20jan 11

Plantu déraille, Martin Schulz aussi

Au delà de la limite, il n’y a plus de bornes

Ce billet a été lu 31  523 fois.

M erci à vous tous, mes très chers amis et lecteurs qui m’avez entouré de votre affection et chute-de-ben-ali-manif-marseille-10de votre solidarité sitôt connu l’infâme dessin de Jean Plantu dans « l’Express ». Merci à mes camarades communistes qui sont montés au créneau pour répliquer à l’offense, Pierre Laurent, Marie-George Buffet, Patrick Le Hyaric directeur de l’Humanité et tous les autres depuis. Merci à « Marianne 2 » qui s’est enquis de ma réaction aussitôt et à fait paraitre quelques lignes informatives qui mettaient à distance l’injure. Je parle donc de cela ici dans cette note. Mais aussi de ma session à Strasbourg. Et surtout du fond de la question de cette nouvelle croisade de la confusion contre le populisme. Car telle est la nouvelle idéologie commune de feu le désormais invendable « cercle de la raison ». D'autres refrains pour rassembler le beau monde et les belles personnes « de droite comme de gauche ».

Merci à Raphael Bianchi, de Marseille, pour les photos qui illustrent ce billet.

Je suis abasourdi d’avoir vécu de tels évènements. L’hémicycle à Strasbourg est arrivé à l’extrême caricature de ses pantalonnades qui laissent pantois. J’y ai vu Joseph Daul, le président UMP du groupe de la droite au parlement européen, rouge de plaisir, embrasser devant tous, et sous les acclamations, le premier ministre hongrois Viktor Orban qui est accusé chute-de-ben-ali-manif-marseille-4de tous côtés d’être un crypto-fasciste attentant à la liberté de la presse, notamment. J’y ai vu Martin Schulz, président du groupe du Parti Socialiste Européen voter avec la droite pour empêcher l’examen d’une résolution sur les évènements de Tunisie et sur la liberté de la presse en Hongrie. Inouï. Jean Quatremer, zélé européolâtre contemple le double désastre qui frappe l’institution européenne qu’il défend si fort et les sociaux démocrates qu’ils aiment tant. Son titre est terrible : « l’honneur perdu des socialistes ».  J’aurais juste le regret que cet observateur si aigu de mes entrées et sorties dans l’hémicycle n’ai rien dit du fait que j’ai été le seul à me joindre à la protestation des Verts Europe Ecologie en empruntant une de leurs affiches pour l’installer dans l’hémicycle sur mon pupitre.

Les socialistes se couvrirent encore davantage de honte en annonçant par une brève note sur leur site, l’exclusion du parti de Ben Ali de l’internationale socialiste dont il était membre depuis 1970. On comprend qu’il s’agissait pour Schulz, avec cette annonce, de compenser l’infamie du vote de son groupe contre la résolution sur la Tunisie.  Personne naturellement ne se donne la peine de savoir comment et où cette procédure d’exclusion a été conduite. Quand la décision a-t-elle été prise et par qui ? Bien sûr Martin Schulz ne peut pas avoir inventé la chose, n’est-ce pas ? Donc on est en droit dorénavant de demander des explications sur certains autres membres de l’internationale qui n’ont pas été excluschute-de-ben-ali-manif-marseille-3 et dont on se demande pourquoi. Je garde ce régal pour une autre fois. Mais au passage on en apprend une autre, bien bonne. Le vaillant parti de Ben Ali, le RCD, membre de l’internationale et exclu trois jours après la fuite de son dirigeant avait aussi une adhésion à droite. En effet, il avait aussi signé, en juin 2009, un accord de coopération euro-méditerranéenne avec le Parti populaire européen (PPE), le parti qui rassemble tous les conservateurs européens. Lors d'une conférence de presse au Parlement à Strasbourg, Martin Schulz a annoncé lui-même cette exclusion. Et le site de l’internationale de préciser : "Cette décision, dans des circonstances exceptionnelles, est conforme aux valeurs et principes qui définissent notre mouvement et à la position de l'Internationale sur les développements dans ce pays ». Quel héroïsme ! Quelle intransigeance sur les principes ! Très émouvant. A peine voté déjà oublié. Schulz n’a pas poussé le respect des valeurs jusqu’au point de votre la résolution sur la Tunisie ! 

Ce ne furent pas les seules infamies de cette belle « Europe qui protège » pendant cette session. Bien sur il y a eu le vote d’une batterie d’accords de coopération nouvelle mouture qui obligent les pays d’Afrique à ouvrir leurs frontières en grand aux produits européens, notamment agricole tuant les productions locales. Une directive de la commission, rapportée par l’UMP madame Grossetête, pour favoriser le tourisme sanitaire. Un document impérialiste intitulé « la stratégie européenne pour la mer noire », une honte anti écologiste pour l’exploitation de l’océan arctique, un rapport d’apologie de la concurrence sous le titre « Politique de la concurrence en 2009 ». Un accord honteux et brutal de « stabilisation et d’association avec la Serbie » qui lui inflige de nouveaux sacrifices alors que le FMI est déjà en train de torturer le pays. Bouquet final un accord cadre avec la Lybie qui dénonce toutes les horreurs de cette dictature avant de céder au cri du pétrole et du gaz. Pendant ce temps Cuba elle est soumise au blocus américain et à l’ostracisme européen. Fidel, c’est bien connu est pire que Kadhafi pour « l’Europe qui protège ». Quelle honte !

Maintenant, quelques mots sur le dessin de Plantu dans l’Express. Quand je l’ai découvert, parce que le site "Marianne 2" m’interrogeait à son sujet, c’est comme si j’avais reçu une gifle en pleine face. La caricature a pour méthode de grossir le trait, de surligner. Pas de chute-de-ben-ali-manif-marseille-2travestir. Mettre un signe politique égal entre l’héritière de l’extrême droite qui soutenait Pinochet et moi…. Quelle incroyable banalisation de l’extrême droite ! J’avoue que j’ai mis un moment à me reprendre. Jamais je n’aurais imaginé que quelqu’un de ceux qui me détestent, ce qui est bien leur droit, pousse l’infamie jusqu'à me présenter en posture et brassard de type nazi, grimaçant, sous l’ombre de Le Pen ému, lisant le même texte que madame Le Pen représentée elle, de surcroit souriante. Front national et Front de Gauche mis sur le même plan. Quelle infamie ! Débile politiquement, offensant personnellement, stupide au moment où se débat la façon d’affronter le nouveau Front National. Puis vient la tristesse. J’aimais bien Plantu, je collectionnais ses albums, il faisait parti de mon paysage quotidien comme pour beaucoup de gens. Il me dégoute à présent puisque je sais qu’au milieu de son talent il est aussi capable de ça. Comme une tare cachée qui se donnerait à voir par surprise et changerait de fond en comble tout ce que l’on croit savoir de quelqu’un. Camarades, n’oubliez plus jamais qui est Jean Plantu. Faites lui savoir ce que vous pensez. Ne laissez pas ces gens se croire hors de portée de l’opinion des autres. Dans l’immédiat, nonobstant l’injure, il faut défaire calmement et rationnellement ce que veut construire son dessin, sans doute par stupidité et ignorance. Le concept de populisme joue dans ce dessin le rôle idéologique sans fard que les autres camouflent sous leur bla bla aux allures bien pensantes. Il efface le clivage entre gauche et droite. Il éradique le fond des programmes pour appeler à faire des apparences le fond du débat.

L’excellente formule de Daniel Bernard dans « Marianne 2 » résume bien cette idée. C’est la pensée « marabout/ de ficelle ». Ici Plantu va très loin.  Il fait cela même qu’il dénonce : « tous pourris », à droite comme à gauche, du moment que ce sont les « extrêmes », qui se rejoignent, comme disent les grands penseurs de fin de banquets trop arrosés. Le dessin de Jean Plantu, au lieu d’aider à réfléchir, aveugle celui qui le prend au sérieux. Il empêche de comprendre ce qui se passe. Il faut donc revenir sur ce qu’est l’anti « populisme ». Pour le faire je choisis deux textes que j’ai beaucoup aimé parce qu’il disait bien ce que je comprends. Guillebaud fait même preuve d’une véritable prémonition par rapport au dessin de Plantu.

