24mar 11
Encore une note à l’arrache ! Je l’ai rédigée en pensant qu’il était inutile pour moi de répéter tout ce que j’ai eu l’occasion de dire sur Europe 1 et sur France Inter cette semaine puisque j’ai eu le privilège de pouvoir m’y exprimer. Donc mes appels au rassemblement électoral de la gauche sont accessibles à tous. Ils ont été entendus par le million d’auditeurs d’Europe 1 et les deux millions d’auditeurs de France inter présents aux heures d’écoute auxquelles je suis passé à l’antenne. Je parle donc autour de l’actualité. La farce de la péniche, et de l’union bidon mise en mouvement à gauche, pendant cette semaine de désarroi de la superstructure politique du pays est suspendue dans le vide de l’abstention. La crise de régime que fait murir la décomposition de l’UMP reçoit un écho dans la paralysie de la gauche politique avec la dislocation de l’axe entre le PS et les Verts.
Merci à Seb pour les photographies qui illustrent ce billet.
J’ai refusé d’aller faire tapisserie à la soirée privée du PS sur la péniche. Crime de lèse majesté. Dès lundi j’ai eu droit à la morgue des chefs socialistes. Je ne devrais pas « jouer solitaire », « on a besoin de tout le monde ». Bla Bla. Ces bonnes âmes donneuses de leçons auraient voulu que je fasse comme si leur duplicité ne m’était pas connue. Comme si je ne savais pas, de longue main, qui a décidé quoi et où, à propos du deuxième tour pour lequel ces messieurs dames avaient déjà pris leur disposition de division ! Comme si je pouvais croire que les socialistes ne savaient pas que les Verts allaient se maintenir en Seine Saint Denis et dans le Val de Marne ! C’est eux, les dirigeants socialistes, qui ont organisé la présentation de candidats communs Verts/PS dans le but assumé que les Verts se chargent de la sale besogne et délogent les élus sortants du Front de Gauche. Comme ils l’ont fait en Essonne, dans tous les cantons où il y avait un candidat sortant renouvelable. Et jusque dans mon ancien canton dont l’élue est la trésorière nationale du PG. Lequel canton est dans la circonscription du bras droit de Martine Aubry, le député François Lamy. J’en passe et des meilleures. La volonté d’éradication était affichée et assumée. En Essonne elle aboutit à avoir affaibli la gauche. Ces coalitions Verts/Socialistes recueillent moins de voix que les seuls socialistes aux élections précédentes. Il faut les voir venir entre les deux tours, la bouche enfarinée, nous demander un désistement loyal. Comme si c’était un jeu. Comme si tout ce qui a été patiemment construit et élargi par notre travail était sans importance, sans fragilité, sans énergie militante dépensée sans compter. Les nôtres serrent les poings. Les voici trainés derrière le char de ces vainqueurs de pacotille qui comptent cyniquement sur notre dévouement à la cause pour remplir leurs urnes désertées. La peine est la plus forte. Le mépris recouvre tout. En Essonne un canton du Front de gauche fut pris en otage pour nous arracher en échange des mots de soutien quasiment dictés en faveur de candidats qui nous soulèvent le cœur de dégout personnel. La désunion sans raison au premier tour a sévèrement dégradé le rapport de force droite gauche. Dans ces cantons on voit les importants ramenés à leur dimension réelle quand nos militants sont trop tristes pour faire le travail. Une armée de permanents et d’obligés ne fait pas un parti. Tout va être emporté.
C’est le moment où ces belles bouches font des reproches et des gros yeux. Arrogants, tellement méprisants, insultants, qu’il est de plus en plus difficile de convaincre les militants qui doivent tout endurer de leur part avant d’être sommés de se désister ensuite. Ici l’infect chef socialiste fait du bouche à oreille pour dénoncer comme une candidature islamiste notre camarade qui se prénomme Mohamed. Là un bureaucrate à cervelle de pigeon croit avoir fait un bon tour en prenant notre logo Front de Gauche sans autorisation et le prostituer avec celui du Modem. Ca le fait rire, bien sûr. Le désarroi des militants et la pagaille de ceux qui découvrent tout cela les amuse. Rude école de formation pour tous ces militants dont c’est le premier engagement politique ! Mais un solide vaccin est ainsi injecté. Ce qu’est devenu le PS jouit parmi nous d’une réputation à couper au couteau. Et quand nous avons été invités sur leur péniche de comédie on nous précisa pour nous allécher le périmètre de l’invitation : « ceux qui peuvent gouverner avec nous en 2012 ». A pleurer !
Je sais combien les questions de guerre et de paix sont difficiles à traiter. J’ai eu à en connaitre à propos de la première guerre du Golfe, de celle du Kosovo et de l’Afghanistan. Je me suis opposé à chacune d’entre elles sur le critère de ce qu’est l’ordre international dans une conception de gauche. La seule communauté internationale acceptable est la communauté légale. Celle qui est construite sur des accords et des traités reconnus par les parties prenantes et d’application universelle. Si imparfaites qu’elles soient les institutions internationales incarnent cette communauté. C’est une question essentielle. Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, un cadre fut posé avec l’ONU. Mais le mécanisme régulateur n’était pas dans ses murs. Il ne s’y trouvait souvent que pour la forme ou pour l’accessoire. La véritable communauté internationale dont les décisions et mésententes avaient force de loi s’organisait autour des deux camps est et ouest, sur la base du partage du monde de Yalta et tenu en respect par l’équilibre de la terreur atomique. Au lendemain de la chute du mur de Berlin, l’hyper puissance nord américaine désormais seule prétendit organiser à sa main un nouvel ordre mondial. Ce fut le discours de Bush père sur le sujet qui en donna le signal. Et la première guerre du golfe en fut l’acte fondateur.
Depuis lors, l’enjeu est de savoir si l’ordre du monde est celui de l’empire et de son bras armé l’Otan ou celui d’une communauté internationale légale et multipolaire. Ce ne sont pas seulement des principes moraux ou démocratiques qui se jouent dans cette affaire mais des intérêts gigantesques. L’empire ne peut s’offrir le luxe d’être mis en cause. Non par mégalomanie. Ni même du fait de l’incroyable prégnance de la bureaucratie des services et des militaires dans le pouvoir aux USA, nés de l’effet miroir avec leur adversaire soviétique. Mais parce que l’empire ne peut accepter de voir sa monnaie réduite à sa valeur réelle qui est à peine celle du papier qui la représente ou des bits qui la conserve en mémoire électronique. J’ai déjà beaucoup écrit sur ce sujet sur ce blog et je craindrais de lasser en reprenant mes démonstrations. La nouvelle situation combine foule de facteurs où s’ajoutent aux formes classiques des crises particulières du capitalisme celles plus spécifiques liée au capitalisme financier de notre époque. C’est dans ce contexte que se présente les faits du quotidien qui le transforment mais en résultent. La guerre est difficile à interpréter.
Seuls les pacifistes sont constants en toutes circonstances puisqu’ils s’opposent par principe au recours à la force. Je suis pacifique mais pas pacifiste. Fasciné par la discipline mentale de la non violence, j’avoue mon incapacité à la manier comme principe d’action pour un Etat. Je ne dis pas que ce soit impossible. Je dis que je ne sais pas le faire. D’autre part, quel que soit le contexte, la difficulté est grande quand il s’agit de transformer une analyse en action politique. L’analyse est polychrome, tout faite de nuances. Tel est l’esprit. Mais l’action est binaire. Avec du noir et blanc il faut faire un tableau efficace. L’intervention en Libye combine tant de facteurs ! Une nouvelle fois elle prend à revers tant de schémas. Ce qui compte c’est qu’elle ne nous conduise pas à lâcher nos principes.
Par exemple j’ai lu que c’était en Libye une guerre pour le pétrole. Non, s’exclame l’association « Mémoire des luttes » où je compte maints amis. « L'action armée en cours contre les cibles militaires libyennes ne vise pas à s'approprier le pétrole du pays, pour une raison bien simple : c’est déjà le cas ! Total (France), ENI (Italie), Repsol (Espagne), OMV (Autriche), PetroCanada (Canada), Wintershall (Allemagne) etc., exploitent déjà des gisements. Par ailleurs, de nombreux permis de forage et d'exploration ont déjà été concédés par Kadhafi à des compagnies étrangères, principalement américaines. » Une autre explication m’a été proposée parmi les eurodéputés à Bruxelles : Kadhafi serait un dirigeant anti impérialiste. Pour ma part je ne l’ai jamais cru. « Mémoire des luttes » relève pour sa part que « Kadhafi a été un temps, mais n'est plus du tout, un dirigeant anti-impérialiste. Jusqu'à il y a deux mois, il entretenait les meilleures relations avec Sarkozy, Berlusconi, Cameron, l'administration américaine, et il servait de barrage protecteur et rémunéré contre l’émigration africaine vers l’Europe. C’était plus qu’un ami : un allié ! »
Je ne suis donc pas parti de cela pour analyser et décider mon action. Ni naturellement des émotions et impressions du moment. A vrai dire celles-ci sont tout à fait contradictoires pour moi. Elles m’atteignent comme tout le monde. Mais je ne crois absolument pas à l’objectivité médiatique. Et je sais, de plus, qu’en temps de guerre toute communication est de la propagande encadrée par les armées respectives. Dans cette affaire je défends un principe, celui de l’ordre Onusien. Comme je le fais depuis 1991. Et comme vous me voyez le faire chaque fois que se réunissent le G8 ou le G20, réunions de puissants sans légitimité. J’ai défendu l’idée de briser le tyran pour qu’il ne puisse pas briser la révolution. J’ai été confirmé sur ce point et démenti sur l’autre.
