14déc 10

Le Pen, la laïcité, le PS, l'UMP, Jean Daniel

Madame Le Pen est le diable de confort du système

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Me voici à Strasbourg pour la dernière session du parlement européen de cette année. Tout à l’heure les Italiens amis de Berlusconi ont bu le champagne à la buvette pour fêter la victoire du cavaliere devant les assemblées en Italie. Nous, une tablée de gauche, on les regardait de travers, le front buté.

Je me suis mis à mon clavier dans l’hémicycle. Je voulais faire le point sur cette histoire qui m’a marqué.

Madame Le Pen Marine a lancé sa grosse provocation raciste et tout le Landerneau « pia-pia-pia » s’est mobilisé. Evidemment le MRAP a raison de lancer sa plainte. Comparer des pratiquants musulmans à l’armée d’occupation nazie est en effet assez stupide pour être de l’incitation à la haine raciale caractérisée. D’autant plus inacceptable que l’on connait le nombre des musulmans morts dans la guerre de libération du pays contre les nazis et autres collabos qui comptent tant d’amis au Front National. Pour autant, condamner les délires de Le Pen ce n’est pas s’accommoder des prières dans la rue. Je crois que je peux le désapprouver sans être suspect d’arrière pensée. D’abord parce que je n’insulte pas ceux qui prient ne sachant où aller ailleurs. Mais ensuite et surtout parce que je condamne toutes les intrusions des religieux dans l’espace public, quelle que soit la religion. Ce n’est qu’à ce prix me semble-t-il que l’on est crédible.

Ce n’est qu’à ce prix qu’on peut vouloir faire respecter des normes. Il faut qu’elles s’appliquent à tous de la même façon. La laïcité n’est pas à géométrie variable. Ne sont donc pas des militants laïcs ceux qui se servent de la laïcité comme d’un argument à destination d’une seule religion. Surtout s’il s’agit en réalité d’en interdire la pratique. Car alors à l’escroquerie s’ajoute l’atteinte au cœur de la raison d’être de la laïcité qu’est la liberté de conscience. La liberté de conscience, dans l’histoire de France, est la fille de la lutte pour la liberté du culte. Ces libertés sont sœurs jumelles.

Ce que fait madame Le Pen n’a rien à voir avec la laïcité. Elle ne s’indigne que des seuls débordements dans l’espace public de quelques musulmans. De plus, de cela elle tire une condamnation générale de tous les musulmans qu’elle assimile à des occupants étrangers, ce que ne sont aucun d’entre eux. En fait, madame Le Pen ne veut pas interdire la prière dans la rue mais elle voudrait interdire l’islam tout simplement. La preuve de cet ostracisme spécial est dans le fait qu’elle et ses amis s’opposent, par tous les moyens, à la moindre construction, ou affectation, d’un bâtiment à l’usage de la pratique religieuse des musulmans. Quelle autre alternative à la prière dans la rue pourrait-il y avoir que la libre disposition de lieu de culte ? 

On comprend que mon point de vue part d’une exigence laïque. Je ne réclame pas de droits particuliers pour les musulmans ni pour aucune religion. Quiconque sort de cette façon générale de poser le problème nous met dans une situation aussi dangereuse que celle provoquée par madame Le Pen. Pourquoi ?

C’est une fausse laïcité que celle qui consiste à ne faire cas que de son application aux musulmans. C’est ce que font les faux laïques du type de ceux qui se regroupent avec les militants d’extrême droite « identitaires ». Mais il y a aussi, prenant prétexte de cette situation une autre façon insidieuse de tirer partie de cet ostracisme pour faire avancer une deuxième forme d’attaque contre la laïcité. C’est quand de bons esprits surgissent pour dire: « vous voyez où nous conduit l’intransigeance laïque : au racisme ou à « l’islamophobie ». Il faudrait donc admettre des limites à la séparation de l’église et de l’Etat, à la séparation de l’espace public et de l’espace privé religieux. Cette façon de faire leur permet de passer en douce leur propre manquement à la laïcité. C’est ce que font les socialistes et l’UMP. Dès lors, en agissant de cette façon,  ils justifient les revendications de toutes les religions d’envahir l’espace public puisque eux-mêmes l’autorisent pour la religion catholique.

Les socialistes montrent le mauvais exemple du laxisme à l’égard des envahissements religieux. On le constate en voyant leurs budgets régionaux de subventions aux établissements scolaires confessionnels catholiques. Le moment venu, c’est à dire au vote des budgets régionaux, nos élus mettront à nu ces mauvaises habitudes qui voient des collectivités de gauche subventionner non seulement au-delà de l’obligation légale, d’ailleurs elle-même très contestable, mais en plus le faire en lien direct avec les institutions religieuses plutôt qu’avec les établissements en particulier ! C'est ce que fait Jean-Paul Huchon le multi récidiviste qui me dit "pire que Le Pen" et mange dans la main de l'évêché de Paris. Ce n’est qu’un exemple ! Doit-on oublier la tentation du conseil régional socialiste du Limousin de continuer à subventionner les « Ostensions » des confréries religieuses catholiques ? N’étaient-ils pas enragés d’y parvenir, contre les associations laïques, jusqu’au point de vouloir mettre en cause la loi de 1905 et la faire déclarer anticonstitutionnelle ? Oui des socialistes de la région de François Hollande ont essayé cela!

Et comment croire que l’UMP qui prend des millions à l’école publique pour les donner aux écoles catholiques et dont maints dirigeants participent avec ostentation à des processions, soit défenseur crédible de la laïcité ? Comment pourraient-ils être autre chose que les défenseurs des privilèges de la religion dominante quand on observe ce qu’ils font à l’école ! Mais a-t-on bien conscience de l’ampleur de l’accointance des gens de droite parlementaire avec les cléricaux ? Dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre 2010, le sénateur UMP Jean-Claude Carle a fait voter par le Sénat un amendement basculant 4 millions d'euros, c'est-à-dire 250 postes, du budget de l'enseignement public vers celui de l'enseignement confessionnel. Ceux-là peuvent-ils ensuite dénoncer une quelconque occupation abusive de l’espace public quand ils l’organisent eux-mêmes ? Peuvent-ils appeler à l’effort de tous et à la priorité pour ce qui sert à tous quand ils en organisent eux–mêmes le détournement ? Ainsi sur les 16 000 postes supprimés en 2011, seulement 10 % concernent le privé confessionnel. Or il scolarise 17 % des élèves. Cela signifie que si la parité public-confessionnel avait été respectée, l’enseignement catholique aurait dû rendre 2 720 postes en 2011. La rallonge votée par les sénateurs UMP, porte le bonus du privé à 1 337 postes qui seront supprimés dans le public pour être sauvés dans le privé. Combien d'équivalent kilomètre de rue bloquée pour un usage privé?

Ce n’est là que le dernier épisode après combien d’autres ? Ainsi avec l'article 89 de la loi de décentralisation de 2004 et la loi dite Carle sur les écoles privées de 2009, l'enseignement privé a récupéré une rallonge de financements publics locaux, estimée entre 150 et 250 millions d'euros annuels. Ce mécanisme de financement entérine l'absence d'école publique dans 520 communes françaises pourtant dotées d'une école confessionnelle dont le financement sera renforcé en vertu de la loi Carle. C’est l’équivalent de combien de rues inaccessibles du fait de leur caractère obligatoirement privé ? Combien d'indifférents, d'athées, de musulmans, de juifs, de protestants et de bouddhistes condamnés à l'autorité de la religion catholique, non pas quelques heures par mois, comme une rue bloquée le temps d'une prière, mais toute l'année, tous les jours. Non pour des adultes en automobiles mais pour les enfants de chacun. Cette situation est pourtant tout aussi contraire à la loi qu'une occupation de rue. En effet elle prévoit que "toute commune doit être pourvue d'au moins une école élémentaire publique" (article 11 de la loi du 30 octobre 1886, repris à l'article L 212-2 du Code de l'éducation). Ce monopole est même contraire à la Constitution. En 2008-2009, l'enseignement catholique avait aussi obtenu de Xavier Darcos un bonus de 150 postes pour ouvrir des classes en banlieue, dans le cadre du « Plan espoir banlieue », porté par l’indépassable madame Fadela Amara. Enfin début 2010, l'enseignement catholique a obtenu la reconnaissance d'utilité publique de la Fondation Saint Mathieu, destinée à lever 1 milliard d'euros en 10 ans pour rénover et construire de nouveaux établissements catholiques. Grâce à sa reconnaissance d'utilité publique, par décret du 16 février 2010 du ministre de l'intérieur Hortefeux, cette fondation a décroché de généreux avantages fiscaux en ISF et en impôt sur le revenu pour ses donateurs. Autant de manières supplémentaires pour l'Eglise et le gouvernement de contourner les lois limitant les financements publics des constructions d'écoles privées. Comme si ça ne suffisait pas, 81 députés UMP ont déposé le 19 octobre 2010 une proposition de loi pour exonérer les écoles confessionnelles de taxe foncière. Cette exonération, qui pèserait sur les budgets des communes, serait entièrement compensée par l'Etat. Et a tout cela s’ajoute le scandale de la déclaration du président Sarkozy, pour qui le curé vaut mieux que l’instituteur, et va faire le bigot clérical à Latran ou à Ryad.  

Tout ces gens sont des laïcs à géométrie variable qui font le lit de tous les cléricaux. Eux et les Le Pen défigurent l’identité laïque de notre pays, les uns par leurs faveurs ostentatoires aux catholiques les autres par leur vindicte contre les musulmans.

