20jan 11

Plantu déraille, Martin Schulz aussi

Au delà de la limite, il n’y a plus de bornes

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M erci à vous tous, mes très chers amis et lecteurs qui m’avez entouré de votre affection et chute-de-ben-ali-manif-marseille-10de votre solidarité sitôt connu l’infâme dessin de Jean Plantu dans « l’Express ». Merci à mes camarades communistes qui sont montés au créneau pour répliquer à l’offense, Pierre Laurent, Marie-George Buffet, Patrick Le Hyaric directeur de l’Humanité et tous les autres depuis. Merci à « Marianne 2 » qui s’est enquis de ma réaction aussitôt et à fait paraitre quelques lignes informatives qui mettaient à distance l’injure. Je parle donc de cela ici dans cette note. Mais aussi de ma session à Strasbourg. Et surtout du fond de la question de cette nouvelle croisade de la confusion contre le populisme. Car telle est la nouvelle idéologie commune de feu le désormais invendable « cercle de la raison ». D'autres refrains pour rassembler le beau monde et les belles personnes « de droite comme de gauche ».

Merci à Raphael Bianchi, de Marseille, pour les photos qui illustrent ce billet.

Je suis abasourdi d’avoir vécu de tels évènements. L’hémicycle à Strasbourg est arrivé à l’extrême caricature de ses pantalonnades qui laissent pantois. J’y ai vu Joseph Daul, le président UMP du groupe de la droite au parlement européen, rouge de plaisir, embrasser devant tous, et sous les acclamations, le premier ministre hongrois Viktor Orban qui est accusé chute-de-ben-ali-manif-marseille-4de tous côtés d’être un crypto-fasciste attentant à la liberté de la presse, notamment. J’y ai vu Martin Schulz, président du groupe du Parti Socialiste Européen voter avec la droite pour empêcher l’examen d’une résolution sur les évènements de Tunisie et sur la liberté de la presse en Hongrie. Inouï. Jean Quatremer, zélé européolâtre contemple le double désastre qui frappe l’institution européenne qu’il défend si fort et les sociaux démocrates qu’ils aiment tant. Son titre est terrible : « l’honneur perdu des socialistes ».  J’aurais juste le regret que cet observateur si aigu de mes entrées et sorties dans l’hémicycle n’ai rien dit du fait que j’ai été le seul à me joindre à la protestation des Verts Europe Ecologie en empruntant une de leurs affiches pour l’installer dans l’hémicycle sur mon pupitre.

Les socialistes se couvrirent encore davantage de honte en annonçant par une brève note sur leur site, l’exclusion du parti de Ben Ali de l’internationale socialiste dont il était membre depuis 1970. On comprend qu’il s’agissait pour Schulz, avec cette annonce, de compenser l’infamie du vote de son groupe contre la résolution sur la Tunisie.  Personne naturellement ne se donne la peine de savoir comment et où cette procédure d’exclusion a été conduite. Quand la décision a-t-elle été prise et par qui ? Bien sûr Martin Schulz ne peut pas avoir inventé la chose, n’est-ce pas ? Donc on est en droit dorénavant de demander des explications sur certains autres membres de l’internationale qui n’ont pas été excluschute-de-ben-ali-manif-marseille-3 et dont on se demande pourquoi. Je garde ce régal pour une autre fois. Mais au passage on en apprend une autre, bien bonne. Le vaillant parti de Ben Ali, le RCD, membre de l’internationale et exclu trois jours après la fuite de son dirigeant avait aussi une adhésion à droite. En effet, il avait aussi signé, en juin 2009, un accord de coopération euro-méditerranéenne avec le Parti populaire européen (PPE), le parti qui rassemble tous les conservateurs européens. Lors d'une conférence de presse au Parlement à Strasbourg, Martin Schulz a annoncé lui-même cette exclusion. Et le site de l’internationale de préciser : "Cette décision, dans des circonstances exceptionnelles, est conforme aux valeurs et principes qui définissent notre mouvement et à la position de l'Internationale sur les développements dans ce pays ». Quel héroïsme ! Quelle intransigeance sur les principes ! Très émouvant. A peine voté déjà oublié. Schulz n’a pas poussé le respect des valeurs jusqu’au point de votre la résolution sur la Tunisie ! 

Ce ne furent pas les seules infamies de cette belle « Europe qui protège » pendant cette session. Bien sur il y a eu le vote d’une batterie d’accords de coopération nouvelle mouture qui obligent les pays d’Afrique à ouvrir leurs frontières en grand aux produits européens, notamment agricole tuant les productions locales. Une directive de la commission, rapportée par l’UMP madame Grossetête, pour favoriser le tourisme sanitaire. Un document impérialiste intitulé « la stratégie européenne pour la mer noire », une honte anti écologiste pour l’exploitation de l’océan arctique, un rapport d’apologie de la concurrence sous le titre « Politique de la concurrence en 2009 ». Un accord honteux et brutal de « stabilisation et d’association avec la Serbie » qui lui inflige de nouveaux sacrifices alors que le FMI est déjà en train de torturer le pays. Bouquet final un accord cadre avec la Lybie qui dénonce toutes les horreurs de cette dictature avant de céder au cri du pétrole et du gaz. Pendant ce temps Cuba elle est soumise au blocus américain et à l’ostracisme européen. Fidel, c’est bien connu est pire que Kadhafi pour « l’Europe qui protège ». Quelle honte !

Maintenant, quelques mots sur le dessin de Plantu dans l’Express. Quand je l’ai découvert, parce que le site "Marianne 2" m’interrogeait à son sujet, c’est comme si j’avais reçu une gifle en pleine face. La caricature a pour méthode de grossir le trait, de surligner. Pas de chute-de-ben-ali-manif-marseille-2travestir. Mettre un signe politique égal entre l’héritière de l’extrême droite qui soutenait Pinochet et moi…. Quelle incroyable banalisation de l’extrême droite ! J’avoue que j’ai mis un moment à me reprendre. Jamais je n’aurais imaginé que quelqu’un de ceux qui me détestent, ce qui est bien leur droit, pousse l’infamie jusqu'à me présenter en posture et brassard de type nazi, grimaçant, sous l’ombre de Le Pen ému, lisant le même texte que madame Le Pen représentée elle, de surcroit souriante. Front national et Front de Gauche mis sur le même plan. Quelle infamie ! Débile politiquement, offensant personnellement, stupide au moment où se débat la façon d’affronter le nouveau Front National. Puis vient la tristesse. J’aimais bien Plantu, je collectionnais ses albums, il faisait parti de mon paysage quotidien comme pour beaucoup de gens. Il me dégoute à présent puisque je sais qu’au milieu de son talent il est aussi capable de ça. Comme une tare cachée qui se donnerait à voir par surprise et changerait de fond en comble tout ce que l’on croit savoir de quelqu’un. Camarades, n’oubliez plus jamais qui est Jean Plantu. Faites lui savoir ce que vous pensez. Ne laissez pas ces gens se croire hors de portée de l’opinion des autres. Dans l’immédiat, nonobstant l’injure, il faut défaire calmement et rationnellement ce que veut construire son dessin, sans doute par stupidité et ignorance. Le concept de populisme joue dans ce dessin le rôle idéologique sans fard que les autres camouflent sous leur bla bla aux allures bien pensantes. Il efface le clivage entre gauche et droite. Il éradique le fond des programmes pour appeler à faire des apparences le fond du débat.

