20jan 11
M erci à vous tous, mes très chers amis et lecteurs qui m’avez entouré de votre affection et de votre solidarité sitôt connu l’infâme dessin de Jean Plantu dans « l’Express ». Merci à mes camarades communistes qui sont montés au créneau pour répliquer à l’offense, Pierre Laurent, Marie-George Buffet, Patrick Le Hyaric directeur de l’Humanité et tous les autres depuis. Merci à « Marianne 2 » qui s’est enquis de ma réaction aussitôt et à fait paraitre quelques lignes informatives qui mettaient à distance l’injure. Je parle donc de cela ici dans cette note. Mais aussi de ma session à Strasbourg. Et surtout du fond de la question de cette nouvelle croisade de la confusion contre le populisme. Car telle est la nouvelle idéologie commune de feu le désormais invendable « cercle de la raison ». D'autres refrains pour rassembler le beau monde et les belles personnes « de droite comme de gauche ».
Merci à Raphael Bianchi, de Marseille, pour les photos qui illustrent ce billet.
Je suis abasourdi d’avoir vécu de tels évènements. L’hémicycle à Strasbourg est arrivé à l’extrême caricature de ses pantalonnades qui laissent pantois. J’y ai vu Joseph Daul, le président UMP du groupe de la droite au parlement européen, rouge de plaisir, embrasser devant tous, et sous les acclamations, le premier ministre hongrois Viktor Orban qui est accusé de tous côtés d’être un crypto-fasciste attentant à la liberté de la presse, notamment. J’y ai vu Martin Schulz, président du groupe du Parti Socialiste Européen voter avec la droite pour empêcher l’examen d’une résolution sur les évènements de Tunisie et sur la liberté de la presse en Hongrie. Inouï. Jean Quatremer, zélé européolâtre contemple le double désastre qui frappe l’institution européenne qu’il défend si fort et les sociaux démocrates qu’ils aiment tant. Son titre est terrible : « l’honneur perdu des socialistes ». J’aurais juste le regret que cet observateur si aigu de mes entrées et sorties dans l’hémicycle n’ai rien dit du fait que j’ai été le seul à me joindre à la protestation des Verts Europe Ecologie en empruntant une de leurs affiches pour l’installer dans l’hémicycle sur mon pupitre.
Les socialistes se couvrirent encore davantage de honte en annonçant par une brève note sur leur site, l’exclusion du parti de Ben Ali de l’internationale socialiste dont il était membre depuis 1970. On comprend qu’il s’agissait pour Schulz, avec cette annonce, de compenser l’infamie du vote de son groupe contre la résolution sur la Tunisie. Personne naturellement ne se donne la peine de savoir comment et où cette procédure d’exclusion a été conduite. Quand la décision a-t-elle été prise et par qui ? Bien sûr Martin Schulz ne peut pas avoir inventé la chose, n’est-ce pas ? Donc on est en droit dorénavant de demander des explications sur certains autres membres de l’internationale qui n’ont pas été exclus et dont on se demande pourquoi. Je garde ce régal pour une autre fois. Mais au passage on en apprend une autre, bien bonne. Le vaillant parti de Ben Ali, le RCD, membre de l’internationale et exclu trois jours après la fuite de son dirigeant avait aussi une adhésion à droite. En effet, il avait aussi signé, en juin 2009, un accord de coopération euro-méditerranéenne avec le Parti populaire européen (PPE), le parti qui rassemble tous les conservateurs européens. Lors d'une conférence de presse au Parlement à Strasbourg, Martin Schulz a annoncé lui-même cette exclusion. Et le site de l’internationale de préciser : "Cette décision, dans des circonstances exceptionnelles, est conforme aux valeurs et principes qui définissent notre mouvement et à la position de l'Internationale sur les développements dans ce pays ». Quel héroïsme ! Quelle intransigeance sur les principes ! Très émouvant. A peine voté déjà oublié. Schulz n’a pas poussé le respect des valeurs jusqu’au point de votre la résolution sur la Tunisie !
Ce ne furent pas les seules infamies de cette belle « Europe qui protège » pendant cette session. Bien sur il y a eu le vote d’une batterie d’accords de coopération nouvelle mouture qui obligent les pays d’Afrique à ouvrir leurs frontières en grand aux produits européens, notamment agricole tuant les productions locales. Une directive de la commission, rapportée par l’UMP madame Grossetête, pour favoriser le tourisme sanitaire. Un document impérialiste intitulé « la stratégie européenne pour la mer noire », une honte anti écologiste pour l’exploitation de l’océan arctique, un rapport d’apologie de la concurrence sous le titre « Politique de la concurrence en 2009 ». Un accord honteux et brutal de « stabilisation et d’association avec la Serbie » qui lui inflige de nouveaux sacrifices alors que le FMI est déjà en train de torturer le pays. Bouquet final un accord cadre avec la Lybie qui dénonce toutes les horreurs de cette dictature avant de céder au cri du pétrole et du gaz. Pendant ce temps Cuba elle est soumise au blocus américain et à l’ostracisme européen. Fidel, c’est bien connu est pire que Kadhafi pour « l’Europe qui protège ». Quelle honte !
Maintenant, quelques mots sur le dessin de Plantu dans l’Express. Quand je l’ai découvert, parce que le site "Marianne 2" m’interrogeait à son sujet, c’est comme si j’avais reçu une gifle en pleine face. La caricature a pour méthode de grossir le trait, de surligner. Pas de travestir. Mettre un signe politique égal entre l’héritière de l’extrême droite qui soutenait Pinochet et moi…. Quelle incroyable banalisation de l’extrême droite ! J’avoue que j’ai mis un moment à me reprendre. Jamais je n’aurais imaginé que quelqu’un de ceux qui me détestent, ce qui est bien leur droit, pousse l’infamie jusqu'à me présenter en posture et brassard de type nazi, grimaçant, sous l’ombre de Le Pen ému, lisant le même texte que madame Le Pen représentée elle, de surcroit souriante. Front national et Front de Gauche mis sur le même plan. Quelle infamie ! Débile politiquement, offensant personnellement, stupide au moment où se débat la façon d’affronter le nouveau Front National. Puis vient la tristesse. J’aimais bien Plantu, je collectionnais ses albums, il faisait parti de mon paysage quotidien comme pour beaucoup de gens. Il me dégoute à présent puisque je sais qu’au milieu de son talent il est aussi capable de ça. Comme une tare cachée qui se donnerait à voir par surprise et changerait de fond en comble tout ce que l’on croit savoir de quelqu’un. Camarades, n’oubliez plus jamais qui est Jean Plantu. Faites lui savoir ce que vous pensez. Ne laissez pas ces gens se croire hors de portée de l’opinion des autres. Dans l’immédiat, nonobstant l’injure, il faut défaire calmement et rationnellement ce que veut construire son dessin, sans doute par stupidité et ignorance. Le concept de populisme joue dans ce dessin le rôle idéologique sans fard que les autres camouflent sous leur bla bla aux allures bien pensantes. Il efface le clivage entre gauche et droite. Il éradique le fond des programmes pour appeler à faire des apparences le fond du débat.
