04jan 11

Manuel Valls, les 35 heures et le PS

Militants socialistes ! Demandez l’asile politique au Front de Gauche!

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Quelle honte que ce propos de Manuel Valls lorsqu’il propose de remettre en cause les trente-cinq heures ! Honte quant au fond du sujet, bien sûr. Mais aussi par sa désinvolte ignorance du sujet ! Le fond d’abord, bien sûr. La diminution du temps de travail est le fil conducteur de la lutte qui a constitué le salariat en classe sociale revendiquant des droits collectifs. Rien de moins. Valls n’est plus dans cette histoire.

Mais ce qu'il dit tombe à pic pour l'aile la plus dure de la droite dans ce moment. Le "débat" sur ce sujet était en effet bloqué par le ministre Xavier Bertrand, qui n'est pourtant pas un petit saint en la matière et qui a déjà fait beaucoup de mal sur le sujet. La sortie de valls montre qu'il y a une faille dans l'opposition et qu'une partie peut être entrainée sur le terrain ou Copé voulait aller. Dans ce contexte, le propos de Manuel Valls n'est pas une bourde ni une sottise de plus mais un vrai coup de main donné à ce qu'il y a de pire en face de nous dans la majorité gouvernementale de droite.

La diminution du temps de travail est pour les travailleurs le retour sur effort des gains de productivité réalisés grâce à l’intensification du travail et l’élévation technique des procès de production. Quand cette diminution se fait sans perte de salaires cela correspond à une forme de répartition de la richesse entre capital et travail. Entre le début et la fin du vingtième siècle le temps de travail annuel des sociétés européennes a diminué de moitié tout en produisant une prodigieuse augmentation des biens produits. On travaillait trois mille heures par an au début du 20ème siècle, puis autour de deux mille deux cents heures par an dans les années 1950. On en est à mille six cents ou sept cents par an aujourd'hui. La même tendance est observée dans l'ensemble des pays développés. A qui doit revenir ce temps gagné ?  C’est la première fois qu’une personne se réclamant de la gauche, je n’ose pas dire du socialisme ni de son parti officiel, ose proposer que ce soit au capital au détriment du travail. C’est une nouveauté qu’un dirigeant socialiste propose d’annuler une conquête sociale d’un gouvernement socialiste au sein duquel il a travaillé. C’est inouï que ce soit sur un tel thème fondateur de la pensée socialiste. Mais le pire peut-être, compte tenu de l’outrage et de la provocation, c’est que tout cela soit fait sous une forme aussi désinvolte sans le minimum de connaissance technique sur le sujet pour argumenter. J’ai été parlementaire pendant le débat de ces lois sur les trente-cinq heures et j’y ai participé intensément. A l’époque le courant « la gauche socialiste » avait bataillé des années durant au sein du PS pour obtenir l’inscription de cette réforme dans le programme. Notre expert était Gérard Filoche. J’avais déposé avec son aide soixante quinze amendements au texte lors de son passage devant le Sénat. Je mentionne ce fait pour dire qu’une heure de révision de mes fiches m’ont replacé dans l’ambiance du débat d’alors. Comment se fait-il que Valls qui était à l’époque chargé de la communication du gouvernement Jospin ne se souvienne de rien et n’ait pas consacré dix minutes à s’informer du dossier si son intention était de remettre en cause une réforme aussi emblématique ? D’où vient cette désinvolture ?

Je demande que l’on examine attentivement ce qu’il dit ce dimanche 2 janvier 2011 : "Oui, nous devrons déverrouiller les 35 heures qui n'existent déjà plus réellement puisqu'elles ont été mises en cause progressivement depuis 2002" "Cela doit permettre aux Français, pour ceux qui ont la chance d'avoir un emploi, de travailler davantage -deux heures, trois heures…- sans avoir recours forcément aux heures supplémentaires qui ont beaucoup coûté à l'Etat". Tissu de sottises. Il n’existe aucun verrou aux trente-cinq heures. Trente-cinq heures c’est une durée légale. Au-delà on est payé en heures supplémentaires. La possibilité de travailler en heures supplémentaire n’a pas cessé d’être augmentée par la droite depuis le vote de la loi. Le contingent d’heures supplémentaires auquel peut être contraint un travailleur est passé de 130 heures à 220 ! Donc personne n’est jamais empêché de « faire deux ou trois heures de plus » comme l’insinue Valls ! Les français travaillent déjà plus de trente cinq heures en réalité. En moyenne ils travaillent quarante et une heures. C’est donc la rémunération de ces heures supplémentaires qui est en cause d’abord.

La diminution du prix de ces heures supplémentaires est l’obsession de la droite depuis 2003. Quatre lois y ont pourvu ! Jusqu'à l’abjecte loi de Xavier Bertrand en 2008. Je l’ai combattue au Sénat à l’époque et je vous jure que ce Bertrand s’est comporté comme le roi des tartuffes dans ce débat ! Elle a permis de passer tous les salariés aux « forfaits jours » (et non plus seulement les cadres). Elle a surtout ouvert la possibilité de fixer « par accord d'entreprise » le niveau du contingent d'heures supplémentaires et le prix de ces heures supplémentaires à tout juste 10 %, là où le taux légal par défaut est de 25 % pour les 8 premières heures et 50 % au-delà sans oublier les repos compensateurs. On imagine le genre « d’accord d’entreprise » qui permet aux travailleurs d’être d’accord pour être payé moins qu’avant. C’est ce qui s’est fait chez Continental avant que le patron ne ferme quand même la boite après avoir fait suer le burnous.

L’action de gauche ne peut-être de demander qu’on cesse de payer plus cher ces heures supplémentaires au-delà de la durée légale. C’est tout le contraire ! Il faut les renchérir pour que le salarié qui les fait soit mieux payé et que le recours aux heures supplémentaires soit dissuasif pour l’employeur. La phrase de Valls qui dit que les heures supplémentaires « ont beaucoup coûté à l’Etat » oublie de dire pourquoi il en est ainsi. Elle avalise donc la manœuvre de son auteur. Car si ces heures coûtent à l’Etat c’est parce que Nicolas Sarkozy a décidé de faire cadeau des cotisations sociales sur ces heures supplémentaires et de défiscaliser le revenu des travailleurs sur ces heures-là ! Enfin notre rôle à gauche est de lutter pour que la durée maximale de travail hebdomadaire soit raccourcie. Elle est aujourd’hui de 48 heures en France. « L’Europe qui protège » autorise 72 heures si un pays le décide ! Décision prise grâce à l’appui de Nicolas Sarkozy alors que tous ses prédécesseurs l’avaient refusé aux demandeurs, les… « socialistes » anglais ! Plus cette durée maximale légale  est proche de la durée hebdomadaire légale plus il est difficile de recourir aux heures supplémentaires plutôt qu’à l’embauche. Voila la ligne constante de la gauche syndicale et politique depuis plus d’un siècle de luttes sociales. Manuel Valls a  le droit de ne rien savoir sur le sujet. On ne peut pas tout savoir. Mais s’il décide d’entrer dans cette matière, il n’a pas le droit d’arriver, les mains dans les poches, pour proposer de faire du mal à des millions de travailleurs sans s’être même soucié des faits dont il traite !

