24déc 10

Portugal, Chine, socialistes, Front de Gauche, statistiques de ce blog

Hors sujet de Noël

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A lors là, le sujet c’est Noël. Je suis donc hors sujet. Je glisse juste ici qu’il s’est vendu 43 000 exemplaires de mon livre « Qu’ils s’en aillent tous ». Donc, j’ai du être dans pas mal de sabots de Noël, pas vrais les amis ? Ensuite, en fin d’année, on fait des bilans. Je m’en garderai bien. Le cycle politique qui me concerne n’est pas bouclé avec la trêve des confiseurs. Le seul bilan que je vais faire, en bout de note ce sera celui de la fréquentation de ce blog.

Je traite d’abord de l’incroyable situation portugaise. En Grèce comme les sacrifices ont été bien menés et que la production s’est effondrée, le FMI paie une tournée de nouveaux sacrifices pour mars prochain. Joyeux Noël les Grecs ! « L’Europe qui nous protège », le FMI et l’internationale socialiste s’occupent de vous. Veinards ! Tout le petit monde des belles personnes et de leurs griots est persuadé que ce cirque cruel va durer sans courir davantage de risques que de « la grogne » comme disent les observateurs des grèves et manifestations qui secouent sans relâche ces pays. Oui mais, « la Grèce et le Portugal ce n’est pas la France » disent les très intelligents. Ouf ! Mais c’est déjà un peu l’Argentine et la Bolivie des années FMI, non ? Je parle de ces pauvres socialistes ficelés par leurs pitoyables dirigeants.

Heureusement, nous, nous ne sommes pas désarmés. Il y a le Front de gauche. Il avance. Lentement ? Oui mais surement. On sait où on va.  Joyeuses fêtes, mes chers lecteurs. Dans la peine ou dans la joie, vaille que vaille, demain est un autre jour. Et depuis le 21 décembre, la part de la nuit recule et celle de la lumière s’accroit. Ainsi soit-il pour chacun de nous et pour nous tous ensembles.

La Chine ! C’est la Chine qui vient tirer d’affaire les gouvernements européens qui subissent le feu des spéculateurs. Ainsi au Portugal. N’était la tragédie pour les portugais que signifie cette agression de la finance et la lâcheté des socialistes qui les soumettent à ce diktat, je serai en droit de bien rire. A gorge déployée.  J’attends avec intérêt le concert des larbins de « l’Europe qui protège ». Allez Quatremer, debout ! Au boulot. Sortez la brosse à reluire ! Quoi ? Il n’y a plus personne ? Les Fêtes sans doute ! Et le manque d’effectifs dans les rédactions. Même les stagiaires et les intermittents du spectacle fêtent Noël ! Pauvre France ! En fait messieurs mesdames les grands professionnels peuvent ravaler tous leurs alleluhias et le papier musique sur lequel ils sont écrits. L’Europe ? Voila le danger pour un peuple en difficulté ! Ce n’est pas moi qui le dis à présent. Ce sont ces lâches de socio-libéraux portugais, comme les irlandais et comme les grecs. Tout le monde est prêt à n’importe quel arrangement plutôt que de tomber sous la coupe de cette chère « Europe qui nous protège », son bras séculier le FMI et son si social directeur « de gauche », l’indépassable des sondages, sa splendeur Dominique Strauss-Kahn lui-même. Leurs chers plans d’aide sont la terreur des gouvernements libres. Là-dessus arrivent les chinois. Je pourrai m’amuser. Je ne vais pas m’en priver. Alors ? Alors ? Ceux qui acceptent l’argent des chinois sont des « amis du Parti communiste chinois » ? Des ennemis de la liberté ? Des méchants avec le « peuple tibétain ». Ils ne tiennent aucun compte des mauvais traitements que subissent les travailleurs chinois ? Ah ! Ah ! Ah !  Ces portugais sont-ils devenus mélenchonistes ? Car si on ne leur reproche rien, pourquoi m’accable-t-on moi ? Quand j’ai écrit, dis et répété que nous devrions avoir une coopération privilégiée avec la Chine, qu’ai-je du subir ! Qu’ai-je lu et entendu ! Mais pourquoi donc ces chers socio-libéraux portugais ne vont-ils pas voir leurs si bons amis nord-américains ? Que ne leur demandent-ils de l’aide ? Ils devraient téléphoner à l’OTAN pour repousser le terrorisme des banksters qui leur font un million de fois plus de mal que le Mollah Omar et tout Al Quaïda réunis.

Oui ce monde tel qu’il nous est raconté chaque jour par la propagande de tous les Quatremer du monde est une farce ! Une illusion racontée par des idiots comme dirait Shakespeare. Mais un cauchemar, comme le monde de l’idiot de Faulkner. Dans le texte de Shakespeare il est dit que ce monde est « plein de bruit et de fureur ». On oublie cette partie du vers. On ne voit que l’idiot et son récit. On ferait mieux de se demander ce qu’est ce bruit et cette fureur. Au fond, c’est la fameuse allégorie qui dit : « quand le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt ». C’est ce que voulait dire ma phrase à ce sujet, au congrès du Parti de Gauche. J’ai dit « je suis le bruit et la fureur, le tumulte et le fracas ! » mais j’ajoutais aussitôt : « Celui de notre temps, de notre époque ». Car il est évident que l’histoire ne se résumera pas au triomphe des cyniques de la finance et de leur porte-serviettes politiciens. Il y a aussi la réplique. Mieux vaut être le bruit et la fureur que les idiots qui s’abandonnent aux bonnes raisons données par le système pour justifier son incroyable appétit de prédation. Voyez leur grotesque.  

Car dans cette farce cruelle au Portugal, le pire est l’argument du crime. Pourquoi le Portugal est-il en peine ? Parce que les agences de notation, toutes nord-américaines, vont lui baisser sa note. Moody’s a menacé cette semaine de baisser la note du Portugal « d’un ou deux crans ». Et pourquoi vont-elles baisser la note du Portugal ? Parce que le plan d’austérité décidé par le gouvernement crée un risque sur la croissance de ce pays. Et pourquoi le gouvernement social libéral a-t-il pris cette décision si mauvaise ? Voila le plus drôle. Voila le triomphe des grands docteurs en économie et de tous les Strauss-Kahn. Voila l’apothéose de tous les donneurs de leçons qui narguent notre « irréalisme », notre « archaïsme », notre méconnaissance des réalités et tout ce Bla Bla plein de morgue type que les Quatremer, Chabot, Dély, et consorts récitent en boucle du début à la fin de l’année. Le gouvernement portugais a décidé cette mauvaise politique pour réduire « les déficits ». De l’Etat bien sur. Et il s’est lancé dans la réduction drastique « des déficits » pour mériter une bonne note des agences et des prêts pas chers. Lesquelles lui baissent la note a cause des conséquences de leur politique contre « les déficits ». Ce n’est pas drôle ça ? C’est une histoire de fou, tout simplement. Dont le peuple est le souffre douleur impuissant. Une fois de plus, des dirigeants socialistes couchés devant le capital, servent de garde chiourme pour justifier cette nouvelle spoliation.

Le scénario est donc toujours le même. Premier temps : la menace. C’est le job des agences de notation. Deuxième temps : l’invasion. C’est le job de « l’Europe qui nous protège ». Troisième temps : l’occupation. C’est le job du FMI. Quatrième temps : le pillage et la ruine. Le FMI vous tient à la gorge, l’Europe qui protège vous tient les mains, les banquiers vous font les poches. L’ennemi porte un nom et il a des adresses. Ce sont les banques.  Il dispose d’un cheval de Troie, l’union européenne. D’un bras séculier et de son administration d’occupation: le FMI. Je pèse mes mots. Le FMI a aujourd’hui des « représentants », sorte de commissaires politiques, dans chaque ministère grec. Ils surveillent la bonne conduite de la tonte du peuple. C’est tout autre chose que trois rues occupées par des islamistes le temps d’une prière ! C’est autrement plus grave et dévastateur ! Un car de CRS et il n’y a plus de prières de rue. Mais contre le FMI et l’Union Européenne, combien de divisions faudra-il ?

Mais de cela il est de bon ton de ne jamais parler. La gauche "prout ! prout !" va encore se dire « consternée » par mes mauvaises manières. Elle doit vite parler d’autre chose. Car tout ce système ne fonctionnerait jamais si les tous puissants partis de l’Internationale Socialiste se comportaient comme une opposition à la finance internationale. Au lieu de quoi elle en est le chausse pied. Les partis membre du Parti Socialiste Européen (PSE) capitulent sans condition quand ils sont au pouvoir, comme en Grèce. Ou bien ils reprochent aux libéraux locaux de ne pas se soumettre assez vite ou assez bien. Ou bien ils votent avec eux, comme au parlement européen. Ou bien ils se taisent avec eux face aux atteintes à la souveraineté parlementaire comme à l’assemblée nationale française. La droite n’a plus besoin de faire d’efforts. Elle dispose d’une armée « d’idiots utiles » selon l’expression désormais consacrée. Ceux là valident le fond du discours par avance. Le record va être battu en France où l’on se prépare à voir le directeur du FMI représenter le Parti Socialiste pour diriger le pays. De tout cela, quand parlera-t-on ? Au lieu de me peler encore, encore et encore avec les histoires corporatistes des médiacrates ? Allez messieurs dames les outragés de service, un peu de courage ! Qui avait raison à propos de l’inanité des politiques d’austérité ? Qui avait raison à propos de la Chine ? Moi ? En tous cas pas vous !   

