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03déc 10
Le directeur du FMI se prononce pour une Europe autoritaire en matière de budget des nations.
Strauss-Kahn et l’arnaque socialiste
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D ans cette note il est question de Dominique Strauss-Kahn pour l’essentiel. Et de l’arnaque socialiste d’une façon générale. Car c'est le moment où ses dirigeants et adhérents illustres, du genre Bernard Henri Levy, sur Canal plus, m’agonissent d’injures pour me comparer à 
Le Pen. Il me parait d'autant plus important de montrer ce qui serait un vrai danger pour la démocratie. Lui, plutôt que moi. Manuel Valls s’alarme à mon propos. Que dit-il des trouvailles de son camarade? A Francfort, Strauss-Kahn a proposé un système autoritaire pour l’adoption des budgets nationaux. Et à l’assemblée nationale, ses camarades locaux approuvent la mise en place du contrôle préalable de la commission européenne sur le budget de notre pays. Cette dérive semble laisser les commentateurs éclairés absolument indifférents. Il est vrai que ça demande de lire et de comprendre de quoi il est question. Ce n’est pas aussi facile à commenter qu’une bonne partie de gifles dans les primaires, hein coco ?
« Hou !-Hou !-Mélenchon-a–encore-mal-parlé-pujadas-petite-cervelle-comme-Georges-Marchais-ne-craintez-vous-pas-de-idiot-utile-deuxième-tour-que-fera-vous-concrètement ?». Je vais vous répondre aussi clairement que possible.
D'abord autre chose. Nous venons de commencer nos réunions sur le programme partagé du front de gauche. Pour cette première soirée, admettons que ce n’était pas ce qui était espéré question fréquentation. Il faisait froid et c’était dissuasif ? C’est sûr. Je connais trois ou quatre co-voiturages de banlieue annulés pour cette raison. C’était un sujet rebattu que celui des retraites sur lequel nos parlementaires nationaux se sont largement exprimés avec leur proposition de loi ? C’est sûr, également. Mais pour moi, le principal problème est plus « grave » : nous sommes d’accord sur à peu près tout. Dès lors se disent des gens qui ont mille autres activités politiques et syndicales : «à quoi bon ?». C’est une erreur ? Certainement. Le débat n’est jamais clos. Mais il faut aussi entendre le message qui nous est adressé. Gagnons du temps en faisant des propositions communes au débat quitte à les amender après confrontation avec les acteurs de terrain. Et sachons bien que cette confrontation a souvent besoin d’une technicité et d’un souci de la précision qui ne s’accordent pas toujours avec le format « grande réunion, grande salle », deux minutes de temps de parole pour les « questions et interventions ». L’expertise de nos camarades syndicalistes, le regard critique des intellectuels, tout cela s’organise avec beaucoup de soin du détail dans le travail d’élaboration. Bon on va s’y mettre et bien faire le bilan de cette première rencontre.
Ce jour là, lundi 15 novembre, sur France Inter, Dominique Strauss-Kahn répétait en boucle son appartenance à la gauche. Soit. Il est membre du PS c’est sur. Puis il vantait le caractère social du FMI. J’ai dit par dérision qu’il aurait présenté le FMI comme une succursale de l’internationale socialiste. Il est vrai que l’internationale socialiste a pour président Papandréou le lâche. DSK avait assuré crânement "les intérêts des banquiers n'ont jamais été mes intérêts, ce ne sont même pas les intérêts de l'institution que je dirige, le FMI". Gauchiste, va ! Quatre jours plus tard, vendredi 19 novembre, à peine après être intervenu pour vanter les mérites du "nouveau FMI" tel qu’il le dirige, Dominique Strauss-Kahn était à Francfort. Il intervenait devant le European Banking Congress. Cette institution est animée par deux grandes banques allemandes : Deutsche Bank et CommerzBank. Elle regroupe les plus grandes banques européennes. Ce cénacle leur permet d'échanger avec les dirigeants politiques et économiques et de relayer les intérêts des banquiers lors de grandes réunions. Devant les banquiers, DSK a prononcé, en anglais of course, un discours sur l'Europe : "Europe's growth challenges" c’est à dire « Les défis de la croissance européenne ». Le Contenu est consternant. Il y appelle à une réforme libérale du marché du travail et à enterrer la souveraineté des peuples sur le budget des Etats. Mais cette intervention n’a été relatée que par quatre journaux français : Le Figaro samedi 20 novembre et Les Echos, La Tribune et La Croix, lundi 22 novembre. Les autres organes centraux du pavlovisme Strauss-Kaniens ont pieusement détourné les yeux. Et pourtant ça valait le coup d’œil.
Pour DSK, c’est la réduction du temps de travail qui est la cause du chômage. « L'Europe a aujourd'hui un sérieux problème de croissance », déclare-t-il. C’est sûr ! Peut-être les politiques démentes de contraction de la demande imaginée par ce petit génie ? Non ! Lisez. « Le niveau de vie de l’Europe a cessé de s’améliorer pour une raison clé : les citoyens ne sont pas à leur potentiel. Cela reflète un choix social conscient de travailler moins. Il n’y a rien de problématique là-dedans ; après tout le bonheur ne vient pas seulement du revenu. Mais il y a un côté sombre. Le chômage en Europe est chroniquement élevé et le taux d’activité est bas de manière persistante.» Mis à part le côté ridicule de la tautologie finale, le diagnostic demeure. « un choix social conscient de travailler moins ». Fainéants ! Le tout dit avec le ton badin qui autorise de fausses bienveillances : « rien de problématique ». Après quoi vient le sérieux. Le remède est dans le style des cruautés dont le FMI est coutumier. La solution, un marché unique du travail harmonisé sur le modèle du marché unique des biens et services. « Pour impulser la réforme du marché du travail, il serait bénéfique de lancer au niveau européen une initiative pour un « marché du travail unique », sur le modèle du « marché unique » qui a harmonisé les marchés des biens. La zone euro ne peut pas atteindre son véritable potentiel avec un patchwork ahurissant de marchés du travail segmentés.» Ah ! Peut-être avec un Smic européen ? Ou bien avec des Smic régionaux, comme l’a voté à de nombreuses reprises le PS du temps que Strauss Kahn siégeait dans ses instances ? Non. Rien. La main invisible de la concurrence libre et non faussée. Point barre. Alors que le marché unique des biens s’est traduit par un dumping général des conditions de production, DSK propose d’emprunter le même modèle régressif pour le marché du travail.
