17mar 11
Si je reprends le clavier c’est pour une mise en garde politique. J’ai quelque chose de plus à dire et je dois le faire avant minuit car cela concerne les élections cantonales. A l’heure où les carrosses sont transformés en citrouille, le silence de la propagande est obligatoire. C’est la loi.
Dans cette note rédigée en cours de route et entre deux escales, je parle de mon périple électoral, de ville en ville, dans la bataille pour réussir à gauche les élections cantonales. Hier soir, mercredi 16 mars, il y avait mille deux cents personnes à Toulouse au meeting du Front de Gauche. Vous allez avoir les images en lignes d’ici quelques heures. C’est le plus grand meeting de cette élection, j’en suis certain. N’attendez pas d’en voir des images sur la station voyou France 3, spécialiste des coups tordus avec nous. Rien : pas un mot, pas une image. Les petits malins qui dirigent cette station considèrent qu’elle est leur propriété personnelle et ils règlent leur compte en confisquant l’outil public. La « Dépêche du midi » relègue l’événement en page locale. Le reste de la région n’a pas besoin de savoir. Ainsi va la vie depuis 2005 année de la conjuration du «Oui ». Après quoi, bien sûr, je serai déclaré caricatural et violent par toutes ces précieuses personnes délicates et modérées. Détestez-les ! C’est un bon vaccin contre les blessures que leur mépris pourrait vous faire subir.
Merci à Jean-Marie Legros, photographe indépendant à Paris, pour cette série originale.
Ce matin-là, mercredi, j’entrai dans la belle nef de la gare de Limoges, en route vers Montauban et Toulouse pour mes réunions cantonales. J’ai reçu le SMS d’information que me fait à intervalles réguliers mon équipe lorsque je ne peux me connecter à l’orchestre universel de la machine informative. « L’empereur du Japon dit qu’il faut prier ». Je comprends. Tout est perdu. La fusion du cœur des centrales frappées va avoir lieu. Je ne sais à quel espoir me raccrocher en esprit. J’imagine la terreur de ceux qui savent, l’horreur de ceux qui vont subir. Et la tête politique, qui fonctionne toujours tandis que le cœur bat la chamade, me dit que notre histoire humaine vient de bifurquer.
Sous la belle voute de la gare de Limoges un pigeon passe. Une femme pilote une balayeuse qui laisse le sol brillant comme un sou neuf. Deux jeunes parents marchent au grand ralenti, tenant chacun par une main un enfant bien concentré sur ses premiers pas. La lumière traverse une superbe baie de vitraux modernes. Qu’il est puissant l’esprit humain capable de concevoir cette beauté et de la réaliser. Comme la vie peut être belle, aussi. Cela vaut la peine de l’aider à l’être.
Une bifurcation c’est un changement de trajectoire. L’énergie propulsive du système en cause s’exerce toujours mais dans une direction différente qui en change la nature. Au fond, la fusion du cœur d’un réacteur relève aussi de ce concept. L’histoire humaine globale va bifurquer. L’impact matériel de la catastrophe japonaise est immense dans toutes les dimensions. A court terme c’est évidemment l’impact sur l’éco-système qui va dérouler une onde d’événements aujourd’hui incalculables. Puis le système intégré de l’économie monde. Et les esprits. Les esprits ! Plus rien ne sera comme avant quand il s’agira de penser le futur. Cet événement est un tournant dans l’histoire de l’humanité. En réalité c’est lui qui nous fait entrer dans le vingt et unième siècle, celui où les êtres humains sont désormais confrontés aux limites de leur éco-système menacé d’être détruit par leurs activités.
Devant cette mise au pied du mur pour l’esprit je vérifie la solide cohérence des prémisses philosophiques de la vision de gauche. La démonstration de l’unité de l’éco-système humain, légitime l’intuition d’une communauté humaine une et indivisible préalable à toutes les différences qui la traversent. Et celle-ci établit qu’il y a un intérêt général de cette communauté globale. Comment discerner cet intérêt général autrement que par le débat argumenté et contradictoire ? Ainsi est fondée l’exigence qu’existe une agora démocratique où ce débat a lieu. D’où se déduit son caractère nécessairement laïque c'est-à-dire tenant à distance toute injonction d’une vérité révélée et tout dogme qui interdirait de discuter et de choisir librement et rationnellement. Enfin ce débat ne peut avoir pour fin que cela même qui l’a fondé : la prééminence de l’intérêt général humain. Cela veut dire qu’il ne peut décider que de ce qui est bon pour tous et non ce qui l’est du point de vue de ceux qui opinent. C’est la République. La démarche va à son terme lorsqu’elle fait retour sur son point de départ. L’unité de la communauté humaine, comme elle fait de chaque être le semblable de l’autre, s’accomplit quand cette similitude des droits de chacun devient effective. La mise en commun des moyens pour y parvenir en est la politique. C’est pour nous la racine de l’idée socialiste et communiste. Je prie que l’on excuse toutes ces abstractions que je jette sur cette note pour m’aider à penser aussi fluidement que possible ensuite quand il faut décliner tout ceci en analyses, discours et mots d’ordre. Mais devant le désastre japonais, plus que jamais je me sens universaliste. Mon adhésion à la démarche intellectuelle de l’écologie politique, au paradigme écologique en quelque sorte, a refondé mon engagement républicain et socialiste. Je ressens depuis qu’il est devenu l’un des trois piliers de la devise de mon parti l’enthousiasme intellectuel et politique que provoque toujours le sentiment de retour aux sources.
Après que le sol a tremblé c’est la sphère économique mondiale qui va turbuler. Le Japon est en effet la 3e puissance économique du globe, après les Etats-Unis et la Chine. C’est le 10e pays le plus peuplé avec 127 millions d’habitants. C’est aussi le quatrième plus gros exportateur. Et le sixième plus gros importateur. La reprise japonaise qui était engagée était saluée comme une grande nouvelle. Patatras ! Un des principaux moteurs de l’économie mondiale vient de se mettre en panne. La banque centrale japonaise essaie d’éviter l’effondrement de la Bourse en injectant des milliards de yens dans l’économie. Par exemple elle a remis l’équivalent de 54 milliards d’euros jeudi matin. Ce qui fait un total de 254 milliards d’euros sur toute la semaine. Heureusement que les Japonais n’ont pas un banque centrale indépendante à laquelle le gouvernement n’aurait pas le droit de donner des consignes. En conséquence, la dette publique du pays va faire un nouveau bond. Elle atteint déjà 220% du PIB, c’est le record du monde. La banqueroute reste possible mais le danger est moindre qu’ailleurs car cette dette n’est pas dans la main des marchés financiers internationaux.
Dès lors le vautour Moody’s qui a dégradé la note du Japon peu de temps après le séisme ne parvient pas à ajouter un nouveau drame au pays en le livrant en pâture aux hyper intérêts bancaires puisque ce pays finance son déficit avec son épargne nationale. Mais, quoi qu’il en soit, tout ceci ne répond pas aux déséquilibres fondamentaux de l’économie japonaise. C’est l’industrie d’exportation qui est le moteur de l’économie. Le Japon est le numéro un de l’industrie automobile, de l’électronique, le numéro deux de la construction navale. Cette spécialisation passe par une économie totalement extravertie, entièrement dépendante de l’extérieur. Notamment sur la plan des ressources naturelles : le territoire japonais ne pourvoit qu’à 3 ou 4 % de celles dont a besoin le pays. L’économie japonaise comme l’économie mondiale du reste repose donc sur l’existence d’une énergie abondante et bon marché qui va bientôt devenir de l’histoire ancienne.
Une discussion commence à gauche sur cette question de la transition énergétique. Pour ma part je ne crois pas à une bataille de certitudes réciproques que l’on se jetterait à la figure. Ma conviction personnelle se construit sur deux questions. La première est qu’il faut sortir des énergies carbonées qui provoquent l’effet de serre qui est le danger global majeur. A l’intérieur de la discussion sur cet objectif s’intègre la question du nucléaire. Je suis convaincu de la nécessité de sortir du nucléaire. Je crois que c’est un processus long, par nécessité. Raison de plus de ne pas perdre du temps à prendre les décisions. Mais de toute façon il y a pour cela des points de passages obligés. D’une part il faut pouvoir débattre librement, avec toutes les informations en main. Deuxièmement il faut prendre en compte un processus de sécurisation renforcée de l’industrie nucléaire et du parc de centrales du pays. Donc en chasser les logiques de profit et la cohorte d’irresponsabilités qu’elle implique. Troisièmement il faut approfondir et accélérer les recherches pour tout ce qui concerne le traitement des déchets et la réhabilitation des zones sinistrées. Dans ces conditions, à horizon de ma génération politique, c'est-à-dire pour les dix ans qui viennent, il n’y a pas de divergences concrètes entre les différentes options que la gauche présente aujourd’hui. Sinon la décision à prendre, oui ou non, de planifier la sortie du nucléaire. Je suis pour. Le Parti de gauche a débattu et tranché, il est pour. De façon lucide et concrète.
