26jan 11
J'ai beaucoup couru de tous côtés ces temps ci et pas toujours à bon escient. Me lever à six heures moins le quart du matin, une fois de plus, pour aller me faire interroger à la matinale de Canal plus sur ce que je pense de DSK, deux jours après ma déclaration de candidature, n’est pas ce que j’ai fait de plus intelligent. Je ne pouvais pas prévoir ce que ce serait, certes. Mais que de fatigue pour rien. J'ai lu ce numéro de "Libération" qui titre sur moi, à la une, dix minutes avant d'entrer sur le plateau. Rude reveil matin. Demain départ en tournée de réunions politiques jusqu'à samedi le forum de Libération à Grenoble. Dimanche, débat avec Manuel Valls sur Europe1. Mais d’abord des nouvelles de la révolution citoyenne.
(BY-NC-ND) Merci à Anne Dallongeville pour les photos qui illustrent ce billet.
La continuité du mouvement révolutionnaire en Tunisie est tellement riche de sens ! Parti du terrain social, le mouvement a immédiatement pris un chemin politique en se concentrant sur la question de la démocratie. Sans relâche ni trêve la volonté de faire partir tous les membres de l’ancien régime se maintient et se renforce. « Qu’ils s’en aillent tous ! » dit le mouvement. Le mot d’ordre venu d’Amérique latine a bel et bien traversé l’atlantique. Les évènements en Egypte, mais avant eux ceux de l’Algérie, dessinent un tableau cohérent. Il signale comment à une communauté de causes correspond une communauté d’effets. Sans entrer ici davantage dans une analyse déjà maintes fois argumentée sur ce blog, cette série d’évènements confirment la thèse sur laquelle est bâtie la stratégie du Parti et qui le conduit à proposer la perspective de la « révolution citoyenne ». Vous notez que j’essaie d’en parler de façon aussi concise que possible cette fois-ci. Mais comment taire combien je suis impressionné par la vitesse à laquelle une analyse comme celle-ci s’est vérifiée. Autrefois il y aurait eu sans doute un ardent débat à gauche pour confronter les thèses en présence à propos de l’avenir de la gauche dans ce contexte. Aujourd’hui il ne se discute de rien. La révolution tunisienne est un article exotique. Personne, sinon mes amis et moi, sur ce blog comme dans nos tracts et discours, ne se risque à dire que l’affaire tunisienne nous implique et que sa capacité de contagion nous concerne.
Sous nos yeux le bug français dessine ses propres contours. La marmite chauffe. Comment ceux qui font si grand bruit à propos de l’exigence démocratique ailleurs en font-ils si peu de cas pour ici. Comment le pouvoir de droite, et son chef Nicolas Sarkozy, qui vient de déclarer n’avoir pas pris la mesure de la frustration des tunisiens ne se demande-t-il pas s’il n’est pas en train de commettre la même erreur dans ses propres frontières ? Je ne pose pas la question comme une formule de rhétorique pour accabler un gouvernement déjà si enfoncé dans les sondages et dans l’esprit du tout venant, si j’en juge par ce que je vois et j’entends autour de moi. Je ne considère ici que les effet si semblables d’une cause si évidemment commune. Comment l’équipe de Ben Ali est-elle devenue absolument aveugle et sourde devant ce qui a éclaté et les a emportés ? Et comment tous les observateurs ont-ils été atteints de la même cécité ? Comme ce fut le cas en Argentine, en Bolivie et ainsi de suite. Comme ce fut le cas de Louis Capet au moment du fameux échange « c’est une révolte ? » « Non sire, c’est une révolution ». Dans la notice injurieuse que Christophe Barbier a rédigée avant de me remettre le grotesque prix de « la révélation politique de l’année », je lis ces lignes qui décrivent si bien l’état d’hallucination satisfaite des puissants. « A l’heure où l’indignation est tant à la mode, il serait coupable de faire croire au peuple que s’enflammer sans réfléchir, casser plutôt que bâtir, détester une partie des français plutôt que de chercher l’union nationale est la voie à suivre. Depuis longtemps, dans notre pays jacquerie rime avec escroquerie, et les plus pauvres sont souvent les dupes de leurs agitateurs. Quand Mélenchon prend pour mentor Poujade et Bolivar, il en sort une leçon politique bien inquiétante ». L’aveuglement des puissants n’est pas seulement le fait qui accompagne les évènements et se révèle ensuite dans son rôle décisif. C’en est une des causes. Parce qu’ils croient profondément que tout peut durer toujours, ils sont certains que la résignation, habilement accompagnée par des discours et subterfuges, les garantit pour toujours. Jusqu’au point de ne plus douter d’aucune façon d’eux-mêmes, ni de leur bon droit à prendre les décisions absurdes qui leur valent les compliments de la bonne société, tout aussi conditionnée qu’ils le sont eux-mêmes. Le moment venu nous les cueillerons comme fruits murs. Ils seront sidérés et aussi impuissants devant les évènements qu’un lapin devant les phares d’une automobile. D’où l’importance de savoir avec clarté où aller et comment dès lors qu’il faut chevaucher des évènements de cette dimension.
Aujourd’hui je vois les mécanismes se mettre en place pour se rassurer. Ainsi de la thèse ridicule longuement développée notamment par « le Figaro » et quelques supplétifs des agences d’influences nord américaines. Thèse selon laquelle ce seraient les étasuniens qui auraient « lâchés » et « fait partir » Ben Ali. On comprend le profit de propagande pour les intéressés, perdus de réputation dans le monde entier depuis leurs exploits irakien, afghan, leur centre de torture de Guantanamo et leurs prisons secrètes dans le monde. Pas question de laisser entendre que l’empire est en train de s’écrouler comme s’est écroulé celui de l’union soviétique. Avec l’Egypte, ca finira pourtant par y ressembler. Mais le cœur de cette fable est de nier les faits. Les nier comme pour les effacer ou en tous cas désamorcer leur force de contagion. Non le peuple et son action n’y est pour rien. Ce sont les états unis et les belles personnes entre elles qui ont tout manigancé et réalisé. Sinon quoi ? Le peuple, devenu populiste avec ses slogans écrits en français, à la face du monde serait donc de nouveau devenu un acteur de l’histoire? Oui, en effet. Tel est ce moment.