En fait tout est une comédie dans cette affaire. Madame Le Pen, comme son père est une diablesse de confort au service du système. Elle fonctionne comme la clef de contact qui met en route la machinerie du « vote utile », talisman électoral de l’UMP et du PS.  Grâce à elle, et à ses provocations à deux balles, rien ne changera jamais. On venait de passer trois mois sur les thèmes sociaux comme le droit à la retraite, à mettre en cause la droite et les banques et voilà la vieille ritournelle de retour : l’islam, l’incompatibilité des vérités révélées, l’identité française et ainsi de suite. Là où je propose le clivage peuple-oligarchie, la famille Le Pen ramène le débat islam et identité nationale. Aussitôt la diabolisation permet de profitables raccourcis. L’UMP peut sauter comme un cabri et jouer la peur d’une élimination au deuxième tour en cas de dispersion des voix. Et le PS de même ! Pas besoin de programme, pas besoin de débats, pas de démonstrations, juste de la trouille et de l’injonction culpabilisante. Madame Le Pen est un agent au service du vote contraint pour l’UMP ou le PS.

C’est pourquoi les piliers du système adorent jouer à se faire peur avec elle. Mais toujours avec assez de lucidité pour bien cadrer l’espace politique. Qui a vu Plouf et Chocolat, dans l’émission « à vous de juger », servir sur le plateau de France 2 une heure et demi de papouilles à Marine Le Pen, comprend la méthode et ses objectifs. Ces gens de peu ont donné cet espace à leur meilleur ennemi du monde tout en se gardant bien d’y inviter qui que ce soit du front de gauche qui aurait démonté ses arguments pseudos-sociaux. Mais le boulot de ces deux portes sacoches de la bien pensance ordinaire c’est justement de mettre tout argument anti système sous le bonnet des Le Pen. « Le Monde » avait ouvert le feu avec un éditorial où tous les ennemis ou les critiques de l’Euro étaient placés sous l’égide des Le Pen. L’Arlette Chabot et l’Alain Duhamel, pitoyables et finalement risibles servirent le même potage avec les airs d’indignation, les soupirs et les grimaces qui avaient faits leur succès autrefois, au temps du cinéma muet, quand ils interviewaient Jules César ou le pape Borgia. De l’Europe et encore de l’Europe, pour soi disant « démasquer » Madame Le Pen. Rien de plus irresponsable que ces deux nuls glapissants mais laissant Marine Le Pen s’approprier sans être contredite les thèmes de notre gauche de lutte contre les banquiers et la finance.

Telle est la façon de suggérer de nouveau le vieil amalgame qui avait fait florès pendant le référendum de 2005 : qui est contre l’Europe, qui est contre les banques est avec les Le Pen. Au bout de la chaine il est alors possible de couvrir d’opprobre tous ceux qui résistent à l’ordre des choses européen et bancaire. « Vous parlez comme Le Pen » notent ensuite fielleusement  les petits perroquets et les perruches du grand monde.  Car l’ordre des choses européen et bancaire est le cœur de l’ordre établi que vomit le peuple. Grâce à la Le Pen, la glaciation de l’espace politique peut durer et durer encore quand bien même tout le reste de la scène politique aurait fondu sous les feux des évènements. Marine Le Pen sert la soupe des diners de premier tour de l’UMP et du PS.

Si les Le Pen sont le picotin des ganaches c’est qu’elles vont mal. Je ne crois pas que le PS se tire d’affaire avec ses Conventions sur le projet davantage qu’avec ses primaires. Le parti que j’ai connu n’existe plus. 37 présents à l’assemblée générale de la section de Calais, à peine 900 votants pour toutes les sections de la fédération de l’Essonne un soir de grande élection pour la liste sénatoriale et désignation du candidat président du conseil général alors même que chacun accuse l’autre d’avoir gonflé les effectifs ! Ces deux exemples illustrent une dissidence passive de masse des adhérents. François Hollande lui-même la pointait récemment avec angoisse en notant que les textes étaient adoptés par moins du tiers des adhérents à jour et de même dans le conseil national du parti. Il y a aujourd’hui 65 000 cartes à jour au PS. Autant dire les seuls élus et le premier cercle de leurs collaborateurs et clients. Partout les instances ne se réunissent plus qu’occasionnellement. Les bureaux départementaux autrefois hebdomadaires sont de plus en plus en plus souvent mensuels, les réunions de conseil fédéraux trimestriels, les sections hautement épisodiques. Et ainsi de suite. La soi disant « remise au travail » du parti est un pur leurre, et la paix interne est la paix du vide. Si Strauss-Kahn parait, il emportera tout en une seconde. Nul ne résistera car il n’y a aucune force pour le faire. Mais si la primaire a vraiment lieu avec plusieurs candidats ce sera une foire d’empoigne sans légitimité. On y verra rappliquer, sous prétexte de citoyens extérieurs invités à voter pour un euro, tout le monde et n’importe qui, de grosses cohortes de clients et commensaux de tous poils, révélant aux derniers restes du parti des adhérents leur place de figurants dérisoires. Terrible leçon de choses qui illustre l’existence des cohérences profondes de l’action politique. Le programme, la stratégie et la forme du parti sont bien liés intimement comme on nous l’enseignait dans les écoles du PS dans les années de la construction du PS du programme commun. Un parti de rupture a besoin de militants qui s’impliquent pour la construction des rapports de force sociaux que le contenu du programme appelle. Un parti d’accompagnement de l’ordre établi n’a besoin que de supporters sans organisation ni culture politique. Ce parti là est une bétaillère.

Naturellement l’actuel « projet » en cours de rédaction n’a aucune signification concrète. Surtout quand il envisage des mesures de progrès social remettant en cause le partage actuel de la valeur  ajoutée. Copé a pointé la bonne faille en rappelant que rien de ce programme ne tient face aux banques qui surveillent l’orthodoxie libérale de la gestion du pays. Raison pour laquelle notre premier forum, au Parti de Gauche, avant même le début de la rédaction des fiches programmatiques, a été celui que nous avons consacré à définir comment « gouverner face aux banques » avec la définition de notre stratégie de rapport de force face à la finance. Que vaut la moindre « promesse » face a la décision d’une agence de notation si on n’a pas prévu la stratégie pour affronter les banques qui feraient du chantage aux taux d’intérêts ?

Au demeurant qui peut dire au PS sans rire que le projet sera celui du candidat ? Quelqu’un croit que Strauss-Kahn l’appliquerait ? Ou Ségolène Royal qui a déjà dit qu’elle s’en inspirerait sans le retenir tel quel ? Tout le monde connait la musique. En 2002 Martine Aubry fit le tour des popotes pendant des semaines pour mettre au point le projet « pour dix ans » en vue de la campagne présidentielle. Personne n’en entendit parler le moment venu. Personne ne songea non plus à en demander des nouvelles à Lionel Jospin. En 2007, Henri Emmanuelli réalisa trois ou quatre grande assises du programme de la transformation sociale et le projet pour dix ans. Pas une ligne n’en fut évoqué ensuite pendant la campagne de Ségolène. Là, avant même que l’encre soit sèche, les principaux prétendants ont dit qu’ils n’en pensaient aucun bien. C’est dire. C’est cela que savent les militants et les élus : tout ceci est une comédie.

C’est pourquoi le front de gauche peut disputer le terrain avec confiance. Le programme partagé, lui, ne sera pas une comédie. Nous allons en rabâcher les grands traits et en décliner les axes de toutes les manières possibles pour les ancrer dans les consciences de ceux qui vont coproduire ce programme. Avec cette façon de faire, en bétonnant notre espace nous allons construire du solide, une conscience collective, une volonté, et des aspirations clairement identifiées qui ne seront pas a la merci des politiciens d’entre deux tours. 

Image bouffie de la vanité à l’état pur, ce jour là Jean Daniel descendait les marches de l’hôtel Marigny, rouge de plaisir, tenu à la main par Abdel Aziz Bouteflika, président de la république algérienne. Sacré Boutéf ! Des flashes striaient l’air et Jean Daniel était à deux doigts d’éclater. J’étais ministre de Lionel Jospin et ma très officielle mission était de raccompagner à Orly, selon les usages, l’hôte de la France. L’image de cet instant me reste à l’esprit comme un de ces moments où j’ai pu voir de près comment  le pouvoir, comme une dinde au four,  fait ruisseler des jus gras sur les légumes qui l’entourent et s’en gorgent. J’en retrouve le gout de bouffissure pure en lisant le lamentable éditorial du numéro du Nouvel Observateur soi disant consacré à nous donner « les réponses  à toutes vos questions »  à propos de Dominique Strauss-Kahn. L’immense Jean Daniel, cette carpette de tous les conformismes de la gauche en pantoufles, y est pris du vertige de l’action : « je suis loin d’être contre le fait de crier son indignation. Je crois même que c’est indispensable à certains moments ». Prout ! Prout ! Puis après une sieste réparatrice et ronflante de trois ou quatre lignes auto satisfaites et pédantes, le refrain des bien pensant est là : « il n’y a pas de démocratie parlementaire sans tentation démagogique, pas d’ambition participative sans tentation populiste, pas de populisme sans la pratique renouvelée du cri ». Baveux à souhait et semi incompréhensible, ce pic de l’esprit culmine bientôt à une nouvelle altitude à peine soutenable pour les médiocres  « le monde est devenu mille fois plus complexe et que les énigmes de ses barbaries comme les ivresses de ses progrès sont devenues souvent indéchiffrables » Waooo ! Et voici  l’estocade finale : « or on ne voit nulle part dans les ébauches de programme qui nous sont proposés que leur auteurs aient pris conscience de ce constat ».

