17jan 11
J e reviens à mon clavier avant de commencer une semaine bien ardente avec la préparation du Conseil National du Parti de Gauche qui doit tirer les conclusions pratiques des décisions, et du calendrier, établis par le Parti Communiste pour la désignation de son candidat à l'élection présidentielle. L'actualité se chargeant de donner une signification spécialement dense au contexte de cette élection, on comprend que j'évoque beaucoup ce contexte. Comme je serai à Strasbourg cette semaine pendant quatre jours, j'aurai sans doute l'occasion d'écrire sur notre façon de voir à propos de cette élection. Pour l'heure, je parle du congrès du Front National, de la révolution citoyenne en Tunisie, et de deux voyages dans les coulisses humaines de la mondialisation libérale.
Les magnifiques photos qui illustrent cette note sont dues à Guillaume Marsault que je remercie cordialement.
Le congrès du Front National a élu madame Le Pen à sa tête et celle-ci a fait séance tenante un discours d’ouverture de la campagne des présidentielles. L’extrême droite a réussi à passer le témoin de sa direction. La suite sera à couper le souffle.
Le fruit est mûr. Cette femme à poigne est maître à bord et rien ne l’en sortira, cela se sent. Elle annonce vouloir vider de sa substance l’électorat de l’UMP et je pronostique qu’elle va assez largement y arriver. Son discours a changé de génération. Les sympathisants de la droite classique l’entendent favorablement et la majorité d’entre eux souhaite l’alliance avec elle. Ils partagent les valeurs qu’elle incarne depuis qu’elle en a retiré tout le folklore des nazillons qui y restait attaché du temps de Le Pen le vieux. Dans la mesure où les Sarkozy-Hortefeux ont déjà fait faire plus de la moitié du chemin idéologique par la droite classique, pour le beau monde, ce n’est plus rien d’aller au bal avec elle. Dans l’Histoire, la fonction de tels partis et de telles gens est de prendre en charge la solution musclée quand les méthodes traditionnelles de domination de l’ordre établi ne fonctionnent plus. Nous en approchons. La solution musclée peut se décliner de bien des façons, avec bien des formes et aspects différents. La visibilité du muscle demandé sera proportionnelle à l’effort à fournir. Si nous, je dis bien nous, la gauche décomplexée, sommes forts, eux seront tous nus et contraints d’avancer à visage découvert. Tant qu’ils ont en face d’eux la gauche piapia, blabla, ils peuvent avancer tranquillement sous le masque. Ils se nourriront de la pusillanimité de leurs adversaires. Mais le vrai moment de Le Pen sera celui où Sarkozy s’effondrera. Sa vocation et son but sont de prendre la tête de la droite. C’est engagé. Elle cueillera un fruit mûr et bien préparé par les mois et les années d’errements et déchéance qui ont conduit la droite de De Gaulle à Sarkozy, de « l’ardente obligation du plan » à la concurrence libre et non faussée.
A présent, il faut bien comprendre que l’extrême droite n’est jamais descendue du ciel, mais de stratégies, de moyens matériels et de situations qui convergeaient d’autant mieux que leurs chefs savaient les lier en un tout qui aillent vers eux. Exactement comme pour nous. Mais dans ces sortes de situations, la sottise de l’adversaire est un levier également très puissant pour avancer. Madame Le Pen va être magnifiquement servie. Toutes les belles personnes vont faire de la fuite en avant face à elle. Loin de la sortir des terrains où elle veut s’installer, ils vont l’y ancrer. Par exemple, quand elle se réclamera de la laïcité, au lieu de la démasquer et de montrer qu’elle est une ennemie de la liberté de conscience et un suppôt des intégristes, ils vont lui accorder le label et montrer du doigt les « dérives auxquelles conduisent les ultra-laïques », prôner la prétendue « laïcité ouverte » et ainsi de suite. Quand elle dénoncera la mondialisation, au lieu de montrer qu’elle ne s’attaque jamais aux puissances d’argent mais seulement aux immigrés, elle jouera sur du velours. Les belles personnes montreront du doigt tous ceux qui défendent la souveraineté populaire et nous serons violemment repeints en « populistes ». J’arrête là, car chacun d’entre vous a déjà vu la pièce commencer à s’écrire sous ses yeux.
Face à madame Le Pen, il n’y a pas de digue sérieuse. Politiquement la droite n’a presque plus d’anticorps. Et le marais du centre et centre-gauche va jouer sa partition pour prendre notre camp en otage, sans complexe, de façon agressive : qui n’est pas d’accord avec le libre échange, et le moralisme sociétal est un agent de Le Pen. A la fin on nous jouera l’union sacrée, « autour du meilleur candidat seul capable gnagna ». A Berlin, un camarade m’a rappelé un fait d’histoire que j’avais oublié. Les sociodémocrates allemands, qui avaient assassiné Rosa Luxembourg et Karl Liebknecht, soutinrent la candidature de Hindenburg « seul capable de barrer la route à Hitler ». Ce fut lui qui appela Hitler à la chancellerie. Je ne pronostique pas ce cas extrême, et je ne veux assimiler aucun des protagonistes d’aujourd’hui à ceux d’hier, pas même madame Le Pen. Je veux montrer que la logique qui consiste à avoir peur de son ombre et à refuser un combat frontal quand il se présente conduit toujours au désastre. Aucune politique de gauche n’est crédible ni entrainante si elle n’affronte pas le capital financier, sa politique et ses instruments. Ceux qui vont continuer à accompagner le système seront détruits comme des Ben Ali c’est-à-dire : au moment où ils ne s’y attendent pas, par un incident qu’ils auront méprisé, du fait de gens dont ils avaient oublié le nom depuis longtemps : le peuple. Ce que ce peuple fera ensuite de sa révolte est l’enjeu de notre période. Cette question est posée à cette heure en Tunisie. La question n’est pas de savoir si cela se produira en France mais quand.
En désignant Dominique Strauss Kahn, les dirigeants socialistes vont ouvrir un boulevard à cette nouvelle extrême droite. Ils vont se présenter comme les champions de la mondialisation américaine au moment où tout le monde la vomit. Ils seront les chantres de « l’Europe qui protège », et autres sornettes, au moment ou des gouvernements aux abois, pourtant au moins aussi veules qu’eux, préfèrent traiter avec le gouvernement communiste chinois plutôt qu’avec les inquisiteurs de la Commission européenne et leur bras séculier du FMI. Ils le feront avec cette morgue et cette bonne conscience incapable de la moindre auto-critique qui les mène depuis leur forfaiture de 2005 et leur vote du traité Lisbonne. Les sommations arrogantes auxquelles ils se livrent déjà à l’égard de tout ce qui n’est pas à leurs ordres attestent d’un aveuglement absolument inouï. Il va falloir marcher sous la calomnie et les mépris davantage qu’avant. Avec le retour des Le Pen, la bonne société a retrouvé un diable utile qui les dispense de réfléchir et de proposer. Dorénavant, à tous les repas, nous auront le même menu : vote utile. Le vote utile fonctionne comme un cache misère qui empêche de voir la substance du vote lui-même se vider. Le refrain du vote utile, c’est l’argument qui faisait préférer Ben Ali « pour ne pas avoir les islamistes ».
On voit que je cite beaucoup la situation tunisienne. Je la crois exemplaire et nullement exclusivement tunisienne. Jusqu’ici tout s’est passé dans le plus pur déroulé déjà observé en Amérique du sud. Je récapitule. Le système financier à l’œuvre polarise à mort la société et déséquilibre totalement les rapports sociaux. Un incident met le feu aux poudres après mille signes annonciateurs dédaignés. Une éminence, souvent membre de l’Internationale socialiste, fait tirer sur la foule. Le système s’effondre en quelques jours. La revendication sociale devient une revendication de démocratie, c'est-à-dire de souveraineté populaire. C’est la révolution citoyenne. L’acte un est fini.