Comme ces lignes sont portées sur ce regard international, je dis mon étonnement que la conférence de presse de Nicolas Sarkozy le 24 janvier dernier à propos des prochains G8 et G20 n’ait pas été davantage commentée. Il est vrai que dans la mesure où il implique le candidat surnaturel des socialistes, du fait de son FMI, la réserve est de mise. Pourtant je crois que c’est un moment très parlant d’aveuglement au plus haut niveau qui a été donné. Une fois de plus face à des problèmes qui menacent de tous côtés, un flot de paroles ambigües, d’entourloupes à peine maquillées et d’obstinations dans l’erreur. Etrange entrée en matière du raisonnement, d’abord ! Pour Sarkozy, puisqu’il y a eu un changement d'équilibre entre les puissances mondiales, les institutions mises en place en 1945 ne conviennent plus et que de ce fait le G20 qui représente 85 % du PIB mondial doit être l'instance prédominante. Il souhaite donc le renforcer. Donc contre l'autorité et la représentativité de l’ONU. Notamment en dotant le G20 d'un "secrétariat" "pour suivre en permanence la mise en œuvre des décisions prises et instruire les dossiers". Qu’il y ait déjà un comité de l’ONU pour le commerce et le développement et un organisme pour la lutte contre la faim et pour l’agriculture au sein de l’ONU n’est même pas mentionné. La position traditionnelle de la diplomatie française passe ainsi sur un autre plan sans qu’il en ait été discuté nulle part et sans que personne ne s’en émeuve.
Comme d’habitude ont été prises pour argent comptant des dizaines de phrases toutes faites sans aucune vérification de ce que les faits montrent à l’inverse. Ainsi quand il s’est émerveillé sur les mesures déjà prises par le G20. Par exemple à propos des prétendues « nouvelles règles sur les réserves en capital des banques ». Non seulement il s’agit d’un ratio riquiqui de 8 % mais aucune de ces règles n'empêchent les banques de spéculer avec l'argent déposé par les personnes individuellement contrairement à ce qui avait été immédiatement mis en place après la crise de 1929. Ou bien son enthousiasme pour « la régulation des hedge funds ». J’ai longuement abordé ce sujet ici même à propos des dispositions prises par notre chère « Europe qui protège » dans ce domaine. L'activité des hedge funds n'est nullement régulée. Ils sont simplement enregistrés par les institutions européennes et reçoivent de ce seul fait l’autorisation de circuler librement sur tout le territoire de l’Union….Le morceau le plus consternant du discours de Sarkozy concerne son appréciation très positive de l'encadrement des bonus des traders dont il prétend qu’il est un résultat des précédente réunions. D’où vient cette certitude ? Mystère. Les traders ont encore reçu d’énormes bonus en 2010. Les 400 traders disposant des plus hauts bonus ont reçu en moyenne 1,65 million d'euros. Le record individuel a dépassé 10 millions d'euros. Cette embrouille en a appelé une autre. Celle sur la taxation des capitaux. Nicolas Sarkozy est, dit-il, partisan d’une "taxation sur les transactions financières". Elle est selon lui "morale". Pas moins. Elle est aussi "utile pour dissuader la spéculation" et "efficace pour disposer de nouvelles ressources". La suite elle est immorale compte tenu du niveau du bobard ! Car le même affirme :"la France n'est pas […] favorable au contrôle des capitaux". Alors comment ca marche sa taxe Tobin à lui ? Car pour taxer les transactions financières il serait nécessaire de contrôler avec précision les mouvements de capitaux. Non ?
Le pire est pour à présent. Face à la déferlante de papier dollar bidon qui déstabilisent la planète économique et la mettent en péril de basculer que dit notre grand leader ? "La France ne souhaite pas revenir à un système de changes fixes". Et pour que l’on comprenne mieux qui est ainsi épargné et remis au pinacle des nations : "La France ne souhaite pas remettre en cause le dollar […] qui joue un rôle éminent et doit être une monnaie forte". Et même "Le dollar est et restera la devise prépondérante". Fermez le ban. La monnaie commune mondiale de référence ? Motus. L’évaluation du risque d’effondrement ? Motus. Les parades à ce risque ? Motus. Par conséquent tout le monde comprend que tout ce qui se dira et fera à l’occasion de ces deux sommets illégitimes des pays qui possèdent tout délibérant pour tous les autres ne sera que phrases. Les problèmes trouveront un autre chemin pour se régler.
L’édito de Joffrin s’achève par une tirade qui nous rappelle le bon vieux temps des délicatesses de la propagande « des années trente » comme le dit si finement, sur la page d’à côté le délicieux Cambadélis. « Mais avec cette tactique de destruction, voter Mélenchon sera bientôt voter Sarkozy. » Dès lors ce texte est une première. Nous connaissions le « vote utile ». Nous voici rendus au vote obligatoire. Est-il vraiment raisonnable dans ces conditions de voter et même de faire une campagne électorale. Finalement le procédé est tellement violent que je me demande si j’en suis bien le destinataire. En effet l’article montre bien que je stagne dans les sondages. Certes c’est le lendemain de l’annonce d’une enquête qui me situe à dix pour cent des intentions de vote dans la tranche d’âge de ceux qui votent le plus. Mais si je stagne pourquoi s’inquiéter ? Je finis par croire que cette mise en garde brutale s’adresse à tous ceux, dans le PS qui pensent exactement comme moi. Surtout parmi les candidats socialistes. A tous le même message. Silence dans les rangs. Si le message arrive sous cette forme c’est que Paris bruit de la rumeur du retour de l’homme providentiel dès le mois de juin. Et comme ses magnifiques sondages sont dorénavant à la baisse tandis que désormais on sait que deux de ses concurrents socialistes, Martine Aubry et François Hollande peuvent battre Sarkozy, il fallait réagir. Je sers de prétexte. Mais la question reste : « à quoi bon s’encombrer de l’homme du FMI qui repousse 10 % des électeurs, c'est-à-dire les deux tiers des intentions de vote de l’autre gauche, si deux autres font l’affaire face à la droite? Voila ce qui ne se règlera pas avec des insultes. Moi je dis que si c’est Strauss Kahn, l’élection est compromise. Et comme moi pensent des milliers de socialistes et gens de gauche qui ne prennent pas les sondages pour vérité révélée.
