02mar 11
Cette note tardive prouve qu’il est aussi dur de partir en congés que d’en revenir sur tous les fronts où l’on a sa place. Dans une semaine criblée de déplacements et de débats, s’installer au clavier n’est pas simple. Ici, je parle du mouvement des idées à gauche, du remaniement, des cantonales, de la Libye vue d’Amérique latine. Et d’Europe, juste un peu, car je prépare des lignes sur le sujet pour une prochaine occasion très proche.
Un grand merci à Insousciance qui illustre aujourd'hui ce billet.
Dans le champ des idées, à gauche, les nôtres avancent. Nos mots, notre vocabulaire, nos slogans progressent. Je le constate par exemple quand je vois Martine Aubry reprendre l’idée du salaire maximum. Bien sûr ce n’est pas vraiment la même chose, c’est limité au secteur public « pour commencer ». Bien sûr, bien sûr. Mais peu importe ! Personne n’y voit que du feu. Le mot d’ordre reste et il infuse dans toutes les têtes. La logique des partageux remplace alors petit à petit le chacun pour soi libéral. Quand les Verts retirent la signature d’Eva Joly du « manifeste de la diversité » c’est le signe que les idées confuses sur la laïcité différencialiste ne peuvent plus être assumées à gauche. Surtout quand au même moment la droite croit battre en retraite en passant du débat sur la place de l’islam à un débat sur la laïcité. Pseudo reculade qui va aggraver sa position car elle nous permet de passer à l’offensive avec notre proposition de loi générale sur le thème. Qui à gauche pourra continuer, contre nous, à être dans l’entredeux qui a facilité tous les désastres sur le thème dans la période précédente ? Tout concourt à présent pour que nous nous installions dans le paysage et que notre alternative soit non seulement entendue mais un point de passage obligé. Selon moi le pic strauss-kahnien est passé. Ce n’est plus autour de ce corpus idéologique que va se construire le discours dominant à gauche. Notre bagarre a payé. La brèche va s’élargir.
Le remaniement est déjà si largement commenté qu’il est possible de n’en retenir que l’essentiel. C’est un aveu de faiblesse terrible et un formidable mauvais départ. La faiblesse c’est de devoir remanier trois mois après l’avoir déjà fait et pour toucher au cœur du dispositif puisque les ministères régaliens sont en cause. La faiblesse c’est de montrer qu’on n’a plus en réserve que les vieilles barbes de l’ancien régime chiraquien pour faire face. Aucun talent nouveau et une femme de moins. Les chaises musicales sont des chaises roulantes, en quelque sorte. Le mauvais départ c’est d’avoir à faire cet aveu de faiblesse pour commencer une séquence. C’est aussi d’avoir pour projet un règlement de compte interne visible comme le nez au milieu de la figure. Juppé super star est là pour ringardiser Fillon devenu un suppléant qui menace le titulaire président. Donc ils vont se battre. Ca ne va rien arranger. Mais le vrai mauvais départ c’est d’avoir pour horizon une baston entre soi quand il faudrait une nouvelle feuille de route avec un calendrier. Au prochain choc il faudra tout recommencer. Donc au lendemain des élections cantonales, peu ou prou, il y aura de nouveau du mouvement. Car les cantonales vont être un désastre pour l’UMP. Alors la situation sera la suivante : pour surnager dans une raclée électorale, un équipage de radeau de la méduse : un président au fond des sondages, un premier ministre pas vaillant et bien marqué à la culotte, des députés UMP démoralisés et rageurs préparant des reclassements professionnels. Sans oublier les coupe-jarrets en embuscade, dont les rangs se grossissent à présent des ministres éjectés. Dans n’importe quel pays, à n’importe quelle période tout cela ne mène pas loin. Mais dans le contexte dépressif du moment c’est tout bonnement intenable. Le système tout entier « tient par la peinture » comme on le dit des bâtisses délabrées.
Voyons notre situation. Le premier tour des élections cantonales aura lieu pour nous aussi dans un mois. Nous avons dit que nous voulions en faire une répétition générale du premier tour de l’élection présidentielle. C’est une autre façon de dire que nous voulons politiser le débat. Il n’est pas dit que nous y parvenions. On voit bien la difficulté. Pour l’instant l’esprit critique de la masse de la population s’exprime par une défiance et un lâcher prise général à l’égard de cette élection. Ce n’est pas seulement qu’elle est très mal connue, peu annoncée et peu animée par la droite et par le PS. En fait, ce que l’on appelle « la politique » a beaucoup souffert des dernières frasques gouvernementales et des épisodes de communication, vides de sens, du candidat surnaturel du PS et de son « parti-qui-travaille ». Je ne crois pas non plus qu’à cette heure nous ayons créé le mouvement, en dépit du fait que les nôtres semblent souvent être les seuls en campagne sur le terrain. Comment le pourrions-nous, seuls contre tous ceux qui ont intérêt à ce que cette élection ait le moins de sens possible. Reste que c’est un enjeu pour nous que cette élection. Donner un coup de massue à la Droite est essentiel. De là peut partir la débandade qui peut emporter ce système devenu cette fois-ci si bancal et si mal ancré au sol. Mais comme notre objectif est de plus longue portée, l’essentiel est d’être là, repérable comme une alternative, inspirant de la confiance et de la force. Car si le vent tourne de la résignation à l’action, tout ira vite. Très vite et très fort !
D’où l’importance de présenter un maximum de candidatures sous le timbre du Front de Gauche. Notre objectif affiché d’un score à deux chiffres n’est réaliste que dans ce cadre politique ! C’est ce qui se passe. La discussion a été parfois tendue ici ou là, mais en vérité, pour l’essentiel, tout a été bien plus simple qu’on nous l’avait annoncé. Une fois de plus il n’y a pas eu de drames irréparables. Au contraire. Plus de 1600 candidats porteront les couleurs du Front de Gauche pour 1976 cantons renouvelables en France métropolitaine. C'est-à-dire 81 % des cantons concernés. Pour toute la France il n’y a que sept cantons où il y aura à la fois un candidat du PCF et un candidat du PG. La proportion d’accords réalisés est donc supérieure même à celle que nous avions constatée pour les élections régionales. Pourtant la difficulté aurait pu être bien plus grande. En effet contrairement aux régionales, en raison des statuts du PCF qui renvoient toutes les décisions concernant ces élections à l’échelle départementale et parfois même cantonale, rien ne pouvait être réglé par un accord national, ni par l’intervention de la coordination nationale des trois partis. Le résultat est quand même là. Deux raisons expliquent cela. D’abord ce fait qu’après trois élections, la stratégie du Front de gauche est devenue « naturelle », c'est-à-dire évidente pour les militants des partis qui le composent. Ensuite dans la plupart des cas, nos comités locaux ont su faire les compromis nécessaires pour boucler des accords. Mes camarades du PG y ont leur part, et ce n’est pas la moindre. Le secrétaire national chargé de ce déploiement, Eric Coquerel, a accompli un travail de couture fine, autant que de besoin. Autre aspect très positif de ce dispositif: le Front de Gauche s’est élargi. Sur 85 à 88 départements où il devrait y avoir des candidatures Front de Gauche on note 40 départements à alliance avec des partis et mouvements qui étaient nos alliés aux Régionales : FASE, Alternatifs, Mpep… et même le MRC ! Mieux et plus spectaculaire : dans 19 départements il y a des alliances avec le NPA. Grand progrès par rapport aux élections régionales. Plusieurs d'entre eux s’inscrivent dans la lignée de « Limousin terre de Gauche », formule magique de l’union générale de toute l’autre gauche : Creuse, Corrèze, Haute Vienne bien sûr mais aussi Alpes de Hautes Provence, Hautes Alpes, Alpes Maritimes, Marseille Centre, Vosges, Yonne, Haute-Loire, Loire nord, Aude, Territoire de Belfort. Et partiellement l’Hérault. La ligne de splendide isolement de la direction du NPA se heurte sur le terrain à une puissante volonté d’unité de l’autre gauche.
En se tenant à l’étiquette politique des titulaires, on arrive à la répartition prévue au début du processus. 70 % des candidats sont proposés par le PCF : 1150 environ. 13 % le sont par le PG : 207 candidats titulaires répartis sur 78 départements ce qui atteste de la bonne implantation de notre parti après deux années seulement d’existence. Le reste est proposé soit par la Gauche Unitaire, la FASE, les Alternatifs et, comme dit, par le NPA. On compte également trois titulaires du MPEP, deux République et Socialisme et deux MRC. Trente titulaires viennent de mouvements et partis locaux. Quatre vingt sept titulaires sont des syndicalistes sans appartenance de parti qui s’ajoutent au nombre de ceux qui sont candidats et déjà membres de nos organisations. Enfin nous avions prévu en organisant notre travail en septembre dernier qu’il pourrait y avoir des exceptions possibles à la stricte indépendance avec le PS et Europe Ecologie – Les Verts. Notre Conseil National avait délibéré sur le sujet et réservé cette possibilité à des situations locales exceptionnelles. Au final, il y aura des alliances avec EE-LLV dans 25 cantons, dont 7 avec des titulaires EE-LLV. Et, bien sûr, il y aura des candidatures communes de toute la gauche dans 10 cantons, là où il faut empêcher un deuxième tour catastrophe entre le FN et la droite.