La transition énergétique est possible. Des scénarios concrets et réalistes existent. Nous pouvons notamment nous appuyer sur le scénario NégaWatt. Il a été élaboré par un collectif de scientifiques et professionnels de l'énergie pour permettre une transition énergétique crédible. Un journaliste, il faut dire que ce n’est pas n’importe lequel puisqu’il s’agit d’Hervé Kempf, dans le Monde daté de jeudi, se penche sur la question d’une sortie raisonnée du nucléaire. Nous avons fait de même dès la fondation de notre parti. Puis ensuite avec un premier forum sur la planification écologique et un second sur la transition énergétique. Hervé Kempf s’intéresse donc au travail de l’association Negawatt, qui a conçu un scénario précis pour rendre possible une sortie du nucléaire à l'horizon 2040-2050. Ce scénario a inspiré et guidé les propositions du Parti de Gauche en matière de transition énergétique. Il permet à la fois la sortie du nucléaire et la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Ce plan de marche vise une division par quatre des consommations d'énergie fossile. Il se présente en trois volets : sobriété énergétique, efficacité énergétique, énergies renouvelables. La sobriété énergétique permettrait de réduire la consommation de 15% en supprimant les usages inutiles. Il n’en manque pas. Par exemple les écrans publicitaires vidéos dans le métro parisien. L’efficacité énergétique permettrait de réduire la consommation de 30% en améliorant le rendement des équipements utiles mais en changeant aussi la manière dont ils sont produits. Tout cela permettrait de stabiliser la consommation électrique à horizon 2040 alors qu'elle doublerait si on restait sur la tendance actuelle. Et pour permettre de sortir le pays de sa dépendance au nucléaire, ce scénario expose les voies du passage à 80 % d'électricité renouvelable en développant l'éolien, le solaire, la géothermie et la biomasse. Le scénario Négawatt a établi pour cela des prévisions de développement de chaque mode en fonction des potentialités estimées par des scientifiques, en fonction de la réalité naturelle et géographique de notre pays. Bien sûr en cas de catastrophe ou de recul de la sécurité, il faudrait aller plus vite encore. Encore une fois : raison pour ne pas retarder les décisions.
En vantant la "pertinence" et la "sureté" du nucléaire français, Sarkozy fait comme si le risque qui s'est réalisé au Japon n'avait aucune conséquence pour la France. Les déclarations du président ont été précédées par les interventions d'une cohorte de minimisateurs : tel Eric Besson qui déclarait dimanche qu'on était en présence "d'un accident grave mais pas une catastrophe nucléaire" ou Anne Lauvergeon, présidente d’AREVA qui dit : "je crois qu’on va éviter la catastrophe nucléaire." Sans parler du cynisme d'Henri Guaino au grand Jury RTL LCI Le Monde, interrogé sur un éventuel impact négatif du séisme au Japon sur la filière du nucléaire français qui répond : "Je ne crois pas. Je dirais même le contraire puisque précisément la France s'est surtout manifestée par son souci de la sécurité (…) Ca devrait plutôt favoriser notre industrie nucléaire par rapport aux industries d'autres pays où la sécurité est passée au peu plus au second plan".
Or la catastrophe japonaise a révélé une faille de sécurité qui concerne toutes les centrales : un réacteur ne peut pas être refroidi et donc sécurisé sans alimentation électrique permanente. En cas de catastrophe naturelle, d'inondation, de choc radioélectrique, de ruptures des lignes d'alimentation ou des voies d'accès aux centrales rendant impossible de ravitailler des groupes électrogènes, le risque de panne des systèmes de refroidissement est réel. EDF y est confrontée comme l'opérateur japonais. Ce n'est pas moi qui le dit mais EDF elle-même dans la bouche d'Hervé Machenaud, son directeur du nucléaire : « La question que pose cet accident porte sur les limites des hypothèses que nous avions prises. Il faut les revisiter. Il n'y a pas de centrale au monde étudiée pour fonctionner sans source électrique. Ca n'existe pas. Il va probablement falloir qu'on regarde cela ».
Dans ces conditions, on comprend le choix de plusieurs pays de suspendre les constructions de nouvelles centrales ou de stopper leurs plus vieux réacteurs. L'Allemagne notamment a arrêté par précaution 7 de ses plus anciens réacteurs qui étaient promis à un allongement de leur durée de vie. Côté français, on ne fait rien. La procédure visant à prolonger la durée de vie de la centrale de Fessenheim continue. Et la centrale, ancienne et construite dans une zone sismique, continue de fonctionner.
Je suis frappé d’observer sur le nucléaire, le même discours fermé sur « la seule politique possible » que l'on retrouve dans la bouche des libéraux pour tuer le débat public sur tous les sujets. Sarkozy déclarait en 2008 qu'il ne voyait pas "pour quelle raison il n'y aurait pas une formidable expansion du nucléaire dans le monde dans les années qui viennent". En experte de l'agitation de la peur et des affirmations non démontrées, Marine Le Pen affirme aussi quant à elle : "Reculer sur le nucléaire au moment où nous sommes entrés dans l'après-pétrole apparaît totalement fou, sauf à revenir au Moyen Age. Il faut au contraire accélérer les investissements dans le nucléaire." Dominique Strauss Kahn était aussi plein de certitudes sur le nucléaire dans son livre La Flamme et la cendre, publié en 2002 : "Je ne crois pas que l'humanité renoncera à l'énergie nucléaire. J'irai plus loin : je ne pense pas qu'il soit souhaitable qu'elle y renonce. [...] C'est pourquoi je propose que les pays développés, ceux en tout cas qui disposent de cette culture de la qualité en matière industrielle et qui cultivent l'objectif du "zéro défaut", fassent l'effort nécessaire pour développer, sur leur territoire, une production importante d'électricité d'origine nucléaire." Rien de tout cela n’est à la hauteur des circonstances. La sortie raisonnée du nucléaire et la planification écologique, voilà l’avenir raisonnable.
Dans cette dernière ligne droite de la campagne des cantonales, je passe d’une ville à l’autre. L’idée est que ma présence aide les campagnes locales. Je connais ça. Je nomadise, donc, avec ma petite valise selon la règle : pas plus de deux soirs hors de mon lit. Pas plus de trois discours par jour. Cela fait quand même déjà beaucoup, je trouve. Le choix des villes suit les lignes de chemin de fer car je ne supporte pas les heures de voitures et le temps de train peut être exploité comme temps de travail devant le clavier comme en ce moment. Parfois je monte dans l’avion. J’en ai horreur. C’est le mode de transport le plus odieux pour ses utilisateurs. Fouilles et contrôles, grotesques et humiliants, traitement de sardines en cabine. Vos habits en boule dans le coffre à bagages, vous subissez le supplice de l’air confiné qui vous injecte à gros piston les microbes de chaque passager et vous dessèche les muqueuses pour mieux les semer en vous. Tout, dans le transport aérien commercial, vous hurle à la figure que la compagnie sait bien que vous êtes là parce que vous n’avez pas le choix. Et vous êtes traités en conséquence. Liberticide, cher, mal commode et polluant. Bon. Il y a pire malheur, pas vrai ? Mes camarades font ça aussi, toute la semaine. Souvent en voiture. Sur place on oublie bien dès fois qu’ils ont aussi métiers et familles. L’équipe nationale qui anime le Parti de gauche est donc sur les routes. On communique par sms et coups de téléphone. Quand on peut. Car la fracture numérique frappe lourdement et toujours de façon très inopportune, hélas !
Mes déplacements suivent un itinéraire diplomatico-politique très calculé. Je ne m’en occupe pas. Une équipe de stratèges bien informés combine la carte politique et le réseau de transports collectifs pour fixer mon programme et le rentabiliser. C’est mieux qu’ils s’en occupent eux. La vérité est que j’aurais une méchante tendance à vouloir aider tout le monde et aller partout. Ce n’est pas possible. Je m’épargne le crève-cœur du contact avec les camarades qui ont besoin de moi et que je ne peux aller aider. Parfois un ou plusieurs journalistes sont du voyage. Ils écrivent sur leurs genoux, tapent et expédient leurs papiers au milieu du tumulte. Et l’autre gauche n’est pas la priorité des rédactions.
