30mar 11
J’ai un peu tardé à faire cette note de lendemain d’élection car l’emploi du temps ne s’est guère relâché depuis la semaine passée. Et puis il me fallait à peine de recul pour mettre de l’ordre dans toutes les données que l’on m’a fournies, pour apprécier correctement un résultat qui a subi un maxi brouillage au cours de soirées électorales médiatiques bâclées, truffées d’erreur et d’à peu près. Tout cela a produit une confusion et une série de contresens dont la portée sera plus importante dans l’esprit du grand nombre qu’il y parait d’abord. Ma note traite donc de ce sujet pour vous proposer au moins l’appréciation de notre propre résultat, celui du Front de gauche, rayé du tableau de la soirée en dépit de sa percée éclatante après le 10,50 % du premier tour. Puis j’évoque le redémarrage des sondages sur la présidentielle. Et enfin la question de l’intervention en Libye.
Merci à Joanny Person pour la série de photos du viaduc de Millau qui illustre ce billet.
Les résultats électoraux peuvent être lus de bien des façons. J’ai expliqué dans ma précédente note que cette diversité de lecture commençait avec le choix des paramètres de comparaison : élection précédente ou série précédente ? Dans le cas qui nous occupe, à savoir les élections cantonales, je pense que la seule comparaison qui ait un sens politique c’est évidemment celle que l’on peut faire avec l’élection précédente. C’est à dire les élections régionales de 2010. La comparaison avec les élections cantonales de 2004 sert la science historique mais pas la compréhension de la dynamique des évènements actuels. En comparant avec la précédente élection on examine le comportement des mêmes électeurs, aux mêmes endroits et dans la même configuration politique. Je n’y reviens pas. Mais je donne des chiffres. Ils sont destinés à observer objectivement la progression réelle, en valeur absolue, du nombre de nos électeurs depuis la première apparition du Front de gauche. Cette première fois a eu lieu aux élections européennes de 2009. Je crois utile de faire voir à tous ce que ces comparaisons avec les derniers scrutins donnent. Car cela n’a été dit dans aucun commentaire par aucun analyste, assez étrangement.
Il s’agit de données objectives, réellement constatées et vérifiables. Pas de sondages réalisés sur d’improbables panels redressés en fonction du nombre des personnes appelées au téléphone et qui ont accepté ou non de répondre. Il s’agit de personnes réelles qui se sont levées le matin et ont décidé d’aller voter. Commençons donc par les personnes qui l’ont fait pour les élections européennes en 2009, lorsqu’est apparu pour la première fois sur les tables des bureaux de vote les bulletins de vote du Front de gauche. Il faut, bien sûr, ne compter que les 1940 cantons renouvelables de France métropolitaine. On les prend tous, qu’il y ait eu ou pas un candidat du Front de gauche partout. Le Front de gauche avait recueilli 500 326 suffrages dans cet espace aux élections européennes de 2009. On y trouve cette fois-ci 774 666 voix au premier tour des cantonales 2011. Cela signifie un gain de 274 340 voix alors que nous n’avons pas de candidat partout. C’est une progression de 55 %. Aucune autre formation n’a fait un tel progrès.
On peut donc affiner ce résultat en ne faisant la comparaison que strictement pour les cantons de métropole où il y avait une candidature du Front de Gauche aux élections cantonales. Donc sachez que le Front de gauche était présent dans 1588 cantons à l’intérieur de cet espace. Il y avait recueilli 460 934 voix aux élections européennes de 2009. Il en a rassemblé, comme déjà dit, 774 666 voix au premier tour de cette série de cantonales en 2011. Cela représente donc un gain de 313 732 voix. C’est une progression de 68 % de nos suffrages. Je suis certain que la soirée électorale qui a occulté tout cela vous parait sous un jour nouveau, non ? Plus de trois cent mille voix supplémentaires dans le même temps où les autres partis de gauche, sans exception, perdaient très lourdement des voix par rapport à ce même précédent scrutin européen. Pas un mot sur le sujet. Ni sur notre score à deux chiffres. Mais du Le Pen en veux-tu, en voila. Et sur ce même Le Pen, quelle surprise de voir le silence sur un point qui relativise cependant une bonne partie du Tam Tam à son sujet. Ce point le voici. L’information est dans « Le Monde » jeudi 24 mars 2011, page 14, rubrique politique, sous la signature de Michel Delberghe: « En nombre de voix, la percée du Front national paraît relative. Il recueille 15 812 voix de moins qu'en 2004, année au cours de laquelle il était présent dans 409 cantons supplémentaires. »
Nouvelle progression du nombre des suffrages pour le Front de Gauche si l’on compare avec la dernière élection, celle des conseils régionaux, l’an passé en 2010. Faire la comparaison canton par canton n’est pas simple. En effet on ne dispose pas des chiffres de l’élection régionale constatés par canton car ce travail n’a pas encore été fait par le ministère de l’intérieur au contraire de celui qu’il a fait pour les élections européennes. On procède donc sommairement. On prend le total des voix recueillies et on le divise par deux puisque seule la moitié du pays votait cette fois ci. Cela défavorise notre progression dans la mesure où le Front de gauche n’était pas présent dans deux régions et où dans certaines d’entre elles il existait des fédérations communistes qui avaient fait le choix de quitter le bateau collectif pour s’allier avec les socialistes comme en Pays de Loire. Néanmoins on note de nouveau une forte progression. Si l'on ramène le score des régionales à la moitié du pays, on trouve environ 569 000 voix pour le Front de Gauche. Comparés aux 774 666 voix obtenues aux cantonales sur cette même moitié du pays, nous faisons donc une progression de plus de 200 000 voix, soit une nouvelle hausse de 36 %. Dans tous les cas et quel que soit l’angle sous lequel nous examinons les résultats, ces progressions sont plus fortes que celle de toute autre formation politique candidate à cette élection.
J’ai dit combien j’ai été frappé par la confusion qui régnait le soir du premier tour pour annoncer les résultats. Sur les rares plateaux de télé, et dans les duplex organisés, la centralité du FN avait été prévue, pour ne pas dire décidée, à l’avance. Les résultats n’étaient donc interprétés et commentés que d’après cette seule grille d’analyse. C’est déjà un biais qui handicapait la compréhension de ce qui se passait réellement. Mais le ministère de l’intérieur aggrava volontairement la situation. En effet, il lui fallait coûte que coûte minorer le résultat du PS. Un bon moyen était déjà de disperser sous l’étiquette « divers gauche » tous les candidats PRG ou MRC soutenus par le PS. Bien sûr, chacun sait bien que l’étiquette choisie par ces candidats au moment du dépôt de leur candidature est purement indicative. C’est le soutien du PS qui fait le score. Le ministre a donc pu amputer le résultat du PS à la vive satisfaction de l’UMP qui réduisait de cette façon son écart avec lui.
Ce décompte sélectif a aussi été appliqué au Front de gauche. C’est le label Front de gauche qui a fait le résultat. Et tous les candidats étaient présentés en commun. On sait comment cette diminution de notre score collectif fut rendue possible par la demande du PCF lui-même. Mais l’affichage politique voulu par la droite fut obtenu. Le Front de Gauche a été évacué de la scène et seul restait le bipartisme du conflit de l’UMP face au PS auquel la menace du FN sert de serre-file grâce à son effet repoussoir. Que le piège se soit ensuite retourné contre ses inventeurs Sarkozystes est une évidence. Il a dégénéré jusqu'à crééer les conditions d’une implosion de l’UMP et du début d’une crise de régime. Mais c’est une autre histoire. Les consignes données et exécutées par le ministère de l’intérieur pour la soirée électorale ne le prévoyaient pas.
Au second tour, la présentation des chiffres était encore plus absurde. Sachant que les candidats de gauche arrivés en tête bénéficient du désistement de tous les autres, en règle générale, quel est le sens de les classer ensuite par étiquette de parti ? De nouveau le Front de gauche disparut. Pour les mêmes raisons qu’au premier tour. Mais le résultat affiché n’en était pas moins absurde. D’où sortaient ces 4,60 % attribués au PCF ? Surtout quand le total montré sur les écrans faisaient apparaitre qu’il manquait plus de douze pour cent des suffrages !