Le point positif c’est que la démonstration a été faite qu’il ne suffisait pas de cogner pour avoir le dernier mot. L'intervention a relancé les processus révolutionnaires dans plusieurs pays du Maghreb et du Moyen Orient. Elle les a encouragés. Le point négatif est que l’ordre onusien n’a pas tenu une semaine. Pour des esprits superficiels tout cela ce sont des détails, du pareil au même. Ils ne remarquent pas le poids des officines sur la presse par exemple. Avez-vous vu revenir le vocabulaire de la période de guerre du Kosovo ? On parle de « la coalition », de la guerre de Libye et ainsi de suite. Tout ce vocabulaire aide le glissement qui vide l’ordre onusien de son sens. Il couvre le bras de fer entre puissances qui ramène dans les mains de l’Otan ce qu’il a fallu lâcher quasi par surprise à l’ONU. Dès lors, c’est le moment de constater la faute qu’a été le retour de la France dans le commandement militaire intégré de l’OTAN. La nomination d’officiers français dans la chaine de commandement que dirigent les nord américains est un fil à la patte ! Celle de l’officier qui commande le pseudo organe de planification stratégique de cette alliance militaire est une caution incapacitante ! La pression qui s’exerce pour imposer la présence de l’OTAN dans l’action en Libye ne correspond à aucune nécessité militaire pour cette action et notamment pour les Français. Elle signale seulement notre lamentable perte d’indépendance. Je crois utile de rappeler ici que le programme partagé du Front de gauche prévoit le retrait de la France de l’OTAN et la sortie de ses opérations à commencer par celle en cours en Afghanistan.
J’ai donc rédigé une déclaration publiée en alerte de ma précédente note. Elle dit que l’OTAN n'a rien à faire en Lybie. La résolution 1973 de l’ONU concernant la Lybie dont l’objet est bien délimité doit être strictement appliqué. Il s’agit de mettre en place une zone d’exclusion aérienne pour protéger les civils Libyens. La résolution 1973 exclut sans ambigüité toute autre forme de l’intervention militaire. Si la question de la coordination de l’action se pose il n’y a pas de difficulté à répondre au problème dans le cadre du système onusien. En effet le Conseil de Sécurité de l’ONU dispose d’un organe militaire. C’est lui que les statuts de l’organisation charge de mettre en œuvre ses décisions. C’est le comité d’Etat-major. Il est institué par l’article 47 de la Charte de l’ONU. C’est à lui et à lui seul de piloter les opérations de l’organisation. J’ai argumenté en faisant valoir l’enjeu du point de vue de l’action engagée. « Le respect du strict périmètre de cette résolution est la condition de sa pérennité. Faute de quoi dans les heures qui viennent, l’intervention changeant de signification, l’accord international qui a permis l’absence de veto au sein du Conseil de Sécurité, sera remis en cause. » Je ne soutiendrai pas davantage que par le passé une nouvelle guerre de l’Otan. Je suis donc ce qui se passe, les yeux grands ouverts et l’esprit tout autant.
Ce mercredi j’ai fait l’aller retour à Bruxelles pour le vote sur la première partie du fameux mécanisme d’austérité générale en Europe. Je rate la séance de jeudi pour cause d’élections cantonales. Je reconnais que j’ai été furieusement distrait des affaires européennes cette quinzaine. Je n’ai donc rien compris au prêche de notre président du parlement, l’indépassable Buzek. Cette fois-ci il offrait son corps aux balles de la lutte contre la corruption sur le mode pleurnichard du clergé polonais. De quoi diable pouvait-il bien parler ? Vérifications faites auprès de mes voisins, il s’agissait de la sanction à prendre contre deux députés européens, un ancien vice premier ministre et un ancien ministre des affaires étrangères, qui se sont fait payer leur vote au parlement européen par des lobbies. L’indignation et les phrases ronflantes ont été spectaculaires contre ces deux voyous. Mais personne n’a pensé à remettre en cause la présence officielle et autorisée des lobbies. Il y en a cinquante par membre de la Commission. Et je ne sais plus combien par parlementaire.
Cette honte est au contraire un sujet d’auto satisfaction au royaume des larbins de la concurrence libre et non faussée. Certaines de ces personnes ont également des liens avec des journalistes inamovibles qui croupissent dans les bureaux où leur rédaction les a oubliés car l’élite de ce métier ne fait pas de vieux os dans ce mouroir d’ennui. Comment s’étonner après ça que pour certains les votes soient un marché comme les autres. D’ailleurs halls et couloirs, à Bruxelles, sont une fête permanente. On peut passer sa journée à boire des boissons, champagne, jus de fruits et ainsi de suite, en mangeant de succulents petits fours. Tous les lobbies politiques ou commerciaux ont le droit de venir tenir un stand et d’offrir une tournée. La dernière fois j’ai repéré un de ces pinces fesses offert par les industries des cosmétiques. Mais oui ! Cette fois-ci je n’ai pas identifié qui régalait dans le couloir où se tenait ma réunion. Mais au rez de chaussée on dégustait des vins du pays de Loire et un chœur donna un formidable récital très applaudi.
Enfin informé du sujet qui agitait les collègues j’ai assisté à la suite des empoignades sans signification de ce parlement. Il s’agissait des protestations contre le fait que Brice Hortefeux ministre démissionné retrouve sa place au parlement où il a été élu. « Impossible » disent les opposants, Brice Hortefeux n’a jamais siégé même un jour puisqu’il était ministre et sa suivante de liste a siégé dès la première séance. Donc il doit être considéré comme démissionnaire ! Cohn-Bendit en fait beaucoup sur le sujet. Et une libérale, parlant français, a fustigé la France à ce propos. Le degré zéro de la politique. Je viens sur mon vote de l’après midi.
Le 10 Mai dernier, après la crise de la dette grecque, les euro-importants nous annonçaient en fanfare la future mise en place d'un "mécanisme de solidarité européenne". Avec un pareil nom, la chose pouvait sembler sympathique. Mais l'illusion est interdite avec notre « Europe qui protège ». Le pire y est presque toujours certain quand il s’agit d’argent. Voyons cette chose. De « solidarité » on est bien vite passé à « stabilité », ce qui sent bon le technocrate. Voici donc servi prêt à l’emploi un "mécanisme européen de stabilité". Il repose sur un "Fonds européen de stabilité financière". Il est composé de contributions des Etats membres de la zone euro pour 440 milliards d'euros. Naturellement ils n’ont pas cette somme en caisse. Ca se saurait. Le moment venu ils l'emprunteront donc, cela va de soi. A côté de cela il y a un petit nouveau dans le tableau : le FMI qui entre officiellement dans les mécanismes institutionnels de l’Union. Lui prévoit 250 milliards d'euros. Milliards qui viennent des Etats membres du fond. Ce sont donc toujours les Etats qui passent à la caisse. Mais ça ne leur donne droit à aucune bienveillance. Car l'octroi de tout prêt est conditionnel. Le demandeur doit accepter un plan de rigueur validé par la Commission européenne de Monsieur Baroso, la Banque Centrale européenne de Monsieur Trichet et le FMI de Monsieur Strauss-Kahn. Il est entendu que les marges de négociation de l'Etat demandeur sont très maigres. En vérité, elles sont nulles, tout le monde le sait. Soit il accepte la casse de ses services publics, le gel et la privatisation des pensions, les baisses de salaires et les hausses de TVA et des frais d'inscription à l'université, soit les agences de notations, désormais libres d'agir dans toute l'UE, dégradent leur note. Tu casques ou tu coules. C'est au choix. J'exagère? L'énumération qui précède est en tout point conforme au plan imposé à l'Irlande le 28 novembre dernier.
Mais, concrètement, comment cela va-t-il se mettre en mouvement ? On a compris le cadre. Mais quel est le mécanisme de déclenchement et de mise en œuvre ? Il faut dire que sa mise en place n'était pas prévue avant la mi 2013. On savait juste que la Commission serait chargée d'organiser sa gestion. L'Eurogroupe, réunion informelle des ministres des finances de l'UE, avaient quand même commencé à en fixer les grands traits dès novembre. On apprenait ainsi que le dispositif serait ouvert aux créanciers privés. Certes, ils seront soumis à une clause d'action collective pour le gel des remboursements, l'allongement des échéances et la réduction des taux d'intérêt. Formidable! Mais qu'est-ce c'est qu'une clause d'action collective? C'est le vote à la majorité de tous les créanciers privés. Il serait bien étonnant que ceux là soient motivés par l'intérêt général des citoyens de l'Etat déficitaire ! Restait à institutionnaliser ce mécanisme. Problème : rien de tout cela n’est prévu par le traité de Lisbonne. Alors comment faire ? Pour établir la mainmise du FMI, de la Commission européenne et de la BCE sur les budgets et les politiques des Etats membres, pas question de prendre le risque de la démocratie. L'oligarchie européenne et les eurocrates ont déjà été échaudés par trois référendums où les peuples ont dit non au TCE-traité de Lisbonne.
L'eurocratie a donc trouvé une issue pour échapper à la volonté populaire. L'amendement nécessaire au traité de Lisbonne pour y inscrire toutes ces merveilles se fera par une "procédure de révision simplifiée" et pas par "la procédure de révision ordinaire". Subtil. Trop peut-être. Car la procédure de révision dite « simplifiée » ne s’applique qu’aux cas où aucune nouvelle compétence n'est attribuée à une institution européenne. Et là on en donne. On en donne même à une institution, le FMI, qui n'est même pas une institution européenne. Pardon pour cet enfouissement dans les procédures. Mais si l’on veut comprendre il faut s’en donner les moyens. Donc vous demandez vous pourquoi ces gens s’encombrent-ils de vouloir cette procédure « simplifiée » ? D’abord pour que ça aille plus vite. Ensuite pour un petit rien, un détail de mot décisif. Car la procédure dite simplifiée permet de demander aux Etats une « approbation » tandis que la procédure ordinaire exige une « ratification ». Enorme conséquence ! En droit international, si le premier terme est très flou, l'autre est très clair. La ratification est une procédure prévue par les constitutions de chaque pays. Dans nombre de cas elle rend possible un référendum. Ainsi, en France, selon l'article 11 de la Constitution, il suffit qu'un cinquième des parlementaires et un dixième des électeurs et électrices le demandent pour qu'il soit mis en œuvre.
