17jan 11
J e reviens à mon clavier avant de commencer une semaine bien ardente avec la préparation du Conseil National du Parti de Gauche qui doit tirer les conclusions pratiques des décisions, et du calendrier, établis par le Parti Communiste pour la désignation de son candidat à l'élection présidentielle. L'actualité se chargeant de donner une signification spécialement dense au contexte de cette élection, on comprend que j'évoque beaucoup ce contexte. Comme je serai à Strasbourg cette semaine pendant quatre jours, j'aurai sans doute l'occasion d'écrire sur notre façon de voir à propos de cette élection. Pour l'heure, je parle du congrès du Front National, de la révolution citoyenne en Tunisie, et de deux voyages dans les coulisses humaines de la mondialisation libérale.
Les magnifiques photos qui illustrent cette note sont dues à Guillaume Marsault que je remercie cordialement.
Le congrès du Front National a élu madame Le Pen à sa tête et celle-ci a fait séance tenante un discours d’ouverture de la campagne des présidentielles. L’extrême droite a réussi à passer le témoin de sa direction. La suite sera à couper le souffle.
Le fruit est mûr. Cette femme à poigne est maître à bord et rien ne l’en sortira, cela se sent. Elle annonce vouloir vider de sa substance l’électorat de l’UMP et je pronostique qu’elle va assez largement y arriver. Son discours a changé de génération. Les sympathisants de la droite classique l’entendent favorablement et la majorité d’entre eux souhaite l’alliance avec elle. Ils partagent les valeurs qu’elle incarne depuis qu’elle en a retiré tout le folklore des nazillons qui y restait attaché du temps de Le Pen le vieux. Dans la mesure où les Sarkozy-Hortefeux ont déjà fait faire plus de la moitié du chemin idéologique par la droite classique, pour le beau monde, ce n’est plus rien d’aller au bal avec elle. Dans l’Histoire, la fonction de tels partis et de telles gens est de prendre en charge la solution musclée quand les méthodes traditionnelles de domination de l’ordre établi ne fonctionnent plus. Nous en approchons. La solution musclée peut se décliner de bien des façons, avec bien des formes et aspects différents. La visibilité du muscle demandé sera proportionnelle à l’effort à fournir. Si nous, je dis bien nous, la gauche décomplexée, sommes forts, eux seront tous nus et contraints d’avancer à visage découvert. Tant qu’ils ont en face d’eux la gauche piapia, blabla, ils peuvent avancer tranquillement sous le masque. Ils se nourriront de la pusillanimité de leurs adversaires. Mais le vrai moment de Le Pen sera celui où Sarkozy s’effondrera. Sa vocation et son but sont de prendre la tête de la droite. C’est engagé. Elle cueillera un fruit mûr et bien préparé par les mois et les années d’errements et déchéance qui ont conduit la droite de De Gaulle à Sarkozy, de « l’ardente obligation du plan » à la concurrence libre et non faussée.
A présent, il faut bien comprendre que l’extrême droite n’est jamais descendue du ciel, mais de stratégies, de moyens matériels et de situations qui convergeaient d’autant mieux que leurs chefs savaient les lier en un tout qui aillent vers eux. Exactement comme pour nous. Mais dans ces sortes de situations, la sottise de l’adversaire est un levier également très puissant pour avancer. Madame Le Pen va être magnifiquement servie. Toutes les belles personnes vont faire de la fuite en avant face à elle. Loin de la sortir des terrains où elle veut s’installer, ils vont l’y ancrer. Par exemple, quand elle se réclamera de la laïcité, au lieu de la démasquer et de montrer qu’elle est une ennemie de la liberté de conscience et un suppôt des intégristes, ils vont lui accorder le label et montrer du doigt les « dérives auxquelles conduisent les ultra-laïques », prôner la prétendue « laïcité ouverte » et ainsi de suite. Quand elle dénoncera la mondialisation, au lieu de montrer qu’elle ne s’attaque jamais aux puissances d’argent mais seulement aux immigrés, elle jouera sur du velours. Les belles personnes montreront du doigt tous ceux qui défendent la souveraineté populaire et nous serons violemment repeints en « populistes ». J’arrête là, car chacun d’entre vous a déjà vu la pièce commencer à s’écrire sous ses yeux.
Face à madame Le Pen, il n’y a pas de digue sérieuse. Politiquement la droite n’a presque plus d’anticorps. Et le marais du centre et centre-gauche va jouer sa partition pour prendre notre camp en otage, sans complexe, de façon agressive : qui n’est pas d’accord avec le libre échange, et le moralisme sociétal est un agent de Le Pen. A la fin on nous jouera l’union sacrée, « autour du meilleur candidat seul capable gnagna ». A Berlin, un camarade m’a rappelé un fait d’histoire que j’avais oublié. Les sociodémocrates allemands, qui avaient assassiné Rosa Luxembourg et Karl Liebknecht, soutinrent la candidature de Hindenburg « seul capable de barrer la route à Hitler ». Ce fut lui qui appela Hitler à la chancellerie. Je ne pronostique pas ce cas extrême, et je ne veux assimiler aucun des protagonistes d’aujourd’hui à ceux d’hier, pas même madame Le Pen. Je veux montrer que la logique qui consiste à avoir peur de son ombre et à refuser un combat frontal quand il se présente conduit toujours au désastre. Aucune politique de gauche n’est crédible ni entrainante si elle n’affronte pas le capital financier, sa politique et ses instruments. Ceux qui vont continuer à accompagner le système seront détruits comme des Ben Ali c’est-à-dire : au moment où ils ne s’y attendent pas, par un incident qu’ils auront méprisé, du fait de gens dont ils avaient oublié le nom depuis longtemps : le peuple. Ce que ce peuple fera ensuite de sa révolte est l’enjeu de notre période. Cette question est posée à cette heure en Tunisie. La question n’est pas de savoir si cela se produira en France mais quand.
En désignant Dominique Strauss Kahn, les dirigeants socialistes vont ouvrir un boulevard à cette nouvelle extrême droite. Ils vont se présenter comme les champions de la mondialisation américaine au moment où tout le monde la vomit. Ils seront les chantres de « l’Europe qui protège », et autres sornettes, au moment ou des gouvernements aux abois, pourtant au moins aussi veules qu’eux, préfèrent traiter avec le gouvernement communiste chinois plutôt qu’avec les inquisiteurs de la Commission européenne et leur bras séculier du FMI. Ils le feront avec cette morgue et cette bonne conscience incapable de la moindre auto-critique qui les mène depuis leur forfaiture de 2005 et leur vote du traité Lisbonne. Les sommations arrogantes auxquelles ils se livrent déjà à l’égard de tout ce qui n’est pas à leurs ordres attestent d’un aveuglement absolument inouï. Il va falloir marcher sous la calomnie et les mépris davantage qu’avant. Avec le retour des Le Pen, la bonne société a retrouvé un diable utile qui les dispense de réfléchir et de proposer. Dorénavant, à tous les repas, nous auront le même menu : vote utile. Le vote utile fonctionne comme un cache misère qui empêche de voir la substance du vote lui-même se vider. Le refrain du vote utile, c’est l’argument qui faisait préférer Ben Ali « pour ne pas avoir les islamistes ».
On voit que je cite beaucoup la situation tunisienne. Je la crois exemplaire et nullement exclusivement tunisienne. Jusqu’ici tout s’est passé dans le plus pur déroulé déjà observé en Amérique du sud. Je récapitule. Le système financier à l’œuvre polarise à mort la société et déséquilibre totalement les rapports sociaux. Un incident met le feu aux poudres après mille signes annonciateurs dédaignés. Une éminence, souvent membre de l’Internationale socialiste, fait tirer sur la foule. Le système s’effondre en quelques jours. La revendication sociale devient une revendication de démocratie, c'est-à-dire de souveraineté populaire. C’est la révolution citoyenne. L’acte un est fini.
L’acte deux concrétise alors, ou pas, le mouvement commencé. Des organes de pouvoirs spontanés et populaires se mettent en place pour régler le quotidien que plus aucune autorité n’est en état de régler : sécurité, approvisionnement etc. Une Constituante est exigée. Elle est convoquée par le pouvoir provisoire qui s’installe. Dans cette phase, les réactionnaires de l’ancien régime se répartissent en deux camps, ceux qui veulent « la pause dans la révolution » et ceux qui cherchent l’affrontement. Nous allons entrer dans cette phase. Compte tenu des exactions des « Ben Alistes » ces dernières heures, on ne doit pas exclure un approfondissement spectaculaire de l’exigence démocratique de la révolution. Cela s’observa dans la Révolution des œillets – en 1974 - au Portugal. Les gens se mirent à arrêter partout, et notamment dans l’entreprise, les « agents de la police politique ». Il s’agissait de les empêcher de nuire. Il n’y avait aucun plan d’ensemble, aucune idéologie dans cette affaire. Juste une précaution. Le résultat concret fut que toutes les directions d’administration et d’entreprise furent décapitées. Dès lors, des comités se mirent en place pour assurer la continuité de l’activité et la diriger. Alors la révolution citoyenne pris un nouvel essor. C’est une autre histoire. Ce que ces situations démontrent, c’est qu’il existe une dynamique de ces sortes de moments de l’Histoire. Aucun « programme » politique, aucune idéologie n’est proclamée. C’est la loi de la nécessité qui s’exécute à partir de besoins simples que la société doit accomplir pour des raisons de conservation élémentaires. La révolution citoyenne désigne ce processus en lui donnant le nom de son mode d’action et la finalité qu’elle vise.
