26jan 11
J'ai beaucoup couru de tous côtés ces temps ci et pas toujours à bon escient. Me lever à six heures moins le quart du matin, une fois de plus, pour aller me faire interroger à la matinale de Canal plus sur ce que je pense de DSK, deux jours après ma déclaration de candidature, n’est pas ce que j’ai fait de plus intelligent. Je ne pouvais pas prévoir ce que ce serait, certes. Mais que de fatigue pour rien. J'ai lu ce numéro de "Libération" qui titre sur moi, à la une, dix minutes avant d'entrer sur le plateau. Rude reveil matin. Demain départ en tournée de réunions politiques jusqu'à samedi le forum de Libération à Grenoble. Dimanche, débat avec Manuel Valls sur Europe1. Mais d’abord des nouvelles de la révolution citoyenne.
(BY-NC-ND) Merci à Anne Dallongeville pour les photos qui illustrent ce billet.
La continuité du mouvement révolutionnaire en Tunisie est tellement riche de sens ! Parti du terrain social, le mouvement a immédiatement pris un chemin politique en se concentrant sur la question de la démocratie. Sans relâche ni trêve la volonté de faire partir tous les membres de l’ancien régime se maintient et se renforce. « Qu’ils s’en aillent tous ! » dit le mouvement. Le mot d’ordre venu d’Amérique latine a bel et bien traversé l’atlantique. Les évènements en Egypte, mais avant eux ceux de l’Algérie, dessinent un tableau cohérent. Il signale comment à une communauté de causes correspond une communauté d’effets. Sans entrer ici davantage dans une analyse déjà maintes fois argumentée sur ce blog, cette série d’évènements confirment la thèse sur laquelle est bâtie la stratégie du Parti et qui le conduit à proposer la perspective de la « révolution citoyenne ». Vous notez que j’essaie d’en parler de façon aussi concise que possible cette fois-ci. Mais comment taire combien je suis impressionné par la vitesse à laquelle une analyse comme celle-ci s’est vérifiée. Autrefois il y aurait eu sans doute un ardent débat à gauche pour confronter les thèses en présence à propos de l’avenir de la gauche dans ce contexte. Aujourd’hui il ne se discute de rien. La révolution tunisienne est un article exotique. Personne, sinon mes amis et moi, sur ce blog comme dans nos tracts et discours, ne se risque à dire que l’affaire tunisienne nous implique et que sa capacité de contagion nous concerne.
Sous nos yeux le bug français dessine ses propres contours. La marmite chauffe. Comment ceux qui font si grand bruit à propos de l’exigence démocratique ailleurs en font-ils si peu de cas pour ici. Comment le pouvoir de droite, et son chef Nicolas Sarkozy, qui vient de déclarer n’avoir pas pris la mesure de la frustration des tunisiens ne se demande-t-il pas s’il n’est pas en train de commettre la même erreur dans ses propres frontières ? Je ne pose pas la question comme une formule de rhétorique pour accabler un gouvernement déjà si enfoncé dans les sondages et dans l’esprit du tout venant, si j’en juge par ce que je vois et j’entends autour de moi. Je ne considère ici que les effet si semblables d’une cause si évidemment commune. Comment l’équipe de Ben Ali est-elle devenue absolument aveugle et sourde devant ce qui a éclaté et les a emportés ? Et comment tous les observateurs ont-ils été atteints de la même cécité ? Comme ce fut le cas en Argentine, en Bolivie et ainsi de suite. Comme ce fut le cas de Louis Capet au moment du fameux échange « c’est une révolte ? » « Non sire, c’est une révolution ». Dans la notice injurieuse que Christophe Barbier a rédigée avant de me remettre le grotesque prix de « la révélation politique de l’année », je lis ces lignes qui décrivent si bien l’état d’hallucination satisfaite des puissants. « A l’heure où l’indignation est tant à la mode, il serait coupable de faire croire au peuple que s’enflammer sans réfléchir, casser plutôt que bâtir, détester une partie des français plutôt que de chercher l’union nationale est la voie à suivre. Depuis longtemps, dans notre pays jacquerie rime avec escroquerie, et les plus pauvres sont souvent les dupes de leurs agitateurs. Quand Mélenchon prend pour mentor Poujade et Bolivar, il en sort une leçon politique bien inquiétante ». L’aveuglement des puissants n’est pas seulement le fait qui accompagne les évènements et se révèle ensuite dans son rôle décisif. C’en est une des causes. Parce qu’ils croient profondément que tout peut durer toujours, ils sont certains que la résignation, habilement accompagnée par des discours et subterfuges, les garantit pour toujours. Jusqu’au point de ne plus douter d’aucune façon d’eux-mêmes, ni de leur bon droit à prendre les décisions absurdes qui leur valent les compliments de la bonne société, tout aussi conditionnée qu’ils le sont eux-mêmes. Le moment venu nous les cueillerons comme fruits murs. Ils seront sidérés et aussi impuissants devant les évènements qu’un lapin devant les phares d’une automobile. D’où l’importance de savoir avec clarté où aller et comment dès lors qu’il faut chevaucher des évènements de cette dimension.
Aujourd’hui je vois les mécanismes se mettre en place pour se rassurer. Ainsi de la thèse ridicule longuement développée notamment par « le Figaro » et quelques supplétifs des agences d’influences nord américaines. Thèse selon laquelle ce seraient les étasuniens qui auraient « lâchés » et « fait partir » Ben Ali. On comprend le profit de propagande pour les intéressés, perdus de réputation dans le monde entier depuis leurs exploits irakien, afghan, leur centre de torture de Guantanamo et leurs prisons secrètes dans le monde. Pas question de laisser entendre que l’empire est en train de s’écrouler comme s’est écroulé celui de l’union soviétique. Avec l’Egypte, ca finira pourtant par y ressembler. Mais le cœur de cette fable est de nier les faits. Les nier comme pour les effacer ou en tous cas désamorcer leur force de contagion. Non le peuple et son action n’y est pour rien. Ce sont les états unis et les belles personnes entre elles qui ont tout manigancé et réalisé. Sinon quoi ? Le peuple, devenu populiste avec ses slogans écrits en français, à la face du monde serait donc de nouveau devenu un acteur de l’histoire? Oui, en effet. Tel est ce moment.