Le moment tant attendu est arrivé : le Conseil européen réuni en grande pompe à Bruxelles jeudi et vendredi dernier a tranché. Le Parlement européen est seulement consulté sur le sujet. Ca ne le gène pas. Il ne proteste pas. Il ne s'insurge pas contre ces entorses à la démocratie. Il se contente de demander à contrôler l'application des plans de rigueur ! J’ai voté contre ce texte, évidemment, ainsi que tout mon groupe, la GUE. Les socialistes et le Verts ont voté pour. Seul mon groupe a amendé le texte pour réclamer un référendum pour chaque révision du traité et ce dans tous les Etats membres. Les socialistes et les Verts ont voté contre. Ca ne doit pas nous bloquer dans l’action. Je propose que l’on reconstitue le Comité national pour le référendum qui s’était constitué avant la ratification du Traité de Lisbonne.
Comme je l’ai mentionné à plusieurs reprises dans mes notes de blog, je fais l’objet d’une campagne de calomnie sur la toile. Il circule une sorte de message en collage qui m’attribue des revenus incroyables, un cumul de fonction impossible entre sénateur et député européen et une somme de retraites additionnées que je ne touche pas davantage. Ce document a été relayé par des socialistes comme cela a été prouvé dans les Yvelines, par les amis de Jean Paul Huchon. Depuis cette campagne a élargi ses moyens. La veille du vote fonctionnait une chaine par SMS sur le même registre. Au parlement européen, Jean Quatremer agit de même. Répétant à toute occasion que je ne suis jamais là, il en profite pour présenter d’étranges additions de moyens à tout propos manifestant une obsession pour l’argent inversement proportionnelle à son intérêt pour celui des lobbyistes qui devraient pourtant lui offrir d’amples sujets d’enquête. Ainsi n’a-t-il soufflé mot de l’épisode de la corruption des députés dans la note où il fustige l’épisode Hortefeux. Mais il en profite pour me mettre en cause de nouveau. L’influence malsaine, et sans aucun doute très indirecte, de ce genre de procédé sur l’alimentation des rumeurs est avérée. Voyez cette coïncidence très parlante. Après avoir dénoncé nominalement l’absence au téléphone pour lui répondre d’une assistante du groupe qui travaille avec moi, celle-ci a eu la surprise de découvrir une campagne sur Twitter mettant en cause de manière très grossière son « inactivité » au parlement européen. Contre cela que puis-je faire ? Rien. Bien sûr. Ou presque. Juste vous le dire et solliciter la protection de votre vigilance. Ne relayez pas, même pour dénoncer le procédé, les mots et les « arguments » de la calomnie.
Citoyen de gauche (depuis toujours) de Seine Saint Denis, plutôt proche du PG, je suis atteré par les commentaires de ce blog :
certains irresponsables (excusez du terme mais je suis en colére) pronent le vote blanc et refusent le désistement républicain au second tour (position de JL. MELENCHON que j'approuve).
Grace à ces crypto-lepénistes, crypto-sarkozy, nous risquons de nous prendre 5 ans de plus de Sarkozy, ces irresponsables sont les meilleurs alliés de Sarko.
Quel contraste avec le comportement digne et responsable des dirigeants et militants du PCF, qui à juste titre critiquent durement le PS sur certains de ses choix et il le mérite bien, mais au second tour respectent la discipline républicaine.
Dans un duel PC-PS, je vote PC sans hésiter mais dans un duel PS-FdG représenté par un PG et bien je m'interroge, si le PG est élu, est-ce qu'il va diviser la gauche ou bien contribuer au rassemblement indispensable contre la droite et l'extrême droite.
@151
Ben voyons. Qui est irresponsable ? Ceux qui en ont marre du PS et qui savent pertinemment que si il revient au pouvoir, avec un DSK par exemple, cela changera strictement rien à rien ? On les a vu à l’œuvre sous Jospin, le plus grand privatiseur, à créer des emplois précaires depuis les années 80, en aidant les entreprises du privé à coup de milliards d'euros en pure perte, tout ça pour faire des CDD à la pelle et casser les acquis sociaux du CNR (entre-autres)
Et avec ça, nous sommes inconscients, irresponsables ?
Le peu de démocratie qu'il nous reste, c'est à dire quelques minutes pour mettre notre bulletin dans l'urne, nous devrions le consacrer au vote utile pour remettre au pouvoir les mêmes margoulins ? Choisir entre la peste et le choléra, en gros ? A vous lire, vous n'avez pas dû trop galérer. Quant à l'emploi du terme crypto-machin, je sais bien que c'est très à la mode en ce moment chez les experts-commentateurs qui savent ce qui est bon pour nous et que l'on retrouve dans les mêmes émissions, toujours ensembles mais ça ne veut pas dire grand-chose. Alors, svp, épargnez-nous ce genre d'expression. Merci.
Extraordinaire succès FN : 2 élus sur 2026 ! (Comme papa dans les années 90 semble-t-il)
Quelle a été la performance politique réelle du FN aux cantonales 2011 ?
Rappelons les chiffres officiels du 1er tour.
Le FN totalise 1379 902 voix soit 15,06 % des 9 160 604 suffrages exprimés dans l’ensemble des 2026 cantons. Or il n’ a été présent que dans 1440 cantons. Son poids politique est donc minoré dans cette expression du vote.
Alors certains ont dit : corrigeons le score en proportion du nombre de cantons où le FN était présent soit, 15 % X 2026/1440 ≈ 21 %. En fait ce calcul est invalidé parce que la densité d’électeurs n’est pas homogène dans les deux regroupements de cantons. Opinion Way a compté les suffrages exprimés réels dans les seuls 1440 cantons et rapporté à ce total les 1379 902 voix FN. Il nous délivre un taux 19,2 %. Mais Impasse est faite sur les 586 cantons désertés, virtuellement les plus « calamiteux ». Ici, le score FN est donc déformé à la hausse
L’approche politique la plus cohérente consisterait à rajouter aux 1379 902 voix réelles du FN obtenues dans ses 1440 cantons, les voix virtuelles qu’il aurait pu obtenir dans les 586 autres (en se fondant sur l'hypothèse que dans la réalité, en l'absence de candidats FN, les électeurs FN virtuels n'ont pas voté). Et de comparer ce total aux 9 160 604 suffrages exprimés dans toute la France.
Entre 17 et 18 % dit le F N. Si j’avais à parier je dirais plutôt entre 16 et 17 %.
Les maîtres-sondeurs pourraient facilement procéder à ce calcul et reconstituer les voix virtuelles manquantes avec une marge d’approximation suffisante. (En extrapolant à partir des régionales 2010 et de l’évolution du vote FN par exemple.) Mais cela ne les intéresse pas. Sur fond de campagne invisible dans les médias avant le 1er tour, et de longue et scandaleuse promotion de M. Le Pen par ces mêmes médias et sondeurs, des chiffres qui éclairent la réalité feraient mauvais genre. Sans compter qu’ils jetteraient encore plus de suspicion sur leurs prophéties fantaisistes pour 2012.
151 - Gauche93
Ha, non par pitié ! Pas encore ce laïus devenu ridicule en 2011 depuis que " la droite - extrême " gouverne ce pays depuis 2007 ! STOP ! Nous avons besoin d'un travail d'analyse politique de fond et non pas de " moraline " à bon compte qui fait toujours tout échouer avant de penser quoi que ce soit. Arrêtez le " chœur hypocrite " du pseudo " Front républicain " tandis que N.Sarkozy a réussit à engager la France dans deux guerres ! Deux guerres extérieures et une guerre intérieure contre les pauvres, les étrangers et les français modestes. Imaginez la situation hallucinante où nous sommes arrivés : Le Front de Gauche appelle à voter PS et le PS appelle à voter UMP tandis que l'UMP lui ne dit rien et sous-entend que son électorat s'il en a envie, peut s'affranchir du " Front dit républicain " devenu obsolète et voter FN ! La voilà la vérité ! C'est à cause de cette sombre hypocrisie que nous sommes encore à 56 % d'abstention. Nous sommes dans un nouveau cycle politique, il va falloir l'entendre. On ne confond plus l'hier avec l'aujourd'hui depuis le renflouement des banques par les deniers publics suite à l'effondrement du système en 2007. C'est fini la douce époque où tout semblait en " ordre " - Il faut mettre en avant - nous les "sociaux -républicains" - le projet de refondation démocratique et sociale et cela passe par des assises pour une 6° république. Il faut arrêter avec la culpabilisation, les dragées et "les moulins à prières". Un véritable Front Républicain digne de ce nom se construit, il ne se décrète pas et ne se délègue plus. Il passe par une refondation institutionnelle de la représentation politique des citoyennes et des citoyens et des pouvoirs étendus qui leurs seront conférés. Penser que celui-ci est le simple synonyme d'une manip pour servir la soupe à l'UMP prouve la maladie neuronale qui atteint pas mal de monde. Réfléchissez cinq minutes à ce que vous dites et tirez-en les conclusions qui...
Perso j'attends les résultats "en voix" pour le fdg, afin de me faire une idée.. Il faut "se" compter de temps en temps...
Quant au "vote utile"... Je me rappelle trop bien de la ratification du traité de Lisbonne : Comme ils se sont TOUS assis sur le résultat du référendum (je parle du parti socialiste), et comment moi je m'assiérait avec plaisir sur ce vote utile...
A tout ceux qui délirent sur le thème Tout Sauf le PS, je permets de citer Jean-Luc Mélenchon himself au sujet de Martine Aubry au sein du gouvernement Jospin: "J'en ai gardé du respect pour elle parce qu'elle était guerrière, combattante. (...) Le PS est un parti de gauche, on ne peut pas avoir avec lui les relations qu'on a avec un parti de droite ou un parti ennemi." Alors si on pouvait cesser les délires groupusculaires, ce serait pas mal.
A tous n oublions pas que pour se présenter à la présidentielle il faut avoir cinq cent signatures. De plus ne doutez pas que l'UMP est fort capable de durcir la règle, voyez les douze et demi pour cent des inscrits pour ces cantonales.