Mais ce n’est encore rien à côté de ses « propositions » à propos des budgets nationaux. Sur ce sujet, DSK enterre sans hésitation la souveraineté budgétaire des peuples. Pour mettre en œuvre le "programme de réforme" qu’il estime nécessaire et qui ferait de tous les peuples des Grecs et des Irlandais, DSK imagine de dessaisir complètement les Etats de leur politique budgétaire. Il imagine de renforcer encore les pouvoirs de la Commission européenne. Il ne dit pas un mot du problème démocratique que cela poserait. Ignore-t-il donc la dimension autoritaire d'un tel modèle politique ? Pour aller dans ce sens, il présente l'expérience du "marché unique" et de l'"Union monétaire" comme des modèles : "Quand l'agenda est conduit par le centre, les choses avancent. Voyez le programme du marché unique ou l'union monétaire. Mais quand l'agenda est laissé aux nations, les choses n'avancent pas. Voyez les réformes du marché du travail et des services, en particulier via l'agenda de Lisbonne." Et il en conclut : "Le centre doit prendre l'initiative dans tous les domaines clés pour assumer l'avenir commun de l'union, en particulier en matière de politique financière, économique et sociale. Les Etats doivent être prêts à céder plus d'autorité au centre. » Le centre ! Quel mot pour décrire le pouvoir de la Commission ! C’est la même réification du pouvoir la même désincarnation que « l’organisation » des pol-potiens ! Une entité sans nom et sans visage qui déciderait ce qui est bien. « Les mécanismes doivent être redéfinis pour leur donner des motivations pour la réforme. Beaucoup d'enjeux tournent autour des budgets. »
Et pour qu’il n’y ait aucun doute sur le caractère autoritaire de la conception Strauss-Kahnienne du pouvoir, voici la phrase exacte de sa proposition : « La solution la plus ambitieuse serait de créer une autorité budgétaire centralisée, dotée d'une indépendance politique comparable à celle de la BCE. Cette autorité établirait le cadre budgétaire de chaque Etat et allouerait les ressources depuis un budget central pour atteindre au mieux la double cible de la stabilité et de la croissance." Je vous invite à lire plusieurs fois la phrase pour bien la comprendre et l’assimiler. Cet homme propose tranquillement qu’un centre « indépendant » comme la BCE, hors de tout contrôle politique décide « centralement » de la répartition des sommes dans les budgets nationaux. C’est cela sa proposition. Et après quoi son ami Huchon dit que je suis « pire que Le Pen » et son ami Valls dit que je suis « un danger pour la démocratie ». Et la meute de charognards qui passe son temps à m’insulter en abusant de leur monopole professionnel sur les médias parce que j’ai mal parlé d’un membre de la classe sainte des vaches sacrées parmi les médiacrates n’a rien à dire d’une trouvaille pareille. Les « grands » journalistes qui « explorent l’actualité », « révèlent », commentent, s’indignent à qui mieux mieux dès qu’un vénézuélien reçoit une amende pour avoir appelé au meurtre du chef de l’état, ceux là n’ont rien à dire quand le favori des sondages propose de ramener son pays en dessous de ce qu’il vivait sous l’absolutisme monarchique. La même cohorte d’importants qui pérorent sur « l’Europe mal aimée » parce que « mal expliquée » est également muette sur la construction du « grand marché transatlantique » quand bien même la réunion se tient le même jour et au même endroit que le sommet de l’Otan pourtant couvert par leurs rubricards. Tout ce petit monde est entré dans une nouvelle convulsion et transe de paresse utile : ne rien voir, ne rien dire, montrer un spectacle et le laisser vivre sa vie.
Rassurons-nous. Strauss-Kahn lui-même ne croit pas son rêve totalitaire à portée de main. Pour autant ce qu’il propose pour le court terme ne vaut guère mieux. Pour l’instant, faute de mieux, il appelle à renforcer les pouvoirs de la Commission. Dans le but assumé de rester « dans la même direction » autoritaire. "Un tel bon dans l'intégration politique européenne semble improbable dans un futur proche, mais nous devrions explorer d'autres voies d'aller dans cette direction. Il y a au moins deux voies. » Accrochez vous. « L'une est d'enlever au Conseil la responsabilité principale du maintien de la discipline budgétaire et des réformes structurelles fondamentales. [...] Dans le contexte institutionnel existant, la Commission – en tant que gardienne des traités – pourrait jouer ce rôle. » Ce qui est déjà un déni monstrueux de démocratie puisque les gouvernements sont la seule instance représentative des peuples en Europe et que de toute façon Strauss-Kahn ne propose pas que ce soit le parlement européen (quelle horreur) qui reçoive ce pouvoir. Et même la commission ce serait encore peut-être trop proche des gouvernements. C’est pourquoi il propose froidement : «Une institution séparée, indépendante, pourrait aussi fonctionner. » C'est-à-dire à peu près la même chose que cette « autorité indépendante » déjà mentionnée.
J’entends déjà les grands esprits socialistes et notamment ses concurrents au grand prix des primaires, nous expliquer que tout ceci est bien loin d’eux et que pour leur part, ici, occupés à gratter la terre avec leurs ongles comme dit Emmanuelli, les bons socialistes du cru restent de parfait amis de la démocratie en matière de vote des budgets. Pendant que lui, ce cher Dominique, arriverait en voiture de golf, eux défendraient la plèbe comme de bons petits pégistes, sans l’étiquette. Ils mentent une fois de plus. Car que font-ils face à la décision européenne d’installer un système de contrôle « a priori » sur les budgets nationaux ? En parlent-ils seulement ? Non. Motus et bouche cousue. Ils soutiennent ! La preuve ils ont annoncé qu’ils voteraient tous mardi prochain contre la proposition de loi du PG et du PCF qui vise à maintenir la souveraineté complète du parlement français sur le contenu du budget. Pourtant celle-ci n’a rien d’une dénonciation nationaliste de l’Union européenne. Lisez ces extraits du rapport de Martine Billard sur cette proposition de loi présentée mardi 2 décembre dernier. Ils vont vous permettre de comprendre le détail de l’affaire en cause.
« Nous faisons face aujourd'hui à une absence complète de volonté politique des États membres sur les besoins d'une unification et d'une coordination en matière fiscale. Cela serait pourtant possible en renforçant les pouvoirs du Parlement européen, qui n'a aujourd'hui aucune des prérogatives budgétaires nécessaires. Or, ce qui nous est proposé n'a rien à voir et fait fi de toute coordination fiscale. La réforme en cours doit être étudiée avec la plus grande attention car elle nous semble relever d'une procédure en opposition avec les principes de souveraineté du peuple en matière budgétaire. La Commission européenne a formulé des propositions pour élargir la surveillance économique, accroître la discipline budgétaire et mettre en place un cadre renouvelé pour la gestion des crises. Sur sa proposition, le Conseil Ecofin du 7 septembre 2010 a d’ores et déjà modifié les lignes directrices encadrant les règles de préparation et de transmission des programmes de stabilité ou de convergence des États membres, pour instituer une procédure désignée par les termes de « semestre européen de coordination des politiques économiques ». Il s’agit, par le biais d’un calendrier modifié, d’assurer une intervention des institutions communautaires, avant même la transmission par les États de leurs programmes de stabilité ou de convergence. Le Conseil émettrait des recommandations horizontales, que les États devraient prendre en compte pour élaborer leurs programmes de stabilité ou de convergence ; puis le programme transmis ferait l’objet de recommandations à prendre en compte pour l’élaboration du budget national de l’année à venir. »
« Plus encore, le Conseil européen des 28 et 29 octobre 2010 a avalisé le fait que la législation communautaire doit être modifiée rapidement et que le président du Conseil doit engager des consultations sur une modification limitée du traité de Lisbonne afin d’établir un mécanisme permanent de gestion de crise. En la qualifiant de limitée, le Conseil européen veut ainsi éviter l'obligation d'examen et de ratification par chaque pays membre. » Vous avez bien lu. Le traité de Lisbonne, soi-disant intouchable en raison de la complexité des procédures prévues pour sa réforme, va être amendé, vite fait bien fait, pour permettre une nouvelle violation des droits démocratiques des peuples. Il faut que la cause le mérite, non ? C’est pourquoi les importants de « l’Europe qui nous protège » se prennent les pieds dans le tapis de leurs explications, comme le pointe le rapport de Martine Billard. «D'un côté le président du Conseil Herman Von Rompuy affirme qu'il s'agit « de la plus grande innovation » et de l'autre, qualifie le processus de modification de « limité ». Sans attendre cette modification prévue par la directive et qui suppose donc une transposition dans notre législation, ce contrôle a priori du budget s'exercera dès 2011. La crise financière que l'Europe a traversée sert ainsi de prétexte facile pour instaurer de manière subreptice un contrôle a priori sur l’élaboration des budgets nationaux. Aussi, la présente proposition de loi constitutionnelle a pour objet de réaffirmer, dans le titre de la Constitution consacré à l’Union européenne, le fait que les transferts de compétences consentis au profit de l’Union européenne ne doivent pas mettre en cause l’exercice de la souveraineté budgétaire par le Parlement français, principe constitutionnel dont l’origine remonte à la Révolution française. » Les socialistes ont annoncé qu’ils vont voter contre cette proposition de loi.