Comme ces lignes sont portées sur ce regard international, je dis mon étonnement que la conférence de presse de Nicolas Sarkozy le 24 janvier dernier à propos des prochains G8 et G20 n’ait pas été davantage commentée. Il est vrai que dans la mesure où il implique le candidat surnaturel des socialistes, du fait de son FMI, la réserve est de mise. Pourtant je crois que c’est un moment très parlant d’aveuglement au plus haut niveau qui a été donné. Une fois de plus face à des problèmes qui menacent de tous côtés, un flot de paroles ambigües, d’entourloupes à peine maquillées et d’obstinations dans l’erreur. Etrange entrée en matière du raisonnement, d’abord ! Pour Sarkozy, puisqu’il y a eu un changement d'équilibre entre les puissances mondiales, les institutions mises en place en 1945 ne conviennent plus et que de ce fait le G20 qui représente 85 % du PIB mondial doit être l'instance prédominante. Il souhaite donc le renforcer. Donc contre l'autorité et la représentativité de l’ONU. Notamment en dotant le G20 d'un "secrétariat" "pour suivre en permanence la mise en œuvre des décisions prises et instruire les dossiers". Qu’il y ait déjà un comité de l’ONU pour le commerce et le développement et un organisme pour la lutte contre la faim et pour l’agriculture au sein de l’ONU n’est même pas mentionné. La position traditionnelle de la diplomatie française passe ainsi sur un autre plan sans qu’il en ait été discuté nulle part et sans que personne ne s’en émeuve.
Comme d’habitude ont été prises pour argent comptant des dizaines de phrases toutes faites sans aucune vérification de ce que les faits montrent à l’inverse. Ainsi quand il s’est émerveillé sur les mesures déjà prises par le G20. Par exemple à propos des prétendues « nouvelles règles sur les réserves en capital des banques ». Non seulement il s’agit d’un ratio riquiqui de 8 % mais aucune de ces règles n'empêchent les banques de spéculer avec l'argent déposé par les personnes individuellement contrairement à ce qui avait été immédiatement mis en place après la crise de 1929. Ou bien son enthousiasme pour « la régulation des hedge funds ». J’ai longuement abordé ce sujet ici même à propos des dispositions prises par notre chère « Europe qui protège » dans ce domaine. L'activité des hedge funds n'est nullement régulée. Ils sont simplement enregistrés par les institutions européennes et reçoivent de ce seul fait l’autorisation de circuler librement sur tout le territoire de l’Union….Le morceau le plus consternant du discours de Sarkozy concerne son appréciation très positive de l'encadrement des bonus des traders dont il prétend qu’il est un résultat des précédente réunions. D’où vient cette certitude ? Mystère. Les traders ont encore reçu d’énormes bonus en 2010. Les 400 traders disposant des plus hauts bonus ont reçu en moyenne 1,65 million d'euros. Le record individuel a dépassé 10 millions d'euros. Cette embrouille en a appelé une autre. Celle sur la taxation des capitaux. Nicolas Sarkozy est, dit-il, partisan d’une "taxation sur les transactions financières". Elle est selon lui "morale". Pas moins. Elle est aussi "utile pour dissuader la spéculation" et "efficace pour disposer de nouvelles ressources". La suite elle est immorale compte tenu du niveau du bobard ! Car le même affirme :"la France n'est pas […] favorable au contrôle des capitaux". Alors comment ca marche sa taxe Tobin à lui ? Car pour taxer les transactions financières il serait nécessaire de contrôler avec précision les mouvements de capitaux. Non ?
Le pire est pour à présent. Face à la déferlante de papier dollar bidon qui déstabilisent la planète économique et la mettent en péril de basculer que dit notre grand leader ? "La France ne souhaite pas revenir à un système de changes fixes". Et pour que l’on comprenne mieux qui est ainsi épargné et remis au pinacle des nations : "La France ne souhaite pas remettre en cause le dollar […] qui joue un rôle éminent et doit être une monnaie forte". Et même "Le dollar est et restera la devise prépondérante". Fermez le ban. La monnaie commune mondiale de référence ? Motus. L’évaluation du risque d’effondrement ? Motus. Les parades à ce risque ? Motus. Par conséquent tout le monde comprend que tout ce qui se dira et fera à l’occasion de ces deux sommets illégitimes des pays qui possèdent tout délibérant pour tous les autres ne sera que phrases. Les problèmes trouveront un autre chemin pour se régler.
L’édito de Joffrin s’achève par une tirade qui nous rappelle le bon vieux temps des délicatesses de la propagande « des années trente » comme le dit si finement, sur la page d’à côté le délicieux Cambadélis. « Mais avec cette tactique de destruction, voter Mélenchon sera bientôt voter Sarkozy. » Dès lors ce texte est une première. Nous connaissions le « vote utile ». Nous voici rendus au vote obligatoire. Est-il vraiment raisonnable dans ces conditions de voter et même de faire une campagne électorale. Finalement le procédé est tellement violent que je me demande si j’en suis bien le destinataire. En effet l’article montre bien que je stagne dans les sondages. Certes c’est le lendemain de l’annonce d’une enquête qui me situe à dix pour cent des intentions de vote dans la tranche d’âge de ceux qui votent le plus. Mais si je stagne pourquoi s’inquiéter ? Je finis par croire que cette mise en garde brutale s’adresse à tous ceux, dans le PS qui pensent exactement comme moi. Surtout parmi les candidats socialistes. A tous le même message. Silence dans les rangs. Si le message arrive sous cette forme c’est que Paris bruit de la rumeur du retour de l’homme providentiel dès le mois de juin. Et comme ses magnifiques sondages sont dorénavant à la baisse tandis que désormais on sait que deux de ses concurrents socialistes, Martine Aubry et François Hollande peuvent battre Sarkozy, il fallait réagir. Je sers de prétexte. Mais la question reste : « à quoi bon s’encombrer de l’homme du FMI qui repousse 10 % des électeurs, c'est-à-dire les deux tiers des intentions de vote de l’autre gauche, si deux autres font l’affaire face à la droite? Voila ce qui ne se règlera pas avec des insultes. Moi je dis que si c’est Strauss Kahn, l’élection est compromise. Et comme moi pensent des milliers de socialistes et gens de gauche qui ne prennent pas les sondages pour vérité révélée.