L’excellente formule de Daniel Bernard dans « Marianne 2 » résume bien cette idée. C’est la pensée « marabout/ de ficelle ». Ici Plantu va très loin. Il fait cela même qu’il dénonce : « tous pourris », à droite comme à gauche, du moment que ce sont les « extrêmes », qui se rejoignent, comme disent les grands penseurs de fin de banquets trop arrosés. Le dessin de Jean Plantu, au lieu d’aider à réfléchir, aveugle celui qui le prend au sérieux. Il empêche de comprendre ce qui se passe. Il faut donc revenir sur ce qu’est l’anti « populisme ». Pour le faire je choisis deux textes que j’ai beaucoup aimé parce qu’il disait bien ce que je comprends. Guillebaud fait même preuve d’une véritable prémonition par rapport au dessin de Plantu.
« Silence aux pauvres! ». C’était dans « Le Nouvel Observateur » (n°2405) de la semaine du 9 au 15 décembre 2010. La Chronique de Jean-Claude Guillebaud. « Il faut se méfier de la démagogie, mais l'antipopulisme ne doit pas tenir lieu de pensée aux nantis » disait le sous titre. Et Guillebaud de démontrer. « Chez nous, la mise en garde vise rituellement la gauche de la gauche et le Front national. Aux armes citoyens, Marine ne passera pas! Vade retro Mélenchon! »
« A la réflexion, ce tocsin rituellement sonné est bien moins vertueux qu'il n'y paraît. Il procède – aussi – d'une stratégie élitiste incroyablement datée. Taisez-vous donc, les peuples! On croit réentendre ce mot d'ordre bourgeois qui, en 1848, indignait Lamennais, ami de Victor Hugo : silence aux pauvres! Tout se passe comme si cette vieille défiance de classe faisait subrepticement retour. Il y a du leurre là-dedans. La meilleure démonstration de cette ambivalence nous est donnée dans un texte venu d'Allemagne. Le philosophe Peter Sloterdijk a publié dans le « Spiegel » un long et éblouissant article sur le sujet (1). Avec une belle ironie, il s'y moque de l'anti-populisme frelaté qui tient parfois lieu de pensée aux nantis.
La plus dangereuse des spéculations, explique-t-il en substance, est celle qui table, comme dans la Rome décadente, sur la léthargie d'une République anesthésiée par le « pain et les jeux », pour reprendre la formule de Juvénal (aujourd'hui, on dirait le consumérisme à crédit et l'hébétude télévisuelle !). Pareil calcul est fort imprudent. L'Histoire nous montre que l'effet démobilisateur du « Panem et circenses » n'est jamais durable. Tôt ou tard, …»
… « Dans cette perspective, les contre-feux rhétoriques que l'on met hâtivement en place - culpabilisation des citoyens prétendument prodigues, protection des générations futures, appels au sang-froid, etc. – semblent avoir pour première fonction de contourner, par n'importe quel moyen, la dissidence entêtée des électeurs de base. A terme, l'entreprise est vaine. Notons que Sloterdijk, qui nous rappelle cette évidence, n'est ni un gauchiste, ni un imbécile, ni un rêveur. Quant à l'hebdomadaire « Der Spiegel », ce n'est pas exactement une « feuille» populiste. »
Puisque j’en suis rendu à citer ce qui s’écrit mieux que je le ferai et que mon intention est de produire des documents qui expriment le point de vue que je voudrais développer moi-même, je poursuis. Voici un texte publié par un jeune philosophe de mes amis, Benoit Schneckenburger. Il est paru déjà dans le journal « A Gauche » et dans la rubrique argument du « petit courrier du blog » sous le titre « Populisme : le peuple en accusation ». "C'est devenu un lieu commun du commentaire des politologues" commence Benoit. "Dès qu'un mouvement ou un porte parole déroge aux règles du consensus, on le qualifie de populiste. Mais les mots traduisent autant l'intention de celui qui les prononce qu'ils sont le signe de ce qu'ils sont censés décrire. Marx appelle cela l'idéologie. Du côté des choses, « populisme » ne renvoie à aucune réalité uniforme : parti du peuple américain au XIX° siècle qui voulait défendre les intérêts des petits paysans ; courant russe de socialisme ; expériences très diverses de gouvernements et de mouvements sociaux en Amérique latine ; mode référendaire en Suisse ; en France Le Pen, Tapie, Mélenchon, tous dans le même sac. Du côté de l'intention, on remarque un très net infléchissement entre l'usage péjoratif qui en est fait et son sens littéral, donné par le Larousse : « attitude politique consistant à se réclamer du peuple, de ses aspirations profondes, de sa défense contre les divers torts qui lui sont faits. »
« Pour ses détracteurs, le populiste apparaît sous la figure d'un habile démagogue qui mettrait en fait en péril la démocratie. L'accusation de populisme révèle deux problèmes. En premier lieu l'émergence historique de mouvements populistes marque une crise de la représentation politique traditionnelle qui ne sait plus répondre aux attentes du peuple. En second lieu, l'accusation de populisme masque l'idée que l'appel à une forme plus directe ou plus impliquée du peuple reste fondamentalement illégitime, car le peuple serait comme par nature incapable de se gouverner lui-même. »
« On voit ici l'enjeu de ce débat : il s'agit ni plus ni moins de la légitimité et de la validité des revendications populaires elles-mêmes ! Accuser de populisme, c'est travestir le principe même de la démocratie, proclamé par notre constitution. Il ne s'agit plus du « gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple », mais du gouvernement du peuple par ceux-là seuls qui savent ce qui est bon pour lui. Le terme populisme constitue en effet l'un des pôles d'une triade dont les autres éléments se nomment élitisme et démocratie. Débat ancien, qui commence par la difficile reconnaissance du peuple comme acteur politique, se prolonge dans la définition des formes sociales et institutionnelles par lesquelles il se pourra se représenter. Il s'agit bien de définir le champ de la souveraineté populaire.
« Dans la tradition de la pensée politique, parler du peuple ne va pas de soi. Déjà la pensée gréco-romaine pensait le peuple sous plusieurs figures. Si l’on parle de démocratie c’est aussi parce que pour les grecs, le peuple se dit tout à la fois démos que pléthos : la foule, la populace. On peut se réclamer des classes populaires par opposition avec les élites ou les dominants et leur pouvoir oligarchique ; on peut faire du peuple une fiction qui refuse la distinction de classes pour créer une unité mythique derrière un chef, une patrie ou une histoire.