Ces nouvelles détonnent sans doute dans une note de blog comme celui que j’anime puisque je refuse qu’il soit, de quelque façon que ce soit, une sorte d’organe officiel. Mais je les donne avec le souci du détail pour attester du travail patient et tenace que nous accomplissons, au Front de gauche. Nous construisons pour de bon une alliance sérieuse et durable, une offre politique cohérente et enracinée. Dans le même temps où tout cela se discutait sur le terrain, tandis que les campagnes se mettaient en place dans les cantons, les forums sur le programme se déroulaient en bon ordre. Ensemble, nous participions aussi à toutes les mobilisations sociales et politiques du moment. Et, par dessus le marché, chacun de nos partis tenait son propre calendrier de travail. Tout ceci est à prendre en considération par chacun de ceux qui s’interrogent. Je crois que notre sérieux et notre application au travail se lisent dans ces résultats. La discrétion de nombre d’épisodes, construits hors des projecteurs doivent nous permettre de rencontrer l’estime et les soutiens des gens sérieux qui savent ce que tout cela implique et signifie de constance et de détermination. Nous méritons la confiance que nous sollicitons et l’engagement que nous proposons. L’objectif de la construction d’un pôle de rassemblement unitaire de l’autre gauche progresse. J’entends déjà la liste de tout ce qui ne va pas. Soit. La perfection n’est pas dans nos moyens. Mais nous avançons. C’est cela qui compte. Reste à faire un résultat électoral marquant. Tous nos amis sont sur le terrain, sans barguigner, et se donnent sans compter pour y parvenir. Ensuite, si tout va de ce pas, nous bouclerons la trame du programme partagé et nous règlerons alors bien plus facilement la question de nos candidatures communes aux élections présidentielles et législatives. La tâche sera alors bien avancée et nous pourrons entrer dans l’arène flamberge au vent ! Si seulement le NPA voulait en être !
Car le fond de l’air est au « populisme » comme disent les belles personnes médiatiques qui n’ont rien vu venir et continuent à ne rien voir venir. M’insulter n’a rien donné. L’ambiance maghrébine et moyen orientale avec ses cohortes populistes qui commencent par des slogans aussi peu raffinés que « dégage » se prolonge par de nouvelles mobilisations pour finir le travail de nettoyage des écuries d’anciens régime sur un air de « qu’ils s’en aillent tous ». La contagion maghrébine se fera. Elle a commencé. Ainsi de cette pétition à France télécom. A son initiative une équipe de bolchéviques hirsutes : la CFE-CGC-UNSA. Lisons son titre : « Lombard dégage !» Populistes ! Mélenchonistes ! Rappel : Didier Lombard fait partie des patrons pointés par mon livre « Qu'ils s'en aillent tous ! », page 61, pour ses 1,7 millions d'euros de salaires en 2009, soit 100 ans de SMIC. Une brutalité que bien des âmes délicates avaient jugée excessive. Lisons la présentation de cette initiative sans en perdre une miette.
Pétition "Lombard dégage !" « Le maintien de Didier Lombard au poste de "Conseiller du Président" provoque une vive émotion parmi l'ensemble du personnel. La CFE-CGC/UNSA dénonce les artifices juridiques utilisés par Monsieur Lombard pour se maintenir à l'intérieur du Groupe. En effet celui-ci a été recruté en tant que salarié par Thierry Breton en avril 2003 en charge de la "mission Technologies, partenariats stratégiques et nouveaux usages".
Lorsqu'il a été nommé mandataire social (PDG), son contrat de travail a été suspendu. Didier Lombard l'a fait réactiver à l'issue de la fin de son mandat social afin de percevoir de nouveau son salaire… L'âge de mise à la retraite d'office (depuis le 1er janvier 2010) étant de 70 ans, Monsieur Stéphane Richard ne peut même pas s'y opposer. Le plan de stocks options prévoit explicitement que tout mandataire social n'a que deux mois pour faire valoir ses stocks options (or actuellement le cours est inférieur aux valeurs d'émission). En faisant réactiver son contrat de travail, il espère bénéficier de la clause dite de "départ à retraite" réservée aux salariés qui lui permet de les conserver jusqu'en 2017. Devant le comportement indécent de celui qui a précipité une entreprise de 130 000 personnes dans une crise sociale sans précédent, la CFE-CGC/UNSA a décidé de lancer une pétition "Lombard dégage !" afin d'exiger son départ. »
C’est cette ambiance le fond de l’air politique de notre pays. Une situation où les cadres, hier bons joueurs de la partie libérale en viennent eux aussi à recracher un système dont l’immoralité leur saute aux yeux et leur signifie leur propre déchéance. Le pays où les juges, les diplomates, les préfets, les CRS, les officiers d’active constituent pour la première fois de leur vie des cercles de résistance non pour leurs intérêts catégoriels mais pour prolonger dans l’Etat et contre ses chefs, l’intérêt général et l’idée républicaine.
Vous ne l’avez pas su mais votre chère « Europe qui protège » s’est solidement occupé de vous nuire. Une nouvelle étape se franchit dans la dictature du néolibéralisme. Je dis ces mots tant j’enrage de voir le peu d’espace médiatique accordé aux questions que soulèvent les dernières conclusions du conseil des ministres ECOFIN du 15 Février dernier sur le « Semestre européen ». Conclusions qui sont passées depuis dans les petites pattes des divers niveaux de cette chère Union et jusqu'à ce pauvre monsieur Van Rompuy. Ce gars est le président de l’Union, pour le cas où vous l’auriez oublié. Mais la vérité est que nous payons le pacte de fer entre l’UMP et le PS depuis le « oui », puis l’adoption en commun du Traité de Lisbonne. Leur consensus politique sur ce thème fait peser une chape de silence anti démocratique sur toute question venant d’Europe. En voici l’énoncé. Considérant d’une part que tout est bien par principe en Europe et considérant d’autre part que les mesures qui poseraient problèmes ne peuvent être discutées à Paris vu qu’elles ont été approuvées par les compères à Bruxelles, il suit d’une façon générale qu’il n’y a rien à signaler ni à discuter. Les socialistes ont voté contre notre proposition de loi qui s’opposait à l’instauration du contrôle préalable de budgets nationaux par la Commission européenne. Ils se cachent sous les cailloux au moment où parait « le pacte de compétitivité » qui en est le cadre. Pour la justice, notons cependant que si Henri Emmanuelli au PS n’est pas parvenu à convaincre un seul des députés de son courant de voter avec lui notre proposition de loi, il est arrivé à les convaincre de lancer une pétition contre le "pacte de compétitivité". C’est déjà ça. Et ce n’est pas rien car la défection de la gauche du PS dans ce vote n’a pas été un hasard mais l’expression d’une authentique démobilisation. Le thème est considéré par maints protagonistes comme compromettant pour l’avenir ministériel des impétrants. La reprise en main d’Emmanuelli est donc la bienvenue. Naturellement ça n’aura aucune conséquence sur la ligne du Parti Socialiste. Mais cela permet de maintenir ouverte la plaie européenne dans une organisation qui semble être surtout pressée de ne plus y penser quoiqu’il arrive. Alors même que sur cette question se joue l’avenir de la gauche sur tout le vieux continent. De plus, en France, la crédibilité du programme socialiste se joue sur la façon dont il traitera le rapport aux accords européens en vigueur tous approuvés par le Parti socialiste européen. Or la gauche du PS a fétichisé les engagements du texte sur « l’égalité réelle ». Si modeste qu’il soit, ce texte est impossible à appliquer dans le cadre du « pacte de compétitivité » présenté par Herman Van Rompuy, qui en est la négation. Le bureau national du PS a donc rédigé une contribution, certes très gentillette, pour la réunion du PSE du début du mois de mars. Le titre montre toute l’audace du contenu. Il s’agit d’adopter un "pacte de compétitivité et d’emploi". Waou ! J’y reviendrai.