«  Silence aux pauvres! ». C’était dans « Le Nouvel Observateur » (n°2405) de la semaine du 9 au 15 décembre  2010. La Chronique de Jean-Claude Guillebaud.  « Il faut se méfier de la démagogie, mais l'antipopulichute-de-ben-ali-manif-marseille-1sme ne doit pas tenir lieu de pensée aux nantis » disait le sous titre. Et Guillebaud de démontrer. « Chez nous, la mise en garde vise rituellement la gauche de la gauche et le Front national. Aux armes citoyens, Marine ne passera pas! Vade retro Mélenchon! »

 « A la réflexion, ce tocsin rituellement sonné est bien moins vertueux qu'il n'y paraît. Il procède – aussi – d'une stratégie élitiste incroyablement datée. Taisez-vous donc, les peuples! On croit réentendre ce mot d'ordre bourgeois qui, en 1848, indignait Lamennais, ami de Victor Hugo : silence aux pauvres! Tout se passe comme si cette vieille défiance de classe faisait subrepticement retour. Il y a du leurre là-dedans. La meilleure démonstration de cette ambivalence nous est donnée dans un texte venu d'Allemagne. Le philosophe Peter Sloterdijk a publié dans le « Spiegel » un long et éblouissant article sur le sujet (1). Avec une belle ironie, il s'y moque de l'anti-populisme frelaté qui tient parfois lieu de pensée aux nantis.

La plus dangereuse des spéculations, explique-t-il en substance, est celle qui table, comme dans la Rome décadente, sur la léthargie d'une République anesthésiée par le « pain et les jeux », pour reprendre la formule de Juvénal (aujourd'hui, on dirait le consumérisme à crédit et l'hébétude télévisuelle !). Pareil calcul est fort imprudent. L'Histoire nous montre que l'effet démobilisateur du «  Panem et circenses » n'est jamais durable. Tôt ou tard,  …»

… « Dans cette perspective, les contre-feux rhétoriques que l'on met hâtivement en place  - culpabilisation des citoyens prétendument prodigues, protection des générations futures, appels au sang-froid, etc. – semblent avoir pour première fonction de contourner, par n'importe quel moyen, la dissidence entêtée des électeurs de base. A terme, l'entreprise est vaine. Notons que Sloterdijk, qui nous rappelle cette évidence, n'est ni un gauchiste, ni un imbécile, ni un rêveur. Quant à l'hebdomadaire « Der Spiegel », ce n'est pas exactement une « feuille» populiste. »

Puisque j’en suis rendu à citer ce qui s’écrit mieux que je le ferai et que mon intention est de produire des documents qui expriment le point de vue que je voudrais développer moi-même, je poursuis. Voici un texte publié par un jeune philosophe de mes amis, Benoit Schneckenburger. Il est paru déjà dans le journal « A Gauche » et dans la rubrique argument du « petit courrier du blog » sous le titre « Populisme : le peuple en accusation ». "C'est devenu un lieu commun du commentaire des politologues" commence Benoit. "Dès qu'un mouvement ou un porte parole déroge aux règles du consensus, on le qualifie de populiste. Mais les mots traduisent autant l'intention de celui qui les prononce qu'ils sont le signe de ce qu'ils sont censés décrire. Marx appelle cela l'idéologie. Du côté des choses, « populisme » ne renvoie à aucune réalité uniforme : parti du peuple américain au XIX° siècle qui voulait défendre les intérêts des petits paysans ; courant russe de socialisme ; expériences très diverses de gouvernements et de mouvements sociaux en Amérique latine ; mode référendaire en Suisse ; en France Le Pen, Tapie, Mélenchon, tous dans le même sac. Du côté de l'intention, on remarque un très net infléchissement entre l'usage péjoratif qui en est fait et son sens littéral, donné par le Larousse : « attitude politique consistant à se réclamer du peuple, de ses aspirations profondes, de sa défense contre les divers torts qui lui sont faits. » 

« Pour ses détracteurs, le populiste apparaît sous la figure d'un habile démagogue qui mettrait en fait en péril la démocratie. L'accusation de populisme révèle deux problèmes. En premier lieu l'émergence historique de mouvements populistes marque une crise de la représentation politique traditionnelle qui ne sait plus répondre aux attentes du peuple. En second lieu, l'accusation de populisme masque l'idée que l'appel à une forme plus directe ou plus impliquée du peuple reste fondamentalement illégitime, car le peuple serait comme par nature incapable de se gouverner lui-même. » 

« On voit ici l'enjeu de ce débat : il s'agit ni plus ni moins de la légitimité et de la validité des revendications populaires elles-mêmes ! Accuser de populisme, c'est travestir le principe même de la démocratie, proclamé par notre constitution. Il ne s'agit plus du « gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple », mais du gouvernement du peuple par ceux-là seuls qui savent ce qui est bon pour lui. Le terme populisme constitue en effet l'un des pôles d'une triade dont les autres éléments se nomment élitisme et démocratie. Débat ancien, qui commence par la difficile reconnaissance du peuple comme acteur politique, se prolonge dans la définition des formes sociales et institutionnelles par lesquelles il se pourra se représenter. Il s'agit bien de définir le champ de la souveraineté populaire. 

« Dans la tradition de la pensée politique, parler du peuple ne va pas de soi. Déjà la pensée gréco-romaine pensait le peuple sous plusieurs figures. Si l’on parle de démocratie c’est aussi parce que pour les grecs, le peuple se dit tout à la fois démos que pléthochute-de-ben-ali-manif-marseille-5s : la foule, la populace. On peut se réclamer des classes populaires par opposition avec les élites ou les dominants et leur pouvoir oligarchique ; on peut faire du peuple une fiction qui refuse la distinction de classes pour créer une unité mythique derrière un chef, une patrie ou une histoire.

Chaque populisme renvoie donc à une vision différente du peuple. Si l'on qualifie parfois Chavez de populiste, c'est précisément parce qu'il en appelle au peuple pour que ce dernier s'approprie les enjeux politiques : c'est ici les démos en action. En revanche, les replis identitaires de Jörg Haider eux n'en appellent pas à un peuple en mouvement, mais à une idée figée, le genos. Le Pen et Berlusconi font mine de nier les différences de classes et d'en appeler à un peuple ethnique, alors que tout leur programme social est un programme de dérégulation, eux-mêmes appartenant aux classes favorisées.

Par delà la grande diversité des expériences historiques, il y a cependant un point commun à tous les usages du terme populisme. Son apparition est toujours le signe d'une crise profonde de la représentativité. Il faut interroger ce qui, sous couvert d'une défiance des élites masque peut-être une défiance du peuple. Élitisme et haine du peuple marchent souvent de pair. Dès son origine, la démocratie souffre d'un rejet, voire, comme le note Jacques Rancière dans son ouvrage du même nom, d'une Haine de la démocratie (La Fabrique). Platon refuse la démocratie dans la République. Selon lui l'homme démocratique suivrait ses penchants corporels en lieu et place de la réflexion. Pire, la démocratie ne reconnaît pas l'ordre traditionnel de l'aristocratie, car elle est fondée sur l'égalité. Égalité contre aristocratie : dès l'origine s'installe l'idée qu'en démocratie aucune compétence n'est exigée du peuple pour exercer sa souveraineté, invention grecque que salue l'historien marxiste Finley dans Démocratie antique et démocratie moderne (Payot). » 

« La démocratie libérale se trouve aux prises à une contradiction majeure : elle se réclame du peuple, mais elle ne peut tolérer que les classes sociales populaires se mêlent de politique. Depuis les années 50, les intellectuels libéraux, comme Jones ou Lipset, encouragent l'apathie politique, l'absence d'engagement, le peuple devant se contenter de choisir entre des élites compétitives. Pour eux, un peuple investi est dangereux. Classes laborieuses, classe dangereuses. Aron, maître à penser des libéraux de tous bords, affirme aussi que «génétiquement » seule une « minorité » de la population est capable politiquement. Autrefois on justifiait le suffrage censitaire ou l'aristocratie de sang. Aujourd'hui, une oligarchie recrutée dans les mêmes grandes écoles, formés par une pensée unique en économie, s'autoproclame digne des suffrages. » 

« Démocratie et participation populaire doivent se lier. À l'encontre des libéraux, Rousseau, penseur du peuple à plus d'un titre, permet une première réponse à l'idée que le peuple ne saurait se gouverner lui-même. Certes, une démocratie directe sans médiation est impossible car il faut bien produire les lois. Toutefois le critère de compétence préalable du peuple ne se pose pas : le peuple découvre sa compétence dans le travail politique par lequel il s'agit de faire émerger la volonté générale. Je pars de mes intérêts privés, mais en pensant la loi sous la forme d'une généralité, je passe par un moment de réflexion qui me fait sortir de l'égocentrisme pour penser l'intérêt général. La révolution française a voulu mettre en œuvre ce principe. » 

