20jan 11

Plantu déraille, Martin Schulz aussi

Au delà de la limite, il n’y a plus de bornes

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M erci à vous tous, mes très chers amis et lecteurs qui m’avez entouré de votre affection et chute-de-ben-ali-manif-marseille-10de votre solidarité sitôt connu l’infâme dessin de Jean Plantu dans « l’Express ». Merci à mes camarades communistes qui sont montés au créneau pour répliquer à l’offense, Pierre Laurent, Marie-George Buffet, Patrick Le Hyaric directeur de l’Humanité et tous les autres depuis. Merci à « Marianne 2 » qui s’est enquis de ma réaction aussitôt et à fait paraitre quelques lignes informatives qui mettaient à distance l’injure. Je parle donc de cela ici dans cette note. Mais aussi de ma session à Strasbourg. Et surtout du fond de la question de cette nouvelle croisade de la confusion contre le populisme. Car telle est la nouvelle idéologie commune de feu le désormais invendable « cercle de la raison ». D'autres refrains pour rassembler le beau monde et les belles personnes « de droite comme de gauche ».

Merci à Raphael Bianchi, de Marseille, pour les photos qui illustrent ce billet.

Je suis abasourdi d’avoir vécu de tels évènements. L’hémicycle à Strasbourg est arrivé à l’extrême caricature de ses pantalonnades qui laissent pantois. J’y ai vu Joseph Daul, le président UMP du groupe de la droite au parlement européen, rouge de plaisir, embrasser devant tous, et sous les acclamations, le premier ministre hongrois Viktor Orban qui est accusé chute-de-ben-ali-manif-marseille-4de tous côtés d’être un crypto-fasciste attentant à la liberté de la presse, notamment. J’y ai vu Martin Schulz, président du groupe du Parti Socialiste Européen voter avec la droite pour empêcher l’examen d’une résolution sur les évènements de Tunisie et sur la liberté de la presse en Hongrie. Inouï. Jean Quatremer, zélé européolâtre contemple le double désastre qui frappe l’institution européenne qu’il défend si fort et les sociaux démocrates qu’ils aiment tant. Son titre est terrible : « l’honneur perdu des socialistes ».  J’aurais juste le regret que cet observateur si aigu de mes entrées et sorties dans l’hémicycle n’ai rien dit du fait que j’ai été le seul à me joindre à la protestation des Verts Europe Ecologie en empruntant une de leurs affiches pour l’installer dans l’hémicycle sur mon pupitre.

Les socialistes se couvrirent encore davantage de honte en annonçant par une brève note sur leur site, l’exclusion du parti de Ben Ali de l’internationale socialiste dont il était membre depuis 1970. On comprend qu’il s’agissait pour Schulz, avec cette annonce, de compenser l’infamie du vote de son groupe contre la résolution sur la Tunisie.  Personne naturellement ne se donne la peine de savoir comment et où cette procédure d’exclusion a été conduite. Quand la décision a-t-elle été prise et par qui ? Bien sûr Martin Schulz ne peut pas avoir inventé la chose, n’est-ce pas ? Donc on est en droit dorénavant de demander des explications sur certains autres membres de l’internationale qui n’ont pas été excluschute-de-ben-ali-manif-marseille-3 et dont on se demande pourquoi. Je garde ce régal pour une autre fois. Mais au passage on en apprend une autre, bien bonne. Le vaillant parti de Ben Ali, le RCD, membre de l’internationale et exclu trois jours après la fuite de son dirigeant avait aussi une adhésion à droite. En effet, il avait aussi signé, en juin 2009, un accord de coopération euro-méditerranéenne avec le Parti populaire européen (PPE), le parti qui rassemble tous les conservateurs européens. Lors d'une conférence de presse au Parlement à Strasbourg, Martin Schulz a annoncé lui-même cette exclusion. Et le site de l’internationale de préciser : "Cette décision, dans des circonstances exceptionnelles, est conforme aux valeurs et principes qui définissent notre mouvement et à la position de l'Internationale sur les développements dans ce pays ». Quel héroïsme ! Quelle intransigeance sur les principes ! Très émouvant. A peine voté déjà oublié. Schulz n’a pas poussé le respect des valeurs jusqu’au point de votre la résolution sur la Tunisie ! 

Ce ne furent pas les seules infamies de cette belle « Europe qui protège » pendant cette session. Bien sur il y a eu le vote d’une batterie d’accords de coopération nouvelle mouture qui obligent les pays d’Afrique à ouvrir leurs frontières en grand aux produits européens, notamment agricole tuant les productions locales. Une directive de la commission, rapportée par l’UMP madame Grossetête, pour favoriser le tourisme sanitaire. Un document impérialiste intitulé « la stratégie européenne pour la mer noire », une honte anti écologiste pour l’exploitation de l’océan arctique, un rapport d’apologie de la concurrence sous le titre « Politique de la concurrence en 2009 ». Un accord honteux et brutal de « stabilisation et d’association avec la Serbie » qui lui inflige de nouveaux sacrifices alors que le FMI est déjà en train de torturer le pays. Bouquet final un accord cadre avec la Lybie qui dénonce toutes les horreurs de cette dictature avant de céder au cri du pétrole et du gaz. Pendant ce temps Cuba elle est soumise au blocus américain et à l’ostracisme européen. Fidel, c’est bien connu est pire que Kadhafi pour « l’Europe qui protège ». Quelle honte !

Maintenant, quelques mots sur le dessin de Plantu dans l’Express. Quand je l’ai découvert, parce que le site "Marianne 2" m’interrogeait à son sujet, c’est comme si j’avais reçu une gifle en pleine face. La caricature a pour méthode de grossir le trait, de surligner. Pas de chute-de-ben-ali-manif-marseille-2travestir. Mettre un signe politique égal entre l’héritière de l’extrême droite qui soutenait Pinochet et moi…. Quelle incroyable banalisation de l’extrême droite ! J’avoue que j’ai mis un moment à me reprendre. Jamais je n’aurais imaginé que quelqu’un de ceux qui me détestent, ce qui est bien leur droit, pousse l’infamie jusqu'à me présenter en posture et brassard de type nazi, grimaçant, sous l’ombre de Le Pen ému, lisant le même texte que madame Le Pen représentée elle, de surcroit souriante. Front national et Front de Gauche mis sur le même plan. Quelle infamie ! Débile politiquement, offensant personnellement, stupide au moment où se débat la façon d’affronter le nouveau Front National. Puis vient la tristesse. J’aimais bien Plantu, je collectionnais ses albums, il faisait parti de mon paysage quotidien comme pour beaucoup de gens. Il me dégoute à présent puisque je sais qu’au milieu de son talent il est aussi capable de ça. Comme une tare cachée qui se donnerait à voir par surprise et changerait de fond en comble tout ce que l’on croit savoir de quelqu’un. Camarades, n’oubliez plus jamais qui est Jean Plantu. Faites lui savoir ce que vous pensez. Ne laissez pas ces gens se croire hors de portée de l’opinion des autres. Dans l’immédiat, nonobstant l’injure, il faut défaire calmement et rationnellement ce que veut construire son dessin, sans doute par stupidité et ignorance. Le concept de populisme joue dans ce dessin le rôle idéologique sans fard que les autres camouflent sous leur bla bla aux allures bien pensantes. Il efface le clivage entre gauche et droite. Il éradique le fond des programmes pour appeler à faire des apparences le fond du débat.

L’excellente formule de Daniel Bernard dans « Marianne 2 » résume bien cette idée. C’est la pensée « marabout/ de ficelle ». Ici Plantu va très loin.  Il fait cela même qu’il dénonce : « tous pourris », à droite comme à gauche, du moment que ce sont les « extrêmes », qui se rejoignent, comme disent les grands penseurs de fin de banquets trop arrosés. Le dessin de Jean Plantu, au lieu d’aider à réfléchir, aveugle celui qui le prend au sérieux. Il empêche de comprendre ce qui se passe. Il faut donc revenir sur ce qu’est l’anti « populisme ». Pour le faire je choisis deux textes que j’ai beaucoup aimé parce qu’il disait bien ce que je comprends. Guillebaud fait même preuve d’une véritable prémonition par rapport au dessin de Plantu.