Je reviens sur les évènements en Libye. Le déroulement de la révolution prend là-bas une dimension nouvelle du fait du pétrole qui s’y trouve et qui excite ou motive beaucoup de monde chez les puissants. Mais, à l’inverse, dans notre camp, nous avons été consternés et attristés par les prises de positions des dirigeants cubains et vénézuéliens. Nous avons dit que nous n’étions pas d’accord avec leur grille de lecture des évènements. Pour eux tout est dans la géopolitique et le rapport de force avec l’empire des nord américains. Nous savons nous aussi à quoi nous en tenir à ce sujet. Notre opposition à l’Empire est constante et universelle. Pour autant dans la révolution méditerranéenne ce qui compte d’abord c’est le peuple en mouvement. C’est à lui que va notre solidarité sans faille. C’est une erreur de ne pas comprendre que ce mouvement populaire est la première difficulté que redoute les USA. Eux n’ont aucune intention d’avoir à faire avec. Donc notre désaccord avec nos camarades est complet. Pas tactique. Il porte sur le fond de l’analyse des mouvements populaires au Maghreb et au Moyen Orient à ce moment. Nous soutenons les révolutions « arabes » pour les mêmes raisons qui nous conduisent à soutenir les révolutions sud américaines. L’un ne pourrait aller sans l’autre. Je pense que nous avons eu raison de le dire tout haut et aussitôt. Car dans tous les réseaux européens de soutien aux révolutions de l’Amérique du sud et à l’ALBA, progressivement tout le monde s’y est mis pour faire savoir, jusqu’au plus haut niveau, notre façon de voir. Je crois que nous avons été entendus. Mais bien sûr nous avons vu que tous les gouvernements de gauche ou réputés tels sur le sous-continent américains ont marqué beaucoup de froideur pour l’insurrection populaire en Libye. C’est un sujet qui va mériter examen approfondi. Nous avons besoin de comprendre.
Pour être francs nous ne pensions pas une seconde que les analyses de Fidel Castro sur le risque d’intervention militaire avaient le moindre début de réalité. Ce serait tellement stupide et dévastateur pour les USA de s’y risquer que nous pensions l’idée totalement improbable. Il faut bien admettre à présent que ce n’est pas vrai. Fidel Castro a vu juste sur ce point. Je dis sur ce point car je ne crois pas que sa façon de voir sur la nature des mouvements en cours soit juste pour autant car il n’en perçoit pas la dynamique révolutionnaire et son potentiel progressiste. Il n’en reste pas moins qu’alertés dorénavant sur le risque d’intervention militaire, nous y affirmons notre opposition totale. J’ai commencé à défendre cette position face à monsieur Jacob, le président du groupe UMP mardi soir dans mon débat avec lui sur I-Télé. Et j’ai senti combien la droite n’est pas franche du collier sur ce thème. Vigilance mes amis !
Post Scriptum : Je signale aussi à votre vigilance un message que l'extrême droite fait circuler sur internet concernant mes indemnités d'élu. Ce message mensonger prétend que je cumulerais les indemnités de député européen, de sénateur, ainsi que des retraites d'élu local. Comme vous le savez je ne suis plus sénateur depuis mon élection comme député européen et je ne touche donc aucune indemnité de sénateur. Je ne touche pas non plus de retraite au titre de mes anciens mandats locaux. Je ne perçois que l'indemnité correspondant au mandat de député européen, la même que les autres députés européens. Nous sommes entrés en campagne et ce genre de messages montre que certains sont prêts à tout dans cette bataille, y compris avoir recours aux mensonges les plus grossiers. Je forme le voeu que chacun ait la discipline civique de couper court à ce genre de calomnie. Bien sûr en ne les répercutant pas lui-même sans réfléchir, mais aussi en y répliquant systèmatiquement. Sans notre vigilance, comme le disait Léon Blum en 1936 "il n'y a pas d'antidote contre le poison de la calomnie. Une fois versé, il continue d'agir quoiqu'on fasse dans le cerveau des indifférents, des hommes de la rue comme dans le coeur de la victime."
@ Gaël.
Avoir des relations diplomatiques avec des nations sous régime dictatoriaux n'a rien de choquant, c'est même vital pour notre pays.
Toutefois, nos dirigeants n'ont pas à sympathiser ostensiblement avec les tyrans comme actuellement.
Nicolas Sarkozy n'aurait jamais dû accueillir Kadhafi en déc. 2007 en grande pompe.
@52
"Nous avons tous envie d'un monde parfait mais la réalité est tout autre."
Perso, je ne suis pas tombée de la dernière pluie et je sais que la perfection n'est pas de ce monde comme dirait l'autre.En plus, je n'ai absolument rien de catho, je suis très matérialiste et je raisonne très logiquement après beaucoup de réflexion et de documentations, ce qui n'empêche nullement d'avoir des positions humaines au contraire... mais du coup, c'est quoi la conclusion ?
Ne renversons pas les choses :
Les slogans basés sur les peurs irrationnelles et les fantasmes qui empêchent la cervelle de fonctionner, c'est simple, ça marche surtout par les temps qui courent, mais c'est pas nous justement !
#48
Désormais le racisme s'exprime à visage découvert sur la blogosphère de gauche.
Sans blague ! Vous avez des noms ? que la chasse commence...
Quand on critique la politique israélienne actuelle on est taxé d'antisémite.
Quand on exprime des doutes sur une déclaration de Jean-Luc Mélenchon on est raciste.
Quand on condamne l'anathème et l'invective en prônant la pédagogie, le dialogue et la tolérance on est quoi, selon les grands clercs officiants de ce blog ?
Je sais, comme vous, les raisons et les responsables qui poussent au racisme ordinaire, à monter les pauvres contre les pauvres, etc.
Mais je rejette avec la même fermeté les ultras de tous bords qui s'en prennent à ceux qui s'interrogent, qui doutent, sont plus ou moins perdus et ne voudraient pas se tromper.
Ceux-là, je dis qu'il faut les écouter, leur expliquer, sans noms d'oiseaux, les véritables causes du problème, et comment y répondre, afin, qu'à leur tour, il fasse passer le message et nous rejoignent. C'est le minimum qu'on puisse attendre de l'éducation populaire, en tous cas celle dont je me réclame.
Marj,
Karim, par son propos, appuie là où ça fait mal. Je suis parfois gênée par le ton un peu agressif utilisé pour bien montrer que nous ne sommes pas le FN, donc que nous ferons tout le contraire de ce parti fasciste. Il est bien évident que sur ce blog nous partageons le même espoir...Il y a peut-être une façon plus subtile de faire accepter notre position par ceux qui sont en souffrance ici et qui ont peur.
Comme je l'ai lu quelque part, "la géopolitique passe avant la politique". Le Venezuela est peut-être un pays avant-gardiste dans le domaine de l'innovation politique, sociale et démocratique. Mais c'est aussi un pays pétrolier, membre de l'OPEP, engagé dans une solidarité forcée avec les autres membres face aux pays clients (au premier rang desquels les Etats-Unis). Ses liens avec des pays qui ne partagent pas vraiment les valeurs bolivariennes, comme l'Iran et, justement, la Libye, s'expliquent difficilement si on ne tient pas compte de ça. Les récents communiqués du gouvernement vénézuelien par rapport à la révolution libyenne m'ont parus frappants par leur air embarrassé, maladroit, essayant de se raccrocher à des positions aussi plates qu'incontestables, tant qu'on reste dans les généralités du moins ("arrêt de la violence"). Ajoutons à ça que la perspective d'une intervention militaire américaine n'apparaît plus comme un fantasme délirant (ce ne sont sûrement pas ni le Pentagone ni l'industrie d'armement américaine qui s'élèveraient contre l'idée).
@VaSavoir
"Je sais, comme vous, les raisons et les responsables qui poussent au racisme ordinaire, à monter les pauvres contre les pauvres, etc.
Mais je rejette avec la même fermeté les ultras de tous bords qui s'en prennent à ceux qui s'interrogent, qui doutent, sont plus ou moins perdus et ne voudraient pas se tromper.
Ceux-là, je dis qu'il faut les écouter, leur expliquer, sans noms d'oiseaux, les véritables causes du problème, et comment y répondre, afin, qu'à leur tour, il fasse passer le message et nous rejoignent. C'est le minimum qu'on puisse attendre de l'éducation populaire, en tous cas celle dont je me réclame."
D'accord avec toi et d'ailleurs nous t'attendons pour cela car parfois, c'est un peu lassant d'entendre certaines choses et de rabâcher, on se sent comment dire un peu seuls... toutefois,quand je relis le fil de la discussion, j'ai l'impression que c'est pas tout à fait ce qui s'est passé...
Bonjour à tous, et à JeanLuc MELENCHON (s'il a encore le temps de lire tous les commentaires inscrits sur son blog !)
(Ex encarté du PCF), lorsque je voyais (à la télé) et écoutais(sur les ondes) Jean-Luc MELENCHON, lorsqu'il était encore au PS, je me disais : Cet homme a les mêmes idées que moi sur tous les points de vue que je lui entends évoquer (relations Chine et les moines tibétains, Cuba, Europe, social, etc...) : Je me disais alors : Mais qu'est-ce qu'il fout au PS !? Depuis les choses ont évolué, et JeanLuc MELENCHON a fait du chemin, puisqu'il a quitté le PS et créé son propre parti.