En fait Manuel Valls est un symptôme révélateur de l’état du PS. Le parti s’est soit disant remis au travail. Et bien pas Valls et combien de dirigeants qui ne connaissent rien à la condition sociale du peuple réel. Ce parti est déserté par ses adhérents. Il n’en reste que 65 000 à jour de cotisations. Moins du tiers d’entre eux se déplace pour aller voter les textes d’un programme dont ils viennent de constater encore une fois qu’il n’engagera aucun de ceux qui sont candidats à être leur représentant dans l’élection présidentielle. A peine un tiers de ses dirigeants se déplace pour aller voter ce programme au conseil national du parti. La semaine de la rentrée, alors qu’un de ses dirigeants candidat déclenche une polémique inouïe, il n’y a pas de bureau national. Mais qu’est-ce que ça change ? Quand il y en a un la première secrétaire elle-même n’y vient pas toujours !

Manuel Valls montre que la décomposition politique de la direction socialiste continue. On pouvait penser qu’après avoir fourni 20 % du gouvernement Sarkozy le contingent des retourneurs de veste était épuisé. Non. Il y a pire. Pire que les opportunistes carriéristes, il y a ceux qui font leur la ligne dominante de la social-démocratie européenne. Elle détruit l’Etat providence qu’elle a créée en endossant les habits de la modernité et du « réformisme ». Papandréou, Strauss-Kahn, Valls, ce sont les faces d’une même réalité. Ce que j’ai démontré dans le livre « Enquête de gauche », réalisé en 2007 avec le journaliste Michel Soudais, est confirmé et amplifié. Le PS est un astre mort. Sans le chantage de ses dirigeants au « vote utile » et leur utilisation cynique du diable lepéniste, les militants et les électeurs viendraient par milliers demander l’asile politique au Front de gauche ! J’annonce à tous ceux qui en ont assez de vivre dans la honte de se demander chaque jour quelle horreur réactionnaire va débiter un de ses dirigeants qu’ils seront accueillis avec amitié au Parti de gauche où ils seraient bien plus utiles qu’à porter les sacoches de cette équipe de tireur dans le dos des travailleurs.

Illustrez mes prochains billets du blog, faites connaitre votre travail d’image ! Comme je vous l’ai annoncé, je propose de devenir les illustrateurs de mes prochains billets à ceux qui ont des images à montrer ! Il s'agit de me faire parvenir, par messagerie électronique, une petite série de photographies qui, selon vous, apportent un regard original, personnel ou tout simplement esthétique sur la vie. Je sélectionnerai ce qui me convient, selon mon humeur et ce que vos images m’auront inspiré de connexions lointaines avec mes thèmes. Car naturellement il n’y a aucune obligation à ce qu’il y ait un lien entre vos photos et mes textes. Vos photographies, vos images,  figureront tout au long d'un des billets, comme je le fais d'habitude avec mes propres clichés et ceux que j’emprunte au hasard de mes passages sur la toile où sont mes amis. Bien entendu, votre participation est bénévole. De mon côté,  je m'engage à ne faire aucun usage commercial de vos clichés et images, cela va de soi. En revanche, vous vous engagez à ne nous communiquer que des photographies dont vous êtes l'auteur et qui sont par conséquent libres de droits. Je les publierai donc sous licence Creative Commons.

Il vous appartiendra de vous assurer, le cas échéant, que toutes les personnes figurant sur les photographies sont informées que ces photographies seront publiées sur mon blog, et qu'elles y consentent librement, sans rémunération d'aucune sorte. Donc mieux vaut éviter les thèmes et sujets non maîtrisés… A noter, cette restriction ne s'applique pas à "l’image d’un groupe de personnes sur un lieu public … à la condition que l’image ne centre pas l’attention sur l’une ou l’autre d’entre elles". Vous devinez que dans tous les cas, nous éliminerons les photographies qui ne respecteraient pas la dignité et l'intimité des sujets photographiés. Je ne prends aucun risque sur ce point. Vous serez crédités pour votre témoignage : votre nom (et éventuellement un lien vers votre blog) apparaîtra en tête du billet où vous aurez été choisis pour illustrer. Format recommandé : Photographies numériques au format JPG (Jpeg), d'un format supérieur à 800×600 pixels, d'un poids n'excédant pas 1,5 Mo. Adresse d'envoi: illustration@jean-luc-melenchon.com


335 commentaires à “Militants socialistes ! Demandez l’asile politique au Front de Gauche!”
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  1. thierry dit :

    Tiens, Demorand à pris le look de la belle plante qui couche avec un gars du PS, les memes lunettes. La belle plante qui est venue au secours de Pujadas, quand Mr Mélenchon a mis le nez dans le caca de ce dernier au sujet de la lutte des "Contis"...Demorand, Europe 1....Lagardère, faut vraiment avoir des nerfs d'acier. Encore bravo et préservez-vous nous avons besoin de vous.

  2. Hold-up dit :

    Je suis étonné que l'on ne rappelle jamais que les 35 heures ont été finalement "accepté" (par défaut) par le patronat parce qu'il a réussi à l'époque à faire passer "l'annualisation du temps de travail". Personne n'en parle ! Et maintenant avec l'UMP et la loi TEPA non seulement les " heures supplémentaires " ne sont plus majorées, non seulement Sarkozy veut abolir les RTT mais en plus les travailleurs vont continuer à se farcir encore "l'annualisation du temps de travail" ! Le deal qu'avait réussi à faire passer le patronat à l'époque avec l'annualisation du temps de travail - le fait de bosser certaines semaines 48 heures et à d'autres moments de l'année 22 heures /semaine - va perdurer. C'est un sale rythme pour les travailleurs car en plus tout le monde ne profite pas des RTT. Ainsi on va abolir les droits des travailleurs mais on va perpétuer les privilèges du patronat. Avec l'UMP c'est "Perdant (Peuple) / Gagnant (Medef)" - Avec l'UMP à tous les coups tu perds. Par rapport à l'annualisation du temps de travail, il faudrait rafraichir les mémoires il me semble. Qu'en disent les syndicats ?

  3. Whale dit :

    "Manuel Valls montre que la décomposition politique de la direction socialiste continue."
    Mouais, Valls est quand même un cas à part au PS, assez esseulé, il joue son aventure personnelle de plus personne n'a été d'accord avec lui au PS sur ses propos sur les 35 heures.

  4. Delaye dit :

    Lourson 67
    Je suis adhérent du P.G. depuis Déc.2008, mais pas militant car mon age et ma santé ne le permettent pas. Je suis 100 p 100 d'accord avec Mélenchon et je suis son blog avec grand intérêt. Justement, le commentaire n°10 de GdeC émet l'idée de tisser un réseau de blogueurs pour faciliter les relations entre membres du P.G.
    Etant isolé ce réseau me permettrait de rester en contact car j'ai un blog.
    Mélenchon et tous les camarades, continuez, le succès va venir

  5. Didier dit :

    Bonjour à tous Camarade du Front de Gauche !

