22mar 11
Communiqué sur la Libye
L’ONU, rien que l’ONU, toute l’ONU
L’OTAN, dont je condamne l’existence et dont je souhaite que la France se retire, n'a rien à faire en Libye. La résolution 1973 de l’ONU concernant la Libye doit être fidèlement appliquée. Son objet est clairement délimité. Il s’agit de mettre en place une zone d’exclusion aérienne, actuellement effective, pour protéger les civils libyens.
Je m’étonne de ma forme physique. Pour l’instant. Trois semaines de régime m’ont permis de tenir le coup avec un minimum d’heures de sommeil tout au long de la semaine passée et pour celle-ci encore qui commence. Les élections cantonales n’ont donc pas entamé la machine. Je jure que mon docteur ne me drogue pas. Je connais le prix précieux d’un tel état. La pensée est bien plus que le corps pensant, cela va de soi. Mais ce n’est jamais moins. Le « mens sana in corpore sano », comme dirait Michel Denisot, n’a jamais démenti sa valeur d’impératif. Je me suis trouvé assez vif et assez bien entouré pour ne pas me tromper dans le circuit de la soirée du premier tour des cantonales.
On en était à ce que notre pays venait d’entrer en action militaire contre le colonel Kadhafi. On suivait aussi d’heure en heure les événements anxiogènes du Japon. Là-dessus vint un bing bang électoral dans la droite de notre pays. Et l’éclosion soudaine de notre Front de gauche au-delà du mur des 10 % des suffrages. Cet évènement là qui comptait tant pour nous fut à moitié enseveli par une collection de contre performances communicationnelles. Disons tout de suite qu’une bonne part de la responsabilité de cette situation revient au Front de gauche lui-même. Je fais un rapide coup d’œil circulaire avant de retourner à mes travaux pratiques.
L’effondrement du sytème politique de la droite est dorénavant en vue. Comment pourrait-il en être autrement ? La Cinquième république et le système de la droite reposent sur la fonction présidentielle et sur celui qui l’incarne pour aujourd’hui ou pour demain. L’énorme transfusion de voix et d’autorité de l’UMP vers le Front National achève de déséquilibrer par la base un édifice déjà totalement ébranlé par l’effondrement de la clef de voute du sytème qui croupit dans les bas fond de l’estime publique. Les heures qui passent et la bataille sur le comportement à tenir envers le Front National est évidemment une question de fond et pas simplement une affaire de tactique électorale. C’est une erreur de croire que le "ni FN ni PS" est une figure de style. Elle veut dire « surtout ni PS », c'est-à-dire « ni gauche ». En effet si l’UMP se laisse aller au deuxième tour, la jonction avec le FN va commencer sur le terrain, un équivalent de la fusion du cœur d’une centrale nucléaire en politique. Ce qui murit c’est l’alliance entre eux. De toutes les façons possibles le thème affleure. Ainsi quand certains à droite croient habiles de banaliser le Front National, à la façon de Plantu en déclarant que le PS fait avec le Front de gauche ce qu’il reproche à l’UMP de faire avec Le Pen. Coup de billard à trois bandes spécialement vicieux. Mais qui montre aussi, soit dit en passant, ce que le caricaturiste ami de la dictature Qatari, Plantu le soi disant ingénu, a rendu possible.
Ainsi quand Jean Leonetti, le vice-président du groupe UMP à l'Assemblée renvoie dos à dos le FN et le Front de gauche ! Il a jugé que nos programmes étaient tout autant "incompatibles" avec celui de l'UMP et qu'il ne pouvait être question d'appeler à voter pour eux. Donc la question de la nature du FN ne se pose plus. Juste une affaire de programme en général ! "Ce n'est pas un problème d'arc républicain, il y a un problème de compatibilité de programmes", a-t-il déclaré. "Arrêtez de faire de la morale" Quant au président de l'Alliance Centriste, le sénateur de la Mayenne Jean Arthuis, il a déclaré que son parti votera pour le PS en cas de duel Front National-Parti socialiste au second tour. Fort bien. Mais la suite de son propos laisse pantois. "Ce que je constate, c'est que Marine Le Pen pour l'extrême-droite et Jean-Luc Mélenchon pour l'extrême-gauche tiennent des propos qui sont en résonance avec ce que ressentent nombre de nos concitoyens, sur l'euro, la sécurité ou le chômage. Malheureusement ni Marine Le Pen, ni Jean-Luc Mélenchon n'ont de réponses appropriées, leurs réponses sont des impasses", a-t-il ajouté. Juste une affaire de programme une fois de plus. Pour lui "l'UMP court après l'extrême-droite et le PS ne va tarder à courir après l'extrême-gauche, c'est dire le champ qui s'ouvre pour les centristes à condition qu'ils se réforment et rassemblent". Pour valoriser sa petite boutique, aucun amalgame n’est donc de trop. Tout cela part du résultat de dimanche dont l’onde de choc n’a pas fini de dérouler ses effets dévastateurs dans la droite. Ce qui m’amène à traiter de la forme de ce résultat et de la perception qu’on peut en avoir.
La lecture d’un résultat électoral est un enjeu idéologique. Cette vieille donnée ne s’est jamais démentie. Cela ne veut pas dire qu’il n’y ait pas de vérité en la matière. Après tout, les chiffres sont les chiffres. Mais une fois qu’on en dispose il faut encore choisir parmi eux et ce sont souvent des thermomètres différents qui se proposent à l’esprit. Après quoi un chiffre ne vaut que par comparaison avec d’autres. Sans surcharger mon propos de nouvelles digressions philosophiques qui agacent parfois, je rappelle qu’un chiffre, de toute façon, ne désigne jamais un en soi mais un rapport. Ou ai-je lu que les premières mathématiques découlèrent des comparaisons de tailles de la terre cultivée avant et après la crue du Nil pour les agents du fisc de Pharaon. Je reviens à nos résultats électoraux.
Comment analyser un résultat électoral ? D’abord en comparant les scores de chacun. Ce n’est pas un exercice évident figurez vous. Comment comparer le résultat d’un parti présent dans cent pour cent des circonscriptions et celui d’un autre présent dans la moitié d’entre elles. Il faut donc ramener chacun à un dénominateur commun. Bien sûr la capacité à être présent dans un nombre plus ou moins grand de circonscription est une indication très importante de la capacité de chacun à couvrir le terrain. Mais c’est là une appréciation qualitative. L’appréciation chiffrée demande d’autres outils. Ainsi faut-il, pour bien comprendre ce qui se passe et mesurer l’influence de chacun dans la société, rapporter chacun au nombre de cantons où il est effectivement présent. Quand on procède à cet exercice, les nouvelles sont pires, par exemple, s’agissant du Front National. Car il atteint alors 21 %. Ce qui, dans la vie concrète, comme il s’agit d’une moyenne, signifie que dans certaines localités le score est extraordinairement plus haut. Et là où le score est extraordinairement haut, c’est un fait politique d’une qualité tout à fait différente de celui que produit l’information selon laquelle « le Front national atteint 15 % ». On voit là comment qualité et quantité s’articulent pour l’esprit et le ressenti politique.
Dans ce cadre, quand notre Front de gauche dépasse les 10 %, c’est une information politique énorme. Elle pose problème à tous ceux dont elle perturbe les calculs politiques. Une autre fois je viendrai sur le sujet de savoir à qui un Front de gauche conquérant pose problème. Quelle que soit la nature du problème d’ailleurs, car ce n’est pas toujours la même. Il est intéressant d’y réfléchir pour bien comprendre les ligues étranges que l’on observe parfois. Il est normal qu’il en soit ainsi. Le Front de gauche est une construction totalement nouvelle et originale. Il n’y avait aucune place prévue pour lui. Le destin promis, par les commentateurs, au Parti Communiste était de se décomposer lentement entre une aile ralliée au PS, comme Robert Hue en a donné le signal, et une aile « identitaire » se marginalisant progressivement. Le destin promis à la gauche du Parti Socialiste n’était pas plus brillant. C’était de se dissoudre lentement dans le carriérisme de la nouvelle génération et la marginalisation folklorique de ses « personnalités historiques ». Pas besoin de faire un dessin. La gauche des Verts en est réduite au même point. Et ainsi de suite. Le Front de gauche perturbe toute cette mise en scène. Le vieux monde de la gauche traditionnelle socialiste et écologiste cherche donc désespérément à se reconstruire en contournant cette nouvelle réalité. Tout y est passé : « photo de famille », ostracisation, comparaisons injurieuses, coup de fouets verbaux. En vain. J’y retourne dans un instant.
Je reviens à l’art d’analyser un résultat électoral. Une fois posée la série des chiffres, comment apprécier leur dynamique ? A quoi comparer chaque tour de vote ? Deux écoles sont en présence. L’une dit qu’il faut comparer à la série précédente. Donc les cantonales de 2011 devraient être comparées à celles de 2004. Pour les livres d’histoire politique, et à l’échelle du temps long, on peut admettre l’idée. Mais pour faire de la politique concrète cela n’a aucun sens. Pour comprendre l’absurdité souvenez-vous de ce qu’était le monde politique français en 2004. Souvenons-nous juste que c’était Jacques Chirac le président de la république et François Hollande le Premier Secrétaire du PS, pour ne citer que cela. J’étais socialiste et le NPA n’existait pas. Europe Ecologie non plus ! Le Front de gauche pas davantage et loin de là ! Le référendum sur la Constitution européenne n’avait pas eu lieu. On venait de perdre la première bataille sur les retraites… Vous voyez ? Une autre planète ou presque. Comparer l’élection de 2011 à celle 2004 est un exercice abstrait sans signification réelle.
A quoi comparer alors ? Au dernier scrutin, précédent évidemment. J’explique. Exemple : une personne qui a voté écolo, par exemple aux dernières élections régionales et ne l’a pas fait aux cantonales. Pourquoi ce changement ? Ce n’est pas parce qu’elle se passionne pour les engagements de la Région dans son domaine de compétence numéro un, la formation professionnelle et ne s’intéresse pas à celle des départements qui est l’action sociale. C’est qu’entre les deux élections il s’est passé des choses de toutes sortes qui l’ont détournée d’aller voter ou pousser à voter autrement ou à ne pas voter du tout. Donc en comparant une élection à celle qui l’a précédée on est plus près de la vérité de situation qu’en la comparant à la série comparable précédente qui n’est jamais à moins de six ans en arrière.