Dans ce contexte, la partie de bras de fer qui m’oppose aux dirigeants et journalistes socialistes prend une autre tournure. Ces gens ne cessent de m’interroger sur ce que nous ferons « au deuxième tour, si c’est Strauss-Kahn ». Le but est de me faire sortir du débat sur ce que dit, écrit et défend Strauss-Kahn. Exit le débat sur les programmes, vive la tactique. En décembre 2010 dire ce que l’on va faire en mai 2012. Sans savoir qui sera candidat, ni quel sera le programme. La ficelle est grosse ? Etrange pour des journalistes de tuer tout le débat de la présidentielle ? C’est sûr ! Mais elle fonctionne en boucle. Cet angle a de nombreux avantages. Le journaliste n’a pas besoin de lire les textes des uns et des autres, ni de vérifier ce qui est dit. Gain de temps, facilité à briller avec des questions à deux balles qui font de la reprise AFP facile. Ca, c’est le gain pour le taff. Politiquement, c’est du même tonneau. Il s’agit de faire passer le « vote utile ». Pour cela, quelle que soit ma réponse, il s’agit de stigmatiser quiconque refuse de se coucher. M’interroger sans relâche sur le sujet n’a pas d’intérêt pour ma réponse mais pour créer l’ambiance « vote utile, ça va de soi ». Je deviens alors dans leur mise en scène l’affreux diviseur. Et personne ne discute un seul instant le fait qu’avec le programme politique de Strauss-Kahn les socialistes ne peuvent pas gagner l’élection. Ce sont donc eux les principaux facteurs de défaite. C’est exactement ce que l’on voit depuis trois élections. Raison pour laquelle ils veulent parler d’autre chose.
Tout ce pauvre calcul ne recule devant aucun moyen. Y compris une nouvelle grossière instrumentalisation de Le Pen. Par ceux-là même qui font semblant d’en craindre l’impact. Comme si le vote Le Pen n’avait rien à voir avec l’effet repoussoir de la politique social-libérale ! Ainsi m’interroge-t-on souvent sur le fait que je « prends le risque de faire passer le Pen au deuxième tour ». En prenant l’exemple de ce qui est advenu en 2002. Et ainsi est resservie que la défaite viendrait de Chevènement. Pas de Taubira, pas de l’extrême gauche. De Chevènement, et pas un autre. Pour que le parallèle fonctionne bien dans l’imaginaire et que soit accréditée la thèse stupide qui tient lieu d’explication au désastre de 2002. Personne ne demande si en resservant la politique social-libérale aggravée de Strauss-Kahn on ne va pas recréer la même situation. Ce n’est plus de la politique, c’est du pur marketing. Du marketing à deux balles, précisons le. Si Strauss-Kahn est candidat il se fera déchiqueter par la droite et l’extrême droite, dix fois pire que Ségolène en 2007.
Chers candidats à la primaire socialiste, si vous voulez que j’étudie une réponse pour le deuxième tour, commencez par dire si vous voterez pour le candidat du Front de gauche au second tour s’il arrive en tête de la gauche. Et puisqu’on en est aux hypothèses, commencez par répondre au cas où je serai ce candidat. D’autant que nos chances augmentent. Moi je me réjouis du bazar des primaires qui commencent si tôt au Parti Socialiste. Tous les vaincus abonderont le vote pour le Front de gauche. Les tricheries, les humiliations que vont subir les « petits candidats » vont fabriquer autant de drains vers nous. Ces messieurs dames le savent. Et certains bons connaisseurs du terrain mettent en garde. Ainsi Marylise Lebranchu. Voici ce que publie l’express.fr
Marylise Lebranchu ? « La socialiste estime que son parti a besoin d'une aile gauche forte. » Dit le titre de la brève. Et pourquoi ? A cause des idées ? Parce qu’elle s’y rallie ? Non. Juste pour améliorer l’arnaque socialiste. Lisez : « Avertissement de Marylise Lebranchu: "Jean-Luc Mélenchon fait des dégâts y compris au sein de notre propre parti"». C'est pourquoi cette proche de Martine Aubry estime que le PS a besoin d'une aile gauche forte en son sein pour éviter l'hémorragie. « "Je reproche à certains strauss-kahniens – je ne parle pas de DSK lui-même – de ne pas considérer l'aile gauche représentée par Benoît Hamon comme un élément important de la primaire et de la présidentielle", souligne la députée du Finistère. » De son côté, Benoit Hamon va répétant d’un « indiscret » à l’autre que tout cela finira par le fait que j’irai au gouvernement avec les socialistes en déclarant vouloir le « marquer à gauche ». Mais tout le monde se marre car c’est exactement ce que lui voudrait faire. Comme il le dit de son action: « je rougis le tampon avec lequel je vais marquer Strauss-Kahn ». En tous cas moi je peux dire une chose : si Benoit Hamon est en tête du premier tour de la présidentielle j’appellerai sans mal à voter pour lui au deuxième tour. A condition qu’il dise que la réciproque est vraie. Ca ne devrait pas être trop difficile. Je lui propose comme programme commun minimum le texte qu’on a défendu ensemble pour le congrès de Reims. Alors vous voyez ! C’est ce que je vous disais : c’est une affaire de programme !
473 commentaires à “Strauss-Kahn et l’arnaque socialiste”
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@ 398 dudu87
En 2007, face à l'éclatement de la "gauche de la gauche" et devant le danger d'un remake de 2002, la majorité de l'électorat communiste a voté S. Royal au...1° tour. Moi le 1° et toute ma famille, électorat communiste et anciens militants communistes.
Idem dans ma famille et autour de moi.
Et en 2002, idem avec l'extreme-gauche.
Et ça ne veut pas dire qu'en 2002 l'électorat communiste soit devenu trotkyste et en 2007 socialiste.
Non, simplement il a déserté son parti qui ne lui donnait pas suffisamment de raisons de voter pour lui.
Le Front de Gauche permet à l'électorat communiste de retrouver son parti.
2012 changera la donne si nous faisons sauter le carcan du vote utile pour contrer Le Pen.
Pour ça un bon résultat aux cantonales est déterminant.
salut
je pense que le Front de gauche est la meilleur plateforme de gauche offerte au peuple de gauche.
quelque soit ton parti, tes idées tu peux sous une bannière commune faire avancer la cause de la gauche que le PS à totalement abandonné (il préfère le modem ou DSK).
de plus le FdG permet d'élargir l'assiète. par exemple une partie des gens de gauche qui votaient pour la contestation vers des partis "contestataires" peuvent comme pour le vote du NON à l'europe avoir un vote qui aura du poids !
tellement de poids que BHL en tremble sur le piédestal de son confortable tapis bancaire.
donnons nous les moyens en consacrant un vote de premier tour massif sur le FdG.
ainsi nous créerons une surprise déjà esquissé lors des régionales
cordialement
@ 398 dudu87 dit:
"Beaucoup ici ironisent sur le résultat de MGB au 1° tour des présidentielles 2007 !
Refaisons l'analyse du contexte. En 2002, nous sommes retrouvés au 2° tour présidentiel..........."
L'ironie n'est pas de mise. La sincérité de nombreux membres ou sympatisants du P.C.doit être respectée.
Cependant, pensez vous qu'à ressasser en permanence les batailles passées et perdues (et qui donnent une image d'épiciers jaloux de leur clientelle de quartier alors que le chiffre d'affaire se fait dans les grandes surfaces) les partis, comités, CUALS(ç'est quoi çà?), groupuscules, fractions et tutti quanti,qui chacun détient la vérité absolue, ne sont pas en train de construire irrémédiablement les conditions d'une gigantesque claque ! Pour sur que ça pourrait se terminer à breve échéance dans la rue et c'est peut être ce qu'inconsciemment (du moins je l'espère) ils souhaitent.
La grande masse des citoyens le ressent confusément comme celà.
Halte au nombrilisme.!
Le rôle de tout ceux qui se sentent engagés dans la lutte n'est il pas de faire taire qui ses rancoeurs,qui ses petits calculs clochem****sques, qui ses exigences individuelles ?
Jean-Luc Mélenchon présente un message qui a le mérite de la clarté. Il ne me satisfait pas sur tout les points mais sur l'essentiel si.
Il existe probalement une petite chance pour que nous ne nous retrouvions pas avec un match amical donc sans enjeu Sarko-DSK. A nous de former la mèlée et nous serrer les coudes !
Alors des propositions concrètes, des informations pertinentes, des éclairages instructifs, des avis constructifs et si on s'y met tous, on peut l'emporter. Courage et ténacité.