L’excellente formule de Daniel Bernard dans « Marianne 2 » résume bien cette idée. C’est la pensée « marabout/ de ficelle ». Ici Plantu va très loin.  Il fait cela même qu’il dénonce : « tous pourris », à droite comme à gauche, du moment que ce sont les « extrêmes », qui se rejoignent, comme disent les grands penseurs de fin de banquets trop arrosés. Le dessin de Jean Plantu, au lieu d’aider à réfléchir, aveugle celui qui le prend au sérieux. Il empêche de comprendre ce qui se passe. Il faut donc revenir sur ce qu’est l’anti « populisme ». Pour le faire je choisis deux textes que j’ai beaucoup aimé parce qu’il disait bien ce que je comprends. Guillebaud fait même preuve d’une véritable prémonition par rapport au dessin de Plantu.

«  Silence aux pauvres! ». C’était dans « Le Nouvel Observateur » (n°2405) de la semaine du 9 au 15 décembre  2010. La Chronique de Jean-Claude Guillebaud.  « Il faut se méfier de la démagogie, mais l'antipopulichute-de-ben-ali-manif-marseille-1sme ne doit pas tenir lieu de pensée aux nantis » disait le sous titre. Et Guillebaud de démontrer. « Chez nous, la mise en garde vise rituellement la gauche de la gauche et le Front national. Aux armes citoyens, Marine ne passera pas! Vade retro Mélenchon! »

 « A la réflexion, ce tocsin rituellement sonné est bien moins vertueux qu'il n'y paraît. Il procède – aussi – d'une stratégie élitiste incroyablement datée. Taisez-vous donc, les peuples! On croit réentendre ce mot d'ordre bourgeois qui, en 1848, indignait Lamennais, ami de Victor Hugo : silence aux pauvres! Tout se passe comme si cette vieille défiance de classe faisait subrepticement retour. Il y a du leurre là-dedans. La meilleure démonstration de cette ambivalence nous est donnée dans un texte venu d'Allemagne. Le philosophe Peter Sloterdijk a publié dans le « Spiegel » un long et éblouissant article sur le sujet (1). Avec une belle ironie, il s'y moque de l'anti-populisme frelaté qui tient parfois lieu de pensée aux nantis.

La plus dangereuse des spéculations, explique-t-il en substance, est celle qui table, comme dans la Rome décadente, sur la léthargie d'une République anesthésiée par le « pain et les jeux », pour reprendre la formule de Juvénal (aujourd'hui, on dirait le consumérisme à crédit et l'hébétude télévisuelle !). Pareil calcul est fort imprudent. L'Histoire nous montre que l'effet démobilisateur du «  Panem et circenses » n'est jamais durable. Tôt ou tard,  …»

… « Dans cette perspective, les contre-feux rhétoriques que l'on met hâtivement en place  - culpabilisation des citoyens prétendument prodigues, protection des générations futures, appels au sang-froid, etc. – semblent avoir pour première fonction de contourner, par n'importe quel moyen, la dissidence entêtée des électeurs de base. A terme, l'entreprise est vaine. Notons que Sloterdijk, qui nous rappelle cette évidence, n'est ni un gauchiste, ni un imbécile, ni un rêveur. Quant à l'hebdomadaire « Der Spiegel », ce n'est pas exactement une « feuille» populiste. »

Puisque j’en suis rendu à citer ce qui s’écrit mieux que je le ferai et que mon intention est de produire des documents qui expriment le point de vue que je voudrais développer moi-même, je poursuis. Voici un texte publié par un jeune philosophe de mes amis, Benoit Schneckenburger. Il est paru déjà dans le journal « A Gauche » et dans la rubrique argument du « petit courrier du blog » sous le titre « Populisme : le peuple en accusation ». "C'est devenu un lieu commun du commentaire des politologues" commence Benoit. "Dès qu'un mouvement ou un porte parole déroge aux règles du consensus, on le qualifie de populiste. Mais les mots traduisent autant l'intention de celui qui les prononce qu'ils sont le signe de ce qu'ils sont censés décrire. Marx appelle cela l'idéologie. Du côté des choses, « populisme » ne renvoie à aucune réalité uniforme : parti du peuple américain au XIX° siècle qui voulait défendre les intérêts des petits paysans ; courant russe de socialisme ; expériences très diverses de gouvernements et de mouvements sociaux en Amérique latine ; mode référendaire en Suisse ; en France Le Pen, Tapie, Mélenchon, tous dans le même sac. Du côté de l'intention, on remarque un très net infléchissement entre l'usage péjoratif qui en est fait et son sens littéral, donné par le Larousse : « attitude politique consistant à se réclamer du peuple, de ses aspirations profondes, de sa défense contre les divers torts qui lui sont faits. » 

« Pour ses détracteurs, le populiste apparaît sous la figure d'un habile démagogue qui mettrait en fait en péril la démocratie. L'accusation de populisme révèle deux problèmes. En premier lieu l'émergence historique de mouvements populistes marque une crise de la représentation politique traditionnelle qui ne sait plus répondre aux attentes du peuple. En second lieu, l'accusation de populisme masque l'idée que l'appel à une forme plus directe ou plus impliquée du peuple reste fondamentalement illégitime, car le peuple serait comme par nature incapable de se gouverner lui-même. » 

« On voit ici l'enjeu de ce débat : il s'agit ni plus ni moins de la légitimité et de la validité des revendications populaires elles-mêmes ! Accuser de populisme, c'est travestir le principe même de la démocratie, proclamé par notre constitution. Il ne s'agit plus du « gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple », mais du gouvernement du peuple par ceux-là seuls qui savent ce qui est bon pour lui. Le terme populisme constitue en effet l'un des pôles d'une triade dont les autres éléments se nomment élitisme et démocratie. Débat ancien, qui commence par la difficile reconnaissance du peuple comme acteur politique, se prolonge dans la définition des formes sociales et institutionnelles par lesquelles il se pourra se représenter. Il s'agit bien de définir le champ de la souveraineté populaire. 

« Dans la tradition de la pensée politique, parler du peuple ne va pas de soi. Déjà la pensée gréco-romaine pensait le peuple sous plusieurs figures. Si l’on parle de démocratie c’est aussi parce que pour les grecs, le peuple se dit tout à la fois démos que pléthochute-de-ben-ali-manif-marseille-5s : la foule, la populace. On peut se réclamer des classes populaires par opposition avec les élites ou les dominants et leur pouvoir oligarchique ; on peut faire du peuple une fiction qui refuse la distinction de classes pour créer une unité mythique derrière un chef, une patrie ou une histoire.

Chaque populisme renvoie donc à une vision différente du peuple. Si l'on qualifie parfois Chavez de populiste, c'est précisément parce qu'il en appelle au peuple pour que ce dernier s'approprie les enjeux politiques : c'est ici les démos en action. En revanche, les replis identitaires de Jörg Haider eux n'en appellent pas à un peuple en mouvement, mais à une idée figée, le genos. Le Pen et Berlusconi font mine de nier les différences de classes et d'en appeler à un peuple ethnique, alors que tout leur programme social est un programme de dérégulation, eux-mêmes appartenant aux classes favorisées.

