20jan 11
M erci à vous tous, mes très chers amis et lecteurs qui m’avez entouré de votre affection et de votre solidarité sitôt connu l’infâme dessin de Jean Plantu dans « l’Express ». Merci à mes camarades communistes qui sont montés au créneau pour répliquer à l’offense, Pierre Laurent, Marie-George Buffet, Patrick Le Hyaric directeur de l’Humanité et tous les autres depuis. Merci à « Marianne 2 » qui s’est enquis de ma réaction aussitôt et à fait paraitre quelques lignes informatives qui mettaient à distance l’injure. Je parle donc de cela ici dans cette note. Mais aussi de ma session à Strasbourg. Et surtout du fond de la question de cette nouvelle croisade de la confusion contre le populisme. Car telle est la nouvelle idéologie commune de feu le désormais invendable « cercle de la raison ». D'autres refrains pour rassembler le beau monde et les belles personnes « de droite comme de gauche ».
Merci à Raphael Bianchi, de Marseille, pour les photos qui illustrent ce billet.
Je suis abasourdi d’avoir vécu de tels évènements. L’hémicycle à Strasbourg est arrivé à l’extrême caricature de ses pantalonnades qui laissent pantois. J’y ai vu Joseph Daul, le président UMP du groupe de la droite au parlement européen, rouge de plaisir, embrasser devant tous, et sous les acclamations, le premier ministre hongrois Viktor Orban qui est accusé de tous côtés d’être un crypto-fasciste attentant à la liberté de la presse, notamment. J’y ai vu Martin Schulz, président du groupe du Parti Socialiste Européen voter avec la droite pour empêcher l’examen d’une résolution sur les évènements de Tunisie et sur la liberté de la presse en Hongrie. Inouï. Jean Quatremer, zélé européolâtre contemple le double désastre qui frappe l’institution européenne qu’il défend si fort et les sociaux démocrates qu’ils aiment tant. Son titre est terrible : « l’honneur perdu des socialistes ». J’aurais juste le regret que cet observateur si aigu de mes entrées et sorties dans l’hémicycle n’ai rien dit du fait que j’ai été le seul à me joindre à la protestation des Verts Europe Ecologie en empruntant une de leurs affiches pour l’installer dans l’hémicycle sur mon pupitre.
Les socialistes se couvrirent encore davantage de honte en annonçant par une brève note sur leur site, l’exclusion du parti de Ben Ali de l’internationale socialiste dont il était membre depuis 1970. On comprend qu’il s’agissait pour Schulz, avec cette annonce, de compenser l’infamie du vote de son groupe contre la résolution sur la Tunisie. Personne naturellement ne se donne la peine de savoir comment et où cette procédure d’exclusion a été conduite. Quand la décision a-t-elle été prise et par qui ? Bien sûr Martin Schulz ne peut pas avoir inventé la chose, n’est-ce pas ? Donc on est en droit dorénavant de demander des explications sur certains autres membres de l’internationale qui n’ont pas été exclus et dont on se demande pourquoi. Je garde ce régal pour une autre fois. Mais au passage on en apprend une autre, bien bonne. Le vaillant parti de Ben Ali, le RCD, membre de l’internationale et exclu trois jours après la fuite de son dirigeant avait aussi une adhésion à droite. En effet, il avait aussi signé, en juin 2009, un accord de coopération euro-méditerranéenne avec le Parti populaire européen (PPE), le parti qui rassemble tous les conservateurs européens. Lors d'une conférence de presse au Parlement à Strasbourg, Martin Schulz a annoncé lui-même cette exclusion. Et le site de l’internationale de préciser : "Cette décision, dans des circonstances exceptionnelles, est conforme aux valeurs et principes qui définissent notre mouvement et à la position de l'Internationale sur les développements dans ce pays ». Quel héroïsme ! Quelle intransigeance sur les principes ! Très émouvant. A peine voté déjà oublié. Schulz n’a pas poussé le respect des valeurs jusqu’au point de votre la résolution sur la Tunisie !
Ce ne furent pas les seules infamies de cette belle « Europe qui protège » pendant cette session. Bien sur il y a eu le vote d’une batterie d’accords de coopération nouvelle mouture qui obligent les pays d’Afrique à ouvrir leurs frontières en grand aux produits européens, notamment agricole tuant les productions locales. Une directive de la commission, rapportée par l’UMP madame Grossetête, pour favoriser le tourisme sanitaire. Un document impérialiste intitulé « la stratégie européenne pour la mer noire », une honte anti écologiste pour l’exploitation de l’océan arctique, un rapport d’apologie de la concurrence sous le titre « Politique de la concurrence en 2009 ». Un accord honteux et brutal de « stabilisation et d’association avec la Serbie » qui lui inflige de nouveaux sacrifices alors que le FMI est déjà en train de torturer le pays. Bouquet final un accord cadre avec la Lybie qui dénonce toutes les horreurs de cette dictature avant de céder au cri du pétrole et du gaz. Pendant ce temps Cuba elle est soumise au blocus américain et à l’ostracisme européen. Fidel, c’est bien connu est pire que Kadhafi pour « l’Europe qui protège ». Quelle honte !
Maintenant, quelques mots sur le dessin de Plantu dans l’Express. Quand je l’ai découvert, parce que le site "Marianne 2" m’interrogeait à son sujet, c’est comme si j’avais reçu une gifle en pleine face. La caricature a pour méthode de grossir le trait, de surligner. Pas de travestir. Mettre un signe politique égal entre l’héritière de l’extrême droite qui soutenait Pinochet et moi…. Quelle incroyable banalisation de l’extrême droite ! J’avoue que j’ai mis un moment à me reprendre. Jamais je n’aurais imaginé que quelqu’un de ceux qui me détestent, ce qui est bien leur droit, pousse l’infamie jusqu'à me présenter en posture et brassard de type nazi, grimaçant, sous l’ombre de Le Pen ému, lisant le même texte que madame Le Pen représentée elle, de surcroit souriante. Front national et Front de Gauche mis sur le même plan. Quelle infamie ! Débile politiquement, offensant personnellement, stupide au moment où se débat la façon d’affronter le nouveau Front National. Puis vient la tristesse. J’aimais bien Plantu, je collectionnais ses albums, il faisait parti de mon paysage quotidien comme pour beaucoup de gens. Il me dégoute à présent puisque je sais qu’au milieu de son talent il est aussi capable de ça. Comme une tare cachée qui se donnerait à voir par surprise et changerait de fond en comble tout ce que l’on croit savoir de quelqu’un. Camarades, n’oubliez plus jamais qui est Jean Plantu. Faites lui savoir ce que vous pensez. Ne laissez pas ces gens se croire hors de portée de l’opinion des autres. Dans l’immédiat, nonobstant l’injure, il faut défaire calmement et rationnellement ce que veut construire son dessin, sans doute par stupidité et ignorance. Le concept de populisme joue dans ce dessin le rôle idéologique sans fard que les autres camouflent sous leur bla bla aux allures bien pensantes. Il efface le clivage entre gauche et droite. Il éradique le fond des programmes pour appeler à faire des apparences le fond du débat.
L’excellente formule de Daniel Bernard dans « Marianne 2 » résume bien cette idée. C’est la pensée « marabout/ de ficelle ». Ici Plantu va très loin. Il fait cela même qu’il dénonce : « tous pourris », à droite comme à gauche, du moment que ce sont les « extrêmes », qui se rejoignent, comme disent les grands penseurs de fin de banquets trop arrosés. Le dessin de Jean Plantu, au lieu d’aider à réfléchir, aveugle celui qui le prend au sérieux. Il empêche de comprendre ce qui se passe. Il faut donc revenir sur ce qu’est l’anti « populisme ». Pour le faire je choisis deux textes que j’ai beaucoup aimé parce qu’il disait bien ce que je comprends. Guillebaud fait même preuve d’une véritable prémonition par rapport au dessin de Plantu.
