20jan 11
M erci à vous tous, mes très chers amis et lecteurs qui m’avez entouré de votre affection et de votre solidarité sitôt connu l’infâme dessin de Jean Plantu dans « l’Express ». Merci à mes camarades communistes qui sont montés au créneau pour répliquer à l’offense, Pierre Laurent, Marie-George Buffet, Patrick Le Hyaric directeur de l’Humanité et tous les autres depuis. Merci à « Marianne 2 » qui s’est enquis de ma réaction aussitôt et à fait paraitre quelques lignes informatives qui mettaient à distance l’injure. Je parle donc de cela ici dans cette note. Mais aussi de ma session à Strasbourg. Et surtout du fond de la question de cette nouvelle croisade de la confusion contre le populisme. Car telle est la nouvelle idéologie commune de feu le désormais invendable « cercle de la raison ». D'autres refrains pour rassembler le beau monde et les belles personnes « de droite comme de gauche ».
Merci à Raphael Bianchi, de Marseille, pour les photos qui illustrent ce billet.
Je suis abasourdi d’avoir vécu de tels évènements. L’hémicycle à Strasbourg est arrivé à l’extrême caricature de ses pantalonnades qui laissent pantois. J’y ai vu Joseph Daul, le président UMP du groupe de la droite au parlement européen, rouge de plaisir, embrasser devant tous, et sous les acclamations, le premier ministre hongrois Viktor Orban qui est accusé de tous côtés d’être un crypto-fasciste attentant à la liberté de la presse, notamment. J’y ai vu Martin Schulz, président du groupe du Parti Socialiste Européen voter avec la droite pour empêcher l’examen d’une résolution sur les évènements de Tunisie et sur la liberté de la presse en Hongrie. Inouï. Jean Quatremer, zélé européolâtre contemple le double désastre qui frappe l’institution européenne qu’il défend si fort et les sociaux démocrates qu’ils aiment tant. Son titre est terrible : « l’honneur perdu des socialistes ». J’aurais juste le regret que cet observateur si aigu de mes entrées et sorties dans l’hémicycle n’ai rien dit du fait que j’ai été le seul à me joindre à la protestation des Verts Europe Ecologie en empruntant une de leurs affiches pour l’installer dans l’hémicycle sur mon pupitre.
Les socialistes se couvrirent encore davantage de honte en annonçant par une brève note sur leur site, l’exclusion du parti de Ben Ali de l’internationale socialiste dont il était membre depuis 1970. On comprend qu’il s’agissait pour Schulz, avec cette annonce, de compenser l’infamie du vote de son groupe contre la résolution sur la Tunisie. Personne naturellement ne se donne la peine de savoir comment et où cette procédure d’exclusion a été conduite. Quand la décision a-t-elle été prise et par qui ? Bien sûr Martin Schulz ne peut pas avoir inventé la chose, n’est-ce pas ? Donc on est en droit dorénavant de demander des explications sur certains autres membres de l’internationale qui n’ont pas été exclus et dont on se demande pourquoi. Je garde ce régal pour une autre fois. Mais au passage on en apprend une autre, bien bonne. Le vaillant parti de Ben Ali, le RCD, membre de l’internationale et exclu trois jours après la fuite de son dirigeant avait aussi une adhésion à droite. En effet, il avait aussi signé, en juin 2009, un accord de coopération euro-méditerranéenne avec le Parti populaire européen (PPE), le parti qui rassemble tous les conservateurs européens. Lors d'une conférence de presse au Parlement à Strasbourg, Martin Schulz a annoncé lui-même cette exclusion. Et le site de l’internationale de préciser : "Cette décision, dans des circonstances exceptionnelles, est conforme aux valeurs et principes qui définissent notre mouvement et à la position de l'Internationale sur les développements dans ce pays ». Quel héroïsme ! Quelle intransigeance sur les principes ! Très émouvant. A peine voté déjà oublié. Schulz n’a pas poussé le respect des valeurs jusqu’au point de votre la résolution sur la Tunisie !
Ce ne furent pas les seules infamies de cette belle « Europe qui protège » pendant cette session. Bien sur il y a eu le vote d’une batterie d’accords de coopération nouvelle mouture qui obligent les pays d’Afrique à ouvrir leurs frontières en grand aux produits européens, notamment agricole tuant les productions locales. Une directive de la commission, rapportée par l’UMP madame Grossetête, pour favoriser le tourisme sanitaire. Un document impérialiste intitulé « la stratégie européenne pour la mer noire », une honte anti écologiste pour l’exploitation de l’océan arctique, un rapport d’apologie de la concurrence sous le titre « Politique de la concurrence en 2009 ». Un accord honteux et brutal de « stabilisation et d’association avec la Serbie » qui lui inflige de nouveaux sacrifices alors que le FMI est déjà en train de torturer le pays. Bouquet final un accord cadre avec la Lybie qui dénonce toutes les horreurs de cette dictature avant de céder au cri du pétrole et du gaz. Pendant ce temps Cuba elle est soumise au blocus américain et à l’ostracisme européen. Fidel, c’est bien connu est pire que Kadhafi pour « l’Europe qui protège ». Quelle honte !
Maintenant, quelques mots sur le dessin de Plantu dans l’Express. Quand je l’ai découvert, parce que le site "Marianne 2" m’interrogeait à son sujet, c’est comme si j’avais reçu une gifle en pleine face. La caricature a pour méthode de grossir le trait, de surligner. Pas de travestir. Mettre un signe politique égal entre l’héritière de l’extrême droite qui soutenait Pinochet et moi…. Quelle incroyable banalisation de l’extrême droite ! J’avoue que j’ai mis un moment à me reprendre. Jamais je n’aurais imaginé que quelqu’un de ceux qui me détestent, ce qui est bien leur droit, pousse l’infamie jusqu'à me présenter en posture et brassard de type nazi, grimaçant, sous l’ombre de Le Pen ému, lisant le même texte que madame Le Pen représentée elle, de surcroit souriante. Front national et Front de Gauche mis sur le même plan. Quelle infamie ! Débile politiquement, offensant personnellement, stupide au moment où se débat la façon d’affronter le nouveau Front National. Puis vient la tristesse. J’aimais bien Plantu, je collectionnais ses albums, il faisait parti de mon paysage quotidien comme pour beaucoup de gens. Il me dégoute à présent puisque je sais qu’au milieu de son talent il est aussi capable de ça. Comme une tare cachée qui se donnerait à voir par surprise et changerait de fond en comble tout ce que l’on croit savoir de quelqu’un. Camarades, n’oubliez plus jamais qui est Jean Plantu. Faites lui savoir ce que vous pensez. Ne laissez pas ces gens se croire hors de portée de l’opinion des autres. Dans l’immédiat, nonobstant l’injure, il faut défaire calmement et rationnellement ce que veut construire son dessin, sans doute par stupidité et ignorance. Le concept de populisme joue dans ce dessin le rôle idéologique sans fard que les autres camouflent sous leur bla bla aux allures bien pensantes. Il efface le clivage entre gauche et droite. Il éradique le fond des programmes pour appeler à faire des apparences le fond du débat.