Vu sous cet angle, ce qui saute aux yeux c’est la déliquescence du système politique. L’abstention dans le contexte est inouïe. Le tassement des Verts spectaculaire surtout dans la semaine de la catastrophe au Japon. Le surplace du PS significatif après des semaines de battage sur l’alternance avec DSK le magnifique qui serait en vue. Les énigmes à deux balles de la femme qui a vu l’ours qui a vu le pingouin ont fait flop ! Par contre la dynamique du Front national est évidente. Mais cela aussi doit être regardé de près. En valeur absolue, le Front national ne fait pas souvent davantage de voix qu’à l’élection précédente et souvent moins ! Au milieu de tout ceci, nous, nous voyons que nous progressons en pourcentage, d’une part et en voix d’autre part. Information rendu invisible parce qu’elle n’était pas prévue. Pas davantage que le fait de voir le Front de gauche passer devant Europe Ecologie. Mon plan de route politique fonctionne. Le plan com n’a pas suivi. J’ai eu beau annoncer tout au long de la campagne l’objectif du score à deux chiffres, la soirée électorale où nous y sommes parvenus n’a pas fonctionné comme cela aurait été nécessaire. Impossible de faire l’évènement. Pourquoi ?
Je reviens aux dix pour cent du Front de Gauche. Presque onze si j’en crois le calcul des experts communistes tel que présenté par Pierre Laurent à la conférence de presse que nous avons tenue ensemble lundi soir. Cette information a été tuée dimanche soir parce que le Parti communiste a demandé que soit comptés séparément les candidats portant son étiquette et ceux des autres, PG inclus. Au passage tous les autres ont disparu dans la fosse commune des « divers gauche ». Claude Guéant n’en demandait pas davantage pour étendre la manœuvre à d’autres composantes politiques. Ainsi les candidats issus du PRG et du MRC, pourtant présentés en commun avec le PS, ont-ils disparu du décompte des voix socialistes. Si bien qu’après s’être bien moqués de moi, tout empêtré que j’étais dans ma dénonciation solitaire des bidouillages du ministère de l’intérieur, les socialistes ont du changer leur fusil d’épaule. A la fin du compte nous nous sommes donc retrouvés les deux seuls partis à protester. Puis Guéant s’est trouvé pris à son propre piège. Car le résultat des seuls candidats qui s’étaient déclarés UMP laissait le parti du président de la République à 17%. Guéant a donc du procéder, dans son intérêt, à des regroupements de voix et de résultats qu’il refusait la veille. Hé ! Hé ! Voila comment des divers droite de toutes sortes ont été repeints en « majorité présidentielle ». Beaucoup ont aussitôt hurlé comme des fous, visiblement effrayés d’être en aussi mauvaise compagnie. Trop drôle !
Donc Guéant a annoncé le score du « Front de gauche avec les communistes », merci pour les autres, réduit à la seule addition PC plus PG. Mais rien de tout cela n’aurait été possible si les dirigeants communistes n’avaient pas demandé à être comptés séparément. Etrange ! Car il n’y avait que des candidats Front de gauche dans cette élection. Je comprends l’effet d’optique identitaire recherché. Je juge sévèrement cette façon de faire qui joue si peu collectif des fins de partie menée pourtant au coude à coude sur le terrain. Il est urgent de comprendre l’importance d’être collectif et non pas centré sur ses intérêts particuliers, si nobles soient-ils. Ceux qui nous soutiennent attendent de nous un comportement unitaire sans faille et ne supportent pas qu’une composante tire le tapis à elle. Sans le Front de Gauche, aucune de ses composantes ne pèse dans ce paysage de gauche de début du siècle. C’est le Front de gauche qui met en valeur le meilleur de chacun de nos partis respectifs.
Ce qui reste c’est que nous avons été privés de pouvoir miser sur la prise en compte de notre score dans les grands médias de la soirée et du lendemain. Il a fallu ramer, déployer des trésors de mobilisation pour diffuser et faire comprendre. Imaginez ce que cela donne dans une soirée électorale à laquelle personne ne s’intéresse vraiment ! Pas meilleure façon de se tirer une balle dans le pied. L’épisode de la péniche n’a rien arrangé. Pour ma part je savais comme d’autres que la réunion du bureau des Verts avait pris la décision de maintenir ses candidats partout où il le pourrait au deuxième tour. Les partisans du désistement de gauche n’avaient pas eu le dernier mot. Quel sens alors d’aller décerner un brevet d’unité à des gens qui s’apprêtent à vous tirer dans le dos une heure après ? Comment rendre lisible ensuite leur forfaiture ? Cécile Duflot qui dit faire de la politique autrement et pour qui j’ai beaucoup d’estime s’est vraiment comportée come une politicienne retorse et dissimulatrice sur ce coup là. Sur le moment, aussi longtemps que le fait n’était pas confirmé par une circulaire du parti Verts, impossible d’en parler. Mais les avertissements n’avaient pas manqué. Le côté « gauche plurielle reconstituée » de cette péniche était d’autant plus insupportable que la réunion fluviale était convoquée avec des exclusives à l’égard de l’autre gauche et spécialement à l’égard du NPA notre allié dans dix-huit départements. Rappelons que c’est à cause de ce type d’exclusive que nous avons maintenu notre liste au deuxième tour dans le Limousin aux régionales. Par conséquent c’est par volonté unitaire et non pour l’inverse que j’ai refusé, sur mandat du secrétariat du Parti de gauche d’aller faire le marinier. « Mari niais » comme disait Bobi Lapointe.
Je relève le communiqué du NPA publié à l’issue de ce premier tour, pour finir ce tour d’horizon. Il est passé inaperçu. Nous avons cependant été plusieurs à le trouver des plus étranges. C’est la première fois que je vois un parti déclarer que ses résultats ne peuvent pas être interprétés politiquement. Pourtant ils le sont. Que le NPA n’ait pas pu présenter plus de deux cent candidats n’est pas en soi un sujet de discussion. Quoique. Mais rapporté au nombre de cantons où ces candidats étaient présents la leçon est sans appel. Dans les dix huit départements où nous avions des candidatures en alliance Front de gauche –NPA le score de ces candidats est au niveau de celui du Front de gauche et cela multiplie par trois ou quatre tous les scores antérieurs de l’autre gauche. Là où le NPA est candidat seul, son score est résiduel. Bien sûr, cette leçon d’union n’est pas mieux entendue que d’habitude. Au point que le communiqué du NPA ne dit pas un mot du Front de gauche, ni même du score de ses candidats dans le cadre de Limousin Terre de gauche. Mais il attribue cependant une victoire et une progression au Parti Socialiste. Ce que le NPA sera donc le seul parti à constater. Consternant. On imagine alors comment je me suis fait brocarder dans les coulisses à ce sujet. En effet j’ai fait de la mise à l’écart du NPA de la table de la gauche l’argument de mon refus de participer aux rencontres inopinées que le PS avait programmé dimanche et lundi.
Pour information, voici le texte du communiqué de nos camarades du NPA. « Avec plus de 55%, l'abstention est un des faits marquants du 1er tour des élections cantonales. C'est plus que pour les régionales de 2010. Seules les élections européennes de 2009 ont connu un taux d'abstention plus important. Ce dernier scrutin avant la réforme territoriale n'a pas mobilisé des citoyens qui doivent affronter les conséquences désastreuses des politiques d'austérité mises en œuvre par le gouvernement et ne voient pas dans le positionnement des grands partis des raisons d'espérer un avenir meilleur. Ces élections marquent une nouvelle défaite pour l'UMP qui est largement devancé par le Parti socialiste et talonné par le Front national, qui n'était présent que dans les trois quart des cantons renouvelables. C'est sans doute pour cette raison qu'un certain nombre de candidats UMP s'avançaient masqués. Les 15% du Front national reflètent la montée perceptible des idées et propositions nauséabondes du FN dans l'opinion et qui sont un vrai danger pour la vie démocratique, les droits sociaux des travailleurs, les sans-papiers. Marine Le Pen profite à plein du débat sur l'identité nationale engagé par E. Besson. La politique sécuritaire, la xénophobie d'état du gouvernement Fillon participe pleinement à la dédiabolisation du Front national. Le NPA qui présentait des candidats dans un peu moins de 200 cantons obtient des résultats inégaux et difficilement interprétables nationalement. Pour le second tour, chaque candidat du NPA précisera les consignes de vote. Mais, le NPA appelle à voter pour le candidat de gauche lorsqu'il reste en lice contre le Front national. Par contre, le NPA n'est pas pour la constitution d'un Front républicain et n'appelle pas à voter pour un candidat UMP contre le FN. Le 21 mars 2011. »
Pour rester dans ce tour d’horizon où les élections sont des baromètres des rapports de force et où s’écrit la carte politique et idéologique, je fais un détour instructif par l’Allemagne. En Allemagne, des élections viennent d’avoir lieu dans le land de Saxe-Anhalt, ce dimanche. Les électeurs ont sanctionné la droite. La CDU de madame Merkel perd 3,5 points par rapport aux dernières élections et plafonne à 32,7% des voix. Die Linke élève son score jusqu'à 23,8%. Nos camarades devancent donc toujours le SPD qui recueille 21,5% des suffrages. On pourrait donc penser que le land va naturellement basculer à gauche. Pourtant rien n’est moins sûr. Le SPD, coalisé depuis 2006 avec la CDU à la tête du land, rechigne à s’allier avec die Linke. Il pourrait bien lui préférer une fois encore l’alliance à droite. C’est nul, bien sûr. Mais cela montre l’actualité internationale de la déchéance de la sociale démocratie. A nos frontières même, elle préfère la droite à l’autre gauche. Cherchez un commentaire des socialistes français sur le sujet. Il n’y en a pas. C’est le moment de se souvenir des mines hypocrites de ceux d’entre eux qui font les indignés quand on leur demande ce qu’ils feraient en pareil cas en France. Par exemple au deuxième tour d’une élection présidentielle qui placerait l’autre gauche en tête. Je n’affirme pas qu’ils se comporteraient forcément mal. Mais je trouve qu’il est légitime de leur poser la question. En tous cas ce sera éclairant.
