07déc 10

L’invité du Grand journal de Canal +

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Mardi 7 décembre, Jean Luc Mélenchon était l'invité du Grand Journal de Canal +.

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59 commentaires à “L’invité du Grand journal de Canal +”
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  1. Anabase dit :

    Merci, m. Mélenchon de tenir tête à l'hydre médiatique ; continuez à expliquer le fonctionnement de l'économie mondialisée et votre programme.

  2. Rok Feller dit :

    Je viens de voir l'intervention sur Soir 3, France 3 du 12/12/10.

    C'est impressionnant comme le seul but des journalistes est de faire de la propagande en essayant de passer l'idée que le Front de Gauche = danger = Le Pen...On vous invite pour parler de DSK ou Le Pen, impressionnant... En fait, ce genre de débat à pour but de toucher l'inconscient, l'émotionnel plutôt que la raison.
    Les techniques sont tjs les même en plus..de Canal + à France 3, même stratégie de propagande.

    Mais Mr Mélenchon, vous connaissez ce jeu et vous savez sortir vainqueur de cela. Tout en arrivant à parler de l'essentiel entre deux questions inutiles. Bravo, je sais que les gens, en vous voyant, prendront conscience qu'il leur faut du Discernement et c'est cela l'essentiel.

  3. Colasse dit :

    Je suis vos interventions avec intérêt. Gardez votre franc parlé devant les journalistes qui se couchent devant le pouvoir.

  4. El Bourezgui dit :

    Bonjour Monsieur
    Je pense que vous êtes la personne qui peut faire changé ce système qui tend vers le bas toutes formes de dialogue juste et cohérant, ne lacher rien!

    P.S: Je viens d'acquérir vôtre livre "Qu'ils s'en aillent tous", j'espère pouvoir avoir la possibilité d'avoir le discours de jean jaures en amérique latine que vous avez préfacé
    Au plaisir de vous voir et entendre ;-)

  5. Philblr dit :

    Vous êtes courageux,directe et droit, c'est pour cela que je vous ai rejoins. Merci

  6. wilson dit :

    Vous avez pris de la hauteur lors de ce débat M. Mélenchon. ça fait plaisir. votre positionnement par rapport au front national est juste, il faut soit l'interdire soit l'accepter dans les débats, et les français jugeront. C'est sans compter sur les déclamations de l'umps, qui diabolisent le lundi et leur piquent leurs idées (et leurs électeurs) le vendredi. Bienvenue chez guignol: le FN est pas beau, les riches créent de l'emploi, la retraite à la mort c'est normal vu qu'on est vivant (et non, c'est pas pour montrer aux financiers que les français peuvent être aggressés et saignés injustement).
    Blablabla! ils ont pas de programmes, ou alors des programmes vampires, c'est à dire que leurs programmes meurent à la lumière de l'opinion publique (ex. retraite non > chomage oui, comment expliquer cela ?).

  7. Alex dit :

    Les banques ont bien évidemment de grosses responsabilités, mais je ferai plusieurs remarques sur votre analyse qui est trop simple à mon goût:
    1/ trop insister sur le rôle des banques c'est minimiser le rôle des dirigeants politiques qui est pourtant essentiel car, qui a mis en œuvre les conditions de la dérive absolue des marchés financiers si ce ne sont les différents gouvernements trop heureux de libérer l'accès au crédit pour développer l'illusion d'une augmentation du pouvoir d'achat. Quel gouvernement n'a jamais cherché à encadrer les marchés financiers dans l'utilisation croissante des produits dérivés? Bien au contraire on a laissé faire au non du libéralisme cupide.
    2/ l'attitude des banques est très différente selon les états et selon leur statut : on ne peut comparer la responsabilité (l'irresponsabilité) des banques américaines à celle de la majorité des banques européennes et en particulier des banques française beaucoup plus rigoureuses dans les respect des règles prudentielles, qui leur sont imposées (cf Bâle 2 et 3).
    3/ on ne peut comparer les banques à statut capitaliste aux banques mutualistes qui pour ces dernières n'ont pas d'actionnaires et sont donc beaucoup moins encouragées à spéculer pour satisfaire l'appétit de rendement des petits et grands porteurs.
    4/ vous devez rappeler qu'il y a deux métiers dans la banque : celui des salles de marché et celui des banques à réseau qui pour ces dernières, et malgré les insinuations permanentes, font correctement leur boulot de financement de l'économie. Car n'oubliez pas que derrière la Banque, il y a des milliers d'employés qui font de leur mieux pour répondre avec mesure et détermination au besoin des emprunteurs et des épargnants.
    5/ l'état français n'a pas donné de l'argent aux banques : il leur a prêté en prenant sa marge (à 8%).
    Bref prenez soin d'être précis car la caricature nuit à notre cause.
    Signé : un sympathisant, ancien responsable d'agence...

  8. François dit :

    @Alex,
    Votre 1/ Il n'est pas aisé à Jean-Luc Mélenchon de développer le sujet de la responsabilité des états comme déconstructeurs des structures antérieures du capitalisme, et instituteurs des actuelles structures de la déréglementation. Pour la bonne raison que cette déconstruction est imputable à parts égales aux dirigeants socialistes et aux dirigeants libéraux, au cours des trente dernières années.
    Votre 2/ Les banques européennes ne se sont pas abandonnés à la finace structurée sur les crédits immobiliers, pour la seule raison que cela leur était interdit par la législation bancaire. Elle l'ont fait, là ou c'était possible, en achetant les produits structurés fabriqués par les banques US. J'en tire la conclusion que la seule réglementation qui vaille face aux banques est l'interdiction pure et simple de certaines pratiques, et que la contre-incitation ne sert à rien.
    Votre 3/ A peu près d'accord, pour les mutualistes. Sauf que leurs chambres syndicales (BP), ou caisse centrale (CA) et autres ont transformé ces mutuelles en banques casino, trop désireuses qu'elles étaient de jouer dans la cour des grands. Qu'elles l'aient fait avec un temps de retard sur les SG et autres BNP, est la seule explication à leur relative impunité.
    Votre 4/ Entièrement d'accord. Re-faisons de la banque ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être : un métier de service, utile, terne et ennuyeux. Comme dans les années 60, où ca marchait très bien
    Votre 5/ Non. Un mensonge répété mille fois ne devient pas une vérité pour autant. Le coût du sauvetage des banques, ce ne sont pas les quelques milliards d'OC qui leur ont été alloués. Ce sont les incommensurables dégâts que leur impéritie a causé à l'économie mondiale. Pertes de croissance (un PIB ramené à 2006), pertes de recettes fiscales et sociales, en bref,toutes les conséquences de 3 ans de récession. Quand elles auront remboursé cela, on pourra peut-être discuter.

  9. Denise Marsetti dit :

    Il y avait bien longtemps que je ne m'étais pas sentie "représentée" lors des débats ou émissions télé. Dans mon entourage, d'autres personnes ressentent la même chose. Enfin, avec vous, on va au fond des questions, malgré toutes les tentatives de déviation et de diversion déployées par les + ou - journalistes qui vous font face... Ce soir-là, le Grand journal m'a semblé bien petit. Bravo !


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