«  Silence aux pauvres! ». C’était dans « Le Nouvel Observateur » (n°2405) de la semaine du 9 au 15 décembre  2010. La Chronique de Jean-Claude Guillebaud.  « Il faut se méfier de la démagogie, mais l'antipopulichute-de-ben-ali-manif-marseille-1sme ne doit pas tenir lieu de pensée aux nantis » disait le sous titre. Et Guillebaud de démontrer. « Chez nous, la mise en garde vise rituellement la gauche de la gauche et le Front national. Aux armes citoyens, Marine ne passera pas! Vade retro Mélenchon! »

 « A la réflexion, ce tocsin rituellement sonné est bien moins vertueux qu'il n'y paraît. Il procède – aussi – d'une stratégie élitiste incroyablement datée. Taisez-vous donc, les peuples! On croit réentendre ce mot d'ordre bourgeois qui, en 1848, indignait Lamennais, ami de Victor Hugo : silence aux pauvres! Tout se passe comme si cette vieille défiance de classe faisait subrepticement retour. Il y a du leurre là-dedans. La meilleure démonstration de cette ambivalence nous est donnée dans un texte venu d'Allemagne. Le philosophe Peter Sloterdijk a publié dans le « Spiegel » un long et éblouissant article sur le sujet (1). Avec une belle ironie, il s'y moque de l'anti-populisme frelaté qui tient parfois lieu de pensée aux nantis.

La plus dangereuse des spéculations, explique-t-il en substance, est celle qui table, comme dans la Rome décadente, sur la léthargie d'une République anesthésiée par le « pain et les jeux », pour reprendre la formule de Juvénal (aujourd'hui, on dirait le consumérisme à crédit et l'hébétude télévisuelle !). Pareil calcul est fort imprudent. L'Histoire nous montre que l'effet démobilisateur du «  Panem et circenses » n'est jamais durable. Tôt ou tard,  …»

… « Dans cette perspective, les contre-feux rhétoriques que l'on met hâtivement en place  - culpabilisation des citoyens prétendument prodigues, protection des générations futures, appels au sang-froid, etc. – semblent avoir pour première fonction de contourner, par n'importe quel moyen, la dissidence entêtée des électeurs de base. A terme, l'entreprise est vaine. Notons que Sloterdijk, qui nous rappelle cette évidence, n'est ni un gauchiste, ni un imbécile, ni un rêveur. Quant à l'hebdomadaire « Der Spiegel », ce n'est pas exactement une « feuille» populiste. »

Puisque j’en suis rendu à citer ce qui s’écrit mieux que je le ferai et que mon intention est de produire des documents qui expriment le point de vue que je voudrais développer moi-même, je poursuis. Voici un texte publié par un jeune philosophe de mes amis, Benoit Schneckenburger. Il est paru déjà dans le journal « A Gauche » et dans la rubrique argument du « petit courrier du blog » sous le titre « Populisme : le peuple en accusation ». "C'est devenu un lieu commun du commentaire des politologues" commence Benoit. "Dès qu'un mouvement ou un porte parole déroge aux règles du consensus, on le qualifie de populiste. Mais les mots traduisent autant l'intention de celui qui les prononce qu'ils sont le signe de ce qu'ils sont censés décrire. Marx appelle cela l'idéologie. Du côté des choses, « populisme » ne renvoie à aucune réalité uniforme : parti du peuple américain au XIX° siècle qui voulait défendre les intérêts des petits paysans ; courant russe de socialisme ; expériences très diverses de gouvernements et de mouvements sociaux en Amérique latine ; mode référendaire en Suisse ; en France Le Pen, Tapie, Mélenchon, tous dans le même sac. Du côté de l'intention, on remarque un très net infléchissement entre l'usage péjoratif qui en est fait et son sens littéral, donné par le Larousse : « attitude politique consistant à se réclamer du peuple, de ses aspirations profondes, de sa défense contre les divers torts qui lui sont faits. » 

« Pour ses détracteurs, le populiste apparaît sous la figure d'un habile démagogue qui mettrait en fait en péril la démocratie. L'accusation de populisme révèle deux problèmes. En premier lieu l'émergence historique de mouvements populistes marque une crise de la représentation politique traditionnelle qui ne sait plus répondre aux attentes du peuple. En second lieu, l'accusation de populisme masque l'idée que l'appel à une forme plus directe ou plus impliquée du peuple reste fondamentalement illégitime, car le peuple serait comme par nature incapable de se gouverner lui-même. » 

« On voit ici l'enjeu de ce débat : il s'agit ni plus ni moins de la légitimité et de la validité des revendications populaires elles-mêmes ! Accuser de populisme, c'est travestir le principe même de la démocratie, proclamé par notre constitution. Il ne s'agit plus du « gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple », mais du gouvernement du peuple par ceux-là seuls qui savent ce qui est bon pour lui. Le terme populisme constitue en effet l'un des pôles d'une triade dont les autres éléments se nomment élitisme et démocratie. Débat ancien, qui commence par la difficile reconnaissance du peuple comme acteur politique, se prolonge dans la définition des formes sociales et institutionnelles par lesquelles il se pourra se représenter. Il s'agit bien de définir le champ de la souveraineté populaire. 

« Dans la tradition de la pensée politique, parler du peuple ne va pas de soi. Déjà la pensée gréco-romaine pensait le peuple sous plusieurs figures. Si l’on parle de démocratie c’est aussi parce que pour les grecs, le peuple se dit tout à la fois démos que pléthochute-de-ben-ali-manif-marseille-5s : la foule, la populace. On peut se réclamer des classes populaires par opposition avec les élites ou les dominants et leur pouvoir oligarchique ; on peut faire du peuple une fiction qui refuse la distinction de classes pour créer une unité mythique derrière un chef, une patrie ou une histoire.

Chaque populisme renvoie donc à une vision différente du peuple. Si l'on qualifie parfois Chavez de populiste, c'est précisément parce qu'il en appelle au peuple pour que ce dernier s'approprie les enjeux politiques : c'est ici les démos en action. En revanche, les replis identitaires de Jörg Haider eux n'en appellent pas à un peuple en mouvement, mais à une idée figée, le genos. Le Pen et Berlusconi font mine de nier les différences de classes et d'en appeler à un peuple ethnique, alors que tout leur programme social est un programme de dérégulation, eux-mêmes appartenant aux classes favorisées.

Par delà la grande diversité des expériences historiques, il y a cependant un point commun à tous les usages du terme populisme. Son apparition est toujours le signe d'une crise profonde de la représentativité. Il faut interroger ce qui, sous couvert d'une défiance des élites masque peut-être une défiance du peuple. Élitisme et haine du peuple marchent souvent de pair. Dès son origine, la démocratie souffre d'un rejet, voire, comme le note Jacques Rancière dans son ouvrage du même nom, d'une Haine de la démocratie (La Fabrique). Platon refuse la démocratie dans la République. Selon lui l'homme démocratique suivrait ses penchants corporels en lieu et place de la réflexion. Pire, la démocratie ne reconnaît pas l'ordre traditionnel de l'aristocratie, car elle est fondée sur l'égalité. Égalité contre aristocratie : dès l'origine s'installe l'idée qu'en démocratie aucune compétence n'est exigée du peuple pour exercer sa souveraineté, invention grecque que salue l'historien marxiste Finley dans Démocratie antique et démocratie moderne (Payot). » 

« La démocratie libérale se trouve aux prises à une contradiction majeure : elle se réclame du peuple, mais elle ne peut tolérer que les classes sociales populaires se mêlent de politique. Depuis les années 50, les intellectuels libéraux, comme Jones ou Lipset, encouragent l'apathie politique, l'absence d'engagement, le peuple devant se contenter de choisir entre des élites compétitives. Pour eux, un peuple investi est dangereux. Classes laborieuses, classe dangereuses. Aron, maître à penser des libéraux de tous bords, affirme aussi que «génétiquement » seule une « minorité » de la population est capable politiquement. Autrefois on justifiait le suffrage censitaire ou l'aristocratie de sang. Aujourd'hui, une oligarchie recrutée dans les mêmes grandes écoles, formés par une pensée unique en économie, s'autoproclame digne des suffrages. » 