Heureusement Jean Daniel veille et nos illusions peuvent se dissiper. De toute façon Jean Daniel sait tout. Il a lu tous les programmes. Et de toute façon il avait déjà tout juste avant tout le monde. Il est vrai qu’il pérorait déjà quand Podgorny, Gromyko et Brejnev faisait leur bal des débutants.

Bien sûr, un nombre impressionnant de mal informés avaient cru lire les radotages d’un petit bourgeois fasciné par le fric, un de ces illustres aigles de la deuxième gauche devenus la « troisième droite » que redoute Jacques Julliard en quittant le Nouvel Observateur après son coming out de gauche. Erreur ! Jean Daniel est le premier des altermondialistes, le premier anticapitaliste de l’ère moderne. Avec maturité et dignité, bien sûr. Pas comme un chien de populiste.  « Nous ne croyons pas qu’il suffise de dénoncer les gens « friqués » pour nous identifier aux humiliés et aux offensés » Ouf ! «  Mais cela ne nous empêche pas de nous insurger contre les responsables et contre les méthodes de la crise suscitée par une forme de l’économie de marché connue sous le nom de « financiarisation du capitalisme » ! Ah ! Tant d’audace nous arrache un sanglot d’angoisse. Jean Daniel, quel increvable guérillero de l’esprit ! Et voici la botte finale où la vielle toupie arrogante et prétentieuse se laisse voir sous le masque de circonstance : « Nous avons ici répété clairement que cette crise transformait les fondamentaux de la pensée socialiste et nous l’avons fait avant même que les voix de toutes les gauches de la gauche ne s’enivrent de leurs propres cris ». Avant même… bien sûr ! Lui s’enivre de sa propre célébration sans fin. L’édito s’achève sur un numéro de cirage de ses propres pompes qui laisse gavé mais surtout pantois : « c’est avec de telles convictions que nous avons contribué a créer un climat idéologique qui a conduit les forces de gauche appelées à la gestion du pays à ne pas abandonner la nation aux nationalistes à comprendre le besoin de sécurité du peuple et à tout faire pour empêcher que le communautarisme ne compromette le respect de la diversité ».   

N’empêche, la une du « Nouvel observateur » est un classique du parler mondain. On croit qu’on achète un journal qui va nous apprendre quelque chose sur Strauss-Kahn, ses idées, son histoire, son activité actuelle. Mais pour 3,50 euros, soit 22 francs on a droit à cinq pages d’enfilages de perles et lieux communs rédigées entre deux passages à la machine à café. Lisons les titres qui nous guident d’un chapitre à l’autre de ce « tout sur DSK » et les chutes de paragraphes après cette si excitante entrée en matière : « Quels sont ses envies, ses handicaps, ses amis, ses promesses… ? » «1. A-t-il envie de revenir ? » chute du chapitre : « DSK » l’homme qui ne sait pas dire non » «2. Est-il encore de gauche ? Chute : « Ceux qui à l’extrême gauche ou parfois même à gauche le soupçonnent d’être un renégat poursuivent l’éternel combat de déligitimation de la gauche réformiste » « 3. Est-il l’affameur de la planète ? « A Washington, les économistes du FMI sont formels : le fonds a changé » « 4. Connait-il encore la France ?  « Pour l’instant, quand il retraverse l’atlantique l’ancien élu de Sarcelle se partage entre son appartement place des Vosges et son Riad de Marrakech plutôt qu’entre les foires aux bestiaux et les sorties d’usines» « 5. Qu’a-t-il négocié avec Aubry ? « En attendant le troisième acte du pacte. A lui l’Elysée, à elle Matignon ?» Sans oublier un tartufesque « Israël, internet et lui ». « 6. A-t-il des casseroles ? « les casseroles attribuées à DSK sont en fait des faiblesses liées à son mode de vie et à son train de vie. DSK est un homme riche et qui ne le cache pas. » « 7. Est-il dans la main de Sarkozy ? « Quand il s’agira de revenir dans le marigot politique français, l’histoire sera bien différente».

Un jour ou l’autre on pourra lire quelque chose à propos de ses idées, de celle du bloc qui l’accueille comme champion au PS, de ses alliances et de son parcours depuis l’extrême gauche révolutionnaire. Mais je mentirais si je peignais seulement sous cet angle ce numéro de l’Observateur, qui me fait l’honneur d’utiliser cinq fois mon nom pour qualifier des dérives en tout genres. En feuilletant, on peut aussi se réfugier facilement sous la bannière de la chronique de Jean-Claude Guillebaud intitulée comme un résumé de la critique du reste du journal : « il faut se méfier de la démagogie, mais l’anti populisme ne peut pas tenir lieu de pensée aux nantis » Le titre tient sa promesse dans l’article : « A la réflexion ce tocsin, (la peur du populisme ndlr), rituellement sonné est bien moins vertueux qu’il n’y parait. Il procède d’une stratégie élitiste incroyablement datée. Taisez-vous les peuples ! » Et Jean-Claude Guillebaud de remarquer « Tout se passe comme si cette vieille défiance de classe faisait subrepticement retour » Puis, reprenant le philosophe Peter Sloterdijk il note que celui-ci dans le journal « der Spiegel » « s’y moque de l’anti populisme frelaté qui tient parfois lieu de pensée aux nantis ». Jean Daniel ferait bien de lire son propre journal.


327 commentaires à “Madame Le Pen est le diable de confort du système”
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  1. marj dit :

    Et encore (après j'arrête mais bon c'est bien de replacer les faits d'aujourd hui dans une perspective historique)

    La difficile intégration des Polonais (1920)"
    "Isolés, regroupés à la périphérie des villes, les Polonais ont beaucoup de mal à s’intégrer. Et si la société française ne fait rien pour les intégrer, les autorités se plaignent pourtant de l’isolement de cette population... jusqu’à leur expulsion collective au milieu des années 30."
    Suite sur :
    http://www.histoire-immigration.fr/histoire-de-l-immigration/dossiers-thematiques/integration-et-xenophobie/la-difficile-integration-des-polonais-1920

    ou http://balbinski.pagesperso-orange.fr/mineurs%20polonais.htm

  2. Henri ROSSI dit :

    "La liberté de conscience, dans l’histoire de France, est la fille de la lutte pour la liberté du culte. Ces libertés sont sœurs jumelles", écrit-il.
    Belle bourde incestueuse. Aïe, Aïe, Aïe, les puritains vont bondir !
    Cependant, fille de sa soeur pourquoi pas, mais de sa soeur jumelle, dur, dur ! Je ne vois que dieu pour l'assurer, après l'immaculée conception, c'est possible. Là ce sont les libres penseurs qui vont lui tomber dessus.
    Pris entre les puritains et les libres penseurs, c'est tout de même un sacré exploit !
    Jean-Luc Mélenchon s'en sortira-t-il ? Vous le saurez avec le prochain épisode médiatique.

  3. Descartes dit :

    @marj (#94)

    Vous vous complaisez à décrire une réalité que visiblement vous connaissez mal (...) vous fantasmez l'invasion relayée par certains politiques (...)

    Attaque ad hominem qui n'apporte rien au sujet discuté. Suivant....

    De tout temps et partout, les immigrés ont tenté de reproduire le mode de vie de leur pays surtout s'ils se sentent mis à part et rejetés (n'oublions pas les Polonais, Espagnols, Italiens regroupés en communauté ont été considérés comme inassimilables...et souvent persécutés)

    Le parallèle n'est pas pertinent. Même à supposer que "de tout temps et partout" les immigrés aient tenté de reproduire le mode de vie au pays (ce n'est pas exact, je peux témoigner étant moi même immigré, fils et petit fils d'immigré, mais passons), les immigrations antérieures n'ont jamais cherché à mettre leur "mode de vie au pays" au dessus des lois françaises. On imagine mal par exemple les enfants polonais, espagnols ou italiens scolarisés en France contestant le droit du professeur à enseigner la théorie de l'évolution ou l'histoire. C'était du niveau de l'évidence, tant pour les immigrants que pour les "natifs": lorsqu'on va dans un pays (que ce soit la France, les Etats-Unis, ou bien d'autres pays d'immigration) on obéit les lois et usages locaux. Et on conserve les habitudes "du pays" seulement dans la mesure où elles n'entrent pas en conflit avec les règles du pays d'accueil.

    Ce n'est que récemment que la "mauvaise conscience" d'une certaine classe moyenne couplée à la logique victimiste a ouvert la porte à la contestation de ce sain principe, contestation que la société n'aurait pas admise il y a quarante ans. Des fondamentalistes s'engouffrent dans cette brèche et prétendent imposer leurs règles à l'ensemble de la collectivité nationale. Avec les résultats que tout le monde peut constater.

  4. SESTACQ dit :

    Je voterai front de gauche et avec encore plus de conviction pour vous monsieur Mélenchon si vous êtes désigné comme son candidat pour l'élection présidentielle. Cependant, alors que je me sens plus intelligent après vos explications écrites ou verbales sur le mouvement du monde, il me vient comme une angoisse de spectateur devant un programme de patinage artistique chaque fois que vous vous laissez aller des facilités de langage. Pourquoi traiter J.Daniel de "carpette". Ce qualificatif manque de substance et peut vous discréditer auprès de lecteurs qui je le crains n'appartiennent pas" aux couches dites populaires" puisqu'ils possèdent un ordinateur, un abonnement internet et une volonté de vous lire. Ce qui est un réel plaisir. Je partage votre opinion sur ces figures de" la gauche passe partout" mais leur influence dans les salons parisiens de l'entre soi ne mérite pas une telle personnalisation. Nous sommes quelques millions de convaincus que les idées que vous portez sont les bonnes. Vous portez nos espoirs. J'ai 63 ans et je suis un ancien militant communiste. Je suis fier d'avoir participé aux batailles d'idées qui ont permis que la gauche gouverne en 1981. François Mitterrand bien que converti de la dernière heure fut un Grand Président. Je regrette notre énergie perdue à le combattre lui et le PS. L'histoire a tranché. L'espoir de ceux qui n'en peuvent plus ne doit pas être sacrifié à l'orthodoxie mais soutenue par la force de vos propositions. Je vous souhaite bon courage.