Cette semaine m’a placé à deux reprises au contact du monde tel que la finance l’a remodelé. Je suis d’abord allé faire une visite au squat de Jeudi Noir, rue Matignon. Il y avait déjà eu beaucoup de délégations surtout le premier jour de l’occupation. A ce moment-là, le ministère de l’Intérieur était sans doute extraordinairement vexé de s’être fait rouler dans la farine à cent mètres de sa propre porte. Les comportements étaient très durs sur place. Mes camarades élus régionaux et parisiens étaient bien présents dans ces heures-là. Je ne le raconte pas parce que tout le monde l’a lu et vu à la télé. Moi je faisais partie de la deuxième vague de ceux qui venaient, histoire de montrer que l’occupation est vue et protégée par un large arc de forces politiques et de personnalités. Il n’y avait aucun risque à être là, à ce moment là, et mon passage a donc été parfaitement paisible. Ce qui m’a frappé, c’est l’audace des jeunes femmes et hommes qui sont là et qui ont monté l’opération. Et aussi leur courage. Oui, c’est surtout cela qui m’a impressionné. Je suis toujours sensible à l’aspect humain de l’engagement, à ce qu’il nous apprend sur les autres et sur nous-mêmes. J’ai toujours pensé que l’action politique en même temps qu’elle est une action sur la cité est une action sur soi-même. On se transforme en transformant le monde. En tous cas, en voyant cette nouvelle génération de lutteurs, si mixte aussi, j’étais joyeux. Je trouve tout cela très réconfortant, si je tiens compte de la morosité et résignation ambiante dans les catégories sociales dont ils sont issus. Je parle de la classe moyenne. Ensuite, j’ai appris beaucoup de choses en bavardant avec eux. Les choses que l’on apprend de cette façon sont celles que l’on mémorise le mieux. Et comme vous le savez, pour ce que j’ai à faire, j’ai intérêt à apprendre beaucoup pour clouer le bec au parti de «mais-avec-la-mondialisation-vous-savez-bien-que-ce-n’est-pas-possible». Comme d’habitude, la finance est au cœur du problème. Et donc des solutions. S’il y a tant de mètres carrés vides, m’a-t-on expliqué, c’est que les mètres carrés vacants sont considérés comme fluides, c'est-à-dire rapidement vendables. Dès lors, le patrimoine considéré est de « meilleur qualité » pour un financier. La note du possesseur monte. Il donne accès alors à de meilleurs prêts. Ainsi un géant a-t-il acheté 13 000 logements à Dresde pour les garder vides afin d’avoir une meilleur note au moment d’emprunter pour une opération à Hong Kong. Les sdf, les mal logés, ceux qui dorment dans leur voiture ou au camping, comprendront sûrement que la « compétitivité-de-nos-entreprises-dans-la-mondialisation-les-chinois-les-indiens-comment-faites-vous-monsieur-Mélenchon pour financer » donne du sens à leur souffrance.
Ensuite je suis allé à Roubaix. Mon rendez-vous était à l’EDHEC, puissante et riche école privée de commerce, où l’on m’avait invité pour présenter mes vues. Je laisse de côté pour aujourd’hui la question de savoir si je devais y aller ou pas, vu qu’il s’agit d’une école privée et que le débat était parrainé par des banques. Je dis juste que c’était agréable et qu’il était temps d’aller labourer la terre des certitudes au cœur même de la machine à inculquer les préjugés. Erwan Guého dans une interview pour Nord éclair m’a demandé : «Quel est le message que vous souhaitez adresser aux étudiants de l'Edhec ? » Voici ma réponse : « Pour un responsable politique de ma génération, le premier devoir est de donner le goût de l'esprit critique et de la pensée libre aux jeunes générations. C'est un devoir fondamental car, contrairement aux apparences, notre époque est frappée d'une tyrannie intellectuelle selon laquelle il n'existerait qu'une vérité économique, la concurrence libre et non-faussée. Ce genre de matrice intellectuelle formate les esprits, parfois sans même qu'ils s'en rendent comptent. » Et ensuite, voici sa question qui est une parfaite illustration de ce que je venais de dire : « Votre principale difficulté n'est-elle pas de passer d'une certaine adhésion de l'opinion à vos idées à la conviction que vos propositions sont réellement applicables ? » J’ai répondu sagement. « Bien évidemment ! Mais cela est aussi vieux que le combat socialiste. A l'époque de Jean Jaurès déjà, certains lui reprochaient de ne pas pouvoir « chiffrer son projet » socialiste. L'une des forces que nous avons eu lors du mouvement pour la défense des retraites, c'est de démontrer par des chiffres que nos propositions tenaient la route. La grande bataille, c'est la bataille de la crédibilité. »
Mais avant cette soirée somme toute assez tranquille, je suis allé à la rencontre des syndicalistes CGT en lutte de l’entreprise Camaïeu. En tous cas ceux qui pouvaient se libérer à ce moment-là. En fait c’était bien les principaux animateurs de la lutte. Le hasard a fait que deux élus socialistes se sont joints à nous pendant la rencontre. Ils avaient décidé de profiter de l’occasion pour remettre le chèque de soutien de leur section aux grévistes. Un geste apprécié et tellement rare ! Télé et radios qui se trouvaient là n’en ont pas perdu une miette et c’est très bien ainsi car cela devrait donner des idées à d’autres. Bon. C’est secondaire. Les gens avaient des valises sous les yeux. Deux camarades sont arrivés en retard le temps d’avoir pris leur douche. L’un paraissait épuisé. Mais si maitre de lui ! J’ai été accueilli par un militant aux traits tirés et qui vibrait encore de la journée de négociation. Dans la salle c’est une militante qui prend le relais. Elle sourit, elle blague. Elle aussi est épuisée. Quand elle s’est levée ensuite j’ai pris conscience de ses deux béquilles. Je l’interroge, un peu taquin parce que je sais que les gens n’aiment pas se montrer diminués et qu’une petite blague vide la gène. « Alors qu’est ce qui s’est passé ? », lançai-je ? Et elle avec le sourire : « trois accidents du travail ! Mes pieds c’est plus ça !». Et comme c’est moi qui accuse le coup, elle me lance avec un sourire : « c’est rien, il y a pire, on ne va pas se plaindre quand on voit ce qui se passe pour d’autres ».
Ici, les gens sont payés en moyenne 1050 euros par mois. La moitié des postes de travail est tenue par des intérimaires ou des contrats à durée déterminée. Leur boite est une multinationale qui compte près de 1000 magasins dans le monde dont le chiffre d’affaire est estimé à 1 milliard d’euros. Le bénéfice cette année a été de 100 millions. L’entreprise appartient au deux tiers au fonds d’investissement britannique Cinven. De plus, voila deux ans que les salariés ne touchent aucune prime d’intéressement, car les bénéfices récoltés à l’étranger ne remontent pas sur l’entreprise mère qui organise la répartition des marchandises livrées en Europe et en Asie qui se fait là à Roubaix. Donc c’est 1050 euros secs. C’est peu, très peu, même à Roubaix. Je raconte tout ça pour situer l’ambiance de la lutte. Le patron est parti en retraite et le nouveau est arrivé depuis huit mois. Celui qui est parti a levé ses stocks options. 23 millions ! Ok ? 2000 ans de paie mensuelle des employés. Ceux-ci se sont donc permis de réclamer 150 euros par mois. Et aussi la conversion de 200 postes d’intérimaires en CDI. Bref : le communisme dans sa version la plus dure, non ? Ce qui est nouveau cette fois-ci, c’est qu’il y a eu des gens des bureaux qui se sont joints à l’occasion aux gens de l’atelier. Et les grévistes ont bloqué les sorties de camions. Dès lors, a commencé une logique de répression qui serre le cœur quand on voit qui est aux prises. Un côté des gens du rang, luttant pour leur survie économique, des femmes seules élevant plusieurs enfants, de l’autre des pontes qui viennent d’arroser l’un des leurs d’une pluie d’or. Une intersyndicale CGT-CFDT-FO s’est constituée pour la lutte et elle a tenu bon jusqu’au bout. La direction, elle, a joué la peur en menaçant de sanctions lourdes les « meneurs de la grève » (dixit la presse) qui entravent la sortie des camions. Dès lors la lutte s’est concentrée sur le refus des sanctions. Les grévistes, souvent nouveaux dans l’action refusaient que leurs camarades soient punis. Ils ont pris sur eux de relancer le combat alors même que la presse donnait la mobilisation comme moribonde. Quand je suis arrivé à l’union locale CGT, un protocole de fin de conflit venait d’être signé. «Ce n’est pas un accord" insiste le délégué de l’entreprise. On comprend sa froideur. Bilan : cinq postes transformés en CDI et la négociation annuelle obligatoire avancée de quinze jours pour toutes les questions de salaire. Mais je suppose que beaucoup savent où est l’épineux dans ce type de contexte. C’est le paiement des jours de grève. Il n’y en aura pas. Notre bon maître a dosé avec une balance sadique les punitions : ceux qui ont fait grève trois jours seulement pourront les compenser en rendant des RTT. Ceux qui ont entre trois et six jours de grève n’auront pas cet « avantage » pour les trois derniers jours. Leurs jours de grève seront retenus cependant, par faveur bienveillante spéciale, sur plusieurs mois. Le knout est tenu de main ferme, on le voit. Mais est-ce que cela durera toujours ? Ces gens simples, ces travailleurs étaient fatigués et plutôt à bout de nerfs. Mais nullement démoralisés.
Post scriptum. Vous aurez noté que je ne commente plus mes démêlés avec les médias. Vous décryptez en général assez bien ce qui se passe. Quelques nigauds continuent à croire ce qu’on leur montre et ce qu’on leur dit. Mais ils progresseront à mesure qu’ils auront compris la différence entre une arène et miroir, même déformant. Ainsi après la nouvelle provocation à la clôture des vœux du Parti de gauche. Je ne l’évoque que pour adresser un signal amical de vieux compagnonnage au journal « Témoignage chrétien » où la personne travaille en tant qu’étudiante stagiaire, je suppose. Je m’empresse de dire que jamais elle ne se présenta, ni ne dit pour quel journal elle travaillait. C’est moi qui lui ai demandé qui elle était car tout le monde était parti sauf l’équipe de Canal +. Elle répondit « étudiante » et c’est sur ma demande qu’elle précisa en quoi elle étudiait. Je pense que tout le monde peut comprendre que je ne devine pas dans un bar vide qu’une personne qui prend des notes en m’écoutant est une journaliste de « Témoignage Chrétien ». Ni ne sera surpris que je m’enquière de savoir qui est là, à quelques mètres de moi, dans mon dos quand je parle, sachant que j’ai déjà été agressé plusieurs fois par des folles, ce dont je ne parle pas pour ne pas susciter des vocations. Ni que je réagisse mal quand alors que je me détourne je suis provoqué par un « alors, je ne suis pas intéressante, c’est ça ! ». Et que je sois ulcéré de la voir aussitôt se tourner vers les caméras de ses confrères pour me pourrir en trente secondes avec, en plus, des allusions vicieuses du genre : « il m’avait repéré depuis un moment, j’étais la seule jeune femme ». Ce qui prouve qu’elle n’est pas observatrice, par-dessus le marché.