L’excellente formule de Daniel Bernard dans « Marianne 2 » résume bien cette idée. C’est la pensée « marabout/ de ficelle ». Ici Plantu va très loin. Il fait cela même qu’il dénonce : « tous pourris », à droite comme à gauche, du moment que ce sont les « extrêmes », qui se rejoignent, comme disent les grands penseurs de fin de banquets trop arrosés. Le dessin de Jean Plantu, au lieu d’aider à réfléchir, aveugle celui qui le prend au sérieux. Il empêche de comprendre ce qui se passe. Il faut donc revenir sur ce qu’est l’anti « populisme ». Pour le faire je choisis deux textes que j’ai beaucoup aimé parce qu’il disait bien ce que je comprends. Guillebaud fait même preuve d’une véritable prémonition par rapport au dessin de Plantu.
« Silence aux pauvres! ». C’était dans « Le Nouvel Observateur » (n°2405) de la semaine du 9 au 15 décembre 2010. La Chronique de Jean-Claude Guillebaud. « Il faut se méfier de la démagogie, mais l'antipopulisme ne doit pas tenir lieu de pensée aux nantis » disait le sous titre. Et Guillebaud de démontrer. « Chez nous, la mise en garde vise rituellement la gauche de la gauche et le Front national. Aux armes citoyens, Marine ne passera pas! Vade retro Mélenchon! »
« A la réflexion, ce tocsin rituellement sonné est bien moins vertueux qu'il n'y paraît. Il procède – aussi – d'une stratégie élitiste incroyablement datée. Taisez-vous donc, les peuples! On croit réentendre ce mot d'ordre bourgeois qui, en 1848, indignait Lamennais, ami de Victor Hugo : silence aux pauvres! Tout se passe comme si cette vieille défiance de classe faisait subrepticement retour. Il y a du leurre là-dedans. La meilleure démonstration de cette ambivalence nous est donnée dans un texte venu d'Allemagne. Le philosophe Peter Sloterdijk a publié dans le « Spiegel » un long et éblouissant article sur le sujet (1). Avec une belle ironie, il s'y moque de l'anti-populisme frelaté qui tient parfois lieu de pensée aux nantis.
La plus dangereuse des spéculations, explique-t-il en substance, est celle qui table, comme dans la Rome décadente, sur la léthargie d'une République anesthésiée par le « pain et les jeux », pour reprendre la formule de Juvénal (aujourd'hui, on dirait le consumérisme à crédit et l'hébétude télévisuelle !). Pareil calcul est fort imprudent. L'Histoire nous montre que l'effet démobilisateur du « Panem et circenses » n'est jamais durable. Tôt ou tard, …»
… « Dans cette perspective, les contre-feux rhétoriques que l'on met hâtivement en place - culpabilisation des citoyens prétendument prodigues, protection des générations futures, appels au sang-froid, etc. – semblent avoir pour première fonction de contourner, par n'importe quel moyen, la dissidence entêtée des électeurs de base. A terme, l'entreprise est vaine. Notons que Sloterdijk, qui nous rappelle cette évidence, n'est ni un gauchiste, ni un imbécile, ni un rêveur. Quant à l'hebdomadaire « Der Spiegel », ce n'est pas exactement une « feuille» populiste. »
Puisque j’en suis rendu à citer ce qui s’écrit mieux que je le ferai et que mon intention est de produire des documents qui expriment le point de vue que je voudrais développer moi-même, je poursuis. Voici un texte publié par un jeune philosophe de mes amis, Benoit Schneckenburger. Il est paru déjà dans le journal « A Gauche » et dans la rubrique argument du « petit courrier du blog » sous le titre « Populisme : le peuple en accusation ». "C'est devenu un lieu commun du commentaire des politologues" commence Benoit. "Dès qu'un mouvement ou un porte parole déroge aux règles du consensus, on le qualifie de populiste. Mais les mots traduisent autant l'intention de celui qui les prononce qu'ils sont le signe de ce qu'ils sont censés décrire. Marx appelle cela l'idéologie. Du côté des choses, « populisme » ne renvoie à aucune réalité uniforme : parti du peuple américain au XIX° siècle qui voulait défendre les intérêts des petits paysans ; courant russe de socialisme ; expériences très diverses de gouvernements et de mouvements sociaux en Amérique latine ; mode référendaire en Suisse ; en France Le Pen, Tapie, Mélenchon, tous dans le même sac. Du côté de l'intention, on remarque un très net infléchissement entre l'usage péjoratif qui en est fait et son sens littéral, donné par le Larousse : « attitude politique consistant à se réclamer du peuple, de ses aspirations profondes, de sa défense contre les divers torts qui lui sont faits. »
« Pour ses détracteurs, le populiste apparaît sous la figure d'un habile démagogue qui mettrait en fait en péril la démocratie. L'accusation de populisme révèle deux problèmes. En premier lieu l'émergence historique de mouvements populistes marque une crise de la représentation politique traditionnelle qui ne sait plus répondre aux attentes du peuple. En second lieu, l'accusation de populisme masque l'idée que l'appel à une forme plus directe ou plus impliquée du peuple reste fondamentalement illégitime, car le peuple serait comme par nature incapable de se gouverner lui-même. »
« On voit ici l'enjeu de ce débat : il s'agit ni plus ni moins de la légitimité et de la validité des revendications populaires elles-mêmes ! Accuser de populisme, c'est travestir le principe même de la démocratie, proclamé par notre constitution. Il ne s'agit plus du « gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple », mais du gouvernement du peuple par ceux-là seuls qui savent ce qui est bon pour lui. Le terme populisme constitue en effet l'un des pôles d'une triade dont les autres éléments se nomment élitisme et démocratie. Débat ancien, qui commence par la difficile reconnaissance du peuple comme acteur politique, se prolonge dans la définition des formes sociales et institutionnelles par lesquelles il se pourra se représenter. Il s'agit bien de définir le champ de la souveraineté populaire.
« Dans la tradition de la pensée politique, parler du peuple ne va pas de soi. Déjà la pensée gréco-romaine pensait le peuple sous plusieurs figures. Si l’on parle de démocratie c’est aussi parce que pour les grecs, le peuple se dit tout à la fois démos que pléthos : la foule, la populace. On peut se réclamer des classes populaires par opposition avec les élites ou les dominants et leur pouvoir oligarchique ; on peut faire du peuple une fiction qui refuse la distinction de classes pour créer une unité mythique derrière un chef, une patrie ou une histoire.
Chaque populisme renvoie donc à une vision différente du peuple. Si l'on qualifie parfois Chavez de populiste, c'est précisément parce qu'il en appelle au peuple pour que ce dernier s'approprie les enjeux politiques : c'est ici les démos en action. En revanche, les replis identitaires de Jörg Haider eux n'en appellent pas à un peuple en mouvement, mais à une idée figée, le genos. Le Pen et Berlusconi font mine de nier les différences de classes et d'en appeler à un peuple ethnique, alors que tout leur programme social est un programme de dérégulation, eux-mêmes appartenant aux classes favorisées.