Mais je sais que ma candidature est un problème. C’est pourquoi les deux éternels stratèges « d’AG du mouv », sympathiques eternels étudiants du PS, Cambadélis et Hamon, ont construit une stratégie que je vois s’effriter avec amusement. Premier temps il s’agissait de trouver une faille entre le PC et le PG. Ils ont donc tapé sur le clou tant et plus de l‘OPA de Mélenchon sur le PC ». Argumentaire qui fut pieusement recopié par toutes les petites mains liées au PS. Le PCF n’aurait pas d’autre salut que dans une bonne alliance sans condition ni chichi avec le grand frère. Patatras, ça ne marche pas. Il est vrai qu’en organisant une opération comme celle des candidatures communes verts PS pour faire battre les sortants du Front de gauche dans le val de Marne et l’Essonne, la démonstration a été faite jusque dans le plus petite section du PC ou du PG de ce que sont en réalité les bonnes intentions du PS ! Maintenant voici le deuxième temps, articulé de longue main. Tacher de redonner de l’air au NPA. Pour cela confirmer les raisons de son refus de toute alliance avec le Front de gauche. Les deux compères se répandent donc sur tous les coins de bistrot médiatique. « Vous verrez Mélenchon sera notre ministre ». Pschitt ! Ca ne marche pas non plus. J’ai répondu sans détour à cette question. J’étais sûr qu’ils iraient en escalade à l’erreur. Persuadés, avec quelques raisons, que personne ne vérifie jamais rien dans le petit monde des médias, voici le bobard qui tue, que je perce comme une baudruche. Hamon a déclaré que nous tapions sur le PS mais que nous discutions avec lui des circonscriptions. Personne ne lui a rien demandé à ce sujet. Le canard peut donc vivre sa vie et servir à ce que de droit là où ça doit servir à trois semaines du congrès du NPA et pendant ses votes internes.
Car la grande trouille c’est qu’en plus on finisse par s’entendre avec le NPA. Ou avec un bout de celui-ci. Il s’agit donc de colmater la brèche. Voici donc ce que j’écris en toute lettre. Nous l’avons d’ailleurs dit dans un communiqué que malheureusement « Libération » a oublié de citer quand il s’est fait un devoir de recopier sans ciller le bobard de Benoit Hamon. Je dis : Hamon est un menteur. Il n’y a aucune négociation nulle part sur quelque circonscription que ce soit. Un menteur ! Mais il peut me démentir tout de suite et faire de moi le menteur. Allez Benoit ! Vas-y ! Dis où ces négociations ont lieu. Où elles en sont parvenues? Sur quoi elles portent ? Vas-y, dis-le. Nous t’y autorisons complètement. Alors ? Il n’y aura rien. Hamon est un menteur. Son but est d’instrumentaliser le NPA comme il a déjà cherché à le faire lors de l’université d’été de son courant. Car la division de l’autre gauche est le principal rempart de la domination des sociaux libéraux. Il n’y a pas besoin d’être un génie pour comprendre ça ! Et ils ont une belle peur de ce qui se prépare, de la dynamique qui pourrait se nouer autour de nous. Hamon davantage que les autres. Car il lui faut bien une bonne raison pour habiller sa capitulation sans condition devant Strauss Kahn le moment venu et justifier son entrée au gouvernement Papandréou « pour peser à gauche ». Pour immobiliser dans un jeu d’appareil des milliers de militants qui vont cruellement manquer à notre bataille. Ainsi va la « gauche » du PS.
292 Socialiste
Cher camarade, les noms d'oiseau auxquels tu fais référence ne s'adressent pas à toi, mais à certain de tes dirigeants et en premier lieu au directeur général du FMI. Il m'arrive, à moi aussi, de parler de social traitre et cela ne s'adresse jamais aux "petits" socialistes, si pour rire à mes copains du PS.
Je note que tu étais prêt à voter Mélenchon et à adhérer au PG. Plutôt que de te retirer sur tes terres, prends langues avec les camarades PG de ton quartier et tu verras qu'ils ne mangent pas tout cru les petits militants du PS. Il y en a tant dans nos rangs.
Attention à ne pas trop être virulent envers les médias même si ceux- ci le méritent.
Cela est un gros argument pour les gens qui ne sont pas tendance "melenchon".
Cordialement.
[...]
[Edit webmestre : Vous avez pu tout à loisir, lors de vos nombreux commentaires précédents, vous exprimer sur le fonctionnement interne du Parti de Gauche, bien que ce ne soit pas l'objet de ce blog. Il est donc fallacieux d'évoquer une quelconque censure.
Cependant, ce genre de discussions a tendance à s'éterniser et n'apporte aucune contribution significative ou constructive aux débats en cours. J'y mets donc un terme. Je remercie les laudateurs de s'abstenir d'approuver cette décision de la modération.]
292 Socialiste//301 Lionel-pg44
J'ai lu encore une fois les nombreux commentaires négatifs sur le PS.Moi-même carté Socialiste et fier de l'être,ce n'est certainement pas en nous invectivant,en nous dénigrant systématiquement que l'on fera avancer la cause progressiste et battre ainsi la droite.Le sectarisme et l'idéologie consistant à "taper" sur ses Frères plutôt qu'à porter les attaques sur nos vrais adversaires est tout simplement suicidaire et incohérent.
Je respecte et ai toujours soutenu les Communistes et répétons-le,Eux seuls ont eu le cran de gouverner et donc de changer notre vie quotidienne avec nous les Socialistes.
Qu'attendre des prochaines élections si ce n'est concrétement de changer les lois et la politique suivie?
Rester dans l'opposition c'est à mon sens stérile et oui,servir la droite.
Il semblerait que certains préfèrent,ô combien,cette douce place confortable d'opposants sans véritable responsabilité.Libre à eux....Je lis et apprécie heureusement JL Mélanchon qui est prêt à prendre ses responsabilités et sa place dans la Gauche.Unis et fraternels,c'est ainsi que notre vie pourra changer.
Le reste,c'est du bla-bla et c'est aussi pénible à lire.
@ Socialiste (# 292)
5 ans de plus de Sarkozy, et je peux vous l'affirmer camarades, la justice sociale (ou ce qu'il en reste), c'est terminé, l'école publique, laique et obligatoire, vous pouvez lui dire adieu, l'hopital public, n'en parlons public et la securité sociale, n'en parlons même plus...
Et 5 ans de DSK, c'est mieux?
Sarkozy ne fait qu'appliquer la doctrine du FMI, pour réduire la dépense publique et préserver les gains de la ploutocratie, malgré l'impasse mortifère du néo libéralisme.