    Je demande exceptionnellement au webmaster de laisser mon message même si il n'a pas de rapport direct avec le billet, mais j'ai vu quelque chose d'énorme au journal de 20H de TF1 de ce jour. A 7mn et 30s on parle de la crise du logement et il y a un reportage sur le mal logement en France en région parisienne. J'en ai chialé. C'est une honte de laisser cette femme dans un logement pareil ! 10 m2 à 3 ! et le logement est humide avec pleins de moisissures ! Ce n'est même plus de l'écoeurement mais je suis révolté. Vous devriez récupérer ces images et les garder car c'est ça la France de Sarkozy. Honte à ce gouvernement ! Honte au PS qui ne veut rien faire !

  6. cincinnatus 35 dit :

    Laissons les parler
    L'interview malfaisante de Demorand et son refus faussement naïf de ce bel exemplaire de l'intelligentsia libérale libertaire de reconnaître que même "dans notre si belle démocratie" l'information pouvait un tant soit peu être manipulée par l'oligarchie régnante qui dispose de quelques moyens pour se faire entendre fait écho à cette si belle pensée d'un certain Walter Lippmann un des inventeurs de la propagande moderne dans les années 20 aux Etats-Unis: "Le public doit être mis à place, afin que les hommes responsables puissent vivre sans craindre d'être piétinés ou encornés par le troupeau de bêtes sauvages". (bête sauvage=le peuple). Edwards Bernays -neveu de Sigmund Freud tiens tiens- dans Propaganda complète cette pensée : "La manipulation consciente, intelligente, des opinions des masses joue un rôle important dans une société démocratique. Ceux qui manipulent forment un gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays"
    L'accoutrement et la véhémence agressive de Demorand l'ont rendu parfaitement visible et lisible donc son attitude relève plus de la première proposition, l'apparentait en fait à un dompteur, dompteur en fait de la volonté de penser autrement

  7. Ella dit :

    Encore une fois. Bravo. Merci. Il faut tenir et résister encore et savoir (mais vous le savez) que vous n'êtes pas seul.

  8. le Prolo du Biolo (PG 69) dit :

    @ - Whale - 253

    "Mouais, Valls est quand même un cas à part au PS"

    Sur les 35h c'était trop gros, c'était prendre Martine Aubry de front, ils n'ont pas osé.
    Mais dès qu'on ne les surveillera plus...
    Sauf erreur, personne au P.S. ne s'est opposé à l'idée de la candidature de Strauss-Kahn, personne n'a vu de contradiction entre ce que devrait défendre un parti socialiste et la politique pratiquée par le FMI.
    Donc dire que la dérive droitière de Valls est isolée au sein du PS me paraît un rien optimiste....

  9. Bélatar dit :

    Aimant bien me faire une idée par moi-même j'ai écouté l'interview de la radio privé où officie le Demorand, j'ai été très étonné de son évolution: vraiment mauvais dans sa conduite d'entretien, bêtement agressif, indéfendable dans son mépris de l'élu que vous êtes, négligé enfin tant dans son maintien que dans son langage. Le mépris du peuple a trouver à s'exprimer à travers celui dont il tentait de vous accabler. Je dis "tentait" car c'était si grossier que ça ne pouvait pas marcher, il doit bien s'en mordre les doigts.

    N'aimant d'habitude pas trop quand vous vous emportez, j'ai trouvé que ce coup-là vous avez très justement réagi.

    Ce matin, j'ai entendu Philippe Cohen sur France Inter cracher un petit venin contre vous qui n'était plus là, parlant de ceux qui avaient "de la buée sur les lunettes" à ne pas trouver que Cuba est une dictature. J'ai trouvé ça petit de sa part mais intéressant aussi comme aveu post interview.

    Ces épisodes en disent long sur la défensive de certains journalistes. Le point très positif de tout cela est que la pseudo neutralité de quelques journalistes en vogue, qui ont tendance à se prendre pour les grands prêtres de la modernité libérale, explose en plein vol, le doux ronron de leur langue de bois devient grinçant : ils ne peuvent plus cacher qu'ils sont du côté du manche. Et ça, ça vaut toutes les discours sur l'idéologie dominante à l'heure du capitalisme financier.

  10. BA dit :

    A propos des 35 heures, je conseille à tous les lecteurs du blog de Jean-Luc Mélenchon d'aller voir un article formidable intitulé :

    "La France des 35 heures, championne des créations d'emploi".

    Cet article détruit définitivement la propagande mensongère de l'UMP et de Manuel Valls.

    dechiffrages.blog.lemonde.fr

  11. Alain dit :

    M. Mélenchon,

    Je viens d'écouter votre dernière interview donnée à France Inter.

    Votre contribution au débat sur les questions sociales est vraiment nécessaire par les temps qui courent. Vos arguments, fidèles aux valeurs de gauche, tranchent résolument avec la vulgate libérale (quel mauvais terme pour décrire le conservatisme..) dont on nous abreuve.

    Votre ton indigné, dont certains qui semblent tout ignorer des difficultés de nos concitoyens aiment à se moquer, me parait en rapport avec le degré des difficultés qu'endurent la majorité de nos concitoyens en ces temps difficiles. Il tranche avec les discours convenus et péremptoires que les faiseurs d'opinion s'attachent à nous asséner.
    Même si je ne partage pas toutes vos opinions, notamment sur l'utilité de l'Union Européenne, j'apprécie votre contribution au débat démocratique, argumentée et sans concessions.

    Je vous adresse mes encouragements.

    Bien sincèrement.

  12. David dit :

    Bonsoir ou Bonjour

    tous depend de l heure de la lecture
    Juste pour dire que je viens de voir la video d Europe 1 avec vous M Melechon et franchement je trouve ce " journaliste"(si on peut appeler cette homme de journaliste) vraiment arrogant et avec qu elle mepris il a agit vis a vis de vous. et vous lui avez bien repondu en le remettant a sa place

    encore bravo et comme dit thierry on a besoin de vous

  13. houzi dit :

    Ha ha ha, la castagne avec Demorand ! Vous lui avez bien rivé son caquet. Mais attention à ne pas devenir le souffre douleur des medias. Ils sont nocifs quand ils s'y mettent. Bon courage ! On vous soutient !

  14. Yassine El Jaouhari dit :

    Cher Jean-Luc, suite à l'émission de ce mercredi soir face à Demorand qui a essayé de te provoquer je te recommande de consulter le lien ci dessous qui présente le livre que Demorand a utilisé contre toi alors que le propos de ce livre (Pourquoi les pauvres votent à droite, editions Agone) conforte plutôt ton analyse...
    Je soupçonne même Demorand de ne pas l'avoir lu et surtout de ne pas avoir bien compris la préface rédigée par Serge Halimi :
    http://atheles.org/agone/contrefeux/pourquoilespauvresvotentadroite/index.html

    Cordialement.