Certes sous nos coups de boutoir, nos interpellations, « à force forcée », la critique du Strauss-kahnisme-FMIsme est dorénavant arrivée dans le PS. Montebourg et Emmanuelli s’y sont enfin mis. Les autres ne vont pas tarder, chacun à leur manière. Ils sentent le vent. Je fais le vœu que le désenvoûtement ait commencé. Les plus méritants auront peut-être droit à nos encouragements. Au travail. Parce que sans cela, sans cette disqualification là, expliquez nous comment vous comptez rassembler une majorité dans notre pays avec un homme dont le nom est le synonyme d’infinies souffrances sociales dans toute l’Europe. Et si vous n’êtes pas en tête de la gauche, ce qui vous pend au nez, comment gardez vous groupée pour voter ensemble à gauche la cohue baroque que cet homme traine derrière lui. Quand on voit un  Michel Sapin refuser de choisir, même par hypothèse,  entre Sarkozy et moi et que personne n’en souffle mot au Parti socialiste, on comprend ce que ce sera après quelques mois de Strauss-Kahn !

Il n’en reste pas moins qu’avec l’arrivée de la critique de Strauss-Kahn dans les rangs du PS, nous sommes de fait  les arbitres des primaires socialistes. Je ne le dis pas pour parader. Je le dis pour montrer qu’il existe une possibilité d’empêcher les candidats socialistes de contourner la question politique qui se pose à la gauche. Cette question, Pierre Laurent et moi nos l’avons formulée dans les mêmes termes simples : « face à la crise, qui du capital ou du travail doit payer ? Si c’est le travail, c’est sans nous ! ». Ce n’est pas une manière simpliste de formuler les questions qui nous sont posées. Il n’y a aucun rassemblement de la gauche possible pour faire la politique du FMI. C’est un premier point qui ne me semble pas avoir été suffisamment médité par les dirigeants socialistes. Ils sont persuadés que le sens du « vote utile », habilement stimulé par la résurrection de la famille Le Pen suffira à faire rallier une pantoufle s’il le faut. Et, deuxièmement, il n’y a aucune politique de gauche possible qui n’inclut pas une stratégie de réplique à la finance internationale. Tout simplement parce que celle-ci affrontera directement et frontalement n’importe quel gouvernement de gauche. Elle le fera avant même qu’il ait commencé à distribuer quoique ce soit, si modeste que soit la redistribution promise, comme on l’a bien vu en Grèce ! Sans oublier le rôle d’examinateur préalable de l’Union Européenne sur tous les budgets nationaux. Ce rôle, les députés socialistes l’ont approuvé, sauf Henri Emmanuelli et lui seul. Il faudra qu’ils reviennent dessus. Et aussi sur le traité de Lisbonne car ce dernier ne permet rien du tout non plus en matière de développements et protection des services publics par exemple. Aucune de ces questions n’est anodine. Aucune n’est mise en scène pour rendre impossible le dialogue mais au contraire pour y obliger. Car c’est d’elles que dépend toute l’action de gauche et même sur la scène politique de notre pays.

Nous ne sommes pas exemptés d’avoir aussi à balayer devant notre porte par ces critiques de notre environnement. Tout cela ne vaut que si une relève politique est possible à gauche. Nous avons commencé à le faire depuis l’élection européenne. Notre tâche essentielle est de réussir le rassemblement de ce que, faute de mieux, j’ai appelé, avec d’autres, « l’autre gauche ». Je sais que nombreux sont ceux qui partagent cet objectif. Maints parmi eux partagent notre visée historique qui est de construire une force politique nouvelle à partir de là. Nous n’avons pas l’intention de faire « le congrès de Tours à l’envers » comme on le disait un temps. Au contraire ! Notre intention est de refaire le Congrès de Tours. C'est-à-dire de fonder une force politique de gauche nouvelle, ancrée dans la tradition révolutionnaire de notre pays et liée aux révolutions populaires du monde. Tâche qui ne s’accomplit qu’en rompant avec les « compromis pourris » comme le disait Oscar Lafontaine au meeting de lancement du Parti de gauche.  Mais cette construction n’est pas un préalable au rassemblement. Il peut parfaitement se faire avec une diversité de composantes autonomes et indépendantes.

Le Front de gauche incarne ce choix intermédiaire. Il est le seul et unique point d’appui unitaire de cette sorte. L’effort pour continuer le rassemblement ne doit pas s’interrompre. Evidemment en direction du NPA. Nous nous portons garant de la continuité de cette main tendue. Sans ignorer toutes les difficultés que cette offre soulève, notamment au niveau local. Sans nier les blocages qu’elle engendre et qui s’aggravent à mesure que s’ajoutent les refus. Vaille que vaille, la démonstration est faite que nous sommes sincères et constants. Mais ce n’est pas tout. Le rapprochement avec la FASE avance. Certes petit à petit, moins vite que prévu, mais tout aussi fermement qu’espéré. Ça avance. Rien ne doit nous détourner de ce but. Ni les crispations ni les lenteurs ni les impatiences. J’ai la certitude que nous allons y arriver.

J’ai entendu parler de nouveau de la question de l’adhésion au Front de gauche. Comme on le sait l’idée a été proposée pour les personnes. Il s’agissait alors d’adhésion individuelle. Autrement dit permettre à chacun d’adhérer, et de bénéficier de divers droits de participation et de décision sans être membre d’un des partis membres du Front. C’est Marie Georges Buffet elle-même qui avait annoncé notre proposition commune sur ce point, à la sortie de notre rencontre au sommet en mai dernier. Cette idée fut repoussée par les instances communistes. C’est donc partie remise. Nous en sommes toujours autant partisans. La question reviendra sans doute d’une façon ou d’une autre, un jour ou l’autre. Mais nous ne voulons pas en faire un préalable. A quoi bon ? Pour tout bloquer ?

Par contre, s’agissant des organisations, il n’y a pas « d’adhésion au Front de Gauche » au sens propre. Si j’ai employé l’expression, c’est à tort. Il n’y a pas de statuts déposés. Peut-être faudra-t-il y penser. Mais pour l’instant ce n’est pas le cas. Peut-être qu’une charte ferait un bon début à condition d’être courte et claire, simple et souple. A ce jour on intègre le Front de Gauche en participant à ses combats communs. Ceux-ci se déterminent chemin faisant. L’existence même du Front de Gauche a déjà été mise en question à plusieurs reprises de même que son contenu. Ainsi quand les communistes ont voté dans chaque région pour fixer leur stratégie pour les élections régionales. Le Front de Gauche est d’abord une formule d’action politique unitaire indépendante et autonome. Les deux mots comptent. Ils ont été validés par maintes déclarations communes. Je pense que tout ceci a fait la preuve de son efficacité. Ce qui lui manque finira par venir. D’où ? De l’action.

Ceci posé, il est urgent de dire ce que ne peut pas être notre rassemblement. Ce ne peut pas être le plus petit commun dénominateur. C'est-à-dire la collection des mots mis bout à bout qui permet à chacun d’y trouver son compte devant son congrès ou devant ses préoccupations identitaires. Ça c’est la petite gauche microscopique qui polémique sans fin sur les mots et se fractionne au fil des pages du dictionnaire. Le problème posé n’est pas d’être d’accord mais d’être utile. C’est donc le plus grand dénominateur commun notre but. Je veux dire la formule politique qui atteint le plus grand nombre parce qu’elle correspond à son intérêt en même temps qu’à l’intérêt général. Ce ne sont pas les mots qu’il faut considérer en premier mais les problèmes qui se posent. Et le but n’est pas de soulever des problèmes mais de proposer des solutions.

S’il en est ainsi c’est parce que, de son côté, le peuple ne fait pas de politique par calcul mais par nécessité. Il se met en mouvement pour mettre en œuvre des solutions plutôt que pour poser des problèmes. La gauche utile c’est donc celle qui se montre à la hauteur de la nécessité. C’est une gauche d’audace et d’action. Et non une gauche d’ergotages et soupesages, divisée sans fin entre purs et traitres, coupables à démasquer et inquisiteurs auto proclamés. En résumé il s’agit d’abord de répondre au danger de mort  que le capitalisme financiarisé et le productivisme font peser sur la civilisation humaine. Au cas précis de notre pays, ajoutons qu’il s’agit de maintenir ouverte la porte poussée par la révolution de 1789. Dans notre situation l’enjeu dépasse nos frontières. Ouvrir une issue en France c’est ouvrir un chemin pour le monde. Telle est ma conviction. Je la tire du constat de la puissance économique de notre pays, du niveau de qualification de son peuple travailleur, du dynamisme de sa démographie. Et aussi de sa place géographique et géopolitique en Europe. Bref de son « rang » n’en déplaise aux déclinistes confits dans leurs malsaines jouissances de la déchéance. Mais la vocation particulière de notre pays  vient aussi de l’énergie politique républicaine de son peuple et de l’histoire ardente qui travaille son instinct civique.  Raison pour laquelle les Anglo-saxons et leurs clients nous haïssent de longue main et combattent de toutes les façons possibles tout ce qui nous distingue politiquement d’eux et notamment l’égalitarisme identitaire d’une majorité de français.

Il faut pour cela mettre en cohérence un programme, une stratégie et les candidatures aux élections. La trame en cinq points que j’ai présenté en synthèse du premier débat de lancement du programme partagé à la Fête de l’Humanité a voulu monter que le Front de Gauche sait comment aborder cette tâche globale.  Je l’ai tirée des longs temps d’écoute, de tribune en tribune, de ce que disaient les responsables de toutes les composantes de l’autre gauche, associative, syndicale et politique, chaque fois qu’ils parlaient de l’intérêt général. J’ai repris tout cela dans le texte, somme toute assez bref, de mon livre « Qu’ils s’en aillent tous ».

