17jan 11
J e reviens à mon clavier avant de commencer une semaine bien ardente avec la préparation du Conseil National du Parti de Gauche qui doit tirer les conclusions pratiques des décisions, et du calendrier, établis par le Parti Communiste pour la désignation de son candidat à l'élection présidentielle. L'actualité se chargeant de donner une signification spécialement dense au contexte de cette élection, on comprend que j'évoque beaucoup ce contexte. Comme je serai à Strasbourg cette semaine pendant quatre jours, j'aurai sans doute l'occasion d'écrire sur notre façon de voir à propos de cette élection. Pour l'heure, je parle du congrès du Front National, de la révolution citoyenne en Tunisie, et de deux voyages dans les coulisses humaines de la mondialisation libérale.
Les magnifiques photos qui illustrent cette note sont dues à Guillaume Marsault que je remercie cordialement.
Le congrès du Front National a élu madame Le Pen à sa tête et celle-ci a fait séance tenante un discours d’ouverture de la campagne des présidentielles. L’extrême droite a réussi à passer le témoin de sa direction. La suite sera à couper le souffle.
Le fruit est mûr. Cette femme à poigne est maître à bord et rien ne l’en sortira, cela se sent. Elle annonce vouloir vider de sa substance l’électorat de l’UMP et je pronostique qu’elle va assez largement y arriver. Son discours a changé de génération. Les sympathisants de la droite classique l’entendent favorablement et la majorité d’entre eux souhaite l’alliance avec elle. Ils partagent les valeurs qu’elle incarne depuis qu’elle en a retiré tout le folklore des nazillons qui y restait attaché du temps de Le Pen le vieux. Dans la mesure où les Sarkozy-Hortefeux ont déjà fait faire plus de la moitié du chemin idéologique par la droite classique, pour le beau monde, ce n’est plus rien d’aller au bal avec elle. Dans l’Histoire, la fonction de tels partis et de telles gens est de prendre en charge la solution musclée quand les méthodes traditionnelles de domination de l’ordre établi ne fonctionnent plus. Nous en approchons. La solution musclée peut se décliner de bien des façons, avec bien des formes et aspects différents. La visibilité du muscle demandé sera proportionnelle à l’effort à fournir. Si nous, je dis bien nous, la gauche décomplexée, sommes forts, eux seront tous nus et contraints d’avancer à visage découvert. Tant qu’ils ont en face d’eux la gauche piapia, blabla, ils peuvent avancer tranquillement sous le masque. Ils se nourriront de la pusillanimité de leurs adversaires. Mais le vrai moment de Le Pen sera celui où Sarkozy s’effondrera. Sa vocation et son but sont de prendre la tête de la droite. C’est engagé. Elle cueillera un fruit mûr et bien préparé par les mois et les années d’errements et déchéance qui ont conduit la droite de De Gaulle à Sarkozy, de « l’ardente obligation du plan » à la concurrence libre et non faussée.
A présent, il faut bien comprendre que l’extrême droite n’est jamais descendue du ciel, mais de stratégies, de moyens matériels et de situations qui convergeaient d’autant mieux que leurs chefs savaient les lier en un tout qui aillent vers eux. Exactement comme pour nous. Mais dans ces sortes de situations, la sottise de l’adversaire est un levier également très puissant pour avancer. Madame Le Pen va être magnifiquement servie. Toutes les belles personnes vont faire de la fuite en avant face à elle. Loin de la sortir des terrains où elle veut s’installer, ils vont l’y ancrer. Par exemple, quand elle se réclamera de la laïcité, au lieu de la démasquer et de montrer qu’elle est une ennemie de la liberté de conscience et un suppôt des intégristes, ils vont lui accorder le label et montrer du doigt les « dérives auxquelles conduisent les ultra-laïques », prôner la prétendue « laïcité ouverte » et ainsi de suite. Quand elle dénoncera la mondialisation, au lieu de montrer qu’elle ne s’attaque jamais aux puissances d’argent mais seulement aux immigrés, elle jouera sur du velours. Les belles personnes montreront du doigt tous ceux qui défendent la souveraineté populaire et nous serons violemment repeints en « populistes ». J’arrête là, car chacun d’entre vous a déjà vu la pièce commencer à s’écrire sous ses yeux.
Face à madame Le Pen, il n’y a pas de digue sérieuse. Politiquement la droite n’a presque plus d’anticorps. Et le marais du centre et centre-gauche va jouer sa partition pour prendre notre camp en otage, sans complexe, de façon agressive : qui n’est pas d’accord avec le libre échange, et le moralisme sociétal est un agent de Le Pen. A la fin on nous jouera l’union sacrée, « autour du meilleur candidat seul capable gnagna ». A Berlin, un camarade m’a rappelé un fait d’histoire que j’avais oublié. Les sociodémocrates allemands, qui avaient assassiné Rosa Luxembourg et Karl Liebknecht, soutinrent la candidature de Hindenburg « seul capable de barrer la route à Hitler ». Ce fut lui qui appela Hitler à la chancellerie. Je ne pronostique pas ce cas extrême, et je ne veux assimiler aucun des protagonistes d’aujourd’hui à ceux d’hier, pas même madame Le Pen. Je veux montrer que la logique qui consiste à avoir peur de son ombre et à refuser un combat frontal quand il se présente conduit toujours au désastre. Aucune politique de gauche n’est crédible ni entrainante si elle n’affronte pas le capital financier, sa politique et ses instruments. Ceux qui vont continuer à accompagner le système seront détruits comme des Ben Ali c’est-à-dire : au moment où ils ne s’y attendent pas, par un incident qu’ils auront méprisé, du fait de gens dont ils avaient oublié le nom depuis longtemps : le peuple. Ce que ce peuple fera ensuite de sa révolte est l’enjeu de notre période. Cette question est posée à cette heure en Tunisie. La question n’est pas de savoir si cela se produira en France mais quand.
En désignant Dominique Strauss Kahn, les dirigeants socialistes vont ouvrir un boulevard à cette nouvelle extrême droite. Ils vont se présenter comme les champions de la mondialisation américaine au moment où tout le monde la vomit. Ils seront les chantres de « l’Europe qui protège », et autres sornettes, au moment ou des gouvernements aux abois, pourtant au moins aussi veules qu’eux, préfèrent traiter avec le gouvernement communiste chinois plutôt qu’avec les inquisiteurs de la Commission européenne et leur bras séculier du FMI. Ils le feront avec cette morgue et cette bonne conscience incapable de la moindre auto-critique qui les mène depuis leur forfaiture de 2005 et leur vote du traité Lisbonne. Les sommations arrogantes auxquelles ils se livrent déjà à l’égard de tout ce qui n’est pas à leurs ordres attestent d’un aveuglement absolument inouï. Il va falloir marcher sous la calomnie et les mépris davantage qu’avant. Avec le retour des Le Pen, la bonne société a retrouvé un diable utile qui les dispense de réfléchir et de proposer. Dorénavant, à tous les repas, nous auront le même menu : vote utile. Le vote utile fonctionne comme un cache misère qui empêche de voir la substance du vote lui-même se vider. Le refrain du vote utile, c’est l’argument qui faisait préférer Ben Ali « pour ne pas avoir les islamistes ».
On voit que je cite beaucoup la situation tunisienne. Je la crois exemplaire et nullement exclusivement tunisienne. Jusqu’ici tout s’est passé dans le plus pur déroulé déjà observé en Amérique du sud. Je récapitule. Le système financier à l’œuvre polarise à mort la société et déséquilibre totalement les rapports sociaux. Un incident met le feu aux poudres après mille signes annonciateurs dédaignés. Une éminence, souvent membre de l’Internationale socialiste, fait tirer sur la foule. Le système s’effondre en quelques jours. La revendication sociale devient une revendication de démocratie, c'est-à-dire de souveraineté populaire. C’est la révolution citoyenne. L’acte un est fini.
