24mar 11

Cantonales, Libye, OTAN et ONU, session à Bruxelles

Avant le second tour

Ce billet a été lu 25  449 fois.

Elisbonnencore une note à l’arrache ! Je l’ai rédigée en pensant qu’il était inutile pour moi de répéter tout ce que j’ai eu l’occasion de dire sur Europe 1 et sur France Inter cette semaine puisque j’ai eu le privilège de pouvoir m’y exprimer. Donc mes appels au rassemblement électoral de la gauche sont accessibles à tous. Ils ont été entendus par le million d’auditeurs d’Europe 1 et les deux millions d’auditeurs de France inter présents aux heures d’écoute auxquelles je suis passé à l’antenne. Je parle donc autour de l’actualité. La farce de la péniche, et de l’union bidon mise en mouvement à gauche, pendant cette semaine de désarroi de la superstructure politique du pays est suspendue dans le vide de l’abstention. La crise de régime que fait murir la décomposition de l’UMP reçoit un écho dans la paralysie de la gauche politique avec la dislocation de l’axe entre le PS et les Verts.

Merci à Seb pour les photographies qui illustrent ce billet.

J’ai refusé d’aller faire tapisserie à la soirée privée du PS sur la péniche. Crime de lèse majesté. Dès lundi j’ai eu droit à la morgue des chefs socialistes. Je ne devrais pas « jouer nouvelle-zelandesolitaire », « on a besoin de tout le monde ». Bla Bla. Ces bonnes âmes donneuses de leçons auraient voulu que je fasse comme si leur duplicité ne m’était pas connue. Comme si je ne savais pas, de longue main, qui a décidé quoi et où, à propos du deuxième tour pour lequel ces messieurs dames avaient déjà pris leur disposition de division ! Comme si je pouvais croire que les socialistes ne savaient pas que les Verts allaient se maintenir en Seine Saint Denis et dans le Val de Marne ! C’est eux, les dirigeants socialistes, qui ont organisé la présentation de candidats communs Verts/PS dans le but assumé que les Verts se chargent de la sale besogne et délogent les élus sortants du Front de Gauche. Comme ils l’ont fait en Essonne, dans tous les cantons où il y avait un candidat sortant renouvelable. Et jusque dans mon ancien canton dont l’élue est la trésorière nationale du PG. Lequel canton est dans la circonscription du bras droit de Martine Aubry, le député François Lamy. J’en passe et des meilleures. La volonté d’éradication était affichée et assumée. En Essonne elle aboutit à avoir affaibli la gauche. Ces coalitions Verts/Socialistes recueillent moins de voix que les seuls socialistes aux élections précédentes. Il faut les voir venir entre les deux tours, la bouche enfarinée, nous demander un désistement loyal. Comme si c’était un jeu. Comme si tout ce qui a été patiemment construit et élargi par notre travail était sans importance, sans fragilité, sans énergie militante dépensée sans compter. Les nôtres serrent les poings. Les voici trainés derrière le char de ces vainqueurs de pacotille qui comptent cyniquement sur notre dévouement à la cause pour remplir leurs urnes désertées. La peine est la plus forte. Le mépris recouvre tout. En Essonne un canton du Front de gauche fut pris en otage pour nous arracher en échange des mots de soutien quasiment dictés en faveur de candidats qui nous soulèvent le cœur de dégout personnel. La désunion sans raison au premier tour a sévèrement dégradé le rapport de force droite gauche. Dans ces cantons on voit les importants ramenés à leur dimension réelle quand nos militants sont trop tristes pour faire le travail. Une armée de permanents et d’obligés ne fait pas un parti. Tout va être emporté.

C’est le moment où ces belles bouches font des reproches et des gros yeux. Arrogants, tellement méprisants,moscou insultants, qu’il est de plus en plus difficile de convaincre les militants qui doivent tout endurer de leur part avant d’être sommés de se désister ensuite. Ici l’infect chef socialiste fait du bouche à oreille pour dénoncer comme une candidature islamiste notre camarade qui se prénomme Mohamed. Là un bureaucrate à cervelle de pigeon croit avoir fait un bon tour en prenant notre logo Front de Gauche sans autorisation et le prostituer avec celui du Modem. Ca le fait rire, bien sûr. Le désarroi des militants et la pagaille de ceux qui découvrent tout cela les amuse. Rude école de formation pour tous ces militants dont c’est le premier engagement politique ! Mais un solide vaccin est ainsi injecté. Ce qu’est devenu le PS jouit parmi nous d’une réputation à couper au couteau. Et quand nous avons été invités sur leur péniche de comédie on nous précisa pour nous allécher le périmètre de l’invitation : « ceux qui peuvent gouverner avec nous en 2012 ». A pleurer !

Je sais combien les questions de guerre et de paix sont difficiles à traiter. J’ai eu à en connaitre à propos de la première guerre du Golfe, de celle du Kosovo et de l’Afghanistan. Je me suis opposé à chacune d’entre elles sur le critère de ce qu’est l’ordre international dans une conception de gauche. La seule communauté internationale acceptable est la communauté légale. Celle qui est construite sur des accords et des traités reconnus par les parties prenantes et d’application universelle. Si imparfaites qu’elles soient les institutions internationales incarnent cette communauté. C’est une question essentielle. Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, un cadre fut posé avec l’ONU. Mais le mécanisme régulateur n’était pas dans ses murs. Il ne s’y trouvait souvent que pour la forme ou pour l’accessoire. La véritable communauté internationale dont les décisions et mésententes avaient force de loi s’organisait autour des deux camps est et ouest, sur la base du partage du monde de Yalta et tenu en respect par l’équilibre de la terreur atomique.  Au lendemain de la chute du mur de Berlin, l’hyper puissance nord américaine désormais seule prétendit organiser à sa main un nouvel ordre mondial. Ce fut le discours de Bush père sur le sujet qui en donna le signal. Et la première guerre du golfe en fut l’acte fondateur.

Depuis lors, l’enjeu est de savoir si l’ordre du monde est celui de l’empire et de son bras armé l’Otan ou celuicoree-du-sud d’une communauté internationale légale et multipolaire. Ce ne sont pas seulement des principes moraux ou démocratiques qui se jouent dans cette affaire mais des intérêts gigantesques. L’empire ne peut s’offrir le luxe d’être mis en cause. Non par mégalomanie. Ni même du fait de l’incroyable prégnance de la bureaucratie des services et des militaires dans le pouvoir aux USA, nés de l’effet miroir avec leur adversaire soviétique. Mais parce que l’empire ne peut accepter de voir sa monnaie réduite à sa valeur réelle qui est à peine celle du papier qui la représente ou des bits qui la conserve en mémoire électronique. J’ai déjà beaucoup écrit sur ce sujet sur ce blog et je craindrais de lasser en reprenant mes démonstrations. La nouvelle situation combine foule de facteurs où s’ajoutent aux formes classiques des crises particulières du capitalisme celles plus spécifiques liée au capitalisme financier de notre époque. C’est dans ce contexte que se présente les faits du quotidien qui le transforment mais en résultent. La guerre est difficile à interpréter.

Seuls les pacifistes sont constants en toutes circonstances puisqu’ils s’opposent par principe au recours à la russieforce. Je suis pacifique mais pas pacifiste. Fasciné par la discipline mentale de la non violence, j’avoue mon incapacité à la manier comme principe d’action pour un Etat. Je ne dis pas que ce soit impossible. Je dis que je ne sais pas le faire. D’autre part, quel que soit le contexte, la difficulté est grande quand il s’agit de transformer une analyse en action politique. L’analyse est polychrome, tout faite de nuances. Tel est l’esprit. Mais l’action est binaire. Avec du noir et blanc il faut faire un tableau efficace. L’intervention en Libye combine tant de facteurs ! Une nouvelle fois elle prend à revers tant de schémas. Ce qui compte c’est qu’elle ne nous conduise pas à lâcher nos principes.