@ 151 Gauche,
Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse ? Et bien non, ne la jouons plus utile, désolé si vous êtes en colère, mais une fois pour toute il faut justement faire preuve de responsabilité, s'affirmer,et avoir le courage de traduire ses opinions.
Ce n'est pas être irresponsable que de dire stop aux machinations politicardes, c'est en cautionnant cette façon de la jouer petit bras que nous augmentons les abstentions.
Si je peux faire une métaphore, je prendrais pour exemple le match de l'équipe de France de foot, où la main d'Henri a envoyé au cette équipe au paradis ! Scandaleux dirent les uns, mais non c'est le jeu répondirent les autres.
Le résultat ? Vous connaissez ? Et bien là c'est pareil.
@Gauche93 et @odp
Quel mépris ! Franchement, voter PS, ça fait 10 ans que je le fait. Résultat ? (allez, j'attends, montrez-moi comment le PS a tenu compte de ma contribution dans leur action et leur programme... hum, rien ?, bon)
Je le répète, et désolé pour vous si vous ne pouvez pas l'entendre et vous drapez dans l'insulte : le désistement républicain mène à la destruction des sensibilités représentées par le FdG. C'est de la logique pure et simple (et je m'y connais, c'est mon métier). Le PS profite des voix, mais n'altère en rien son fond idéologique actuel, à savoir la sociale démocratie. L'attitude condescendante et suintante de mépris de leurs dirigeants en est la preuve.
Ma position est simple : voter pour ses idées, toujours pour ses idées, rien que pour ses idées. Il ne s'agit pas d'attitude groupusculaire, et les militants et dirigeants des partis concernés font bien ce qu'ils veulent. Il s'agit de l'attitude citoyenne d'un électeur pour faire vivre la diversité des idées et lutter contre le bi-partisme. Qu'on m'explique seulement comment le fait de voter PS systématiquement aux seconds tour peut faire changer quoi que ce soit. Franchement, mes pauvres amis, si c'est votre façon de défendre vos idées, autant militer directement pour un parti Républicain et un partir Démocrate, vous finirez le boulot.
J'en ai raz le bol de me faire voler mon vote à chaque élection, et qu'on se moque de moi ensuite par dessus le marché (je ne parle même pas des multi-cumulars du PS qui osent se présenter, comme dans mon canton, dans le contexte actuel, et qui sont élus par de pauvres bougres comme moi qui crachent sur le cumul des mandats).
" L'abstention est le signe le plus sûr de la crise de la démocratie représentative française. L'élection présidentielle de 2007 avait refait le plein d'électeurs à un niveau historiquement élevé, mais la désillusion a détourné les électeurs des bureaux de vote. Si les vainqueurs déçoivent et leurs opposants ne s'opposent pas, à quoi bon ? "
http://www.rue89.com/2011/03/27/les-cantonales-de-la-defiance-un-avertissement-pour-2012-197212
Les deux principaux gagnants de ces élections sont l'oligarchie, Europe Ecologie et le PCF.
oligarchie d'abord, qui est parvenue a faire coaguler par le biais de ses médias amis, le refus du système dans son ensemble, que ce soit grâce à Sarkozy, qui est une machine à créer de l'abstention, au PS, incapable de capitaliser le rejet massif du Sarkozysme et en net recul en volume de voix, l'UMP, nourrissant amoureusement un FN qui a fini par lui manger la main et présenté indirectement, face à la focalisation moraliste dont il bénéficie, du seul vote transgressif.
Europe Ecologie ensuite, qui est présenté dans de nombreux médias, y compris sur le service public, comme la seconde force à gauche.
Enfin le PCF, éternel vassal local du PS qui appartient au Front de Gauche pour se refaire une virginité électorale tout en sautant dans la première péniche plurielle dès qu'il le peut, exultant devant les 97% de cantons maison sous étendard Front de Gauche. En réalité, Parti de Gauche, FASE, M'PEP, Gauche Unitaire n'ont strictement rien à attendre à l'occasion des élections intermédiaires, puisque le PCF fera toujours valoir son implantation actuelle pour faire une razzia sur les votants Front de Gauche. Le Parti de Gauche se retrouve donc en situation de parti mort né. Dès le soir du second tour, les tractations PC PS en vue des désistements aux législatives porteront un coup fatal à la logique unitaire du Front de Gauche, les quelques ministères secondaires arrachés par le PC achevant de disqualifier durablement l'unité au sein de l'autre gauche.
Par la faute du repli identitaire et schizophrène du PCF, il n'y a strictement plus rien à attendre du Front de Gauche.
Ce qu'on a gagné en implantation et en force militante, on le perd durablement puisque le PCF devient un boulet bien lourd à traîner.
J'attends maintenant le prochain coup de poignard dans le dos, sans doute en Juin. Mais en Juin, on sera peut-être déjà en grève générale.
Une analyse plus fine permettra de montrer que nous avons plusieurs chantiers à ouvrir :
1/ redéfinir sous quelle bannière nous nous rassemblons car visiblement le PCF à eu tendance à tirer la couverture à lui !
2/ ne pas imposer de ligne de conduite sur le report de voix ou de vote utile qui veut plus vraiment dire grand chose maintenant (personnellement je voterais jamais pour DSK par exemple).
3/ continuer le regroupement à la gauche de la gauche ne veut pas dire de faire allégeance au PS ! on peut clairement dire au PS au soir d'un premier tour, nos électeur sont libre de leur choix. Le PS en oubliant les "petits" prendra ses responsabilités et s'il perd nous seront à la même place. De toute manière il y aura une forme de lutte entre le PS et le FdG ne serait-ce que pour discréditer l'un ou l'autre. Le programme départagera les uns et le autres.
Finalement soyons fiers du premier pas accompli, même si nous trouvons les électeurs bien timide sur nos idées. Nous avons avancé nos pions dans la bonne direction.
4/ définir le meilleur leadership possible, notamment en travaillant avec le NPA et d'autres forces de gauche. Jean-Luc Mélenchon a courageusement soutenu le NPA dans la dernière bataille et je souhaite qu'on poursuive malgré nos approches différentes.
5/ donner plus de poids à nos outils médias comme la télé de gauche qui doit devenir le relais de nos idées.
Au Webmaster
Désolé de vous ennuyer, vous avez intégré mon correctif sur mon post d'origine en sautant un passage ce qui annihile et rend confuse ma précision qui consiste à dire qu'il faut aussi ajouter les voix virtuelles FN aux suffrages exprimés.
Avec toute ma solidarité pour votre action sur ce blog
Voici le paragraphe complet corrigé :
"L’approche politique la plus cohérente consisterait à rajouter aux 1379 902 voix réelles du FN obtenues dans ses 1440 cantons, les voix virtuelles qu’il aurait pu obtenir dans les 586 autres Et de comparer ce total aux 9 160 604 suffrages exprimés dans toute la France, augmentés des voix FN virtuelles de ces 586 cantons. (en se fondant sur l'hypothèse que dans la réalité, en l'absence de candidats FN, les électeurs FN virtuels n'ont pas voté).
Entre 17 et 18 % dit le F N. Si j’avais à parier je dirais plutôt entre 16 et 17 %."
@ 151 Gauche93
Grace à ces crypto-lepénistes, crypto-sarkozy, nous risquons de nous prendre 5 ans de plus de Sarkozy, ces irresponsables sont les meilleurs alliés de Sarko
Que vaut-il mieux ? 5 ans de Sarko ou 5 ans de DSK ? Pour moi, c'est du pareil au même. Aucune différence.
Le PCF a une vision de sauve qui peut: quelques conseillers régionaux, quelques députés, et peut être, si DSK le veut bien, un ou deux secrétaires d'état. Et pour çà, on fait la P...
Aucun amour propre. Les vieux Cocos doivent se retourner dans leur tombe. Ceux d'aujourd'hui auraient rallié Pétain pour quelques maroquins ! Elle aurait été belle la Résistance!
@Gauche93
« Citoyen de gauche (depuis toujours) de Seine Saint Denis, plutôt proche du PG,… mais dans un duel PS-FdG représenté par un PG et bien je m'interroge »
Cher camarade, ne t’interroges pas, tu te fais du mal, toi qui te dis de GÔche, je crois que tu devrais rester au PS, si c’est pour toi ça la GÔche.
Il faudrait que tu nous expliques, en quoi le PS est de gauche dans les votes européens !
Moi j’étais socialiste et j’ai toujours voté socialiste, mais trop c’est trop.
La position de certains membres du PCF n'est pas acceptable. Ce parti, moribond il y a peu, se refait une santé grâce au Front de Gauche et à la "locomotive Mélenchon", puis pour des histoires de gamelles locales à deux balles lèche les bottes du PS ! Il est prêt à faire la courte échelle à DSK pour sauver quelques sièges de députés. C'est pitoyable.
Il me semble que le Parti de Gauche va devoir trés vite demander au PCF si oui ou non il veut être un allié loyal et s'il accepte que jean-Luc Mélenchon soit candidat du Front de Gauche. Si la réponse est négative, inutile de tergiverser: le Parti de Gauche reprend ses billes et Jean-Luc, les mains libres, se lance à fond sur le thème : qui m'aime me suive. Il pourra défendre un vrai programme progressiste de justice sociale auprès de tous les français. Je me permets (modestement...) de suggérer à Jean-Luc, la présidentielle ayant un côté "face aux français", qu'il n'aie pas l'air de ne s'adresser qu'aux électeurs de la gauche radicale ou de l'extrême gauche, mais à tous ceux qui souhaitent une vraie alternative et le partage des richesses. Qu'il retrouve un peu l'esprit du CNR de 44. Ce programme réellement progressiste élaboré par des gens allant de la droite "ouverte" à l'extrême gauche. Sans rien compromettre sur le fond, c'est le type d'élection où il faut "ratisser large".
Merci aux camardes qui m'ont répondu
Je tiens également à remercier le webmaster de ce blog car c'est un blog démocratique : toutes les opinions ont droit de cité sur ce blog, ce n'est pas le cas de tous les blogs politiques..