Mais une fois sur place, quelle que soit la fatigue, la magie du contact et de l’enthousiasme électrise. 500 à Sevran, 600 à Massy, 800 à Limoges, 1200 à Toulouse. C’est bien le premier tour de l’élection présidentielle pour ceux qui viennent prendre de l’énergie dans ces salles. Ou plus exactement le lien entre les deux est fait dans leur esprit, je le vois bien. Les sondages, le bla-bla du vote utile, tout cela a fait tanguer le navire. Mais rien n’a craqué, rien n’a cédé. Pour sa troisième campagne électorale, le Front de Gauche a le vent dans les voiles. Vous savez ce que je pense des sondages. J’ai assez écrit sur le sujet sur ce blog. Petit à petit le débat sur ce sujet élargit son audience. Mais enfin ceux qui y croient devraient être cohérents. Quand le sondage du « Parisien » nous place à 10 %, c’est d’une part à cinq points seulement derrière le Front National et un point devant les Verts, oui, devant, il me semble que pour eux, du point de vue de ce qu’ils disent eux d’habitude, c’est un événement, non ? Non ! Cela n’en est pas un. Le grand journaliste qui analyse se concentre sur la percée du FN et déclare que le « Front de Gauche est stable à 10% ». Et voilà ! Stable par rapport à quoi ? Pas à nos précédents résultats puisque nous avons fait sept pour cent aux régionales (6,5 pour "le parisien" de l’époque), ni par rapport aux sondages précédents (5 selon « le Parisien »). Stable, un point c’est tout ! Ce comportement bestial de haine et mépris à notre égard éclaire ce que va être la suite. Nous serons niés et contestés dans notre identité, dans nos résultats, comme nous le sommes dans notre campagne. Dès lors il faut absolument comprendre que le système médiatico-politique n’est pas le reflet de notre monde mais son arène de démonstration et que les arbitres jouent avec l’adversaire. Mais si vous le saviez déjà ne manquez pas de vous en souvenir dimanche soir. D’une part il n’y aura pas de soirée électorale sur les grandes chaines, devinez pourquoi. D’autre part le ministère de l’intérieur a l’intention de nous compter une partie de nos candidats en « divers gauche ». Enfin maints commentateurs se contentent de répéter ce que disent les autres. Et les autres répètent ce que vont dire trois ou quatre gourous des sondages. Bon appétit !
Ceux qui tapent sur le PCF sont complètement à côté de la plaque...la plupart des gens de gauche souhaitent l'union au second tour et se désolent des divisions, surtout que le FN est présent dans de nombreux cantons au second tour. On peut déplorer que le PS soit toujours devant, ça veut dire aussi que nous avons encore du travail mais que le NPA qui critique porte une responsabilité dans cet état de fait !
Mettre sur le même plan l'UMP et le PS n'a aucun sens surtout localement... D'ailleurs, Jean-Luc Mélenchon ne le fait pas même s'il fait attention de ne pas écorner son image ! Prendre ses responsabilités, ça veut dire assumer sans ambigüité ses choix !
Je n'ai pas été surpris de la présence de Laurent à la péniche en compagnie de Aubry et Dufflot. Beaucoup de membres du pc et du pdg apprécieront. L'attitude de Aubry c'est de semer la zizanie dans un Front de gauche dont les résultats sont bons. N'oublions pas que MGB à la dernière présidentielle a fait moins de 2%. La part essentielle du redressement en cours il faut le mettre au crédit JL Mélenchon. Le pc en profite largement.
Les résultats des candidats du pdg aux alentours de 7,5 à 8% sont bons. Ils n'ont pas d'antériorités.
Je persiste à penser que le PG seul serait à 8 %. Il aurait les mains libres, son identité, son programme. Le pôle de rassemblement de la vraie gauche c'est le PG. Les 8% ne sont qu'un premier palier.
Tout à fait d'accord Yannick,je suis membre du parti de gauche et pour la première fois en désaccord total avec Jean luc Mélenchon sur la politique étrangère. C'est sa défense du processus révolutionnaire en Amérique latine et de Cuba, sa clairvoyance sur le Tibet qui m'avaient décidé à adhérer par solidarité et pour assumer un peu mon engagement ! Mais là je trouve que l'on s'est emballé un peu vite et que sous couvert d'un mandat de l'Onu (qui sert malheureusement souvent les intérêts des puissants) on attaque un pays sans respecter ce qui avait été prévu au début même si je n'y ai jamais cru. On fait preuve de diplomatie à géométrie variable. D'autres peuples se révoltent au Barein, au Yémen et là on tire sur la foule avec l'appui de l'Arabie Saoudite alliée des Usa mais ici pas de projet de l'ONU. On bombarde Gaza il y a quelques mois et là on ne bombarde pas Israël que je sache et BHL ne pleure pas sur le sort du peuple palestinien. Pour moi c'est une guerre colonialiste qui a obtenu une accréditation de l'ONU et je suis déçu que Jean-Luc Mélenchon soutienne çà ou qu'il ait pu croire que cela se passerait différemment. L'OTAN va s'en mêler. Des commandos anglais sont déjà au sol, et tout ça va se retourner contre le peuple libyen. Le cas de figure libyen est différent de celui de la Tunisie et de l'Egypte. L'occident armait depuis plusieurs semaines les insurgés et leur combat était peut être légitime mais sa récupération fait parti pour moi d'un processus qui ne servira que les intérêts de l'occident et comment avons nous pu être si naïfs. De plus connaissons nous le projet politique de l'insurrection, les valeurs défendues quand ils brandissent le drapeau de la monarchie passée j'ai de sérieux doutes au fond de moi en tant que laïque. Je pense que se ranger derrière cette opération impérialiste est une erreur et que les mouvements révolutionnaires ou progressistes du sud ne comprendront pas notre positionnement comme force...
Super sur Europe ce matin. Les choses sont claires et précises et les points sur les I ont bien été dits.
Le PC doit faire très attention au clientélisme de recommencer l'erreur de 1983 ou il se sont fait "laminer" par le PS. Jamais plus ça et Jean-Luc Mélenchon à entièrement raison de ne pas s'afficher en "carte postale" avant d'avoir traité tous les problèmes de fond.
J'étais horrifiée hier soir de voir P.Laurent aux côtés de M.Aubry.
J'entends ce matin JL Mélenchon sur Europe1.
J'ai cru que j'avais trouvé un espoir dans le Front de Gauche.
Vous me décevez aujourd'hui en demandant un désistement.
Nous avons dans notre canton après longue discussion décidé de ne pas soutenir le candidat PS. Candidat peu honorable.
Le Front de gauche devait être droit dans ses bottes. Quelle déception. Mes rêves se changent en cauchemars aujourd'hui. Comment après tant de critiques sur le PS, peut on leur "servir".
NON ! en France dans le Sud il y a un petit canton de gaulois qui résistera à cela. Nous en sommes fiers. Car nous avons eu le courage, nous risquons de le payer localement, mais nous assumons.
Et n'expliquez pas que c'est pour battre la droite. Le vote utile on avait dit plus jamais.
Je suis totalement effondrée par votre décision. J'ai tellement cru en vous. Il fallait se démarquer pas plier.
Nous sommes des hommes pas des poules mouillées, j'ai honte ! et si triste à la fois.
Sympathisante Front de Gauche -
J'envoie ce même texte au PCF et au blog de P.Laurent ainsi que C.Piquet
Comme AAA, je ne suis pas pour le désistement ! Et en 2012, faudra pas compter sur moi pour voter PS au second tour si jamais Le parti de gauche n'y est pas ! DSK alors là ca sera rédhibitoire ! et même face à Le Pen ! Le peuple n'aura qu'à assumer sa connerie si il place la blonde aux yeux bleus en bonne position ! je considérerai qu'il n'y aura plus rien à attendre si le PG n'y est pas, donc j'en aurai plus rien à faire, je m'abstiendrai et puis basta ! il n'y aura plus qu'à attendre que le peuple se révolte sous le joug de Dracula... et ce n'est même pas sur en plus, tant qu'ils auront du pain et des jeux...
@ - 203 - Descartes
En substance "il faut avoir des élus pour pouvoir agir concrêtement, et pas seulement promener des pancartes"
Sauf si pour avoir des élus il faut transiger sur les idées.
A quoi sert d'avoir des élus si c'est au prix de compromissions qui entraînent une fois élu à défendre le contraire de ce qu'on pense ?
Le PS aussi nous chantait la même contine: il faut "voter utile" et faire élire des PS pour changer la vie.
On a vu ce que ça a donné d'avoir des élus sans principes ni ligne politique...
Quand au "Front Républicain", on ne va pas se laisser avoir encore une fois comme en 2002 en faisant élire des UMP sous le prétexte d'un risque FN qui n'existe pas. Si ?
Le FN a monté en % mais seulement du fait de l'abstention, en valeur absolue a perdu des voix.
Le seul "front républicain" qui vaille, c'est celui qui s'attachera à convaincre les abstentionnistes, pas celui qui panique et se renie en se plongeant dans la cuisine électorale à la première vaguelette.