Régulièrement je vais sur son blog. Je le trouve super. Aucune langue de bois. Honnête et courageux. C'est un intello qui défend la classe laborieuse, celle des esclaves et des exploités de toutes sortes. Dommage qu'ils soient si peu nombreux dans ce cas (les intellos !), mais c'est vrai qu'il est tellement plus facile de se laisser entraîner dans le sens du vent !
Ce matin, je me suis moi-même laissé entraîner dans le sens du vent (!) Et oui, ça arrive. Ainsi, en tapant'MELENCHON" je me suis retrouvé sur un site qui se nomme : "24 h actu. Com." Je ne connaissais pas. J'ai eu envie de vomir lorsque j'ai vu la manière avec laquelle ces petits m****ux (j'allais appeler ça des journalistes ! Que suis-je con moi-même !) écrivaient sur lui.
Ma nausée passée, je me suis dit que pour que ces médias, laquais de la classe des riches, parlent ainsi de lui, c'est malgré tout rassurant. Cela veut tout simplement dire que MELENCHON, son parti, ses idées, ses alliés, sont dérangeants pour eux.
C'est malgré tout cette lecture de m**** qui m'a décidé de me mettre à mon clavier et d'envoyer un grand mot d'encouragement à J-L. MELENCHON, à son parti, et à toutes les forces de gauche : "Les vraies" forces de gauche naturellement !
@Miskiti
"Karim, par son propos, appuie là où ça fait mal."
Non il n'appuie pas là ou ça fait mal...je suis peut-être idiote mais je n'ai réellement rien compris à la première partie de son commentaire ni ou il veut en venir... sauf si la remarque de Langue Rouge le concernant n'est pas loin de la vérité...
Les révolutions des pays arabes ont commencé avec beaucoup de ferveur et de sincérité, actuellement ces révolutions arabes sont en train d'être volées par les Etats-Unis et les Européens.
En Egypte, ils ont mis leur meilleur pions, en Tunisie les mêmes sont a la tête de l’état… La preuve, certains tunisiens ont compris que leur révolution a été volée et reviennent pour se battre encore… Et en Libye, la révolution est très certainement financée et organisée par les États-Unis !
La seconde vague de colonisation des pays occidentaux est en marche
Mais aussi, le véritable objectif de ces révoltes n'est-il pas instrumentalisé par l’extérieur : coloniser ces pays très nationalistes et dictatures déjà installées par ces colonisateurs, afin d’y programmer des démocraties libérales comme en Europe par exemple, histoire d’obtenir des marchés pour le commerce.
Ce sont des révoltes commerciales.
L’Egypte, la Syrie, La Tunisie, Le Maroc, l’Algérie… représentent en population plus de la moitié de l’Europe… un marché cloisonné jusqu’à présent… et pourtant si proche de l’Europe.
Ce devraient être des révolutions pour la liberté et l’affranchissement de toute tutelle sur le peuple qu’elle soit interne ou externe ! Mais hélas, nous assistons tout simplement à la deuxième vague de colonisation… économique de ces pays
@marj
Vous me demandez de préciser ma pensée car vous ne comprenez pas (ou feignez de ne pas comprendre) ce que je dis. C'est pourtant clair et limpide !
Comme vous vous en doutez certainement, je ne puis être suspecté d'une quelconque stigmatisation envers une certaine communauté, en faisant moi même partie ! mais arrêtons la politique de l'autruche et cessons le maniement de la langue de bois avec autant de virtuosité ! Il y a un réel problème dans ce pays. Sauf si vous vivez dans une bulle et sur une autre planète, ou alors pétri de mauvaise foi, vous avez certainement entendu parler de certains groupes de Rap qui s'enrichissent en crachant sur ce pays, vous devez être au courant des véhicules brûlés à chaque Saint-Sylvestre, de la Marseillaise sifflée lorsque l'Equipe de France de foot rencontre une homologue maghrébine, vous connaissez sans doute le terme de "souchiens" inventé par la très communautariste Houria Bouteldja, vous n'aurez pas l'audace, j'espère, de nier qu'on court un risque quotidien en prenant les transports en commun. Stop, j'arrête là ! Je suis d'origine maghrébine, et en ai assez d'être sali par ce type d'individus. Je suis aussi et surtout français, et aspire à vivre dans la sécurité et non dans un climat de guerre civile comme à l'automne 2005. Oui, je le dis et le martèle, une énorme quantité de français ont rejoint Mme Le Pen non par conviction mais par peur. Je ne demande pas à Mr Mélenchon de tenir le discours du FN, loin s'en faut. Je dis que personnellement, je veux le voir au 2ème tour en 2012 (j'y crois), pour cela il faut des suffrages, il en faut même beaucoup, et qu'il y a de nécessaires réajustements dans sa vision concernant ce cas précis. Ce n'est pas avec vos niaises et improductives convictions très dépassées, cher marj, que nous risquerions de voir Mr Mélenchon au plus haut sommet de la République. Et nous ne voulons pas nous réveiller avec la gueule de bois un matin de mai 2012.
Pour libérer l'évolution, l'intelligence de l'être humain, bien sûr sans religions qu'elle quelle soit, pour l'instant c'est la laîcité :
Quand la religion est mêlée étroitement dans la sphère politique actuelle, il faut en sortir :
La religion a fait des millions de morts. Aujourd'hui les médiocrates se réfugient lâchement derrière des religions pour leur fond de commerce. Les intellectuels sont tellement incompétents bouffis d'orgueil et de suffisance qu'ils sont incapables de montrer que nos civilisations sont dans l'obligation de dépasser les religions, que celles-ci véhiculent des idéaux de croyances en un dieu ou de justification par la puissance attribuée à l'argent et à la cupidité.
Ayons le courage de dire assez avec vos croyances qui justifient les pires horreurs, les pires violences et les pires abus sous le couvert de servir une divinité.
Ayons le courage d'accepter que nous ne sommes que de passage et que notre conscience, pour ceux qui en ont une, a le devoir de nous mener à construire un monde plus vivable pour ceux que nous avons mis au monde. En aucune manière nous devons tolérer l'envahissement sous quelque forme que ce soit d'une religion sur notre liberté laïque. Les croyances sont du domaine du privé.
Nous payons le manteau blanc des cathédrales du onzième siècle... C'est fait ! Aujourd'hui nous avons le devoir de nous extraire de toute mouvance religieuse. C'est-à-dire, que chacun vive sa religion sans nuire à autrui sans vouloir imposer quelques institutions, règles, obligations ou monuments. C'est-à-dire, que l'Etat se détache totalement de toutes dynamiques de religion et tienne sa place hors de ces influences.
La religion est quelque part la négation de notre individualité, de notre humanité, de l'humanité et de l'Humanité. La seule religion aujourd'hui acceptable est celle qui met la vie, la qualité de vie, la considération pour toute forme d'humanité, ainsi que l'harmonie des sociétés au coeur de ses préoccupations. Alors les médias vous avez du travail ! Au lieu de lustrer les pompes aux mouvances religieuses tenez votre place. Faites preuve d'éthique et oeuvrez pour l'Humanité en défendant l'humanité de votre humanité. Mais ça c'est difficile. Ce n'est pas politiquement correct ! Et pourtant vous, les médias, vous êtes responsables de ces errances simplement pour votre fond de commerce, votre gloriole et votre allégeance à la servitude : ceci est votre religion !
"Attention, si la gauche a la trouille de rester fermement ancrée dans ses valeurs antiracistes, ça va finir comme dans les années 30. En courant après Sarkozy et le Pen sur l'immigration et l'islamophobie, on les crédibilise un peu plus."
Autrement dit il faut être pragmatique!
Mais avant, il faut s'interroger sur nos valeurs (se demander, tout simplement, si tous les Hommes ont le droit de vivre.)
Alors réflexion faite, notre pragmatisme nous conduira, selon nos valeurs, soit à une inédite mais nécessaire réorganisation soit à une énième tuerie historique.
La question posée à tous les "ni riches - ni pauvres" est toute simple: "Devons-nous exterminer nos pauvres pour avoir les moyens de garder nos riches?"
@Karim
[...]
[Edit webmestre. Stop! Cette discussion est en train de dériver... Vous êtes dans le registre de la mise en cause personnelle de cet intervenant, ce qui n'est pas acceptable. D'autre part, 10 interventions pour cette seule demi-journée, on ne peut pas dire que votre droit à l'expression est bafoué.]
Pas d'hypocrisie.
Ceux qui fréquentent ce blog pour la plupart ne sont pas des prolos et ne sont pas des paumés. Il n'y a qu'à voir la façon dont la plupart écrivent. Il y a des détails qui ne trompent pas. La plupart des gens qui écrivent sur ce blog savent très bien écrire, ce qui laisse entendre qu'ils ont fait pour la plupart des études.