Il n'y avait pas de mépris dans mon écrit, peut-être un peu de provocation, j'en conviens...
Je voulais en réponse faire de l'ironie :"Le PG c'est bien, les autres sont des nuls, est-ce que cette fois j'ai bon?"
Mais j'abandonne l'ironie : il faut impérativement battre le Président actuel en 2012, c'est une question de salubrité publique.
Je respecte vos opinions et ne mépriserai jamais les militants d'un parti politique de gauche qui donnent de leur temps avec générosité, j'ai même une certaine admiration pour eux
Mais je supporte difficilement le sectarisme et les "purs de gauche", on a toujours un plus pur que soi.
Des milliers de critiques peuvent être adressées au PS mais comme le dit O.Besancenot, les militants PS, je les rencontre dans les manifestations et les luttes sociales pas les militants UMP.
Beaucoup de divergences opposent les partis de gauche mais cherchons aussi les convergences, le but n'est pas d'aspirer à une fumeuse révolution mais de changer le plus vite possible la vie des gens et d'aboutir à une meilleure justice sociale.
Discutons du fond ; des problèmes de pouvoir d'achat, de logement etc... et pas de théories de gauchistes attardés...
J'admire les dirigeants communistes : P. Bessac hier sur LCI, j'ai beaucoup de critiques à adresser au PS mais pour se débarrasser de Sarkozy et battre la droite, je voterai DSK s'il le faut.
Ce n'est pas une question de places mais de responsabilité politique.
Merci de m'avoir lu
A Pierre 165 - Mais de toutes façons t'a jamais eu l'intention de voter pour lui, alors nous casse pas les pieds...
Maintenant, lis bien çà, je suis militant du Parti de Gauche et je suis allé soutenir les candidats du PC de mon canton et des alentours, je les ai soutenu publiquement... Je suis certain qu'à mon minuscule niveau, ce micro engagement de militant a ramené quelques voix et cette poussière, j'en suis fier, je n'ai rien calculé, juste qu'il me paraissait fondamental de se présenter front uni et qu'il n'y a que çà qui ait du sens, maintenant compte tes voix de 2004, de 1978 ou de 1936, va voter Gremetz si ça te chantes mais ne nous les brise pas à essayer de nous faire croire que tu fais partie de ceux qui aimeraient que çà change un jour dans ce pays.
En règle générale, va falloir arrêter de psychoter sur les cantonales, hier j'ai voté PS sans l'ombre d'un remords ni d'une hésitation car au niveau local, il n'y a pas photo avec la droite - Même s'ils sont totalement schizophrènes sur le plan national et international, il y a une réelle préoccupation et un réel investissement social sur les plans locaux.
C'est vrai, des gens considèrent Jean-Luc comme étant d'extrême gauche ! peut être cela fausse la donne pour certains électeurs qui sont réticents à voter pour des partis réputés extremes ! tout le monde ne vient pas sur ce blog et constater par eux-mêmes et se font des idées fausses et bien souvent ne retiennent de Jean-Luc que les buzz où il apparait souvent en colère contre untel ect... de toute façon si le PC décide d'écarter Jean-Luc et choisisse quelqu'un d'autre, ca n'aura plus de sens car les gens voteront d'autant moins si c'est un candidat PC qui est choisi ! C'est surtout le charisme et l'énergie de Jean-Luc qui permettait qu'on avance...franchement ca me désole la tournure que ça prend !
165 @pierre
« Vous êtes entrain de perdre le soutien de nombreux militants communiste. Dommage pour vous »
Tu trouves normal,
Que le front de gauche ait fait en sorte que les communistes puissent ce présenter dans beaucoup de cantons (ils auraient pu demander un nombre équitable pour chaque composante du FdG),
Que le front de gauche ait fait en sorte de faire voter pour ce communiste (ce qui est normal puisque faisant parti du FdG)
Que si beaucoup de communistes sont élus, c’est aussi grâce au front de gauche CàD aux voix des partis qui le composent et de leurs sympathisants, pas que des communistes.
Et que ces mêmes communistes demandent que leurs comptages se fassent séparé du Front de Gauche.
Tu trouves ça loyal ?
En fait, ce que tu veux dire, c’est que maintenant que les communistes sont élus avec les voix du FdG et que des accords ont sûrement étaient entendus entre le PCF, le PS et les EEV, ce n’est pas que le PG perde le soutiens des communistes, mais que les communistes n’ont plus besoin du soutien du FdG.
@Suticos 169
Tu as raison sur l'engagement local, mais le résultat de ça est une récupération au niveau national. La direction PS récupère tout pour défendre son système, qui est un système pourri de notables et de carriéristes qui dépensent l'essentiel de leur énergie à défendre le système politico-économique en place. Regarde Valls, regarde Aubry, regarde ces suffisants de Strauss-Kahn, Cambadélis, Hollande, etc. Je veux bien qu'on me fasse avaler beaucoup de choses, mais que l'un de ces personnages aient quelque ambition réellement sociale et écologique que ce soit, là non.
Ils s'accrochent à leurs ambitions, leurs baronnies, leurs mandats multiples, leurs indemnités, leurs retraites. Bon, je sais, ça fait populo-lepen, et c'est pas mon genre, mais franchement je le vois comme ça et n'ai aucune confiance dans l'honnêteté et la probité de ces personnes.
Alors, désolé encore, mais ma réponse est que ce sont les militants PS honnêtes et dévoués qui se trompent, pas les électeurs comme moi. Je suis pour l'unité, je suis pour le changement, je suis pour la gauche. En conclusion, je vote FdG, et jamais PS.
Après le second tour
Enfin les yeux s'ouvrent et les oreilles aussi, vous qui avez écrit les commentaires que je viens de lire, vous avez enfin compris qui sont les vrais ennemis du Parti de Gauche, il y a encore des gens du FN ou du PS qui essaient de nous intoxiquer mais laissons ils se fatigueront avant nous.
OUI le terme UMP/PS est d'actualité.
OUI le PS est un ennemi de classe.
OUI les EELV de Daniel Cohn Bendit sont des libéraux bêtes et méchants,
et non l'écologie n'est pas leur propriété.
OUI le PCF est social traite et gagne petit,
son problème n'est pas la défense et le bien être des français, de ça ils s'en fout,
son problème c'est son existence, et rien d'autre !…
J'avoue que ce n'est pas le scénario de mes rêves, mais je ne vois pas comment les communistes vont pouvoir adouber Jean-Luc Mélenchon en juin prochain pour les présidentielles, étant donné que leur allier objectif qu'est le PS le leur interdira, et nous venons d'en avoir une fois de plus l'illustration, le PCF est au garde-à-vous, je dis bien le PS n'acceptera jamais Mélenchon en face d'eux, il est bien trop dangereux, il les connaît trop bien, n'oubliez jamais qu'il vient de chez eux (tout comme moi).
J'aimerais que tout cela ne soit qu'un mauvais rêve, mais malheureusement je crois bien être dans le vrai, et nôtre avenir, camarade du Parti de Gauche, est bien sombre, nous sommes bien seuls, et, si nous voulons appliquer les idées et le programme de Jean-Luc Mélenchon, ce pourquoi nous avons adhéré au Parti de Gauche afin d'insuffler un nouvel élan républicain à la France, il va nous falloir nous battre.
Ce qui est sur c'est que la victoire de la gauche en 2012 ne pourra pas se faire sans le rassemblement de toute la gauche. PS et les verts, ne sera pas suffisant.
Qui sera la rassembleur ? Qui, sur le socle des valeurs de la gauche, amènera sur sa droite les sociaux démocrates et sur sa gauche, la Gauche radicale ?
Ce scrutin des cantonales montre qu'il y a un mouvement de rééquilibrage à gauche en faveur du Front de Gauche qui a gagné tous ses duels contre le front national, sauf à Brignoles, mais avec un écart de 5 voix !
Le P C respire, le Front de Gauche le re dynamise, lui donne un nouvel élan.
Certains perdent la boule. En fait le FRONT NATIONAL a atteint des scores historiques dans toutes les villes populaires, Ils récupèrent des voix à gauche et à droite.Pour cela il faut regarder les reports de voix autant de votants UMP et PS du premier tour sont allés voter au second pour le FN (environ 50%). Constat terrible; alors de savoir s'il faut voter DSK, ma soeur ou Chasseigne en 2012. Quel débat sans intérêt, sauf pour les petits bourgeois bien au chaud, alors que la crise s'enfonce, que le boulot se fait rare en particulier dans les quartiers populaires. Contrairement aux belles personnes J'AFFIRME que la classe ouvrière n'a pas disparu on lui a seulement volé son boulot avec les délocalisations Les bourgeois de droite et de gauche reparlent de classes dangereuses, ils installent des caméras partout pour surveiller ces dangereux gens de la plèbe et développent leur police municipale. Quant ils peuvent croiser cela avec beur ils font le beurre du FN. Alors sauver le PC, le PS ou DSK! ON S'EN FOUT. C'est le peuple qui doit se lever et dire non ! Aujourd'hui certains espèrent que le FN en chassant les arabes va repondre positivement à leurs angoisses. Alors que les Arabes nous montrent le seul chemin possible : la révolte, la révolution des masses populaires !
Les allemand c'est plus clean ils votent pour les verts pour se protéger du nuage nucléaire et des mêmes angoisses. C'est encore plus ridicule car comment des ultralibéraux pourraient ils renoncer à la logique du marché et du fric, et donc du nucléaire? Finalement, comme tu le penses, Jean luc, au fond de toi, la seule voie qui reste pour sortir de ce marasme européen c'est la Révolution populaire et pas fatalement citoyenne!
