09déc 10

Europe, finances, souveraineté, Billard, Emmanuelli, PGE, Islande

Calvi ne fait pas boire les ânes qui n’ont pas soif

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D ominique Strauss-Kahn était à Athènes ces 7 et 8 décembre. Dans le plus grand journal athénien, « Eleftherotypia », on pouvait lire ceci  à propos de l’empereur des sondages français : « partout où il passe, le social ne repousse plus ».  Irresponsables ! « idiots-utiles-faire-gagner-sarkozy-pire-que-lepen-ne-pensez-tu-pas-deuxième-tour-que-ferez-tu-concrètement ? » demanderait aussitôt un observateur aguerri de la politique française, libre, cela va de soi, de toute strausskanolâtrie ? Misère !

Sur le plateau de « France 2 », Yves Calvi n’a pu obliger « les ânes qui n’avaient pas soif à boire » comme dit l’adage. Pour parler de la crise de l’Euro, Eric Besson le fourbe, Marielle De Sarnez et Michel Sapin étaient venus avec leur piano à manivelle. A la première question précise, les ritournelles ont fait merveille, mieux que des goualantes, pour étouffer l’attention. Mais, quand même, il y a eu un moment de télé un peu fort. C’est au moment où j’ai demandé à  Michel sapin s’il se désisterait pour le candidat du Front de gauche dans  l’hypothèse où celui-ci arriverait en tête de la gauche. Le fourbe Besson ricanait. Sapin s'empatouillait.  A déguster.

Je parle beaucoup de finance et d’Europe dans cette note. Car je n’ai pas eu mon compte à « Mots croisés ». Pour finir, je vous annonce que la révolution citoyenne est commencée en Islande sur un scénario presque décalqué de l’Amérique latine. Mais « ce n’est pas la France », comme disent les petits génies qui n’ont pas lu mon livre « sans idée et sans programme » comme dit la Laurence Ferrari. Quand je pense qu’il s’en est quand même déjà vendu 35 000 de ce livre ! Et  qu’il s’en est édité 64 000 à cette heure. A quoi ça sert que les plus belles dames de la télé me dégoisent si vous n’écoutez pas leurs conseils ! Et à Noël, ça va cartonner autant que pour les dindes ! Attention je ne vise personne en citant ce gracieux animal à jabot ! C’est juste une façon de vous rappeler que le père Noël n’est pas toujours vêtu de rouge pour rien.

Avant de venir sur mes sujets de fond, quelques nouvelles diverses. La première concerne mon livre. Il s’en est vendu trente cinq mille, je viens de le dire. Je sais que ce n’est pas fini. Je ne parle pas seulement de la vente. Bien sûr que ça va venir dans les sabots de noël, dans bien des cas. C’est surtout ce que ce succès indique. Un gars qui venait m’interviewer lisait avant la rencontre mon bouquin dans le métro. Deux personnes sont venues lui demander ce qu’il en pensait.  Le livre travaille. D’abord parce qu’il n’est pas simpliste mais simple à manier, à lire, à comprendre. C’est ça la part de bon boulot que je m’attribue. Les idées, je ne les ai pas inventées pour faire ce livre. Elles viennent de la lutte et de la mise en mots des équipes du Parti de gauche et du Front de Gauche. J’aime savoir que le livre passe de main en main. Je l’ai constaté de mes propres yeux. Une dame dans le métro, parce que je la regardais lire mon livre, me lance avec un grand sourire complice : « je vais  l’acheter, parce que celui-là ma fille me l’a prêté ». Tout ce qui a été entrepris contre moi au sujet de ce livre a échoué. Et d’abord la pauvre tentative de m’enterrer sous l’opprobre du mot « populisme ». La bataille est presque gagnée. La cause du peuple n’est plus réputée indigne et sale. S’en réclamer n’est plus toujours indigne. Les esprits commencent à tourner parmi ceux qui s’intéressent aux questions de fond. La place particulière de notre analyse sur le sujet fait son chemin. Si bien que le vent tourne. L’analyse commence à succéder aux caricatures. Bien sûr, le fiel domine largement. Il me sert. Le signal est simple : je suis la fin de leur monde.  Je veux le faire lire dans leurs yeux. « Je suis le bruit et la fureur » avais-je déjà écrit ici. Et beaucoup d’entre vous m’avaient posté des commentaires amicaux et amusés sur cette expression. Vous m’avez donné des ailes. Au premier usage en public l’expression a fait florès et j’en suis terriblement content.

Une émission comme celle d’Yves Calvi, « mots Croisés » sur France 2, est assez exigeante, si l’on y participe avec sérieux. J’ai donc passé mon comptant d’heures de préparation sur le dossier le plus délicat des trois qui étaient annoncés. C’est à dire celui sur la crise de l’Euro. Le reste, c'est-à-dire les histoires de primaires au PS et l’affaire Wikileaks, c’était de la bibine sans contenu technique. Trois difficultés se présentaient alors. Mémoriser la liste des dates auxquelles sont prises les décisions dans le maquis des institutions européennes et creuser le détail des dispositifs. Puis, trouver les simplifications nécessaires au débat sur un plateau de télé. Enfin essayer de prévoir quelles seront les réparties et angles d’attaque des autres protagonistes. On devine alors quelle est ma frustration après l’échange que nous avons eu. Loin de discuter d’un quelconque fait, Michel Sapin et Marielle De Sarnez ont enfilé comme des perles des généralités sans aucun rapport avec les votes au parlement européen de leurs propres groupes. Quand je suis revenu à la charge, et quand j’ai insisté pour rapprocher leurs propos de leurs votes, Yves Calvi a plaisanté à mon sujet soulignant le « comique de répétition ».  Je ne mentionne rien de ceci pour me plaindre. Je veux seulement éclairer pourquoi il m’arrive si souvent de changer de pied en cours d’émission, quand je perçois que je me heurte non pas à un mur d’objections – ça c’est la loi du débat – mais à un jeu pipé par la mauvaise foi ou… l’ignorance.

Je ne peux mieux illustrer cette situation que par un exemple pris dans cette émission. Je suppose que ceux qui ont suivi notre échange se souviennent du moment où j’ai évoqué la liberté de circulation donnée aux « Hedge fund ». Ces "instruments financiers" sont un concentré du capitalisme de casino. Je mentionnais un vote du parlement européen  approuvant une directive de la commission sur le sujet. Ce vote a eu lieu le onze novembre dernier, ce n’est pas si loin. Le débat comme le vote avaient donné lieu à quelques tensions. Donc il y avait tout à fait moyen de s’en souvenir, au moins de ce fait, sinon en raison du sujet, dans le contexte actuel. Madame de Sarnez avait d’ailleurs déposé après le vote au parlement européen une explication de vote écrite, tout comme moi. Ce n'est donc pas un sujet auquel elle n'avait pas prêté attention. Dans le débat sur le plateau d’Yves Calvi, elle venait d'ailleurs, comme si de rien n'était, de dire que c’était à l’Europe de se protéger contre les mouvements erratiques de capitaux et à « soumettre les banques à l’intérêt de l’économie ». Sapin s’était contenter de dire que « tous les « hedge funds » ne sont pas  pourris », après avoir affirmé que « les politiques », catégorie pour lui globale, avaient tous, il insistait sur le « tous », « manqué de courage pour maitriser la finance ». A ce niveau de généralités et d'enfumage, le téléspectateur-citoyen est mis hors d’état de se faire une idée des responsabilités de chacun. Ni surtout de l’écart entre la parole et les actes de chacun de ceux qui font ces vertueuses déclarations devant eux.

Passe pour Michel Sapin : il n’est pas député européen. Il a donc droit à des circonstances atténuantes. Encore que rien n’interdit de bosser avant de venir sur un plateau de télé débattre d’une crise aussi grave que celle-ci où les dernières décisions prises sont quand même censées être à la hauteur des enjeux. Mais peut-être l’a-t-il fait! Et peut-être a-t-il alors découvert l’ampleur des dégâts que représente le vote de ses petits camarades au parlement européen. Il se serait alors contenté de botter en touche face à moi ? Le téléspectateur-citoyen, pas davantage que moi, ne le saura jamais.

Mais madame De Sarnez, tout de même ! Non seulement elle est députée européenne, assidue et travailleuse, mais l’Europe est le credo du Modem. Elle, elle sait. Donc, elle biaise pour s’en tenir à des généralités qui sont alors tout simplement des mensonges par omission.  Je vais donc revenir sur ce qu’est cette directive sur les « hedge fund ». Ainsi mes lecteurs prendront la mesure des évitements auxquels se sont livrés mes deux interlocuteurs, en dépit du fait que j’ai expliqué le contenu de cette directive et précisé que leurs groupes ont voté pour son adoption par le parlement européen. A travers cet exemple c’est toute la méthode d’un débat télévisé que j’interroge. Peut-on discuter « en général », sans un exemple précis ? L’idée est que si chaque plateau doit fonctionner comme un grand oral de l’ENA, ou comme une simple foire d’empoigne, personne n’y trouvera jamais son compte. Ni le journaliste qui ne peut être omniscient, ni les protagonistes qui ne le sont pas davantage. Sauf ceux qui préparent à fond. Mais pour moi le but d’un débat n’est pas d’être « le plus fort » ou « d’essorer » mes vis-à-vis, mais de faire comprendre quel est mon point de vue, ma proposition, en vue de la faire partager, non par tout le monde, mais par ceux que j’aurai convaincu. 