Je viens à la Lybie. A l’heure où j’écris, la scène semble évoluer très vite. De tous côtés s’expriment des voix qui dénoncent l’évolution de l’intervention. Je la note avec inquiétude ! De la création d’une zone d’exclusion de l’espace aérien, on passe à un bombardement généralisé des installations au sol de l’armée libyenne. De l’action de l’ONU on semble vouloir passer à celle de l’OTAN. Le regain d’activité des mouvements révolutionnaires dans les autres pays semble être lié au sentiment que les tyrans peuvent être bloqués par l’action internationale. Et cela semble avoir refroidi quelques excellences de la Ligue Arabe directement intéressées à la répression chez eux. C’est le moment pour moi de rappeler mes raisons dans le contexte. Non seulement je renvoie à ma précédente note sur le sujet mais j’y ajoute ici l’interview que j’ai donnée au journal Libération sur le sujet dimanche après midi. Et parue lundi 21 mars. Sous le titre «Il faut briser le tyran pour l'empêcher de briser la révolution», mes propos ont été recueillis par Lilian Alemagna.
« Pourquoi soutenez-vous les frappes aériennes en Libye ?
La première question à se poser est la suivante : y a-t-il un processus révolutionnaire au Maghreb et au Moyen-Orient ? Oui. Qui fait la révolution ? Le peuple. Il est donc décisif que la vague révolutionnaire ne soit pas brisée en Libye. Il suffirait que Kadhafi l'emporte pour que le message soit : «Celui qui tire le plus longtemps et le plus dur sur son peuple pendant une révolution a gagné.» Ce serait alors le signal désastreux d'une victoire de la contre-révolution ! Ma position est constante : je suis partisan d'un ordre international garanti par l'ONU. Je suis donc très frappé de voir que les commentaires utilisent un vocabulaire qui n'est pas celui de la situation. On parle de «coalition». Mais ce n'est pas une coalition. On parle d'un «état de guerre avec la Libye». Il n'y a pas de guerre avec la Libye. Ce vocabulaire montre à quel point l'habitude de se référer à l'ONU a été perdue.
On vous a connu pourtant beaucoup plus critique sur les interventions militaires… Pourquoi, par exemple, avoir voté pour la résolution du Parlement européen ?
Cette résolution, présentée par les sociaux-démocrates, les Verts, une partie de la droite et signée par le président de mon groupe [Gauche unie européenne, ndlr], Lothar Bisky, membre de Die Linke, demandait à la Commission de se tenir prête en cas de décision de l'ONU. Je l'ai votée pour cette raison. J'approuve l'idée qu'on brise le tyran pour l'empêcher de briser la révolution. L'ONU a ensuite pris cette position alors que la Russie et la Chine d'une part, et le Brésil et l'Inde d'autre part, d'habitude extrêmement sourcilleux sur les questions de souveraineté nationale, se sont abstenus. S'ils n'ont pas voté contre, cela prouve que les raisons d'agir sont fortes.
Dans votre camp, tout le monde n'est pas pour cette intervention. Les communistes dénoncent notamment un «risque d'escalade»…
Il y a bien sûr un risque d'escalade, mais je craindrais davantage le risque de massacre !
J'approuve donc le mandat de l'ONU. Mais rien de plus. Je suis contre l'intervention terrestre. Nous ne sommes pas en guerre avec la Libye. J'adjure de comprendre : il ne faut pas que le dernier mot reste à la force contre une révolution ! J'ai voté la résolution du Parlement européen en accord avec la direction du PCF et de la Gauche unitaire, en accord avec mon collègue eurodéputé communiste Patrick Le Hyaric. Mais quelles sont les alternatives ? Ce n'est pas avec des communiqués que l'on pourra abattre un Mirage ou détruire un char ! Si le Front de gauche gouvernait le pays, aurait-il regardé la révolution libyenne se débattre comme nos prédécesseurs ont regardé les révolutionnaires espagnols mourir ? Non. Serions-nous intervenus directement ? Non. Nous serions allés demander à l'ONU un mandat. Exactement ce qui vient de se faire. Je peux appuyer une démarche quand l'intérêt de mon pays coïncide avec celui de la révolution.
Votre démarche tranche quelque peu avec vos oppositions à la guerre du Golfe, en 1991, aux interventions au Kosovo et en Afghanistan…
Il y a une différence fondamentale ! Toutes ces guerres se sont faites sur décision unilatérale de l'Otan. Dans le cas présent, au contraire, l'intervention se fait sous mandat de l'ONU. C'est décisif : il n'y a pas d'ordre international possible qui ne procède de l'ONU. Mais vous savez, il faut généralement quelques années pour que mes formules à l'emporte-pièce tombent dans le domaine public… Prenez l'exemple de l'intervention de l'Otan au Kosovo. Quelle trouvaille ! Reconnaître cet Etat croupion dirigé par des voyous qui faisaient du trafic d'organes… Que n'a-t-on pas entendu à l'époque sur ces pauvres victimes de la sauvagerie serbe ! Pour l'Afghanistan, je ne trouve personne me dire aujourd'hui qu'y être allé est une bonne chose. Quant à la guerre en Irak, quelle merveille ! Depuis vingt ans, mes positions ont toujours été fermes et constantes : je me suis toujours opposé à ce qui n'était pas l'ONU. Si la Russie et la Chine avaient mis leur veto à la résolution et que l'Otan avait décidé d'intervenir, j'aurais été contre l'intervention.
Dans le cas de la Libye, vous êtes donc d'accord avec le droit d'ingérence…
Non. Le droit d'ingérence n'existe pas et j'espère qu'il n'existera jamais. Ce qui compte, pour moi, c'est la référence du devoir pour un gouvernement de protéger sa population. Kadhafi tire sur sa population. Au nom du devoir de protéger, l'ONU demande d'intervenir.
Comment jugez-vous l'attitude de Nicolas Sarkozy dans le dossier libyen ?
La politique menée est conforme à l'intérêt de la France : être lié avec le monde maghrébin. Il n'y a pas de futur possible pour la France si elle est opposée au sentiment majoritaire des populations au Maghreb, c'est-à-dire pour la liberté et contre les tyrans. La France a joué deux très mauvaises cartes avec la Tunisie et l'Egypte. Nicolas Sarkozy s'est rendu compte qu'il était allé trop loin.
Et celle d'Hugo Chávez ?
Ses analyses partent toujours d'un point de vue strictement latino-américain. Pour lui, l'ennemi principal, ce sont les Etats-Unis d'Amérique. On comprend pourquoi. Chavez se prononce pour une médiation et contre une intervention militaire. Sa position n'est pas d'appuyer Kadhafi. Si c'était le cas, je la condamnerais. Le président Chavez doit comprendre que l'intérêt des progressistes du monde est qu'aucun tyran ne vienne à bout de son peuple »
Je crois que cette explication de vote est assez claire. Je comprends parfaitement qu’elle ne soit pas partagée. Ces sortes de questions sont très délicates à manier en accord avec des principes fermes et concrets. Je ne souhaite pas en faire une ligne de démarcation idéologique. D’autant que l’évolution de la situation sur place peut me conduire à exprimer une appréciation différente sur l’action en cours conformément aux principes que je viens de rappeler.
Je suis assez surpris que personne n'attaque le FN sur son programme. Je l'ai lu a plusieurs reprises et c'est un concentré de démagogie absolument ahurissant, ça fait plus d'un an que la page économique est en travaux, donc pas de programme économique. Il serait plus que simple de coincer Le Pen, alias le boudin blond sur les pseudo propositions de son parti. Mais au lieu de ça on crie au fascisme de manière caricaturale, ce qui est a mon sens contre productif. Quant au second tour des cantonales, je n'irais certainement pas voter PS, ils sont le symbole de la trahison des idées de gauche, le PS est un parti de droite libérale déguisé avec quelques artifices de gauche. Tout comme je ne voterais jamais Strauss-Kahn (candidat du système, de la finance, des zuniens et des banquiers) a un hypothétique second tour de la présidentielle.
Je viens d'envoyer un courriel à Pascale Clark contestant ses manières d'interwiewer.
Ces" journalistes" sont désespérants de frivolité (tout pour le buzz) pourtant ils ont un impact sur le désengagement de la population à se sentir partie prenante de la vie sociale...
Bravo à J.-L. M. pour son travail d'explication, d'argumentation et la qualité de ses interventions
D'accord avec Cyril (51) ! DSK jamais et si Jean-Luc nous demande de reporter nos voix sur monsieur FMI en 2012, ce sera sans moi et j'imagine que beaucoup de personnes ici en feront de même ! Et quand bien même Jean-Luc serait en position de force pour négocier avec DSK, je ne marcherai pas dans la combine !
Tout comme Cyril, je ne voterai pas ps. Non seulement parce qu'il ne représente pas mes idées, parce qu'ensuite il n'apporte aucun espoir, qu'il traine le PG et Jean-Luc Mélenchon régulièrement dans la boue (amalgame PG/FN).
Pour la première fois de ma vie que je m'encarte alors que je n'ai jamais voté PS (ni à droite je vous rassure) ce n'est pas pour suivre aveuglément des "directives". Je peux comprendre la stratégie du report de voix mais je peux m'y résoudre, ni me renier.
Par contre j'irai avec le comité tracter, pour dénoncer, démonter le non programme FN.
J'espère ne pas être déçue par Jean-Luc Mélenchon trop encore, sinon ma carte elle partira à la poubelle.
Monsieur Mélenchon, je vous admire souvent, mais je perd confiance...
je voterai blanc...