  15. tutard dit :

    bonsoir,

    Nicolas Demorand, ce persifleur commence à me courrir sur les rouleaux !..
    Je ne me suis pas géné pour lui expliquer tout mon dégout et mon indignation. Pas de réponse...
    Je commence à vous écouter avec attention, et je me dis que vous êtes bien plus cohérent que d'autres personnes qui se placent pourtant " plus a gauche". Je vais, à mon modeste niveau, participer à mieux vour faire connaitre(vos idées) au travers d'un site que je gére et qui voit passer plusieurs centaines de visites /jour. Ne pas accepter le principe qu'une minorité se gave sur une majorité qui récolte les miettes me parait être un combat louable et noble.
    Pour celà vous avez droit à tout mon respect pour ne pas dire ma gratitude.
    Alors bravo Monsieur Mélanchon. Respect à vos idées et votre combat.

    Cordialement.

  16. JSA2017 dit :

    Bonjour, après vous avoir vu remettre à sa place le médiocre arrogant Demorand et comme j'ai lu sur un autre billet que vous avez fait le décompte des visites sur ce Blog, je me permets de vous dire que vous avez un nouveau lecteur qui n'est pourtant pas de votre bord politique. Mais c'est plus fort que moi, après avoir consulté quelques uns de vos articles j'ai véritablement apprécié votre style coulant (chez moi on dit smooth), alerte et presque aussi léger qu'incisif, la pointe d'humour qu'on sent transparaître à chaque paragraphe n'y étant certainement pas pour rien. Je tenais à le dire sans flagornerie aucune, voilà c'est fait.

    Sur ce je souhaite à tous les membres de ce Blog une bonne année de "Castagne" comme vous dites, et peut-être me permettrai-je d'intervenir lorsque vous passerez aux choses sérieuses, c.à.d. lorsque vous présenterez les solutions concrètes et surtout le moyen de les faire avaler aux banksters (perso je ne vois que le gavage façon marteau piqueur). Le communisme est une formidable utopie je vous l'accorde, mais une utopie quand même... utopie qui s'est déjà heurtée au concret je vous le rappelle.

  17. Jonathan L. dit :

    @ JSA2017 [263] : Ravi de vous voire parmi nous, et en espérant que vous reveniez pour voire cette réponse. Sachez néanmoins que l'idéal communiste n'a jamais vraiment été appliqué dans aucun pays. Aussi, le sens du mot utopie a été perverti par ce qui l'a fait connaître, c'est à dire le livre "Utopia" de Thomas More, qui l'a ainsi nommer au sens de "ville qui n'existe pas".

    Bravo à vous M. Mélenchon pour vos deux brillantes interventions. Vous êtes de plus en plus remarquable.Nous sommes derrière vous.

  18. BOB dit :

    Suite à l'émission avec Demorand. A travers vous, élu du peuple, c'est ce peuple que ce "sourdnaliste" insulte et méprise. Nous avons été nombreux à laisser des mails lui étant directement adressés pour exiger des excuses de sa part. Bon courage à vous, et à toutes et tous ici.

  19. Tiago_Jaïme dit :

    Et Zut mon message viens de s'effacer sur mon ordi windows98! Cela m'apprendra. Je ne recommence pas.
    Toujours avec toi Jean-Luc Mélenchon mais toujours au PS. je préfère le tapis rouge à l'asile politique sauf qu'à y réfléchir l'asile politique c'est plus engagé et plus tripal!
    J'aime bien les engagements de Stéphane Hessel.....que penses tu de son soutien à la sociale démocratie? et conséquences.
    Meilleurs Voeux, Santé et Prospérité Politique à Jean Luc Mélenchon
    Vous avez dit "Classes Sociales"....

  20. ermler dit :

    Mais que fait le webmestre ?!
    Jamais eu autant de posts "hors sujet" depuis 24 heures !
    C'était quoi déjà, le sujet du billet ?

    Bon, le défoulement collectif sur Demorand, c'est sympa, mais il ne faudrait quand même pas que la dynamique du Front de gauche se perde dans des matchs de boxe interminables entre Mélenchon et les chiens de garde médiatiques du pouvoir...
    Il en est où le Front de Gauche ? Son projet, ses alternatives politiques, son élargissement ?

    M... je commence en avoir un peu marre de cette orgie de buzz et contre-buzz permanents !
    Désolé si je viens un peu refroidir l'ambiance, mais là... je m'inquiète un peu.

  21. StefdeBourk dit :

    Très cher Jean-Luc,
    Je suis encore (?) socialiste... mais je ne tiendrai plus très longtemps! Je te demande de ne pas céder un pouce de terrain aux temps mièvres et complices d'aujourd'hui à l'égard du tout argent...
    Ne change pas! Nous serons de plus en plus nombreux à tes côtés! Que l'orgueilleux Demorand calme un peu ses ardeurs..
    Mais, pour l'instant, aux vieillissants socialistes - et aux faux nouveaux jeunes cadres du parti -, je veux leur dire droit dans les yeux: assez!
    Bien à toi

  22. Simon Bolivar dit :

    Je suis d'accord avec Emler.
    En outre, je comprends mal cet acharnement contre ce journaliste, au demeurant bien médiocre, mais pas si méchant que ça. Pour être tout à fait franc, lors de ma première audition de cet interview, j'avais déjà lu des dizaines de vos commentaires, et pourtant je n'y ai pas retrouvé mon compte.
    D'abord, sa désinvolture vestimentaire n'apparait pas à la radio. Inutile de le fustiger. Si vous me voyiez lorsque je suis au boulot.
    Ensuite, tout me parait démarrer par un malentendu. Dans toute la première partie de l'interview, Jean-Luc Mélenchon s'exprime abondamment, sans être interrompu. Demorand essaie juste de placer quelques ponctuations "spirituelles" (de son point de vue) qui pour la plupart tombent à plat.

    Puis vient la phrase magique "C'est un peut-court, jeune homme". Normalement, on reconnait le premiers vers de la célèbre tirade du nez d'Edmond Rostand dans Cyrano de Bergerac. C'est une "phrase culte" qui invite à développer des explications jugées un peu sommaires. La référence culturelle en s'adressant à Jean-Luc était une tentative de se mettre à son niveau, lui qui le fait plus que souvent.
    Hélas, Jean-Luc Mélenchon ne percute pas et réagit mal.
    A partir de là, Demorand est vexé comme un pou et devient pugnace, comme un gosse pris en flagrant délit de connerie. Il essaie alors de briller mais comme il ne s'est absolument pas documenté sur son interlocuteur, il le croit avocat ("vous n'êtes pas en train de plaider...") et sénateur.

    A mon avis, rien n'était prémédité. Demorand voulait faire une interview dans le style jeunz qui fait sa réputation. Il a raté son coup parce que Jean-Luc Mélenchon ne l'a pas suivi dans ce délire.
    Un non-événement, à mon avis, qui va hélas alimenter le buzz comme le déplore Ermler.