L’acte deux concrétise alors, ou pas, le mouvement commencé. Des organes de pouvoirs spontanés et populaires se mettent en place pour régler le quotidien que plus aucune autorité n’est en état de régler : sécurité, approvisionnement etc. Une Constituante est exigée. Elle est convoquée par le pouvoir provisoire qui s’installe. Dans cette phase, les réactionnaires de l’ancien régime se répartissent en deux camps, ceux qui veulent « la pause dans la révolution » et ceux qui cherchent l’affrontement. Nous allons entrer dans cette phase. Compte tenu des exactions des « Ben Alistes » ces dernières heures, on ne doit pas exclure un approfondissement spectaculaire de l’exigence démocratique de la révolution. Cela s’observa dans la Révolution des œillets – en 1974 - au Portugal. Les gens se mirent à arrêter partout, et notamment dans l’entreprise, les « agents de la police politique ». Il s’agissait de les empêcher de nuire. Il n’y avait aucun plan d’ensemble, aucune idéologie dans cette affaire. Juste une précaution. Le résultat concret fut que toutes les directions d’administration et d’entreprise furent décapitées. Dès lors, des comités se mirent en place pour assurer la continuité de l’activité et la diriger. Alors la révolution citoyenne pris un nouvel essor. C’est une autre histoire. Ce que ces situations démontrent, c’est qu’il existe une dynamique de ces sortes de moments de l’Histoire. Aucun « programme » politique, aucune idéologie n’est proclamée. C’est la loi de la nécessité qui s’exécute à partir de besoins simples que la société doit accomplir pour des raisons de conservation élémentaires. La révolution citoyenne désigne ce processus en lui donnant le nom de son mode d’action et la finalité qu’elle vise.
Cette semaine m’a placé à deux reprises au contact du monde tel que la finance l’a remodelé. Je suis d’abord allé faire une visite au squat de Jeudi Noir, rue Matignon. Il y avait déjà eu beaucoup de délégations surtout le premier jour de l’occupation. A ce moment-là, le ministère de l’Intérieur était sans doute extraordinairement vexé de s’être fait rouler dans la farine à cent mètres de sa propre porte. Les comportements étaient très durs sur place. Mes camarades élus régionaux et parisiens étaient bien présents dans ces heures-là. Je ne le raconte pas parce que tout le monde l’a lu et vu à la télé. Moi je faisais partie de la deuxième vague de ceux qui venaient, histoire de montrer que l’occupation est vue et protégée par un large arc de forces politiques et de personnalités. Il n’y avait aucun risque à être là, à ce moment là, et mon passage a donc été parfaitement paisible. Ce qui m’a frappé, c’est l’audace des jeunes femmes et hommes qui sont là et qui ont monté l’opération. Et aussi leur courage. Oui, c’est surtout cela qui m’a impressionné. Je suis toujours sensible à l’aspect humain de l’engagement, à ce qu’il nous apprend sur les autres et sur nous-mêmes. J’ai toujours pensé que l’action politique en même temps qu’elle est une action sur la cité est une action sur soi-même. On se transforme en transformant le monde. En tous cas, en voyant cette nouvelle génération de lutteurs, si mixte aussi, j’étais joyeux. Je trouve tout cela très réconfortant, si je tiens compte de la morosité et résignation ambiante dans les catégories sociales dont ils sont issus. Je parle de la classe moyenne. Ensuite, j’ai appris beaucoup de choses en bavardant avec eux. Les choses que l’on apprend de cette façon sont celles que l’on mémorise le mieux. Et comme vous le savez, pour ce que j’ai à faire, j’ai intérêt à apprendre beaucoup pour clouer le bec au parti de «mais-avec-la-mondialisation-vous-savez-bien-que-ce-n’est-pas-possible». Comme d’habitude, la finance est au cœur du problème. Et donc des solutions. S’il y a tant de mètres carrés vides, m’a-t-on expliqué, c’est que les mètres carrés vacants sont considérés comme fluides, c'est-à-dire rapidement vendables. Dès lors, le patrimoine considéré est de « meilleur qualité » pour un financier. La note du possesseur monte. Il donne accès alors à de meilleurs prêts. Ainsi un géant a-t-il acheté 13 000 logements à Dresde pour les garder vides afin d’avoir une meilleur note au moment d’emprunter pour une opération à Hong Kong. Les sdf, les mal logés, ceux qui dorment dans leur voiture ou au camping, comprendront sûrement que la « compétitivité-de-nos-entreprises-dans-la-mondialisation-les-chinois-les-indiens-comment-faites-vous-monsieur-Mélenchon pour financer » donne du sens à leur souffrance.
Ensuite je suis allé à Roubaix. Mon rendez-vous était à l’EDHEC, puissante et riche école privée de commerce, où l’on m’avait invité pour présenter mes vues. Je laisse de côté pour aujourd’hui la question de savoir si je devais y aller ou pas, vu qu’il s’agit d’une école privée et que le débat était parrainé par des banques. Je dis juste que c’était agréable et qu’il était temps d’aller labourer la terre des certitudes au cœur même de la machine à inculquer les préjugés. Erwan Guého dans une interview pour Nord éclair m’a demandé : «Quel est le message que vous souhaitez adresser aux étudiants de l'Edhec ? » Voici ma réponse : « Pour un responsable politique de ma génération, le premier devoir est de donner le goût de l'esprit critique et de la pensée libre aux jeunes générations. C'est un devoir fondamental car, contrairement aux apparences, notre époque est frappée d'une tyrannie intellectuelle selon laquelle il n'existerait qu'une vérité économique, la concurrence libre et non-faussée. Ce genre de matrice intellectuelle formate les esprits, parfois sans même qu'ils s'en rendent comptent. » Et ensuite, voici sa question qui est une parfaite illustration de ce que je venais de dire : « Votre principale difficulté n'est-elle pas de passer d'une certaine adhésion de l'opinion à vos idées à la conviction que vos propositions sont réellement applicables ? » J’ai répondu sagement. « Bien évidemment ! Mais cela est aussi vieux que le combat socialiste. A l'époque de Jean Jaurès déjà, certains lui reprochaient de ne pas pouvoir « chiffrer son projet » socialiste. L'une des forces que nous avons eu lors du mouvement pour la défense des retraites, c'est de démontrer par des chiffres que nos propositions tenaient la route. La grande bataille, c'est la bataille de la crédibilité. »
Mais avant cette soirée somme toute assez tranquille, je suis allé à la rencontre des syndicalistes CGT en lutte de l’entreprise Camaïeu. En tous cas ceux qui pouvaient se libérer à ce moment-là. En fait c’était bien les principaux animateurs de la lutte. Le hasard a fait que deux élus socialistes se sont joints à nous pendant la rencontre. Ils avaient décidé de profiter de l’occasion pour remettre le chèque de soutien de leur section aux grévistes. Un geste apprécié et tellement rare ! Télé et radios qui se trouvaient là n’en ont pas perdu une miette et c’est très bien ainsi car cela devrait donner des idées à d’autres. Bon. C’est secondaire. Les gens avaient des valises sous les yeux. Deux camarades sont arrivés en retard le temps d’avoir pris leur douche. L’un paraissait épuisé. Mais si maitre de lui ! J’ai été accueilli par un militant aux traits tirés et qui vibrait encore de la journée de négociation. Dans la salle c’est une militante qui prend le relais. Elle sourit, elle blague. Elle aussi est épuisée. Quand elle s’est levée ensuite j’ai pris conscience de ses deux béquilles. Je l’interroge, un peu taquin parce que je sais que les gens n’aiment pas se montrer diminués et qu’une petite blague vide la gène. « Alors qu’est ce qui s’est passé ? », lançai-je ? Et elle avec le sourire : « trois accidents du travail ! Mes pieds c’est plus ça !». Et comme c’est moi qui accuse le coup, elle me lance avec un sourire : « c’est rien, il y a pire, on ne va pas se plaindre quand on voit ce qui se passe pour d’autres ».