Tu penses peut-être qu'il y a un DSK à géométrie variable, un DSK qui au FMI passe sous les fourches caudines de la finance mais qui une fois élu à la présidence de la France se révélera être un authentique socialiste?
Arrêtons de rêver, la seule issue c'est le FdG.
J'étais à Grenoble lors du débat Mélenchon - JF.Kahn. La salle était comble, un millier de personnes. Et le public acquis à Jean-Luc, comme l'a admis un peu piteusement JFK. Pourquoi : parce que le discours de Jean-Luc Mélenchon fut très clair, tout plein de propositions, convainquant et déclenchant l'espoir d'un autre monde.
Alors, je m'étonne et j'admire la présence de Jean-Luc Mélenchon et la clarté de ses exposés, à toutes ces journées successives et je me demande à quel moment, il lui arrive de prendre un peu de repos, entre ses obligations et son blog. De temps à autre, "il faut savoir ménager sa monture". Bon, mais je me demande si je ne cire pas les pompes de Jean-Luc Mélenchon moi, qui proclame "ni dieu, ni maître"...
Amitiés de Grenoble.
La strategie de parasitisme politique est de brouiller les lignes et non de les clarifier comme le fait le front de gauche!
A savoir si l'honneteté paie...ainsi est l'enjeu d'une revolution citoyenne qui se doit d'assainir la democratie et refonder la politique!l'edito de joffrin est doit etre un honneur pour vous tant l'imbecilite du propos est edifiant! dsk meme pas candidat...vivement le menage chez les mediacrates!
Votre candidature est un probleme pour "ces gens la" et c'est tout son interet! le contraire n'arrangerait pas notre position qui tend a se clarifier avec le programme partagé qui presse d'ailleurs...
Etant traditionnellement antifigaro...l'idée que la diplomatie internationale,notamment etats uniennes,ait eu une influence sur le choix de l'armée de lacher ben ali est logique...cest bien la difference avec l'algerie...bien entendu la contestation sociale est la base de cette revolution qui ne peut encore se dire...la diplomatie cachée n'etant pas qu'en afghanistan et en irak.
En revanche,je n'ai pas saisi votre propos sur la possibilité d'ouverture d'un eventuel gouvernement du front de gauche a des "socialistes"...la strategie vicieuse et malhonnete devrait convaincre que le front de gauche n'a pas besoin d'eux...suivant l'adage les pires ennemis sont souvent proche...le npa et la position etrange de Mr besancenot...
Bonne lutte camarade l'Histoire nous porte!
@Socialiste
"J'en ai assez de la désunion, des plans foireux..."
Nous sommes de plus en plus nombreux, à gauche, à regretter la même chose que vous. La différence c'est que les plans foireux, comme vous dites, ne sont pas du fait du PG ou du Front de Gauche, mais plutôt de vos dirigeants qui croient qu'ils ont une légitimité non contestable, qui traitent avec mépris toute idée ne venant pas de leurs rangs, qui s'affichent au coude à coude pour obtenir les meilleures places, qui ne sont plus capables de la moindre analyse du système capitaliste et donc de de formuler la moindre proposition combative.
Nous n'avons aucune leçon à recevoir de votre part, vous avez, par votre dérive libérale, poussé une bonne partie de l'électorat vers l'abstention, vous avez par votre manque de combativité à l'égard du FN permis son installation dans le paysage politique.
C'est trop facile de toujours trouver des bouc-émissaires, remettez-vous en cause, ce sera plus efficace que de jouer les effarouchées. Lorsque le FdG met en forme des solutions et les popularise, vous vous contentez de mettre en avant le vote utile, est-ce un programme ?
Les temps ont changé, le vote utile pour les salariés, c'est maintenant le Front de Gauche, ses propositions pour une juste répartition de la richesse et le recul du précariat sont au coeur du débat.
De nombreux militants socialistes ont compris que la dérive sociale démocrate du PS n'est pas un gage de combat et de réussite. Vous nous reprochez d'avoir une certaine cohérence dans les idées mais quelles sont donc les vôtres ?
L'important n'est pas de pouvoir s'appeler "camarades" ou pas, mais de savoir quelles sont les bonnes solutions pour lutter face aux banques et à la finance internationale.
Posez-vous enfin la question, qu'est ce qu'être de gauche maintenant ?
Ce matin sur France Info, une information sibylline est passée..
JL Mélenchon aurait rencontré "discrètement " des personnalités du PS dans le cadre des élections cantonales..
Serait-ce encore une pierre posée pour la construction de la désinformation nationale?
membre du parti de gauche,je ferais une remarques sur les déplacements de notre candidat, de ne pas oublier la ruralité,comme la ville de Chaumont en Haute Marne, ville du ministre de l'éducation nationale et fief de la droite la plus réactionaire et la plus rétrograde. Chef lieu d'un département le plus sinistré de France avec sa future poubelle nucléaire, qui en même temps, fait parti de la ruralité.
Amitiés PG
je complète le commentaire de Pierre 34.
@socialiste
Le PS n'est pas victime du Front de Gauche, il s'est auto-détruit par ses silences, son inaction, ses querelles internes, son discours lisse et ses dirigeants !
- les 35 heures de Valls
- le diner du siècle
- M.Aubry et les 62 ans pour la retraite (corrigé le lendemain) mais 41,5 ans d'annuités.
- S. Royal qui fait déjà son gouvernement avec DSK comme 1er ministre
- DSK qui détruit les peuples.
- La nouvelle cotisation à partir de 50 ans (dépendance)
- L'argent du Livret A qui est destiné au social et qui part dans la bulle financière
Certes les deux derniers éléments émanent de la droite, mais si le PS arrive au pouvoir, reviendra-t-il en arrière :
j'en doute et même suis certaine que non !
etc, etc, etc,
Le seul risque à combattre ce sont les abstentions, mais nous y travaillons.
Sarko ne passera pas c'est sûr, le PS a disparu du paysage politique.
Le peuple est en marche vers la révolution citoyenne.
Sympathisante Front de Gauche - Unité ! Unité ! Unité !
@socialiste
Avant toutes choses, attendons de voir le programme du Parti Socialiste, (pardon, socialiste c’est devenu un gros mot, il faut dire social démocratie maintenant) et connaître celui ou celle qui défendra ce programme.
De deux choses l’une : Ou il sera clairement de gauche avec les outils et les moyens nécessaires pour etre appliqué, ou l’aille droite du PS sera choisi pour une nouvelle gauche caviar bis.