Le maitre mot de ce croquis de programme est le rétablissement en tous domaines de la souveraineté populaire. Dans le pays comme en Europe. Ainsi avec la refondation républicaine de la société et des institutions. J’ai noté que ce terme était dorénavant celui qu’utilisent les trois composantes du Front de gauche et je n’en suis pas surpris. La fête de l’Humanité ne s’était elle pas achevée sur le slogan Liberté Egalité Fraternité ? N’est-ce pas l’esprit même de la proposition de résolution dont la première signataire est Marie-George Buffet devant l’assemblée en novembre dernier ? Cet objectif appelle à une implication populaire de très haut niveau. Nous appelons à en finir avec la Cinquième République, bricolée et refondue vingt fois depuis sa fondation et une fois par an en moyenne au cours des dix dernières années. D’ailleurs nous proposons ensemble l’élection d’une Assemblée Constituante. C’est un acte fondateur du nouveau contrat politique qui unira dès lors le peuple tout entier. Le nouveau partage des richesses vise à définanciariser l’économie du pays en commençant par une redistribution massive des richesses actuelles et de celles à venir. L’instauration du salaire maximum qui lie le plus petit salaire au plus important dans l’entreprise en interdisant tout écart supérieur de un à vingt est une illustration de nos nouveaux critères de vertu. Pour nous, le progrès social est la condition du progrès économique. Ensuite la planification écologique trace un large horizon commun de mobilisation du pays. Elle convoque toutes ses ressources intellectuelles, techniques et démocratiques. Cela implique tous ses métiers. La planification écologique affirme qu’on peut maitriser la sauvegarde de l’écosystème humain dans une logique émancipatrice plutôt que dans les mensonges du soi disant capitalisme vert. Puis j’ai déjà dit que la sortie du traité de Lisbonne est l’exigence sans laquelle aucun programme de gauche n’est applicable. Enfin, construire une autre paix que l’actuelle guerre larvée permanente sous direction des USA est une urgence. Elle nous enjoint notamment de sortir de l’OTAN. Et de quitter l’Afghanistan, évidemment. Au total c’est cela l'objet de la révolution citoyenne qui est à l’ordre du jour.

La stratégie de ce programme c’est de rassembler le peuple aussi largement que possible. C’est à lui de formuler les objectifs et les accomplir. Je parle de « peuple » à dessein. J’ai fait la démonstration du contenu de ce concept dans une précédente note. J’y montrai comment une nouvelle latéralisation du champ politique est a l’ordre du jour dès lors que le précariat dissout les statuts à l’intérieur de toute la classe salariée. J’ai noté avec un immense plaisir la mise en exergue du concept de « précariat » à la une de « l’Humanité Dimanche ». C’est un mot « obus » que celui-là pour formuler nos nouveaux objectifs politiques et notre programme. 

Ce programme là donne son contenu à notre entente. Elle s’appuie sur une alliance de partis clairement et durablement unis  sur cet objectif.  Notre union doit constituer un pôle de stabilité et de continuité. C’est un bien précieux au moment où le PS et le NPA vont entrer en turbulences, chacun à leur façon, à mesure qu’ils dénoueront les ambigüités actuelles de leur stratégie et de leur programme. C’est tout cela le Front de gauche à ce moment.  C’est de cette façon que nous allons relever tous les défis de la période et notamment notre compétition à la fois avec le PS et avec le Front national. C’est parce que nous sommes entrés dans une crise de la démocratie elle-même que nous devons franchir un pas qualitatif important. Nous avons besoin que partout se déploient des comités d’action populaire, ouvert à tous. L’idée vise plus loin que de former de simples comités électoraux. Evidemment, à cette étape, c’est de cela dont ils s'agit. Mais tout le monde sait bien comment les choses se passent dans la vie ordinaire. La porosité à la société est totale dès qu’on réunit nos amis pour agir et non pour bavarder. De tels comités sont donc appelés à prendre en charge un large éventail de tâches. C’est cela qui constitue, tout ensemble, la conquête du pouvoir par les urnes. Et c’est cela, en même temps, qui prépare la conduite à venir de la révolution citoyenne.  La révolution citoyenne en effet n’est pas seulement un slogan, un mot d’ordre. C’est la révolution. C'est-à-dire un ensemble de tâches précises inscrites au programme et qui sont impossibles à accomplir sans une profonde implication populaire.

Sur cette base voici ce que j’ai écrit pour le journal « l’Humanité Dimanche ». « Personne ne doit être repoussé du Front de gauche. Au contraire la main doit rester ouverte toujours envers ceux qui sont disponibles pour la révolution citoyenne, sans sectarisme ni esprit de règlement de compte des vieilles querelles. Le front de gauche est un front unitaire. A toutes les élections il présente des candidatures communes qui incarnent cette union. Elles prouvent l’addition des forces. Elles montrent  leur articulation au processus populaire. Elle se préserve des tentations asphyxiantes de l’hégémonie des uns sur les autres, mais aussi des marchandages politiciens.  Telle est la gauche que nous sommes : une nouvelle cohérence, stable, entre programme, stratégie et candidature. Mais tout commence par la confiance en soi et dans l’énergie populaire.  Osons ! » Ça sera mon mot de fin pour ce sujet aujourd’hui. Je parie que ça fait de quoi discuter, non?

Ceux qui s’intéressent à l’impact des « médias personnels » comme ce blog, et les fidèles participants à ce forum vont peut-être apprécier les lignes qui suivent. J’y rends publics les chiffres de fréquentation de mon principal outil de communication tels que que me les a procuré « Google Analytics ». Par comparaison avec des outils de cette sorte je sais que mon blog se situe actuellement à un très haut niveau de fréquentation. C’est le vaisseau amiral de notre système d’expression en dehors des médias écrits, radios et télé auquel plusieurs d'entre nous participent. D’autres camarades se sont lancés et leur travail commence à payer. C’est le cas par exemple du blog d’Alexis Corbière qui a trouvé le rythme et le ton grand public. Mais toute notre équipe s’y est mise. Nous allons bientôt approcher du niveau de synergie qui va nous permettre de faire converger tout ce travail. Je crois bien que nous serons les premiers, là encore, à expérimenter quelques formules assez neuves dans le domaine. C’est pourquoi Alexis Corbières, précisément, a été chargé de prospecter cette nouvelle dimension de notre espace militant. La blogosphère du Parti de gauche est très vivante. C’est donc un gisement d’info et d’éducation populaire que nous devrions faire valoir au maximum de ses possibilités.

Voyons donc ces chiffres. Du premier janvier de cette année 2010 au treize décembre dernier, ce blog a été visité un million huit cent trois mille fois (1 803 920) par cinq cent quatre vingt neuf mille cinq cents (589 540) visiteurs uniques. Mon compteur précise que trois millions sept cent mille (3 700 562) pages ont été vues. En moyenne donc, j’ai reçu cinq mille deux cents visites par jour (5198). Il y a un creux. C’est le plus bas niveau de visites. Mais tout bien considéré je le trouve assez élevé. En effet, il me parait bien haut pour un lendemain de fête. Ce creux se situe en effet le premier janvier de cette année 2010. Deux mille visiteurs (2 158) étaient encore assez éveillés pour aller lire de la politique le lendemain du réveillon ! Ça me laisse rêveur. Et puis il y a un pic. Le plus grand nombre de visites fut atteint le jour de la diffusion de l’émission « Vivement Dimanche » de Michel Drucker. Ce fut le 7 novembre dernier avec quinze mille (15 149) visiteurs. Mais une semaine avant, notre serveur avait explosé à la suite de l’émission de I télé au cours de laquelle avait été abordée la question des policiers infiltrés parmi les manifestants.

Une autre façon de lire ces chiffres c’est de les examiner par semestre. Le semestre est un cycle qui en vaut d’autres. En fait c’est le trimestre le rythme le plus voisin des cycles politiques en France. N’empêche. Voyons. Du premier janvier au trente juin, j’ai reçu huit cent mille visites (801 915) de la part de deux cent soixante mille (260 392) visiteurs uniques. La moyenne est alors montée à quatre mille quatre cent (4 430) visites par jour. Puis, au deuxième semestre, j’ai reçu un million de visites (1 001 986) de trois cent quarante-cinq mille (345 358) visiteurs uniques, et alors la moyenne monte à six mille (6036) visites quotidienne. Dans l’hypothèse où ces chiffres vous intéresseraient, notez que ce semestre inclut les mois creux de l’été où nous avons fort heureusement tous la tête ailleurs. Je constate qu’il aura fallu huit mois pour atteindre le premier million de visiteurs et seulement quatre pour approcher du second. Cette accélération correspond a l'accélération du temps politique pendant ces mois là.

Puisque j’en dispose, je publie donc aussi le chiffre mensuel des moyennes de visites quotidiennes au fil des mois. Janvier : 3 357 visites par jour. Février : 3230 visites par jour. Mars : 4 484 visites. Avril : 4 659 visites par jour. Mai : 5 659. Juin : 5 104 visites. Juillet : 3 672 visites par jour. Aout : 3 052 visites. Septembre: 5 237 visites par jour. Octobre :  8 263 visites. Novembre : 9 198 visites quotidiennes. Décembre : 8 029 visites par jour, jusqu’au treize décembre seize heures puisque c’est à ce moment que le relevé s’est achevé.