Ici, les gens sont payés en moyenne 1050 euros par mois. La moitié des postes de travail est tenue par des intérimaires ou des contrats à durée déterminée. Leur boite est une multinationale qui compte près de 1000 magasins dans le monde dont le chiffre d’affaire est estimé à 1 milliard d’euros. Le bénéfice cette année a été de 100 millions. L’entreprise appartient au deux tiers au fonds d’investissement britannique Cinven. De plus, voila deux ans que les salariés ne touchent aucune prime d’intéressement, car les bénéfices récoltés à l’étranger ne remontent pas sur l’entreprise mère qui organise la répartition des marchandises livrées en Europe et en Asie qui se fait là à Roubaix. Donc c’est 1050 euros secs. C’est peu, très peu, même à Roubaix. Je raconte tout ça pour situer l’ambiance de la lutte. Le patron est parti en retraite et le nouveau est arrivé depuis huit mois. Celui qui est parti a levé ses stocks options. 23 millions ! Ok ? 2000 ans de paie mensuelle des employés. Ceux-ci se sont donc permis de réclamer 150 euros par mois. Et aussi la conversion de 200 postes d’intérimaires en CDI. Bref : le communisme dans sa version la plus dure, non ? Ce qui est nouveau cette fois-ci, c’est qu’il y a eu des gens des bureaux qui se sont joints à l’occasion aux gens de l’atelier. Et les grévistes ont bloqué les sorties de camions. Dès lors, a commencé une logique de répression qui serre le cœur quand on voit qui est aux prises. Un côté des gens du rang, luttant pour leur survie économique, des femmes seules élevant plusieurs enfants, de l’autre des pontes qui viennent d’arroser l’un des leurs d’une pluie d’or. Une intersyndicale CGT-CFDT-FO s’est constituée pour la lutte et elle a tenu bon jusqu’au bout. La direction, elle, a joué la peur en menaçant de sanctions lourdes les « meneurs de la grève » (dixit la presse) qui entravent la sortie des camions. Dès lors la lutte s’est concentrée sur le refus des sanctions. Les grévistes, souvent nouveaux dans l’action refusaient que leurs camarades soient punis. Ils ont pris sur eux de relancer le combat alors même que la presse donnait la mobilisation comme moribonde. Quand je suis arrivé à l’union locale CGT, un protocole de fin de conflit venait d’être signé. «Ce n’est pas un accord" insiste le délégué de l’entreprise. On comprend sa froideur. Bilan : cinq postes transformés en CDI et la négociation annuelle obligatoire avancée de quinze jours pour toutes les questions de salaire. Mais je suppose que beaucoup savent où est l’épineux dans ce type de contexte. C’est le paiement des jours de grève. Il n’y en aura pas. Notre bon maître a dosé avec une balance sadique les punitions : ceux qui ont fait grève trois jours seulement pourront les compenser en rendant des RTT. Ceux qui ont entre trois et six jours de grève n’auront pas cet « avantage » pour les trois derniers jours. Leurs jours de grève seront retenus cependant, par faveur bienveillante spéciale, sur plusieurs mois. Le knout est tenu de main ferme, on le voit. Mais est-ce que cela durera toujours ? Ces gens simples, ces travailleurs étaient fatigués et plutôt à bout de nerfs. Mais nullement démoralisés.
Post scriptum. Vous aurez noté que je ne commente plus mes démêlés avec les médias. Vous décryptez en général assez bien ce qui se passe. Quelques nigauds continuent à croire ce qu’on leur montre et ce qu’on leur dit. Mais ils progresseront à mesure qu’ils auront compris la différence entre une arène et miroir, même déformant. Ainsi après la nouvelle provocation à la clôture des vœux du Parti de gauche. Je ne l’évoque que pour adresser un signal amical de vieux compagnonnage au journal « Témoignage chrétien » où la personne travaille en tant qu’étudiante stagiaire, je suppose. Je m’empresse de dire que jamais elle ne se présenta, ni ne dit pour quel journal elle travaillait. C’est moi qui lui ai demandé qui elle était car tout le monde était parti sauf l’équipe de Canal +. Elle répondit « étudiante » et c’est sur ma demande qu’elle précisa en quoi elle étudiait. Je pense que tout le monde peut comprendre que je ne devine pas dans un bar vide qu’une personne qui prend des notes en m’écoutant est une journaliste de « Témoignage Chrétien ». Ni ne sera surpris que je m’enquière de savoir qui est là, à quelques mètres de moi, dans mon dos quand je parle, sachant que j’ai déjà été agressé plusieurs fois par des folles, ce dont je ne parle pas pour ne pas susciter des vocations. Ni que je réagisse mal quand alors que je me détourne je suis provoqué par un « alors, je ne suis pas intéressante, c’est ça ! ». Et que je sois ulcéré de la voir aussitôt se tourner vers les caméras de ses confrères pour me pourrir en trente secondes avec, en plus, des allusions vicieuses du genre : « il m’avait repéré depuis un moment, j’étais la seule jeune femme ». Ce qui prouve qu’elle n’est pas observatrice, par-dessus le marché.
S’agissant de ma rencontre avec Demorand sur Europe 1, vos réactions ont été si nombreuses que je n’y ajoute rien. J’ai relevé le papier d’Acrimed comme spécialement synthétique. Après quoi, dans la mesure où monsieur Demorand aura été le premier journaliste à admettre qu’il pouvait en partie avoir tort, fait sans précédent dans la caste, et comme beaucoup d’entre vous me l’ont suggéré, j’irai sur son plateau dimanche prochain, sans haine, sans rancune.
Bonsoir Jean Luc,
Même si je ne suis pas tres disponible en ce moment, je suis un adhérent à tes côtés, et je me réserve pour les longs mois qui viennent.Va y avoir du boulot !
Je lis ce que tu écris et j'écoute ce qui se dit ici et là, y compris les bien pensants de gauche, sincères. Et je m'aperçois qu'on refait sans cesse les mêmes erreurs...
Quand va-t-on comprendre que la route ouverte au FN, et que sait si bien dessiner Marine LP ne pourra être barrée que le jour où on n'assimilera plus "Gauche" et "Laxisme" !
La Liberté ne peut exister que si chacun respecte les règles et les lois de la République !
Et le FN sait que chacun d'entre nous, en privé, ne supporte plus que les biens et les personnes soient de plus en plus à la merci des délinquants de tous poils, individuellement ou en bandes organisées, qui imposent leur loi dans les immeubles, les quartiers et voir des villes entières si on ne les arrête pas...
Oui, hérissés et dégoûtés, car leur victimes sont le plus souvent des prolétaires, des gens eux même dans la pauvreté, ou juste à la limite de la vie décente...
Délinquants trop souvent impunis, et pire, défendus par des associations, des partis politiques, dés lors qu'ils sont issus de l’immigration... On les transforme alors en victimes, et on apostrophe la Police, la Justice, les lois soit disant racistes et injustes...
Et oui, la hantise du "politiquement correct" nous rend cons !
Que l'un ou l'autre dise que 70% de la population carcérale est d'origine Maghrebine ou Africaine et le voilà traîné devant les tribunaux par la HALDE ou SOS Racisme, conspué par la Gauche Bobo.
Qu'un braqueur armé en fuite soit abattu par la Police en total respect de la loi et des circonstance, et tout le monde se lève pour crier "au fascisme"...
Et j'en passe...
Le FN, c'est tout cela qui lui ouvre la route : la connerie bien pensante pseudo "de Gauche"...
Redonner leur place aux travailleurs, défendre les libertés et la justice, c'est possible avec une vraie Gauche, respectueuse des valeurs de notre République.
Et cela commence par faire respecter l'ordre et redonner la tranquillité à chacun, ouvriers, retraités, écoliers, bref, chacun, pauvres ou riches...
Et s'attaquer aux marchés parallèles, au fric facile, y compris celui de la corruption politique !
Nos bases, nos valeurs, pourquoi les renier ?
Sans nostalgie déplacée, quel pays Socialiste, du temps de sa splendeur, aurait toléré une telle situation ?
@ - 137 - Lejeun
"Nous sommes aujourd'hui profondément déçu par notre adhésion. Le ligne politique empreinte d'une bonne dose de libertarisme est incompatible avec nos idéaux républicains".
"Déçüüüü"...
De mon côté ma dernière expérience de parti remonte à une vingtaine d'années, chez les Verts quand ils en étaient à leur période "cadres et réglements". Tu ouvrais la fenêtre, fallait faire une A.G., et on passait notre temps à rédiger des textes que personne ne lisaient plus ensuite et à pourchasser des virgules.
Résultat: plus le temps de ne rien faire d'autre, et un parti complètement sclérosé.
Donc j'essaye de faire la part des choses...
Un parti n'est pas la société idéale en plus petit. Au-delà de tous les règlements possible et certes souhaitables, c'est surtout ce qu'en font les militants actifs et les actions qui sont menées sur le terrain.
Tu parles de te replier sur la CGT. D'après ce qu'en dit Xavier Mathieu, ça a l'air perfectible là-bas aussi...
Mais ce que j'en dis...
"Il nous faut absoudre d'avoir été membre d'un Conseil Fédéral d'un autre parti ou d'être élus (la pire des infamies)"
Un rien parano peut-être ?
Dans un parti démocratique (s'il en existe un de parfait) tous les adhérents sont égaux.
Ne pouvant tous parler en même temps, au même endroit, elles et ils, désignent des porte paroles et se dotent de structure dites dirigeantes pour régler les conflits et appréciations différentes qu'ils portent sur les sujets pour lesquels ils se sont réunis, assemblés. (pour le PG sous la forme d'un parti politique).
Au sein de cette structure qui va du congrès, au secrétariat national pour "le vertical", les comités pour l'horizontal, chacun peut s'exprimer y compris ses désaccords.
En son sein chacun apporte en fonction de sa singularité, de ces capacités, de son savoir, son charisme, etc. Toutefois, il est possible et il arrive souvent qu'a un moment une personne, un groupe de personne, ne se considèrent pas en accord avec la majorité, y compris sur les méthodes démocratique de cette entité, il(s), elle(s) s'en vont. A partir de là chacun et chacune assume ses actes et décisions. Si les explications qui régissent la vie démocratique du groupe ne nous paraissent pas convaincantes, il existe des instances pour demander des explications.