@ argeles39 : Où avez-vous lu que je voulais "museler" le débat ?
Vous répondez à une de mes interventions qui a disparu.
[...]
Je me contentais de proposer de limiter à trois les interventions par billet, ce qui justement permettrait à tout un chacun de s'exprimer et non pas laisser un intervenant récurrent déprécier toute production de Jean-Luc Mélenchon ainsi que l'unité du Front de Gauche.
Jean Louis @ 396
"Personnellement, je ne comprends pas cet entêtement du NPA et de Force ouvrière de tout attendre de la rue, de la révolte populaire. Ils ne seront jamais suivis. Ils resteront isolés dans leur tour d'ivoire idéologique. Ils ne changeront jamais rien".
Cela dépend ce que l'on entend par "changement". En France, il existe une légitimité de la rue et des grèves que l'on ne retrouve pas forcément ailleurs. 1789, 1848, 1871, 1936, 1968, 1995, 2006 en témoignent; La charte d'Amiens du congrés de la CGT (1905) témoigne aussi de l'influence idées anarcho-syndicalistes dans l'histoire du mouvement syndical en France. Déjà; à l'époque le "crétinisme parlementaire" sous la III° République était violement contesté.
Pour en revenir au changement qui ne serait pas rien (les congés payés et la loi sur les 40 heures en 1936, la mise en oeuvre du programme du CNR en 1945), c'est lévidence, la loi sans les mobilisations populaires ne fait rien. Elle ne fait que sanctionner un rapport des forces (en 1945, le gouvernement provisoire,encore non issu d'une majorité élue au suffrage universel, a débuté la mise en oeuvres du programme du CNR, gràce au rapport des forces né dans la Résistance, du discrédit d'un patronat et d'une droite compromise jusqu'au cou dans la collaboration, de la défaite des nazis)
En France, aucune des 5 républiques qu'elle a connue n'est issue des urnes (la III° est née sur les cendres de la défaite militaire du Second empire, avant d'écraser la Commune de Paris et se saborda à l'occasion d'une autre défaite militaire 70 ans plus tard en votant les pleins pouvoirs à un militaire antisémite et antiparlementaire.
La IV° est née sur sur d'autres décombres (la III° et Vichy, et la V° vit sa naissance à la suite d'un coup de force d'Alger du 13 Mai 1958, instrumentalisé par les adversaires gaullistes du "régime d'assemblée", celui de la IV°,et qui a reçu l'appui d'une(grosse) partie de l'armée...
Et si Wikileaks était un allié pour l'information ?
Qui a peur de perdre du pouvoir ?
Lors de l'émission''mots croisés"je ne suis pas le seul a avoir remarqué le nez pincé et rictus sur le visage d'E. Besson, lorsque le débat a été lancé sur Wikileaks. Le ministre du numérique, n'était pas content.
Et oui, on n'expulse pas l'information, la liberté de l'échange comme on expulse les ROM.
Malgré les pressions de l'Amérique, rejoint par la France, les serveurs se multiplient. OVH basé à Roubaix, mais aussi 3 nouveaux hébergeurs au Luxembourg.
J'ai l'impression que commence un combat particulier, celui de l'échange, de l'information, où les participants sont les citoyens et les gouvernants.
Les gouvernants veulent le pouvoir d'Internet et les citoyens veulent le droit à l'information., le partage des connaissances et la liberté d'expression.
En France le débat a commencé avec la loi Hadopi, où le conseil constitutionnel a été contre en soulignant l'importance prise par Internet pour la participation à la vie démocratique et que la toile est essentiel à la liberté d'expression.
J L Mélenchon a été clair à défaut d'être plus précis dans ses propos, et je serais satisfait qu'il nous fournisse un billet sur ce sujet, dans cette guerre qui ne fait que commencer.
@tous je ne vois pas beaucoup de toutes,
Ce blog a une richesse exceptionnelle. C'est le seul endroit à ma connaissance, où un vrai débat s'engage (je me régale a dit l'un d'entre nous). Je voudrais revenir sur le blog de Patrice Cohen-Seat : http://cohen-seat.fr/
Pourquoi? J'ai vécu vraiment de l'intérieur St Ouen en décembre 2006. J'étais dans la commission de conciliation qui s'est tenue presque toute la nuit de samedi à dimanche dans les locaux du PCF à Fabien. C'est Patrice Cohen-Seat qui présidait, à sa gauche JF Gau, à côté Marie-Pierre Vieu, et j'étais à côté de Marie-Pierre. Je ne sais quelles sont actuellement les positions de JF Gau mais je note que MPV et PC-S ont sacrément bien évolué et c'est sur ces camarades qu'il faut s'appuyer pour que le PCF se transforme. "Pour nous renforcer, nous devons être identifiés à une force d’avenir." dit PC-S. Il souhaite :"Et puis, décidons-nous une bonne fois à ouvrir la porte du Front de gauche à tous ces hommes et ces femmes qui attendent qu’on leur donne la possibilité de nous rejoindre sans passer par l’adhésion à un des parti du cartel, et même à ces adhérents des partis qui veulent jouer leur rôle de citoyen dans la dynamique de rassemblement. Il y a là une force considérable qui ne demande qu’à se jeter dans la bataille !" Il me semble qu'à l'étape actuelle on avancera vraiment dans cette direction que si, collectivement et individuellement dans chacun notre parti ou mouvement on pose la nécessité en 2011 de transcender (Wiktionnaire : Faire dépasser à quelque chose ou quelqu’un ses limites habituelles, normales.) chacune de nos forces et y compris le front de gauche lui-même dans un même parti. On règlerait ainsi toutes les peurs de récupération de 1981, de recommencer l'échec de 2007, d'être les éternels seconds... On poserait même de fait à la gauche du PS la question : où vous situez-vous? J'aimerai que nous débattions ici de cela?
Mr MELENCHON continuez, si je peux pemermettre, à suivre votre courant de rasssemblement des forces "de gauche" car le monde ouvrier est malheureusement endormi voire hypnotisé par les belles apparitions télévisées des despotes socialistes et libéraux qui semblent ne pas s'aimer quelques jours avant les élections (c'est le cas en Belgique "Wallonne" je précise) mais qui, dès le rideau tombé, se font des courbettes et des compromis à qui mieux mieux. Votre rassemblement pour une France plus humaine est le fondement même du socialisme que voulait notre Defuisseaux avec son cathéchisme du peuple mais il est détruit par nos représentants du bureau du PS belge. Savent-ils ce qu'est encore l'internationale si ce n'est qu'une "chanson" entrainante que l'on entame à la fin d'une réunion conviviale sans serrer son poing, je le précise?
Ce qui me fait croire, comme le signale un intervenant, que la crainte d'un'combat" de rue ne fera qu'éloigner un grand nombre de gens qui ne se sentent plus la fibre révolutionnaire. De ce fait, ralier les rangs ténébreux du "parti socialiste" sera plus que probablement le choix de certains. Beaucoup de personnes continuent de voter PS car leurs parents et arrière grands parents ont participés aux combats pour une vie plus juste et de ce fait, se cachent la réalité du moment et se réfugie derrière une bannière "rose-orange" d'où la rose est même disparue !
Quelle est la position de J-L Mélanchon par rapport au nouvel ordre mondial?
ça m interpelle... pas vous, ce matin le litre de G.O à 1.19 au moins cher ! 1.29 chez TOTAL
Et puis voila ! ça passe comme une lettre (pas celle au pére noel !) à la poste !
Bah souhaitons qu'il y ait de la neige à noël, on fera des économies si on ne peut pas rouler, parce que bientôt nous les petits salaires, ne pourrons bientôt plus aller à la pompe.
C'est pas un privilège ça !
Et un sylvie Zappi de plus sur le monde...
Le "Mélenchonisme" et le bon usage du populisme
et comme elle a du mal a s'en empêcher, elle conclut par un " Pour l'instant, ça marche. Mais il ne devrait pas oublier que le roman de Faulkner se termine mal. ".