Si j’ai focalisé sur cette directive, c’est parce que, sous couvert de "meilleure réglementation", le texte adopté le 11 novembre 2010 par le Parlement européen, facilite en réalité l'accès des fonds spéculatifs au marché européen. C'est avant tout une directive au service de ces acteurs financiers. Elle permet en effet à leurs gestionnaires de "fournir des services et de commercialiser leurs fonds dans l'ensemble du marché intérieur". C’est nouveau à cette échelle. Jusque là chaque Etat pouvait réglementer à sa guise l'activité des fonds spéculatifs sur son territoire. Il en résultait certes un niveau global très faible de réglementation. On pourrait penser que la directive a été rédigée pour améliorer ces protections compte tenu de la responsabilité des hedge fund dans la crise financière et de l’opacité de leur construction. La directive ne remédie nullement à cette situation de faible réglementation. Bien au contraire. Elle ne crée pas de cadre européen contraignant. Elle institue seulement un  "passeport européen". Lequel est un permis de circuler sans entrave et sans conditions. Les fonds devront seulement s'enregistrer auprès d'un Etat membre de leur choix. Une fois les démarches faites, ils pourront alors intervenir sur l'ensemble du territoire des 27 autres Etats membres. De leur côté ces Etats ne seront "pas autorisés à imposer des exigences supplémentaires aux gestionnaires domiciliés dans un autre Etat membre". Cela signifie que les fonds auront intérêt à se faire enregistrer dans le pays le plus laxiste dans l'application de la directive et bienveillant à leur égard pour ensuite exercer dans toute l'Europe. Concrètement, 80 % des « hedge fund » européens étant aujourd’hui domiciliés à Londres et seulement 5 % en France, cette directive leur ouvre les marchés financiers des 26 autres Etats membres qui ne les recevaient pas jusque là. Et ceux-ci viennent d’être complètement désarmés face à eux. Telle est « l’Europe qui protège ». Telle est le contenu concret des discours de Michel Sapin et Marielle De Sarnez à propos de la nécessité pour l’Europe de « prendre des mesures bla bla bla ». 

Des lecteurs sourcilleux m’objecteront peut-être que la déclaration initiale  exigée de ces fonds contient peut-être des moyens de rétorsions. Ou peut-être des moyens de leur imposer telle ou telle norme ou garantie ? Pas du tout. En aucun cas ! Ce sont des obligations purement déclaratives. Et, bien sûr, des règles minimalistes. Jugez plutôt. Pour obtenir son enregistrement dans un Etat, un fond devra seulement transmettre une série d'informations. Celles-ci sont certes bien définies mais elles sont aussi limitatives. Impossible d’en demander davantage que ce qui est « expressis verbis », c’est à dire littéralement prévu. Il s’agit d’informations sur ses dirigeants. Puis sur ses  méthodes : vente à découvert, action sur produits dérivés etc. Rien n'est interdit rien n'est réglementé. Il suffit de déclarer.  Les fonds propres dont dispose le fond doivent aussi être annoncés. C'est-à-dire déclarés et rien de plus. Les ratios de recours à l'effet de levier de même. C’est à dire les limites que le « hedge-fund » concerné se fixe en termes d'endettement pour investir, par rapport au reste de ses actifs. Rien de tout cela n’induit la moindre contrainte ni norme. La directive exclut formellement la fixation de tout ratio maximum d'effet de levier. Autrement dit la part de fonds propres par rapport à un emprunt dans une opération en particulier. La directive recommande seulement aux Etats de veiller à ce que des ratios "raisonnables" soient appliqués. On serre les poings de rage.  

Certes  il y a un ratio de fonds propres exigé. Il est ridiculement bas. Il faut disposer de 125 000 euros minimums de fonds propres pour les « hedge-funds » de plus de 100 millions d'euros d'actifs ! Ce qui représente un ratio de fonds propres d'à peine 0,125 % ! Souvenons nous qu’on demande 8% aux banques et que tout le monde trouve déjà cela ridiculement bas. Comme si ce laxisme ne suffisait pas, les pratiques dangereuses comme la vente à découvert ne pourront pas plus être interdites. Dans ces conditions, les possibilités de contrainte ou de retrait de l'enregistrement sont marginales. Elles restent cantonnées à de mystérieuses "circonstances exceptionnelles", "pour garantir la stabilité et l'intégrité du système financier". Reste l’essentiel : du moment où le fond aura fourni ces informations et rempli le formulaire déclaratif, sans engagement d’aucune sorte, tout est fini. L'Etat membre auprès de qui la démarche a été faite ne pourra plus formuler dorénavant d’appréciations ou conditionner l’enregistrement du hedge-fund. Il sera au contraire obligé de l'enregistrer. On voit combien cette directive va aggraver l'emprise des fonds spéculatifs. Elle vient de loin. Les socialistes, champions de « l’Europe qui protège » y ont une lourde responsabilité. Elle est passée de main en main depuis les leurs avant d’être adoptée avec leurs votes. Elle a été en effet initiée en 2008 par un rapport de Poul Nyrup Rasmussen, l’actuel président du PSE. Le bla bla bla annonçait qu’il s’agissait de « mettre les hedge-funds au service de l'investissement ». Evidemment ! Elle a été adoptée le 11 novembre dernier au Parlement européen par la droite (PPE), les centristes dont Marielle De Sarnez (ALDE) et le PSE dont les Français Harlem Désir, Peillon, Liem Hoang Noc, Castex, Bérés, Pargnaud, Trautmann, Weber. Seuls notre groupe GUE et les Verts ont voté contre ! Je suppose que le rassemblement de gens aussi intelligents que les trois partis qui dominent le parlement européen et s’en partagent les hautes fonctions est justifié par une autre analyse aussi construite que la mienne. Les téléspectateurs n’en sauront rien. Les trois  représentants français du PPE (Besson) de la ALDE (De Sarnez) et du PSE (Michel Sapin) n’en ont soufflé mot alors même que participait au débat une personne qui a personnellement voté le texte et donné, par écrit, son explication de vote !

Le lendemain de cette émission, mardi 7 décembre 2010 passait au vote en séance, à l’assemblée nationale la proposition de loi du Parti de gauche et du PCF, présentée par Martine Billard pour « garantir la souveraineté du peuple en matière budgétaire ». J’ai évoqué le sujet dans ma précédente note. Tout part d’une décision du Conseil européen le 28 octobre dernier. Le Conseil a adopté la mise en place de ce qu'il a appelé « le semestre européen de coordination des politiques économiques ». Pour la Commission européenne et le Conseil européen « une surveillance budgétaire et économique en amont, qui fait défaut pour le moment, permettrait de formuler de véritables orientations qui tiennent compte de la dimension européenne et qui se traduiraient par des décisions politiques nationales. » J’ai montré comment ce « semestre européen » a pour objet d’exercer une influence directe sur les choix budgétaires nationaux et ce avant même les décisions des parlements souverains.

Notre proposition de loi était dès lors très simple. Au point de paraitre relever de la tautologie politique. Nous proposons d'écrire, dans la Constitution, à l'article 88-2 « En matière budgétaire cependant, le Parlement reste souverain. Les institutions européennes ne pourront se prononcer qu'après la délibération des assemblées parlementaires ». Ce n’est pas la révolution socialiste, n’est-ce pas. Juste un rappel de la raison d’être du parlement. Qu’ont dit les opposants de droite et du PS à cette proposition ? Que le renforcement du contrôle du budget de chaque pays est une vraie avancée. Qu'il ne s'agit que de conseils, que de meilleure coordination. Qu'il n'y a pas de droit de veto de la Commission, pas de contraintes. Que l'inquiétude est légitime mais qu'il n'y a pas de risques. Bref circulez, il n'y a rien à voir. L’orateur socialiste lors du débat de présentation de la proposition de loi, Jacques Valax était spécialement mal à l’aise. C’était un homme venu du « non » au référendum de 2005. Il lisait laborieusement un papier à la tribune au nom du groupe socialiste et prétendait s’interdire « toute digression face aux provocations ». Son papier ne valait pas grand-chose sur la forme et en partie sur le fond, en dehors même de nos divergences. En effet d’une part  il répondait à un état antérieur de la rédaction de notre texte et le malheureux ne s’en était pas aperçu. Bonjour le sérieux. D’autre part il n’avait pas suivi le détail des décisions réellement prises par le Conseil européen depuis le dépôt de notre proposition de loi et il contestait des points pourtant tranchés par cette réunion. De nouveau : bonjour le sérieux. De tout son pesant récit restait surtout un satisfecit donné au gouvernement pour s’être engagé à faire une déclaration en avril devant l’assemblée pour expliquer ce qu’il aura transmis à la commission européenne à propos du budget du pays. Puis le socialiste a adressé un deuxième satisfecit au gouvernement parce que celui-ci a prévu une deuxième séance où l’assemblée donnera son avis… sur l’avis qu’aura donné la commission ! La bonne conscience socialiste s’achète à petit prix. Au demeurant, quiconque lit son discours s’aperçoit qu’il parle comme si le parlement aurait à discuter… du budget de l’Europe. Alors qu’il s’agit du contrôle de l’Europe sur le budget national. Encore une fois : bonjour le sérieux !  

Ceux qui suivent attentivement ce débat doivent se souvenir de la dispute qui avait éclaté et dont la presse avait fait grand cas. Les durs de durs libéraux voulaient qu’il y ait sanction automatique dès qu’un pays sortirait des clous fixés par les idéologues illuminés de la Banque Centrale Européenne et du gouvernement allemand. Les commentateurs avaient pointé du doigt l’accord Sarkozy–Merkel pour que ces sanctions ne soient pas automatiques ! Quels laxistes !  En fait le temps de vérifier les détails et d’avoir les textes en français,  l’actualité était ailleurs. Pourtant la réalité n’est pas joyeuse. Certes, les sanctions automatiques ont été écartées. Mais les sanctions existent et personne n’en a discuté le contenu spécialement dur comme le retrait du droit de vote du pays sanctionné, par exemple. Ni l’absurdité puisqu’un pays sanctionné pour déficit excessif se voit infligé une amende qui aggrave son déficit ! Ni l’arrogance : certains pays peuvent être sanctionnés même si  leur déficit n’excède pas les sacro-saints 3% !  Ils le seront seulement parce que la commission aura estimé que leur orientation budgétaire peut conduire dans l’avenir à un déficit excessif. C’est à peine croyable, n’est-ce pas ?