  5. marj dit :

    "On imagine mal par exemple les enfants polonais, espagnols ou italiens scolarisés en France contestant le droit du professeur à enseigner la théorie de l'évolution ou l'histoire." On imagine ce qu'on veut mais qu'est ce que vous en savez, vous y étiez dans les écoles Polonaises ?
    D'ailleurs moi aussi je suis petite fille d'immigrés et d'immigrés Espagnols d'avant guerre mals accueillis, montrés du doigt et souvent accusés à tord...immigrés considérés à l'époque comme des arriérés parce que leur éducation les rendaient peu tolérants envers leurs filles...

    De plus,votre point de vue partisan vous aveugle et vous mélangez tout Descartes, il n'est besoin d'être immigré pour contester la loi...Aux USA que vous citez (et même en France), il est plus que des enfants pour protester, il y a des pressions beaucoup plus importantes qu'ici sur les enseignants, informez vous !
    Et là ou c'est grave, c'est quand la loi leu donne raison !

  6. Bélatar dit :

    Quelle idée de perdre son temps à lire le Nel Obs, franchement... Il y a mieux à faire.

    Hamon se met dans la foulée de M. Le Pen, Diable ! On aura tout vu décidément.

    Quant à D. Strauss Khan, bien sûr qu'il va tout rafler y compris l'argent de la belle-mère et de sa fille. Je propose un nouveau slogan : le SMIC pour tous les riches ! Juste histoire de rire un peu et de voir comment ils s'en sortiraient avec une telle abondance de biens.

  7. Pulchérie D dit :

    L'ordre

    C’est le leit-motiv de Mme Le Pen, comme vous pourrez le constater si vous visitez son site (que par principe,, je vous laisserai chercher vous-même).
    L’Ordre, les forces de l’Ordre, et même l’Ordre Nouveau.
    L’Ordre qui justifie la Discipline, la Soumission du peuple (sans majuscule) aux ordonnances des nantis, des arrivés on ne sait comment..
    L’Ordre qui protège, sans la justifier, la main-mise toute puissante d’une minorité sur le Peuple.
    Ce Peuple dont on a abusé par des discours démagogiques et dont a capté la confiance par des manœuvres abusives et malhonnêtes, par des procédés d’escroc.

    Gare à ces manoeuvres, ils ont déjà servi autrefois en Allemagne et en Italie, entre autres exemples célèbres.

    Pulchérie D., ragaillardie.

  8. Michel Matain dit :

    Avec le mouvement social, la crise globale du système, des mots anciens sont redevenus utilisables sans qu'aussitôt le vide se fasse autour de vous : capitalisme, lutte des classes, impérialisme aussi réapparait... Lors de la lutte contre les réformes de droite des retraites, dans les manifs on a souvent vu le petit autocollant "je lutte des classe".

    Et comme par hasard, on nous ressort Le Pen version jeune pour parler lutte de religion ou luttes entre communautés, histoire d'oublier le renouveau de l'idée de la lutte des classes peut être... Dès sa création et sa mise en orbite par Mitterrand et le PS en 1984, le Front National a été un instrument dans les mains des deux grands partis qui rèvent d'un bipartisme permanent et qui jouent alternativement sur le vote utile.

    Il est intéressant de constater que cette nouvelle mise en avant du FN ne correspond à aucune réalité politique. On peut scruter toutes les élections partielles depuis les régionales : il n'y a pas l'ombre d'une percée du FN, au contraire il recule. La nouvelle campagne de promotion de Le Pen est totalement artificielle. Mais à l'approche des élections présidentielles, on risque de voir des campagnes diverses qui auront un point commun : envoyer les électeurs sur des voix de garage. En 2002, superbe campagne pour Laguiller, rappelez-vous même Madame de Fontenoy y était allé de son soutien. En 2007 c'était Bayrou qui était mis en avant... Ca sera la même chose pour 2012 : des personnages seront présentés comme les nouvelles étoiles montantes pour dévoyer les électeurs de choisir le vrai changement, celui du Front de Gauche : Martine Le Pen ? daniel Cohn-Bendit ?I

  9. jennifer dit :

    J'ai vu que certains commentaires disaient que Marine Le Pen ce n'était pas le vrai sujet, qu'il fallait passer son chemin et détourner (pudiquement?) le regard quand il y avait FN en vue. A moins que ce ne soit parce que le racisme ce n'est pas le vrai sujet, la seule chose qui compte c'est la lutte de classe comme disent les durs de durs, les puristes marxistes etc...

    Détourner le regard c'est la meilleure façon pour que la sauce FN prenne. Cela se nourrit de cela de dépolitisation, de la haine de l'étranger tandis que nos "vrais" marxistes traitent des vrais sujets!

    D'ailleurs Hitler et l'antisémitisme c'est pas non plus important. 6 millions de juifs morts? Mais non seule la lutte des classes compte...

    Je pense qu'au contraire il faut lutter point contre point les arguments racistes et fascistes car sinon leur montée sera inéluctable, tout en se battant en même temps contre l'austérité, la casse des services publics, les banquiers qui nous font payer la crise. C'est le "en même temps" qui compte. Ne pas oublier Berlusconi, la ligue du Nord, la déliquessence de la gauche italienne.

  10. abdelaziz benmousqsa dit :

    Je pense que rien ne change,les propos racistes de marine Le Pen ne sont que l'écume des vagues de ce pays qui perd son âme. Ce sont toujours les mêmes qui servent de bouc- émissaires aux problèmes de ce pays. La classe politiques fait preuve de lâcheté en laissant de tels propos devenir la norme de la politiques française. La seule façon de nous prémunir d'une société qui adhère aux idéologies extrémistes est de nous armée et de nous préparer a la lutte. Ceux qui cautionnent cette idéologie seront nos cibles légitimes.

  11. NanardEnPétard dit :

    Bon, si j'ai bien compris ce billet et les réactions dans les commentaires, voici la situation : d'un coté une bande de pourris qui se servent du thème de l'immigration et de l'islam (ou autres religions) pour pouvoir rester à leurs petites places douillettes et de l'autre, nous, qui dénonçons cela en affirmant notre attachement à la laïcité.
    Au milieu, le peuple, donc nous, donc les électeurs qui, à mon humble avis, ne voterons pas FdG si on ne propose rien de vraiment crédible pour régler la situation. Les gens en on marre de subir la délinquance à répétition, marre des regards de travers de jeunes qui mal dans la société (pour les raisons que nous dénonçons depuis des dizaines d'années), ont une haine farouche à l'égard du "français de souche qui a un boulot et est lui "bien dans sa peau" même si c'est surement pas vrai. Marre encore de se voir confrontés sans choix possible à une culture qu'ils ne sont pas, après tout, obligés d'apprécier. Nous voici donc face à deux problématiques très importantes dans l'élaboration d'un programme de gouvernance : comment éliminer définitivement cette apartheid version Française et comment donner des perspectives solides au jeunes "ghettoisés". Tout en sachant qu'un dealer de came n'ira surement pas s'inscrire à pôle emploi parce que le front de gauche est au pouvoir. Ces constats que je dresse ici sont navrants mais c'est la vérité. Et j'ai bien peur que si nous ne trouvons pas une réelle alternative à cette situation, les gens se détournent de nos autres propositions si louables soit elles. Et ce sera l'abstention ou le vote pour la grosse bourgeoise à son papa (le cauchemar!). Mais je suis sur que l'on peut compter sur la matière grise du "peuple de (vraie) gauche". Mesdames, Messieurs, à vos stylos, on ramasse les copies dans quelques mois...

  12. Charles dit :

    @ Nanard : excellent point de vue ! : Quand la gauche cessera t elle de faire de l angélisme ?
    Si, en effet, le FdG n expose pas aux électeurs des solutions claires sur l immigration, la sécurité (ce ne sont pas des gros mots), ce sera le FN qui s en chargera.
    Nous allons donc voir si le PdG est ou non un parti de bobos !