« Démocratie et participation populaire doivent se lier. À l'encontre des libéraux, Rousseau, penseur du peuple à plus d'un titre, permet une première réponse à l'idée que le peuple ne saurait se gouverner lui-même. Certes, une démocratie directe sans médiation est impossible car il faut bien produire les lois. Toutefois le critère de compétence préalable du peuple ne se pose pas : le peuple découvre sa compétence dans le travail politique par lequel il s'agit de faire émerger la volonté générale. Je pars de mes intérêts privés, mais en pensant la loi sous la forme d'une généralité, je passe par un moment de réflexion qui me fait sortir de l'égocentrisme pour penser l'intérêt général. La révolution française a voulu mettre en œuvre ce principe. » 

« Aujourd'hui le peuple doit retrouver sa souveraineté, qui lui est ôtée par un système qui peu à peu, dans la logique libérale, entend le convoquer à intervalles très espacées pour lui demander de se prononcer parmi un choix d'élites auto-constituées. Ainsi, être populiste en bon sens, c'est faire le pari que le peuple ne doit pas être écarté des décisions, à condition qu'on lui donne les moyens d'y réfléchir. Les mobilisations sociales sont d'importants moments de prise de conscience politique. D'où la révolution citoyenne et la référence à la République sociale. Ce travail de réappropriation de l'espace public suppose un travail de médiations institutionnelles qui font le peuple est progressivement de plus en plus intéressé à s'investir dans la politique. Le référendum sur la Poste, par exemple, n'était pas une fin en soi, mais l'occasion de reposer au plus près la question des services publics. Le résultat du vote importe tout autant que la richesse de la campagne électorale et des débats citoyens. Il y a un corrélatif absolument nécessaire : l'éducation. Saint-Just et Condorcet en faisaient une priorité un peuple habitué à l'esclavage doit se cultiver pour gouverner. Il ne peut y avoir d'implication populaire sans éducation populaire. »


473 commentaires à “Au delà de la limite, il n’y a plus de bornes”
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  1. militant de gauche dit :

    @ boris
    au sujet des Le Pen : il serait peut-être intéressant de monter un groupe informel d'ici pour trouver les déclaration, aller sur leur site pour dénicher et décortiquer les points de vue et les prises de position, trouver les vidéo, bref monter une sorte de coopérative temporaire au service de l'argumentation pour jean luc lors de ce débat...
    Qu'en pensez-vous ?
    citoyennement

  2. Sapher dit :

    N'oubliez pas les DOM-TOM, nous on ne vous oublie pas.

  3. pichenette dit :

    Ce dimanche, des questions, des illustrations, le temps nécessaire pour répondre.
    Très bien

  4. Cyril dit :

    @404
    Tonya

    Merci beaucoup. Quelle réactivité!

  5. ermler dit :

    @ Gilbert Duroux (387)

    ... quand il [Mélenchon] a le temps de développer ses idées, il est bon, quand il va dans n'importe quelle émission, à n'importe quelles conditions, face à des interlocuteurs mal intentionnés, il peut être mauvais voir exécrable.
    Conclusion : il faut choisir plus soigneusement les endroits où l'on s'exprime plutôt que se croire plus malin que tout le monde.

    Mélenchon n'a pas besoin de "professeurs" qui lui distribuent des notes derrière leurs claviers !
    Non, il n'a pas à "choisir" ses interlocuteurs.(Comme s'il pouvait savoir à l'avance si celui-ci lui posera ou non des questions " mal intentionnées"). Il doit faire face dans toutes les situations et répondre en fonction des circonstances.
    De grâce, renonçons ici à jouer les censeurs donneurs de leçon de "bien parler" à Jean-Luc. Il a son style et personne ne le fera changer. J'aime quand il est aussi le bruit, la fureur, le tumulte et le fracas... Car ce fracas résonne en moi et cette fureur est aussi un peu la mienne. Et tant pis si, parfois, ça dérape un peu...et si ça écorche les oreilles de quelques "délicats".

  6. Gilbert Duroux dit :

    @ ermler

    Je crois que Mélenchon a plus à perdre à écouter les flagorneurs que ceux que tu appelles les "donneurs de leçons" (et qui peut-être quelque savoir dans les domaines qu'ils abordent).
    Par ailleurs, je n'ai jamais parlé du style de "ton Jean-Luc", ni sa façon de parler, ni même un contenu en particulier, mais simplement pointé le fait qu'il y a des dispositifs audiovisuels qui font qu'aucune parole politique ne peut être audible, quelque soit le talent de l'invité.
    Tu peux bien sûr contester bien ce fait, tout comme tu peux contester l'utilité de la critique du système médiatique (que Jean-Luc Mélenchon pratique pourtant, me semble-t-il).

  7. avionnette dit :

    Rien de nouveau par ailleurs, quand on refuse de se faire humilier, on se fait respecter. Le supposé dominé devient le dominant. Quand le journaliste a compris ou était son maître, tout rentre dans l'ordre. C'est pourquoi la ligne dure envers les media est la bonne. Les journalistes sont comme ces enfants face a des parents sans autorité, à la dérive. Et en demande d'autorité, bien que non formulée.

  8. rachid dit :

    Pour mettre de l'eau dans le vin de Jean-Luc Mélenchon, voici une vidéo de Emmanuel Todd qui date de 2008. Ce gars est un génie. Il a prévu 15 ans avant la chute de l'empire soviétique. Dans les années 2000, il a prévu le déclin des Etats-Unis et il avait écrit un bouquin qui s'appelle "Aprés la démocratie" qui nous met en plein dans ce qui se passe en europe avec ce fameux "semestre européen".
    Ce qu'il dit fait froid dans le dos
    http://www.dailymotion.com/video/x7wewf_emmanuel-todd_news

  9. citoyenne21 dit :

    Bravo Monsieur Mélenchon ! vous avez été parfait ce soir, souriant juste ce qu'il fallait, avec toujours une pointe d'humour, ce que j'apprécie beaucoup !Je suis toujours très souriante à la fin d'une de vos prestations, le signe que vous êtes bénéfique à beaucoup de gens et c'est énorme que d'apporter du réconfort dans le coeur de personnes qui croient en vous, en votre capacité à rassembler le meilleur de la gauche et qui se reconnaissent dans les valeurs que vous représentez ! vous avez été très clair et ca fait plaisir de voir que les journalistes enfin vous respectent ! Bourdin l'autre jour, Demorand aujourd'hui, enfin ce que vous dites très intelligemment est entendu et c'est tellement crédible qu'ils ne peuvent que faire profil bas ! J'espère que le peuple en masse saura vous reconnaitre comme l'homme du changement positif et que face au néant qui nous guette, il saura sanctionner la médiocrité pour laisser éclore le renouveau social et surtout quel bonheur intellectuellement que de se sentir en phase avec quelqu'un d'aussi passionnant et cultivé que vous ! de quoi redevenir fier d'être français !

    Bravo encore et mille merci ! rien que d'imaginer le désespoir qui nous animerait si vous n'étiez pas là ! On sera de plus en plus nombreux à vous suivre !

    Bien à vous

  10. JULIA dit :

    D'accord avec LAZAR: souriez car vous gagnerez l'appui des communistes
    Souriez car vous savez ne pas être un usurpateur de légitimité
    Souriez donc car la victoire sera celle du sourire du peuple partageur !
    Souriez donc face à la haine (de classe), car elle se retournera en sympathie (de classe).

  11. georges 70et25 dit :

    @Louis st O 358
    "petit" rectificatif pour information : les 110 propositions du candidat Mitterrand sont bien postérieures au programme commun : elles en constituent une sorte de réduction après la rupture de l'union de la gauche, et non une matrice...

  12. ermler dit :

    @ Gilbert Duroux (409).

    Le système médiatique est ce qu'il est ! Eminemment critiquable !.
    Ce que je voulais dire c'est que je ne vois pas comment Mélenchon pourrait "sélectionner" à priori telle ou telle émission où il est invité. Aurait-il dû, par exemple, refuser l'invitation de Demorand sur Europe 1 et accepter l'invitation du même Demorand sur la 5 ? Ca ne marche pas comme ça !
    Le système, il faut faire avec et le prendre en défaut chaque fois qu'on en a l'occasion. Même - et surtout - dans un dispositif qui est conçu pour brouiller la parole politique. Face à ce dispositif, tu suggère la fuite, moi je pense qu'il faut rendre coup pour coup ! Est-ce celà que tu qualifies d'"exécrable" ?