Mais je sais que ma candidature est un problème. C’est pourquoi les deux éternels stratèges « d’AG du mouv », sympathiques eternels étudiants du PS, Cambadélis et Hamon, ont construit une stratégie que je vois s’effriter avec amusement. Premier temps il s’agissait de trouver une faille entre le PC et le PG. Ils ont donc tapé sur le clou tant et plus de l‘OPA de Mélenchon sur le PC ». Argumentaire qui fut pieusement recopié par toutes les petites mains liées au PS. Le PCF n’aurait pas d’autre salut que dans une bonne alliance sans condition ni chichi avec le grand frère. Patatras, ça ne marche pas. Il est vrai qu’en organisant une opération comme celle des candidatures communes verts PS pour faire battre les sortants du Front de gauche dans le val de Marne et l’Essonne, la démonstration a été faite jusque dans le plus petite section du PC ou du PG de ce que sont en réalité les bonnes intentions du PS ! Maintenant voici le deuxième temps, articulé de longue main. Tacher de redonner de l’air au NPA. Pour cela confirmer les raisons de son refus de toute alliance avec le Front de gauche. Les deux compères se répandent donc sur tous les coins de bistrot médiatique. « Vous verrez Mélenchon sera notre ministre ». Pschitt ! Ca ne marche pas non plus. J’ai répondu sans détour à cette question. J’étais sûr qu’ils iraient en escalade à l’erreur. Persuadés, avec quelques raisons, que personne ne vérifie jamais rien dans le petit monde des médias, voici le bobard qui tue, que je perce comme une baudruche. Hamon a déclaré que nous tapions sur le PS mais que nous discutions avec lui des circonscriptions. Personne ne lui a rien demandé à ce sujet. Le canard peut donc vivre sa vie et servir à ce que de droit là où ça doit servir à trois semaines du congrès du NPA et pendant ses votes internes.
Car la grande trouille c’est qu’en plus on finisse par s’entendre avec le NPA. Ou avec un bout de celui-ci. Il s’agit donc de colmater la brèche. Voici donc ce que j’écris en toute lettre. Nous l’avons d’ailleurs dit dans un communiqué que malheureusement « Libération » a oublié de citer quand il s’est fait un devoir de recopier sans ciller le bobard de Benoit Hamon. Je dis : Hamon est un menteur. Il n’y a aucune négociation nulle part sur quelque circonscription que ce soit. Un menteur ! Mais il peut me démentir tout de suite et faire de moi le menteur. Allez Benoit ! Vas-y ! Dis où ces négociations ont lieu. Où elles en sont parvenues? Sur quoi elles portent ? Vas-y, dis-le. Nous t’y autorisons complètement. Alors ? Il n’y aura rien. Hamon est un menteur. Son but est d’instrumentaliser le NPA comme il a déjà cherché à le faire lors de l’université d’été de son courant. Car la division de l’autre gauche est le principal rempart de la domination des sociaux libéraux. Il n’y a pas besoin d’être un génie pour comprendre ça ! Et ils ont une belle peur de ce qui se prépare, de la dynamique qui pourrait se nouer autour de nous. Hamon davantage que les autres. Car il lui faut bien une bonne raison pour habiller sa capitulation sans condition devant Strauss Kahn le moment venu et justifier son entrée au gouvernement Papandréou « pour peser à gauche ». Pour immobiliser dans un jeu d’appareil des milliers de militants qui vont cruellement manquer à notre bataille. Ainsi va la « gauche » du PS.
@ JLM
"Par exemple à propos des prétendues « nouvelles règles sur les réserves en capital des banques ». Non seulement il s’agit d’un ratio riquiqui de 8 % mais aucune de ces règles n'empêchent les banques de spéculer avec l'argent déposé par les personnes individuellement "
http://www.marianne2.fr/Livret-A-30-milliards-pour-les-banques-qui-en-redemandent_a202127.html
pour ceux que ça interresse jean luc sera sur france 3 aquitaine ce soir vers 19h
De tout coeur avec vous Jean-Luc, j'essaye tant bien que mal de rallier le plus grand nombre de mes amis lycéens à votre cause: nous sommes la génération qui aura 18ans en 2012, j’espère que vous allez trouver un accord avec le NPA.
peut-on en parler?
http://dynamique-frontdegauche.fr/?q=node/1
@ 53 julie dit:
http://dynamique-frontdegauche.fr/?q=node/1
Excellent ! Ca avance du côté des communistes : j'ai apprécié la signature de Francis Wurtz
Info - Jean-Luc Mélenchon ce soir Jeudi 27 janvier 2011 à Bordeaux - Athénée municipal - 20H00
" Le moment venu nous les cueillerons comme fruits murs. Ils seront sidérés et aussi impuissants devant les évènements qu’un lapin devant les phares d’une automobile. "
Que du bonheur !
encore de mauvaise pensée http://www.marianne2.fr/Le-ronron-du-Melenchon-ronchon_a202147.html
ça deviens une habitude ça se voit que l'on commence a vraiment gêné
et vous ex-Sénateur (et secrétaire d'état à l'ens professionnel de qui vous savez) vous n'allez pas rentrer dans le gvt Papandréou?
(ou alors ce sera votre comparse du FG, MGB, et ça reviendra à peu près au même...)
Jean-Luc,
Tu dis encore "je" c'est normal c'est ton blog mais dans les médias le "nous" doit devenir la règle, nous parti de gauche, en impliquant tes camarades plein de talents, nous en impliquant les plein de talents du front de gauche, nous en impliquant les citoyens. Car comment faire la "révolution citoyenne" si les citoyens n'en sont pas partie prenante et pas comme une simple armée qui obéit aux ordres du chef mais des citoyens conscients et déterminés.
L'appel http://dynamique-frontdegauche.fr/?q=node/1 va dans ce sens avec la création partout sur le territoire dans les localités, les entreprises de comités citoyens et populaires. L'appel parle aussi de "cadre". Il est aussi de la responsabilité de faciliter la création de ce cadre en provoquant une réunion de toutes les forces depuis la gauche du PS jusqu'au NPA. On ne peut pas ne s'adresser qu'à la petite gauche. Il faut mettre la gauche du PS et d'EELV devant leurs responsabilités. Vont-ils se coucher derrière DSK ou Eva Jolly ou vont-ils venir avec nous avec un vrai programme de rupture et de front populaire en 2012 (présidentielle et Législatives). J'aimerai que ton prochain billet soit consacré à ça : comment on fait du collectif maintenant? pour gagner TOUS ENSEMBLE en 2012
Les remous engendrés par le brassage des fléaux de la démocratie (propagande insidieuse des dipositifs médiatiques, des raccourcis, aux écrans en passant par les pubs; conflits d'intérêts étouffés; pouvoir dément de l'argent; casse de tous les services publics), ces remous provoqués par nécessité d'un retour à une vie plus saine, à un équilibre dans le partage des fruits des compétences, du travail, ils vont parfois dans la vase. Aux partisans du FdG d'en extraire des vers à lancer à la figure des truands briseurs d'avenir.