« Aujourd'hui le peuple doit retrouver sa souveraineté, qui lui est ôtée par un système qui peu à peu, dans la logique libérale, entend le convoquer à intervalles très espacées pour lui demander de se prononcer parmi un choix d'élites auto-constituées. Ainsi, être populiste en bon sens, c'est faire le pari que le peuple ne doit pas être écarté des décisions, à condition qu'on lui donne les moyens d'y réfléchir. Les mobilisations sociales sont d'importants moments de prise de conscience politique. D'où la révolution citoyenne et la référence à la République sociale. Ce travail de réappropriation de l'espace public suppose un travail de médiations institutionnelles qui font le peuple est progressivement de plus en plus intéressé à s'investir dans la politique. Le référendum sur la Poste, par exemple, n'était pas une fin en soi, mais l'occasion de reposer au plus près la question des services publics. Le résultat du vote importe tout autant que la richesse de la campagne électorale et des débats citoyens. Il y a un corrélatif absolument nécessaire : l'éducation. Saint-Just et Condorcet en faisaient une priorité un peuple habitué à l'esclavage doit se cultiver pour gouverner. Il ne peut y avoir d'implication populaire sans éducation populaire. »


473 commentaires à “Au delà de la limite, il n’y a plus de bornes”
» Flux RSS des commentaires de cet article
  1. Gilbert Duroux dit :

    206
    Jean Jolly dit:
    21 janvier 2011 à 20h03

    "Sur quelle ambiguïté, relative à Jean-Luc Mélenchon, Pierre-François Grond se base-t-il pour affirmer que : Jean-Luc Mélenchon ne porte pas un projet indépendant du PS, alors que celui-ci passe son temps à critiquer la politique libérale du PS ? J'avoue ne pas saisir".

    C'est pas forcément Jean-Luc Mélenchon qui est le plus visé. Qui, d'après toi, a le plus besoin du PS et n'a jamais voulu couper les ponts avec lui ni faire une critique lucide de sa participation à un gouvernement qui a davantage privatisé que la droite ? Sachant que la "sélection" de Jean-Luc dépend de ceux que j'évoque, tu peux tirer les conclusions que tu veux sur la réelle autonomie d'action de celui qui "passe son temps à critiquer la politique libérale du PS".


    "En revanche, je peux t'affirmer que si Jean-Luc venait à inciter les militants et sympathisants du Front de Gauche à voter pour le PS, au second tour des présidentielles, il aurait tout à perdre car nombreux seront ceux qui s'écarteraient de lui, surtout au Parti de Gauche et moi le premier qui suis un tout nouvel adhérent".

    Bien évidemment que le FG va appeler à voter PS au second tour. Et c'est tout à fait normal. La question du désistement républicain n'a jamais été remise en cause. Et c'est pas moi qui reprocherait d'appeler à battre le candidat de droite. C'est pas ça le problème. Le problème, c'est de faire savoir suffisamment à l'avance aux électeurs où on va, avec qui et dans quelles conditions.


    "Je promets que si je me trompe pour 2012, je viendrai ici-même faire mon méa culpa".

    C'est pas vraiment la peine. Tu es pardonné d'avance de ne pas savoir comment ça se passe un deuxième tour d'élection présidentielle.

  2. Philippe eric dit :

    Bonsoir, c'est le bon moment.
    Maintenant les choses vont aller très vite.
    Habitant en Allemagne, c'est une très bonne description de la situation qu’a fait Jean Luc Mélanchon.
    Mais l'Allemagne ne veut pas de guerres "sociales" et au goutte à goutte on augmentera les salaires. Est-ce que cela suffira ?
    Ne pas oublier aussi qu'une grande partie des retraites "privées" en Allemagne, est financée grâce aux revenus de l'industrie de l'armement (c'est là que l'on a les meilleurs rendements).
    Décidément, c'est une révolution morale, étique, citoyenne qu'il faut construire.
    Nous sommes mûrs pour ce pas décisif. Pourquoi?. Car il n'y en a pas d'autre, à part la guerre
    Bien à vous tous
    Philippe

  3. Je rejoins entièrement la réponse 22 de Françoise Coulomb. D'autre part, Monsieur Plantu et ses sbires auraient-ils oublié que notre peuple est souverain depuis 1789, lui que l'on craint et que l'on méprise en le traitant toujours en esclave. Souvenons nous tous que partout où la justice ne règne pas, ce sont les passions des magistrats qui le font et que nous n'aurions alors changé de chaînes et non de destinée. Courage Jean-Luc, il y aura d'autres coups bas, mais nous sommes tous avec toi dans le combat. Fraternellement.

  4. Catherine Margaillan dit :

    "Le peuple découvre sa compétence dans le travail politique par lequel il s'agit de faire émerger l'intérêt général".
    Le seul représentant politique capable de porter dignement une telle idée jusqu'à son plus total aboutissement est Jean-Luc Mélenchon. Pour la France, pour nos enfants, pour retrouver le goût de vivre et de travailler dans ce beau pays qu'est la France, nous avons à porter Jean-Luc Mélenchon et le Parti de Gauche le plus loin et le plus haut possible. Il ne tient qu'à nous de laisser exploser dans les urnes la révolution citoyenne qui gronde dans nos foyers, dans nos têtes, dans nos coeurs. Cette révolution citoyenne que j'ai sentie dans les manifs contre la réforme des retraites... nos retraites...! Français, réveillons-nous, soulevons-nous, indignons-nous, montrons que nous ne voulons plus de la boue dans laquelle on nous étouffe... Tous derrière Jean-Luc Mélenchon, 2012 doit être notre Révolution citoyenne !

  5. lilou dit :

    Avant tout propos je précise que je suis membre du PCF. Comme je le craignais le camarade Chassaigne n'admet pas la candidature de Jean-Luc Mélenchon. Il a peur que le Parti disparaisse. Mais mon camarade avec 2% de suffrages aux dernières présidentielles, le Parti n'a t'il pas disparu. Nous avons certes un grand nombre d'élus, grace au PS et c'est fort de café de reprocher à Jean-Luc Mélenchon d'avoir gardé une certaine estime pour F.Mitterrand. La politique annoncée par le FdG est en rupture avec tout ça. De plus le PS dans sa droitisation fait la part belle aux écolos et attaque le front de gauche dans tous les cantons, il est fort probable qu'aux prochaines législatives de nombreux députés du PCF ne retrouveront pas leurs sieges, ce sera le prix à payer pour se défaire de la collaboration avec la social-démocratie et refonder une vraie gauche digne de ce nom. Je l'ai déja dit sur ce blog, le FdG est une chance pour le PCF de retrouver la confiance de son électorat, la classe ouvrière. Chassaigne devrait se battre contre l'extrème droite au lieu de torpiller le FdG.

  6. Jean Jolly dit :

    @ Gilbert Duroux.

    Qui, d'après toi, a le plus besoin du PS et n'a jamais voulu couper les ponts avec lui ni faire une critique lucide de sa participation à un gouvernement qui a davantage privatisé que la droite ?

    Je me doute à qui tu penses, mais c'est exactement le même principe d'appareil que celui de la direction du NPA. L'éternelle bagarre des chefs de clans qui se foutent éperdument de l'état catastrophique de leur pays, du moment qu'ils continuent à faire mumuse entre eux. Ils sont tellement occupés à se tirer dans les pattes qu'ils ne voient même pas qu'ils font le jeu de leurs véritables adversaires. Cependant, les bases ne sont plus dupes et désertent progressivement ces faux partis anti-capitalisme.

    Bien évidemment que le FG va appeler à voter PS au second tour.

    Si tu le dis, perso je n'ai pas de boule de cristal, aussi je préfère être sûr d'un fait plutôt que de balancer des mensonges du genre de ceux de Pierre-François Grond, j'ai encore de l'amour propre.

    Tu es pardonné d'avance de ne pas savoir comment ça se passe un deuxième tour d'élection présidentielle.

    Merci de m'apprendre qu'une société est figée à jamais, je n'aurais jamais songé à sortir un tel argument qui tue.