L’acte deux concrétise alors, ou pas, le mouvement commencé. Des organes de pouvoirs spontanés et populaires se mettent en place pour régler le quotidien que plus aucune autorité n’est en état de régler : sécurité, approvisionnement etc. Une Constituante est exigée. Elle est convoquée par le pouvoir provisoire qui s’installe. Dans cette phase, les réactionnaires de l’ancien régime se répartissent en deux camps, ceux qui veulent « la pause dans la révolution » et ceux qui cherchent l’affrontement. Nous allons entrer dans cette phase. Compte tenu des exactions des « Ben Alistes » ces dernières heures, on ne doit pas exclure un approfondissement spectaculaire de l’exigence démocratique de la révolution. Cela s’observa dans la Révolution des œillets – en 1974 - au Portugal. Les gens se mirent à arrêter partout, et notamment dans l’entreprise, les « agents de la police politique ». Il s’agissait de les empêcher de nuire. Il n’y avait aucun plan d’ensemble, aucune idéologie dans cette affaire. Juste une précaution. Le résultat concret fut que toutes les directions d’administration et d’entreprise furent décapitées. Dès lors, des comités se mirent en place pour assurer la continuité de l’activité et la diriger. Alors la révolution citoyenne pris un nouvel essor. C’est une autre histoire. Ce que ces situations démontrent, c’est qu’il existe une dynamique de ces sortes de moments de l’Histoire. Aucun « programme » politique, aucune idéologie n’est proclamée. C’est la loi de la nécessité qui s’exécute à partir de besoins simples que la société doit accomplir pour des raisons de conservation élémentaires. La révolution citoyenne désigne ce processus en lui donnant le nom de son mode d’action et la finalité qu’elle vise.
Cette semaine m’a placé à deux reprises au contact du monde tel que la finance l’a remodelé. Je suis d’abord allé faire une visite au squat de Jeudi Noir, rue Matignon. Il y avait déjà eu beaucoup de délégations surtout le premier jour de l’occupation. A ce moment-là, le ministère de l’Intérieur était sans doute extraordinairement vexé de s’être fait rouler dans la farine à cent mètres de sa propre porte. Les comportements étaient très durs sur place. Mes camarades élus régionaux et parisiens étaient bien présents dans ces heures-là. Je ne le raconte pas parce que tout le monde l’a lu et vu à la télé. Moi je faisais partie de la deuxième vague de ceux qui venaient, histoire de montrer que l’occupation est vue et protégée par un large arc de forces politiques et de personnalités. Il n’y avait aucun risque à être là, à ce moment là, et mon passage a donc été parfaitement paisible. Ce qui m’a frappé, c’est l’audace des jeunes femmes et hommes qui sont là et qui ont monté l’opération. Et aussi leur courage. Oui, c’est surtout cela qui m’a impressionné. Je suis toujours sensible à l’aspect humain de l’engagement, à ce qu’il nous apprend sur les autres et sur nous-mêmes. J’ai toujours pensé que l’action politique en même temps qu’elle est une action sur la cité est une action sur soi-même. On se transforme en transformant le monde. En tous cas, en voyant cette nouvelle génération de lutteurs, si mixte aussi, j’étais joyeux. Je trouve tout cela très réconfortant, si je tiens compte de la morosité et résignation ambiante dans les catégories sociales dont ils sont issus. Je parle de la classe moyenne. Ensuite, j’ai appris beaucoup de choses en bavardant avec eux. Les choses que l’on apprend de cette façon sont celles que l’on mémorise le mieux. Et comme vous le savez, pour ce que j’ai à faire, j’ai intérêt à apprendre beaucoup pour clouer le bec au parti de «mais-avec-la-mondialisation-vous-savez-bien-que-ce-n’est-pas-possible». Comme d’habitude, la finance est au cœur du problème. Et donc des solutions. S’il y a tant de mètres carrés vides, m’a-t-on expliqué, c’est que les mètres carrés vacants sont considérés comme fluides, c'est-à-dire rapidement vendables. Dès lors, le patrimoine considéré est de « meilleur qualité » pour un financier. La note du possesseur monte. Il donne accès alors à de meilleurs prêts. Ainsi un géant a-t-il acheté 13 000 logements à Dresde pour les garder vides afin d’avoir une meilleur note au moment d’emprunter pour une opération à Hong Kong. Les sdf, les mal logés, ceux qui dorment dans leur voiture ou au camping, comprendront sûrement que la « compétitivité-de-nos-entreprises-dans-la-mondialisation-les-chinois-les-indiens-comment-faites-vous-monsieur-Mélenchon pour financer » donne du sens à leur souffrance.
Ensuite je suis allé à Roubaix. Mon rendez-vous était à l’EDHEC, puissante et riche école privée de commerce, où l’on m’avait invité pour présenter mes vues. Je laisse de côté pour aujourd’hui la question de savoir si je devais y aller ou pas, vu qu’il s’agit d’une école privée et que le débat était parrainé par des banques. Je dis juste que c’était agréable et qu’il était temps d’aller labourer la terre des certitudes au cœur même de la machine à inculquer les préjugés. Erwan Guého dans une interview pour Nord éclair m’a demandé : «Quel est le message que vous souhaitez adresser aux étudiants de l'Edhec ? » Voici ma réponse : « Pour un responsable politique de ma génération, le premier devoir est de donner le goût de l'esprit critique et de la pensée libre aux jeunes générations. C'est un devoir fondamental car, contrairement aux apparences, notre époque est frappée d'une tyrannie intellectuelle selon laquelle il n'existerait qu'une vérité économique, la concurrence libre et non-faussée. Ce genre de matrice intellectuelle formate les esprits, parfois sans même qu'ils s'en rendent comptent. » Et ensuite, voici sa question qui est une parfaite illustration de ce que je venais de dire : « Votre principale difficulté n'est-elle pas de passer d'une certaine adhésion de l'opinion à vos idées à la conviction que vos propositions sont réellement applicables ? » J’ai répondu sagement. « Bien évidemment ! Mais cela est aussi vieux que le combat socialiste. A l'époque de Jean Jaurès déjà, certains lui reprochaient de ne pas pouvoir « chiffrer son projet » socialiste. L'une des forces que nous avons eu lors du mouvement pour la défense des retraites, c'est de démontrer par des chiffres que nos propositions tenaient la route. La grande bataille, c'est la bataille de la crédibilité. »
Mais avant cette soirée somme toute assez tranquille, je suis allé à la rencontre des syndicalistes CGT en lutte de l’entreprise Camaïeu. En tous cas ceux qui pouvaient se libérer à ce moment-là. En fait c’était bien les principaux animateurs de la lutte. Le hasard a fait que deux élus socialistes se sont joints à nous pendant la rencontre. Ils avaient décidé de profiter de l’occasion pour remettre le chèque de soutien de leur section aux grévistes. Un geste apprécié et tellement rare ! Télé et radios qui se trouvaient là n’en ont pas perdu une miette et c’est très bien ainsi car cela devrait donner des idées à d’autres. Bon. C’est secondaire. Les gens avaient des valises sous les yeux. Deux camarades sont arrivés en retard le temps d’avoir pris leur douche. L’un paraissait épuisé. Mais si maitre de lui ! J’ai été accueilli par un militant aux traits tirés et qui vibrait encore de la journée de négociation. Dans la salle c’est une militante qui prend le relais. Elle sourit, elle blague. Elle aussi est épuisée. Quand elle s’est levée ensuite j’ai pris conscience de ses deux béquilles. Je l’interroge, un peu taquin parce que je sais que les gens n’aiment pas se montrer diminués et qu’une petite blague vide la gène. « Alors qu’est ce qui s’est passé ? », lançai-je ? Et elle avec le sourire : « trois accidents du travail ! Mes pieds c’est plus ça !». Et comme c’est moi qui accuse le coup, elle me lance avec un sourire : « c’est rien, il y a pire, on ne va pas se plaindre quand on voit ce qui se passe pour d’autres ».