    Pour ton information, sache que Mélenchon n'est pas "mon" Jean-Luc et que ceux qui font l'effort de lire mes posts ne peuvent, sans mauvaise foi, me taxer de "flagorneur".

    Cordialement.

  13. Denise B. dit :

    Merci M. Mélenchon pour votre très bonne prestation de ce soir face à un Demorand si arrogant et ce que vous avez dit avec beaucoup de subtilité m'a rassuré et convenu (sur Cuba j'ai aimé votre analyse) et ceci nous apporte un espoir pour un changement pour tous les français, afin que celui-ci puisse permettre d'éviter un clash qui serait fatal pour nous tous...

    Bon courage, tous avec vous.

  14. sam_ dit :

    Pour les vidéos (avec un léger décalage audio/video), elles sont disponibles ici

    http://www.dailymotion.com/video/xgp5sg_melenchon-dans-c-politique-1-4_news
    http://www.dailymotion.com/video/xgp6c1_melenchon-dans-c-politique-2-4_news
    http://www.dailymotion.com/video/xgp70j_melenchon-dans-c-politique-3-4_news
    http://www.dailymotion.com/video/xgp7ed_melenchon-dans-c-politique-4-4_news

    Sinon, M. Mélenchon, je vous ai trouvé une fois de plus très bon. Le momentum sur les minorités, sur la paupérisation, sur les différences notables avec le FN ont été très clairement décrites. Vous êtes rassembleur; ce dont la France a besoin plutôt que du conservatisme teinté d'un poujadisme.

    ++

  15. Humaniste dit :

    Super M. MELENCHON, vous êtes vraiment un Grand, à la culture incontestable, bien de citer dans vos explications les références dont vous faites état. Je pense que plus d'un citoyen doit être "scotché" de la compétence de vos discours vrais, sincères et surtout crédibles.
    Très bien d'avoir annoncé votre candidature, cela mettra les autres partis dans l'alternative, soit de vous suivre, soit de prendre la responsabilité de la division. Mais sincèrement je ne pense pas qu'ils prendront ce risque, sinon ils sont "morts".

    Quant à M. Demorand il c'est un peu racheté de son incroyable mépris dans son émission sur Europe 1.

    Merci de nous apporter cet espoir de jours meilleurs.

    Merci de nous apporter cette espoir de jours meilleurs.

  16. Antoine dit :

    Je ne comprends pas les commentaires satisfaits sur l'émission avec Demorand. Le discours est désespérément vague et fuyant.
    - exemple 1 : l'énergie. Pourquoi Jean-Luc Mélenchon présente-t-il la géothermie (cela doit faire la troisième fois au moins) comme la solution miracle ? Serait-il spécialiste du sujet, ou bien lui a-t-on mis la puce à l'oreille, et quels sont les arguments ? Balancer ça comme ça, genre yakafokon (hop on injecte de l'eau, la chaleur ressort, c'est magique), ce n'est pas sérieux.
    - exemple 2 : Cuba. On lui demande comment qualifier le régime de Cuba (dictature ? démocratie ? autre chose ?) et il répond totalement à côté de la plaque en parlant des bienfaits de Cuba pour ses voisins. C'est assez faible. Après tout on peut être un dictateur éclairé ou un monarque (il y en a certainement des exemples dans l'histoire de France) et faire malgré de tout de bonnes choses ; la morale ne remplace pas la politique.
    - exemple 3 : Le Pen. Il a été incapable de contrer l'assertion que Marine Le Pen aurait le même programme économique que lui, alors qu'il est évident qu'on (c'est-à-dire le système médiatique mais probablement aussi une partie de l'électorat) l'attend au tournant sur ce sujet.
    - exemple 4 : l'immigration. Défendre les sans-papiers c'est bien, mais ça ne remplace pas une politique migratoire et une politique d'accueil.

    On a eu l'impression bizarre qu'il cherchait ses mots, qu'il peinait à sortir de quelques grandes généralités pour arriver à produire un discours riche et construit. C'est moins précis, je crois, qu'il y a quelques mois quand il prouvait être capable de décortiquer les mécanismes de la crise (cf. arrêt sur images). Et puis faudrait arrêter de faire semblant de s'indigner en croyant que ça fait passer l'absence de fond.

  17. JULES IMPRÉCATEUR dit :

    J'ai été très satisfait de la prestation de Mélenchon sur C/Politique ce jour. Peut-être gagnerait-il à être un peu plus simple pour mieux être accessible et compris par un large public au delà de la sphère des militants et sympathisants.
    Si nous pouvions disposer de la transcription écrite de cette émission, nous pourrions mieux en faire une analyse plus fine et disposer de l'argumentaire qu'il nous a donné. Quelque chose comme une rubrique textes et discours.
    Ceci dit, mon impression est qu'il a marqué des points.
    à suivre...

  18. Gilbert Duroux dit :

    415
    ermler dit:
    23 janvier 2011 à 22h32

    Où ai-je dis que Mélenchon n'aurait pas dû aller chez Demorand à Europe 1 ? Par contre, oui, je dis qu'il ne devrait pas aller dans certaines émissions dont on connait le dispositif piégeux. Je pense, mais ce n'est que mon avis, qu'il ne devrait pas aller dans les émissions de jeux débiles comme il l'a fait chez Ardisson. Ça ne le grandit pas, tout comme ça n'a pas grandi Besancenot de participer aux Grosses têtes de Philippe Bouvard. Par contre, et c'est là qu'on voit que la question n'est pas si simple, le putassier Ardisson, dans d'autres émissions, s'est montré comme un des meilleurs interviewers politiques. Il n'y a pas de règles absolues, c'est du coup par coup, à la lumière de ce qu'on sait des dispositifs. Tu n'as pas idée de ce que peut engendrer tel ou tel dispositif en matière de capacité de s'exprimer.
    D'ailleurs Jean-Luc Mélenchon a dû regretter plus d'une fois d'être allé chez Arlette Chabot dans les pires conditions (relégué sur un strapontin, quémandant 30 secondes de parole en fin d'émission).
    Ce que je lui reproche, c'est sa prétention à pouvoir défendre son point de vue dans n'importe quelles conditions. C'est une manque de modestie de sa part. C'est pourquoi je pense que les militants auraient tout à gagner à connaître les travaux des spécialistes de la critique des médias comme S. Halimi, le directeur du Monde diplomatique (et auteur des "Nouveaux chiens de garde"), P. Rimbert (journaliste au Monde diplo), H. Maler (d'Acrimed)... et bien sûr Bourdieu ou Accardo (qu'a cité Jean-Luc chez Demorand)
    Tu trouveras ici quelques exemples d'articles portant sur ce qui est acceptable comme condition pour s'exprimer dans les médias. Il ne s'agit pas de prescriptions impératives, mais de conseils qui peuvent être utiles pour les militants qui veulent maîtriser un minimum les condition de leur expression...
    http://www.acrimed.org/rubrique212.html

  19. florent dit :

    Antoine, je te donne tord sur aucun de tes exemples mais donner un autre regard.
    Mon point de vue d'abord sur la géothermie. Je peux pas te rejoindre quand tu dit que se n'est sérieux; ce qui n'est pas sérieux, ce sont les discours creux des socialistes ou des verts et n'importe quel homme ou femme politique sur l'ensemble des sujets comme sur l'écologie il donne un simple exemple qui ouvre a la réflexion sur les solutions qui pourait convenir et la pour une fois c'est concret.
    Pour ce qui est de Cuba, je trouve effectivement que c'est un peut court, bien que judicieux de souligner le blocus américain mais honnêtement sans grand intérêt.
    Ensuite pour le programme économique, ils ont juste en commun une idée de protectionnisme, mais comme il a bien répondu à mon avis ce n'est pas pour la même raison. Nous c'est pour en finir avec le libre échange qui met en concurence tout être humain et le Fn c'est pour se replier sur nous comme une secte. Les objectifs sont inverses.
    Par contre sur l'immigration, j'ai aussi trouver la seule défense à raison des immigrés plutôt légère...