Nous avons aussi organisé un relevé des visites reçues sur les vidéos présentées sur le blog et comptabilisées par lui. En effet le nombre relatif pour chacune d’entre elles donnent des indications politiques sur les modes de pratiques militantes et informatives du public politisé qui participe à mon action, ou qui la suit, sur ce média. Ce n’est, bien sûr, qu’un reflet déformé de l’impact informatif de chaque message. Il faut le mettre en rapport avec le fait que le média où a eu lieu la diffusion initiale a bien évidemment lui-même sa propre diffusion ! Encore heureux ! Et elle est mille fois ou dix mille fois et même plus de cent mille fois celui d’un blog du type de celui-ci. Plus l’impact initial est large plus le retour sur le blog est grand. Ce n’est pas que les gens viennent « revoir » mais seulement qu’ils viennent voir parce qu’ils en ont entendu parler.
Mais existe aussi le cas ou le blog est le seul moyen d’accéder à un message. Ainsi, si la Matinale de RTL le 19 aout reçoit  5732 visites sur le blog, le discours du « remue méninge » à Grenoble, pourtant également retransmis sur LCI le 29 aout reçoit 10 161 visites « supplémentaires », en quelque sorte, sur le blog. La Matinale de BFM TV le 31 aout reçoit  5 252 visites sur le blog. La « semaine critique » de FOG sur France 2 le trois septembre : 8 011 visites.
Mais à côté des vidéos tirées du vif et qui sont des rediffusions, il y a aussi les créations de notre propre maison. Celles de la « Télé de gauche » qui construit son propre espace qui va s’élargissant. Ainsi  « Dans les manif retraites », un film de la « Télé de gauche », mis en ligne le 7 septembre, a reçu 3 343 visites. Ce qui est assez performant si l’on tient compte que mon discours à l’Agora de la « Fête de l’Humanité » sur le programme partagé, le onze septembre, ne reçoit « que » 5 849 visites. La Matinale d’Europe1 le 23 septembre : 7739 visites. Le Talk « Orange/Figaro » le 30 septembre : 6 136. Mais le film militant de la « Télé de Gauche » sur le rassemblement en défense de la révolution en Equateur le premier octobre capte 3 008 visites. Je trouve que c’est beaucoup pour un évènement absolument sans trace dans les médias. La vidéo sur la manifestation contre la réforme des retraites devant le Sénat le six octobre : 3 727 visites. Le Grand jury RTL, LCI, Le Figaro  le dix octobre : 7 341 visites. Une chose dans l’autre ce n’est pas tant que ça pour une émission de cette renommée. La matinale de BFM TV le jour de la manifestation du 12 octobre sur les retraites fait presque autant avec 5 899 visites. Mais on découvre que le film de la « Télé de Gauche », « Avec les Salariés du RER B en lutte », le même 12 octobre reçoit 6 808 visites nombre tout a fait remarquable puisque cette action elle non plus n’a pas eu de couverture médiatique. Mon discours au Théâtre Dejazet le dix huit octobre bat un record avec 12 121 visites. Il était aussi diffusé sur LCI mais l’impact a été au-delà, pendant plusieurs jours de suite.  « Dimanche soir Politique »  de même avec 12 341 visites. La Matinale d'RTL le jour de la dernière manifestation du mois d’octobre, le 29 : 12 561 visites également. Drucker sur mon blog fait juste un peu mieux : 13 396. Mais il y avait eu sept millions de téléspectateurs cumulés déjà… J’ai remarqué le score de mon discours final au congrès du Mans le vingt et un novembre dernier a rassemblé 12 070 visiteurs en plus des téléspectateurs de LCI et de La Chaine parlementaire qui le rediffusaient. Les 4 vérités de France 2, pourtant six fois repoussées ne font pas un tabac sur mon blog. Tout  juste 4 992 visites. Mais la Matinale de BFM TV cartonne de nouveau avec 9 153 visites alors qu’elle a déjà été regardé sur BMF TV et entendue sur RMC. Je note donc l’impact de ce média. Et je vous prie d’en prendre note tout comme moi car c’est ce média que je retiens comme cible si j’ai quelque chose de très important à annoncer. Je finis avec la statistique du « Grand journal », le sept décembre: 6 008 visites mais j’en ressors vivant, ayant été moins mal traité que Bayrou. Et sans doute parce que j’en ai moins bavé que lui en matière d’avanies !


269 commentaires à “Hors sujet de Noël”
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  1. jameswest dit :

    "Je finis avec la statistique du « Grand journal », le sept décembre: 6 008 visites mais j’en ressors vivant, ayant été moins mal traité que Bayrou. Et sans doute parce que j’en ai moins bavé que lui en matière d’avanies !"

    Oui, vous en ressortez vivant parce que vous savez vous défendre, avec les arguments qui font mouche et qui scotchent vos interlocuteurs, notamment cette pauvre Ariane Massenet (elle aurait une carte de presse me dit-on, elle l'aurait gagné dans un paquet Bonux) C'est un régal de vous entendre défendre le petit peuple qui souffre, un régal de voir Nadine Morano se taire devant vous chez Ardisson, elle qui l'ouvre à tort et à travers, c'est la peur qui doit effectivement changer de côté. Bonne fêtes de fin d'année à tous.

  2. lionel-pg44 dit :

    N'ayant pu finir mon post, je voulais finir en souhaitant de bonnes fêtes à Jean Luc et aux siens...

  3. Meligh dit :

    Courage Jean Luc et tous les militants.
    Beaucoup de monde est attentif.

    Passez vous, et tous les lecteurs de ce papier de joyeuses fêtes !

    (et oui même à 19h un soir de réveillon des gens s'intéressent à la politique !).

  4. le Prolo du Biolo (PG 69) dit :

    Joyeux Noël amis banquiers ! !

    Cette année les actifs de BNP-Paribas dépassent le PIB de la France, et la classent à la 1ère place mondiale des banques : 2 240 Milliards d'euros d'actifs, 34% d'augmentation en 3 ans de "crise".

    Y-a ben des malheurs allez ma pov'dame avec c'te crise.
    Une crise tombée de Mars m'a-t-on dit...

  5. Remignon dit :

    Il est 19h00 et des poussières. Avant d'ouvrir les huitres achetées chez C.......(j'en ai honte, mais je n'avais pas le choix), je suis allé consulté le blog. Croyez moi, je le consulte assidûment, même si je n'ai pas une grande culture politique;et à chaque fois, ce n'est que de la délectation. Je suis de tout cœur avec vous. Ces socialos, ils nous roulent dans la farine avec leur vote utile... pour le grand capital, pour l'Europe de Trichet, pour le monde affamé par le FMI. Jamais, je ne donnerai ma voix à un DSK. La droite, on la connaît et on peut la combattre(avec des difficultés et des sacrifices certes), mais la social démocratie est bien plus sournoise(enfin quelques socialistes s'en démarquent!). Donc, je vous fais totalement confiance et je vous souhaite bon vent et à 2012. Mais d'ici là....

  6. lionel-pg44 dit :

    Lorsque j'entends parler de compromission avec le PS, j'ai envie d'éclater de rire.
    Croient-ils que Jean Luc et de nombreux camarades venant du PS ont brulé leurs vaisseaux pour aller à Canossa lorsque l'enfant DSK (ou un autre) paraîtra ?
    Se mettent-ils à ce point le doigt dans l'oeil, et bien profond, ou croient-ils seulement à un petit Jésus salvateur qui les rassurera dans leurs croyances morbides ?
    Ca fait plus de quarante ans que je fais de la politique, y compris au PS, et ça fait plus de quarante ans que j'entends les mêmes Cassandre raconter les mêmes fadaises concernant les uns et les autres.
    Seule l'émergence d'une sixième république portée par une assemblée constituante animée par élus ne l'ayant jamais été et qui ne le seront plus après sera garante du futur que nous souhaitons. Et nous ne souhaitons plus avoir des élus qui s'accrochent à leurs postes tels des berniques à un rocher.
    C'est à nous, à vous, camarades de faire que cela soit possible !

  7. simon dit :

    L'agenda de ce blog permettant de connaitre les rdv dans les médias, je parie que le taux d'écoute de ces médias doit
    fortement augmenter à ce moment là.Les interviews chez Bourdin sont dynamiques et intéressantes,chez C+ c'est la
    fosse aux lions -ambiance paillettes et beaufitude -,dans l'émission d'Ardisson, dur de rester impassible quand l'humour dérape un peu...mais l'essentiel c'est que le PG continue à progresser.Bonnes fêtes et haut les cœurs pour les futures épreuves.

  8. jac dit :

    "les mois creux de l’été où nous avons fort heureusement tous la tête ailleurs."
    Fort heureusement, quoique...
    ...quoique j'aie un souvenir ébahi des mesures qui ont frappé en plein été 1993 les retraites des employés du privé et où manifestement tous les concernés avaient la tête ailleurs.

    Je me suis toujours demandé si les centrales syndicales et les partis de gauche avaient vraiment la tête ailleurs !
    Difficile à croire.
    Raison de plus pour que nous évitions d'avoir la tête complètement ailleurs, fêtes ou pas, vacances ou pas, match de finale ou pas, tour de france ou pas, etc.

  9. Pulchérie D dit :

    Je vais aller dormir.
    Bonne nuit, mes amis.

    Un joyeux Noël à tous.

    Pulchérie

  10. peppone dit :

    Bonne nuit, Pulchérie
    J'espère que nous allons pouvoir continuer sur la lancée et progresser dans le rassemblement.
    la prochaine nouvelle année qui se profile doit permettre aux idées d'avancer.
    merci jean-luc de nous remonter le moral par ton courage et ta ténacité.
    joyeux Noël à tous.