S’agissant de ma rencontre avec Demorand sur Europe 1, vos réactions ont été si nombreuses que je n’y ajoute rien. J’ai relevé le papier d’Acrimed comme spécialement synthétique. Après quoi, dans la mesure où monsieur Demorand aura été le premier journaliste à admettre qu’il pouvait en partie avoir tort, fait sans précédent dans la caste, et comme beaucoup d’entre vous me l’ont suggéré, j’irai sur son plateau dimanche prochain, sans haine, sans rancune.
Le président américain Barack Obama a salué le 14 janvier (TF1) le "courage et la dignité" du peuple tunisien, après la fuite du président Ben Ali, et appelé le gouvernement à organiser des élections "libres et justes" dans "un proche avenir", selon un communiqué de la Maison Blanche. "Je condamne et déplore le recours à la violence contre des citoyens qui ont exprimé de façon pacifique leur opinion en Tunisie et je salue le courage et la dignité du peuple tunisien"
Obama souhaite-il un gouvernement en tunisie peut-être comme celui de l’amérique qui serait un modèle démocratique ? … comme en Irak par exemple ?
Cette révolution tunisienne organisée et fomentée par les Etats-Unis va profiter aux Etats-Unis tout d’abord car ce sont ses intérêts qui priment cela fait partie de leur enjeu économique et leur politique internationale, une autre dictature se prépare … que va devenir le peuple tunisien ?
149 Cyril dit:
Or les marchés ne servent aujourd'hui qu'un palier homologue qui ne sont que les marchés eux-mêmes.
Pardonnez mon ignorance, mais vous serait-il possible d'expliquer ce que ça signifie ?
Merçi d'avance.
Je voudrais répondre à plusieurs d'entre vous. Oui,les médias tentent de promouvoir Mme Le Pen, pas simplement par buzz médiatique, par bêtise, non : pour aller dans le sens du vent. Pourquoi sont-ils sensibles au concept de laïcité, aux dérives de l'argent roi, à l'aspect social qu'elle promeut alors qu'ils se moquent carrément des projets du FdG en la matière et qu'ils n'en discutent jamais? Posez-vous la question. Je pense que l'ultralibéralisme du FN les interesse. Les petites phrases, La Marine est assez futée pour les éviter, alors son parti se banalise. Secondo, le problème des quartiers et du vote populaire pour le FN, ça existe, j'ai vécu à proximité de ces quartiers et j'ai entendu ce raisonnement de ras le bol et les clichés qui vont avec. Ces pauvres gens ghettoïsés sont en souffrance et à cela s'ajoute la difficulté de vivre ensemble. Ils vont au plus court. Abandonnés par les communistes et les socialistes, ils ont perdu le goût et l'espoir de la politique et sortent les crocs au moindre basanné qui soi-disant s'en sort mieux grâce aux aides sociales. Ces gens ne comprennent pas du tout que les aides sociales, chômage, sécu sont des droits accordés à ceux qui y ont droit et s'ils y ont droit, c'est qu'ils sont français, qu'ils ont côtisé, et qu'ils souffrent des mêmes misères. La fraude sociale représente à peine 1,5 % du budget de la sécu, cad, que 99% des bénéficiaires ont droit à ces maigres subsides. Par contre, les exonérations fiscales et sociales accordées aux entreprises ont ruiné les caisses sociales. Et s'ils voient beaucoup de pauvres, c'est qu'ils sont tous relégués au même endroit qu'eux. Et s'ils sont plus "colorés", c'est que notre main d'oeuvre immigrée a été la première victime des licenciements de masse opérés dans les années 90 et qui ont totalement paupérisé cette population ouvrière.
Enfin, la délinquance dont parle "Zemmour" ne touche que 5% de ces populations, pourquoi ne parle t on pas de la...
Ahah, encore un article de commande de la pauvre Sylvia Zappette, celle qui p*te au quart de tour quand les donneurs d'ordre lui commandent un autre papier anti-PG. A part la correspondate de l'AFP (Chantal kekchose) qui expliquait toutes les semaines dans Libé que Zelaya l'avait bien cherché et que Lula quand meme, c'est pas terrible, et ca fait chier qu'il ait trouvé une remplacante au lieu de refiler les clés à la droite, je crois pas qu'on fait pire dans le "journalisme" servile...
L'economiste en question n'a pas trouvé chaussure à son pied au PG, c'est pas un drame, il devrait essayer les ecolos, où il y a autant de motions et de courants que de membres.
Il a evidemment le droit d'étaler ses divergences autant qu'il le sent, ce qui est trop drole dans cet article c'est la conclusion, grâce à Zapapepette on "apprend" que le PG prend l'eau et que tous les cadres foutent le camp (sur la pointe des pieds quand meme, faudrait pas reveiller la journaliste, des fois qu'elle soit obligée d'enqueter). Diantre. Il lui reste plus qu'à etablir une longue liste pour etre crédible... M'est avis qu'on va attendre longtemps...
il y a quelques années l'udf et le rpr étaient au alentours de 40 a 45%...
devinez d'ou viennent les electeurs du FN...
surrement pas du parti communiste...ou peut etre 0.05% des cas isolés...
je suis né communiste et je mourrai communiste j'ai participé activement a différentes campagnes (tracts affiches journaux jamais je n'ai entendu ni vue un communiste voter FN!
regardez nos valeurs et nos acquis et ceux du FN...ce n'ai pas la meme chose croyez moi...dailleur meme le FN a 0.5% on le combatait déja! je vis desormais dans le var et la j'en entend des bonnes gens de droite qui vont voter FN...droite ou extreme droite et si ils pouvaient voter encore plus a droite ils le feraient...
les medias nous ont bien affaiblis tous anti communiste primaire tellement peur de nous!
une vraie chappe de plomb...
dailleurs ils ont peut etre raison d'avoir peur de nous...
ERMLER 134
Vous dites : »On se met le poing dans l'oeil si on croit lutter contre le racisme et les discriminations en organisant encore des messes "anti-racistes" ou des manifestations contre le FN » et : » Le FN s'écroulera quand toutes les inégalités sociales reculeront «
Je suis d’accord avec vous ; je voudrais simplement vous faire remarquer que l’une des premières inégalités sociales que subissent les travailleurs, c’est celle de l’insécurité ; examinez les taux de criminalité dans les banlieues chic de l’ouest de paris et celles des communes de la seine saint denis ou de la banlieue de marseille et vous serez fixé, si vous ne l’êtes déjà ; constater cette réalité n’est pas donner caution au FN pour l’exploitation qu’il en fait en stigmatisant les immigrés, mais refuser de l’admettre et d’en débattre comme le font beaucoup a gauche, c’est faire le jeu du FN
Vous dites aussi :« S'il faut affronter Le FN aujourdhui, c'est en détruisant sa crédibilité en montrant qu'au delà de ses postures identitaires, il ne porte aucun projet d'alternative au capitalisme libéral. »
Certainement ; mais pour être capable de détruire la crédibilité d’un adversaire, il faut être crédible soit même. De ce point de vue, la démission de C Rambaux (sa lettre est lisible sur le site du Monde) n’est pas vraiment encourageante en ce qui concerne la crédibilité du PG;
Ca va pas être simple de faire leur tri avec leurs "triangulations"...
Après la récupération de "Marianne" et de Jean-Jaurès par Marine Le Pen lors du congrès du FN, voici que André Gérin, député PCF du Rhône, déclare dans "le Figaro" qu'il pourrait parfaitement reprendre à son compte les idées de MLP en matière de sécurité et de sortie de l'Euro.
Je voudrais aussi faire remarquer que le racisme n’est malheureusement pas l’apanage du FN ; il est présent dans toute l’échiquier politique, abstentionnistes compris; Les harquis ont d’abord été « ces soldats qui ont choisi la France » avant d’être abandonné ou parqués comme des pestiférés dans des camps en France ; cette répugnante attitude à été reproduite à plus grande échelle vis-à-vis des travailleurs immigrés en général ces « travailleurs dont la France à besoin » sont devenus « ces arabes qui profitent de nos prestations sociales » et ce discours est largement répandu au-delà du FN, au sein de l’UMP entre autre; ce racisme en France à une racine historique spécifique : la guerre d’algérie ;il a une racine beaucoup plus classique : la crise économique ; et, comme le rappelle un autre intervenant, il est instrumentalisé aujourd’hui par l’oligarchie dominante de la même façon que l’antisémitisme l’a été pendant des siècles, en défouloir de la colère des classes populaires au plan économique , et en exutoire à l’inquiétude des classes moyennes, qui fantasment sur une insécurité que pour l’essentiel elle ne subissent pas, elles.
Parce que voter Front National ne servira à rien ! texte écrit en 2007...déja! et ca recommence...
Diplomatie : Regardez comment s'appelle le parti : Front National ! Front, mot appartenant entre autre au champ lexical de la guerre ! Croyez vous que c'est en ayant un état d'esprit guerrier, contre les étrangers, qu'on va s'en sortir ? Faux, faux et harchi-faux ! La guerre, c'est moche, et inutile ! Seulement le FN est un parti patriote, ce qui signifie retour à la conscription militaire, donc imposition du devoir de patriotisme ! Or, moi j'aime la France, j'aime mon pays, mais je refuse d'aller perdre 10 mois de ma vie au service d'un commandant gueulard, et de partir sur des batailles contre des états qui seront certes ennemis de la France, mais qui ne sont pas forcément mes ennemis ! J'ai un esprit pacifique, comme beaucoup : pourquoi leur imposer le militarisme patriotique ? Ce que je déteste beaucoup aux Etats-Unis d'ailleurs ! Or, le FN au pouvoir, c'est le retour au patriotisme, et avec leurs idées répendues de guerre, c'est en cas de Guerre parce que la France FNiste au pouvoir, ce sera pas la joie, vos enfants ou vous-mêmes sur le front en train de se prendre des balles de 5.56 mm dans la tête ! La France doit aller vers la paix, ce qu'elle tente de faire. Le FN n'a pas de vocation pacifique ! Elle veut au contraire fermer ses frontière et s'isoler !