  13. LuLu972 dit :

    Salut à tous, voici deux analyse que j'ais trouvé assez intéressante;

    Jean-Michel Aphatie et la mise en scène politicienne de la politique : http://www.acrimed.org/article3165.html

    « Le Grand journal » sur Canal Plus : comment transformer la politique en spectacle : http://www.acrimed.org/article3246.html

  14. jc de seraing dit :

    Les banques ont créé des centaines de milliards d’euros pour les prêter aux états avec des intérêts usuriers. Ces milliards qu’on a alors injectés dans les banques ne devaient pas être un prêt aux financiers pour jouer au casino de la bourse mais ils devaient aboutir à la nationalisation de toutes les banques au service des états, pour relancer l'économie et améliorer la vie des populations.
    L’état doit donner du travail aux gens qui n’en ont pas. Le coût d’une personne remise au travail dans un service public est égal à la différence entre le salaire moyen d’un fonctionnaire et l’allocation moyenne d’une personne sans emploi, peut-être 750 euros par mois. Il faudrait alors environ10,000 euros par an pour créer un emploi, sachant que ces 10000 euros seront dépensés et réinjecté dans l’économie et 25% retournera à l’état sous forme de TVA ou d’accises. Créer 2,000,000 d'emplois coûterait 10000 euros x 2,000.000 soit 20 milliards d’euros par an, soit 1% du PIB. Il y a des besoins de main d’œuvre dans tous les secteurs d’activité: dans l’enseignement, la formation et la prise en charge des jeunes en difficulté, dans les hôpitaux, les soins de santé et la recherche, dans la police, la justice, le suivi des personnes remises en liberté, dans les crèches, les homes pour vieillards, dans la construction de logements sociaux, dans les économies d’énergie des bâtiments publiques et privés, dans les transports en commun, dans la réparation et l’entretien des routes, dans les chemins de fer et les transports et j’en passe sûrement et des meilleurs.
    On trouve les centaines de milliards d’euros pour la finance, donc avec une autre politique on pourrait trouver aussi quelques milliards d’euros (195 en récupérant simplement les 10 points qui sont passés de la poche des travailleurs vers celles des financiers depuis les années 80) pour renforcer les services publics, au lieu de les affaiblir ou les démanteler.
    Enfin, un jeune qui quitte l’école, même sans diplôme, devrait...

  15. jennifer dit :

    le rejet des musulmans en Occident se développe à vitesse grand V. Aux USA les islamophobes agitent le spectre d'une islamisation de la société. Or il y a 3% de musulmans aux USA, on est donc bien loin du péril musulman et de l'application de la charia ce dont ils parlent. Bien entendu tous ces mouvements islamophobes sont infiltrés d'un grand nombre de fascistes. C'est leur meilleure carte de visite.

    Pourquoi tant de haine de l'islam? A cause de l'extrêmisme? Y-a-t-il un tel mouvement contre les intégrismes catholiques, chrétiens, judaïques? C'est un faux problème: il y aura toujours des extrêmistes partout en politique, en religion, etc... Si on laisse la liberté d'expression et de culte, on ne peut empêcher cela. Ce qu'on doit absolument interdire c'est la violence, les mutilations, l'appel aux armes etc... et cela touche y compris les fascistes bien français.

    La véritable raison du rejet de l'islam par le monde c'est parce que tous les pays que l'impérialisme veut s'accaparer, recoloniser sont majoritairement musulmans: afghanistan, iran, irak, palestine, pakistan etc... Ce sont ces pays que convoitent les grandes puissances et pour convaincre leurs propres populations, elles ont intérêt à diaboliser les musulmans.

  16. Michel Matain dit :

    @ 111 NanardEnPétard

    Je partage ton point de vue. Il faut repositionner les problèmes pour repositionner les solutions. Il y eut une époque où, si l'on étudiait les problèmes de retard scolaire, de réussite à l'école,... on le faisait en étudiant les origines sociales, le quartier d'origine, le niveau socio-culturel de la famille... bref on utilisait des critères sociaux. Aujourd'hui avec la sociologie communautariste néo-libérale importée des USA, on va étudier le retard scolaire ou la réussite scolaire en fonction de la religion d'origine, de la communauté d'origine, de la couleur de la peau... Il faut absolument relaïciser et resocialiser la façon d'aborder les problèmes pour trouver de vraies solutions. Relire Marx ne fait pas de mal.

  17. vaz jean-philippe dit :

    @ Nanard en pétard

    L'insécurité dont tu parles, trouve principalement ses racines dans la précarisation de la société, à mon avis. Les liens sociaux, familiaux sont distendus et tendus. L'ensemble de la population est sous tension. Dans ces conditions, le repli sur soi ou communautaire devient le seul "repère", la seule perspective. La géthoïsation ne date pas d'hier, mais elle n'a fait que s'accroitre, alors que dans le même temps l'horizon s'est encore plus bouché.
    Quand on est sans repères, sans horizon, avec un sentiment (voir une réalité) d'abandon, normal de développer un rejet de la société...Alors on cherche à survivre, à se débrouiller, se sentant hors société, on se créé sa" famille"avec ses lois, ses codes...La violence qui puise ses racines dans ce mal être, qui ne trouve aucun terrain d'expression dans le réél (mis à part de rares exceptions comme l'art, le sport, l'engagement social ou politique), s'exprime alors envers les autres, dans tous les rapports...Comment être respectueux, quand on ne sent aucun respect pour soi-même? la question de l'insécurité est traitée de manière simpliste par la droite, avec le recour unique au rapport de force, dormez tranquille, braves gens, la police veille sur vous...Faux, la police mène des opérations coup de poing, dans les quartiers dits difficiles, et puis s'en va. La présence de l'état, au travers de ses services publics, regresse sur tout le territoire, notament dans les "zones sensibles".
    Et quand tu parles d'insécurité, de dealers, tu parles de délinquance, qu'en est-il de la délinquance en col blanc, responsable de tant d'insécurité et de drames. Bien sûr, ceux là ne font pas les unes des 20h, on les glorifierait presque...
    La réponse du FdG doit être globale, lutter contre l'insécurité, oui, mais à tous les niveaux, la justice, oui, mais la même pour tous, etc...C'est évidement plus ambitieux et plus complexe que de foutre tout le monde en prison (voir les USA, les crimes...

  18. NOEL dit :

    Putsch mélenchiste aux primaires socialistes ?

    A une semaine du vote des primaires, le candidat Benoit Hamon supporter par Henri Emmanuelli reprend à son compte le programme du Parti de Gauche de Jean-luc Mélenchon et dénonce l'imposture du Parti Socialiste.
    Le Château Rose est en flammes, le rêve d'un bloc social démocrate libéral se fissure et le petit peuple français se déclare majoritairement prêt à soutenir la démarche salutaire du camarade Benoit.

  19. Louis st O dit :

    @NOEL

    Non, non c’est une partition menée de main de maître pour ramener au sein du parti PS les brebis qui se seraient égarées vers le FdG, c’est juste une petite piqûre de rappelle pour dire « voyez nous aussi …. » Naturellement tout çà sera oublié dans quelques mois.

    Louis

  20. omrelliug.saniraf dit :

    Une simple question aux intervenants actifs et passionnés de ce blog ainsi qu'à son WebMaître et qu'à Monsieur Mélenchon lui-même :

    Cautionnez-vous les propos tenus ci-dessus par abdelaziz benmousqsa (numéro 110) ?

    Vos réponses (que j'espère claires) me diront si ça vaut la peine d'envisager un bout de chemin avec le PdG et le FdG.

    Merci d'avance.

  21. Marcailloux dit :

    104 SESTACQ dit:
    Je voterai front de gauche et avec encore plus de conviction pour vous monsieur Mélenchon........ Cependant, ………., il me vient comme une angoisse ……..chaque fois que vous vous laissez aller des facilités de langage. Pourquoi traiter J.Daniel de "carpette". Ce qualificatif manque de substance et peut vous discréditer auprès de lecteurs ………
    Votre sentiment est en effet probablement largement partagé par une frange importante de l’électorat.
    Ces citoyens qui pour le plus grand nombre sont « favorisés », souvent après une vie de travail assidu, n’ont rien à demander pour eux même. Ils sont simplement indignés, ulcérés du sort qui est réservé à leurs proches : leurs enfants, leurs parents, leurs voisins, bien des professions, bien des communautés (immigrés, sdf, quart monde,….). Ils rêvent d’un monde meilleur et souhaitent voir appliquées (pas uniquement promises) des mesures qui radicalement améliorera les conditions de vie des plus défavorisés. Ce n’est pas plus compliqué que cela.
    Or, à quoi assistons nous ? A un déblatérage continuel sur les uns et les autres, à une vitupération ad hominem du genre
    « tous des cons sauf moi », à un embrouillamini sur des sujets, certes importants, mais qui ne sont réellement accessibles dans leurs tenants et aboutissants que par des experts et encore dans le même camp leurs avis divergent souvent.
    Tout çà me fait bailler et je ne suis sans doute pas le seul.
    Jean-Luc Mélenchon ne fait que convaincre des convaincus et ne peut en espérer accéder à une position d’homme providentiel.
    Regardez DSK, moins il parle, (des petites gueguerres internes), plus il monte.
    De grace Jean-Luc Mélenchon, du concret, du constructif, du crédible, de l’humour, de l’amour même car on ne peut faire son lit dans la destruction systématique d’autrui. Prenez de la hauteur, laissez ceux que vous vilipendez se dissoudre dans leur propre turpitude et alors lvous emporterez les suffrages des coeurs. C'est là mon plus grand espoir;
    Cordialement.

  22. omrelliug.saniraf dit :

    J'apporte modestement mon plein et entier soutien à l'analyse de Nanard en pétard.
    Ses propos en gêneront peut-être plus d'un, mais au moins ils posent les bases d'un message politique susceptible d'être entendu.
    Les réponses mielleuses et stériles du genre de celle de vaz jean-philippe nous condamnent à la figuration et à l'isolement.