Chaque populisme renvoie donc à une vision différente du peuple. Si l'on qualifie parfois Chavez de populiste, c'est précisément parce qu'il en appelle au peuple pour que ce dernier s'approprie les enjeux politiques : c'est ici les démos en action. En revanche, les replis identitaires de Jörg Haider eux n'en appellent pas à un peuple en mouvement, mais à une idée figée, le genos. Le Pen et Berlusconi font mine de nier les différences de classes et d'en appeler à un peuple ethnique, alors que tout leur programme social est un programme de dérégulation, eux-mêmes appartenant aux classes favorisées.
Par delà la grande diversité des expériences historiques, il y a cependant un point commun à tous les usages du terme populisme. Son apparition est toujours le signe d'une crise profonde de la représentativité. Il faut interroger ce qui, sous couvert d'une défiance des élites masque peut-être une défiance du peuple. Élitisme et haine du peuple marchent souvent de pair. Dès son origine, la démocratie souffre d'un rejet, voire, comme le note Jacques Rancière dans son ouvrage du même nom, d'une Haine de la démocratie (La Fabrique). Platon refuse la démocratie dans la République. Selon lui l'homme démocratique suivrait ses penchants corporels en lieu et place de la réflexion. Pire, la démocratie ne reconnaît pas l'ordre traditionnel de l'aristocratie, car elle est fondée sur l'égalité. Égalité contre aristocratie : dès l'origine s'installe l'idée qu'en démocratie aucune compétence n'est exigée du peuple pour exercer sa souveraineté, invention grecque que salue l'historien marxiste Finley dans Démocratie antique et démocratie moderne (Payot). »
« La démocratie libérale se trouve aux prises à une contradiction majeure : elle se réclame du peuple, mais elle ne peut tolérer que les classes sociales populaires se mêlent de politique. Depuis les années 50, les intellectuels libéraux, comme Jones ou Lipset, encouragent l'apathie politique, l'absence d'engagement, le peuple devant se contenter de choisir entre des élites compétitives. Pour eux, un peuple investi est dangereux. Classes laborieuses, classe dangereuses. Aron, maître à penser des libéraux de tous bords, affirme aussi que «génétiquement » seule une « minorité » de la population est capable politiquement. Autrefois on justifiait le suffrage censitaire ou l'aristocratie de sang. Aujourd'hui, une oligarchie recrutée dans les mêmes grandes écoles, formés par une pensée unique en économie, s'autoproclame digne des suffrages. »
« Aujourd'hui le peuple doit retrouver sa souveraineté, qui lui est ôtée par un système qui peu à peu, dans la logique libérale, entend le convoquer à intervalles très espacées pour lui demander de se prononcer parmi un choix d'élites auto-constituées. Ainsi, être populiste en bon sens, c'est faire le pari que le peuple ne doit pas être écarté des décisions, à condition qu'on lui donne les moyens d'y réfléchir. Les mobilisations sociales sont d'importants moments de prise de conscience politique. D'où la révolution citoyenne et la référence à la République sociale. Ce travail de réappropriation de l'espace public suppose un travail de médiations institutionnelles qui font le peuple est progressivement de plus en plus intéressé à s'investir dans la politique. Le référendum sur la Poste, par exemple, n'était pas une fin en soi, mais l'occasion de reposer au plus près la question des services publics. Le résultat du vote importe tout autant que la richesse de la campagne électorale et des débats citoyens. Il y a un corrélatif absolument nécessaire : l'éducation. Saint-Just et Condorcet en faisaient une priorité un peuple habitué à l'esclavage doit se cultiver pour gouverner. Il ne peut y avoir d'implication populaire sans éducation populaire. »
Je suis heureuse de ta candidature, mais je veux dire aussi que j'ai hâte de voir le débat avec Mme le Pen, il s'agira de démontrer clairement nos différences et pour que cet amalgame odieux avec un parti xénophobe disparaisse, la question principale, je m'en doute sera sur l'immigration et sa gestion en France et en Europe (comme si l'Europe en question n'avait pas déjà mis tout en oeuvre pour la contrer, Frontex, entreprise privée qui coûte une fortune, inhumanisation des centres de rétention etc), par ailleurs l'identité nationale et la religion viendront aussi sur le tapis et la nouvelle laîcité de Mme Le Pen ne fera pas oublier ses apéros saucissons pinards à la gloire d'une France repliée sur elle -même et anti couscous, on se demande d'ailleurs comment elle pourrait gérer un gouvernement à l'international avec des idées pareilles, elle compte aussi fermer les frontières à tout le monde diplomatique arabo-musulman ? On n'a pas entendu un seul représentant du FN se réjouir ou manifester un quelconque intérêt envers la libération de la Tunisie de son tyran
"le consumérisme à crédit et l'hébétude télévisuelle " le pain et les jeux de la rance d'aujourd'hui. J'aime beaucoup! ;p
Il sent juste un peu le Faizant, Plantu!
En attendant la vidéo sur BFMTV, on peut écouter la "bande" audio:
http://podcast.rmc.fr/channel38/20110121_invitebourdin_0.mp3
Quelle est la trame du piège médiatique prévue le 14/02/11?
Pourquoi le 14?
Dés l'obtention de votre accord pour ce débat,M.Bourdin n'a pas pu retenir une petite vanne sur la ST Valentin...A quoi s'attendre alors des autres spécialistes de la caricature en tout genre!
Sur RMC, ils sont contents ; ils l'auront le" débat" le plus improbable du monde.
Les deux extrêmes débattent ensemble le jour de la ST Valentin (quel beau p't couple!) puisque les autres partis ne s'abaisseront pas à discourir avec Mme Le Pen (voire avec vous aussi).
C'est cool l'audimat va exploser et avec un peu de chance ils pourront en prime glaner deux ou trois petites phrases qu'ils pourront exploiter pendant des semaines...
Et pendant ce temps là vous ne convaincrez pas les gens qui comme moi on déjà dis non au FN.
Dommage...je suis en train de lire votre livre et pour une fois en 50 ans je voulais donner ma voie dans l'urne.
Vous avez remerciez M.Bourdin d'organiser ce débat: il ne fallait pas vraiment! Quel piège tissé avec de grosses ficelles..... ça me fait de la peine car vous semblez sincère.Bon courage et bonne chance. Cath
Candidat : fort bien. Sur quel programme ? C'est là que la crédibilité va se jouer. Le salaire maximum est un point d'entrée, mais insuffisant. Le niveau d'attente, le besoin d'argumentaire est immense et quelques slogans ne suffiront pas.
Les accusations de populisme font des ravages, les démissions découragent, oh rage... mais pas encore désespoir ! :)
@fred (#72)
Ouf il était temps et le weekend commence très bien, merci Jean-Luc pour ce OUI. J'espère que les coco vont se rallier sinon c'est leur morts assurée.
Ça commence mal...