Dans ce cas, ce n’est pas Mélenchon et le Front de Gauche qui fera perdre la gauche, mais les socialistes eux-mêmes.
Les RRRévolutionnaires attendent la révolution, pas les élections!
http://www.npa2009.org/npa-tv/all/all/24124
Entendez bien ce que dit Besancenot conforté dans ces idées par le soulèvement populaire en Tunisie et ailleurs.
Alors l'union, pensez...
bonjour
Jean-Luc Mélenchon n'a cesser d'appeler les socialistes à plus de clarté dans leurs choix !
prenons par exemple le problème d'un désistement réciproque ! la réponse de Mr sapin m'a suffit pour bien comprendre ce que cherchait le PS ! le PS veut se diviser le gâteau avec l'UMP rien de moins.
nous autres à gauche appelons à la vigilance car sous couvert de voter PS en réalité on aura peut être DSK !
si le PS ne veut pas comprendre les appels du Parti de Gauche et de la gauche en général, elle assumera les problèmes des 2eme tour seul.
de toute manière, la révolution citoyenne est en route (pays amériques du Sud, tunisie, Egypte, etc) et les partis qui auront refuser d'entendre le peuple devront assumer leur part de responsabilité !
les cantonales serviront de test pour les socialistes ! qu'ils réfléchissent bien car après ce sera fini.
Game Over !
où nous devons porter le fer, c'est dans le choix que les sympatisants du PS ont d'envoyer un avertissement (notamment ceux qui ne veulent pas de DSK) et cela dès le 1er tour des cantonales !
cordialement
"Pour que Jean-Luc Mélenchon soit le candidat, il faut que le PCF gagne les cantonales. Voilà un objectif précis, clair et réaliste pour ceux qui aiment l'action..." merci Descartes !
Il n'y a aucun Front de gauche possible sans adhésion massive des communistes à cette "révolution citoyenne", dont ils sont coauteurs avec tous ceux qui veulent écrire la fameux "programme partagé".
Pour que JL Mélenchon soit mandaté par "le peuple de gauche", il ne faut pas qu'il tombe dans le piège médiatique qui tend à le mettre en contradiction flagrante avec la logique de la VIè république, laquelle ne verra le jour que par l'irruption de ce "peuple de gauche": c'est bien le peuple qui se convoque lui-même dès que l'on évoque une "révolution citoyenne" ! "il n'est pas de sauveur suprême, sauvons-nous nous-mêmes" !
@ toto (#312)
Les RRRévolutionnaires attendent la révolution, pas les élections !
Oui, ce n'est pas une surprise, c'est le traditionnel "élections pièges à c...".
Après une révolte il ne peut y avoir révolution que si il y a un changement de gouvernement, on le voit bien en Tunisie où rien n'est joué. Il est donc plus efficace d'avoir déjà un gouvernement de rechange et un programme avant de faire la révolution, sans quoi c'est le chao et la contre révolution qui ont toutes les chances de l'emporter.
La révolution il vaut mieux la préparer à l'avance et la faire aboutir par les urnes, c'est à l'évidence plus pragmatique, mais comment faire comprendre cette évidence au NPA?
Il est urgent que FdG et NPA fassent l'union autour d'un unique candidat en 2012, il ne reste que 15 mois avant l'heure de vérité, c'est court. Si cette union ne se fait pas, on aura Sarko ou DSK, et ensuite il sera bien difficile de résister aux mauvais coups et à la régression sociale déjà annoncée (voir par exemple la saillie de 4 mer sur la retraite à 67 ans en lieu et place des 62 ans). Si cette union se fait, rien n'est assuré, mais la probabilité d'une révolution citoyenne n'est plus égale à zéro. La gauche radicale aura-t-elle l'intelligence de s'unir? Espérons-le!
oui je vais soutenir la candidature de Mélenchon
oui je suis coincée par le discours "on ne pourra pas sortir SarkoZy sans le ps"
@ - 312 - Toto
"Les RRRévolutionnaires attendent la révolution, pas les élections !"
Marrant, dans l'interview que tu cites, comme Besancenot veut à tout prix enfermer Mélenchon dans la lignée du Mitterrand post-1983 et de la gauche plurielle molle et compromise de cette période.
Alors que Mélenchon n'a jamais repris le fil politique de cette lignée-là. Ses prises de position de rupture avec le système politique et économique capitaliste sont assez claires sur ce point !
Il a simplement refusé de condamner l'ère Mitterand en bloc, et refusé de nier certains acquis sociaux importants obtenus à cette époque. Il en a d'ailleurs fait la liste sur ce même blog.
Une sorte de "devoir de mémoire", en somme... Mais en aucun cas avec l'idée pour reproduire dans son projet les erreurs et les schémas périmés de cette époque.
Bonjour à tous,
il n'y aura qu'un seul candidat. La dynamique est trop forte maintenant. Le monde de gauche le ressent.
Nous rentrons déjà au coeur de cette révolution citoyenne. Là où il faut bâtir tous ensemble
à tous les pionniers de ce chamboulement historique, je souhaite force, lucidité.
Philippe
Jean-Luc Mélenchon, je comprends très bien les motivations politiques quand vous souhaitez écarter DSK.
Mais il n'y a alors que 3 ou 4 façons d'éliminer DSK (par éliminer, j'entends l'empêcher de succéder à Sarkozy).
1) le dissuader de se présenter
2) le battre aux primaires
3) le faire battre au premier tour (division à gauche)
et éventuellement, je ne l'envisage pas vraiment, voter à droite au second tour.
Hormis les solutions 1 et 2, la 3 c'est aussi un énorme risque de faire gagner à nouveau la droite !
Salut ! je n'ai plus la télévision depuis l'imposition de la chose bidule, payer la redevance pour des séries à flics sa suffit. Je me suis levé le matin depuis 15ans à 6 heures pour travailler pour vivre, ceux que je combat ne sont pas de ma catégorie et ne le seront jamais, alors ce que pense le PS. Besancenot ou les communistes c'est leur problème, comme le notre est de foutre la clique à claque à la poubelle de l'histoire, les i pointés sur certains détails est-ce le problème. On ne fera pas bouger ce pays avec un langage de molesse et y aura de la casse, c'est sur, mais disons au habitants de Meaux qu'ils sont à Copé, sa ville, c'est comme ça qu'ils parlent. Le sens aigu de la propriété. Montrons leur qu'il ne possède rien et comme pour le tyran tunisien, foutons les dehors ! Croizat.