Mr. Mélenchon, j'ai adhéré au PG depuis sa création, et je vous remercie chaleureusement pour l'ensemble de vos positions que je partage très souvent, mais pour l'intervention en Libye, je ne suis pas d'accord avec vous, car il ne faut pas comparer les révolutions tunisiennes et égyptiennes avec ce qui se passe en Libye, je note que "ces révolutionnaires Libyens" sont bien armés et cela est bizarre, contrairement en Tunisie et en Egypte. La Libye est un pays riche, et sa population vit plutôt bien, l'école est obligatoire, les femmes accèdent à des postes importants, un peu comme en Iran, mais je crois que son grand malheur dans cette histoire, c'est qu'elle possède du pétrole. Les Etats qui interviennent dans cette affaires ne semblent pas dérangés par les massacres perpétrés dans des pays plus pauvres, et je pense également à la bande de Gaza, où l'on continue de massacrer en toute impunité. Ces états sont assassins, et les guerres toujours dévastatrices. Quand on envoie des bombes sur une ville, je ne crois pas aux bonnes intentions... Je reste cependant à vos côtés, mais je vous demande de bien réfléchir, à ce problème... Fidel et Chavez sont des sages, il faut les écouter !
Sans compter que cette intervention qui tue, a un coût important, et quand je vois que l'on réduit le nombre de fonctionnaires pour économiser sur notre éducation, notre santé etc... je pense aussi que cet argent aurait pu servir à bien d'autres choses, comme par exemple la constructions de logements, dont le pays manque cruellement.
Merci à Jean-Luc Mélenchon pour cette analyse des élections et ses mises au point et bravo pour ce matin sur France Inter, mais pas du tout convaincue sur la Libye. Merci à tous ceux qui sont intervenus pour argumenter de manière constructive sur ce sujet. Il faut dire que la référence à l'Espagne républicaine m'avait fait hurler : rien à voir vraiment!
SVP, Jean Luc écoutez bien ces contributions... Je crois que la force du Front de gauche est là dans cet apport de toute cette riche expérience politique. Montrez que vous êtes capable de vous en nourrir !
Les exaltations adolescentes de nos dirigeants mèneront la Libye à devenir une nouvelle Somalie, un nouveau Liban. La révolution est un acte personnel donnant son identité à un peuple. De quel droit devrions nous les priver de leur propre naissance? Évidement, les naissances sont douloureuses. Saluons l’entrée dans la démocratie de ces nouveaux pays (Égypte, Tunisie), aidons les maintenant pour consolider leur pouvoir encore fragile.
Si nous considérons que pour établir une démocratie il faut une conscience moyenne des peuples plutôt élevé, qu’une élite intellectuelle est nécessaire, qu’un minimum de structures étatiques doive être en place, alors imposer a un peuple dont les chefs jurent sur le Coran sans savoir le lire un modèle de société moderne (et non pas occidental) reviens a reculer son entré dans l’age de raison. La Libye, ou, sur 15 tribus, une c’est révoltée ne peut pas prétendre a une transition démocratique dans l’état actuel des choses. L’action entreprise par l’état Français et ses soutiens de droite comme de gauche, en dehors de nous faire passer pour des fous dangereux pour la majorité des pays dans le monde, fait de nos amis d’hier les ennemis de demain en les menaçant d’une ingérence légale.
L’erreur est humaine, persévérer est diabolique, je ne suis pas d’accord avec vous sur ce coup là.
Dans quel monde étrange vivons-nous? Nous pouvons torturer physiquement et moralement des personnels de santé étrangers et posséder dans ce même pays un haut niveau d'enseignement. Khadafi est une fripouille, un gangster soumettant son pays comme Al Caponne le faisait en Amérique. Je rejoins les commentaires qui montrent que Sarkozy serre la main de successeurs qui ne valent pas mieux. Nous avons affaire à deux grandes tribus, il sera très difficile de gérer cette crise si Khadafi ne dégage pas, à mon avis c'est la première condition.
Sinon, je crois que le FN est la faute du PS, car on ne peut pas servir deux maîtres à la fois. Vouloir faire du libéralisme sans en avoir l'air revient à en en conclure que gauche ou droite se valent. Si le PS avait fait son travail, nous n'en serions pas là. JL soyez très pédagogue, il faut appeler un chat, un chat.
Le Front de Gauche existe et dimanche prochain des écologistes, socialistes et NPA y mêleront leurs votes.
Pour ce qui est de la Libye et de l'opération baptisée "l'aube de l'Odyssée", rappelons que le récit d'Homère comprend une descente aux Enfers, l'égorgement de victimes, l'effroi par l'affluence des morts, que Scylla prend des compagnons, des vents contraires bloquent le vaisseau, les vivres s'épuisent, Zeus déchaîne la tempête, Ulysse dérive vers Ogygie et Calypso le retient prisonnier pendant huit ans.
Aujourd'hui, nous n'en sommes qu'à l'"aube". Il reste du temps pour se démarquer de cette "croisade" (mot utilisé par le ministre de l'intérieur).
Elle est très bien cette conférence de presse du Front de Gauche.
(à part pour ce qui est de la place laissée à Martine Billiard, en déco sur le côté des trois grands chefs indiens, et qui a l'air de se demander ce qu'elle fait là ...)
Le message est clair et précis en tous cas, et montre qu'aller faire des mamours à Martine Aubry sur la péniche était parfaitement superflu, et juste source de confusion politique et de malentendus les plus divers.
Concernant le Japon, la désinformation continue.
On nous dit que le nuage, ou plutôt "le panache" c'est plus sympa, est mille fois moins radioactif que celui de Tchnernobyl. Drôle de référence, genre "ce n'est pas dangereux on a vu pire"...
Nous dire quel est le niveau de contamination par rapport à la radioactivité naturelle et habituelle serait plus éclairant pour savoir s'il y a danger ou pas...
Et comme si on pouvait parler d'un nuage homogène et uniformément réparti.
Comme si les mouvements des vents ne pouvaient pas aussi bien concentrer que disperser les particules.
Comme si surtout, en tombant sur le sol avec les pluies, ces particules ne pouvaient pas se retrouver concentrées sur certains reliefs et dans certaines vallées par les eaux de ruissellement.
Ce qu'on avait d'ailleurs clairement constaté en 1986 en Ardèche et en Corse notamment, alors qu'à l'époque déjà les "autorités" insistaient pour ignorer les pics et pour parler d'un niveau faible de radioactivité "en moyenne".
Concept abstrait et mathématique qui ne correspond à aucune réalité observable. La "moyenne" n'existe pas, dans le concret il n'y a que des sommes de cas particuliers.
Vous avez dit le bon mot au sujet des éléctions : L'Unité. Car parlons d'un sens pratique. Si le FdG n'existait pas aujourd'hui, où seraient ces 11%? Je mettrai ma main à couper pour vous dire que si le FdG a reçu autant de voix (même si cette élection était locale) c'est parce que vous faites sonner les cloche de l'espoir unitaire dans une gauche disparate où le PS prédomine. Ces 11% aujourd'hui seraient juste partagés entre les différents petits d’extrême gauche (sans n'avoir au final aucun poids) ou au PS ou, encore pire, dans l'abstention, ou ailleurs. Cette unité est extrêmement importante à garder car le FdG est le seul capable, à l'heure actuelle, de reconstruire cette gauche. En espérant que les autres suivent... Bien entendu. Donc pas de querelles bureaucratiques à l'ancienne. Les élections présidentielle approchent à grand pas et le FdG a vraiment moyen de jeter un pavé dans la mare de ces alternances politiques à la "papa". Ne l'oublions pas.
La presse de "gôche" a fait presque mieux que le ministre de l'intérieur pour faire disparaitre le Front de Gauche. C'est le journal Le Monde qui a la palme avec ses "cartes des tendances politiques" : http://www.lemonde.fr/elections-cantonales-2011/infographie/2011/03/22/cantonales-la-carte-des-resultats-par-parti_1497049_1470538.html
on y voit 5 cartes : 1 abstentions, 2 scores FN, 3 scores PS, 4 scores UMP, 5 scores EE-les verts (qui font moins que le front de gauche)
Le Front de Gauche a disparu du paysage politique français ! On fait un concours pour le plus bel escamotage du Fdg ? La bataille risque d'être serrée
Ce qu’ils ne savent peut-être pas.
Ainsi donc, une fois de plus, des électeurs non renseignés sur le contenu de leur bulletin se sont exprimé pour le Front National.
En voulant punir L’UMP, et ignorer le PS, c’est pourtant vers celui-ci que la balance va pencher. Preuve que le calcul mental n’est pas ce qu’ils maitrisent le mieux.
Ils sont insatisfaits et désirent un grand changement,soit. Savent-ils qu’en votant FN, non seulement rien ne changerait, mais de plus, se serait la dernière fois que nous aurions la possibilité de nous exprimer si ce vote devenait majoritaire.
Car le Front national ne remet pas en cause la grande bourgeoisie, pas plus que la Noblesse. Son programme économique (toujours pas finalisé) aurait bien du mal à fonctionner sans prendre l’argent là où il est (ce ne sont hélas pas les seuls). Ce qui se traduirait par un statu quo total. Tu parle d’un changement.
Savent-ils qu’en votant Front national, ils votent en réalité pour une doctrine et pour des noms qui fleurent bon l’ancien régime. Ainsi Thibaut de la Tocnaye, monarchiste, membre du bureau politique du FN, mais aussi vice président de Chrétienté-solidarité qui vise, « la rechristianisation de l’Europe et le retour au catholicisme » anti IVG. Pas moins.
Wallerand de Saint just, membre du bureau politique du FN, mais aussi son avocat, son trésorier et son vice président, vice président de Chrétienté-solidarité, membre de la Fraternité Saint Pie X, fondée par Monseigneur Lefebvre. Il est aussi l’avocat de l’AGRIF (Alliance Générale contre le Racisme et pour le respect de l'Identité Française et chrétienne).