Par delà la grande diversité des expériences historiques, il y a cependant un point commun à tous les usages du terme populisme. Son apparition est toujours le signe d'une crise profonde de la représentativité. Il faut interroger ce qui, sous couvert d'une défiance des élites masque peut-être une défiance du peuple. Élitisme et haine du peuple marchent souvent de pair. Dès son origine, la démocratie souffre d'un rejet, voire, comme le note Jacques Rancière dans son ouvrage du même nom, d'une Haine de la démocratie (La Fabrique). Platon refuse la démocratie dans la République. Selon lui l'homme démocratique suivrait ses penchants corporels en lieu et place de la réflexion. Pire, la démocratie ne reconnaît pas l'ordre traditionnel de l'aristocratie, car elle est fondée sur l'égalité. Égalité contre aristocratie : dès l'origine s'installe l'idée qu'en démocratie aucune compétence n'est exigée du peuple pour exercer sa souveraineté, invention grecque que salue l'historien marxiste Finley dans Démocratie antique et démocratie moderne (Payot). »
« La démocratie libérale se trouve aux prises à une contradiction majeure : elle se réclame du peuple, mais elle ne peut tolérer que les classes sociales populaires se mêlent de politique. Depuis les années 50, les intellectuels libéraux, comme Jones ou Lipset, encouragent l'apathie politique, l'absence d'engagement, le peuple devant se contenter de choisir entre des élites compétitives. Pour eux, un peuple investi est dangereux. Classes laborieuses, classe dangereuses. Aron, maître à penser des libéraux de tous bords, affirme aussi que «génétiquement » seule une « minorité » de la population est capable politiquement. Autrefois on justifiait le suffrage censitaire ou l'aristocratie de sang. Aujourd'hui, une oligarchie recrutée dans les mêmes grandes écoles, formés par une pensée unique en économie, s'autoproclame digne des suffrages. »
« Aujourd'hui le peuple doit retrouver sa souveraineté, qui lui est ôtée par un système qui peu à peu, dans la logique libérale, entend le convoquer à intervalles très espacées pour lui demander de se prononcer parmi un choix d'élites auto-constituées. Ainsi, être populiste en bon sens, c'est faire le pari que le peuple ne doit pas être écarté des décisions, à condition qu'on lui donne les moyens d'y réfléchir. Les mobilisations sociales sont d'importants moments de prise de conscience politique. D'où la révolution citoyenne et la référence à la République sociale. Ce travail de réappropriation de l'espace public suppose un travail de médiations institutionnelles qui font le peuple est progressivement de plus en plus intéressé à s'investir dans la politique. Le référendum sur la Poste, par exemple, n'était pas une fin en soi, mais l'occasion de reposer au plus près la question des services publics. Le résultat du vote importe tout autant que la richesse de la campagne électorale et des débats citoyens. Il y a un corrélatif absolument nécessaire : l'éducation. Saint-Just et Condorcet en faisaient une priorité un peuple habitué à l'esclavage doit se cultiver pour gouverner. Il ne peut y avoir d'implication populaire sans éducation populaire. »
Il est beaucoup question d'A. Gérin.
J'ai eu l'occasion de le rencontrer une fois lors d'une réunion syndicale concernant la fusion de nos 2 entreprises, Berliet et Saviem. Comme le montre sa biographie sur Wiki, c'est un homme de la base, ancien ouvrier. Berliet n'était pas particulierement une entreprise "sociale". La preuve, le fameux "popaul", (Paul Berliet) avait mis en place la CFT (syndicat fasciste, c'est le terme qui convient) dans ses usines. D'où le livre de M. Caille (CGT Berliet) les "Truands du patronat". Il y avait 2 syndicats CGT à Vénissieux, un ouvrier, "ouvrièriste" et l'autre, cadres, agents de maitrise et employés beaucoup + proche de nous, Saviem, sur des positions de classe. Je ne vous raconte pas les débats....Hippiques!
Je ne roule pas pour lui mais attention à ceux qui pensent qu'il ne représente que lui-même. Allez faire un tour sur les sites de la régions Rhône-Alpes.
Comment s'appelait ce jeune démocrate fondateur d'un parti populaire, fricotant avec le parti communiste, grande gueule qui a mal fini il y a quelques années ? Ah oui jacques Doriot. réfléchissez y.
Mélenchon Présidons ! Excellente formule Président ! (cet après midi) Nous allons marcher contre le vent pour reprendre le titre de la collection d'" Indigènes " qui a publié "Indignons nous" d'Hessel
Dudu 87
A.Gerin n'était pas ouvrier à RVI (ex.berliet), mais dessinateur. Si il aurait pu être un homme de base à l'époque, il ne l'est pas maintenant à mon avis.
301 @Jean Jolly
« Tout d'abord cela démontre le courage de Jean-Luc et sa détermination »
Attention, J’espère que tu m’as bien compris, je n’ai nullement d’appréhension quand au résultat final de cette confrontation, je le disais dans mon message précédent, la seule chose que je redoutais, c’était la pub que MLP pouvait en tirer, de ce débat médiatique.
Quand à la dernière phrase de ton post « Si Jean-Luc passe cette épreuve, il passe le premier tour en 2012 »
Je suis athée mais que dieu t’entende.
297 @jean-jacques
« Ouvrez le PG ou le FdG à de nouveaux venus par des adhésions à des tarifs raisonnables du genre 50 euros ! »
Je suis entièrement d’accord avec toi, J’ai déjà « soutenu le Parti de Gauche » mais si le PG faisait cet effort pour la cotisation, Je suis sûr que beaucoup de sympathisants feraient la démarche, et doublerait le nombre adhérents en un rien de temps, je serais le premier à le faire, quitte à régulariser, quand les adhérents, je suis sûr, de bonne foi, le pourront.
Un sympathisant Louis
Il ne faut pas s'affoler sur Gerin : depuis le lancement du Front de Gauche par le PCF, une minorité des militants de ce parti est contre. Que ce soit en soutien aux positions à Robert Hue ou en soutien aux positions d'André Gérin. Ces courants représentent dans les 30 % du PCF. C'est un fait qui a été vérifié aux différents Congrès, mais aussi par le fait qu'aux régionales il y a eu Front de Gauche dans 17 régions sur 22, et que pour les cantonales il y a Front de Gauche dans 80 % des départements (dixit Coquerel). Ce qui veut dire a contrario que les deux tiers du PCF sont acquis au Front de Gauche et l'ont manifesté clairement dans la préparation des régionales comme des cantonales. Ces deux tiers là sont bien convaincus de l'utilité d'une candidature unitaire du Front de Gauche à la présidentielle. Il y a juste à les convaincre que le meilleur candiat sera Jean-Luc Mélenchon. Ces deux tiers ne demandent qu'à être convaincus. Ils demandent juste de ne pas être oubliés, mis au placard,... Il est donc vraiment facile de surmonter l'obstacle : s'engager sur une campagne vraiment collective où toutes les composantes du Front de Gauche apparaitront vraiment ; mener la campagne des législatives en même temps que la présidentielle et en ayant réglé au préalable les candidatures. Si on n'y arrive pas, c'est qu'il y aura eu beaucoup de mauvaises volontés de tous les côtés, et pas seulement du côté des communistes. La candidature unitaire du Front de Gauche est vraiment à portée de main. Je n'ai pas envie que nous gagnions en France le prix de la gauche la plus bête du monde. Nos amis grecs et portugais ont une longueur d'avance. Laissons la leur.
J'ai été aussi surpris que Plantu utilise son immense talent pour développer les idées de la Gauche caviar ! J'ai aussi été surpris de la réaction rapide de Besancenot d'affirmer qu'il est lui tout seul apte à rassembler les anticapitalistes ! alors, bien d'autres coups tordus vont pleuvoir ! je m'en rappelle qu'en nous avons à quelques uns impulser la campagne Juquin; à l'époque d'ailleurs, la LCR était dans le coup ! notre détermination doit se manifester par la création de comités de mobilisation citoyenne autour de la candidature de Jean Luc; je lance donc cet appel pour le Calvados !