« Silence aux pauvres! ». C’était dans « Le Nouvel Observateur » (n°2405) de la semaine du 9 au 15 décembre 2010. La Chronique de Jean-Claude Guillebaud. « Il faut se méfier de la démagogie, mais l'antipopulisme ne doit pas tenir lieu de pensée aux nantis » disait le sous titre. Et Guillebaud de démontrer. « Chez nous, la mise en garde vise rituellement la gauche de la gauche et le Front national. Aux armes citoyens, Marine ne passera pas! Vade retro Mélenchon! »
« A la réflexion, ce tocsin rituellement sonné est bien moins vertueux qu'il n'y paraît. Il procède – aussi – d'une stratégie élitiste incroyablement datée. Taisez-vous donc, les peuples! On croit réentendre ce mot d'ordre bourgeois qui, en 1848, indignait Lamennais, ami de Victor Hugo : silence aux pauvres! Tout se passe comme si cette vieille défiance de classe faisait subrepticement retour. Il y a du leurre là-dedans. La meilleure démonstration de cette ambivalence nous est donnée dans un texte venu d'Allemagne. Le philosophe Peter Sloterdijk a publié dans le « Spiegel » un long et éblouissant article sur le sujet (1). Avec une belle ironie, il s'y moque de l'anti-populisme frelaté qui tient parfois lieu de pensée aux nantis.
La plus dangereuse des spéculations, explique-t-il en substance, est celle qui table, comme dans la Rome décadente, sur la léthargie d'une République anesthésiée par le « pain et les jeux », pour reprendre la formule de Juvénal (aujourd'hui, on dirait le consumérisme à crédit et l'hébétude télévisuelle !). Pareil calcul est fort imprudent. L'Histoire nous montre que l'effet démobilisateur du « Panem et circenses » n'est jamais durable. Tôt ou tard, …»
… « Dans cette perspective, les contre-feux rhétoriques que l'on met hâtivement en place - culpabilisation des citoyens prétendument prodigues, protection des générations futures, appels au sang-froid, etc. – semblent avoir pour première fonction de contourner, par n'importe quel moyen, la dissidence entêtée des électeurs de base. A terme, l'entreprise est vaine. Notons que Sloterdijk, qui nous rappelle cette évidence, n'est ni un gauchiste, ni un imbécile, ni un rêveur. Quant à l'hebdomadaire « Der Spiegel », ce n'est pas exactement une « feuille» populiste. »
Puisque j’en suis rendu à citer ce qui s’écrit mieux que je le ferai et que mon intention est de produire des documents qui expriment le point de vue que je voudrais développer moi-même, je poursuis. Voici un texte publié par un jeune philosophe de mes amis, Benoit Schneckenburger. Il est paru déjà dans le journal « A Gauche » et dans la rubrique argument du « petit courrier du blog » sous le titre « Populisme : le peuple en accusation ». "C'est devenu un lieu commun du commentaire des politologues" commence Benoit. "Dès qu'un mouvement ou un porte parole déroge aux règles du consensus, on le qualifie de populiste. Mais les mots traduisent autant l'intention de celui qui les prononce qu'ils sont le signe de ce qu'ils sont censés décrire. Marx appelle cela l'idéologie. Du côté des choses, « populisme » ne renvoie à aucune réalité uniforme : parti du peuple américain au XIX° siècle qui voulait défendre les intérêts des petits paysans ; courant russe de socialisme ; expériences très diverses de gouvernements et de mouvements sociaux en Amérique latine ; mode référendaire en Suisse ; en France Le Pen, Tapie, Mélenchon, tous dans le même sac. Du côté de l'intention, on remarque un très net infléchissement entre l'usage péjoratif qui en est fait et son sens littéral, donné par le Larousse : « attitude politique consistant à se réclamer du peuple, de ses aspirations profondes, de sa défense contre les divers torts qui lui sont faits. »
« Pour ses détracteurs, le populiste apparaît sous la figure d'un habile démagogue qui mettrait en fait en péril la démocratie. L'accusation de populisme révèle deux problèmes. En premier lieu l'émergence historique de mouvements populistes marque une crise de la représentation politique traditionnelle qui ne sait plus répondre aux attentes du peuple. En second lieu, l'accusation de populisme masque l'idée que l'appel à une forme plus directe ou plus impliquée du peuple reste fondamentalement illégitime, car le peuple serait comme par nature incapable de se gouverner lui-même. »
« On voit ici l'enjeu de ce débat : il s'agit ni plus ni moins de la légitimité et de la validité des revendications populaires elles-mêmes ! Accuser de populisme, c'est travestir le principe même de la démocratie, proclamé par notre constitution. Il ne s'agit plus du « gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple », mais du gouvernement du peuple par ceux-là seuls qui savent ce qui est bon pour lui. Le terme populisme constitue en effet l'un des pôles d'une triade dont les autres éléments se nomment élitisme et démocratie. Débat ancien, qui commence par la difficile reconnaissance du peuple comme acteur politique, se prolonge dans la définition des formes sociales et institutionnelles par lesquelles il se pourra se représenter. Il s'agit bien de définir le champ de la souveraineté populaire.
« Dans la tradition de la pensée politique, parler du peuple ne va pas de soi. Déjà la pensée gréco-romaine pensait le peuple sous plusieurs figures. Si l’on parle de démocratie c’est aussi parce que pour les grecs, le peuple se dit tout à la fois démos que pléthos : la foule, la populace. On peut se réclamer des classes populaires par opposition avec les élites ou les dominants et leur pouvoir oligarchique ; on peut faire du peuple une fiction qui refuse la distinction de classes pour créer une unité mythique derrière un chef, une patrie ou une histoire.
Chaque populisme renvoie donc à une vision différente du peuple. Si l'on qualifie parfois Chavez de populiste, c'est précisément parce qu'il en appelle au peuple pour que ce dernier s'approprie les enjeux politiques : c'est ici les démos en action. En revanche, les replis identitaires de Jörg Haider eux n'en appellent pas à un peuple en mouvement, mais à une idée figée, le genos. Le Pen et Berlusconi font mine de nier les différences de classes et d'en appeler à un peuple ethnique, alors que tout leur programme social est un programme de dérégulation, eux-mêmes appartenant aux classes favorisées.