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Marcailloux dit:
18 janvier 2011 à 22h33
Or les marchés ne servent aujourd'hui qu'un palier homologue qui ne sont que les marchés eux-mêmes.
Pardonnez mon ignorance, mais vous serait-il possible d'expliquer ce que ça signifie ?
Merçi d'avance.
En gros, les capitaux mis sur les marchés financiers produisent des revenus qui ne sont pas remis dans l'économie (crédit aux entreprises etc...) mais rentrent dans les poches des "initiés", ou bien sont seulement remis sur les marchés mondiaux. Tout cela en spéculant, la plupart du temps sur des valeurs monétaires.
J. Attali ("La crise, et après!) fait une très bonne analyse de ce phénomène d'une manière très détaillée, et détaillent les produits financiers dits "dérivés" concernés (subprimes, forwards, option, etc...)
La Tunisie et Ben Ali sont effectivement contagieux, Bébé Doc vient d'être arrêté à Haïti !
@Michel Matain post 145
Ne renverse pas les choses. Ceux qui ont les yeux rivés sur les sondages et l'exposition médiatique c'est plutôt l'entourage de Mélenchon. Je ne sais pas qui est stack, s'il est militant ou pas au NPA (parti d'ailleurs qui n'a rien de trotskyste) mais on ne peut pas dire que les sondages dominent les discussions politiques au NPA.
Par contre, celles et ceux qui ont les yeux rivés sur des résultats très partiels dans des cantonnales isolées et qui tentent d'extrapoler sur cette base, celles et ceux qui scrutent l'exposition médiatique de leur "protégé", celles et ceux qui sont toujours à répéter que leur candidat est le plus crédible électoralement des candidats (sur quelle base d'ailleurs peut-on le dire si on ne se base pas au moins en partie sur les sondages ?) ce ne sont certainement pas les membres et sympathisants du NPA. Il faut plutôt chercher du côté de Mélenchon.
Mais ça ne change rien à mes convictions. Une candidature commune qui ne soit ni Besancenot, ni Mélenchon, ni Pierre Laurent ou Chassaigne, un candidat crédible du mouvement social et les conditions seront réunies pour poser les premières pierres d'un rassemblement encore plus large à la gauche de la gauche. Mais bon, commençons déjà par le programme, la stratégie, et gardons le plus dur pour la fin.
Immigrés : La France se vieillit, même si ces dernières années on peut assister à une petite remontée des naissances, ce ne sont pas des "voleurs de travail" au contraire, ce sont ceux qui aident à la remontée. Bien sûr les clandestins coûtent forcément au début, mais au lieu de tout leur donner comme le fait gentillement le PS, ils feraient mieux de leur offrir un petit boulot. Jean Marie Le Pen et son parti extrêmiste pense que les immigrés "volent le travail des Français" mais c'est faux, c'est tout le contraire ! Surtout qu'il faut arrêter les amalgames : tous les arabes ne sont pas musulmans, tous les arabes ne sont pas des racailles, tous les musulmans ne sont pas des racailles, comme tous les français ne sont pas des pédophiles ! Seulement le FN vit dans cette ignorance et du coup refuse le bonheur des étrangers, qui fuient des pays en guerre, fuient la famine, et prennent beaucoup de risques pour venir en Europe (embarcations minimales, morts...) Des conditions absolument abominables ! Et voilà comment le FN accueille les pauvres gens qui fuient désespéremment leur pays pour vivre heureux, en paix : les pauvres gens immigrés sont les boucs émissaires des problèmes économiques de la France, parce qu'au final le FN et les gens d'extrêmes droites, ce sont des lâches, incapable d'assumer les problèmes, et ça les soulage de foutre tout ça sur la gueule des immigrés, c'est "plus facile" ! C'est contraire d'ailleurs à toute philosophie. Certes y a un big trou dans la caisse, mais les immigrés en leur donnant un boulot pourraient sauver la France, mais le FN est pro-discrimination à l'embauche ! Bah oui, si les banlieues ont pétés, c'est à cause de la mentalité raciste de la plupart des Français votants dans les extrêmes droites, dont souvent ce sont des chefs d'entreprises qui pratiquent une discrimination à l'emploi. Bah c'est pas cohérent si y a discrimination à l'emploi et "vol de travail", surtout que le second est faux.
@marcailloux (100)
A ceux qui pourraient s’indigner, être écoeurés de mon propos, le trouver « nauséabond » je suggère de se poser, les yeux dans les yeux, devant la glace, la question suivante: en quoi suis je à l’écoute de ces personnes, dans les quartiers pauvres ou plus aisés, qui souffrent des « pratiques » quotidiennes d’individus malhonnêtes qui profitent de la solidarité nationale au détriment d’eux même et d’autres encore plus démunis.
Monsieur, les détournements d'argents préjudiciables à la nation sont avant tout, en France, le fait des élites dirigeantes. Par crapulerie directe, ou par des politiques ineptes qui nous ruinent.
Nos pratiques politiques, dans ce pays, sont féodales. Elles font rire l'Europe entière. même l'Italie de Berlusconi a plus de députés femmes que l'assemblée Nationale française.
De plus: que dire, dans les pratiques (de droite ou de gauche), lorsqu'on pratique un capitalisme financier éhonté pour financer à crédit des investissements municipaux au point d'endetter à mort des communes (cf Saint-Etienne, Paris avec les projets de rénovation du Forum des Halles, etc). Partout, le citoyen ne voit que du fric, du fric, des tramways inutiles à Marseille, des jets présidentiels ceci cela...eh bien quoi ? La folie contamine les citoyens, et il faudrait s'en étonner?
Le manque d'éthique politique que nous vivons est ultra-violent. Il appelle, et je pense désire sourdement la violence. C'est un système, par essence, immature. Votre question, il me semble, est donc intéressante, mais à adresser d'abord aux puissants.
@descartes
Mme Le Pen surprend les couches populaires en parlant de leurs problèmes dans leurs termes. Même si les solutions proposées sont inacceptables ou irréalistes, les gens se sentent au moins écoutés. La "gauche radicale" ferait bien d'arrêter de prescrire et d'écouter un peu, elle aussi
Vous avez raison, c'est en ce sens que le PG est intéressant.
Je demande mon cher Jean-Luc, que tu puisses nous éclairer sur la démission de Christophe Ramaux co-animateur de la commission économie au sein du PG, quels sont les "enjeux" qui vous différencient à ce point, pour que cet ardent militant fut poussé à vous présenter sa démission.
Il invoque une trop grande "personnalisation"..., je pense qu'il vous cite sans vous nommer et que répondez vous ?
Il invoque et souligne la faiblesse du débat interne, critique les statuts qui n'autorisent la présentation d'un texte alternatif que s'il reçoit les 20% des signatures des membres du conseil national, et surtout comme beaucoup de mes camarades ici sur votre blog, une plateforme programmatique à laquelle nous aspirons tous, afin d'aller au combat avec quelques munitions et d'éclairer aussi et surtout notre futur électorat..
Certes, vos prestations télévisuelles sont souvent à la hauteur de l'enjeu qui nous sépare des prochaines échéances électorales, et bien que didactiques, et parfaitement argumentées, elles ne suffiront pas à être un "déterminant", une "vision", une "projection" sur laquelle le peuple pourrait s'identifier et être parti prenante. je vous (nous) invite mon cher Jean- Luc, à nous mettre au travail, pour que fut élaboré dans les plus brefs délais ce programme, et qu'il n'est pas temps de savoir qui le portera, mais de savoir quel est son contenu...
Au boulot !
" Cronos dit:
Ils ont à peine plus de vingt ans, et ils sont déjà suffisants et bouffis de certitudes, ils rient encore de leurs bêtises comme des enfants, mais sont les dignes successeurs de leurs scélérats de père, ils pensent avoir de l'humour et son aussi drôles que leurs profs d'éco ou de droit, ils ne valent encore rien, et ne vaudront jamais grand chose en terme d'humanité mais coûtent déjà très cher, bref, la relève des soit disante élites est assurés. l'Hedec est une boite à fabriquer des clones standardisés de banquiers scélérats d'hier et d'aujourd'hui, de vautours de la finance mondialisée, ce n'est pas du sang qui circule dans leur veines mais du pétrole et du vitriol, ceci est valable pour toutes les écoles de commerce et pour leur public. "
Il faut peut-être pas trop généraliser non ? Y a écoles de commerce (de province et de taille moyenne, soit la grande majorité des écoles) et écoles de commerce...(les parisiennes et quelques autres, en gros les 10/15% des Sup. de Co.).
C'est pas du tout la même chose et la même philosophie. C'est un peu comme patron (de PMI/ PME) et patron (du CAC 40 ou second marché). Ce sont des gens qui ne sont pas du même monde et qui ont des problématiques (salaires, politiques d'emploi, etc.) totalement différentes et souvent antagonistes. La grande majorité des élèves (90 %) vont soit devenir des cadres, des commerciaux ou des petits patrons et ndon des financiers ou des banquiers. Faut arrêter de dire n'importe quoi.
Personnellement, j'ai fais une école de commerce de province, je suis patron d'un PME (35 employés), je gagne bien ma vie et cela m'empêche pas d'être sensible aux thèmes que peut développés Jean-Luc Mélenchon (ou d'autres personnes car il n'y a pas que lui). Il y a rien qui me ferai plus plaisir qu'une régulation financière efficace, rien ne me ferait plus plaisir que du protectionnisme "intelligent" (faut pas faire n'importe quoi...)
A propos de Marine Le Pen et des electeurs de la droite :
Ils partagent les valeurs qu’elle incarne depuis qu’elle en a retiré tout le folklore des nazillons qui y restait attaché du temps de Le Pen le vieux.
C'est ça le projet ?
En 2002 les 4 804 713 electeurs du 1er tour et les 5 525 032 electeurs du second tour seraient donc, si on suit votre raisonnement, anti républicains.
Avec un tel niveau d'idées et de caricature on se demande comment on fait pour rester au P.S. aussi longtemps alors que tout le monde voyait bien, depuis longtemps, que le parti socialiste n'etait plus socialiste.
Je veux bien vous suivre sur beaucoup de chose mais là vous y allez un peu fort.
Pourquoi reprendre l'antienne du social-traître pour parler des socialistes ?