  20. Berdagué dit :

    ça y est, j'ai signé pour votre candidature, pour le programme, pour une constituante, donc enfin une sixième République de Révoution citoyenne.
    Si je comprends bien nous serons toutes et tous P.D.G. Alors présidons... mais c'est révolutionnaire, même que les Grecs historiques n'avaient pas trouvé ça, quant à toute veilléité bureacratique et de pouvoir style Nicoléon (emprunt à Jean-Emmanuel Ducoin, excellent de plume incisive et décoiffante : à lire cet écrit dans l'huma du Sam. 15 Janvier 2011 en p. 13, au lendemain de la manif de ce dimanche très réactionnaire insultant la loi et sponsorisé par le Vatican, écrit intitulé : Laic(s)), sont à mettre aux poubelles de l'Histoire, enfin nous savons quoi faire de nos déchets, c est très écologique tout ça, et bien si c'est ça j'en suis ! ça me rappelle un petit livre de Grégory Bateson "vers l'écologie de l'esprit" qui posait problème à mon inculture de prolétaire du peuple-populiste.
    Avanti Populo libération...
    Puisque qu'il s'agit de chants voire de champs dans notre Marseillaise y a intéret à connaitre : "étendard sanglant élevé..." nos trois couleurs où une couleur domine celle des luttes pour notre liberté, l'égalité de droits et celle de la fraternité qui rejoint l'Internationale des peuples libérés de tout esclavage.

  21. ducono69 dit :

    Enfin une émission de télé constructive ou jlm, bien aidé par Demorand qui avait certainement quelque chose à se faire pardonner, a pu avoir le temps de dérouler son analyse et ses propositions.
    C'est sur les idées que la bataille se gagnera et non sur le déglinguage permanent de DSK ou de Sarko (ça tout le monde peut le faire, même Nicolas Bedos !)

    Avançons nos propositions et présidons !

  22. citoyenne21 dit :

    Bonjour,

    Certains et certaines l'ont déjà évoqué ici mais ce serait bien qu'en plus de cet espace de discussions, si chacun pouvait communiquer par message privé ! la plupart des forums sont équipés de cette fonction "message privé" et ca permettrait de pouvoir échanger directement avec les personnes avec lesquelles on aimerait entrer en contact et de laisser ses coordonnées personnelles pour continuité du dialogue au delà du net. Là on ne peut le faire que lorsque quelqu'un a un site et donc a un lien y renvoyant. Ne peut-on pas y remédier ?

    [Edit Webmestre : Non, il n'est pas question d'y "remédier". Manifestement, vous confondez forum et blog...]

  23. Alain Verce dit :

    Bonjour.
    Il y a une chose qui me chiffonne.
    Le Front national a un programme résolument anti-social dont personne ne parle.
    S'arrêter à sa lubie anti immigrés ne permet pas de dénoncer et démonter ses pseudos valeurs d'équité.
    Pourquoi, par exemple, ne cite-t-on jamais son anti syndicalisme ?

  24. Yves Resse dit :

    @ webmestre (suite au dernier commentaire de citoyenne21)
    en effet il s'agit bien d'un blog !
    Mais pourquoi ne pas mettre de lien sur un forum (le créer s'il n'existe pas) du parti de gauche ?
    Ce serai en harmonie avec le discours démocratique et laisserai plus de place à ce blog et à sa vocation.

  25. Descartes dit :

    @Antoine (#419)

    Je ne comprends pas les commentaires satisfaits sur l'émission avec Demorand. Le discours est désespérément vague et fuyant.

    Pour comprendre, il faut faire référence au phénomène de "dissonance cognitive": Lorsque la réalité nous envoie des messages qui sont en contradiction avec notre vision du monde, il se crée chez les individus une tension ("dissonance cognitive"). Pour réduire cette tension, les individus mettent en œuvre des stratégies inconscientes qui peuvent être très différentes: par exemple, de changer sa vision du monde pour accommoder les nouveaux faits (stratégie de "rationalisation"), la négation des faits dérangeants ou leur interprétation d'une manière qui détruise la contradiction. C'est ce que font les europhiles: chaque fois que l'UE provoque des catastrophes, leur conclusion est le problème n'est pas qu'il y a "trop d'Europe", mais qu'il y en a pas assez.

    L'observation des débats politiques montrent que les individus qui assistent à un débat sont presque toujours satisfaits de la performance de leur champion (aussi mauvaise soit-elle) dans les heures qui suivent la prestation. Les arguments de leur idole leur paraissent toujours "convaincantes", alors que celles de leurs adversaires ont l'air pathétiques. L'exemple le plus caricatural fut le débat Royal-Sarkozy de l'entre deux tours. Les partisans de Ségolène étaient sortis convaincus que leur idole avait battu sont adversaire à plates coutures. Il leur fallut quelque temps pour s'apercevoir que ce n'était pas le cas. Ce décalage dans le temps semble suggérer qu'on est dans une situation de "dissonance cognitive".

    Moralité: on ne peut pas se fier aux louanges de ses partisans. Et je suis d'accord avec vous: il est grand temps que Jean-Luc commence à bosser (ou à faire bosser d'autres) sérieusement les sujets de fonds.

  26. TYPOGRAPHE dit :

    TOUS CITOYENS AVEC LE CITOYEN MELENCHON
    Surtout que la mayonnaise ne retombe pas. Parce que les medias vont s'occuper du Mélenchon (et essayer de manipuler et son message et ce qui représente). Seulement ce qu'ils oublient, c'est que Jean-Luc est un des maillons de cette révolution citoyenne (qui d'ailleurs vient d'avoir lieu en Tunisie et aussi en Islande). Les peuples commencent un petit peu à réléchir. Jean-Luc Mélenchon est un des "outils" de cette révolution citoyenne, un des "détonnateurs", qui commence à faire se poser de nombreuses questions au peuple de notre République.
    Dans quinze mois, premier acte de l'élection présidentielle, quinze mois pour convaincre. En espérant que toute cette vrai gauche soit intelligente et se rassemble dès le premier tour...

  27. Descartes dit :

    @ermler (#408)

    De grâce, renonçons ici à jouer les censeurs donneurs de leçon de "bien parler" à Jean-Luc. Il a son style et personne ne le fera changer. J'aime quand il est aussi le bruit, la fureur, le tumulte et le fracas... Car ce fracas résonne en moi et cette fureur est aussi un peu la mienne. Et tant pis si, parfois, ça dérape un peu... et si ça écorche les oreilles de quelques "délicats".

    A un moment donné, il faudra choisir. Jean-Luc Mélenchon a-t-il l'ambition de rassembler les citoyens pour changer les choses, ou se contentera-t-il de faire plaisir aux gens comme toi, qui "aiment quand il est le bruit... etc.". Parce que s'il veut rassembler, il vaudrait mieux éviter d'écorcher inutilement les oreilles des "délicats", qui sont beaucoup plus nombreux que tu sembles le croire. Par contre, si le but c'est de se faire plaisir... en avant la musique !

    "Le bruit et la fureur" a été une bonne technique médiatique pour attirer l'attention. Maintenant que c'est fait, faudrait voir à pas trop abuser. Et à profiter de l'attention des médias pour commencer à faire passer des contenus consistants. Ce qui veut dire avoir travaillé sur le fonds et avoir des projets crédibles. Et ça, c'est bien plus difficile que de se présenter avec un couteau entre les dents. On l'a bien vu chez Demorand: lorsque les questions de fonds sont posées (politique énergétique, immigration...) il n'y a plus personne.

  28. toto dit :

    Jean-Luc Mélenchon intellectuel baroudeur. Baroudeur dans le bruit et la fureur cherchant la castagne. Ces mots bruit, fureur, castagne et bien d'autres il les à bien repris à son compte pour montrer sa différence. Il ne s'en dédit pas comme on à pu le voir Chez Demorand.
    Ces mots font florès dans les médias qui ne manquent pas d'en user pour discréditer le brillant intellectuel et montrer son côté anguleux! Partant de là tous les amalgames de populisme et de comparaisons indignes avec le fascisme marquent négativement certains esprits et font que le baroud est somme toute contreproductif.
    Je crains qu'au bout du compte, au moment du choix dans les urnes bon nombre de citoyens puissent se dire "dans le doute abstiens-toi"! Mais ce que j'en dis...