Une voix discordante du discours officiel s'est manifestée cette semaine. Eric Verhaeghe va-t-il rejoindre le front de gauche ? Bon courage Jean luc : la route sera longue et semée d'embûches jusqu'a 2012...
Ce dessin de Plantu est vraiment déplacé.
Je ne suis pas du PG, ni d'aucun partis politiques, mais je vous soutiens à 100% contre ce dessin vraiment déplacé.
Au plaisir de vous lire et de vous entendre Jean Luc.
Pierre
Je vote pour vous depuis le début je vous soutiens...simplement, méfiez-vous de votre grande gueule genre Marchais, c'est un mauvais calcul dépassé... Je vous aimais mieux au début. Vous me faites penser au Père Gilbert, avec son blouson noir et ses pins. Vous êtes mieux que cela. Vous êtes fin, très intelligent mais les francais ne sont pas cons non plus...
Bonne chance à vous et gardez de la classe car vous avez du chou et là, avec votre discours popu, vous n'êtes plus crédible. Les communards respectables out, changer votre stratégie, vous êtes mal conseillé.
Une vieille de 68 ans qui va voter pour vous.
Avec quelques trains de retard, je vais parler de ce que m'inspire le dessin de Plantu. Comme quand j'étais jeune, dans les années 60, je fais encore le constat de cette idée, ou plutôt de ce réflexe, des "deux extrêmes qui se rejoignent". Je crois toujours d'actualité ma réflexion pour démonter ce vieux fonds bien inscrit dans l'inconscient à force d'être rabâché, comme les formules antijuives ou racistes.
La marche de l'humanité, depuis le fond des âges, ne s'inscrit pas dans une boucle, comme le fait un chemin de randonnée pédestre qui part et arrive place de l'Eglise. Je la vois — sortant tout juste d'une jungle épaisse où elle a appris, pour survivre, à mordre et griffer — avancer sur une ligne plus ou moins tortueuse, avec, tout devant, les éléments les plus lucides, les phares que sont ces dangereux utopistes que sont les philosophes (je ne parle pas de BHL, Gluzman ou Finkelkraut). Sans césures nettes, se mélangeant parfois, d'abord passent les "changeurs de monde" (ext. gauche et gauche radicale), puis ceux qui sont attirés par les idées qu'ils proposent mais pas suffisamment défaits de leurs habitudes et craignant le chaos (pseudo gauche molle, centre). Ensuite, ceux qui sont pour garder l'ordre établi de la loi de la jungle, partisans de la tradition et de ses valeurs (droite) : tribu plus ou moins fermée aux étrangers avec son chef (de préférence un mâle dominant), individualisme, violences pour se battre et gagner (dans le plus de domaines possibles), esprit de compétition (je ne comprends pas : même des changeurs de monde aiment le foot !), un dieu quelconque à vénérer pour tenir debout psychologiquement, etc., tout ceci de façon plus exacerbée vers la fin de la cohorte ayant encore un pied dans la jungle épaisse (ext. droite), plus proche de la bête que de l'humain (qui, je le conçois, est un animal). Voilà ce que je réponds à ceux qui me disent cette ânerie : "les deux extrêmes se rejoignent".
@GEBUHRER (#261)
Gérin est un communiste ; on ne sait pas pour combien de temps (...)
Oui, un peu comme toi. Ou comme Pierre Laurent. On ne sait jamais combien de temps vous serez communistes. Aujourd'hui ici, demain ailleurs... Ce n'est pas gentil de suggérer comme cela que le camarade Gérin serait "en sursis" de son communisme...
(...) mais pas plus lui que Mélenchon n'est dirigeant du PCF, (...)
Faux. André Gérin est membre du Conseil national du PCF, si ma mémoire ne me trahit pas. C'est donc bien un "dirigeant" du Parti.
Que vient faire Gérin ici ? Pourquoi lui attribuer tant d'importance ; il ne représente que lui-même
Et les gens qui l'ont élu au Conseil National du PCF et député de sa circonscription. Ce n'est pas rien, tout de même. J'avoue que ton acharnement à le descendre sur des arguments fallacieux me le rend de plus en plus sympathique.
@ - 314 - Descartes
"J'avoue que ton acharnement à le descendre sur des arguments fallacieux me le rend de plus en plus sympathique."
La pitié serait un argument ?
Tu faiblis l'ami... ; -)
"A.Gerin n'était pas ouvrier à RVI (ex.berliet), mais dessinateur."
Il venait de l'école Berliet et à débuter sa carrière comme fraiseur. Voilà pour la précision!
Maintenant qu'il ne soit plus "homme de base", il n'empèche qu'il connait surement mieux le milieu ouvrier que d'autres. A qu'à ce titre, il peut en parler mieux que d'autres !
@ Louis st O.
Je t'ai fort bien compris et franchement ce n'est pas tant à toi que je m'adressais mais à tous ceux qui vivent encore "correctement" et qui n'ont pas conscience de la gravité de la situation, ceux-là s'imaginent que tout roule d'une manière plus ou moins normale, régulière avec quelques soubresauts qui ont lieu de tous temps.
A ceux-là, j'insiste sur le fait que jamais depuis la dernière guerre, le recul de nos droits n'a été aussi focalisé en l'espace de si peu de temps. Nous ne vivons plus un rythme d'acquis sociaux, même lent ou stagnant, nous vivons l'instant d'une régression rapide de l'ensemble pour les profits gigantesques de quelques uns... Dans dix ans il sera trop tard pour inverser la machine d'un point de vue pacifique, elle s'emballe cette machine, plus vite que la conscience nationale n'est capable d'assimiler le danger. Il sera alors obligatoire de tout recommencer comme nos ancêtres en 1789... dans le meilleur des cas.
Je suis athée mais que dieu t’entende.
A priori il est sourd comme un pot notre barbu, la masturbation peut être, je n'en sais rien mais si nous ne nous prenons pas par la main pour éjecter les profiteurs dès maintenant... il sera trop tard pour penser au sonotone.
Bonsoir Louis.
Après avoir vu l'intervention de Besancenot… bah je le comprends un peu en fait le 'livier. Je n'ai pas trouvé son intervention «consternante» comme certains.
Ce qu'il dit sur la professionnalisation de la politique et le fait de ne pas trop se focaliser sur les présidentielles je suis personnellement d'accord, et c'est le principal point qui le différencie de Mélenchon, qui a fait sa carrière de gouvernements en assemblées. Et dans les AG durant le blocage des facs ou le mouvement des retraites, le NPA était peu ou prou le seul parti présent avec les étudiants. Le NPA ressemble plus à une espèce de syndicat qu'à un vrai parti au final. Il est dans la «compétence des incompétents» pour reprendre la formule de Paul Ariès.
Mais si il ne pense pas pouvoir changer le système de l'intérieur, pourquoi prendre la forme classique d'un parti ? Pourquoi participer aux élections ? C'est une énigme pour moi ce Besancenot.
Après sur l'essentiel de son intervention bah il dit plus ou moins la même chose que Mélenchon en fait…
http://info.france2.fr/politique/melenchon-la-revolution-citoyenne-en-trois-actes-66995304.html
Et bien voilà qui fait du bien ! France 2, qui l'eût cru ?