Et au passage réécrire, réinterpréter l'histoire pour servir votre discours ?
Et cette façon de passer sans transition de 2011 à 1918 en parlant des sociaux-démocrates pour mieux anesthésier le lecteur ?
A ma connaissance, l'arrivée de Hindenburg au pouvoir fut précédée d'au moins 5 élections. Aucune majorité de gauche ne put se dégager par le refus du parti communiste allemand de s'allier aux "sociaux-traîtres."
Je pense que le parti communiste allemand porte une grande responsabilité dans l'arrivée au pouvoir de Hitler.
Le Komintern en tira la leçon et le PCF s'allia enfin,en 1936, aux socialistes français et gouverna avec le "traître" Blum dans le cadre du front poulaire.
Si Rosa Luxemburg a critiqué la révolution Russe ce ne fut certes pas à cause de l'abolition des libertés bafouées ni de la liquidation des sociaux-démocrates, encerclés et arrêtés en cours de séance parlementaire.
En quasi guerre civile, lorsque les Spartakistes ont voulu faire Octobre'17 en Allemagne, la réaction brutale du service d'ordre des socialistes est à replacer dans ce contexte.
@131 Michel Matain Je ne sais pas de quelles études sociologiques vous parlez... mais sur le terrain, exemple les quartiers nord de Marseille, vous verrez que ce qui était bastion communiste sans présence de la droite pendant des décennies est devenu terre d'élection pour le FN et que le PS y est encore aussi très présent. Alors ça glisse comment? Ce n'est pas le plus important, ce qui est important c'est de voir que c'est dans les quartiers populaires que le FN fait le plus de voix, c'est donc que la gauche ne sait plus parler et prendre en compte les problèmes de gens qui ont des vies de galère...
J'ai toujours un peu de peine à entendre les cris de vierges effarouchées de ceux qui refusent d'admettre que l'électorat FN est issu des couches populaire. Il est bien plus facile de prétendre que le FN étant classé à l'extrême droite pour des raisons historiques, les voix qu'il recueille proviennent de la droite de la droite, donc, comme je viens de le lire, des "patrons".
Le nationalisme rencontre son public dans les couches les plus défavorisées de la population, les même qui ont espéré un temps que le collectivisme allait améliorer leur sort. Et nulle étude sociologique n'est nécessaire pour le comprendre.
Le mécanisme est simple.
Pour justifier ses ambitions, le FN fabrique un faux constat : la France est en déclin, et c'est pour ça qu'on en bave. Et fabrique un coupable : les étrangers. Pour le bon sens populaire, c'est acceptable : je n'ai rien parce qu'il ne reste pas grand chose à partager, et il n'y a pas grand chose à partager parce que les étrangers prennent tout, tricheurs et voleurs comme ils sont.
Et je trouve que c'est là que le discours de Jean-Luc Mélenchon frappe juste. Il revient en filigrane dans toutes ses interventions : la France n'est pas en déclin, elle reste puissante et riche et peut nourrir tous ses enfants et ceux qui la choisissent à condition que les marchés et les banques cessent de la piller. L'ennemi du peuple ce n'est pas l'étranger, ce sont les banques et les marchés financiers qui détournent la richesse produite à leur profit.
Pas besoin d'avoir fait sciences-po pour comprendre ce discours, et pour se dire, petit à petit que... bong sang, mais c'est bien sûr.
A tous ceux qui réclament à corps et à cris un programme détaillé, qui font de l'écologie ou des questions sociétales leur fer de lance, je dirais que l'urgence actuelle est de désapprendre au peuple la résignation devant le déclin économique annoncé, la peur ou la haine de l'étranger pour lui proposer une explication beaucoup plus simple.
C'est ce que fait Jean-Luc Mélenchon, me semble-t-il.
Ramaux
Pour une analyse plus équilibrée de son départ,un coup d'oeil sur le blog d'Alexis Corbière,secrétaire National PG.
Descartes 128
Le PG fonctionnerait comme une secte ? On te croyait plus rigoureux dans l'expression.
L'Internationale Socialiste
Le PS vient de demander l'exclusion de Ben Ali et de son parti de l'Internationale. Effet dévastateur d'une telle demande ; le grand public apprend pour la première fois que Ben Ali était membre de la dite Internationale et apprend ainsi qui elle regroupe sans vergogne. Ce grand public apprendra que Gbagbo en fait également partie, comme le Parti Travailliste Israélien qui approuva l'opération de Gaza (et Barak qui vient de quitter son parti en fut l'organisateur et reçu à Paris dans le cadre de cette Internationale)
De l'urgence de traiter de certains sujets avant qu'il ne soit trop tard
L'Amérique, un complot... Pourquoi ne pas croire au courage et à l'enthousiasme des Tunisiens et des Tunisiennes. Il font envie.
Jean-Luc Mélenchon
Je reviens une nouvelle fois vers vous.
J'aborde l'une des parties que vous traitez dans votre billet à savoir la question de l'extrème droite et du "renouveau" du FN affirmé par Madame LePen.
Il y a une digue sérieuse c'est la République et le combat républicain autour des idées, des concepts et engager partout le combat, les débats, arguments contre arguments, projets contre projets, programmes contre programmes, propositions contre propositions. Ne rien abandonner sur le terrain. Ensuite la gauche doit se réapproprier les terres à l'abandon (bassins ouvriers industriels, campagnes désertifiées, quartiers des villes) en proposant un projet républicain volontariste, d'espérance de reconquête industrielle, agricole, de petits commerces. Reconquête aussi civique. Ne rien abandonné ni au Front national, ni à la misère ou à la désepérance comme ne rien n'abandonner à l'insécurité, aux caïds, à l'économie souterraine et aux divers communautarismes.
Si la gauche ne mène pas les combats des idées, des concepts, des principes, des projets à quoi sert-elle ?
Partout la gauche doit s'afficher pleinement républicaine et réengager la bataille idéologique, culturelle et mettre les moyens, les forces, les experts, les militants dans ce combat que si il est gagné permettra de facilité les batailles politiques et électorales de demain et après demain.
De nombreux militants de gauche, des responsables politiques de gauche mais pas seulement, certains à droite crient depuis des années et des années que le discours et les idées du FN et de ses responsables, (Jean-Marie LePen hier; Marine LePen aujourd'hui) sont dangereux pour la démocratie. Si c'est le cas ne faudrait-il pas interdire un parti qui devient dangereux pour la démocratie ? Si l'on ne l'interdit pas pourquoi crier au loup ?
Dans le passé, dans diverses tribunes (Le Monde et le Journal A Gauche (alors hebdo de la GS), et dans votre excellent livre "Causes Républicaines" vous vous situez alors dans une optique d'interdiction du FN. Etes vous toujours dans cette optique ou bien envisagez-vous pleinement le combat idéologique, culturel, civique, politique, programmatique avec le FN et cela de chaque instant ?
A propos de l'électorat du FN, voici mon observation (et seulement ça) : j'habite dans une ville très populaire, plus de 50% de logements sociaux, etc. Cette ville ne vote qu'à peine FN, par contre ma famille, ex petits bourgeois cultivés et agriculteurs vote en majorité FN, une partie de mes collègues de travail votent FN. A à mon avis ce sont des gens qui ne se reconnaissent pas dans le fonctionnement de la société en France : dans le fait que chacun a droit à la parole, dans le fait que l'immigration est devenue habituelle, dans le fait qu'il ne leur semble plus que la France avec le F majuscule qu'ils y mettent ne les connait plus, gens pour qui le mot Travail a des lettres de noblesse, qui pensent qu'ils sont une sorte d'élite mais surtout pas intellectuelle et qu'ils devraient avoir une sorte de préférence nationale, bref des fondements maurassiens d'une société élitiste, très catholique à la base. Ce sont des gens qui ne veulent rien partager, qui pensent que il faut accumuler un patrimoine et que c'est à cela qu'on reconnait la valeur des autres, qui refusent les lois sociales, n'admettent pas la maladie ni la faiblesse, bref souvent des gens qui n'aiment pas les autres, qui n'ouvrent pas leur porte et leur table, qui se méfient des intellectuels et de la Culture en général, une France de petits proprio qui mettent des digicodes aux portes de leur résidence, montrent leur belle voiture, signe de supériorité et qui ne reconnaissent pas la valeur intellectuelle ou culturelle des autres, mettent leurs enfants à l'école privée.
Cet électorat là n'a jamais voté à gauche et ne votera pas à gauche mais cet électorat là vote. Alors aller les chercher à quoi bon ?
Par contre sur le terrain de l'abstentionnisme, les jeunes, les exclus du système scolaire, ceux qui ne trouvent pas de stage, encore moins de travail, qui ne peuvent louer un logement, qui ne partent jamais en vacances, qui n'ont pas de bourse pour leurs études, ceux qui galèrent dans les transports, ceux qui peinent tous les jours, si on peut leur donner des éléments pour atteindre autonomie de pensée et de subsistance, là on peut ensemble aller vers des jours intéressants. Attention aujourd'hui en France il y a trop de désespoir et le FN fait son beurre du désespoir aussi bien matériel que intellectuel et MLP n'est pas que diablesse de confort, elle dit des choses que beaucoup comprennent (prendre avec), quelle contre partie de vie offrons nous ?
@andre curtillat (#171)
Le PG fonctionnerait comme une secte ? On te croyait plus rigoureux dans l'expression.
Mais... ou vois-tu un manque de rigueur dans l'expression ? Je me tiens aux faits. Comment appellerais-tu une organisation aux procédures de décision opaques (cf l'épisode Martine Billard), conduite par un leader charismatique dont la parole est n'est soumise à aucun contrôle et devient la seule expression de l'organisation, et dont les partisans sont appelés à ne retenir que ce qui va dans leur sens et d'oublier tout le reste (cf. le papier intitulé "A Jarnac et Berlin, il faut commémorer ce qui est un point d’appui" sur ce blog) ?
Ajoute à cela le côté "sauveur suprême" de certaines interventions dans ce blog (genre "Jean-Luc Mélenchon est notre dernier espoir") et la tendance a faire de tout critique un traître à la solde de la Grande Conspiration des Puissances Obscures, et tout cela commence à ressembler drôlement à un fonctionnement sectaire. De ce point de vue, il sera intéressant de voir comment Jean-Luc Mélenchon et le PG vont réagir à la démission de Ramaux. Auront-ils la sagesse de faire un retour critique ? Ou préféreront-ils traiter cette affaire par le mépris, ou ce qui serait pire, par la haine du "traître" ? En tout cas, cette réaction en dira long sur le fonctionnement, "sectaire" ou non, du PG.