  23. PORTELLA dit :

    Monsieur MELENCHON,

    J'ai, bien entendu, eu vent de votre joute verbale avec Nicolas Demorand et ma première réaction fut la déception de constater que les clashs se multipliaient face aux journalistes. Politiquement totalement en accord avec vous, j'étais également séduit par votre spontanéité extraordinaire face à ce corps de métier composé, hélas, dorénavant, de gens incultes et arrogants. L'accumulation des épisodes de ce type m'a questionné. Sans toutefois remettre en question la valeur de vos propos. J'ai visionné l'épisode Demorand et je dois avouer que vous avez, en fait, fait preuve de bien plus de sang froid que j'aurais pu en avoir moi-même face à la provocation permanente dont vous avez été victime. Vous allez devoir systématiquement faire face à ces provocations, le but étant de vous faire sortir de vos gongs. Vous le savez.
    Et après tout, allez y ! Il ne faut pas laisser passer ça, il est inadmissible de tolérer une seconde ce genre d'attitude de la part d'un pseudo journaliste. Sans faire de psychologie de comptoir, on voit très bien que dès le début de la prise d'antenne, Domorant affiche un sourire sardonique aux coins des lèvres. Il ne fait aucun doute pour moi qu'il y avait préméditation.
    Un proverbe dont l'origine m'échappe dit ceci : " Donnez une arme au Mal et il se découvrira". C'est un peu ce que vous faites avec ces "importants" là.
    Bravo.
    Respect affectueux

  24. Pierre GAZEAU dit :

    Je viens de revoir le clash entre Monsieur Jean Luc MELENCHON et ce pseudo journaliste infatué de sa triste personne qu'est Nicolas Demorand. Jamais plus je ne regarderai ni n'écouterai les émissions de cet excité permanent, glapissant dans son micro des invectives et bondissant tel un diable en furie aux arguments de son interlocuteur.Ce qui est apparu c'est que cet "energumène" à peur du peuple et des rares politiques comme Jean Luc Mélenchon qui parle au peuple, qui disent sa souffrance, ses espoirs, ses rêves.Non ce n'est plus l'UMP et le PS et ses affidés qui de scrutins en scrutins manipulent les opinions publiques pour sauvegarder leurs prébendes et privilèges qui représentent le peuple de France. Bravo à Monsieur Jean Luc MELENCHON qui continue un combat difficile contre la pensée unique et nous apporte des solutions réalistes à cette crise du capitalisme financier et de la mondialisation.

  25. Descartes dit :

    @simon bolivar (#272)

    A mon avis, rien n'était prémédité. Demorand voulait faire une interview dans le style jeunz qui fait sa réputation. Il a raté son coup parce que Jean-Luc Mélenchon ne l'a pas suivi dans ce délire.

    Je suis assez d'accord avec vous. Mais cela pose un problème: le "ton" de l'émission, c'est l'animateur qui le choisit. L'invité peut toujours refuser l'invitation à une émission, mais s'il l'accepte il accepte aussi, implicitement, de se "couler" dans l'esprit de l'émission. Quand on va chez Drucker, c'est pour parler de soi-même. Quand on va chez Demorand, c'est pour une "joute". Or Jean-Luc a des difficultés à accepter la règle du jeu.

    Un passage dans les médias c'est une partie d'échecs. On ne peut pas se contenter de la jouer "spontané". Comme disait Lénine, même l'improvisation doit être soigneusement préparée. Comme au théâtre, on ne peut jouer "naturel". On joue un "naturel" de théâtre, et il est difficile de concevoir quelque chose de plus artificiel, de plus travaillé que ce "naturel". Or, Jean-Luc persiste à se jouer lui-même, au lieu de prendre la distance nécessaire pour la jouer stratégique. Prenons l'exemple de l'entretien avec Demorand. Le journaliste fait une erreur en prétendant que Jean-Luc Mélenchon n'a jamais été élu au suffrage direct. Dans une "joute", une erreur aussi évidente met celui qui la commet en position d'infériorité. Mais au lieu d'exploiter l'erreur avec humour et distance, Jean-Luc s'énerve et se drape dans sa dignité. Deux erreurs qui depuis le célèbre "vous parlez au premier ministre de la France" devraient être connus de tout homme politique digne de ce nom.

    Jean-Luc, s'il te plait: plus d'humour et plus de détachement...

  26. cassius36 dit :

    Bonjour,

    Je voudrais savoir pourquoi, lorsqu'on vous pose la question (et les journalistes vous la posent chaque fois), vous répondez toujours que DSK est de gauche, puisqu'il paie sa (grosse) cotisation au PS et que vous ne discutez pas ses intentions mais la politique qu'il mène? Et ce tout en ajoutant parfois (comme avec Demorand par exemple) qu'il fait pire que Sarkozy (en Grèce et en Roumanie entre autres).
    Comment une personne de gauche peut-elle faire pire qu'un des pires représentants de la droite, tout en pouvant continuer à être qualifiée "de gauche" par le Président du Parti de Gauche ?
    N'y a-t-il pas là de quoi générer un peu de confusion dans les esprits "à gauche"?...
    Cassius36

  27. Redon dit :

    Le seul acquis des 35h sont les RTT payées en temps de repos et non en heures sup. Le travail effectif et l'annualisation des heures ont empêché les embauches. La loi Aubry sur les 35h a permis de démolir le Code du Travail et toutes les références basées sur ces heures. La CGT était pour à l’époque mais pas mon syndicat local qui avait prévu ce qu’il advint, sans être devin. Alors que les "35h" disparaissent quand il ne reste plus rien dans le Code du Travail, qu’est-ce qu’on en a à faire? A l’époque de la loi Aubry, dans notre syndicat rebelle, on avait prévu que la suite serait l’arrêt de la référence horaire et que le travail serait payé à la tache. On y est presque. Ah j’oubliais, merci aux syndicats qui ont soutenu la loi Aubry !

  28. Descartes dit :

    @cassius36 (#276)

    Comment une personne de gauche peut-elle faire pire qu'un des pires représentants de la droite, tout en pouvant continuer à être qualifiée "de gauche" par le Président du Parti de Gauche ?

    Mais tout bêtement, parce que contrairement à ce que beaucoup de gens croient (encore), la "gauche" n'est pas une catégorie morale, mais une question administrative. Jean-Luc le dit lui même: pour "être de gauche", il suffit de payer une cotisation à l'un des partis ou organisations figurant sur une liste dite "des organisations de gauche". Etre "de gauche" aujourd'hui c'est une question de carte, pas une question d'idées, de valeurs ou de principes. Il suffit d'ailleurs de voir les "transfuges": Besson ou Kouchner ont tenu au gouvernement exactement le même discours qu'ils tenaient lorsqu'ils étaient dans l'opposition. Ce n'est donc pas parce qu'ils ont changé d'idées qu'ils sont devenus "de droite", mais parce qu'ils ont changé de "carte".

    Il est temps de s'apercevoir qu'il y a des hommes de progrès à droite et des néo-libéraux à gauche (je ne donne pas de noms pour pas faire de jaloux)... on peut d'ailleurs se demander si dans ces conditions les notions de "droite" et "gauche" ont un sens autre qu'historique.

  29. Sébastien de Toulouse dit :

    Je souhaite juste laisser un message à l'attention de Jean Luc Mélenchon pour le remercier de son intervention concernant Cuba.
    Enfin un homme public qui ne cède pas face à la désinformation....et qui parle juste.
    Solidarité avec Cuba socialiste et le processus bolivarien de libération.
    Merci pour votre courage.
    amitiés socialistes

  30. PORTELLA dit :

    Merci Manuel Walls !