Par delà la grande diversité des expériences historiques, il y a cependant un point commun à tous les usages du terme populisme. Son apparition est toujours le signe d'une crise profonde de la représentativité. Il faut interroger ce qui, sous couvert d'une défiance des élites masque peut-être une défiance du peuple. Élitisme et haine du peuple marchent souvent de pair. Dès son origine, la démocratie souffre d'un rejet, voire, comme le note Jacques Rancière dans son ouvrage du même nom, d'une Haine de la démocratie (La Fabrique). Platon refuse la démocratie dans la République. Selon lui l'homme démocratique suivrait ses penchants corporels en lieu et place de la réflexion. Pire, la démocratie ne reconnaît pas l'ordre traditionnel de l'aristocratie, car elle est fondée sur l'égalité. Égalité contre aristocratie : dès l'origine s'installe l'idée qu'en démocratie aucune compétence n'est exigée du peuple pour exercer sa souveraineté, invention grecque que salue l'historien marxiste Finley dans Démocratie antique et démocratie moderne (Payot). »
« La démocratie libérale se trouve aux prises à une contradiction majeure : elle se réclame du peuple, mais elle ne peut tolérer que les classes sociales populaires se mêlent de politique. Depuis les années 50, les intellectuels libéraux, comme Jones ou Lipset, encouragent l'apathie politique, l'absence d'engagement, le peuple devant se contenter de choisir entre des élites compétitives. Pour eux, un peuple investi est dangereux. Classes laborieuses, classe dangereuses. Aron, maître à penser des libéraux de tous bords, affirme aussi que «génétiquement » seule une « minorité » de la population est capable politiquement. Autrefois on justifiait le suffrage censitaire ou l'aristocratie de sang. Aujourd'hui, une oligarchie recrutée dans les mêmes grandes écoles, formés par une pensée unique en économie, s'autoproclame digne des suffrages. »
« Aujourd'hui le peuple doit retrouver sa souveraineté, qui lui est ôtée par un système qui peu à peu, dans la logique libérale, entend le convoquer à intervalles très espacées pour lui demander de se prononcer parmi un choix d'élites auto-constituées. Ainsi, être populiste en bon sens, c'est faire le pari que le peuple ne doit pas être écarté des décisions, à condition qu'on lui donne les moyens d'y réfléchir. Les mobilisations sociales sont d'importants moments de prise de conscience politique. D'où la révolution citoyenne et la référence à la République sociale. Ce travail de réappropriation de l'espace public suppose un travail de médiations institutionnelles qui font le peuple est progressivement de plus en plus intéressé à s'investir dans la politique. Le référendum sur la Poste, par exemple, n'était pas une fin en soi, mais l'occasion de reposer au plus près la question des services publics. Le résultat du vote importe tout autant que la richesse de la campagne électorale et des débats citoyens. Il y a un corrélatif absolument nécessaire : l'éducation. Saint-Just et Condorcet en faisaient une priorité un peuple habitué à l'esclavage doit se cultiver pour gouverner. Il ne peut y avoir d'implication populaire sans éducation populaire. »
Attention, nombre d'entre vous confondent Parti de Gauche et Front de Gauche....
Jean Luc ne s'est absolument pas auto proclamé, il porte simplement la représentation du Parti de Gauche,puisqu'il est le candidat du PG, au sein du Front de Gauche.
Il a bien dit sur BFMTV qu'il attendait la décision sous quinzaine de Gauche Unitaire, les instances se réunissant dans ce délai.
Ensuite viendra le tour du PC....
Arrêtez donc de tirer sur le seul qui depuis plusieurs moi a eu le courage de prendre des initiatives, c'est aujourd'hui plus que jamais qu'il lui faut notre soutien.Il n'est le candidat,il est notre candidat.....
Voilà c'est parti élection cantonales Alpes de Haute Provence le Front de Gauche en ordre de bataille avec le PG, PCF, NPA, FASE, Gauche Unitaire, et attention attention....NPA et oui. Ca c'est du rassemblement mes camarades. Nous seront au coeur de la Gauche (copier coller pour les Législatives et Présidentielles de 2012 M.Besancenot ?).
Objectif : minimum 10 % et être devant le FN.
En tant que militant communiste, je considère la candidature de Jean Luc tout a fait recevable. J'appel aussi les copains du parti à ne pas oublier que derrière les présidentielles il y a les législatives et qu'avec un Front de Gauche égal ou sup. à 10 % notre nouveau groupe (Front de Gauche) à l'assemblée nationale ne sera pas le même qu'avec une candidature type Guerrin à moins de 2 % aussi recevable soit-elle.
à Girondin
La manière de faire de la Politique, la vraie, ne repose pas sur la communication (la phrase à dire ou à ne pas dire, la couleur de la cravate à porter,....).C'est ce que pratiquent les partis libéraux et c'est une façon de détourner la pensée des électeurs du vrai débat.
Les propositions doivent rassembler, émouvoir, mobiliser....
On parle d’élaboration de programme du front de gauche, je crois que dans un premier temps, une simple liste de propositions, j’avais cru comprendre, que le PS, (je sais que c’est un mauvais exemple pour certain, n’empêche,) avait fait une alliance à gauche, avec 110 propositions, qui vous me l’accorderez, allaient devenir après approfondissement, un programme commun.
Alors, que chaque parti, c'est-à-dire, tous les partis à gauche (de la gauche molle) commence à faire des propositions, il sera toujours temps, de les confronter, de débattre, et de faire un programme partagé, sans renié ce qui est déjà fait au FdG, puisque, si j’ai bien compris, il est déjà proposé par les actuelles composantes du FdG à valider ou non par ceux qui le rejoindront.
Ensuite il sera temps, de voir, qui sera désigné, comme notre représentant du Fdg à la présidentiel, sachant que, chacun (s), pour chaque parti, peut poser sa candidature dans son parti, quand il le souhaite, sans pour autant disqualifier, celui du parti « ami ».
Les instances de chaque parti décideront en temps voulu. Mais commençons par le début.
@Stark dit :
« Et un très bon score du NPA aux présidentielles (2012)...... en vue d'une unité future »
si j’ai bien compris, en 1012 sarko, 1017 copé, en 1022 ou 1027…
Malheureusement sans beaucoup de personnes (de ce blog), qui d’après ce que j’ai compris, vue leurs ages, ne pourront être de la fête!
Nous n’auront pas de vie future !. Nous voulons gagner en 2012 pas toi ?
Louis
M.Mélenchon peut dire tout ce qu'il veut et se réclamer de la "révolution citoyenne, 1789 et de le Commune etc", sa crédibilité souffrira, jusqu'à preuve du contraire de:
1- son passé PS, dont il était membre il y a encore 2 ans alors meme que tout ce que dit M.MéLenchon aujourd'hui contre le PS, sa politique et ses adhérents-élus-dirigeants était déjà évident dès les années 80...25 ans de carriérisme et... de temps perdu pour le peuple.A qui M.Mélenchon fera-t-il croire qu'il n'a ouvert les yeux que récemment. Je l'entends encore faire l'apologie du gouvernement Jospin, " le plus à gauche du monde"! dans les années 2000. Beurk!
Combien d'ouvriers et d'employés ont voté Jospin en 2002?
2- le fonctionnement actuel du PG rappelle celui de la Gauche socialiste des années 90, d'ailleurs ce sont les memes qui sont à la direction: fonctionnement de petite bureaucratie avant-guardiste repliée sur elle-meme pour mieux tout controler. Rien à voir avec un parti ouvert qui souhaite devenir un creuset démocratique.
Les idées peuvent etre séduisantes, les principaux animateurs plutot plus sympas que le reste des politiciens professionnels et M.Mélenchon un intellectuel respectable doublé d'un tribun efficace, tout se passe comme si le PG avait avalisé depuis sa naissance l'inutilité du militantisme conçu et vécu comme autre chose qu'une subordination sans faille au chef et aux intérets de sa petite cour. Fonctionnement rhédibitoire puisqu'il confirme que le PG n'est qu'au service des ambitions personnelles d'un petit groupe de personnes.
Je voterai NPA ou Eva JOLY en 2012, je m'abstiendrai au second tour.
j'ai écouté et regardé Fr.2 hier au soir comme toujours Jean - Luc fait bien passer ce qu'il a nous dire, nous citoyens responsables (ça fait un peu révolutionnaire ça !) mais le journaliste questions formatées regards fuyants même face à nous de l'autre côté de l'écran il ne nous regardait pas, ce soir sur la 5 j'espère que le débat sera de qualité pas pour toi Jean-Luc, mais pour celui qui va t'interroger à ce soir sur la cinq
La Gauche radicale n'est pas divisée, mais il existe un clivage : on observe une gauche de gouvernement et une gauche d'expresson sociale.
Le NPA est dans l'expression sociale c'est ce qui la rend sympathique, attirante, et qui lui donne 5 %de voix.
Jean-Luc Mélenchon est dans un parti de gouvernement, il démonte pièce par pièce le contenu politique des autres partis de la droite et le contenu du PS rose clair. il offre l'alternance de gouvernement c'est ce qui fait l'attrait.