La confusion grandit en cours de route quand survint un nouveau refrain: une nette progression des verts se serait constatée. On entendit, et on lit même encore depuis, que le mouvement écologiste a étendu son influence avec « 49 élus ce dimanche ». Pipeau ! Ce chiffre inclut les élus non renouvelables. En réalité les Verts ont fait élire 32 des leurs. Et sur ce nombre seulement 6, pas un de plus, par leur propres moyens c’est-à-dire en se présentant seuls au premier tour et en arrivant en tête pour le second. Tout le reste a été pris sur la gauche grâce à une alliance avec le PS ou en se maintenant au deuxième tour contre un autre candidat de gauche. Ce qui est sûr c’est que les verts Europe-Ecologie ont eu six duels avec le Front de gauche en se maintenant contre nos candidats arrivés en tête dans cinq cas. Et dans les six cas ce sont les candidats du Front de gauche qui l’ont emporté. Cerise sur le gâteau de bobards : le total des trente deux élus inclus deux conseillers généraux du Front de Gauche classés par eux « apparentés » sans qu’on sache pourquoi.
Dans une telle ambiance, tout finit donc dans la confusion. Peut-être était-ce l’unique but. Ce n’est que le lendemain que commencèrent les présentations de chiffres un tant soit peu sérieuses. On vit l’essentiel. La gauche comptée ensemble, comme c’est la logique du terrain, atteignait plus de 49 %. Si elle ne franchit pas la barre de la majorité c’est par ce que, dans un reste de trucage, le ministère comptait la catégorie « extrême gauche » séparément, à plus de 1%, catégorie dans laquelle sont comptés exclusivement certains de nos candidats du Front de Gauche du deuxième tour…
L’analyse du score du Front National mérite beaucoup de travail. Et d’abord un travail de désintoxication. Les conforts de lecture sur la montée du Front national charrient toute sorte d’improbables raccourcis de raisonnement. On en rajoute, on en rajoute ! Un chiffre s’est mis à courir sur la progression entre les deux tours du parti des Le Pen. Pour une fois on vit appliquer à cette famille le type de décompte que l’on nous avait refusé au premier tour. C'est-à-dire rapporter le score au nombre de cantons où est effectivement présent le parti considéré. Dans cette approche le Front national fait une moyenne d’un peu plus de 35% des voix au deuxième tour. On sait que, sur le terrain, on a vu en effet un gros transfert de voix de l’UMP sur le Front national quand il affrontait la gauche au deuxième tour.
Mais si l’on examine cette progression entre les deux tours pour mesurer l’écart au score initial il ne faut pas limiter l’exercice au seul Front national. Il faut le faire pour tous. Ce n’est pas inutile du tout. Cela permet de mesurer la capacité de rassemblement de chacun au second tour. Et l’on verra alors que c’est le Front de Gauche qui est le mieux placé de toutes les composantes. En effet ramené aux 131 cantons où ils étaient présents, les candidats du Front de gauche dépassent les 60 % de suffrages exprimés. Dans ceux où ils se trouvaient, les socialistes rassemblent une moyenne de 56,75 % des suffrages. De leur côté, Europe Ecologie – les Verts n’en rassemblent que 46,57 %. De tout cela pas un mot, non plus, nulle part. Et la célébration de la percée foudroyante du Front national s’est achevée en feu d’artifice alors même que le Front de gauche voyait élire 121 de ses membres et le Front national 2. En toute logique.
On en était là quand arrivèrent de nouvelles vagues de sondages. Le dépouillement des bulletins n’était pas encore fini que le sujet de discussion des importants médiatiques était déjà sur les sondages à propos des prochaines présidentielles. On voit l’intensité du réseau Strauss kahnien. Car bien sûr il n’était question que de lui, de son arrivée en tête dans tous les cas. Et bien sûr du danger Le Pen. Le danger qui tient lieu de programme, le danger utile, le danger cloueur de bec. La triade EURO-RSG, fondation Jean Jaurès, FMI tourne à plein régime et l’examen des organigrammes et contrats le montrera un jour ou l’autre. Pour ce qui me concerne je suis naturellement aussi mal traité qu’on peut l’être quand on s’est attaqué comme moi aux organismes de sondage. Mon intérêt dorénavant est plus que jamais de voir le vote de la loi qui devrait refroidir ces rebouteux. Mais dans leurs enquêtes, je continue à être le même miracle scientifique. Seul, la semaine même du vote qui donne le Front de Gauche à dix pour cent je suis crédité de moins de la moitié de nos votes transformés en pourcentage de sondés. Une vraie farce. Elle n’est pas innocente.
Elle est destinée à peser sur le réel. En tous cas, je vais aller prendre des cours auprès de mon camarade Besancenot qui lui bénéficie de six fois son résultat aux cantonales et deux fois son score personnel aux régionales. Ou auprès de Borloo qui, parti d’entrefilets de presse et de reportages approximatifs, a conquis d’entrée de jeu cinq pour cent des cœurs de sondés. Et ainsi de suite. Cependant, je connais l’impact de ce genre de diffusion sur le moral militant et la « crédibilité ». J’ai vécu cela. Aux européennes je fus cloué à quatre pour cent par les mêmes charlatans et j’ai fini à huit pour cent dans les urnes. Ce qui me frappe c’est l’absolue conformité du paysage mis en scène par ces « sondages » avec les intérêts bien compris de quelques influents de ma connaissance.
Ce sondage-là, intervenant alors même que la leçon du scrutin des cantonales n’est pas disponible, sert évidemment a recommencer le conditionnement en faveur de l’homme-qui-est-absent-mais-tellement-présent. Je n’y insiste pas. J’ai eu la faiblesse de considérer mon cas comme intéressant. Je figure 4 %, au niveau auquel se situe aussi François Bayrou. C'est-à-dire à moins de la moitié des voix que nous venons pourtant de rassembler, non pas il y a cinq ans mais la semaine passée. Cette position appelle un commentaire du fin commentateur absolument pas aussi Strauss kahnien qu’on le murmure. Après m’avoir classé à l’extrême gauche, ce qui situe déjà le niveau de formation de ce politologue, une explication décisive est présentée. «L’extrême-gauche justement, Besancenot le taiseux confirme son avance sur l’hyper-médiatique Mélenchon (7% contre 4%). Ce dernier, sans doute allé trop loin dans sa posture tribunicienne, semble avoir « perdu la main » depuis le début de l’année alors qu’il était parvenu tout au long de l’année dernière à nettement supplanter le leader du NPA ». Admirable. Je me demandais juste de quel abus il est question depuis janvier ? Voyons de quoi s’agit-il ? De mon débat avec Madame Le Pen ? De mon débat avec Christian Jacob ? Ah si ça y est, je sais quand j’ai abusé de ma « posture tribunicienne ». Je ne vois qu’un cas, précisément : m’en être pris aux instituts de sondages pour demander le vote de la proposition de loi sur les instituts de sondage.
Je suis donc maintenant condamné à « avoir perdu la main » chez ces messieurs les hommes de l’art sondagier. Me voici cloué à 4 % après l’avoir été à 5 pendant des mois. Sans davantage de raison, sinon un coefficient de correction du résultat brut décidé au doigt mouillé, à partir d’un mix du score de Marie-George Buffet à l’élection présidentielle et du résultat du score attribué au reste de « l’extrême gauche ». C’est au point que « l’observatoire des sondages » a réagi sur un mode assez ironique.