@ 308 Pierre 34
" Posez-vous enfin la question, qu'est ce qu'être de gauche maintenant ?
Excellente répartie.
Etre de Gauche, (existe t il un avant et n après ?) maintenant c'est retrouver les valeurs fondamentales du Socialisme.
C'est le point d'orgue du Front de Gauche qui met en exergue ces valeurs, attaché au socle du socialisme, et de citer Jean-Luc Mélenchon ; qu'est ce qui est bon pour l'intérêt général
Cher @ 316 Vert de Pomme, ne soyez pas coincé, on peux sortir Sarko sans le PS.
Comment faire ? Donner aux électeurs socialistes le choix entre poursuivre la voie de la social démocratie, ou, choisir la rupture en se donnant les moyens de revenir aux valeurs initiales.
Est ce que le socialisme, maintenant, est une manière particulière de gérer le capitalisme ?
@ - 304 - Philippe
"Je respecte et ai toujours soutenu les Communistes et répétons-le, Eux seuls ont eu le cran de gouverner et donc de changer notre vie quotidienne avec nous les Socialistes".
Ils n'ont pas l'air d'en avoir gardé un souvenir très flatteur ni impérissable...
Si j'en crois les camarades rencontrés sur le terrain, ils se sont finalement faits bouffer pour un plat de lentilles, en abandonnant l'essentiel de leur programme.
bonne analyse sur le rapprochement entre Tunisie Egypte et le climat en France! Bien sûr le climat s'alourdit de jour en jour mais le grand soir? il y a loin de la coupe aux lèvres; l'Histoire montre qu'un peuple dont les membres sont effrayés par la crise et atomisés par le chomage n'est pas prêt encore ; combien faudra-t-il encore attendre? En outre comme une évidence, il faut une organisation politique à cette insurrection sinon gare....aux récupérations bien éloignés de nos ideaux républicains.
Quant aux atermoiements au sein du PS ils ne sontà mon avis que les derniers soubresauts d'un parti qui va disparaître parce qu'il a abandonné ce qui faisait la force de la SFIO : le peuple! Car enfin quoi? DSK Valls et d'autres ne sont que de pâles répliques de ceux qu'ils feignent de combattre! Quand on abandonne la lutte des classes dans les faits on doit s'attendre à s'évaporer ; notre pays entre PS et UMP rejoint les démocrates et les républicains américains entre lesquels il n'existe qu'une feuile de papier !
Oui, Mélenchon dérange et c'est tant mieux!
@319
Vous portez bien votre appellation, PeutMieuxFaire, vous avez oublié au moins une autre solution pour écarter DSK du pouvoir : le battre au second tour !
Eh oui, tout peut arriver...
@ kalamar31
Commentaire 309
Pourquoi Jean-Luc Mélenchon ne pourrait-il pas rencontrer des personnalités du PS en vue des cantonales ?
Pourquoi y voir immédiatement la "main invisible" d'un pourvoir de la désinformation nationale ?
Des accords Front de Gauche (PG-PCF) et PS ont déjà été conclus pour le premier avec réciprocités y compris dans le département de Corrèze (Limousin) où la liste Front de Gauche élargie (Limousin Terre de Gauche) ont fait des accords avec le PS local qu'anime Hollande notamment dans les cantons de Bugeat, Neuvic, Corrèze, Argentat, etc...
Sonia Bastille @322
Kalamar31 @309
Des rencontres ont déjà eu lieu au sujet des cantonales et des sénatoriales entre PG et PS au niveau national depuis fin novembre, c'est ce qu'avait déja affirmé Médiapart en décembre, mais aussi Martine Aubry dimanche dans l'émission "C Politique" animée par Nicolas Demorand. Elle a même déclaré qu'au PS, "il n'y a pas d'accord électoral sans accord sur le fond", c'est-à-dire, sans "un projet de rassemblement de la gauche". Et le dernier CN du PCF partage aussi cette orientation,
La réponse du NPA jugée "sèche" (dans l'hebdo "Politis" cette semaine) à l'appel lancé dans les médias par JL Mélenchon de rejoindre sa candidature, je l'a comprends. Le NPA ne fait pas partie du Front de gauche, ne participe pas à l'élaboration d'un programme partagé (dans les conseils régionaux, les élus du FdG le "partagent" avec qui ?)qui ?) et ni Olivier Besancenot, ni Pierre Laurent ni JL Mélenchon, ne sont en mesure en tant que dirigeants de partis à rassembler toute la gauche radicale. Et seront-ils d'accord pour s'entendre sur un programme commun ? Exigeant par exemple l'annulation du paiement la dette publique qui engraisse les banques mais pas seulement.
Elle engraisse aussi une classe de privéligiés qui ont bénéficé des baisses d'impôts et des niches fiscales, ce qui leur permet de placer en retour leur fric à des taux rénumétateurs dans les obligations finançant cette même dette publique.
Alors, si on veut vraiment s'attaquer au pouvoir de cette oligarchie financière, à la bande du Fouquet's, l'annulation du paiement de la dette publique peut-elle faire partie du programme du candidat de l'autre gauche ? Olivier Besancenot (comme hier soir sur FR3 dans l'émission sur la "révolution" fiscale de "Ce soir ou jamais")et le NPA disent eux, oui.
@ 322 Sonia Bastille
Pourquoi Jean-Luc Mélenchon ne pourrait-il pas rencontrer des personnalités du PS en vue des cantonales ?
Surtout qu'il y a des choses à parler : le PS en Essone et Val-de-Marne présente des candidats communs avec les Verts uniquement dans les cantons où il y a des communistes et des PG sortant pour tenter de leur ravir les sièges.
Objectif : que les communistes perdent le Val-de-Marne et empécher le PG d'avoir une représentation électorale. Dans les autres départements, le PS et les Verts ne jouent pas à ce jeu contre le Front de Gauche : ils présentent chacun leurs candidats. Le PS veut vraiment l'hégémonie, et pour faciliter son virage au centre, préfère aider ses nouveaux petits copains.
@Sonia Bastille
C'est le terme "discretement" que France Info a mis en avant, fourbement par la journaliste que je déplore.
Le Fait qu'il ya ait des rencontre avec le PS ne me gène pas outre mesure, il faut bien dialoguer, avec ses amis comme avec ses adversaires.