    Je ne connais pas le fond de la pensée réelle de Monsieur Walls, quels étaient ses objectifs, ses desseins stratégiques au sein du Parti socialiste, etc... Mais là, j'applaudis des deux mains en le saluant bien bas !
    Monsieur Walls, vous venez de renforcer de manière inouïe les 35 heures en une phrase et deux virgules.
    Si si, vous avez renforcer une certaine "unité" du parti socialiste à ce sujet et mis un terme à un silence assourdissant de la part de ses principaux ténors.
    Deuxièmement, passées les petites ironies baroinesques, vlà t'y pas que l'UMP s'étripe sur le même sujet avec d'un côté, Copé qui a encore perdu une occasion de se taire et son ennemi juré, Xavier Bertrand (Ministre du Travail s'il vous plaît) qui déclare que ce serait une "perte de salaire immédiate pour les français qui sont déjà suffisamment touchés de plein fouet par cette satanée crise" et boum, badadoum, troisièmement, les sondages auprès du principal intéressé (le peuple français) commencent à tomber : une énorme majorité de français refuse que l'on touche au contrat légal du temps de travail de 35 heures !
    Walls fait sa déclaration le 3ème jour de l'année 2011, début de la période de pré-campagne Présidentielle, réforme des retraites mal digérée par les français (euphémisme), + tout le reste, en d'autres termes, ça chauffe pour l'UMP, ça m'étonnerait les gars que Sarkozy veuille toucher aux 35h !
    Bon, admettons que si Walls l'a fait exprès, ça frôle le génie... Et dans le cas contraire, les 35h lui disent merci.

  31. Pascal dit :

    Je viens de voir l'altercation de Jean-Luc Mélenchon et de Demorand.
    Comme d'habitude je suis parfaitement en accord avec le fond du discours de Jean-Luc. C'est clair, précis et sans bavure. Je suis aussi d'accord sur le fait que Demorand a accumulé les erreurs pour ne pas dire les fautes. Il suffit pour s'en convaincre de lire les commentaires extrêmement nombreux sur le site d'Europe 1, commentaires dans lesquels le journaliste se fait proprement étriller.
    Mais tout ceci ne doit pas cacher un fait : Jean Luc est le seul espoir qui nous reste de renverser l'histoire politique de ce pays et plus encore, mais ses constants coups de gueule font fuir.
    Je suis environné de gens de gauche qui ne sont absolument pas séduits à l'idée de voter DSK. Et pourtant ils le feront parce que Mélenchon leur fait peur. Attention je parle bien ici de la personne de Jean-Luc Mélenchon, pas de ses idées qu'ils partagent pour le plus gros.
    Nous sommes à un moment politique dans lequel se réunissent quelques unes des conditions nécessaires à la ré-émergence d'un rapport de force positif en faveur du peuple. Ces occasions sont rares, et je crains que Jean-Luc nous empêche de la saisir parce qu'il est incapable de contrôler ses nerfs.
    J'enrage de le voir enragé si souvent.
    De grâce Jean-Luc calmez-vous un peu, car dans le cas contraire vous ne serais pas l'artisan de la victoire mais celui de la défaite.

  32. bacon dit :

    Nous savions déjà que Monsieur Walls n'était plus socialiste et qu'il est déjà prêt à une hypothétique ouverture future...
    Mais, il est toujours membre du PS...et ses camarades semblent bien s'en accommoder.
    Sur le fond des 35 heures, non seulement ses positions sont empreintes d'incompétence mais aussi d'une profonde ignorance de la réalité professionnelle des salariés.
    Les salariés sont actuellement soumis au bon vouloir des employeurs avec un rapport de force tout à fait déséquilibré et une dégradation de l'état du droit du travail (voir en ce sens les chroniques régulières de Filoche sur l'Huma). Mais plus grave peut être, quelques dirigeants du PS, dont Monsieur Walls, ont choisi leur camp, celui des puissants...
    Et là, il ne s'agit plus d'incompétence

  33. le Prolo du Biolo (PG 69) dit :

    @ - Redon - 277

    "Alors que les "35h" disparaissent quand il ne reste plus rien dans le Code du Travail, qu’est-ce qu’on en a à faire ?"

    Il est malgrè tout à mon avis important de garder cette limite légale du travail à 35 h au lieu de 39.

    Notamment:
    Parce-que sinon les heures entre 35 et 39 h ne seraient plus considérées comme et donc plus payées en heures supplémentaires. Le patronnat a déjà obtenu la mise en place de pas mal d'astuces pour sucrer les heures sup (annualisation du temps de travail, etc...), peut-être pas la peine d'en rajouter...
    Et parce-que retourner à 39 h donnerait un très mauvais signe en matière de progrès social, notamment concernant la durée du temps de travail.

  34. JSA2017 dit :

    @Jonathan L. [267]
    Comme vous le voyez je suis revenu car ce Blog m'intéresse comme je l'ai expliqué dans mon 1er post.
    Tout d'abord merci de votre accueil sympatoche, ce n'est pas le cas partout. Ensuite, pour ce qui est du "Communisme" et de son Utopie "Utopia" comme vous dites, je serais certainement d'accord avec vous sur la forme mais pas sur le fond. En effet, si je vis aux États Unis toute ma belle famille est Vietnamienne et connait malheureusement les maux que peut entraîner le Communisme, m'en faisant de plus part chaque jour ou approximativement. Je parle bien du Communisme mis en œuvre et vécu par des hommes, corruptibles ou non, qui ne sont que des hommes après tout. Tout de suite il me faut aller dormir, mais dès que ça me sera possible je viendrai extrapoler ma pensée, car encore une fois, Monsieur Mélanchon me semble être un homme public qui le vaut bien, en tout cas beaucoup plus que ceux dont est issue cette formule.
    Cordialement.
    JSA2017

  35. Pulchérie D dit :

    @ ermler (270)
    Heureuse de ta réapparition.

    Il me semble que, au contraire, il faut laisser les lecteurs du blog dénoncer à satiété les comportements à tendance vacharde de Demorand.
    Cela apportera un baume sur la tristesse de J-LM, qui reste toujours d’une grande affectivité. Il constate ainsi que Demorand a bien, aux yeux de beaucoup de monde, commis un flop magistral en démontrant sa méconnaissance du sujet (ignorance de l’élection de Mélenchon par suffrage).

    Ce sujet reste, pour moi, tout à fait d’actualité sur ce blog.

    J’ajouterai que pour un ancien d’Ecole Normale Sup, ce médiacole manque de méthode pour aborder ses sujets (il aurait du savoir que J-LM est député européen et en tirer instantanément les conclusions quant à l’élection) ; curieux, ça !
    Ou alors, il a menti sciemment pour faire éclater son « jeune ami ».

    Enfin, comme beaucoup, ce monsieur pourrait être candidat au caméléon d’or.
    En effet, il avait proclamé que jamais il ne quitterait le service public, en l’occurrence France-Inter. En 2010, c’est chose faite : il passe au service d’ Europe 1 !
    Comportement qui incitera la Société des journalistes de Radio France à affimer que Nicolas Demorand « trahit le camp qui l’a fait roi, sans sommation et sans en avoir informé ceux qui lui faisaient aveuglément confiance ».
    http://www.acrimed.org/article3433.html
    Curieux personnage !