@ Michel MATAIN (#195)
En Libye, la guerre néo-coloniale est en route.
Sans aucun doute, il y a du pétrole en Libye et Kadhafi est une proie facile, sans quoi il y aurait eu « non intervention », comme en 1936 en Espagne.
Mais d'un autre côté, fallait-il laisser Kadhafi massacrer une partie de la population Libyenne? Je ne le crois pas personnellement.
Choisir le déshonneur n'évite jamais la guerre et a de terribles conséquences.
Qui est pour le désistement ? qui ne l'est pas ?
Je le répète si on est ici, c'est qu'on ne veut plus entendre parler du PS ! c'est mon cas !
Je ne sais pas si réellement Jean-Luc aurait pu avoir 8 % à lui tout seul aux cantonales mais en tout cas, le fait qu'il ait en quelque sorte, les pieds et les mains liés par rapport au PC, doit tout même déteindre sur son comportement ! Il n'est peut être pas totalement lui-même par rapport à cela !
Soyons sérieux le conseil général est soumis à la politique gouvernementale et à "l'Europe qui protège" donc c'est pas là que l'on change la vie. Une gestion peut juste être un peu plus solidaire comme dans les communes, pas plus, et avec la décentralisation les dotations de l'état y font la pluie plus que le beau temps. Après il y a la morale si dans un canton vous avez un vrai escroc baptisé PS comme dans certains départements du sud évidemment il ne faut pas voter pour un voyou qui roule en Porsche avec vos sous.
Pour le reste il faut du bon sens et préférer un gars de gauche honnête même s'il croit encore aux balivernes sur l'Europe qui protège, qu'un agent de Sarko ou un clone de la Marine si habile.
Voila le message clarifié de Mélenchon et du NPA. Alors la vraiment il n'y a pas de quoi fouetter un chat et pleurer sur le méchant gourou venu de Tanger que j'espère vous ne prenez pas pour cela. Lui qui veut élever le niveau des consciences.
Mais que de bêtises sur ce deuxième tour !...Et la photo et le reste...Ca devient le bistrot du coin ou l'on continue à enterrer le P.C. ! Mais heureusement qu'il est là et bien là.
Ok avec Descartes, Marj et d'autres heureusement.
Réflechissez un peu - ça s'impose : le F.N. monte mais le Front de Gauche à progressé. C'est formidable !
Rien n'a changé pour la lutte que nous avons a mener et qui s'annonce dure, très dure.
Vivement que Jean-Luc remette les pendules à l'heure.
Il n'est pas question de prendre Jean-Luc pour un gourou, loin de nous, ses partisans, cette idée ! Mais nous ne sommes pas des moutons non plus ! Admettons pour le cas par cas ! Se désister que si et seulement si le gars PS en question est renommé être "intègre", sinon niet !
@le Prolo du Biolo (#211)
En substance "il faut avoir des élus pour pouvoir agir concrêtement, et pas seulement promener des pancartes". Sauf si pour avoir des élus il faut transiger sur les idées.
On ne transige jamais sur "les idées". Tes idées sont dans ta tête, et personne sauf toi n'y a accès. On fait des compromis sur les actes. Si tu n'acceptes pas des compromis, cela veut dire que tu ne pourras travailler qu'avec les gens qui seront d'accord avec toi sur tout. Et que tu ne gouverneras que le jour que tes idées a elles seules seront dominantes dans le rapport de forces. Difficile de trouver un seul exemple dans l'histoire où un gouvernement de changement (révolutionnaire ou pas) soit arrivé au pouvoir sur de telles bases. "Tout ou rien" est une politique infantile, et les organisations qui le pratiquent n'ont jamais eu le moindre poids sur les faits. Depuis les années que LO et la LCR existent, à quoi a servi leur action ? Qu'ont-ils changé dans la vie concrète des gens qu'ils sont censés défendre ?
A quoi sert d'avoir des élus si c'est au prix de compromissions qui entraînent une fois élu à défendre le contraire de ce qu'on pense ?
Eh bien, à ce que quelquefois il puisse défendre ce qu'on pense, bien entendu...
Le PS aussi nous chantait la même comptine: il faut "voter utile" et faire élire des PS pour changer la vie. On a vu ce que ça a donné d'avoir des élus sans principes ni ligne politique...
Et on a vu ce que ça donne de ne pas avoir d'élus du tout. Entre les deux, il doit y avoir une marge de manœuvre.
en 2011 :
PS / UMP-FN = PS... on n'a pas le choix
UMP / FN = bonnet blanc/blanc bonnet
en 2012 :
DSK-Aubry / Sarkozy = bonnet blanc/blanc bonnet
DSK-Aubry / Le Pen = DSK-Aubry... on n'aura pas le choix
Le FdG a un an :
- pour œuvrer à la diffusion sur tout le territoire de son programme partagé
- pour le faire passer devant le PS en dénonçant tous les faits et gestes de la sociale-démocratie
- pour ramener les abstentionnistes aux urnes
Bonjour à vous,
@Holp-up
« Rien. J.Chirac serait de toute façon passé sans l'appoint des voix de Gauche. Tout cela fut une "hystérisation" médiatique, une manipulation de foule de grande ampleur. »
Surement, que Chirac serait repassé mais aussi avec des voix de « gauche » !
D'abord, aucune voix n'appartient à un parti politique. La stratégie, au moins pour le PCF, était à l'époque, « plutôt prévenir que guérir ». Imagine que le contraire se soit produit, tu penses à la catastrophe politique déclenchée, c'en était fini pour les parti de « gauche » et c'était laissé la voie libre aux partis de droite comme seuls défenseurs de la démocratie et de la... république !
« M.Hollande nous appelle à voter Sarkozy pour contrer le FN ! Soyez certain que si Hitler ressuscitait M.Hollande appellerait à voter Le Pen dans un " front républicain large " »
Tu crois que les électeurs socialistes qui te lisent n'ont pas un sentiment de rejets vis-à-vis de ton affirmation... gratuite ?
S'il y a une erreur politique faite, elle est dans les années 70 lorsque que le PS dans son ensemble, y compris notre hôte, a refusé l'interdiction du FN demandée par le PCF. L'argument « massue » était : « Nous sommes des démocrates, nous ! »
Alors maintenant, nous avons le FN avec 15% réels, voir + de 20% pour les « présidentielles ». Ne nous dis pas que c'est une « hystérie médiatique » ! Avant les Régionales, vous étiez alertés. Je m'étais fait l'écho de l'intervention de P. Bessac (PCF) à Limoges à ce sujet, Jean-Luc Mélenchon était présent. J'y suis revenu plusieurs fois ici même. Pas un écho... De guerre lasse...
Le lien vidéo : intervention de Jean-Luc Mélenchon sur europe1 le 22 mars à 8h20
@ - 217 - Descartes
"Si tu n'acceptes pas des compromis, cela veut dire que tu ne pourras travailler qu'avec les gens qui seront d'accord avec toi sur tout."
Je n'ai pas dit que je refusais les "compromis", mais que je refusais les "compromissions".
Evidemment que l'on doit se mettre d'accord avec d'autres et ceci sur des actes, et qu'on ne peut avancer que sur un programme partagé si l'on souhaite obtenir une majorité et agir même imparfaitement sur les réalités.
Tu pensais que je ne le savais pas ?...
Mais il y a des limites.
Et un moment où il faut aussi comprendre que l'on perd toute cohérence et justement toute efficacité pour changer les choses si pour faire l'union (comme si c'était une fin en soi) on en vient à défendre des positions et des objectifs contraires à ceux pour lesquels on se battait jusqu'ici.
Et qu'une victoire sans principes ni ligne politique cohérente est avant tout une défaite, et ne nous permettra pas plus de changer les choses que le replis sur soi.
Personnellement, je ne vois pas trop l'intérêt d'une union avec un P.S qui vote le Traité de Lisbonne par ex. et qui ensuite me l'imposera avec ma propre voix...
Et puis un parti ça va ça vient. Ca nait, ça monte, et ça redescend.
Pourquoi le PS serait-il hégémonique pour l'éternité ? Lui aussi a commencé à 5%. Et pourquoi le PG, et partis similaires, ne monteraient-ils pas à leur tour ?
Evidemment pour cela il faut qu'ils se battent pour leurs idées, même quand c'est difficile, et ne se rallient pas systématiquement à celles du "grand parti frère" à la première alerte.
Oui pour beaucoup de gens qui votent socialistes toujours avec l'idée que ce parti défend des valeurs de gauche (ils sont beaucoup plus nombreux que nous tous..),l'union affichée à la péniche, cela les rassure pour reporter leur voix au 2 second tour, y compris pour les candidats FdG lorsque ces derniers affronteront la droite et son extrême.