Ici, les gens sont payés en moyenne 1050 euros par mois. La moitié des postes de travail est tenue par des intérimaires ou des contrats à durée déterminée. Leur boite est une multinationale qui compte près de 1000 magasins dans le monde dont le chiffre d’affaire est estimé à 1 milliard d’euros. Le bénéfice cette année a été de 100 millions. L’entreprise appartient au deux tiers au fonds d’investissement britannique Cinven. De plus, voila deux ans que les salariés ne touchent aucune prime d’intéressement, car les bénéfices récoltés à l’étranger ne remontent pas sur l’entreprise mère qui organise la répartition des marchandises livrées en Europe et en Asie qui se fait là à Roubaix. Donc c’est 1050 euros secs. C’est peu, très peu, même à Roubaix. Je raconte tout ça pour situer l’ambiance de la lutte. Le patron est parti en retraite et le nouveau est arrivé depuis huit mois. Celui qui est parti a levé ses stocks options. 23 millions ! Ok ? 2000 ans de paie mensuelle des employés. Ceux-ci se sont donc permis de réclamer 150 euros par mois. Et aussi la conversion de 200 postes d’intérimaires en CDI. Bref : le communisme dans sa version la plus dure, non ? Ce qui est nouveau cette fois-ci, c’est qu’il y a eu des gens des bureaux qui se sont joints à l’occasion aux gens de l’atelier. Et les grévistes ont bloqué les sorties de camions. Dès lors, a commencé une logique de répression qui serre le cœur quand on voit qui est aux prises. Un côté des gens du rang, luttant pour leur survie économique, des femmes seules élevant plusieurs enfants, de l’autre des pontes qui viennent d’arroser l’un des leurs d’une pluie d’or. Une intersyndicale CGT-CFDT-FO s’est constituée pour la lutte et elle a tenu bon jusqu’au bout. La direction, elle, a joué la peur en menaçant de sanctions lourdes les « meneurs de la grève » (dixit la presse) qui entravent la sortie des camions. Dès lors la lutte s’est concentrée sur le refus des sanctions. Les grévistes, souvent nouveaux dans l’action refusaient que leurs camarades soient punis. Ils ont pris sur eux de relancer le combat alors même que la presse donnait la mobilisation comme moribonde. Quand je suis arrivé à l’union locale CGT, un protocole de fin de conflit venait d’être signé. «Ce n’est pas un accord" insiste le délégué de l’entreprise. On comprend sa froideur. Bilan : cinq postes transformés en CDI et la négociation annuelle obligatoire avancée de quinze jours pour toutes les questions de salaire. Mais je suppose que beaucoup savent où est l’épineux dans ce type de contexte. C’est le paiement des jours de grève. Il n’y en aura pas. Notre bon maître a dosé avec une balance sadique les punitions : ceux qui ont fait grève trois jours seulement pourront les compenser en rendant des RTT. Ceux qui ont entre trois et six jours de grève n’auront pas cet « avantage » pour les trois derniers jours. Leurs jours de grève seront retenus cependant, par faveur bienveillante spéciale, sur plusieurs mois. Le knout est tenu de main ferme, on le voit. Mais est-ce que cela durera toujours ? Ces gens simples, ces travailleurs étaient fatigués et plutôt à bout de nerfs. Mais nullement démoralisés.
Post scriptum. Vous aurez noté que je ne commente plus mes démêlés avec les médias. Vous décryptez en général assez bien ce qui se passe. Quelques nigauds continuent à croire ce qu’on leur montre et ce qu’on leur dit. Mais ils progresseront à mesure qu’ils auront compris la différence entre une arène et miroir, même déformant. Ainsi après la nouvelle provocation à la clôture des vœux du Parti de gauche. Je ne l’évoque que pour adresser un signal amical de vieux compagnonnage au journal « Témoignage chrétien » où la personne travaille en tant qu’étudiante stagiaire, je suppose. Je m’empresse de dire que jamais elle ne se présenta, ni ne dit pour quel journal elle travaillait. C’est moi qui lui ai demandé qui elle était car tout le monde était parti sauf l’équipe de Canal +. Elle répondit « étudiante » et c’est sur ma demande qu’elle précisa en quoi elle étudiait. Je pense que tout le monde peut comprendre que je ne devine pas dans un bar vide qu’une personne qui prend des notes en m’écoutant est une journaliste de « Témoignage Chrétien ». Ni ne sera surpris que je m’enquière de savoir qui est là, à quelques mètres de moi, dans mon dos quand je parle, sachant que j’ai déjà été agressé plusieurs fois par des folles, ce dont je ne parle pas pour ne pas susciter des vocations. Ni que je réagisse mal quand alors que je me détourne je suis provoqué par un « alors, je ne suis pas intéressante, c’est ça ! ». Et que je sois ulcéré de la voir aussitôt se tourner vers les caméras de ses confrères pour me pourrir en trente secondes avec, en plus, des allusions vicieuses du genre : « il m’avait repéré depuis un moment, j’étais la seule jeune femme ». Ce qui prouve qu’elle n’est pas observatrice, par-dessus le marché.
S’agissant de ma rencontre avec Demorand sur Europe 1, vos réactions ont été si nombreuses que je n’y ajoute rien. J’ai relevé le papier d’Acrimed comme spécialement synthétique. Après quoi, dans la mesure où monsieur Demorand aura été le premier journaliste à admettre qu’il pouvait en partie avoir tort, fait sans précédent dans la caste, et comme beaucoup d’entre vous me l’ont suggéré, j’irai sur son plateau dimanche prochain, sans haine, sans rancune.
Ramener les idées, tout ce que tu dénonces et défends avec tant de sincérité et de conviction à cette caricature, c'est tout simplement injuste et ignoble. Mais quel manque de respect et en même temps, quelle insulte envers tous le Front de Gauche. Au moins, nous savons où se situent nos adversaires, à mesure que les choses avancent, parce que, que cela leur plaise ou non, les idées font leur petit bonhomme de chemin pas à pas dans la tête des personnes, qui sont de plus en plus nombreuses à s’intéresser à ton discours et c’est celles là avant tout,qui comptent. Toi qui demandais, il n’y a pas si longtemps en t’adressant aux journalistes et autres de permettre le débat et que cessent les comparaisons stupides et non fondées. Nous remarquons là, le niveau d’intelligence de ces parasites qui polluent le débat. Nous devons déranger pas mal, pour qu’ils en arrivent à un tel degré de d’ignorances et de stupidité en s’abaissant à de telles pratiques. On dit « le silence,c’est le mépris » Il va être difficile de ne pas réagir face à cette « saloperie » Nous t’attendons avec impatience dimanche soir dans « C.Politique » sur France5. Nous serons très nombreux avec toi à t’écouter et à te soutenir. Surtout garde le cap. Le vent nous portera, parce que, notre projet est humain et révolutionnaire.
Jean-Luc Mélenchon a été prof, il est parfaitement capable de dire avec un ton posé, patient, et attentif, les mêmes choses qu'il dit avec véhémence, il l'a montré dans son débat avec Julliard. Plantu fait un dessin polémique et odieux, qui correspond à la campagne que mène l'Express contre J-L M, et en particulier Christophe Barbier.
Ce serait très intéressant que J-L M rencontre Plantu (ou lui fasse réponse) pour lui démontrer en quoi cette assimilation Martine Le Pen - Mélenchon est fausse, pour révéler la confusion qui règne dans le crâne de Plantu sur ce sujet, sur la notion de ce qu'est la gauche, et en quoi il se fait le chantre du Néo-Libéralisme.
Cette attaque de Plantu est plus qu'odieuse, ce ne sera pas la dernière, on le sait; reste à se battre sur le programme, notre programme contre celui des révisionnistes de l'Histoire et des autres vendus au capitalisme financier affameurs des peuples.
Avec la vigueur qui caractérise Jean-Luc Mélenchon et avec toutes les forces du Front de Gauche déterminé à avancer jusqu'à la victoire.
Mais Mr Mélenchon pourquoi retourner chez ce Demorand-l'arrogant?
Ignorez ces gens des médias vous y gagnerez en popularité!
Plantu est très fatigué mais Daniel Cohn Bendit aussi ! Avoir traité le nouveau président de l'Union Européenne de "petit Chavez" ce n'est pas très gentil pour Hugo Chavez... Jean-Luc présent dans l'hémicycle a du apprécier...
Quelle injustice et quelle grossiereté que ce dessin !
Que de malveillances et de procès d'intention !
Ici même, que d'exigences et d'impatiences parfois.
