24mar 11
Encore une note à l’arrache ! Je l’ai rédigée en pensant qu’il était inutile pour moi de répéter tout ce que j’ai eu l’occasion de dire sur Europe 1 et sur France Inter cette semaine puisque j’ai eu le privilège de pouvoir m’y exprimer. Donc mes appels au rassemblement électoral de la gauche sont accessibles à tous. Ils ont été entendus par le million d’auditeurs d’Europe 1 et les deux millions d’auditeurs de France inter présents aux heures d’écoute auxquelles je suis passé à l’antenne. Je parle donc autour de l’actualité. La farce de la péniche, et de l’union bidon mise en mouvement à gauche, pendant cette semaine de désarroi de la superstructure politique du pays est suspendue dans le vide de l’abstention. La crise de régime que fait murir la décomposition de l’UMP reçoit un écho dans la paralysie de la gauche politique avec la dislocation de l’axe entre le PS et les Verts.
Merci à Seb pour les photographies qui illustrent ce billet.
J’ai refusé d’aller faire tapisserie à la soirée privée du PS sur la péniche. Crime de lèse majesté. Dès lundi j’ai eu droit à la morgue des chefs socialistes. Je ne devrais pas « jouer solitaire », « on a besoin de tout le monde ». Bla Bla. Ces bonnes âmes donneuses de leçons auraient voulu que je fasse comme si leur duplicité ne m’était pas connue. Comme si je ne savais pas, de longue main, qui a décidé quoi et où, à propos du deuxième tour pour lequel ces messieurs dames avaient déjà pris leur disposition de division ! Comme si je pouvais croire que les socialistes ne savaient pas que les Verts allaient se maintenir en Seine Saint Denis et dans le Val de Marne ! C’est eux, les dirigeants socialistes, qui ont organisé la présentation de candidats communs Verts/PS dans le but assumé que les Verts se chargent de la sale besogne et délogent les élus sortants du Front de Gauche. Comme ils l’ont fait en Essonne, dans tous les cantons où il y avait un candidat sortant renouvelable. Et jusque dans mon ancien canton dont l’élue est la trésorière nationale du PG. Lequel canton est dans la circonscription du bras droit de Martine Aubry, le député François Lamy. J’en passe et des meilleures. La volonté d’éradication était affichée et assumée. En Essonne elle aboutit à avoir affaibli la gauche. Ces coalitions Verts/Socialistes recueillent moins de voix que les seuls socialistes aux élections précédentes. Il faut les voir venir entre les deux tours, la bouche enfarinée, nous demander un désistement loyal. Comme si c’était un jeu. Comme si tout ce qui a été patiemment construit et élargi par notre travail était sans importance, sans fragilité, sans énergie militante dépensée sans compter. Les nôtres serrent les poings. Les voici trainés derrière le char de ces vainqueurs de pacotille qui comptent cyniquement sur notre dévouement à la cause pour remplir leurs urnes désertées. La peine est la plus forte. Le mépris recouvre tout. En Essonne un canton du Front de gauche fut pris en otage pour nous arracher en échange des mots de soutien quasiment dictés en faveur de candidats qui nous soulèvent le cœur de dégout personnel. La désunion sans raison au premier tour a sévèrement dégradé le rapport de force droite gauche. Dans ces cantons on voit les importants ramenés à leur dimension réelle quand nos militants sont trop tristes pour faire le travail. Une armée de permanents et d’obligés ne fait pas un parti. Tout va être emporté.
C’est le moment où ces belles bouches font des reproches et des gros yeux. Arrogants, tellement méprisants, insultants, qu’il est de plus en plus difficile de convaincre les militants qui doivent tout endurer de leur part avant d’être sommés de se désister ensuite. Ici l’infect chef socialiste fait du bouche à oreille pour dénoncer comme une candidature islamiste notre camarade qui se prénomme Mohamed. Là un bureaucrate à cervelle de pigeon croit avoir fait un bon tour en prenant notre logo Front de Gauche sans autorisation et le prostituer avec celui du Modem. Ca le fait rire, bien sûr. Le désarroi des militants et la pagaille de ceux qui découvrent tout cela les amuse. Rude école de formation pour tous ces militants dont c’est le premier engagement politique ! Mais un solide vaccin est ainsi injecté. Ce qu’est devenu le PS jouit parmi nous d’une réputation à couper au couteau. Et quand nous avons été invités sur leur péniche de comédie on nous précisa pour nous allécher le périmètre de l’invitation : « ceux qui peuvent gouverner avec nous en 2012 ». A pleurer !
Je sais combien les questions de guerre et de paix sont difficiles à traiter. J’ai eu à en connaitre à propos de la première guerre du Golfe, de celle du Kosovo et de l’Afghanistan. Je me suis opposé à chacune d’entre elles sur le critère de ce qu’est l’ordre international dans une conception de gauche. La seule communauté internationale acceptable est la communauté légale. Celle qui est construite sur des accords et des traités reconnus par les parties prenantes et d’application universelle. Si imparfaites qu’elles soient les institutions internationales incarnent cette communauté. C’est une question essentielle. Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, un cadre fut posé avec l’ONU. Mais le mécanisme régulateur n’était pas dans ses murs. Il ne s’y trouvait souvent que pour la forme ou pour l’accessoire. La véritable communauté internationale dont les décisions et mésententes avaient force de loi s’organisait autour des deux camps est et ouest, sur la base du partage du monde de Yalta et tenu en respect par l’équilibre de la terreur atomique. Au lendemain de la chute du mur de Berlin, l’hyper puissance nord américaine désormais seule prétendit organiser à sa main un nouvel ordre mondial. Ce fut le discours de Bush père sur le sujet qui en donna le signal. Et la première guerre du golfe en fut l’acte fondateur.
Depuis lors, l’enjeu est de savoir si l’ordre du monde est celui de l’empire et de son bras armé l’Otan ou celui d’une communauté internationale légale et multipolaire. Ce ne sont pas seulement des principes moraux ou démocratiques qui se jouent dans cette affaire mais des intérêts gigantesques. L’empire ne peut s’offrir le luxe d’être mis en cause. Non par mégalomanie. Ni même du fait de l’incroyable prégnance de la bureaucratie des services et des militaires dans le pouvoir aux USA, nés de l’effet miroir avec leur adversaire soviétique. Mais parce que l’empire ne peut accepter de voir sa monnaie réduite à sa valeur réelle qui est à peine celle du papier qui la représente ou des bits qui la conserve en mémoire électronique. J’ai déjà beaucoup écrit sur ce sujet sur ce blog et je craindrais de lasser en reprenant mes démonstrations. La nouvelle situation combine foule de facteurs où s’ajoutent aux formes classiques des crises particulières du capitalisme celles plus spécifiques liée au capitalisme financier de notre époque. C’est dans ce contexte que se présente les faits du quotidien qui le transforment mais en résultent. La guerre est difficile à interpréter.
Seuls les pacifistes sont constants en toutes circonstances puisqu’ils s’opposent par principe au recours à la force. Je suis pacifique mais pas pacifiste. Fasciné par la discipline mentale de la non violence, j’avoue mon incapacité à la manier comme principe d’action pour un Etat. Je ne dis pas que ce soit impossible. Je dis que je ne sais pas le faire. D’autre part, quel que soit le contexte, la difficulté est grande quand il s’agit de transformer une analyse en action politique. L’analyse est polychrome, tout faite de nuances. Tel est l’esprit. Mais l’action est binaire. Avec du noir et blanc il faut faire un tableau efficace. L’intervention en Libye combine tant de facteurs ! Une nouvelle fois elle prend à revers tant de schémas. Ce qui compte c’est qu’elle ne nous conduise pas à lâcher nos principes.