  7. Michel Matain dit :

    @ 213 lilou
    Comme je le craignais le camarade Chassaigne n'admet pas la candidature de JLM

    Sur France Info, il a été annoncé de façon fort honnête la candidature à la candidature du Front de Gauche de Jean Luc Mellenchon et juste après était interviewé André Chassaigne : eh bien, j'ai trouvé sa réponse très intelligente et très unitaire. Et ce soir sur le site de l'Huma parait la réaction de Marie-Georges Buffet. Idem. Pour qui veut bien lire entre les lignes, dans l'Huma et l'Huma Dimanche, depuis un certain nombre de jours, sont envoyés des signaux très forts (et pour moi très positifs) dans le sens d'une candidature unitaire. Si du côté du PG on est capable d'envoyer les mêmes signaux (et pas des trucs du genre "soutenez Mélenchon sinon vous êtes morts" comme on peut le voir quelques fois sur ce blog), c'est bien parti.

  8. pascale 71 dit :

    A.Gerin ses mandats de maire, il les a eu avec le soutien du PS à Vénissieux? Il ferait mieux d'être un peu plus honnête avec les militants, qui pour certains souffrent de cette situation qui les exaspère. (interview A.G journal de la 2 ce soir)

    Pour notre part, Mr. Mélenchon nous soutenons votre candidature qui nous ravie. J'ai de la considération, du respect pour le PCF, puisque j'y ai adhéré et milité pendant quelques années, fille de militants, les discussions sont un peu rudes parfois, que se soit Jean-Luc Mélenchon ou A. Chassaigne, ils prendront part à la bataille de la même façon, ce sera le candidat du FdG avant tout. Mais sont-ils tous dans cet état d'esprit ?
    BFM.TV : Olivier Besancenot ridicule...

  9. Michel Matain dit :

    Au Portugal, à l'élection présidentielle de dimanche, le Bloc des Gauches soutient le candidat socialiste (eh oui !) alors que les Verts soutiennent le candidat communiste. Les socialistes forment le gouvernement portugais actuel et appliquent les plans du FMI à la lettre. Que vient faire le Bloc des Gauches dans cette galère ? Le Parti de Gauche devrait exiger un peu plus de cohérence de la part de ses alliés. Gérin (le communiste identitaire) pourrait facilement qualifier Mélenchon d'opportuniste avec ce genre de copains. Danger. Il est temps de prendre ses distances ou d'exiger des explications. Ce n'est pas la peine de faire comme le PS français avec Ben Ali. Genre attendre la chute pour dire qu'il n'était pas des notres. Si le Bloc des Gauches portugais est l'allié privilégié du Parti de Gauche (et aussi du NPA soit dit en passant), pourquoi une alliance au premier tour avec le PS portugais ?

  10. pascale 71 dit :

    A Lilou 210

    N'avez vous pas fait une erreur en parlant d'A. Chassaigne, ne s'agit-il pas plutôt des propos d'André Gerin ce soir au journal de l'A2 ?

  11. Berdagué dit :

    Bonsoir,
    Lilou - 207 -
    J'ai écouté le camarade-député André Chassaigne à un débat au centre de Paris dans le 2ième dans une salle plus ou moins pleine avec monsieur le Maire - écolo de cet arrondissement, qui a voté NON au tce en 2005 : Mr Jacques Boutault. A la fin du débat sur la "crise sociale et écologie", je lui ai demandé pourquoi il ne rejoignait pas Martine Billard Députée du centre de Paris et co-Présidente du P.G. ? Réponse : Agora en perspective...
    Ce débat n'a pas eu beaucoup d'écho médiatique, ça se passait en début de semaine...
    Pour notre Camarade, il est excellent pour la ruralité, ses connaissances des travailleurs des champs et de la mer, pour l'aménagement du territoire, pour la défense et la présence des services publics dans tout l'hexagone, et ce qui n'est pas rien pour notre indépendance alimentaire de qualité tout un programme pour vivre avec nos richesses du terroir exceptionnel, d'ailleurs presque à la fin du débat il a dit : quand est-ce qu'on bouffe ! Je lui ai répondu : oui mais bonne bouffe ! ouf...
    Dans cette bataille présidentielle si difficile pour le monde du travail, il n'y a pas de place à l'amateurisme et à n'importe quelle candidature du Front de Gauche. Nous sommes une sacrée force gagnante à tous les coups, comme au casino capitalisto-mafieu-boursier des spéculateurs à dégager. Eux, ils ont fait leur international-mondialisé à nous faire payer comme la bourse ou la vie.

  12. lemaire dit :

    Populiste, qui aime le peuple, ça c'est vrai, mais socialiste ne veut pas dire qui fait du social !
    Bon c'était un truc qui m'a traversé l'esprit.
    Tout cela pour dire que je suis super contente, l'annonce de votre candidature est comme une bouffée d espoir.
    J'en prends plein les poumons, j'aspire de nouveaux jours, ça commence à sentir la révolution citoyenne...hummm ça sent trop bon !

  13. Annie dit :

    Je suis personnellement tout à fait favorable à un débat JLM/MLP, car je pense qu'il a bien compris que le FN ne se combat pas efficacement sur les slogans bobos anti-racistes avec Yannick Noah en fonds sonore, mais sur le fonds.
    J'ai visionné son passage de ce matin chez Bourdin, et je l'ai trouvé plus apaisé (il doit garder ce ton face à MLP). J'espère que s'il débat avec MLP le 14/02, il ne fera pas une prestation comme celle que j'ai en mémoire où il partageait un plateau avec Gollnish, et où il était toujours à 2 doigts de sortir de ses gonds. Que ces personnes le dégoûtent, je le comprends, mais comme il vient de le dire à Bourdin, du fait que MLP s'aventure sur le champs lexical républicain et jauressien, il faut donc la démasquer sur ces points (sa fausse laïcité, sa fausse opposition à la mondialisation, sa fausse fibre sociale, son faux jacobinisme, blablabla). La morale, laissons ça aux ségolène and co qui n'ont pas de programme.
    Et il a bien raison de laisser son amour pour la patrie républicaine parler, face aux déclinistes de la France des fainéants/assistés/retardataires blablabla et de rappeler sans cesse les innombrables atouts de sa classe ouvrière : productivité sans égale, ses grandes réalisations techniques -pas comme les producteurs de biens intermédiaires hein ;)-, son éducation, etc (les bobos appellent ça son "nationalisme" qui les dérangent, normal, ils méprisent la classe ouvrière).

  14. Jean Jolly dit :

    @ PIERRE

    Et aprés la retombée de la bulle médiatique Mélenchon, on comptera les forces militantes restantes sur le terrain.

    Chouette, voici des perspectives affriolantes de manifestations sous le deuxième mandat de Sarkozy ou du premier du FN. Il est vrai que ça dégourdi les jambes et c'est très bon pour le cœur. Après tout, il faut croire que la France n'est pas encore rendue assez bas pour parvenir au déclic de la Tunisie et que la seule solution réside dans la révolution par les armes à l'inverse de la révolution citoyenne.

  15. Pascale B dit :

    @Pierre 212
    On ne peut pas, me semble-t-il, mettre sur le même plan les résultats d'élections cantonales (plutôt bénéfiques, comme d'autres élections territoriales, au PCF) et d'élections présidentielles - et c'est de ces dernières qu'il s'agira en 2012...

  16. lilou dit :

    @ Michel Matain, pascale 71, Berdagué
    Effectivement il s'agit d'andré Gérin sur l'A2. Que le camarade Chassaigne me pardonne cette grossière erreur. Je me suis trompé sur le destinataire, mais je ne change pas un mot de ce que j'ai écrit.

    @ PIERRE 212
    Voter Front de Gauche c'est aussi voter communiste, peu importe le candidat, l'essentiel est que le pays soit débarrassé de toute ces "élites " qui nous gouvernent, le Parti aura toute sa place pour appliquer la politique du FdG. Le parti peut aussi y aller tout seul, seulement le changement véritable de politique aura lieu quand les poules auront des dents et la classe ouvrière réduite à l'esclavage. Qu'ils s'en aillent tous et ça urge.

  17. le Prolo du Biolo (PG 69) dit :

    Paraît que Marine Le Pen a été mise sous tranquillisants depuis ce matin.