  29. marc malesherbes dit :

    JL Mélenchon très bon dans C Politique (interviewé par N D)

    Il a pu développer ses principaux thèmes (la révolution citoyenne, les oligarques, les journalistes ...)
    mais il a eu l'occasion de préciser sa position sur deux points importants qu'il avait "oublié" lors de ses 40 mn de présentation de sa candidature à la Convention du PG, à savoir
    1- la régularisation des sans-papiers et l'ouverture des frontières aux immigrants
    2- l'établissement de taxes aux frontières pour permettre la relocalisation d'activités industrielles
    On peut se demander pourquoi il avait précédemment oublié ces deux thèmes fort présents dans l'espace public (ces deux thêmes sont également pratiquement absents dans les billets publiés sur son blog).

    Pour la régularisation des sans papiers et l'immigration, c'est difficilement compréhensible, car c'est dans l'axe de son idéologie et de sa cible électorale, les couches moyennes, ainsi que de son souhait de se rassembler avec le NPA. Ma seule hypothèse est que cela fait tiquer le PCF, son principal partenaire, et qui, lui, a encore une clientèle populaire. (il n'a pas parlé non plus du vote des étrangers)

    Pour la relocalisation, l'oubli est bien compréhensible: car la solution qu'il avance (des taxes aux fontières) est complétement contradictoire avec ses autres positions sur l'Europe; il ne remet pas en cause Maastricht (le libre échange) et dans Lisbonne, il ne remet en cause que l'aspect "service public", et encore par référendum; Comme il ne va pas faire un référendum tout les jours, autant dire que la contestation des autres aspects de la construction européenne vont attendre. De plus les couches moyennes ne sont pas très intéressées à cette relocalisation.

    Il faut donc suivre sa campagne pour savoir si ces deux éléments vont rester un élément "périphérique" de sa campagne, ou s'il évolue vraiment sur ces sujets.

  30. Descartes dit :

    @boris (#401)

    Une bonne prestation avec Demorand. Il faudrait à mon sens ne pas hésiter à citer les propos d'eric Verhaeghe, ancien membre du MEDEF et qui déclare entre autre : "il est par exemple dangereux d'appeler encore à diminuer le coût du travail alors que les salariés ont déjà du mal à joindre les deux bouts. On risque une augmentation de l'endettement des ménages mais aussi de la dette publique... " ou "... J'interpelle le patronat : les élites actuelles ne doivent pas se comporter comme la noblesse de l'ancien régime"

    J'éprouve toujours une grande méfiance pour les renégats. Verhaeghe a mangé pendant plus d'un lustre la bonne soupe du patronat. Et tout à coup, après des années de bons et loyaux services, il découvre que le monde impitoyable du capitalisme est insupportable. Étrange, n'est ce pas, qu'un brillant énarque ait mis autant de temps à ouvrir les yeux sur ce qui l'entoure... mais peut-être est-ce le fait que ses employeurs envisageaient de se séparer de lui qui lui a mis la puce à l'oreille ? Et encore plus étrange: sa prise de conscience donne lieu tout à coup à un battage médiatique assez singulier pour une personnalité somme tout inconnue... De là à penser que Verhaegue est en train de mettre en scène son départ pour se refaire une virginité (et sans doute prétendre à des hautes fonctions plus tard... on connait la musique) il n'y a qu'un pas.

    On n'est pas obligés de tomber dans le panneau. Dans son livre (somme tout assez besogneux, mais on n'enseigne pas à écrire litéraire, à l'ENA), Verhaeghe ne dit rien d'original. Ce sont des choses expliquées et analysées depuis des années par des gens qui ont sur lui au moins l'avantage de la continuité, et qui ne changent pas leurs idées quand ils changent d'employeur. Et qui curieusement, n'ont pas le bénéfice de "20 minutes" quand ils publient un livre... étonnant, non ?

  31. Christian 78 dit :

    @ 411
    rachid dit:

    En effet, je conseil a tous de lire son ouvrage.
    il continu a vouloir voter PS mais je pense qu'il n'est pas loin de basculer, ce serai une très bonne nouvelle.

  32. Guillaume dit :

    Et voila on y est, Jean Luc Mélenchon propose sa candidature officiellement... Très bien on a l'impression d'avoir avancé mais finalement on en est toujours au même point. Revenons en arrière, la situation est exactement la même qu'aux européennes et qu'aux régionales.
    La seule et unique question qui a toujours tout fait capoter, faisant exploser la gauche de gauche à chaque élection est toujours et éternellement en suspend. Je me contente de la reposer une nouvelle fois, inlassablement en espérant guerre obtenir de réponse:
    Si DSK est au second tour, participez-vous à son gouvernement?
    Oui? : Ok, encore raté. Besancenot 7 pourcent, Jean Luc 9 et on aura encore servi à rien.
    Non? : Ok alors on battit un programme et on pourra enfin faire campagne ensemble.
    Rien de plus simple tout se résume à ça et à pas autre chose. Tout le monde remarque bien que nos programmes sont globalement compatibles.
    Pourrons-nous résoudre ça un jour...

  33. Obelix dit :

    Bonjour,
    Après avoir vu l'émission C/Politique j'ai une question :
    Jean-Luc Mélenchon parle de la créations d'emplois jeunes. C'est très contradictoire avec ce qu'en dit Bernard Friot. Quelqu'un peut m'éclairer ? Accepterions nous des emplois homo, des emplois cyclistes, pour gaucher...

  34. Francois dit :

    Excellente émission à C politique. Claire, sans concession, votre prestation fut excellente
    J'ai apprécié votre ton, la défense de Cuba (toujours sous embargo US !)..., le refus de la suppressions des alloc, votre défense des petits, des faibles...bref votre humanisme, votre humanité devrais-je dire face aux pouvoirs lointains, technocratiques et abstraits..englués dans les vasières statistiques et les idéologies marécageuses
    Il y a longtemps que l'on avait pas mis les points sur les "i" et entendu un langage qui ne soit pas celui de la langue de bois ou des banalités convenues...
    Puissiez vous garder cette liberté et cette vérité de ton...malgré tous les pièges qui bien évidement vous seront tendus

    Bon courage...
    En tous cas nous serons à tes côtés

  35. marc malesherbes dit :

    @ 433 Descartes
    J'éprouve toujours une grande méfiance pour les renégats

    Il faut faire attention: on est en général très tolérant quand les renégats choisissent votre camp, et pas du tout dans le cas inverse !
    Si vous étiez logique, vous devriez vous méfiez de... JL Mélenchon, deux fois renégats (du trotskisme au PS, du PS à...lui-même), ainsi que de la plupart des dirigeants du PG, qui par définition, viennent d'ailleurs.
    En fait, il me semble qu'en politique, il ne faut pas examiner la "moralité" des acteurs. Si vous entendez ce que disent la plupart des politiques "en privé" de leur électorat et de leur propres positions politiques, on ne voterait pour quasiment personne.
    Ce qui compte, c'est ce que l'on peut supposer qu'ils feront. C'est évidement un exercice très difficile et incertain, avec plein de paramètres. Mais c'est comme cela la politique (la société humaine).

    nb: le mot "renégat" a une connotation morale négative qui me gêne en politique. La politique est tellement compliquée qu'on peut penser à un moment que son parti est devenu très différent de ce que l'on souhaitait, et qu'un autre parti est devenu plus proche de ses convictions. Sauf dans une secte, bien peu adhèrent à 100% avec les orientations de leur parti, et heureusement.