à PeutMieuxFaire
il y a une autre solution que tu n'envisages pas dans tes possibilités, elle est pourtant si évidente !
Etre élu,c'est l'objectif d'une candidature,non?
C'est effectivement le faire battre mais c'est en plus passer devant et c'est possible!
Le PS ou ses adhérents ou symphatisants, qui fréquentent ce blog, sont-ils capables de nous dire si oui ou non en cas de présence au second tour du Front de Gauche ils appelleront à voter pour ce Front?
C'est une vraie question ça, des réponses?
318
Philippe Eric dit:
1 février 2011 à 11h25
"Bonjour à tous,
il n'y aura qu'un seul candidat. La dynamique est trop forte maintenant. Le monde de gauche le ressent."
Ce genre d'argument, ça s'appelle du passage en force. C'est jamais vraiment apprécié et ça laisse toujours des traces.
Après nous avoir tant fait gamberger sur l'Europe, on nous fait maintenant gamberger sur sa disparition...On se rend compte à présent que les Américains restent et resteront les maîtres du jeu : ils ne voulaient pas l'Europe, et nous nous inclinons...Le G20 ne peut rien contre le G2...Je suis super pessimiste sur l'avenir de cette Europe et même du Monde...Pour la France, les marges de manoeuvres se rétrécissent pour les même raisons...la Révolution de Mélenchon est très sympathique mais paraît bien utopique et risque de conduire au premier tour à l'éviction du candidat socialiste...Doit-on s'en inquiéter ? Un peu...car on peut envers et contre tout espérer qu'un gouvernement socialiste fera moins de casse que Sarkozy, sauf peut-être DSK...
Guillot (323) Tu dis: "et ni Olivier Besancenot, ni Pierre Laurent ni JL Mélenchon, ne sont en mesure en tant que dirigeants de partis à rassembler toute la gauche radicale.
Si on admet ce principe on ne fera que déplacer le problème. A moins de trouver un extra-terrestre vierge en politique il se trouvera toujours quelqu'un pour dire que ce candidat potentiel est trop proche d'Olivier de Pierre ou de Jean-Luc!
Tu dis aussi: "Et seront-ils d'accord pour s'entendre sur un programme commun ? Exigeant par exemple l'annulation du paiement la dette publique qui engraisse les banques mais pas seulement."
Mais ils sont d'accord et si opposition il y a, elle ne vient pas du Front de Gauche. J'en connais même un qui dit: "si c'est moi qui suis élu je leur prends tout!
Et oui, Sarkozy et sa clique n'ont rien vu venir en Tunisie. Il en sera de même en France. Cette faune a tellement le nez dans "l'assiette au beurre" qu'ils n'ont aucun recul. Il n'y a qu'à voir comment il recase les copains tous se disant : "pourvou qué sa dour...".
332 - jane
" La Révolution de Mélenchon est très sympathique mais paraît bien utopique et risque de conduire au premier tour à l'éviction du candidat socialiste... Doit-on s'en inquiéter ? Un peu... car on peut envers et contre tout espérer qu'un gouvernement socialiste fera moins de casse que Sarkozy, sauf peut-être DSK... "
..." moins de casse que Sarkozy " - Est-ce cela la politique proposé par le PS ? Faire " moins " de casse que Sarkozy mais en faire sinon un peu, très certainement beaucoup si c'est le néolibéral DSK qui se présente ? Faut-il être tombé bien bas, pour un parti, que celui qui proposerait de casser le pays en long et en large mais plus lentement que les autres. Quel songe creux ! Faut-il surtout n'être pas du tout informé pour parler ainsi. Les banques et les fonds de pension ont prélevé une dîme astronomique sur chaque tête de pipe et elle commandent un révolver sur la tempe de chaque citoyen et de chaque citoyenne. Dormez-vous Jane ou savez-vous vous informer ? La révolution citoyenne proposé par le Parti de Gauche et par le co-président, M. Jean-Luc Mélenchon n'est pas une énième utopie "de gauche", elle est l'embarcation politique réaliste qui nous sauvera du déluge économique qui se prépare. Nombre de blogs existent qui vous informe, celui du PG, de Jean-Luc Mélenchon, de Jacques Généreux, de Frédéric Lordon et aussi de P. Jorion. N'attendez pas pour vous informer, Jane, et vous comprendrez que le PS est à côté de la plaque. Les mots me manquent pour le dire, tellement ce pauvre parti (PS), au mieux est dépassé par les évènements, au pire complice des combinards à l'échelle internationale ou nationale. C'est l'utopie d'une
" Europe -des -marchés -sans -les -peuples " que vous feriez mieux de dénoncer plutôt que le projet politique de la refondation républicaine de la nation française proposé par le PG et Jean-Luc Mélenchon via le Front de Gauche. Vive la 6° République ! Allons citoyenne, hauts les cœurs !
M. Mélenchon vous êtes notre seul espoir. Tous les jours on apprend un nouveau coup bas du gouvernement actuel envers l'intérêt général des citoyen. ce soir je suis tombé sur un article qui explique comment notre système de santé se privatise et comment bientôt il sera fastidieux d'aller se faire faire une prise de sang. C'est effrayant et c'est à cette adresse :
http://nussmarcel.fr/blog/?p=627
Peut être pourrez vous un jour ou l'autre vous pencher sur la question, car je vous l'assure, cela préoccupe et intéresse de nombreux citoyens
En réponse à Hold up : je ne rêve pas, hélas, contrairement à vous, et je suis assez bien renseignée ! Je suis d'accord à 100% avec les idées de Mélenchon, mais je suis sans illusion et la seule action logique qui me vienne à l'esprit pour l'instant est le vote utile car le PS, même bien décati (il n'y a qu'à voir comment votent les socialistes au Parlement européen !) n'est pas tout à fait pourri...Vous parlez de "mort lente", c'est un terme qui me semble tout à fait convenir dans la perspective d'un gouvernement socialiste ; mais je ne suis pas pressée...Eh oui ! La prudence (souvenons-nous de 2002 !), la peur de voir cette droite assassine au pouvoir encore 5 ans pour parachever son oeuvre destructrice, la recherche du "moindre mal" feront que je voterai Mélenchon au premier tour avec la crainte d'un scénario trop connu...Il reste encore un peu de temps pour que je fonce comme vous sur le terrain épineux de la Révolution en jetant en l'air mes pantoufles
à vicmarnin 330
Pour répondre à votre question,en ce qui me concerne pas de problème:En cas de présence du Front de gauche au deuxième tour,Oui,mille fois oui,je militerai pour leur élection et voterai pour son candidat.