Pourtant Jean-Luc Mélenchon a fait exactement ce qu'il fallait. Il a annoncé prudemment sa proposition de candidature (1). Il a souligné que cette proposition n'était pas un acte individuel mais qu'elle serait d'abord discutée par les instances du PG en fin de semaine, puis soumise aux partenaires du FdG. Il a évité soigneusement, malgré l'invitation du journaliste, d'exprimer la moindre critique sur les procédures internes de décision du PCF, allant jusqu'à les défendre compte tenu des contraintes et de la taille du PCF. Il a bien insisté sur le fait que le PG était un "petit parti" et que l'essentiel du poids se trouvant du côté du PCF ce serait sa décision qui aurait le plus grand poids. En d'autres termes, il a cherché à bien montrer qu'il n'était pas question de mettre la pression sur les militants du PCF, mais de les convaincre dans un débat ouvert, et que leur vote serait respecté. Une excellente prestation.
Maintenant, il faudrait voir à ce que les militants et sympathisants du PG ne gâchent pas ce travail. Mettez-vous à la place d'un militant du PCF. Après avoir lu le commentaire de Fred, quelle serait votre réaction ? Si les partisans de Jean-Luc commencent avec les discours genre "le PCF n'a pas le choix, c'est Jean-Luc Mélenchon ou la mort", ça va braquer tout le monde. Personne n'aime qu'on fasse semblant de lui pardonner la vie,...
(1) Il n'a pas été très habile en répondant "oui" à la question "serez vous candidat à l'élection présidentielle", ce qui pouvait sonner comme une volonté de court-circuiter les processus de décision des différentes organisations. Mais la suite de l'entretien ne laisse aucune ambiguïté sur le fait qu'il s'agissait de se porter candidat à la candidature, et non pas candidat à l'élection présidentielle elle même.
Jean luc Mélenchon on vous soutient tous !on est avec vous!
Mélenchon president en 2012
Jean-Luc Mélenchon est officiellement candidat pour porter les couleurs du Front de Gauche. Jusqu'à présent seul André Chassaigne s'était officiellement déclaré. Très bien. Il ne reste plus qu'aux dirigeants des trois partis du Front de Gauche à discuter et négocier pour faire en sorte qu'un seul nom ne soit proposé aux militants des trois partis du Front de Gauche pour qu'ils valident la proposition commune des directions. Si la négociation permet de régler et lancer la campagne des législatives en même temps que la campagne des présidentielles, et si la campagne présidentielle elle-même a un véritable caractère collectif, alors je ne doute pas du fait que le choix de Jean-Luc Mélenchon soit validé par tous.
Ok avec Descartes!
Que jean Luc se porte candidat à la candidature ne me pose aucun problème!
D'ici le mois de juin de l'eau aura coulé sous le pont.
En ce qui concerne mon parti,le PCF,nous avons pour le moment deux camarades qui sont aussi candidat à la candidature-André Chassaigne et Gérin..D'autres peuvent s'engager.
Pour le moment ma propre décision en tant que membre du PCF n'est pas arrêtée!
Ce qui me déterminera sera LE PROGRAMME PARTAGE!Son contenu ses perspectives.
Cette présidentielle n'est pas une fin en soit.Il y aura ensuite les législatives.
Mais dès maintenant notre première préoccupation c'est les cantonales.
Il s'agit non seulement de faire élire le plus grand nombre d'élus du "Front de Gauche"mais de gagner ceux qui se sont réfugié dans l'abstention.Il y a du boulot les enfants!
J'espère au minimum que Jean-Luc Mélenchon va faire un procès à L'Express et à Plantu !
Effectivement, le dessin de Plantu est une très grave insulte. A Jean-Luc Mélenchon comme à tous les militants qui soutiennent la dynamique du Front de Gauche. Il est aussi un signe de la débilité despérée d'une élite médiatique qui est totalement coupée des réalités et ne comprend plus rien.
"... Et surtout du fond de la question de cette nouvelle croisade de la confusion contre le populisme..."
Oui, en effet, c'est le retour au Moyen âge car les croisades du Moyen Âge étaient des pèlerinages armés prêchés par le pape... qui pratiquaient par des massacres, assassinats des être humains, vols, pillages, pour prendre des territoires ou pour asseoir leur religion au détriment d'une autre...
Depuis plus de trente ans, sous couvert de liberté de culte, de nouveaux codes religieux et sociaux ont pris place au cœur de nos cités à la place de l'éducation de la population pour une liberté de pensée et pour mieux vivre en société, pour une égalité et une pluralité culturelle.
Le peuple, c'est vous, nous et moi,, le populisme révèlent les conditions d'existence des plus pauvres, c'est un puissant révélateur de l'état d'une société et permet au politiques des stratégies électorales.
Dont la montée de l'extrême droite qui est en train d'évoluer en Europe, dont les mouvances (comme les nazis et fascistes) sont le nationale-populisme : nationalisme, xénophobie ou racisme, antiparlementarisme, lutte contre les idées d'égalité et de pluralité culturelle.
En France c'est le sarkozisme et l'extrême droite qui sont à l'oeuvre dans la société et cela risque de déboucher sur un remake des régimes antidémocratiques qui ont cadenassé les populations d'europe, il y a plus de soixante ans. Pas sous des formes identiques, bien sûr, puisque l'Histoire ne ressert jamais les mêmes plats, mais en matière d'horreur, ne jamais oublier qu'elle se plaît à innover.
Prendre conscience de la dangerosité que représente les dérives nationlaes-populistes en action est déjà un premier pas. Pour combattre un ennemi bien réel celui-là et qui n'est évidemment pas le peuple, il faut d'abord le connaître -si l'on veut au moins éviter un clash qui serait fatal...
Plantu = Val
Plantu fini mal comme Val: même dégringolade, même descente aux enfers.
Ces deux individus ne savent plus comment exister.
Lamentable fin de carrière.
A propos de l'affaire Plantu, je défends le dessinateur et sa liberté d'expression, même si on peut contester son dessin, quoique...il est dommage qu'un homme de gauche puisse s'offusquer d'une caricature et la réaction de Mélenchon me fait craindre pour la liberté de la presse s'il arrivait au pouvoir ! Il commencerait par interdire le Canard ? Cela dit, Marine Le Pen a plus de chances que lui d'être un jour présidente, ce que bien sûr je ne souhaite pas !
Si un citoyen moyen du "peuple gauche" (feu le peuple?) vient sur le blog de Jean-Luc Mélenchon, il cherchera à y trouver des nouvelles quant à l'avancée du "programme partagé" vers quelquechose de "partageable" pour lui aussi...
Si sa visite est déçue, car il aura simplement rencontré un surdoué de la com, alors, il sera perméable aux ordureries du style " derniers dessins du vieux plantu".
Alors, cher Jean-Luc, quelles sont les nouvelles de ce "programme partageable" ?
@Michel Matain (#110)
Il ne reste plus qu'aux dirigeants des trois partis du Front de Gauche à discuter et négocier pour faire en sorte qu'un seul nom ne soit proposé aux militants des trois partis du Front de Gauche pour qu'ils valident la proposition commune des directions.