Sondeurs : démiurges ou magouilleurs ? « Toujours à l’affût d’un sursaut de Nicolas Sarkozy, Gaël Sliman insiste dans son commentaire du sondage BVA-Orange-L’Express France-Inter (29 mars 2011) sur un gain de 2 % des opinions favorables au président de la République, suggérant à deux reprises que la Libye, et non l’alibi, pourrait en être la cause. 2% : au diable les incertitudes et les marges d’erreur. A propos de coefficient de redressement, sur quels résultats électoraux précédents ont été calculés les scores d’intentions de vote des candidats et non candidats que présente également ce sondage ? Exemple : nous apprenons que « l’hypermédiatique » Mélenchon, et candidat, est supplanté par le « taiseux », et non candidat Besancenot (4% contre 7%). On admirera l’explication politologique dépourvue de toute démonstration de Gaël Sliman qui a un vague souvenir de ses études lorsqu’il écrit : "Ce dernier (Mélenchon), sans doute allé trop loin dans sa posture tribunicienne semble avoir perdu la main ». Or il n’y avait pas de Parti de gauche à l’élection présidentielle de 2007. A-t-on fait le redressement à partir du résultat de Marie-George Buffet en diminuant fortement les chiffres bruts ? Probable avec un petit coup de pouce intuitif. Encore une raison de réclamer la publicité des chiffres bruts, comme le Sénat l’a demandée. Cela éviterait peut-être que les sondeurs comme Gaël Sliman fassent leurs confessions idéologiques et se prennent pour des démiurges ».
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L'affaire de l’intervention en Lybie a déclenché un grand nombre de discussions comme c’est normal et prévisible. J’ai déjà écrit ici que je connaissais la difficulté de prendre des décisions dans ce domaine. Au cas précis mes prises de positions ont été dictées par plusieurs facteurs que je voudrais rappeler. Le premier d’entre eux est que, de la veille le soir pour le lendemain midi, il a fallu que je décide de mon vote sur une résolution proposée au parlement européen. C’est sur ce texte étudié comme il se doit littéralement que j’ai travaillé. Mes quatre camarades députés du Front de gauche en ont fait de même et sont arrivés les quatre à la même décision de vote, en dépit de la diversité des cultures et des positions récentes que l’on a pu connaitre et que l’on constate encore sur tant de sujets entre nous. Il s’agit de Jacky Hénin, Patrick le Hyaric et Marie-Christine Vergiat. Puis je me suis rapproché de la direction du PCF en la personne de Pierre Laurent et de Gauche Unitaire en appelant Christian Piquet. Je précise que j’ai également consulté les membres du bureau de la commission internationale de mon parti et le groupe de coordination de la direction du parti.
Tout cela parce que j’étais conscient de la gravité d’une décision que je ne pouvais prendre sans confronter les points de vue pour former mon propre jugement et décider de mon vote. Cet exercice est compliqué à mener pour quelqu’un comme moi qui croit au collectif et qui sait aussi que le mandat impératif n’existe pas en République, je le rappelle pour prendre date pour l’avenir. Je vote et je voterai toujours d’après ce que je crois juste personnellement et que je suis ensuite capable d’expliquer, de faire vivre et de rendre compte. Dans ce cas mon vote est conforme à l’avis de tous ceux qui ont été consultés à deux exceptions près, dans mon parti. Et pour la plus totale clarté et honnêteté je dois dire que mon vote final ne fut pas celui que j’avais d’abord pensé faire. Mon point de vue s’est construit par la discussion et le travail sur le texte. C’est pourquoi je plaide d’autant plus facilement pour le respect de chacun. Je ne dirai rien à ceux qui étaient hostiles à ce texte, et à sa suite logique, d’autre que pour faire le constat d’un désaccord. Je préfèrerais qu’on s’abstienne de m’insulter ou de me repeindre en agent de l’impérialisme américain parce que je ne partage pas le point de vue de mes contradicteurs. Mais, bien sûr, le débat argumenté m’intéresse. Et je le recommande. On est plus fort et mieux préparé quand vient l’heure de décider la fois suivante.
Je note que depuis les prises de position successives du Parti de gauche et mes propres déclarations à propos de l’entrée en scène de l’OTAN, les désaccords qui s’expriment ne portent plus sur les évènements de la semaine passée mais plus directement sur le fond de mon analyse sur l’ordre international. Ce qui est en cause c’est mon attachement à l’ONU. Celle-ci est décrite par divers bulletins que je lis, et qui me font l’honneur d’étudier mes propos, comme une officine vouée aux impérialismes dominants. Je n’en crois pas un mot pour ma part. Ce débat revient en quelque sorte, à sa façon, sur ce que l’on pense des institutions, de leur nécessité ou non, du rapport que l’on peut et doit avoir avec elles du point de vue d’une action de changement radical de la société qu’elle soit nationale ou mondiale. Dans un autre registre j’ai eu cette discussion avec Olivier Besancenot récemment à l’initiative du journal « Regards ». J’en recommande la lecture ou l’audition puisque l’entretien a été filmé.
Il y a au moins deux manières d'envisager la question de l’ordre dans les relations entre Etats : la "loi du plus fort", certes adoucie par des coutumes, ou la construction d'un ordre international légal. Mais on peut aussi commencer par déclarer qu'il n'est ni possible, ni fondé, de restreindre la souveraineté des Etats. Et moins encore de la faire superviser par la dépendance à une série de droits déclarés universels et reconnus comme tels par tous. Dans ce cas, le seul "ordre" du monde qui existe est un rapport de force permanent. Et par conséquent, ce sont les puissances militaires et économiques du moment qui dictent leur vision du monde. Les autres Etats ont le choix entre y adhérer et suivre les injonctions que prononcent les plus forts, ou être écrasés. Le monde a fonctionné de cette manière jusqu'au milieu du XXè siècle. Certes, les pratiques coutumières ont peu à peu réglé les façons avec lesquelles on se faisait la guerre. Mais la décision d'utiliser la force armée restait aux mains des Etats. Ils étaient légitimes à envahir leur voisin si cela correspondait à leur analyse de leur intérêt propre. La nouveauté en 1945 est la conviction des Etats survivants à la deuxième guerre mondiale qu'il est possible, et nécessaire, d'organiser les relations internationales autour de règles légales et universelles. L'ordre international ainsi constitué par des traités se trouve sous la protection de l'ONU. L'utilisation de la force y est bannie par principe. Certes, on peut y avoir recours en cas d’absolue nécessité. Mais alors elle ne peut être utilisée que sous autorisation du Conseil de sécurité. C'est donc un renversement total de logique où les droits universels de l'homme sont supérieurs dans la hiérarchie des normes aux intérêts particuliers des Etats.
Bien sûr, cet ordre légal est très imparfait. Il est continuellement bafoué. Il est souvent contourné comme lorsque se réunissent le G8 ou le G20. Cet ordre et cet organisation doivent être réformés, il n’y a pas de doute. On verra utilement le programme de mon parti à ce sujet. Mais je soutiens qu’il doit être considéré, et respecté. Non seulement parce qu’il n’y a pas de construction ultérieure qui soit possible sans partir de cet édifice initial. Ensuite parce qu’il donne dès à présent un point d’appui à nos discours et revendications dans l’arène mondiale. Il donne une légitimité à des décisions que l'on aimerait voir appliquées. Refuser de reconnaître une place et une légitimité à l'ordre onusien c'est de fait renoncer à l'application de multiples résolutions exigeant la reconnaissance d'un Etat palestinien ayant des frontières sûres, par exemple. Ou encore les résolutions votées chaque année par l'Assemblée générale de l'ONU, qui demandent la fin du blocus états-unien contre Cuba. Ne pas s'appuyer sur l'ordre international légal incarné par l'ONU c'est accepter que la résolution faisant du droit à une eau potable salubre et propre un droit fondamental et les résolutions protégeant l'enfance ou les personnes LGBT, votées, ne soient pas mises en œuvre. Enfin, nier l'ONU c'est également valider les interventions des Etats-Unis en Afghanistan en 2001 et en Irak en 2003 toutes lancées sans mandat international.
Les puissants de ce monde cherchent à se débarrasser de l'ONU, pour réinstaller la loi du plus fort. Pendant les années Reagan, puis sous les Bush, tous les moyens furent bons pour discréditer cette organisation et même la faire mourir. Il y eut ainsi des années de contentieux sur le non versement par les USA de leur part de contribution au budget de l’ONU. A l’heure actuelle encore c’est sur l’ONU que nous pouvons nous appuyer pour stigmatiser le refus de certains pays d’appliquer des dispositions de l’ONU. J'en prends pour exemple la non reconnaissance par les Etats-Unis, la Libye, le Maroc ou encore l'Egypte de la Cour Pénale Internationale, pourtant en capacité de juger les responsables de crimes de guerre, de crimes d'agression et de crimes contre l'humanité.