Comment seront décidées ces sanctions « pas automatiques » ? Lisez attentivement. Un : la commission décide la sanction. Deux : la sanction  s’applique… « sauf si ». Trois : « sauf si… » une majorité qualifiée ne s’y oppose pas. C’est clair ? C’est une manière hypocrite de mettre en place une automaticité de facto. Ce système de « majorité inversée » restera comme la trouvaille la plus grossière inventée par les eurocrates contre le droit des nations et des peuples.

A partir de là, quand un tel arsenal menace, nous ne pouvons avoir la naïveté de croire que les jugements de la Commission et du Conseil, une fois rendus publics, ne constitueront pas une pression imparable sur les États au moment où se discuteront les budgets. En effet, ce ne sont plus des orientations globales pour la zone euro ou plus largement pour l'Union européenne que formulera la Commission comme le prétendait l’orateur socialiste mais bien des injonctions pays par pays dont il sera question. Les critères d'analyse qui seront utilisés sont éminemment idéologiques. Ce sont ceux des agences de notation et des marchés financiers : coût du travail, baisse du nombre de fonctionnaires et de leurs salaires, réforme systémique des régimes de retraites, coût des actifs financiers ou encore taux d'imposition. Bref tout le catéchisme libéral dans sa splendeur.  

On nous dit : "le semestre européen constituera un premier pas vers un gouvernement économique de l'Union dans le but de ne pas créer de distorsion de concurrence". Ce qui est significatif, dans ce discours, c'est l'oubli de la justice sociale et de la prise en compte des enjeux écologiques. La preuve ? C’est que les premiers intéressés ont vendus la mèche. Ainsi quand le Premier Ministre Irlandais déclare : « je suis très heureux que le président français Sarkozy ait indiqué qu’il n’était pas question de faire du taux d’imposition des sociétés irlandaises un élément de ces discussions ou négociations ». Tout est dit.

Le Parti socialiste  tente de nous vendre la simple consultation des Parlements nationaux comme une « grande avancée ». Le comble aurait été qu'ils ne soient pas consultés ! La réalité, c'est qu'avec le dispositif proposé par le gouvernement, le Parlement ne fera que donner son avis sur un avis. Il ne sera donc en rien souverain dans les décisions qui seront prises. C'est le principe même du consentement à l'impôt qui est fragilisé. Le renforcement du pouvoir d'institutions non élues, sur notre budget, au détriment des Parlements nationaux et du Parlement européen nous ramène à la situation d’ancien régime. Martine Billard en a fait la démonstration à la tribune. «  En effet, dès le premier janvier 2011, l'agenda prévu est très clair. Le premier semestre de chaque année, la Commission et le Conseil européen jugeront les orientations budgétaires de chaque pays européen. La finalisation de l’élaboration des budgets nationaux interviendrait au cours du second semestre, et serait donc forcée de prendre en compte les injonctions émises par les institutions européennes. »

Ceux qui me lisent savent que cette décision intervient dans un contexte, de plus en plus pesant, de remise en cause de la souveraineté populaire. Je vous renvoie à la note intitulée « l’arnaque socialiste ». Le directeur du FMI, candidat socialiste pressenti à l’élection présidentielle va très loin en proposant « de créer une autorité budgétaire centralisée, dotée d'une indépendance comparable à celle de la BCE. [Elle] établirait le cadre budgétaire de chaque État et allouerait les ressources depuis un budget central pour atteindre la double cible de la stabilité et de la croissance ». Autant dissoudre tout de suite les Parlements nationaux ! Mais pour l’immédiat, la mise ne place de ce nouveau dispositif n’est pas des plus simples. Car les transferts de souveraineté ou la mise en place de critères de surveillance contraignant ne peuvent être adoptés sans  être autorisés par une procédure constitutionnelle. Pour cette transformation de la gouvernance économique, comme le Conseil européen a peur du verdict populaire, la modification nécessaire du Traité de Lisbonne a été qualifiée de « limitée » afin de ne pas avoir recours à la ratification par référendum. On devine la peur que le mot référendum soulève depuis 2005. La présentation de notre proposition de loi était donc une occasion politique majeure de faire entendre la voix de la souveraineté outragée. 

Voici le résultat du vote. Pour la proposition de loi présentée par Martine Billard au nom du groupe PG-PCF : 23 voix. Contre : 410. Quelle sont ces 23 voix ? Celle des députés communistes et du Parti de gauche. Plus une. Celle d’Henri Emmanuelli. Heureusement qu’il est là ! Mais en même temps sa solitude dans ce vote donne la mesure de l’ampleur du désastre idéologique de ce parti. Henri est seul. Même les autres membres de son courant ne votent pas avec lui sur un sujet aussi sensible et identitaire pour leur courant que la question européenne. Le MPF, parait-il, voulait voter pour. Mais il n’y avait personne en séance. Absent aussi: Dupont-Aignan. Ainsi, aucun de ceux qui, à droite, jouent du violon sur l’indépendance nationale n’a pu participer à sa défense concrète ! Quant aux votes de gauche c’est évidemment lamentable.

Seul Emmanuelli sauve l’honneur. Les députés de la bande à Benoit Hamon présents dans l’hémicycle se sont abstenus où ont voté contre. Deux PS seulement se sont ainsi abstenus : François Deluga et Olivier Dussopt. Au PRG ? Abstention d’Annick Girardin, Joël Giraud, Jeanny Marc et Dominique Orliac. Et chez les Verts ? Abstention des quatre députés: Yves Cochet, Noël Mamère, Anny Poursinoff et François de Rugy. Telle est la situation, tel est le fond de scène caché des débats qui devraient agiter la gauche et que le cirque des primaires occulte absolument avec sa cohorte de candidats tous du pareil au même sur ces questions décisives comme sur tant d’autres ! 

Le congrès du Parti de gauche européen s'est déroulé cette fin de semaine au CNIT à Paris, regroupant une trentaine de partis du vieux continent. Le bureau de notre « Secrétariat international » y a brulé son temps libre, une fois de plus. Il s’agit de Raquel Garrido, Christophe Ventura, Lars Steinau et Céline Méneses. Je les mentionne pour que personne n’oublie jamais que nous n’avançons que parce que nous sommes une équipe. Ajoutons les adjectifs pour définir le genre de délégation que nous constituons: informée, compétente et disciplinée. Je sais que ce sont des adjectifs qui font sourire ou bien provoquent d’interminables crises d’urticaire basiste, parfois. Mais la preuve que cette façon de faire fonctionne : c’est nous tels que nous sommes et au point où nous en sommes. L’action politique des bénévoles que sont les membres de notre parti doit être menée d’une façon professionnelle, c’est à dire avec un souci de compétence et de résultats tels que chacun en met dans l’exercice de son métier.  S’agissant de l’action internationale il est vrai que le niveau requis est très élevé. Il faut beaucoup lire, souvent être polyglotte, se tenir à jour des situations, des programmes et des résultats électoraux. Bref, on ne fait pas ça en touriste. Et comme la culture internationaliste est centrale chez nous, nous assurons un roulement de la présence des animateurs du parti dans les réunions et déplacements pour gagner en savoir faire et compréhension collectifs. Ainsi se crée cette façon de voir et de faire qui, toujours, nous aide à mieux comprendre notre temps et la direction du travail à accomplir. Un grand nombre des phraseurs sociaux démocrates qui se donnent des grands airs pour nous reprocher notre soi disant nationalisme ou notre peur de la mondialisation sont souvent en réalité extraordinairement ignorants sur ce qui se passe dans le monde ici ou là.  Quant aux gens de droite qui ne cessent de railler nos solutions en leur opposant ce qui se ferait ailleurs, la vérité est qu’ils ne savent souvent rien à ce sujet comme on le constate vite dans la polémique avec eux. 

Donc le plan de travail était très dense. C’était notre premier congrès en tant que membre à part entière du PGE. Et nous avons pu tout tenir sur trois jours. C'est-à-dire participer aux débats de la session plénière, à ceux de la rédaction de la résolution politique, aux conférences des présidents qui ont mis en place la nouvelle direction, sans oublier les rencontres bilatérales et les impromptus de couloirs toujours précieux. Le Front de gauche français était candidat à la présidence du parti. Nous avons donc porté la candidature de Pierre Laurent pendant ces trois jours. En effet, le dosage du partage des responsabilités n’a pas été de tout repos. Mais précisons qu’il ne s’agissait ni de notre candidat, ni de notre Front. Cela ne posait pas de problème. Au contraire. Le PGE étant un rassemblement qui mêle toutes sortes d’organisations, on y trouve autant de partis communistes- mais tous n’en sont pas membres-  que d’autres types de parti. Il s’agissait de succéder à Lothar Byski actuel président du groupe GUE au parlement européen, issu de Die Linke. Du coup nous étions les mieux placés. D’abord parce que la nature composite du Front de Gauche, alliant un parti communiste et deux autres formations écolo-républicain-socialiste (Le Parti de gauche) et trotskiste (la gauche unitaire), est à l’image du PGE lui-même. Ensuite parce que le sortant, Lothar  Bisky a par ailleurs succédé à un français à la tête du groupe, Francis Wurtz, qui est à lui tout seul une sorte d’institution de notre mouvance en Europe. Dans les organisations internationales il y a aussi des renvois d’ascenseur qui entretiennent la confiance. En choisissant Pierre Laurent nous donnons aussi un signe conforme à ce que OsKar Lafontaine et nous, le Parti de gauche, répétons à l’envi en Europe : l’alliance avec les communistes est l’axe des coalitions gagnantes. La présidence de Pierre Laurent est un démenti opposé à ceux qui ostracisent les communistes d’un côté, et, de l’autre une pierre dans le jardin des partis communistes qui choisissent le splendide isolement, notamment en refusant leur participation au PGE. Voila pour le plan international. Au plan national, c’est un bon signe de nous voir unis pour porter ensemble une candidature à une présidence. Non ? Pour cela tous les premiers responsables de notre parti étaient sur place. Martine Billard et moi, évidemment, qui avons pris la parole, François Delapierre et Eric Coquerel, mais aussi quatre autres secrétaires nationaux : Corinne Morel Darleux, Helen Duclos, Laurence Sauvage et Jean-Charles Lallemand.