Personnellement je savais que pour nous cela allait être interprété plus ou moins bien, mais de grâce que cesse les outrances verbales sur Mélenchon,ou Laurent. Moi aussi je me suis interrogé sur l'utilité de la réunion de la péniche, et de notre position de principe pour le deuxième tour. Ce qui est important,c'est que dimanche soir pas un(e) candidat(e) FN ne soit élu, et que tous ceux du FdG le soient, parce que ces millions de gens qui n'ont pas notre conscience auront bien voté!
Quant à faire évoluer les mentalités sur la réalité du PS et de tous ses satellites, je ne crois pas qu'en "les renvoyant dos à dos avec la droite et son extrême pour ce second tour, cela fasse avancer le "schmilblik".
C'est la raison pour laquelle la position de Mélenchon,du PCF, du FdG en général, est de mon point de vue la meilleure au stade actuelle de la conscience collective. Ce qui ne doit pas empêcher le débat sur le programme partagé, et les méfaits du concept libéral que les uns et les autres ne contestent absolument pas.
Sondages et deuxième tour
Le sondage LCP précédant les élections cantonales donnait 32 % au PS + divers gauche, 10 % au Front de Gauche, 9 % aux écologistes, 15 % au FN, soit à peu de choses près les résultats de dimanche....
Comme quoi le thermomètre n'était pas trop loin de la réalité finale.
Ensuite, que de sottises ici sur le deuxième tour !
D'une part, parce que la mise en égalité UMP et PS est fausse. Et que d'autre part elle est très dangereuse - il faut vraiment vivre complètement en dehors de la société, de l'ambiance morale de nos concitoyens pour écrire de telles bêtises. C'est l'isolement complet comme conséquence. Cette position serait absolument incomprise.
Ce qui est triste aussi, c'est toujours cette renaissance quasiment spontanée de l'anticommunisme chez certains du PG à chaque étape du processus politique. Ce qui confirme ce que des militants communistes (et pas des dirigeants) pensent : le PG est infiltré par de nombreux petits bourgeois, même pas sociaux-démocrates. Localement ce n'est pas un parti fiable, trop "gauchiste"...
Il faudra bien en tirer les conséquences un jour !
J'ai oublié de mentionner. Que chacun(e) fasse ce qui veut dans l'isoloir est ce cela le fondamental? Je souris aimablement à la lecture de certaines prises de position..
Depuis les années 84 j'en connais qui ont réglé la question..
L'essentiel, c'est la position politique ! Celle là elle se prend à tête reposée. Pas la place dans ce schéma à l'émotionnel, à la spontanéité.
Pas content
Monsieur Mélenchon, vous me décevez beaucoup après votre interview à "Libé". Vous ne connaissez pas Kadhafi, la Libye et le monde arabe. Vous voilà sauter à pieds joints dans la pensée unique mondialisée. Il y a des bons et des mauvais dictateurs, ceux qu’on combat (Saddam Hussein, Kadhafi) et ceux qu’on aide (roi du Bahreïn, Président du Yémen, roi de Syrie) et ceux qui comme les israéliens bombardent la Palestine pendant la guerre de Libye. Vous ne vous êtes pas aperçu que l’ONU a remplacé l’OTAN pour les intérêts capitalistes, maintenant que la Russie et la Chine ont rejoint le camp des mondialistes libéraux et ne joueront plus de leur veto. Irak et Libye, pétrole nationalisé, voilà leur défaut. Votre article dit que la répression libyenne ne doit pas être un frein à la libération des peuples arabes, OK, mais la Palestine est en guerre depuis plus de 60 ans et personne ne parle d’attaquer Israël ? Pas de guerre contre la Syrie, la Bahreïn, le Yémen ? Bien sur, on n’envahira pas le sol libyen mais courageusement on peut y déverser des bombes à distance, dites-moi la différence avec le « Tuez les tous et dieu reconnaitra les siens » du Moyen-âge. On lit aussi dans "Libé" « 3 heures de réunion ont tourné en opération de communication à la gloire de la diplomatie française » S’il y a la guerre, c’est que la diplomatie a échoué et ce n’est pas de la gloire ! Sarkozy s’empresse d’être le premier à bombarder et ce sans l’aval de l’Assemblée Nationale ! Tuons allègrement dans l’indifférence générale d’élections ratées (sauf pour le FN). Si vous ne changer pas de la politique libérale mondialiste Sarkozienne, le Front de Gauche et le PG seront mort-né. Revoyez votre copie et faite nous espérer un changement de société.
@ citoyenne21
JLMélenchon a dit dans ses discours qu'il "fallait garder la tête haute" et que fait-il aujourd'hui ?
La révolution arabe est partie d'un seul homme, qui malheureusement s'est immolé. Un seul homme a pu faire basculer l'histoire.
Avons-nous besoin de nous allier à nos ennemis tant décriés dans les discours du Front de Gauche.
Ne pas se désister aurait été plus positif pour l'avenir. Le Front de Gauche aurait pris plus de considération dans la tête des personnes. Le courage de perdre quelques cantons nous aurait ramené non seulement la considération des gens mais en plus beaucoup plus de crédit sur notre discours.
Quand est-il maintenant ? qu'allons-nous dire pour convaincre ?
Je suis désemparée devant cet évènement.
Sympathisante Front de Gauche (jusqu'à maintenant)
@le Prolo du Biolo (#221)
Je n'ai pas dit que je refusais les "compromis", mais que je refusais les "compromissions".
Et c'est quoi la différence ? Je crains que ce soit un de ces mots irréguliers: c'est un "compromis" quand c'est moi qui le fait, c'est une "compromission" quand c'est les autres...
(...) Tu pensais que je ne le savais pas ?...
Je ne te connais pas, je ne peux juger qu'à travers ce que tu écris. Et la réponse est "oui".
Personnellement, je ne vois pas trop l'intérêt d'une union avec un P.S qui vote le Traité de Lisbonne par ex. et qui ensuite me l'imposera avec ma propre voix...
Et pourtant tu vois l'intérêt d'une union avec quelqu'un qui soutient le traité de Maastricht...
En politique, il n'y a pas de "jamais" ni de "toujours". Si on excluait du rang des "fréquentables" tous ceux qui ont soutenu le "tournant de la rigueur" de 1983, voté Maastricht, soutenu le TCE, approuvé les privatisations Jospin... alors il ne resterait personne avec qui discuter. Il faut rappeler le principe de base: un accord tactique n'a qu'un seul et unique critère: le rapport coût/avantages. Va-t-on reprocher à Lenine le wagon plombé ?
Et puis un parti ça va ça vient. Ca nait, ça monte, et ça redescend. Pourquoi le PS serait-il hégémonique pour l'éternité ?
P. Laurent n'est pas monté dans la péniche pour l'éternité. Le fait est qu'ici et maintenant, le PS est hégémonique. Toute stratégie doit être construite à partir de ce fait. Demain, quand ce sera le PG qui sera hégémonique, ce sera Martine Aubry (ou plutôt son arrière-arrière-arrière....arrière successeur, au pas où vont les choses) qui viendra sur ta péniche chercher ton soutien pour sauver ses élus. Mais aujourd'hui, il faut faire avec ce qu'on a.
n°224
la mise en égalité UMP et PS est fausse
Alors explique concrètement, pas des paroles, mais des faits, des votes précis ce qui différencie la sociale démocratie qu'est devenu le PS et Sarko ! Vas-y, donne !
DSK est un modèle de libéralisme, celui qui étrangle les peuples ; socialiste çà ?
Aubry... socialiste ? Colombani, un dirigeant du PS a dit, soit-même, qu'on ne peut pas trouver une feuille de cigarette entre MA et DSK....
Alors, je maintiens mes dires : DSK-Aubry / Sarko = bonnet blanc/blanc bonnet.
La vraie gauche, celle qui agit pour le bien du peuple contre les vampires capitalistes, on la trouve désormais dans le Front de gauche, l'alliance de toute la vraie gauche.
Vous venez de demander de voter au 2éme tour pour le PS. Bien entendu pour ce qui me concerne c'est non, je ne suivrai pas votre consigne et j'espère qu'ils seront nombreux ceux qui ne voteront pas pour le PS ou les verts. J'aurais compris qu'à titre personnel vous disiez je voterai pour le PS. Vous venez de vous tirez une balle dans le pied. Le PS et les verts c'est la même chose que l'UMP. Même politique qui mènera la France dans le mur. Je ne serai pas complice ou dupe.
Nous nous battons comme des chiens, sur le terrain, depuis des semaines pour expliquer aux gens notre volonté de clarté dans le débat politique, notre différence par rapport à certaine pratiques locales et nationales du PS. Les résultats du 1er tour montrent que notre langage sans ambiguïté commence à porter ses fruits.
Nous pensons que la stratégie du désistement républicain sans base politique claire est une erreur fondamentale.