G. Amard avec l'approbation de Jean Luc Mélenchon ont fait connaitre leur point de vue qui d'après eux a conduit à la rupture. J'en prends acte. Et je fais confiance, en l'instant, à ceux qui ont été élus. (ne chipotons pas sur ce point) pour nous représenter, animer et diriger le parti et je souhaite avec rigueur et compétences.
Arrêtons de faire des procès d'intention à qui que se soit, et encore moins sous entendre que Jean Luc Mélenchon serait une sorte de Ben Ali bis.
Sur mon marché, quand je parle avec des amis y compris au PG, personne ne connait Ramaux, (c'est bien dommage) et je ne peux que regretter et déplorer son départ. Il ne se trouvait pas devant son patron pour un entretien préalable de licenciement. Nous vivons une période clef, charnière, et malheureusement les états d'âme ou les divergences qui conduisent à la division deviennent nos pires ennemis. Alors un peu de calme face à des médias qui brouillent les cartes. Même si nous devons être vigilants sur le sujet.
Bonjour, j'aimerai vraiment que puisse s'organiser un débat Mélenchon/Le Pen.
Mais le MLP est elle prête pour ca et en a-t-elle envie ?
La censure qui ne l'a connait pas à un moment ou à un autre ?
Le problème c'est que lorsque ça frappe quelqu'un on s'en moque, on est même d'accord... et oui, mais si ça vous frappe, alors c'est un crime de lèse militant ?
Pour les sondages, les militants ne sont pas dupes, c'est le procédé que le militant dénonce, car le lecteur lambda, n'a pas l'analyse ad hoc, et il n'y a qu'à écouter les conversations de la rue pour se rendre compte de l'impact.
Bonjour,
J'ai noté cette phrase "Post scriptum. Vous aurez noté que je ne commente plus mes démêlés avec les médias. Vous décryptez en général assez bien ce qui se passe.".
Par contre il serait utile de créer un site web qui reprend les "mensonges et omissions" des médias. D'autant que la période à venir va certainement être propice aux mensonges et omissions de tous ordres.
Je peux facilement créer le code et y participer. Si d'autres sont d'accord avec cette idée qui le fasse savoir ici puis je donnerai une adresse web ici même.
A+
Michel
Il me semble aussi qu'il faudrait mettre Marine LP en face de son double discours complètement aberrant entre "national-socialisme" et "national-libéral"... elle est en train d'essayer de faire le grand écart entre deux types d'électeurs différents, et un bon gros coup de pied pourrait certainement lui faire se casser la figure.
Mais je me demande qui pourrait le faire, quel serait la meilleure stratégie pour ça... et, à la limite, si ce ne serait pas aussi une solution d'attendre voir et de la laisser dans ses propres contradictions.
Au passage, chapeau, M Mélenchon si vous me lisez, pour votre discours à l'EDHEC... pas une mince affaire que réussir à faire rire et applaudir des étudiants d'une école de commerce sur un discours socialiste après la caricature médiatique que l'on a fait de vous. Vous êtes étonnant. J'espère qu'il y en a d'autres au FdG qui ont ce même talent de judoka.
On manque malheureusement de grandes gueules qui peuvent faire changer la donne médiatique. Gérard Filoche sait aussi être très surprenant à ce niveau là, mais il ne semble pas vouloir lâcher sa bagarre au sein du PS.
Bon courage à tous ceux qui sont en lutte !
@ JLM
Est-ce qu'il est prévu de décortiquer le programme du FN comme on l'a fait pour celui du MODEM ?
http://www.marianne2.fr/Mieux-que-la-diabolisation-repondre-point-par-point-au-FN_a201874.html
à Michel :
Je suis tout à fait partant !
Je m'intéresse moi-même particulièrement aux médias, j'ai une formation universitaire et professionnelle concernant l'image.
De plus, étant au chômage j'ai du temps libre. Je serais vraiment prêt à donner beaucoup de mon temps pour participer à une vision critique des discours médiatiques pour un site gratuit où l'on peut poster du texte, des images, des vidéos et du son... mais qui serait aussi ouvert aux commentaires des internautes et aux discussions politiques.
Descartes 175... Toi qui interviens sur tout, avec ce petit côté Pic de la Mirandole qui en agace plus d'un sur ce blog depuis de longs mois, tu devrais savoir que les spécialistes que tu révères et le législateur ont défini avec précision ce qu'est une secte. Mais tu es capable, bribes de textes officiels à l'appui, de vouloir à tout prix prouver que le PG fonctionne comme une secte. Comme ce Procureur célèbre dont j'ai oublié le nom et qui se targuait d'être capable d'envoyer en correctionnelle qui voudrait bien lui parler et répondre à ses questions. Tu es ce Procureur si je puis me permettre.
Le PG souffre bien évidemment de disfonctionnements. Il n'est pas toujours facile de faire travailler ensemble des gens venant d'horizons très divers. Jean-Luc Mélenchon,doté d'une belle énergie qui semble se ressourcer en permanence dans le combat politique, me parait trop souvent énervé. Mais nous sommes dans l'immense majorité heureux d'être dans ce parti et fiers d'avoir ce leader. Profite donc bien de l'espace total de liberté que t'offre le responsable de cette secte mais ne t'étonne pas si tes interventions provoquent de plus en plus d'interrogations sur tes objectifs sur ce blog
@ andré curtilat
18 janvier 2011 à 18h34
Mon expérience sur ce blog est récente, mais je la trouve décevante, en ce sens que les commentaires que je fais sont effacés, et pourtant, il ne me semble pas que mes propos aient été déplacés ou inintéressants.
Par exemple à l'occasion des événements de Tunisie, je pensais que la proposition d'un mot d'ordre d'élections pour une assemblée constituante correspondait à la situation et qu'elle avait chez nous l'avantage de pouvoir être repris, ne serait-ce que de manière propagandiste, pour le moment. Je parlais par ailleurs d'un débat nécessaire sur la pratique démocratique fort malmenée en France, mais également dans la pratique des groupes de Gauche qui n'utilisent pas les possibilités d'information et de débat que permet l'Internet. Ce sont des thèmes qu'il conviendrait d'approfondir si l'objectif est bien de rassembler ceux qui se revendiquent des idées de Gauche et d'une Révolution citoyenne.
Témoignage : j'ai eu l'occasion de connaitre de près Jean-Luc Mélenchon et je dirais que ce que le PS lui a apporté de pire c'est de rencontrer la trahison et les arrivistes à tous les étages. Fabius qui n'est pas sur la ligne de Jean-Luc l'a rencontré encore avec plus de perfidie ce qui fait qu'il a encore plus de mal à faire confiance à de nouveaux amis que Jean-Luc. Bon Jean-Luc il faut ouvrir sinon tu ne vas jamais t'en sortir : la petite équipe de Massy et ta famille au sens large ne peut pas tout faire ! Fais confiance et pas seulement aux jeunes car comme dirait Brassens l'âge ne fait rien, à l'affaire et des jeunes traitres tu as du en connaître plus que des vieux. Sur le fond comme je partage la vision économique de Généreux je ne peux que te donner raison ! Si j'avais son talent littéraire j'aurai pu écrire son bouquin. quant à la démocratie quand elle n'est pas démocrasouille on ne peut transiger avec elle !
Bonjour,
Mr Mélenchon, je ne suis pas du tout de votre bord politique. Je me situe à droite. Je ne voterai donc a priori jamais pour vous.
Mais j'ai une profonde estime pour le combat que vous menez contre le "hachis pas pensé" médiatique. Je me suis pleinement retrouvé dans votre analyse. Dans le temps médiatique, il faut être pour ou contre, les médias ne comprenant pas (ou ne souhaitant pas) la nuance et refusant tout le temps nécessaire au développement d'un raisonnement argumenté.
J'ai souvent été choqué par le manque de recul, de mise en perspective et parfois tout simplement par les lacunes de certains journalistes concernant, notamment mes propres domaines de compétences.
Merci au moins d'être là pour bousculer le prêt à questionner tellement prévisible des journaleux!
Jules imprécateur 211.
Nous avons tous été effacés plus ou moins souvent,enfin j'imagine. Et quand cela nous arrive nous tentons de comprendre pourquoi. Très souvent c'est le hors sujet qui est invalidant, à raison souvent, à tort parfois mais le hors sujet c'est comme le hors jeu au foot ! Parfois c'est limite ! J'ai souvent constaté comme vient de le crier un post qui vient de faire une apparition furtive qu'il y avait des mots tabou qui déclenchaient immédiatement le retrait du post. On comprend alors l'exaspération de certains (souvent militants PG) qui voient les vieilles taupes dézinguer leur parti en toute impunité sur le blog et eux se faire effacer. Restez donc sur le blog.