Et de ce point de vue, la réaction de Corbière à laquelle tu fais allusion n'est pas très encourageante. Non seulement il rejette en bloc les reproches de Ramaux sans y répondre vraiment (pour ne donner qu'un exemple, il donne comme exemple de la réflexion économique du PG le livre de Généreux, qui est un livre personnel et non un document travaillé dans le parti). Et il finit par une remarque perfide digne de la pire époque stalinienne: "Pour ceux qui voudront connaître un moment de gloire, la méthode est donc là. Si vous avez une peau de banane en magasin, une petite méchanceté contre le PG et Mélenchon, ne vous gênez pas. Manifestement, cela fait vendre". Pas joli d'insinuer que Ramaux vend ses idées et son parti pour un plat de lentilles. Tout ça après avoir protesté de son amitié pour Ramaux...
L'arrivée de Marine Le Pen à la présidence du FN va en effet obliger tous les partis à se repositionner. Non pas seulement en mettant au genre féminin les traditionnelles défauts que l'on reprochait à JMLP, mais surtout parce qu'elle arrive avec un courant qui, au plan économique, a l'intention de faire table rase des orientations archaïques du poujadisme de papa. La première mesure a été de gommer immédiatement le contenu des pages internet concerant le projet économique du FN (chacun sait où trouver le site du FN). Concernant la retraite, fini la retraite à 65 ans du papa, le programme prévoit une retraite à taux plein avec 40 anuités quelque soit l'âge et au prorata des années cotisées pour les autres. Par ailleurs, on sait que MLP souhaire revenir à une monnaie nationale et que l'Etat se réaproprie son droit régalien de frapper monnaie et de maitriser son propre crédit.
En attendant, les pages blanches du programme écomique du FN pourraient être un point faible, hélas en parcourant les propositions du PdG, j'ai bien peur que celles-ci soient –elles aussi– un peu datées d'un "ouvriérisme" qui n'a rien a envié en naiveté du poujadisme au quel il était s'opposer "s'opposer".
Il va falloir bouger et vite... Je pense en particulier au statut féodal de l'entreprise... vite vite vite !
Depuis le début du mois nous sommes sous bombardés de sondages politiques par plusieurs instituts (CSA, IFOP, BVA...) Accordons leur l'importance qu'ils doivent mériter, une indication (provisoire) sur l'état de l'opinion et reconnaissons une remontée de l'extrême droite à son niveau le plus haut jamais obtenu dans une élection présidentielle(16/18%; en 2002, 18,5% avec Brunot Mégret).
Et en ce qui concerne la gauche radicale, une stagnation, aucune surprise, les résultats habituels obtenus à toute élection depuis les régionales de 2004 (11/13%) Mais ce que je retiendrais des sondages publiés depuis 6 mois, l'électorat de l'extrême gauche (LO + NPA) n'est pas forcément soluble dans celui du Front de gauche, à la diffèrence d'une partie de celui du PS. L'audience du NPA ne correspond pas, loin de là, à celle de Besancenot.
Une autre leçon: le niveau de couverture des médias par une personnalité ne correspond pas toujours aux intentions de vote des sondeurs.Des exemples, DSK, Marine Le Pen, mais aussi Mélenchon et Besancenot (BVA souligne dans son baromètre "l'absence politique de Besancenot, malgré les difficultés sociales" sous entendu son absence de visibilité dans les médias, alors qu'il lui octroie 7% ; et "Melenchon-4%- ne décolle plus")
Si ces intentions de vote sont confirmées dans les urnes en 2012 au 1er et au 2ème tour et (re)mettent une version de la "gauche plurielle" pia pia au pouvoir, les "lignes" bougeront dans les années suivantes sans doute tant à droite qu'à gauche, la crise du capitalisme étant toujours là.
@Jean-Luc,
Je ne sais si tu te souviens de moi, nous nous étions rencontré pour la première fois à Clermont-Ferrand à l'issue du magnifique meeting du 19 mai 2005 à la Maison du Peuple.
Un autre copain de Clermont te connait bien puisqu'il a été ton collaborateur au PS au moment où la FEN a viré le SNES. Il dit qu'il n'y a rien à faire que c'est dans tes gênes cette façon autoritaire de mener le PG et cette mégalomanie qui te ronge et qui va ronger le PG puis le front de gauche.
Je pense que tu es suffisamment intelligent (et même trés intelligent me semble-t-il) pour comprendre et admettre ce que je te dis. Et c'est vraiment parce que je t'aime bien et que je veux que notre aventure commune réussisse jusqu'à la présidence de la République, que je te dis tout ça. Il faut que quelqu'un mette les pieds dans le plat tant qu'il est temps, pour éviter que des Ben Ali deviennent Ben Ali, que des Staline deviennent Staline, que des Mitterrand deviennent Mitterrand et and so on. La démission de Christophe Ramaux, la mise sur la touche de Claude Debons, les crises à l'intérieur de nombre de départements à l'intérieur du PG doivent t'alerter très fortement. La cause essentielle pour laquelle Gauche Unitaire n'a pas rejoint le PG c'est à cause de ta personnalité.
Ne changes rien quant au "bruit et à la fureur" et à ta façon de tribun c'est ce qu'il faut pour mener la "révolution citoyenne" dans les médias mais à l'intérieur du PG, du front de gauche comportes toi de façon collective. Reconnais qu'il y a des intelligences qui souvent et sur de nombreux domaines sont sinon supérieures à la tienne mais au moins égales. On ne gagnera en 2012 que si on sait (si tu sais) profiter de ces personnalités et de ces richesses. C'est aussi ça la révolution citoyenne.
Toutes mes amitiés.
Gérard
Très bonne analyse de: ag91 sur l'électorat traditionnel du FN, et sur celles et ceux qui par désespoir peuvent le rejoindre.
J'ai écouté dame Le Pen, sa stratégie c'est de "travailler" cette catégorie d'électeurs en souffrance.
Attention, nous devrons être très clair.
Sur la question du retour au franc (ou plutôt que la bce joue un autre rôle et soit sous contrôle?)
Sur la dette (dont j'estime que nous ne devrions pas rembourser les intérêts,voir une partie de la dette elle même)
Sur les barrières douanières (qu'elle nomme écluses..)
Sur les nationalisations(les représentants des salariés auront ils le droit de bloquage?)
L'eau,électricité,sncf,une partie du secteur bancaire (véritable nationalisation ou pas?)
Quant à la sécurité (traquera t on tous les voyous, qu'ils soient en col blanc ou casquette à l'envers?)
Et pour conclure, par rapport à l'immigration,à ceux qui sont sans papiers dans notre pays,
une position juste,humaine,mais sans angélisme,ce qui nécessitera d'autres rapports avec les pays migratoires
Pas bien explicite sur toutes ces questions,pas bien compris,ou désavoué..,alors, la peste brune risque de faire un" tabac" dans les sondages,ce qui ne dérangerait pas les "matadores" du vote utile dés le 1 tour...
164 fabrice loi dit:
C'est un système, par essence, immature. Votre question, il me semble, est donc intéressante, mais à adresser d'abord aux puissants.
Vous avez bien compris qu’il y avait un peu de provocation dans mon comm. 100
En effet, c’est aux puissants qu’il s’agit de s’adresser. Mais pour cela, les critiques ne manquent pas, notamment parmi ceux qui ne rêvent que de prendre leurs places.
Et c’est l’éternel retour des puissants, d’un bord à l’autre, complices objectifs de la spoliation perpétuelle du(des) peuple.
En républicain que je suis, la puissance réelle est consubstantielle du peuple.
Cela donne une légitimité et aussi des contraintes. Et l’une principale de ces contraintes est le devoir de chacun de s’inscrire dans ce cadre démocratique impliquant un minimum de connaissances, de lucidité, de tolérance et d’ouverture d’esprit.
C’est dans cette faiblesse collective que je vois le danger. Dans ce refus d’un examen « les yeux dans les yeux » de nos propres turpitudes, nous nous privons de la capacité de peser.
D'abord la conscience, ensuite la science, enfin l'action.
La raison d’une montée inexorable de toutes les formes d’extrémisme réside dans cette suprématie des « tripes » sur le cerveau.
Et aucun, y compris Jean-Luc Mélenchon, n’échappe à cette dérive. Bien entendu, ce blog n’a aucune raison d’échapper à la règle. Est ce une loi immuable de la nature ?
Le débat auquel j’aspire -on peu rêver- serait celui sur les problèmes concrets, quotidiens, et les suggestions de chacun pour parvenir à les régler. Aux spécialistes ensuite de s’en inspirer en exposant aussi les risques et les opportunités contenus dans les projets de décisions politiques, ce qu’elles impliquent en coûts, changements culturels …
Ce n’est manifestement pas ce que l’on observe ici comme ailleurs. On reste sur des batailles de chiffonniers, des querelles de chapelle, des défenses acharnées de pré carrés.On refait l'histoire et on s'en repaît
Le peuple est-il-mûr pour exercer sa souveraineté, s’en donne t-il les moyens, en a-t-il même envie ou n’est ce qu’une velléité ?
Me considérant comme électron libre, en résonnance (mais pas forcément en "raisonnance") avec Jean-Luc Mélenchon, j'ai le sentiment d'être représentatif des électeurs non encartés, non impliqués, non "captés".
Au moins 35 millions d'électeurs !
Je note cependant que plusieurs commentaires dans ce billet comme dans d’autres, vont un peu dans ce sens. Rien n’est perdu.
Qu’ils se réveillent tous !.
Je suis un peu étonné des réactions de certains à la démission de Christophe Ramaux du PG, et surtout aux raisons qu'il donne.
Un parti politique n'a jamais été une entreprise démocratique, mais un groupe cherchant à conquérir le pouvoir pour appliquer ses idées (le meilleur des cas) et/ou profiter des avantages du pouvoir (ce n'est pas antagonique).