Oligarques propres sur eux, objets métalliques!
"L'oligarchie, çà suffit, vive la Démocratie" d'Hervé Kempf une source d'infos compactée à engranger.
Un empilement de connaissances, d'observations qui se tassent çà fait une roche solide pour s'appuyer.
Les vérités sautent à la vue, mais les moyens malhonnêtes de masquer, de dériver sur l'émotionnel, de mentir font écran! Les abeilles éradiquées, il n'y aura plus de miel pour enrober la violence sous-jacente!
La détresse des enseignants conscients, celle des personnels de santé, le chômage scandaleux des jeunes doivent être l'occasion urgente d'organiser des débats, du soutien.
Il y a certes les partis politiques, mais dans les isoloirs c'est une main encore libre qui met son bulletin.
@ Nipontchik #57
ca fait vraiment plaisir d'accueillir sur ce blog des gens comme vous avec un tel talent d'analyse politique.
Moi je pense, pour ce qui vous concerne que,quand il vont se mettre à nager...vous ne resterais pas sur la berge....
...des questions vraiment nullisimes lors de l'interview de la matinale de canal + ! Aie ! Aie ! Aie...
Obélix dit :
Vous dites: -les jeunes enseignants semblent moins de gauche qu'il y a 30 ans- C'est aussi peut être parce que la gauche (la vraie) n'existe plus depuis 25 ans.... (1985...) Et pour moi la vraie question est de savoir pourquoi ils étaient à gauche il y a 30 ans, et là, je me délecte de la réponse, c'est comme un dessert pour moi... !
Oh c'est simple. Il y a 30/40 ans, la plupart des instits étaient des fils d'ouvriers, d'employés, de mineurs dans le nord qui faisaient des études gratuites à l'école normale.
Depuis, on supprimé l'école normale, il a fallu 3 ans de fac avant de devenir professeur des écoles (5 ans aujourd'hui). Le public enseignant n'est plus issu de la classe "ouvrière" et n'a plus l'esprit militant.
Mais l'attaque du service public de l'école est tellement fort actuellement qu'ils pourraient bien finir par se poser des questions... A condition qu'on les aide
Et c'est pourquoi je crois que Jean-Luc Mélenchon doit se faire entendre sur le sujet de l'éducation.
bonjour,
content de pouvoir retrouver les rubriques du blog.
sur Libé ! pour une fois j'avais lu l'article avant que Jean-Luc Mélenchon en parle sur ce blog. j'ai trouver l'approche de Libé très en retrait d'une grande analyse éditoriale de fond.
j'ai plutôt le sentiment que là encore il s'agissait d'une commande du PS ! en effet, il est étonnant que les journalistes tournent comme des mouches autour du PS comme si la solution du malaise social passerait par le PS !
non ! il va falloir qu'ils s'habitue que nous ne voterons pas forcement pour le PS ! ce temps là est fini !
l'important comme l'a deviné Jean-Luc Mélenchon est le 1er tour de l'élection. notre objectif d'un score à deux chiffre dès les cantonales me semble jouable.
les DSK est autre marchant de sable ! ne nous intéressent pas. du contenu du projet de Jean-Luc Mélenchon ! dans Libé il y a rien à par de l'air et du spectacle sur le feuilleton DSK.
Jean-Luc Mélenchon à parler d'une sortie de crise d'Afghanistan, de la réforme des institutions, de la titularisation des fonctionnaires, etc...mais Libé ignore tout çà car Libé est devenu le journal des potins et de vente de disque de carlita.
en effet, je pense qu'il est temps de bien calculer les passages dans les médias pour trier l'utile du superflu.
un bon point à Jean-Luc Mélenchon pour les vidéos ! là il y a du concret ! les journaliste hormis Mr Bourdin qui bosse ses dossiers sont des journaleux de potin et il va falloir qu'ils bossent pour présenter la réalité du FdG.en finir une bonne fois pour toute pour la psychanalyse du PS ! on s'en fiche du PS !
cordialement
Oh OUI...Pulchérie, Michèle,Michel, près pour le HOLD - up du pas le grand soir puisque ça a commencé très tot : le décryptage des voleurs unifiés, Fred, Julie, Gérard....ça fait du monde les sondages s'affolent, ça va maquiller dur, mascarade... etc MAIS :
Quelle Pichenette.......... !
Sur le terrain des Luttes : il en fait une tète l'Olivier : ça doit lui poser qqs Pbs ces motions qui pourraient se retrouver dans le Front de Gauche voire ètre majoritaires à leur congrès..........
je suis du même avis que le 58. savoir canaliser son énergie sur les points essentiels de votre programme sans débordements verbaux excessifs. je pense que, comme beaucoup de français, j'en ai marre des discours creux, qui n'ont pour objectif que la place tant convoitée. comme beaucoup de français, je ne sais plus vers qui ou quoi me tourner ? votre discours m'interpelle. alors, ne nous decevez pas ! restez concentré sur votre sujet, votre programme, restez calme et posé et vous verrez que cela portera ses fruits.
Inutile de répéter ici l'espoir que nous sommes nombreux à placer dans le Front de Gauche, et dans J.L.Mélanchon en particulier, aussi bien dans le PC que dans le PG, pour les autres partis on ne peut pas dire pour l'instant que les perspectives soit pour l'instant très claires, que feront le NPA et les VERTS, bien entendu j'espère le rassemblement le plus large au F/G, car la décennie que nous venons d'entamer me parait des plus sombres dans un proche avenir (risque de conflit dans l'intérêt des Bilderbergs, et autres multi-nationales, et Banksters en tous genres).
C'est pourquoi je croies que dans la perspective pour 2012, il est indispensable que pour les cantonales de 2011, le Front de Gauche apparaisse nettement partout en France, pour cela tout doit être fait pour construire l'unité du Front de Gauche, le plus rapidement possible, afin de faire une démonstration éclatante aux cantonales.