  23. plume de cib dit :

    bonjour,
    ma réponse à "pourquoi tant de haine envers l'Islam" ? parce que l'Islam d'aujourd'hui n'est pas une doctrine religieuse mais une doctrine politique ! Elle use des mêmes arguments et des mêmes méthodes que toutes les religions qui à un moment ou à un autre de l'Histoire ont tenté de s'imposer massivement en lieu et place des gouvernements. L'islam prône la violence et le meurtre comme les catholiques à une époque. Nous sommes suffisamment stigmatisés par les guerres de religion, alors on n'en veut plus. La loi de 1905 est certainement l'une des plus belles votées par les hommes.
    Ceci n'excuse pas cela M. Mélenchon. Je regrette vraiment que vous soyez vous aussi tomber dans le panneau. Il y a en France la laïcité à défendre, un point c'est tout. Les prières de rue n'ont pas à être tolérées quelque soit le passé glorieux de ceux qui les pratiquent. Vous en faites vous aussi un argument politique visant à nourrir la Pensée Unique sur laquelle aiment à surfer les politiques de tous bords et qui s'apparente diablement au culte de la langue de bois. Rien n'est dit sur le licenciement d'une femme qui travaillait dans une crèche en portant un voile. Les prières de rue sont pratiquées par des hommes il est vrai, c'est nettement plus tolérable que les voiles !
    Quand au PS, s'il n'existe plus, c'est qu'il a exactement le même programme que l'UMP. Il n'a rien à opposer. Ségolène Royal nous l'a bien fait comprendre lors de sa campagne de 2007.
    Ce que les français veulent aujourd'hui, c'est du concret. taper sur la gueule de Marine Le Pen pourquoi ? Parce qu'elle représente un vivier de voix non négligeable ! Alors les airs outragés, les surenchères d'insultes, pour nous, c'est non merci. J'espère que les Français ont quitté leurs habits de mouton et que, pour l'instant, ils tiennent les hommes politiques en observation. J'espère que la campagne 2012, tous les hommes politiques vont la vivre avec la trouille au ventre parce...

  24. Michel Matain dit :

    @ 122 omrelliug.saniraf
    Les réponses mielleuses et stériles du genre de celle de vaz jean-philippe

    La réponse de Vaz n'a rien de mielleux : il essaie fort justement de poser les problèmes dans leur globalité. Les questions sont complexes et les solutions ne seront pas simplistes. Il y a un problème de délinquance et d'insécurité dans ce pays. L'étudier avec des filtres où il y aura écrit "islam" n'aidera pas à comprendre et encore moins à solutionner les problèmes.

  25. Pulchérie D dit :

    @ omrelliug.saniraf (120)

    Je reconnais que le message qui porte le n° 110 devrait être plus clair.
    « Nous armer et nous préparer à la lutte… Des cibles légitimes…. ».

    Qui va s’armer ? S’agit-il d’armes psychologiques, de luttes verbales, de débats musclés entre orateurs, de grèves… ou de guerre civile, tout au moins de terrorisme ?

    Monsieur abdelaziz benmousqsa (110) devrait clairement répondre à ces questions.

    D’autres personnes que l’auteur du mess. n°120 pourraient, elles aussi, interpréter négativement ce texte et voir dans une certaine tolérance du PG et du FdG des tendances extrémistes.

    Il est temps de clarifier cette situation pour éviter un départ de sympathisants aux partis de J-LM

    Pulchérie

  26. dudu87 dit :

    Bonjour Jennifer,
    Heureux de te lire!
    La lutte contre le racisme, contre la nazisme sont entièrement compatibles avec la lutte des classe ou lutte de classe comme tu voudras. En effet, ces travailleurs/es "émigrés/es" ne sont-ils/elles exploités/es (sinon +) que nous travailleurs/es "bien français/es? Ne participent-ils à la productions des richesses de notre pays? Ne sont-ils/elles pas à nos cotés dans les différentes luttes que nous menons? J'arrête l'énumération.
    Où je suis d'accord avec toi, eh bien oui, nous devons parler et combattre du FN et ses représentants. A ceux qui trouvent que c'est inutile, expliquons leur que ce serait une erreur politique énorme de fermer les yeux!
    Nous pouvons très bien nous retrouver en 2012 avec des députés et des ministres FN au gouvernement si Sarko est réélu.
    Mais pour combattre le FN et UMP, Faut-il encore que ce FdG tant souhaiter prennent en compte les besoins des populations les sensibles au sirène du FN.
    Je l'ai déjà dit ici et ailleurs. Un travail décent avec la sécurité dans la vie de tous les jours pour nos compatriotes, pour leurs enfants et petits-enfants.

  27. marc malesherbes dit :

    le FN pour la retraite par capitalisation

    @ d3gl1ng0
    vous aviez raison.

    J'ai fini par aller sur le site du FN, et dans les FAQ, il est écrit:

    2. Les retraites par capitalisation
    C’est une voie qu’il faudra privilégier à long terme.

  28. Descartes dit :

    @marj (#105)

    "On imagine mal par exemple les enfants polonais, espagnols ou italiens scolarisés en France contestant le droit du professeur à enseigner la théorie de l'évolution ou l'histoire." On imagine ce qu'on veut mais qu'est ce que vous en savez, vous y étiez dans les écoles Polonaises ?

    Quel est le rapport avec "les écoles polonaises" ? Vous parlez de quoi, là ?

    D'ailleurs moi aussi je suis petite fille d'immigrés et d'immigrés Espagnols d'avant guerre mals accueillis, montrés du doigt et souvent accusés à tord...immigrés considérés à l'époque comme des arriérés parce que leur éducation les rendaient peu tolérants envers leurs filles...

    Là encore, quel est le rapport avec ce qu'on est en train de discuter ? La question n'était pas de savoir si les immigrés espagnols avaient été accueillis avec les bras ouverts, mais si ces immigrés ont cherché ou non a imposer leurs normes et modes de vie dans l'espace public, comme essayent de le faire certains musulmans. La réponse, clairement, est non. C'est l'une des raisons pour laquelle faire le parallèle entre les problématiques d'intégration aujourd'hui et celles des années 1930-50 obscurcit plus qu'il n'éclaircit le débat.

    De plus,votre point de vue partisan vous aveugle et vous mélangez tout Descartes (...)

    Tout le monde ne peut pas avoir comme vous des points de vue tout à fait neutres et pas du tout partisans. Que voulez vous, nous autres mortels n'avons pas comme vous accès à la Vérité Révélée...
    Les attaques ad hominem n'apportent pas grande chose au débat. Un peu de respect pour les points de vue qui diffèrent du votre ne vous ferait pas de mal. Suivant...

  29. redline69 dit :

    salut
    nos seuls armes doivent être la carte électorale.

    la carte d'électeur est une arme pour contrer les politiques du PS et de l'UMP.

    j'espère que nombreux seront les soutiens au Front de gauche.
    parler du FN et le critiquer ! oui ! en faire une ligne éditoriale ! non !
    il reste de nombreuses questions ou analyses à faire.notamment la relation entre les 3 entités du Front de gauche, l'élargissement aux "perdus" du PS ou d'autres groupes politiques.
    le vote du FN est souvent un vote de mécontents (je pense que la réalité des durs ne représente que 3% environ)
    donc à nous de rassembler les mécontents en leur proposant de virer les profiteurs de touts poils.
    avec nos argumentaires, il doit être possible de rassembler et d'éloigner les gens du FN qui n'apportera aucune solution à la France.
    cordialement

  30. Descartes dit :

    @Michel Matain (#123) dit:

    Il y a un problème de délinquance et d'insécurité dans ce pays. L'étudier avec des filtres où il y aura écrit "islam" n'aidera pas à comprendre et encore moins à solutionner les problèmes.

    Oui. Mais d'un autre côté, on ne peut pas continuer à faire comme si l'Islam ne posait pas un problème particulier. L'existence d'une communauté religieuse qui revendique la primauté de la loi religieuse et des règles communautaires par rapport aux lois de la République est un problème qu'il faudra bien traiter. Où alors on peut continuer à se cacher derrière son petit doigt et faire comme si le problème n'existait pas, au risque que d'autres en fassent un puissant argument politique.

    La République s'est construite en brisant ces prétentions communautaires. Pour ne donner que deux exemples, on l'a fait avec les corporations (loi Le Chapelier), on l'a fait avec l'église catholique. Ces prétentions empoisonnent aujourd'hui la vie des cités et empêchent les rares institutions qui font quelque chose pour améliorer la vie dans ces quartiers (notamment l'école) de fonctionner normalement. Et le discours des classes moyennes qui, depuis ses quartiers protégés, donne des leçons de tolérance commence à énerver bien des gens. Cet énervement alimente le FN, et l'alimentera de plus en plus si d'autres organisations politiques ne font pas la démonstration qu'ils prennent le problème en compte.

    La politique de l'autruche a atteint ses limites. Il faut rapidement arrêter le discours victimiste de la mauvaise conscience coloniale et réaffirmer quelques sains principes républicains. En particulier, que l'espace public appartient à tout le monde, et que dans la sphère publique la primauté de la loi républicaine est absolue.

  31. tofraziel dit :

    Je suis d'accord avec vous, M. Mélenchon, sur ce que vous dîtes sur la laïcité, et en particulier au sujet des critiques envers le PS.
    En revanche, je ne vois pas quelles solutions vous proposez pour que cessent ces prières dans la rue.

    Un article perso sur le sujet : http://elrond.over-blog.com/article-prieres-dans-la-rue-le-piege-reussi-de-le-pen-62882138.html

  32. haqqtiviste dit :

    le FN ? il est déjà au pouvoir...

    et puis c'est vrai, lâchez-nous la grappe avec l'islam auquel personne ne comprend rien faute de l'avoir étudié un minimum.
    politiciens de tout bord, allez vous former sur la laïcité, allez lire Jean Bauberot par exemple.

    parler du halal au lieu de parler des graves troubles de l'aggro-alimentaire, voilà bien une idée de Marine et consors...

    Mais ensuite et surtout parce que je condamne toutes les intrusions des religieux dans l’espace public, quelle que soit la religion.

    c'est quoi l'espace publique ?
    c'est quoi un "les intrusions des religieux"

    alors les bonnes soeurs ne pourraient plus arpenter nos rues ?!?

    et sinon vous êtes en congé pour Noël ? pour l'ascension peut être ? la Toussaint ?