Par delà la grande diversité des expériences historiques, il y a cependant un point commun à tous les usages du terme populisme. Son apparition est toujours le signe d'une crise profonde de la représentativité. Il faut interroger ce qui, sous couvert d'une défiance des élites masque peut-être une défiance du peuple. Élitisme et haine du peuple marchent souvent de pair. Dès son origine, la démocratie souffre d'un rejet, voire, comme le note Jacques Rancière dans son ouvrage du même nom, d'une Haine de la démocratie (La Fabrique). Platon refuse la démocratie dans la République. Selon lui l'homme démocratique suivrait ses penchants corporels en lieu et place de la réflexion. Pire, la démocratie ne reconnaît pas l'ordre traditionnel de l'aristocratie, car elle est fondée sur l'égalité. Égalité contre aristocratie : dès l'origine s'installe l'idée qu'en démocratie aucune compétence n'est exigée du peuple pour exercer sa souveraineté, invention grecque que salue l'historien marxiste Finley dans Démocratie antique et démocratie moderne (Payot). » 

« La démocratie libérale se trouve aux prises à une contradiction majeure : elle se réclame du peuple, mais elle ne peut tolérer que les classes sociales populaires se mêlent de politique. Depuis les années 50, les intellectuels libéraux, comme Jones ou Lipset, encouragent l'apathie politique, l'absence d'engagement, le peuple devant se contenter de choisir entre des élites compétitives. Pour eux, un peuple investi est dangereux. Classes laborieuses, classe dangereuses. Aron, maître à penser des libéraux de tous bords, affirme aussi que «génétiquement » seule une « minorité » de la population est capable politiquement. Autrefois on justifiait le suffrage censitaire ou l'aristocratie de sang. Aujourd'hui, une oligarchie recrutée dans les mêmes grandes écoles, formés par une pensée unique en économie, s'autoproclame digne des suffrages. » 

« Démocratie et participation populaire doivent se lier. À l'encontre des libéraux, Rousseau, penseur du peuple à plus d'un titre, permet une première réponse à l'idée que le peuple ne saurait se gouverner lui-même. Certes, une démocratie directe sans médiation est impossible car il faut bien produire les lois. Toutefois le critère de compétence préalable du peuple ne se pose pas : le peuple découvre sa compétence dans le travail politique par lequel il s'agit de faire émerger la volonté générale. Je pars de mes intérêts privés, mais en pensant la loi sous la forme d'une généralité, je passe par un moment de réflexion qui me fait sortir de l'égocentrisme pour penser l'intérêt général. La révolution française a voulu mettre en œuvre ce principe. » 

« Aujourd'hui le peuple doit retrouver sa souveraineté, qui lui est ôtée par un système qui peu à peu, dans la logique libérale, entend le convoquer à intervalles très espacées pour lui demander de se prononcer parmi un choix d'élites auto-constituées. Ainsi, être populiste en bon sens, c'est faire le pari que le peuple ne doit pas être écarté des décisions, à condition qu'on lui donne les moyens d'y réfléchir. Les mobilisations sociales sont d'importants moments de prise de conscience politique. D'où la révolution citoyenne et la référence à la République sociale. Ce travail de réappropriation de l'espace public suppose un travail de médiations institutionnelles qui font le peuple est progressivement de plus en plus intéressé à s'investir dans la politique. Le référendum sur la Poste, par exemple, n'était pas une fin en soi, mais l'occasion de reposer au plus près la question des services publics. Le résultat du vote importe tout autant que la richesse de la campagne électorale et des débats citoyens. Il y a un corrélatif absolument nécessaire : l'éducation. Saint-Just et Condorcet en faisaient une priorité un peuple habitué à l'esclavage doit se cultiver pour gouverner. Il ne peut y avoir d'implication populaire sans éducation populaire. »


473 commentaires à “Au delà de la limite, il n’y a plus de bornes”
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  1. Marcailloux dit :

    Enfin du vent dans les "branches de sassafras"
    Ce "Qui m'aime me suive" vient à point nommé. Et l'annonce de l'ouverture d'une "liste" de sympatisants, de soutiens,d'aides potentielles me parait la meilleure des nouvelles depuis les quelques semaines que je consacre à examiner de plus près le déroulement de la prochaine campagne présidentielle. Elle va enfin lui permettre de se dégager un peu de la gangue ultra partisane de son environnement.
    Loin de mon intention est de minimiser le mérite, les connaissances ou les convictions de ceux qui s'engagent dans ou hors des organisations.Seulement, ils ne me semblent que peu représentatifs de ce que ressent la grande masse des électeurs, et qui ne peuvent ou ne veulent pas consacrer plus de quelques heures par mois à la contruction d'une opinion.
    Qu'actuellement, un grand nombre d'électeurs puissent hésiter entre un vote Jean-Luc Mélenchon et un vote MLP (je ne parle pas là de ceux qui le feraient dans le seul but de la provocation ou de la rage à ne rien voir bouger), pose une réelle question sur la confusion des esprits.
    Je propose un début de réponse : la matière de fond - la vraie politique pas politicarde- est hyper complexe à analyser. Il est infiniment plus facile de se positionner sur l'image qu'on lui en donne.
    Résultat : on assiste, soit à des concours de beauté soit à des pugilats.
    Je suis profondément satisfait que Jean-Luc Mélenchon évoque Condorcet (particulièrement dans "Esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain").
    Et plutôt que de s'arrêter sur Platon - Aristote et ce qu'il a écrit sur la démocratie le démentent - chercher des voies ou une démocratie véritable peut être développer sans pour autant négliger l'apport des intellectuels et des "sachants"me parait plus qu'essentiel. La majorité, en effet, dont chaque membre n'est pas un membre vertueux, peut cependant par l'union de tous être meilleure que cette élite, Aristote Politique III
    Pour finir, et j'entends déjà l'orage (pas leur rage !), je trouve toutes les réactions vis à vis de Plantu bien excessives. Ceux là mêmes qui citent la fameuse phrase attribuée à Voltaire "je ne suis pas d'accord avec.....La liberté de le dire" devraient faire un effort d'introspection.
    Car enfin, de quoi s'agit-il sinon que d'un trait lancé par un amuseur public qui vit de l'outrance donc dans l'insignifiance et qui ne doit déclencher tout au plus qu'un sourire dédaigneux. Tout ce qui est dit en plus ne...

  2. varlenge dit :

    Il y a un an j'aurais voté les yeux fermé pour Jean-Luc Mélenchon. Aujourd'hui c'est beaucoup moins sûr. Il ne suffit pas de taper sur tout ce qui bouge pour plumer la volaille de gauche. Moi j'attends un programme, des engagements, des actes.
    Le passé nous a appris à nous, militants de gauche, à nous méfier des verbes hauts et des propos incendiaires. N'est pas Jaurès qui veut.
    Les sondages, qui restent médiocres (entre 5 et 6%), indiquent que je ne suis pas le seul sympathisant du Front de Gauche à être dans l'expectative. Cher Jean-Luc Mélenchon il va falloir aller chercher nos votes avec les dents !

  3. Redon dit :

    La caricature est toujours insultante pour celui qui y est représenté.
    Mr Mélenchon, il ne faut surtout pas y répondre car c'est un piège. Vous n'allez pas en faire une fatwa ! Vous avez assez de gueule pour répondre politiquement sans vous engager dans ce que d'autres vont appeler une intolérance. Je suis satisfait que vous vous présentiez en candidat au Front de Gauche et peut-être sélectionné pour....
    Dans le Médoc, il semblerait un désaccord pour les candidats aux cantonales. Tous ne comprennent pas l'enjeu du Front de Gauche.
    Et pour la suite, l'UMP a son programme "on continue", le PS a son programme "on gère ce que la droite a fait".
    On attend avec impatience la sortie officielle du programme du Front de Gauche et ses propositions phares.
    En avant la VIème République et son assemblée constituante, même si on copie l'Islande, il n'y a pas de mal.
    Fraternellement.

  4. orero ramon82 dit :

    @JULIA post 118
    Bonjour,
    Pour ce qui est du programme partagé, il suffit d'aller sur le site National du PG (http://www.lepartidegauche.fr/)et de chercher la rubrique sur la partie droite de la page. Il y est possible de consulter l'état des propositions avancées sur les cinq axes proposés par J-L Mélenchon. Il est également possible d'y participer selon des conditions d'accès qui sont précisées.
    Cette information vaut aussi pour tous les intervenants qui viennent s'étonner sur ce blog de l'absence de programme du PG: de nombreux "partisans" y travaillent dans l'ombre et avec discrétion, trop peut-être!