Ce blog n'est pas le café du coin d'un quartier populaire et c'est pour cela que je ne prends pas de gants quand je lis des discours racistes. Je précise d'ailleurs qu'on peut tenir des discours racistes tout en étant globalement antiraciste et tolérant. A part les fachos, et il n'y en a pas sur ce blog la pupart des gens qui expriment des propos racistes ont souvent des potes noirs ou arabes, sont plutôt tolérants sauf que "les musulmans vraiment ils pourrait faire l'effort de s'intégrer" "et puis ces parents africains ils pourraient tenir leurs gosses..."
Le racisme ordinaire quoi...
Et puis quand on parle de la souffrance des gens paumés et qu'on oublie de dire comme par hasard que les plus paumés et les plus dans la m**** ce sont encore ces travailleurs noirs, arabes, musulmans qui doivent en plus de la pauvreté se coltiner le racisme, les discriminations, le mépris, l'impression permanente d'être en trop dans ce pays et d'être soupçonnés en permanence c'est un peu suspect.
Sur la réalpolitik que pronent certains au sujet des liens à maintenir avec des tortionnaires iraniens ou libyens, je préfère ne rien répondre. J'aurais eu un frère ou un père tombé en Iran ou en Libye je vous casserais la gueule au nom de mes intérêts diplomatiques à moi mais là je vais rester poli.
Je rejoindrais la position de Guerrillero31 concernant la Libye, je serais le premier à réclamer la tête de Kadafhy mais ça pue la magouille made in USA. Chavez est bien placé pour connaître les moyens de déstabilisation utilisés par la CIA dont les médias occidentaux en sont les complices.
Les dictateurs des pays du Maghreb et du Machrek sont les meilleurs amis du monde avec nos dirigeants occidentaux, ils sont reçus avec tapis rouge et avec tous les honneurs, ils passent leurs vacances ensemble et puis du jour au lendemain ils ne sont plus bons à jeter aux chiens.
Il serait peut être utile que le PG prenne contact avec Chavez pour découvrir ce qui l'a amené à réagir de la sorte, je n'ai plus confiance en la propagande des médias.
57 - Did 44 : C'est bien d'avoir écrit, ça donne la pêche ! Il faut continuer à venir ici sur le blog de Jean-Luc Mélenchon et d'y écrire. A bientôt.
bonjour,
plutôt précis le compte rendu des régionales (merci)
content également de voir que malgré les quelques "imbéciles " à gauche comme Gerin, gremette etc..n'ont pas réussi à faire plier le FdG !
le FdG est une arme collective ! tout responsable politique qui l'utilisera dans l'esprit du rassemblement à gauche sera récompensé et son score élevé.
merci au PCF, au FG, à la GU au Fase et autres regroupement, merci au "NPA canal citoyen" de soutenir et de participer à nous faire entendre à gauche.
jamais plus je voterai en dehors du FdG. car pour moi cette idée est juste, elle est logique et solide.les quelques "pleurnicheurs" peuvent bien créer les partis qu'ils veulent, ils s'excluent naturellement du FdG ! n'est-ce pas mr André Gerin.
la force est de le regroupement ! le rejet du candidat "artificiel" et libéral DSK passe aussi par un regroupent auprès du FdG. tout militants du PS qui votera pour DSK n'aura en réalité que prolonger l'UMP et ses mauvaises actions.
pensez donc que DSK, lui ça le gène pas que l'on vous est piqué 2 à 5 ans de votre retraite !
le slogan c'est bien'Jean-Luc Mélenchon, présidons! mais également "à gauche toute". ne faisons plus de demi mesure à la PS ! il est temps, grand temps de courageusement mettre le bulletin de la Vrai gauche dans l'Urne.
cordialement
@KARIM (#60)
je suis d'origine maghrébine, et en ai assez d'être sali par ce type d'individus.
Un petit mot pour dire que je partage largement votre analyse. Il faut avoir une conception exigeante de la République: les immigrés - comme les français d'ailleurs - ont des droits que la République doit garantir, mais ils ont aussi des devoirs que la République doit exiger. La violence, l'injure aux symboles républicains, l'intromission de la religion ou des règles communautaires dans la sphère publique sont inacceptables et ne doivent pas être admises, d'où qu'elles viennent.
Malheureusement, le discours gauchiste qui est devenu dominant dans la gauche radicale est fondé sur une vision "victimiste" qui finit par tout justifier. Quand on commence à justifier la violence ou le communautarisme par le racisme, la discrimination ou la relégation sociale, on "salit" - comme vous le dites si bien - tous ceux qui font l'effort de respecter les règles de la vie en commun. Et surtout, on fait peu de cas des couches populaires, qui ont a souffrir de ce que certains aiment à considérer une "revanche sociale". Pas étonnant dans ces conditions que MLP raffle la mise.
Tant que la "gauche radicale" n'acceptera pas de remettre en question sa vision "victimiste" de la société - et les réactions à votre message montrent que ce n'est pas demain la veille - elle laissera l'électorat populaire en friche et à la portée du premier démagogue qui passe.
Le passé socialiste de Kadhafi,son antiaméricanisme lui collent à la peau et ceci explique cela,mais une deuxième peau,celle du dictateur corrompu,du clone d'Idi Amin Dada ne doit pas nous aveugler et voir de la CIA en Libye, pas plus qu'ailleurs, pourquoi admettre une révolution arabo musulmane en quête de démocratie et de liberté en Egypte et en Tunisie et la mettre en doute en Libye.
Un génocide se prépare par le biais de mercenaires, faut-il que la communauté internationale intervienne, dans un cadre humanitaire ? Elle l'a bien fait au Kosovo dans la Serbie de Milosevic.
Soyons un parti adulte et posons nous les bonnes questions, il y a urgence.
J'ai envoyé le message suivant à France et au médiateur :
Monsieur
Un grand débat politique a lieu ce soir dans l'émission "A vous de juger" avec les invités suivants :
Marine Le pen
François Baroin
Dominique de Villepin
Rama yade
François Bayrou
Pierre Moscovici
Permettez moi de dénoncer l'absence de déontologie de France 2 qui n'a invité aucun représentant du Front de Gauche et plus généralement de la gauche du PS alors qu'il y aura 5 invités de droite dont Marine le Pen déjà invité récemment. Si l'on considère que la politique du PS n'est pas si éloigné de la droite, il n'y a aucun représentant alternatif.
C'est proprement scandaleux
Que pouvons-nous faire pour dénoncer cet ostracisme ? Le PG peut-il dénoncer la chose ?
Peut-on envoyer tous des protestations ?
@Karim
Faut-il que le programme du FdG propose une régulation massive des sans-papiers ?
Il me semble assez normal que ce point fasse débat entre nous, que l'on s'oppose nos arguments contradictoires, etc. Je comprends que tu t'y opposerais, c'est ton droit le plus absolu.
Là où je ne peux te suivre, c'est dans ton inversement de la logique démocratique. Si je résume l'un de tes arguments : "Nous souhaitons devenir majoritaire dans ce pays, alors conformons nous aux opinions majoritaires".
Es-tu bien sûr que ce soit à "l'opinion dominante supposée" de guider notre main programmatique ?
Ne serait-ce pas là un drôle de prisme politicien ? Parce qu'alors, comment construire et proposer un projet alternatif avec cette logique ? Je te signale que sur absolument tous les sujets, le FdG exprime des idées à rebours de "l'opinion dominante supposée". Devrions-on alors chanter la gloire des marchés ?
Tu vois bien le non-sens de cet argument.
Pour te faire réfléchir au fond du problème, je te propose la lecture de cet excellent article suite à la révélation fracassante de l'IFOP : "Pour 42% des Français, la « présence musulmane » est « plutôt une menace »".
Réflexions sur la construction médiatique de l’islamophobie : http://lmsi.net/Pour-100-des-musulmans-les
Devant les phénomènes de la nature, l’homme primitif ne savait se défendre. Ne comprenant pas l’origine de ces événements naturels comme le Tonnerre, la foudre etc., il les attribuait à des puissants, des célestes et invisibles.
Ces éléments naturels étaient pour lui surnaturels et il les interpréta comme étant issus d’êtres surnaturels :
A travers les ages, l’ignorance et la peur de ce que l’on ne peut s’expliquer ont engendré les dieux.
Hélas, religion ne signifie pas morale, car à toutes les époques et dans toutes les religions, il y eut des hommes plus intelligents et plus manipulateurs que d’autres pour exploiter à leur profit l’ignorance et la peur de leurs congénères. Le mensonge a perduré, les politiques s’en sont toujours servis pour justifier leurs guerres et leur soif de pouvoir.
Tous les croyants, tous ces fous de dieu(x) sont les victimes d’attitudes héritées et acquises au cours de l’évolution humaine et transmises inéluctablement au fil des générations. (Hélas) !