Par exemple j’ai lu que c’était en Libye une guerre pour le pétrole. Non, s’exclame l’association « Mémoire des luttes » où je compte maints amis. « L'action armée en cours contre les cibles militaires libyennes ne vise pas à s'approprier le pétrole du pays, pour une raison bien simple : c’est déjà le cas ! Total (France), ENI (Italie), Repsol (Espagne), OMV (Autriche), PetroCanada (Canada), Wintershall (Allemagne) etc., exploitent déjà des gisements. Par ailleurs, de nombreux permis de forage et d'exploration ont déjà été concédés par Kadhafi à des compagnies étrangères, principalement américaines. » Une autre explication m’a été proposée parmi les eurodéputés à Bruxelles : Kadhafi serait un dirigeant anti impérialiste. Pour ma part je ne l’ai jamais cru. « Mémoire des luttes » relève pour sa part que « Kadhafi a été un temps, mais n'est plus du tout, un dirigeant anti-impérialiste. Jusqu'à il y a deux mois, il entretenait les meilleures relations avec Sarkozy, Berlusconi, Cameron, l'administration américaine, et il servait de barrage protecteur et rémunéré contre l’émigration africaine vers l’Europe. C’était plus qu’un ami : un allié ! »
Je ne suis donc pas parti de cela pour analyser et décider mon action. Ni naturellement des émotions et impressions du moment. A vrai dire celles-ci sont tout à fait contradictoires pour moi. Elles m’atteignent comme tout le monde. Mais je ne crois absolument pas à l’objectivité médiatique. Et je sais, de plus, qu’en temps de guerre toute communication est de la propagande encadrée par les armées respectives. Dans cette affaire je défends un principe, celui de l’ordre Onusien. Comme je le fais depuis 1991. Et comme vous me voyez le faire chaque fois que se réunissent le G8 ou le G20, réunions de puissants sans légitimité. J’ai défendu l’idée de briser le tyran pour qu’il ne puisse pas briser la révolution. J’ai été confirmé sur ce point et démenti sur l’autre.
Le point positif c’est que la démonstration a été faite qu’il ne suffisait pas de cogner pour avoir le dernier mot. L'intervention a relancé les processus révolutionnaires dans plusieurs pays du Maghreb et du Moyen Orient. Elle les a encouragés. Le point négatif est que l’ordre onusien n’a pas tenu une semaine. Pour des esprits superficiels tout cela ce sont des détails, du pareil au même. Ils ne remarquent pas le poids des officines sur la presse par exemple. Avez-vous vu revenir le vocabulaire de la période de guerre du Kosovo ? On parle de « la coalition », de la guerre de Libye et ainsi de suite. Tout ce vocabulaire aide le glissement qui vide l’ordre onusien de son sens. Il couvre le bras de fer entre puissances qui ramène dans les mains de l’Otan ce qu’il a fallu lâcher quasi par surprise à l’ONU. Dès lors, c’est le moment de constater la faute qu’a été le retour de la France dans le commandement militaire intégré de l’OTAN. La nomination d’officiers français dans la chaine de commandement que dirigent les nord américains est un fil à la patte ! Celle de l’officier qui commande le pseudo organe de planification stratégique de cette alliance militaire est une caution incapacitante ! La pression qui s’exerce pour imposer la présence de l’OTAN dans l’action en Libye ne correspond à aucune nécessité militaire pour cette action et notamment pour les Français. Elle signale seulement notre lamentable perte d’indépendance. Je crois utile de rappeler ici que le programme partagé du Front de gauche prévoit le retrait de la France de l’OTAN et la sortie de ses opérations à commencer par celle en cours en Afghanistan.
J’ai donc rédigé une déclaration publiée en alerte de ma précédente note. Elle dit que l’OTAN n'a rien à faire en Lybie. La résolution 1973 de l’ONU concernant la Lybie dont l’objet est bien délimité doit être strictement appliqué. Il s’agit de mettre en place une zone d’exclusion aérienne pour protéger les civils Libyens. La résolution 1973 exclut sans ambigüité toute autre forme de l’intervention militaire. Si la question de la coordination de l’action se pose il n’y a pas de difficulté à répondre au problème dans le cadre du système onusien. En effet le Conseil de Sécurité de l’ONU dispose d’un organe militaire. C’est lui que les statuts de l’organisation charge de mettre en œuvre ses décisions. C’est le comité d’Etat-major. Il est institué par l’article 47 de la Charte de l’ONU. C’est à lui et à lui seul de piloter les opérations de l’organisation. J’ai argumenté en faisant valoir l’enjeu du point de vue de l’action engagée. « Le respect du strict périmètre de cette résolution est la condition de sa pérennité. Faute de quoi dans les heures qui viennent, l’intervention changeant de signification, l’accord international qui a permis l’absence de veto au sein du Conseil de Sécurité, sera remis en cause. » Je ne soutiendrai pas davantage que par le passé une nouvelle guerre de l’Otan. Je suis donc ce qui se passe, les yeux grands ouverts et l’esprit tout autant.
Ce mercredi j’ai fait l’aller retour à Bruxelles pour le vote sur la première partie du fameux mécanisme d’austérité générale en Europe. Je rate la séance de jeudi pour cause d’élections cantonales. Je reconnais que j’ai été furieusement distrait des affaires européennes cette quinzaine. Je n’ai donc rien compris au prêche de notre président du parlement, l’indépassable Buzek. Cette fois-ci il offrait son corps aux balles de la lutte contre la corruption sur le mode pleurnichard du clergé polonais. De quoi diable pouvait-il bien parler ? Vérifications faites auprès de mes voisins, il s’agissait de la sanction à prendre contre deux députés européens, un ancien vice premier ministre et un ancien ministre des affaires étrangères, qui se sont fait payer leur vote au parlement européen par des lobbies. L’indignation et les phrases ronflantes ont été spectaculaires contre ces deux voyous. Mais personne n’a pensé à remettre en cause la présence officielle et autorisée des lobbies. Il y en a cinquante par membre de la Commission. Et je ne sais plus combien par parlementaire.
Cette honte est au contraire un sujet d’auto satisfaction au royaume des larbins de la concurrence libre et non faussée. Certaines de ces personnes ont également des liens avec des journalistes inamovibles qui croupissent dans les bureaux où leur rédaction les a oubliés car l’élite de ce métier ne fait pas de vieux os dans ce mouroir d’ennui. Comment s’étonner après ça que pour certains les votes soient un marché comme les autres. D’ailleurs halls et couloirs, à Bruxelles, sont une fête permanente. On peut passer sa journée à boire des boissons, champagne, jus de fruits et ainsi de suite, en mangeant de succulents petits fours. Tous les lobbies politiques ou commerciaux ont le droit de venir tenir un stand et d’offrir une tournée. La dernière fois j’ai repéré un de ces pinces fesses offert par les industries des cosmétiques. Mais oui ! Cette fois-ci je n’ai pas identifié qui régalait dans le couloir où se tenait ma réunion. Mais au rez de chaussée on dégustait des vins du pays de Loire et un chœur donna un formidable récital très applaudi.