Malheureusement, c'est impossible. Les statuts du PCF sont formels: la direction peut présenter son candidat, mais les candidatures peuvent venir de n'importe quelle instance voire être présentées à titre individuel. C'est une conférence nationale qui doit trancher, et sélectionner le candidat qu'elle propose à la ratification des adhérents. Même si après négociation entre les directions des trois partis les trois directions se mettaient d'accord sur la candidature de Jean-Luc Mélenchon, celle-ci devrait encore être présentée à la conférence nationale du PCF a égalité avec les autres candidatures internes...
Bien entendu, il reste la solution de "s'affranchir de la gangue statutaire" (Marie-George Buffet dixit) et de s'asseoir sur les statuts du PCF. C'est ce que les directions Hue-Buffet ont fait pendant quinze ans. Mais dans le contexte d'atomisation interne du PCF, ce serait très dangereux de recommencer à manipuler les statuts, et la direction du PCF en est très consciente. Si Jean-Luc Mélenchon veut être candidat, il n'a d'autre choix que de se soumettre à la procédure de sélection interne du PCF...
@ 117 Arnaud D:
"il est dommage qu'un homme de gauche puisse s'offusquer d'une caricature et la réaction de Mélenchon me fait craindre pour la liberté de la presse s'il arrivait au pouvoir ! Il commencerait par interdire le Canard ? " - eh ben, il ne vous faut pas beaucoup pour craindre. Quand on s'exprime publiquement (et c'est le cas de Plantu), il y a aussi des réactions (positives ou négatives), des critiques (positives ou négatives), des ressentis, etc. Qu'est-ce qui vous parrait bizarre dans le fait de réagir à une expression publique, au point de vous faire craindre la liberté de la presse? (d'ailleurs, sincèrement, ce ne serait pas mal que vous commenciez à vous intéresser à la liberté d'informer, bien plus importante que la liberté de la presse).
Franchement, un petit effort. Arrêtez de baigner dans la non-réflexion et la pensée unique qu'on vous diffuse sans cesse.
@ JLM
Dommage que le débat se passe à la radio. En rentrant du boulot, les gens ne vont avoir droit qu'aux petites phrases choisies, sorties du contexte. On va encore passer notre temps à rétablir la vérité au lieu de parler du fond, j'en ai bien peur.
Vous étes beaucoup plus beau !
Bonjour M. Mélenchon,
Un très grand soutien à vous après ces injures. Vous êtes désormais un peu mieux connu du grand public depuis ces derniers mois et vos apparitions médiatiques. Mais dans l'esprit des gens, gare à ne pas être associé uniquement aux "polémiques" avec les journalistes. Je pense qu'il faut que vous alliez partout, sur toutes les chaînes, toutes les radios, dans tous les journaux, écumez les émissions et ne refusez aucune invitation ! Même chez Fogiel. ça fait plaisir que vous alliez chez Elkrieff et Demorand. Ne refusez aucun plateau. Seule votre présence médiatique pourra montrer aux gens votre vraie valeur, vos vraies valeurs, et les gens verront d'eux mêmes que Plantu, Quatremer et tous les abrutis journaleux ne racontent que des balivernes à votre sujet. A vous de vous en charger, les journalistes ne vous feront aucun cadeau.
Très heureux de votre candidature, ça va relancer la vague d'invitations médiatiques j'espère, ou vous pourrez porter clairement votre discours.
Avec vous !
David, Nîmes.
J'attends avec impatience l'occasion de t'exprimer de vive voix toute ma solidarité et toute mon indignation. Cette insulte nous humilie toutes et tous : Elle stigmatise violemment ton discours que nous sommes (pardonnez à la médiocrité du peuple !) nombreuses et nombreux à soutenir !
Je t'apporte également mon soutien pour représenter le Front de Gauche, pour nous donner toutes les chances de l'emporter derrière la même bannière aux côtés de nos partenaires de l'autre gauche, pour que le grand public se rende mieux compte de cette nouvelle formule, "le Front de Gauche", qu'on lui propose, qu'il ne la confonde pas avec la proposition d'un Parti Communiste élargi. Je suis sûre que beaucoup de camarades communistes désirent aussi que cette nouvelle formule s'essaye sans ambiguïté à convaincre notre peuple.
Une dernière chose : Je profite de cette vitrine pour dénoncer les agressions contre les femmes sur la voie publique qui ont connu une forte hausse de 13% en 2010. Cette très forte dégradation marque une dangereuse "chosification" des femmes, car il s'agit du point le plus grave et le plus déterminant de la statistique 2010 sur la délinquance. Après des années de progrès, de remise en question des vieux critères machistes qui semblaient inscrits dans notre patrimoine culturel, nous sommes dans la première année de forte inversion du processus. Cette terrible aggravation du sexisme qui terrifie les femmes même dans la liberté première d'un citoyen, celle de traverser l'espace publique sans être l'objet d'attaques et de violence spécifique, doit enfin devenir un éminent sujet de société !
faire connaitre le programme du FN : en voilà une idée qui serait bonne si elle sortait du web !
Nous parlons de reconquête d electorat populaire, de la montée du FN dans certains quartiers, alors pourquoi aussi y aller avec un tact simple reprenant les propositions de sarkho et celles du FN pour montrer leur proximité puis les notres pour montrer qui défends vraiment l électorat populaire !
J'aimerais que Mr Mélenchon réponde à ma question. A noter que je le soutiens totalement sur 90% de ses positions. Néanmoins si je me félicite de sa candidature, pourquoi n'est il pas membre du PCF après tout ? Après tout c'est bien le meilleur candidat pour le PCF ! Que ceux ci soient réalistes. Je peux vous dire que Jean-Luc Mélenchon est une sacrée personnalité car je connais même des électeurs à droite qui sont touchés par son discours qui est pour le moins d'une parfaite vérité et sincérité. Le PCF a toujours été un parti de grandes personnalités ! Pourquoi pas Jean-Luc Mélenchon secrétaire général du PCF ? Les communistes sont aveugles ou Jean-Luc Mélenchon ne veut pas aller dans ce sens ? J'aimerais comprendre, sachant que je ne suis qu'un électeur.
Les jours rallongent.
Ce matin disons de 7 à 8 h sur France Culture, en Tunisie des paroles qui résonnent, comme celles de Monsieur Ben Achour, sollicité pour participer à l'élaboration ou à la modification de La Constitution :"la Démocratie, une construction, une constitution psychique...on ne peut accepter l'humiliation... c'est le gouvernement de la patience, de la mesure...il n'y a pas de victoire absolue, ni de défaite absolue...", un autre intervenant, des blagues circulent, car le couvre feu étant instauré, des comités de quartiers s'organisent: "il y avait une caisse de solidarité, Ben Ali est parti avec la caisse, il nous reste la solidarité, Ben Ali venait de promettre la création de 300mille emplois, eux viennent d'en créer 6 millions de veilleurs de nuit".... (j'espère que mes propos sont assez conformes, mais il est facile de réécouter) ah oui aussi, que les jeunes peu politisés, en fait "... n'ont pas perdu de temps dans des discours idéologiques, mais grâce à internet ont su se rassembler...."