Eh bien ça fout la trouille de lire le post 201 de felix.
Soit la Le Penisation des esprits progresse soit les français sont fondamentalement racistes et paranos quant à parler de splendeur passée de pays socialiste alors là c'est du surréalisme ou de l'aveuglement en tout cas j'espère que les instances du PG ne suivront pas tes suggestions.
Cet idiot de Demorand sans le vouloir a mis dans le débat la clef de voute de tout le système néolibéral planétaire:
En effet pourquoi les masses votent pour les représentants de leur propre ruine?
On ne vote qu'a 7% pour Mélenchon ? Mais parce que la propagande est organisée depuis des lustres par ce capitalisme pour mettre en avant des individus menteurs, arrivistes, prostitués et sans valeurs: Obama, Cameron, Sarkozy, Merkel...la liste est longue!
Il fait être abruti, avec désormais le net, pour ne pas voir l'insondable charlatanisme de ces gens!
Jamais plus je ne voterais pour eux, en aucun cas !
@felix
Que la poursuite d'un individu pour des propos tenus soit une connerie, j'en convient avec vous. Le discours de haine n'appelle pas moins de discours mais davantage de discours de paix. Néanmoins, permettez moi de trouver ces propos non seulement faux, mais également antirépublicains. Tout d'abord, en République, ont ne juge pas un hommes pour ce qu'il est, mais pour ce qu'il fait. Ainsi le facteur central n'est pas qu'il soit arabe, noir, manchot ou moustachu, mais bien de savoir s'il a commis une actes répréhensible ou non. Ensuite, en argumentant sur le laxisme de la justice, vous ne vous contentez pas de dire quelque chose de faux, vous alimentez les délires fascisants du FN. Enfin, mettre en avant des facteurs expliquant la délinquance, ce n'est pas les excuser, c'est les comprendre. Et les comprendre pour atteindre la cause du mal puisque ce qui doit être recherché avant tout s'est la diminution de la délinquance et non son châtiment. Le parallèle que vous semblez soutenir entre l'origine des individus et la délinquance oublie ce fait objectif : ce qui génère la délinquance ce n'est pas la couleur de peau, mais bien la condition sociale (or il se trouve que beaucoup de pauvres sont d'une origine étrangère). Et toute les recherche montre que l'augmentation du taux d'emploi conduit à la baisse de la délinquance. Le socle de la démocratie et de la République, c'est la Vérité objective. Et imaginer qu'il existe une causalité entre origine et délinquance est une contre vérité, pas un discours politiquement incorrect.
@andre curtillat (#210)
tu devrais savoir que les spécialistes que tu révères et le législateur ont défini avec précision ce qu'est une secte.
Certes. Mais je n'ai jamais dit que le PG était une secte. J'ai dit qu'à mon avis le PG fonctionnait comme une secte. Je pense que la différence entre les deux affirmations ne t'aura pas échappé. Pour illustrer mon propos, je te fais remarquer que plus de deux mois après le congrès de fin 2010 la composition des organes statutaires du PG ne figure toujours pas dans son site, et que la démission de C. Ramaux n'y est toujours pas rapportée. Ce qui rappelle furieusement la manière de fonctionner de LO, où la mort d'un dirigeant n'est connue publiquement que plusieurs mois plus tard...
Le PG souffre bien évidemment de disfonctionnements. Il n'est pas toujours facile de faire travailler ensemble des gens venant d'horizons très divers.
Je veux bien. Mais le premier pas, pour "faire travailler ensemble des gens venant d'horizons très divers" est d'établir des institutions et des procédures de décision transparentes, et de s'y tenir strictement. C'est d'organiser le travail de manière qu'il soit clair qui fait quoi, qui décide de quoi, et qui est responsable de quoi. Et j'aimerais comprendre pourquoi, plus de deux ans après le "congrès fondateur", rien n'a été fait dans ce sens. Les statuts votés au congrès de 2010 sont de ce point de vue l'illustration de ce qu'il ne faut pas faire.
Jean-Luc Mélenchon, doté d'une belle énergie qui semble se ressourcer en permanence dans le combat politique, me parait trop souvent énervé. Mais nous sommes dans l'immense majorité heureux d'être dans ce parti et fiers d'avoir ce leader.
Tant mieux pour vous. Mais dis toi bien qu'il y a beaucoup de gens - moi y compris - qui vous rejoindraient peut-être si les choses fonctionnaient autrement. Si vous pensez pouvoir vous passer de ces gens-là... tant mieux pour vous. Personnellement, je pense que cela risque de handicaper sérieusement le PG.
Profite donc bien de l'espace total de liberté que t'offre le responsable de cette secte mais ne t'étonne pas si tes interventions provoquent de plus en plus d'interrogations sur tes objectifs sur ce blog
Si mes interventions poussent les gens à s'interroger, je n'aurai pas perdu ma journée...
Post 212 très touchant de sincérité. Dans mon parti je n'ai connu que très peu de traitrises mais des "suivistes",et des "acrobates" qui retombent toujours sur leur pattes,alors ça oui j'en ai rencontré.
Effectivement le post 201 mérite un certain recul. Lutter contre la delinquance ne nécessite pas que l'on précise la couleur de peau, sans rajouter les raisons historiques et sociales qui amènent cette catégorie de jeunes à basculer.
Ceci étant, j'ai toujours considéré que les braqueurs, brûleurs de Fiat Panda du voisin, les trafiquants etc.. étaient les alliés objectifs de la droite et de son extrème.
Même mentalité de l'appât du gain rapide, de la loi du plus fort, du mépris des "bouffons" qui "grattent" pour le smic etc etc
Dame Marine avec ces individus n'a plus besoin de faire campagne, ils l'a font pour elle...
@ Descartes
Il y a un moment que je ne relève plus les pseudo-analyses que tu nous sert avec l'arrogance de celui qui sait, mais là, que tu compare le FG avec une secte c'est carrément risible. Attention à ne pas atteindre la qualité philosophique d'un BHL c'est douloureux pour l'ego (plus il est gros plus ça fait mal). Tu dis : "Comment appellerais-tu une organisation aux procédures de décision opaques (cf l'épisode Martine Billard), conduite par un leader charismatique dont la parole est n'est soumise à aucun contrôle et devient la seule expression de l'organisation, et dont les partisans sont appelés à ne retenir que ce qui va dans leur sens et d'oublier tout le reste". Eh bien ça c'est la description de l'actuel gouvernement, et finalement de beaucoup d'organisation politique depuis des lustres non ? Et puis en tant que athée, je suis très tolérant envers les sectes puisque j'y ajoute les trois grand monothéismes bien connu qui n'ont rien à envier à rael si ce n'est peut être un soi disant prophète vivant. Alors le PG une secte ? Bon ben ça n'a pas l'air très grave. Il y a la secte du "consumérisme" aussi, dont nous faisons un peu tous parti. La secte des avatars aussi, celle ou on invente une nouvelle identité, celle du masque vénitien généralisé, niqab laïc à l'abri duquel on se permet tant de chose que l'on s'interdit à visage découvert. Je me nomme Vincent Leprévost, pas Foucault, ni Heidegger, ni Zavata. J'assume mes convictions. Et toi philosophe réincarné ? Après, je comprends que d’éventuelles fonctions au sein d'un quelconque think tank ne facilitent pas la transparence, à moins que ce ne soit de la timidité.
à Fred qui a écrit (Post 209):
à Michel (Post 206)
au sujet d'un site web (à construire) qui reprend les "mensonges et omissions" des médias. Nous sommes donc deux. Et merci de laisser le fil de ce sujet qui permettra de rassembler encore quelques volontaires.
A+
Michel
Cher Jean-Luc,
Je viens de voir l'odieux dessin de Plantu. Il n'y a pas vraiment de mot pour qualifier ce genre d'ignominie.
J'imagine à quel point tu dois être blessé, malgré ta grande expérience politique. Malheureusement, il est désormais temps de te blinder, car les attaques scandaleuses et méphitiques de ce genre vont sans doute pleuvoir, maintenant que tu es un vrai risque pour le système. Je ne sais pas si tu vas lire ce message, mais je t'assure en tous cas de mon absolu soutien devant tant de bassesse.
Amitiés militantes et respectueuses,
Thomas
Un dessin de Plantu paru cette semaine associe Marine Le Pen à JL Mélenchon. (Voir article sur Marianne2).
Justement, Marianne a fait cette semaine un dossier sur les "accusés" qui provoque la montée du FN. Plantu est tombé bien bas et rejoint la cohorte de ces accusés.