Enfin informé du sujet qui agitait les collègues j’ai assisté à la suite des empoignades sans signification de ce parlement. Il s’agissait des protestations contre le fait que Brice Hortefeux ministre démissionné retrouve sa place au parlement où il a été élu. « Impossible » disent les opposants, Brice Hortefeux n’a jamais siégé même un jour puisqu’il était ministre et sa suivante de liste a siégé dès la première séance. Donc il doit être considéré comme démissionnaire ! Cohn-Bendit en fait beaucoup sur le sujet. Et une libérale, parlant français, a fustigé la France à ce propos. Le degré zéro de la politique. Je viens sur mon vote de l’après midi.
Le 10 Mai dernier, après la crise de la dette grecque, les euro-importants nous annonçaient en fanfare la future mise en place d'un "mécanisme de solidarité européenne". Avec un pareil nom, la chose pouvait sembler sympathique. Mais l'illusion est interdite avec notre « Europe qui protège ». Le pire y est presque toujours certain quand il s’agit d’argent. Voyons cette chose. De « solidarité » on est bien vite passé à « stabilité », ce qui sent bon le technocrate. Voici donc servi prêt à l’emploi un "mécanisme européen de stabilité". Il repose sur un "Fonds européen de stabilité financière". Il est composé de contributions des Etats membres de la zone euro pour 440 milliards d'euros. Naturellement ils n’ont pas cette somme en caisse. Ca se saurait. Le moment venu ils l'emprunteront donc, cela va de soi. A côté de cela il y a un petit nouveau dans le tableau : le FMI qui entre officiellement dans les mécanismes institutionnels de l’Union. Lui prévoit 250 milliards d'euros. Milliards qui viennent des Etats membres du fond. Ce sont donc toujours les Etats qui passent à la caisse. Mais ça ne leur donne droit à aucune bienveillance. Car l'octroi de tout prêt est conditionnel. Le demandeur doit accepter un plan de rigueur validé par la Commission européenne de Monsieur Baroso, la Banque Centrale européenne de Monsieur Trichet et le FMI de Monsieur Strauss-Kahn. Il est entendu que les marges de négociation de l'Etat demandeur sont très maigres. En vérité, elles sont nulles, tout le monde le sait. Soit il accepte la casse de ses services publics, le gel et la privatisation des pensions, les baisses de salaires et les hausses de TVA et des frais d'inscription à l'université, soit les agences de notations, désormais libres d'agir dans toute l'UE, dégradent leur note. Tu casques ou tu coules. C'est au choix. J'exagère? L'énumération qui précède est en tout point conforme au plan imposé à l'Irlande le 28 novembre dernier.
Mais, concrètement, comment cela va-t-il se mettre en mouvement ? On a compris le cadre. Mais quel est le mécanisme de déclenchement et de mise en œuvre ? Il faut dire que sa mise en place n'était pas prévue avant la mi 2013. On savait juste que la Commission serait chargée d'organiser sa gestion. L'Eurogroupe, réunion informelle des ministres des finances de l'UE, avaient quand même commencé à en fixer les grands traits dès novembre. On apprenait ainsi que le dispositif serait ouvert aux créanciers privés. Certes, ils seront soumis à une clause d'action collective pour le gel des remboursements, l'allongement des échéances et la réduction des taux d'intérêt. Formidable! Mais qu'est-ce c'est qu'une clause d'action collective? C'est le vote à la majorité de tous les créanciers privés. Il serait bien étonnant que ceux là soient motivés par l'intérêt général des citoyens de l'Etat déficitaire ! Restait à institutionnaliser ce mécanisme. Problème : rien de tout cela n’est prévu par le traité de Lisbonne. Alors comment faire ? Pour établir la mainmise du FMI, de la Commission européenne et de la BCE sur les budgets et les politiques des Etats membres, pas question de prendre le risque de la démocratie. L'oligarchie européenne et les eurocrates ont déjà été échaudés par trois référendums où les peuples ont dit non au TCE-traité de Lisbonne.
L'eurocratie a donc trouvé une issue pour échapper à la volonté populaire. L'amendement nécessaire au traité de Lisbonne pour y inscrire toutes ces merveilles se fera par une "procédure de révision simplifiée" et pas par "la procédure de révision ordinaire". Subtil. Trop peut-être. Car la procédure de révision dite « simplifiée » ne s’applique qu’aux cas où aucune nouvelle compétence n'est attribuée à une institution européenne. Et là on en donne. On en donne même à une institution, le FMI, qui n'est même pas une institution européenne. Pardon pour cet enfouissement dans les procédures. Mais si l’on veut comprendre il faut s’en donner les moyens. Donc vous demandez vous pourquoi ces gens s’encombrent-ils de vouloir cette procédure « simplifiée » ? D’abord pour que ça aille plus vite. Ensuite pour un petit rien, un détail de mot décisif. Car la procédure dite simplifiée permet de demander aux Etats une « approbation » tandis que la procédure ordinaire exige une « ratification ». Enorme conséquence ! En droit international, si le premier terme est très flou, l'autre est très clair. La ratification est une procédure prévue par les constitutions de chaque pays. Dans nombre de cas elle rend possible un référendum. Ainsi, en France, selon l'article 11 de la Constitution, il suffit qu'un cinquième des parlementaires et un dixième des électeurs et électrices le demandent pour qu'il soit mis en œuvre.
Le moment tant attendu est arrivé : le Conseil européen réuni en grande pompe à Bruxelles jeudi et vendredi dernier a tranché. Le Parlement européen est seulement consulté sur le sujet. Ca ne le gène pas. Il ne proteste pas. Il ne s'insurge pas contre ces entorses à la démocratie. Il se contente de demander à contrôler l'application des plans de rigueur ! J’ai voté contre ce texte, évidemment, ainsi que tout mon groupe, la GUE. Les socialistes et le Verts ont voté pour. Seul mon groupe a amendé le texte pour réclamer un référendum pour chaque révision du traité et ce dans tous les Etats membres. Les socialistes et les Verts ont voté contre. Ca ne doit pas nous bloquer dans l’action. Je propose que l’on reconstitue le Comité national pour le référendum qui s’était constitué avant la ratification du Traité de Lisbonne.
Comme je l’ai mentionné à plusieurs reprises dans mes notes de blog, je fais l’objet d’une campagne de calomnie sur la toile. Il circule une sorte de message en collage qui m’attribue des revenus incroyables, un cumul de fonction impossible entre sénateur et député européen et une somme de retraites additionnées que je ne touche pas davantage. Ce document a été relayé par des socialistes comme cela a été prouvé dans les Yvelines, par les amis de Jean Paul Huchon. Depuis cette campagne a élargi ses moyens. La veille du vote fonctionnait une chaine par SMS sur le même registre. Au parlement européen, Jean Quatremer agit de même. Répétant à toute occasion que je ne suis jamais là, il en profite pour présenter d’étranges additions de moyens à tout propos manifestant une obsession pour l’argent inversement proportionnelle à son intérêt pour celui des lobbyistes qui devraient pourtant lui offrir d’amples sujets d’enquête. Ainsi n’a-t-il soufflé mot de l’épisode de la corruption des députés dans la note où il fustige l’épisode Hortefeux. Mais il en profite pour me mettre en cause de nouveau. L’influence malsaine, et sans aucun doute très indirecte, de ce genre de procédé sur l’alimentation des rumeurs est avérée. Voyez cette coïncidence très parlante. Après avoir dénoncé nominalement l’absence au téléphone pour lui répondre d’une assistante du groupe qui travaille avec moi, celle-ci a eu la surprise de découvrir une campagne sur Twitter mettant en cause de manière très grossière son « inactivité » au parlement européen. Contre cela que puis-je faire ? Rien. Bien sûr. Ou presque. Juste vous le dire et solliciter la protection de votre vigilance. Ne relayez pas, même pour dénoncer le procédé, les mots et les « arguments » de la calomnie.