  36. GEBUHRER dit :

    @314
    Commençons par donner acte à "descartes " du fait que Gérin est membre du CN du PCF mais cela ne change rien à la question ; l'adresse votée par le CN du PCF aux communistes prévoit des conditions pour qu'un candidat à la candidature puisse être retenu par le PCF pour être soutenu par lui. A Gérin n'en remplit aucune et la question le concernant est réglée par avance.
    Le PCF est l'initiateur du Front de gauche pas son propriétaire mais son initiateur, sa stratégie est publique, les transformations auxquelles le PCF veut contribuer supposent un large déploiement du Front de Gauche et en aucun cas un ralliement à ses propositions. A Gérin n'est pas dans cette démarche. Libre ensuite à descartes de le trouver sympathique, l'homme de la commission sur la burqua... ça un communiste ? Et comme descartes est magnifiquement renseigné il sait que j'ai approuvé la ligne liquidatrice de R Hue. Je le rassure, le PCF n'est pas à vendre et ne se rendra pas. Par contre il prendra les décisions les plus conformes à ce qui guide sa réflexion, à savoir contribuer en toutes circonstances à faire en sorte que le peuple de France voit rapidement l'avènement d'une vraie politique de gauche et cela suppose de s'attaquer aux fondamentaux du système. Et comme je le lui ai déjà dit, moi, je ne m'abrite pas sous un pseudo pour faire passer de la fausse monnaie.
    OLIVIER GEBUHRER

  37. Gérard dit :

    @ militant de gauche 404
    sur les propos racistes et xénophobes des le pen : http://www.youtube.com/watch?v=GK0-LAOVWXU&feature=player_embedded

  38. Chrémès dit :

    A Jean-Luc Mélenchon.
    Bien, ta prestation chez Demorand ! Je t'ai trouvé apaisé, apaisant et pédagogue. C'est comme pour le temps : un beau temps est un temps qui ne dure pas, qui alterne humidité et sécheresse, chaleur et froid. Le Mélenchon ronchon et rentre-dedans a fait place à un Jean-Luc Mélenchon plutôt "force tranquille". Mais faudrait pas que ça dure trop, il faut alterner coups de gueule et force tranquille pour ne pas sombrer dans la monotonie (tout comme le temps). Cela, c'est pour la forme. Pour le fond, je suis en phase, sauf sur la régularisation des sans-papiers. Faut pas mettre la charrue devant les boeufs : avant de donner un signe aux forces vives des pays pauvres ô combien nombreuses candidates à l'émigration, je pense qu'il serait plus utile de mettre le paquet -- de pognon et d'énergie -- pour intégrer tous les immigrés légaux, car c'est loin d'être le cas.
    En fait, si je t'écris, c'est surtout pour te dire combien mon épouse, de nationalité cubaine, a apprécié ce que tu as répondu à Demorand à sa question sur Cuba. Pour ma part, je la trouve un peu courte. Je connais Cuba depuis quarante ans, parce qu'ouvrier (en retraite) m'intéressant au socialisme et luttant pour son avènement. Je n'associe pas du tout castrisme et socialisme, deux notions différentes. Mon épouse n'aime pas la politique, au contraire de moi, car elle en a trop mangé de façon forcée dans son pays. Elle s'est simplement déplacée vers le téléviieur en entendant le mot Cuba et t'a applaudi chaudement quand elle a entendu ta réponse. Que j'approuve (ne jamais hurler avec les loups) mais, encore une fois, qui demande à être développée car les Français, dans leur immense majorité, sont sensibles aux mots "démocratie" et "dictature". Et on leur a tellement dit que Cuba = dictature...

  39. marc malesherbes dit :

    Lors de l'émission "C Politique", JL Mélenchon a mis en avant la géothermie comme un élément important pour résoudre la crise énergétique à venir, et que l'on pourrait en faire une orientation nationale.
    Cela éclaire d'un jour intéressant ce qu'il entend par "révolution citoyenne". Les citoyens discutent, mais les dirigeants ont déjà tranché sur les orientations en raison de leur clairvoyance. Ce qui est rassurant et raisonnable pour ceux que le mot "révolution" effrayerait.
    Finalement, cela ressemble à la démocratie participative de S Royal (pour ceux qui ne s'en souviennent pas, lors de la dernière élection présidentielle ces débats devaient aider à construire son programme, et le livre qu'elle annonçait n'a jamais paru) D'ailleurs JL Mélenchon a participé à la dernière "fête de la fraternité" de S Royal en septembre 2010. Si S Royal est candidate du PS, le rapprochement sera facile, quoique le programme de S Royal soit vraiment néo-libéral (pour ceux qui en doutent, voir son interview de ce Dimanche). Mais est-ce un problème ?

  40. Descartes dit :

    @GEBUHRER (#439)

    Commençons par donner acte à "descartes " du fait que Gérin est membre du CN du PCF mais cela ne change rien à la question

    Ah bon ? Mais alors, pourquoi avoir insisté dans ton commentaire sur le fait qu'il ne l'était pas ? Quand on soulève soi même un point, on ne peut pas ensuite prétendre "qu'il ne change rien".

    l'adresse votée par le CN du PCF aux communistes prévoit des conditions pourqu'un candidat à la candidature puisse être retenu par le PCF pour être soutenu par lui.

    Certainement pas. D'abord, le CN n'a pas compétence pour "prévoir des conditions pour qu'une candidature puisse être retenue". Sur ce point, les statuts sont formels: toute candidature présentée par une instance ou à titre individuel est recevable, et la conférence nationale tranche souverainement, sans être tenue par les décisions du CN. Faut arrêter d'utiliser le terrorisme institutionnel pour museler ceux qui pensent différent.

    A Gérin n'est pas dans cette démarche ; libre ensuite à descartes de le trouver sympathique, l'homme de la commission sur la burqua..... ça un communiste ?

    En tout cas, il est reconnu comme tel par le PCF, qui ne l'a pas exclu. Je n'ai donc pas à être plus papiste que le pape à l'heure de décerner des brevets de communisme.

    Et comme descartes est magnifiquement renseigné il sait que j'ai approuvé la ligne liquidatrice de R Hue.

    Je ne me souviens pas d'avoir utiliser le mot "liquidatrice". Mais si tu l'utilises, tu dois bien savoir pourquoi.

    Et comme je le lui ai déjà dit, moi, je ne m'abrite pas sous un pseudo pour faire passer de la fausse monnaie

    Tu admets donc faire passer la fausse monnaie sous ton vrai nom ? Pas beau, ça...
    Ceux qui n'ont pas la chance d'être retraités ou d'avoir la sécurité de l'emploi sont quelquefois obligés à une certaine discrétion. Je suis étonné de devoir expliquer cela à un dirigeant communiste..

  41. Berdagué dit :

    Guillaume -435-
    C'est NON comme pour celui victorieux de 2005 !
    En tous les cas impossible pour le P.C.F. d'entrer, cautionner dans un "accompagnement" de traitrise-s- un quelconque gouv. soc. qui applique la politique du FMI même régulé, " moralisé" : c'est niet !
    Travailler et apporter des propositions pour le programme, ça fait déjà des mois que c'est en place et tu peux aller sur les sites des P.C.F., P.G., G.U. et aussi les blogs des responsables de ces partis, et aussi aller dans les multiples forums et aussi contacter dans ton lieu de travail une -n- camarade syndiquée-é-, je te conseille en particulier des syndicats qui reconnaissent la très très lutte de classe que mène le patronat mondialisé, et aussi dans les communes même les plus petites il doit bien y avoir quelques camarades qui bossent sur le programme du Front de Gauche qui tarde à être finalisé, ah quelle impatience de l'offrir au peuple pour qu'il nous pousse devant nous à le porter jusqu'à la Victoire en 2012 !
    Pour ça le Groupons-nous indispensable, là je pense aux différentes motions au sein du N.P.A. qui tardent à nous rejoindre dans le FdG, et aussi l'apport qui sera décisif de Lutte Ouvrière L.O. pour ses excellentes analyses de classe et l'efficacité de leurs camarades dans toutes les luttes : Debout...
    Si ça se faisait les valises en panique style le picsou des tunes seraient généralisées, mondialisées là avec justice la Lybie, les milliardaires saoudiens n'auraient pas assez de place dans leurs palaces luxueux débordants de richesses volées aux peuples et prolétaires ! Quel programme, que du bonheur de la joie dans toutes les chaumières.
    Y a un sacré Boulot