Beaucoup à apprendre nous avons, dans notre démocratie décadente qu'il nous faut relever sans perdre de temps mais en étant patients, mesurés mais convaincus que beaucoup de choses vont mal, partent dans une mauvaise direction, que pour être efficaces, lâchons peut-être certaines discussions idéologiques, sans bien sûr accepter l'inacceptable pour reprendre déja notre souveraineté pour que la rue ne soit pas à ce point humiliée.
21/01/2011 du soleil, Celsius hivernal, bienvenue à l'annonce de la candidature de Jean-Luc Mélenchon à la Présidentielle, qui n'est pas la personnalisation d'une personne mais celle d'une Idée de la Démocratie en France (bien que le Porteur de l'idée soit important).
La citation correcte: quand les bornes sont dépassées, il n'y a plus de limite.
Cette phrase là a du sens, pas celle que vous écrivez en exergue.
Très cordialement
Gabriel giordano
Le discours Républicain et Laïque ne peut être que fédérateur d'une majorité de Français. Jean Luc Mélenchon le porte haut et fort. Comme Saint Valentin qui rendit la vue à une aveugle, le débat du 14 février apportera un peu plus de lumière sur ce que peut apporter le Front de Gauche par rapport au FN.
Tout mon soutien face à la haine des défenseurs de la pensée unique. Le qualificatif de populiste cache mal la vacuité de leurs arguments et la peur qu'ils ont d'un débat sur le fond. L'immonde dessin de Plantu de janvier 2011 est la plus parfaite illustration de ce mépris envers quiconque refuse le dogmatisme du Capital. Ni l'auteur du dessin, ni ceux qui se gaussent honteusement ne seraient capables d'avancer un seul argument qui étaye la lâche calomnie répétée à satiété.
En parallèle, les journalistes évitent systématiquement d'engager une discussion sur le programme. Ce n'est pas un hasard. C'est n'est rien d'autre qu'une censure, dont l'invective «populiste !» est un outil.
Pour le programme on peut dire @Julia que ses éléments sont accessibles sur le site du Parti de Gauche –sa place naturelle–, et non pas sur le blog personnel d'un membre de ce parti, aussi éminent soit-il !
La liberté d'exwpression avec J L Mélanchon laisse a désirer! J'ai posté un mail ce matin et au lieu de le publier il me réclame par mail de confirmer mon adresse mail. C'est quoi ce truc j'aimerais comprendre?
Mais J L Mélanchon se fiche comme d'une guiche des gens qui souffrent de la plotique de Sarkozy sinon il n'aurait pas autant de haine envers DSK, un autre homme de gauche,,qui n'est même pas encore candidat déclaré pour la primaire au PS et avec qui il a gouverné...dans le gouvernement Jospin et a cette époque là il ne semblait vraiment pas géné par sa présence dans ce gouvernement.
Comparer J L Mélanchon a G Marchais c'est lui faire trop d'honneur, moi il me fait plutôt penser a Chevenement qui en 2002 axait toutes ses critiques envers Jospin avec qui lui aussi avait gouverné, on connait le resultat. Si J L Mélanchon veut réiterer le 21 avril 2002 il prend toute sa responsabilité dans cette entrprise de démolotion.
Pour moi le seul adversaire pour la gauche est Sarkozy et non le PS, mais a chacun son choix dans ce domaine.
Pour ce que souffre J L Mélanchon de la politique de Sarkozy reste a démontrer, un bon salaire au parlement européen...que demande le peuple? Dans ces conditions on peut très bien axer les critiques envers le PS, et faciliter la réelection de Sarkozy.
Continuez vous êtes vous êtes sur la bonne voie.
Pas besoin de me demander de confirmation de mon adresse mail elle bonne, et je comprends pas pourquoi cette question.
Une éléctrice de gauche très en colère
Pourquoi faut-il qualifier le PG/FdG d'extrême gauche ?
Tout se qui ne pense pas comme l'élite est-il extrêmiste ? D'ailleurs, que signifie réellement penser comme l'élite ?
Coincés entre le FMI, nos édiles de l'Europe, les niaiseries télévisuelles, les Pernauseries, Ferraribredouillages, les couineries Sarkoziennes, Ségoléniennes, StrassKhaniennes, il faut se tenir coi, dire Amen à nos maîtres et saigneurs.
Si tu sors de cela, tu es extrêmiste, dangereux, éradicateur des droits! Mais quels droits ?
Le droit de se taire, de subir, d'écouter la soupe, de rêver au temps où nous deviendrons tous de petits chinois.
Je suis heureux d'être extrêmiste!
Bon courage Mr Mélenchon et bon vent pour cette année de castagne.
On est à vos cotés.
moi aussi j'aime(aimais) bien Plantu..
Mais qu'est ce qui lui a pris?et il s'enfonce en se justifiant..
sans meme un mot pour reconnaitre les opinions republicaines qu'il a je l'espere (maintenant j'en doute)
communes avec Jean Luc Mélenchon..(anti-racisme par exemple)
Dire qu'il faut entendre Aphatie et Dati defendre Jean Luc!
Cela pose le probléme de l'impunité dont veulent jouir humoristes et journalistes.;
Qu'ils peuvent dire ce qui leur chante,OK..
Mais ils doivent accepter une remise en cause sans crier à l'assassinat!
@Didier
Est de la provocation ?
Est-ce de l'inconscience ?
Les provocations de ce style ne permettent pas d'éclairer le débat, au contraire elles jettent le trouble. Le PCF existe, le PG existe, la GU existe, le NPA existe. Je me réjouis de la diversité de pensée de la vraie gauche, elle doit être respectée. De ce foisonnement doit émerger une volonté politique commune qui permette de dynamiser le peuple de gauche.
Je ne doute pas que cette dynamique permettra à chacun de renforcer son potentiel de
Oui pour la candidature de Jean - Luc Mélenchon à la Présidence de la 6 ième République, ce qui constitue en soi une Révolution par rapport à cette 5 ième de tous les dangers de dérives de pouvoirs persos et de classe (bourgeoise of course).
De spéculer que ce candidat ne peut que poser des problèmes à la direction, au Parti, dans toutes ses instances démocratiques et non pas de centralisme démocratique est absurde, ridicule, et complètement démobilisateur pour la Victoire en 2012.