@Stéphane Paris Nord (#72)
Là où je ne peux te suivre, c'est dans ton inversement de la logique démocratique. Si je résume l'un de tes arguments : "Nous souhaitons devenir majoritaire dans ce pays, alors conformons nous aux opinions majoritaires".(...) Tu vois bien le non-sens de cet argument.
Tu as parfaitement raison. Ce n'est pas parce qu'une opinion est majoritaire qu'il faut la suivre. Tu noteras que dire cela implique donner au parti politique un rôle d'éducateur de l'opinion, et que cela suppose nier l'idée d'un parti-outil qui ne ferait que ce que "le peuple" lui demande... mais bon, cela est une autre affaire.
Cependant, si une opinion est majoritaire, il faut se dire qu'il doit bien y avoir des raisons. Et que si l'on veut aller à contre-courant et devenir quand même majoritaires un jour il faut avoir des arguments crédibles et convaincants pour renverser la tendance. Se draper dans sa dignité morale et diaboliser toute opinion contraire ne suffira pas: Ce qu'il faut, c'est comprendre pourquoi les citoyens pensent majoritairement comme ils le font, et de travailler à partir de là des arguments susceptibles de les faire changer d'avis. Or, je ne vois pas trace ni d'une telle analyse, ni de ces arguments. Comme analyse, on se contente de la théorie du "vote de la peur", ce qui revient à prendre les citoyens pour des d'imbéciles. Et comme argument, on n'entend qu'un discours "charitable" (en résumé: "ces gens souffrent, il faut faire quelque chose") passe partout et des affirmations dignes du docteur Coué ("l'immigration légale ne fait pas baisser les salaires") qui vont contre toutes les études disponibles, et qui ne sont crédibles que pour ceux qui sont déjà convaincus.
On ne demande pas à Jean-Luc Mélenchon de suivre l'opinion majoritaire. On lui demande de tenir un discours cohérent et crédible...
Stéphane,
merci de m'avoir fait découvrir le site LMI que je ne connaissais pas. Du grain à moudre, effectivement...
Le prétendu besoin de redéfinir la laïcité « pour tenir compte de la place de l'Islam » n'est-il pas en droite ligne idéologique de l'époque coloniale, de « l'Algérie française », etc., où « les populations locales » n'avaient le droit, en l'occurence, d'être identifiées que comme « les musulmans » !?...
D'autre part, n'y a-t-il pas lieu de manifester un brin d'ironie, le jour de la visite de Sarkozy au Puy-en-Velay, pour saluer « l'héritage patrimonial de la france »,...à propos de « patrimoine » français sur le terrain de l'urbanisme, lorsque d'aucuns rappellent que les Églises plus que les Mosquées font partie de nos paysages ?.. De se demander par exemple pour qui et par qui, dans quel esprit « post-colonial » ont été construits...les Grands Ensemble, dans les années 60 ?
J'ai interpelé tout à l'heure les lecteurs du blog quant à la position de Jean-Luc Mélenchon vis-à-vis de Cuba et "Fidel", les quelques réponses que j'ai obtenues me font passer du doute à la conviction : il s'agit bien de Realpolitik. Jean-Luc (et le Parti de Gauche ? je ne connais pas sa position sur le sujet...) attention à ne pas te faire rattraper par le Real : si le grand vent de Révolution qui souffle actuellement au Sud de la Méditerranée atteignait les Caraïbes, dirais-tu que les Cubains mécontents sont forcément manipulés depuis la Floride, ou bien estimerais-tu que oui tout compte fait, ils bien dignes eux aussi de vivre en Démocratie, si sympa soit "Fidel" ? Mais alors, si ça arrivait, quelle claque pour le Front de Gauche, qui anéantirait du même coup le formidable espoir en train de naître avec cette force politique tant attendue par nous tous.
Sarkozy aux idées courtes n'a rien trouvé de mieux que d'agiter le foulard de l'Islam pour faire parler les gens, détourner leur attention.
Lui et ses amis de droite sont des champions pour ça et en plus il est dans l'air du temps puisque ces homologues britannique et allemande on également annoncé "l'échec du multiculturalisme".
Mais s'il ne s'agissait que du respect des valeurs de la république, faisons alors la course à tous les évadés fiscaux. Organisons un débat sur la place des évadés fiscaux en France. Voila des gens bien plus dangereux et subversifs.
Ou je ne sais pas, organisons un débat la subvention par l'Etat des écoles privées.
On voit vite l'objectif du débat. Non pas qu'il n'ai pas lieu d'avoir lieu. Mais la raison pour laquelle il a lieu. On peut déjà prévoir qu'il n'en ressortira rien à part beaucoup d'encre versé dans les journaux et des mètres cubes de salive crachés sur les micro des radios/télés. Quand on parle d'Islam on ne parle plus des choses qui fâchent. J'en tiens pour exemple l'épisode des Roms (mais les Français n'avaient pas été dupes).
Je suis d'origine étrangère et je pense que Karim exprime le point de vue d'un nombre non négligeable de gens. Il faut arrêter avec la paranoïa. Il suffit de poser la question à des gens d'origine étrangère (arabe ou autre) autour de vous. Et pour une fois je suis d'accord avec Descartes sur ce même sujet. J'espère qu’on ne va pas m'excommunier à cause de ce que je dis!
@Gilbert,
Je viens d'envoyer également un message au médiateur de France 2, d'autant que les sujets abordés: "l'image de la France dans le monde, laïcité, fiscalité et pouvoir d'achat" appelleraient des réponses claires sur des choix de société..
Pour clore ce débat, et ce sera mon dernier mot sur ce sujet : je répète à mes amis marj et langue-rouge (à qui je précise que mon prénom est authentique, il peut le voir sur la liste d'appui à Mr Mélenchon) qu'il faut absolument que nous en finissions avec ce manichéisme de mauvais aloi qui risque de nous plomber pour l'éternité dans un strapontin de spectateurs impuissants de la politique nationale. Tout n'est pas noir ou blanc. Entre les haineux électeurs du Front National et les amoureux fous de l'immigration, il doit bien y avoir quelque chose au milieu ! tous les immigrés ne sont pas beaux et gentils, loin s'en faut. Nous sommes tous humains sujets à défauts comme qualités. Débarrassons nous vite des oripeaux de la bienveillance stérile envers des personnes qui ne méritent pas qu'on s'y attarde. Nous sommes en 2011 ! défendons (comme le fait si bien notre champion) les travailleurs honnêtes qui s'échinent à joindre les 2 bouts chaque mois. Et pour répondre à Stéphane Paris Nord, je ne vois pas dans ce que j'ai dit qui ait pu écorcher ou mettre à mal l'essence de nos idées. Politique rimant avec tactique, il nous faudra néanmoins mettre de l'eau dans notre vin sur certains sujets brulants et bouillants pour séduire le plus grand nombre sans toucher à l'essentiel de ce qui constitue notre identité politique. Car si ce n'est pour être majoritaires, où réside alors l'intérêt d'aller aux urnes la fleur au fusil ? n'en avons nous pas assez de glisser notre bulletin perdant ad vitam aeternam avec le moral du vaincu d'avance? je reconnais être novice dans mon combat au sein de la gauche de la gauche, Mr Mélenchon ayant été décisif dans mon choix. J'ai beaucoup à apprendre. Et déjà plus ce soir à 19H sur Canal.
@ 59 Robert,
Les Etats industrialisés ont demandé aux pays d'Afrique de faire preuve de stabilité gouvernementale afin de pouvoir leur octroyer des aides et que des entreprises puissent s'y installer.
La stabilité d'un régime n'impose pas qu'il soit démocratique. Le F M I y est allé de ses dollars en mettant la pression pour que les pays ouvrent leurs frontières aux industriels du monde libéral. Certains comme l'Egypte se sont protégés en empêchant que ceux qui viennent s'installer soient majoritaires dans les conseils d'administrations.
Devant la volonté du monde des affaires, les gouvernements des pays développés ont aidé et admis les dictatures, les pouvoirs personnels, se sont fait amis, ont occulté les conditions dans lesquelles s'exerçait le pouvoir, ont fermé les yeux sur les enrichissements personnels des dirigeants totalitaires.
Jamais ils n'ont posé les questions qui dérangent: celles sur la repartition des richesses,, les liberté individuelles, le droit des peuples à disposer de la démocratie.
Dans ces conditions, comment s'étonner qu'ils n'ont pas vu arriver la révolte du peuple ?
Etait il possible de favoriser la prise de liberté des peuples colonisés par leurs despotes ?
Voila le dilemme devant lequel nos dirigeants se trouvent. Reste à nous et à nos leaders politiques de demander des comptes, de pousser nos gouvernant à faire leur auto critique.