Il est vrai qu'il présente un coté solitaire, mais il a besoin des autres.
Aussi, quelle belle idée que de créer le Front de Gauche, qui a l'avantage de pouvoir rassembler : le solitaire, le PC, le NPA, les Alters, etc..dans le but de rassembler la gouvernance avec la défense du social.
Et il faut dire que le nerf de la guerre c'est le coût de la campagne électorale.
Moins de 5 % de voix c'est pour ta pomme.
Unir la vraie Gauche, c'est à coup sûr faire plus de 5 % er être assuré d'être remboursé.
L'objectif est de faire un score supérieur à 12 % et viser 15 %, dans ce cas c'est la royale, car les amis du médecin du capitalisme DSK sont obligés de revoir leur copie et faire l'ouverture sur des bases socialrs et de gouvernance.
Qu'en pensez vous ?
D'accord++ avec Pierre Jestin. Au début j'ai été séduite et en concordance avec la plupart des idées de Jean-Luc Mélenchon, puis le culte de Mitterrand m'a un peu fatiguée, les réflexions sur Cubas idem et enfin la réaction envers le dessin de Plantu est contrariante. Je suis la première lors de discussions à m'opposer à la comparaison M Le Pen et Jean-Luc Mélenchon.
Un dessin c'est autre chose, il faut le prendre de qui ça vient "Un humoriste"!
@pierre jestin (357)
Avec de tels raisonnements, la Droite devrait connaître encore pas mal de beaux jours, bien au-delà de 2012.
Mais d’ici les présidentielles, il se passera encore pas mal d’événements qui, en atteignant plus profondément encore les couches populaires, leur ouvriront plus largement les yeux.
Pénible cette constatation, mais elle est réaliste. Voyez le peuple tunisien, ce qu’il a dû supporter pour en arriver à la révolte.
Ce sera le cas pour l’Europe du capitalisme: voyez le Portugal. L’indifférence du peuple pour les élections est un premier stade, celui où il grogne : « Qu’ils foutent tous le camp ! » ; la rage viendra plus tard.
@ Pierre Jestin [357]: Ce n'est pas parce que Jean-Luc Mélenchon a pu se retrouver associée à la gauche moyenne, tiède, que c'était par choix idéologique. Comme tu le dit il parlait déjà à l'époque de "la gauche encore plus à gauche". Tu parle de son passé en disant qu'il le discrédite jusqu'à preuve du contraire... mais c'est pourtant là sa force ! Outre le fait que le passé demeure immuable, son expérience et son changement de cap montre bien qu'il ne fait pas dans la complaisance. S'il a fait cela c'est bel et bien pour montrer qu'il y avait une alternative. Et puis, quel langage parler au sein d'un parti émietté si ce n'est celui qui le guide même quand on voit poindre un capitaine ici ou là? Ce carriérisme là, il tient plus de la télé-réalité, des visibles relations entre les personnalités que de l'égoïsme de notoriété et d'influence, et il est imposé sans quoi tu te retrouve exclu.
P Jestin post 357
Alors condamné moi aussi pour les crimes staliniens!
Membre du PCF depuis 78 j'ai combattu les dérives de ceux qui se prétendaient communistes, et qui ont trahi mon idéal. A l'extérieur,et à l'interieur de mon parti, et ce n'était pas le plus simple..mais je suis toujours resté communiste,c'est la raison pour laquelle
je n'accepte pas cette vision manichéenne. D'un coté les bons,en principe très éclairés...De l'autre, les embrigadés certainement comme moi, mais devant un patron je n'ai jamais caché mon appartenance! Ce qui n'est pas le cas de tous les censeurs et moralistes de de tous poils, j'ai pu le vérifier à la sncf ou je "bossais".
Quant au PS, il y à" belle lurette" que je ne met plus de bulletin pour lui, et quelque soit les "consignes" de la discipline Républicaine de 2 tour. Je suis donc à l'aise pour comprendre et défendre Mélenchon, qui's'est toujours engagé, et comme tout le monde s'est parfois trompé, mais il à eu le courage d'en tirer les enseignements.
Alors vous parlez de Besancenot,il ferait bien de rejoindre le FdG si sa volonté première était d'envoyer une centaine de députés à l assemblée, quant à Eva..le capitalisme peut dormir sur ses deux oreilles,par contre le peuple lui, risque d'avoir la"gueule de bois"
Notre ami Jean-Luc nous propose la "révolution citoyenne" qui engendrerait un nombre considérable de votations.
On voterait beaucoup dans les entreprises,semble-t-il.Cette idée va dans une bonne direction,mais répond t'elle à la question fondamentale:QUI POSSEDERA LES ENTREPRISES?
lES CAPITALISTES QUI LES SOUMETTENT AU SEUL CRITERE DU PROFIT,OU LA CLASSE ouvrière,sans laquelle rien n'est produit?
Dans votre livre,cher jean-Luc,la seule réponse concrète à cette question se réfère aux "coopératives"!*
"faire bifurquer le régime de propriété des entreprises de ce côté et"généraliser graduellement" le système de coopératives.
La contradiction saute aux yeux!.Les coopératives reposent précisément sur le principe que Mélenchon vient de rejeter"la mine aux mineurs"
Ces deux affirmations contradictoires se situant à 40 pages de distance dans le livre,il est possible que l'auteur lui même ne s'en soit pas rendu compte.
Pour moi,vouloir généraliser graduellement le système de coopératives nest pas la soution à la crise du capitalisme!
Ces coopératives se retrouveraient en concurrence les unes avec les autres sur le marché.
Un tel système finirait par générer une mentalité de propriétaires.
La seule perspectives c'est que nous ayons une démarche.A savoir l'expropriation des grands capitalistes,la propriété collective et publique des grands leviers de l'économie.
Sinon,nous deviendrions de simple supporters des vieilles théories que nous préconisait Saint-Simon!
Donc il convient d'approfondir la question.
Voila une question que je poserais ce soir sur la 5!
Pour le moment,je ne vois qu'un copier-collé des propositions de Royal et Montebourg!
Ce débat sur le populisme est un faux débat et un piège réactionnaire grossier et éculé ! La question n'est pas là, le peuple a besoin d'égalité, de justice, de liberté et de fraternité. La ploutocratie au pouvoir représente exactement l'inverse de ces idéaux, c'est l'injustice, l'oppression et la loi du plus fort ! Tout le reste n'est que mensonge et manipulation sordide...
Pour ceux qui ne semblent pas accepter que le PCF fasse partie du Front de Gauche et ne ratent pas une occasion de le débiner, rappelons juste sa longue histoire en faveur du progrès social en France.
Et par exemple la mémoire de Marcel Paul et d'Ambroise Croizat, deux communistes ignorés des dictionnaires et des belles personnes, qui de 1945 à 1947 ont pourtant mis en place les services publics et la Sécurité Sociale prévus dans le programme du Conseil National de la Résistance.
En 2 ans, pas une mince réalisation !
"Pour en finir avec les angoisses du lendemain et de la maladie, nous mettrons désormais l'homme à l'abri du besoin".
Après 1947, ça a viré à l'eau de boudin. La faute à qui ? A la SFIO, les socialistes de l'époque, déjà... qui n'acceptaient pas les nationalisations en l'état et un tas d'autres choses "contrariantes"..., et qui ont tout fait pour faire capoter l'entreprise.
La faute aux américains aussi bien-sûr qui en échange de leur plan Marshall exigeaient la mise à l'écart des communistes.
On peut comprendre qu'avec une telle histoire les communistes soient au moins aussi légitimes à parler et à agir que ceux qui les attaquent parfois ici avec beaucoup de légèreté.