Par exemple j’ai lu que c’était en Libye une guerre pour le pétrole. Non, s’exclame l’association « Mémoire des luttes » où je compte maints amis. « L'action armée en cours contre les cibles militaires libyennes ne vise pas à s'approprier le pétrole du pays, pour une raison bien simple : c’est déjà le cas ! Total (France), ENI (Italie), Repsol (Espagne), OMV (Autriche), PetroCanada (Canada), Wintershall (Allemagne) etc., exploitent déjà des gisements. Par ailleurs, de nombreux permis de forage et d'exploration ont déjà été concédés par Kadhafi à des compagnies étrangères, principalement américaines. » Une autre explication m’a été proposée parmi les eurodéputés à Bruxelles : Kadhafi serait un dirigeant anti impérialiste. Pour ma part je ne l’ai jamais cru. « Mémoire des luttes » relève pour sa part que «russie-2 Kadhafi a été un temps, mais n'est plus du tout, un dirigeant anti-impérialiste. Jusqu'à il y a deux mois, il entretenait les meilleures relations avec Sarkozy, Berlusconi, Cameron, l'administration américaine,  et il servait de barrage protecteur et rémunéré contre l’émigration africaine vers l’Europe. C’était plus qu’un ami : un allié ! »

Je ne suis donc pas parti de cela pour analyser et décider mon action. Ni naturellement des émotions et impressions du moment. A vrai dire celles-ci sont tout à fait contradictoires pour moi. Elles m’atteignent comme tout le monde. Mais je ne crois absolument pas à l’objectivité médiatique. Et je sais, de plus, qu’en temps de guerre toute communication est de la propagande encadrée par les armées respectives. Dans cette affaire je défends un principe, celui de l’ordre Onusien. Comme je le fais depuis 1991. Et comme vous me voyez le faire chaque fois que se réunissent le G8 ou le G20, réunions de puissants sans légitimité. J’ai défendu l’idée de briser le tyran pour qu’il ne puisse pas briser la révolution. J’ai été confirmé sur ce point et démenti sur l’autre.

Le point positif c’est que la démonstration a été faite qu’il ne suffisait pas de cogner pour avoir le dernier mot. L'intervention a relancé les processus révolutionnaires dans plusieurs pays du Maghreb et du Moyen Orient. Elle les a encouragés. Le point négatif est que l’ordre onusien n’a pas tenu une semaine. Pour des esprits superficiels tout cela ce sont des détails, du pareil au même. Ils ne remarquent pas le poids des officines sur la presse par exemple. Avez-vous vu revenir le vocabulaire de la période de guerre du Kosovo ? On parle de « la coalition », de la guerre de Libye et ainsi de suite. Tout ce vocabulaire aide le glissement qui vide l’ordre onusien de son sens. Il couvre le bras de fer entre puissances qui ramène dans les mains de l’Otan ce qu’il a fallu lâcher quasi par surprise à l’ONU. Dès lors, c’est le moment de constater la faute qu’a été le retour de la France dans le commandement militaire intégré de l’OTAN. La nomination d’officiers français dans la chaine de commandement que dirigent les nord américains est un fil à la patte ! Celle de l’officier qui commande le pseudo organe de planification stratégique de cette alliance militaire est une caution incapacitante ! La pression qui s’exerce pour imposer la présence de l’OTAN dans l’action en Libye ne correspond à aucune nécessité militaire pour cette action et notamment pour les Français. Elle signale seulement notre lamentable perte d’indépendance. Je crois utile de rappeler ici que le programme partagé du Front de gauche prévoit le retrait de la France de l’OTAN et la sortie de ses opérations à commencer par celle en cours en Afghanistan.

J’ai donc rédigé une déclaration publiée en alerte de ma précédente note. Elle dit que l’OTAN n'a rien à faire en Lybie.  La résolution 1973 de l’ONU concernant la Lybie dont l’objet est bien délimité doit être strictement appliqué. Il s’agit de mettre en place une zone d’exclusion aérienne pour protéger les civils Libyens. La résolution 1973 exclut sans amtunisiebigüité toute autre forme de l’intervention militaire. Si la question de la coordination de l’action se pose il n’y a pas de difficulté à répondre au problème dans le cadre du système onusien. En effet le Conseil de Sécurité de l’ONU dispose d’un organe militaire. C’est lui que les statuts de l’organisation charge de mettre en œuvre ses décisions. C’est le comité d’Etat-major. Il est institué par l’article 47 de la Charte de l’ONU. C’est à lui et à lui seul de piloter les opérations de l’organisation. J’ai argumenté en faisant valoir l’enjeu du point de vue de l’action engagée. « Le respect du strict périmètre de  cette résolution est la condition de sa pérennité. Faute de quoi dans les heures qui viennent, l’intervention changeant de signification, l’accord international qui a permis l’absence de veto au sein du Conseil de Sécurité, sera remis en cause. » Je ne soutiendrai pas davantage que par le passé une nouvelle guerre de l’Otan. Je suis donc ce qui se passe, les yeux grands ouverts et l’esprit tout autant.

Ce mercredi j’ai fait l’aller retour à Bruxelles pour le vote sur la première partie du fameux mécanisme d’austérité générale en Europe. Je rate la séance de jeudi pour cause d’élections cantonales. Je reconnais que j’ai été furieusement distrait des affaires européennes cette quinzaine. Je n’ai donc rien compris au prêche de notre président du parlement, l’indépassable Buzek. Cette fois-ci il offrait son corps aux balles de la lutte contre la corruption sur le mode pleurnichard du clergé polonais. De quoi diable pouvait-il bien parler ? Vérifications faites auprès de mes voisins, il s’agissait de la sanction à prendre contre deux députés européens, un ancien vice premier ministre et un ancien ministre des affaires étrangères, qui se sont fait payer leur vote au parlement européen par des lobbies. L’indignation et les phrases ronflantes ont été spectaculaires contre ces deux voyous. Mais personne n’a pensé à remettre en cause la présence officielle et autorisée des lobbies. Il y en a cinquante par membre de la Commission. Et je ne sais plus combien par parlementaire.

Cette honte est au contraire un sujet d’auto satisfaction au royaume des larbins de la concurrence libre et non faussée. Certaines de ces personnes ont également des liens avec des journalistes inamovibles qui croupissent dans les bureaux où leur rbruxellesédaction les a oubliés car l’élite de ce métier ne fait pas de vieux os dans ce mouroir d’ennui. Comment s’étonner après ça que pour certains les votes soient un marché comme les autres. D’ailleurs halls et couloirs, à Bruxelles, sont une fête permanente. On peut passer sa journée à boire des boissons, champagne, jus de fruits et ainsi de suite, en mangeant de succulents petits fours. Tous les lobbies politiques ou commerciaux ont le droit de venir tenir un stand et d’offrir une tournée. La dernière fois j’ai repéré un de ces pinces fesses offert par les industries des cosmétiques. Mais oui ! Cette fois-ci je n’ai pas identifié qui régalait dans le couloir où se tenait ma réunion. Mais au rez de chaussée on dégustait des vins du pays de Loire et un chœur donna un formidable récital très applaudi.

Enfin informé du sujet qui agitait les collègues j’ai assisté à la suite des empoignades sans signification de ce parlement. Il s’agissait des protestations contre le fait que Brice Hortefeux ministre démissionné retrouve sa place au parlement où il a été élu. « Impossible » disent les opposants, Brice Hortefeux n’a jamais siégé même un jour puisqu’il était ministre et sa suivante de liste a siégé dès la première séance. Donc il doit être considéré comme démissionnaire ! Cohn-Bendit en fait beaucoup sur le sujet. Et une libérale, parlant français, a fustigé la France à ce propos. Le degré zéro de la politique. Je viens sur mon vote de l’après midi.