Ca va au delà des vacances en Tunisie, Maroc, Egypte.
Ils doivent reconnaître leurs faits, leur aveuglement pour produire du profit, et que l'on vienne pas nous dire qu'ils ont posé la question sur le respect des droits de l'homme. Foutaise.
Dégagez...
@ KARIM :
Bonjour. Ton effort est louable, mais je crains qu'il ne serve à rien ici. Malheureusement. Cela fait un bon moment que je lis les commentaires de ce blog et les "gardiens du temple" n'enlèveront pas leurs œillères jusqu'au désastre, où là, ils retourneront leurs vestes comme il est de coutume en politique...
Tristement.
A propos du passage sur les cadres, juges, diplomates, préfets, CRS et officiers d'active ; je confirme tout à fait, car je le constate dans les discussions avec les collègues. C'est frappant comme le balancier s'est retourné en quelques années.
Les cadres se voient fixer des objectifs quasi exclusivement financiers qui provoquent des réactions de rejet de leur part. Ils se disent bien plus motivés par l'amour du métier et la loyauté envers l'institution, qui conduiraient à des performances globales supérieures. Le système actuel, indéfendable, ne trouve donc plus guère de défenseurs.
A l'occasion des révolutions arabes, certains commentateurs ont rappelé le phénomène de "coalescence de classes" qui donne naissance aux révolutions (violentes ou citoyennes). Nous observons actuellement une telle coalescence ; et cela donne de l'espoir pour les trois élections à venir en France car elles donneront l'occasion de mixer les votes de tous les révolutionnaires de bonne volonté.
@Chouette #84
Les cadres se voient fixer des objectifs quasi exclusivement financiers qui provoquent des réactions de rejet de leur part. Ils se disent bien plus motivés par l'amour du métier et la loyauté envers l'institution, qui conduiraient à des performances globales supérieures. Le système actuel, indéfendable, ne trouve donc plus guère de défenseurs.
Si tu ne l'as pas fait encore, je te conseille de lire le dernier bouquin de Jacques Généreux qui parle justement de la dislocation des liens sociaux dans l'entreprise par cette (je cite) révolution managériale qui franchit un nouveau palier dans l'aliénation du travail : elle entend passer de la domination pure d'antan - de la soumission forcée de la classe ouvrière - à la servitude volontaire de salariés isolés par la rivalité généralisée, tenus par la peur permanent du déclassement et intoxiqués par le culte narcissique de la performance.
Dès lors le lieu de travail n'est plus un espace d'épanouissement et de convivialité, ce qui est nécessaire pour pouvoir rester en bonne santé (surtout psychique mais aussi physique) et une synergie collective positive. Par synergie collective positive j'entends la possibilité pour un employé de travailler sans être en compétition avec ces collègues et de fait pouvoir profiter de l'expérience, l'avis de ceux ci sans risquer de se faire voler les lauriers (d'euros puisqu'il ne s'agit plus que de ça) qu'il pourrait récupérer grâce aux résultats de son travail.
@Gilbert et evea : moi aussi j'ai envoyé un message de protestation au médiateur, on se croirait revenu 30 ans en arrière au temps de l'ORTF, quelle régression ! J'espère que Jean Luc Mélenchon pourra dénoncer ce blocus médiatique lors de son passage à canal+, entre deux questions inutiles, la voix de gauche est baillonée sur une chaine publique et ce n'est pas nouveau.
@76 Thomas Bonnaud
Dire que les Cubains voudraient revenir en "démocratie la quelle? SVP La nôtre? où vous n'étes rien sans argent ? Celle des USA? où les gens ne se soignent plus faute de moyens"....
Cette île des caraïbes est un pays qui affiche malgré ses difficultés économiques, le plus haut taux de partage de richesse nationale et de redistribution sociale de l'amérique du sud et je dirai même...unique au monde.
Là ils ont la santé, l'éducation de haut niveau, le logement assurés l'életricité gratuite.. revenir en "démocratie" équivaudrait à revenir à être une petite île de noirs exploités comme la voisine st Domingue, un b**** à touristes et Hôtels All Inclusive, un pays de plus pauvre et misérable sans santé ni éducation, avec des très riches qui font travailler les autres qui baissent les yeux, des regards quie n disent long du Chili au Mexique en passant par le Pérou.... (une riche venezuelienne m'a dit un jour qu'elle détestait Chavez par ce que maintenant sa bonne noire, la regardait droit dans les yeux!). Alors oui !Cuba ne présente pas les délices du capitalisme ni de Notre démocratie sarkosienne, ni les joies inneffables de la société de consommation, mais chacun y a une place, un espoir et une dignité même si c'est peu à vos yeux. Des fois, je préfèrerais devenir une vieille cubaine désargentée au pas de porte de ma maison, qu'une vieille dame avec une retraite infâme, dans ces sociétés de fric de jeunesse éternelle et de solitude infernale...Et nombre de cubains savent très bien ce qu'ils ont à perdre malgré les millions mis par MIami dans l'offensive capitaliste. Voici une chanson de Silvio Rodriquez qui le dit très bien: http://www.youtube.com/watch?v=HIyfatED7uY
Je me réclame sympathisant du FG,je me décline comme socialiste tout comme JL Mélenchon,je souhaite notre victoire avec comme candidat un représentant de notre gauche,celle qu'on appelle" l'autre".
Nous vivons des instants historiques comparables à l'effondrement du bloc soviétique,un tournant pour la démocratie et les droits de l'homme où nous nous devons nous européens de gauche de faire une pause dans nos querelles nombrilistes,notre masturbation de rhétorique redondante sur qui sera qui qui fera quoi, pour nous recentrer et nous indigner sur notre indifférence de salaud sartrien,mobilisons nous comme pour les retraites pour faire entendre notre voix dans la rue afin qu'elle porte au delà de la Méditerranée
@ Karim (ou Va Savoir)
Je ne mets en cause ni votre idendité, ni la sincérité de vos préoccupations. Mais j'aimerais que vous m'aidiez à mieux vous comprendre. Où voulez-vous en venir ? Lorsque vous égrénez pêle-mêle des faits divers tels que la marseillaise sifflée, les voitures brûlées, les agressions dans les transports, les paroles imbéciles de certains rappeurs, vous voulez dire quoi ? Que ces faits sont choquants, voire inacceptables ? Et alors ? Qui vous dit le contraire ?
Et surtout quel rapport avec l'immigration, les musulmans et les positions de Mélenchon sur cette question ?
Parce que certains de ces faits sont commis par des immigrés ou des gens "issus de l'immigration ? Et alors ?
Vous savez ausi bien que moi que - quand bien même - ce n'est qu'une toute petite minorité d'immigrés qui se comportent ainsi. Tout comme c'est une infîme minorité de musulmans qui contestent - au nom de l'islam - les lois de la république.
Alors, politiquement, quel attitude adopter face à ce double constat ? Laisser dire, comme Le Pen et hélas bien d'autres, que "globalement" l'immigration, que "globalement" la pratique de l'islam posent "problème", c'est laisser dire un mensonge, au mieux une sottise. C'est cette globalisation qu'il faut combattre, pas parce qu'elle serait "politiquement incorrecte" ou même "immorale", mais tout simplement parce qu'elle est fausse et donc d'un point de vue républicain inacceptable. N'êtes vous pas d'accord avec celà ?
Ceci dit, amis "anti-racistes" de ce blog, (j'en suis), apprenenez, s'il vous plaît à argumenter (ou à questionner) au lieu de jeter bêtement les épithètes de "racistes" à la figure de tous ceux qui expriment un sentiment qui vous heurtent.
76-Thomas Bonnaud : "Mais alors, si ça arrivait, quelle claque pour le Front de Gauche, qui anéantirait du même coup le formidable espoir en train de naître avec cette force politique tant attendue par nous tous."
Pourquoi cela serait-il une claque pour le Front de Gauche ? Quel rapport ? Il y a longtemps que nous n'en sommes plus là - Il faudrait une bonne fois pour toute en finir avec cette ère du soupçon datant d'une autre époque et qui ne pousse pas à l'action cohérente. Il faut raison garder et ne pas confondre l'hier avec l'aujourd'hui car de l'eau est passée sous les ponts et nous vivons une nouvelle crise structurelle du capitalisme financier.Le jour où la classe ouvrière et ses héritiers décillés sauront sans détours écrire non pas sa seule histoire mais « l'Histoire » alors on aura un peu plus avancé et nous ne serons plus sans cesse sous le joug de « l'Histoire de l'autre », celle du " bon maitre ", celle de tous les bigs brothers, nommés G.W Bush ou Tony Blair qui n'hésitent pas eux, à exterminer un million d'Irakiens en adjoignant à leur crimes, l'annexion des ressources pétrolières d'un pays souverain ; tout en passant à la télé tout sourire, rasé de frais et parfumé. Car à l'heure qu'il est, le Honduras est toujours sous le joug de la dictature néolibérale de Porfirio Lobo et le président légitime M. Manuel Zélaya est toujours en exil. A l'heure qu'il est, les mexicains sont sous le joug d'un régime de terreur paranoïaque et la guerre intérieure a fait depuis 2009 plus de 30 000 morts. Sans compter la Colombie...Et nous devrions nous diviser sur Cuba ? Allons donc !