P.S.:
Le 28 Janvier prochain à 15 h sur France-Inter, "Là-Bas si j'y suis" de Daniel Mermet, émission sur la Sécurité Sociale et la modernité du travail d'Ambroise Croizat", pour le 120ème anniversaire de sa naissance.
Peut-être l'occasion de rafraîchir certaines mémoires...
le Prolo du Biolo (PG 69) évoque l'action des communistes à La Libération. Eh bien justement il y a une opportunité d'action sur ces acquis du CNR directement remis en cause. La FSU propose que le 19 mars ait lieu une manifestation nationale contre les saccages faits contre l'Education Nationale. Eh bien si les uns et les autres intervenions dans nos organisations syndicales, dans nos partis pour que cette manif se transforme en une manif montrant l'actualité de la sécu, des retraites, du statut de la fonction publique, des services publics, de la nationalisation des banques, de l'importance de l'Education....
Cela la veille du 1er tour des élections cantonales relancerait la rue et interviendrait donc directement dans les urnes.
Cela donnerait du concret au programme partagé du front de gauche en liaison directe avec le mouvement social.
Alors on y va?
P Jestin post 357
Moi aussi, j’ai voté pour les socialistes, je me suis trompé, mais j’ai changé d’avis, penses-tu que je n’ai plus aucune crédibilité parce que j’ai fait une erreur.
Contrairement aux autres, lui il en ai parti du PS, alors pour moi il en a d’autant plus de mérite.
Je ne parlerais pas des communistes qui eux aussi se sont trompés, mais ils ont changés, @turmel jm la très bien expliqué.
« Je voterai NPA ou Eva JOLY en 2012, je m'abstiendrai au second tour. »
Seulement, sur le vote de Eva JOLY, tu sais qu’elle a été placée et candidate à la présidentielle, par le bon vouloir de Cohn-Bendit, qui n’a pas hésité à dire que « si DSK se présente, il voterait pour lui » tu vois, même CB ne votera pas pour elle. Franchement croix-tu quelle a une toute, vraiment toute petite chance de gagner devant sarko ?
Mais ce qui est terrible, c’est que (si on ne parle pas d’Eva), tu dis, que « tu votera NPA » et que « tu abstiendra au deuxième tout »
Alors là, …. tu nous dis que tu préfère que sarko gagne plutôt que de voter Jean-Luc Mélenchon.
C'est-à-dire, une nouvelle expérience,qui, si je peux comprendre que le NPA n’a pas les mêmes idées (100%) que le FdG, tu es en train de nous dire que ta haine envers Jean-Luc Mélenchon est plus grande que celle que tu as envers sarko…. Tu dois être dans une grande détresse …
Louis
Belle analyse de fond sue "les populismes" de gauche et de droite s'opposant mais idée fallacieuse,discriminatoire et antirepublicaine etablie par les elites se considerant "aristocratique" bien qu'en fait oligarchique.L'alternance a la papa s'etablit en ce sens...Merci pour les references intellectuelles qui prettent a pensée par soi meme plutot que de s'aliener par le systeme...La formation du citoyen republicain est primordiale et,malgres l'instruction civique,elle est a repenser et a refonder.Les ecoles privées confessionales peuvent elles jouer ce role?l'ump semble le croire...cette idée apparait des plus feodale.La force de proposition du front de gauche dans la variete et la richesse de sa composition doit nous y conduire...Le m'pep semble s'etre specialisé sur la question,le mettre en avant comme artilleur sur la question permet de valoriser le programme partagé et la federation de citoyen libre et motivé possible pour enrichir le front.En effet,chaque composante du front de gauche semble avoir des qualités intrinseques qui permettrait de convaincre le peuple sur sa capacité de gouverner.Le pc a l'experience et la competence de gestion,de meme que le reseau meme si son image est bien trop attaqué par la pensée dominante pour faire gagner un communiste en 2012(cf.programme scolaire et propagande anticommuniste qui melange tout),le parti de gauche a la fraicheur et l'inventivité des idées pouvant evoluer sur les problematiques contemporaine representé par un des leaders les plus populaire a gauche mais manque de soutient et de reseau populaire sur le territoire national.la gauche unitaire,le mpep,la fase et autres ont a apporter leur particularité et leur laboratoire d'idées...ainsi,l'ensemble de la composition du front doit etre mise en avant,sa richesse et son ouverture doivent apparaitre au citoyen a chacune de nos "pub mediatique"...c'est tres important,la victoire a besoin de popularité concrete,non theorique.Sarkozy a montré que le...
A ceux qui sont abonnés à Médiapart, je suggère d'aller y faire un tour. Il y a a là un long article particulièrement "dégueulasse" sur la candidature de Mélenchon. Que l'on soit pour sa candidature ou que l'on doute, il faut faire savoir à ce journaliste que sa manière d'exciter les foules anti-gauche, quasi fascistes, n'est pas dans le style que Médiapart voudrait incarner. Pour ma part, je regrette de m'y être abonné.
Ce dessin est juste minable, cela me fait penser aux caricatures danoises, il ne faut surtout pas les interdire, rien par contre n'interdit de porter un jugement d'ordre... Artistique, on va dire, et là, si la vocation était humoristique, ben c'est raté.
Bon courage Mr. Mélenchon, ne prenez pas ombrage de ce type de saletés, cela n'en vaut pas la peine.
Il est tellement facile d'esquiver les vrais débats en faisant diversion.
En ce sens le debat FN/front de gauche est un tournant...a ne pas rater...par la suite pourquoi ne pas organiser un colloque filmé d'un debat des deux directions des deux front?Le courage et l'intelligence predominerait et le buzz mediatique disqualifiant toujours un peu plus cette pensée unique si pernicieuse serai a son comble!une idée...
Ce sera la confrontation des deuc fronts et l'opportunité de les distinguer clairement afin de montrer en quoi le FN est vraiment tres liberal,passeiste et xenophobe,surtout inefficace comme la gestion de ses mairies le prouvent contrairement aux mairies coco et pg.Cependant,le FN apparait moins dangereux pour notre pays que l'ump Sarkozyste et le ps social liberal...leur conception de l'economie face aux marché financier,au traité antidemocratique de lisbonne,l'atlantisme et l'otan ect...sont tres dangereux pour notre souveraineté et la paix reelle dans le monde.Jean-Luc Mélenchon dans ce billet donne des pistes et des sources de reflexion pour penser cette lutte nouvelle face a ce FN nouveau...cela devra etre completer pour ne pas se laisser deborder par leur problematiques qui semblent rassurer plus que convaincre un electorat assez massif si les sondages sont vrais.
Le front de gauche face au front national cela doit etre l'espoir face a la peur(peur instrumentalisé par la pensée neolibale etats unienne du "choc des civilisations"),des solutions pragmatiques tourné vers l'avenir contre une fuite vers le passé...(on se demande lequel?!)
Pour le 14(sic..on voit les medias utiliser la saint valentin pour etablir l'union populiste des deux fronts...cest une erreur d'accepter cette date puisque cest un piege de com) mais bon..Prepare tes armes citoyen jean-luc!
Vous avez un vrai soutient populaire! c'est l'occasion de le faire croitre...
L'avenir de la france et du monde est en jeu...Quelle alternative souverainiste face au marasme de la mondialisation liberale?
Bonjour camarades,
c'est l'affolement généralisé au sein des rédactions qui ont pour habitude de nous emballer dans du papier cadeau haut de gamme les infos de m****, et inversement tenter de nous emballer des informations de la plus haute importance dans des papiers de m****. C'est l'affolement généralisé car le truc ne marche plus, l'exaspération est tellement forte, la duplicité tellement criante, que les mots glissent, les tentatives de manipulation mentale se fracassent sur le mur de la résistance citoyenne (d'ailleurs je définirais le mot populisme de cette façon : manipulation mentale des masses populaires pour leur faire avaler le libéralisme ravageur par la voie médiatique).