  18. Traban vicit dit :

    Il me semble que Jean-Luc Mélenchon est trop gentil, trop naïf... Déjà avec la Chabot j'avais été estomaqué (après le coup du "allez au diable") d'apprendre qu'il l'avait... invitée au restau ! Il me semble que là, avec le plantu, faut pas laisser passer : une plainte pour diffamation s'impose. Je suis pas juriste mais il me semble qu'il y a de bonnes chances d'avoir gain de cause : faire dire à quelqu'un quelque chose qu'il n'a pas dit, c'est bel et bien diffamer ce quelqu'un. C'est le calomnier. Je suppose que Jean-Luc Mélenchon a pris langue avec un bon (cher) avocat...

    Rester sans réaction autre qu'un communiqué poli n'est pas à la mesure de l'infamie. Soit on choisit d'ignorer, de laisser dire, soit on la tue dans l'oeuf. Parce que ces gens sont loin d'être gentils et naïfs, eux, leur but est bel et bien de tuer (symboliquement) et le processus est en cours. Il est vital de le stopper. Il ne s'agit pas d'évoquer "la castagne", ici c'est de guerre qu'il s'agit. Alors feu, feu sur le quartier général.

  19. David Watts dit :

    à Gilbert Duroux (202)

    "Bien évidemment que le FG va appeler à voter PS au second tour. Et c'est tout à fait normal. La question du désistement républicain n'a jamais été remise en cause."
    Le "désistement républicain" permet de faire voter pour des gens qui se moquent de la République, des gens qui se sont allié à l'UMP pour dire "oui" au Traité de Lisbonne, méprisant ainsi le "non" des Français au référendum de 2005.
    Le "désistement républicain" est à notre démocratie ce que la "réconciliation nationale" est au pays sortant de la dictature : les coupables sont absouts et les victimes sont priées de pardonner.

    "Et c'est pas moi qui reprocherait d'appeler à battre le candidat de droite. "
    Battre la droite en votant pour le parti de Dominique Straus-Kahn, de Valls, de Moscovici ? Mais j'oubliais : Le PS est de "gauche", comme le PG, comme le PC, comme le FdG ! Tous de gauche ? Oui ? Alors épargnons-nous le "désistement républicain", votons PS au premier tour.

    "C'est pas ça le problème."
    Un petit peu quand même, parce qu'on ne peut pas clamer à juste titre "Qu'ils s'en aillent tous" et ensuite demander leur retour sous prétexte du mythique "désistement républicain".

  20. Thalasrum dit :

    Dure Journée pour Pujadas qui a du parler de vous au grand Journal de Canal+... Heureusement qu'il n'a pas présenté le 20H de France 2 dans son sujet sur la personne qui dérange (ie vous), avec toute la malhonnêteté nécessaire pour trouver le seul pithécanthrope communiste (Gérin) qui s'oppose à une candidature unique, et un inénarrable socialiste qui accuse la division de la gauche, renforcé par les fantômes de 2002 agités par un "politologue"...
    Vous voyez bien, France 2 vous invite demain soir au 20h... Deux jours de suite, c'est la fête !
    No Pasaran!

  21. Gilbert Duroux dit :

    # 221 David Watts

    Un petit peu quand même, parce qu'on ne peut pas clamer à juste titre "Qu'ils s'en aillent tous" et ensuite demander leur retour sous prétexte du mythique "désistement républicain".

    Eh, oh, c'est pas moi qu'il faut mettre en cause. Je ne fais que constater ce qui se passe habituellement. Je sais ce qu'il faut penser de DSK et Cie et, pour ma part, jamais je ne voterais pour eux. Je n'ai pas voté Chirac, moi, sous le prétexte bidon qu'il y avait la menace Le Pen. Je ne suis responsable en rien de ce petit jeu qui consiste à mettre les socialos plus bas que terre pour finir par appeler par voter pour eux. Simplement je ne vois pas que Jean-Luc Mélenchon, allié des communistes, aurait les moyens de faire différemment de ce qui se pratique d'habitude. Il va falloir qu'un jour vous vous rendiez compte que c'est le PCF qui, de par le rapport de force dans l'alliance FG et parce que c'est lui seul qui est en mesure de choisir le candidat, est maître du jeu.

  22. jacques bonhomme dit :

    21 janvier 1793
    Il y a 218 ans tout juste le peuple français a fait rouler la tête d'un roi dans le pannier.Les temps ont changé depuis cela et très heureusement on ne tranche plus de têtes en France.Mais l'heure des desistements de 2e tour et autres magouilles est passée, l'heure est au combat pour le rétablissement de la République en mettant un grand coup de balai dans la classe politique qui a confisqué le pouvoir pour son profit et pour celui de ses bailleurs de fonds et zélés griots!
    Que ce coup de balai soit aussi cruel pour eux que le quotidien qu'ils nous ont lentement mais durement concocté depuis 25 ans est cruel pour nous !
    1000 euros par mois pour les ouvriers et 23 millions d'euros de stock options pour le dirigeant chez camaieu ! et se faire baver dessus à longueur d'antenne par journalistes et experts en expertologie sur les thèmes du coût exorbitant du travail en France et de la feignantise des français : il me pousse parfois des dents longues comme çà...
    Notre exaspération est énorme et éclatera avec fracas à la face de tous ceux qui veulent encore l'ignorer...les petits calculs de ceux qui voudraient en jouer pourrait aussi se retourner contre eux..
    Notre mansuétude risque d'être (trés) réduite...
    La présidentielle est une chose mais n'oublions pas les législatives qui vont avec,là nous pouvons envoyer une majorité républicaine au parlement, en prenant soin de virer sèchement et sans hésiter tous ceux qui ont commis la forfaiture du traité de Lisbonne..
    Marre des traîtres et des tambouilles compliquées d'arrières boutiques,nous n'avons pas besoin d'eux, nous sommes des citoyens pas des supporters de politicards....

  23. JCM31 dit :

    Quelle attristante réaction d’Olivier.B ce soir aux infos de BFM.
    Arriverons nous un jour à dépasser ces querelles stupides, qui sont un obstacle à la réalisation de tous ce que nous souhaitons de toutes nos forces, pour qu’une bonne fois pour toute, disparaissent tous ces addictes aux toujours plus de pognons, qui parasitent et empêchent que ce monde soit plus humain, plus juste, plus fraternel : Oui que tous ces imposteurs, profiteurs et tueurs de rêves dégagent.
    Vivement aussi, le débat du 14/02, qui permettra peut-être de clarifier les choses définitivement, entre le Front de Gauche et le Front National, qui lui passe son temps embrouiller les esprits fragiles, qu'il dissimule sournoisement dans son discours, à savoir les véritables objectifs nauséabonds qu’il s’est fixé. Il paraît que la Marine est déjà sous tranquillisants ? Elle le peut, car notre Jean-Luc est depuis longtemps sous la perfusion salvatrice de ce blog unique et extraordinaire, qui le soutien et lui témoigne chaque jour son admiration pour ce qu’il incarne : De représenter et défendre avec tant de sincérité notre projet ainsi que les attentes des gens qui n’en peuvent plus de ce mal vivre et du désespoir quotidien, tellement ce monde est devenu moche et de plus en plus infréquentable.
    Pour terminer sur une note plus légère : Maintenant que l’émission de France2 « on n’est pas couché » est enregistrée pour la diffusion, pour ce soir. Lequel des participants à l’émission, osera s’approprier l’ignoble dessin du Plantu et surtout quel commentaire argumentera ce choix ? Puisque dans cette émission on plébiscite et commente le dessin de la semaine et de son choix. Curiosité mal placée,vous me direz ? Mais enfin ! Encore une occasion de mieux connaitre nos adversaires,voir hypocrites.

  24. MsMichel dit :

    Les principes doivent bénéficier même aux personnes antipathiques : la liberté d'opinion est pleine et entière ou elle n'est pas.
    Pourquoi dénier à Plantu le droit de "dire" des conneries ?
    Plantu n'est pas le premier à utiliser l'argument des extrêmes qui se touchent. C'est le lot de tous les éditorialistes des chaînes généralistes et des journaux.
    Je n'en dirais pas autant de Demorand, son acharnement à vouloir vous disqualifier, son attitude ne relèvent pas
    de l'opinion mais de l'insulte.
    Plantu est un éditorialiste comme un autre. Sans doute fait-il plus mal, et de manière insidieuse, parce que l'humour endort l'esprit critique. L'argument de l'humour lui permet aussi de s'affranchir de tout esprit de responsabilité.