Donc maintenant plutôt que de répondre aux provocations de toutes parts, il faut construire cette unité d'action, et un consensus sur un programme commun, pour le Front de Gauche.......
Je pense qu'il ne faut pas courir après les moindres sollicitations des médias,J.L.Mélanchon on connais maintenant inutile de brûler des cartouches, face à des journaleux d'opérettes, mais au contraire, les obligés à quémander des interviews,, de la par de Jean-Luc, dans des émissions qui en valent la peine......
Bernard Morel
Le PS c'est la Gauche molle à l'italienne, celle qui perd et disparaît.
Pas question de miser un kopeck sur ce canasson perclus de rhumatismes.
Par contre Olivier Besancenot parle de Constituante et rappelle qu'un changement en se fera pas sans un large mouvement populaire. Les mots mêmes de Jean-Luc Mélenchon.
On devrait pouvoir s'entendre à la fin...
Edgar Morin interrogé ce matin sur son dernier livre..A la fin de l'émission on lui demande qui il choisirait aux primaires du PS ! Comme si bien entendu le choix se trouvait uniquement là,bravo France Inter ! L'homme de la complexité établit alors le portrait robot du candidat de son choix ;un peu d'Eva Joly,de Royal,de Hulot et j'e dois en oublier. Et à la question "Et Dsk ? " ce fut un non clair et catégorique et le FMiste fut renvoyé à son job..Quand c'est Mélenchon qui le dit c'est la bronca..Quand c'est Morin qui le dit que dit Libé ?
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Pulchérie D dit:
27 janvier 2011 à 11h37
"L’opinion « de la rue » pourrait être remplacée par « opinion publique ».
Mais pourquoi pas « Opinion citoyenne » ?
De même « suggestions citoyennes »… « volonté citoyenne »…etc."
Ce citoyennisme à toutes les sauces commence à me gonfler sérieusement. Bientôt on a voir dans les journaux : "hier, un citoyen policier a demandé ses papiers à un citoyen sans papiers..." Ou alors : "manifestation des citoyens automobilistes qui réclament..."
M..., je suis pas un citoyen, je suis ce que je suis au moment où je le suis. Je suis un cochon de payant quand je reçois ma facture EDF, je suis un veau quand je vais voter à la présidentielle, je suis un usager... euh non, aujourd'hui y-a plus d'usagers y-a plus que des clients.
Je trouve que ça dépolitise de voir du citoyennisme partout.
comptez sur les lecteurs du blog pour vous aider à tenir votre résolution : ne pas se laisser malmener par les journalistes, certes, mais aussi refuser d'être réduit au rôle de commentateur de la vie-politique-qui-intéresse-les-médias : assez parlé des autres, martelez vos idées, développez votre programme
Car la grande trouille c’est qu’en plus on finisse par s’entendre avec le NPA. Ou avec un bout de celui-ci.
Avouons que c'est quand même assez mal parti de ce côté-là... depuis la réponse de Besancenot vous semblez plus attaché à railler le NPA qu'à le rallier. Je doute que ce soit comme ça que vous "finirez par vous entendre".
Sur l'ONU il est clair qu'il faut en tenir compte, mais il est clair aussi qu'il faut le réformer. On ne peut pas nier que le système de sièges permanents détenus par les "vainqueurs" d'une guerre vieille de 60 ans ayant seuls un droit de véto, est pour le moins anti-démocratique.
@Meligh (#33)
Est-ce que vous vous rendez compte de ce que vous avez écrit ?
Il faut relire votre poème avec attention. Il est bien plus révélateur et moins amusant que ce que vous croyez. Commençons par le commencement: au début, on a "La cigale n'a fait que chanter/S'amuser pendant tout l'été" car "La cigale se disait au fond/Cet hiver les boites recruteront". Pendant ce temps, "La fourmi a fait des heures sup'/De frivolité n'était pas dupe". Et quand l'hiver vient, "la cigale n'a plus rien dans son bol" tandis que la fourmi, prévoyante, ne manque de rien. Et que se passe-t-il alors ? Et bien, "La cigale n'y tenant plus un jour/Se rend chez sa voisine pour/Lui demander la charité" et "Essuyant un refus brutal/A sa requête la cigale/Jugeant le monde trop injuste/Zigouilla l'immonde insecte fruste".
En d'autres termes, on voit l'oisif zigouiller le travailleur parce que celui-ci refuse de partager avec lui le fruit de son travail. Et la moralité tombe: "Qu'elles s'en aillent toutes ces fourmis !/Mélenchon, présidons !"
Est-ce cela ce que représente pour toi le "Mélenchon, présidons" ? L'expulsion de "toutes ces fourmis" (c'est à dire, dans ta fable, des travailleurs) pour donner le pouvoir aux oisifs qui se disent qu'il sera toujours temps de travailler plus tard ? Drôle de vision...
@progechoes 61
Merci pour votre réponse ou vous dites:- Le public enseignant n'est plus issu de la classe ouvrière depuis 30/40 ans-.Vous me faites grand plaisir en écrivant cela.Quand c'est moi qui aborde le sujet,je passe pour poujadiste anti intello,un anti prof et qu'on peut laisser ça au FN, que bobo c'est plus un terme à la mode....(Valdo#13 et Brg# 20).
Mais moi j'aimerai qu'on en parle parce que ça à eu une sacré importance dans ces 40 dernières années.
Hélas je n'ai pas la facilité d'écriture de Descartes mais je vais essayer de m'expliquer, et à travers mon commentaire d'autres se reconnaitrons peut être.
De 1966 à 1985 j'ai voté socialiste et ensuite j'ai arrété (je ne suis pas maso.) comme bon nombre d'ouvriers et
employés de l'époque.Nous nous sommes retrouvés seuls,politiquement seuls.J'ai expliqué dans un post il y a longtemps sur ce blog comment de 68 à 85 les ouvriers et employés se sont vus éloignés des pouvoirs régionaux par les instits, médecin et autres avocats du coin.Au même titre que les enfants d'ouvriers étaient dans le même temps éloignés des facs....qui était député ?
En caricature on reconnait un français à son béret et sa baguette sous le bras.A cette époque,60/80 un enseignant avait en plus Libé et/ou le Nouvel ob's sous le bras..On vois aujourd'hui ce que ça donne...même dans les caricatures à la Plantu.