Cet affolement, nous le devons à cette capacité (savamment construite) de jean luc Mélenchon à retourner les mots de ses adversaires et à leur renvoyer à la face la France sociale (la vraie), celle qui souffre mais qui résiste, celle qui lutte et qui ne s'admet pas à terre. A chaque tentative, l'effet boomerang revient à la figure du système : Jean Luc Mélenchon est un savant mélange d'un Bourdieu, d'un Hessel de l'époque CNR, d'un Pierre Rabhi, pour l'insurrection des consciences. Pour la première fois, un homme politique parle programme, pose une politique claire sur des maux et non que des mots. Il indique les coupables avec tranquillité, va au combat sans lâcheté, désépaissie le brouillard construit patiemment par des années de bouillie néolibérale, vaguement colorée par les pantins du PS.La peur que le peuple se ressaisisse, la pédagogie qu'il instille savamment, le succès de son livre, tout les pousse à devoir agir. Mais Jean-Luc Mélenchon les voit venir, les emballe avec leur propre torchon, et les renvoie dans leur cordes. (La suite dans mon deuxième post).
Bonjour,
j'ai lu votre livre dans lequel vous exposez les principes que vous défendez. Bien entendu, ce live pose des principes mais, parce que c'est un autre débat, ne dit pas comment mettre en action ces principes. Ne mélangeons pas le pourquoi et le comment. Donc vous aurez mon vote.
Mais s'il-vous-plaît (mais cela vous plaira-t-il ?), cessez de caricaturer par un ton excessif et excédant les idées qui sont les vôtres et les nôtres. D'abord vous rendez votre message inaudible, ensuite vos soutiens passent plus de temps à expliquer le pourquoi de la forme de votre discours que son fond.
Enfin, peut-être est venu le moment, de faire connaître aux habitants de la France d'autres personnalités du PG ?
Amitiés
Cronos dit:
22 janvier 2011 à 18h36
ermler 267 dit :
De quoi Huchon, Plantu, Moscovici; Gérin, Besancenot sont-ils les noms ?
De la perfidie, de la haine, de la co..... ! … Ils sont petits, tout petits, très très petits, infiniment petits, si petits qu'ils finiront par disparaître définitivement, pfiitttt …
Quel amalgame ! Cela rappelle un dessin récent de Plantu...
@ - 367 - Gérard Blanchet
D'accord avec toi.
Pour célébrer et manifester dans la rue pour les acquis du programme du CNR à l'occasion des Cantonales.
Et pour focaliser sur l'Education qui devrait être le 1er budget de l'état, le 1er moyen de forger la citoyenneté des enfants et leur esprit de liberté, et que les oligarques veulent donc à dessein démolir et brader au privé.
Papa -364-
Questions essentielles que tu poses à réfléchir et décider pour finaliser le Programme Partagé : "Qui possèdera les entreprises ? " encore faut- il préciser les multiples types d'entreprises : multi - nationale, trans - kif-kif, avec sièges dans les gigas paradis fiscaux,mais ce qui est sur c'est que le Prolétariat doit gérer les entreprises ça pose problèmes car les sièges des conseils d'administration C.A. sont souvent en dehors de l'espace de production et de vente des produits, c'est le big bordel élaboré depuis des lustres par le capital devenu impérialiste mondialisé : ils ont fait leur internationale depuis belle lurette et oui et Nous là-dedans : nos divisions ridicules et en impasse de réussite font que nous sommes en retard et sur la défensive continuelle de rattrapage des casses multiples et dans tous les domaines d'activités. Je ne reprends pas le non obsolète dit dépassé voire rétrograde des "intellos" de la ridicule et d'harpagon bourgeoisie possédante de tout mème de l'embauche : A qui appartient les moyens de pro.....que tous les lecteurs de Marx / Engels connaissent, car ce qui n'est effectivement pas dépassé c'est la propriété de toutes les grosses entreprises elles-mèmes, stratégiques le plus souvent, le clivage si il y a clivage se situe là.
Pour nous c'est la propriété du Prolétariat, des travailleurs eux-mèmes : ouvriers,employés,ingénieurs, chercheurs, cadres de direction, commerciaux, direction du Personnel, qui doivent gérer et décider ensemble des produits et des Ret D et des stratégies articulées avec les pouvoirs politiques issus du Peuple, avec droit et devoir de regard de toutes et tous. Tu parles d'un Programme !......L
Tous les rappels historiques des camarades après ton apport déterminant sont efficaces pour continuer à poursuivre le Front de Gauche son Programme Partagé qui sera point point appliqué et d'une candidature unique pour la Révolution Citoyenne que...
@post 330, auspitz georges
S'agissant de la cotisation, si j'ai bien lu et bien compris la page du PG elle s'élève à 1% du revenu.
Je suppose qu'il est question du revenu fiscal de référence.
Dans ces conditions si tu cotises à hauteur de 60€, ton revenu ne serait que de 6000€/an, ce qui me laisse sceptique ! et je rejoins l'honneteté de Louis (post 343 je crois) car comme lui je préfère me contenter d'être un donateur au titre de sympathisant.
Actuellement au PS je paye une cotisation de 55€/an, elle est du même ordre au MRC.
Je suis prêt à franchir le rubicon car Jean-Luc Mélenchon est mon candidat et adhérer au PG, mais pas au taux de 1% car ça me ferait environ 320€ de cotisation !
Il y aurait urgence à entreprendre une réflexion sur le sujet : comment faire d'un parti politique un parti de masse ?
l'objectif n'est-il pas d'en faire un grand mouvement de citoyens ?
La problématique est d'ailleurs la même pour les organisations syndicales, à l'exception de solidaires et de l'unsa (et j'en suis !) les tarifs sont prohibitifs, allons donc nous étonner après du faible taux de syndicalisation !
Nous sommes dans le cadre des institutions de la Vème, Jean-Luc Mélenchon est un candidat crédible mais il doit impérativement élargir son assise et donc incarner un grand rassemblement républicain pour réussir.
JL Mélenchon, compte tenu de ses talents de tribun, et de son esprit de répartie à la télé, fera un bon candidat pour le Front de Gauche.
Le processus de l'officialisation de sa candidature est intéressant: elle a été annoncée à la télé, avant tout communiqué du PG, et avant que la Conférence nationale du PG ne se réunisse (elle a d'ailleurs ratifié sa candidature avec un score à faire pâlir d'envie; mais il ne faut pas faire d'amalgame: au parti de gauche il y a un réel enthousiasme pour JL Mélenchon)
JL Mélenchon a compris que les formes démocratiques dans les partis n'avaient plus besoin d'être suivies dans les partis d'aujourd'hui. Ce sont désormais des "écuries" au service d'un candidat. La démocratie se joue à la télévision. Les militants sont là pour soutenir le candidat. Et c'est déjà une belle liberté que de pouvoir soutenir JL Mélenchon plutôt que tout ces politiciens PS, UMP, FN.
"Qu'ils s'en aillent tous". "Vive la révolution citoyenne"
Cher Jean-Luc,
Maintenant que vous êtes candidat vous devez vous adresser à l'ensemble des français.
Je comprends bien l'obligation qui vous est faites, de d'abord rassembler le front de gauche, avant d'élargir votre socle électoral, mais ne vous trompez pas de combat !
Chaque jour, les gens prennent un peu plus conscience des inégalités, de cette misère croissante qui frappe la société. Pour ceux qui s'intéressent à ce que vous proposez le message est clair. Mais pour la majorité des français, il ne l'est pas encore.