Jean-Marc de Lacoste-Lareymondie. membre du bureau politique du FN Grands Catholiques, fidèles à la Tradition de l’Eglise incarnée par Monseigneur Marcel Lefebvre, les époux Lacoste-Lareymondie auront participé activement aux premières heures de l’occupation de la célèbre Paroisse Saint-Nicolas-du-Chardonnet à Paris.
Hugues petit. membre du comité central du FN. Président de la ligue pour la vie (anti IVG) soutient Vincent Reynouart et Georges Theil négationnistes et condamnés comme tels.
Donc le FN qui écrit dans son programme le « Refus du communautarisme et réaffirmation du principe de laïcité » est pris la main dans le sac, pour ce qui est du communautarisme et de la laïcité, ils en connaissent un rayon.
Sur la forme et sur le fond le Front National n’amène rien de plus que les anciens groupuscules nauséabonds tels que « ordre nouveau 1969/1973 » dont il est issu, du parti des forces nouvelles, d’occident et bien d’autres, et pour cause, ce sont toujours les mêmes personnages, anciens de l’OAS pour les uns, révisionnistes pour d’autres, catholiques intégristes pour le plus grand nombre, monarchistes, aucuns républicains.
Pourtant, le front national ne parle pas de modification de nos institutions. Il n’est jamais question dans l’ensemble de son programme de cette notion fondamentale qu’est la république. Ils parlent de la France, jamais de la république Française.
C’est à ce moment que le bulletin de vote disparait. Parce-que pour faire fonctionner une république quand on n’est pas républicain, il n’y a qu’une solution, la supprimer.
S’ils ne le savent pas, il va falloir le leurs dire.
Jean Paul Clerton
De JJ Rousseau dans le contrat social :
"Dans une législation parfaite, la volonté particulière ou individuelle doit être nulle, la volonté de corps propre au gouvernement très subordonnée, et par conséquent la volonté générale ou souveraine toujours dominante et la règle unique de toutes les autres".
M'est avis qu'on s'en éloigne chaque jour un peut plus.
C'est fou comme les journalistes essayent de dire : "Jean Luc Mélenchon se rallie au PS". Ils n'ont rien compris ou alors ils ont compris et le font exprès ce qui est encore pire. Tout ça pour conclure qu'il appellera à voter pour le candidat PS (DSK en l’occurrence) au second tour de la présidentielle. Ils ont essayé de faire ça à coup de sondages, ça a pas marché et ça marchera pas non plus cette fois.
C'est fou comme le premier tour les dérange finalement, un second tour c'est beaucoup plus simple.
Je rejoins toutes les critiques qui se sont exprimées à propos de la position de Jean-Luc Mélenchon sur la Libye. Les aspirations populaires démocratiques peuvent servir de marche-pied aux puissances capitalistes pour instaurer « la concurrence libre et non faussée », maintenir les approvisionnements et la rente pétrolière, contrôler les flux migratoires et garder des bases militaires dans cette zone stratégique ? Mais a-t-on jamais vu une révolution populaire soutenue par les armées française, britannique américaine, quelles que soient les bonnes intentions affichées sur la protection des populations civiles ? (Mais qui sont les insurgés libyiens singulièrement équipés militairement et qui n'ont semble-t-il pas grandchose à voir avec les soulèvements populaires et les grèves ouvrières de Tunisie et d'Egypte ?) Faut-il rappeler les exactions du « nouvel humanisme militaire » (je renvoie à Chomsky sur cette question) en Yougoslavie, en Afghanistan, en Irak ? Faut-il rappeler le massacre de 1400 palestiniens dans la bande de Gaza sans que personne n'ait bougé le petit doigt ? Il n’en reste pas moins que la révolte populaire sur une revendication d’exigence démocratique n’était pas programmée dans les savants calculs de la prospective pariant sur le choc des civilisations et la stigmatisation islamiste. Tous ces politologues éclairés ont oublié la dimension systémique de la crise capitaliste, à la fois économique, écologique, énergétique, sanitaire, alimentaire, politique, morale, et culturelle qui forme le sous-bassement anthropologique que Pier Paolo Pasolini avait entrevu, lorsqu’il désignait « une révolution anthropologique du capital ».(Ecrits corsaires) La catastrophe qui frappe le Japon et les japonais fait resurgir avec évidence à quel point l’humanité forme une communauté de destin universelle.
@JLM
Dans ce cadre, quand notre Front de gauche dépasse les 10 %, c’est une information politique énorme.
C'est surtout une falsification politique énorme. Pour arriver à ce résultat, il faut calculer le pourcentage sur les seules circonscriptions où le FdG avait des candidats. Ce qui revient en fait à calculer le pourcentage sur une sélection des meilleures circonscriptions (parce qu'il est rare qu'on soit absent d'une circonscription où l'on anticipe un bon score...). A la rigueur, avec ce raisonnement, moins on présente de candidats, plus les résultats seront bons. A la limite, on présenterait un seul candidat, dans la meilleure circonscription de France... et on arriverait à faire 85%.
Je comprends qu'on ait envie claironner une victoire pour maintenir les militants mobilisés. Mais à long terme on ne gagne rien à fabriquer des fausses victoires. Le fait est que le FdG n'a pas fait un "score à deux chiffres". Si on n'accepte pas le fait, on ne peut analyser le pourquoi de cet échec et donc d'apporter les corrections nécessaires.
Pour la n'ième fois: le FdG a fait autour de 9%. Plus que le 7,7% du PCF seul en 2004 et à peine plus que ce même parti en 2008 (8,8%). Plus sérieux: il reste 137 candidats du FdG en lice, alors que 20 ont été élus au premier tour et que le FdG avait quelque 120 sortants. Pour gagner en sièges, il faudrait sortir vainqueur de 75% des ballotages restants. Ça risque d'être dur.
C’est qu’entre les deux élections il s’est passé des choses de toutes sortes qui l’ont détournée d’aller voter ou pousser à voter autrement ou à ne pas voter du tout. Donc en comparant une élection à celle qui l’a précédée on est plus près de la vérité de situation
Vraiment ? Que s'est-il passé entre mai 2007 et juin 2007 pour faire passer le score du PCF de 1,9% à 4,29% ? Pour plus que doubler ses voix en un mois, ça a du être un évènement cataclysmique...
Ce n'est qu'un premier tour. Mais le perdant c'est la république des citoyens, les gagnants tous ceux qui ne veulent pas du peuple aux affaires. Exemple les USA, toutes les marionnettes pro-capitalistes qui hypocritement pleurent a la télé sur le taux d'abstention sablent le champagne. DSK, Sarko, Le Pen, peu importe tant que les traders et autre escrocs du CAC 40 font "des affaires".
Exemple vécu, un député-maire pleurant de l'absence de représentation syndicale mais qui envoyait ses élus CHS au conseil de discipline pour incompétence professionnelle.
@ Michel Matain
Tu as été un des premiers à donner l'alarme sur ce blog, quant à la guerre (car c'est devenu une guerre) en Libye.
Il semble qu'il y ait unanimité, dans les réactions qui ont suivi.
J'ajoute ces réflexion d'un journaliste russe qui, sur les colonnes de RIANovosti, faisait appel au bon sens pour reconsidérer le problème libyen, et qui d'emblée annonçait : " Le colonel Kadhafi ne fait pas partie des chefs d’Etat attirant la compassion ou la sympathie." mais qui se demandait : "Où sont passées les milliers de victimes du régime libyen dont parlaient les médias il y deux semaines en se référant aux organisations internationales mais qui ont cessé par la suite de les évoquer?".
Cela nous rappelle le "génocide de jeunes Albanais perpétrés par Milosevic, en 1998-99" !
On peut rapprocher de ces considérations le texte de Géraldine (55).
Rappelons que ni l'Allemagne, ni la Turquie ne se sont engagées dans ces opérations qui, pour certains, apparaissent déjà comme un dangereux guêpier.
Mais comment pouvez-vous être pour des bombardements sur un pays, Monsieur Mélenchon ? Pourquoi la Libye et pourquoi pas le Yemen, Bahrein et tous les autres pays où des civils meurent tous les jours ? Vous vous rendez compte qu'une armée mondiale se lève contre un pauvre pays de 6 millions d'habitants ? pourquoi ? Partout dans le monde, on parle de croisade ! N'est-ce pas la dernière croisade d'un occident à l'agonie, portée par un philosophe de salons parisiens et un président aux ordres des USA ? Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Suivre les directives d'un type qui n'a même pas été capable de fermer Guantanamo ? Mais où on va là ? Vous me sciez ! Combien coûtent ces interventions ? Et pendant ce temps, le Japon déverse du poison sur le monde, mais les lobbies sont là pour minimiser le drame !
Quand aux deux partis majoritaires, vous êtes bien placé pour savoir qu'ils ne laisseront jamais d'autres partis leur faire de l'ombre. Mitterrand a savamment avalé le PC dans son Union de la Gauche. Alors rien à craindre, la République est bien gardée ! Il n'y a pas de démocratie en France. Vous savez tout ça, vous le savez très bien.
Je suis plus inquiet de l'abstention que du vote FN, je veux dire par là que le côté tragique de ces élections est de voir que la partie du peuple qui est la plus à même de profiter des compétences du département, ne s'est, comme d'habitude, pas déplacée, avec le sentiment que "ça ne sert à rien", et au vu des logiques à l'oeuvre aujourd'hui dans le champ de l'insertion, de l'aide à la personne et des aides sociales, ils ont malheureusement tort.
En effet la philosophie néolibérale a pénétré jusque dans le champ des politiques sociales pour insinuer ses principes de responsabilisation de la personne dans sa propre exclusion, et le RSa en est le dernier avatar, dont les conséquences se feront sentir d'ici quelques années. de même pour les personnes âgées, dont la détresse est cyniquement exploitée par un "marché" de services à la personne employant des femmes dans le besoin, précarisées à l'extrême et mal formées, mais dont le travail permet de réaliser des profits, subventionnés par l'état et les collectivités territoriales, les mutuelles et bientôt la sécu.