Le 10 Mai dernier, après la crise de la dette grecque, les euro-importants nous annonçaient en fanfare la future mise en place d'un "mécanisme de solidarité européenne". Avec un pareil nom, la chose pouvait sembler sympathique. Mais l'illusion est interdite avec notre « Europe qui protège ». Le pire y est presque toujours certain quand il s’agit d’argent. Voyons cette chose. De « solidarité » on est bien vite passé à « stabilité », ce qui sent bon le technocrate.  Voici donc servi prêt à l’emploi un "mécanisme européen de stabilité". Il repose sur un "Fonds européen de stabilité financière". Il est composé de contributions des Etats membres de la zone euro pour 440 milliards d'euros. Naturellement ils n’ont pas cette somme en caisse. Ca se saurait. Le moment venu ils l'emprunteront donc, cela va de soi. A côté de cela il y a un petit nouveau dans le tableau : le FMI qui entre officiellement dans les mécanismes institutionnels de l’Union. Lui prévoit 250 milliards d'euros. Milliards qui viennent des Etats membres du fond. Ce sont donc toujours les Etats qui passent à la caisse. Mais ça ne leur donne droit à aucune bienveillance. Car l'octroi de tout prêt est conditionnel. Le demandeur doit accepter un plan de rigueur validé par  la Commission européenne de Monsieur Baroso, la Banque Centrale européenne de Monsieur Trichet et le FMI de Monsieur Strauss-Kahn. Il est entendu que les marges de négociation de l'Etat demandeur sont très maigres. En vérité, elles sont nulles, tout le monde le sait. Soit il accepte la casse de ses services publics, le gel et la privatisation des pensions, les baisses de salaires et les hausses de TVA et des frais d'inscription à l'université, soit les agences de notations, désormais libres d'agir dans toute l'UE, dégradent leur note. Tu casques ou tu coules. C'est au choix. J'exagère? L'énumération qui précède est en tout point conforme au plan imposé à l'Irlande le 28 novembre dernier.

Mais, concrètement, comment cela va-t-il se mettre en mouvement ? On a compris le cadre. Mais quel est le mécanisme de déclenchement et de mise eportugal-drapeau-nationaln œuvre ? Il faut dire que sa mise en place n'était pas prévue avant la mi 2013. On savait juste que la Commission serait chargée d'organiser sa gestion. L'Eurogroupe, réunion informelle des ministres des finances de l'UE, avaient quand même commencé à en fixer les grands traits dès novembre. On apprenait ainsi que le dispositif serait ouvert aux créanciers privés. Certes, ils seront soumis à une clause d'action collective pour le gel des remboursements, l'allongement des échéances et la réduction des taux d'intérêt. Formidable! Mais qu'est-ce c'est qu'une clause d'action collective? C'est le vote à la majorité de tous les créanciers privés. Il serait bien étonnant que ceux là soient motivés par l'intérêt général des citoyens de l'Etat déficitaire ! Restait à institutionnaliser ce mécanisme. Problème : rien de tout cela n’est prévu par le traité de Lisbonne. Alors comment faire ? Pour établir la mainmise du FMI, de la Commission européenne et de la BCE sur les budgets et les politiques des Etats membres, pas question de prendre le risque de la démocratie. L'oligarchie européenne et les eurocrates ont déjà été échaudés par trois référendums où les peuples ont dit non au TCE-traité de Lisbonne.

L'eurocratie a donc trouvé une issue pour échapper à la volonté populaire. L'amendement nécessaire au traité de Lisbonne pour y inscrire toutes ces merveilles se fera par une "procédure de révision simplifiée" et pas par "la procédure de révision ordinaire". Subtil. Trop peut-être. Car la procédure de révision dite « simplifiée » ne s’applique qu’aux cas où aucune nouvelle compétence n'est attribuée à une institution européenne. Et là on en donne. On en donne même à une institution, le FMI, qui n'est même pas une institution européenne. Pardon pour cet enfouissement dans les procédures. Mais si l’on veut comprendre il faut s’en donner les moyens. Donc vous demandez vous pourquoi ces gens s’encombrent-ils de vouloir cette procédure « simplifiée » ? D’abord pour que ça aille plus vite. Ensuite pour un petit rien, un détail de mot décisif. Car la procédure dite simplifiée permet de demander aux Etats une « approbation » tandis que la procédure ordinaire exige une « ratification ». Enorme conséquence ! En droit international, si le premier terme est très flou, l'autre est très clair. La ratification est une procédure prévue par les constitutions de chaque pays. Dans nombre de cas elle rend possible un référendum. Ainsi, en France, selon l'article 11 de la Constitution, il suffit qu'un cinquième des parlementaires et un dixième des électeurs et électrices le demandent pour qu'il soit mis en œuvre.

Le moment tant attendu est arrivé : le Conseil européen réuni en grande pompe à Bruxelles jeudi et vendredi dernier a tranché. Le Parlement européen est seulement consulté sur le sujet. Ca ne le gène pas. Il ne proteste pas. Il ne s'insurge pas contre ces entorses à la démocratie. Il se contente de demander à contrôler l'application des plans de rigueur ! J’ai voté contre ce texte, évidemment, ainsi que tout mon groupe, la GUE. Les socialistes et le Verts ont voté pour. Seul mon groupe a amendé le texte pour réclamer un référendum pour chaque révision du traité et ce dans tous les Etats membres. Les socialistes et les Verts ont voté contre. Ca ne doit pas nous bloquer dans l’action. Je propose que l’on reconstitue le Comité national pour le référendum qui s’était constitué avant la ratification du Traité de Lisbonne.

Comme je l’ai mentionné à plusieurs reprises dans mes notes de blog, je fais l’objet d’une campagne de calomnie sur la toile. Il circule une sorte de message en collage qui m’attribue des revenus incroyables, un cumul de fonction impossible entre sénateur et député européen et une somme de retraites additionnées que je ne touche pas davantage. Ce document a été relayé par des socialistes comme cela a été prouvé dans les Yvelines, par les amis de Jean Paul Huchon. Depuis cette campagne a élargi ses moyens. La veille du vote fonctionnait une chaine par SMS sur le même registre. Au parlement européen, Jean Quatremer agit de même. Répétant à toute occasion que je ne suis jamais là, il en profite pour présenter d’étranges additions de moyens à tout propos manifestant une obsession pour l’argent inversement proportionnelle à son intérêt pour celui des lobbyistes qui devraient pourtant lui offrir d’amples sujets d’enquête. Ainsi n’a-t-il soufflé mot de l’épisode de la corruption des députés dans la note où il fustige l’épisode Hortefeux. Mais il en profite pour me mettre en cause de nouveau. L’influence malsaine, et sans aucun doute très indirecte, de ce genre de procédé sur l’alimentation des rumeurs est avérée. Voyez cette coïncidence très parlante. Après avoir dénoncé nominalement l’absence au téléphone pour lui répondre d’une assistante du groupe qui travaille avec moi, celle-ci a eu la surprise de découvrir une campagne sur Twitter mettant en cause de manière très grossière son « inactivité » au parlement européen. Contre cela que puis-je faire ? Rien. Bien sûr. Ou presque. Juste vous le dire et solliciter la protection de votre vigilance. Ne relayez pas, même pour dénoncer le procédé, les mots et les « arguments » de la calomnie.


338 commentaires à “Avant le second tour”
» Flux RSS des commentaires de cet article
  1. lionel-pg44 dit :

    239 jean ai marre

    Jean Luc avait l'air fatigué ? Oui, il l'était, comme l'ensemble des militants du PG qui se sont décarcassés pour ces élections cantonales. Il n'a sans doute pas collé d'affiches, distribué de tracts sur les marchés, fait les boites aux lettres, il n'a pas tenu de bureau de vote non plus. Il a été pendant un bon mois dans les trains, il a rencontré un monde fou, il a tenu des meetings, parlé, serré des louches.
    Je ne fais pas parti des Mélenchonidolâtres, mais il a mouillé sa chemise, le camarade et je l'en remercie. Alors, s'il n'a pas été au mieux hier soir (ce que je n'ai pas éprouvé à ce point), un peu d'indulgence ne nuit pas !

  2. Christian B dit :

    @Julie
    Merci d'avoir rétabli les faits historiques.
    @ Descartes
    Il n’est jamais trop tard pour sortir du nucléaire, vous avez trente ans pour vous y faire.
    C’est vrai que citer Adolphe pour dénigrer les écolos c’est pas du jeu.
    Pour quoi pas aussi feu le Père Joseph, l’ami épisodique des camarades.
    Sans rancune, j’espère.

  3. dudu87 dit :

    "Pour quoi pas aussi feu le Père Joseph, l’ami épisodique des camarades."

    @christian B
    Mais enfin qu'est-ce que tu fais avec les "camarades"?
    Faut pas venir au FdG!