Pour nous, l’une des faiblesses du PGE est culturelle. Les interventions manifestent une faible imprégnation des thèses de base de l’écologie politique. C’est un signe que nous enregistrons comme une invitation à l’action. Nouveau parti membre, c’est à nous de porter cet angle de regard. Ce sera notre utilité au service du développement de l’autre gauche continentale. D’autant que nous prévoyons de longue main combien l’avenir sera dominé par la conjonction de nos forces avec celles de l’écologie politique. La ligne d’horizon de la gauche est dans cette direction plutôt que dans le rabâchage sempiternel des formules générales de l’anticapitalisme. Le projet de l’autre gauche n’est pas révolutionnaire du seul fait de son hostilité à un mode de production et d’échange ! Elle l’est bien plus largement du fait de la critique du contenu de la production et de ses process comme de la façon de vivre qu’implique la société productiviste. La révolution citoyenne ce n’est pas la révolution prolétarienne plus les élections libres. C’est une révolution qui vise le changement de toutes les dimensions de la vie en société en tant qu’écosystème global. Est-ce possible ? C’est le moment de parler d’un exemple méconnu en Europe. Evidemment méconnu. Rendu invisible ! Normal il pourrait être très contagieux. La révolution citoyenne est commencée en Europe. En Islande. Un scénario de type Amérique du sud. 

En Mars 2010, les citoyens islandais avaient fait un pied de nez magistral aux pressions exercées par la Commission européenne et consorts.  Ils ont rejeté par 95% des suffrages  la loi ICECAVE. Cette loi prétendait obliger le peuple islandais à rembourser les pertes des clients britanniques et néerlandais appâtés par les rémunérations mirobolantes que la banque en ligne Icecave proposait. Le peuple islandais ne paierait donc pas pour les banques en faillite. Et les autres banques avaient, elles, été nationalisées. Les résultats sont là: après avoir décliné du quatrième trimestre 2008 au deuxième trimestre 2010, jusqu'à ce que soit prise la bonne décision populaire contre les rentiers, le PIB islandais est reparti à la hausse. 

Le peuple islandais était une nouvelle fois appelé à voter ce samedi 27 novembre dernier. Il s’agissait d’élire une Assemblée Constituante. Mais oui ! Tout juste comme dans le programme du Parti de gauche en France ! L’évènement était historique sur place. Il faut dire que l’Islande n’avait jamais élaboré de Constitution. Après avoir obtenu son indépendance du Royaume du Danemark en 1944, l’île avait en effet adopté la Constitution danoise sans modification. Les islandais avaient juste substitué le mot « président » au mot « roi » comme doivent le faire tous les peuples réellement majeurs. Elle n'avait par la suite été amendée que de façon mineure et à peine à six reprises. L'Assemblée constituante a donc été élue samedi dernier. Elle est composée de 10 femmes et de 15 hommes élus au suffrage universel direct. De "simples citoyens" se plait-on à répéter. Les seules conditions pour être candidat étant d'avoir plus de 18 ans et de présenter au moins trente soutiens à sa candidature. Une autre façon de dire: "qu'ils s'en aillent tous". C’est le scénario proposé par mon livre sur ce point quand il suggère que les constituants ne puissent venir de la précédente assemblée nationale, ni être éligible ensuite dans la suivante.  L'Assemblée islandaise élue se réunira à la mi-février. Parmi les sujets à traiter en priorité, on trouve tout ce qui compte de fondamental pour refonder le pacte civique d’une nation. A commencer par le renforcement des moyens de la participation des citoyens au processus démocratique, notamment par l’organisation de référendums. Ensuite la question du transfert de certains pouvoirs souverains à des organisations internationales. Est concerné par ce point en premier chef le processus d'adhésion à l'Union Européenne. Puis vient la question de la propriété et l’utilisation de ressources naturelles. Enfin, et ce n’est pas le moindre à nos yeux : la séparation de l’Eglise et de l’Etat.

Donc c’est possible. On peut tenir tête aux banques et aux « marchés » et refonder son pays, comme nous le proposons et comme sont en train de le faire les Islandais.


376 commentaires à “Calvi ne fait pas boire les ânes qui n’ont pas soif”
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  1. izarn dit :

    A propos des hedges funds:
    Il ne faut pas se faire d'illusions, meme sans réglementation européenne, les hedges n'ont pas de difficulté depuis des lustres pour investir en France...Depuis Rocard premier ministre par exemple, qui introduisit la titrsiation en France...Sans parler des banques généralistes de Delors...
    Alors que l'Europe fasse semblant de reglementer pour amadouer le pigeon allemand et français, ça par contre c'est une évidence...Bref on continue a ne rien faire....

  2. Christophe Thill dit :

    Moi je pense qu'à se faire enguirlander comme ça, M. Sapin a dû drôlement avoir les boules.

  3. C.R dit :

    Très chouettes les photos de musiciens dans le métro...!

  4. Melopee dit :

    Toujours à propos de Wikileaks.

    Jean-Luc Mélenchon a dit "...l’affaire Wikileak, c’était de la bibine sans contenu technique." Je comprend ce qui a voulu être dit dans le contexte.
    Mais, sortie de son contexte, cette phrase peut faire mal auprès du groupe d'électeurs qui suit avec passion, la révolution qui semble se poindre dans les relations entre peuples et dirigeants.
    Wikileaks a, pour moi, aussi une vertu, il entraine une prise de conscience politique chez des jeunes (souvent) qui étaient jusqu'à présent intéressés que par leur monde à eux, internet et les réseaux.
    Il serait dommage que le PG ne se penche pas sur ces préoccupations citoyennes.
    D'autant que Martine BiIllard a mené une lutte remarquable lors de l'Hadopi.

    Pour info, wikileaks c'est aussi ceci, qui ne peut manquer d'interpeller des élus :

    http://fr.readwriteweb.com/2010/12/09/a-la-une/wikileaks-dynamite-loppsi/

    Il est aussi dommage que dans les médias, les propos de Jean-Luc Mélenchon ne soient pas plus accompagnés par la parole de J. Genereux et M. Billard. Mais c'est sans doute plus un choix des médias que du PG.
    J'ai l'impression qu'ils sont plus présents sur la chaine parlementaire qu'ailleurs. Mais qui regarde LCP, rien que le nom fait fuir le pekin moyen ?

  5. lionel-pg44 dit :

    38 argeles39

    A mon avis, Cayrol s'est gouré dans ses notes... il y avait écrit, 90% des électeurs du Front de Gauche ne voterons pas pour SarkosKahn.

  6. Louis st O dit :

    Il ne manque pas de Blogs socialistes sur la toile, et, je pense qu’il est maintenant temps, d’aller sur ces blogs et demander par exemple:

    - Pourquoi les socialistes ont votés au Parlement européen la directive « Hedge fund » en expliquant le pourquoi il ne fallait pas la voter (voir le billet de Jean-Luc Mélenchon (*))

    - Quand DSK dit : « La solution la plus ambitieuse serait de créer une autorité budgétaire centralisée, dotée d'une indépendance politique comparable à celle de la BCE. Cette autorité établirait le cadre budgétaire de chaque Etat et allouerait les ressources depuis un budget central pour atteindre au mieux la double cible de la stabilité et de la croissance. » Dan son discours « Europe's growth challenges » (Les défis de la croissance européenne) devant le European Banking Congress. Institution qui regroupe les plus grandes banques européennes,
    Dire: Je ne suis pas sûr que ce soit très démocratique pour notre pays, Pourquoi se présente t-il à la présidence si c’est pour subir les ordres d’une « autorité budgétaire centralisé. » …

    Dans les Billets de Jean-Luc Mélenchon on peut trouver beaucoup d’exemples sur DSK, les votes des socialistes au Parlement Européen ou toutes les directives qui nous enlèvent tous les jour un peu plus de nos acquis, pour que les socialistes de base comprennent (ouvrent les yeux).

    (*)Peut être y en a-t-il parmi vous, qui ont mieux que moi l’habitude d’écrire les quelques phrases ‘qui font mal’ pour expliquer à ceux qui ne sont pas encore venus lire ce blog les incohérences du PS.

    Louis

  7. Simon Bolivar dit :

    @Pulchérie

    Toutafé !
    D'ailleurs, pour poursuivre dans cette comparaison, on notera que l'introduction d'une certaine dose de protectionnisme dans un système économique aura tendance à augmenter son indice adiabatique, permettant une croissance isentropique (donc réversible), et autorisant ainsi la loi de Descartes.
    Hélas la "concurrence libre et non faussée" présente un indice adiabatique très très faible et ne produit pratiquement plus que de l'entropie !

  8. Fred dit :

    SCELERAT !

    ça va cartonner autant que pour les dindes ! Attention je ne vise personne en citant ce gracieux animal à jabot !... Jabot.... Chabot.... Arlette Chabot.... Mais vous avez le diable (communiste) au corps Môssieur Mélenchon. Oser traiter une fière journaliste de Dinde c'est énorme. Vous êtes un fasciste Monsieur Mélenchon, ou devrais-je dire, Monsieur Gringoire ?