  11. Margaillan Catherine dit :

    MERCI Jean-Luc Mélenchon,
    merci le "Prolo du Biolo"... Joyeux Noël amis banquiers (en effet...!), capitalistes de tout poil et amis du MEDEF...! Le foie gras doit être bien gras, encore, cette année...!
    Personnellement, je n'ai pas la tête ailleurs et ne l'aurai plus avant longtemps... (Merci Jac)...
    Mon cadeau de Noël a été mon adhésion au Parti de Gauche... Je dois dire que je ne suis pas déçue... C'est une valeur sûre et on n'est jamais si bien servi que par soi-même...
    Je me délecte de la lecture du bulletin "A Gauche"... "Noël ou le sacre du consumérisme"... Merci, Jeanne Fidaz, pour cet exposé très complet des saintes addictions populaires qui profitent à nos riches adorés...
    Bonnes fêtes à tous et ne mangez pas trop... D'ici à 2012, il va y avoir du sport...

  12. FLEURDELYS dit :

    Même si je partage les idées de Mr Mélenchon, je me demande ce qu'il donnera comme consigne de vote en 2012. Il va bien falloir que l'on vote pour un candidat de gauche. Si Kahn n'y est pas; qui va prendre la tête ? Là, Mélenchon sera bien obligé de soutenir ce candidat, sinon il fera perdre la gauche.

  13. andrea91 dit :

    @Fleurdelys 62

    Consigne de vote en 2012 ? elle sera "Voter pour le candidat du front de gauche" et j'espère bien que ce sera Jean Luc Mélenchon qui me paraît être le seul aujourd'hui à pouvoir nous représenter, citoyens de la vraie gauche ! et il faut tout faire pour qu'il soit le candidat du 2ème tour ! et si ce n'était hélas pas le cas , pour ma part je ne voterai pas pour un DSK et autre social dem. ce serait l'abstention, pas de nouveau 2002 ! J'ai la conviction que Jean-Luc Mélenchon ne donnerait pas de consigne mais je ne suis pas devin (Même en cette nuit de Noël , normal je suis athée !)
    Courage, tenons
    Belle journée à tous et en particulier à vous Monsieur Jean Luc Mélenchon et aux vôtres

  14. jac dit :

    @ fleur... de lys... vraiment ?
    Personnellement, je n'ai l'intention de suivre les consignes de personne. Je me déterminerai moi-même.
    Ni dieu ni Maître ! Et je suppose que Jean-Luc Mélenchon ne souhaite pas avoir des Sujets. Enfin, je le souhaite !

    Quant à se demander à ce jour quel sera l'appel de Jean-Luc Mélenchon au second tour, c'est vraiment de l'énergie perdue.
    Mieux vaut demander aux candidats ce qu'ils proposent et surtout ce qu'ils ont fermement l'intention de faire.

  15. Louis st O dit :

    Bonjour Mr Mélenchon, bonjour à tous,
    J'espère que vous avez passez un bon réveillon.
    Comme pour tous les les billets, du bonheur..de l'espoir.. enfin tout pour ce qui faut pour remonter le moral.
    Merci encore.

    Avant de se préoccuper de l'élection de 2012, n'oubliez pas celle de 2011 et si ce n'est déjà fait (pour les jeunes...) n'oubliez pas de vous inscrire dans les mairie pour pouvoir voter avant le 30 décembre.
    Bonnes fêtes à tous

    NB - Ne pourrez-t-il pas y avoir une cotisation (disons pour les sympathisants) moins chère, en attendant de devenir adhérant.

  16. yan dit :

    Joyeuses fêtes à Jean-Luc Mélenchon et à toutes et tous sur ce blog!
    Gardons le cap, ça avance!
    Y

  17. Jean Jolly dit :

    @ Louis st O.

    Ne pourrez-t-il pas y avoir une cotisation (disons pour les sympathisants) moins chère, en attendant de devenir adhérant.

    C'est ici.

    Bonnes fêtes de fin d'année à tous et préparons nous pour les campagnes électorales qui approchent... Le pouvoir au peuple, dehors les profiteurs.

  18. Dechesne Frédériq dit :

    Bonjour citoyen voisin,

    Je suis belge, je vous ai entendu au "Fous du roi" avec grand plaisir.
    Votre véhémence m'a enchanté au point d'en parler autour de moi, ce qui m'a valu de recevoir votre livre "Qu'ils s'en aillent tous" pour Noël.
    J'ai vécu 2 ans au pays d'Hugo Raphael Frias Chavez, homme admirable s'il en est.
    Je n'ai encore lu que la moitié de votre livre et suis ravi d'apprendre qu'il est possible d'exprimer à grande échelle ce que beaucoup pensent tout bas, faute de moyens médiatiques.
    Existe-t-il un "parti de gauche" en Belgique, et sinon est-il envisageable de le créer ou devrais-je attendre la scission de notre pays et le rattachement de la Wallonie à la France ?
    Je ne suis qu'un simple ouvrier avec la conscience du fait qu'à plusieurs il est possible de bouleverser le cours de l'histoire.
    Votre livre DOIT être diffusé à beaucoup plus grande échelle. Il est porteur d'espoir et je vous remercie de l'avoir écrit.
    Je parle anglais, portugais et espagnol et si je puis vous être d'une quelconque utilité merci de me le faire savoir.
    Bien à vous,
    Dechesne Frédériq.

  19. Louis st O dit :

    68 @Jean Jolly

    Merci Jean, Voilà c'est fait, de ma modeste participation.

    il y a peu de temps que j'ai découvert le blog de Jean-Luc Mélenchon et le PG (pendant la grève sur la retraite), là je me sens beaucoup mieux.

    Pour ceux qui sont comme moi, je viens de trouver la partie "arguments" que je ne connaissait pas et que je vais lire goulument.

    Louis

  20. ddmm dit :

    Et bien ! J.L.Mélenchon finit fort l’année sur son blog !...
    DSK ou pas, le PS n’est plus le PS mais la social démocratie, c'est-à-dire la droite déguisée !
    S’il y en a au PS qui sont de gauche, ce n’est pas bien compliqué, ils n’ont qu’à faire comme Jean Luc Mélenchon.
    Pour eux ce sera encore plus simple, ils n’auront même pas à créer un nouveau parti, puisqu’il l’a déjà fait à leur place. Attention, si c’est pour semer la pagaille, comme ils ont l’habitude de la vivre dans leur parti, ils peuvent rester où ils sont, merci !
    Quant au désistement au second tour, Le silence des sociaux démocrates en dit long, n’est ce pas ? Et bien j’ai l’impression que pour beaucoup de citoyens de l’autre gauche, ce sera pareil : Niet !
    En ces temps de noël, bien qu’étant non croyant, je pense à un passage de la bible (que je ne connais pas mais j’ai Internet…mdr)
    Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment saurions-nous le chemin?" - "Je suis le chemin,… » Répondit Jésus.
    Un athée comme moi préfèrera sans doute le poète :
    « Voyageur, il ni a pas de chemin. Le chemin se fait en marchant » (Antonio Machado)
    Plus encore que bravo, j’ai envie de dire merci.à J.L. Mélenchon.
    Merci au nom de tous ceux qui vont tracer un chemin grâce a lui, en marchant à ses cotés !
    Amen !

  21. Mandaroui dit :

    L'abonnement au blog via le flux RSS est également un outil très efficace car il permet d'éviter le papillonnement dans la Toile. Mieux vaut un repère ou l'autre dans les ténèbres indifférentes de l'Internet.

  22. David dit :

    En bon laïque qui se respecte, Noël aussi doit être ignoré.
    Que pensez-vous, à ce sujet, du fait que France 2, le service public, diffuse la messe en direct ? D'ailleurs, tous les dimanches, il y a 30 minutes de bouddhisme, d'islam, de culte protestant, de judaïsme, puis de messe catholique.
    Est-ce normal sur une chaîne publique ? Ou bien pensez-vous que ça porte atteinte à la laïcité et que ce genre de retransmission devraient plutôt se faire sur TF1 ou M6, chaînes privées ?
    Quoiqu'il en soit, bon jour férié, puisqu'il s'agit d'un jour férié dans notre calendrier officiel.

    David

  23. gibertdenis dit :

    @ David 72
    Devons nous nous offusquer que soit diffusé sur une chaîne publique des retransmissions de messes catholiques ou autres manifestations religieuses?
    Bien sûr que non si on respecte un équilibre entre les différents courants de pensées!y compris les agnostiques dont je suis!
    Je me souviens avec émotion de mes parents âgés qui regardaient le dimanche la messe à la télé.

  24. nipontchik dit :

    Ben les Grecs et les Portugais....heureusement que nous les Français on fera tt pour éviter DSK !

  25. JM dit :

    Un billet qui à nouveau fait du bien : merci à vous et surtout bon courage les échéances à venir.
    DSK candidat : un vrai régal si on est uni derrière un seul candidat FdG élargi avec Jean-Luc Mélenchon en porte drapeau (rouge ça va sans dire)!
    Consigne de vote pour le deuxième tour en 2012 : inutile on joue la gagne car les autres hypothèses ne sont que des défaites.
    2011 : convaincre, convaincre et encore convaincre les hésitants, les indécis et les timorés : le bruit, la fureur le tumulte et le fracas. Plus de place pour un consensus mou ou compromis qui ne sont en fait que de l'abdication.
    Pour les fêtes qui se terminent qqs conseils de lecture : Francois Cusset (qui ne ferait pas de mal dans un comité de soutien) sur la décenie 80, E.Todd sur la démocratie, un Généreux (La grande régression) pour pas perdre la main et bien sur un petit Jean-Luc Mélenchon !