  4. Sonia Bastille dit :

    @ Jean ai marre @ Lionel-pg 44

    Le problème ce n'est pas de savoir si Jean-Luc Mélenchon était en petite forme, parce que fatigué (c'est possible. Les campagnes électorales usent tout à chacun !) mais de savoir pourquoi, Jean-Luc Mélenchon, au "même titre" que les autres intervenants (Morano, Duflot, Désir,...) s'est laissé empaqueté, baladé par la responsable du FN tout en facilitant le travail à cette dernière ?

    Je pense tenir le début d'une réponse, c'est malheureusement, en ce moment, Marine LePen qui mène le jeu, la bataille idéologique et gagne sur ce dernier poiint. Elle est tantôt sur le terrain de la droite mais de plus en plus sur le terrain de la gauche. Ces cibles sont définies : les classes populaires (ouvriers) mais aussi les agents de la fonction publique, les syndicalistes.
    Si en 2006-2007, Sarkozy avait gagné la bataille idéologique et culturelle lui permettant de gagner la bataille politque et électorale, en 2011, il est clair, que Marine LePen, engage ce combat idéologique et culturel (souvent à fronts renversés !). Est-ce comme il y a 4 ou 5 ans la Gauche va se laisser démonter, piller idéologiquement et culturellement ? Est-ce que comme il y a 5 ou 6 ans, elle va laisser le terrain (bassins ouvriers, campagnes, république, nation, laïcité, pouvoir d'achat à l'extrème droite ?

    Qu'envisage de faire la gauche en général et la gauche "radicale" en particulier sur la question européenne (retrait de l'UE, sortie de la France de l'UE et de l'euro ?) ? sur la question républicain et laïque ? sur la question de la sûreté des personnes et des biens ? sur la question sociale du pouvoir d'achat et de la vie chère ?

    La gauche va-t-elle préféré le monde citadin et son bien être aseptisé et écologisé à l'emploi industriel et agricole et à la production de richesses et la réalisation d'infrastructures développant le pays ?

    Toutes ces questions, il y urgence à y répondre ! Sursaut républicain !

  5. jean ai marre dit :

    @ 252 lionel-pg44

    Ce n'est pas une émission qui va me faire changer d'avis, il en faut plus que ça.
    Je comprend et excuse la fatigue de notre camarade. Tout comme je remercie chaleureusement tous ces militants ces sans grades qui collent, passent leur temps sur les marchés, tiennent réunions publiques.
    Mais il y a la dure réalité de l'image.
    Hier il fallait enfoncer le clou, les deux blondes faisaient spectacle, l'occasion était belle de recentrer le débat sur le socle idéologique de la droite. Des milliers de citoyens attendaient des réponses. Dommage, ce n'est que partie remise.
    Encore tout mon respect.

  6. Christian B dit :

    @dudu87 254

    Mais je n'ai rien contre les camarades, vu que nous partageons des valeurs communes.
    Faut vous détendre, Dudu87, l’humour n’est pas l’opium du peuple, faut pas tout prendre au premier degré.
    Salutations.

  7. Pulchérie D dit :

    @ jean ai marre (256)

    Je n’ai vu que la première moitié de l’émission Mots croisés (environ 1 heure) et j’ai apprécié la tenue digne de Jean-Luc, qui a clairement situé le problème de la laïcité, auquel ses prédécesseurs avaient fait allusion de manière fort brouillonne.
    Son intervention tranchait nettement sur le crêpage de chignon verbal des dames participant à cette respectable assemblée, qui fut transformée en basse-cour durant quelques minutes.
    L’expert en sondages se montra louvoyant et ne m’a inspiré que méfiance..
    Harlem Désir a été un bon représentant des idées de gauche.
    La représentante de l’UMP, dans mon optique, traduisait bien le désarroi de son parti.

    J-LM a souvent été pris comme référence et semblait inspirer un certain respect à ses partenaires.
    J-LM ne m’a pas pas déçue, bien au contraire ; il devient d’un calme paisible qui démontre que ses assises sont de plus en plus fermes.

  8. Harry Corouge dit :

    @ G2F dit: Dans un an, le PC se servira des voix du Front de Gauche pour aller à la pèche aux ministères et pour sauver ses députés comme Harpagon sa cassette.

    Absurde.
    Chacun sait bien que le rôle d'un parti politique est de n'avoir aucun élu... Le groupe communiste et républicain se servira de ses élus pour faire des propositions de lois en faveur de pauvres types qui se font licencier pendant que Total engrange 85 milliards de bénéfices sans payer aucun impôt en France. Rien de plus, rien de moins.

  9. Joannès dit :

    Libye : Pas du tout d'accord avec la prise de position du P.de G. Où sont les considérations Internationalistes dans celle-ci? Enfin le fondamental vous échappe complètement mes amis ! Même si Kadafi est un tyran il y en a d'autres ! Alors il faudrait d'abord nous expliquer pourquoi ce pays et pas d'autres ? Les odeurs de pétrole ne vous disent rien? Devinez : qui veut s'emparer des petroles Libyens nationalisés. Comment pouvez-vous parler du Peuple Libyen alors que dans les faits il s'agit d'une guerre civile, il y a donc un peuple divisé qui se combat. L'intervention va donc épargner des populations d'un côté sans doute mais l'autre population qui semble-t-il appui M. Kadafi va aussi mourir sous les bombes de l'OTAN. Et cela

  10. julie dit :

    @descartes p.248
    écologie politique
    On doit pouvoir dépasser l'horizon Luc ferry et son bouquin de 1992
    Pour quoi pas s'approcher des textes et de la pensée d'André Gorz sur le sujet ?
    Pourquoi fermer d'entrée le débat avec des insinuations aussi malveillantes ?
    L'actualité vous y contraindra de toute façon, prenez de l'avance !

  11. Jean Jolly dit :

    D'après l'émission "mots croisés", il m'est apparu que tous les invités étaient pommés sauf les deux "fronts". L'un est facile à imiter, l'autre est d'autant plus compliqué qu'il se base sur la refonte d'une République devenue "cache poussière" ou "cache sexe", au choix.

    Tout comme Lionel, je ne suis pas "Mélenchonâtre" mais je l'ai trouvé serein lors de ce débat... En même temps, il faudrait se mettre d'accord sur son attitude à adopter car certains le trouvent trop virulent pendant que d'autres le trouvent trop "coulant".

    Comment trouver le juste milieu pour convaincre que la VI ème République devient indispensable ? Surtout qu'Harlem Désir (n° 2 du PS) n'a pas l'air enchanté pour changer ce système, il faut donc parier pour que celui-ci profite au bi-partisme.

  12. le Prolo du Biolo (PG 69) dit :

    @ - 230 - Descartes

    Décidément tu as le don pour répondre à côté...
    Je ne dis pas qu'il ne faut pas tenir compte de l'avis des électeurs pour définir et adapter notre stratégie. Je dis juste que notre programme ne doit pas être dicté par les sondages, mais par notre réflexion et notre conviction.
    On ne va pas se mettre à défendre des positions auxquelles on ne croit pas juste parce-qu'elle sont à la mode et qu'elles rapportent des voix...
    1ère chose pour redonner ses lettres de noblesse au combat politique: Ne pas confondre politique avec prostitution, ni compromis avec retournement de veste.

  13. Etudes dit :

    Encore sur la Libye (N°259 Joannès).
    La mise au point de Jean-Luc Mélenchon me paraît très claire...

    Et pourtant tu as raison de soulever la question, il faut tenir compte, et pour nous, et pour la suite des analyses plus approfondies qu'on peut lire sur le site du Grandsoir ou sur celui de Michel Collon :

    De Maurice Lemoine : http://socio13.wordpress.com/2011/03/25/lamerique-latine-dans-le-chaudron-libyen-par-maurice-lemoine/ (repris dans http://www.legrandsoir.info/L-Amerique-latine-dans-le-chaudron-libyen.html)

    De Jean Bricmont," Post-scriptum sur la gauche française et la guerre en Libye", sur : http://www.michelcollon.info/

    De toutes façons il y a sur ces sites beaucoup d'articles intéressants et de liens pour alimenter la réflexion des partisans du Front de gauche, que je soutiens de toutes façons, bien sûr !
    Bien cordialement à tous !