J'ai peur. Peur que ce que vous proposiez soit mal interprété, caricaturé et même rejeté ! Alors me diriez-vous, "mais c'est la politique mon petit bonhomme !" Et bien justement ! Si votre objectif est sincèrement de remettre l'Homme au centre de la société, alors la période que nous traversons est le moment de montrer à chacun de nos concitoyens que votre projet est profondément humaniste..
Je partage votre exaspération à l'endroit des quelques "puissants" de ce pays qui accapare la majorité des richesses, quand tant de nos concitoyens n'ont rien, ou si peu.. mais ne faîtes pas l'erreur de donner l'impression aux français que vous êtes mu par l'esprit de revanche !
Votre projet doit marquer la victoire de l'humanité face à l'injustice. Les richesses n'ont jamais été aussi abondantes. Elles doivent être partagées ! Cependant, ce basculement ne se fera qu'au prix du rassemblement. Vous devez transcender la dialectique du peuple et des élites pour rassembler tous les Français ! C'est par la raison que vous les convaincrez de la nécessité de changer cette société profondément injuste..
Clamez chaque jour votre attachement à la France, à la République et à tous ses citoyens !
@ - Pierre Jestin - 357
"Sa crédibilité (de Jean-Luc Mélenchon) souffrira jusqu'à preuve du contraire de son passé PS"
La faute originelle et indélébile en somme ?
Mais puisque tu tiens à remonter dans le temps et pour être tout-à-fait complet, peut-être pourrais-tu aussi mentionner qu'il a été trotskyste ? Je soupçonne qu'il lui en reste des traces.
Je pense aussi à cette contravention de 1972 pour avoir pris un sens giratoire par la gauche...
Ah non c'est vrai, il n'a ni bagnole ni permis de conduire. Mais en cherchant bien, tu devrais pouvoir trouver d'autres trucs inavouables de ce genre...
Cela me rappelle la campagne du Non au référendum, ou tout a été tenté pour dé crédibiliser le mouvement de prise de conscience, et qu'en face, la réflexion et la sincérité des actes (armes absolues face à la traitrise et à la manipulation), ont tout balayé. Gagner malgré le système médiatique dans son entier, malgré l'intimidation, malgré la souffrance et le manque de moyens, cela est possible.
C'est cette piqure de rappel qui démange ces élites néolibérales : 2005 c'est la démonstration que le système est faillible, que face à une bonne argumentation, face à des hommes politiques déterminés et prêt au combat, face à la vraie vie, il ne peut rien faire ! Car c'est de cela dont il s'agit : ne pas se laisser intimider, et non seulement s'indigner mais surtout agir, chaque jour : l'avenir n'est nullement écrit, demain existera avec nous et sans eux !
Dans le même temps j'entends dire, peut-être à raison, que (le système tirant les ficelles de chaque côté) l'exposition médiatique de Mélenchon est surtout une volonté de Sarkozy himself, de poser une dynamite au sein de la gauche puisque le NPA n'a plus cette capacité de nuisance, afin d'affaiblir le PS et le disqualifier pour le deuxième tour, et donc de rassembler la droite, le centre et la gauche molle pour faire un bis répétita du 21 avril 2002 : pas de FN au pouvoir. C'est un jeu dangereux, pour lui d'abord, car il n'est pas impossible que, d'une part, et le PS et l'UMP soient débordés par leur côté respectif, et d'autre part il n'est pas impossible également que l'assemblée nationale ne soit pas l'exact reflet des résultats de la présidentielle.(suite dans le dernier post)
Le passage de Mélenchon chez Demorand confirme ce que je disais : quand il a le temps de développer ses idées, il est bon, quand il va dans n'importe quelle émission, à n'importe quelles conditions, face à des interlocuteurs mal intentionnés, il peut être mauvais voir exécrable.
Conclusion : il faut choisir plus soigneusement les endroits où l'on s'exprime plutôt que se croire plus malin que tout le monde.
Bonsoir à vours,
Après le dessin du Plantigrade, M.O Giesbert écrit dans le point à propos de la grêve des dockers et grutiers:
« une histoire bien française qui résume notre déclin ». Une histoire, écrit-il, « où l’on a du mal à faire la part entre ce qui relève du corporatisme, de la pègre, du syndicalisme et de la bêtise pure et simple.
Les dockers seraient des "voyous bien bêtes" d'après lui. Quelle haine!
Vous pouvez comprendre que J.L Mélenchon n'est pas le seul à être vissé
Voir l'article M. Ulrilch sur le site de l'Huma, la presse démocratique, elle est là!
La cotisation militante est fixée par tranches en fonction du revenu :
* inférieur à 1000 € : 36 € annuels
* entre 1000 et 1500 € : 60 € annuels
* entre 1500 et 2000 € : 120 € annuels
* entre 2000 et 3000 € : 300 € annuels
* supérieur à 3000 € : 480 € annuels et plus...
je suis très étonné d'être obligé de faire du copié-collé, alors que tout est publique;
et une fois de plus, ramener ses convictions au montant d'une cotisation,........
quant-à parler d'honnêteté en ce qui concerne le montant que l'on pense devoir payer,......
je pense que certains doivent adhérer au parti le moins cher; (blague)
(on peut supprimer mon précédent message qui était mal rédigé)
ce qui se passe au parlement européen me semble caractéristique de la décadence de l'occident. comme toujours dans l'histoire, les élites sont censées guider mais elles fourvoient et mènent à la ruine. ce parlement ne servant à rien par ailleurs, puisque sans pouvoir, mieux vaudrait donc que tout le monde rentre chez soi et les sommes englouties pour l'entretien de cet ogre seraient bien utilisés en mesures sociales
Jeu dangereux, car cette stratégie, n'est qu'une stratégie parmi d'autres. En effet, la campagne du Front de Gauche peut largement faire reculer le Front National. J'attends avec impatience ce fameux 14 février 2011, qui sonnera le glas de forfaiture. Comme le disaient Alexis Corbière, et JLM: combattre le FN c'est donner la possibilité de faire gagner la gauche à gauche : car quand le monde du travail aura compris que les propositions du FN ne sont qu'un ultra libéralisme dans un emballage de haine, il sauront vers qui voter !
Dans tous les cas, la campagne électorale a commencé : ce n'est pas le FN, ce n'est pas le PS, ce n'est pas Europe Ecologie, ou l'UMP qui l'a initiée : c'est le Front de Gauche !
Ce ne seront ni les primaires socialistes, ni les chiffres truqués de la délinquance et du chômage instillés par le gouvernement qui donneront le là des débats politiques.
Non ! ce sera le programme du Front de Gauche : il est juste (dans le sens de justice sociale), il est rassembleur, il est réel, et chaque temps qui passe doit être le temps de la diffusion, de la persuasion et de la crédibilisation du programme électoral porté par le front de gauche au travers de Jean-Luc Mélenchon !
Je ne sais pas si vous avez vu l'article sur le site de France 2 : on y parle de Jean-Luc Mélenchon et de la révolution citoyenne et les réactions des internautes me donnent chaud au coeur.
Nous voici emportés dans une belle année 2011 !
http://info.france2.fr/politique/melenchon-la-revolution-citoyenne-en-trois-actes-66995304.html
Citoyennement votre
@ - 387 - Gilbert Duroux
"il faut choisir plus soigneusement les endroits où l'on s'exprime plutôt que se croire plus malin que tout le monde".
S'il n'y avait pas eu les clashs précédents, Jean-Luc Mélenchon n'aurait jamais été invité ensuite aux "vraies" émissions et serait encore ignoré par tout le monde. Même s'il ne les a pas cherchés, ces clashs ont été utiles.
A chaud, excellent.
Nicolas Demorand était un bon interlocuteur(il a fait son mea culpa), le débat non passionné et pédagogique pour ceux qui ne connaissent pas le FG, courage nous sommes avec toi pour que le peuple reprenne le pouvoir.