Il fait là 2 fautes graves :
1. Il met dans les cerveaux disponibles l'idée qu'un républicain comme Mélenchon et Le Pen, c'est la même chose.
2. Il associe "Tous pourris" au livre de Jean-Luc Mélenchon "Qu'ils s'en aillent tous" montrant par là qu'il n'a pas lu ce livre ou pire, s'il l'a lu, il joue avec la vérité sur un politique et il décrédibilise la politique. (ce qui fait une fois de plus le jeu du FN)
J'ai laissé un message à Plantu dans ce sens.
Jean-Luc Mélenchon est à Strasbourg, il a du en avaler ses lunettes :
En pleine assemblée Cohn-Bendit vient de traiter le président liberticide hongrois, nouveau président tournant de l'Europe, de "Chavez européen..."
A Félix : 201
« … La Liberté ne peut exister que si chacun respecte les règles et les lois de la République ! »
La petite délinquance n’est pas qu’étrangère, elle est aussi française…
Car le pire est la grande délinquance au service du pouvoir. Est-ce que le pouvoir suprême respecte les lois de la République ? car des truands de haute voltige sont au service du pouvoir. Par exemple la mafia corse, la famille Guérini au service des politiciens socialistes et UMP.
Encore un coup de blues. Voilà Plantu qui s'y met et balance une caricature où il met Mélenchon et Marine Le Pen sur le même plan avec le slogan "tous pourris". Autant je suis pour la liberté de caricatures, et dieu sait si Mélenchon pourrait prêter le flan à être "caricaturé, parce que c'est effectivement un personnage fort en couleurs, mais ça, c'est vraiment ignoble. Cela prouve bien que cette élite parisianniste se complait à brouiller tous les repères pour maintenir son statu quo de privilégié. Comment peut-on salir à ce point un républicain dont les objectifs politiques, humanistes, économiques sont radicalement à l'opposé du fonds programmatique de Mme Le Pen ? Parce qu'il veut rétablir la république déstructurée par 10 ans de droite et de formatage idéologique anti républicain ? Comment tous les médias en arrivent ils à verser une larmichette intéressée sur la laïcité de Mme Le Pen alors qu'ils n'accordent aucun regard aux idées et au programme de m.Mélenchon ? Comment Mme Chabot peut ellepour la 3ème fois sortir le tapis rouge à MmeLe Pen et ainsi favoriser sa montée médiatique alors qu'elle a totalement rejeté et censuré la présence de M.Mélenchon sur son plateau de "a vous de juger". Moi, j'accuse tous ces gens là de jouer avec le feu.
Mélenchon, on est tous avec toi et on t'attend sur "c'politique". Ne te fais pas avoir, camarade, ils vont tous sortir la grosse artillerie pour détourner ton propos, orienter tes cibles et t'empêcher de "proposer"..... tu le sais ? Prépare toi, enfin une émission de grande écoute en France!. Profites en, les 3/4 desFrançais, ne savent de toi que tes coups de gueule et même s'ils ont une impression de sympathie, ces 3/4 là ne connaissent rien de ton programme politique, des aspects concrets, par exemple, la possibilité concrète de définanciariser l'économie et ton souci de rétablir la République bafouée dans ce pays et dont les Français ne savent plus très bien ce que "République" veut dire. Ce serait un comble que La Marine, déjà invitée par De morand et son écoute silencieuse et respectueuse, soit la seule qui soit entendue ! Ne te laisse pas faire. Pense qu'on est tous avec toi. Mme Le Pen est très gênée des options libérales du programme FN de son père et prétend que le nouveau programme va sortir ! (malaise devant patrick cohen et même Pujadas qui ont insisté sur le programme anti social du FN, notamment au niveau fiscal). On compte sur toi et on a besoin de toi pour démonter ces escroqueries une par une.
J'écris, comme d'autres vont le faire et l'on fait (déjà plus de 3), à propos du dessin de Plantu. Les bras m'en tombent. Le message est terrible et insupportable. Ce dessin est révélateur du jeu que jouent les médias à l'heure actuelle. Une étiquette "populiste" arbitrairement accolée et hop, tous dans le même panier ! Qui plus est, la représentation de Marine Le Pen est étrangement physiquement flatteuse (même pour le père !). Là, le masque tombe : Le Pen c'est mieux, c'est plus séduisant que Mélenchon, le même programme, la haine en moins. Diffuser un tel message est ignoble quand il vise un homme de conviction comme vous. En vous représentant sous les traits du "bolchévique au couteau" (je trouve la ressemblance frappante) Plantu ne vois pas la radicalité concrète qui anime le Parti de Gauche comme le reste des idées d'ailleurs.
Pensées amicales et soutien militant
Zappi, Plantu, et le reste...
A mon avis, tous les relais médiatiques de la Gauche molle sont en train de s'activer pour rassembler les troupes et descendre en flèche tout ce qui lui est contraire.
Exactement comme pour le référendum de 2005.
La campagne est commencée, faut juste le savoir.
Quitte à jouer avec le feu et à faire la courte-échelle à leur "diable de confort".
"Au loup ! Tous autour du PS qui protège..."
C'est tout le front de gauche qui est attaqué par l'ignoble dessin de Plantu (regardez le dessin sur Marianne qui l'a reproduit) :
http://www.marianne2.fr/Melenchon-contre-la-pensee-Plantu_a201888.html
Christian Picquet (GU) avait soutenu Jean-Luc et y compris au congrès du PG, le PCF ayant été beaucoup plus discret. J'espère que cette fois-ci le soutien va venir de tout le front de gauche.
En tout cas au nom de GU 03 je soutiens Jean-Luc. Courage Jean-Luc ils sont ignobles!
Ecoutez l'interview au téléphone de Jean-Luc en bas de la page de Marianne. Il est touché humainement.
Ne serait-ce que de ce point de vue il a besoin de notre camaraderie.
Je partage l'avis de ceux qui se sont exprimés sur le dessin de Plantu. Disons-le carrément, c'est dégueulasse. Rien ni dans la trajectoire de Jean-Luc ni dans son discours ne justifie une telle amalgame. Et je suis d'autant plus à l'aise pour le dire que - et ceux qui interviennent ici me sont témoins - je n'ai hésité à critiquer les postures de Jean-Luc quand je l'ai estimé juste.
Plantu est la quintessence de cette bienpensance vaguement chrétienne, vaguement démocratique, vaguement "de gauche"... mais authentiquement réactionnaire qui fleurit au Monde et à Télérama. Celle-là même qui en d'autres temps fit campagne sur le STO de Marchais ou le "péril rouge-brun". Celle qui méprise tout ce qui sent le populo et s'éloigne un peu trop de la messe...
T'en fais pas, Jean-Luc. Devant ce genre de saloperie, tous les gens de bien seront avec toi.
"Il aime beaucoup être ministre ce populiste"
Allez qui est "il" et qui dit ça? Allez un petit effort, un tout petit effort surtout pour la première réponse. Le'il", vous l'avez tous identifié, c'est l'affreux populiste de Mélenchon et l'auteur de cette accusation gratuite perfide est le sémillant Pierre Moscovici, qui s'y connaît en matière de chasse aux populistes de tout poil. Cette phrase était la cerise sur le gâteau de l'émission Dimanche Soir Politique de France inter au cours de laquelle avec l'aimable collaboration des journalistes, Moscovici s'est employé à force d'amalgames minables d'associer Jean luc avec la désormais fameuse Marine. Ex : Mélenchon "est passé tout à coup du côté populiste et là il se trompe car, sur le créneau populiste, il y a mieux ou pire que J.L. Mélenchon, c'est Marine Le Pen "; et mieux encore la tirade finale :"Jean luc Mélenchon au deuxième tour, je n'ai pas beaucoup de doutes quand on se retrouvera avec DSK contre Sarkozy, ne se trompera pas de bulletin, il aime beaucoup être ministre ce populiste". Grand, très grand sourire de Moscovici, de celui qui a pu juste à la fin de l'émission accomplir ses basses oeuvres.
Bien sûr, certains estiment qu'il ne faut pas perdre son temps et que ce genre d'attaque est normal. Sauf que l'attaque redouble, Moscovici, Perrineau, Plantu, Jack Lang récemment et qu'elle porte ! Dans un premier temps, ça a été Mélenchon=Marchais; peu efficace sans doute -les sondeurs ont dû le tester- donc maintenant Mélenchon c'est comme Marine mais en moins bien (un expert de c'dans l'air a même dit doctement, sans être contredit, que le programme économique du FN était plus sérieux que celui de Mélenchon, et il l'a dit sans sourire). Elle porte dans la mesure où les propositions, le projet politique du Pg et du FdG portées par Mélenchon sont écrasés. Je pense qu'ils - socialistes, experts, faiseurs d'opinion - ne jouent pas avec le feu, ils appliquent une stratégie bien précise de diversion ou plutôt de dérivation. Dériver les électeurs populaires vers une vote inutile, stérile car le FN n'est pas en mesure de jouer un rôle d'acteur politique; un peu comme Nicolas Hulot a servi à dériver la cause écologiste et à l'entraîner dans une nopolitique'land, une écologie qui ne serait ni de gauche ni de droite, ça fait illusion pour les élections secondaires pas pour celles à enjeux cruciaux. Donc, des joueurs de flûte et il faut tout faire pour que les gens ne se laissent pas une nouvelle fois abuser.