Les militants, sauf à être aveugles, le savent et y adhèrent tant que l'orientation leur convient (ou les prébendes espérées). Ils quittent le jour ou cela ne leur convient plus. Mais qu'ils ne s'imaginent pas que leur opinion va compter sur l'orientation du parti, si elle est différente de l'orientation "du jour" de la direction de leur parti.
Idem pour les symphatisants et électeurs: tant que l'orientation leur convient, ils soutiennent; sinon ils vont voir ailleurs.
Le PG n'échappe pas à cette règle (Christophe Ramaux paraît bien naïf de ne pas l'avoir vu, et écrire une lettre de désaccord à JL Mélenchon est en effet une bêtise énorme; JL Mélenchon a bien eu raison de le rabrouer et de lui faire comprendre qui était le maître à bord)
nb1: certains partis, ou organisations ont essayés d'être "démocratiques (ex: les Verts initialement). Ils ont rapidement revus leur copie: ce n'était pas efficace. Si quelqu'un connaît un (des) contre-exemple(s), merci de me l'indiquer.
nb2: ne pas confondre démocratie et affrontement au sommet d'un parti entre deux (plusieurs leaders). Il s'agit de luttes de pouvoir internes au sommet dans le parti pour le pouvoir. Mais chaque "écurie" est fort disciplinée comme "groupe". C'est un moyen pour un parti d'assurer sa survie, en permettant l'émergence de nouveaux leaders (exemples multiples) quand ceux en place sont "usés".
nb3: cela ne veut pas dire que JL Mélenchon n'a pas intérêt a susciter une démocratie de "façade", comme le fait le capitalisme dans les différents pays.
Une fois de plus le groupe socialiste du parlement européen vient de se"distinguer"en joignant leurs voix au PPE!
Il s'agissait de soutenir le mouvement démocratique Tunisien et de condamner la Hongrie sur la liberté de la presse!
Je suis curieux d'avoir à connaitre la position du porte-parole du PS le sieur Hamon!
Il convient de dénoncer une nouvelle fois la collusion de Shultz qui préside le groupe socialiste.
Mais surtout de populariser la collusion avec la droite européenne.
Il est vrai que le dictateur Tunisien comme Papaendréou sont d'éminants membre de l'internationale socialiste!
qui n'a de "socialiste" que de nom!
Hier, Fitch et S&P menaçaient de baisser la note de la Tunisie. Finalement, c'est Moody's qui ouvre le bal et commence à punir le peuple Tunisien.
Après "RCD dégage", "Moody's dégage" ?
On a parlé de La Boetie dans un autre billet : pour qu'il y ait des oppresseurs il faut qu'il y ait des opprimés qui acceptent. Là je suis effaré par les propos de Marc Malesherbes. Et il n'est pas le seul. J'ai un trés bon ami du côté de St Germain des Fossés qui est fier d'obéir à un chef. Je veux dire très fort que, quant à moi, je n'accepterai jamais cela. La force politique de type nouveau que nous voulons construire devra pousser en son sein la démocratie jusqu'au bout et être à l'image de la société que nous voulons construire. Lire à ce propos les derniers écrits de Lucien Sève : démocratie verticale (dans les deux sens) avec une organisation pour prendre des décisions collectives, mais aussi démocratie horizontale entre les comités de terrain d'une même corporation par exemple. Ce n'est certes pas une organisation du type lambertiste qu'il faut pour ce 21e siècle.
@marc malesherbes (#181)
Un parti politique n'a jamais été une entreprise démocratique, mais un groupe cherchant à conquérir le pouvoir pour appliquer ses idées (...)
"Ses idées" ? Les idées de qui ? Du "groupe cherchant à conquérir le pouvoir" ? De ses membres ? Du Chef Bienaimé ?
C'est à mon avis là que ton raisonnement devient trop simpliste. D'accord, un parti politique est bien un groupe de personnes réuni par un intérêt, celui de faire avancer certaines idées, de réaliser certains projets, de bénéficier de certains avantages. Mais dans cette dialectique, le(s) dirigeant(s) savent qu'ils ne sont quelque chose que pour autant que les troupes suivent. Et qu'il convient donc de tenir compte de leur opinions/intérêts, sous peine de les voir changer de crémerie. C'est pourquoi les partis sont tous, plus ou moins, des "entreprises démocratiques". La démocratie interne servant - comme toute démocratie - de permettre l'expression des rapports de force d'une manière économique.
Les militants, (...) le savent et y adhèrent tant que l'orientation leur convient (...). Ils quittent le jour ou cela ne leur convient plus. Mais qu'ils ne s'imaginent pas que leur opinion va compter sur l'orientation du parti, si elle est différente de l'orientation "du jour" de la direction de leur parti.
Devant un désaccord, il appartient au dirigeant de se demander s'il préfère payer le prix politique d'un départ en restant "maître à bord" ou bien s'il choisit de prendre en compte les revendications du contestataire. Ramaux n'est en rien un "naïf". Il a simplement joué ce rapport de force en énonçant le prix de sa collaboration. On verra si le choix de Jean-Luc de le rabrouer était le bon. Personnellement, je ne le crois pas: a force de montrer aux gens qu'on n'a rien à faire de leur avis, on finit par se retrouver tout seul.
certains partis, ou organisations ont essayés d'être "démocratiques (ex: les Verts initialement). Ils ont rapidement revus leur copie: ce n'était pas efficace. Si quelqu'un connaît un (des) contre-exemple (s), merci de me l'indiquer.
Cela dépend de ce que tu appelles "démocratique". Si cela veut dire qu'on vote sur tout, je suis d'accord avec toi. Si cela veut dire que les dirigeants écoutent la base, je ne suis pas d'accord. Le PCF de la période 1945-68 est un excellent exemple d'une direction "à l'écoute" alors que les procédures de décision garantissaient sa préeminence.
Excellente initiative que d’inviter des blogs amis.
Je crois avoir déjà lu que ce blog ou nous faisons des commentaires est le blog personnel de Jean Luc Mélenchon. Il est le fondateur du PG, non ? Alors n’est pas normal qu’il y est une sorte de personnalisation du PG autour de Jean Luc ?
On adhère a un parti non ? Si l’on n’est pas d’accord, on le quitte, on en rejoint un autre, on fond le sien, c’est ça le pluralisme.
Je ne suis pas encore adhérant, mais je crois que cela ne va pas tarder.
Descartes si tu veux vraiment savoir qui y fait quoi, quelle en sont les structures et programme, adhères !
Le programme est en construction, il sera je pense présenté aux Français à temps pour que les non adhérents puissent se déterminer. Il faut arrêter de consommer du politique. Il faut s’y lancer.
Descartes dit en parlant de Corbière :
Et il finit par une remarque perfide digne de la pire époque stalinienne: "Pour ceux qui voudront connaître un moment de gloire, la méthode est donc là. Si vous avez une peau de banane en magasin, une petite méchanceté contre le PG et Mélenchon, ne vous gênez pas. Manifestement, cela fait vendre". Pas joli d'insinuer que Ramaux vend ses idées et son parti pour un plat de lentilles. Tout ça après avoir protesté de son amitié pour Ramaux...
La citation ne concerne pas Ramaux. Elle concernerait plutôt ceux qui ne cesse d'attaquer le PG et Mélenchon comme Zappi ou... vous-même ?
Votre acharnement est louche comme un journal de France 2.
@ Gérard Blanchet et Marc Malesherbes
Comme vous avez raison tout les deux et pourtant comme vos positions sont antagonistes !
C'est tout ce qui différentie l'idéalisme du pragmatisme. Mais l'un et l'autre sont en nous, en permanence et il faut faire avec et trouver des compromis.
Cependant, ne pas confondre autoritarisme et dirigisme.
Pour avancer et prendre des risques la prééminence du décideur final doit être préservée..... enfin!, pour voir les "choses" de bien plus près, vous êtes plus au courant que moi... .
Néanmoins, c'est la même chose vécue par l'électeur lambda qui accorde forcement en bloc une délégation de son pouvoir de décider - le peuple souverain - et qui n'a qu'une possibilité tous les cinq ans d'exprimer avec efficacité sa satisfaction ou non du respect du contrat qui le lie à l'élu. Il y a là un sujet à débat, mais les élus, quels qu'ils soient, sont réticents à l'aborder.
Les "je suis allé" - Camaîeu, Hedec, etc - sont essentiels pour ne se couper d'aucune classe de la société.
Seule la pratique du débat ouvert (c'est à dire celui dans lequel on ne connait pas la conclusion avant même de commencer) peut nous permettre d'avancer. Nous ne sommes témoins que de débats verrouillés et l'on assiste ici ou là a des positions inébranlables par des "spécialistes" reconnus, incapables du moindre doute ou de la moindre concession. Résultat: c'est l'électeur qui doute.
Gérard et Marc, vous vous comportez un peu en "spécialistes".... de vos propres convictions.
Les conséquences dans un premier temps sont l'abstention et les votes blancs (sujet intéressant) ou nul. Ou alors il se jette dans les bras du plus (pas du mieux) disant.
Ainsi, on file vers le radicalisme brutal et absolu qui mène inexorablement aux extrémités historiques que l'on connait, la Tunisie étant le dernier avatar.....relativement modéré.
A+
A tous et particulièrement à Prolo du Bio, dont j’apprécie les remarques souvent judicieuses.
Sylvia Zappi continue son travail de sape, dans ses billets du Monde.
Elle a monté en épingle l’affaire Ramaut.
Elle essaie, depuis le début du PG, de nuire à J-LM.
Ses manœuvres l’ont fait comparer, il y a un an, à certain filousophe accaparant « notre » blog, qui, sournoisement, laisse filtrer des sous-entendus de moins en moins favorables au co-président du PG.
Certes, il faut être large d’esprit, accepter les critiques, si elles sont méritées, surtout si elles sont constructives.
Mais des railleries du genre « le Chef Bienaimé », « Sauveur Suprême »,
faut-il continuer à les laisser passer ?
De telles insinuations, de plus en plus malveillantes, deviennent intolérables.
Les publications des sondages sur les potentielles victoires des candidats à l'élection présidentielle commencent à bien faire. S'il y a une réforme à faire au sujet de l'info -contre info et communication c'est là qu'il faudrait agir en première urgence.
Le processus est toujours le même " ils" produisent un sondage et les articles de presse courent après
Dans un sondage ce qui paraît être significatif, c'est le panel des sondés. A partir de quel nombre de sondés, les analyses sont elles crédibles ?