Beaucoup d'équipes locales, bien loin de la rue de Solférino, s'acharnent à résister, mais tant que leur imagination ne sera pas fécondée par des élus à même de faire une place à l'irruption du peuple, elle leur permettra difficilement de trouver des solutions hors du cercle des principes capitalistes, et même avec une bonne imagination, tant que le peuple n'est pas organisé ou du moins, suffisamment conscient pour résister, le courage politique a ses limites.
Citoyens des cités et des campagnes oubliées ce vide peut se combler au niveau local! Les pouvoirs des multinationales, des élites corrompues peuvent être sapés par la mise en pratique au niveau local de nouveaux modes d'existence, protégés par la résistance acharnée de collectivités libres et démocratiques!
En 2012 Assemblée constituante ou l'insurrection!
Concernant la Libye, la position est difficile.
Aucune solution n'est satisfaisante: laisser faire et c'est donner un message fort aux autres dictateurs pour massacrer leur peuple (quoique certains ne se gênent pas dans l'indifférence générale des états (Bahrein, Yémen), et intervenir c'est s'ingérer dans les affaires internes d'un pays, au risque de voler la révolution à ceux qui voulait la faire.
Parce que avec ces frappes (qui ne sont plus chirurgicales, tiens, tiens...) qui l'occident soutient-il?
Pourquoi cet empressement à recevoir des émissaires" autoproclamés des insurgés libyens?
A-t-on vu même chose pour les tunisiens ou les égyptiens?
Où ceux-ci sont-ils moins "fréquentables"?
Bien souvent en politique comme dans d'autres secteurs, il faut choisir la moins pire des solutions (et non pas la meilleure), je crois que pour l'instant, c'est l'intervention qui prédomine, mais comme JL Mélenchon le souligne, tout cela peut changer très vite.
Le Front National :
Marine Le Pen du Front National est un parti fasciste qui pratique le même vernis de respectabilité, le racisme, sous une dimension spirituelle que son père.
Ils sont pour une patrie sous la coupe d’un capitalisme national car l’Europe actuellement est sous la coupe d’un capitalisme mondial.
« … Nous n’en sommes qu’au début d’une crise économique et politique capitaliste, il faut se préparer à lutter contre un renouveau du fascisme sous toutes ses formes… » de Larry Portis.
http://www.alternativelibertaire.org/spip.php?article3883
Ouvrage « Qu’est-ce que le Fascisme ? Un phénomène social d’hier et d’aujourd’hui ».
De Larry Portis
Tout le monde politique est en effervescence pour barrer la route à Le Pen (pour qui je n'ai aucune affection) et ce ne serait pour certain pas choquant que DSK soit un jour sur le trône ? Moi ca me dérangerait autant que si c'était Marine Le Pen donc pour moi me positionner pour soit disant "le moins pire" en 2012 pour éviter d'être sous le joug de Dracula, serait comme me renier et n'aura aucun sens à mes yeux ! Si on en arrive à cette configuration là, on sera foutus de toute façon et donc nous restera à prendre nos responsabilités, si nous peuple, nous voulons redevenir souverains ! C'est à dire ne pas compter sur les élites mais sur nous-mêmes pour nous émanciper de l'oligarchie malfaisante....
C'est lamentable qu'une journaliste comme Pascale Clark cherche ouvertement à faire du buzz, c'était pitoyable de maladresse. Bravo à Jean Luc pour avoir su déjouer ce traquenard et garder le cap de son discours. Pour la Libye, je pense que l'ONU doit être plus exigeante, et ne pas donner de blanc seing aux forces armées, j'approuve l'intervention et sa finalité définie par l'ONU, mais la mise en avant du commandement de l'OTAN et du pentagone ne laisse présager rien de bon. Un ultimatum devrait être donné à Kadhafi pour un cessez le feu immédiat. Le PG devrait se positionner plus clairement vis à vis de cette guerre. Pour le FN, la raison dit de voter contre mais cela est de plus en plus difficile de conforter un PS national qui n'est plus vraiment à gauche, à travers ses représentants locaux qui sont certainement plus sincères. Si le "K" se présente aux présidentielles, je m'abstiendrais en attendant les législatives. L'important est de lutter contre l'abstention, car faut pas compter sur les médias et le gouvernement. Comment informer, inciter, convaincre qu'il faut de nouveau aller voter ?
Libye :
Aucune intervention militaire n’est justifiée des forces aériennes britannique, étatsunienne et française en Libye, sans pour autant soutenir la dictature de Khadafi.
Pour elle, l’attachement des belligérants à la liberté des libyens est en effet plus que suspect, il ressemble davantage à un souci de pouvoir continuer les affaires avec les successeurs de l’actuel régime, et de pouvoir se garantir l'approvisionnement en pétrole libyen en virant Khadafi sans toucher aux autres dictatures pétrolières où la révolte gronde aussi mais où les potentats sont plus sûrs et/ou mieux contrôlés.
Arrêt immédiat de l’intervention ! Solidarité internationale avec tous les révoltés !
Magreb et Egypte :
En Tunisie l’administration Obama s’est déjà positionnée. Elle a l’intention de jouer un rôle clé dans le « programme de démocratisation » (par exemple, la tenue d’élections soi-disant libres). Elle a l’intention d’utiliser la crise politique comme moyen d’affaiblir le rôle de la France et de consolider sa position en Afrique du Nord.
Le président Hosni Moubarak était un fidèle serviteur des intérêts économiques occidentaux étatsunien, les états unis versaient 2 à 3 Milliards de dollars tous les ans à l’Egypte, comme l’était Ben Ali.
Les véritables décisions sont prises à Washington DC, au département d’État, au Pentagone, à Langley, le quartier général de la CIA et à H Street NW, le quartier général de la Banque mondiale et du FMI.
Ironie amère du sort, Washington appuie la dictature de Moubarak, incluant ses atrocités, tout en soutenant et en finançant ses détracteurs par les activités de FH et de NED, entre autres.
Les « dictateurs » ne dictent pas, ils obéissent aux ordres. Cela est vrai en Égypte, en Tunisie et en Algérie.
Les « dictateurs » sont logés et délogés. Lorsqu’ils sont discrédités politiquement et ne servent plus les intérêts de leurs bailleurs de fonds étasuniens, occidentaux, ils sont remplacés par de nouveaux dirigeants, souvent...
@ - 166 - Descartes
"C'est surtout une falsification politique énorme (les 11% du FdG). Pour arriver à ce résultat, il faut calculer le pourcentage sur les seules circonscriptions où le FdG avait des candidats"
"Enorme", tu t'emballes...
Quand j'étais au Lycée et que je manquais une interrogation de maths, j'avais un zéro et ça faisait baisser ma moyenne.
Avoir un zéro ne voulait pas dire que j'étais nul en maths, mais simplement que j'avais été absent.
L'évaluation retenue par le Front de Gauche n'est peut-être pas idéale, mais c'est la plus proche de la réalité,
L'autre méthode que tu préconises (voix obtenues dans les cantons où il se présente rapportées à l'ensemble des cantons) implique de postuler que dans les cantons où il ne s'est pas présenté il aurait obtenu 0 voix !
Ce qui est autrement plus falsificateur.
Par ailleurs dire que les cantons non pourvus correspondaient forcément à des cantons où le FdG était faible est tout-à-fait gratuit.
D'une part et par définition, parce-qu'on ne peut pas connaitre le résultat d'une élection qui n'a pas eu lieu, ni donc spéculer sur la place des uns et des autres, pas plus toi que quiconque.
Et d'autre part, parce-que c'est avant tout faute de moyens et de candidats que certains cantons sont restés vides, et non parce-que les sondages locaux (par ailleurs inexistants dans l'écrasante majorité des cas) y étaient défavorables.
Je comprends les réserves des camarades sur le risque d'escalade en Lybie, parce qu'une guerre, c'est jamais net et sans bavures. Cependant, on ne peut pas détourner les yeux au prétexte qu'on ne sait pas comment ça finira. En ce moment, tout un peuple mal armé et en révolution risquait le massacre, on est intervenus trop tard, c'est évident. Espérons qu'avec leurs armes (si nulles), ils arriveront à finir le boulot. Et pour ça ils ont besoin de notre aide (faut-il les armer ? les former? aller sur le sol, aie aie aie...) On voit sur nos écrans qu'ils sont démunis en face des armes lourdes de Kadhafi. Ce sont des civils, n'oubliez pas. Le post de PAUL CLERTON est très intéressant sur l'es appartenances idéologiques des cadres du FN. Il faudrait en parler ouvertement sur les médias pour faire comprendre que Marine s'appuie sur des anti républicains et des intégristes catholiques t non sur la République et la laïcité qu'elle prétend soutenir à grands cris. C'est quand même grave qu'aucun journaliste ne soit au courant.
Enfin quelle ironie lamentable pratiquée par Mme Clark ce matin sur France inter et chapeau bas à Mélenchon pour avoir gardé son calme devant un mépris si ostentatoire. Je ne féliciterais pas Mme Elkrieff qui ne se contente pas de salir Jean luc, mais se permet d'inviter Marine un jour et son père qq temps après sans jamais s'offusquer des âneries proférées sur son plateau. Apparemment, ce sont ses candidats préférés ! Quel manque de vigilance politique, quelle approche superficielle du FN par les médias, quelle complaisance sur le contenant plutôt que sur le contenu quand ils parlent du FN!
Kadafi et Sarko sont les deux mêmes. Il faut tout simplement les virer tous les deux et les mettre en exil sur une ile déserte ! ça pour moi c'est une bonne idée.
Laissons les libyens s'occuper de leur tyran et occupons nous du notre !
Nous ne sommes pas mieux gouvernés que les libyens, deux choutés dangereux !
Allez bon sang courage ! Hop qu'ils sautent !
Et notre Jean-Luc sera un héros ! Mais pas sans notre aide et notre regroupement, et notre fidélité dans nos idées.
Pas de FN, pas de PS et plus d'UMP. Front de Gauche et rien d'autre.