Plantu, c'est plus confortable de s'en prendre a Mélenchon,qu'aux barbus.
@ Lyendith.
Le NPA ressemble plus à une espèce de syndicat qu'à un vrai parti au final. Il est dans la «compétence des incompétents» pour reprendre la formule de Paul Ariès.
C'est exactement ça, beaucoup l'ont formulé boiteusement (dont moi) mais le NPA n'a pas vocation à être un parti politique. Son but n'a jamais été de transformer la société en se servant des outils républicains qu'il honnit catégoriquement. Son rôle est foncièrement (sans jeu de mots) sur le terrain pour rapporter les incohérences flagrantes.
Le NPA, en se recentrant sur le cheminement qui est le sien, deviendrait alors l'outil indispensable à tout gouvernement sensé reproduire l'intérêt de la population. Le témoin idéal et sans compromis de la situation réelle.
Enfin bon, on peut toujours rêver, ça n'est toujours pas interdit.
Bravo pour ta réponse sur ce blog, Jean-Luc, et ta réaction qui, malgré l'injure pour toi et pour nous tous qui te soutenons au sein du FdeG, met l'émotion au second plan pour monter "l'enjeu du débat" sur ce terme. Plantu a su être drôle, mais là il s'est planté et a montré sa grossièreté politique. (Il s'est pris pour Huchon ?).
Nous espérons tant de ces campagnes électorales comme temps fort de l'éducation citoyenne et politique de nos compatriotes. On peut gagner beaucoup d'inflence donc de voix, mais ce qui compte le plus c'est de gagner du terrain dans la prise de conscience concrète des horreurs quotidiennes de notre système capitaliste marchand, exploiteur et décervelant. De plus en plus fier d'avoir adhéré au PG, courage, rebondissons sur cet injurieux amalgame.
Non, jessy 320, non non et non.
Plantu s'en prend aux "barbus" depuis des décennies. Il dessine toujours le même barbu, comme il dessinait toujours le même Serbe, ce dessinateur est un centriste, version timorée, il pourrait faire ses dessins faiblards sous tous les régimes: on reconnaît du premier coup d'œil l'islamiste, le policier chinois, le Serbe à la mitraillette fumante. Je ne voudrais pas être outrancier, mais si on y pense posément, pourquoi pas le Juif à nez crochu? On se rappelle comment il a pendant des mois et des mois, jour après jour, dessiné une Alsacienne UMP après les régionales de 2004, jusqu'à ce que des Alsaciens écrivent au Monde... Il a arrêté le jour même!
Au mieux il est vaguement gentillet, ce qui est sûr, c'est qu'il est ignorant, suiviste et jamais drôle. Je suis carrément inquiet quand Mélenchon dit du bien de lui. J'approuve par-dessus tout sa lucidité (celle de Mélenchon!) et là, je suis plus qu'étonné. Plantu, l'icône du Monde Colombani-Minc, mérite bien plus la critique que certaines des cibles du monde média-communication que Mélenchon s'est choisies.
Tant qu'on est aux dessinateurs, mention spéciale à Cabu, de plus en plus ignoble, sexiste et misanthrope. Dans la même veine que Plantu (tous les flics, les militaires, les postiers, les commerçants, les ouvriers sont des "beaufs", le Grand Duduche est un ange, - et les femmes ne sont que cul et seins, ou bien "vieilles peaux" moches et explicitement moquées comme "imbaisables").
Sur le site de Plantu, on voit des curés qui se sodomisent, des barbus qui se sodomisent, etc. Très drôle, très courageux, très varié...
Pour conclure, Cabu, Plantu même combat!
L'amalgame de Plantu (et de tant d'autres) est bien une honte...
http://elrond.over-blog.com/article-le-pen-melenchon-meme-combat-vraiment-65533804.html
Pourquoi s'obstiner à dire que le NPA n'est pas un vrai parti politique?
Qu'est-ce que ça veut dire à la fin? Allez leur demander! Ils font de la politique, certains depuis pas mal de temps et avec beaucoup de courage et d'obstination. Je trouve irritante et "victime du système" cette manière de dire "Besancenot" ("Besancenot" préfère ceci-celà, "Besancenot" a décidé - évidemment "une fois pour toutes" - etc.). Le danger de personnalisation n'est ni au NPA ni au PCF, mais plutôt au PG.
Bien sûr que le PG mérite le respect, mais il n'a pas la profondeur des autres partis, et il lui faut prouver qu'il n'est pas qu'un cartel électoral ou un nouveau fourre-tout-attrape-tout genre EE.
Ça n'empêche pas les encouragements à Mélenchon, dont la candidature est agréable, logique et justifiée, mais demande l'accord des autres partis de gauche.
Mélenchon, présidons !
Je vous soutiens complètement contre Plantu, lequel, malgré quelques bons dessins n’en est pas à sa première vilénie. Grattons au-delà des apparences et l’on peut s’apercevoir que ce monsieur est bien représentatif d’une certaine petite bourgeoisie instruite qui sait particulièrement emporter des succès faciles en hurlant avec les loups (j’ai en mémoire le dessin de 2002 où Blondel et Laguiller étaient déjà représentés en suppôts du « fasciste » Le Pen).
J’ai lu votre billet pour lequel je ne cherche pas à remettre en cause l’argumentation mais en me disant : où est notre intérêt (collectif) de salariés dans tout cela ?
Veuillez excuser l’expression abrupte d’une personne qui a beaucoup d’estime pour vous.
Tout ce qui est exagéré n'a aucune importance.
Mis à part les déjà "convaincus"qui donc peut considérer ce dessin de Plantu comme crédible?
L'attaque frontale et sa réponse au premier degré dessert à mon sens nos intérets.
Pourquoi donc ne pas répondre comme Mitterrand par le mépris mais mieux, par l'ironie ou l'humour.
Autrement,la position Socialiste et d'ailleurs celle de beaucoup d'autres sur la Tunisie est loin d'être nette.Il faut dire que tous les Responsables français ont soutenu au nom de la réalpolitik la dictature de Ben Ali.N'en déplaise à Certains,ceux qui n'ont pas protesté à l'époque ont été complices.Déjà il y a plus de 20 ans lors de mon premier séjour en Tunisie,l'Accompagnateur Tunisien qui nous servait de guide nous informait de la situation dans le bus et nous confiait ne pouvoir s'exprimer en public.
Nous sommes donc tous responsables pour ne pas avoir dénoncé,en son temps, cette condition.
Deux remarques :
1° Plantu n'est qu'un salaud, un traître à la Nation. S'il tirait la langue, on verrait sans peine qu'il a léché le cul de Sarkozy.
2° Quand un journaliste parle de populisme, je sors mon révolver !
Ainsi donc un homme politique verreux (de gauche ou de droite) a droit à tous les égards. Vivent les malhonnêtes.
Ainsi donc un homme politique intègre (il doit bien en avoir quelques uns, suivez mon regard) est-il traité de populiste.
A bas les honnêtes.
Pendez-les tous !