Jean - Luc Mélenchon est le meilleur candidat pour le Front de Gauche, que ce soit pour le G.U.,P.C.F. et bien sur le P.G.,à moins que des propositions de divers canditatures se fassent sentir, comme dans le P.C dont chaque militante, militant pourrait-ètre candidat du P.C. et aussi du FdG, ce qui poserait problème pour ce type d'élection : il faut choisir un candidat fédérateur de toutes les Forces de Gauche, alternatives,honnètes quant à leurs engagements à appliquer le Programme Partagé Populaire qui dégagera cette 5 ième par trop aliénante.
Le reste n'est que spéculation, voire pour nous saper toute action déterminante et victorieuse.
Oui pour le candidat, quel courage car ça va ètre très très dur, aucun doute là !
Bonjour à tous,
Je suis Heureux que Jean Luc Mélenchon se porte d'une façon totalement officielle candidat à la présidentielle de 2012.
Que le peuple en prenne totalement conscience de l'importance de cet engagement Républicain. Car il faut beaucoup de courage.
Merci Jean Luc.
Rosay
La réaction de Plantu est sans équivoque. Il a déclaré la guerre à Mélenchon. D'ailleurs la virulence de ses propos est surprenante pour un type qu'on croyait faire preuve d'un humour décalé et vaguement "antiestablishment". Il parle d'insultes, de "gesticulations", il parle d'"anciens amis du gouvernement" (quel gouvernement ? Celui en place depuis 2007 ? Et puis quoi encore ?). Bref pour lui Mélenchon est l'ennemi à abattre, un bellâtre imbécile qui n'a pas d'idées et qui ne fais que "gesticuler" pour "faire le buzz". A défaut d'être un "néo" quelque chose, Plantu semble avoir rallié le camp des vieux cons. Son dessin n'est pas drôle, il n'est même pas provocant du tout. Il est juste choquant, choquant parce qu'il est particulièrement agressif et exprime sans équivoque une haine invraisemblable.
J'ai lu un article sur Mediapart qui mettait en relation ce dessin avec "l'extrême-centre". C'est exactement ça : Valls, Huchon, Plantu, Quatremer, qui sais-je encore, ces types défendent avec une agressivité inouïe et des propos d'une rare violence l'ordre établis, le consensus néolibéral occidental petit-bourgeois, la toute puissance du capitalisme. Quiconque voudrait remettre ce consensus en question serait un "populiste", comprenez par-là un facho, ranimant ce fumeux concept de "conjonction des extrêmes" déjà balayé par la recherche en science politique. Effectivement 2011 va être l'année de la castagne : de l'extrême-droite à l'extrême-centre, nos ennemis se font connaître !
@rosay (#136)
Je suis Heureux que Jean Luc Mélenchon se porte d" une façon totalement officiel ; Candidat à la présidentiel de 2012.
"Candidat à la présidentielle" ou "candidat à la candidature à la présidentielle" ? Mieux vaut être précis dans cette affaire, parce que les malentendus peuvent être gênants. Après avoir écouté l'entretien de Jean-Luc Mélenchon, j'avais déduit qu'il se portait candidat à la candidature. C'est à dire, qu'il proposait sa candidature d'abord aux organes de décision de son parti, puis aux autres partis qui constituent le Front de Gauche. Mais en lisant les réactions sur ce blog, je m'aperçois que l'interprétation n'est pas la même pour tout le monde, et que certains sont convaincus que ça y est, Jean-Luc Mélenchon sera candidat à l'élection présidentielle de 2012 quelque soit la décision que pourraient prendre les instances de son parti ou celles du PCF...
Une clarification s'impose.
Ca coince au fond de la gorge. Nous sommes tous insultés par ce dessin, et plus largement par la faiblesse des débats autour de ce qui est en train de nous arriver. Désolant de constater qu'on ronronne aussi beaucoup du côté de ceux qui devraient toujours rester intellectuellement très vigilants. Plantu m'a déçue bien avant ce dessin. Quelle misère mazette! Entre ceux qui s'écorcobalissent tout frétillants d'excitation à l'idée de se battre comme à la récrée de leurs 12 ans, oubliant que si le combat est grand, les codes exigent de s'être mouchés avant, de se tenir mieux sur sa chaise et d'avoir travaillé, moins devant son miroir comme l'ado qui croit trouver dans l'arrogance de son style les centimètres et le poil qui lui manquent, qu'à des lectures et des analyses qui donneront au débat les arguments qu'il mérite. Ceux qui nous inspire respect et tendresse pour la noblesse de leurs combats anciens et actuels, mais voudraient que leurs grand âge et faits d'armes passés puissent sanctifier leurs discours et analyses d'aujourd'hui quand ils parlent avec l'application sentencieuse de qui a vécu et écrit de grandes pages de l'Histoire alors qu’on perçoit fermant les yeux, concentré sur les mots, des contradictions et positions tout à fait discutables. On préfèrerait être stupide pour ne pas les saisir, mais c'est de notre avenir qu'il s'agit là! Ceux qui refusent d'admettre pour eux-mêmes ce qu'ils projettent en miroir sur la personne faite objet de leur haine. Objet représentant à la fois ce qu'ils désireraient pouvoir être, mais aussi en négatif tout ce qu'ils ne sont pas, tout ce qui leur manque, provoquant alors leurs courroux et parfois en même temps de pales imitations de style aussi risibles qu'inutiles car malheureusement inhabitées. Ceux-là préfèrent les lynchages à la « M le maudit » que d’avoir à remettre en cause leur propre système de pensée. Ceux qui s'ébrouent tout étonnés d'être réveillés de leur torpeur et heu, cherche à justifier quelque chose que heu ils ont dit mais tiens au fait ça tient plus trop debout ce que je voulais dire heu, et si je persistais dans ma connerie histoire de me donner une contenance hein les gars pas vrai que j'ai raison hein, on avait dit comme ça, c’est un méchant, pas vrai les gars?
Et pendant ce temps en lévitation au-dessus des peuples et en leur nom, "on" se prépare à marcher sur nos tombes.
Merci Jean-Luc pour l'énergie intellectuelle qu'avec d'autres tu nous communiques!
éducation des jeunes générations et éducation populaire comme le concevait le conseil national de la résistance. Voir à ce sujet le spectacle de Franck Lepage
http://www.dailymotion.com/video/xcl1va_inculture-franck-lepage_fun
Mélanchon Président ! Mélanchon Président ! Mélanchon Président ! Mélanchon Président !
@Colomba
Pourquoi affirmer des choses qui ne sont pas la vérité ?
D'une part Jean-Luc Mélenchon n'a aucune haine envers DSK. La critique qu'il formule est une analyse objective du zèle qu'il met, à la tête du FMI, à faire souffrir les peuples du monde, au profit de la finance internationale.
Cette attitude n'est pas celle d'un homme de gauche ! Les valeurs de gauche doivent être la fraternité, la solidarité, la défense des opprimés et des faibles pas ce jeu de massacre (Grèce, Irlande, Portugal, Espagne.... etc).