Nous ne répondons pas au désir actuel de clarification d'un électorat en recherche de solutions crédibles. Nous créons, d'une certaine manière, des raisons supplémentaires d'abstention ou de vote FN.
Nous avons l'impression amère que la bataille est abandonnée au moment ou l'espoir commençait à monter.
Messieurs les dirigeant du Front de Gauche, comprenez que nous n'accepterons pas d'avaler toujours les couleuvres, nous voulons garder la tête haute et ce ne sont pas ces pratiques électoralistes qui nous y aident.
Sympathisant Front de Gauche
Dans l'obligation de me répéter, la position par ex du post @ 229 est de sa responsabilité sans grande conséquence. Mais celle de Mélenchon,du FdG doit être autre!
Elle doit tenir compte des millions de personnes qui votent à gauche, et surtout à " gôche "ils sont les plus nombreux.
Jean-Luc Mélenchon travaille d'arrache-pied pour rassembler la gauche autour du programme partagé qui sortira affiné d'ici quelques semaines. Il essaie de passer en tête de la gauche pour 2012 et si c'est le cas alors il souhaite que le parti socialiste se désiste pour la vraie gauche. Sachant que certains socialistes auront du mal avec le désistement républicain en sa faveur, on ne pourra en aucun cas lui reprocher de ne pas avoir appeler voter pour le parti socialiste en tête des cantonales et il sera plus que malhonnête, aux yeux de tous, si certains socialistes refusent de jouer le jeu républicain en faveur Sarkozy.
Les voix appartiennent d'abord aux électeurs, qui les donnent - ou sont supposés les donner - en leur âme et conscience.
Dans notre canton, la question ne se pose pas puisque le candidat FdG a été sorti par la division des voix de gauche grâce à qui ? Aux PS+Verts qui ne s'étaient jamais présentés auparavant. Des inconnus au bataillon local qui nous plantent la possibilité historique de dégager la candidate UMP dès le 1er tour ! Tout ça pour rien puisque le PS et les Verts font moins à eux 2 réunis que le FdG ! Quel gâchis !
Résultat : duel UMP / FN au 2nd tour. Bravo.
Comment pourrais-je, pour les élections suivantes en 2012, voter pour le PS en désistement (éventuellement) ? Sachant qu'élire DSK = donner les clés de l'Elysée directement au FMI. Sachant que le PS n'a pas renoncé au capitalisme financier qu'il a bien contribué à mettre en place dans les années 80 (dérégulation des marchés de capitaux, entre autres).
Enfin, il ne faut pas oublier les dynamiques locales qui n'ont rien à voir avec la dynamique nationale. Certaines personnes de mon entourage n'ont pas envie de voter pour le FN mais elles ont envie d'utiliser le FN pour destabiliser l'UMP locale, laquelle a mis en place le "mandat par procuration" : un adjoint au maire se présente comme conseiller général mais il n'agit et ne parle et ne vote que selon les instructions dudit maire frappé par le cumul des mandats. Les gens en ont ras-le-bol et vont être très tentés de voter pour le FN, non pas en tant que parti, mais pour une personne susceptible de casser la dynamique locale mise en place par l'UMP et ce fameux "mandat par procuration". Je ne peux pas leur jeter la pierre.
Courage à tous les candidats FdG qui restent en lice. C'est vrai que les 10% du FdG ne sont pas bcp mentionnés dans les médias mais c'est déjà ça. Ce qui m'énerve, c'est que les Verts font moins mais on parle plus d'eux, et que le PS reste toujours l'emblème de la gauche. Grrrr !
Clarification de la posture de Mélenchon et du PG sur la guerre impérialiste en Libye!
Il faut prendre une position claire, féconde et sans aucune digression de nos valeurs, et ceci vaut pour tous les camarades, et même à toi l'ami Mélenchon dont la naïveté des sorties médiatiques sur cette résolution onusienne nous laisse pantois.
Premièrement, nous sommes absolument antimilitaristes, pilier fondamental de l'engagement véritable de gauche, de Proudhon à Lénine, de Marx à Jaurès, et qui sais-je encore. Les guerres de classes de la bourgeoisie pour l'accumulation des rentes et le contrôle des matières premières, même déguisés sous les plus beaux oripeaux ne sauraient nous tromper. L'antimilitarisme a trop souffert du pacifisme et de ses dandys peinturlurés qui défilent dans les rues et pétitionnent à tout va, comme il a souffert de l'interventionnisme, impérialisme déguisé, porté depuis les années quatre-vingt par d'ex-maoïstes revanchards et finalement dévoilant leur morbide tentation fasciste; certains furent socialistes, certains le sont encore (c'est à dire au PS)... Le seul engagement qui vaille est celui de la lutte populaire, quel que soit son degré de violence. Contre l'armée professionnelle, contre la conscription, contre le mercenariat, contre la police professionnelle, mais pour le peuple conscient et en arme, maitre de son destin et de sa sécurité. Voilà la seule violence acceptable, légale et légitime à nos yeux, définition communiste de l'antimilitarisme. Et donc, ces guerres de la bourgeoisie entre elle il n'est pas question d'y participer, sous aucun prétexte. C'est une tautologie qu'il faut répéter, nous sommes communistes, nous sommes antimilitaristes.
Aïe, je comprends la désillusion que crée la déclaration de Jean-Luc Mélenchon au 2° tour des cantonales... Mais bon, un peu de perspectives et de sang froid... 10% pour le FdG, le contrat Jean-Luc Mélenchon est rempli, il avait demandé un score à 2 chiffres, ce qui en fait la 2° force organisée de gauche derrière les socialistes... Il reste 15 mois avant les élections présidentielles, 15 mois, vers lesquels commence maintenant le marathon avec un capital départ important, celui de ne pas avoir failli aux attentes placées dans ces cantonales. C'est plus qu'il n'en faut pour se retrouver, pourquoi pas en tête de la gauche aux présidentielles, surtout si DSK gagne les primaires... Quid des désistements PS à ce moment là, si aujourd'hui le FdG ne fait la preuve que lui en est capable la où le PS est en duel avec le FN... ?
De toutes façon, je crois Jean-Luc Mélenchon bien trop lucide pour ne pas savoir ce qu'il fait...
Un peu d'aide du dictionnaire pour aider la philosophie.
compromis = accord obtenu par des concessions réciproques
compromission = action de se compromettre
se compromettre = risquer sa réputation
Il y aurait donc une sorte de limite à ne pas franchir.
Qui fixe les limites?
L'éthique.
Non pas la morale mais la façon de se comporter.
Ne pas voter, c'est laisser passer la droite.
Si il y a un FN en face d'un PS, bien sûr que je vote PS !
Sinon c'est quoi nos valeurs ? La haine des autres et le fric a tout va ?
La position de Mélenchon est intelligente. Elle est l'unique façon de procéder.
Au 1er tour on choisi, au second on élimine !
c'est tout !
Dans mon canton, arrive en tête le candidat PS suivi de l'UMP. Le candidat FdG ne donne pas de consigne de vote. Je disais plus tôt que son programme ressemblait à un catalogue de magasin de bricolage. On continue donc dans le même genre c'est à dire l'amateurisme local qui a déjà conduit à laisser une ville de gauche entre les mains de l'UMP lequel met en pratique sa politique de démantèlement du service public, du milieu associatif et favorise les écoles cathos. Qui trinque ?
Pour faire bonne mesure, les écolos arrivés 4èmes ne donnent pas non plus de consigne de vote !
Pour le second tour, le candidat PS insiste sur le social et la laïcité. Sur ce dernier point, je sais qu'il est sur la même ligne que Jean Luc Mélenchon, je n'hésiterai donc pas. La commune va organiser la St Yves du président PS de la région, on va bientôt subventionner les processions ! A noter que le FdG local n'est pas du tout clair là dessus. Pour moi c'est significatif d'un agglomérat qui tire dans tous les sens.
Quant au candidat UMP, il se vante de ses positions écologistes...
Vivement un programme.
Je viens d'écouter Jean-Luc Mélenchon sur Europe1 interrogé par Elkabach. Je n'ai pas été convaincu par ses explications sur les reports des voix.
Pleurer pour que Mme Dufflot et en sous mains Aubry se désistent pour le front de gauche, voilà qui rehausse le débats.
Le ps et les verts sont des acteurs en première ligne de la mondialisation, de l'Europe qui privilégie le chômage et la misère. On ne peut pas voter pour ces partis. Je suis très déçu.
Jean-Luc Mélenchon (interview Libé) : Si le Front de gauche gouvernait le pays, aurait-il regardé la révolution libyenne se débattre comme nos prédécesseurs ont regardé les révolutionnaires espagnols mourir ? Non. Serions-nous intervenus directement ? Non. Nous serions allés demander à l’ONU un mandat. Exactement ce qui vient de se faire. Je peux appuyer une démarche quand l’intérêt de mon pays coïncide avec celui de la révolution.