  14. Delbrayelle Gilbert dit :

    Pulchérie D dit:
    ... j’ai apprécié la tenue digne de Jean-Luc, qui a clairement situé le problème de la laïcité
    Oui, Jean-Luc Mélenchon est plus calme et donc beaucoup plus convaincant et écouté depuis quelque temps.
    Harlem Désir a été un bon représentant des idées de gauche.
    D'accord aussi. Et on se prend à rêver d'une vraie gauche rassemblant une partie des socialistes, le Front de gauche et une partie des écologistes. Jean-Luc Mélenchon, Harlem Désir et Cécile Duflot apparaissaient très en phase. Malheureusement, il y a une partie des socialistes (DSK, Hollande et Cie) et des écologistes (Cohn-Bendit) incompatibles..
    Jean François Kahn avait dit il y a déjà quelques mois qu'il faudrait dissoudre le PS pour séparer leurs 2 orientations.

    Donc, finalement, j'ai trouvé Jean-Luc Mélenchon plutôt bon, contrairement à l'avis de certains.
    Petit bémol :quand Calvi a demandé à Jean-Luc Mélenchon ses propositions pour la sécurité et l'immigration, il n'a pas répondu.. Alors, qu'en penser ? On peut dire que ces questions sont le point faible de Jean-Luc Mélenchon... Mais peut-être l'a t-il fait volontairement pour échapper à l'emprise des thèmes favoris du FN ? (Il est vrai qu'il a dévié la question brillamment sur la laïcité)

  15. dudu87 dit :

    A ceux qui doutent du scientifique et de son progrès, je viens de voir de "Pasteur", un téléfilm sur France2. Un bon moment de télévision publique !

    @Cronos
    T'inquiète pas, je suis aussi... un "vieux...grognon" moi aussi.

    @Christian B
    La politique, ce n'est pas les "Bisounours"...d'accord !

    Tant qu'au "facsiste vert", il existe bien...méfiance. Allez voir sur Google ou autre... vous trouverez!

  16. Christian B dit :

    @dudu87 266

    Laissons les Bisounours tranquilles, pauvres bêtes !

    Ce n'est pas le fachicovert sur google qui m'inquiète, c'est le danger extrême du Nucléaire. Voilà un vrai sujet qui demande une vraie réflexion, et pas des invectives.

    En attendant ce grand débat, je bois un petit rouge à votre santé (un petit Bourgogne bio, un délice).

  17. citoyenne21 dit :

    Entièrement d'accord avec vous prolo du bio (263)

    Je pense que pas mal de gens sont un peu déçus depuis ces cantonales (même si pas négative pour le front de gauche), sentant que le parti de gauche risque de n'être au final qu'un pis aller ! beaucoup d'entre nous (militants et partisans) avons peut être trop idéaliser les choses, mal interpréter le but du PG, pris dans l'euphorie d'un besoin de changement profond des moeurs en matière de politique !

    Jean-Luc lui même est certainement conscient depuis le début que la tâche consistant à doper les foules serait monumentale et que réussir à être l'élu tiendrait presque du miracle ! il joue le jeu cependant et je le comprends : il souhaite ardemment voir les valeurs de gauche (les vraies) reprendre le dessus et être porteur d'une force nouvelle, capable d'engendrer des renversements significatifs...il mouille sa chemise oui et on peut lui reconnaitre cette énergie et investigation non feinte (la preuve sa tête fatiguée à l'émission de Calvi) et il n'est pas le seul à être fatigué et si nous tenons tellement à préserver notre intégrité, c'est que nous avons besoin de croire en un monde moins falsifié ! Jean-Luc, quelque soit la façon dont on le perçoit, homme providentiel pour les uns ou simple instrument pour les autres est le moteur de nos aspirations les plus nobles ! Ce ne serait ni Jean-Luc ni nous qui serions à blâmer si l'on échouait, ce serait juste que les belles idées ne pourraient s'épanouir en un monde si avide de supercherie glauque ! Je pense cependant qu'un emballement sur les derniers mois pourraient intervenir en notre faveur, soyons confiant ! on n'a pas le choix, si on laisse notre société entre des mains immondes, il faudra qu'on se batte au propre comme au figuré, de toute façon, pour y retrouver notre dignité de peuple qui est en droit d'exiger sa part du gâteau !

  18. gaulo dit :

    Jean-Luc Mélenchon est devenu plus calme, ce qui a pour effet de le banaliser et donc de ressembler aux "autres" dont le peuple ne veut plus ; il est donc rentré dans le rang, ce qu'on a vu aussi dans l'émission de Calvi où il ne s'est guère démarqué de Désir et Duflot...il n'a donc plus aucune chance, dommage, j'aimais bien le Jean-Luc Mélenchon d'avant

  19. Alexandre dit :

    Pas d'accord avec Jean-luc Mélenchon lorsqu'il affirme que sous prétexte qu'il existe (ou plutôt qui a existé !) une tradition vieille de 120 ans où les partis républicains affrontant les monarchistes se désistaient au deuxième tour et qu'il il faudrait la réspecter.
    Le constat a pourtant été fait qu'il n'existe plus d'un coté une droite réactionnaire et de l'autre une gauche progressiste mais plutôt une confraternité de politiciens de gauche et de droite qui s'entendent comme des coquins pour nous enfoncer dans la gorge leurs traitements ultra libérals.
    Dans cette société qui manque de repère,le curseur est à placer entre ceux qui militent contre la société ultra libérale et ultra individualiste et les autres.

  20. KARIM dit :

    J'ai regardé le lien proposé par citoyenne 21 (145).
    J'ai été frappé par le rictus haineux de Marine Le Pen invectivant Jean-François Copé. C'est là le vrai visage de Marine-la-soft. Il ne dépareille nullement à son camp. Chassez le naturel, il revient au galop.

    Juste une question à Descartes : je n'ai pas bien saisi le sens de votre contribution à ce blog. Tous vos écrits dénigrent systématiquement les valeurs que nous défendons. Pourquoi vous acharner à casser ici plutôt que d'enrichir des pages adverses ailleurs ? ce serait plus logique, non ? Je dirais même plus : plus cartésien !

  21. marj dit :

    @262 Harry

    Ces invectives gratuites sont d'autant plus absurdes que certains communistes et miltants d'extrême gauche pensent exactement la même chose de JLMélenchon, et même qu'il n'hésitera pas à revenir dans le giron socialiste pour une place au gouvernement...
    Pendant que certains se cherchent des poux dans la tête, France Inter continue à faire la promo de MLP tandis que le Front de gauche n'existe quasiment pas sur cette radio...je rappelle que le FN a rassemblé 1,38 millions de voix à ces cantonales (il en avait récolté 1,49 millions en 2004), le FdG prés de 900 000... je vous laisse mesurer comment cet écart est traité ds les médias dont la radio publique. Et après qu'on ne me dise pas que la propagande des médias dominants est une vue de l'esprit.

  22. Alain44 dit :

    Considéré aujourd'hui, JL Mélenchon c'est l'anti M Le Pen, il ne doit pas se laisser enfermer dans cette posture qui arrange bien le PS.
    Bien évidemment, plus on se rapprochera de la présidentielle plus notre positionnement sera difficile car le pourcentage de "démagogie" nécessaire à faire rêver s'amenuise en se rapprochant de la réalité politique du moment.
    Il faut attaquer sur le terrain économique, notre peuple est sclérosé par le conformisme et la peur du lendemain. J'entends beaucoup de socialistes se plaindre des privatisations alors que celles-ci furent votées par leurs représentants. C'est hallucinant!
    Le véritable enjeu démocratique révolutionnaire est là! les libéraux veulent séparer l'économie de la politique pour empêcher les peuples de délibérer. Si JL veut être pédagogue, il faut harceler le PS partout ou cela fait mal de façon à amener le citoyen à la réflexion, sinon nous allons nous enfoncer dans des querelles stupides.
    Il faut que JL devienne une véritable menace pour le PS, il faut qu'il tue le père.
    Bon courage.