Tu as raison le seul point d'interrogation c'est quand ! TOUT LE RESTE EST SANS INTERET
@ Stéphane, dont la logique est le métier, un peu de logique: à moins que ton plaisir ne soit de se retrouver à 3 pékins et 2 tondus pour savourer le plaisir de l'entre-soi, si tu veux agir sur le monde, il faut partir de l'examen de ce qu'il est. Et la réalité, c'est que le PCF, qui est le partenaire du PG dans le FdG et dont par ailleurs, Jean-Luc Mélenchon brigue l'investiture pour 2012, est un allié du PS et ne changera pas de stratégie de sitôt, surtout avec 2012 en ligne de mire.
Alors, maximiser les voix FdG/PG: oui; créer un rapport de force politique avec le PS qui soit en faveur de nos idées: oui; mordre sur la gauche du PS: oui; favoriser, pour reprendre un terme à la mode, la porosité entre les idées du PS et du FdG: oui. Mais croire qu'avec zéro élu et 8,000 militants on puisse gagner quelque chose à une confrontation frontale avec l'ensemble des autres composantes de la gauche (PS, EELV et PCF), c'est du rêve éveillé. C'est d'ailleurs la conviction de Jean-Luc Mélenchon qui, dès le début, il a souhaité une alliance avec le PCF.
Alors bien sûr, il reste le NPA, mais celui-ci nous considère comme des sociaux-traîtres et préfère préparer la révolution de 2250... Aussi, ici et maintenant, la logique, c'est de construire des alliances, dans des conditions qui nous soient le plus favorables, mais des alliances de tout de même. C'est d'ailleurs, en réalité, la position du PG à travers le FdG. Je te ferai enfin remarquer que, dans son bureau du PG, Jean-Luc Mélenchon a les photos de Lula, Jaurès et Mitterrand. Si tu aimes la logique, peut être cela te permettra-t-il d'en conclure que le TSPS, est en réalité, au sein de la direction du PG, très relatif.
115 Stéphane
Je ne donnerai plus mon vote au PS, jamais, quelle que soit la situation (deuxième tour face au FN compris).
Je préfère m'abstenir et voir le FN gagner que de voter pour le PS.
Mais comment pouvez vous tenir pareil langage ? le PS a fait si mal que ça à la France pour mériter une telle haine de la part d'une personne comme vous se prétendant de gauche ? excusez-moi mais votre jeunesse est pour beaucoup dans votre apparente naïveté politique. Si vous êtes agé de 28 ans, vous n'avez pratiquement connu que la droite, que la politique de Chirac et Sarkozy, Vous ne savez pas ce dont sont capables les gens d'extrême droite. Beaucoup d'agneaux cachés se transformeront en loups si MLP gagne 2012. Et je suis entièrement d'accord avec Nicolas (112)
Amitiés
@176
Cher ami, je ne sais pas ce qui te fait m'assimiler à un militant PG, je n'en suis pas un (pour l'instant en tout cas). Je suis un électeur FdG, qui a voté LCR en certaines occasions, PS en d'autres, et même Jacques Chirac une fois.
Ta logique se tient si tu admets, comme tu sembles le faire, la possibilité d'une "porosité" des idées entre l'autre gauche et le PS. Ca n'existe pas, pour la bonne et simple raison que le PS ne travaille pas sur le registre des idées, mais celui de la manipulation politique, et du bidouillage électoral.
Dans ce contexte, une fois encore, désolé, mais le blanc seeing que tu proposes, à savoir "ne vous inquiétez pas, faites ce que vous voulez, vous aurez toujours nos voix au deuxième tour" n'apporte rien. Absolument rien, si ce n'est faire battre la droite. Mais pour quoi faire, cher ami ?
Battre la droite ne peut pas être un programme politique.
Et puis, ça ne marche plus, de toute façon. Les gens ont compris.
Nicolas, stéphane, G2F,complétement en accord avec vos propos et vos analyses, oui, éclaircissons nos rapports avec PCF, nous ne pouvons servir de supplétifs et de porte voix, tant les bénéfices secondaires lui sont favorables à tout les niveaux, qu'ils soient dans le temps où dans l'espace politique à venir,ce phagocytage, ce je te tiens par la barbichette dont est l'objet le FdG n'est que la transposition des relations que le PC entretien avec la PS depuis les années 80,ils nous faut nous dégager de ce poker menteur dont nous savons d'avance qui seront les grands perdants, "éloignons" du ventre dont nous savons tous le "nécessaire" abandon pour grandir, afin d'y acquérir notre autonomie et notre libre arbitre, nous constituant ainsi un réel corpus politique à gauche différencié de toute attraction ombilicale nourricière..
Certains camarades ici, se disent que cela serait un suicide, et je leur retourne à mon tour le pistolet contre la tempe, en leur demandant, est ce que voter au deuxième tour pour DSK, n'en serait il pas un..?
@177
Je n'ai pas 28 ans mais 34 (faute de frappe sur les 10 ans dans mon 1er poste que je n'ai pas pu corriger).
J'ai connu l'époque Mitterrand, et ai beaucoup analysé le fameux "tournant" de 83 (pas à l'époque, hein). Le PS n'est plus à gauche depuis 83, et s'est définitivement vendu au libéralisme au moment de Maastricht, peut-être sans le savoir, je veux bien l'admettre.
Je sais que ça peut choquer, et je ne souhaite pas le pouvoir au FN. Je souhaite la destruction du PS, qui est la principale source de l'incapacité de la gauche à mobiliser son électorat naturel (ceux qui auraient personnellement intérêt à voir appliquer un programme de gauche) et à mettre en oeuvre une politique ambitieuse.
Si le FN passait à cause du refus des gens pour voter pour le PS, désolé encore, ce serait la faute du PS et de ses militants qui n'ont rien compris à la dérive de ce parti.
Le 21 avril 2002 fut la faute du PS, et de personne d'autre.
Amitiés, et bonne soirée à tous.
1/- Quelques uns ici considèrent comme finalement vieux jeu et naïve cette affaire de désistement républicain, et qu'on ne pourrait singulièrement plus se raconter d'histoire sur les intentions du Parti Socialiste et d'Europe Écologie, sans parler de l'ambivalence du PCF... Lisez en tout cas l'alerte de Jacques Ralite d'entre les deux tours, consultable sur le site des communistes unitaires qui en appelle à la morale : « Aujourd’hui, nombreux sont les électeurs socialistes ou écologistes qui sont troublés......Je leur dis en sincérité : en votant dimanche pour les candidats arrivés en tête au premier tour, ils ne se renient pas : ils réaffirment leurs valeurs. En s’inscrivant dans la longue histoire du progrès social en France et de la gauche de ce pays, ils ne vivent pas au passé : ils préservent l’avenir. »
2/- ...Il y a un mot qui est décidément en vogue... « La Décence »... On a entendu « Délai de décence », pour engager le débat sur le nucléaire... Et... Émmanuel Todd, dans son interview de Marianne (lien donné par Antoine #80) : « ...je pense tout à fait que la France doit continuer à être gérée par une alternance entre les grands partis décents de la droite et de la gauche. Je ne suis pas partisan d’une destruction ou d’un rejet des élites. Je plaide simplement pour le retour des élites à la responsabilité et à la raison... »
3/- C'est dit,...nous devrions vivre sous la coupe des partis dits décents, c'est ainsi que Todd appelle les belles personnes... Quelque soit l'indécence de leur comportement et leurs ruses avec la raison démocratique !?... Va comprendre...
@ odp #176
Comme vous pouvez le lire dans mon commentaire 173, je suis d'accord avec votre premier paragraphe, et en opposition concernant le second, pourquoi :
1°/ vous ne ferez jamais venir les éléphants du PS à nos idées, c'est une option impossible, par contre nous ferons venir à nous les militants et les sympathisants du PS qui pour beaucoup sont vraiment de gauche eux (cela a déjà commencé d'ailleurs),
2°/ si Jean-Luc Mélenchon c'est allié avec le PCF ce n'est certainement pas par conviction, sinon il y aurait adhéré, mais par pur opportunisme politique, et à l'époque il a bien fait, mais la donne a changée, non ce n'est pas du rêve éveillé, c'est une volonté absolue de changement de la gauche française, il ne s'agit pas de gagner des élections (seulement), il s'agit de changer la France, de mettre dehors les ultra-libéraux de tous poils.
Alors bien sûr, il reste le NPA, mais celui-ci nous considère comme des sociaux-traîtres et préfère préparer la révolution de 2250...
En suivant votre raisonnement ce n'est pas l'alliance d'un borgne et d'un aveugle qui nous fera mieux voir, et j'en suis d'accord, la seule dynamique du nombre est l'adhésion, chaque adhérant doit convaincre une personne à ce joindre à nous chaque mois, et ainsi de suite, nous partîmes 8000 nous arrivâmes des millions au bureau de vote, je ne me la raconte pas, c'est la solution, donnez moi un journal et vous verrez !…
…Je te ferai enfin remarquer que, dans son bureau du PG, Jean-Luc Mélenchon a les photos de Lula, Jaurès et Mitterrand. Si tu aimes la logique, peut être cela te permettra-t-il d'en conclure que le TSPS, est en réalité, au sein de la direction du PG, très relatif.
Ceci n'est qu'une interprétation, et n'a nulle valeur de vérité. Seul le bilan négatif du PS depuis 30 ans et à marteler ainsi que celui de l'UMP.
Que nous voulons et pouvons changer tout cela, "qu'ils s'en aillent tous".
"Battre la droite" ou "l'extrême droite" dans les urnes est " un moment" du combat politique s'il n'est pas, loin de là, tout le combat politique ! Que par ce vote, nous puissions tirer les marrons du feu pour le PS dont nous connaissons bien l'orientation sociale libérale et réformiste qui le caractérise, nous en sommes parfaitement conscients. Sauf que, primo, un désistement - qui est une alliance de circonstance motivée uniquement par le souci de sanctionner une politique réactionnaire ou de refuser une réponse néofasciste à la crise - n'a jamais été un ralliement et que, secundo, cette situation n'adviendrait pas si le Front de gauche parvenait à rééquilibrer le rapport des forces au sein de la gauche en sa faveur. Or, obtenir entre 10 et 11% des suffrages exprimés, c'est bien, mais nullement suffisant face au 35% du PS !