Camarade, tu prends une position qui n'est pas facile, il aurait été plus simple pour toi de hurler avec ceux qui condamnent l'intervention en Libye. Je ne suis pas en phase avec toutes tes positions (notamment sur la politique énergétique), mais avec cette prise de position tu démontres que tu as la carrure d'un chef d'état.
Comme tu l’évoques dans l’interview en question, en 1936 Léon Blum se coucha devant Chamberlain, allant même jusqu'à ne pas respecter le traité de 1935 qui prévoyait la vente d'armes aux républicains espagnols en cas d'agression fasciste, ce fut la première « Non Intervention » que nous républicains Espagnols avons payé au prix fort (la deuxième ce fut 1944, où une partie des espagnols qui avaient combattu le fascisme en France dans les maquis, où bien en libérant Paris avec la nueve de Leclerc, se sont sentis bien seuls au Val d'Aran).
La guerre est une tragédie, mais choisir le déshonneur n'épargne pas la guerre et in fine les conséquences sont encore plus terribles.
Un seul mot : déçu.
J'entends le PS et l'UMP critiquer et parler du FN, alors que celui ci a bien servi au ps et à l'UMP comme parti repoussoir.
Les français qui votent pour le FN ne sont pas des fachos ou je ne sais quoi encore. Ce sont des français respectables qui considèrent que les autres partis ne leur apportent plus rien.
Il n'y pas besoin d'être un grand spécialiste de la politique pour se rendre compte que les français iront de plus en plus vers le FN. Pourquoi ?
MLP est certainement une opportuniste, mais cet une femme intelligente qui a un langage clair et net concernant l'Europe, l'euro, la nation, la France. Elle a compris que les solutions à notre chômage de masse et nos délocalisations venaient de la mondialisation et de l'Europe qui protège
Pendant cette campagne électorale je n'ai jamais entendu un responsable politique parler du chômage. Et pourtant cette maladie ronge notre société.
LeCab @238
Sur mon canton le candidat du Front de gauche avait clairement pris position contre le projet LGV.
Or pour le second tour, les électeurs auront le choix entre 2 candidats de gauche. L'un est le conseiller général sortant, ex PS, se réclamant toujours de la majorité départementale de gauche mais ayant publiquement pris position contre la LGV (le Lot-et-Garonne est concerné, et peut être aussi le canton par une variante du tracé)
Tandis que l'autre candidat, arrivé en tête au premier tour; est au PS, a le soutien de la majorité départementale de gauche et lui défend publiquement projet LGV et est donc en accord avec elle.
En lisant les journaux ce matin, nous apprenons que le Front de gauche apporte son soutien au candidat du PS pro LGV sur ce canton d'Agen. Car "nous avions des engagements politiques avant les premiers tours et nous les tiendrons" affirme le secrétaire fédéral du PCF. Alors que ses candidats avaient tenu à faire savoir pendant leur campagne, leur opposition à la LGV.
Au sujet de la gauche dite "radicale", je constate un recul par rapport à 2004. En effet, en additionnant les "nuances" (opaques) EXG, COM, et PG, le ministère de l'intérieur totalise 9,34% aujourd'hui contre 10,80% en 2004. Cette totalisation me semble plus pertinente si on veut faire cette comparaison, étant donné les labelisations plus ou moins fantaisistes des candidats se situant à la gauche du PS (il y a même chez moi un candidat ex PC qui a été "nuancé" SE, soit sans étiquette à la préfecture, alors que sa profession de foi le situait plutôt à l'EXG)
Le front de gauche sort sans doute électoralement renforcé aujourd'hui. Si on compare les résultats globaux du PCF en 2004 (7,8%) avec ceux du FdG aujourd'hui (8,8%), cela fait 1 point de plus. Mais les grands gagnant sont effectivement EELV, puis son poids a doublé en pourcentage,alors que l'ensemble des gauches totalisent toujours 49% des votants.
L’opération de marketing est réussie, tout le monde parle de la « péniche ».
Au-delà de l’anecdotique, il faut aller à l’essentiel : le PCF veut sauver ses élus (qui sont souvent ceux du front de gauche). A-t-il tort ? Si le PG était dans la même position, l’imbécillité serait de refuser ce désistement réciproque au risque de favoriser le FN et venir au secours de l’UMP. Au premier tour, on choisit ; au second, on élimine. Ne sommes nous pas pour éliminer Sarkozy ?
Par contre, il n’est pas admissible de mêler sa voix à un appel à voter ouvertement ou par des formules détournées pour…l’UMP !
@ Christian 78 (237)
C'est le meilleur moyen de rester le valet de quelqu'un, car le jour ou vous voudrez prendre le large, si vous avez des velléités d'indépendance, figurez vous que votre maître vous demandera des comptes, regardez comment les communistes agissent, et subissent ; j'ai déjà lu ici sur ce blog, il y a quelques temps, des soupçons d'entrisme de la part de Jean-Luc Mélenchon, il ne faudrait pas donner à confirmation, car pour le cas le Parti de Gauche serait très mal.
Peut-être que je me trompe, mais je pense que pour une élection locale l'homme compte plus que le parti et que s'il a fait du bon travail il sera reconduit, il n'y a pas besoin de magouille et d'arrangement politicard, il y a bien longtemps que les parachutés d'ailleurs s'écrasent tout raides au sol.
bonjour,
Finalement il y a deux billets qui parlent du même sujet !
Ceci dit je voulais préciser que je comprends et j'appuie le principe de désistement qui n'est pas un ralliement !
La nuance donnée par Jean-Luc Mélenchon est très claire et son choix de refuser d'aller jouer aux blaireaux sur la péniche est parfaitement digne avec la stratégie du FdG. Du moment où l'on se désiste çà nous oblige pas de nous courber devant l'UMP et le PS ! Soyons bien clairs !
Et là vient ma question ! Avec quel mandat Mr Laurent est il allé sur cette péniche ? De quel droit et de quel pouvoir était il détenteur ?
Autant j'aurais compris que de loin il dise "on désiste sur le premier et plus à gauche" ! Mais là jouer les porteurs de valises du PS ne semble pas être le mandat du FdG !
Le PCF vient de réaliser un croche pied au FdG ! Il faudra pas qu'il y en ait un autre sinon il en sera fini de voter pour des gens qui ne respectent pas le mandat qu'ils ont avec leurs électeurs.
Jean-Luc Mélenchon doit continuer à valoriser son travail auprès de GU et d'autres ! Mais le PCF à un pied dans la structure et l'autre au PS ! çà commence à me gonfler grave !
cordialement
219 - dudu87
Les médias ont amplifié la " marque FN " pour simplement masquer le déplacement des voix de droite d'un parti à l'autre. C'est tout. Reconnaissons cependant qu'il y a aussi à droite moins d'abstention qu'à gauche. Tant qu'on ne comprendra pas pourquoi 56 % des inscrits ne se sont pas déplacés, on ne comprendra rien. La jeunesse ne vote plus, tout un électorat potentiellement à Gauche ne vote plus, les salariés roués de coups par le système sombrent dans la dépression ou le je-m'en-foutisme et se foutent pas mal des histoire d'urnes. Il y a aussi parallèlement à la fin de la 5° république, que ce soit par la désintégration de la représentation politique ou le déni symbolique du peuple, beaucoup de personnes qui sont de plus en plus ignorantes des institutions républicaines ; alors on voit mal comment elles pourraient les défendre sans connaître leurs marches concrètes (Justice, fonctionnement interne des institutions républicaines ou de celles des partenaires sociaux etc...) - Il y a enfin aussi et en bonne part une résistance passive : " on fait la grève du vote " et on se satisfait complaisamment de la foire d'empoigne que les médias amplifient ensuite à la télévision. 56 % d'abstention ! Plus personne n'y comprend que couic. Un gouvernement en place dépense tout son fric dans deux guerres, annule les emplois de centaines de milliers de professeurs et d'infirmières, baisse considérablement, entre autre chose, l'aide au frais de transport (ALD) en cas de grave maladie, ordonne de renflouer les banques par l'argent des citoyennes et des citoyens et fait gueuler par haut parleur son "premier ministre fantôme" que " les caisses sont vides " - Quand on connait le prix d'un seul missile on devrait crier moins fort. Il faut inventer autre chose et le faire savoir. Cela demande de nouveaux outils pour faire de la politique et communiquer ses idées. Mettre en avant le projet de 6° république.
@Cronos (243)
Je ne pratiquerai pas le "désistement républicain" en faveur de l'UMP ou du PS dimanche prochain.
Je ne l'avais déjà pas fait pour Chirac en 2002: Je ne vais pas commencer aujourd'hui...
Voter sous la crainte ou la contrainte, pour moi, c'est fini.