Le libéralisme triomphant, aidé par les sociaux démocrate pensaient ne plus rien avoir à redouter sur sa gauche. Nous étions dans un consensus mou, de belles phrases, et de politesses.
Mais voilà que réapparait l'idée que la lutte des classes "ce n'est pas dépassé" Alors l'artillerie lourde ressort. Pourtant rien de nouveau.
Pour tous ceux qui ont lu, les journaux de l'époque "d'avant", ceux d'aujourd'hui leur ressemble avec" les traite misère", les coups en dessous de la ceinture, et toutes les calomnies et bassesses dont ils sont friands.
Son dessin me rappelle" les terroristes de l'affiche rouge". Le FN jouant le rôle de Vichy.
Même si nous n'achetions pas leur saloperies, ils les colleraient sur les murs.
Quand la lutte s'aiguise, nos couteaux doivent-être encore plus affutés.
Nous n'avons rien à voir avec ceux qui occupèrent la France et l'ont jeté délibérément en pâture au fascisme. De cette lâcheté beaucoup périrent. Honte donc à Plantu et à tous ceux qui se réclament de son dessein. Ce n'est pas seulement Jean Luc Mélenchon, mais aussi toute ma famille qui résista à l'occupant qui est salie. Après l'interdiction à l'ENS, et des déclarations de haine à notre encontre, jusqu'où iront-ils ?
S'ils ne sont pas "Tous pourris", pourquoi devraient-ils tous s'en aller ?
Si on joue au feu avec les mots, alors il faut en assumer les conséquences quand ça brûle !
S'il faut avoir lu le livre de Jean-Luc Mélenchon, être sensible à sa solidarité avec l'Amérique latine (au point d'en importer un slogan utilisé là bas), pour comprendre les subtilités du "qu'ils s'en aillent tous" même s'ils ne sont pas "tous pourris", alors c'est pas gagné ! Même si le livre se vend à plus de 100.000, 200.000 exemplaires ou plus encore, il va en rester des français, y compris de gauche, à convaincre. "Qu'ils s'en aillent tous" était une erreur. Tant pis. C'est fait.
Je n'en reste pas moins moins partisan de la candidature de Jean-Luc Mélenchon pour représenter le Front de Gauche à la présidentielle. Je n'en pense pas moins que le jeu de Plantu est très dangereux parce qu'il n'est pas possible de mettre un trait d'égalité entre une fasciste et un humaniste, démocrate et républicain, au plus profond de son âme. C'est le retour de baton du "qu'ils s'en aillent tous". Avec Plantu, on a le "tous les mêmes" donc pas de changement possible, pas d'espoir en vue. Celle qui défendait les bourreaux, le Front National a toujours soutenu Pinochet et les autres dictateurs, se retrouve sur le même pied que celui qui a pratiqué une solidarité active et sans faille avec les victimes des tortures des dictatures d'Argentine et d'ailleurs. C'est ignoble.
Toutes ces attaques contre Jean luc meurtrissent un grand nombre de militants et syndicalistes qui comme moi se battent dans les entreprises pour défendre les intérêts des salariés les plus faibles, pour faire respecter les droits élémentaires et pour faire naitre de nouvelles solidarités.
Les idées du Parti de Gauche, du Front de Gauche font leur chemin, c'est ça le problème des larbins de la finance ultralibérale.
Peu importe, la prise de conscience est perceptible et le mouvement social est bien en marche.
Ne baissons plus jamais la tête et restons combatifs et exemplaires!
Il faut que le PG et/ou le front de gauche développe ses propres médias. Sinon c'est foutu d'avance !
Je persiste à croire que très peu de gens on la patience de suivre un blog même celui la pourtant si instructif. Or c'est avec la fréquence et la durée de la diffusion de nos idées que nous pourrons convaincre efficacement. L'idée du blog qui réunirait les bassesses des médias à notre égard et l'idée que l'humanité soit un relais fort du front de gauche sont excellentes. Je pense qu'il faudrait un média audio visuel de type radio pour concrètement s'imposer dans la lutte politico-médiatique qui pointe (qui a même déjà commencé et avec quelle violence !). Je ne sais plus qui a dit que pour faire passer leurs idées, un mouvement politique de progrès aujourd'hui au pouvoir, en Amérique latine, avait écrit des extraits de son programme sur les paquets de nouilles. Cela prouve bien qu'il faut pouvoir se faire entendre de façon quasi permanente si on ne veut pas être bouffé par le système. C'est sur, une radio ça coute bonbon mais c'est, à mon avis, la seul solution. Ne plus avoir besoin d'eux ! et pouvoir réveiller le peuple ! Courage ! et ténacité. P.S. : je ne cherche pas à devenir directeur ou animateur de radio, j'ai du boulot, ça va.et je me rase tout les matins... mais ça peut intéresser des camarades ? qu'en pensez vous ?
Mr Mélenchon ne vous laissez pas abattre par le dessin de Plantu. Ce dessin est minable et son auteur tout aussi lamentable. Plantu, c'est juste une parenthèse, un être petit...tout petit.
Qu'ils s'en aillent tous!
Ah ce dessin de Plantu. Bon ça fait un bail que je touche plus Le Monde car je le trouve bien vide. Mais Plantu m'avait laissé un autre souvenir. Ce dessin est juste une horreur.
Après, je partage en partie l'avis d'un intervenant expliquant que le titre du livre de monsieur Mélenchon porte le flanc à ce genre d'attaque.
Oui, quand on l'a lu, oui si on regarde les programmes, l'amalgame n'est pas tenable intellectuellement.
D'un autre côté, à quel moment l'intellect sert-il dans les médias ? Je veux dire, trouve-t-on trace d'intelligence, d'honnêteté ? Pour ma part je n'en trouve guère.
Et puis quoi, quel est l'idée de base du FG ? On vire tous les incapables et les corrompus. Alors d'un coup ça fait du monde qui s'affole, surtout que ça fait quand même quelques années que le bon peuple envoie des messages cryptés aux élites : augmentation de l'abstention, Jospin mis hors jeu par le Pen...
Peut être que des sondages aux résultats très favorables à monsieur Mélenchon sont cachés dans un tiroir. Peut être est-il urgent de débarrasser la scène médiatique de celui qui prétend changer les choses.
J'imagine que ça doit être blessant, d'être l'objet d'attaques aussi viles que vides de sens (ou en total contresens).
Moi je me sens meurtri pour vous.
Me lirez-vous, sans doutes non. Mais je vous assure mon soutien, et je vous souhaite beaucoup, beaucoup de courage.
Un lecteur à qui votre discours à redonné de l'espoir.
Un camarade avait suggéré, face à l'attaque de DCB, que Jean-Luc Mélenchon réplique "Se faire traiter de facho par un Cohn-Bendit est un plaisir de fin républicain". Je suggère que Jean-Luc Mélenchon, que j'ai senti vraiment touché dans l'extrait audio de Marianne, réplique par ce genre d'humour.
La fausse impertinence et la bétise crasse de ce genre de bobos irresponsables ne méritent pas qu'on s'y attarde.
NanardEnPétard dit: "...c'est avec la fréquence et la durée de la diffusion de nos idées que nous pourrons convaincre efficacement. " Et pour ce faire reprendre par exemple la méthode qui a si bien réussi à Stéphane Hessel avec son "Indignez-vous": l'édition et la diffusion massive et à prix très modeste d'opuscules reprenant ou synthétisant les propositions du PG et en particulier les réflexions de J. Généreux sur l'économie.
@ Michel, 18h10
Excellente idée de vouloir créer un site tel que vous le décrivez, même s'il existe déjà et qu'il s'appelle Acrimed...
Personnellement j'en suis membre et je suis tout disposé à participer aussi à ce futur site : pour une telle tâche on ne sera jamais trop nombreux et je suis certain qu'Acrimed ne vivra pas mal votre future "concurrence".
Plus qu'il le concurrence d'ailleurs il serait mieux qu'il l'épaule : il pourrait par exemple se concentrer sur les supports qu'Acrimed, ne pouvant être partout, ne couvre pas déjà. Les blogs et forums par exemple. Et à un degré moindre les radios.