Salut Jean-Luc content que tu as la pêche. Ton score fais du bien, j'espère que se sera pas comme en 68 où les ouvriers de la CGT ont tout arrêter pour partir en vacances. J'avais marre de voir les gens de plus ouvrir leur bouche, j'étais un prolo aussi ajusteur mais l'usine non merci écœuré d'un rêve perdu en 68, comme d'autres partis sur la route pour oublier. Alors garde toujours la pêche car l'utopie peut devenir réelle.
Amitiés Richard de Cannes, ville bourgeoises mais dans mon HLM beaucoup votent pour toi.
@Descartes
66
De toute façon qui a dit que la moyenne était un bon indicateur ?
Jean Luc le dit qu'il faut aussi considérer la capacité qu'a un parti à "couvrir" le territoire de candidats. Et à priori la couverture du territoire n'était pas mauvaise. Et je ne crois pas que l'on ai présenté des candidatures que là ou l'on est sur de gagner.
D'ailleurs pourquoi ne pas prendre le score médian (en intégrant ou pas les cantons sans candidats) ? Je ne sais pas combien il fait, mais il est sans doute tout aussi intéressant.
Oui Jean Paul Clerton (63) : Il faut leur dire ! Mais ne comptons pas sur les médias audio et télévisuels classiques. Même s’ils savent très bien tout cela, ils ne nous donnerons pas la possibilité de le dénoncer. Pour eux la stratégie Sarkomédiatique ne peut etre que positive, car même si Sarko est pris à son propre piège avec la présence de Le Pen au second tour des présidentielles, ils n’auront qu’à jouer les effarouchés et leur cirque pourra continuer avec DSK.
Alors il se pose la question du comment diffuser en grand nombre ces exemples concrets et parlants dont vous faites état dans votre commentaire… Internet à ces limites : Ceux qui ne savent pas, ne vont pas sur des sites comme celui-ci par exemple.
A part une diffusion de masse dans les boites aux lettres, je ne voit pas trop… mais cela à un coût. Quelqu’un ici est-il ami de Liliane Bettencourt ? mdr.
@cyril : tu te trompes : va du côté des blogueurs de la gauchosphère et tu trouveras plusieurs billets qui démontent le programme du FN. je ne donnerai pas de liens concernant mon propre boulot sur le sujet, je ne veux aps donner l'impression de tirer la couverture à moi, mais j'y ai consacré pas mal de temps... J'enrage aussi que le programme économique du FN ne soit pas encore connu car je pourrais poursuivre le travail entrepris. Mais pour ce qui concerne le volet social eil suffit de savoir que par exemple ils sont pour le retour des femmes au foyer, contre l'avortement, etc;.. pour populariser l'idée qu'ils ne sont pas très f"éministes... Il ne suffit aps qu'une femme soit à leur tête pour en juger. Il faudrait diffuser les points clés de leur programme pour les décridibilsier car M. Le Pen est suffisamment intelligente pour ne aprler que de ce qui ne heurte pas son électorat. pourtant, s'ils saveint tout... C'est en effet utile et nécessaire.
@Mélenchon : dis moi ce que tu penses de ça : http://gauchedecombat.wordpress.com/2011/03/23/le-front-de-gauche-se-disloque-t-il/ Et après l'avoir lu dis moi que je suis parano. Je serais plus rassuré.
Effectivement, trés trés trés grosse déception de l'attitude de Pierre Laurent qui est littéralement venu se coucher devant Aubry dans sa péniche une fois qu'il a eu les résultats en main.
Moi ca ne m'étonne pas cette attitude !
Les cocos "elus" ont toujours privilégié leur réélection aux considérations politiques !
le FdG devra toujours faire avec des apparatchiks communistes qui pourront a tout moment faire capoter n'importe quel projet commun !
Espérons que les militants communistes auront une autre attitude !
C'est la rançon quand on veut s'allier à ce genre de responsables politiques. P. Laurent joue pas franc jeu au FdG et privilégie ses petits intérêts particuliers au détriment bien sur de l'intérêt collectif du FdG !
Comment pouvoir rassembler avec ce genre de personnage, qui risque a tout moment de vous planter un couteau ds le dos ?
Lamentable !
@le Prolo du Biolo (#77)
Quand j'étais au Lycée et que je manquais une interrogation de maths, j'avais un zéro et ça faisait baisser ma moyenne. Avoir un zéro ne voulait pas dire que j'étais nul en maths, mais simplement que j'avais été absent.
Décidément, on est fâché avec les chiffres, sur ce blog...
Reprenons ton exemple. Que devient-il si on suppose qu'au lieu d'être absent au hasard, tu séchais uniquement les contrôles portant sur des sujets que tu ne connaissais pas ? Des sujets sur lesquels tu étais sûr de te payer au mieux 1/20 ? Le fait d'y être présent ou absent ne changerait que très légèrement ta moyenne.
De la même manière, les circonscriptions où le Front de Gauche n'est pas présent sont celles où ses scores auraient été minables. Calculer le pourcentage sur les seules circonscriptions où l'on est présent revient en fait à supposer que sur celles où l'on est absent on aurait fait en moyenne le même résultat que sur celles où l'on avait un candidat. C'est de toute évidence absurde.
Pour enfoncer le clou, prenons un exemple d'un pays avec quatre circonscriptions A, B, C et D de même taille et avec la même participation. Un parti X fait 100% en A, 50% en B, 25% en C et 0% en D. Globalement, il fait 43,75% des voix. Supposons maintenant que pour faire des économies il renonce à présenter un candidat sur une circonscription. Évidement, c'est D qui sera choisie. Quel sera alors son pourcentage calculé "à la façon Mélenchon" donc sur les trois restantes ? 58,3%. Il aura gagné 15% au calcul simplement en retirant un candidat... s'il retirait un deuxième (celui de C) il sauterait à 75%. Et finalement, en ne conservant qu'un seul candidat (celui de A) il pourrait se vanter de faire 100% tout rond.
Les pourcentages sont censés refléter l'influence d'un parti. Il n'est donc pas faux d'attribuer un "zéro" à un parti qui ne présente pas de candidat sur une circonscription.
@Denise B 76
"Arrêt immédiat de l’intervention ! Solidarité internationale avec tous les révoltés ! "
C'est des mots de salon. La solidarité, vous la concrétisez comment en face d'un char aux mains de criminels patentés !
C'est hallucinant !
Les grands mots et les grandes phrases sont décalés et déplacés, par rapport à la réalité d'une situation ou la vie est en jeu !
Que ces soient pour les mauvaises raisons, les libyens qui avec leur famille ont évité de se faire massacrer par le père Kadhafi, ses fils et ses sbires, trouvent que ce sont les meilleures raisons du monde, car ils ont la vie sauve.
Le meilleur moyen pour aider à réfléchir à ces sujets est de se mettre à la place des gens sur place, le reste est du verbiage.
Un crime est un crime qu'il soit commis par les Khmers rouges, par Pinochet ou Kadhafi.
Que les états les puissants, aient des intérêts, qu'ils ne soient pas des chevaliers blancs, qu'est-ce qu'on n'en a à foutre, si une action sauve des vies ! Et dans notre cas, c'est bien de cela qu'il s'agit.
Claude Guéant : "Heureusement, le président a pris la tête de la croisade pour mobiliser le Conseil de sécurité des Nations unies "...
Pendant que Claude Guéant parle de " Croisade " comme au bon vieux temps du roi Saint-Louis, le General US David Petraeus offre de son côté au gouvernement du Yemen et massacreur de sa population en révolte, toutes les compétences accumulées dans la lutte contre-insurrectionnelle théorisée par le Général Paul Aussaresses pendant la guerre d'Algérie et pendant l'Opération Condor en Amérique Latine - Le commandement américain embourbé dans deux guerres et déjà occupé à déstabiliser le Pakistan a décidé de sous-traiter au frais du gouvernement français la nouvelle guerre de l'Otan en Libye. Entretemps, le journal The Guardian nous informe de "la guerre de civilisation " menée depuis 10 ans en Afghanistan par les USA et où "la France" n'est pas en reste : Des escadrons de la mort US posent pour des photos auprès de civils assassinés ".
Au moment du débat Jean-Luc Mélenchon - Marine le Pen un gros travail de préparation et d'argumentaire a semble-t-il été fait au PG : il faudrait mettre cela à disposition de tous, voire en tirer du matériel militant. c'est d'ailleurs ce qui avait été annoncé, non ?
A max(82)
Les composantes du Front de gauche ont leur propre autonomie. Que cela plaise où pas!
L'ami Jean-Luc n'a pas demandé d'autorisation pour se porter candidat à la candidature il me semble?
Le PCF lors de son dernier congrès a pris la décision de régler la question fin juin.
Avec la démarche de faire partager par le plus grand nombre un "programme partagé".
Monsieur Chassaigne a pris une position personnelle. C'est son problème. Il n'est pas mandaté par le PCF.
Alors arrêtons les procès d'attentions!
Pour le moment l'étape est de conforter le "Front de gauche"et ceci dès dimanche.
Ensuite viendra l'étape de l'élaboration définitive du programme à proposer aux Françaises et aux Français.
Cha
J’étais pour l’intervention de l’ONU pour arrêter l’aviation libyenne de bombarder la population, mais voyant la tournure des choses, je me pose une question.
Supposons … que nous gagnons les élections présidentielles et que nous soyons au pouvoir… (soyons optimiste)
La droite et l’extrême droite n’acceptera pas, commence les manifs et tirent (parce qu’ils sont armés tout le monde le sait) sur le service d'ordre.
Naturellement il y a riposte…
Et l’ONU ou l’OTAN (parce que, il ne faut pas oublier que nous avons quitté l’OTAN) vient défendre « la population ».
Qu’est-ce qu’on fait ?
Pourquoi Mélenchon récuse toute comparaison avec les précèdent résultats électoraux de 2004 ? Ses arguments reposant sur l'éloignement dans le temps et l'absence du front de gauche et du NPA cette année là me semblent insuffisant. Pour faire de la politique concrète, il faut aussi tenir compte des tendances lourdes, et à ce que je sache, aussi bien en 2004, 2 ans après un séisme politique aux présidentielles qu'aujourd'hui, la crise du système de représentation politique droite et gauche incluse, est toujours là.