@Louis st O (#293)
« Si l'on croit les documents du PG, il faut planifier la sortie du nucléaire dès maintenant, » (...) le reproche que vous faites à Jean-Luc Mélenchon au sujet de la sortie (soudaine) du nucléaire.
S'il vous plait... lisez ce que les autres écrivent avant de répondre. Qui a parlé de "sortie (soudaine) du nucléaire" ? J'ai pourtant écrit clairement: le "dès maintenant" s'applique bien à la planification de la sortie (et non à la sortie elle même). Seulement voilà, "planifier" dès maintenant implique fixer des dates pour l'arrêt des différents réacteurs. Et planifier dès maintenant en fonction de technologies qui dans le meilleur des cas seront disponibles dans vingt ou quarante ans, c'est sauter dans le vide avec l'espoir d'avoir inventé le parachute avant d'arriver en bas.
Par ailleurs, et contrairement à ce que vous avez l'air de croire, le PG propose plusieurs mesures immédiates: l'arrêt de Fessenheim (2x900 MW), l'arrêt de la construction des EPR de Penly et Flamanville (2x1600 MW à l'échéance 2020) et renoncer dès maintenant à prolonger les tranches existantes au delà de 40 ans impliquerait l'arrêt de cinq tranches par an en moyenne au cours de la période 2020-2030 (soit 4500 MW par an). Que pensez vous des ces propositions ? Seriez vous prêt à parier l'avenir du pays que les chercheurs trouveront des énergies de remplacement à l'horizon 2020 ? Si la réponse est négative, on voit mal comment vous pouvez soutenir "dès maintenant" la planification de ces mesures...
Laissons les chercheurs chercher. Quand ils auront trouvé une source d'énergie plus sûre et économique, on pourra planifier une sortie du nucléaire, et je serai le premier à soutenir cette transformation. Mais en attendant... foutez au nucléaire la paix!
Mélenchon fatigue.
Débat sans intérêt sauf pour lui. En fait il était parfaitement cool et clair dans sa stratégie. Pourquoi hurler quand on peut s'exprimer clairement. Quant aux blondes l'une jubilait car sa stratégie de mettre en perce l'UMP fonctionnait bien et quant à la blonde de Toul elle sortait tellement d'énormités que l'autre blonde ne lui répondait même pas tellement qu'en parlant elle donnait de l'avoine à celle de Saint Cloud. Quant à Harlem sa prudence de socialiste européen était triste à voir, sympa ce garçon mais trop bien nourri, plus de ressort.
Jea-Luc Mélenchon a été parfait dans sa stratégie politique qui ne consiste pas à détruire la gauche mais plutôt à lui donner une boussole c'est certes moins drôle que lorsqu'il cogne à juste titre Aphatie mais sans doute plus efficace, car pour ceux qui l'oublient le capitalisme est en crise majeure mondiale et tout est possible, même le pire, selon la fameuse formule de Marceau Pivert
Que penser du silence prolongé de J.M. Mélenchon, au vu des développements actuels de "l'aide aux "insurgés" libyens"?
J'ai entendu Emmanuel Todd vous traiter de "gugusse" et ainsi vous écarter à cause de votre "amour pour la Chine". J'ai été très surprise qu'un homme aussi sérieux que Todd puisse faire l'erreur de ne pas penser par lui-même et juger les autres à partir de préjugés et de calomnies. M'enfin, ça n'enlève rien à la qualité de ses analyses. Quel drôle de zigoto ce Todd !
Deux ou trois choses...
D'abord, Emmanuel Todd dit des choses sur la question européenne, que nous à gauche devrions un peu plus écouter et aussi partager. La question du retour à la souveraineté de notre pays sur sa monnaie et la sortie de la France de l'UE et de l"euro se pose avec une acuité de plus en plus vive et de plus en plus partagé par le corps électoral notammetn les classes populaires, les classes paysannes.
Ensuite n'est-il pas temps de proposer un retour à une certaine forme de dirigisme de l'Etat dans l'économie (blocage des prix et des marges des produits de première necessité, des produits alimentaires, des tarifs de gaz, de l'électricité, du fioul, du carburant et également des loyers ? N'est-il pas tant de proposer le retour à une politique de revenus (échelle mobile des salaires, politque des prix, blocage, loi sur le maximum (revenus et prix), Imposition etc...) ?
Pour finir je m'adresse à Jean-Luc Mélenchon
@ Jean-Luc Mélenchon
Lors de l'émission "mots croisés" vous avez annoncé que le PG allait proposer une loi sur la laïcité étendue avec notamment l'obragation du concordat Alsace Moselle. Je partage votre initiative et la soutien.
Je voudrais vous faire part par contre de mon inquiétude sur les lobbies religieux et communautarises qui montent en ligne sur le futur débat sur la laïcité. Je trouve scandaleux que les 6 grandes religions investissent la spère publique, la spère politique en refusant qu'il ait un débat sur la laïcité ! C'est une atteinte grave à la république, à la liberté des partis politiques et aussi à la laïcité ! Elles s'opposent ainsi à la République !
Qu'en pensez-vous ?
@ - 302 - Descartes
"Seriez vous prêt à parier l'avenir du pays que les chercheurs trouveront des énergies de remplacement à l'horizon 2020 ?"
Le problème n'est pas de trouver des sources de remplacement, elles existent.
Le problème est de planifier leur mise en oeuvre.
Et ça, ça dépend de l'existence ou non d'une volonté politique pour le faire. Beaucoup plus que de la recherche fondamentale.
"S'il vous plait... lisez ce que les autres écrivent avant de répondre"
Bonne idée, tu commences quand ?
289Pulchérie D dit: 30 mars 2011 à 10h54 Le Monde Diplomatique consacre, dans le numéro d’avril 2011 --- Dans le même N° a ne pas rater une contribution de F Lordon « Pacte pour l’Euro, Impact sur les salaires » Extension du domaine de la régression -- tout y passe, plus de freins a rien la cata programmée -- Bonne lecture
299redline69 dit: 30 mars 2011 à 13h21 Le problème d'Emmanuel Todd, De mon avis, il est comme nombre de personnes, totalement coincé sur « sa gauche » et reste figé sur « la gôôche » qu’il critique a juste titre, mais n’arrive pas a faire le trie sur les mauvaises pratiques des régimes dit « communistes » (dictature) et des idées de gauche démocratique. (E Todd, dit souvent des choses trés pertinentes, Mais !)
C’est le gros problème pour faire gagner une vraie gauche, les idées répétées en boucle durant plus de 60 ans restent en négatif dans l’imaginaire du citoyen ! C’est ce fond la qu’il faut modifier, pas simple et long.