Je dispose d'un dossier conséquent concernant ces dernières ainsi que des choses assez intéressantes, je crois, sur les premiers nommés.
Pour le cas où votre projet prendrait corps voici mon adresse trabanvicit@yahoo.fr
Je viens de visionner l'intervention à l'EDHEC de Roubaix:
Alors là chapeau bas! Un politique réellement de gauche dans "l'antre du capitalisme" bravo, faut vraiment avoir du courage pour oser faire un truc pareil!
A tous les "journalistes" qui veulent faire passer Jean-Luc pour un "Le Pen de Gauche", défions-les de commenter une conférence de Marine Le Pen au sein d'une mosquée pendant 1H50, délivrant avec la même verve son propre discours politique (et avec le même humour) !
@Michel Matain (#233)
S'ils ne sont pas "Tous pourris", pourquoi devraient-ils tous s'en aller ?
Si on joue au feu avec les mots, alors il faut en assumer les conséquences quand ça brûle !
Tu as un peu raison, et moi aussi j'avais trouvé le slogan "qu'ils s'en aillent tous" très imprudent. D'autant plus qu'à son origine ce n'était pas le mot d'ordre d'un peuple demandant ses droits, mais d'une classe moyenne craignant de perdre ses privilèges.
Mais tous les "tous pourris" ne se valent pas. Il y a une différence subjective entre le populisme du FN et celui du PG: d'un côté la volonté de manipuler le peuple, de l'autre celle de lui redonner le pouvoir.
Au post 206, 209 et 221 (Fred Michel et michelD)
Ill y aura du boulot sur votre site
Tiens une idée : L'Islande, a part ici, qui qu'en cause ? ;)
Courage Jean-Luc. Ta montée en puissance médiatique implique un retour de flammes dont tu es en train de faire les frais en ce moment. Si tu te sors de cette période délicate, tu gagnes. La ficelle énorme (l'amalgame odieux avec le FN) auxquels les médias tendent complaisamment le miroir, même si elle semble ridicule pour tes sympathisants, est en train de prendre dans les esprits. Se détacher de ça doit être ta priorité dans les prochaines semaines. Frapper un grand coup contre le FN en soulignant ce qui t'en distingue : d'une part la dédiabolisation des étrangers et des musulmans, d'autre part un retour aux fondamentaux du Non de Gauche au TCE de 2005. Les sondages médiocres, si loin de l'échéance, ne sont rien. En interne, il va falloir convaincre le PCF qu'il ne se perdra pas à t'avoir comme candidat. Des gages seront nécessaires... Se démarquer visiblement des Le Pen, convaincre les communistes ; une fois ces deux obstacles franchis, tu auras un boulevard. A 15 mois des présidentielles, Bayrou faisait 4%... Les progressions sont donc possibles. Il ne faudra pas écarter non plus, si tu es désigné pour le FdG, l'hypothèse d'un ticket avec le NPA pour vraiment frapper fort. Mais comme ce sont les spécialistes pour trouver l'alinéa de la note de bas de page dans l'annexe du glossaire qui ne leur convient pas, je n'y crois pas trop... En tout cas bravo, courage et ne lâche rien, tu seras la surprise de 2012 !
Salut Rémi -240-
Ton enthousiasme en rouge, c'est classe !
J'ai pu terminer cette écoute visionnique en totalité : quelle leçon, c'est de la formation permanente et continue de haute qualité : Historique.
ça change de certains commentaires à nous foutre le moral dans les chaussettes, il va falloir que ça change!
En tous les cas, je ne sais si en Tunisie c'est "marxisant" ? mais ça lutte très très bien pour que leur mouvement ne soit pas confisqué par des retours de veste comme souvent, par des hyper-religieux, par des opportunistes (pensant à faire de la tune pour leur pomme), etc du monde à l'affut. Ce qui est sur : les syndicalistes, communistes, démocrates vrais, républicains laiques à mettre le religieux dans la sphère privée, les étudiates-ts, leur jeunesse et moins jeunes, le peuple tunisien ne se laissera pas trahir leur Révolution très citoyenne.
Quelle leçon pour nous : ce sont à eux l'héritage de notre Commune,140 déjà....joie, bonheur de ne rien lacher : exigence révolutionnaire.
Nous devons ètre très modeste là mais avec du courage, connaissances, détermination à ètre debout coute que coute et que si ça passe par le très difficile bulletin de vote du fait que les petites chapelles dites plus révolutionnaires les unes que les autres ont des "difficultés" à rejoindre le Front de Gauche. hé bien ce vote en 2012 avec son programme doit être un objectif enthousiasmant : et si c'était faisable, possible par des élections !
Mais que c'est difficile au vu de certains donneurs de leçons! ! Effectivement très très difficile de se rassembler y a un immense boulot à faire, pas peur......
Tunisiennes, Tunisiens, quels enseignements vous nous faites !
Le "tous pourris" fasciste est une pseudo-injonction morale, les loups se drapent du manteau du chevalier blanc pour mieux dévorer le peuple, l'injonction morale déguisant la réalité de l'entreprise politique: prendre la place et gouverner dans l'intérêt des mêmes classes sociales, mais pas pour le même clan.Rappelons-nous: Hitler est allé voir les industriels de la Ruhr fin Janvier 1933, trois jours avant son élection "démocratique"
Le "qu'ils s'en aillent tous" de Mélenchon, le "Que se vayan todos" des Sud américains, le "qu'il dégage" des Tunisiens c'est un mot d'ordre politique, direct, sans fard qui énonce une nécessité, faire place nette pour mettre autre chose, changer sans conserver l'inconservable, "qu'ils s'en aillent tous" ce n'est pas "pousse toi de là que je m'y mette", mais faisons table rase et changeons (nous devons être ici pas mal à avoir chanter ces mots).
Ce n'est pas une erreur politique que ce titre, peut être une faiblesse de traduction dans le rythme qui est plus efficace en espagnol, ou moins percutant que l'équivalent tunisien.
Faire l'amalgame entre la posture morale fasciste et la position politique révolutionnaire est une position politique, blessante certes pour le caricaturé, mais qui est dans la ligne de ce à quoi nous devons nous attendre dans la conjoncture actuelle: des attaques violentes, vulgaires, injustes.
Soutien donc sans faille à Mélenchon, et dénonciation de l'amalgame.
Pourquoi ne pas éditer en librairie, et à petit prix, le programme du Front de Gauche ?
Le dessin de Plantu, vu aujourd'hui sur arrêt sur images et extrait d'une publication du journal l'Express est symptomatique et résume mes conversations avec certains de mes amis : je suis assez d'accord avec ce que dit Jean-Luc Mélenchon, mais il est trop agressif et violent avec les médias.
Comme d'habitude les imbéciles (style Demorand) voit le doigt quand on désigne le ciel, mais le syndrome de la couleur de la cravatte est une réalité qui touche les ignorants qui votent (émission hyper-intéressante de Jordaneau sur france Inter du 19/01 à 10 H, à propos de la Démocratie)
Jean-Luc Mélenchon doit sortir de cette cabale et changer de stratégie (autre que jouer les bisounounours chez Drucker)
bien sincèrement
"Qui veut la peau des services publics"
Une analyse bien intéressante sur le chaos qu'on nous organise, sur la destruction délibérée de la nation :
Jacques Cotta serait un intervenant intéressant dans les rencontres du PG.
Au sujet du dessin de Plantu je ne suis pas si surpris. Quand j'étais enfant, mes parents jeunes socialistes à fond derrière Mitterrand lisaient Hara Kiri et autre Charlie Hebdo. Quand je vois trente ans plus tard les désillusions politiques de ces anciens jeunes, je ne peux m’empêcher de faire le parallèle avec cette génération de dessinateurs satiriques. Depuis la disparition de Reiser et autre Prof Choron, c'est pas les pastilles Vals qui ont amélioré les choses.
Et puis ça fait très longtemps qu'ils dessinent, ils sont fatigués. Combien de fois un Cabu ou un Plantu ont ils dessiné l'ancien leader du FN. Plantu a peut être eu un réflexe pavlovien. Avec le surmenage du travail il a peut être projeté certains de ses vieux démons sur la toile et s'est affranchi de toute pertinence politique et de la considération des personnes dessinés. Ou bien c'est un exercice de style destiné aux écoles de journalisme(s) (première année alors) sur le thème de la propagande et de la calomnie dans le dessin de presse.
Si c'est pas un truc comme ça ben mon pote ton dessin c'est de la daube (je reste polie mais..). Et franchement c'est inquiétant si c'est assumé. La pertinence vaut crédibilité dans ton métier. Prend donc une pastille.