Evidemment, suivant les périodes, l’ONU peut être soit méprisée soit instrumentalisée. Je n’ai aucune naïveté à ce sujet. Le vocable médiatiquement martelé de communauté internationale désigne en général ce qui convient aux USA et aux « occidentaux ». Il arrive que ce soit une décision de l’Onu et le plus souvent c’est une décision des Etats Unis et de leurs larbins. Quoiqu’il en soit, hors de l’ONU que reste –t-il ? Si nous ne voulons pas du commandement de l’OTAN nous avons celui prévu par le statut de L’ONU. Il n’a jamais marché, ou si peu, du fait de la guerre froide. Pour autant il existe et c’est un point d’appui pour nos démonstrations et revendications. Il existe un programme des nations unies pour le développement, le PNUD, qui a mis en scène l’indicateur de développement humain. C’est un point d’appui pour nier les indicateurs de performance de l’économie capitaliste et pour piloter le progrès d’une société. Il existe la CNUCED qui permet de s’opposer au G20 en plaidant le double emploi et la prééminence des puissants dans cette instance. C’est pourquoi je plaide pour l’ordre légal porté par l’ONU. Et je ne cache pas mon étonnement de le voir parfois dénoncer ou relativiser par tant d’amis avec qui je partage mes combats internationalistes.
A 144 Alain Levot.
Je viens de prendre connaissance de la déclaration. Je partage ton opinion.
Voila un bon canevas pour aller devant notre peuple.
J'attends avec impatience que le sieur Calvi accorde une attention et engage le débat. Mais ne rêvons-pas!
Il reste encore du chemin mais le procéssus est bien engagé.
Comme dit l'autre,"ce n'est qu'un début continuons le combat"!
Ouais ! superbe déclaration du front de gauche, porteuse d'espérance. Pour la diffusion en se mobilisant tous nous pouvons les distribuer dans chaque boites aux lettres, cela reste à organiser efficacement canton par canton, avec les comités, les sympathisants. Mais il faut que chaque français sache que le Front de Gauche existe et ce qu'il propose, comment s'informer, etc....
Emission hier soir "Sacré semaine": le médiacrate Duhamel a brassé du vent; il a été confus, et ce ne sont pas ses diverses mimiques ou postures qui ont réussi à masquer la vacuité de son propos... Jean-Luc Mélenchon a été excellent et on sent une nouvelle attitude des journalistes à son égard, faite d'écoute, de respect; et cerise sur le gâteau: les fréquents applaudissements du public à ses interventions percutantes et convaincantes qui font mouche...
"...Mais il ambitionne davantage. A la désespérance du système capitaliste doit répondre une idée neuve : le bonheur. Voilà ce qu'il est temps de proclamer de nouveau à gauche, voilà ce qu'il convient d'incarner devant le suffrage universel en présentant une politique de progrès humain durable qui réponde aux exigences sociales et réduise les inégalités. "
Votez Bonheur, Votez Front de Gauche!
Ça c'est une ambition difficile tant il y aura d'embuches et de pièges, mais elle est noble. C'est une direction qui touchera le plus grand nombre.
@148
Je crois en effet qu'il faudrait imprimer cette déclaration en nombre, et la distribuer dans les boîtes aux lettres, surtout là où les gens n'ont pas voté, ou voté FN, en faire des affiches à placarder partout. Il reste un an avant les présidentielles, il est temps de s'y mettre. Au revoir, je file à la manif. Espérons que le beau temps ne dissuadera pas les gens d'y aller.
@ 153
Je n'avais pas lu ton post. Nous sommes donc d'accord.
J'ai regardé hier soir l'émission sur France 2 et je dois dire quand même un grand bravo. Je crois que Duhamel est encore chaos ou en tout cas pas mal de gens dans mon entourage sont content d'avoir vu duhamel aussi désarmé. ça fait du bien et je pense qu'il n'y avait que vous pour lui clouer le bec. D'ailleurs on aura remarqué les applaudissements du public ce qui me fait dire que l'on ne doit pas être les seuls à être content. ah je savoure encore ces instants. Combien de fois j'ai rêvé d'être en face de ce clown...
Bon trêve de compliments point trop n'en faut. Merci d'avoir parlé des personnes travaillant devant des PC et je vous invite à étudier le monde de la prestation informatique vous risquez de ne pas être déçu.
Ce qui m'a dérangé c'est que vous dites tous le temps mes camarades socialistes. Je pense que c'est une erreur. Sur l'émission de France 5, je ne suis toujours pas d'accord avec vous sur l'engagement de la France en Lybie comme je l'ai dit la dernière fois. Etrange émission d'ailleurs avec le PS qui vous passe de la pommade à vous et aux verts.
J'espère voir d'autres communiqués FdG avec vous 4 (Pierre Laurent, Piquet, Vous et Martine billard). Dommage que l'on ne les pas vu au soir des élections au détriment de l'histoire de la péniche. Le FdG incarne le changement et le rassemblement alors je vous en conjure ne vous associé pas au PS.
N'oubliez pas, insistez sur le fond.
Il faudrait distribuer ce texte "lendemain de vote" (en entier) de Jean-Luc Mélenchon, je trouve qu'il est trés pertinent.
Soit sous forme de tract pendant différentes manif'(et il y en a) soit aussi pour tous les adhérents du PG et celles et ceux qui participent à des réunions citoyennes locales.
Quelle belle journée.
Ce texte du Front de Gauche, embaume, on y respire l'espoir.
''Les logiques financières à l'œuvre ont fait la démonstration de leur nocivité à l'encontre des besoins humains et de la planète."
C'est parfaitement dit, comment allier humains et environnement ?
Comment peut on sauver la planète et la faire habiter par des humains qui ne peuvent vivre dignement ?
Ou comment faire vivre des humains heureux sur une planète saccagée ?
L'écologie c'est le bonheur des humains sur une planète respectée.
L'idée forte est que le Front de Gauche souhaite apporter une réponse à la question fondamentale : Le socialisme est il une manière particulière de gérer le capitalisme ?
La réponse du F d G :
"Nous entendons ainsi œuvrer à clarifier le débat à gauche auprès de nos concitoyennes et concitoyens afin qu'ils tranchent en connaissance de cause devant le suffrage universel, entre deux orientations qui parcourent la gauche, celle de l'accommodation au système et celle de son rejet"
Je souscrit pleinement à cette réponse. Cette réponse va faire bouger les lignes !
Cerise sur le gâteau il donne la définition d'un programme partagé:'c'est créer les conditions d'accueil des idées de chaque citoyen, pour répondre à l'objectif de la transformation.
Reste à entendre les jérémiades, de ceux qui était septiques sur les capacités du Front de Gauche.
155 - rodfab :
"Votez Bonheur, Votez Front de Gauche ! " - (hum, hum, hum...)
Désolé de vous contredire mais il faut autant que possible ne jamais tomber dans le kitsch publicitaire - Le mensonge a lui aussi une esthétique qu'il ne faut pas adopter. Celui-ci a toujours fait des ravages (souvenons-nous du grotesque " Travailler plus pour gagner plus ") - Réfléchissons au delà des slogans -Ceci dit, je vous comprends parfaitement mais alors dans ce cas là, il vaut mieux toujours asseoir son assise sur l'Histoire quand elle n'est pas trop pourrie. Renvoyer au CNR et à son programme : " Les Jours Heureux ", J-L Mélenchon l'a déjà fait sur ce blog. Cette piste est préférable ; le pluriel des mots est toujours préférable à la totalité abstraite sortie comme par magie d'une boîte de lessive. Mieux vaut s'appuyer sur des textes, des réalités historiques validées bénéfiquement par l'Histoire et les peuples, plutôt que par les marchands de rolex. Vous ne croyez- pas ?