Ensuite tout est dans la question. Cette dernière peut amener la réponse que l'on souhaite.
Et pour couronner le tout " on" demande votre opinion synthétisée, ou votre choix entre deux ou plusieurs candidats, s'en connaître votre famille politique ou votre ressenti. Tant et si bien que si votre candidat n'est pas proposé, vous en choisissez un autre, et si vous êtes réfractaire au vote, pas d'importance il faut quand même désigner qq un.
En fait on fait tourner les tables, et'on" en déduit que... et "on" affirme que...
Ce que je sais, si le PG, le PC, le NPA, les Alters, et tous les autres se regroupent, ça va faire mal; et là il n'y a pas de sondage, car c'est mon petit doigt qui me l'a dit.
à marcailloux commentaire 100
Vous avez absolument raison, mais vous ne m'avez pas entendu. Je vous redis donc que nous en sommes collectivement arrivés à un stade de folie, à un rapport au monde que je qualifie d'infantile à tous les niveaux, et qu'il faut à un moment prendre en compte que certaines dérives (encore une fois, faibles, très faibles, en comparaison des sub données aux entr. pour délocaliser) ne peuvent qu'être ce qu'elles sont. Votre remarque revient en fin à vous étonner que les gens prennent le RMI ou le chômage et ferment leur bouche. Eh oui. Ca me révolte comme vous. Tout comme je m'interroge sur le fait suivant : comment se fait-il que les français aient atteint un stade dégénéré au point de ne pas, eux, se révolter, quand quelqu'un s'immole par le feu dans un Pôle Emploi (c'est arrivé)? Et de continuer, dans un tel contexte, à nous parler de dresser des "sauvageons" ? Et de ce qu'on a fait à Kronstadt il y a je ne sais plus quand ?
Pas joli joli, tout ça...je vous suis sur ce point : restons simples, faisons le ménage, et d'abord chez nous.
Alexis Corbière a fort bien cerné le cas Christophe Rambaux dans son billet. Personne ne doute des compétences de ce dernier en matière d'économie nationale, matière exigeant un minimum de connaissance politique pour faire coller une logique (base même de l'économie) à un projet politique.
Il est difficile de comprendre qu'après deux ans et demi de vie du Parti de Gauche, M.Rambaux s'aperçoive que ce projet ne correspond pas à ses attentes et visions, sans compter le mode de fonctionnement interne au parti.
Pourquoi ce revirement tardif, et surtout pourquoi l'étaler dans la presse ?
Comme un certain agacement. Que signifient tous ces pseudonymes, ces masques, ces voiles sous lesquels les uns et les autres avancent ? Est-il donc si difficile d'assumer ses propos ou vivons-nous dans un pays où la liberté d'expression n'est qu'une mascarade, un espace réservé à des fantômes de citoyens ? Quel bonheur d'apprendre que Descartes a ressuscité, dommage que Spinoza ne lui ait pas emboîté le pas. Mais peut-être n'ai-je pas compris que s'avancer démasqué faisait courir le risque de l'embastillement... Je suis de ceux qui face à une personne complètement voilée éprouve un grand malaise et un non moins grand malaise devant un texte dont l'auteur juge bon de nous faire comprendre qu'en fait il n'a pas d'auteur qui s'assume. Comment dans ces conditions dialoguer à armes égales ?
@marc malesherbes post 181
Quel horreur ce post !
Comment après la glaciation stalinienne peut-on encore écrire « Un parti politique n'a jamais été une entreprise démocratique, mais un groupe cherchant à conquérir le pouvoir pour appliquer ses idées (le meilleur des cas) et/ou profiter des avantages du pouvoir (ce n'est pas antagonique). » ?
Comment peut-on se tromper au point d’écrire que « Les militants, sauf à être aveugles, le savent et y adhèrent tant que l'orientation leur convient (ou les prébendes espérées). Ils quittent le jour ou cela ne leur convient plus. Mais qu'ils ne s'imaginent pas que leur opinion va compter sur l'orientation du parti, si elle est différente de l'orientation "du jour" de la direction de leur parti. » ?
Vous n’avez rien appris de la dégénérescence du parti bolchévique ? Vous n’avez rien appris des risques de limitation du droit de tendance et de la nécessité pour un parti d'organiser en permanence un débat démocratiq_ue en son sein ?
Le pire c’est que si cette conception n’est évidemment pas celle de la plupart des dirigeants du PG, le mode de fonctionnement actuel du PG n’est pas si éloigné que cela de ce que décrit malesherbes.
Il y a au moins une chose qui me console quand je me désespère de l’orientation du NPA c’est que côté démocratie interne il n’y a pas photo. Alors évidemment c’est parfois le bordel en particulier quand le parti connait une crise d’orientation. La transparence des débats fait que les critiques internes à la direction sortent dans la presse, les minoritaires n'hésitent pas parfois à s'exprimer à l'extérieur du parti pour critiquer sa direction, des courants et des tendances naissent et disparaissent, se développent ou périclitent. Mais je préfère encore ça à une armée disciplinée qui marche au pas.
Il n'y a plus de limites quand on en arrive à penser que la fin (la prise du pouvoir) justifie les moyens.
On ne peut pas se battre pour plus de démocratie sans commencer par l’appliquer à son propre parti.
@ 181marc malesherbes
Un parti politique n'a jamais été une entreprise démocratique,
Bien sûr que ce n'est pas une entreprise, dans la sens d'unité de production, où on ne produit pas des personnages éligibles...quoique,.. certains font de la politique et n'ont jamais eu une feuille de paye..; mais c'est une formidable entreprise dans le sens d'entreprendre, développant la créativité, l'épanouissement civique de leurs adhérents.
Dire qu'elles ne sont pas démocratiques appartient à celles et à ceux qui en font partie.
Pour les sympathisants et les électeurs, ce sont des électrons libres qui n'influent en rien sur le fonctionnement du parti, c'est par ce que les propositions du parti s'accordent avec le ressenti des életrons libres que les partis reçoivent leurs suffrages.
Reste le clientélisme, type FN, dans ce cas, le parti recherche l'émotionnel;, mais son fond de commerce sonne creux, car il n'y a pas de contenu.
Un débat entre JL Mlenchon et la marinade et le tour est joué.
@ 194 langue-rouge
On ne peut pas se battre pour plus de démocratie sans commencer par l’appliquer à son propre parti.
Ce n'est pas souvent donc ça mérite d'être souligné : je suis complètement d'accord avec toi
Veuillez observer ce qui se passe au nord du pays, la Belgique, selon un cable diplomatique révélé par Wikileaks, devrait encourager d'autres pays de l'UE à s'engager en Afhanistan ou à accueillir d'anciens détenus de Guantanamo suite à une note de l'ambassadeur américain Howard Gutman. (Belga-03/12/10)
La Belgique ne semble pas suivre le chemin de la Tunisie en sortant dans la rue pour manifester son dégoût de la politique qui est menée sur son territoire, elle préfère se "laisser pousser la barbe", ce qui nous montre qu'il y a encore beaucoup de chemin à parcourir pour la création d'un gouvernement, bien qu'actuellement, un septième parti aimerais rejoindre le club des icônes dirigeantes de cette petite dynastie, la parti libéral! (MR - mouvement réformateur)
Le président de ce parti aurait déjà pris les devants en participant à "un déjeuner" en compagnie de Mr De Wever (nationaliste flamand pris en photo en compagnie de Mr Le Pen lors des funérailles du fasciste Karl Dieren) en août 2010.(infos Belga) Comme quoi le monde est petit!
Bravo au peuple tunisien.
À propos des sondages, qui font s'inquiéter et s'agiter y compris des militants qu'on pourrait -croire un peu plus lucides. Combien de fois faudra-t-il répéter, expliquer, faire de la pédagogie pour faire comprendre qu'un sondage électoral, à deux ans des élections, n'a strictement aucune signification ? C'est de la **** en barre !
Explications scientifiques ici.
D'autres articles sur le même sujet.
@ -193-Daniel MERINO
"Comme un certain agacement. Que signifient tous ces pseudonymes, ces masques, ces voiles sous lesquels les uns et les autres avancent ?"
Peut-être tout le monde n'a-t-il pas envie d'être suivi à la trace par Google pendant les 10 années à venir ? Peut-être aussi une façon de refuser la société de la carte-bleue où n'importe quel "marketeux" peut pister les gens, savoir où ils vont et quoi leur vendre ?
Par ailleurs un pseudo en dit parfois plus sur les idées qu'on défend, et fait donc partie de la discussion, qu'un "vrai" nom "de l'annuaire".
Enfin, qu'est-ce que me dit que Daniel MERINO est un "vrai" nom ? A moins de publier votre carte d'identité et votre adresse...
Et quand bien même serait-il vrai, qu'est-ce qu'il apporte de plus qu'un pseudo, alors qu'on ne se connait pas et qu'on en se rencontrera sans doute jamais ?
En bref, chacun ses motivations, chacun sa conduite, pas de malaise à avoir.
193 Daniel MERINO dit:
Comme un certain agacement. Que signifient tous ces pseudonymes, ces masques, ces voiles sous lesquels les uns et les autres avancent ? Est-il donc si difficile d'assumer ses propos ou vivons-nous dans un pays où la liberté d'expression n'est qu'une mascarade, un espace réservé à des fantômes de citoyens ?
Entièrement d'accord avec vous et surtout dans les domaines où s'exercent l'action citoyenne.
Nous sommes libres en France de nos opinions pour toujours j'espère et le minimum de courage est de parler non couvert, pas de chador ! Un minimum de courage ne fait que crédibiliser son détenteur.
Mon nom est Marc Chirade, Marcailloux étant la traduction de mon penchant pour la géologie, mes amis me connaissent tous ce surnom.
La seule précaution que je prends sur tel ou tel forum est destinée à me préserver des incessantes sollicitations commerciales que celà peut entrainer sur les sites commerçiaux.
Néanmoins, j'ai la chance d'être retraité donc libre, ou presque.
Tous n'ont pas cette chance et ne possèdent peut être pas les moyens du prix de leurs opinions. il faut aussi les comprendre. J'invite comme vous ceux qui n'ont pas la crainte de "représailles" à en faire autant.
Salutations