Jean-Luc Mélenchon était secrétaire d'ETat à la formation professionnelle, je pense que chacun reconnait son savoir faire dans ce domaine et les avancées qu'il a pu obtenir, mais de là à dire qu'il gouvernait avec DSK, c'est beaucoup exagérer son influence d'alors. Je crois, malheureusement que s'il avait eu plus d'influence le 21 avril n'aurait pas eu lieu.
Alors ne nous soulez plus avec cette date, le chantage au vote utile, l'impossibilité de faire autrement que de nous adapter au capitalisme. Nous avons la volonté collective de montrer que des solutions sont possibles et réalistes, le Front de Gauche les portera avec audace.
Pleinement d’accord avec Jean-Luc Mélenchon pour m’indigner de ce pitoyable amalgame de Plantu, qui dénote surtout, une collaboration objective avec l’ultra capitalisme décomplexé et les stratégies du « vote utile ». Plus que notre indignation, Plantu mérite donc surtout notre mépris. Réservons notre indignation à nos amis égarés PS), car on ne s’indigne pas de la collaboration servile de nos ennemis de classe, on la méprise et on la combat ; ces limites sont aussi celles qui séparent l’analyse politique sérieuse et argumentée de la suffocation émotionnelle. Le larbin Plantu ne mérite donc pas qu’on étale ici notre ressentiment.
Dénonçons plutôt son procédé vicieux pour déclencher le vote utile en faveur des authentiques libéraux (UMP ou PS), c’est-à-dire en faveur de l’Empire de la domination capitaliste. Et n’ayons pas peur de mettre en lumière les réalités politiques observables :
1) le FN de la fille diffère du FN du père sur deux points fondamentaux : le père était reaganien, la fille s’oppose à l’ultra-libéralisme européiste et mondialiste ; le FN du père n’était pas un parti de gouvernement, la fille veut se préparer à gouverner.
2) Plutôt que d’essayer de se cacher derrière son petit doigt pour dissimuler la concordance objective de ces deux points essentiels avec les positions du PG, il serait plus politique et plus responsable d’en prendre acte, pour dénoncer avec efficacité la ligne réelle du FN, radicalement distincte de celle du PG.
3) Dans cette optique, on relèvera d’abord que les positions du nouveau bureau national du FN ne sont pas encore celles de l’électorat du FN, ni même celles de la totalité des militants du FN, restés largement fidèles à l’ancienne ligne (catholique intégriste, reaganienne et raciste) qui est exactement à l’opposé du PG.
4) Pour démarquer FN et PG, souligner ensuite que l’hostilité à l’immigration et aux immigrés prônée par le FN du père, se mue chez la fille en une hostilité à l’islam, déguisée en pseudo « laïcité », mais qui cautionne le fond raciste de l’électorat FN et des militants de la tendance Gollnisch. Il appartient donc au PG de dénoncer cette prétendue « laïcité » de façade qui n’est qu’un racisme mis au goût du jour et non un attachement aux valeurs laïques de la République.
5) Ensuite montrer la connivence évidente de Plantu avec le système dominant pour drainer les votes FN vers l’UMP et les votes PG vers le PS. Voilà toute l'affaire.
Mélenchon Présidons !
- Droite, Ps, Centristes, écolos, (enfin pas tous, il y en a des personnes honnêtes là-dedans) les Ferrari, Minc, CBendit, Plantu, Demorand, et j'en passe ! Achetez vos valises car bientôt : Ils sont tous partis !
Pour nous, finit la galère. Le partage, l'intégrité, un souffle de vie apparait !
Unissons nous ! Nous ne gagnerons que comme cela !
Jean-Luc Mélenchon, je vous ai découvert il y'a quelques mois lors de quelques interviews dans la TV et radio. Vous avez souvent le souci de ramener vos arguments politiques à des considérations philosophiques. Surtout ne changez rien !
Les choses ne changeront que lorsque les gens seront convaincus qu'elles doivent changer.
@Pierre34
Ce n'est ni de la provoc ni de l'inconscience. Je suis électeur et désolé mais je ne vois pas de ma fenêtre de différence entre le discours du PCF et celui de Mr Mélenchon, au delà de la bataille des égos riquiquis au PCF. Que l'on m'explique les différences doctrinaires entre le PG et le PCF, mais là désolé je ne comprends pas. Ceci dit j'ai un énorme respect pour le PCF en tant que parti historique et pour ses militants. Mais je ne vois pas en quoi la candidature de Jean-Luc Mélenchon serait une telle insulte pour le PCF. Peut être suis je trop innocent alors sur les hommes et l'avidité d'un pouvoir qu'ils n'auront de toute façon pas si ils ne sont pas tous unis derrière le meilleur candidat !
Jean-Luc Mélenchon propose sa candidature (à la candidature) à la présidentielle.
Il faut écouter la réponse en entier et jusqu'à la 5eme minute pour bien comprendre que celle ci est soumise à l'appréciation de l'ensemble des partis du FdG et même au delà.
BFMTV c'est empressé de ne diffuser qu'un extrait lui permettant de laisser croire que c'est à elle que revient l'honneur de l'annonce de Jean-Luc Mélenchon.
Plantu s'est démasqué. Je trouvais jusqu'ici que ses dessins véhiculaient des messages plutôt ambigus; ce qu'il vient de produire est méprisable! C'est pourquoi, face à l'attitude d'une classe qui ne reculera devant aucune ignominie pour défendre ses intérêts, il faut garder la tête froide et tout faire pour convaincre, grâce à la pertinence et la clarté des arguments.
@Didier
Je suis d'accord que sur l'essentiel, les partis politiques de la vraie gauche sont très proches, mais leur histoire est différente, les militants sont attachés à celle-ci. Le respect doit être notre moteur, le travail commun dans le but noble de changer radicalement les choses permettra de mieux se connaitre et de créer une histoire commune.
Je comprends bien cette impatience, je la ressens parfois aussi, mais il ne sert à rien de forcer le pas, chacun doit comprendre, sans préjugé, que notre diversité est une richesse.
Je ne suis pas sur que débattre avec le FN soit une bonne initiative, pour être franc j'ai même le sentiment inverse.
Quoi qu'il en soit, Mélenchon devra bien numéroter ses abattis, car la fille du borgne ne fera pas dans la dentelle et ça risque de voler très bas.
Le FN prétend se faire une virginité sur le terrain de la lutte contre le libéralisme (exit la référence à Reagan), le débat risque donc d'être "viril" sur ce thème. Mélenchon n'a pas encore "tué le père" Mitterrand pour avancer, ce "père" qui est un des artisans de la déconfiture néolibérale que nous observons actuellement, il n'a pas fait non plus son "mea culpa" sur Maastricht; ce sont des faiblesses qu'il va bien falloir travailler avant d'aller au combat, sans quoi elles vont se payer comptant face à la bougresse du FN.