  23. gerlub dit :

    J'ai écouté E. Todd sur France Inter ce matin ! Mais "bon dieu" Jean-Luc que lui as tu fait ? C'est dommage quand même car sur bien des points (la très grande majorité, même s'il se dit moins jacobin) il fait des analyses très proches de celles du PG.
    Peut-être faudrait-il le rencontrer et voir s'il y a possibilité d'aplanir tout cela ?

  24. Nicolas B. dit :

    Malheureusement la progression du Front de Gauche n'est pas mis en avant sur les grands médias, après la défaite de l'UMP, l'abstention importante est vite oubliée des médias, après la soupe FN, le débat sur la laïcité voulu par le président est agité comme un chiffon rouge pour faire diversion, lorgner sur les électeurs du FN.
    On a beau dire que ce n'est pas ça qui préoccupent les Français, les médias en font une priorité. L'abstention n'en sera que plus forte. Le Front de Gauche doit sortir de ce piège, pour faire comprendre le programme partagé, les solutions proposées pour sortir de cette 5° république et pourquoi cela changera la donne, tant au niveau Français qu'Européen. Les partageux doivent être clairement identifiés !
    Le bon résultat des cantonales du Front de Gauche est encourageant pour la suite et l'Union des vraies forces de gauche.
    Mélenchon, présidons !

  25. Carol DEBY dit :

    Au correspondant "Etudes", mess. n° 264

    Très bien de relancer la question de la Libye, surtout depuis les révélations de Tarpley.
    Mais nous n'avons pas la place, sur ce blog, pour débattre à notre aise.
    Le Webmestre sera certainement d'accord pour que je vous signale le débat qui a lieu sur le blog d'Alin
    http://linsurge.wordpress.com/
    N'oubliez pas de consulter les commentaires.

  26. Descartes dit :

    @le Prolo du Biolo (#263)

    Je ne dis pas qu'il ne faut pas tenir compte de l'avis des électeurs pour définir et adapter notre stratégie.

    Parfait. Alors explique moi comment tu ferais pour "tenir compte de l'avis des électeurs" qui de toute évidence ne partagent pas (et de loin) l'objectif de la "sortie du nucléaire".

  27. Cronos dit :

    @ webmester
    le mercredi 30 mars 2011 à 10h00

    Je sais quand vous interpellant je vais me prendre quelques jours de quarantaine, mais tant pis, je crois que si vous retirez le droit de réponse correcte, civilisée et non agressive à toute attaque "ad hominem", les injures vont fleurir comme au printemps, vous n'êtes pas omniprésent, et c'est normal, donc ces injures seront présentent un certain temps à l'écran, et pourront être copiées allègrement, d'autre part il vous faudrait être un peu plus impartial, si vous supprimez la réponse supprimez donc sa cause.

    Un adhérant du Parti de Gauche plus que sincère, je sais aussi que cela n'absout de rien, mais je crois que j'ai ma place ici comme tout autre, n'est ce pas.

  28. Alin dit :

    @ Carol DEBY:

    Merci pour les liens vers les articles concernant la Libye que vous avez laissé, cher compatriote liégeois :-). Je pense sincèrement que Jean-Luc Mélenchon se met le doigt dans l'oeil avec cette histoire de "révolution" libyenne: elle ne s'inscrit pas dans la continuité des révoltes (ou révolutions?) tunisienne et égyptienne.
    Depuis une semaine, je ne me suis plus exprimé sur le sujet, préférant réfléchir et chercher des sources. De plus, la priorité était aux cantonales. Je reviendrai cette semaine avec un long article documenté sur la fausse révolte libyenne. Bombarder la Libye n'aide pas le peuple libyen. Il y a une contradiction totale entre les intentions de façade et la réalité. Notre camarade Jean-Luc Mélenchon ne semble pas l'avoir compris, mais il commence à voir les résultats en pratique.

    @ Jean-Luc Mélenchon: mettez-vous en contact avec Gérard Chaliand, spécialiste des guerrillas et contre-guerrillas. Vous avez besoin de ses conseils et étant un honnête homme de gauche, il vous donnera les bons conseils. Lisez Guérillas. Du Vietnam à l'Irak (Hachette) et Les guerres irrégulières (Folio Actuel). Ce sont deux "briques" de mille pages chacune, très détaillées et pas chères du tout.

  29. Jean Emmanuel dit :

    ça va vous faire plaisir, le Monde d'hier a tout de même dit que le Front de Gauche avait fait un bon score. Ceci-dit j'en ai marre d'entendre le PS et notamment M.Aubry s'attribuer une victoire à 53% et du même coup nous imposer DSK. Elle croit que quoi, que nous avions le choix face au FN. Je parie qu'elle va enterrer l'affaire Guérini. Ce PS ferait mieux d'appliquer tout de suite le non-cumul des mandats et de donner le droit de vote aux étrangers, j'en ai marre que ce sujet n'arrive qu'au moment des présidentielles et des législatives et qu'à chaque fois il est enterré.

  30. redline69 dit :

    bonjour
    Nos trois leaders ont mis la vidéo de leur intervention commune sur le blog (voir vidéo 2eme tour)
    Mais je retiens que derrière l'affichage il y a visiblement la volonté de poursuivre l'aventure du FdG.
    Il est très important que lors des prochaines élections, que le problème du "logo" soit réglé une bonne fois pour toute car qu'on ce le dise nous votons pour le FdG, nous souhaitons l'union sur une plateforme commune de vraie gauche et pas de bassine d'eau tiède du social libéralisme avec un pied d'avance dans le PS. Qu'il y ait des accords à trouver au second tour pourquoi pas ! Mais ça dépendra de qui et sur quoi ! En attendant seul le 1er tour est important.
    L'affichage des cantonales aurait gagné en lisibilité si nous n'avions pas connu ce cafouillage de résultat un coup PCF, un coup FdG, un coup divers gauche.
    Nous autres électeurs sommes ensemble aux manifs et donc on comprend pas cette dilution artificielle et ridicule.
    cordialement

  31. Philippe dit :

    Sur France Inter ce matin, j’ai écouté une interview d’Emmanuel Todd. Celui qui a déclaré récemment qu’au train où vont les choses, le FN sera le seul à présenter un « programme économique crédible » en 2012. Il est vrai qu’il fait une fixette sur la fin de l’euro. Pour lui, il faut mettre en place un protectionnisme européen. A défaut, il faudra mettre fin à l’euro, ce qui semble une perspective peu vraisemblable.
    Curieusement, il ne paraît pas être conscient d’avoir en commun le souci du protectionnisme européen avec le PG, ni le FG. Il place ses espoirs –minces- dans le PS.
    De plus, interrogé par le journaliste pour savoir si il partageait le mot d’ordre « qu’ils s’en aillent tous », au passage travesti dans sa signification en l’appliquant aux élites et non à l’oligarchie, avec Jean-Luc Mélenchon, Todd qualifie Jean-Luc Mélenchon de « gugusse ».
    Amusant, au second degré.

  32. sylvie dit :

    Je viens aussi d'entendre E Todd sur France Inter. "GuGusse" est le nom fleuri dont il vous a affublé ! Pourtant comme l'a dit un internaute vous avez bien des idées communes tous les 2... Je pense qu'il est plus dommageable que vous ayez un contentieux avec lui plutôt qu'avec M Quatremer (dont l'avis m'indiffère et indiffère beaucoup d'autres, j'en suis convaincue !) Gardez vos forces pour les causes qui en valent la peine.
    (J'étais à votre meeting de Ronchin dans le nord, c'était très chouette!)

  33. Cronos dit :

    De même que "Gerlub", j'écoutais sur France inter ce matin E. Todd qui a envoyé Jean-Luc Mélenchon au pelote de manière un peu cavalière, son discours et très cohérent, mais en même temps très tendancieux car très proche des thèses du FN, il serait important de savoir ce qu'en pense Jacques Généreux, d'ailleurs pourquoi ne l'entendons nous pas sur aucune radio ni émission télé, n'est-il pas au même titre qu'un Cohen et d'autres économistes et expert de la chose ?