    H

  33. Pierre34 dit :

    @ omrelliug.saniraf (120)

    L'intervention 110 est une provocation.

    Je crois que cette personne ne représente rien de bien constructif, on peut même se demander si ce n'est pas une provocation venant de droite ou d'extrême droite.

    Je pense qu'il vaut mieux l'ignorer car elle ne représente pas l'esprit de ce blog, de ses commentateurs, et plus généralement du PG et du FdG.

    Il n'est jamais question de lutte armée dans les écrits de ces organisations, ceci est une certitude, alors aucune crainte à avoir, notre rôle est bien de convaincre, toujours convaincre par le dialogue.

  34. Charles dit :

    A propos des prières dans la rue en République Laique : les interdire. Il existe des lieux de culte !

  35. jc de seraing dit :

    Suite de (114)
    Enfin, un jeune qui quitte l’école, même sans diplôme, devrait être aidé plus activement à trouver un emploi dans le privé ou être employé par la ville où il réside, dans une fonction du service public correspondant à ses possibilités, payé à la hauteur du SMIC sinon être orienté vers une formation payée qui lui permettrait d'avoir un CDI sans passer par la case « chômage ». Il faut éviter que les jeunes quittent l'école sans occupation car, alors la plupart du temps, ils décrochent, tournent souvent mal et deviennent ensuite des chômeurs de longue durée ou des délinquants ou encore des révoltés, ce qui ajoute de l'insécurité qui pousse les gens à la haine raciale et à regarder vers les idées dangereuses et faciles du FN. ET plus on reste au chômage, plus il est difficile d’en sortir.
    Il est inutile de parsemer l’économie de petites mesures d’aide à l’emploi qui, en s’intégrant dans le système, ne créent pratiquement pas de boulot mais enrichissent quelques privilégiés sans qu’une contrepartie contrôlée ne soit demandée aux bénéficiaires. Il faut effectivement une autre politique de gauche, sociale, mais sûrement pas simplement socialiste.
    Le droit au travail devrait être inscrit dans la constitution.

  36. noel dit :

    Arrêtons de faire de la pub à Marine, Jean-Luc nous à donné l'arme du triangle rouge, symbole des déportés politiques (vidéo du grand journal de canal +), associé à son dernier livre, il nous faut inonder les quartiers populaires de ses précieux outils à l'approche des élections cantonales. Ouvrons également le front de gauche à tous les courants révolutionnaires qui n'ont pas fait le pas. Nous avons un champion médiatique qui vaut toutes les campagnes d'affichage, le Front de gauche doit figurer lisiblement en tête des bulletins de vote, ainsi pourrons nous capitaliser la grogne des manifs récentes.
    J'attends maintenant autre chose de notre champion, qu'il s'empare du problème de l'habitat, il nous faut crever cette bulle immobilière pour en faire un trou noir ou iront échouer tous les rentiers de la planète.
    Il nous faut étendre également la lutte contre la vie chère du LKP qui a toute sa place en métropole, dénoncer aussi l'extension rampante du précariat.
    Et surtout il nous faut ressusciter l'utopie d'une mondialisation sociale et faire trembler les seigneurs de guerre de la finance. C'est comme ça que nous pourrons réveiller tous les résignés de la matrice et reconquérir nos dignités volés.

  37. citoyenne21 dit :

    Pour ceux qui douteraient encore de l'islamisation de la France, je leur conseille la lecture de ce livre de René Marchand, "La France en danger d'Islam". ayez au moins le courage d'aller sur un terrain que vous préférez ignorez par facilité. Perso meme si j'apprécie Jean-Luc Mélenchon, la partie de son programme sur l'immigration ne me satisfait pas ! à la base je n'aurais pas voté MLP mais bon elle propose de revenir aux francs et je suis d'accord pour qu'on quitte l'euro, entre autre et elle empechera toute continuation de l'entrée massive des immigrés en France ! si il n'y a vraiment plus de sous dans les caisses, soyons logiques et privilégions ceux qui ont cotisé toute leur vie pour mériter une retraite digne !

  38. marj dit :

    @Descartes
    Désolée mais c'est vous qui avez un problème particulier avec l'Islam...sur lequel vous revenez dès que l'occasion se présente (prières, mosquées, voile et pourquoi pas la culotte de Fatma ?), je n'essaierais pas d'en découvrir l'origine, ça vous regarde.
    En tout cas, ça vous aveugle tant que vous balayez tous les arguments qui vont à l'encontre de vos propos, vous les ignorez : je vous explique avec exemples historiques à l'appui que le genre de propos que vous tenez ont souvent été tenus ici et ailleurs à l'encontre des étrangers (ils veulent pas s'intégrer, veulent imposer leur mode de vie gna gna gna),que les pressions créationnistes d'obédience Chrétienne ça existeaussi, que le vote Le Pen ne provient pas spécialement des quartiers dits sensibles mais d'une société qui a peur et chez laquelle on entretient sciemment cette peur..
    Bon, je vais pas continuer parce que le sujet mis sur le tapis par le FN a été assez débattu, plus que ce qu'il ne vaut...pour le reste, il y a des lois, qu'elles s'appliquent !
    Ensuite, je répondrais à Jennifer en lui disant que la réponse Marxiste n'est pas à balayer, elle est centrale : le capital a toujours eû besoin d'un "ennemi" à combattre, et, dans ce contexte de crise, les travailleurs sont mis en concurrence, les étrangers des boucs émissaires, des défouloirs montrés du doigt.Dans ce contexte, les intégristes de tout poil propèrent et s'auto-alimentent, comme en mirroir.
    La réponse à donner est politique, de proposition d'une société qui donne sa place à chacun.
    Et on en est loin, je ne sais si vous avez entendu au JT de France 3, hier soir, mais le taux de chômage ne cesse de monter dans les quartiers, au delà de 40 % chez les jeunes, même chez les plus diplômés.
    Moi, ça m'inquiète parce que les collégiens et lycéens que je rencontre me renvoient sans cesse cela, les ex de frères, soeurs, amis qui ont suivi le droit chemin de l'école et qui ne...

  39. Descartes dit :

    @tofraziel (#131) dit:

    Un article perso sur le sujet : http://elrond.over-blog.com/article-prieres-dans-la-rue-le-piege-reussi-de-le-pen-62882138.html

    Excellent ! 100% d'accord avec toi.

  40. Louis st O dit :

    Dans l’émission « le grand journal »
    A la question vous sentez vous plus proche de Mélenchon ou du parti Socialiste

    Cécile Duflot dit:
    "Sur certain sujet je vais être proche de Mélenchon
    Sur d’autre, sa vision de la France dans l’Europe, sa relation entre la France et l’Allemagne je suis en désaccord totale avec JL Mélenchon
    …"

    Je pense qu’elle n’a pas lu son livre et qu’elle s’est laissée berner par les propos des frères Cohn-Bendit, il faudrait que Jean-Luc Mélenchon lui écrive ou lui envoie son livre.

    Louis

  41. renault dit :

    Oui parlons-en ! De ceux qui ont été déportés et pour qui aucune commémoration n'a lieu chaque année pour rappeler aux anciennes générations autant qu'aux plus jeunes que des Camarades Communistes ont été déportés, des Témoins de Jéhovah, des Homosexuels et Lesbiennes eux et elles aussi !

  42. marj dit :

    Sans dénier que chaque période a ses particularités, la montée de l'islamophobie dans l'Europe en crise rappelle en écho la montée de l'antisémitisme des années 30 : les juifs "buveurs de sang" et le lobby juif responsables de ts les maux,ont été remplacés par l'invasion de la prière, le voile et le minaret...et il y aura toujours une voix pour vous expliquer que la question du carré de prières est au combien essentielle et légitime dans une France en pleine déconfiture économique !

    Intéressant auteur sur les liens Capitalisme/fascisme et la tentation fasciste de la classe moyenne petite bourgeoise et d'une partie de la classe ouvrière en temps de crise !
    http://www.leconflit.com/article-fascisme-et-grand-capital-de-daniel-guerin-52923449.html

  43. langue-rouge dit :

    Il est là le talon d'achille de la gauche, l'islamophobie au nom d'une prétendue laïcité, le discours sur l'insécurité repris par certain-e-s. Sarkozy sait déjà comment gagner 2012. Il perdra sur les questions sociales mais il gagnera sur le racisme, l'islamophobie et l'insécurité.
    Parce que la gauche et y compris une partie de la gauche de gauche tenteront de lui courrir après sur ces thèmes et qu'elle perdra sur ce terrain, la population préférant comme toujours sur cette question une droite foncièrement réactionnaire sur ces questions à une gauche honteusement réactionnaire.

    La question des prières dans la rue est pourtant simple à régler. Il n'y a pas assez de salles de prières pour les musulmans. Quant à celles et ceux qui hypocritement affirment que les musulmans feraient exprès d'aller dans certains quartiers pour prier, ils font mine d'oublier qu'il y a beaucoups de musulmans qui viennent d'ailleurs à Barbès et à chateau rouge parce que ces quartiers sont justement des carrefours pour le commerce hallal entre autre (et pas seulement le vendredi). Du coups, il apparait assez évident que quand on fait plus d'une heure de transport pour aller faire ses courses dans le coin, on ne va pas en plus prendre une demi-heure de métro de plus pour aller prier à la grande mosquée, une mosquée il faut s'en rappeler peu adaptée auxcroyants musulmans qui vivent souvent très loin de celle-ci et qui avaient d'ailleurs été construite pour célébrer la présence de la puissance coloniale française dans les pays musulmans et non pour répondre à un besoin.