Une étude de l'IFOP basée à partir des statistiques et de nuances (étiquettes) du ministère de l'intérieur sur les profils des candidats aux cantonales 2004 et 2011 pourrait aussi être utile pour faire des comparaisons pertinentes.
Ainsi le PC était présent dans 1663 cantons en 2004 et l'extrême gauche dans 1191 cantons. En 2011, le front de gauche couvre autant de cantons (1650). Ce qui n'est plus le cas de l'extrême gauche, avec 332 cantons couverts.
Nationalement, les résultats donnaient en 2004 7,8% pour le PCF et 3% pour l'extrême gauche, soit 10,8% pour la gauche "radicale".
En 2011, LO a fait le choix de passer son tour ainsi qu'une partie du NPA. Il y a sans doute de forte chance que leurs électeurs non représentés dans ce type d'élections aient voté pour des candidats du front de gauche (je le constate sur mon canton, mais pas seulement)
Une comparaison qui me parait la plus pertinente serait donc d'additionner les voix de l'EXG et du PC en 2004, puis de l'EXG et du front de gauche en 2011. Dans ce cas nous déplorons avec 9,5% un recul de 1,5 points entre ces 2 dates (- 350 milles voix).
Concernant le programme du FN - le vrai, pas la poudre aux yeux qu'il nous jette sur l'immigration et la sécurité - la CGT avait émis il y a quelques années un document destiné à ses adhérents tentés de voter pour le FN. Je l'avais lu attentivement. Programme ultra-capitaliste. Il était mentionné notamment le recul du droit des femmes, la fin du SMIC, le recul de l'âge de la retraite, la fin de l'IRPP ett l'augmentation de la TVA - entre autres. Les syndicats ont des bonnes idées aussi.
De toutes façons, les prolos qui votent FN votaient déjà à droite avant. Je ne dis pas que ce sont des cas sans espoir mais doit-on perdre du temps avec eux ? Ce sont les abstentionnistes qui doivent être visés car ces gens sont déboussolés. Les atermoiements avec le PS n'arrangent rien. Comme plein de gens ici, pour moi, ce sera Mélenchon ou personne en 2012. DSK = FMI = finance internationale = ultra-capitalisme, tout comme pour le FN et l'UMP. Je regrette mais l'amalgame UMP/PS reste valide.
Par contre, je pense qu'on devrait faire connaître encore plus le FdG, à la manière dont le NPA l'avait fait au moment de leur lancement et des manifs : affiches avec des slogans percutants qui marquent les esprits. Tout le monde connaît le NPA mais moins le FdG. Tant mieux pour le NPA dont les slogans sur leurs affiches allaient droit au but : "Nos vies valent plus que leurs profits", par exemple. 65% de la population sont des ouvriers, employés, techniciens. Combien connaissent le FdG parmi eux ?
Enfin, travail de com'sur le nom de "Gauche" : qualifier le FdG d'extrême gauche, ça me gonfle car c'est faux. Ne pourrait-on pas faire entrer dans les têtes le concept de gauche "alternative" ? Pour les médias, gauche = PS. Il faut démentir cette notion. Ca désamorcerait l'amalgame avec l'extrême-droite. Enfin, une gauche alternative pourrait fédérer les votes des gens de gauche qui ne veulent plus du PS.
Juste des idées. J'ai tellement envie de révolution !
Bonjour,
Socialiste de la Seine Saint Denis, je voterai évidemment dimanche dans mon canton pour le candidat de gauche le mieux placé, en l'ocurrence un FdG (communiste mais si c'était un FdG-PG, j'aurais exactement la même attitude).
Quant à ceux qui veulent voter blanc aux élections cantonales et présidentielles au second tour et ne pas voter pour le candidat de gauche le mieux placé, je les qualifierai d'intégristes de gauche (Sarko et Le Pen les remercient par avance).
Tous ceux qui souffrent de la politique de la droite dans les départements et de la politique de Sarko les remercient aussi.
Vous ne comprenez pas que le sectarisme fait fuir des gens de gauche, qui comme moi partagent beaucoup d'idées et de points de vue du FdG mais sont effrayés par le sectarisme de certains (heureusement beaucoup de camarades du PG, de GU et du PCF ont des opinions différentes)
Vous avez fait 9% des voix (ce que je trouve déjà très bien, et il n'y a aucune ironie de ma part au contraire car il est important que le score du FdG pése sur la politique générale de la gauche).
Mais pourquoi ne progressez-vous pas plus, vous faites fuir les électeurs potentiels par votre attitude fermée.
J'ai beaucoup de collégues de travail, de gauche depuis qu'ils sont en âge de voter (comme moi) avec qui je discute fréquemment et j'entends souvent les propos suivants :
- Mélenchon, il dit des choses très bien avec lesquelles je suis souvent en accord mais pourquoi ne défend-t-il pas son programme sans systématiquement attaquer les autres partis de gauche
- il a raison de ne pas être pour le vote utile mais est-ce qu'il ne vas pas instrumentaliser notre vote en refusant de voter au second de tour pour le candidat de gauche le mieux placé (ce qui n'est pas le cas aux cantonales, je l'ai entendu hier à la radio et je l'en félicite)
Beaucoup de gens de gauche veulent, avant tout, éliminer Sarko mais aussi défendre leurs idées.
Merci de m'avoir lu
Amitiés...
Salut Jean-Luc je prends des forces pour te soutenir.
@ 62
ALAIN LE VOT
Alain, vu le nombre de protestations, le site du monde a rectifié, la carte est en ligne
La protestation a toujours une influence.
Tous le monde doit etre attentif et réactif au moindre commentaire dans la presse, investissons le web...
@louis
Très bonne question!
Cependant, la réponse me semble logique. La france est un pays démocratique. Si le FdG prend le pouvoir, ça sera par les urnes. Ainsi toute protestation armée et violente contre un régime démocratique sera condanée, même par l'ONU.
On intervient en Lybie parce q'ils sont sous l'emprise d'un tyran sanguinaire, ce n'est pas tout à fait la même chose...
guillot dit:
Une comparaison qui me parait la plus pertinente serait donc d'additionner les voix de l'EXG et du PC en 2004, puis de l'EXG et du front de gauche en 2011.
C'est aller un peu vite. Dans mon canton :
- en 2004 : PC 4.26 ExtG 3.68 > Total potentiel : 7.94
- en 2011 PC : 5.73 (pas d'ExtG)
Après la réponse de Jean-Luc Mélenchon (au cours de la conférence de presse du FdG) au "il faut comprendre les électeurs du FN" de André Gérin, une autre réponse au maire de Vénissieux, cette fois-ci de Sophia Aram sur France Inter :
http://dai.ly/h7JivB
84 Descartes dit:
Les pourcentages sont censés refléter l'influence d'un parti. Il n'est donc pas faux d'attribuer un "zéro" à un parti qui ne présente pas de candidat sur une circonscription.
Mathématiquement la démonstration est imparable.
Néanmoins une élection n'étant pas la solution d'une équation à x inconnues, il n'est pas pour autant illégitime de considérer que le PG (ou FdG) aurait effectivement toujours réalisé au moins 3 à 5% dans les pires des cas, ce qui aurait eut, contrairement à ce que vous écrivez, pour effet de ne pas réduire son "score" de manière aussi forte qu'évoqué
Il serait donc, de toute évidence, autant absurde de "redresser" les chiffres constatés avec des zéros dans les cas d'absence de candidature..
Je viens d'entendre Daniel Cohn-Bendit sur France-Inter. Edifiant !
Il appelle ni plus ni moins à voter UMP dans le cas d'un duel UMP/FN ! Et en plus, il affirme que la question est simple, que ça ne se discute même pas ! Si c'était si simple, ça se saurait. Là, on confine à la naïveté simpliste.
Encore un qui n'a pas compris que l'UMP est en train de se fasciser et que le programme économique et social de l'UMP ne vaut pas mieux que celui du FN et qui peut se résumer à un seul mot : Ultra-Capitaliste ! Comment croire que l'UMP, avec des lois comme la LOPSSI 2, soit encore un parti "démocratique" ? Le parti des riches, pour les riches, par les riches, qui n'en a rien à faire de l'écologie (le fonds de commerce de Dany-le-Rouge). On croit rêver.
Comment voulez-vous que les gens s'y retrouvent après cela ? Bon, comme quoi, nous ne sommes pas les seuls à nous poser des questions. Mais la différence réside dans la pertinence des réponses à apporter, lesquelles sont loin d'être simples.
@ Socialiste93
AH qu'ils sont heureux les sociaux démocrates !
Et bien ils y en a qui ne se sentent pas du tout "intégristes" mais juste "honnêtes". Quand on nous fait la critique d'un PS sur toute la ligne depuis des mois, des décennies, on n'appelle pas à voter pour ceux que l'on a si durement critiqués.
Mon canton : UMP/PS mon vote et beaucoup d'entre nous sera blanc !
Je préfère perdre des cantons que mon honneur.
Je lève la tête comme l'a martelé JL Mélenchon. Démocratie ! liberté ! égalité ! pour moi c'était l'homme qui était devenu la nouvelle source d'espoir.
Mais il sait tout cela, tout ce qui se passe dans ma région et pourquoi ce silence ?
Ce qui se passe chez nous est honteux et je pèse mes mots tous les jours un évènement de plus, une nouvelle, une action pour nous faire plier... nous peuple nous avons le pouvoir des urnes vous vous rappelez M. Mélenchon. Et bien nous allons faire comme d'habitude : vous écouter.
Meurtrie, fatigués nous aussi nous le sommes pas que vous Mr Mélenchon parce que cela fait des mois depuis les régionales que nous avons constitué sur le terrain des contacts. Nos dimanches, nos soirées, notre essence nous l'avons dépensée pour vous.
Vous gagnerez peut-être des points à cette cantonale mais vous allez perdre des "amis".