Pour remplacer les centrales nucléaires artificielles qui posent de nombreux problèmes, remplaçons les par la gigantesque centrale nucléaire naturelle qui est sous nos pieds en utilisant l'énergie géothermique ! Je rappelle que la chaleur interne de la Terre est due, surtout, à la désintégration de diverses substances radioactives dispersées dans diverses roches du manteau terrestre. Pour les détails sur les 3 catégories de géothermie (de basse,moyenne et forte intensité) voir le site du BRGM (Bureau de Recherche Géologique et Minière).
Silence inquiétant de Jean-Luc Mélenchon sur ce blog :
- santé?
- Lybie?
- réunion Front de Gauche demain?
@le Prolo du Biolo (#307)
Le problème n'est pas de trouver des sources de remplacement, elles existent.
Si elles existent, comment expliquer que l'Allemagne, qui depuis vingt ans n'investit que dans les renouvelables, soit toujours dépendante à 60% des énergies fossiles et à 30% du nucléaire pour sa production d'électricité ? Comment expliquer que les renouvelables n'en fournissent que 10% ?
Pour ne pas fâcher le webmestre, on ne va pas recommencer le débat sur les chiffres. Mais il faut vous dire que si personne, même ceux qui ont investi massivement sur les renouvelables, n'arrive à faire décoller ces énergies, il doit bien y avoir une raison. C'est là que les scénarios type Négawatt sont néfastes pour la compréhension de ces questions. Cela ne coûte pas grande chose de mettre dans un scénario "X% d'éolien, Y% de solaire en 2030". Les problèmes commencent lorsqu'on quantifie l'investissement nécessaire et surtout l'effet de la substitution sur les prix de l'énergie. Bien sur, on peut remplacer le nucléaire avec de l'éolien. Le tout, c'est d'expliquer aux citoyens qu'ils payeront leur électricité quatre ou cinq fois plus cher, et qu'il faudra se passer de courant lorsque le vent ne souffle pas ou qu'il souffle trop fort, soit un tiers du temps. Si les citoyens sont d'accord, alors pas de problème. Mais franchement, j'en doute.
Ou alors il faut résoudre la question du stockage de l'énergie électrique, et cela veut dire des décennies de recherche, et faire baisser les coûts de production, et cela c'est encore des années et des années de travail pour les ingénieurs et scientifiques. Qu'est ce qu'on fait en attendant ?
E.Tood invité du 8h20/9h sur France Inter:
Je n'ai pas aimé le terme utilisé par Tood. C'est méprisant pour Mélenchon qui mérite mieux que ce mot.
Ceci dit je suis tout à fait d'accord avec l'analyse que fait E Tood. Le parti de gauche ferait bien de s'en inspirer.
311 Descartes
Le tout, c'est d'expliquer aux citoyens qu'ils payeront leur électricité quatre ou cinq fois plus cher (...)
Quatre ou cinq fois plus cher que quoi ? Vous le connaissez, vous, le vrai prix de l'électricité nucléaire ? On connait le prix facturé au consommateur, mais le vrai prix ? Vous savez combien ça a coûté en flicaille pour l'imposer sans aucun débat, le nucléaire ? Et combien ça va coûter le prix du démantèlement des centrales, vous le savez ? Et combien ça va coûter le stockage des déchets pendant des milliers d'année. Coût qui comprend notamment les salaires annuels des centaines d'ingénieurs, de techniciens, de personnels divers qui vont s'ingénier à contrôler tout ça. Et le prix de la flicaille pour garder tout ça, vous le prenez en compte ? Parce qu'on va pas laisser les déchets sans surveillance. Faut que tout soit fait avec la sécurité maximum, bien sûr. Et comment on va faire pour conserver la mémoire pendant ces millénaires alors qu'on n'est même pas capable de se projeter au delà de deux ou trois générations (vu les conneries qu'on est en train de faire sans se soucier de ce qu'on va laisser à nos petits enfants) ? Dans 300 ans, on ne saura même plus où on les a mis, ces p**** de déchets. Sous quel tapis ?
Les scientistes, des fois, prétendent tout savoir sur tout et n'ont même pas le bon sens de n'importe quel paysan.
@ Pulchérie, Jean Jolly, Delbrayelle, Gaulo, Pascal, Komorowski,
Nous avons regarder la même émission et avons perçu des ressentis différents. C'est cela que je voulais signaler
Il n'est pas question d'être fan, mais seulement de porter une critique politique objective.
Il est à mon avis dommage que notre leader n'est pas saisi l'occasion de croiser le fer avec la marinade au sujet des candidats fantoches du FN. Ils viennent pour deux petits tours et repartent. Voulez vous gouverner avec des arlésiennes ? aurait pu être une question.
Plusieurs sujets de ce type n'ont pas été débattu.
Je ne porte pas de jugement de valeurs sur la forme, notre leader est grand garçon pour assumer ses coups de rage, c'est le fond politique que je regrette.
Peut être est il fatigué ce que je pense et que je respecte. Son visage en témoignait.
Question plus incisive, le Parti de Gauche est ce seulement Mélenchon ?
Je ne le pense pas, et il serait rassurant de voir apparaitre des de temps en temps des hommes différents.
Je ne suis que sympathisant, donc je n'ai aucune ingérence à faire valoir.
Je vous remercie d'avoir réagi après mon post.
Moi aussi j'ai écouté, ce matin, cet Emmanuel Todd dont tout le monde semble faire des gorges chaudes !
C'esr vrai que ses analyses et intuitions sont parfois séduisantes. Parfois, seulement.
Le moins qu'on puisse dire c'est que Toddl a un problème de cohérence :
- Il était contre Maastricht mais pour le TCE
- Il dit que l'euro est "mort" mais il est contre sa suppression.
- Il veut une sortie de la logique libérale, et reporte tous ses espoirs sur...le PS, parti du président du FMI !
- Il a osé dire que le FN était le seul à avoir un programme économique crédible. Quel programme économique ?!
Quelqu'un connait-t-il le programme économique du FN ?! le retour au franc (contre le quel est Todd !), ça ne suffit pas à faire un programme économique !
- En plus, il nous raconte que la baisse de la natalité en Europe favoriserait l'économie?! (Là, j'en appelle aux experts, mais ça me semble assez baroque comme théorie).
Il se fout de qui ce Todd?!
Un mec qui décerne un brevet de crédibilté au FN, qui roule pour le PS et à la cuistrerie de traiter Mélenchon de "gugusse"... vous pensez vraiment qu'on a quelque chose à faire avec ce type de personnage ?
Désolé, les amis, mais votre Todd m'apparait d'abord comme une sorte de caméléon bouffi de vanité arrogante....
La vraie définition du "gugusse" !
Enfin un article sur Martine Billard. Il était temps ! A lire ici.
@Gilbert Duroux, le Prolo du Biolo (PG 69)
Une donnée qui doit à mon avis être prise en compte dans vos débats, c'est l'augmentation du KW/ h
Lors de l'annonce de le hausse des tarifs, le cours de l'action EdF a augmenté 3,8 %, alors que dans le même temps le C A C 40 perdait 0, 8 % !
Ce qui a fait augmenter la valeur boursière d'EdF de 2, 5 milliards d'€uros
De quoi donner le sourire aux actionnaires.
@ Descartes #311
…Qu'est ce qu'on fait en attendant ?