Libye : Sauf que les décisions de l'ONU sont souvent sous pression des pays industrialisés qui entendent toujours les utilisées à leur profit dans le sens de la sauvegarde de leurs intérêts ! Ces décisions de l'ONU sont au demeurant appliquées que lorsque cela les arrange ! Les exemples ne manquent pas : Cuba, la République sarhaoui toujours occupée par le Maroc! ET souvent les décisions et c'est le cas sur la Libye sont écrites d'une manière ambiguë pour pouvoir permettre à interprétation pour masquer des interventions pas prévues du tout ! Cette intervention maintenant du bloc militaire de l'OTAN n'est pas du tout prévue par l'ONU preuve qu'une solution pacifique avec des casques bleus eut été préférable comme cela peut se passer ailleurs ! La rébellion en Libye dans un secteur autrefois fief de la royauté et des puits de pétrole ne pouvait que faire apparaître la motivation profonde de cette rébellion : s'emparer des puits de pétrole nationalisés à leur seul profit et celui des puissances étrangères qui gèrent le FMI. dans leur majorité ! Ne serait-ce que lma question de savoir pourquoi la Libye et pas ailleurs où il y a d'énormes manifestations avec répressions féroces contre des citoyens pas armés ? Si la rébellion Libyenne a fait lme choix de la lutte armée est-ce parce que elle ne se sentait pas assez puissantes pour des manifestations pacifiques ? Et pour finalement faire appel à l'intervention aérienne avec missiles des grandes puissances ? CE type d'armes à qui feront-on avaler qu'elles ne tuent que des forces armées ? C'est stupide et je pense qu'à l'avenir il faudrait attendre d'y voir plus clair sur les intentions des uns et des autres avant de prendre une position qui nous range aux côtés d'agresseurs avides de conserver le contrôle ou de reprendre les ressources naturelles du Tiers-Monde pour le seul profit des multinationales et de faire perdurer l'exploitation capitaliste dans le monde !
guillot (149)
Faisons un bout de chemin ensemble NPA, Front de Gauche et d'autres encore. Il nous faudra être vigilants mais personne n'y perdra son âme. Historiquement depuis de nombreuses années l'opportunité de secouer fortement l'ordre établi n'a été aussi crédible face à une droite déstabilisée et un capitalisme en crise.
Tu nous dis: "Il y a un malentendu à gauche sur la place que le NPA accorde aux institutions dans sa stratégie actuelle. Sans doutes est-ce dû à la priorité qu'elle accorde dans cette-ci aux luttes par rapport aux élections. Mais il ne les oppose pas !"
Alors faisons-le ce bout de chemin ensemble puisque nos démarches respectives ne s'opposent pas. Sans l'adhésion du NPA, même du bout des lèvres, rien ne sera possible. Ne laissons pas se refermer la fenêtre de tir pendant laquelle il y a possibilité de mettre sur orbite le candidat pour 2012 qui s'impose à l'évidence dans un front élargi anticapitaliste. Il nous reste à peine plus d'un an pour cela.
Après l'émission d'hier soir chez Giesbert et le face à face avec Alain Duhamel grand médiOcrate devant l'éternel (http://fr.wikipedia.org/wiki/Mediologie).
Opiner
1. Dire son avis, son sentiment (dans une délibération, une assemblée).
2. Loc., fam. Opiner de + subst. (désignant la tête ou le visage). Opiner du bonnet. Être de l'avis des autres; en partic. donner son assentiment par un signe de tête.
Source : le TLFI : http://www.cnrtl.fr/definition/opiner
Vous aviez tous les deux raisons mais vous aviez plus raison que lui puisqu'il n'a retenu que le sens le plus familier qui n'est pas pour autant trivial.
@ nous tous qui sommes des interrogateurs du réel, qui cherchons une autre forme de coexistence, cet ouvrage pas cher, simple et très stimulant pour imaginer le changement que nous appelons de nos voeux et pour nous aider à débattre et à construire avec le Front de Gauche un autre monde possible:
Serge Latouche, à paraître en librairie le 6 avril.
@163 PlOgOff,
J'opine donc pour le texte du Front de Gauche, et j'opine encore pour dire que l'émission d'hier soir a permis de mettre les pendules à l'heure, notamment sur la laïcité.
Dans ce débat à "opinel" tiré, on a pu opiner pour JL Mélenchon, opiner sur la cause de la communication et l'information. J'ai apprécié notre leader sur son avis sur l'indépendance des journalistes, qui a obligé le PdG des Duhamel à opiner sur la pluralité, et le manque d'objectivité.
J'ai apprécié la rhétorique, du président du Parti de Gauche, très bonne prestation, bien meilleure que la précédente, où il devait être fatigué.
Bonjour Jean Luc
De l’excellent Jean Luc Mélenchon hier soir dans "semaine critique" comme on aime à le voir et l'entendre. En face il y avait du lourd (et du fatiguant!) et quel plaisir de voir l'indispensable A.Duhamel se faire clouer le bec à la régulière avec de l’argumentation, du fond, de la connaissance. Il seraient tous tellement heureux de pouvoir jouter avec un inculte, comme ils l'ont si souvent fait avec certains... nous ne nommerons personnes !
Dans mon dernier commentaire j'ai été un peu critique concernant votre passage à l'émission "mots croisées" ou vous n'étiez pas apparu "très frais". La forme lors de vos interventions télévisées est à mon avis aussi très importante, même si cela n'est pas votre priorité, car ayant beaucoup de difficultés à vous contrer sur le fond de vos réponses, c'est la qu'ils espèrent se rattraper. Hier soir Je me suis régalé je n'en ai pas laissé une miette, d'ailleurs cela s'est ressenti dans l'audience. Continuez dans ce sens.
Ne lâchez rien
Avec tout mon soutient
Tout d'abord, à propos de votre participation à l'émission "Semaine critique" de FOG sur France2, hier soir, je voulais vous dire que je partageais vos propos et aussi vos rappels historiques notamment l'émancipation de l'idéal du siècle des Lumières, de notre grande Révolution française et l'universalité de ce qu'elle portait. Un seul point, dont je ne suis pas d'accord mais fort peu d'intervenants ont relevé à propos des 6 grandes religions qui ont certes fait "allégeance" à la loi laïque de 1905 mais l'ont immédiatement bafouée en disant qu'elles étaient contre un débat sur la laïcité. Je trouve leur tribune et son contenu donc fort ambigu et surtout sujet à caution.
Autre chose, à propos du Document du Front de Gauche, je voulais simplement vous dire que je le trouvais vraiment fade, a minima et qu'il passait beaucoup des problèmes entre le PG et le PCF à la trappe (nucléaire notamment) ! Également, je le trouve fort peu consistant sur les méfaits de l'UE et de l'euro et l'ardente obligation qu'est faite aux politiques, aux citoyens de remettre en perspective la reconquête de la pleine souveraineté de notre pays en quittant l'UE et l'euro. Cette UE et cet euro sont les nouvelles prisons des peuples, les fossoyeurs des souveraineté des États-Nations et du peuple citoyen comme ils sont les pares feux qui détruiront à tout instant la Révolution citoyenne que le Front de Gauche veut réaliser.
Également, le document qui est une première annonce synthétisant le programme partagé semble ne rien prévoir contre le libre échange, le capitalisme. Aucune reconquête de notre marché intérieur n'est signalée et pas plus de protectionnisme et de patriotisme économique comme aucun monopole étatique sur le commerce extérieur et fermeture de bourse ne sont annoncés ! Drôle de manière de dire que l'on rompt avec le capitalisme sans rompre avec la toute puissance du marché débridé et décontrôlé. La propriété privée qu'en faites-vous ?
Bonjour à tous,
Je suis dans ce parti depuis le jour de sa création, et je pense pour longtemps. J'attends avec un certaine impatience la prochaine présidentielle pour dire que je suis de Gauche et qu'en aucun cas je ne voterai pour un libéral, qu'il soit de droite ou socialiste, même face à Marine Le pen. J'ai un certain âge et fait également un " peu de politique " et suis pret à voter justement pour M.Le pen même pour en faire une présidente temporaire. Car si elle venait à gagner, elle serait obligée de procéder à des législatives qu'elle perdrait, à un 2ème tour de légilative qu'elle perdrait à nouveau, et là il y aurait une explosion dans certains partis politique notamment UMP et PS. Un recadrage s'avèrerait obligatoire et nous pourrions retrouver une vraie Gauche. Ce que j'attends de toutes mes forces.