Ceci pour dire qu'une immense majorité des enseignants,au PS principalement, à contribué au succès du programme commun mais j'aimerais qu'ils reconnaissent qu'ils ont, peut être involontairement, contribués pour beaucoup à l'effondrement de la gauche(la vraie).Et il en reste une bonne bande au PS....prés à remettre ça!
Enfin,depuis 2005 J.L.Mélenchon nous a rejoint...et oui!.. et depuis, les gens comme mois,nous nous sentons beaucoup moins seul......nous avons enfin retrouvés un endroit ou poser notre bulletin de vote.
Post 58
D'accord avec toi sur le "je" par rapport au "nous" qui serait parfois mieux approprié.
Surtout qu'en ce moment dans mon parti,certains" sautent"sur tout ce qui peut desservir Mélenchon.
Comme je souhaite un débat sur le fond,allez cde,un petit effort! Ne serai ce que pour nous....
@Jean le hussard (#36)
Hier soir j'ai regardé l'intervention de Mme Royal et j'y retrouve bien des points communs avec votre projet.
Pour ceux qui répètent que Jean-Luc Mélenchon à un projet précis et construit, ce genre de remarque devrait sonner comme un avertissement.
Allez M; le député européen!
Marchez d'un bon pas...
Et voyez donc comme nos idées avancent:
--> http://laconstituante.forumgratuit.fr
@Descartes
C'est la question que je me suis posé également après coup sur l'interprétation que l'on peut faire de la distribution des rôles.
Dans mon idée et dans celle du poème en général c'est plutôt la cigale qui ici est victime d'une société dans laquelle elle ne peut pas s'intégrer (chômage en attendant "gentillement" qu'une boite lui "offre" du boulot). Et la fourmi le cadre financier hyperactif et cocaïné que l'on porte aux nues comme "moteur" de notre économie (on s'en rend compte dans les vers d'après sur l'investissement de son blé).
Alors disons que le premier paragraphe est sans doute la manière actuelle de décrire une réalité qui est tout autre, ou l'on fait passer les chômeurs comme des feignants et les traders et assimilés comme l'archétype du succès (il doit y avoir la star people aussi entre les deux).
Je sais de quoi je parle, sortant d'école d'ingénieur il y a peu, je vois avec dépit une grande majorité de mes camarades se diriger vers la finance et le management. Les matières purement scientifiques ou techniques passent directement à la trappe, un phénomène de société bien détestable.
Aujourd'hui le travail dans toute sa noblesse doit être récompensé comme tel. Et l'ouvrier, le travail, (de manière générale) doit être loué, comme le dit Badiou dans de quoi Sarkozy est il le nom? : "tous les ouvriers qui travaillent ici sont d'ici, doivent être considéré égalitairement". L'ouvrier étant "le nom générique de tout ce qui peut se soustraire, sous une forme organisée, à l'hégémonie réalisée par le capital financier et de ses servants".
J'ai mis un commentaire à propos du "Ronron" de Marianne2. La qualité de l'article n'est pas au rendez vous, hélas.
j'ai finis avec " Mélenchons nous, présidons !" qui m'a bien plus.
Les médias s'amusent du conflit avec le PS, et focalisent l'attention sur ce sujet. Mais il ne faudrait pas oublier les partis de droite et du centre, et leur actualités dévastatrices pour la France.
@ - 36 - Jean le Hussard
"Hier soir j'ai regardé l'intervention de Mme Royal et j'y retrouve bien des points communs avec votre projet"
Partager les richesses avec DSK (à qui elle ré-affirme son soutien), j'ai un peu de mal à y croire...
Il est des signes qui ne trompent pas. Je viens d'être sollicité pour répondre à un sondage "Expression publique.com" ainsi libellé:
"Donnez votre avis sur l'actualité, les perspectives du G8 et du G20, la candidature de Mélenchon etc. !"
Je n'ai pas compté mais il y avait bien une dizaine de questions posées concernant J.L.Mélenchon ce qui prouve, s'il en était besoin, l'impact grandissant de notre candidat fraîchement déclaré.!
Le Peuple commence à voir que le roi est nu.
@Descartes n°76+73
Descartes, vos positions sont assez confuses pour moi : quel avertissement ce genre de remarque devrait sonner comme un avertissement.? C'est plutot l'encouragement de voir nos idées progresser et justifiées ailleurs, non ? Pourquoi confondre les travailleurs et les spéculateurs dans le poème (n°33) ? Pourquoi confondre le chômeur avec un oisif avec le chômeur ?
A L'ATTENTION DU WEBMESTRE
Bonjour,
Je viens de poster 2 commentaires successifs, dont j'admets que le premier était un peu sec... Mais pour le second que j'avais très largement corrigé? Il ne me semble pas avoir contrevenu à la charte? A l'inverse, M. Descartes ne cesse de publier des écrits qui véhiculent de drôles de messages et corrige même très régulièrement les autres intervenants... Je sais que votre temps est certainement précieux, mais en un mot, pouvez-vous SVP juste m'indiquer la raison de vos rejets? J'aimerais seulement comprendre. Merci d'avance.
PS: J'ai bien sûr laissé mon email cette fois-ci.
....et DSK est au socialisme ce que le Médiator est à la santé
Chers camarades du PG et Jean-Luc,
Je reviens vers vous sur ce blog après avoir parcouru les murs sur facebook des camarades PCF favorables au front de gauche, je ne parle pas des identitaires qui sont accrochées à leurs certitudes datant de Duclos. J'espère vraiment que Jean-Luc lit ces commentaires. Ces camarades sont exapérés de trois choses. La personnalisation que Jean-Luc impose au PG (le je et le nous dont je parlais dans un autre commentaire), son agressivité (il progresse mais il y a encore des efforts à faire) et les militants du PG qui disent aux communistes : ça ne peut être que Jean-Luc. Bien sûr ça ne peut-être que Jean-Luc à la présidentielle mais il faut convaincre les communistes en abordant le fond des questions et cela veut dire qu'il faut donc le construire au niveau des experts du front de gauche et en le faisant "partager" par notre peuple. Ce ne sont pas les idées de Jean-Luc sur les emplois jeunes, la géothermie et que sais-je encore qui y suppléront. Là encore du collectif. Il y a aussi à faire réfléchir les communistes sur l'importance primordiale des législatives pour appliquer le programme. Il faut donc être en-tête de la gauche à ces législatives et alors là c'est le programme du front de gauche qui s'appliquera avec un premier ministre qui peut dès lors être André Chassaigne. ça c'est possible. On fera un bon score à la présidentielle mais on ne la gagnera pas car il faut faire 51% au 2e tour. Bon c'est clair. Tandis que les législatives c'est possible d'être en tête de la gauche et donc de plier le PS à NOTRE programme. Du même coup on règle le problème avec le NPA.