Quelque nouvelles fraîches ; sachez que vous êtes en sursis pour au moins 30 ans, le temps pour nous d'aller cueillir les fleurs par la racine, si il n'y a pas d'accident d'ici là bien sur, Jean-Luc Mélenchon a dit qu'il re-nationalise EDF, ceci dans l'émission de Mr Calvi "Mots croisés", et en off, on réintègre la maintenance et l'entretien des centrales nucléaires au seing des services de l'EDF, on rémunère au juste prix les risques pris par le personnel titulaire et en charge des risques nucléaires, et on fait payer plein pot l'électricité sans aucune subvention.
En attendant on triple le prix de l'électricité issue du nucléaire, ceci afin de l'aligner sur les énergies dites renouvelables et les autres, on met donc son coût à 120 euros le mégawatt/heure (source l'Express), ensuite, au seing d'EDF et grâce à cette plus value, on crée un fond de compensation pour les gens qui n'ont pas les moyens de payer et on interdit toutes coupures de courant, ainsi nous ne serons plus les moins cher d'Europe comme le pleure certain, et nous pourrons ainsi remettre les bureaux d'études en pleine charge de recherches et de développements, et créer beaucoup d'emplois de hauts nivaux.
Voilà les paroles sensées d'un anti-nucléaire qui lui voit à 30 ans.
@ 318 Cronos,
"on rémunère au juste prix les risques pris par le personnel titulaire et en charge des risques nucléaires, "
Ce n'est pas en rémunérant plus que l'on soustrait les risques.
Ce qui pose pb dans les cas des risques majeurs, ce n'est pas le risque lui même, on sait se prémunir, ce sont les risques induits par les risques majeurs.
Par exemple: les circuits de secours ne fonctionnent pas, les vannes son bloquées, les armoires électriques surchauffent à cause des connections, les cuves de fuel servant au fonctionnement des groupes électrogènes de secours sont remplies d'eau etc..
C'est sur des détails que les dysfonctionnements apparaissent.
En plus, question maintenance, les budgets sont serrés, les pièces immobilisées en magasin coutent chers, il y a une chasse drastique aux stocks. Il serait pertinent de faire un audit sur la maintenance dans les centrales.
Ce qui n'enlève pas la capacité des Ingénieurs, mais ils ont des objectifs de budget à respecter.
@ jean ai marre #319
318 Cronos,
"on rémunère au juste prix les risques pris par le personnel titulaire et en charge des risques nucléaires, "
jean ai marre dit:
Ce n'est pas en rémunérant plus que l'on soustrait les risques.
Vous m'avez mal compris, à l'heure actuelle, la maintenance et l'entretien des centrales nucléaires françaises sont sous-traitée à des entreprises privées qui sous payent leurs salariés, c'est tout ce que je disais.
Demain matin l'entreprise privée dépose son bilan, EDF non !…
M. J-L Mélenchon, vous voudrez bien préciser nettement la distinction, dans vos interventions, entre le Concordat, stricto sensu, des lois dites « Bismarck », tout deux, encore en application en Alsace-Moselle.
Les lois « Bismarck » forment un corpus appelé « Droit local ». Ces lois gouvernent notamment le droit associatif, la législation relative aux forêts et aux droits de chasse, le régime spécial de Sécurité Sociale, la composition des juridictions prud’homales, le paiement des jours de congés et de maladie…
En effet, même si l’Alsace reste une région de droite voire d’extrême-droite, vous ne devriez pas risquer de perdre vos électeurs (isolés et résistants) en cette région par un amalgame dans leur esprit. Sachant, qu’un certain nombre de concitoyens (de l’intérieur) pense que Strasbourg se situe en Allemagne (et, corrélativement, que Aix-la-Chapelle est en France (Charlemagne oblige)), vous pouvez imaginer les dégâts lorsqu’il s’agit de « tracter » sur les foires et marchés.
Je suis conscient de ce que peut avoir de régionaliste cette revendication. Mais on ne peut refaire l’histoire.
Révolution citoyenne !
Déclaration stupéfiante des autorités japonaises
A compter de la mi-avril, les centrales nucléaires devront disposer de groupes électrogènes mobiles et de camions de pompiers équipés de lances à incendie pour pouvoir intervenir à tout moment afin d'assurer le refroidissement des réacteurs et des piscines dans lesquelles est stocké le combustible usé, a annoncé le ministère.Source : swissinfo
Voilà un aveu : Au Japon, en cas de mise à l’arrêt d’une centrale, le courant électrique doit venir de l’extérieur.
Qu'en est-il ailleurs ?
Vu l’importance capitale de l’énergie électrique dans le contrôle du fonctionnement d’une centrale nucléaire, je croyais naïvement que tous les sites de production d’énergie nucléaire disposaient de groupes électrogènes hautement protégés, d’une puissance suffisante, avec une réserve de mazout permettant de tenir des semaines.`
Il est impossible de sortir rapidement du nucléaire, mais il est impératif que ces industries soient complètement sous contrôle de l’Etat, et qu’on ne rogne pas sur la sécurité pour une question d’augmentation des bénéfices.
La société japonaise TEPCO vient de démontrer la justesse de cette constatation.
@ - 311 - Descartes
"comment expliquer que l'Allemagne, qui depuis vingt ans n'investit que ("que", tu es certain ?...) dans les renouvelables, soit toujours dépendante à 60% des énergies fossiles et à 30% du nucléaire pour sa production d'électricité ? Comment expliquer que les renouvelables n'en fournissent que 10% ?"
Tu idéalises trop l'Allemagne.
Les investissements alternatifs y sont plus importants qu'en France, mais plus importants que pas grand-chose c'est assez facile à réaliser... et hélas encore loin d'être à la hauteur de ce qu'il faudrait faire.
Par ailleurs il ne t'a pas échappé que Mme Merkel et ses amis ne sont pas vraiment des anti-nucléaires...
Là-bas aussi la notion de "lobby nucléaire" n'est pas un vain mot, et ça freine des 4 pattes tout comme ici.
En attendant on triple le prix de l'électricité issue du nucléaire,
Ohais! Quelle est l'incidence de cette mesure sur les prix à la consommation et donc sur le pouvoir d'achat des ménages? Les technocrates de Bruxelles y pensent à cette mesure.
Pour ma part, 2 temps doivent être observé, l'immédiat et l'avenir.
L'immédiat est la sécurité et la sureté nucléaire.
Ok, pour la "nationalisation" d'EDF, (nous verrons le contenu des nationalisations après, l'expèrience des années 80, pas très convaincante). Je pense que c'est toute la filière énergétique qui doit devenir proprièté de la Nation y compris les entreprise qui fournissent les composants. La gestion de la crise japonaise devrait nous interpeler. Depuis 3 semaines, rien est résolu même pas un petit début d'amélioration.
Le 2° volet est l'avenir, j'avais posé une question dans un passé récent. Il m'a été répondu qu'il n'y avait pas de réponse possible. J'y reviendrai + tard, le temps me presse...
@Gilbert Duroux (#313)
Quatre ou cinq fois plus cher que quoi ? Vous le connaissez, vous, le vrai prix de l'électricité nucléaire ?
Trois ou quatre fois plus cher que le prix actuel. Qui couvre, ne vous en déplaise, le "vrai prix" de l'électricité nucléaire. Y compris les coûts de démantèlement, de retraitement et de stockage définitif des combustibles. Car contrairement à ce que vous semblez croire, ces coûts sont connus et pour une partie déjà provisionnés. Lisez les rapports de l'OPECST ou ceux de la Cour des Comptes (si vous voulez les références exactes je me ferai un plaisir de vous les fournir), et vous trouverez les estimations de ces coûts avec l'argumentaire qui va avec. Franchement, croyez-vous vraiment que les architectes du programme nucléaire se sont lancés à l'aveuglette ?