Et je reprend la remarque du webmestre, en la généralisant... on voit tourner sur nos boites mails, parfois, des trucs assez nauséeux que des "militants" nous envoient, pensant bien faire... Faut les chopper entre 4 yeux, ces militants, et faire de la pédagogie... Enfin, de mon temps on disait "passer un savon"...
Ce qui me chagrine pour ma part, c'est que ce qu'on nous propose comme alternative (UMP / PS) dans les médias, mais aussi dans le discours commun dit "raisonnable", c'est en fait, pour le dire de façon crue, un changement de masque. On peut aussi dire que c'est seulement une alternance cosmétique, et non une alternance réelle (ha mince, c'est connoté marxiste comme terme ça "réel").
Cette alternance de façade, qui se résume à : on garde le même système, mais on fait un peu plus de social à gauche, et un peu plus de sécuritaire à droite, c'est l'alternance Social Libéral / Social Démocrate.
En d'autres termes, on ne change rien, mais on accommode (comme on accommode des reste pour un repas) : le goût change, la sauce est assaisonnées autrement, mais dans le fond, c'est le retour du même.
Ca ne me plait guère...
Bien à vous.
@ 325
petit chouk dit:
7 décembre 2010 à 9h56
Encore faudrait-il connaître quelles sont les banques solidaires, éthiques et/ou non spéculatives.
Pourrait-on avoir une liste ?
Nous n'avons rien à vous apprendre en Belgique mais les alliances "bi-partites" ou "tri"partites" etc... on connait. Vous voyez ou ça nous mêne... à une alliance du PS avec un parti nationaliste et qui dit nationnaliste...
Ce que l'on peut dire c'est que le président du PS belge ne semble pas accepter qu'un parti plus à gauche que lui puisse se dire démocratique; alors vous en France votre front de gauche !
Nous allons souffir pour faire renaître un parti fondé sur la dignité humaine comme Mr Mélenchon le veut.
@marc malesherbes
Tu m'en dis plus sur "l'Humanité, journal de Lagardère !" J'ai du raté un épisode. J'espère que tu apportera la preuve de ton affirmation. Sinon, ce sera une s..... de plus que j'aurai lu ici. D'ailleurs puisque tu affirmes "Journal de Lagardère", comment se fait-il que Jean-Luc Mélenchon a demandé ici d'apporter tout notre soutien à ce quotidien si nécessaire à la vie démocratique de notre pays? A la différence de beaucoup, j'ai le recul (3ans de lecture et participation, je le répète) et me peux faire une opinion de l'évolution du site. Il ne reste malheureusement pas beaucoup d'anciens/nes. Pour rassurer un intervenant, il y a eu de nombreuses "plumes" féminines avec souvent du talent.
@A toutes et tous
Certains comparent souvent Jean-Luc Mélenchon à G. Marchais. G.M n'avait pas la même culture générale et était issu du mouvement syndical. C'était un "représentant syndical", ce n'est pas une insulte que de le dire, je viens moi-même de ce milieu. Il s'est aussi grillé les ailes avec les médias à trop vouloir y paraître! En 81, lors de sa campagne électorale, dans tous ses meetings, il avait un long passage sur F. Mitterrand (François Mittrand comme il disait) et souvent en formes d'attaques. A chaque fois, les caméras s'allumaient au seul terme de F. Mitterrand et le lendemain, nous avions sur toutes les chaines en boucle: " Une nouvelle fois, Georges Marchais s'en est pris à F. Mitterrand". Souvenez-vous de Pierre Douglas qui en avait fait sa tête de "turc". Et pourtant dans ces discours, il y avait beaucoup d'autres propositions autrement + intéressantes.
Jean-Luc Mélenchon a avant tout une formation intellectuelle, il a l'expérience des joutes oratoires des différents parlements où il a /ou il siège et un poste de ministre. La vie dans le monde du travail lui manque mais ses différents contacts doivent avec lui sont une nécessité. Mais le piège des médias est bien là! Ne vous inquiétait pas, s'il est candidat, ils sauront lui...
"Il ne faut avoir peur ni de la question, ni de la réponse" concède finalement très embarrassé Michel Sapin, représentant du Parti Socialiste invité sur le plateau de Mots Croisés lundi 6 novembre 2010 sur France 2. Voici la question : Si le second tour de la présidentielle de 2012 opposait Jean-Luc Mélenchon à Nicolas Sarkozy, le Parti Socialiste soutiendrait-il le candidat du Front de Gauche ? C'est Jean-Luc Mélenchon qui pose la question, lui à qui l'on demande sans cesse s'il appellerait à voter pour le candidat du PS qui se trouverait affronter la droite au second tour. Réponse ? Yves Calvi insiste pourtant pour obtenir une réponse. Pas de réponse. Le PS refuse de répondre. Vous pouvez écouter ce passage isolé par la Télé de Gauche :
http://www.lateledegauche.fr/index.php?pge=video&id_rubrique=10&id_departement=19&id_video=341&tag=Pr%C3%A9sidentielles
A DUDU87.
Tu as parfaitement raison. Attention aux coups de "Jarnac"de la division.
La construction du"Front de gauche"parait parfois lente certes, mais il ne peut en être autrement.
D'autant plus que d'autres forces souhaitent l'intégrer.
Si effectivement l"Humanité était sous l'emprise des forces de l'argent, il serait surprenant que notre ami Jean Luc ait accepté de s'y exprimer!
Moi je constate, aussi bien que dans l'Hebdo, d'autres sensibilités (Besancenot, les verts, etc même des UMP, s'y sont exprimés).
Alors, oui arrêtons les procès d'intentions.
Mais cela prouve aussi, que l'anti passe parfois avant le devenir.
Quel journal donne la parole aux jeunes? J'ai pu constater que au moins une fois par an, le journal est confectionné par un groupe de jeunes. Quel quotidien peut se targuer d'en faire autant?
Quel quotidien peut organiser un tel moment de convivialité que la Fête de l'Huma?
Fête de l'Huma où par ailleurs était présent dans un beau stand le Parti de Gauche avec la présence dans les débats l'ami Jean Luc et bien d'autres militants du "Parti de Gauche"!
Moi je constate que ce journal devient de plus en plus "pluraliste"! et c'est une bonne chose. Non?
Je ne dis pas que j'ai raison, mais c'est la vision que j'ai de "L'Humanité !"
Sarfati est l'homme qui a déclenché la vague de soutient à Cantona sur internet. Lui et Mr Jovanovic vont nous faire vivre un vrai moment de vérité télévisée face à des interlocuteurs trop habitués à cotoyer les salons parisiens...
Hier sur France3, les positions défendues par ce jeune homme cadrent fortement avec les explications de Jean-Luc Mélenchon sur la crise monétaire internationnale.
http://www.dailymotion.com/video/xg06c0_jovanovic-et-sarfati-font-trembler-le-microcosme-partie-1_news
Lagardere et autres, c'est 20% du capital de l'Huma / Source : Lutte Ouvrière en 2001
La direction de L'Humanité a présenté son plan de « sauvetage » du journal en ces termes : « Le péril était imminent. Accablée par des pertes de 50 millions de francs fin 2000, menacée par un déficit qui se creusait à un rythme de plus de 4 millions de francs par mois, L'Humanité était au bord du dépôt de bilan. Tout au bord... » Il prévoit un certain nombre de mesures d'économie dont des suppressions d'emplois, le recours à des emprunts, mais aussi l'ouverture du capital de L'Humanité à des capitaux venant, c'est désormais confirmé, d'entreprises privées, telles Hachette de Lagardère ou TF1, qui appartient à Bouygues, ainsi que de sociétés para-publiques comme les Caisses d'Epargne. Ces capitaux représenteront 20 % de l'ensemble, les 80 % restants appartiennent au PCF et à des associations de lecteurs et de salariés de L'Humanité.