Jean-Luc parlait l'autre jour d'année de la castagne, je crois ce coup ci, tout le monde ici a bien compris. L'heure n'est pas à se regarder le nombril, à couper les cheveux en quatre, mais au travail et au courage.
Bonjour,
Suite création site médias. (Post 240 et 243)
Il ne s'agit pas de faire du "Acrimed" qui va plus vers la personnalisation du journaliste et ses travers, mais un site qui reprend comme il est dit au Post 243 sur L'Islande c'est-à-dire plus global et puis en économie bien des sujets sont "oubliés". Bref, comme il est écrit "y a du boulot".
Je donne une adresse web dans quelques jours.
Michel
[Edit webmestre : Merci de vous limiter à prendre contact entre vous (ce qui me semble avoir été fait). Le contenu de votre projet de site est parfaitement hors sujet sur ce blog, pas plus qu'il ne vous sera permis de vous en servir pour votre "recrutement" ou votre publicité.]
Merci, Monsieur Plantu, de mettre votre grand art au service de la bassesse. On ne peut demander à tout un chacun de mobiliser ses neurones au service de la réflexion, je comprends que cela demande d'emprunter des chemins trop longs et trop ardus, aussi les raccourcis sont-ils les bienvenus, n'est-ce pas ? J'imagine que votre intention est d'élever le niveau de réflexion politique de ce "pauvre" peuple incapable de faire la distinction entre les ténèbres et les lumières. Je ne pense pas que la petite bougie que vous utilisez pour éclairer le chemin y suffise, la fumée noire qui s'en échappe obscurcit le chemin de la raison et je le crains de votre propre raison.
"Si nous, je dis bien nous, la gauche décomplexée, sommes forts, eux seront tous nus et contraints d’avancer à visage découvert"...
D'accord avec vous, il faut dénoncer cette arnaque intellectuelle qui consiste à reprendre le discours de la vrai gauche pour l'habiller avec des politiques réactionnaires.
Cependant il faudra un jour où l'autre que la gauche ait une position claire sur l'immigration, qui n'a pas à être un sujet tabou. C'est à cause de ce tabou que les Le Pen arriveront à piquer des électeurs au PG.
Il faut dénoncer l'immigration choisie à la Sarko, qui permet d'aller piquer la matière grise des pays pauvres (ou en crise), et contenter le Medef, plutôt que de proposer une formation aux exclus en France.
Proposer ou imposer des formations et des examens qui permettraient aux arrivants de maîtriser l'histoire, la langue et la question de la laïcité, avant même l'obtention de la nationalité, comme ça se fait en Allemagne (pays beaucoup moins raciste que la France par ailleurs, leçon de l'histoire oblige).
Bonjour, moi j'aimerais bien que Jean-Luc Mélenchon se présente à la primaire socialiste histoire de faire trembler tous ce petit monde !
@210 andre curtillat
Depuis l’arrivée de Google, avec un brin de savoir-faire, nous sommes tous des Pic de la Mirandole, pourvu que nous ayons une certaine expérience dans la manière de poser les questions.
L'home cartesianus dont il est question semble disposer de connaissances universelles, qui en réalité, sont mis à la portée de tout un chacun, en quelques secondes, par de formidables ordinateurs.
Mais… il faut quand même avoir une base, une formation solide, pour se permettre d’intervenir intelligemment dans les immenses variétés du savoir.
Au quinzième siècle, il était possible, pour une forte intelligence, nantie des loisirs énormes dont disposait la noblesse, d’embrasser toutes les connaissances de l’époque, au niveau limité où elles se situaient.
Aujourd’hui, Google offre un champ immense aux batteurs d’estrade, aux attrape-gogos de tout poil, bref aux charlatans qui font montre d’un savoir illusoire et incapable de servir.
Ne pas se laisser attraper. Ne pas s'engager dans une discussion avec un Diogène d'un tel tonneau.
Quelles différences entre Sarkozy et Strauss-Khan ?
Tous deux sont au service de la finance et des marchands,de la mondialisation. Si DSK était le candidat du PS, il serait, peut-être, élu avec pas mal de voix de droite. Quand j'entends Cohn-Bendit souhaiter Strauss-Kahn comme candidat PS, cela fait penser à ce que disait Jaurés : " Quand je vois qu'un ouvrier et son patron votent pour le même candidat, je me dis qu'il y en a un qui se trompe. Et je vous assure que ce n'est pas le patron. "
Je viens d'envoyer un mail a P Laurent secrétaire de mon parti,afin que nous apportions publiquement notre soutient au cde Mélenchon dans l'attaque calomnieuse dont il est victime avec ce dessin de Plantu
Que Mélenchon se rassure,il a le soutient de nombreux communistes attachés à la stratégie
du FdG
Personnellement,j'avais regrettais,la relative discrétion de notre parti eu égard aux précédents amalgames honteux entre le FN et le président du PG .A part quelques individualités..
L"union je le sais est un combat .Mais dans l'honnêteté, la franchise,et le respect!
Courage camarade,t'es pas seul,le PG,n'est pas seul face à l'ignominie
Bonjour,
Élection,piège à cons! Et si c'était d'actualité....!Je taquine!
Il y a quelques années j'avais un ami Mexicain qui me disait qu'en France on se croyait très fort en affirmant que 1 minute après la fermeture des bureaux de vote on pouvait avoir les résultats alors qu'au Mexique 2 ans avant ils savaient qui serait élu...!
Si NS a été élu en 2007 ce n'est pas, de mon point de vue, parce que la droite était si forte mais surtout parce que la "gauche" était dans un état de décrépitude avancée... et en 2012 la droite perdra les élections non pas parce que la gauche est si forte mais parce que la droite est déjà dans en état de lambeaux. Ils leur arrivent même d'être en lambeaux en même temps ça s'appelle la cohabitation.
Ce qui fait peur c'est que sans programme, voire à poil Martine A., ou autre DSK ça n'a guère d'importance, pourrait être élue dans ce pays... tout comme le FN faire 17%... en attendant 2017 une nouvelle élection et ainsi de suite.....
Ah, j'oubliais...C'est Bixente Lizarazu qui a été élu homme de l'année en France, ce pays si avancé...
Des nouvelles d'en bas : l'obligation de vote utile brandie par le PS me fait rigoler : en cas de deuxième tour candidat du parti socialiste (n'importe lequel) contre Le Pen tout les gens que je connais voterons Le Pen. Pas parce ce qu'ils sont d'odieux extrémistes de droite, loin très loin de là, mais parce qu'ils en ont marre de ce ramassis de guignols arrogants qu'ils ont contribué à faire élire chaque foi que c'était possible, qui nous ont trahis à chaque fois et qui parlent de nous le peuple en se pinçant le nez... salauds de pauvres pas vrai Jospin ?
Alors battons nous, comme Jean-Luc Mélenchon se bat contre la machine de propagande médiatique, battons nous pour faire savoir qu'une alternative Républicaine existe, qui permettra réellement (contrairement au FN) de les foutre tous dehors, depuis les réactionnaires anti républicains de l'UMP jusqu'aux traitres du PS...
@ 247 Fred
Pourquoi ne pas éditer en librairie, et à petit prix, le programme du Front de Gauche ?
Ce n'est pas encore possible, tout simplement parce qu'il n'existe pas encore. Il est "en chantier". Je ne sais d'ailleurs pas quand et comment il est prévu d'être ratifié. Si certains le savent, merci de le signaler.
On peut noter quelques contributions partielles à ce programme sur le site du PG (propositions ratifiées par qui ? et comment ?) On peut noter également que le PCF a émis un petit document (téléchargeable sur son site), qui donne un aperçu de ses orientations, mais c'est également une proposition à "débat public". Je ne sais pas non plus quel est le processus de ratification prévu. Quand à la troisième composante du FG, la GU, je ne sais pas.
Je ne sais pas non plus si la ratification du programme va précéder ou suivre la désignation du candidat du FG.
En tout cas, les trois candidats potentiels déjà déclarés pour le PG, le PCF (JL Mélenchon, A Chassaigne, A Gérin) ont déjà fait des propositions diverses, et aucun ne s'est réclamé explicitement du programme du Front de Gauche à venir (dans les documents qu'ils ont publiés).
Après les dérapages "contrôlés" de Cohn Bendit et Plantu et de bien d'autres!