  26. Descartes dit :

    @JM (#74)

    Consigne de vote pour le deuxième tour en 2012 : inutile on joue la gagne car les autres hypothèses ne sont que des défaites.

    Je ne suis pas très sur qu'on gagne en crédibilité à faire comme si les problèmes n'existaient pas. On peut "jouer la gagne" tout en préparant un "plan B" pour le cas où l'on ne gagnerait pas dès le premier tour...

    Car il faut être cohérent: si on annonce d'avance qu'aucun compromis n'est possible avec DSK, il faut être conscient qu'une telle annonce va dans les deux sens: si un tel compromis est impossible, pourquoi les électeurs de DSK iraient voter au deuxième tour pour un candidat du FdG ? Avec ce genre de déclaration, il ne suffira mas d'être en tête de la gauche au premier tour, il faudra gagner dès le premier tour. Ce qui, franchement, me paraît un excès d'optimisme...

    Il faut revaloriser à gauche l'idée de compromis. Il faudra déjà un compromis pour que le FdG aille uni à l'élection, puisque les partis qui le composent sont en désaccord sur un grand nombre de points, et que l'entrée de nouvelles organisations multipliera encore les désaccords. Et il faudra ensuite des compromis entre le FdG et les autres forces à gauche si l'on veut pouvoir gouverner. La fantaisie gauchiste d'une "union" ou tout le monde est d'accord et qui gagne les élections toute seule est une fiction, et qui plus est, une fiction dangereuse.

    Pour ce qui concerne le PS, il faut clarifier nos priorités: il faut savoir dans le programme du FdG quels sont les points négociables, et quels sont ceux dont l'acceptation est un préalable à tout désistement. En d'autres termes, il faut dès maintenant énoncer clairement le "prix" du désistement, et annoncer qu'on apportera nos voix à tout candidat prêt à le payer., en expliquant à notre électorat que c'est ainsi qu'on peut faire avancer nos idées. Faut arrêter de se comporter comme des enfants.

  27. Je suis de ceux qui ont glissé des "Qu'ils s'en aillent tous" au pied d'arbres de Noel, après avoir lu avec une certaine dose d'enthousiasme ce petit opuscule. J'aime tout ce qui est dedans. Je n'aime pas une certaine absence, à dire vrai aveuglante : la question du moyen orient. Est-ce un détail ? Hélas, non. Si on veut suivre Jean-Luc et cesser de voir le monde avec les lunettes etatsuniennes, alors il faut que cela s'applique aussi à la défense des droits des palestiniens. Est-ce un détail ? Il y a ce proverbe russe : "une cuillérée de goudron suffit à gâcher un baril de miel". On me dira : mais la géopolitique réaliste qui suggère de s'entendre avec la chine et avec la tunisie... ne peut-elle également, pendant qu'on y est, suggérer une indulgente amitié avec l'Etat d'Israél ? Eh bien, je n'en suis pas convaincu. En réalité, ce sont là des choix géopolitiques antagonistes. D'où mon profond septicisme pour ce qui concerne le sérieux, l'intelligence, le talent et surtout l'indépendance de notre Mélenchon. Il y a des fils à la patte qui ne sont pas sans graves conséquences. Au pied du sapin, donc, mais en attente de la suite.

  28. TREAN PHILIPPE dit :

    Bonjour,
    Juste une précision concernant la coopération avec la Chine. Que l'Europe accepte la main tendue de Pékin n'amène t-il pas une réflexion concernant l'indépendance de l'Europe? Et dire que l'on ne commerce pas assez avec la Chine n'est-il pas excessif? Il suffit de regarder la provenance des produits que l'on trouve en magasin.
    L'Europe et donc la France ne sont-elles pas désormais aux mains des fonds étrangers, koweitiens, indiens et... Chinois ? Où est votre habituelle croisade pour l'indépendance de la France ?
    Merci pour vos remarques qui ne manqueront pas de m'éclairer.

  29. Jean Jolly dit :

    @ Descartes.

    Il me semble que Jean-Luc Mélenchon aura tant qu'assez tendu la perche vers le PS en leur demandant s'ils étaient prêts à voter pour le candidat du FdG au second tour, Au mieux ils tournent cette question à la dérision, au pire ils l'ignorent, cette attitude est non seulement offensante mais aussi claire comme de l'eau de roche quant à la politique que le PS appliquerait s'il prenait le pouvoir.

    Donc il est hors de question de voter pour ce parti dédaigneux envers ceux dont il se dit appartenir à la même famille (la gauche), plus encore si le candidat du PS serait Strauss-Khan.

    Perso, un second tour UMP, PS, FN m'amènera à voter blanc pour la première fois de ma vie électorale (30 ans). D'ailleurs, quelles sont les différences fondamentales entre ces trois partis ? Sans doute moins de xénophobie de la part du PS mais sinon la politique économique sera en tous points la même et nous savons qu'il est impossible de développer le social sans s'attaquer au capital, ce cancer qui ronge la planète.

    A mon avis et à moins d'un renversement de vapeur du PS, Jean-Luc n'appellera pas à voter pour ce parti qui n'a de "socialiste" que le nom.

  30. JM dit :

    @Descartes
    Je pourrais voter pour DSK (le pour me gêne un peu) dans un duel avec NS ne serait-ce que pour éviter une énième purge de poste dans l'éducation nationnale et la fonction publique quoique avec l'autre rein n'est certain, entre autres, mais la posture ne doit en aucun cas être celle de futurs perdants : voter pour DSK et ses accolytes (si on a perdu) oui, cohabiter non !
    Participer aux privatisations- il en reste pas bcp à réaliser- et autres avalages de couleuvres(Rome et Nice), certains ont déjà donné et on voit où et avec qui ils en sont de leur carrière politique : préférer Frêche au FdG laisse plus que perplexe...
    En cas de deuxième tour à des présidentielles, il n'y a pas de compromis à faire avec un parti mais il ya une bataille ideologique à envisager avec et pour des citoyens.
    Se comporter comme vous le préconiser, et non comme des enfants comme je le suggère d'après vos propos fait que nous n'avons plus aucune lisibilité et crédibilité autre que celles de figurants sympathiques limite marginaux dans l'election capitale de la 5ème, et quelques strapotins dans l'hémicycle nécessaires mais en aucun cas suffisants.
    Votre compromis, DSK s'il est en tête de l'opposition n'en aura cure, il vous, nous méprisera et avec lui les Valls et Hollande... : il n'aura, en cas de deuxième tour avec NS, dans ce cas, pas besoin d'éventuelles consignes de votes (NS,rédhibitoire, même pour des enfants irresponsables comme moi !) et une petite alliance avec le centre droit le satisfera en tout point.
    Une dernière chose : enivsager le débat contradictoire avec un peu ne serait-ce que de respect pour son interlocuteur ne ferait pas de mal, pas d'angélisme, non, ni de béni oui-oui non juste du respect et pas d'enfantillages.
    Bonnes fêtes à tous et j'insiste, jouons la gagne en 2012 avec Jean-Luc Mélenchon, au moins essayons d'y croire sinon autant rester chez soi et jouer autre chose : voir DCB et Europe ecologie pour ça ils le...

  31. JM dit :

    @Descartes
    "énoncer dès maintenant clairement le prix du désistement"
    Vraiment, une dernière fois, j'insiste, pas de postures de perdants : clairement un peu d'utopie, beaucoup d'envie et j'insiste dans ce sens! Vos compromis, s'ils sont majoritaires au premier tour, les sociaux démocrates et autres humanistes s'en délecteront autour d'une bonne bouteille : ils ont l'adversaire idéal qui je me répète fera que bcp d'entre nous irons tt de même voter pour eux dans un 2ème tour avec NS - j'ai même peur d'en faire partie-.
    Si nous partons défaitistes nous ne convaincrons personne : voter pour 2 à 5 % en le sachant à l'avance moi j'ai déjà donné et franchement deux fois ça suffit et c'est pas très fédérateur!
    6,5% + 5% d'OB = 11,5% - les grincheux = 10% (+ les déçus d'un PS et d'une Europe Ecologie libéraux convaincus) : à un an et demi ça sentirait plutôt bon en tout qu'à ça doit donner envie de penser autrement que comme des perdants nostalgiques d'un CNR oh combien respectable et utile cependant - les mots et la formule sont mal choisis j'en conviens mais je fatigue-.

  32. Descartes dit :

    @Jean Jolly (#79)

    Il me semble que Jean-Luc Mélenchon aura tant qu'assez tendu la perche vers le PS en leur demandant s'ils étaient prêts à voter pour le candidat du FdG au second tour, Au mieux ils tournent cette question à la dérision, au pire ils l'ignorent,

    En d'autres termes, ils réagissent de la même manière que Jean-Luc lui même. Si tu applaudis Jean-Luc Mélenchon lorsqu'il refuse de répondre, pourquoi s'indigner lorsque le PS fait de même ?

    Donc il est hors de question de voter pour ce parti dédaigneux envers ceux dont il se dit appartenir à la même famille (la gauche),

    Faut arrêter de mélanger les questions politiques et les questions de fierté. Moi je vote en fonction des rapports de force politiques et des chances de faire avancer mes projets. Je me fous du "mépris" ou du "dédaigneux" des uns et des autres. La politique, ce n'est pas une cour de récréation.