@ Michel Matin # 420
En complément de ton post :
L'Humanité est dirigé par Patrick Le Hyaric. Le capital est réparti ainsi :
- 20% sont détenus par la Société des lecteurs et lectrices de l'Humanité
- 20% par la Société Humanité Investissements Pluralisme (Hachette-TF1-Caisse d'Epargne)
- 10% par la Société des personnels de l'Humanité
- 40,71% par des actionnaires individuels (représentant le Parti communiste)
Le groupe édite : L'Humanité, L'Humanité dimanche, La Terre, Pif éditions (Pif Gadget, Glop Glop !, Tout à Lire). Le chiffre d'affaires en 2006 s'élevait à 29,9 millions d’euros, dont 3,39 provenant de la publicité
Comment on en est arrivés là :
http://www.ina.fr/politique/partis-politiques/video/1829633001006/les-nouveaux-actionnaires-de-l-humanite.fr.html
@ Zapping
"Il ne faut avoir peur ni de la question, ni de la réponse" concède finalement très embarrassé Michel Sapin, représentant du Parti Socialiste invité sur le plateau de Mots Croisés lundi 6 novembre 2010 sur France 2. Voici la question : Si le second tour de la présidentielle de 2012 opposait Jean-Luc Mélenchon à Nicolas Sarkozy, le Parti Socialiste soutiendrait-il le candidat du Front de Gauche ? C'est Jean-Luc Mélenchon qui pose la question, lui à qui l'on demande sans cesse s'il appellerait à voter pour le candidat du PS qui se trouverait affronter la droite au second tour. Réponse ? Yves Calvi insiste pourtant pour obtenir une réponse. Pas de réponse. Le PS refuse de répondre.
Si Jean-Luc Mélenchon ou le représentant du Front de gauche arrivait en tête de la gauche contre Sarkozy au premier tour et si les oligarches du PS appelaient à voter pour la droite, je ne suis pas sûr que les électeurs du PS suivraient cet appel, je suis même convaincu du contraire et qu'il aurait tout à fait sa chance de gagner contre Sarkozy.
@408 Gerard Blanchet dit:
"Ce blog a une richesse exceptionnelle. à ces adhérents des partis qui veulent jouer leur rôle de citoyen dans la dynamique de rassemblement. Il y a là une force considérable qui ne demande qu’à se jeter dans la bataille !"
C'est parfaitement dit. Ce blog a beaucoup de privilèges, notamment celui du ressenti et des témoignages; et même puisque en n'en pas douter il est lu et suivi par ceux d'en face il a le mérite de faire connaitre l'opiniâtreté et la détermination de cette force tranquille qui veut le changement.
@407 a propos de wikileaks.
Tout à fait d'accord. L'infowar comme l'appelle les geeks, a commencé et mériterait d'être analysée par le PG. J'imagine que Martine Billard a des idées sur la question.
A mon avis, les défenseurs d'un internet libre et neutre devraient pouvoir se retrouver dans les valeurs du PG.
Je me permets de signaler un texte éclairant cette question, écrit par B. Bayart, le président du FAI associatif FDN :
http://blog.fdn.fr/post/2010/12/06/FDN-heberge-un-miroir-de-WikiLeaks
Ce soir, C dans l'air est consacré à la gauche de la gauche.
A Argelés(421)
Merci de la mise au point.
Il faudrait que l'Huma diffuse le double (actuellement 60-63 mille suivant les jours) pour qu'il s'en tire. Sinon, ils seront dans l'obligation soit de fermer, soit de faire appel à nouveau à des fonds privés.
Donc, j'ai décidé de m'abonner. (abonné également à "Marianne")
@ 424 Melopee dit:
@407 a propos de wikileaks.
" Tout à fait d'accord. L'infowar comme l'appelle les geeks, a commencé et mériterait d'être analysée par le PG. J'imagine que Martine Billard a des idées sur la question"
JL Mélenchon a donné une réponse dans mots croisés.
Ce sujet est brulant, il mérite que les véritables démocrates, disent ce qu'ils en pensent.
Le président du PG a eu maille avec cette presse qui veut garder jalousement le pouvoir, il a dit des vérités, ce qui est aujourd'hui l'actualité est la suite des interrogations.
Choix du candidat: on se réfère au nombre de militants: 120.000 pour le PC, 7.000 pour le PG, le PC gagnera à tous les coups, et on refera 1,9% au 1er tour. Pensez comme vous voulez, mais le mot " communiste" est rédhibitoire pour nombre d'électeurs.
Par contre si l'on prend en compte la notoriété, les sondages et pourquoi pas les derniers résultats du PC on augmente les chances de Jean-Luc Mélenchon.
I ne faut pas se voiler la face: malgré toute l'estime que l'on peut avoir pour A. Chassaigne, sa cote au prés des électeurs est bien moindre que celle de Jean-Luc Mélenchon, et n'oublions pas que les frais de campagne ne seront remboursés que si le FdG atteint les 5%.
@ dudu87 416
Tu as eu les réponses à ta question (voir 420 et 421)
désolé que tu aies mal pris ce raccourci.
Il s'agissait simplement pour moi de souligner que je doute que Lagardère et Bouygues mettraient de l'argent dans un journal qu'il penserait nuisible à leurs intérêts de classe. Il peuvent bien sûr faire erreur, je le souhaite, mais jusqu'à présent ils ne se sont pas trop trompés sur ce coup là. Rappelle-toi la privatisation d'Air France par Gayssot (1) (entre autres).
(1) Gayssot a été ministre communiste des transports de 1997 à 2002, sous Jospin, et il a ouvert le capital d'Air France au privé. Peut-être penses-tu que c'était l'"intérêt national" et non l'appétit des capitaux pour élargir leur base de profit.
nb: cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de très bons articles dans l'Huma, mais que Lagardère pense que le PCF est une opposition "utile". Il pense faire la part du feu, en rassemblant le mécontentement populaire dans des manifs sans issues, qui, de plus, par leurs échecs, démoraliseront les opposants à sa politique de classe. De plus le ralliement du PCF au PS au deuxième tour des élections lui convient très bien. A nouveau, il peut se tromper. Je l'espère.
Bonsoir,
Retraité actif et après une petite sieste agrémentée d'une aspirine Vitamine C (des chercheurs anglais ont confirmé les bienfaits de cet acide contre certains cancers, et contre l'athérosclérose) ce produit de base ancien n'est plus remboursé depuis des lustres. Camarade Mélenchon une intervention urgente s'impose pour stopper les dérives actuelles de leur politique comptable/marchande/profits pour les seuls "riches" mieux soignés, et attaquer tous ces comportementalistes/cognitifs qui sous prétexte de "science", avec Accoyer ont essayé de museler toute recherche Psychanalytique. cf l'Humanité sur l'attaque contre la Psychiatrie d'orientation analytique. Pour informations : site de l'E.C.F Ecole de la Cause Freudienne...
Malaise dans la Civilisation/Culture a écrit Freud, to-day plus que malaise, comme le plus de jouir de Lacan en référence à Marx sur la plus-value... y a de quoi lire ou/et relire...
Pour les 20 pour cent des Lagardère et autres, " actionnaire" des Amis de l'Humanité, je vous propose de chasser ces capitalos en adhérant aux Amis, quoi de faire une OPA sur eux. C'est super, très révolutionnaires, nous allons être propriétaires du journal de Jaurès. Sur que le niveau de conscience de classe va changer!
A propos de Wikileaks :
Ron Paul est un politicien américain qui n'est pas du genre à s'attirer la sympathie des lecteurs de ce blog en général (et pas la mienne, en tous cas, je l'assure!) : anarcho-capitaliste, opposé au droit à l'avortement... C'est un peu le maître à penser de ceux qui se désignent comme "libertariens". Mais ces libertariens, ou au moins les meilleurs d'entre eux, ont un bon côté, c'est qu'ils sont parfois des défenseurs acharnés des libertés publiques. Et voici ce que dit Ron Paul sur l'affaire Wikileaks : "Dans une société libre, nous sommes censés connaître la vérité. Mais quand révéler la vérité devient une trahison, alors c'est que nous avons un gros problème". Je trouve ça assez éloquent.
#410 :
Je serais étonné que Jean-Luc Mélenchon ait grand chose à dire sur le "Nouvel Ordre Mondial", mot de passe des conspirationnistes (comme... Alex Jones, tiens donc !) et nom de code de toutes sortes de prophéties apocalyptiques assez délirantes.