Indignons-nous tout en sachant que la calomnie est, en politique, moins gênante que la manifestation de la vérité.
Moody's baisse la note de la Tunisie. Les financiers aiment les dictateurs.
A bout de souffle, le plantureux ?
A 60 ans !
Pourtant, chez Siné (82 ans), l’inspiration ne fait pas défaut.
A moins que pour pondre une telle grossièreté, il ait été solidement payé, le Planté.
Un côté positif : les lecteurs s’estimant de gauche et continuant à acheter machinalement le Monde comprendront-ils que le grand journal de Beuve-Méry a fait faillite il y a longtemps et a été repris par la finance ?
Le Figaro a plus de tenue !
@cincinnatus35 (#231)
Bien sûr, certains estiment qu'il ne faut pas perdre son temps et que ce genre d'attaque est normal. Sauf que l'attaque redouble, Moscovici, Perrineau, Plantu, Jack Lang récemment et qu'elle porte !
Mais pourquoi porte-t-elle ? Si l'électorat visé était l'électorat populaire, l'attaque serait sans effet, puisque c'est lui qui écoute le plus les sirènes du discours populiste du FN. Au contraire: la suggestion que Jean-Luc Mélenchon ressemble à MLP devrait lui attirer des votes dans ces couches de l'électorat.
Le problème du discours "populiste" (c'est lui même qui l'a dit) de Jean-Luc est que c'est un populisme sans peuple. C'est au fonds le vieux populisme de l'extrême gauche qui portait un couteau entre les dents sans aucune intention - autre que fantasmatique - de s'en servir. Ça permet aux classes moyennes d'éprouver le grand frisson sans que cela porte trop a conséquence. Le langage de Jean-Luc n'est pas plus "sanguinaire", plus violent, plus "tous pourris" que ne l'était celui de la Gauche Prolétarienne à la fin des années 1960 ou celui des groupes "autonomes" dans les années 1970. Aujourd'hui, on trouve tous ces "révolutionnaires" confortablement installés parmi les "pourris" (n'est ce pas, DCB ?). Ce n'est pas parce qu'on répète qu'on pendra le dernier curé avec les tripes du dernier capitaliste que cela dépasse le niveau du fantasme. Au delà du contenu objectif, un discours doit aussi être compris à partir des éléments subjectifs, et au premier rang qui est celui qui l'entend.
Le "populisme" de Jean-Luc Mélenchon est un faux populisme parce que son discours n'est audible que par les classes moyennes. A partir de là, les menaces de "prendre par les cheveux" les méchants doivent être interprétées dans ce contexte. Le populisme de MLP est très différent, parce que son discours, lui, est construit pour les couches populaires, calibré à partir des demandes, des inquiétudes et des préjugés de celles-ci. Lorsque MLP parle de "prendre quelqu'un par les cheveux", on peut se dire que son auditoire fait de ce commentaire une lecture bien plus littérale.
Pour mal paraphraser un célèbre hebdo, je dirais qu'il y a "le poids des mots et le choc des dessins".
Pour ce qui est du poids des mots. Oui il y a c'est une réalité et tout responsable politique devrait le savoir et donc en mesurer la portée et les conséquences.
Pour ce qui est du choc des dessins comme le dessin de Plantu il est une façon de caricaturer tel ou tel politique ou fait d'actualité mais ce n'est pas seulement cela c'est aussi et souvent une ligne éditoriale d'un journal ou un complément dessiné de cette ligne éditoriale.
Que le dessin de Plantu fasse monter la nausée à de nombreux citoyen - dont vous le premier, vu que vous êtes directement concerné - et pas seulement les membres ou sympathisants du PG est bien compréhensible, c'est une chose mais devrions-nous pas considérer ce dessin comme une expression de la ligne éditoriale du dit journal et donc ne point être "hyper" étonné ou "hyper scandalisé" ?
Tout journal exprime une ligne éditoriale d'opinion et de parti pris.
Vous semblez tous surpris....
Cela ne va quand même pas finir au prétoire ? !
Si Jean-Luc Mélenchon dit régulièrement "qu'ils s'en aillent tous" et c'est aussi le titre de son dernier livre qui je le rappelle est un pamphlet (et donc pas un gentil essai politique !) il doit mesurer qu'il peut choquer certains de nos concitoyens et déplaire à certains médias. Donc, il doit lui aussi mesurer en quelques sort "la tenue" de ses propos et leur conséquence.
Je pense que Jean-Luc Mélenchon ne devrait pas sur-réagir dans cette histoire car certes cela peut alimenter le buzz médiatique notamment sur la toile mais risque de devenir contre productif à la longue !
Et puis, peut-être que Jean-Luc Mélenchon pourrait compléter ses billets de dessins " complément" à ligne éditoriale de son blog.
Aller Jean-Luc Mélenchon laisse passer le "Choc" des dessins et continue ton chemin sans t'emporter.
Peut-être qu'à un certain moment de sa vie, il vaut mieux aller planter des choux ou ramasser des fraises que de tenir un crayon lorsque la vue baisse et que le front sature. Plantu, planté là.
(Pourquoi penser que Jean-Luc Mélenchon est visé, il s'agit du Front de gauche et, avec le rappel appuyé du compte rendu du Conseil National d'un autre parti du Front, le gribouillis est à à partager..En tout cas tous les membres du Front de gauche sont visés).
Période de frictions, cela fait circuler la sève.
Le mépris face aux attaques idiotes. Allons, ne pas contrarier dans leurs délires ceux qui prononcent des phrases ou gribouillent, les laisser avec leur laideur: i sont pas beaux! i sont même très c--s! Il est des attaques souterraines beaucoup plus dangereuses.
Dénoncer et tout faire pour que cesse la corruption omniprésente dans le pouvoir gigantesque des lobbies, l'argent n'étant plus monnaie d'échange mais moyen de pression pour les choix politiques essentiels.
Protéger les donneurs d'alertes.
Définir l'intérêt général en liant la philosophie, l'état actuel du monde, l'avenir.
Aller de l'avant, ne pas se laisser entraîner par des manipulateurs malveillants dangereux pour les équilibres.
@ 242 Descartes
vous écrivez
Mais tous les "tous pourris" ne se valent pas. Il y a une différence subjective entre le populisme du FN et celui du PG: d'un côté la volonté de manipuler le peuple, de l'autre celle de lui redonner le pouvoir.
Quel beau conte de fée ! le PG aurait la volonté de redonner le pouvoir au peuple ?
Alors que son leader (JL Mélenchon) n'a pas un mot pour dénoncer les atteintes aux liberté fondamentale à Cuba et en Chine lorsqu"il traite spécifiquement du sujet (voir ses billets du 19/12 et 24/12)
Le PG est un parti de classe moyenne "éduquée" qui souhaite simplement faire le meilleur pour le peuple, et qui saura lui imposer, s'il ne comprend pas, le moment venu. La meilleure indication est le faible niveau de démocratie interne au PG.
Ce qui n'empêche pas que je soutiens le PG, car c'est moins mal que le PS ou l'UMP. D'autant qu'il n'a pas eu encore eu le pouvoir et qu'il a donc encore son brevet de vertu virginale.
Vu le dessin de Plantu... injuste ? Oui injuste, mais :
Ne vous a-t-on pas dit que les choix de "Parti de "Gauche", "Front de "gauche" étaient un peu... "gauche".
Je me suis même fendu, à l'époque, d'un mail (moi, pauvre petit citoyen naïf)... une bouteille à la mer brisée dans les tempêtes ou les oubliettes de la liberté d'expression.
Mais voyez le bon côté, vous avez échappé au "Front Populiste", je crains que ce ne soit qu'une question de temps.
Vous avez conscience que "parti de gauche" "Font de gauche" évoque la division, "la castagne".
Voyez la différence avec "Front National"... Quand on sait qu'il va y avoir de la boxe, il faut déjà à avoir une bonne position de garde. Sinon, gare aux mauvais coups qui ne manquent jamais de pleuvoir là où ça fait mal.
Le dessin de Plantu est odieux. Lorsque j'ai dit cela, ais je fais avancer les idées ?