    @JM (#81)

    Vraiment, une dernière fois, j'insiste, pas de postures de perdants : clairement un peu d'utopie, beaucoup d'envie et j'insiste dans ce sens !

    L'utopie, ca fait bander les classes moyennes qui peuvent attendre. Si l'on veut conquérir les couches populaires, il faut proposer du concret, du réalisable... et du réalisable avec les rapports de force tels qu'ils sont aujourd'hui, et pas tels qu'ils sont dans vos rêves.

    Votre compromis, DSK s'il est en tête de l'opposition n'en aura cure, il vous, nous méprisera et avec lui les Valls et Hollande... : il n'aura, en cas de deuxième tour avec NS, dans ce cas, pas besoin d'éventuelles consignes de votes

    En d'autres termes, ce n'est pas la peine de réflechir au deuxième tour parce que de toute manière nos électeurs voteront socialiste qu'on qu'on donne comme consigne ? Et après, c'est moi qu'on accuse de défaitiste...
    Que cela nous plaise ou pas, on sera obligés de donner une consigne de vote le soir du 1er tour. Autant commencer dès maintenant à l'expliquer.

  33. Jean Jolly dit :

    @ Descartes.

    En d'autres termes, ils réagissent (ceux du PS) de la même manière que Jean-Luc lui même.

    Sans tomber dans "la cour de récréation" pour entendre "c'est çui qui dit qu'y est", il me semble bien que Jean-Luc aura posé la question le premier... malheureusement sans aucune réponse ni écho, si ce ne fut qu'un ricanement ironique.

    Faut arrêter de mélanger les questions politiques et les questions de fierté. Moi je vote en fonction des rapports de force politiques et des chances de faire avancer mes projets.

    Comme tout un chacun je suppose. Seulement, le libéralisme financier n'est pas, a priori et a fortiori, le cheval sur lequel il faut miser (je ne suis pas "turfiste", c'est juste une image).

    La politique, ce n'est pas une cour de récréation.

    Très juste... C'est devenu la cour du "Roi".

  34. Rensk dit :

    J’ai passé 24 heures en Allemagne pour noël… famille oblige…

    Sur les 6 germanophones 4 ont reçu le même livre… (Vu que pas encore traduit, ma femme et moi sommes passés entre les gouttes…)

    Je me suis fait dire… qu’ils seraient tous volontaires pour crée un vrai mur entre les deux Allemagne (pas de grillages entre deux murs… tout doit être en dur !)
    Je vous souhaite… Le meilleur

    PS : Je sais que c’est un «raccourci» mais c’est ce que j’ai vécu, l’ex-banquier semble intéresser pleins de monde… (Sont-ils excusables… ? Vu qu’employés par un comte et sa comtesse ?)

  35. Descartes dit :

    @Jean Jolly (#83)

    "Faut arrêter de mélanger les questions politiques et les questions de fierté. Moi je vote en fonction des rapports de force politiques et des chances de faire avancer mes projets". Comme tout un chacun je suppose.

    Eh non, justement. Toi, par exemple, tu écris: "il est hors de question de voter pour ce parti dédaigneux envers ceux dont il se dit appartenir à la même famille (la gauche)". Faut croire que pour toi le "dédaigneux" est finalement suffisant pour interdire tout vote pour le PS sans avoir à regarder si se vote peut "faire avancer tes projets". Il n'y a d'ailleurs dans ton message aucune autre raison pour ne pas voter pour le PS sauf le "mépris" montré par les socialistes envers ton idole...

    Faire de la politique implique ne pas mélanger les questions de principe et les questions tactiques. En matière tactique, il ne faut jamais dire "jamais".

  36. le Prolo du Biolo (PG 69) dit :

    @ - 82 - Descartes

    "L'utopie, ca fait bander les classes moyennes qui peuvent attendre."

    Non, l'utopie est la réalité de demain, pourvu qu'on ose.
    Et ça ne fait pas spécialement bander qui que ce soit, c'est juste une nécessité si l'on veut vraiment changer les choses.

    Il n'y a pas plus réaliste que l'utopiste.
    Si personne n'osait jamais l'utopie, nous en serions encore à chercher comment allumer un feu.

    Ta morale du "raisonnable" telle que tu la décris est celle du vieillard ou du boutiquier, du renoncement ou de la compromission, et à notre époque n'est rien moins que raisonnable justement.

  37. Rensk dit :

    @ Descartes (85 – 0h11),

    Je dois te dois de te confirmer dans ton analyse… je vote (et fait voter la famille…)

    Nous perdons à au moins… 28 votes où élections sur les 30 en moyenne dans l’année !

    Rien ne nous empêche… de continuer allégrement… de voter contre la majorité !

  38. le Prolo du Biolo (PG 69) dit :

    @ - 72 - David
    "Que pensez-vous, à ce sujet (de la laïcité), du fait que France 2, le service public, diffuse la messe en direct ?"

    Effectivement très étonnant. Et tout cela sur "France-Culture" ! …
    Dans le cadre d’une étude ponctuelle et sociologique encore, genre "j’étudie un phénomène de société pour en comprendre les tenants et les aboutissants", je pourrais comprendre.
    Mais diffuser tous les dimanches un baratin stéréotypé et strictement identique, je vois mal ce que cela peut nous apprendre en matière de culture, y compris de culture des religions.

    Si ce n’est que notre société est décidément encore loin d’être tout-à-fait civile …

  39. Jean Jolly dit :

    @ Descartes.

    Faut croire que pour toi le "dédaigneux" est finalement suffisant pour interdire tout vote pour le PS sans avoir à regarder si se vote peut "faire avancer tes projets".

    Non seulement il me serait difficile d'accorder un quelconque crédit au dédain, mais plus encore dans la volonté du PS à vouloir s'attaquer au libéralisme financier... le père noël est passé hier.

    Il n'y a d'ailleurs dans ton message aucune autre raison pour ne pas voter pour le PS sauf le "mépris" montré par les socialistes envers ton idole

    Mon idole serait la "justice" représentée par la "balance", symbole de l'équilibre mais néanmoins devenu le délateur au service des ripoux. Quant à la raison de ne pas voter "Parti Socialiste", c'est très simple, je demande à voir du socialisme.

    Faire de la politique implique ne pas mélanger les questions de principe et les questions tactiques. En matière tactique, il ne faut jamais dire "jamais".

    Très juste, il faut juste éviter de dire "oui" quand il faut dire non.

  40. Cyril dit :

    @ Descartes.

    En d'autres termes, ils réagissent (ceux du PS) de la même manière que Jean-Luc lui même.

    Là t'es à coté de la plaque. Une des plus grandes difficultés dans ce pays, et de manière générale en politique, est de créer un parti politique capable de déformer le paysage politique en place. Pas mal de philosophe politique ont montré cette sédimentation du paysage. Le débat se porte alors sur la réalité effective de la démocratie, et le poids de certains partis, comme le PS, qui peut se permettre de taire des idées qui gaineraient ses objectifs de campagne. JL. Mélenchon est un des rares hommes politiques qui propose une alternative tout en réussissant à se hisser au rang de parti politique à vocation gouvernementale. François Hollande a bien essayer à maintes reprises de tuer le PG en lui mettant le couteau sous la gorge. Ces paroles lors d'une interview à BFM TV ont été de dire qu'il n'y avait qu'une seule alternative, celle du PS, et que les autres devaient donner leur choix et leur alliance avant le premier tour. En bref, si tu te mets à genoux au premier tour pour le second, tu te noie et te distille automatiquement dans le plus gros des partis, et se pose alors la question du débat démocratique. C'est pour celà qu'en tant que parti émergeant se posant en alternative au PS, J.L. Mélenchon ne peut pas se'permettre de tuer le poussin (le gros) dans l'oeuf, et c'est pour montrer la forte différence entre les deux partis et les idées qu'il pose en premier la question. Si le PS était intelligent, ca ferait longtemps qu'ils auraient répondu oui à J.L. Mélenchon pour savoir s'il voterai pour lui au second tour. Mais il savent que dans ce cas là, ils doivent être un tant soit peu en accord avec le programme du PG. Or, le PS qui dit que son programme est de gauche se voit teinté de centre droit comparé à celui du PG. D'où la fébrilité du Ps à dire qu'ils voteraient PG au 2 tour...car leur programme n'est pas de gauche...

  41. Rensk dit :

    Juste une question… vous ne voulez pas échanger vos E-mails ? Histoire de parler ce dont parle l’article… très fournis… (Vos échanges ne vous intéressant que vous-même !)

    [Edit Webmestre : il y a plus simple. Cette conversation pourrait se tenir sur le blog de l'un d'entre eux. En tous cas, en ce qui concerne ce blog, je règlerai le problème s'il perdure.]

  42. Louis st O dit :

    @ - 72 – David

    Je suis athée, mais comme le disait @ gibertdenis il faut penser aux personnes âgées qui ne peuvent se déplacer et donc qui n’ont que la Télé pour suivre un office religieux, c’est aussi ça la laïcité. Je le comprendrais si il n'y avais qu'une chaîne, mais nous avons aujourd’hui assez de chaînes pour pouvoir voir autre chose.

    @ Rensk
    C’est comme une réunion entre amis, il y en a toujours un qui a le sens de la contradiction, qui ne te laisse pas finir une phrase, pour t’expliquer ce que tu es en train de dire…
    En principe on commence par ne plus l'écouter et on finit par ne plus l'entendre.. ou ne plus les lire..
    Et quand ils commencent à devenir trop envahissants [on] leur demande d'aller jouer ailleurs.