Je viens de voir l'excellente intervention de Jean-Luc Mélenchon sur la 5 avec Demorand. Celui-ci a été correct et Jean-Luc a pu vraiment développer nombre de ses propositions sans être coupé toutes les 10 secondes.
Une simple suggestion sur un point précis : au plan institutionel Jean-Luc Mélenchon a parlé de "régime d'assemblée" en lieu et place du régime présidentiel. Je crois qu'il est bien préférable de parler de régime parlementaire. C'est le régime
de l'Angleterre. Il est efficace, stable et parfaitement démocratique (je parle des règles du jeu et pas des contenus des politiques, " of course ").
Par contre le régime d'assemblée fut celui de la 3è et 4è républiques: il est confus, instable et inefficace (d'un simple point de vue juridique). Donc,ça serait bien cher Jean-Luc,de parler de régime parlementaire et pas de régime d'assemblée. A part ça vous fûtes excellent sur la 5 !
Bonsoir,
Si quelqu'un a un lien pour l'émission de Demorand de ce 23 janvier 2011.
Merci d'avance.
@ Papa (365)
C'est peut-être un hasard, mais vous reprenez presque mot pour mot l'analyse lu livre de Jean-Luc Mélenchon telle qu'elle est exposée sur le Forum Unité Communiste (dont je fais d'ailleurs partie, et dont les membres soutiennent majoritairement Mélenchon - voir sondages).
Bon, il faut mettre quelque chose au point. Quand on dit que c'est la classe ouvrière qui doit posséder les entreprises, c'est une idée bien sympathique, mais n'oublions pas que sans coordination entre elles, ces entreprises se retrouveraient de toute manière en compétition les unes avec les autres sur le marché. La seule manière d'empêcher cela, c'est d’organiser la production de ces entreprises au plus haut niveau possible (c'est-à-dire au niveau national), au lieu de les laisser aller à la libre concurrence. Tout ça est évident, mais implique inévitablement la question suivante : QUI/QUOI est capable de faire cela ? Uniquement l'Etat. Pour abolir le capitalisme, la classe ouvrière ne doit donc pas seulement être propriétaire des entreprises, elle doit aussi/surtout être à la tête de l'État, c'est-à-dire détenir le pouvoir.
Or, dans le contexte de démocratie parlementaire (dont cette analyse ne tient absolument pas compte), la classe ouvrière, pour acquérir le pouvoir, ne doit pas seulement être unie (ce qu’elle n'est pas...), elle doit aussi convaincre la masse de tous les électeurs. Et comme ce travail long et laborieux ne peut s'effectuer que progressivement, la proposition des coopératives de Jean-Luc Mélenchon est excellente parce qu'elle représente le premier pas nécessaire vers l'accomplissement de l'objectif cité au paragraphe précédent.
Je viens de regarder l'émission chez Demorand : génial ! Il faut reconnaître que ce Demorand était gêné aux entournures car je pense qu'il a du être convaincu par les propos de Jean-Luc Mélenchon.
Dans tous les cas, bravo Jean Luc, une bonne réflexion, de la répartie. Je crois tout de même qu'il va falloir bien travailler le débat contre la fille Le Pen car j'ai la sensation que les pièges vont être très tendus ! Par ailleurs, je n'ai pas compris le jeune au congrès d'investiture qui disait que la seule ressemblance devait être du au style : n'importe quoi ! Jean-Luc Mélenchon est indigné et répond avec des arguments et une réflexion, alors que la Le Pen vocifère sans rien apporter au débat et surtout pas pour les plus pauvres d'entre nous (...) : il ne faut pas confondre haine et indignation !
A post 382
Petite précision : 30 euros par mois pour aider les militants et la structure à progresser servent bien plus que 30 euros par mois donnés à Orange ou Bouygues pour télécharger des conneries sur un Iphone et faire tout sauf téléphoner : question de priorités !
Citoyennement
Le clash passé avec Demorand sur Europe 1 a été salutaire. Quelle prestation de Jean-Luc Mélenchon ce soir ! On peut être optimiste pour la suite même si la "médiacratie" tentera, à nouveau, de le déstabiliser.
@ le Prolo du Biolo (PG 69)
Je ne crois pas que c'est après avoir vu Mélenchon dans une émission de jeux à la con d'Ardisson que Demorand l'a invité. Ni après l'avoir vu se faire démolir à 5 contre un chez Denisot.
C'est une erreur, à mon avis, de penser qu'il faut sauter sur toutes les occasions à n'importe quel prix. Au bout d'un moment, on court le risque d'être démonétisé. Quand un mouvement est incontournable, ses porte-parole finissent par être invités. On peut très bien être plus sélectif et choisir ses lieux d'intervention.
Un petit film montre très bien comment le système médiatique peut se retourner et faire d'un "bon client" quelqu'un qui finit par poser problème à son mouvement parce que c'était le seul "incontournable". Ce petit film s'appelle "José Bové : le cirque médiatique".
Solide,percutant,clair,passionné..The right man..pour ceux qui en doutaient.
@ Cyril:
Vous pouvez regardez l'émission ici: http://www.france5.fr/c-politique/index.php?page=article&numsite=4097&id_article=12215&id_rubrique=4100
Bonjour M Mélenchon,
Je suis miltant communiste depuis 36 ans et je suis complétement en phase avec l'idée du FdG, du programme partagé et des candiatures uniques dans ce FdG. Je suis de très près ce vous faites et ce que vous dites. Je suis prêt à militer au sein de mon parti pour que vous soyez notre candidat. Nous y avons tous à gagner mais surout notre peuple. Car vous êtes efficace, claire et sincère et votre culture politique est immense.
Mais j'aimerais vous voir changer dans vos interventions publiques et télevisuelles. J'ai l'impression que vous vous faites pieger et que vous tombez dans leur panneau de provocation.
Comme vous, je pense que la plupart des médias sont à la botte du pouvoir en place mais de grace ménagez nos nerfs. Laissez tomber les piques, les amalgames et les raccourcis.Ils s'en serviront contre nous tous. N'agressez pas les journalistes et notamment les petits jeunes. Maniez plutot l'humour c'est plus efficace.
Ainsi, si vous opérez ce changement (c'était parfait samedi 22 sur la 2), nous irons ensemble très loin. Fraternellement
Une bonne prestation avec Demorand. Il faudrait à mon sens ne pas hésiter à citer les propos d'eric Verhaeghe, ancien membre du MEDEF et qui déclare entre autre : "il est par exemple dangereux d'appeler encore à diminuer le coût du travail alors que les salariés ont déjà du mal à joindre les deux bouts. On risque une augmentation de l'endettement des ménages mais aussi de la dette publique..." ou "...J'interpelle le patronat : les élites actuelles ne doivent pas se comporter comme la noblesse de l'ancien régime" (interview au journal 20 minutes pour la sortie de son livre "jusqu'ici tout va bien").
C'est édifiant : Jean-Luc Mélenchon n'aurait pas fait mieux ! Cela montre que le discours du front de gauche n'est pas déconnecté de la réalité. Ces propos apporte de l'eau au moulin, il ne faut pas s'en priver.
En ce qui concerne le débat avec Marine Le Pen sa stratégie consistera à faire croire que Mélenchon n'a pas le monopole du social et qu'elle est au moins aussi proche de la classe ouvrière avec en plus une préoccupation sécuritaire, terrain sur lequel elle essaiera de revenir en permanence. Bon courage, on est tous avec toi.
@ cyril post 395 :
sur le site de la 5 il y a la possibilité de revoir l'émission...
un bon moment en perspective !
citoyennement
@Cyril 395
http://www.france5.fr/c-politique/index.php?page=article&numsite=4097&id_article=12215&id_rubrique=4100