Donc à bientôt.
Bravo Jean Luc Mélenchon mais attention, il ne faut pas sous estimer le score du FN.
Cela traduit le ras le bol de cette mondialisation néo libérale.
Cela exprime également une volonté certaine de mettre le système actuel à tapis.
Cela correspond à ce qui se passe chez les peuples arabes qui montrent le chemin à suivre pour renverser le cours des choses.
Cela n'est donc pas à prendre à la légère car l'histoire du siècle dernier a montré les monstruosités engendrées par de mêmes causes....
Il ne faudrait pas que la juste révolte qui gronde de partout dans le monde soit confisquée chez nous par l'extrême droite.
Vôter bonheur, voter front de gauche
C'est quoi le bonheur. C'est du méme jus que le care de M Aubry. Ce sont des slogans fourre tout.
Vous étiez parfait hier soir dans la "Semaine critique". Par contre : mais qu'est-ce qui vous a pris d'accepter d'être le sujet d'un documentaire fait par cette journaliste sans cervelle de Direct 8 ? Vous vous attendiez à quoi ? C'était affligeant. Tous les coups les plus vaseux y sont passés : rencontre cordiale avec Le Pen, tutoiement de Rachida Dati, question tordue sur le FN avec exhumation d'un article de m**** vieux de 20 ans, et questionnaire piège à deux balles uniquement conçu pour foutre la m**** dans le Front de Gauche ("résumez en un mot : Mitterrand, Besancenot", etc.). C'était une horreur !
Pas d'accord avec Rachel, cette journaliste sans cervelle (ce que je ne crois pas) n'est autre que la nouvelle compagne de François Hollande. Journaliste à Paris Match et journaliste du groupe Bolloré, sa prestation nous incite à croire que le couple partage des idées communes et plus spécialement de gauche !
Du grand Mélenchon, hier, ravageur. Et vive le rattachement à l'ONU tel que tu le décris. Je te donne mon coeur aujourd'hui. A plus tard
Jean-Luc Mélenchon parfait, hier dans l'émission'"la semaine critique".
Les Duhamel en ont pris pour leur grade, mais Patrice Duhamel en bon médiacrate n'a pu s'empêcher de mentir effrontément sur le rôle équitable des médias durant la période précédent le référendum de 2005.
Le OUI transpirait de tous les médias, mais je me souviens du travail des militants sur le terrain, les salles étaient pleines. Comme quoi, rien n'est perdu, cela peut de nouveau se reproduire pour le FdG, on a un an devant nous.
Mélenchon, Présidons.
Un brin intello tout de même, le Jean-Luc. Sans doute une analyse fine, coincée dans les méandres d'un cadre électoral confusionniste. Il n'en est pas responsable, mais en lisant ça, je pense que la "nausée" est bien réelle et complète (sans doute un coup de maitre du système, piégeant de tous cotés les contradicteurs intègres et autres bien intentionnés). Face à cette analyse, la réaction du citoyen momentanément curieux (rare) pourrait être dans le meilleur des cas celle d'une prise de conscience du confusionnisme. La non-réaction des autres (la majorité): Pouah! Je comprends pourquoi je n'ai pas mis les mains dans ce m*****r Dimanche!
Tous les hommes meurent égaux. Les milliers de victimes en Côte d'Ivoire, les Tunisiens morts pour leur révolution, les loyalistes et les insurgés libyens. Dans l'intervention en Libye, qu'on peut appeler "les bombardements de la coalition", des civils sont tués au lieu d'être protégés. Il faut redonner la main à l'ONU pour protéger les civils et la retirer à l'OTAN qui a déjà commis et commettra encore beaucoup de morts civils.
Salut camarade, tiens bon le courant vas bientot changer, tu vas pouvoir souffler toute voile dehors, arriver en tête de la gauche des gauches.
Vive la republique et vive le leader Mélenchon.
Ce qui m'inquiète dans votre vote européen c'est que vous acceptez comme vraies les déclarations de Sarko, Bhl et consorts. Tant que vous regarderez le monde avec les lunettes de ces néo-cons vous verrez le monde de la même couleur.
Le risque allégué était faux, les troupes de Kadhafi ont conquis plusieurs villes il n'y a pas eu de "génocide" ni de massacre généralisé, il y a eu des exactions, des 2 bords d'ailleurs. Par-contre même si on en parle pas dans les médias français, les bombardements aveugles sont un vrai massacre. Certains médias UK ont parlé de carnage.
Détail, ancien militaire je connais un peu la Libye et les militaires, vous leur avez donné un os, ils ne sont pas près de le lâcher.
Faisons le ce bout de chemin ensemble. Le mouvement sera populaire ou ne sera que simulacre. Quelle que soit la forme de l'organisation qui en asurera l'interface avec les institutions républicaines établies, cette organisation, même si elle peut et doit jouer à certains moments du tempo un rôle incitateur, provocateur, déclencheur, elle sera forcément ensuite débordée et tant mieux, et elle sera à la fois à la ramasse et fournisseuse d'arguments pour le mouvement populaire : le rôle principal sera celui du peuple, erreurs inévitables comprises...
Erreurs inévitables ? oui, car c'était en amont qu'on devait préparer nos consciences : nous sommes rendus déjà bien près de l'estuaire : là, remonte à la surface l'histoire !
Bonsoir, je viens de voir l'émission du 28 mars sur france 2 et l'on sent bien que le PS commence à venir vers le FdG et oui il est conscient que nous l'avons réalisé le score à 2 chiffres. Quand on pense qu'ils ont osé dire que Jean-Luc Mélenchon leur mangerait dans la main, c'est l'inverse qui se produit. Comme d'habitude, JL encore une fois tu as été vachement bon camarade.
Bonjour,
A l'écoute de mots croisés de France 2, il aurait été peut-être judicieux de rappeler au nez de Philippe Pons (dont le discours était uniquement guidé par ses affinités de pensées avec Valeurs Actuelles...) pour le sujet libyen ce qui a été dit sur le nucléaire : cette intervention militaire enclenchée le plus vite possible par Sarkozy par dessus de l'ONU et de l'OTAN (qui a fini par revenir parce que décidé ainsi par les américains) n'a d'autre raison profonde pour lui et son gang que de se positionner pour prendre les dividendes sonnants et trébuchants à grand vacarme du secteur de l'armement, à l'image de ce qu'a fait Bush en Irak, avec Cheney d'Halliburton et de Blackwater...
L'intervention sournoise de Dassault, il y a plusieurs jours, estimant que l'on construit des armes pour les utiliser, rentre parfaitement dans ce schéma : il a compris ataviquement que pour lui, ce sont des commandes et des factures d'heures de vols qui tombent dans sa poche, et aussi dans celles du petit monde des gros actionnaires auquel il a toujours appartenu.
Comme pour l'industrie nucléaire, sur laquelle Sarkozy et son gang veulent faire main basse en cherchant à virer Anne Lauvergeon de la direction d'Areva, la ligne politique qui est ressortie maintes fois depuis 2007 était celle qui favorisait les gros actionnaires, et leur facilitait l'appropriation de pans entiers de l'activité industrielle. Or l'industrie militaire est d'un rapport sans commune mesure avec le financement de l'enseignement, et c'est sans doute pour cela que l'on entend plus parler de Pécresse ? :).
En marge de cette ligne de conduite gouvernementale prédatrice et pour mémoire, Frédéric Lefebvre voulait dès 2007 (et cherche toujours à) privatiser l'AFP. Pour en faire un citron qui rend son jus comme on le lui ordonne, que le jus soit des dividendes ou de l'information sortie du moule de droite....
Il va falloir passer la vitesse supérieure pour 2012! Arrêter de s'auto-congratuler, et évoquer tous les sujets...Aucun ne doit rester tabou. La gauche a du mal à parler insécurité, immigration....Il ne s'agit pas de combattre Marine Le Pen, mais il faut apporter des solutions aux problèmes qu'elle soulève, parce qu'ils touchent la population! La gauche ne se sent pas concernée parce qu'elle habite les beaux quartiers!