    Louis

  43. ddmm dit :

    Heu ?! Quelqu’un de plus dégourdi que moi a-t-il compris cette histoire de mur, de compte et comtesse du billet de Rensk (79) J’y comprends rien ! Merci !

  44. le Prolo du Biolo (PG 69) dit :

    @ - 82 - Louis St O

    "il faut penser aux personnes âgées qui ne peuvent se déplacer et donc qui n’ont que la Télé pour suivre un office religieux"

    Un peu comme les aumoneries dans les écoles publiques en somme ?...
    Ou les profs du public "prêtés" à l'enseignement privé pour l'aider à exister ?

    Et puis pourquoi sur "France-Culture", faites en principe pour apprendre et enseigner, pour propager ces superstitions ? On peut aussi bien écouter la messe sur Radio Fourvière ou autre radio confessionnelle de ce genre... La religion est une affaire privée, au privé d'assumer.

    Et puis surtout pourquoi s'arrêter en si bon chemin, et ne pas programmer aussi les offices religieux toutes les religions et sectes de France et de Navarre ?!... Toutes aussi légitimes du coup.
    Au moins on ne risquerait pas d'avoir de temps mort dans les programmes...

  45. Guillaume ( pas le frère de l'autre ! ) dit :

    Continuez monsieur Mélenchon, vos articles longs à lire, ne prenez pas cela pour une mauvaise remarque, sont remarquables, argumentés. Je vous souhaite d'être le candidat de l'autre gauche aux prochaines élections présidentielles. Jamais DSK ne sera mon candidat, qu'a t'il d'un candidat de gauche ?
    Entre la peste et le coléra je reste à l'hôpital !

  46. Marcailloux dit :

    @ Descartes et aux "tragiques"
    La difficulté et le bonheur de ce blog, c’est qu’il nous entraine et nous maintient dans un état schizophrènique.
    Deux individus en nous se manifestent, je le ressent à la lecture des commentaires.
    L’un qui se « lache » car ce blog permet, employé surtout par le biais d’un pseudo, d’exprimer spontanément, sans toujours le recul souhaitable, ce que l’on pense et que les circonstances des situations personnelles interdisent.
    Seuls les enfants et les fous peuvent socialement se le permettre.
    L’autre, qui réfléchit, approfondit, compare, vérifie et construit un raisonnement puis forge une opinion. L’ennui, c’est que lorsque ce travail est terminé, le train des commentaires est passé……
    Vous écrivez : Faut arrêter de se comporter comme des enfants.
    Soit, néanmoins, si le peuple est un enfant, est ce la gérontocratie qui lui convient ?
    Principe de réalité: le peuple est comme il est, et ce qu’il devient sera à partir de ce qu’il est.
    Des décennies de mise en jachère de ses capacités intellectuelles ne se gomment pas par une incantation. Déplorer l’infantilisme ambiant est plus simple que d’analyser les racines et les causes de ce travers.
    Cioran n’est pas ma tasse de thé, cette mode du misérabilisme entretien la menace de misère.
    Ne pas passer en boucle « Don Giovanni », il y a aussi « La Flute Enchantée »
    Ces propos ne s’adressent pas ad hominem à Descartes dont le blog personnel est un réel outil de compréhension de notre société. Garder précieusement sa capacité d’étonnement, d’admiration, d’emportement et d’indignation sont le signe de la jeunesse, le moteur du progrès.
    Je suggèrerais de garder le plus possible notre fraicheur juvénile en acceptant ses débordements quelquefois infantiles tout en developpant nos capacités de réflexion, par la lecture, par l’écriture – et ce blog en est une très bonne occasion – par le débat et aussi et surtout par l’écoute, la tolérance et le recul.
    Bien cordialement

  47. Jean Vallessin dit :

    Cher Jean-Luc
    Contrairement à vos propos sur l'unité, je constate qu'une nouvelle fois dans le Puy-de-Dôme, alors que les militants NPA avaient voté à une très large majorité pour l'unité pour les cantonales, le PCF a opposé un refus absolu. Les dirigeants locaux du PG qui dans les discussion de café proclamait haut et fort que cette fois là on verrait ce qu'on verrait et que le PC devrait accepter l'unité, se sont une nouvelle fois couchés et n'ont pas dit un mot allant dans ce sens lors de la réunion commune. Il y aura donc des candidats NPA face à ceux du FG, ou l'inverse si vous préférez, sauf cas particulier... et il y en aura des cas particulier car certains PG en ont marre de porter les valises de quelques bureaucrates accrochés à leur appareil. Par ailleurs, il sera intéressant de voir comment le FG verra campagne commune alors qu'il est localement profondément divisé sur des sujets essentiels. Exemple : l'incinérateur à Clermont-Ferrand, le PG est contre et le PCF pour. Comment vous faites ? Dernier point : un grand bravo à la Gauche dite Unitaire qui a une nouvelle fois verser de l'huile sur le feu.
    Bien à vous.

    Jean Vallessin

  48. Paul Volfoni dit :

    "L’instauration du salaire maximum qui lie le plus petit salaire au plus important dans l’entreprise en interdisant tout écart supérieur de un à vingt est une illustration de nos nouveaux critères de vertu."
    Ce système d'échelle de salaire cité plus haut ne risque t-il pas d'être détourné et engendré des effets pervers en augmentant la sous-traitance ? En effet, pour éviter, d'avoir des bas salaires qui pénaliseraient en théorie les hauts salaires au sein d’une entreprise, certains dirigeants pourraient opter pour sous-traiter les travaux réalisés par les petites mains et ne garder que les emplois à haute valeur ajoutée. Votre avis ?
    Il faudrait aussi et surtout valoriser, encourager la formation diplômante au sein des entreprises en créant des centres de formations continues accessibles à tous financièrement, mais indépendant de l’entreprise quant au choix de la formation. Cela permettrait à l’ascenseur social de redémarrer. Formations du style Cnam, CNED ou autres accessibles par internet avec des cours détaillés, des corrigés, entrecoupés de stages pour obtenir par VAE ou en passant des unités de valeurs un Brevet professionnel, un bac, un BTS un diplôme d’ ingénieurs, etc. Cela permettrait aussi d’échanger des connaissances avec des personnes ne travaillant pas dans la même entreprise.
    Cette émulation pourrait être valorisée, encouragée par une accélération de la promotion en cas de réussite à un examen ou permettre à un salarié de changer de métier si celui choisi initialement ne le motive pas ou plus.. La société comme l’entreprise devrait normalement y gagner. Le système de grille indiciaire avec des règles connues de tous, et s’il n’est pas figé, est plutôt un bon système car tout le monde sait combien, à peu près, untel gagne. Ce type d’émulation par la formation, évite aussi la promotion à la tête du client.
    Bonnes fêtes de fin d'année à tous.

  49. Louis st O dit :

    84
    @le Prolo du Biolo (PG 69)

    Tu as sûrement raison, on ne devrait le voir que sur des chaînes privées, une chaîne pour chaque culte?
    Je préfère que certains pratique leurs religions devant la Télé dans leur salon plutôt que dans la rue (sur la télé privée d’accord)

    Et d’ailleurs comme le disait 72 @David
    « En bon laïque qui se respecte, Noël aussi doit être ignoré. » sur toutes les chaînes publics ?
    (En bon athée que je suis, mes petits enfants attendent Noël depuis tellement longtemps que je n’ai pas pu les priver de jouets)

    Allez fraternellement et bonne fête et bonne année à toi et à tous les bloggers et bloggeuses du FdG

    Louis

  50. Descartes dit :

    @le Prolo du Biolo (#86)

    "L'utopie, ca fait bander les classes moyennes qui peuvent attendre." Non, l'utopie est la réalité de demain, pourvu qu'on ose.

    dieu du ciel! Tu en est encore là ? A l'idée que la volonté est toute-puissante, et qu'il suffit "qu'on ose" pour que tout soit possible ?
    L'utopie ne peut être "la réalité de demain" par définition: une utopie est justement une vision destinée, par construction même, à rester imaginaire ("utopie"="en aucun lieu" en grec). L'utopie est un exercice de l'imagination, fort utile en philosophie, mais qui n'appartient pas à l'ordre du politique. Si je vais vers l'électorat populaire et je n'ai pas d'autre réponse à apporter à leurs demandes qu'un "un jour, dans une république merveilleuse.." le plus probable est qu'on ne vote pas pour moi. On ne m'en voudra pas, peut-être qu'on m'accueillera avec des applaudissements, parce que tout le monde aime une belle histoire. Mais à l'heure de choisir ce n'est pas à moi qu'ils donneront leur suffrage. Parce que comme le dit si bien Jean-Luc, l'électorat populaire fait de la politique par nécessité, et non pas par plaisir.

    Les classes moyennes, elles, ont besoin de belles histoires de justice et d'égalité imaginaires. Ça leur permet de déculpabiliser tout en continuant à profiter de leurs petits avantages, avantages qu'elles savent devoir être défendus quelque soit le candidat qui gagne... c'est pourquoi on peut le cœur léger dire "je ne voterai jamais pour untel" sachant qu'il augmente les chances de Sarkozy de l'emporter.

    Ta morale du "raisonnable" telle que tu la décris est celle du vieillard ou du boutiquier, du renoncement ou de la compromission, et à notre époque n'est rien moins que raisonnable justement.

    Cela fait vingt ans que la "gauche radicale" construit des châteaux dans l'air, et qu'elle ne dépasse pas 8% toutes forces confondus. Ne trouves-tu pas qu'il est temps de se demander...


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