    J-L Mélenchon, candidat à la candidature, enfin ! Soutien affirmé sans failles contre tous les coups tordus qui se préparent et qui vont déferler. Exemple sur RMC info ce matin, dès son départ, où il est question de chiffons (c'est une dame qui ouvre le feu !) quand elle n'a rien d'autre à dire sur un programme qu'elle ignore et sur un livre qu'elle n'a pas lu!

  5. Fred dit :

    En tant que sympathisant de Jean-Luc Mélenchon, j’ai été littéralement estomaqué par la caricature de Plantu dans le Monde.

    On était habitué à voir les adversaires de Jean-Luc Mélenchon jouer la discréditation du leader du PG en le taxant de populisme. Mais le voir identifié si brutalement à un FN nazifiant, qui plus est par un dessinateur comme Plantu est quelque chose d’absolument inattendu.

    Pour autant il est inutile de se lamenter. Il semble d’ores et déjà évident que ce genre d’attaque n’est qu’un début et que le pire est à venir. Mieux vaut donc aller de l’avant et tenter d’apporter des réponses point par point aux agressions dont nous sommes victimes.

    En ce qui me concerne j’ai donc remarqué une chose sur le dessin de Monsieur Jean Plantureux. Si effectivement Jean-Luc Mélenchon est un populiste flirtant avec le Front National, alors il manque quelqu’un sur le podium aux côtés de Marine Le Pen et du leader du Parti de Gauche. Quelqu’un qui depuis plusieurs années fait le « Buzz politique » par ses sorties tonitruantes, ses bravades, ses insultes… quelqu’un qui parle « Peuple » pour être près du « Peuple », quelqu’un qui vit « Peuple » pour faire encore plus « Peuple », quelqu’un qui pilote sa vie avec les instituts de sondage pour savoir ce que pense le « peuple », lui dire ce qu’il a envie d’entendre (« J’entends mais je n’écoute pas ») et faire absolument l’inverse de ce qu’il promet… et surtout quelqu’un qui reprend des thèmes entiers du Front National pour mieux capter son électorat… Ce quelqu’un est bien entendu Nicolas Sarkozy, « Président » de la république française. Car si il y a bien quelqu’un de populiste en ce pays c’est bien cet homme qu’une « hallucination collective » a porté à la Magistrature suprême.

    C’est donc là le tour de force de Monsieur Jean Plantureux. Réussir à banaliser le Front National en participant au discrédit de tous les partis alternatifs qui n’appartiennent pas à la sacro sainte ligne sociale-Libérale de ses employeurs.

    « A Jean Plantureux, le Front National reconnaissant… »

  6. orero ramon82 dit :

    JULIA post 118

    Entre les, le programme partagé !

  7. le Prolo du Biolo (PG 69) dit :

    @ - 151 - Argeles 39

    "Je ne suis pas sur que débattre avec le FN soit une bonne initiative"

    Le FN ne tient et ne prospère que parce-qu'il n'a l'occasion de débattre qu'avec des journalistes incompétents ou indifférents, incapables de décortiquer ses arguments.
    Pouvoir lui river son clou en public sur des arguments clairs et grâce à ce débat me semble important et un premier jalon dans la bagarre qui nous oppose à lui.

    Ne pas laisser qu'à Plantu, Zappi et les autres expliquer seuls, et à leur façon, ce que nous sommes et ce qu'est le FN aux gens qui n'ont pas d'histoire et d'expérience politiques et qui ne s'informent qu'aux médias à la botte me semble utile.

  8. Gautier Matth dit :

    Bonjour jean Luc,

    C'est triste à dire mais plus tu seras attaqué, même par des comparaisons stupides, plus tu seras à même de faire véhiculer ton discour et de faire entendre la voix du front de gauche sur la scène publique.

    Et j'ai espoir, je suis sûr que les gens finiront par comprendre la manipulation que ces attaques dissimulent.

    Courage.

  9. SylvainM dit :

    La caricature de Plantu m'a profondément choqué.Comment peut on mettre deux engagements politiques si différents sur le même plan? Bien sur, ces personnalités sont reconnues pour leurs coups d'éclats, "le fameux buzz". Cependant, je ne suis pas certain que même sur ce point, une identification commune puisse être faite. Marine Le Pen, en tant que digne héritière, cherche plus à choquer pour faire parler d'elle et ceux quel qu'en soit les propos, tandis que Jean-Luc Mélenchon part d'un constat réel qui ne plait pas forcement. Oui, les journalistes ont un pouvoir politique, oui les journalistes ont une influence sur la société.

    On ne peut pas évidement remettre en cause la liberté d'expression bien au contraire. Cependant, je pense que certains journalistes ont fait et font encore actuellement beaucoup de mal à cette profession. Certains n'hésitent pas à détourner les propos, les faits, les gestes d'un contexte. Toute interprétation d'une situation est forcément personnelle et donc lié au vécu, la culture, les idéos de la personne, cependant pour éviter toutes ambiguïtés, les journalistes devraient les éviter au maximum et ne relater que les faits. D'autres journalistes relate de façon trop approximative voire imagine sans vérifier leurs sources (sur ce point, un article rédigé par un autre journaliste n'est pas une source car de nombreux copier coller brut mais aussi plus ou moins arrondi sont visibles). Un petit exemple, pris sur un tragique évènement récent, pour illustrer ce dernier point: " Une fillette de 9 ans atteinte de diabète chronique se suicide". Travaillant dans le domaine de la biologie, j'ai trouvé abérant de parler de diabètes chronique car le diabète est une maladie chronique et donc il est scientifiquement inadapté et faux de parler de diabètes chroniques. Je suis d'accord avec vous si vous penser qu'au final, ce n'est pas le point crucial de ce malheureux évènement. Cependant, j'ai été très surpris de constater que cet appélation a été reprise à quasi l'unanimité par tous les journalistes et c'est sur ce point que je suis très inquiet. Dans mon domaine proféssionel, je peux facilement voire ces erreurs mais que dois je faire pour des sujets qui me sont plus étranger comme la politique extérieurs ou encore l'économie. Il est donc difficile d'être dans le vrai dans le sens le plus pur du terme. C'est pourquoi, les journalistes doivent prendrent consciences de leurs pouvoir...

  10. jean louis dit :

    Jean-Luc ne pourrait-il pas passer pour un sentimental ? (référence à l'affaire Plantu, par exemple).
    La politique étant ce qu'elle est, il me semble que ce n'est pas conforme à l'idée que l'on se fait, généralement, d'un président.

  11. Amel dit :

    Tout ce qui nous entoure converge :)...
    Dans quel sens sommes-nous gouvernés ? Quid des acquis sociaux (sécurité sociale, retraite) ? Où en sommes-nous du marché du travail ? Que se passe t'il lorsque les spéculateurs nous font danser au fil du rasoir ? L'Europe nous protège t'elle ? Partant de là, nous sommes tous populistes, comment en serait-il autrement ?
    Nous devrions tous être sur la photo, en rangs d'oignons, ça ferait du monde, sauf Mademoiselle Le Pen.
    Laissons-là surfer toute seule sur la nauséabonde politique de son papa.

  12. Inquiet dit :

    @ argeles 39

    Je ne sais pas si le débat avec Marine Le Pen est "une bonne initiative" mais Jean-Luc ne peut simplement pas le refuser. Ça ce serait complètement catastrophique. Et puis les autres, ils y vont bien débattre avec le FN. Mais il est moins facile de contrer une Marine des années 2010 qu'un Le Pen des années 80. Ça va être chaud. J'espère seulement qu'on nous épargnera les effets de manche et l'ambiance "au théâtre ce soir"...

  13. Louis st O dit :

    On parle de l’extrait de Jean-Luc Mélenchon sur BFM pour la confirmation d’être candidat à la candidature.