    « Moi, à la place de Mélenchon, ma stratégie eût été … ». Ces propos sont désignés par l’expression « esprit de l’escalier ».

    Continuez, très cher Jean-Luc. Vous êtes solidement soutenu.

  36. Victor dit :

    En effet, il y a bien des hommes de progrès à droite, comme par exemple Mr Jean-François Copé (voir "Tentative de définition du copéisme", vous ne trouvez pas?
    Effectivement il mêne ses idées comme il l'entend mais applique néanmoins comme signalé en conclusion de l'article paru sur Slate.fr ce vendredi, le conseil aguéri que lui aurait donné le Président Nicolas Sarkozy en 1993 :"En politique(...) il ne faut rien demander, il faut prendre."
    En fait, nous savons à qui "ces bonnes personnes" de droite ont pris!

  37. Lilia dit :

    Bonjour à tous,
    A propos de la loi TEPA (travail emploi pouvoir d'achat) voté en catimini le 21 aout 2007, concocté par le ministre du budget de l'époque un certain Eric Woerth, loi qui offre entre autre le droit de réduire de 75% l'ISF, je vous invite à écouter l'émission de Daniel Mermet en date du 1er octobre 2010, "On Achète Bien les Chevaux", en fin d'émission il y a une petite pépite concernant manuel Valls, c'est savoureux, après-ça si on à encore des doutes sur les intentions du PS.
    Bonne Année à tous, au PG, FdG et aux futurs exilés du PS, Why Not ?
    Merci Jean-Luc pour ces billets d'humeur,d'humour, et d'infos si utiles et nécessaires pour un déconditionnement hautement salutaire.

  38. ddmm dit :

    Peut on demander à Descartes s’il y a selon lui, une définition à donner sur la différence entre la droite et la gauche ; et si oui laquelle ?... Merci.

  39. Lord Mahammer dit :

    Oubliez le clash avec Demorand... Il connait bien les rouages actuels des médias, et connait la valeur d'un buzz... Mélenchon aussi d'ailleurs, qui ne se plaint pas forcément du buzz, même si il doit se désoler réellement de la stupidité des questions qui lui sont généralement posées... C'est mauvais pour le niveau intellectuel global, mais au moins ca donne une tribune a ceux qui savent l'utiliser..

    Pour les 35h, le vrai souci c'est encore que certains s'y accrochent à la minute près, par réaction a l'injustice qui les entoure... Quand faire grève ne sert plus à rien, quand les référundums sont bafoués, quand les actionnaires s'engraissent trois fois plus vite que les travailleurs, et quand les patrons sont interessés par les actionnaires en question pour que rien ne change, la dernière défense de la majeure partie des salariés c'est de s'accrocher à leurs 35h, et de rejoindre une vie de famille ou d'amis plus réjouissante... Ce n'est pas une surprise si les 35h fonctionnent essentiellement dans les entreprises cotées...

    Dommage que les heures sup deviennent obligatoires pour payer les hausses de gaz, d'électricité, les impôts déguisés, et les prochains impôts sur le patrimoine qui remplaceront l'ISF, etc... Dommage aussi que faire des heures sup ne signifie pas qu'elles soient déclarées et payées...

    En tous cas, voir Valls taper sur les 35h, comme le fait l'UMP depuis 10 ans en leur vouant tout le malheur de la France, c'est crétin... Si il était un peu plus malin et un peu moins désireux de surfer sur la vague UMP anti 35h, il verrait que le vrai problème c'est la démotivation des salariés et la chute du moral des français, pas les 35h en elles memes qui ne sont que le reflet du mal être salarial par chez nous...

  40. Et le PCF vient de choisir le député européen Mélenchon comme candidat à la Présidentielle de 2012. Si j'étais au PS, je commencerai à m'inquiéter.
    Bien à vous,
    Benoît Delmas

  41. Pierre34 dit :

    @Pascal

    Je ne suis pas du tout d'accord avec cette vision. Je trouve que Jean-Luc Mélenchon a bien maitrisé ses nerfs devant ce petit malin qui n'était là que pour faire de la provocation. Nous avons été très nombreux à être scandalisés par la situation qui lui était faite et à penser que ce pseudo journaliste provocateur méritait qu'on lui rentre dedans.
    Dire que c'est un état permanent chez Jean-Luc Mélenchon est une absurdité, dans la même semaine ses interventions sur France Inter, BFM/TV et LCI ont été un modèle de maitrise. Certes ces journalistes, même s'ils ne sont pas d'accord avec le fond présenté, même si leurs questions sont souvent biaisées, permettent à leur invité de s'exprimer sans vouloir transformer la situation en match de boxe.
    Comment peut-on avoir peur de Jean-Luc Mélenchon, il dénonce tous les dysfonctionnements de notre société, avec force et arguments. Aller à contre courant n'est pas une sinécure, proposer d'autres solutions que celles qu'on nous assène depuis des décennies et qui nous conduisent dans le mur, ne peut se faire dans un salon mais dans une lutte sans concession avec l'oligarchie qui nous gouverne avec l'aide de ses petits soldats des médias.
    Que ces gens qui ont peur sachent que le Front de Gauche a une démarche collective, chacun le fait vivre avec ses qualités humaines et ses convictions politiques. l'apport de Jean-Luc Mélenchon est le charisme, la détermination sans faille, l'argumentation structurée à destination du plus grand nombre, d'autres y apportent l'organisation, l'expérience des luttes, l'implantation locale.

    C'est en cela que l'existence du "Front de Gauche" est, dans le contexte politique actuel, une chance pour la gauche car il allie deux principe très populaires, l'union et la conviction anticapitaliste.

  42. Roland011 dit :

    253 Whale dit: et 258 le Prolo du Biolo (PG 69) dit:

    Wouais, mais sauf erreur de ma part, personne n’a relevé l’info du Canard de cette semaine sur Dame Aubry qui a Lille « déverrouille » les 35 h des cadres qui ne pourront récupérer les heures sup qu’après 37 h 30. Ça fait moins de bruit mais !
    Allez, pour un vrai virage à gauche

  43. Jerome V dit :

    La castagne! Bravo Jean-Luc! quelle énergie! ne lâchez rien, nous ne vous lâcherons pas !

    Mais il faut trouver un moyen de décoller votre image du mot "populiste" qui vous a été collé et qui vise à vous délégitimer !

  44. Je propose dans mon papier consacré au succès de "Qu'ils s'en aillent tous" en librairie que l'on définisse Jean-Luc Mélenchon par "pugiliste lettré", ce qu'il est, et non populiste, mot fourre-tout qui jette le discrédit sur un politique qui a eu le courage de quitter son siège de sénateur PS. Pas si fréquent, ça.

  45. Tonya dit :

    http://www.lemonde.fr/
    La direction du PCF se résout à soutenir la candidature Mélenchon pour 2012
    La direction du Parti communiste enclenche, vendredi 7 janvier, sa consultation interne sur la présidentielle. Selon les informations du "Monde", elle fait comprendre à ses militants qu'il faut se ranger derrière le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon.