La réponse à ce dessin appartient aux militants, sympathisants de la Gauche, à ceux qui veulent soutenir JL Mélenchon.
Il ne reste qu'à aller sur le site de Marianne et de dire notre ressenti.
S'il est vrai qu'un débat va avoir lieu entre la Marinade et JL M les choses vont entrer dans le sens politique souhaité.
Courage et amitié à notre leader.
Il y a un aspect du dessin de Plantu qui doit faire réfléchir, c'est l'arrivée sur le dessin de M Le Pen comme nouveau leader du FN.
Or beaucoup des reproches que nous faisons au FN vont devoir être actualisés, pour être crédibles, au discours de M le Pen qui est assez différent de celui de JM le Pen.
La plupart des commentaires ici s'attachent à dénoncer l'ancien FN. Mais qu'en est-il du nouveau ? (s'il y a un nouveau, ce que certains contestent) La difficulté est que tous les textes du FN sont "anciens" et qu'ils n'ont pas été (encore ?) changés.
En tout cas, pour la masse de nos concitoyens, ce qu'ils entendent, ce sont les interventions à la radio, TV de M le Pen. Nous ne pouvons donc les "ignorer".
J'imagine que ce doit être pénible de faire le travail d'écouter ses émissions. Il faut pourtant le faire, et qu'un jour je m'y "colle", car je n'ai pas encore lu d'analyse réelle. A moins que l'un d'entre vous le fasse, ou ai une référence sérieuse. Merci d'avance.
Honte à Plantu, à l'Express et à Barbier !
Mettre sur un même niveau le FN et le Parti de Gauche représenté, entre autre, par Jean-Luc Mélenchon, est un raccourci de l'Histoire dont se délectent une certaine intelligentsia qui pense que tout se décide à Paris, croit faire la pluie et le beau temps, et déteste le peuple. Que l'on ne soit pas d'accord avec quelqu'un, soit, c'est la démocratie et tout le monde a le droit de s'exprimer ; mais ici cela tient plutôt de la calomnie.
Il faudra expliquer à Plantu et Christian Barbier qui était Rosa Luxembourg. Et que cela est l'opposé du pétainisme et autres "valeurs" d'extrême-droite.
Quand j'entends Marine Le Pen parler de laïcité et de Jaurès, c'est comme Sarkozy parlant de Guy Mocquet.
La République, c'est 1789, c'est Jaurès, c'est 1936, tout ce que les héritiers de la bourgeoisie et des Cent grandes familles détestent.
Des caricaturistes contre Jean Jaurès.
Citons le dessinateur du Figaro d’avant 1914, Forain, qui a contribué à la légende « Jaurès, agent de l’Allemagne », Pagès, l’anti-républicain, et particulièrement Roberty, qui présenta le tribun comme « un militant lâche et peureux », dans une caricature qui parut quelques jours avant son assassinat. Et le collaborateur de l’Intransigeant, Somm, antisémite, antidreyfusard, hypernationaliste, qui trouvait en Jaurès la synthèse de ses phobies.
Et Grandjouan, qui illustra l’infâme libelle anti-jaurèsiste, « l’Ascète au beurre », rédigé par l’ignoble Urbain Gohier (un des propagateurs, dans la France des années vingt, des Protocoles des Sages de Sion) qui tentait de traîner Jaurès dans la boue.
C’était une calomnie venant d’une certaine gauche, que Jaurès eut beaucoup de mal à supporter.
Mais il y a eu des artistes honnêtes, qui donnèrent une image réaliste et favorable du grand tribun : Lardie, Marchal, notamment.
Et Jean-Luc Mélenchon ?
J-LM passe par une phase obligée, déterminée par sa popularité (de grâce, ne pas confondre avec populisme, ne pas se Planté) grandissante. Il va connaître d'autres embûches morales.
Serrons-nous les coudes autour de lui. Fortifions le FdG !
Haut le moral !
C'est insupportable, à hurler et pleurer de rage ou rire de dépit... Depuis dimanche dernier, on ne peut plus ouvrir un journal, un magazine, écouter une station de radio ou regarder la télé sans que l'on nous parle de la Marine. Il me semblait que la meilleure façon d'ostraciser était de ne pas en parler et de dénigrer et c'est ce que font la plupart des médias avec Jean-Luc Mélenchon. Le grand cirque médiatique actuel a pour but de savoir où sera la prochaine bonne soupe et quand tombera le "fruit mûr". Mais à force de ne parler que d’un FN renouvelé, propre, crédible, politiquement correct et acceptable, les médias font le nid et le lit de la lie politique. Jean-Luc, au secours ! Réveilles-les, réveilles-nous ! Je souhaiterai vivement que les prochains scrutins, même s’ils ne sont que locaux, aient valeur à la fois de test et d’avertissement. C’est une nécessité impérieuse de mettre sur pied une gauche prête à affronter ces usurpateurs de la laïcité et du pouvoir par et pour le peuple tout en dénonçant les méfaits de la politique actuelle des réformes destructrices, de la porte ouverte au capitalisme financier qui vampirise notre héritage social et républicain. Puisse être grande la leçon politique de la Tunisie au monde entier.
Le dessin de Plantu est très facile à détourner : il suffit, s'agissant du personnage de gauche, de porter sur son brassard un drapeau tunisien, enlever "front de gauche" sur le pupitre, et remplacer "tous pourris" par "Ben Ali dégage". On comprend alors toute l'abjection du "dessinateur".
Le dessin de Plantu, ça fait mal au coeur, tout comme les 1050 euros des salariés de Camailleux, ou de voir un membre "Socialiste" a la tête du FMI... et bien d'autres.
La lutte est longue et difficile, l'année de la castagne n'a que 20 jours...
courage a tous, vive l'unité.
Le système actuel semble cautionner un face a face Le Pen-Strauss-Khann. Au Front de gauche de détrôner une fois pour tous le parti "socialo" ! Le combat sera dur et la stratégie doit être complète, efficace, sans pitié... Nos conditions de vie sont en jeu tout de même !
En revanche si tel funeste cas venait à se présenter, les leaders du Front de gauche devront laisser libre aux citoyens de décider sans consigne de vote tant la peste et le choléra (le sida ou le cancer serait plus actuel malheureusement...) se feront face. Mais nous allons gagner tellement les impostures sont à leur comble...
Mr Attali tient une note édifiante au sujet de la révolution tunisienne en cours. Il fait dire a Marx ce qui l'arrange, à savoir la nécessaire instauration de la démocratie suivant la fondation d'une économie de marché... peut être! mais quelle type de démocratie ? bourgeoise évidemment... Précisant que Marx avait raison sur beaucoup de points on comprend pourquoi il a renoncé a l'étiquette pendant la période des transitions économiques a l'est et dans le monde... et quel succès ! Il est flagrant... écologiquement parlant (le social n'ayant plus de sens sur une planète vide...)
Au sujet de votre lutte anti-médiacratie, le combat vous serait d'autant plus favorable que Mr Mélenchon puisse évoquer la presse libre et indépendante (de notre bord : Alternatives économiques, Monde diplomatique, L'Humanité, Politis,...) qui a besoin d'un coup de pouce médiatique à l'heure ou les revues de presse des points infos télévisuels sont partielles et très partiales... Cette stratégie permettant de mettre en avant cette autre presse aux journalismes mixtes (contre les remarques de ces " folles" qui vous croisent,cher Jean-Luc), indépendants (de plus en plus rare !) et surtout faisant vivre cette liberté de l'esprit critique qui fait la richesse d'une vraie pensée républicaine !
Que vive le programme partagé ! Comme autant de belles œuvres historiques a accomplir dans l'intérêt de tous.
les révolutions citoyennes sont en cours, ne ratons surtout pas le wagon.
A un dessin de Plantu, opposons un autre dessin, le match sera plus équilibré :
http://pagesperso-orange.fr/kiosquec/diaporamas/politique/images/Plantu.jpg
C'est consternant, je viens d'écouter la réponse de "Plantu le plantigrade" à Jean-Luc Mélenchon,ce pauv'mec ne se rend même plus compte des conneries qu'il raconte. Ca mériterai qu'on s'y attarde ailleurs que sur ce blog, je ne sais pas ce qu'en pense les dirigeants du FdG mais bon, une manif devant le siège de l'Express n'aurait probablement pas rassemblé grand monde...