En proposant un plan clair et précis de redistribution des richesses, il doit être possible de juguler cette insécurité! Simplement il faut oser dire ce que vous feriez. Prendre tout l'oseille au dessus de 360 000 Euros ne suffit pas! Exemple, remette en place une politique d'accession à la propriété pour permettre au primo accédant d'être propriétaire. Comment? Par la solidarité de ceux qui sont déjà propriétaire et dont le bien est remboursé!
Et puis, il faut s'attaquer à la spéculation immobilière, et faire baisser les prix de l'immobilier qui sont devenus exorbitants. Comment? En finançant massivement des logements sociaux de qualité, et en relevant un peu le plafond d'accès. Par contre, il faudrait virer ceux qui n'ont rien à y faire (le scandale des personnes aisées logées en HLM) genre Chevênement vous voyez ce que je veux dire?
Il y a beaucoup de chose à faire, à dire...Cependant, un homme seul ne peut le faire! Il va falloir s'entourer, apprendre à déléguer car Monsieur Mélenchon vous donner un peu l'impression du monopole de la parole! Avoir des relais sera indispensable pour viser plus haut!
Autre sujet tabou, il faudrait proposer la remise à plat du paritarisme, et de ses effets pervers qui vont contre l'intérêt collectif! Exemple, 3 syndicats qui pourtant disaient contester la réforme des retraites, vont signer un accord pour repousser l'âge à 62 ans des retraites complémentaires...Quand on est pour la retraite à 60 ans, il me semble qu'on y est jusqu'au bout! Ou alors, ces syndicats mystifient les...
L'inquiétude pour ma terre japonaise et planétaire ne me laisse pas en paix et la pernicieuse guerre en Libye vient en écho, crier, hurler à la mort.
Voilà l'état des lieux de la Dictature du Capitalisme.
La révolution que nous soutenons est en marche, à grande échelle contre le dictateur mondial et les combats protectionnistes type Le Pen vont à contrecourant de cette indispensable solidarité internationale pour sauver planétairement notre peau.
Vos interventions télévisées bénéficient désormais des avancées gagnées dans la lutte visant à se tenir en respect faute de mieux, et l'on voit poindre l'intérêt et l'estime grâce au miracle de l'écoute de l'autre. Du coup, notre porte-parole se fait entendre et c'est une éclaircie dans ce ciel obscur.
A ChristianB (post173). Merci. On aurait eu envie de le gifler tant le mensonge était éhonté...
Toujours dans cette émission, à la droite de Jean-Luc Mélenchon, un jeune homme (journaliste?) assène péremptoirement à M.Mélenchon de cesser son misérabilisme. Si cela avait une quelconque utilité avec ce genre d'individu, il fut bon de lui rappeler qu'aujourd'hui on ne peut plus fournir aux restaurants du coeur, que certains qui travaillent vivent dans des logements de fortune ou même dans leur voiture, que les suicides au travail se multiplient..., pas la peine d'en rajouter sur ce blog, ici tout cela est connu.
Insondable crétin...
Pas eu le temps de lire tous les commentaires mais puisqu'il s'agit de lendemain d'élection je tiens à rappeler le carton plein de "Haute-Vienne Terre de Gauche" aux cantonales avec 3 gains sur des cantons PS avec sortants candidats.
A Bellac notamment où notre candidat rassemble plus facilement que les candidats PS face à l'UMP ailleurs dans le département, le candidat du PS (sortant!) étant éliminé dès le 1er tour.
Bravo aussi pour tous les gains nationaux et courage pour tous ceux qui, n'en doutons pas, feront encore mieux la prochaine fois.
En avant pour la "présidenslative" de 2012.
100% d'accord avec Sonia Bastille dans son post 167.
Un bémol toutefois sur la sortie de l'UE qui serait contre productive par rapport à une désobéissance de l'intérieur qui pourrait faire "tache" sur d'autre états (sabotage), et le passage d'une monnaie commune en remplacement de l'Euro.
Mélenchon présidons !
Dans l’émission “semaine critique”, très bon débat, mais après l’accord sur le traité de l’Europe, quand Duhamel dit « vous dites que l’on peut changer d’avis, alors voilà, ils ont changés d’avis, et donc le traité à été accepté » pas un mot de Jean-Luc Mélenchon pour lui répondre que pour changer d’avis encore fallait il reposer la question au peuple ! Chose qui n’a jamais été faite.
Je regrette, c’est la seule fois où Duhamel prenait le dessus.
Les explications de JL toujours aussi claires.
Merci Jean Luc pour ce brillant commentaire sur les dernieres elections. Attention la vie n est pas le travail, travailler sans cesse rend fou, disait de Gaulle. A vous voir ces derniers jours a la télé, vous avez pris un coup de fatigue.
Courage !
Rachel @171 Joelle @172
Je partage l'avis de Rachel : montrer que l'on peut parler amicalement ainsi Marine Le Pen dans les couloirs du parlement européen ne peut qu'apporter de l'eau à son moulin ("vous voyez bien, même avec le front de gauche je reste fréquentable!")
La journaliste de Paris Match a voulu piéger un J L Mélenchon qu'elle savait sur ses gardes, concernant une expulsion par surprise et sans prendre les gants ordonnée par une municipalité communiste du 93, d'une communauté de Rroms (et sans prévoir un autre endroit pour les accueillir, ils sont restés un mois à la rue !). Elle a montré aussi qu'elle avait de la répartie ("La position de la droite est déjà connue, mais ce qui nous intéresse, c'est de connaître ce que dit la gauche à ce sujet").
J L Mélenchon a sans doute dû "essuyer les plâtres" de cette première émission de ce genre d'I Télé.
@160 et 170
Ma phrase "Votez Bonheur, Votez FdG" n'avait pas pour but d'être un slogan à afficher partout ^^
C'était un allant sympathique envers le petit paragraphe, que je trouve quand même important.
Je demande souvent à des personnes qui s'intéressent peu à la politique, après leur couplet habituel gauche et droite tous pareil, ce qu'un parti politique devrait apporté au plus grand nombre. Ils me répondent, "rendre les gens heureux", "un peu d'espoir", " le bonheur". Ils ont en moyenne 26 ans et derrière ces mots se cache leur inquiétude pour l'avenir.
Bien sur la conversation ne s'arrête pas à ces simples mots, ils n'ont pas une analyse simpliste de la situation, même si pour eux la politique c'est l'impasse parce qu'ils ne pensent qu'en mode binaire UMP_PS.
Donc parler du bonheur c'est important, même en politique et surtout en politique, mais bien sur il faut argumenter solidement pour montrer que ce n'est pas un mot vide, juste un mot pour combler un manque d'idées, mais bel et bien l'illustration du but à atteindre.
165 @jean ai marre
« J'opine donc pour le texte du Front de Gauche » si vous opinez, vous devez donc donner votre avis, comme voulait le faire Jean-Luc Mélenchon.
Si vous « opinez d’un signe de tête pour le texte du Front de Gauche » alors, vous êtes d’accord avec le texte, ce que laissait entendre Duhamel, mais ce que n’avait pas fait JL.
@ Guillot @Joëlle @ Rachel
Je ne partage pas votre propos au sujet de l'émission de Direct 8.
Pourquoi dire que telle ou telle journaliste est sans cervelle ?
Au contraire de vous et à l'exception des questions posées à la fin de l'émission-reportage qui détonnaient un peu avec le reste du sujet, et bien, j'ai trouvé l'émission plutôt bonne.
Le reportage montrait un peu la vie quotidien du Député Européen Jean-Luc Mélenchon et ne cherchait nulement à pieger Jean-Luc Mélenchon. Que Jean-Luc Mélenchon sert la main à Marine LePen (qui est députée européenne et qui a été élue comme Jean-Luc Mélenchon par nos concitoyens français en 2009 !) est chose toute normale comme de discuter avec cette dernière comme il est chose normale que Jean-Luc Mélenchon salue, tutoie et échange avec Madame Rachida Dati qui est elle aussi députée européen élue par des concitoyens français ! Tout cela est normal, civilisé, respectueux et fait partie de l'échange politque et parlementaire. A l'Assemblée nationale et au Sénat, les tutoiements, les échanges amicaux ou les salutations voire boire un verre pris ensemble, parlementaires de droite et parlementaires de gauche, sont coutumiers et fraternels !