    Quand à Plantu, plutôt On entend plus encore la haine qu’il à de Jean-Luc Mélenchon à la radio (que je nommerais même pas). Et on comprend mieux sa caricature.

  14. Alain Monnet dit :

    Jean-Luc Mélenchon, n'abandonnez pas !
    Si vous pensez vraiment ce que vous dites, alors vous êtes le phénix des autres de ces boas (constrictors).
    Merde, je me contrepense, j'voulais dire, je serais vraiment curieux de voir ce que vous ferez une fois arrivé au pouvoir, face aux chinois par ex., et tout le reste. Vous êtes vraiment charismatique, Jésus l'était aussi, il s'est fait clouer en deux temps trois mouvements, comment voulez-vous survivre ?

  15. Descartes dit :

    @argeles39 (#151)

    Je ne suis pas sur que débattre avec le FN soit une bonne initiative, pour être franc j'ai même le sentiment inverse.

    Je partage ton sentiment. Non pas que débattre avec le FN ne soit pas une bonne idée en général. Mais je ne pense pas que Jean-Luc Mélenchon (et la "gauche radicale" en général) soit préparé pour cette confrontation.

    D'abord, il y a le choix du positionnement. A qui Jean-Luc Mélenchon veut-il s'adresser ? Car on ne va pas à un débat politique pour convaincre son adversaire, mais pour convaincre un public. Maintenant, si Jean-Luc Mélenchon veut s'adresser à l'électorat populaire séduit par le FN, il faut qu'il puisse aller sur le terrain de celui-ci. C'est à dire, parler sécurité, immigration, chômage en termes concrets et crédibles. Or, je ne pense pas que le travail de fonds ait été fait pour pouvoir aborder ces sujets à l'aise et disputer ce terrain au FN, qui le laboure depuis de longues années. Si au contraire Jean-Luc Mélenchon veut s'adresser à la "gauche morale" qui est son électorat naturel, c'est bien plus facile: il suffit de traiter MLP de "fasciste", de "raciste", l'accuser de vouloir diviser les français, dénoncer les relents de vychisme dans son discours. Mais à quoi cela servirait ? Cet électorat est déjà acquis à ces idées, il n'a pas besoin d'être convaincu. Et ce positionnement ne fait qu'aider MLP dans son rôle de passionnaria des banlieues en croisade contre le discours moralisant de ceux qui ont la chance de vivre en centre ville...

    Je crains que ce débat se finisse en un combat de catch ou chacun des intervenants fera plaisir à son propre électorat. Cette stratégie ne ferait que confirmer MLP dans son rôle de représentante des couches populaires. Mais d'un autre côté, un échange poli pourrait amener de l'eau au moulin de ceux qui nous chantent "populisme de droite, populisme de gauche, même combat"...

  16. Nicolas dit :

    La plus belle chanson sur Jaurès est belge, merci à vous!

  17. JULES IMPRÉCATEUR dit :

    Le mérite du dessin de Plantu, si tant est qu’il en ait un, est de permettre de poser la question du Pouvoir du Peuple : la Démocratie [du grec : dèmos, peuple et kratein: exercer le pouvoir, gouverner] le peuple exerce sa souveraineté.
    L’ensemble des règles, des codes de la représentation du peuple et le mode électoral, en exercice actuellement aboutissent à déposséder le peuple de ce pouvoir de souveraineté.

    Prenons par exemple la règle électorale de l’élection du président à deux tours font que, même si le troisième se trouve à quelques voix du second, il n’est pas qualifié pour le tour suivant.

    Cette même règle électorale empêche que soit représentée la diversité politique pour les législatives, et contraint à ce qu’une importante partie du corps électoral soit sous représentée, voire pas représentée du tout.

    Le Corps électoral est la représentation du peuple, pourtant, lorsque les résultats des élections nous sont donnés en pourcentages, ils ne sont pas donnés par rapport aux inscrits, mais par rapport aux suffrages exprimés, et on déclare que tant pour cent des Français ont élu …, alors que rapporté aux inscrits, le peuple, le taux est moins élevé et parfois même bas, quand on n’a pas réussi à mobiliser le corps électoral, et on devrait déclarer que " tant pour cent du corps électoral s’est porté sur …"

    Je pense que Jean-Luc Mélenchon devrait rencontrer Plantu sur un plateau de Télé, ce qui permettrait d’aborder cette question du populisme, nous donner quelques armes pour mener ce débat, et montrer comment les classes favorisées [je préfèrerais le terme de"profiteurs" comme en Guadeloupe « la profitation »] organisent la confusion, l’enfumage, pour nous faire accepter comme une évidence le Néolibéralisme, et la perpétuation du mode dominant actuel.
    « Salauds de pauvres, sauvons les riches et les dominants bénéficiaires du Système » ?

    D’où la nécessité d’en appeler à une élection d’une Assemblée Constituante pour réaliser la Démocratie et reconstruire la république.

  18. Alain Monnet dit :

    Bon!
    Plantu (123 ans au moins), s'est planté, pardonnons-lui!

  19. jean ai marre dit :

    jean Luc Mélenchon,,les post qui précèdent sont d'une telle force, ils vous portent.
    Après l'indignation du dessin de Plantu, la colère passée, le coup se digère et laisse un gout amer qui donne une envie de revanche et fait place à la volonté de comprendre, pour pouvoir avancer, nous hommes et femmes de progrès.

    Votre livre " qu'il s'en aillent tous " dérange. Pas le titre mais le contenu, les phrases acides sont terriblement évidentes. En plus il se vend bien, trop bien on se l'offre même.
    Alors, comment vont ils réagir ?
    D'abord en ordre dispersé, chacun allant : qui son micro, qui de sa plume, qui de son dessin, et demain de la marionette des guignols.
    Ensuite en se rassemblant, étudiant les stratégies, chacun son tour en ordre réglé, méthodique, calculé.
    Puisque le tribun aime parler, " on" va lui ouvrir les micros, ça fait de l'audimat, mais" on" va cibler nos questions, encadrer la conversation.
    Il veut en découdre, et bien"on" va lui proposer un débat avec la Marinade,. On comptera les points, s'il gagne, il nous aura rendu service et aura droit à lutter contre un autre. Ce Mélenchon va faire progresser l'audimat, et dans ce combat de politique spectacle," avec qui voulez vous lutter" il va bien nous montrer ses limites !

    Cher J L Mélenchon, vous êtes l'homme de la situation, vos camarades et vos amis vous accompagnent.
    Reste à vous à dominer les débats, en plaçant la barre haute, démontrant votre force,votre culture, votre maturité politique, avec l'aide et le concours de tous ceus qui placent leurs espoirs sur vous.
    Tout comme ce matin, avançant pas à pas, avec détermination, volonté et courage.
    Vous voila candidat à la candidature, le ring est ouvert.
    Et en plus à la St Valentin, dites tout avec des fleurs, mais n'ôtez pas les épines...
    Courage et soutien

  20. clarke dit :

    oui, Fatima et les autres camarades, les violences contre les femmes ne font pas partie du pseudo bilan de Hortefeux, après l'année 2010 déclarant cette question "grande cause nationale"; on n'est pas surpris, ce sont des faussaires de vérité, des communiquants de basse manoeuvre. La révolution sociale doit tenir compte de toute la place de cette moitié de l'Humanité, et ce ne sera pas la "simple" parité qui permettra de dissiper un malaise grandissant et contre productif pour tous; on constate la part prise par les femmes dans la révolution tunisienne, part qu'on pourrait décliner dans tous les mouvements de l'histoire.
    Avanti !

  21. guillot dit :

    Je ne suis pas le seul ici a trouver aventureuse pour Jean Luc Mélenchon cette confrontation où le parcours des personnalités sera mis en pature. Le 14 février, nous aurons ainsi droit avec Marine Le Pen à un rappel du passé miterrandien et "jospinien" de Mélenchon.
    Et comme le rejet des élites politiques et (médiatiques) reste un des terrains glissants favoris du FN, lequel des deux va dévisser sur ce terrain en premier ?