  25. 5-pas-thi-zan dit :

    Un "Courrier des Lecteurs" de Télérama (du 22 janvier 2011), intitulé "CAPUCHE" et sous la signature de Pierre-Dominique KELLER, est une excellente analyse de situation :

    "Une silhouette avachie sur sa chaise, mal rasée, en jogging à capuche, agressive et suffisante, provocant son interlocuteur avec un sentiment de totale impunité : un banal documentaire sur les banlieues « sensibles » ? Non, juste Nicolas Demorand face à Jean-Luc Mélenchon sur Europe, mercredi 5 janvier."

  26. fAb dit :

    Le dessin de Plantu, comme d'habitude est assez niais. Plantu est le Jacques Faisant de l'époque, celui qui hurle avec les loups. Le rédac-chef de l'Express a du lui commander un crobard sur l'actualité du moment. Il a donc résumé vite fait ce que les "grands" journalistes pensent et commis ce dessin stupide. C'est facile mais c'est surtout triste pour un organe de presse de diffuser des trucs aussi pauvres.

  27. joel dit :

    Que plantu défende le statu quo n'est pas nouveau, c'est un tigre de papier qui amuse le catégories sociales qui lisent le monde. Passons. Il est plus intéressant en revanche de comprendre comment fonctionnent les médias et quelle est la signification de ce fonctionnement.
    S'en prendre aux personnes des journalistes est maladroit et empêche de comprendre. Les médias jouent un rôle "pédagogique", ils travaillent l'opinion publique comme on conduit un animal à l'abattoir. Ce programme se fait en deux temps: premier temps, défendre inconditionnellement ce qui unit la droite et la social démocratie européenne, c'est à dire le projet européen de libéralisation totale. Deuxième temps: servir la force politique en place, l'accord sur le fond n'interdit pas les ambitions partisanes. Remus et Romulus se sont battus à mort mais furent nourris à la même bête sauvage. C'est dans ce cadre qu'il faut comprendre la sur-médiatisation de JL Mélenchon. Le pouvoir en attend une division à gauche. Comme il avait sur-médiatisé Besancenot, il le fait aujourd'hui avec Mélenchon ce qui explique le boycott à peu près total des responsables du PCF qui reste le troisième parti de France en terme de militants et d'implantation locale.
    Je souhaiterais entendre Mélenchon sur cet état de fait, il ferait mieux de demander des comptes sur ce point à ses interlocuteurs. Ce boycott a pour objectif de permettre une recomposition politique, un renversement des alliances avec Les Verts et le Modem. Tant que je ne l'entendrai pas là dessus j'aurai quelques doute à son égard.
    Concernant la présidentielle il me semble que notre critique de la cinquième république devrait nous conduire à plus d'audace. il nous faut proposer une candidature collégiale, avec un représentant de chaque composante. Il faudra certes désigner un porte parole. C'est le titre qu'il portera dans la campagne. Il faudra imposer un temps de parole partagé entre tous, l'imposer aux médias. Avoir une campagne d'affichage qui traduise cette collégialité. Il faut également mettre en place une espèce de "gouvernement fantôme" avec des représentants syndicaux (par exemple Aschieri serait chargé des question d'éducation, Didier le reste de la question des transports, etc).

  28. Mondello Gérard dit :

    Le FN par la voix de la fille de l’autre a changé de stratégie. Tout le monde s’accorde sur la nouveauté de ton du nouveau discours. L’ancien s’adossait aux vieilles lunes de l’extrême-droite à la « française » avec les recettes antidreyfusardes de l’anti-républicanisme forcené, de l’antisémitisme latent, avec l’apport des thèmes racistes issus des après-guerres coloniales. Désormais, ce discours semble tourné vers le « Peuple », la « REpublique » et non plus la « RESPOUBLIQUE » ou la « RIPOUblique », la Laïcité (j’ai dû me pincer pour y croire) et semble prendre des accents « gaullistes » ou même de « gauche ». Les têtes chaudes peuvent s’y méprendre et croire (les naïfs) à une évolution positive du discours de l’affront national. Mais pour les têtes froides ce changement doit plus effrayer que rassurer. Les racines de cette novlang ont délaissé le terreau français désormais daté pour un terrain mussolinien pur jus. On en appelle aux valeurs de la république pour mieux exclure les immigrés, on appelle à la laïcité pour mieux ostraciser nos frères musulmans, on ménage l’extrême droite traditionnelle pour ne pas décourager les antisémites qui y végètent. Oui ce discours est un discours fasciste qui est rassembleur sous l’emblème des « fasci », des faisceaux de bâtons. Une fois le peuple sous cette bannière, il pourra se courber encore et encore, pour mieux travailler et combler ainsi les déficits de ses patrons.
    Levez les yeux, et regardez trôner cette francisque bien aiguisée au milieu de ces gourdins bien serrés prêts à vous bastonner.
    Voila pourquoi le dessin de Plantu est plus que méchant… très bête.

  29. Paco Necté dit :

    Tu sais donc comme tout le monde, Jean Luc, que le but de la caricature est de caricaturer...
    Comment peux-tu t'offusquer de ce dessin (certes outrancier) de Plantu alors que cette nouvelle contribution sur ton blog est en grande partie constituée par ta "diabolisation" ?
    Relis-toi et vérifie que pratiquement pas un de tes textes ne débute autrement que par la façon dont te traite la presse, exactement comme le fit le vieux Le Pen pendant des années.
    Ensuite, en règle générale, tu passes au lavage de linge sale avec tes anciens camarades du PS.
    Quand il te reste un peu de temps et d'espace, nous apprenons enfin ce que tu penses des décisions et/ou projets du gouvernement et/ou de la droite européenne.
    Nous apprenons ce que tu en penses, mais il est rare que nous lisions ce que tu proposes comme alternative !
    Pour ma part, je pense que tu devrais être beaucoup plus utile au débat républicain si ton discours était un peu plus constructif et précis que ces "jérémiades"...
    Calcule le temps de parole que les grands médias vont te concéder sur cette année pré-électorale et imagine la partie phénoménale que te en gaspilles à parler d'autre chose que de ton projet de société.

  30. Woland dit :

    @Traban (# 220)
    avec le plantu, faut pas laisser passer : une plainte pour diffamation s'impose.

    Surtout pas ! Il s'agit d'une bataille politique. Ce n'est pas à la justice de trancher. La judiciarisation du débat d'idée, ça suffit comme ça !

    @JCM31(# 225)
    Quelle attristante réaction d’Olivier.B ce soir aux infos de BFM.

    Il a quand même dit des choses qui méritent réflexion, en particulier sur le rôle de la mobilisation populaire.

  31. toto dit :

    @ Pulchérie.D. (200) Merci, je n'imaginais pas qu'on puisse mêler politique et poésie!
    C’était comme des plants de laitue montés en graines, laissés par un jardinier distrait dans un grand parterre d’œillets du poète. Des légumes inconsommables et laids, épars dans un tapis de beauté.
    On mesure mieux le ridicule des défenseurs du déPlanté.

    J'aime bien aussi cette image d'un Webmestre jardinier distrait. Quoique......! Mon vécu me laisse à penser que la "distraction" n'est pas en l'occurrence le qualificatif approprié.

  32. Chantal dit :

    Tout à fait d'accord avec Paco Necté (commentaire 232)
    Ne répondez plus aux attaques, cela vexera davantage vos opposants, ils auront l'impression d'avoir mis un coup d'épée dans l'eau.
    Par contre, oui, tout de suite, quand vous passez à la radio et à la télé, parlez de votre programme, c'est cela qui sera déterminant quand nous serons dans l'isoloir en 2012.

  33. Pulchérie D dit :

    @ toto (233)

    L'image du jardinier distrait ne s'applique absolument pas au Webmestre. Il me semble que c'est très consciemment qu'ils laisse quelques mauvaises herbes croître de manière éparse dans ce blog, où elles apparaissent grotesquement.
    Daniel Mermet, lui aussi, applique cette méthode, et se laisse insulter sans sourciller, avec déclenchement de la colère de ses "fans".