307 Louis st O dit:
« Ouvrez le PG ou le FdG à de nouveaux venus par des adhésions à des tarifs raisonnables du genre 50 euros ! »
"Je suis entièrement d’accord avec toi, J’ai déjà « soutenu le Parti de Gauche » mais si le PG faisait cet effort pour la cotisation, Je suis sûr que beaucoup de sympathisants feraient la démarche, et doublerait le nombre adhérents en un rien de temps, je serais le premier à le faire, quitte à régulariser, quand les adhérents, je suis sûr, de bonne foi, le pourront."
Il y en a beaucoup qui s’expriment sans avoir vérifié, et pourtant c’est facile, l’exactitude de leurs propos.
La cotisation au Parti de Gauche est progressive en fonction des revenus de l’adhérent.
Ma première cotisation a été de 30 €. L’année suivante, j’ai versé 60 €. Personne ne vous réclame votre déclaration de revenus et la cotisation est pour 1 an 60 € (5 € par mois)
Au PS, ils avaient inventé la cotisation à 20 €. C’est ce qui les a forcé à inventer les primaires, tant il y a eu de fraudes.
On adhère pour ses idées et pas pour profiter d’un rabais, d’une bonne affaire...
Ne tombez pas dans le piège qui vous est tendu : vous faites peur aux partis visant la victoire de la présidentielle.
Donc on vous envoie sur des terrains boueux et lors des interviews on ne parle que de cela.
Martelez calmement vos idées, elles sont bonnes, vous êtes quelqu'un de bien. Ce que les gens aiment chez DSK c'est que la différence avec Sarkozy, elle est peu visible. Donc on a besoin de vous pour deplacer le curseur et entrevoir des changements sociaux vraiment profonds.
Bon courage
J'aime les formules courtes et percutantes et l'expression "Mélenchon présidons" me parait tout à fait appropriée et en plus elle ménage les susceptibilités!
Elle dit notre préférence pour Jean-Luc Mélenchon mais le "présidons" englobe quiconque voulant participer au programme partagé du Front de Gauche. Qu'en pensent, entre autres, les NPAstes à la susceptibilité à fleur de peau? "Présidons" laisse bien une porte ouverte pour d'autres candidats à la candidature que Jean-Luc Mélanchon.
Présidons, oui, mais avec quel Président il est urgent de le savoir.
Les Lumières à venir nous enseigneront un dilemme à écraser tout avenir. C'est le dilemme prévu par Rousseau:
Démocratie réelle: Les hommes se soumettent aux lois qu'elles se donnent.
Despotisme: L'homme se soumet les lois.
Comment vivre politiquement avec, comment vivre ce dilemme? La politique suit partout la même direction, parfois la même voie: Faire du despotisme pour nourrir un royaume des lois. C'est la Voie USA, le long Highway vers l'impasse.
@le Prolo du Biolo (#315)
"J'avoue que ton acharnement à le descendre sur des arguments fallacieux me le rend de plus en plus sympathique." La pitié serait un argument ? Tu faiblis l'ami... ; -)
Pitié ? Qui a parlé de "pitié" ?
Le fait que Gebuhrer, vieux dirigeant du PCF qui, de Hue à Buffet a toujours soutenu la ligne officielle aussi absurde fut-elle vienne aujourd'hui attaquer Gérin avec des insinuations genre "il est communiste mais on ne sait pour combien de temps" ou "il n'est pas un dirigeant du PCF, il ne représente que lui même" me le rend sympatique, c'est tout. Un homme que les "officiels" du PCF attaquent ne peut pas être tout à fait mauvais...
Monsieur,
Elue municipale dans une équipe "gauche plurielle", je flotte au gré des décisions prises dans ma collectivité par quelques élites locales PS, entre l'envie de hurler et celle de rentrer me lover au creux de mon lit.
J'ai lu votre livre "Qu'ils s'en aillent tous", je tente de convaincre famille, amis et relations qu'il est possible d'envisager une autre forme de vie en société. Mais je manque terriblement d'arguments. Je n'ai, ni votre culture, ni votre à-propos et une insuffisante maitrise des questions politiques notamment matière économique.
Monsieur Mélenchon, je viens sur votre blog chercher de quoi nourrir mes argumentations... mais je me heurte à la barrière de la culture, à la barrière de l'intellect. Je dois relire deux fois vos propos pour les comprendre partiellement. Je dois chercher dans google qui est cet auteur, ce politique, ce penseur auquel vous faites référence. Et je me fatigue et je me méprise d'être si peu capable.
Alors Monsieur Mélenchon, je crois que si vous faisiez un effort de vulgarisation de vos pensées, elles seraient d'abord plus entendues, et ensuite plus relayées. Pour exemple, en deux phrases, sans référence, dites clairement l'essentiel de ce qui peut être rétorqué à ceux qui adhèrent au dessin de Plantu. Sans entrer dans un discours référencé, sans critiquer le dessinateur, donnez moi une réplique nécessaire et suffisante.
Monsieur Mélenchon, vous banissez les élites politiques mais vous êtes dans une élite intellectuelle fermée au quidam moyen que je suis.
Merci à vous, essayez, sincèrement.
L'Islande en éruption citoyenne !
http://www.cadtm.org/Quand-l-Islande-reinvente-la
http://www.parisseveille.info/quand-l-islande-reinvente-la%2C2643.html
En espérant que ces informations constructives resteront accessibles...
@ermler (#283)
Où est le projet [du FdG] ? Où est la dynamique de rassemblement, y compris hors des partis ? Où sont les lignes de force d'un programme popularisé, médiatisé (si déjà il faut en passer par là !)
Excellentes questions. Réponse: le projet et le programme n'existent pas. Et ils n'existeront pas tant qu'on continuera à croire cette fiction démagogique que "les gens" peuvent construire un projet spontanément, en se réunissant dans des "forums". Sans groupes de réflexion constitués, sans une organisation de l'expertise, on peut fabriquer une collection d'opinions, mais jamais un projet. Mais ce n'est pas le seul problème:
La dynamique de rassemblement citoyen qui s'était créée autour du TCE est incapable de se reproduire autour d'un projet reconstructeur.
Oui. Parce que la dynamique autour du "non" au TCE était d'une grande diversité sociologique et politique. Tous ces gens étaient contre le TCE, mais pas pour les mêmes raisons. Mais alors qu'on peut regrouper des gens sur un "non" quelque en soient les raisons sans leur demander des compromis, on peut difficilement construire un projet positif sur cette logique. La construction d'un projet "partagé" passe nécessairement par des compromis. Or, la grande maladie de la "gauche radicale" est justement son incapacité à formaliser les compromis.
Un projet aussi décisif que celui du Front de Gauche ne peux exister en laissant le seul Mélenchon - quelque soit son talent - circuler d'une télé à l'autre, d'une radio à l'autre... livré à ses interviewers, dans des joutes récurrentes. Mélenchon est trop seul, donc trop exposé. En a-t-il conscience ?
Je ne crois pas. Et c'est bien là le problème.
Il faut mettre les choses au point: la démarche visant à demander aux militants du NPA de rallier la candidature de Mélenchon est totalement erronée. Nos camarades du PG doivent vite changer le fusil d'épaule s'ils veulent vraiment créer une dynamique unitaire. Dynamique que nous, les militants unitaires du NPA défendons avec acharnement.
Besancenot a tout à fait raison de dire qu'il faut d'abord parler du programme avant d'aborder le casting.
Et sur le casting lui même, il a également raison de dire qu'un candidat unitaire ne doit pas être le leader d'un Parti.