Je voudrais vous répondre à tous.
Jean-Luc Mélenchon a décidé de se désister, en insistant bien sur le fait que EEV n'agit pas correctement avec le NPA non invité, avec d'autres et qu'il n'est pas d'accord avec cet ostracisme. Cependant, s'il désavoue le PC, le PG s'effondre. Il faut réfléchir : la montée du FN n'est pas une illusion. Il faut impérativement faire barrage. Je comprends qu'au niveau "local" certains s'opposent à ce désistement en faveur du PS, mais il ne faut pas oublier qu'on ne peut pas laisser un conseil général, voire territorial + tard, au FN et le laisser ainsi s'implanter dans la mentalité collective. C'est notre tradition républicaine, pour le coup, dans ce cas précis, il faut s'y tenir. Il ne s'agit pas de cuisine électorale, il s'agit de rester "vivants" dans le paysage politique et de se faire entendre.
On ne peut pas laisser un PC à 2% aux présidentielles et un PG à 5 %, c'est à dire, accepter de disparaître de l'échiquier politique. Il faut se battre et les affiches ou manifs n'y suffiront pas, d'autant que le FN aura vite fait de nous éliminer. Je ne voterai jamais pour DSK. Si Aubry est là au 2e tour, pensez aux législatives et je pense qu'on pourra influer. Dans la masse, le FdG est inconnu. Personne ne connaît la faisabilité de notre programme. Par contre, les idées courtes et simples de Me Le Pen largement médiatisée pénètrent les classes populaires (euro, europe, délocalisations etc..) Il faut donc qu'on nous laisse parler là dessus.
Pour la Lybie, la guerre, c'est toujours une sale affaire, cependant, comme pour la Serbie et son épuration ethnique, on ne pouvait pas laisser massacrer ces "rats" comme l'avait promis Kadhafi. C'est pas simple. L'Europe entière s'oppose au leadership de la France, l'ensemble de la communauté a peur des "suites", que peut on faire? Quant au pétrole, la Libye représente que dalle. Faux argument. Pensez au peuple et espérons qu'il finisse le boulot au mieux de ses intérêts.
#242 bertgil
"J'entends le PS et l'UMP critiquer et parler du FN, alors que celui ci a bien servi au ps et à l'UMP comme parti repoussoir.
Les français qui votent pour le FN ne sont pas des fachos ou je ne sais quoi encore. Ce sont des français respectables qui considèrent que les autres partis ne leur apportent plus rien.
Il n'y pas besoin d'être un grand spécialiste de la politique pour se rendre compte que les français iront de plus en plus vers le FN. Pourquoi ?
MLP est certainement une opportuniste, mais cet une femme intelligente qui a un langage clair et net concernant l'Europe, l'euro, la nation, la France. Elle a compris que les solutions à notre chômage de masse et nos délocalisations venaient de la mondialisation et de l'Europe qui protège. Pendant cette campagne électorale je n'ai jamais entendu un responsable politique parler du chômage. Et pourtant cette maladie ronge notre société".
Que des pauvres gens sans culture politique puissent être abusés, ça peut se comprendre. Mais que quelqu'un qui a l'air d'avoir de l'instruction, qui fréquente un blog comme celui de Mélenchon, ne se rende même pas compte que le FN a un programme économique qui le situe du côté des milliardaires (il veut baisser l'impôt le plus redistributif, le plus juste, l'impôt sur le revenu), qu'il n'a jamais participé à la moindre lutte sociale (au contraire, il tape systématiquement sur les grévistes), c'est incompréhensible.
Ou alors, pour dire de telles contre-vérités (par rapport au chômage), tu es un sous marin du FN venu faire de la retape ?
@ jc de seraing 232 et @ JLM
Jean-Luc Mélenchon travaille d'arrache-pied pour rassembler la gauche autour du programme partagé qui sortira affiné d'ici quelques semaines. Il essaie de passer en tête de la gauche pour 2012 et si c'est le cas alors il souhaite que le parti socialiste se désiste pour la vraie gauche.
Au bal des dupes en 2012, vous serez Jean-Luc Mélenchon et vous même très certainement les rois du bal. Comment pouvez vous croire 30 secondes que ces gens là, qui s'estiment être la seule gauche de gouvernement possible, vont accepter de se désister pour la vraie Gauche comme vous dîtes, mais vous rêvez debout mon ami, les avez vous entendu une seule fois le dire !…
Comment peut-on, comme Jean-Luc Mélenchon vient de le faire, appeler les gens qui ont votés Front de Gauche, à voter pour le PS ou pour EELV (chose qui ne sera pas réciproque), alors que nous passons notre temps le reste de l'année à les dénigrer, à dire pire que pendre de ses gens qui n'ont aucune différence à nos yeux avec L'UMP (UMP/PS), un peu de cohérence conviendrait mieux, et nous permettrait d'être plus audible auprès des françaises et français, même les abrutis du front national sont plus cohérents que vous, c'est bien pour cela qu'ils font un tel score.
Si l'envie vous prends de rêver d'être élu en 2012, il faut aller chercher les abstentionnistes politiques, ils sont 56%, et ce n'est pas en faisant et en préconisant des magouilles électorales que vous les ferrez revenir de leur dégoût justifié de la politique telle qu'elle se pratique actuellement et qu'elle fut menée dans le passé par le PS ; vous les ferrez revenir en réaffirmant et en martelant haut et fort les 5 points programmatiques développés dans "Qu'ils s'en aillent tous", et par pitié ne nous parlez plus de révolution mais de 6è république citoyenne et sociale, la révolution c'est dans la rue qu'elle se fait non par les urnes, et laissons ce viatique au NPA, ce n'est pas le nôtre.
249 Daneel dit:
Nous avons 10% de 44% des électeurs (donc 4, 4% de la population !). C'est peu... pourquoi aujourd'hui le FdG ne répond pas aux besoins des masses,... Je vous invite à débattre de ceci plutôt que de parler de la péniche.
Je ne vois pas en quoi le PG ne répond pas aux besoins-si tant est qu'ils soient précisément définis- des masses. C'est qui, d'ailleurs, les masses ?
Probablement s'y prend il mal, sinon son score serait plus élevé
Peut être que le message est brouillé par sa trop grande richesse ou complexité. Peut être s'agit il de la lisibilité dans la future candidature. Pour qu'un électeur s'"identifie" à un parti ou candidat, il lui faut une incarnation solide, irréfutable. Il lui faut un candidat solide,à qui il "confie" ses espoirs.
Jean-Luc Mélenchon à tous les atouts pour être cet homme, néanmoins, sa position est probablement ressentie comme "flottante", aléatoire, mal assurée. Qui parie sur un cheval qui boite (le FdG) ?
D'autre part, ces tergiversations continuelles avec le PC me paraissent plus destructrices que bénéfiques. Il s'agit (à mon humble avis) d'un parti de notables, dont les leaders font profession de leur engagement politique et qui privilégient leur statut au détriment de l'intérêt réel de leurs mandants.
Le PC traine une image négative dans l'opinion et tout ce qui l'approche voit, peu ou prou, son image altérée.
Ce sont ses électeurs naturels, passés, par dépit plus que par conviction au FN, qu'il est urgent de reconquérir. Mais, surtout pas avec des arguments d'opposition "frontale", genre régularisation massive des clandestins ou autres mesures similaires.
Les gens veulent un job, de la justice, de la probité chez leurs élites, de la rigueur dans le respect de la loi. Pour la grande majorité, le reste ce sont des billevesées.
MLP l'a bien compris, son message est simpliste, et il passe !
251 gilbert Duroux
Je ne suis pas un sous marin du FN et je ne fais pas de retape. Toute ma vie et à tous les votes j'ai toujours voté pour les communistes ou les socialistes. Mais je ne voterai plus à l'avenir pour eux. Je voterai pour le PG.
Encore une fois il faut regarder la réalité en face. Les français qui votent pour le FN n'épluchent pas son programme. Ils votent pour le FN comme naguère 20% des français votaient pour le PC.
Le PC comme le PS ex de la gauche plurielle ont privatisé et mis sur les rail l'Europe qui protège, c'est a dire Europe de la misère du chômage etc...
@ Cronos
C'est le meilleur moyen de rester le valet de quelqu'un, car le jour ou vous voudrez prendre le large, si vous avez des velléités d'indépendance, figurez vous que votre maître vous demandera des comptes
Valet, maitre ? La féodalité n'existe plus depuis l'aube des lumières.
Je crois que tous le monde devrai réviser les bases de la République, le programme FN n'est en rien "RES - Publicain" :, pour l'intérêt de tous. Mais pour les bon "Gaulois".
Tous les autres partis le sont, donc voté PS au second tour face a un FN. c'est normal.
Pour l'UMP aussi si il est face au FN.