  34. Berdagué dit :

    Bonjour,
    Cent pour cent d'accord avec JOEL -229-
    Le Gouvernement de la future 6ième République doit être proposé cartes sur ta table et presque en même temps que le Programme Partagé et bien sur populaire du peuple, par le peuple et pour le peuple (ça fait pas trop populiste ?); ça évitera le piège de la personnalisation à outrance de ce type d'élection ou l'image télévisuelle est prévalente et barre tout choix de fond et du Programme et aggravée par les moyens gigantesques des propagandes mensongères ou les médias presque tous à la botte pas très claire, à la solde de leurs employeurs qui défendent leurs giga-s-intérêts, que dis-je leurs milliards et le système archaïque à dépasser sans complaisance.
    Nous n'avons pas peur des débats encore faut-il qu'ils ne soient pas pipés, voire évités, voire inexistants... donc tout bénef pour les réactionnaires et pour leur système en faillite...

  35. guillot dit :

    Pascale71 @209
    "BFM.TV : Olivier Besancenot ridicule..."

    C'est ton point de vue, mais ce n'est pas le mien, et je trouve que votre réaction épidermique n'a rien de politique. Dire comme il le dit qu'avant de parler de casting pour 2012, il faut discuter du programme et qu'il n'y a pas de sauveur suprême, n'a rien de ridicule, qu'un chef de parti(dans lequel il se met) peut difficilement rassembler à gauche de la gauche et qu'il doute du programme anticapitaliste du Front de gauche(et je rajouterai écologiste: il n'y a qu'a regarder les votes des budgets régionaux par les élus du FdG dans les régions, projet LGV inclus, à l'exception notable du Limousin...), c'est ridicule pour vous, mais pas pour un militant du NPA.

    Chiche que le programme du FdG défendu par Jean Luc Mélenchon "partageable" (ou compatible) avec une nouvelle version de la gauche plurielle. En tout cas, je suivrais Michel Soudais lorsqu'il écrit dans l'hebdo Politis que le projet approuvé au dernier CN du PCF lui ressemble. Et si la direction du PCF se rallie à la candidature de JL Mélenchon, se sera sur ce programme là.

  36. Pierre34 dit :

    @guillot @Pascale71

    Ne disons pas des choses définitives, à l'emporte pièce, nous avons besoin les uns des autres, les procès d'intention ne font pas une politique.

    C'est effectivement par la mise en forme d'un programme anticapitaliste résolu que nous pourrons travailler efficacement et OB est sur cet optique, comme Jean-Luc Mélenchon d'ailleurs.

    Le monde change, le peuple de gauche aussi, les solutions mitigées ne sont plus à l'ordre du jour car l'oligarchie ne se laissera pas faire si facilement. Un soutien populaire est indispensable.

    Sympathisant Front de Gauche

  37. argeles39 dit :

    Il reste moins de 18 mois avant l'élection de 2012, le temps nous est compté pour être en ordre de bataille, pour donner un signal clair et fédérateur au peuple.
    La réaction grotesque de Besancenot, la candidature de Chasseigne, celle de Gerin... Et maintenant c'est Gremetz qui veut aussi y aller!
    Ce n'est pas comme ça qu'on va arriver à déboulonner l'oligarchie par les urnes!
    Mais est-ce vraiment notre but?

  38. Joel Spiggott dit :

    Plantu s'enfonce de plus en plus dans la connerie. Je l'ai entendu hier sur France-(Dés)Info et il n'a pas exprimé le moindre regret sur son dessin. De plus, aussi bien Plantu que son intervieweur, personne n'a jugé bon de rappeler aux auditeurs sur quoi reposait exactement la polémique, comme si le but consistait surtout à mettre en avant le caractère versatile de Mélenchon. Comme si cela n'était pas suffisant, Plantu en a remis une couche en disant que pour Mélenchon, Cuba n'était pas une dictature et que c'était pour lui inadmissible. Je crois en fait qu'il est envoûté par l'esprit de Robert Ménard.

  39. gaspard dit :

    Je ne comprends pas vos positions sur Cuba, sur la Chine etc....
    Autant je partageais vos analyses sur l'Europe,vos critiques radicales du système capitaliste, ce dérapage verbal me consterne !
    Vous voulez faire plaisir a Mr Gremetz!?
    Salut

  40. le Prolo du Biolo (PG 69) dit :

    Un passage sur le journal du 20 h sur la 2 ? Mazette !
    Un Samedi ? (il l'a échappé belle, Pujadas...)

    P.S.
    Pris de court, il ne pouvait pas dire autre chose Besancenot.
    Dans la mesure où il ne veut pas l'unité, comment refuser la proposition de Mélenchon sans apparaître comme le diviseur mauvais coucheur qui refuse l'unité ? Ben en diabolisant Mélenchon, pardi !
    Espérons que les électeurs seront plus réalistes.

  41. DE TYPOGRAPHE dit :

    Madame Brossolette, du Point, une autre dame du Nouvel Obs, Cambadélis (le pot à Strauss-Kahn), Plantu, et bien d'autres encore : c'est le début de la curée, haros sur le "populiste", la chasse au Mélenchon est ouverte.
    Ces Messieurs Dames bien pensant qui font partie de ce microcosme parisien qui s'accomode entre eux, et qui même se multiplie entre eux (politique, acteurs, chanteurs, présentateurs) : et, nous n'allons quand même pas laisser nos places à la populace ! (même méritante).
    Comme dans la chanson de Souchon : "c'est la basse-cour à bijoux qui veut faire l'opinion".
    Où c'est cette région en France ? Ah oui, la réserve apache...
    Et oui Messieurs Dames, le poil à gratter commence à vous démanger aux entournures. Et ça vous ne l'accepter pas. Rendez-vous compte, qui sont ces gueux du Front de Gauche qui veulent remettre en cause nos privilèges ? Comment, une révolution citoyenne ? Et mes placements boursiers !
    Comme le disait le grand Léo : "priorité à gauche, allez, passer".
    Alors que tant de gens souffrent, qui ont, quoi, 1000 euros par mois ! Et bien oui, tout ce qui est au-dessus de 360.000 euros par an, nous prenons tout.
    L'indécence, ce sont les stock-options, ces salaires exorbitants de grands patrons, alors que la moyenne des salaires des chefs de petites et moyennes entreprises est de 5000 euros. Et qui, eux, arrivent à créer des emplois.
    Et bien non, le Font de Gauche ce n'est pas seulement Jean-Luc Mélenchon, ce sont des femmes et des hommes qui en ont plus qu'assez de toutes vos combines, et qui veulent simplement vivre dignement.
    Et Jean-Luc Mélenchon il essaie de représenter ces gens-là.
    Allez Jean-Luc, t'es pas tout seul, cool mèque, tu connais le dicton : quant on veut abattre le chien, on dit qu'il a la rage. Nous sommes tous des chiens !

  42. Alain44 dit :

    Laissons Cuba et la Chine de côté et occupons-nous de nous il y a déjà fort à faire, l'histoire se chargera de déterminer les responsabilités de chacun. Le programme du PG est contenu dans le livre de J.Généreux "La grande régression"; il faut faire tourner la spirale dans l'autre sens c'est tout! Transformer une culture représente un travail comparable à la sortie de l'envoutement des adeptes d'une secte, déconditionner les esprits prendra du temps. Mais les outils sont là!
    JL fait peur à nos politiques car il est capable de dire des vérités qui dérangent, les attaques dont-il est l'objet ne font pas de doute. Qu'il continue comme ça, mais qu'il écoute aussi les conseils et s'entoure de personnalités pour l'épauler. Se méfier du côté intellectuel, les positions de Sloterlijk ne sentent pas très bon, même s'il y a dans son argumentation des aspects intéressants.
    JL, Bonne chance pour les prochains rendez-vous de la télé, nous serons tous avec vous.

  43. Michel Matain dit :

    @ 229 Joël
    Concernant la présidentielle il me semble que notre critique de la cinquième république devrait nous conduire à plus d'audace. il nous faut proposer une candidature collégiale, avec un représentant de chaque composante. Il faudra certes désigner un porte parole. C'est le titre qu'il portera dans la campagne. Il faudra imposer un temps de parole partagé entre tous, l'imposer aux médias. Avoir une campagne d'affichage qui traduise cette collégialité.

    C'est effectivement le fond du problème. Ca permettrait de faire taire les critiques de Gerin sur la disparition de la voix du Parti Communiste si celui-ci n'a pas son candidat propre (argument sensible pour les militants communistes). S'il y a la volonté d'y arriver, ces problèmes sont totalement solutionnables. Par exemple, lors de la campagne pour le NON en 2005, le PCF avait partagé son temps de parole avec celles et ceux qui, n'ayant pas de groupe parlementaire, n'avaient pas droits aux émissions officielles.