  42. Louis st O dit :

    Dans les débats, tous les débats Télé, il est toujours question de Cuba, et ça va continuer.
    Plutôt que de donner toujours les mêmes arguments, dont je suis entièrement d’accord, mais qui pour moi ne justifie pas le manque de démocratie à Cuba.
    Jean-Luc Mélenchon pourrait parler des journalistes, en disant qu’on aimerait bien que des fois, certains journaux, fassent leurs jobs et dénoncent les agissements des USA.
    Avant Wikileaks, on disait « pure affabulation », mais aujourd’hui, comme je suis(jlm) persuadé de votre objectivité, prenez la peine de lire ces billets sur les « machinations » des USA envers les pays d’Amérique du sud, et Cuba en particulier, le nombre de tentatives de coups d’états, d’attentats (que vous dénoncez entre autres), d'assassinats comploté par les USA dans ces pays, sans compter les embargos depuis x années, bien sûr, sur les pays qui ne pensent pas comme eux.
    Vous trouvez normal qu’un pays comme les états Unis, avec ces plus de 308 millions d’habitants, aujourd’hui le plus puissant du monde … puissent faire un embargo total sur une petite île sans ressource de moins de 12 millions d’habitants, simplement parce qu’il n’y a pas de démocratie sur cette île ?
    Mais, qu’il n’y a pas d’embargos, ou de contraintes ou quoi que ce soit sur toutes ces dictatures, en Amérique du Sud ou ailleurs, dictatures, c'est-à-dire pas de démocratie, et souvent ce sont les USA qui les ont aidés ou mis en place, ça vous le trouvez normal.
    Et vous vous étonnez que Cuba s’enferme sur lui-même et ce méfie de tout les pays capitalistes.
    Quand vous me parlerez de ces dictatures que les pays et les états unis en particulier ne dénoncent pas, alors là, il sera temps de parler du pouvoir qui est en place à Cuba….

  43. dudu87 dit :

    Bonjour à vous,

    JL. Mélenchon et Démorand.

    Personne n'a pensé que Demorand avait changé de "crèmerie" en invitant Jean-Luc Mélenchon à la télé.
    Entre l'auditoire d'une émission audio et une émission télévisuelle, il y a une différence de taille.
    L'audimat n'a pas la même importance et Demorand le sait.
    Le "buzz" créé ici et ailleurs, ont fait que ses patrons télé devaient être à l'écoute...attentive. D'où sa modération!

    Qu'est-ce que c'est cette histoire d'emplois jeunes ? Non seulement ça un gout de déjà avalé et nous en savons le succès. C'est tout ce que nous avons à proposer à notre jeunesse !
    La géothermie peut-être une solution individuelle mais aucun cas une solution nationale. De plus, la France possède peu de ressources géothermiques.

  44. Descartes dit :

    @marc malesherbes (#438)

    Si vous étiez logique, vous devriez vous méfiez de... JL Mélenchon, deux fois renégats (du trotskisme au PS, du PS à... lui-même), ainsi que de la plupart des dirigeants du PG, qui par définition, viennent d'ailleurs.

    Renégat n'est pas celui qui change de parti ou d'idées. Après tout, on peut changer pour d'excellentes raisons et il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. Renégat est celui qui condamne publiquement bruyamment les opinions qui jusqu'à hier étaient les siennes et qui fait de ce reniement le fondement d'une nouvelle identité. Ce fut le cas par exemple pour la plupart des dissidents du PCF (Fiterman, Fiszbin, Juquin), et qui ont fait du label "ex-communiste" leur principal argument de vente. Il faut admettre que, s'il est vrai que Mélenchon et la plupart des dirigeants du PG ont changé de parti et d'idées (plusieurs fois pour certains), loin de s'en prévaloir et d'en faire un argument de vente, ils cherchent plutôt la discrétion. Difficile alors de parler de "reniement".

    Par ailleurs, je me méfie beaucoup de Jean-Luc Mélenchon et des dirigeants du PG. Être méfiant n'empêche pas de travailler avec les gens. Mais me conduit à être vigilant, à m'interroger sur les motivations et éventuellement à leur demander des explications sur les raisons pour lesquelles ils ont changé d'avis sur telle ou telle question.

    En fait, il me semble qu'en politique, il ne faut pas examiner la "moralité" des acteurs.

    Au contraire. Il faut l'examiner mais sans qu'elle devienne le critère unique ou dominant du choix politique. Si ça fait avancer la cause, on peut éventuellement voter pour un salaud. Mais votons pour les salauds avec les yeux ouverts. Comme ça, on évite de pleurnicher après en criant "on ne savait pas, il nous a trompés...".

  45. armorik dit :

    j'ai beaucoup apprécié la prestation de jlm chez demorand: on a un changement de ton, des idées étayées fermement et calmement (encore faut-il préciser que le projet de réindustrialisation par la géothermie serai voté par les citoyens et non planifié d'en haut), oui, c'était bien, tres bien pour un échange grand public

  46. marc malesherbes dit :

    @ 436 Obelix
    Bernard Friot est-il un porte-parole, ou un membre "éminent" du PG ?

    Sur la question des aides "ciblées" à telle ou telle catégorie de la population, il y a toujours eu débat parmi les économistes, en partie à cause des effets négatifs pour les autres. Un exemple médiatisé est celui de la discrimination positive.
    Toutefois la politique c'est justement de faire des arbitrages entre telle ou telle catégorie de la population (la notion de "bien commun" n'est que de l'enfumage; imaginez ce que pensent les riches des propositions de JL Mélenchon).
    Alors aider les jeunes à se trouver un emploi, oui.
    Comment ? je ne suis pas apte à juger de la proposition de JL Mélenchon, sauf à remarquer qu'elle a été pratiquée par la gauche PS et le droite UMP, ce qui me la rend suspecte C'est peut-être un moyen d'éviter la question difficile: comment créer des emplois en France pour tous, sans remettre en cause le libre échange...

  47. Alin dit :

    @ 442 Chrémès

    Au sujet de Cuba, s'il n'a pas pu développer, c'est sans doute puisque Demorand lui a posé la question à la fin (si ma mémoire est bonne, c'était la dernière question).

    Dans cette intervention d'il y a dix jours il développe bien (à partir de 9'14"):

    http://www.jean-luc-melenchon.fr/2011/01/invite-de-lemission-questions-dinfo/

    J'avoue qu'avec ce qu'il à dit m'a fait chaud au coeur :-)

  48. Obelix dit :

    RAZ LE BOL,
    @dudu87 post 446
    Merci de parler des emplois jeunes... comme dans mon post 436 mais au même titre que pour l'éducation populaire.
    Ce sont des sujets soulevés par Jean-Luc Mélenchon et en toute lettre dans son billet et dont tout le monde se fout.
    Beaucoup plus intéressant et de savoir si Guérin est communiste ou pas, si Cuba va augmenter les impôts ou si ma grand mère va gagner le tour de France... avec l'appui de Demorand !
    Parlons du programme du FdG, commentons les propos qui intéressent les gens, car pour 70 % des personnes interrogées Guerin c'est l'ancien arrière droit du PSG.

  49. orero ramon82 dit :

    Cette incise peut paraitre hors sujet par rapport à ce billet, mais comme plusieurs commentaires font référence aux propos tenus par J-L-Mélenchon à C Politique concernant la géothermie. Je vous propose ce lien:
    http://www.geothermie-perspectives.fr/07-geothermie-france/04-geothermie-futur-02.html,
    Afin que l'on puisse éviter des propos délétères concernant ce projet.

  50. Jonathan L. dit :

    Chers amis des commentaires sur ce blog, je vois dans beaucoup de vos commentaires des analyses partant de bonnes intentions qui aspirent à faire la lumière sur les réponses pro-directives de Jean-Luc Mélenchon. Mais vraiment, sur le fond, je vois beaucoup d'ombre dans vos axes d'interprétation...

    Emploi jeune? Il ne nous parle pas d'un CPE ou de son cousin, mais bel et bien d'un contrat pour les jeunes !

    Cuba? En effet il a peut de temps pour développer. Mais surtout cette réponse est aussi faussement une réponse que l'était la question. C'est une provocation sans flibustier, au sens ou Demorand lui permet de revenir sur le fait que bien des démago's l'attendent au tournant avec un couteau. C'est qui les populistes?

    Concernant l'énergie? C'est normal qu'il soit simple sans se montrer simpliste, évidemment. C'est une problématique centrale dans la planification écologique, il le dit aussi...et on se doit de faire comprendre au maximum de gens cet enjeu terrible et les exhorter à se faire une opinion constructive sur le plan politique.

    Des mots d'ordre et d'action à mon sens cependant les amis, que je me permet de résumer: Unification, Soutiens, Révolution, Persévérance, Militantisme, Lutte.


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