Ni lui, ni Mélenchon, ni un dirigeant du PC.
Il faut bien comprendre que les partisans de la motion 3 ne seront jamais débauchés derrière une candidature autoproclamée de Jean-Luc Mélenchon. Si la situation restait figée autour de la seule perspective d'une candidature Mélenchon, il ne nous resterait qu'à nous ranger derrière la candidature d'Olivier Besancenot.
Et un très bon score du NPA aux présidentielles pourrait peut être faire réfléchir nos camarades du Front de Gauche, en vue d'une unité future, basée sur la loyauté, la démocratie, l'indépendance et le respect mutuel.
Lâcher le Je pour les enjeux, ce n'est pas un jeu qui se joue, sinon les jeux sont faits, la chance est globale, les malheurs individuels.
L'envol ciselé, pertinent du coup de mine du dessin du dernier "A Gauche" écrase le gribouillis d'un maître déchu.
En premier lieu, je tiens a apporter mon soutien à Jean-Luc Mélenchon. Je ne sais si son "parlé" et son "attitude" est une posture, mais je demande a voir ! Et pour cela, il faut voter Jean-Luc Mélenchon ! Pourquoi voter pour lui ?
Plusieurs raisons : la première et la plus naturelle c'est son discours politique, un vrai discours de gauche, qui représente réellement la population du monde ouvrier, agricole (n'en déplaise aux agriculteurs qui votent bêtement à droite depuis la nuit des temps), mais aussi aux employés de bureaux qui ont du mal à joindre les deux bouts malgré un salaire dit "vivable". en second lieu, pour empêcher une nouvelle fois un système voulu par les socialistes et les UMPtistes, la politique "bipolaire" avec la complicité des journalistes. Enfin, comme dit un peu plus haut, on pourra juger sur pièces Jean-Luc Mélenchon, savoir si c'est aussi un diseur de bonnes aventure ou un charlatant (ce qui revient au même) que notre Président Nicolas Sarkozy. Il est vrai que Jean-Luc Mélenchon a quelques points communs avec le FN tout du moins dans son "programme politique" envers l'Europe, je m'explique : Il n'aime pas l'Europe comme elle est faite (toute puissante et très éloignée des citoyens) mais là s'arrête la comparaison, car Jean-Luc Mélenchon est pour une France Sociale, une France de Solidarité, une France ou l'état reprend ses prérogatives premières, c'est à dire, protéger ses citoyens ce qu'elle ne fait plus depuis Maastricht et encore plus depuis le traité de Lisbonne ! Une France qui ne s'agenouille pas devant ces pseudo agences de notations à la botte des banques et des financiers. Une France qui se bat contre la libéralisation à outrance au détriment du citoyen qui paye ses impôts. Enfin, pour que tout le monde est le droit à un logement et à une perspective de vie future ce qui n'est plus le cas aujourd'hui. Donc votons Jean-Luc Mélenchon au premier tour, ensuite pour le second, Jean-Luc Mélenchon naturellement sinon, un vote PS par défaut, pourvu que ce ne soit pas...DSK.
Allez Mélenchon tous avec toi !
330 @auspitz georges
cher georges,
« Ma première cotisation a été de 30 € ….. Personne ne vous réclame votre déclaration de revenus »
Je te fais remarquer que je suis, comme je l’ai dis au post @307 sympathisant c'est-à-dire que j’ai donné, tu sais en cliquant sur la pastille « soutenir le parti de gauche » autant que toi pour ton adhésion, mais je suppose que tu ne dois pas avoir de fin de mois difficile et j’en suis content pour toi, mais sache que ça existe.
Par contre, tu penses que comme personne ne te demande ta déclaration de revenu, ça t’a donné le droit de tricher et de ne payer que 30euros la première année, et bien tu vois, pour moi c’est une question de confiance, une confiance mutuelle entre moi et le parti pour lequel je m’engage, et si mon parti dit – pour tel salaire il fait payer tel cotisation alors je n’adhère pas si je n’ai pas les moyens et je ne vais pas commencé, à trahir une entente que j’espère, réciproque par une, disons « omission » pour être gentil (je ne parlerais pas de fraude comme dans ton exemple sur le PS)
« On adhère pour ses idées et pas pour profiter d’un rabais, d’une bonne affaire... »
C’est vrai que toi tu n’a pas demandé de rabais.
Je préfère adhérer à un parti avec un rabais, mais en toute loyauté, plutôt que de commencer une grande aventure parce que c’est la première fois pour moi que je me sens si près d’un parti, par un mensonge, mais ça peut-être ne la tu pas compris, réfléchis-y.
Sans rancune
Louis – un sympathisant payant
Si je peux me permettre plusieurs lectures :
1) Les illusions libérales Individualisme et pouvoir social : Petit traité des grandes illusions de Jean-Léon Beauvois.
Analyse très pertinente du néolibéralisme et de tous ses méfaits sur une très grandes partie des individus en France.
2) La Grande Désillusion de Joseph Stiglitz prix Nobel d'économie 1998.
Critique sans concession des institutions internationales en particulier le FMI qui a failli à sa mission d'origine qui aurait du consister à oeuvrer pour la stabilité économique du monde et qui s'est mis au service exclusif de la finance spéculative au profit des plus riches et au détriment des plus pauvres!
3) Le Triomphe de la Cupidité de Joseph Stiglitz.
La crise mondiale, Joseph E Stiglitz, prix Nobel d'économie, l'avait annoncée. Aujourd'hui il démontre qu'elle est au système néolibéral ce que la chute du mur de Berlin, en 1989, fut à l'économie soviétique. Il ne s'agit donc pas d'y répondre dans le cadre exigu de nos références mais de faire un pas de côté et de la considérer globalement, jusqu'à la remise en cause des fondations qui l'ont rendue possible. Un document d'une importance majeure, par l'auteur de La Grande Désillusion et de Quand le capitalisme perd la tête. (Note de l'éditeur)
4) Le Profit avant l'homme de Noam Chomsky.
5) La fabrication du consentement : De la propagande médiatique en démocratie de Noam Chomsky.
L'internationale socialiste est maintenant à bout de souffle (inhérentes à ses contradictions internes) tant en Europe que dans le Maghreb,ceci explique cela et l'attitude d'un Jean-Luc Mélenchon est claire et non ambiguë tant dans sa démarche hexagonale qu'européenne. Aujourd'hui tout est limpide,toute la boue des intrications politico financières voulue par les libéraux et avalisée par les sociaux libéraux,les médias se décante,un bon coup de drague citoyenne par dessus et nous repartirons en ayant nettoyé les écuries d'Augias et ostracisé.
Aidons le Maghreb dans sa révolution citoyenne orbi et urbi(chez nous,à tous les niveaux),prenons le flambeau qu'ils nous tendent pour que la Méditerranée redevienne le berceau de la Démocratie
@boris (#310)
Une voix discordante du discours officiel s'est manifestée cette semaine. Eric Verhaeghe va-t-il rejoindre le front de gauche ? Bon courage Jean luc :
En effet. Avec des amis comme Verhaeghe, qui a besoin d'ennemis ?
@stack
Autant je suis d'accord pour affirmer que le programme est très important
Autant je suis d'accord pour dire qu'il faut respecter les militants de quelque parti qu'il soit.