@Stéphane
Excusez mon emportement dans mon dernier post en réponse au vôtre, car oui j'ai été choqué. Je suis d'accord avec vous quand vous dites que le PS ne porte plus vraiment nos valeurs depuis quelques années (raison pour laquelle j'ai rallié le FdG). Mais ne nous trompons pas d'ennemi. On ne peut mettre sur le même piédestal un Socialiste et un Frontiste. Non, c'est totalement impossible, totalement inacceptable. Jean-Luc Mélenchon l'a bien compris, lui qui est en train de s'investir totalement dans la longue refonte de notre famille de pensée. Je ne peux accepter laisser passer un représentant de Mme Le Pen, qui s'est bien lâchée dernièrement en utilisant le doux euphémisme de il faut repousser les migrants (du maghreb) dans les eaux territoriales, elle voulait sûrement dire qu'il fallait jeter cette "pourriture" à la mer. Et que les migrants soient arabes n'est pas la question, ils auraient été martiens, j'aurais été autant révulsé par ces paroles. Personnellement, je voterai pour le Diable pour contrecarrer le FN. Si nous vivons dans un pays libre, si moi, français d'origine étrangère, je peux m'exprimer librement dans mon pays, la France, c'est en très grande partie grâce à des personnes de gauche, certainement et surtout pas par la grâce des fachos dont on a vu l'oeuvre commencée en janvier 1933.
@ Stephane et à tous ceux qui lui ont emboité le pas sur le théme : "Plus aucun désistement au second tour pour le PS....Jamais !"
Faudrait vous calmer un peu les amis ! On se croirait sur le blog de LO.
L'appel à voter PS face à la droite au deuxième tour est, depuis toujours, une constante de la gauche radicale - y compris au NPA ! Que ça nous fasse plaisir ou pas !
Vous pensez vraimlent, quand il y a un candidat Front de Gauche en tête au premier tour qu'il peut-être élu sans les voix du PS au deuxième.? Vous pensez qu'on peut demander aux électeurs PS de voter pour nous, sans que la réciproque soit vraie ? Vous délirez ou quoi? Avec votre raisonnement, il n'y aurait Jamais un seul élu du FdG !
Quand à ceux qui proposent de faire le Front de Gauche sans le PC....je ne sais pas quel arrière-boutique d'attardés ils sortent. (Comme aurait dit Renaud " J'suis un Front de Gauche à moi tout seul...!")
Il y a comme un vent d'ultra-gauchisme qui souffle sur ce blog... ça m'inquiète un peu.
Un Front est un Front, nom de d...! Pas une chapelle !
@#186 ermler
Halte au feu camarade! En fait ce n'est pas un vent de gauchisme qui s'empare de nous, ce sont des années à subir l'hégémonie du PS dans nos villes et nos régions qui une fois élus avec des voix de gauche ou des verts ou du PC et maintenant du FG se comportent en majorités hégémoniques et font fi de tout notre programme écologiste ou antilibéral.
Ce fut le cas depuis la gauche au pouvoir en 81 avec les ministres communistes et écologistes et le programme commun, ce fut le cas à Montpellier sous Frêche. Et il semblerait qu'ils comptent bien continuer ainsi, ce sera donc sans ma voix tant pis pour Renaud...
@ Karim, stéphane et les autres jeunes de ce blog
Les enfants, car je peux me permettre de vous appeler ainsi, mon fils étant bien plus âgé que vous, enfin, d'abord un grand merci à vous d'être là et d'assurer la relève et de belle manière, Karim tu es français tout comme les autres français un point c'est tout, nous sommes tous d'origine étrangère et de confession différente en France c'est ce qui fait sa diversité et la beauté de ses femmes, sans oublier la richesse de sa culture, nous sommes une exception dit-on.
Quand à Mr Mitterrand, jamais il ne fit quoi que ce soit de toute sa vie politique sans savoir de quoi il en retournait, il fût presque tout, sauf naïf, et il avait très bien étudié le traité de Maastrich, ce n'est pas par hasard qu'il nomma les gens aux postes décisifs et qui firent tant fait souffrir la France et les français, le PS lui doit tout, je dis bien tout.
D'abord, je voudrais relever encore le black out des médias concernant le Front de gauche...la palme ce matin à France Inter qui glose sur le FN avec ses 2 conseillers généraux, sur les verts et leurs 49 conseillers (interview de Cécile Duflot), sur le PS avec M aubry invitée principale(sans js mentionner les reports de voix) mais, pas le moindre mot des 118 conseillers généraux élus du Front de gauche...La seule allusion a été de citer les prés de 5% du second tour (score compréhensible vu que le FdG ne se présentait pas partout)...
Ce soir, aux infos régionales, même rengaine , j'ai appris que ds ma région (Midi-pyrénées) le PS sortait vainqueur mais que les verts leur ont pris un canton...par contre, complet black out là encore sur l'élection d'un conseiller Front de Gauche (PC) à St Martory qui a battu le PS sortant...Passons...
Ensuite, Je voudrais répondre à Mr Charpal (@167) et à qques autres anticommunistes que l'on se demande qui a besoin le plus de qui au Front de gauche mais je m'éterniserais pas sur ce débat stérile de boutiques car je ne veux pas contribuer à alimenter la division ...j'ai une idée trop élevée de la polique pour cela.
Enfin, mettre sur le même plan PS et FN et ne pas aller voter, ça sert peut-être à se faire plaisir mais c'est complètement irresponsable. Or, la politique c'est du sérieux : même si je suis la première à souhaiter que le PS perde le leader ship à gauche, je n'oublies pas l'histoire et les conquêtes de la gauche et je ne transige pas avec la république. Non le FN n'est pas un parti comme les autres même si l'UMP et les médias ont contribué à la banalisation du discours haineux qu'il porte envers une de nombreux français et étrangers.
Merci Cronos ! je voulais juste te préciser que je ne suis plus très "jeune" (49 ans). Néanmoins, je voulais quand même, par ces temps de méfiance et ce mauvais climat, dire tout mon attachement à notre grande famille, divisée certes, dont les pionniers, les anciens comme toi, ont écrit en lettres d'or et de sang le mot liberté. Ne t'en fais pas, je me sens plus que jamais français ! je ne trahirai jamais le combat des Veil, Badinter, Halimi et d'autres plus discrets !
Jean-Luc est notre grand espoir, aidons-le !
@ yanhel
Je partage ton sentiment sur le PS, camarade.
La seul façon de remettre en cause l'hégémonie néfaste du PS c'est que le Front de Gauche devienne une grande force politique et électorale ! Actuellement, hélas, ce n'est pas encore le cas.
Ne pas appeller "officiellement" à voter PS au second tour, est un luxe que Mélénchon ne peut pas se permettre, car il se couperait de l'éléctorat le plus à gauche du PS que je ne désepère pas de voir un jour rejoindre le Front de Gauche... Maintenant, les électeurs font ce qu'ils veulent. Moi-même, en trente cinq ans de vie d'électorale je n'ai jamais voté pour un candidat PS, même au deuxième tour ! (Sauf en 2007, parce que Sarkozy, ça me faisait trop. Pas sûr que le recomencerai...) Néanmoins, pour toutes les raisons que j'ai dites, le désistement officiel annoncé par la gauche radicale pour le PS me semble inévitable....
Sachons faire la part des choses, mais de grâce pas de repli de boutique ! Il faut rassembler, rassembler encore autour d'une alternative anti-libérale.
Alors rejoindre la bande façon Renaud, très peu pour moi.
Et là, c'est moi qui dit "halte au feu" !
Tout comme c'est à la droite de faire son ménage, la gauche doit le faire aussi. Que le PS implose et disparaisse. C'est un organisme en fin de vie.
Le tournant de la rigueur en 1983 ? Mais c'était le FMI derrière ! Certains voudraient voter DSK pour faire barrage à un mec comme lui (NS ou bien les ultra capitalistes du FN) ? Sans moi. C'est du pareil au même. Voter DSK = donner les clés de l'Elysée au FMI.
En 2002, Jospin avait signé son arrêt de mort politique en affirmant que l'Etat ne pouvait pas tout. Il a "dégagé".
Cela dit, si les Français ne sont pas assez malheureux, qu'ils continuent à voter pour les partis en place. Y compris pour le FN, si ça leur chante. Quand ils auront bien touché le fond, eh bien, il ne leur restera plus qu'à prendre conscience que le FdG et JL Mélenchon ne disaient pas que des bêtises après tout. C'est peut-être ce qu'il leur faut. Il sera toujours temps alors de faire la révolution, citoyenne ou pas, par les urnes ou pas. Après tout, ça fait plus de 20 ans que j'entends qu'il faut faire la révolution dans notre pays !
@ chat (#182) : Je suis aussi en train de lire l'ouvrage d'Howard Zinn. Dans les chapitres suivants, il y a quantité de pages où il est décrit des situations semblables à celles que nous rencontrons actuellement : ultra-capitalisme, esclavage (& pas que dans les plantations...), conditions de vie épouvantables, etc. Mais les USA ont aussi écrit certaines des plus belles pages du syndicalisme et de la révolte populaire. Ces gens ne faisaient pas les choses à moitié, tout à fait dans le style des Arabes à notre époque ! Des milliers, par dizaines ou centaines, de personnes qui faisaient grève générale et paralysaient des Etats entiers ! Impressionnant. Ca me fait rêver... Lisez ce livre, c'est une merveille. Mlaheureusement, il montre que l'histoire se répète et que Karl Marx a raison d'un point de vue historique et sociologique.
A la lecture de vos commentaires, j'en déduis un malaise vis à vis du PC qui se traduit bien souvent par des positions "douteuses" de certains de ces élus, mais le point de raliement du Front de Gauche est lié au programme politique et social de chacun des partis de notre front. Sur ce terrain le programme du PC est tout à fait acceptable, bien que des différences de point de vue sont apparentes. Beaucoup de sensibilités d'une vraie gauche proche des gens se retrouvent dans nos programmes respectifs. Donc, un programme "commun" est celui de nous tous, il faut toujours nous affirmer dans une logique constructive et anti-capitaliste car nul ne peut affirmer aujourd'hui possèder la légitimité du pouvoir, nous devrons donc laisser du lest pour que toutes les voies menant au partage du pouvoir se fassent avec et pour les gens.