Allez c'est reparti, heureusement que L.O est là pour nous informer!
J'ai une chance, c'est de mieux comprendre mes interlocuteurs et savoir jusqu'où ils sont capables d'aller...
C dans l'air vient de se terminer.
Il a été question d'abord de la candidate LO qui a été présentée de manière neutre, presque bonenfant (elle n'est pas dangereuse).
Puis, le cas PG- Jean-Luc Mélenchon. Alors là, fureur et condamnation, il est perdant, excessif, populiste, porteur "des vieilles revendications de justice sociale" dixit R Cayrol, vieille représentant le synonyme de ringard.
Formidable ! ils commencent réellement à avoir peur.
C dans l'air et le Grand journal
Effectivement ils commencent prendre le sujet au sérieux à tel point qu'ils ironisent.
Le délégué du JDD pense qu'il faut attendre et que la baudruche va se dégonfler.
En fait ils ne croient pas au Front de Gauche, ils ne le prononcent jamais son nom.
JL Mélenchon va avoir sa marionnette en janvier, et la présentatrice a eu un bon mot, et si elle pouvait lire ce message, le guignol des deux n'est pas celui qu'elle pense, c'est peut être le troisième larron JM Apatie qui a une curieuse façon de présenter la crise financière, En remontant dans l'histoire des origines des suprimes, s'il continu son analyse, il va finir par rendre responsable le maçon qui a construit les maisons pour les quelles les américains se sont endettes. Du grand Guignol ...
Strauss Kahn ferait tâche contre Ségolène : il faut une confrontation Aubry / Royal pour que le PS soit crédible.
@Matthias Sauvergeat
quelle remarque de fond judicieuse !
Je crois vraiment que la compétition au sein du PS n'a aucun intérêt.
Quelle est la position de ces têtes bien pensantes que sont segolène Abry, Martine Royale, Dominique Cohn Bendit, Daniel SK, mais, pardon, je m'embrouille.
Leur position concernant :
La retraite et la Sécu ?
Le traité de Lisbonne ?
Le système bancaire ?
La constituante et les institutions ?
Le grand marché transatlantique ?
silence radio ! Alors leurs gesticulations ou leur absence de gesticulation n'ont aucun intérêt !
Maintenant l'avenir du socialisme va se jouer en Europe.
En France nous sommes au top niveau du système de protection social.
Il faut faire perdurer ce système et l'étendre à tous les pays européens qui en sont dépourvus : à l'Est surtout !
Ps : pour les primaires les urnes trancheront : un carnage Aubry / Royal n'est pas souhaitable non plus : il faut battre Sarko !
Pour ce qui est du marché transatlantique c'est encore une invention mégalomaniaque Sarkozyste, anti-France et anti - Europe.
Je ne suis pas anti américains et je connais des Etats-uniens très sympas mais je suis pour une économie à taille humaine.
Ceux sont les petites entreprises qui vont faire tourner le pays maintenant d'où la nécessité de repenser un syndicalisme adapté...
@436
je vous invite a vous renseigner sur le sujet et a voir le travail de Pierre Hillard par exemple (basé uniquement sur des documents officiels, pas besoin de partir sur des théories fumeuses)
DSK et Sarko sont pour une Gouvernance Mondiale qui est juste un autre nom pour le Nouvel Ordre Mondial, ce n'est pas moins qui en parle mais bien eux dans leurs discours. Copenhague était par exemple destiné a créer un impôt planétaire sur le CO2 qui aurait pu être recueillit par le FMI (qui veut une monnaie mondiale je le répète), et former la colonne vertébrale d'un Gouvernement Mondial, la aussi relisez les discours à ce sujet.
Il y a une force qui pousse vers une Gouvernance Mondiale, la seule question est le positionnement du PdG face a ce Globalisme. Et l'Europe actuelle tel qu'elle est et ce veut dans le traité de Lisbonne, n'est elle pas un embryon de gouvernement mondial ?
Je renvois également au Grand Marché Transatlantique que seul Mr Mélenchon a révélé en public en avril 2009 pour les profanes (prévu pour 2015) !
C'est dans l'air, ce soir.
Yves Calvi m'a surpris et me semble avoir évolué vers plus de considération vis à vis de Jean-Luc Mélenchon. Il a même permis au SMS qui rétorquait à Cayrol que peut-être le bulle médiatique n'était pas Jean-Luc Mélenchon, mais DSK, de passer. Curieusement, Cayrol l'a concédé, en donnant presque l'impression de cesser de lutter.
@ 430 Berdagué
Pour les 20 pour cent des Lagardère et autres, " actionnaire" des Amis de l'Humanité, je vous propose de chasser ces capitalos en adhérant aux Amis, quoi de faire une OPA sur eux. C'est super, très révolutionnaires, nous allons être propriétaires du journal de Jaurès.
100% d'accord : si nous voulons récupérer les 20 % manquant dans la capital de l'Humanité, il faut s'investir et investir dans la Société des Lecteurs de l'Huma et l'Association des Amis du journal.
Sur ce, en tant que lecteur régulier de l'Huma Dimanche (et membre de la Société des Lecteurs), je peux constater que les 20 % de Lagardère et compagnie n'empeche nullement ce journal de mener campagne dans le bon sens, dans le bon camp. Les 20 % n'influent pas sur la ligne éditoriale. Là je suis en désaccord total avec Malesherbes qui surestime totalement le poids de ces 20 %. Je l'invite évidemment à rejoindre la Société des Lecteurs pour aider à l'indépendance totale du journal vis à vis des capitaux privés.
Il ne faut pas trop vous monter la tête avec votre PDG sans Mélenchon il n'y a plus personne.
L'idée de fédérer l'extrême gauche et les communistes est un peu loufoque dans la mesure où cela fait 20 ans que l'URSS a disparu.
PCF - PG - NPA - LO PRG sont des satellites du Parti Socialiste : ils ont de bons réservoirs à idées mais c'est le PS qu'il faut faire vivre : il n'appartient à personne, c'est-à dire à tous !
Le PS est un parti ouvrier et pour les travailleurs ne l'oublions pas !
C'est pour cette raison que seulement 11% des ouvriers ont voté jospin, le PS est débordé par les démocrates ils ne sont même plus sociaux démocrates cher ami. La preuve, c'est DSK, et tout les dirigeants qui ont rejoins l'ump. Pensez vous que si les idées de ce partis n'étaient pas très proche de ceux de la droite libéral il y aurait autant de personne à désérté le partis pour la droite. Cela n'a rien avoir avec l'URSS, la gauche a à un certain moment abandonné les fondamentaux du socialisme.
BFM, mardi 7 décembre 20h20, analyse lapidairede la séance à la bourse de Paris par Fabrice Lundy journaliste vedette de cette station (d'ailleurs faut plus l'appeler BFM mais BFM business) :
"très bonne journée à la Bourse de Paris avec une belle progression du CAC et idem pour Le Footsie et le Dax car il y eu deux bonnes nouvelles aujourd'hui qui ont rassuré les marchés; 1ère bonne nouvelle, le plan d'austérité drastique a été finalement adopté en Irlande et Barack Obama a rénoncé sous la pression des Républicains à revenir sur les baisses d'impots"
Ce qu'il y a de bien sur BFM, c'est que cela se passe de commentaire, de glose, en fait de l'information brute...
Alors toute cette agitation dans l'autre gauche et notamment sur ce blog,Jean-Luc Mélenchon, OB, dédé or not dédé, une personne issue du mouvement social...chouet Cantona? Alors tout ça, je pense pourrait finalement faire pisser de rire Fabrice Lundy; mais c'est peut-être le but?
@ Matthias Sauvergeat
Vous affirmez que « Le PS est un parti ouvrier et pour les travailleurs ne l'oublions pas ! ».
Quel PS ?
C’est votre allégation qui est loufoque ! De même que vos autres déclarations concernant les « satellites » du PS.
Mais le « PS » en question, à quelle puissance politique est-il inféodé ?
Est-il à gauche ?