Je pense cependant que d'affirmer que le candidat ne doit pas être un représentant de parti ne repose sur aucune analyse sérieuse.
Nous sommes dans des institutions que nous contestons, qu'on le veuille ou pas l'élection présidentielle est importante aux yeux des gens et le candidat qui sera choisi doit avoir assez de charisme pour mobiliser et son appartenance à des partis de la gauche anti-libérale n'est qu'un critère secondaire.
L'important pour nous, collectivement, c'est de tirer le meilleur profit de tout ceci, d'avoir un vrai programme de rupture avec le capitalisme, et de présenter le meilleur candidat à l'élection présidentiel.
Ce qui est le plus important, c'est de mettre en avant la proposition d'une assemblée constituante pour définir une nouvelle société au service du peuple.
sympathisant Front de Gauche
A l'attention de monsieur Mélenchon pour son argumentaire
"Le populisme est une catégorie absolument étrangère à la culture politique française.Il est inconcevable au pays de 1789,1830,1848,1871 et 1936. Ce qui est dénoncé, c'est donc tout simplement le peuple et son droit à s'exprimer, par le vote, la grève ou la manifestation."Emmanuel Todd" l'illusion économique" page 180. solidairement
Stark dit :
Et un très bon score du NPA aux présidentielles pourrait peut être faire réfléchir nos camarades du Front de Gauche, en vue d'une unité future
Quand on annonce 6% à Besancenot, quelle part représente des militants NPA ? (1% ?)
Si le NPA ne veut pas du Front de Gauche, une bonne partie de ces 6% sont des électeurs potentiels du FdG.
A Pierre:
Présenter le meilleur candidat à la présidentielle, pourquoi pas ?
Pour certains, c'est Mélenchon, pour d'autres, c'est Besancenot, et pour d'autres encore, c'est un candidat du PC.
Pour ma part, je suis convaincu que Besancenot est le plus populaire, le plus charismatique et le plus clair.
Les sondages le placent même devant Mélenchon.
Mais ce n'est qu'un avis parmi d'autres!
Nous ne comprenons pas la proclamation unilatérale de la candidature Mélenchon, en demandant le ralliement des autres formations.
Ce n'est pas ainsi qu'il faut procéder si l'on veut vraiment aboutir à l'unité des forces de la vraie gauche.
En agissant de la sorte, vous compromettez gravement toute chance de succès.
Et vous ne rallierez ni le NPA toutes tendances confondues, ni le PC, ni personne à gauche de la gauche.
Je profite de cette période d'annonce de candidature, qui, n'en déplaise à ceux qui vous étiquettent de populiste, ravira tous les gens de gauche qui croient encore à l'idéal républicain. C'est à mon sens une des choses qui a été perdu notamment par le PS, sur des thèmes comme l'Europe, la laïcité mais surtout l'Ecole. En tant que candidat au CAPES d'histoire-géographie, je suis consterné par le programme du parti socialiste sur l'éducation qui n'a pas changé depuis la loi d'orientation de 1989. J'ai dans un premier temps pris conscience de la différence d'approche sur l'éducation entre celle du parti socialiste et celle du Parti de Gauche qui déclare "Les modalités d'évaluation ne sauraient servir, comme semble l'indiquer le document du PS, à ouvrir la voie à l'évaluation par compétences d'un socle commun, symbole d'une transmission appauvrissante, minimaliste et utilitariste des savoirs". Je suis également heureux de trouver un parti qui décide de revenir sur toutes les lois antilaïques à commencer par la loi de Debré de 1959. Mais j'ai ensuite eu quelques souvenirs de vos déclarations qui avaient fait polémique sur le collège unique quand vous étiez ministre de l'intérieur: "Pour moi, le collège unique est une fiction, un égalitarisme formel qui n'a rien à voir avec l'égalité réelle. D'ailleurs, on y trie encore beaucoup les gamins dans des classes de niveau sans le dire". La défense d'une vision républicaine de l'Ecole est hélas devenue de plus en plus rare à droite comme à gauche. J'espère que vous n'avez pas changé d'avis mais si vous avez le courage de vous attaquer à ce tabou dans la campagne, je pense que vous pouvez gagner le vote enseignant.
Bon courage
Beaucoup de commentaires sur le PG, le PC, le NPA, bref sur les appareils. Bien sûr qu'il faut en parler. Mais l'essentiel me semble ailleurs. Dans son appel Jean Luc dit :
Je propose ma candidature pour l'élection présidentielle de 2012, au Front de Gauche et à toutes celles et ceux, en métropole et outremer, qui se reconnaissent dans cet engagement pour la Révolution citoyenne.
C'est dans ce que j'ai noté en gras que se trouve la clé du succès, et c'est justement inhérent à la Révolution citoyenne.
Voila ce que nous avons à faire dans notre quotidien, convaincre autour de nous et appeler à soutenir.
La seule chose que j'ai envie de rajouter, c'est que je suis fonctionnaire d'Etat. Je travaille dans une structure éconcentréee de 16 personnes, dont 14 carégories B et C : l'électorat traditionnel de la gauche en quelque sorte. Et si l'élection avait lieu aujourd'hui, le FN ferait un score de 6 sur 12...
poste par moi ce jour,sur rue 89 (pseudo : gronours)
si quelqu un ici, apres avoir lu son programme et compris ses options, peut me proposer un meilleur candidat pour la VRAIE Gauche me fasse signe immediatement !
plafonner les revenus
moraliser le capitalisme
nationaliser les banques
garantir la fonction publique
supprimer le cumul des mandats
controler la fonction elective (et virer tous les parasites politiciens)
etc etc sans oublier le respect de l environnement,
moi ca me va plutot bien et si tous les vieux cons staliniens n ont toujours rien compris, tant pis pour eux !
quant a son "populisme", en quoi dire fort et haut ce que tout le monde pense tout bas vous gene t il ?
que les medias tf1 et consorts sont des marionnettes et des carpettes a la botte de l ump ou du ps, qui peut encore l ignorer ? que les profits des entreprises du cac 40 et des organismes financiers sont hors de propos avec la vraie valeur du travail, qui peut dire le contraire ?
que gagner plus de 30000 euros par mois est d une imbecillite crasse et d une totale inutilite pour l economie est evident, qui peut encore aller contre, d autant plus que cela ne concerne qu une minorite de priviligies nantis cupides et cyniques...(les connards les plus riches du cimetiere !)
que strauss kahn est tout sauf un homme de gauche , a part anne sinclair tout le monde le sait !
je ne pense vraiment pas que les electeurs de gauche aient interet a accepter la division. l unite est indispensable et vitale si nous voulons vraiment que les choses changent en 2012 !
je suis convaincu que si nous nous unissons, il a une relle chance d etre au second tour ! """
bon courage jean luc, la route est encore longue....
Progechoes dit:
Quand on annonce 6% à Besancenot, quelle part représente des militants NPA ? (1% ?)
Si le NPA ne veut pas du Front de Gauche, une bonne partie de ces 6% sont des électeurs potentiels du FdG.
Si on donne 6 ou 7% à Besancenot, on donne également dans le même sondage 5 ou 6% à Mélenchon.
Les électeurs de l'un sont probablement des électeurs potentiels de l'autre, et vice et versa....
La part des militants du PG ou du NPA est infime: 5000 adhérents sur 65 millions d'habitants, c'est le domaine de d'infiniment petit!