    Bref, l'islamophobie, forme décomplexé de racisme gangrène la gauche. J'espère que le PG ne se laissera pas entrainer sur ce terrain sous prétexte de défendre la laïcité.

  44. cf dit :

    Bonjour, @110 et @120
    Au 18e les penseurs Universalistes des Lumières ont inventé le Citoyen affranchi de ses particularismes via la conception de la nation qui libère l'individu des déterminismes historiques notamment culturels, communautaires, religieux etc (une nation= une quantité considérable de peuple, qui habite une certaine étendue du pays, renfermée dans des limites et qui obéit au même gouvernement), je lis Zeev Sternhell, si pertinent dans le diplo de déc; Les droites maurrassiennes nationalistes voire ex nazies (Le Pen...), les néoconservateurs et évangélistes US, les intégristes islamistes de tous pays dont français, les nationalistes juifs religieux en Israël, Sarkozy et Finkelkaut: même combat: la division des citoyens et la négation de l'individu-citoyen acteur de ses choix !
    Je ne suis pas membre de ce parti mais je vais surement voter pour lui. J'ajoute que j'évite la télé qui me rendais bête et hystérique en voyant l'UMP, le FN et les fous de service, et je n'ai pas suivi de près l'actualité. Salut à tous.

  45. langue-rouge dit :

    Cela fait bien longtemps que je n'interviens plus ce blog n'en voyant plus l'utilité vu que c'est essentiellement un fan club de Mélenchon. Je n'ai rien contre Mélenchon et d'ailleurs je partage souvent certaines de ces analyses mais polémiquer pour polémiquer si je ne ressens pas chez les participants de ce blog la volonté d'échanger, je n'en vois pas l'intérêt.

    Mais là, j'avoue que je me suis réveillé en lisant les derniers commentaires publiés. Et j'avoue que je suis un peu effrayé par le développement des idées d'extrême-droite jusque sur les terres de la gauche de la gauche.
    Marine Le Pen a visé juste faut-il croire. Il y en a qui seraient prêt à "partir en croisade" pour libérer nos rues des "occupants". Les musulmans qui prient dans la rue préféreraient le faire dans une salle propre, chauffée l'hiver et l'hypocrisie consistant à rendre très compliqué l'octroi de terrain pour la construction de mosquées et la construction de mosquée quand ces terrains existent tout en faisant mine de s'étonner que des musulmans prient dans la rue est simplement l'expression à peine voilée d'un racisme implacable.

    Le fond de l'air est brun et il est temps que la gauche de la gauche se réveille pour contrer cette montée de l'islamophobie qui semble jouer dans cette crise le rôle qu'a jouer l'antisémitisme dans les années 30.
    La laïcité ne doit pas être pour la gauche de la gauche le cheval de Troie de l'islamophobie et du racisme. Ce serait non seulement la dénaturer mais ce serait aussi mortel pour le mouvement ouvrier.

    Quant à la république, c'est avant tout "la chose du peuple" et les musulmans font partie intégrante du peuple et ont tout autant le droit que d'autres de vivre leurs croyances au grand jour même si cela doit se faire dans le respect des autres conceptions religieuses ou non. La laïcité progressiste c'est d'abord la neutralité de l'état face aux diverses croyances qui traversent la société pas leur suppression ou...

  46. jean ai marre dit :

    Et si nous étions de hypocrites ?

    Comme toujours on focalise sur l'immigré, celui qui n'est pas comme nous, celui qui vient manger le pain des Français, et pour se donner bonne conscience, on avoue que nous sommes nous même issus de l'immigration.
    La différence, c'est que nous avons su, nous, nous intégrer, mais pas les autres.
    Mais quand savons nous ? Comment ont été perçus nos grands parents, les macaroni, ou l'espagnol mangeur d'arincades et de pastèques ? Quel accueil avons nous réservé aux pieds noirs ?

    Pourquoi existe t il une différence d'appréciation sur l'étranger selon que l'on soit catholique ou protestant ?
    Pourquoi ne dit on rien sur les juifs qui sont omniprésents en France et qui occupent des places stratégiques ?
    Pourquoi ne dit on rien à M. Drucker qui ne veut pas inviter la marine à son émission de vivement dimanche ?

    J'ai lu tous les posts,et je trouve que nous manquons de hauteur, J'ai le sentiment que l'on est bien dans la m.........ouise

  47. argeles39 dit :

    Personnellement l'Islam ne me gène pas, en tout cas pas plus que les deux autres religions abrahamiques (judaïsme et christianisme), ou le bouddhisme, ou l'hindouisme, ou autres....... Je ne suis pas gêné tant que ces pratiques religieuses restent du domaine privé et ne prétendent pas imposer un mode de vie.
    En revanche ce qui me gène c'est l'Islamisme, l'Islam politique qui prétend imposer la charia comme norme de civilisation. Les prières de rue me semblent relever de l'Islamisme, c'est un acte militant avant d’être religieux, c'est pourquoi la république doit les interdire sans plus tarder.
    Mais nous devons aussi nous demander pourquoi l'Islamisme gagne du terrain dans ces quartiers où la république s'est retirée pour laisser la caillera gérer les affaires. La question est certainement complexe, mais la réponse a probablement quelque chose à voir avec notre modèle d'intégration qui est en panne faute de travail pour tous.
    Une population qui subit plus de discriminations et de chômage que la moyenne des citoyens n'est-elle pas une proie facile pour les communautarismes en tous genres?
    C'est tout notre modèle de civilisation qu'il faut revoir, il nous faut dépasser ce capitalisme en crise, répartir de façon plus juste le travail et les richesses. Nous avons le choix entre socialisme ou barbarie.

  48. Louis st O dit :

    Bonjour à tous,

    Contrairement à d’autres, nous sommes un pays laïc, et Je crois que personne (parmi nous) ne veut empêcher les musulmans, catholiques ou n’importe quel croyant à pratiquer, on dit simplement que la rue n’est pas le lieu de la prière, surtout quand elle est gênante pour le reste de la population comme quand il est rappelé par l’article 10 de la Déclaration des Droits de l’homme.
    « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi.»
    Voilà, c’est tout, alors il faut que les musulmans, les catholique ou tout autre religion, fassent le nécessaire (avec l’aide des élus) pour ouvrir des lieux de prière, pour y pratiquer leurs religions, avec leurs financement, je ne croix pas qu’il y ai du racisme la dedans, permettez nous de vouloir que l’espace public reste laïc.
    Louis

  49. NanardEnPétard dit :

    @ vaz jean-philippe

    Entièrement d'accord avec toi, mais mon propos était de souligner l'importance de ce thème à trois branches : insécurité, immigration, Islam qui, s'il n'est pas traité avec la même importance et la même efficacité que les autres thèmes du programme du FdG, fera que les électeurs en grande partie d'accord avec nous se détournerons, même la mort dans l'âme, vers d'autres propositions...D'ailleurs la holding Sarko-Karcher l'avait bien comprit pour faire tout ce cinéma avec ça et racoler les gens. Ça a marché pour l'élection du nain, mais maintenant les problèmes se sont intensifiés et Hortefeux court partout comme un âne.....Donc...à nous de réfléchir pour ne pas décevoir une fois de plus, sachant qu'en même temps c'est une très grosse responsabilité que nous prenons là s'agissant de la vie et du bien être de millions de gens. Il faut donc trouver "le truc" pour que tout ça s'arrête. Mais peut être suis je un doux rêveur...A+

  50. Cronos dit :

    Jamais personne n'a eu raison seul contre un grand nombre, aussi reviendrais-je sur le fait de traiter par le mépris la gent Frontiste, je crois qu'il ne faut pas dialoguer avec ces gens là, ni relever ou commenter leurs déclarations, par contre, il ne faut bien sûr pas ignorer leurs thèmes : émigration, sécurité et la préférence nationale (thème particulièrement scabreux s'il en est), mais ils doivent être abordés dans un esprit républicain et politique.

    Concernant l'émigration, de tous temps cela a été douloureux et difficile, souvenez-vous des espingos, des ritals, des polacs, ceux d'avant-guerre … seulement ces gens là étaient venus en France pour travailler, pas pour d'autres motifs, il est vrai qu'à l'époque la CAF et la SÉCU n'existaient pas ; ensuite les maghrébins que nous avons fait venir en France (les hommes seulement) pour occuper les sales boulots qu'aucun français ne voulait ; eh bien tous ces gens là ont respectés les lois et les us du pays dans lequel ils sont venus s'installer, aucuns d'entre eux n'a essayé d'imposer ses coutumes ou ses rites d'ordre religieux ou vestimentaire. Les choses ont bien changées, grace aux politiques désastreuses menées suite aux décolonisations africaines par les gaullistes, par les socialistes puis par l'UMP. Maintenant, il ne faut pas hésiter à prier les personnes qui souhaitent vivre selon des règles en pratique ailleurs (polygamie, islamisme, communautarisme etc…) de s'y rendre instamment.

    Pour la sécurité, les apaches, les loubards ou les blousons noirs, ne sont pas des inventions récentes, certes ils étaient un peu moins nombreux, la drogue circulait beaucoup moins, c'était aussi la période du plein emploi, et l'on n'avait pas encore construit ces horribles ghettos modernes que sont les cités d'HLM. La seule réponse politique au problèmes de sécurité est une vraie "politique de la ville", non pas à la manière d'un Castro, d'un Tapie, d'un Borloo ou...


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