    Heureusement que Messieurs BHL et Aphatie sont là pour nous rappeler que sous l'occupation vous auriez eu le visage hideux de l'affreux collaborateur antisémite (et pédophile bien sûr).

    Aahhhhh Monsieur Aphatie ! sa fraîcheur méridionale, sa gouaille, sa truculence ! voilà un bon citoyen qui vote bien comme il faut, lui ! Ce n’est pas ce grand journaliste qui donnerait dans la vulgarité socialo communiste à la petite semaine. Non, M’sieur Aphatie lui il est poli… Il a le respect du peuple…. Jamais il ne nous ennuiera avec des sujets oiseux comme la démocratie, la liberté, la dignité, l’égalité, la fraternité. Et puis il est marrant M’sieur Aphatie, il est drôle comme tout. Il fait les gros yeux tout le temps. Puis il n’a peur de rien. Quand il s’agit de s’en prendre aux puissants, même pas peur ! Tenez regardez avec Cantonna. Il n’a pas hésité à se moquer de lui devant toute la France entière ! Cassé le Canto…. Faut dire qu’il l’avait cherché ce con. Pfffff…. Profiter lâchement d’une petite crisounette provoquée par quelques imprudences financières pour fustiger la finance internationale… Quelle démagogie !

    Non, je suis désolé mais dès que le poltiburo bruxellois aura mis en place sa cellule de témoignages anonymes je serai bien obligé de vous dénoncer, vous et votre parti de mangeurs d’enfants.

  9. Louis st O dit :

    @Melopee
    « Jean-Luc Mélenchon a dit "...l’affaire Wikileak, c’était de la bibine sans contenu technique. »

    J’entends dire que toutes les Infos de WikiLeaks sont connus et qu’elles n’apportent rien de nouveau.
    Pourtant, tous les États (ou beaucoup) sont touchés et se plaignent de ces divulgations.

    Et si c’était pour que tous les états se mettent d’accord pour contrôler la « liberté d’Internet », et que demain toutes infos puissent être contrôlés avant sa diffusion ? ou tout simplement l’interdiction d’un site qui dérange, un « Hadopi Mondial

  10. jean estivill dit :

    "Les colères théâtrales de JLM" écrit ce pauvre Alain Duhamel. Je dis ce pauvre Alain Duhamel parce qu'après tant d'années à courtiser "les beaux messieurs" de son milieu, il ne peut même plus imaginer que des hommes vivent la politique et la fassent, perpétuellement indignés par la société de Monsieur Duhamel. Non seulement cette colère n'est pas théâtrale mais c'est celle de millions de français. Un invité de "Bonjour les terriens" et dont nous aimons beaucoup le père, s'est cru obligé de déclarer, à propos de "salaud" pour Pujadas que c'était un peu surjoué. J'espère pour lui, et la compréhension qu'il a de la politique et des hommes, qu'il regrette cette lâcheté concédée à la bien- pensance. Mais comme l'a dit Jean-Luc Mélenchon chez Drucker, il est bon public et nous aussi... (suite aux prestations comiques de ce jeune commentateur politique, qu'il améliorera n'en doutant pas...)

  11. Melopee dit :

    @Louis st O

    En tout cas la députée UMP Marland-Militello, qui voue une dévotion touchante à son Président, a annoncé la couleur sur son blog :

    Les méthodes abjectes et dangereuses que Wikileaks utilise sont inacceptables et doivent être condamnées avec la plus grande fermeté par tous les pays du monde.
    Wikileaks n’a pas de place dans l’internet civilisé que nous devons construire.

    En effet, un Internet sans un minimum de régulation est un danger pour tous alors que l’internet civilisé est une chance pour chacun, au service de la démocratisation culturelle, de l’accès à l’information et au savoir.

    Ces faits d’une extrême gravité appellent à une réflexion mondiale sur ce que doit être l’internet. Car, même dans le monde numérique, la liberté de chacun s’arrête à la liberté des autres et a pour limite infrangible la sûreté des Etats, des personnes et des territoires.

    C’est pourquoi je soutiens pleinement la démarche d’Eric Besson, Ministre chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie numérique, de demander l’interdiction de l’hébergement du site Wikileaks en France."

  12. Papa dit :

    Pas mal le texte de Fred(58)!
    Et nous n'avons pas tout vu!
    D'ici que Monsieur Mélenchon Jean Luc soit à la une du "Figaro"avec un croquis le montrant un couteau entre les dents vous n'en sommes pas loin!
    Déformer, caricaturer, désinformer, démontre que la mayonnaise démonstrative de Jean Luc commence à prendre !
    Les tenants du capital financier commencent à s'affoler !
    Donc continuons à taper sur le clou !
    Bravo pour vos analyses.
    Ne jamais se laisser rebuter par l'aridité de la tâche, mais n'avoir en vu que le résultats et le poursuivre sans crainte et sans dégout !
    Que les consciences éclosent le plus vite possible, dans les villes et les campagnes !

  13. Louis st O dit :

    @Melopee
    Je me demandais pourquoi « le fourbe » Eric Besson (pléonasme) avait été repris dans ce nouveau gouvernement en changeant de ministère...
    J’ai compris, après les « Roms » et les « étrangers » il faut expulser les « sites » qui ne plaisent pas.
    Il a l’habitude de faire le sale bouleau !

    Louis

  14. Sankhamon dit :

    Bonjour Mr Mélanchon. Bravo pour votre blog, toujours intéressant à lire. Juste une petite remarque concernant la vente de votre (très bon) livre "Qu'ils s'en aillent tous!". Vous annoncez 35 000 exemplaires vendus. Cela me ramène à des souvenirs de vente de livres de mon passé militant au PC des années du Programme Commun.
    Le livre de G. Marchais "Le défi démocratique" a été vendu lui, à 700 000 exemplaires... Ce qui nous donne une bonne indication du recul de nos idées en 30 ans... Mais il faut continuer tout de même!

  15. Melopee dit :

    @Louis st O

    La manie de l'expulsion par Besson a donné naissance à un blague sur internet : Besson s'attaque aux cd-rom.

    Pour info, encore, j'aimerai signaler le billet d'un blogueur geek influent qui ouvre quelques pistes de réflexions politiques, du moins à mon avis.

    http://bluetouff.com/2010/12/09/cablegate-pourquoi-un-tel-malaise/

  16. Descartes dit :

    @4 Août (#41)

    Pour mieux comprendre cette constituante islandaise:

    "Il est très important pour les citoyens ordinaires, qui n'ont aucun intérêt direct envers le maintien du statu quoi, de participer à l'examen constitutionnel (...)"

    Ah bon ? Ainsi, les "citoyens ordinaires" n'auraient aucun intérêt direct envers le maintien du statu quo ? Pour une nouvelle, c'est une nouvelle. Je suis toujours étonné par cette nouvelle fascination pour les "gens ordinaires" qu'on trouve dans la gauche radicale. Comme s'il y avait d'un côté les "gens ordinaires" parés de toutes les vertus, et de l'autre... quoi, au fait ? C'est qui, les gens "extra-ordinaires" ? Qu'est ce qui les différencie des "gens ordinaires" ?

    En fait, derrière cette idée des "gens ordinaires" se cache le vieil anti-élitisme et anti-intellectualisme le plus réactionnaire. Raffarin aimait "la France d'en bas", vous savez, celle qui a "l'intelligence de la main", opposée à tous ces "élites" qui réfléchissent. C'est ironique de trouver la même opposition chez ceux qui se prétendent ses adversaires...

    Au total, 523 personnes ont présenté leur candidature pour faire partie de l'assemblée. (...) Tous ont reçu un temps d'antenne égal sur les ondes de la radio pour présenter leur programme.

    Je vois que le détecteur de bobards est toujours en panne. 523 candidats, tu dis. A 10 minutes chacun pour exposer son "programme" (et ce n'est pas beaucoup, 10 minutes, pour que les électeurs puissent juger un parfait inconnu et son programme...) cela représente 5230 minutes, soit 88 heures. Si les électeurs écoutaient les interventions de leurs candidats 8 heures par jour sans discontinuer, il leur faudrait 11 jours d'écoute pour épuiser les interventions. Est-ce que cela te parait vraisemblable ?

    Si la "révolution citoyenne" oblige les citoyens à écouter des candidats à cette cadence, je pense qu'elle n'aura pas beaucoup de partisans...

  17. G2F dit :

    @ Sankhamon n°64

    Il faudrait relativiser ces chiffres avec d'autres plus récents. Les 64.000 éditions du livre de Mélenchon sont à comparer au :

    "Et si on se retrouvait" de Martine Aubry, édité à 20.000 exemplaires, un chiffre à tempérer "selon les confidences de l'éditeur, le livre ne s'est pas bien vendu"

    "Si la gauche veut des idées" (sic) de Ségolène Royal a été tiré à 40.000 exemplaires, quid des ventes réelles ?

    Cécile Duflot, qui publiait en février son premier livre « Apartés » n'a trouvé que 822 acheteurs.

    « Si j'étais Président… » de Jean-Louis Bianco paru en septembre culmine à 1 500 ventes environ.

    A droite :

    Le livre d'Eric Besson censé introduire le débat sur l'identité nationale « Pour la nation »est un bide total (1 616 exemplaires), le livre de Rama Yade a trouvé 6 055 acheteurs mais la palme du flop retentissant revient sans conteste à « Et si on parlait de vous », le livre de Valérie Pécresse paru en janvier, qui affiche 516 ventes en dix mois. De plus, son entourage précise que la ministre avait acheté « quelques centaines d'ouvrages ».

    source Rue89

  18. Henri Brosse dit :

    Saluons la prise de position de Henri Emmanuelli.
    Voilà une vraie bonne nouvelle
    Même si elle reste limitée, elle représente beaucoup symboliquement.
    Tout le blog devrait retentir pour saluer sans états d'âme le vote unique d'Emmanuelli en faveur d'une proposition de loi du groupe PG-PCF.