  44. pichenette dit :

    Bouillonnement des commentaires, grand chaudron à ciel ouvert, oui à la proximité de la politique et de la poésie, regards perçants, sensibilités aiguisées sur tout ce qui passe, s'ingère, se digère.
    Osons écouter nos sens dont nous ne sommes pas encore dépossédés pour abreuver nos connections neuronales instruites des Anciens.
    Osons rester humbles tout en connaissant nos pouvoirs si nous savons lire la provenance des dangers réels qui sont d'abord en nous avec notre égoïsme sur lequel s'appuie les propulseurs des ravages actuels, les dangers réels de destruction de la vie.
    Les différences portées par les uns et les autres doivent être des points d'appui pour amplifier la vitalité des actions dont la convergence est l'ébranlement des Lobbies gérant la destruction du monde.
    Les enjeux dépassent les retraites, les Hôpitaux, les industries, les médias, ce n'est qu'en faisant bloc, en luttant pour briser la transformation de l'électeur en jouet, que l'espoir d'un futur non guerrier, plus juste pourra exister.
    Que les paroles prononcées par certains plus ou moins référents politiques soient véritablement guidées par le souci d'un mieux dans le monde au lieu d'être par quelques rancunes, jalousies ou autres ressentiments, cela ferait du bien. A qui profite une telle chorégraphie? Cest clair. Stop!
    Pourquoi avons-nous une telle situation où tous les pouvoirs sont confisqués par des groupes broyeurs?
    De la mesure, de la clairvoyance et de la modestie!
    Manif aujourd'hui pour défendre la base de l'acquisition des connaissances, de l'ouverture d'esprit pour tous, l'Education! Tous les vrais citoyens devraient être dans la rue!
    Et j'en rajoute une couche, sédimentaire, le bel areva générateur d'emplois et de la bonne fée électricité va projeter ses étincelles, marchand de sable sur les beaux écrans domestiquants. La vie est belle, yaka se laisser porter à la dérive.
    En interne au PG, ce n'est ici pas le lieu prendre le temps de parole pour que des intelligences conscientes ne se dispersent pas, le liant pour que la construction tienne.

  45. lydroy dit :

    Etant sympathisant du modem, je vous soutien dans votre combat. Même si je suis pas en accord avec vos idées, la comparaison faite par Plantu m'a surpris et scandalisé. Qu'il grossise et exagère les traits du Front de Gauche soit mais qu'il fasse un lien de parenté avec le FN est inacceptable, inqualifiable. Soyez assurez que vous avez le soutien discret de gens bien au delà de votre parti concernant cette affaire.

  46. ARAMIS dit :

    Plantu est un "mal faisant" qui a dû confondre son amalgame extrême droite/extrême gauche avec son envie cachée de saluer le cinquantième anniversaire de la mort de L.F.Céline. J'ai toujours entendu les gros bourgeois de droite (et de fausse gauche) seriner que les gens du peuple n'avait que faire de la politique qui les barberait, alors qu'un nombre croissant d'entre eux s'y intéresse. Oui il faut développer tous les moyens possibles pour mettre le citoyen acteur et l'homme pensant au cœur des débats et le Net que Sarko voudrait tant "civiliser" est un formidable outils pour ce faire. L'ouvrage est sur le métier et avec des artisans comme Jean-Luc, nous pourront tous faire bouger les choses dans le bon sens. J'en suis intimement convaincu et ne manquerai pas, en tant qu'associatif de terrain social, de militer activement (sous peu) pour la réussite de cette révolution citoyenne qui se dessine depuis le Parti de Guache. Les grognards de la vielle garde sont encore là et entendent le faire savoir

  47. Jonathan L. dit :

    @ Pierre [212]:

    Ton modèle marche dans les deux sens, même si on applique pas la situation que tu expose comme exemple, simplement le Parti de Gauche rassemble et non divise...Certes nous nous réaffirmons comme étant contre le capitalisme et sa menace tentaculaire à l'arrière gout de cercle vicieux mais rien n'est moins sur que cet alliance est bénéfique partout. Si un candidat du PCF gagne aux présidentielles (ce serai très bien je pense, même si je suis pas du parti) eh bien nous savons que ceux du Parti de Gauche seront beaucoup plus entendus, écoutés, et notoriété ou représentativité mises à part, tout le monde s'en portera mieux. Même si Jean-Luc Mélenchon n'est pas élu, ou n'est pas candidat du FdG je continuerai pour ma part à suivre son évolution et ses commentaires sur la société.

  48. Fabrice leiser dit :

    Bonjour à toutes et à tous.

    J'aime entendre tous les journalistes vanter la révolution citoyenne en Tunisie comme formidable libération ou tout le monde retrouve la possibilité de parler, d'exprimer ses souffrances, de désigner et de dénoncer les coupables... Et ici, en France et bien ailleurs, serait-elle moins légitime ? Ne sommes nous pas depuis plus de trente ans sous le joug de l'idéologie totalitaire et mortifère néo-libérale qui tue à petit feu nos sociétés et nous contraint à un silence complice ?

    Pour preuve de la légitimité d'une deuxième révolution française, un tunisien, hier dans un reportage, disait qu'il s'agissait pour lui d'une révolution, non à la française, mais d'une révolution française.

    Sachons les remercier et d'être à leur hauteur, à la hauteur.

    A très bientôt pour discuter de comment récupérer les "électeurs égarés" du Front National et les abstentionistes.

    Le 14 février, ce sera l'affrontement Front (National) contre Front (de gauche).

  49. Berdagué dit :

    Oui Pichenette -246-
    Il est encore temps d'y participer, toutes et tous comme nous répondions présentes, présent à l'appel de nos noms dans toutes les écoles, "petites" et grandes, écoles laïques, publiques et gratuites si durement touchées, sacrifiées sur l'autel du capitalisto-privé maladif- managérial d'une seule dite-pensée, en réalité formatage des esprits au pognon, à l'individualisme.
    Oui aux manifs, nous avons le temps, dans la plupart des villes dans l'hexagone c'est à 14-14h30 !
    Au fait pour le Programme, un problème à résoudre c'est le salaire scandaleux des profs actuels !
    Dans une bonne Gauche digne de ce nom : la fourchette de 1 à 20 me parait trop immense, celui de 1 à 5 dans l'échelle de salaires me semble plus réalisable les enseignants pourraient être à 4 ou 5 : discussions syndicales en perspective... Oui et avec un SMIG-SMIC à 2000 euros net en 2012 en considérant l'inflation galopante et les blocages des décennies des rémunérations : voilà une très bonne revendication à inscrire au Programme Partagé.
    Y va y avoir du monde dans l'éduc, pas de problèmes de recrutement...

  50. redline69 dit :

    bonjour

    Merci Jean-Luc Mélenchon pour votre candidature de gauche !
    çà nous change des candidatures de personne au PS dont le seul projet est d'organiser leur cure d'amaigrissement la veille du concours de beauté auquel ils croient participé... ensuite ils nous oublient ! Une vieille habitude du PS et de l'UMP.

    Sur la base de votre proposition on bénéficie du travail accompli depuis le vote du NON à l'Europe des banquiers et des assureurs.
    J'attends l'avis de la gauche unitaire qui me semble un allié sérieux et constant. Sur le PCF, j'attends comme vous leur décision même si finalement certains feront cavalier seul comme André Gérin. Qu'en dire ! Rien.
    J'apprécie l'offre de rassemblement à toute la gauche que vous avez formulé chez Jean-Jacques Bourdin et je suivrais le débat FN / FG qui aura lieu le 14 février prochain.
    Maintenant, je suis sûr d'aller voter au premier tour de l'élection présidentielle ! Mon vote aura au moins un sens.
    J'attends beaucoup du travail autour de l'élection des cantonales que tout le monde semble avoir zappé !
    Faudra toutefois qu'on revienne sur la question du PCF qui semble curieusement avoir critiqué le Front de Gauche ! (Gérin) alors que Jean-Luc Mélenchon en fait l'élément central du projet d'élection dans la continuité du travail réalisé sur ce blog et au PG.
    Le FdG n'étant pas un rassemblement à géométrie variable dans lequel on entre pour en ressortir, je demande au PCF d'être plus clair au risque de perdre son leadership à gauche.

    Comme l'a dit souvent Jean-Luc Mélenchon, personne n'est propriétaire des électeurs !

    cordialement


Blog basé sur Wordpress © 2009/2015 INFO Service - V3 Archive