En son temps, Jaurès déjeunait régulièrement avec Bergson qui n'était pas à franchement parlé un républicain socialiste !
Jean Luc, si vous etes candidat en 2012, vos aurez ma voix et beaucoup de mon entourage notamment des jeunes qui ont une autre vue de la France de demain. Mais de GRACE mettez les journaliste dans votre poche, évitez les insultes et les emportements qui vous déservent. Prenez du valium ou faites du yoga avant les interwou, ne vous laissez pas piéger ils n'attendent que cela. C'est digne d'un Sarko, pas de vous, vous valez mieux. Beaucoup de français comptent sur vous surtout les jeunes. Donc faites un effort quitte pendant la campagne à etre hypocrite, la fin justifie les moyens.!
Les déjeuners familiaux et amicaux du dimanche midi étant propices aux échanges, au lieu de dire le bénédicité (chose que je ne fais jamais, étant un vieux mécréant) j'ai lu le texte des orientations stratégiques du Front de Gauche, j'ai été tout d'abord très étonné par le silence qui c'est installé et par l'intérêt grandissant au fur et mesure de l'avancée de ma lecture, en bref un carton ; mais, il y a toujours des "mais", les questions ont fusées et les réponses aussi faites moi confiance, Il en ressort :
1°/qu'il faut absolument chiffrer en gros le programme et les mesures en précisant bien d'où viennent les fonds nécessaires et ce qui est privilégié par rapport à quoi, il y a beaucoup de scepticisme quand au possibilités financières, c'est certainement le point essentiel
2°/ mettre en place un moyen d'information et de communication indépendamment des radios et des télévisions, à ma proposition de journal à 20 ou 30 centimes, tous sont d'accord même pour 50 centimes ou 1 euro,
3°/ ils m'ont tous dit qu'ils essayent de suivre les interventions de Jean-Luc Mélenchon, mais il pense qu'il vaudrait mieux l'entendre dans un meeting, mais pas seulement lui, les autres gens du Parti de Gauche et du Front de Gauche, tous le pense seul et peu entouré (très difficile de les convaincre du contraire),
4°/ par contre une incompréhension totale de la part de tous au fait qu'il faille attendre fin juin pour savoir qui va à la bataille de la présidentielle et des législatives en tant que candidat, tout le monde a bien compris, après une explication un peu ardue, que le Front de Gauche n'est pas un parti mais l'alliance de plusieurs, et que Jean-Luc Mélenchon n'est que le leader du Parti de Gauche, par contre ils disent que tous les partis et mouvements de gauche (sauf le PS) devraient être unis dans le Front de Gauche pour compenser l'importance du Parti Communiste, qui fait encore peur, je n'ai pas dit le contraire …
Ci-joint le mot que j'ai posté sur le blog Alexis Corbière au sujet de la vidéo qui fait causer......
Alors là, voilà l'occasion de dire que en plus de l'image, du découpage d'une vidéo... Il ne faut pas oublier la gestuelle, et j'en profite pour dire à Jean-Luc Mélenchon qu'il prenne garde à sa manière de systématiquement montrer les gens du doigt! Dans les vidéos que j'ai vues (en face de Demorand, M. Le Pen et autres). L'effet en est complètement destructeur par rapport aux arguments qu'il avance. C'est "moche"... J'espère que ce commentaire ne lui semblera ni "bourgeois", ni "réac" !
Tout simplement, cela rappelle les ordres, les semonces distillées par exemple au boulot par des supérieurs ou même par des patrons et ça me glace !
A part ça, continuons de Merlucher !
Jean Bricmont a brillamment présenté des arguments contre le droit d'ingérence humanitaire, je ne les répèterai pas, mais vous pouvez les trouver sur http://www.michelcollon.info/La-Libye-face-a-l-imperialisme.html
Je viens de lire le texte d'accord du Front de Gauche pour les présidentielles et les législatives. Je ne vais pas être original, mais je trouve ce texte riche d'espérances et de perspectives constructives. Il est de nature, si besoin est, de tous nous " regonfler à bloc ", militants et sympathisants, pour créer une nouvelle dynamique permettant de remplacer les calamiteuses " alternances bidons " qui nous guettent par une véritable alternative de justice sociale.
Sans vouloir nous payer de mots, il me semble intuitivement que nous sommes à un tournant historique pour notre pays, l'Europe et la planète. Je crois que les condiditons existent pour retrouver l'esprit du Front Populaire et celui de la mise en oeuvre du programme progressiste du Conseil National de la Résistance en 1944.
Il reste un an. Il n'est pas pensable que le Front de Gauche, qui va prendre de plus en plus de poids dans le débat démocratique, ne pèse pas de façon décisive dans les reconquêtes sociales indispensables pour que le peuple français reprenne enfin son destin en mains !
Revenez à la charge sur la Réforme des retraites et les 2 ans de travaux forcés imposé par l'homme du Capital...
Le PS doit être aiguillonné sans cesse sur ce type de sujet, c'est un réservoir de millions de voix car toutes les familles sont touchées, je n'ai jamais entendu quelqu'un dire qu'il y était favorable... même pas les retraités, qui ont des enfants et petits enfants qui cherchent du travail.
Merci en tout cas pour votre culture et votre rejet, parfois violent, de l'intelligentia...
Bonjour Jean-Luc,
Bravo ! Je suis tout-à fait d'accord avec toi. On ne parle que de la poussée du Front National et pas du tout des
résultats performants du Front de Gauche. C'est dire si on est en démocratie ! Toute la Clique de Sarko et le reste des politiques sont à mettre dans le même sac...
Continue comme ça et j'espère qu'on arrivera à avoir une vraie politique de Gauche.
Tu penses, si j'ai voté au 1er tour Front de Gauche, mais en désespoir de cause je me suis désistée au 2ème pour le candidat de "divers gauche". C'était ça ou encore un UMP. Pourtant dans mes petites villes des alentours, le candidat du Front de Gauche a remporté "haut la main".
j'étais très contente de constater que ce que tu fais paye. C'est très bien
Cronos (194)
"il faut absolument chiffrer en gros le programme et les mesures en précisant bien d'où viennent les fonds nécessaires et ce qui est privilégié par rapport à quoi"
Exact, sans chiffrage, on ne peut pas prouver que c'est réalisable....
"tous le pense seul et peu entouré (très difficile de les convaincre du contraire)"
J'aimerais bien personnellement connaitre les noms et les spécialités des personnes qui entourent Jean-Luc ! C'est vrai j'entends dire par ci par là qu'il n'y a pas assez de spécialistes autour de lui pour mieux le guider...
Jean-Luc s'implique énormément et brillamment d'un point de vue médiatique, en meeting, sur le terrain mais il est nécessaire qu'il soit entouré d'experts ? A-t-il monté ou compte-t-il monter un groupe d'expertise qui serait capable de débroussailler le terrain pour lui, d'évaluer ce qui est bon et moins bon ?
Autre chose, ce midi, j'ai entendu Gremetz qui disant que Jean-Luc était un grand intellectuel mais qu'il ne connaissait absolument pas la vie ouvrière et pour lui Jean-Luc parlait de sujets qu'il ne connaissait pas ! Peut être que Jean-Luc a du mal à toucher les ouvriers, et qu'il faudrait qu'il s'adapte davantage !
200 citoyenne21
"Autre chose, ce midi, j'ai entendu Gremetz qui disant que Jean-Luc était un grand intellectuel mais qu'il ne connaissait absolument pas la vie ouvrière et pour lui Jean-Luc parlait de sujets qu'il ne connaissait pas ! Peut être que Jean-Luc a du mal à toucher les ouvriers,et qu'il faudrait qu'il s'adapte davantage !"
Il est rigolo, Maxime. Il se vante d'être l'un des seuls ouvriers de l'Assemblée nationale. Il oublie de dire qu'il n'a guère eu le temps d'avoir des ampoules aux mains. Il est vite devenu un apparatchik du PCF. L'essentiel de sa vie, il l'a passée comme élu vivant de ses mandats.