  19. VERGNES dit :

    De nombreux posts s’enflamment sur le fait que les tenants de l’économie commencent à trembler devant JLM…La preuve « irréfutable » les journalistes et « personnalités » ne cessent de l’attaquer. Ils ont peur !

    Camarades, revenons à de justes proportions.
    Croyez-vous sincèrement que les acteurs du capitalisme tremblent devant un dirigeant politique (d’une petite organisation) qui prône la Révolution, en s’empressant de rajouter…par les urnes ! C'est-à-dire qui s’engage à ne respecter que les marges de manœuvres concédées par la bourgeoisie.
    A contrario, si les journalistes devenaient plus « courtois », cela signifierait-il que les capitalistes ne tremblent plus devant le « bruit et la fureur » ?

    La seule chose qui puisse faire trembler le capitalisme, c’est le blocage de l’économie, source de ses profits.
    Même si le fait électif à une certaine importance, le surestimer amène à sous-estimer l’immensité de la tâche, les moyens et la mobilisation massive, sans faille et dans la durée qu’implique le renversement du capitalisme qui défendra bec et ongle (par la force) son emprise sur la planète.
    Juger du niveau de prise de conscience du « peuple » et de son engagement en fonction de la nature des propos des journalistes ou de quelques « personnalités » me semble être un curseur de type « star académie ». La politique spectacle chaque jour renouvelée, question d’audimat.
    Le « pugilat » médiatique entretenu n’est pas le reflet de la réalité du rapport de force entre les classes, de la lutte de classes.

  20. Gerard Blanchet dit :

    Concernant la position d'Emmanuelli, Jean-Luc Mélenchon dit aussi que "la bande à Hamon" s'est couchée.
    Aussi je repose ma question (et je suis têtu, en plus ancien prof donc la répétition est tout l'art de la pédagogie):
    Ne serait-il pas temps et urgent de poser la question d'un unique parti du "Non de gauche" en 2011? Cela donnerait une "économie d'échelle" suffisante pour interroger les socialistes du NON (les fabusiens ce n'était que tactique) : "de quel côté êtes-vous?" Pourquoi ils restent au PS? parce que nous (le FdeG) apparaissons encore comme des loosers (pas si sûr d'ailleurs : la non réponse de Sapin commence à les titiller). Je suis sûr que de donner une telle ambition - un programme de rupture avec le capitalisme et un outil à la hauteur pour cet objectif - va galvaniser bien des énergies rentrées et des "fautes de mieux" honteuses.

  21. david dit :

    A mots croisés Mr Mélenchon a demandé à Mr Sapin si le PS revenait au pouvoir si ce serait retraites à 60 ans et 40 annuités de cotisations, réponse de Sapin je croyais que pour vous c'était 37,5 annuités ?
    Mélenchon lui répond non non c'est 40.

    Lors du mouvement des retraites, un texte chez nous (79) comme dans d'autres départements validé par toutes la gauche sauf le PS stipuler les 37,5. Le PG été signataire. Maintenant c'est 40 annuités, mais ça sa a échappé à tous ceux qui commente sur ce blog.

    Donc la question est 40 ou 37.5 à moins que ça dépende des jours ou de ce que demande "les syndicats" réformiste ou en devenir, dans ce cas là il feraient mieux de faire eux même de la politique, comme ça ils pourront eux-mêmes représenter leurs idées au lieu d’avoir des courroies de transmissions dans les partis politiques et vise versa.

  22. BeletteFumante dit :

    Quant à l'épisode de la non-réponse de Sapin à la question "voteriez-vous pour le PG... face à Sarkozy", puisque le triste sire ne souhaite pas répondre directement à cette question, peut-être pourriez-vous adopter une autre stratégie et commencer avec une autre question (ce qui évite en plus de faire une aparté sur les propos d'Huchon qui bien que juste, tombaient mal) : "Si le PG se retrouvait face à Le Pen (le père, la fille ou le saint esprit), voteriez-vous pour le PG ou considérez-vous comme Huchon que je suis pire que Le Pen et qu'en conséquence, il vaut toujours mieux voter FN que PG ?"
    Là, si l'invité se dérobe, il est facile de poursuivre la bête blessée et de continuer la liste des malotrus ("ha vous êtes alors d'accord avec Valls qui trouve que je suis un danger pour la démocratie,...").

    Au contraire, s'il répond "oui, je voterais contre le FN", alors il faut continuer l'exercice et de reposer la même question face à Sarkozy : "allons, allons, Sarkozy s'inspire d'une partie des idées de Le Pen,..., si vous avez répondu auparavant, vous pouvez également répondre maintenant".

    L'autre point qui revient assez souvent, c'est "il ne faut pas se tromper d'adversaire, l'ennemi (commun), c'est la droite". Si le PS pense en ces termes, alors il est facile de continuer le raisonnement jusqu'au bout : le seul objectif est donc de battre la droite (le centre est-il de droite pour le PS ?).
    Bref, imaginons que les français envoutés par un Sarkozy hypnotique, se mettent à supporter massivement les arguments de la droite: "moins d'impôts = gagner plus = moins d'immigrés polygames ultra-libertaire = plus de Johnny à tf1". Faudrait-il dans ce cas là aligner (encore plus) le PS vers les idées de droite pour prendre des parts de marché ou au contraire résister et au moins tenter de convaincre de la pertinence des projets de société de la gauche ?

  23. Lyendith dit :

    J'attends toujours une vraie remise en cause de l'idéologie de la croissance dans les discours de Jean-Luc Mélenchon et du font de gauche. Vous parlez de planification écologique, de revoir nos modes de production et notre rapport à la vie... mais rien de tout ça n'a de sens en continuant à prôner la croissance du PIB pour les pays riches. L'idéologie de la croissance est l'essence même du capitalisme, de même que le principe du salariat.

    Tant qu'une telle remise en cause n'est pas faite explicitement, un tel discours restera contradictoire.

  24. 4 Août dit :

    @ 66
    Descartes dit:
    9 décembre 2010 à 14h40

    523 candidats, tu dis.

    Non, je ne dis rien, c'est un copié-collé que j'ai mis entre guillemets et en italique pour bien faire comprendre que ce n'est pas de moi. Donc si t'as des questions, tu les poses directement à Alda Sigmundsdottir / The Associated Press, qui est l'auteure du texte.

    PS: pas envie de couper les cheveux en 523 avec toi, autre chose à foutre...

  25. Descartes dit :

    @4 Août (#74)

    Non, je ne dis rien, c'est un copié-collé que j'ai mis entre guillemets et en italique pour bien faire comprendre que ce n'est pas de moi. Donc si t'as des questions, tu les poses directement à Alda Sigmundsdottir

    En tout cas, ce n'est pas Alda Sigmundsdottir qui a fait le choix de copier le texte, mais toi. Et dans la mesure où la copie se faisait sans aucun commentaire mettant en cause ses affirmations, on peut supposer raisonnablement que tu as cité ce texte parce que tu partages son contenu. En tout cas, il est clair que tu ne l'as pas passé au détecteur de bobards, autrement tu aurais détecté toi même le problème...

    En tout cas, si je comprends bien ton commentaire, tu as "autre chose a foutre" que d'assumer la responsabilité de ce que tu publies. A chacun son éthique.

  26. redline69 dit :

    ami entends-tu le bruit sourd du PS qui t'endort !

    réveillez vous tous ! DSK est rien d'autres qu'un "sarko light" made in FMI.

    le FdG est indépendant du PS, personnellement jamais je donnerai ma voix à DSK comme beaucoup ici qui clairement l'on dit. pas de langue de bois ici, ni de demi-mesure.

    la gauche, ce n'est plus le PS, la gauche c'est le Front de Gauche.
    si j'ai bien lu certains nous devons nous attendre à un transfert massif de l'electorat PS sur nos couleurs. qu'ils soit rassurés ! nous leur demanderons pas de changer de crémerie ! juste de voté "utile" au premier tour en votant FdG.

    cordialement

  27. Hold-up dit :

    56 - Louis st O

    Aller sur les blog du Parti "S"upplétif et poser la question " Pourquoi les socialistes ont votés au Parlement européen la directive « Hedge fund » ? Oui, c'est une bonne idée. Ceci dit et même si le nombre d'internautes qui postent des messages se comptent sur les doigts de la main, il est utile de savoir que l'on est vite blacklisté et que le message problématique est vite nettoyé. 12 heures après sur le blog de Lionel Jospin, 6 heures après sur le blog de M.Valls....

  28. petit chouk dit :

    M. Mélenchon,

    encore une fois bravo pour votre vulgarisation sur l'Europe, son fonctionnement et la réforme sur les Hedges Funds.

    N'y a t'il pas un moyen de "punir" les acteurs de ce jeu de finance sponsorisé par le parlement européen si chaque citoyen transfert tous ses comptes dans des banques qui ne font pas le jeu de la vente à découvert, de la bourse, etc..., Transférer tout ses comptes à la Banque Postale ou une autre tout aussi "solidaire" comme il en existe. Il doit sûrement y avoir un moyen que chaque citoyen qui le veux vous soutienne par des actions militantes individuelles.

    Pourriez vous abordez ce sujet dans votre prochaine note?

  29. argeles39 dit :

    J'attends toujours une vraie remise en cause de l'idéologie de la croissance dans les discours de Jean-Luc Mélenchon et du front de gauche. Vous parlez de planification écologique, de revoir nos modes de production et notre rapport à la vie... mais rien de tout ça n'a de sens en continuant à prôner la croissance du PIB pour les pays riches. L'idéologie de la croissance est l'essence même du capitalisme, de même que le principe du salariat.