C'est donc bien les législatives la clef et c'est ça qu'il faut dire aux communistes. Idem pour la constituante. Si Jean-Luc Mélenchon est élu OK, mais ça c'est un voeu pieu. Il faut donc mettre comme condition essentielle à l'appel à voter pour un socialiste (y compris si c'est DSK) : si tu es élu tu convoques une assemblée constituante. Bon j'arrête j'ai épuisé...
Bonjour,
concernant ces interviews de journalistes qui ne sont pas prêts à aborder le fond des choses (programmes, idées, arguments, contre-arguments, conséquences éventuelles de tel discours ou projet, leçons de l'histoire pour décoder telle ou telle orientation)... je crois qu'il faut clairement demander aux intéressés, à chaque intéressé, soit le journaliste lui-même, de donner son avis.
Je crois que maintenant, au vu de la qualité des débats, c'est à eux de se positionner, de donner leurs réponses, puisqu'ils ne veulent pas poser les questions de fond. Donc concrètement M. Mélenchon, il faut que vous les interviewez !
Et face à leur réaction prévisible qui va consister à ne pas répondre au nom d'une neutralité professionnelle, il sera urgent de leur répondre que leur neutralité peine à se voir dans les questions qu'ils posent, ou plutôt celles qu'ils ne posent pas !, et qui privent leurs auditeurs, spectateurs, de l'accès au débat d'idées. Sans parler du ton en fonction de l'invité. Etonnez-vous de leurs non questions, et ce devant eux ! Formulez une question qui aurait enrichi l'interview et laissez résonner cette question... Laissez sereinement, avec calme (si cela vous est possible), se remplir l'espace, l"ambiance de cet étonnement. Je serai curieux d'en voir l'effet produit sur cette scène qu'est le politico-journalisme...
Vous avez été journaliste je crois, vous avez fait des interviews ; il faut reprendre du service M. Mélenchon... Tout en respectant l'interviewé, en l'aidant à accoucher de son savoir... qui nous intéresse : règle d'or d'une interview, mais je ne vous apprends rien.
Bon courage à vous !
J. Erpalo
Enfin quelqu'un qui propose de changer de paradigme. Ils sont si peu nombreux mais si puissants, nous sommes si nombreux mais bien peu sont conscients; merci de tirer vers la prise de conscience.
J'espère encore en des élus qui soient nos représentants et non qui s'arrogent la fonction de chef pour laquelle nous ne les avons jamais élus.
Courage, on est derrière et on pousse
Il reste du chemin avant 2012. L'année ne va pas se passer sans que l'ump ne nous retape dessus. Que le npa dans son ensemble ou en partie rejoigne le front de gauche, ça serait une bonne nouvelle. Et ça en f'rait chialer plus d'un-e. Espérons... et à bientot dans la rue!
Edgar Morin ne veut pas de DSK (propos entendus sur france inter ce matin) car il représenterais le FMI ! Libération va surement faire sa une sur le philosophe...Audrey Pulvar a présenté un livre ce matin écris par un philosophe sur l'absence de démocratie et le rôle des oligarques : tout y est ! "la haine de la démocratie" de Jacques Rancière. On retrouve tout ce qui est dit sur cette caste qui nous gouverne...
les chiens aboient,la caravane passe.c'est tellement vraie que Jean-Luc Mélenchon ne devrait pas s'arrêter sur toutes les critiques qui le concerne.c'est vrai jean-luc ne tape pas sur les moustiques et les nains de la politique et du journalisme.ton temps est précieux consacre le a expliquer le programme partagé.de temps en temps offre toi un petit plaisir et un grand plaisir pour nous,paye toi un "grand journaliste"comme demorand ou aplathie.ces profiteurs du système.Sort ton indignation et ta révolte contre les"puissants"nous la partageons,le peuple la partage,ils ne sont puissants que parce que nous sommes encore trop faibles.un jour pourtant,un jour couleur orange,un jour de palme etc..etc...
@Ali (#83)
Descartes, vos positions sont assez confuses pour moi : quel avertissement ce genre de remarque devrait sonner comme un avertissement. ? C'est plutot l'encouragement de voir nos idées progresser et justifiées ailleurs, non ?
Ça dépend par qui. Car derrière les "idées", il y a toujours des intérêts. Et lorsque ceux qui défendent les intérêts des patrons commencent à reprendre tes idées, c'est l'heure de faire un sérieux examen de conscience, et de se demander si les "idées" en question sont bien comprises, et s'il s'agit véritablement de bonnes idées...
Pourquoi confondre les travailleurs et les spéculateurs dans le poème (n°33) ? Pourquoi confondre le chômeur avec un oisif avec le chômeur ?
Ca, il faudrait le demander à l'auteur du poème. Personnellement, je trouve curieux de voir dans les vers "La cigale n'a fait que chanter/S'amuser pendant tout l'été" une description du chômeur. J'en connais pas mal, et je peux t'assurer que qu'ils ne passent pas leur temps à chanter et à s'amuser. Quant à la description "La fourmi a fait des heures sup'/De frivolité n'était pas dupe/Mais pour la fourmi mieux valait/
Travailler autant qu'on le pouvait" me semble mieux décrire le prolétaire que le spéculateur...
Je trouve que ce poème est très symbolique du tropisme de la "gauche radicale" (et des classes moyennes, qui sont son substrat sociologique) à sur-valoriser le loisir et à mépriser le travail. Je ne jette pas la pierre à son auteur, mais l'inconscient nous trahit souvent...
Courage à Jean-Luc et ses proches collaborateurs, comme le disait Voltaire : Les calomniateurs sont comme le feu qui noircit le bois vert, ne pouvant le brûler.
Et même s'il reste toujours quelque chose de ces calomnies, il est important d'avancer la tête haute en portant les véritables espoir d'une société plus humaine et plus égalitaire, et la première égalité, c'est l'équité.