Excellent débat avec Jacob !
Clair, respectueux de l'adversaire mais ferme sur les positions, argumenté techniquement, limpide. De la politique au sens noble du terme.
Camarade Thomas Bonnaud
Ton imaginaire occidental pèse trop je crois sur ta vision de Cuba et de son régime.
Le peuple cubain a toujours lutté et lutte encore contre la première puissance mondiale.
Cuba a gagné son indépendance et sa souveraineté. Cuba est un état de droit, une république laique et socialiste.
Alors oui ce n'est pas une démocratie au sens bourgeois et occidental mais le peuple vote régulièrement et avec plus de sérieux et de participation que chez nous.
Fidel est plus adulé et respecté que contesté au même titre que son aura dans tout le tiers monde.
Le peuple cubain sans opulence certes mange à sa faim, il est souvent plus éduqué que le nôtre et il est soigné malgré le blocus avec succès puisque les conditions sanitaires et l'espérance de vie sont celles des pays industrialisés. Je n'ai pas la prétention de tout connaitre sur Cuba mais j'ai eu la chance de m'y rendre trois fois et espère y revenir l'année prochaine et la vision occidentale est au minimum erronée et souvent mensongère. Le peuple cubain est fier, patriote et dans sa grande majorité derrière ses dirigeants. Alors s'il te plait pas de raccourcis gratuits sur la crainte de contagion de la part de Fidel comme dans les pays arabes ou une incompréhension de notre soutien !
Il ne faut pas se tromper... on est ici sur ce blog au minimum de gauche et souvent plus ! Cuba est un pays frère que l'on doit défendre au même titre que les pays bolivariens.
Alors oui après on peut philosopher, discuter mais je bondis quand je vois des thèses bobos ou on peut lire "ah non pas Fidel, aïe, aïe aïe" ce méchant despote... Vas demander au peuple sud africain et angolais ce qu'il pensent de Cuba et de Fidel. Vas demander aux pauvres de Caracas, du Pakistan, d'Algérie, de Bolivie ce qu'ils pensent des médecins cubains ? Il ne faut pas tout mélanger ! Aujourd'hui, le plus grand danger pour le peuple libyen et pour le monde entier c'est l'impérialisme américain sa logique guerrière aidée par Israel et la désinformation dont tout le monde est victime et même nous parfois, peuple de gauche. Tu devrais lire les articles du Grand Soir traitant de Cuba, du Vénézuela et lire quelques bouquins comme "Cuba est une île" ou "Les Etats Unis de mal empire" ou le livre d'entretien de M. Ramonet avec Fidel. Après on parlera de la nature du socialisme à Cuba mais par pitié ne reproduit pas le schéma colporté par la presse et la culture réactionnaire quant il s'agit de Cuba.
Cuba si
Venceremos
Monsieur Mélenchon, je viens de vous applaudir tout seul chez moi suite à vos propos sur la laïcité, les prières dans la rue et St Nicolas-du-Chardonnet. Vous avez cloué le bec à Aphatie et Baddou !
Bravo !
je viens de voir votre prestation M Mélenchon sur canal plus, et... quel régal!
Depuis le temps que j'attendais que l'inénarrable Aphatie se prenne la correction qu'il mérite, magnifique ko :-)
Seul regret, Denisot n'a pas eu son compte hélas.
Bravo et merci M Mélenchon, vous faites un bien fou à nombre d'entre nous
ce soir, chez canal+, Mélenchon fait ami ami avec un journaliste ! Mais pas avec Aphatie !
Et bien voilà, Mélenchon ne tape pas sur tous les journalistes, il en félicite certains, par exemple celui qui a mené enquête dans les prison !
Arthur Frayer a fait un travail remarquable qui relance le débat sur les prisons et les moyens donnés par l'état sarkozien !
Bravo à Jean Luc
Je regarde très peu le grand journal sur canal + mais aujourd'hui je suis heureuse de vous voir, Monsieur Mélenchon, argumenter et clouer le bec à ces journalistes à paillettes ! Merci pour cette belle joute verbale néanmoins constructive et argumentée... quand les animateurs vous laissent le faire. Continuez monsieur Mélanchon j'apprécie votre vision du monde et votre manière de le dire !
Monsieur Mélanchon,
Suite à votre intervention ce jour au Grand Journal de Canal +, vous avez pris des positions sur la prière dans la rue qui se déroule à Paris dans le 18ème.
Je respecte votre point de vue, mais je souhaitais vous apporter quelques petites précisions sur ce sujet.
J'ai grandis à Stalingrad (Paris 19ème) rue de Tanger et j'ai fréquenté l'église de la même rue Notre Dame des Foyers. Juste en face se trouvait une mosquée, la mosquée Ad’awa. Les relations entre ces 2 lieux de cultes étaient très bonnes. Le recteur de la mosquée, le prête échangeais beaucoup (pour ex: association Mosaique,..) Bref je me sens obligée de préciser la qualité de leurs relations vu le climat politique aujourd'hui dans notre pays et l’odeur nauséabonde qui découle de tous ces débats...
Bref à mes yeux et à ceux de tous la mosquée était très bien intégrer dans la vie du quartier et de la communauté. Très fréquenter elle était un lieu de prière décent des pratiquants du nord de Paris (19ème, 18ème, 20ème) et de la proche banlieue.. Tout à basculer le jour où il s'est avéré que 2 ou 3 jeunes ayant fréquenté la mosquée Ad'awa se sont "fait sauter" (excusez-moi du terme) en Irak. La Mosquée à de suite été fermé en ligne de mire ce grave "fait divers", on a prétexté des travaux. On a ensuite décidé de la déplacer à Porte de la Villette pour finalement la laisser à sa place d'origine. Jusqu’à aujourd’hui elle est toujours fermée…..
Bref il s'agissait de quelques précisions que je tenais à apporter à ce dossier, car je remarque que beaucoup de personnes parle de ce sujet sans vraiment savoir de quoi il en découle réellement, ces personnes n'ont pas décidé du jour au lendemain de prier dans la rue, il existe d'autres lieux de prières (dans les foyers ect..) mais aucuns n'égal pas la capacité d'accueil de la mosquée Ad'awa. Tous mes dires sont facilement vérifiables.
Avec le peu de temps disponible pour répondre, c'est difficile, mais il ne faut rien lâcher.
Ils ont voulu vous faire passer pour un pro-Khadafi en passant par Chavez mais ça n'a pas marché.
Il est vrai qu'il faut reconnaitre l'initiative de Chavez pour une médiation. Alors que l'Europe/Otan et USA ne pensent qu'à une solution militaire mais sans vraiment le dire et en se drapant dans une pseudo démocratie qui ne sert que de cache misère à notre dépendance au pétrole et notre cupidité.
Maintenant sur le reste et en particulier le petit journal, se faire humilier de la sorte ça ne doit pas être agréable. Ca m'a mis mal à l'aise parce que l'on vous connait bien autrement. Le pire c'est de ne pas avoir le temps (le droit ?) de se défendre sur le plateau de ce qui est diffusé dans ce "journal". In cauda venum, n'est ce pas ? Belle tentative de saluer les grévistes pour avoir un autre mot de la fin que celui du petit journal.
Certes lorsque l'on s'expose, il faut s'y attendre. Mais si on pense à ceux qui ne s'informent que par ce biais -je pense en particulier aux "jeunes" pour le coté "fun" (petit journal, guignols, SAV,...) et pas trop casse tête - l'objectif "bourrage de crâne" est évident. Certes ils tapent plus ou moins sur tout le monde mais sur certains plus fort que d'autres. Et la désinformation a toujours le mot de la fin.
Alors là, bravo Monsieur Mélenchon ! Je viens de regarder, en léger différé sur le net, votre superbe prestation sur Canal...Du grand art ! Merci pour nous tous ! Vous nous remettez ça quand ?
Bonsoir,
Je vomis cette médiacratie, qui propose, sur le service public un débat sur l'islam et la fiscalité avec comme invités exclusifs, De Villepin, Bayrou, Yade, Le Pen, Moscovici.
Démocratie ?
97 - Meligh
Et la désinformation a toujours le mot de la fin
Très vrai et c'est pourquoi c'est à nous, partout, à qui revient de transformer la fin en information. Certes, Sisyphe n'est pas loin mais il est fils d'Eole, le maître des vents. Et ça souffle dur en ce moment dans le monde, en Afrique et ailleurs.