  34. le Prolo du Biolo (PG 69) dit :

    @ - 277 - Descartes

    "Alors explique moi comment tu ferais pour "tenir compte de l'avis des électeurs" qui de toute évidence ne partagent pas (et de loin) l'objectif de la "sortie du nucléaire".

    "Tenir compte de l'avis" des "pro-nucléaires" ne signifie pas se rallier à eux, mais prendre le temps de répondre à leurs arguments.
    Notamment en leur faisant découvrir une autre réalité que les mantras d'Aréva, et ceci avec pédagogie plutôt qu'en les agressant.

    La vie politique consiste, notamment, à essayer de convaincre des gens d'opinion contraire, et qui ne sont pas forcément par principe fermés à toute évolution de leurs positions.
    De même qu'ils pourraient me convaincre moi-même s'il m'apportaient des arguments solides et convaincants.

    Elle ne consiste pas à flatter nos "adversaires" dans le sens du poil et à perdre tout principe juste pour avoir leurs suffrages.

  35. Louis st O dit :

    Dans l’émission “mots croisés” du 28 mars, les verts – C.Duflot est pour sortir du nucléaire, le PS, H. Desir idem, Le PG Jean-Luc Mélenchon idem, MLP (elle aimerait bien mais elle ne sait pas par quoi le remplacer – bon elle n’a pas d’idée et donc seule l’UMP, N. Morano est pour.
    On voit que les esprits bougent.
    A part ceux qui pensent qu'il va falloir faire marcher leurs ordi en pédalant et s'éclairer à la bougie !
    Les japonais n'ont que 15% de leur électricité en nucléaire... et nous 80% mais comment font ils ?
    Pour ceux qui sont encore pour le nucléaire… doit on chercher d’autres sources d’énergie que le nucléaire dans les 20 à 40 ans à venir ?
    Si vous dites non, on ne peut plus rien faire… pour vous. C'est-à-dire plus de recherche autre que le nucléaire.
    Si vous dites oui, alors vous êtes exactement dans notre politique, puisque c’est le temps de vie que l’on estime pour les centrales actuelles et leurs remplacements éventuelles et comme je ne doute pas des chercheurs (si on leurs en donnent les moyens) de trouver d'ici un vingtaine d'années, le remplacement se fera en douceur.

  36. Cronos dit :

    @ Alain44 #273

    Considéré aujourd'hui, JL Mélenchon c'est l'anti M Le Pen, il ne doit pas se laisser enfermer dans cette posture qui arrange bien le PS.

    Non seulement ça arrange le PS, mais ce parti sans scrupules, s'en sert tout les jours pour casser le Parti de Gauche notamment avec ses alliés communistes, cela c'est confirmé durant l'entre deux tours des cantonales, quand va-t-on se décidé à ouvrir les yeux chez nous ? Ou alors il faut réviser notre manière d'envisager le Parti de Gauche pour beaucoup d'entre nous, et de mettre au rayon des promesses les discours de Jean-Luc Mélenchon, cela me meurtri, rien que d'y penser.

    Il faut que JL devienne une véritable menace pour le PS, il faut qu'il tue le père.
    Bon courage.

    Jean-Luc Mélenchon est effectivement l'arme fatale contre le PS, ils le savent, mais ils savent aussi son attachement à ses racines et sa tristesse d'avoir du les couper, il est encore en train de le faire, et ces salauds exploitent cette situation, ils ont tort, cela va être encore plus douloureux pour eux quand la mue sera achevée.

    Lors de l'émission de Mr Calvi "Mots croisés" les échanges avec Harlem Désir de la part de Jean-Luc Mélenchon était des plus courtois, certains diront même de connivences, tous les téléspectateurs un peu attentifs on pu voir les hochement de tête approbatif et les sourires, de la franche camaraderie quoi !… J'entends déjà les bisounours comme les appellent certains sur ce blog, geindre à la persécution, cessez, ayez le courage de vos convictions bon sang !…

    "Tuer le père", voilà bien le problème, fermer un chapitre de 30 ans de sa vie ne se fait pas comme ça, je le sais, malheureusement, il faut faire confiance, cela se fera, il faut un peu de temps.

    Courage, je suis de tout cœur avec vous Monsieur Mélenchon, je crois en vous, et je sais qu'à terme vous vous imposerez comme le leader d'une Gauche libérée, apaisée et conquérante.

  37. Pulchérie D dit :

    @ Alin (279)

    J’accorde toujours beaucoup d’importance au jugement de Serge Halimi.
    Le directeur du Monde Diplomatique consacre, dans le numéro d’avril 2011, qui est déjà dans les kiosques, un long article sur l’affaire libyenne, sous le titre : « Les pièges d’une guerre ». J’en ai extrait ces phrases :
    « Mais ce qui, logiquement, a servi de boussole aux insurgés libyens en péril extrême ne suffit pas à légitimer cette nouvelle guerre des puissances occidentales en terre arabe. L’intervention de pays membres de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) constitue un moyen irrecevable d’essayer de parvenir à une fin souhaitable (la chute de M. Mouamar Kadhafi). »

    Je pose ici une question grave : les insurgés libyens étaient-ils réellement en péril extrême ?
    L’affaire libyenne n’a-t-elle pas des points de ressemblance avec l’attaque de Clinton sur la Serbie, en mars 99, qui fut le « fait du prince », en l’occurrence, du Président des USA, qui n’avait nullement consulté les représentants de sa nation ? Il en fut de même lorsque Obama a décidé d’attaquer Kadhafi. Il y a-t-il eu urgence ? Fallait-il faire une confiance aveugle dans les dires des reporters occidentaux qui criaient au massacre, au génocide même, comme en 1999, pour le Kosovo ?

    Voilà toute la question.

  38. aceval dit :

    [...]

    [Hors sujet]

  39. Descartes dit :

    @Louis st O (#286)

    Pour ceux qui sont encore pour le nucléaire… doit on chercher d’autres sources d’énergie que le nucléaire dans les 20 à 40 ans à venir ? Si vous dites OUI, alors vous êtes exactement dans notre politique

    Alors, vous avez changé de politique. Si l'on croit les documents du PG, il faut planifier la sortie du nucléaire dès maintenant, arrêter immédiatement Fessenheim (soit 1800 MW en moins) abandonner la construction des EPR de Flamanville et Penly (3200 MW en moins à l'horizon de dix ans). Et surtout, pas de prolongation au delà de quarante ans pour les réacteurs existants. Or, cela signifie qu'à partir de 2020 on perd cinq réacteurs par an (soit 4500 MW). Et tout ça sans connaître l'issue des "recherches d'autres sources d'énergie dans les 20 à 40 années à venir". Et que ferez vous si ces recherches n'aboutissent pas à temps ? Parce qu'il faut être conscient qu'une fois la "sortie du nucléaire" planifiée, il faut quinze ou vingt ans pour redémarrer un programme nucléaire...

    @le prolo du biolo (#285)

    "Tenir compte de l'avis" des "pro-nucléaires" ne signifie pas se rallier à eux, mais prendre le temps de répondre à leurs arguments.

    En d'autres termes, pour toi "tenir compte de l'avis" des électeurs consiste à prendre le temps de les faire changer d'avis... c'est vraiment prendre les gens pour des imbéciles. Cela ne te vient pas à l'idée que peut-être les citoyens ont des "avis" fondés ? Que c'est peut-être toi qui est dans l'erreur (ou plus banalement, que tes intérêts ne coïncident pas avec ceux de la majorité) ?

    Notamment en leur faisant découvrir une autre réalité que les mantras d'Aréva, et ceci avec pédagogie plutôt qu'en les agressant.

    Bonne idée. Tu commences quand ?