Pour atteindre cet objectif de révolution citoyenne, il est important que tous les citoyens souhaitant dépasser ce capitalisme pervers s'assemble autour d'une seule candidature puisque le système actuel oblige à passer par là. Jean-Luc semble être le plus à même d'emmener vers cet union, le jour de la victoire, lors de la création de la constituante nous aurons tout le loisir de débattre des divergences qui existent dans les partis progressistes, mais aujourd'hui ces divergences ne paraissent que détails quand on les comparent à l'idéologie ambiante dans notre Nation. Faisons bloc, NPA, PCF, GU, abstentionnistes, véritables camarades socialistes, il est plus que temps de s'unir pour construire notre avenir.
@ Boris#90
Vous avez bon goût et je le partage si vous permettez.Ca nous met BHL à la philo ce que DSK et au socialisme....
Lectrices-Lecteurs, A lire pour faire avancer le Programme du Front de Gauche :l'HUMANITE du Jeudi 27 Janvier 2011 page 23 " Des différences profondes et un débat avec Jean- Luc Mélenchon" par Denis Durand, memmbre du Conseil National du P.C.F.
Il aborde ce que devrait inclure dans le programme du Front de Gauche toute la partie financière et de crédits et des banques et de l'argent utile pour toutes et tous. Ce programme est excellent et est en rupture avec un quelconque accompagnement de régulation mensongée et de "moralisation" à la marge tout en conservant le système désastreux, mais là se pose une demande d'éclaircissement pour finaliser Le Programme de la part des économistes du P.G. et de la Gauche Unitaire
Contrairement à Denis, je soutiens Jean-Luc Mélenchon surtout si le Programme choisi la rupture et un vrai changement dans la gestion des banques, donc de l'économie au service du Prolétariat, des travailleurs, de la Recherche et découverte, du l'enseignement, du temps de Retraite pour vivre, pour tous les Services Publics.....
J'ai lu des extraits de Jacques Généreux de " La grande Régression " sur son blog .Mais pas la totalité!
Des éclaircissements sont nécessaires pôur la réussite.......
@Pulchérie D [#31]
A l’époque actuelle, que signifie encore « la rue » ? - Pensez-vous que la rue soit toujours, comme aux temps des répressions sanglantes des grèves, à la fin du XIXe siècle, un ramassis d’analphabètes, de ventre-creux, d’agitateurs anarchistes, d’ignorants prétentieux, de consommateurs se croyant éclairés du Café du Commerce ?
Aujourd’hui, « la rue » est l’expression favorite de politiciens, souvent sortis de « la rue », élus par celle-ci, et qui méprisent cordialement leurs anciens partisans. - Sont-ce des gens de cette catégorie qui, à la dernière assemblée du PG, ont désigné J-LM comme candidat à la présidentielle ? Non, vous le savez bien. Ou alors, vous n'avez rien à faire ici. - Pensez, je vous prie, au sens et au poids que certains mots d’autrefois peuvent revêtir.
"Vous n'avez rien à faire ici" ? Relisez-vous ou relisez-moi. - La partie de votre commentaire qui s'adresse à moi est plein de ressentiments : "un ramassis d’analphabètes, de ventre-creux, d’agitateurs anarchistes, d’ignorants prétentieux, de consommateurs se croyant éclairés du Café du Commerce" ! Et vous dans le même sac ? Vous parlez du poids mots !
Tentative d'explication tout de même : la révolution citoyenne, dont parle Jean-Luc Mélenchon, passe ou bien par les urnes ou bien par la "rue". Le sens de ce mot est illustré par ce qui se passe en Tunisie, en Algérie, en Égypte.
Vous pouvez vous documenter ici : http://presse-blog.blogspot.com/
Je vous souhaite une bonne nuit, SK
bonjour
à propos du dessin de Plantu voir là :
l
Il y a même un lien sur un site cubain. Et en plus même pas censuré. Ça marche.
àObelix post 74,
Merci vous exprimez ce que je pense, et moi aussi je suis souvent passé pour je ne sais quoi à critiquer ces profs et autres présidents d'assos de parents d'élèves qui sous les socialistes ont pris le pouvoir intellectuel et droit de l'hommiste, pourtant les mêmes ont prévus les études de leurs enfants, choisis les bons lycées performants
tout en pronant la mixité sociale que eux ne pratiquaient que de loin dans les assos par exemple.Ces mêmes, neo bourgeois par réussite sociale, neobobos et lecteurs de télérama ont pris le pouvoir et la parole, sachant mieux que nous le peuple ce qui est bien pour nous et nos enfants, expliquant combien les bacs pro et autres programmes en alternance sont formidables pour trouver du travail et les leurs intégrant les classes prépa...aussi je suis entré au PG me reconnaissant dans les propos de JL Mélenchon, depuis je relève la tête toujours et donne mon avis toujours,
aussi populiste soit il ; soyez populiste Jean Luc s'il vous plait si tant est que populiste c'est être notre représentant à nous les prolo, qui n'allons pas voir de nuit visiter les expos parisiennes(les salariés de l'expo aie pour eux !), car on est fatigué de bosser et du reste, mais pas fatigué de militer pour des idées qui nous représentent et pour lesquelles nous ne baisserons pas les yeux.
Dans la perspective des Cantonales il serait intéressant de disposer au plus tôt, d'une cartographie des représentans du Front de Gauche et du Parti de gauche, secteur par sceteur (je suis dans l'Eure), afin que militants et sympatisants puissent disposer d'éléments suffisants pour faire valoir leur point de vue et leurs voeux de renouveau démocratique, à leur entourage et vis à vis de ces élections. Mars 2011 sera, de plus, un bon test pour préparer la présidentiele de 2012, pour les petits partis appelés à changer radicalement la donne. ARAMIS
@Jean le hussard (#36)
"Hier soir j'ai regardé l'intervention de Mme Royal et j'y retrouve bien des points communs avec votre projet."
il y a tellement de points communs qu'elle avoue elle même que, de programme socialiste, il n'y en a toujours pas.ça permet effectivement de ressembler au programme du FG, jusqu'a présent en tout cas
Quand a ses intentions anticapitalistes proclamées, elles sont tellement consistantes que pour les mettre en œuvre, elle propose DSK comme 1er ministre ; c'est aussi convainquant que si elle proposait Claude Allègre ministre de l'écologie.
Tout cela est du marketing politique, en vue des primaires. tous a la direction du ps on bien retenu les leçons d'une canaille sois disant de gauche nommée F Mitterrand, la plus belle escroquerie intellectuelle du 20è siècle ;