Le sens des valeurs, de la dignité, l'amalgame, le mensonge, la philo suivant BHL, Kouchner ministre des affaires étrangères (je déconne pas!), Bachelot à la santé, Mitterrand à la culture... toute une époque.
Voici la declaration de Pierre laurent
Front de gauche / Plantu :
« l'amalgame ne grandit pas l'auteur du trait »
L'Express a publié cette semaine un dessin de Jean Plantu qui est une caricature inadmissible du Front de gauche, renvoyé dos à dos avec le Front national.
Représentant Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon côte à côte en leaders adeptes du « Tous pourris », ce dessin assimile le Front de gauche à un néo-populisme complice de celui de l'extrême droite.
C'est scandaleux !
S'il est permis de tout dire en démocratie, je voudrais dire à quel point je juge le procédé dégradant.
L'amalgame humiliant fait entre Jean-Luc Mélenchon dont l'engagement contre l'extrême-droite est incontestable, et l'héritière du trône du FN ne grandit pas l'auteur du trait.
Que Plantu ne soit pas adepte du Front de Gauche, de ses idées comme il l'a laissé entendre ce matin sur France Info est son droit le plus strict. Je souhaiterais juste qu'il nous combatte avec plus de dignité.
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF (20/01/2011)
"MS a dit : les leaders du front de gauche devront laisser libre aux citoyens de décider sans consigne de vote tant la peste et le choléra (le sida ou le cancer serait plus actuel malheureusement...) se feront face."
La peste, le choléra, le cancer, le sida... Arrêtons cette diabolisation tout azimut... Combattons à la loyale avec des idéaux et un programme. Sinon, la multitude de nos ennemis n'auront pas à ce creuser la tête pour nous détruire, ils auront juste à nous pulvériser avec les mêmes armes de la diabolisation que nous croyons pouvoir utiliser contre eux.
Il faut que les propositions de "Front de fauche" fassent envie à l'électeur du Front National pour que celui-ci change de crèmerie => point celui qui a le plus d'électeurs aura gagné.
Est-ce que l'on comprend cela entre deux envolées à la gloire de la gôche éternelle ?
Demorand avait raison sur un point : comment se fait-il que le parti de gauche ne soit pas porté par une lame de fond ? Ce n'est pas que la faute au média. Le FN a été barré, diabolisé et pourtant le voila à 17% !
Ce n'est pas la faute à Jean-Luc Mélenchon non plus, mais plutôt au discours convenu de "l'électeur de gauche" qui campe sur un héritage ouvriériste et "soixante huitard" où on croit qu'il suffit d'être le candidat des bons sentiments et des minorités pour gagner... Pour 2012, je suis sûr que beaucoup se sont déjà fait à l'idée d'un DSK à la présidence... Seulement il y a des Français que ça rend furieux et qui iront une fois encore chez les Le Pen.
Tant pis n'est-ce pas ?
Ne dissertons pas sur les sondages qui n'ont aucune valeur si loin des élections. Les résultats sont manipulés pour rendre évidente la vision incontournable des deux partis, UMP et PS, sur lesquel l'oligarchie compte pour continuer à piller la richesse nationale.
On situe les EE/les verts au plus bas pour qu'il soit évident pour eux de ne pas présenter de candidats et de céder la plce au PS.
On situe Jean-Luc Mélenchon et le Front de Gauche au plus bas possible pour ralentir sa progression dans l'opinion.
On situe OB et le NPA juste un peu plus haut que Jean-Luc Mélenchon, afin que le congrès du NPA soit influencé et ne retienne pas l'option unitaire.
Les ficelles sont trop grosses !
Ne nous laissons pas pièger par ces manipulations !
L'intérêt général, celui de notre peuple est de nous entendre pour faire barrage au bipartisme et pour lutter sur le terrain contre le FN.
Unité ! en France, comme en Tunisie, contre la finance nationale et internationale.
Vous ne pouvez pas imaginer à quel point, chaque jour qui passe, je suis pris d'une colère de plus en plus noir contre les médias. Non, pas une colère violente (mis à part des noms d'oiseaux que je peux invoquer en les observant), mais une colère digne et froide.
Je serai en guerre contre ces médias marchands tant que les choses n'auront pas changé. Quelle main-mise sur la démocratie! Quelle dérive! Ils vont dégager coup de pied dans le derrière.
@marc.malesherbes (#273)
Quel beau conte de fée ! le PG aurait la volonté de redonner le pouvoir au peuple ?
J'admets avoir fait un peu dans le lyrique pour bien expliquer le point. Mais globalement, je pense que oui. Probablement parce que les militants du PG imaginent que si le peuple avait le pouvoir, il ferait tout évidement la politique qu'ils soutiennent (en quoi ils se foutent le doigt dans l'œil). Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de machiavélisme chez les militants du PG. A défaut de clairvoyance, je veux bien leur reconnaître la sincérité...
Alors que son leader (JL Mélenchon) n'a pas un mot pour dénoncer les atteintes aux liberté fondamentale à Cuba et en Chine lorsqu"il traite spécifiquement du sujet (voir ses billets du 19/12 et 24/12)
J'ai du mal à saisir en quoi la "dénonciation" de tel ou tel régime lointain aiderait à "donner le pouvoir au peuple". La dénonciation des régimes lointains sert généralement à se donner bonne conscience, mais en termes d'utilité pratique, zéro.
Le PG est un parti de classe moyenne "éduquée" qui souhaite simplement faire le meilleur pour le peuple, et qui saura lui imposer, s'il ne comprend pas, le moment venu.
Nous sommes d'accord. Mais cette idée de "faire le meilleur pour le peuple" y compris contre lui n'est pas assumée comme telle. Je pense que les militants du PG croient sincèrement qu'il faut "donner le pouvoir au peuple". C'est ensuite, lorsque le "peuple" prendra des décisions qui ne correspondent pas à leur intérêt qu'ils construiront des théories pour expliquer qu'en fait le peuple ne veut pas vraiment ce qu'il dit vouloir, et qu'il faut suivre non pas les décisions du peuple "réel" mais celles d'un peuple "virtuel" construit pour l'occasion.
Ce matin, vers 9h15 je crois, sur France Info, retour sur le dessin de Plantu. Voici comment est traité le truc :
1/ La présentation (Nicolas Poincaré) est pipée d'entrée par l'introduction dudit Poincaré qui retourne la problématique comme suit : "Jean-Luc Mélenchon s'en est violemment pris à Plantu" !
Ainsi donc Plantu se retrouve en position d'agressé alors qu'il est l'agresseur. On a là tout l"'art" de la désinformation France infaux style...
2/ Ensuite description du dessin, qui sert d'alibi à une longue interview téléphonique du seul Plantu...
3/ Qui peut s'exprimer à loisir, sans interruption, et sans contradicteur. Ce dont il ne se prive pas en rajoutant même. Bref il persiste et signe.
4/ La seule (petite) note discordante viendra d'un autre "journaliste" (JC Martin) qui ose dire "quand même... quand même... vous les dessinez tous deux (MLP et Jean-Luc Mélenchon) le bras tendu..." à quoi Plantu aura beau jeu de répondre que pas du tout, Jean-Luc Mélenchon a le poing levé...
Tout ça est ma foi très instructif : voilà un dessinateur qui assume et revendique l'amalgame entre salut fasciste et poing levé. On voit que le cas est désespéré...
Donc le mépris suffira pour répondre à ce petit, tout petit, Caran d'Ache de pacotille et à la solde des marchands de canons.
Lemarteau @285
Récemment, c'était Luc Ferry qui avait osé déclarer à Jacques Julliard sur LCI qu'il préférait Marine Le Pen à Olivier Besancenot. Comme amalgame, on ne fait pas mieux non plus.En se radicalisant, Jean Luc Mélenchon rejoint une l'extrême gauche régulièrement stigmatisée par les médias et la classe politique dont il est issue dans l'expression "la montée des extrêmes".
Assez désespérée ces derniers jours.