    Il existe encore une tradtion de classe à gauche de s'abstenir par exempe de débiner devant l'extrême droite les partenaires que l'on souhaite solliciter pour un désistement républicain, voire une gauche rassemblée autour d'un programme partagée lors des prochaines élections. Cette tradition républicaine à gauche tiendra-t-elle aussi à l'antenne le 14 février prochain ?

  22. Gerard Blanchet dit :

    Bien sûr que sur ce blog il y a des identitaires PG pour qui le mot Front de Gauche écorche la langue.
    De la même façon qu'il y a des identitaires au PCF. Ces identitaires du PG font semblant de comprendre que Jean-Luc est candidat à la présidentielle et non "candidat à la candidature du Front de gauche". Ce n'est pas grave et je dirai même que c'est normal.
    Je trouve que Jean-Luc a très justement élargi sa "candidature à la candidature" aux forces non actuellement dans le front de gauche, par exemple au NPA ou à la FASE, mais aussi et surtout aux milliers de militants du mouvement social et associatif qui sont actuellement à la porte du front de gauche. La candidature d'André Chassaigne a été "mise dans les mains des communistes". Et les autres ils n'ont rien à dire? Jean-Luc a aussi pris la précaution de parler aussi de la GU et de son congrès dans 15 jours, certes petite, mais aussi qui compte dans la bataille des idées. Je constate aussi que les identitaires du PG n'en parlent jamais ne concevant leur action politique que comme une opposition aux identitaires du PCF. C'est là qu'on rejoint la fable des deux ânes.

    Sur le débat prévu avec MLP le 14 février sur BFMTV il faut écouter l'ensemble de la vidéo. Jean-Luc y dit des choses très intéressantes sur ce que devra être le débat.
    http://www.bfmtv.com/video-infos-actualite/detail/jean-luc-melenchon-853304/

  23. Marcailloux dit :

    Parlez de moi en bien, parlez de moi en mal, mais surtout parlez de moi !
    C'est gagné môssieu Plantu.
    En parlant des provocareurs on ne fait que rentrer dans leur jeu, et c'est ce qu'ils recherchent.
    D'autre part celà contribue à susciter des vocations. Faut pas s'étonner que la provoc. prospère ensuite.
    Aîe ! pas sur la tête !

  24. clarke dit :

    La réaction du n°2 du NPA à la candidature de Jean-Luc Mélenchon ne s'est pas faite attendre, parlant de "sauveur suprême" : le niveau 0 de l'analyse politique; on fera sans eux, avec la GU et les autres qui souhaitent arrêter la casse et appliquer une révolution citoyenne durable !

  25. R dit :

    « Camarades, n’oubliez plus jamais qui est Jean Plantu. » Est-ce utile, M. Mélenchon? Pourquoi répondez-vous sur le terrain où les journalistes vous cantonnent? L'actualité, en Tunisie et ailleurs, vous donne raison.
    Respectueusement,
    R

  26. Gerard Blanchet dit :

    @clarke
    Certes le n°2 du NPA qui soutient la motion 1 ne pouvait réagir que comme ça puisque leur sauveur suprême c'est Olivier Besancenot. Mais il y a les camarades de la motion 3. J'en ai rencontré il y a deux jours à Clermont-Ferrand à une manif de soutien à la Tunisie. Ils sont demandeurs de signes venant du Front de gauche pour les aider dans leur congrès de début février. Et si JF Grond (je pense que c'est lui) réagit ainsi c'est sans doute qu'il sent que le signe envoyé par Jean-Luc porte dans leurs rangs. Le Limousin est aussi l'oeuvre de ces camarades R&S.

  27. Louis st O dit :

    Encore une phrase qui va se répéter sur toutes les chaînes et toutes les radios.
    Je les entends déjà « Jean-Luc Mélenchon veut dissoudre tous les partis qui ne sont pas de son avis ! »
    Et oui ils vont tous s’engouffrer dans cette phrase
    Grosse erreur, dire que lui (Jean-Luc Mélenchon), il aurait interdit le Front national à BFM, je peux vous dire, que ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd…. C’est du pain béni pour tous nos détracteurs !
    Attendons la suite, j’espère me tromper, mais…

    Louis

  28. clarke dit :

    A Gérard Blanchet et aux autres, ok avec toi, la direction du NPA est dans sa bulle "anticapitaliste" sans "ad-venir" et suspicieuse, ce n'est pas aussi sombre sur le terrain, des accords clairs sont possibles, des adhésions au Front de Gauche.

  29. Joëlle JEAN dit :

    Pour Plantu 76% ce matin dans le sondage d'RMC ne sont pas d'accord avec cette énormité.
    Heureusement...! C'est bien d'avoir accepté le débat du 14.
    Bon courage... tenez bon, je pense que se ne sera pas la dernière énormité....d'ici 2012...

  30. Jean-Pierre DERQUENNE dit :

    Bonjour Monsieur MELENCHON,
    Je vous ai entendu (ce matin sur une radio périphérique que je n'écoute jamais..hasard) employer le terme "discorde" en vous en réclamant comme votre moyen d'action. Ce terme me parait inapproprié et contre productif pour rassembler ; il va faire peur. Il me semble que dans votre esprit,(au moins dans le mien) il s'agissait plutôt de dissensus dont il faudrait expliquer par ailleurs les vertus dans les débats démocratiques, que vous instaurez et qui redonnent l'espoir d'être enfin entendu. Soyons en remercié.
    Très cordialement
    JPD

  31. Meissonnier Patrick dit :

    La haine et le mépris contenus dans le dessin de Plantu sont consternants. Jean-Luc Mélenchon est attaqué personnellement et tous les citoyens qui se sentent proches de ses idées sont assimilés aux « frontistes ». Ce n’est pas rien.

    Mais à y réfléchir de plus près, il n’y a rien d’étonnant à ce qu’une personne qui gagne fort bien sa vie en dessinant, à domicile, des « petits mickeys », ne se sente pas particulièrement proche des gens qui passent 02 :00 par jour dans des RER bondés pour à peine 2000 € par mois et qui devront attendre 62, 65 voire 67 ans pour souffler un peu…

    Tout le monde ne peut pas faire partie d’une intelligentsia artistique au regard distancié. Heureusement d’ailleurs pour le « fond de commerce » de Plantu. Les luttes et les malheurs du plus grand nombre font la fortune de quelques uns. Le refrain est malheureusement connu.

  32. Hold-up dit :

    Dans la sphère aritocratique des médias, il faut bien comprendre que l'incompétence crasse est le gage du succès. Depuis la grotesque interview de J-L Mélenchon par N.Demorand, ce dernier est approché pour prendre la direction du journal " Libération " - C'est comme ça que ça marche. Ces gens ne s'adressent pas à la population, aux citoyens. Ils ne parlent qu'à leur classe. Plantu par ses dessins "gnan-gnan" et insipides depuis plus de trente ans fait de nouveau allégeance à ses maîtres et dépasse tous leurs souhaits. Le FN est bien mieux traité dans son mauvais dessin que le PG. Il est étonnant de voir Marine le Pen sous les traits de Claire Chazal ! Que dira Plantu demain quand l'UMP fera toutes sortes d'alliances électorales avec le FN ? Il sera comme un rond de flanc et aura contribué à l'aveuglement général. Plantu est si englué dans le système que ses dessins transpirent le conformisme le plus niais. Écoutons plutôt la formidable émission qui voyait échanger Jean-Luc Mélenchon avec J.Julliard, ça vaudra mieux : http://www.dailymotion.com/video/xg5eu0_les-controverses-du-progreys-melenchon-julliard_news