@Cronos (#318)
En attendant on triple le prix de l'électricité issue du nucléaire, ceci afin de l'aligner sur les énergies dites renouvelables
Ce qui non seulement provoquerait une augmentation massive des factures de la population, mais surtout la délocalisation de pans entiers de l'industrie. Car il faut rappeler que le prix de l'électricité est l'un des facteurs qui attirent les entreprises en France. Mais bon, "sortir du nucléaire" vaut bien quelques points de chômage en plus, non ?
@le Prolo du Biolo (#324)
Tu idéalises trop l'Allemagne. Les investissements alternatifs y sont plus importants qu'en France,
Regarde les chiffres: l'Allemagne a investi dans la recherche sur les renouvelables pas loin de ce que la France a investi dans le nucléaire civil dans les années 1960 et 1970. Et les renouvelables représentent 9% de la production électrique. Cela devrait faire réfléchir ceux qui affirment qu'il existe d'ores et déjà des technologies renouvelables pour remplacer le nucléaire. Ce sera peut être le cas demain, mais certainement pas aujourd'hui...
Si le retour au Franc était la solution, ça se saurait...je ne crois pas que le Royaume Uni et sa Livre Sterling ait été épargné par la crise...ne parlons pas des USA avec sa monnaie, le Dollar, qui est le pays d'ou est partie la crise financière !
Une monnaie est juste un outil, ce qui compte c'est à quoi elle sert, quelle est la politique monétaire : qui créé la monnaie, la politique de crédit etc
A ce sujet voici un entretien avec P Boccara mis en ligne sur le site du PG31 repris de l'Humanité (P. Boccara est le premier économiste à avoir proposé la création d'une monnaie mondiale commune de coopération alternative au dollar, à partir des DTS (droits de tirages spéciaux émis par le FMI), tourné vers le développement humain, l'emploi, les besoins sociaux et environnementaux, proposition reprise aujourd'hui par des pays comme la Chine.)
http://www.gauchemip.org/spip.php?article13242
@ - 326 - Descartes
"Car il faut rappeler que le prix de l'électricité est l'un des facteurs qui attirent les entreprises en France"
Sauf erreur on se situe en réalité juste dans la moyenne des prix européens.
"Franchement, croyez-vous vraiment que les architectes du programme nucléaire se sont lancés à l'aveuglette?"
Comme dit le japonais de base : "j'ai un doute..."
"Contrairement à ce que vous semblez croire, ces coûts (démantèlement, retraitement, stockage définitif des déchets), sont connus et pour une partie déjà provisionnés."
"Pour une partie", c'est là que le bât blesse... En fait largement sous-évalués.
Stockage "définitif" ? Combien de siècles ? A-t-on déjà vu une civilisation humaine rester assez stable et organisée pour assurer aussi longtemps la gestion "définitive" de ce genre de déchets ?
Bref.
Mais je crois qu'il y a quand même une chose sur laquelle on sera d'accord: pendant le temps qu'il nous reste à utiliser l'énergie nucléaire, surtout placer la gestion de ce joujou dangereux hors des mains des entreprises privées et de leur logique de rentabilité. Le récent docu d'Arte sur les sous-traitants du nucléaire ne laissait aucun doute là-dessus.
On n'est pas aidé, loin de là.
Mélenchon "un gugus" ce matin ce France inter selon Mr Emmanuel Todd et hier soir chez Taddéi un qualificatif aussi élogieux de la part de cet excellent Robert Ménard ("Mélenchon c'est comme Marine Le Pen"). Deux attaques presque insultantes, sans aucune argumentation ni d'ailleurs aucune demande des journalistes qui menaient "les débats" d'une quelconque justification. Gisèle Halimi a émis une vague protestation mais vite couverte par la discussion.
La répétition a du sens. Je sais, certains vont dire pas grave, le projet d'abord, ou encore paranoïa. Mais si c'est très grave, c'est le seul à être ainsi traité, Marine par exemple est beaucoup mieux traitée alors que... On peut produire une beau programme avec entre autres un Mélenchon pour le porter mais si les médias font barrage. Là, par action et par omission (silence sur les antennes de radio france de la position de Mélenchon sur le nucléaire ou sur la Libye car ça colle pas avec les habits de gauchiste ou de georges Marchais qu'ils veulent lui enfiler de force), ils sont en train de créer un spectre autour de la personne de Mélenchon, font de lui une caricature qui illusionne et détourne nombre de personnes sincères et de Marine,à l'inverse, une créature presque mystérieuse et attractive avant bien sûr de la "crever" quand il sera temps.
Pour revenir à Todd que certains ici trouvent proche des idées du FdG ou du PG, alors là complètement d'accord avec ermler (315), vous vous mettez le doigt dans l'oeil. C'est -et ils sont nombreux- un intellectuel qui roule pour lui, un peu décalé mais, ou plutôt, et ainsi une belle carrière universitaire et médiatique (plus souvent invité dans la tranche matinale de France inter que Mélenchon par exemple). Comptez le nombre de "je" et "moi" et puis cette émission nous a permis de savoir qu'il habite en face de Bernard Guetta, comme quoi...
Tout ça est en fait très inquiétant sur l'état de déliquescence du monde.
Jusqu'en fin 2008, Jean Luc faisait partie pour moi des inconnus politique et la création du parti de gauche annoncé, je restai perplexe de plus par un ex- socialiste qui depuis le "oui" au traité ne représentait déjà plus rien à mes yeux...Curieux j'ai regardé et écouter le premier discourt lors de la réunion de création du PG et là, agréable surprise, un discourt à la hauteur, de vrai idées socialistes de la colère, du sérieux et de la sincérité...j'étais séduit !
Depuis je m'informe sur le blog je visionne les vidéos et au vue du résultat des cantonales et malgré se qui a pu être dit ça et là, le PG le Front de Gauche et même les colères de Jean Luc s'avèrent payante.
Éveiller la conscience de chacun est notre boulot, la conscience politique pour commencer..., le rassemblement est payant, l'argumentation également.
Un dernier mot concernant le FN, pour le combattre avec efficacité, informez vous sur leur idées et bientôt leur "programme", car il ne s'agit pas là d'un adversaire, mais d'un ennemie …
Bravo Jean-Luc un bon départ, que se vayan todos !
Pour ma part je pense qu'Emmanuel Todd est un génie, et que, comme tous les génies, il est fou. Il a une extraordinaire faculté à discerner la paille dans l'oeil du voisin, mais il pourrait rater un éléphant socialiste dans un corridor intellectuel...
Moi aussi j'ai tiqué, quand j'ai écouté Todd ce matin traiter Mélenchon de gugusse et j'ai trouvé dommage qu'un homme comme lui ne creuse pas derrière la caricature que certains médias on brodé autour de Mélenchon. Mais c'est pas une raison pour rejeter l'œuvre de Todd. Quel autre intellectuel (il est à la fois démographe sociologue et historien) français a une œuvre aussi dense ?
Il a quand même annoncé entre autres, la fin de l'URSS (dès 1976), le déclin des USA (dès 2002) et les mouvements actuels que nous constatons actuellement dans le monde arabe (2008) ?