Nous sommes une majorité de personnes à savoir ce que sont les difficultés quotidiennes de la vie mais force est de constater que le changement que nous aimerions tant voir arriver ne pourra se faire que par une déplacement massif aux urnes. Voilà donc ce qui devra se travailler durant encore 14 mois. Le Front de Gauche est à faire connaitre autour de nous car de nombreux Français ne connaissent pas Mr JL Mélenchon et encore moins les idées qu'il défend. Et oui!
@erml dit:Sachons faire la part des choses, mais de grâce pas de repli de boutique ! Il faut rassembler, rassembler encore autour d'une alternative anti-libérale.
Cette alternative anti-libérale passerait par DSK au deuxième tour selon vous ? Vous ais je bien compris ?
104 Kontarkhosz
115 Stéphane
Ces deux post sont très intéressants.
Effectivement le PCF court derrière deux lièvres à la fois et doit rapidement clarifier ses intentions.
C'est seulement quand la position du PCF (et par conséquent du FdG) sera claire, que le FdG pourra réellement décoller. Actuellement, on ne sait pas avec précision à quoi correspond le vote FdG. La faute au PCF qui envoie des messages brouillés depuis des bateaux. (gauche plurielle version 2 ?).
Je ne penses pas être le seul à attendre une ligne claire pour m'engager en faveur du FdG. J'espère pour ma part que cette ligne sera celle du dernier livre de Jean-Luc Mélenchon. Résolument anti-libérale.
Il est tant que le PCF accélère un peu le mouvement, et arrête de se comporter comme un frein à l'avancement du FdG. Engagez-vous clairement pour un changement réel de politique.
@182 et 192, Cette Histoire Populaire des Etats Unis d'Amérique d'Howard ZINN, tout récemment disparu, est un pur chef d'oeuvre. Très peu contestée dans son authenticité mais malheureusement trop peu de publicité lui a été faite car elle remet en cause, et à très juste titre, toute la construction du mythe américain. Ceci étant le livre a été vendu à plusieurs millions d'exemplaires aux USA et malgré cela le peuple US n'est pas trop réactif à ce qui se passe. Il se laisse tondre sans trop rouspéter. Bien sûr quand on a lu le livre on sait aussi qu'au début du XX ième siècle on a fait tirer sur le peuple en révolte !
@leniglo
"Succès indéniable du front de gauche, le candidat PC Robert Hue a la présidentielle de 2002 recueillait 960 480 voix.
A celle de 2007 Marie Georges Buffet recueillait 707 268 voix sur 37.254.000 votants environ.
Sur ces cantonales 2011 le Front de Gauche recueille 815 142 voix sur 7.547.000 votants environ.
Ce qui signifie que nous avons multiplié par 5 les voix obtenues par le PC % Marie-George Buffet en 4 ans."
Excuse-moi mais ton calcul oublie la particularité de chaque élection : en 2008, le PCF a fait 8,8 % des voix au premier tour et comptait 234 conseillers généraux en tout (le FdG en a prés de 250 aujourd'hui).Je sais on a tendance à l'oublier vu que le PCF a été rayé du paysage médiatique malgré son existence réelle !
Ce que je retiens finalement de cette dernière élection, c'est le taux d'abstention trés élevé surtout chez les jeunes et l'électorat populaire (surtout urbain). Les résultats du FN ne sont pas à prendre à la légère mais à relativiser aussi dans ce climat d'abstention. Surtout que les élus UMP sont les principaux perdants face à la montée du FN, cela montre que le transfert de voix vient d'abord de là :on ne peut dire que certaines villes de la côte d'Azur soient des bastions de la classe ouvrière et certaines campagnes soient des foyers d'insécurité,et pourtant le Fn y fait parfois des scores trés élevés. A Toulouse, quand je vois que le FN est plus élevé à Tournefeuille (banlieue privilégiée) que dans les quartiers dits sensibles, ça interpelle sur le soi disant vote ouvrier, j'y vois plutôt la peur de certaines classes moyennes...
Conclusion, il y a du boulot d'abord et avant tout pour mobiliser l'électorat populaire resté à la maison mais aussi convaincre les classes moyennes déboussolées...
@ermler (#186)
Faudrait vous calmer un peu les amis ! On se croirait sur le blog de LO.
Bienvenu au monde réel...
Pourtant, les résultats des cantonales ne sont pas mauvais vus du point de vue de JLM: le PCF conserve ses élus, ce qui veut dire qu'une offensive des adversaires de la stratégie de Front de Gauche sur le thème "le FdG est une machine à plumer le PCF" est moins probable qu'après la bérézina des régionales. Le contexte n'a jamais été aussi favorable pour que Jean-Luc Mélenchon soit finalement investi par le PCF... à condition de ne pas exciter le réflexe de forteresse assiégée des communistes.
Le problème, c'est que Jean-Luc a trop dérivé vers le gauchisme. Petit à petit il a quitté son côté jacobin-républicain pour tomber dans le girondin-libertaire. C'est peut-être sur l'Europe que ce revirement est le plus visible: abandonner l'Euro ? Plutôt céder au mirage d'un "smic européen" qui aura une réalité quand les poules auront des dents. Peut-on être pour la "souverainété populaire" et en même temps essayer d'utiliser la technocratie européenne pour imposer au peuple français la "sortie du nucléaire" (voir ici la question posée par l'eurodéputé Jean-Luc Mélenchon). On le voit bien: l'emprise des gauchistes sur le PG est trop forte aujourd'hui pour envisager un changement de cap.
Il y a comme un vent d'ultra-gauchisme qui souffle sur ce blog... ça m'inquiète un peu.
C'est il y a neuf mois qu'il fallait s'inquiéter. Maintenant le mal est fait.
PCF, FdG
Le PCF fait mieux que "conserver" ses élus (dixit Descartes) : il en obtient 114 alors qu'il avait 102 sortants, me semble-t-il. Dans le 93, où tout était fait par les socialistes et les verts pour le faire chuter, il gagne même un siège - de 11 à 12 !
En revanche, Descartes a raison quand il dit que ce résultat est le meilleur possible pour accepter J-L Mélenchon comme candidat du Front de Gauche...effectivement, beaucoup de militants -pas les dirigeants ! - sont réticents à l'idée d'une candidature Mélenchon. Un PC revigoré craindra moins d'être avalé "à la Mitterrand" qu'un parti affaibli.
Enfin par sa composition sociale et par celle de ses élus, le PC représente quelque chose que ses partenaires du FdG n'ont pas (encore?) des liens, certes distendus, mais des liens avec les milieux populaires.
Quant aux gauchistes de ce blog, ils ne représentent, heureusement pas, le PG, qui en formation aujourd'hui, est un parti socialiste et se situe très loin, à des encablures, du NPA et de LO !
173 Cronos
Je crois qu'il est contre productif de dauber sur nos camarades communistes. Si le "vieux" parti communiste est la ramasse depuis 20 ans (en termes électoraux), les communistes sont partagés en courants de fait.
Il en est qui se replient sur le "Colonel Fabien" et sa magnificence. D'autres pour lesquels hors le PS point de salut. D'autres, encore, pragmatiques regardent le monde depuis leur fenêtre pour tenter de le comprendre et tenter de comprendre ce qu'ils n'ont pas compris.Ceux-là, j'en connais, se posent des questions sur le productivisme, la croissance (ils ne sont pas décroissants non plus, faut pas déc...), le nucléaire. Ce sont ceux là qui vont devenir "l'avant garde" avec lesquels nous devons faire corps.Ce sont ceux là qui vont faire changer leur vieux parti. Ils ont compris que sans cela, il crèvera.
Je fais comme eux... je les regarde évoluer depuis ma fenêtre !
Decartes :
"Il y a comme un vent d'ultra-gauchisme qui souffle sur ce blog... ça m'inquiète un peu / C'est il y a neuf mois qu'il fallait s'inquiéter. Maintenant le mal est fait"
Et moi qui croyait que c'étaient les radiations de Fukushima et l'incurie sinistre de Tepco et de ses actionnaires et bien je me serais trompé, voilà tout. Le plus drôle dans l'histoire et c'est ce qui m'irradie le plus, c'est que je suis d'accord avec " Descartes " sur la chimère quant à réformer l'Europe. Oui, tant qu'on ne fera pas en coordination avec nos partenaires du FdG le procès de cette "Europe- des- marchés- tout- puissants- qui- ne- protègent- que- les- actionnaires- majoritaires-ou- pas ", on se leurrera et nous ne serons pas audibles autant qu'on pourrait l'être auprès des français. Il est vrai que le " smic européen " apparait à l'heure de la ruine des peuples Grecs, Anglais, Portugais, Espagnol,Irlandais, un songe devenu bien creux ou un sinistre gag. Difficile de rire. Je ne parle même pas de " l'Europe sociale " déjà mis au rancart par le PS depuis belle lurette pour usurpation d'identité. Pour le reste, le débat démocratique continue...Il sera tranché par les adhérents respectifs, c'est pourquoi il faut entrer en masse au PG pour accélérer le processus.Faut pas rêver, sans les militants, les partis sont des coquilles vides.
Osez espérer...pour faire "France de tout bois", faisons "union de toute Gauche" ! Si nous gardons en tête nos objectifs communs et visons clairement à changer les tièdes positions à tendance centro-centristes, nous connaîtrons l'ennemi qui nous accable en son nombre et sa nature. Mine-de', FdG et PG sont des groupe/parti communistes, au sens "partageux" du terme.
Pourquoi nous priverions-nous de nous accaparer, nous les bonnes volontés et mauvaises têtes, la possibilité d'une union qui se fait d'elle-même si on le lui permet? Parce qu'on nous accuserai d'être des opportunistes? N'inversons pas les rôles...
Keep fightin'