  33. Jean-Philippe VEYTIZOUX dit :

    J'ai été aussi soufflé que JL Mélenchon devant le dessin de Plantu et j'ai réagi autour de moi et aussi sur les blogs mediapart.
    Adhérent du PCF et acteur de l'expérience en Limousin et aujourd'hui de Haute-Vienne Terre de Gauche, je tiens à apporter ici mon témoignage sur le très grand sérieux du PG comme partenaire, à mille lieues de toute attitude "populiste" dans la réalité des faits.
    Je veux faire part de ma surprise également concernant "l'accusation" en faiblesse programmatique suite au départ d'un économiste du PG. Si nous avons des divergences, pour autant, le PG est un partenaire sérieux avec un certain nombre d'idées dont certaines portent sur l'économie.....et bout à bout cela forme ce que l'on appellerait un programme.
    Sur ce point des divergences existent et je pense que certaines propositions du PCF au travers des travaux de son secteur économie sont plus pertinentes, notamment concernant la monnaie et le crédit....rien qui ne me fasse aboyer avec les chiens en tout cas.
    JL Mélenchon se dit candidat à la candidature, cette nouvelle intervention de qualité sur son blog montre qu'il est un candidat possible de qualité.

  34. Jake dit :

    Jean-Luc Mélenchon, si tu marches dans le FN, fais le du pied gauche, çà porte bonheur

  35. jean ai marre dit :

    @ Pablito PG 31,

    Votre post me bouleverse. Comment un militant peut il baisser las bras ?, comme ça, suite à un dessin odieux, une expression très tendancieuse ?
    Je ne suis que sympathisant du P de Gauche, attentif et volontaire pour voter Front de Gauche, alors je vous demande de m'aider dans cette lutte de classe.
    J'ai toujours été étonné et admiratif par la connaissance des militants politiques.
    Certains ont été " poursuivis" par les études, mais ont une connaissance, une érudition extraordinaire.
    Allez, debout soldat, ensemble nous sommes plus fort.
    Fraternellement

  36. Jean Jolly dit :

    La position de la direction du NPA est de plus en plus confuse. Sur le site de l'Express.fr Pierre-François Grond dit entre autres contre-vérités : Jean-Luc Mélenchon ne porte pas un projet indépendant du PS. A contrario, nous voulons un rassemblement autour d'un programme et d'un projet anticapitaliste indépendant du PS.

    Franchement cette attitude est non seulement mensongère mais totalement ridicule dans ces moments douloureux que traverse notre pays. J'espère que les militants et sympathisants du NPA ne tomberont pas dans ce piège flagrant.

  37. Berdagué dit :

    Clarke -183- et 178-
    Gérard Blanchet -181-
    Pour abonder vos apports, il existe un chant historique et actuel que tous les Révolutionnaires et "anti-capitalistes" connaissent, c'est "L'internationale" en rupture avec tout "sauveur suprême" alors, " groupons-nous "... et demain...

  38. dudu87 dit :

    Bonsoir à vous,
    @Holp-up
    " Ils ne parlent qu'à leur classe. "
    Oh! non, ils ne défendent que leur classe et ceux qui le paient et ils attendent qu'un grand nombre d'entre nous les lisent ! Excuse-moi, pour ce petit rectificatif...
    Puisque tu parles des médias, j'ai toujours été surpris que nombres d'entre-nous citent un certain nombre de journaux (Le Monde, l'Express, le Nouvel obs....) pour étayer leurs argumentations. Tous ces médias sont aux mains des grands groupes capitalistes. S'il y a des gens qui ont une position de classe, c'est bien ceux là. Mais ce n'est pas à toi que je l'apprendrai. Pour ma part, si je lis toute la presse pour savoir ce qu'ils ont "dans le corps", c'est toujours... gratuitement.
    Mais quelle position politique avons-nous par rapport aux médias?
    Le FdG, le PG, le PCF, GU, quelles mesures comptent-ils prendre pour que nous y ayons une presse, des médias démocratiques? Pour que ces médias aient une information afin que nous soyons des citoyens/es adultes et responsables? Quel statut social devons-nous mettre en place avec cette catégorie de personnel?
    Je repose la question ici une 2° fois puisque la 1° fois personne n'a réagi !
    Traités les journalistes de tous noms n'a jamais été productif. Qui est le vrai responsable, Plantu ou la direction de l'Express? Pour ma part, la direction. C'est elle qui a la responsabilité de publication. Le PG et Mélenchon ont-ils fait une démarche auprès de cette même direction? Ont-ils envoyé ou fait un droit de réponse à ce média? Ont-ils rencontré les syndicats de journalistes?
    Protester, c'est bien mais la démocratisation de la presse est un combat!

  39. Toutatis dit :

    à Varlenge - N°153

    Je partage tout à fait votre analyse et votre sentiment, sauf que pour ma part, je vais encore un peu plus loin.
    J'ai été l'un des tout premiers à me rejouir du départ de Jean-Luc Mélenchon fin 2008 et aussi un des pionnier à rejoindre le PG, démarche qu'à plus d'un demi-siècle d'âge je n'avais encore jamais effectué pour aucun parti. Je suis aujourd'hui toujours adhérent au PG. Pour combien de temps, c'est autre chose
    J'avais une immense admiration pour Jean-Luc Mélenchon et il ne se passait une journée sans que je passe ici...
    Aujourd'hui, une chose est certaine, je ne voterai pas Jean-Luc Mélenchon en 2012 si c'est lui qui représente le FdG.
    Le réveil à mis du temps à se produire, mais il est irréversible, car pire que le modèle économique, c'est la démocratie qui serait en jeu.

  40. pablito PG31 dit :

    @ 191 Jean ai Marre

    Rassurez vous, ce genre de passage à vide arrive à tout militant politique (comme on s'est fait fort de me l'expliquer) et après avoir pris un peu de recul, ce genre de saloperie me fait dire que c'est justement parce que certains ne reculent devant aucune bassesse qu'il ne faut pas baisser les bras.

    Nos idées sont humanistes, elles méritent de connaitre mieux que le mépris et la dénaturation dont font preuve certains médias et certains milieux...

    Donc qu'on se le dise, il en faudra plus pour décourager pablito, surtout après avoir vu et entendu Mélenchon, dont la pugnacité et la sincérité ont de sympathiques vertues revitalisantes!

  41. Gilbert Duroux dit :

    192
    Jean Jolly dit:
    21 janvier 2011 à 18h04

    "La position de la direction du NPA est de plus en plus confuse. Sur le site de l'Express.fr Pierre-François Grond dit entre autres contre-vérités : Jean-Luc Mélenchon ne porte pas un projet indépendant du PS. A contrario, nous voulons un rassemblement autour d'un programme et d'un projet anticapitaliste indépendant du PS..
    Franchement cette attitude est non seulement mensongère mais totalement ridicule dans ces moments douloureux que traverse notre pays. J'espère que les militants et sympathisants du NPA ne tomberont pas dans ce piège flagrant."

    Qu'est-ce qu'il y a de mensonger dans ce que dit Grond ? Encore une fois, il va bien falloir lever les ambiguïtés. Le soupçon est très fort, y compris parmi les plus fidèles soutiens de Jean-Luc Mélenchon, qu'il va finir par s'arranger avec les socialos, leur candidat fut-il DSK. Il va bien falloir dire ce qu'il en est à un moment ou un autre. Parce que même si Jean-Luc souhaite garder une distance maximale avec le PS, je ne suis pas sûr qu'il en soit de même avec le partenaire du PCF.