    La croissance c'est aussi l'essence du socialisme (voir la loi du développement harmonieux de l'économie et la planification socialiste selon Marx). Pour pouvoir répartir des richesses il faut avant tout les créer, compte tenu que la population croit et que ses besoins sont de facto croissants, je ne vois pas bien comment on pourrait les satisfaire par la décroissance. Ce qu'il nous faut c'est un autre type de croissance, en cohérence avec l'environnement et les capacités de la terre, et surtout mieux répartir les richesses.
    Le socialisme n'abolit pas le salariat, il prétend modifier la répartition selon le travail (loi économique du socialisme), en affranchissant les travailleurs de l'exploitation.

  30. Henri Brosse dit :

    @73 Lyendith

    Entièrement d'accord avec toi. J'avais essayé de lancer le débat sur ce blog il y a quelques mois à propos de la subordination du salariat et la question de la valeur (c'est à dire de la nature du capital). Immédiatement les Descartes etC° d'un coté et les sectaires bornés de l'autre, montent au créneau, les uns avec leurs arguments de sophistique fatiguée, les autres avec leurs dogmes éternellement polémiques.
    J'en ai ai conclu qu'à la mauvaise foi, il était préférable de ne pas répondre.
    Cela ne m'empêche pas d'apprécier la tentative du PG, de Mélenchon et du Front de gauche de sortir de l'impuissance et du sectarisme idéolologique, tout en restant lucide et critique.
    Cela ne m'empêche pas, toute proportion gardée, de saluer le signe encourageant d'un Emmanuelli

  31. Victor dit :

    Enfin ça y est, la phrase est lançée et vérifiée car la Belgique en est la preuve.
    La gauche ce n'est plus le PS. Le socialisme lui seul reste dans les cœurs et dans les esprits car malheureusement ceux qui ont donné leur vie pour que vive un parti proche du peuple sont disparus!
    Plus de langue de bois, plus de mensonges mais des idées et surtout des faits qui sont vérifiables auprès de pays qui ont osés la politique dont le FG s'est imprégné. Cela embarrasse plus de personnalités que vous ne croyez, alors menons la bataille vers la liberté des peuples. (pas évident de trouver des articles précis sur l'Islande!?)

  32. Alin dit :

    Hahahaha! je suis mort de rire!

    Camarade Mélenchon, ne prenez pas la grosse tête optimiste et ne baissez pas le régime car ce n'est pas encore gagné, mais vous les agitez fort: http://www.dailymotion.com/video/xg14x0_ce-melenchon-qui-embarasse-le-ps_news

    Vous ne vous imaginez pas quel plaisir me fait d'entendre ce qui est dit dans cette émission! C'est énorme! S'ils disaient du bien de vous, je me méfierais! Mais dans ce ton et ces propos, je suis rassuré: l'Aristocratie Politique commence à exprimer sa peur.

    C'est un moment de "télévision" extraordinaire. Mis à part la révulsion que me provoque leur haine, je ne tire que des conclusions positives.

    Camarades du PCF, soyez avec nous, soyons des nôtres, ne cédez pas aux tromperies qui sont racontées concernant la relation PG et PCF dans le FdG. Ils essaient de semer la zizanie, montrons leur ce que veut dire l'unité des citoyens simple et ordinaires que nous sommes. Qu'ils se heurtent à un mur de Résistance, rien ne peut leur faire plus mal que l'union! Et c'est à un mur d'abri anti-nucléaire qu'ils vont se heurter!

    Nous gagnerons!

  33. Tonya dit :

    Un spécial DSK, en ce moment à C dans l'air. (Calvi)

    Posez vos questions, jusqu'à 20 heures....

  34. Hold-up dit :

    Descartes

    Personnellement, j'aimerais bien que notre co-présidente Martine Billard nous explique cette théorie dans des mots intelligibles histoire d'avancer dans sa compréhension et poursuivre le chemin personnellement et collectivement. Mais je voudrais savoir ce que vous, vous en pensez " Descartes " puisque vous parlez "au nom de la science et de la rationalité" à tout bout de champ. Merci.

    "Nicholas Georgescu-Roegen, économiste roumain (1906-1994), père de l'économie écologique, a contribué à l'introduction de la physique dans l'économie, en reliant sciences économiques et sciences physiques (thermodynamique), ouvrant la voie à l'économie thermodynamique. Son ouvrage majeur est « The Entropy law and the Economic Process » paru en 1971. Pour lui, le principe d'entropie, inéluctable, entre en contradiction avec le crédo en une croissance économique matérielle sans limites, pilier du système néolibéral, ce qui l'a amené à formuler l'idée de décroissance dans son livre: « Demain la décroissance. Entropie, écologie, économie, 1979 "

  35. Henri Brosse dit :

    @79 Argeles39

    Comme tout le vieux mouverment ouvrier (toutes tendances confondues) Marx a contamment en point de mire, l'abolition du salariat. Il y fait explicitement référence entre autres dans la brochure "Salaire prix et profit". A aucun moment Marx ne parle d'un développement harmonieux de l'économie. Il parle plutôt d'en finir avec toute "cette m**** d'économie" et son oeuvre majeure "LeCapital" porte en sous-titre "critique de l'économie politique".démontage critique qui ne laisse aucun doute sur la radicalité de son propos. Mais il faut lire Marx et pas ses falsifications marxistes, qu'elle soit social-démocrate, léniniste ou stalinienne. La charte d'Amiens et la CGT en font la pierre de touche de la finalité du syndicalisme jusqu'à ce que Séguy au congrès de Grenoble, (après 68, de mémoire) la fasse supprimer des statuts de la CGT

  36. Gilbert Duroux dit :

    46
    Sophie dit:
    9 décembre 2010 à 12h13

    "Mais il y a une chose que je ne comprends pas : pourquoi Henri Emmanuelli reste-t-il au PS ? Mais pourquoi ? Tout le monde sait bien qu'il est bien plus proche, idéologiquement, du PG que du PS d'aujourd'hui, bien plus ! Il a l'honnêteté et le courage de voter pour une loi juste proposée par le Front de Gauche, et il est le seul au PS à le faire (honte !), et pourtant, le 2 décembre dernier, à la question : "Vous sentez-vous plus proche de Jean-Luc Mélenchon que de Dominique Strauss-Kahn ?" Il répond, avec un ton légèrement dédaigneux : "Aucun des deux..." !
    Mais pourquoi ? Pourquoi tant de malhonnêteté ? Ça me désespère... "

    J'ai vu une interview récente d'Emmanuelli dans laquelle il disait que le départ de Mélenchon du PS, brutalement, ressemblait plus à une aventure personnelle qu'à autre chose. On ne peut pas lui reprocher d'avoir ce sentiment, sans doute nourrie d'une certaine pratique des hommes au sein de l'appareil du PS.
    Il n'empêche que même si c'est pour de mauvaises raisons que Mélenchon a quitté le PS, aujourd'hui le PG est là. Avec Martine Billard et d'autres.
    Comme disait un mien ami : "on peut faire de bonnes choses pour de mauvaises raisons".

  37. jean ai marre dit :

    @ 59 Louis St O et @ 54 Melopee.
    Et si c'était... mais c'est bien de cela qu'il s'agit.
    La liberté d'expression encadrée, formatée, bien comme il faut.
    Les gouvernants veulent le pouvoir d'Internet et les citoyens veulent le droit à l'information., le partage des connaissances et la liberté d'expression.

    En France le débat a commencé avec la loi Hadopi, où le conseil constitutionnel a été contre en soulignant l'importance prise par Internet pour la participation à la vie démocratique et que la toile est essentiel à la liberté d'expression.

    Lorsque JL Mélenchon dit : " l’affaire Wikileaks, c’était de la bibine sans contenu technique."
    c'est pas de Wikileaks qu'il s'agit, mais du contenu que l'émission proposait.

  38. RoK Feller dit :

    "C’est au moment où j’ai demandé à Michel sapin s’il se désisterait pour le candidat du Front de gauche "

    C'est hallucinant quand même...

  39. gaspard dit :

    Camarades pour comprendre la situation economique, "le systeme" lisez le livre de Jacques Genereux :La grande regression!
    Vous pourrez confondre nos adversaires et résister aux manipulations en tout genre; Bon courage !
    Salut et fraternité

  40. Air One dit :

    @ Alin,

    Répugnante émission où les médiacrates pérorent en donnant crédibilité aux uns, mauvaises notes aux autres, avec ce mépris digne de leur morgue et de leurs positions sociales.
    Pas étonnant que Wikileaks pointe des câbles où mêmes les USA critiquent la servilité des médias français et leur tendance à fabriquer l'opinion plutôt que de l'informer.
    Les émissions de Calvi, sur France 5 ou France 2, en sont de sidérants exemples.
    Quant à Sapin, son avenir politique sent le bois du même nom, son avis n'interesse donc pas grand monde...
    L'avenir c'est le Parti de Gauche, pas le PS qui ne ressemble plus à rien.

  41. Lyendith dit :

    La croissance c'est aussi l'essence du socialisme (voir la loi du développement harmonieux de l'économie et la planification socialiste selon Marx). Pour pouvoir répartir des richesses il faut avant tout les créer, compte tenu que la population croit et que ses besoins sont de facto croissants, je ne vois pas bien comment on pourrait les satisfaire par la décroissance. Ce qu'il nous faut c'est un autre type de croissance, en cohérence avec l'environnement et les capacités de la terre, et surtout mieux répartir les richesses.