  46. Descartes dit :

    @ddmm (#286)

    Peut on demander à Descartes s’il y a selon lui, une définition à donner sur la différence entre la droite et la gauche ; et si oui laquelle ?... Merci.

    On peut tout demander... et je vais essayer de répondre (au risque de faire un hors sujet). Les idées de "gauche" et de "droite" sont des idées dynamiques, et on ne peut donc pas les définir hors du contexte historique. En 1930, le débat droite/gauche c'était le débat entre les réformateurs et les conservateurs. Aujourd'hui, c'est la gauche qui tend à être conservatrice (il n'y a qu'à analyser le discours: "préserver notre système de sécurité sociale", "défendre les avantages acquis", "revenir à une école pour tous"...) alors que c'est la droite qui a endossé le drapeau du changement et de la réforme.

    En fait, ce qui fait que le partage "droite/gauche" aujourd'hui n'a rien à voir avec celui des années 30 ou 50 c'est un changement sociologique. La gauche aujourd'hui est dominée par les classes moyennes, alors que la droite s'est faite le défenseur de son électorat bourgeois. Du coup, le débat se concentre sur les question sociétales alors que sur les questions économiques et sociales les politiques sont finalement assez semblables (derrière un habillage différent).

    Aujourd'hui, la question de savoir qui est de droite et qui est de gauche est une question de filiation déclarative. Celui qui déclare être le fils de Zola et de Jaurès est de gauche, celui qui se déclare descendant de Lyautey, de De Gaulle ou de Bonaparte est de droite. Mais ces étiquettes n'annoncent des politiques différentes que dans le domaine sociétal. Dans le domaine économique, la gauche a privatisé plus que la droite...

    Et j'arrête là cette discussion pour ne pas tomber sous le reproche du "hors sujet"...

  47. Gavroche dit :

    @ Redon (message 277)

    Il faut arrêter le délire, la réduction de temps de travail légal à 35H (au lieu de 39H) n'est pas la cause de tous les maux. Cela représente pour un employé moins de 5% environ d'augmentation (en euro ou en RTT). Les effets de cette loi des 35H reste complexe et controversée, mais une chose est certaine, tant que l'on obligera pas les sociétés représentées par le MEDEF (seulement 25% des entreprises françaises) à mettre la main au porte-monnaie se sera le status quo. Entre parenthèses, Marianne a révélé en octobre 2010 que le MEDEF a bénéficié d'avantages fiscaux et sociaux d'un montant de 173 Milliards d'Euros depuis l'arrivée de Laurence Parisot à la tête de ce syndicat. Si on ajoute à ça les milliards perdus (pas pour tout le monde) dans les paradis fiscaux, il est certain que l'on pourrait même bosser 32 heures par semaine sans que cela ne pose de problème à l'économie française. Encore faut-il mettre de côté ses idées néo-libérales et vouloir oeuvrer pour le bien de l'ensemble de la communauté. Mais bon, il parait que « si à 50 ans on n'a pas une Rolex on a raté sa vie ! » (Jacques Séguéla en février 2009 sur le plateau Les 4 vérités de France 2)...

  48. jacques bonhomme dit :

    Des nouvelles d'en bas: bravo Mr Mélenchon d'être rentré dans le lard de cette petite serpillère prétentieuse de Demorand! Vous êtes un exemple de courtoisie dans la conduite de vos débats et vous avez tout à fait raison quand les limites de la décence sont franchies par un morveux surpayé de ne pas vous laisser étouffer par le"politiquement correct" qui impose de ne pas "déraper"...
    La République c'est construite en combattant (déja!) l'or de la City,et c'est en combattant, mais sur d'autres champs de bataille, qu'elle doit etre défendue,elle et tous ses acquis et progrès pour nous le peuple...
    En bas (c'est là que toute cette clique politico-médiatique nous place) on commence à vous écouter.
    Foutons les tous dehors!

  49. Gombald dit :


    252 hold-up dit : Je suis étonné que l'on ne rappelle jamais que les 35 heures ont été finalement "accepté" (par défaut) par le patronat parce qu'il a réussi à l'époque à faire passer "l'annualisation du temps de travail". Personne n'en parle !

    La réduction du temps légal du temps de travail est une idée qui a circulé dans les entreprises bien avant qu'elles soient mises en place par le gouvernement Jospin. Il s'agissait de déverrouiller l'obligation d'avoir un minimum de 39 heures à rémunérer en CDI. J'ai assisté à de séminaires sur le sujet bien avant les années 2000.
    Des expérience existaient avant leur mise en place légale.
    Les entreprises ont toujours été divisées sur le sujet, division que l'on retrouvera si on voulait revenir à la situation précédente.
    Mis à part les clivages idéologiques, il ne faudrait pas s'enfermer dans des positions de principe. Avant de prendre des positions définitives, il faudrait pouvoir discuter de ces questions d'organisation du travail dans un autre rapport de force que celui qui existe aujourd'hui. C'est à dire de type féodale. avec d'un coté les salariés qui sont soumis à un contrat de travail qui est d'abord un contrat de subordination et de l'autre des "patrons" qui bénéficient d'un véritable statut féodal par rapport à leur personnel. Cette organisation archaïque du travail est devenue insupportable psychologiquement et catastrophique du point de vue de l'efficacité. Le conflit perpétuel bloque toute évolution.
    D'après moi, c'est la statut de l'entreprise qu'il faut réformer. Si on en reste à l'entreprise féodale, on avancera pas.

  50. Berdagué dit :

    Répondre à Pascal - 280- me parait un pari sur l'avenir ! Le fond des pensées et la forme émetteur/récepteur pour que les pensées autres que la "bienséance" obligée, plate,convenue à masquer l'essentiel du propos questionnant et, si il y avait une autre solution au blocage actuel et très dangereux ; cette forme du propos n'est pas rien!
    Pour "tout" vous dire,je faisais la remarque du calme "olympien" à Pierre Laurent quant aux " débats" organisés par des "journalistes" non indépendants du système le seul d'après eux " démocrate"; vous ètes dans l'obligation de reconnaitre que c'est: choses très difficiles : soit vous allez à la castagne, ou "rentrez dedans pour insultes en direct aggravées"; ou vous partez... alors : résultat?...Là, il faut le dire Pierre, journaliste engagé lui, carte sur table, est d'un calme étonnant : c'est son caractère; ça suffit pour briser l'omerta des idées de transformations indispensables : NON. Que Jean-Luc Mélenchon, avec son parcours, sa recherche, son travail, son écoute, sa capacité à connaitre l'Histoire (là hommage à Rosa et Karl et si comme Jaurès la réaction criminelle n'avait pas sévi un max léthal les choses ne se seraient pas passées comme ça, des monstruosités de l'ètre et dans l'ètre,),ses expériences, ses savoirs des Lettres françaises et autres, et son caractère pas "gentil" au sens béni-oui-oui et bien le présidentiable de cette feu 5e à venir pour une 6è pleine et adulte République est remarquable d'intelligence, d'honnèteté intellectuelle, de courage et de calme face aux insultes très populstes d'extrème-droite et de surtout de leurs accompagnateurs (les plus dangereux) des " journalistes en font compris.


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