E.Todd en tout cas avec ses livres « l'illusion économique » ou « après l'empire », comme J. Généreux avec « la dissociété» ont été pour moi des révélations, une fois que je les ai refermés j'ai eu l'impression de sortir d'un rêve, d'une léthargie de la conscience, je venais de me rendre compte que j'avais gobé tous le beaux discours des médias, moi qui croyais que libé était un journal de gauche ou que les gentils journalistes voulaient le bonheur du peuple.
D'ailleurs la voix, l'intelligence de J. Généreux en ses temps tourmentés manque terriblement.
@le Prolo du Biolo (#328)
Sauf erreur on se situe en réalité juste dans la moyenne des prix européens.
Eh bien, tu fais erreur. Tu trouveras ici le détail des prix de l'électricité pour l'ensemble de l'UE. Tu pourras constater que le prix du kWh HT pour les ménages était en France de 25% moins cher que la moyenne (9,12 centimes contre 12,2). Seuls trois pays font mieux: la Bulgarie, l'Estonie et la Roumanie. Pour les consommateurs industriels, c'est la même chose: 26% de mieux que la moyenne (6,9 contre 9,1), et là encore, seuls trois pays font mieux: la Bulgarie, la Finlande et l'Estonie (chiffres du 1er semestre 2010).
"Contrairement à ce que vous semblez croire, ces coûts (démantèlement, retraitement, stockage définitif des déchets), sont connus et pour une partie déjà provisionnés." "Pour une partie", c'est là que le bât blesse... En fait largement sous-évalués.
Rien à voir. S'ils sont provisionnés "pour partie", c'est parce que depuis le départ du programme il a été posé comme principe que c'est l'électricité produite par un réacteur qui payera son démantèlement. Etant donné que notre parc est en moitié de vie, il est normal que seule une partie du coût soit provisionnée.
Stockage "définitif" ? Combien de siècles ? A-t-on déjà vu une civilisation humaine rester assez stable et organisée pour assurer aussi longtemps la gestion "définitive" de ce genre de déchets ?
Toutes, en fait. Les déchets arsénicaux et mercuriaux des mines d'or romaines sont encore parmi nous. Et le seront pour l'éternité.
Mais je crois qu'il y a quand même une chose sur laquelle on sera d'accord: (...) surtout placer la gestion de ce joujou dangereux hors des mains des entreprises privées et de leur logique de rentabilité.
On peut être d'accord sur ça, si t'enlèves le "joujou dangereux".
@ Descartes #326
Ce qui non seulement provoquerait une augmentation massive des factures de la population, mais surtout la délocalisation de pans entiers de l'industrie. Car il faut rappeler que le prix de l'électricité est l'un des facteurs qui attirent les entreprises en France. Mais bon, "sortir du nucléaire" vaut bien quelques points de chômage en plus, non ?
Argument fallacieux, puisque les pro-nucléaire crient à qui veut l'entendre que nous avons l'électricité la moins chère d'Europe, les riches pourront payer, les pauvres bénéficieront de compensation selon leur revenu, il faut lire ce que les autres écrivent, et cela ne sera pas la raison d'aucune délocalisation, arrêtez de faire peur aux gens, vous êtes contre productif comme d'habitude.
@dudu87 #325
En attendant on triple le prix de l'électricité issue du nucléaire,
Ohais ! Quelle est l'incidence de cette mesure sur les prix à la consommation et donc sur le pouvoir d'achat des ménages ?
Effectivement, la sécurité du peuple français à un coût, et une diminution de la TIPP, devrait compenser en partie la perte de pouvoir d'achat.
Le débat est donc lancé..
Comment faire le front de gauche sans le parti communiste...?
Hier au soir... Face aux français France 2
Une fois de plus les autorisés ont assassiné le PG en direct. Ferry, Yade, l'omniprésent du figaro, un italien hystérique bref l'ensemble de cet aréopage dans une tacite unanimité quasi monolithique l'ont répété FN/PG même combat et surtout programme identique, les sympathisants et adhérents des deux partis ne seraient donc qu'une bande d'énervés choisissant leur boutique pour des raisons esthétique, la couleur du logo sans doute.
Au milieu de cette assemblée une jeune militante PG à vainement essayé de faire entendre son indignation, parole à été donnée au représentent Le Peniste.
J'en avais oublié un et pas des moindres, JF Khan, il était la et j'ai attendu sa réaction tant l'amalgame était grossier pensant que ce parangon d'objectivité allait réagir mais à part sa désormais classique tirade sur le dévoiement du terme populiste il n'a fait qu'illustrer le proverbe "qui ne dit mot consent".
J'avais déja vu Mélenchon quitter le plateau du grand échalat de LCP, il aurait dû en être de même pour l'invitée PG de Durand se voir ramenée au rang de potiche caution d'une objectivité de façade est insupportable et se prêter au jeu de l'aumône médiatique pour se faire insulter sans droit de réponse ne mérite qu'un claquement de porte.
Bon il faut que j'y aille cet aprem j'ai collage....
@Descartes et Dudu87
C'est fini le temps des supputations.
C'est indécent quand les centrales nous pètent à la gueule depuis plusieurs jours, à volo !
Employer votre énergie au sortir du nucléaire. Travaillons sur les solutions, la géothermie etc.
Sur trente ans on devrait y arriver, et si on peut faire plus court, faut pas perdre de temps.
Bon, sur les élections cantonales nous pouvons dire que les notables ont retrouvé leurs places, tout est donc pour le mieux dans le meilleure des mondes. Si, en Essonne, le parti de gauche ne fait pas un malheur, alors qu'il est le département de Jean-Luc Mélenchon, nous n'allons pas en faire un fromage même si la dynamique n'est pas celle dont on aurait pu attendre de meilleures résultats. Le front national progresse, oui par rapport à 2008, en raison de l'effet Sarkozy, mais par rapport à 2004, et, 1998, si le FN regagne son électorat, il ne progresse pas en voix, au contraire, il en perd plus de cent mille.
Pour le reste toujours beaucoup de parlote les grandes questions sur lesquels se gargarisent nos élites de gauches d'hier, et d'aujourd'hui; s'il est nécessaire de démontrer sa compétence sur les problèmes du monde quand l'on a la prétention de dirigé un pays comme la France, il ne faut jamais perdre de vue que ce ne sont pas ces questions qui vous font élire.
Les français ils attendent des réponses sur l'emploi, les salaires, la protection sociale, le logement, l'éducation...les autres sujets arrivent après. Un salaire décent pour vivre décemment, voilà ce dont rêve dans la France Sarkozyste du XXIéme siècle, la majorité de nos compatriotes. Il va bien falloir qu'un jour notre camarade Mélenchon atterrisse et pose hardiment ses deux pieds sur terre; s'il ne comprend pas, qu'il écoute Marine Le Pen, ou encore les discours du candidat Sarkozy en 2007, eux ont compris les problèmes de la majorité de leurs concitoyens, avec des mots simples ils y ont répondu, et pou l'un, s'est fait élire sur un programme qui était et s'est révélé, à l'opposé de ses discours.
Jean-Luc Mélenchon doit arrêter la tournées des popotes qui, en réalité, le lamine sur sa base économique et sociale. Faire du front de Gauche, et non du socialisme libérale dont on prétend s'être débarrassé.
Enfin c'est juste mon avis de militant de base, cette base qui n'est...
Bonjour Jean-Luc Mélenchon,
Merci pour tout ce que vous faites, mais attention à votre violence, ça ne passe pas toujours.