Réponse personnelle à la question posée par mes camarades commentateurs de ce billet.
Je suis encore membre du PS. On n'est plus très nombreux en dehors des élus et des salariés des divers cabinets d'élus... Faudra dire aux derniers de penser à éteindre la lumière. ;o) Que vais-je voter l'année prochaine ?
Au deuxième tour, Front de gauche, ça c'est sûr. Et c'est pour cela qu'il faudra vous entendre pour former un front le plus large possible avec le NPA notamment. Tout simplement parce que je pense que le PS ne sera pas présent au second tour. Je ne développe pas cela : l'avenir va s'en charger.
Au premier tour, eh bien, cela dépend du candidat socialiste. Si c'est DSK ou bien Hollande, je voterai Front de gauche. Je n'ose penser à Valls qui fait fuir, même au sein du PS, c'est dire ! http://renovitude.net/?p=3169
Si c'est Aubry ou Montebourg, je lirai le crayon à la main et écouterai attentivement. Mais je dois dire que je suis devenu méfiant, très méfiant, très très méfiant. J'ai jeté un œil sur le livre de Montebourg qui a quelques propositions intéressantes dans son chapitre économie. Mais Montebourg oublie de dire que le plus clair de ses propositions économiques sont illégales au regard des directives européennes "transposées" en droit français. Et Montebourg oublie hélas de dire qu'il va lever un doigt devant l'Europe, comme un loulou devant la police. Ou bien il ne l'oublie pas, il ne le fera pas et son programme est seulement destiné à essuyer nos fesses. Et dans ce cas cela ne mérite pas un bulletin de vote.
Bref il est bien possible que je vote Front de gauche dès le premier tour. Apparemment, si j'en crois mes camarades, je ne serai pas tout seul au sein du PS...
Le NPA c'est la machine à perdre du Front de Gauche.
Sans hésitations votons massivement pour le candidat du Front de Gauche dés le 1er tour et arrêtons d'éparpiller nos voix inutilement.
Mais jane ne sommes-nous pas déjà pieds-nus? santé école salaires retraites travail. Si nous ne sommes pas directement touchés, nos proches le sont. Notre devoir n'est-il de les mettre dehors? A un moment ne faut-il pas dire stop?
G20, FMI, inégalités...
Voici un document de travail du FMI qui est passé inaperçu, et pour cause: il explique en 38 pages que si on continue avec le rapport salariat-capital et le fossé riches-pauvres actuels, chiffres et graphiques à l'appui, on n'aura jamais la paix nul part... Alors bien sûr, avec une telle conclusion, on peut lire sur la première page "This Working Paper should not be reported as representing the views of the IMF.".
http://www.imf.org/external/pubs/ft/wp/2010/wp10268.pdf
Heureusement, en France, nous avons le Parti de gauche et le Front de gauche. Et nous voyons bien, sur le terrain, qu'il y a "des forces qui n'ont pas encore donné" (l'Appel du 18 juin). Plus que jamais, il est urgent d'orienter les débats sur le fond. Certains -trop nombreux- font tout pour faire dévier les choses : un mot, une expression... Ce ne doit pas être facile de faire face, dans les média, au cynisme, à la mauvaise foi, à l'étouffoir sciemment organisé parce que, justement, nous sommes une vraie force de proposition en termes de justice sociale. C'est cela qu'il faut faire émerger dans les média, coûte que coûte. Nous avons tout à y gagner. C'est ce que j'entends souvent dire autour de moi, y compris venant de personnes qui font bien la différence entre le fond et la forme.
Les attaques fusent de toutes parts, et surtout au PS quand Mélenchon parle ! Ca en serait presque drôle... Récemment R.Hue sur un ton bonhomme appelait à " l'union derrière un candidat unique pour la gauche", on comprend mieux le déclin du PC avec des représentants de ce genre, l'échec le plus cruel pour la gauche serait d'être représentée par DSK ! Et tous ces Messieurs ne nous parle que de la peur du rouge, qu'il faut laisser comme il se doit aux bêtes à cornes... Tout ce petit monde (UMP,PS) sont les enfants plus ou moins légitimes du libéralisme. Il y a une différence entre avoir de l'intérêt pour la politique, et des intérêts dans la politique...
Ca fait du bien de lire ce Blog... Peu importe de convaincre ou pas les militants... Ce sont les citoyens qu'il faut convaincre. Les militants socialistes voteront comme un seul homme le traité constitutionnel ou la charte des "grands Principes" dont tout le monde se fout. Quant au camarade Hamon dont je ne doute pas qu'il soit de Gauche, je me souviens qu'il fut l'un des premiers à virer sa cuti pour les primaires... dont je me demande lequel de tous ses modernistespeut nous dire aujourd'hui qui va voter!
Les socialistes ont toujours fermé leur gueule, quand je leur disais: je ne comprends pas, vous étiez 70000 en 2006 à pouvoir choisir le candidat pour la présidentielle et vous avez fait venir 210000 (ou 140000... peu importe) nouveaux militants à 20€ dont vous ne saviez rien! pour voter à votre place. Vous vous êtes tiré une balle dans le pied...
Et au lieu de me répondre sur le fond, il ya toujours eu 2 ou 3 militants pleureurs geignards et victimes pour s'insurger que je m'en prenne aux militants à 20€ (qu'ils étaient) qui ont autant de valeur que les autres.Cela s'est vraiment produit 4 ou 5 fois ou plus. On voit bien que les rassemblement de militants au PS ne servent que les intérêts de l'appareil mais bon là encore l'appareil doit exister mais ce sont les citoyens qu'il faudra convaincre de voter à Gauche.
Il faut dire aussi une autre chose taboue...Dans un parti ultraféministe comme le PS qui soumis à la pression de lobbies internes avait rajouté en catimini ou en quatrième vitesse un article dans la célebre déclaration de principes proclamant; " le parti socialiste est féministe". Moi je ne sais pas ce que cela veut dire...je reconnais que cette affaire est du pipi de chat quand grace à WIKIleaks ou son protagoniste on découvre le "sexe par surprise" et toutes ses subtilités. Le ridicule et la bêtise ne sont pas loin. Donc dans un parti ultraféministe...2candidats hommes et 1 candidate et bien cela mérite réflexion...la...