Le positionnement de Marine Le Pen me semble faire d'autant plus de ravages que nul ne s'était préparé au changement et à ce qu'il impliquerait.
Plus qu'un changement de sexe, c'est un changement de statut.
Le Pen jouait en permanence au loup, toujours en chasse, ne régnant que par l'effroi et la violence gratuite. Ridicule et grotesque, y compris aux yeux de sa propre famille.
La fille joue à la louve protégeant sa progéniture où la violence est légitimée par sa fonction protectrice et maternelle.
Coup de massue : une amie, hier anti-FN, me dit qu'elle votera pour Marine Le Pen en raison que celle-ci propose d'introduire la démocratie directe dans la Vème en permettant la tenue de votations aux échelons local et national et ainsi au peuple de s'exprimer, de proposer des lois ou de s'opposer à d'autres entre deux élections présidentielles.
Christian Barbier assume et dit même qu'il aurait cosigné cette caricature. Justifiant "une porosité dans la démarche populiste entre Marine le Pen et Jean Luc Mélenchon".
Nous voyons bien là une démarche de nature à amalgamer et assimiler au FN, le FdG pour le discréditer. Mais il n'y a rien de nouveau. Ce dessin rejoint les déclarations de Monsieur Huchon, Valls et Cambadelis. A l'absence de réponse de M Sapin sur un désistement pour le FdG. A quand un dessin de Plantu liant Nicolas Sarkosi et DSK avec un brassard $.
"...qui ne connaît la vérité n'est qu'un imbécile. Mais qui, la connaissant, la nomme mensonge, celui-là est un criminel !" Galilée. Bertold Brecht.
À propos de Plantu (oui, je sais, ça commence à bien faire), ce n'est pas la première fois qu'il dérape. Au point qu'on ne peut plus parler de dérapages, il est carrément passé "de l'autre côté". Regardez ce dessin dans lequel il compare les grévistes d'EDF aux tortionnaires en Irak.
Je me demande ce que feront les Francais si Jean-Luc Mélenchon se retrouvait au deuxième tour face a Sarkozy? C'est le genre de sondage qui pourrait faire basculer l'opinion.
Et puis si tout le monde prend Jean-Luc Mélenchon pour cible des attaques les plus viles... pourquoi pas! C'est la preuve que lui seul incarne la force du changement, qu'avec les autres les privilèges de caste seront préservés et que le peuple continuera a souffrir. Si Jean-Luc Mélenchon est dangereux eux sont inoffensifs, dit autrement leurs actions seront sans conséquences sur la vie des gens.
Et encore une fois on voit a quel point l'analyse politique est tombée, la ou Jean-Luc Mélenchon parle programme et engagement politique les journalistes et ses adversaires politiques (même si ici la distinction entre les deux est subtile) nous parlent de positionnement et de coups politiques. Moi même d'ailleurs je tombe dans le piège.
On entend quasiment jamais les journalistes parler du programme:
- recherche et énergie renouvelable avec notamment la géothermie
- éducation
- sauvetage des retraites
- et pour faire financer tout ca on fait payer le capital
- retrait d'Afghanistan
- sortie de l'OTAN et pas juste du centre de commandement sinon ca n'a pas de sens.
- intégration militaire avec l'Allemagne
Quels sont les autres points les plus importants du programme?
Lors de l'annonce du passage de Jean-Luc à BFM, j'avais compris que lors de cet interview il annoncerait sa candidature, comme promis, par l'intermédiaire de monsieur Bourdin. Je connais le Mélenchon par cœur. Heureusement pour lui que je ne suis pas l'un de ses détracteurs ou pire encore. Finalement contrairement à ce que disent les imbéciles et ceux qui le haïssent en pensant à leur belle personne, Jean-Luc est clair dans ses expressions et totalement prévisible ! Donc tout à fait sincère et pas conjoncturel comme la plupart des politiques !
Allez c'est parti ! Faut pas laissez le terrain libre... d'autant que même Hollande qui veut faire la politique de Fillon s'il est élu recolle au peloton des belles personnes, les autres doivent également pédaler dans le vide s'il parvient réellement à ce mini exploit !
Pour informer Plantu et un certain journaliste d'Europe 1 qui, eux, veulent faire du buzz
Jean-Luc Mélenchon a été élu plusieurs fois au suffrage universel (lui), comme conseiller municipal et conseiller général.
D'autre part, de 2000 à 2002, il accepte de participer au gouvernement de cohabitation de Lionel Jospin, à titre de ministre délégué à l'Enseignement professionnel, sous tutelle du ministre de l'Éducation nationale, Jack Lang.
Il y mène une réforme réussie des CAP, le lancement du lycée des métiers, ainsi que la création de la validation des acquis de l'expérience.
Il faudrait que certains revoient leurs copies.
Surtout que Jean-Luc ne tombe pas dans ce piège grossier de la provocation dans lequel certains voudraient que vous tombiez. C'est de propositions intelligentes et d'avenir qu'il faut parler.
C'est à vous et aux autres dirigeant du Parti de Gauche de les faire connaître.
J'oubliais. L'électorat a séduire ce sont les "ainés" pas les centristes ni la gauche ni les ouvriers. Celui qui a compris ça, a gagne les élections.
Ce qui intéresse les aines, ce sont leur retraite (malmenées par la droite et la gauche), ce sont les frais de soins de santé, ce sont leurs enfants qui ont un avenir toujours plus dur, le déclassement social de leurs enfants plus éduqués qu'eux même l'ont été, ce sont ces 30naires, ou quadra qui retournent vivre chez leurs parents suite a un divorce ou a la perte d'un emploi voire les deux, c'est bien sur la sécurité, et la on a vraiment facile avec le bilan sécuritaire désastreux de Sarkozy avec notamment le retrait de la police de proximité, c'est le renchérissement de la vie, la qualité de la nourriture.
Pour être audibles on doit aussi porter un message d'espoir, optimiste. Être juste négatif et pessimiste ca ne marche pas.
Expliquer a nos ainés qu'on les protègera de l'avidité du marche.
Protectionnisme européen, a l'échelle du continent, voire même découper entre les zones en retard socialement. La mondialisation ce n'est pas faire jouer tout le monde au même niveau, en se calant sur les plus travailleurs les moins bien protégés.
Expliquer que c'est seulement en changeant la règle du jeu qu'on peut sortir de la crise par le haut. Et ce n'est pas en demandant aux voleurs de se moraliser qu'on y arrivera.
Qu'il n'y a qu'en continuant les avancées sociales que les gens vivront mieux et plus heureux. Détricoter les avancées sociales obtenues de haute lutte ne fera que miner la santé et le bonheur des gens.
Qui souhaite que ses enfants vivent moins bien et moins longtemps que lui ? Qui veut les soumettre a plus de stress? A plus de violence? A la faim et l'inquiétude. Et qui parmi nos adversaires politiques voit plus loin que l'échéance électorale qui vient? Qui pense a l'avenir de nos enfants et petits enfants?
Ce sont juste des idées, assez naïves j'en ai bien conscience. Et elles sont loin d'être chargées d'espoir.
@ 278 - Pulchérie D.
"Haut le moral"
Parfaitement ! D'accord avec toi, Haut le moral !
On voulait en découdre, et ben voilà c'est le moment !
Fallait s'y attendre. Qui donc pouvait bien croire qu'elles allaient nous ménager toutes ces belles personnes ?
De mon côté j'aime assez cette nouvelle bourde du Planté.
Niveau notoriété il nous donne un sacré coup de main... Encore une bourdes ou deux de ce genre, et qui en France ignorera encore l'existence du Front de Gauche ?
Difficile ensuite de nous éliminer des débats, et donc plus difficile de nous caricaturer et de nous empêcher de rectifier et de parler.
Sympa ce Planté finalement. L'idiot utile du Front de Gauche, en somme...
Ne pas s'en faire notre ami Jean-Luc vous allez le voir et le revoir a la télé dans les radios dans les journaux papiers ! Notre ami "sarko" a trop besoin de lui pour faire de l'ombre au PS. Maintenant je lance un appel au NPA et a la LCR : rejoignez Jean-Luc Mélenchon. Un 2ème tour et une victoire n'est possible que si les forces de gauche sont unies !