  40. Aubert Dulac dit :

    L'expression « La Situation Politique » exprime, singulièrement dans un lendemain d'élections, un moment « du » rapport des forces électoral... Mais interrogeons-nous un instant, sur fond de « fin de l'Histoire », sur l'habitude idéologique que cela manifeste... À savoir les réflexes régressifs et réducteurs, et finalement usés, à propos de « gagner » ou « perdre »... Est-ce que pour beaucoup d'abstentionnistes, ce binarisme ne s'est pas franchement démonétisé ?!?.. Est-ce que dans la crise de la Politique, ce n'est pas simplement le « tous les mêmes » qui fonctionne, mais même une lassitude concernant le fonctionnement classique de « la Démocratie », comme s'il suffisait au mieux, à la limite qu'un peuple ait la capacité d'exprimer majoritairement ses intérêts pour se dire majeur ?... Il est important à ce propos de se mettre les idées en place, si l'on prône... une « Révolution » citoyenne et démocratique... Il y a quelque chose qui va sans dire, mais mieux en le rappelant, et qui en passant conteste le concept superficiel d' « échiquier politique »... C'est que la conquête d'une « hégémonie » n'est pas purement et simplement identifiable à celle d'une majorité reposant essentiellement sur la destruction du "camp" adverse, comme lorsqu'une partie se joue au départ à jeu égal !... Une politique populaire ne vise d'ailleurs pas la Majorité, mais tendanciellement à « gagner » « l'immense majorité », comme on dit, du peuple, dans un rapport parfaitement inégal... À partir de là se pose la question de savoir de quels « Outils » (un mot que je n'aime pas), diversifíès et unitaires à la fois, « nous » disposons pour mener une activité de masse...

  41. Louis st O dit :

    292 @Descartes

    « Si l'on croit les documents du PG, il faut planifier la sortie du nucléaire dès maintenant, »

    Comme je le disais vous allez devoir vous éclairer à la bougie !

    La seule chose que je veux vous répondre (et je crois que beaucoup devraient faire comme moi) c’est d’utiliser vos propres mots :
    « Le propre des idées fixes, c'est qu'elles n'avancent pas ». (222)
    c’est aussi valable pour le reproche que vous faites à Jean-Luc Mélenchon au sujet de la sortie (soudaine) du nucléaire.

  42. Pascal PG32 dit :

    Fatigué Mélenchon à Mots Croisés ? Sans doute, mais en tout cas encore bien clair dans sa tête !
    Et tout comme Lionel, sans être Mélenchonâtre, on peut prendre son pied en l'entendant rétorquer à Harlem Désir qui parlait de "choix budgétaire" au sujet de la nationalisation d'EDF : "Si l'état actionnaire annonce la fin du versement des dividendes, tu vas voir le cours des actions !"

    Abreuvez-vous à la source de l’argumentation, remplissez-y vos gourdes et reprenons la route de la victoire en 2012 !

  43. Pulchérie D dit :

    A propos de mon intervention 289, je remercie le WM d'avoir amélioré nettement sa présentation.
    On le critique suffisamment pour sa sévérité pour ne pas passer sous silence ses interventions positives.

    Pulchérie D.

  44. Hold-up dit :

    Karim :
    " Juste une question à Descartes : je n'ai pas bien saisi le sens de votre contribution à ce blog. Tous vos écrits dénigrent systématiquement les valeurs que nous défendons. Pourquoi vous acharner à casser ici plutôt que d'enrichir des pages adverses ailleurs ? "

    "Un troll est une action de nature à créer une polémique en provoquant les participants d’un espace de discussion (de type forum, newsgroup ou wiki) sur un réseau informatique, notamment Internet et Usenet. Le mot désigne également un utilisateur qui a recours à ce type d’action." (wikipedia) -
    Piqure de rappel : " Descartes " n'est pas au PG, ni au FdG.

  45. Jean-Mi 41 dit :

    à 295 Pulchérie D 30 mars 2011 à 12h30 :
    Tu as raison de faire cette remarque positive sur le webmestre, je trouve aussi qu'il s'est nettement amélioré (on comprendra que je parle en connaissance de cause), ce qui est bien pour le blog et pour la conservation des sympathisants, donc pour notre intérêt commun! Restons tous unis au maximum pour le front de gauche derrière Jean-Luc Mélenchon !

  46. citoyenne21 dit :

    Piqure de rappel : " Descartes " n'est pas au PG, ni au FdG. !
    On sait au moins avec certitude qu'il est pro-nucléaire :) Si troll il était, je pense que le modérateur aurait fait le nécessaire pour lui couper le sifflet ! Il est un contradicteur utile, on va dire et peut être même qu'il est payé pour ce job (rire) ou alors juste bénéficie-t-il d'un simple pourboire ! Moi qui ne suis pas experte en la matière, je veux bien qu'il mette des liens scientifiques ici (si cela n'a pas déjà été fait) afin d'argumenter son orientation pro-nucléaire ! Si comme il dit, il faudra de nouveau 15 à 20 ans pour redémarrer un programme nucléaire en cas d'échec d'une énergie alternative moins dangereuse, il serait quand même bon qu'on ne se bouchent pas les yeux non plus et qu'on mettent tout à plat sur la table ! Si on quitte le nucléaire (et je serais la première à le souhaiter), il faudra être certain que l'alternative est viable à 100 %. Ce n'est pas un choix à faire à la légère !

  47. redline69 dit :

    Le problème d'Emmanuel Todd, c'est qu'il dit tout et son contraire !
    Son cerveau bouillonne comme un réacteur et les idées partent dans tous les sens !
    Jean-Luc Mélenchon est plus analytique. Sa démarche énergétique dans un nouveau rapport au nucléaire est la bonne et ne peut pas être taxée d'opportunisme.
    Sur la dimension du protectionnisme de nos sociétés, Todd fait semblant d'ignorer que Jean-Luc Mélenchon fait des propositions très claires. Sur les dérives financières,idem... Todd n'arrive plus à matérialiser nettement ses idées et en vient presque à valoriser le FN qui n'a aucune proposition et dont Todd veut faire croire qu'il suffira de sortir de l'Euro pour remettre la France debout.
    J'aurais aimé que derrière le mot "gugusse" il assoie mieux sa position car même sur la Chine il parle sans rien dire de clair.
    J'ai eu l'impression d'un cerveau déconnecté des réalités sociales du pays et loin finalement des messages qu'envoient les français à leur élites en ne votant plus !

  48. kikid'auber dit :

    Si on peut souhaiter un sortie progressive de l'énergie atomique (fission de l'atome) comme fonctionnent les centrales actuellement avec beaucoup de rejets radioactifs que l'on ne sait pas quoi en faire, il faut au contraire se lancer à fond dans la recherche nucléaire (projet ITER) pour arriver à la fusion contrôlée de l'atome.
    Dans ce cas un litre d'eau de mer pourra donner autant d'énergie que plusieurs centaines de litres de pétrole et sans rejet.

  49. ab1818 dit :

    Message reçu dans ma boite aux lettres venant d'un Bonobo certainement attiré par sa couleur rouge qui disait ! Lors de vos émissions dites politiques, vous évoquez une formule telle que [Sortir du nucléaire]. Je ne vous évoquerai ici, les termes de certains participants sur vos retours à, bougies, cavernes, feu de bois etc. En fait nous les Bonobos, nous pensons souhaitable que vous devriez associer systématiquement à nucléaire, ses rejets multiples et ses déchets. Ne faites pas les singes car des déchets, il y en a et, il y en aura pour chaque entité encore vivante sur notre jungle, il n'y aura aucune d'exception. Même enfouis sous terre ou ailleurs, ils en ressortiront un jour. Ce n'est qu'une échelle de temps et, ne racontez plus à vos tribus que d'ici là, vous saurez faire pour les neutraliser et, non pas en faire des projectiles de munitions telles que celles à l'uranium appauvri qui aujourd'hui percent plus efficacement vos blindages de chars et autres engins aquatiques, ou bien encore, en intégrant certains dans vos matériaux de construction. Nous, nous ne construisons pas en dur mais, nous sommes au même niveau que vous. Alors s'il vous plaît, pourriez vous commencer par dire [Sortir de l'aire nucléaire et de ses déchets radioactifs]. Pour la suite, s'il n'est pas trop tard, nous pensons qu'avec vos connaissances et outils, vous saurez faire mais surtout, soyez intransigeants sur la qualité et rigueur de votre futur chef de tribu. Méfiez vous du gorille qui vient piquer vos régimes de bananes comme chez nous et qui en plus, ne parle même plus le même un langage vocal compréhensible, tellement il est éloigné de nous.


Blog basé sur Wordpress © 2009/2015 INFO Service - V3 Archive