Le petit père du Peuple, qui sait tout mieux que tout le monde, vient une nouvelle fois de démontrer la profondeur de son expertise :
L'abandon de la Taxe Professionnelle des entreprises (idée lumineuse de notre grand timonier) va finalement coûter 8,9 Milliards d'Euros à l'Etat, au lieu des 3,9 prévus, selon Gilles Carez rapporteur UMP du budget.
Soit plus du double. Il se serait trompé ? On nous aurait menti ? En tous cas, plus approximatif y-a pas.
Et une véritable catastrophe pour les finances des Collectivités Locales.
"La réforme de la taxe professionnelle révèle son vrai visage: ce n'est pas la modernisation annoncée de la fiscalité, mais seulement un allègement historique de la pression fiscale pesant sur les entreprises. La fiscalité locale est ainsi passée de 23 à 12 milliards d'euros".
À titre de comparaison, poursuit Gilles Carez (UMP je le rappelle...) cet allègement d'impôt serait d'un montant comparable à celui des baisses cumulées d'impôt sur les sociétés adoptées entre 2000 et 2009.
En bref, un nouvel affaiblissement financier de l'Etat.
A rapprocher avec le "Grand Emprunt", paraît-il toujours dans les tuyaux, qui nous endettera encore un peu plus et en réalité juste pour compenser toutes ces baisses d'impôts consenties aux plus riches.
Somme nulle au niveau des moyens ainsi dégagés. Mais budget de classe on ne peut plus clair
Moralité: Faut l'encager au plus vite ce timonier-là, avant qu'il ne ramène la société française au niveau de la bougie et de la jungle primitive ...
@Matthias Sauvergeat
Il ne suffit pas de répéter les choses pour qu'elles deviennent vraie.
Le PS n'est pas un parti qui défend les travailleurs, chacun se souvient qu'il a fait une campagne, en 2005, pour le "OUI" au référendum sur le traité constitutionnel et qu'ensuite il a aidé a faire voté, contre l'avis négatif du peuple, l'adhésion au traité de Lisbonne qui est une redite du TCE, et qui nous a conduit à une Europe ultra-libérale et à la catastrophe pour les peuples, de Grèce, d'Irlande, du Portugal........ de l'Espagne et ce n'est pas fini.
Je ne voudrais pas multiplier les exemples, ce serait trop long de les énumérer.
Nous n'acceptons pas les donneurs de leçon à la sauvette. C'est faire injure à tous ces militants du PG, du PCF, du NPA que d'affirmer qu'ils n'existent pas et que seule la personnalisation aurait une reconnaissance.
Notre culture n'est pas la celle de la personnalisation, même si dans le contexte actuel, Jean-Luc Mélenchon porte haut et avec efficacité la voix des abandonnés du capitalisme financier. Le PS ne propose que des aménagements qui ne règleront en aucune manière les difficultés du plus grand nombre.
Ces militants que vous méprisez vous montrerons qu'ils sont capables de faire vivre, jusqu'à la victoire, une espérance de changement réel.
@Gerard Blanchet 408
Voilà qui résume parfaitement bien ce que chacun d'entre nous devrait accepter. : "on pose la nécessité en 2011 de transcender chacune de nos forces et y compris le front de gauche lui-même dans un même parti."
Et cela paraît la seule solution pour dépasser les clivages, les réticences, les peurs, indélébiles auprès d'un électorat, timoré face au changement, mais, encore plus désabusé quand rien ne change (à rapprocher du taux d'abstention engendré par l'UMP-PS)
Si j'en crois certains d'entre vous, je n'aurais pas d'autre choix que de voter communiste à partir du moment où un autre candidat ne peut pas prétendre être choisi au sein du FdG.... Le PC, c'est le passé et il n'est guère susceptible d'être une courroie de transmission, je le crains. Le FdG ne traîne pas de casseroles qui font peur ! Et c'est là un atout dont il faut aussi tenir compte. Rien n'est possible et ne sera possible sans les sans voix. Ceux qui sont encore égarés et ne votent pas parce que jusque là personne ne les a convaincus (ni Besancenot, ni le PC, ni ni ni déjà connus).
Ce serait bien d'arrêter de se regarder le nombril, car cela divise plutôt que rassemble. Pour pouvoir vraiment lutter contre le capitalisme et la droite ou la gauche molle, il faut d'abord convaincre et être plus nombreux. Et jusque là le PC n'a pas réussi malgré son anti-capitalisme de toujours. Comment l'expliquez-vous, si ce n'est à cause des casseroles qu'il traînera encore longtemps et notamment le "bilan globalement positif" de G. Marchais- qui m'a fait définitivement renoncer à voter pour lui, même au seul 1er tour. Déçue par le PC, puis par le P.S... et combien comme moi ?
A suivre...
441 - Matthias Sauvergeat
"Le PS est un parti ouvrier et pour les travailleurs ne l'oublions pas !"
Et "DSK" est un OS du capitalisme, c'est bien connu.
Il y en aura toujours pour contempler des astres morts.Hélas.
Heureusement maintenant, il y a LE Front de Gauche !
Suite 447
@Matthias Sauvergeat 441
"Le PS est un parti ouvrier et pour les travailleurs ne l'oublions pas ! "
Eh bien, ce n'est pas évident depuis longtemps.
D'ailleurs puisque qu'on en est aux réalités ordinaires, à savoir les élections :
Question "bête et méchante" (ou loufoque ?) : j'ai lu quelque part que les sympathisants PS pourront voter aux primaires. Et si on organisait le "soutien à notre candidat socialiste préféré" - (Hamon ?)
Ne sommes-nous pas des "sympathisants socialistes", certes un peu contraints - mais il faudra bien choisir un merle, alors autant essayer d'en faire voler un un pas trop moche ! Ou faut-il ne pas plonger les mains dans le cambouis électoral ?
Ce n'est pas l'heure ? On y est déjà, Sarkozy en tête ! Chassaigne derrière, dont la candidature ne serait qu'individuelle ? Nathalie Arthaud. A qui le tour ?
+ HS
Hier, dans les cinq dernières minutes culturelles : à 39 mn. des nouvelles de Xavier Mathieu, recyclé dans le Théâtre et le Cinéma.
http://jt.france2.fr/13h/
Je viens de lire l'article de S.Zappi dans Le Monde, article que nous signale Lou 412 et je dois dire que je suis surpris. Je crois que c'est la première fois que cette dame ne gratifie pas J.L.Mélanchon d'un article à charge systématique. Bien sûr, on sent son agacement et elle ne peut pas toujours se priver d'un petit commentaire désagréable mais c'est globalement un article sérieux. Elle admet enfin qu'il se passe quelque chose et que ce quelque chose mérite que l'on y prête attention car... on ne sait jamais. C'est en celà que je trouve que pour la première fois, les commentaires sont positifs.
L’idée de féderer toute la gauche en une seule organisation,dehors du parti socialiste,n’est pas loufoque,elle est la seule qui vaille, la seule qui pourrait donner vraiment envie de remiliter a des dizaines de milliers de gens
Quand Jean-Luc Mélenchon déclare que les candidats aux primaires du PS sont tous les mêmes, ce qui explique le trop plein, on peut penser qu’il a tort si on regarde qui dit quoi au PS : entre ce qu’on trouve sur le site de Démocratie et socialisme de Gérard Filoche et les vaticinations de Manuel Valls , on se demande ce qu’il y a de commun ; on est en pleine schizophrénie politique, c’est le mariage de la carpe et du lapin. Mais en fait il a raison tout simplement parce qu’on peut penser et dire tout ce qu’on veut, au final on est ce qu’on fait
Et ce que fait le parti socialiste, depuis des années, c’est bel et bien de servir de supplétif aux néolibéraux, en capitulant systématiquement au niveau de l’europe entre autres
Le PS est un parti ouvrier et pour les travailleurs ? je vient d’assister a une conférence des Pinçon Charlot, auteurs du livre « le président des riches » : ils ont étés invités a débattre par tous les partis et associations de gauche, sauf un :Le PS
Fédérer toute la vraie gauche en une seule organisation, et que ceux qui sont sincèrement de gauche au ps rejoignent ; ça oui c’est une perspective