    Par ailleurs, ce qui m'énerve au plus haut point chez Jean-Luc Mélenchon, et qui me vaut d'être souvent "bip..." quand je le souligne, c'est qu'il peut-être très pertinent dans sa critique du système médiatique, sans en tirer toutes les conséquences. il ne refusera aucune émission, même des émissions de "bip..." (comme une émission de jeu à la c... chez Ardisson) où les émissions dans lesquelles on est sûr à l'avance qu'il se fera piéger. Ce qui est énervant c'est ce côté "je suis plus malin que tout le monde, je peux déjouer tous les traquenards, même tout seul contre 5, même si le dispositif ne m'est pas favorable". Il y a chez Jean-Luc Mélenchon un côté Tartarin de Tarascon qui peut être gonflant.

    Ceci dit sans aucune animosité, mais dans le seul but de faire avancer les choses. C'est pourquoi je ne comprendrais pas que mon commentaire soit trappé.

  42. orero ramon82 dit :

    Ils l'ont leur scoop et c'est à qui mieux mieux d'y aller de son commentaire, à commencer par les photos du candidat à la candidature. Mais qui choisi ces portraits à qui l'on veut certainement faire dire quelque chose.....vu la mine proposée aux lecteurs I

    Et puis il y les commentaires, ceux du portail orange.fr: consultants et animateurs de ce blog(pardon Webmestre), allez sur ce site et rétablissez quelques vérités en rentrant dans le lard (mille excuses pour cette trivialité) de ces quelques "bons" esprits qui s'appliquent à saccager une image, une idée, une personne à peu de frais et avec un courage qui n'a d'égal que le sérieux avec lequel il s'avancent masqués derrière leur pseudo !

  43. HYBRIS dit :

    Sur ce blog, la plupart des intervenants ont taillé à Plantu un costume à sa mesure. C’est amplement mérité. Ne perdons pas plus de temps avec lui.

    J’ai suivi ce matin l’intervention de Jean-Luc Mélenchon sur RMC. Le ton était juste. Bourdin est un journaliste plutôt correct, il lui a donc servi ce scoop: l’annonce de sa pré-candidature. Je crois que c’est le bon moment. A présent, au sein du FG et au delà, chaque formation prendra ses responsabilités. Bien entendu, il faudra parler programme et stratégie politique, voire intérêts de boutiques. Du NPA au FG, au moins à moyen terme, rien de fondamental ne nous divise. Si tout le monde y met de la bonne volonté, tous les obstacles doivent être levés.

    Depuis deux ans et la fondation du PG et du FG, Jean-Luc Mélenchon a abattu un travail politique considérable. Naturellement, dans l’absolu, je suis disposé à voter pour tout candidat désigné par le FG et si possible le NPA. Cependant, il y a une situation de fait: personne ne peut de bonne foi, prétendre porter aussi efficacement que lui cette candidature.

    Nous avons avec lui, si nous sommes unis, la faculté de faire un score à deux chiffres et même de dépasser le FN. Cela nous mettrait, dans n’importe quel contexte, en situation, pour le moins, de peser politiquement. Contourner cette réalité serait une faute majeure. L’histoire, comme on le sait, ne repasse pas les plats. Le peuple français précarisé et soumis à la régression sociale attend d’être soulagé. S’il devait y avoir division - ce que je n’ose imaginer - il reconnaîtra les siens, soyons-en sûrs.

  44. Menjine dit :

    J'aimerais beaucoup que Mélenchon éclaire par un nouveau billet en ce début de week-end, ma lanterne, sur la proposition de candidature faite aujourd'hui. Pourquoi aujourd'hui ? Qu'est ce qu'il espère comme réactions et de qui ?
    quelles sont les retombées des rencontres entre les participants du FdG ? Comment évaluer en ce moment précis les implications d'une telle proposition ?

  45. jean ai marre dit :

    @ 194 dudu87 dit:
    Protester, c'est bien mais la démocratisation de la presse est un combat
    Voila un sujet fort intéressant.
    La presse est aux mains de ceux qui partage le pouvoir, et si Sarkozy décide de mettre en place l'opération" mon journal offert ", ce qui représente 220.000 abonnements en 2010; payés par l'Etat c'est que la transmission de certaines informations est prolifique.
    Le pb c'est que nous n'avons plus de journaux d'opinion. Est ce que les journalistes sont libres ? Ne doivent ils pas céder aux pressions ?
    Exception faite pour " le Canard " qui peut se déchainer à cause de sa totale autonomie. En fait il le doit en grande partie à ses lecteurs qui mettent la main au porte-monnaie.

    Pour vous rejoindre dans votre réflexion, il me semble urgent que les politiques se saisissent de la démocratisation de la presse, de protéger les journalistes dans une charte qui allie autonomie et indépendance.
    Peut être faudrait-il une commission autonome de citoyens qui gèrerait les subventions allouées à la presse de qualité, dans un souci de service public.

  46. Cyril dit :

    Bonsoir,

    Je viens féliciter J.L. Mélenchon pour son intervention sur BFM TV. Son débat avec Marine LePen est prévue pour le 14 février et là j'espère que ca va débattre sec. Il s'est proposé pour rencontrer tout autre personnalité, quelque soit son origine politique, à débattre avec lui, et ca c'est extraordinaire. J'espère que ce prochain débat va être contagieux et que d'autres vont suivre.

    Que le débat démocratique reprenne place en France. On attend que ça!

    Je suis derrière vous pour ce débat, allez Mr Mélenchon!

  47. Briouzga dit :

    "Le philosophe Peter Sloterdijk a publié dans le « Spiegel » un long et éblouissant article sur le sujet (1)". Bitte schön, à quoi, à quelle note renvoit ce (1)?

  48. Jean Jolly dit :

    @ Gilbert Duroux.

    Sur quelle ambiguïté, relative à Jean-Luc Mélenchon, Pierre-François Grond se base-t-il pour affirmer que : Jean-Luc Mélenchon ne porte pas un projet indépendant du PS, alors que celui-ci passe son temps à critiquer la politique libérale du PS ? J'avoue ne pas saisir.

    En revanche, je peux t'affirmer que si Jean-Luc venait à inciter les militants et sympathisants du Front de Gauche à voter pour le PS, au second tour des présidentielles, il aurait tout à perdre car nombreux seront ceux qui s'écarteraient de lui, surtout au Parti de Gauche et moi le premier qui suis un tout nouvel adhérent.

    Que la direction du NPA se sente diminuée par la montée de Jean-Luc est compréhensible mais de là à balancer dans la presse des insinuations gratuites est tout simplement pathétique et contre-productif pour des personnes qui se disent anti-capitalisme.

    En même temps, les masques tombent en cette période décisive et nous verrons enfin ceux qui souhaitent un réel changement. Je promets que si je me trompe pour 2012, je viendrai ici-même faire mon méa culpa.

  49. Pulchérie D dit :

    Au webmaster.

    Quelle excellente idée d’avoir laissé passer quelques messages discordants parmi cette symphonie d’éloges (parfaitement justifiés) à l’égard de notre Jean-Luc.

    C’était comme des plants de laitue montés en graines, laissés par un jardinier distrait dans un grand parterre d’œillets du poète. Des légumes inconsommables et laids, épars dans un tapis de beauté.
    On mesure mieux le ridicule des défenseurs du déPlanté.

    Merci.

    Et, une fois encore, haut les cœurs, dans la lutte, dans la castagne qui commence.
    Vive Mélenchon !

  50. Évidemment je soutiens votre candidature et comme rien n'est prévu pour les blogs, sur le mien j'ai mis votre image d'en-tête avec un lien vers la page de soutien à votre candidature
    Evidemment aussi la Tunisie en en cours de faire une révolution citoyenne
    Evidemment encore tous les gouvernements de gauche et de droite ont soutenu Ben Ali.
    Le PC nous em… vous m'avez comprise… il veut tomber encore plus ? en s'alliant avec ceux qui l'ont fait tomber ?


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