    Ce raisonnement est sensé pour les pays pauvres aux infrastructures pas au point et à l'industrie naissante. Mais pas pour les pays développés qui ont déjà tout ce qu'il faut et dont la population n'augmente plus tellement. Il faudrait repousser l'échéance du partage, mais jusqu'à quand ? Ces 50 dernières années le PIB mondial a augmenté bien plus vite que la population, et les richesses produites sont largement suffisantes pour subvenir aux besoins de chacun ; les pays du nord sont déjà en large surproduction agricole. Même les pays d'Afrique pourraient avoir une production suffisante si l'OMC et le FMI ne les obligeaient pas à se focaliser sur l'agriculture d'exportation.

    La croissance économique infinie est la panacée des économistes et des banquiers, mais ce n'est que par dogme qu'on refuse d'admettre l'évidence : c'est une impossibilité physique (les ressources de la Terre sont limitées), économique (une croissance exponentielle n'est pas soutenable à long terme) et sociale (une accélération perpétuelle de la société n'est pas supportable). Personnellement je ne suis pas foncièrement contre la croissance en tant que telle, mais j'estime qu'elle ne doit être qu'une étape. La dépendance des économies à la croissance est ce qui les rend si instables : elle n'est plus la solution mais le problème.

  42. jihel dit :

    Cessons de disserter sur les prétendues dissensions au sein du P.S.
    En dignes héritiers de la SFIO et de Guy Mollet, ce sont au niveau de ses dirigeants (même l'aile gauche) des gérants loyaux du capitalisme et profondément hostiles à notre cause.
    Comme Guy Mollet ils peuvent chanter l'internationale le dimanche et égorger le lundi en Algérie
    Les voyez-vous à l'avant-garde des luttes ?
    Certes non, ils nous courent derrière car seul compte à leurs yeux leur intérêt personnel.
    Courageux ils pissent où c'est mouillé.
    Allons donc à l'essentiel!
    Mobilisons toute notre énergie au service du PEUPLE ; et pas du peuple de gauche,invention de Mitterrand reprise par un essayiste officiel du sigle BHL
    Organisons-nous dans le front de gauche.De suite !

  43. kalamar31 dit :

    Bonsoir
    Un commentaire peut-être hors-sujet mais tellement symptomatique de la stratégie de la droite pour démanteler notre fonction publique.
    Fillon n'a rien trouvé de mieux que de rendre responsable Méteo-France de la pagaille qui a résulté des chutes de neige sur la région parisienne (très étonnant en effet en décembre!), alors que ce service public avait fait son travail en plaçant l'Ile de France entre autre en vigilance orange et qu'il y aurait des chutes de neige sans discontinuer toute la journée de mercredi. Que pouvait faire de plus Météo France? souffler sur les nuages?

    Cette attaque contre ce service public n'est pas innocent, elle vient en point d'orgue aux réductions de personnel et de centre départementaux déjà décidés et en cours d'exécution. Elle présage de gros nuages noirs porteurs de privatisation de Meteo France comme l'ont subit d'autres entreprises publiques avant elle.

    Un partisan météorologiste

  44. clarke dit :

    Emission de Calvi, en réf. au post de David 71 au sujet des retraites : 40 annuités, ai-je entendu aussi; or, le mouvement social portait l'exigence du taux plein à 37.5 annuités, le FdeG le disait et le dit. La langue a fourché ou une variante est-elle sortie du chapeau? Eclairage nécessaire, d'autant plus que le reste était nickel.

  45. Michel S. dit :

    Ne serait-il pas temps de donner à ce que l'on continue de nommer le PS, (Parti Socialiste) le véritable nom qu'il a maintenant clairement acquis ? Parti Social Démocrate. Continuer à se prétendre socialiste, c'est à la limite de la publicité mensongère et c'est induire les français en erreur sur la véritable politique qui se cache derrière ce mot.
    Alors n'hésitons plus, parlons de PSD, ou de Parti Social Démocrate. Tout le monde va s'y habituer et ce sera tant mieux pour la clarté des débats.

  46. JC dit :

    Merci Alin pour ce lien

    très intéressant cette émission et d'accord avec toi. Jean-Luc Mélenchon serait une "bulle médiatique". Alors là le microcosme parisien tel roland cayrol est à côté de la plaque et c'est tant mieux. Quand on entend parler de Jean-Luc Mélenchon dans le quotidien c'est tout le contraire. Ce n'est pas un effet de media, c'est beaucoup plus concret.
    Christophe Barbier est plus lucide et même inquiet. C'est effectivement la crainte qu'ils ont et c'est évident: que les communistes s'allient vraiment avec le PG. Donc que reste-t-il à faire? Le front de gauche en vrai.

  47. Meligh dit :

    Débat très intéressant. Un Michel Sapin à coté de ses pompes en éléphant qu'il est. On aurait pu l'apprécier au début. Et quelle attitude insolente sur la question du "pour qui voterez vous ?". Cela en dit long sur l'attitude du PS vis à vis du front de gauche, à vouloir minimiser à jouer au pan socialiste. Mais les plumes se terniront et s'en iront une par une et à la fin ne restera plus rien. Et à ce moment là, ils ne pourront plus cacher leurs affreux visages rongés par les mensonges et les faux semblants.
    Quand aux autres invités, de Sarnez et Besson, ce n'est pas le mensonge qui les étouffe. Mais eux on ne leur en veux pas (ou du moins on est pas étonné), puisque c'est inhérent à leurs méthodes.
    Le journaliste de la tribune se donnant des grands airs d'économiste. Qu'il lache son os.
    Des études, des sondages, des projections pour essayer de faire taire le bruit et la fureur dont ils ont peur. Et ils ont raison d'avoir peur !

    Quand à l'histoire de l'Islande, j'essaye d'en parler un maximum autour de moi. C'est un pays auquel je suis très attaché. C'est une preuve de plus que la révolution citoyenne c'est possible aussi dans les pays riches ! Ce qui est attristant au contraire c'est qu'on en entend presque pas parler. Normal, ça risque de donner de mauvaises idées à certains. Ou alors cela nous empêchera d'en marginaliser d'autres...
    Qu'ils s'en aillent tous !

  48. Jean Jolly dit :

    @ VERGNES post 69.

    Tu vas croire que je t'en veux et que je m'acharne sur toi mais il n'en est rien car c'est tout le contraire puisque tu fais partie de ma région et de ma famille politique (j'en ai encore la "croyance").

    Je passe sur la propagande habituelle de "l'anti-sectarisme" ou plutôt de "l'anti-Mélenchonisme" de ton commentaire et obligatoire pour le bien fondé de tous et j'en viens au principale, tu écris :

    La seule chose qui puisse faire trembler le capitalisme, c’est le blocage de l’économie, source de ses profits.
    Même si le fait électif à une certaine importance, le surestimer amène à sous-estimer l’immensité de la tâche, les moyens et la mobilisation massive, sans faille et dans la durée qu’implique le renversement du capitalisme qui défendra bec et ongle (par la force) son emprise sur la planète.

    Non seulement c'est vague mais ça ne précise pas la logique d'alliance globale et commune qui éviterait d'en arriver au bain de sang final...

    Il ne reste que quinze mois... après c'est le suicide collectif national et par effet domino "International"...

    Salutations nazairiennes.

  49. MS dit :

    "Le bruit et la fureur"...c'est vrai! mais c'est surtout du programme partagé du front de gauche...votre personnalité,cher Mélenchon est aussi un vent frais porteur despoir! ce republicanisme rassembleur dont la gauche a besoin..et cette diablement sacrée election attend son leader...
    Etant un de vos plus fidel soutient pour cette candidature du front de gauche si necessaire...je me permet quelques reserves quand a vos deux dernieres prestations televisées.Je n'ai pas compris certain vides dans vos reactions ou arguments pourtant si solide et profond par ecrit,l'oral pecherai par exces?
    des occasions manquées,a mon humble avis,face a Besson l'inculte arriviste,au sujet des agences de notations et la crise,les deux ayant un lien directement scandaleux(sans parler de goldmansachs et co...si cheres aux liberaux..)concernant les elections de 2012 vous n'avez pas parler de cette 6e constituante importante au front et a cette necessite de casser l'oligarchie et de renouveler les elites...par le systeme democratique ainsi en place...d'ou cette passion pour le vote et la souverainete populaire cher a notre camp...enfin,il est vrai que vos position sur la chine ne sont pas clair...car vous n'expliquez pas dans votre livre,tres pertinent et stimulant par ailleurs,l'etat des lieux de notre relation avec ce nouvel empire...qui semble tres bien implanté en france et faire du commerce avec Mr Sarkozy...face aux avocats des bettencourt,il est dommage d'etre passé a coté de l'evasion fiscale effctive de mme bettencourt mere et de son taux d'imposition a 5%...deduction fiscales faite.
    Enfin, et surtout,vous qui voulez par dessus tout convaincre par l'argument dialectique,il serai plus profitable de montrer plus les finalités de vos mesures sensées changer l'existence du peuple plus que des mesures etablies de facon purement ethique et egalitaire...je pense a demontrer qu'il s'agit de creer de l'emploi,de transformer la societe pour le bien...

  50. marc malesherbes dit :

    @ Michel S. 95
    vous écrivez
    "Ne serait-il pas temps de donner à ce que l'on continue de nommer le PS, (Parti Socialiste) le véritable nom qu'il a maintenant clairement acquis ? Parti Social Démocrate"
    hélas, il ne l'est plus depuis longtemps, devenu "parti démocrate" à l'américaine, comme l'a fort bien montré JL Mélenchon dans un de ses livres récent.
    Parti démocrate, car il se situe pleinement dans l'acceptation du capitalisme, en jouant, à l'américaine, l'alternance avec la droite classique. Comme l'on remarqué bien des contributeurs de ce blog, ce n'est pas un hasard que DSK soit au FMI, et Lamy à l'OMC, deux organisations importantes dans l'organisation capitaliste mondiale.


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