30mar 11
J’ai un peu tardé à faire cette note de lendemain d’élection car l’emploi du temps ne s’est guère relâché depuis la semaine passée. Et puis il me fallait à peine de recul pour mettre de l’ordre dans toutes les données que l’on m’a fournies, pour apprécier correctement un résultat qui a subi un maxi brouillage au cours de soirées électorales médiatiques bâclées, truffées d’erreur et d’à peu près. Tout cela a produit une confusion et une série de contresens dont la portée sera plus importante dans l’esprit du grand nombre qu’il y parait d’abord. Ma note traite donc de ce sujet pour vous proposer au moins l’appréciation de notre propre résultat, celui du Front de gauche, rayé du tableau de la soirée en dépit de sa percée éclatante après le 10,50 % du premier tour. Puis j’évoque le redémarrage des sondages sur la présidentielle. Et enfin la question de l’intervention en Libye.
Merci à Joanny Person pour la série de photos du viaduc de Millau qui illustre ce billet.
Les résultats électoraux peuvent être lus de bien des façons. J’ai expliqué dans ma précédente note que cette diversité de lecture commençait avec le choix des paramètres de comparaison : élection précédente ou série précédente ? Dans le cas qui nous occupe, à savoir les élections cantonales, je pense que la seule comparaison qui ait un sens politique c’est évidemment celle que l’on peut faire avec l’élection précédente. C’est à dire les élections régionales de 2010. La comparaison avec les élections cantonales de 2004 sert la science historique mais pas la compréhension de la dynamique des évènements actuels. En comparant avec la précédente élection on examine le comportement des mêmes électeurs, aux mêmes endroits et dans la même configuration politique. Je n’y reviens pas. Mais je donne des chiffres. Ils sont destinés à observer objectivement la progression réelle, en valeur absolue, du nombre de nos électeurs depuis la première apparition du Front de gauche. Cette première fois a eu lieu aux élections européennes de 2009. Je crois utile de faire voir à tous ce que ces comparaisons avec les derniers scrutins donnent. Car cela n’a été dit dans aucun commentaire par aucun analyste, assez étrangement.
Il s’agit de données objectives, réellement constatées et vérifiables. Pas de sondages réalisés sur d’improbables panels redressés en fonction du nombre des personnes appelées au téléphone et qui ont accepté ou non de répondre. Il s’agit de personnes réelles qui se sont levées le matin et ont décidé d’aller voter. Commençons donc par les personnes qui l’ont fait pour les élections européennes en 2009, lorsqu’est apparu pour la première fois sur les tables des bureaux de vote les bulletins de vote du Front de gauche. Il faut, bien sûr, ne compter que les 1940 cantons renouvelables de France métropolitaine. On les prend tous, qu’il y ait eu ou pas un candidat du Front de gauche partout. Le Front de gauche avait recueilli 500 326 suffrages dans cet espace aux élections européennes de 2009. On y trouve cette fois-ci 774 666 voix au premier tour des cantonales 2011. Cela signifie un gain de 274 340 voix alors que nous n’avons pas de candidat partout. C’est une progression de 55 %. Aucune autre formation n’a fait un tel progrès.
On peut donc affiner ce résultat en ne faisant la comparaison que strictement pour les cantons de métropole où il y avait une candidature du Front de Gauche aux élections cantonales. Donc sachez que le Front de gauche était présent dans 1588 cantons à l’intérieur de cet espace. Il y avait recueilli 460 934 voix aux élections européennes de 2009. Il en a rassemblé, comme déjà dit, 774 666 voix au premier tour de cette série de cantonales en 2011. Cela représente donc un gain de 313 732 voix. C’est une progression de 68 % de nos suffrages. Je suis certain que la soirée électorale qui a occulté tout cela vous parait sous un jour nouveau, non ? Plus de trois cent mille voix supplémentaires dans le même temps où les autres partis de gauche, sans exception, perdaient très lourdement des voix par rapport à ce même précédent scrutin européen. Pas un mot sur le sujet. Ni sur notre score à deux chiffres. Mais du Le Pen en veux-tu, en voila. Et sur ce même Le Pen, quelle surprise de voir le silence sur un point qui relativise cependant une bonne partie du Tam Tam à son sujet. Ce point le voici. L’information est dans « Le Monde » jeudi 24 mars 2011, page 14, rubrique politique, sous la signature de Michel Delberghe: « En nombre de voix, la percée du Front national paraît relative. Il recueille 15 812 voix de moins qu'en 2004, année au cours de laquelle il était présent dans 409 cantons supplémentaires. »
Nouvelle progression du nombre des suffrages pour le Front de Gauche si l’on compare avec la dernière élection, celle des conseils régionaux, l’an passé en 2010. Faire la comparaison canton par canton n’est pas simple. En effet on ne dispose pas des chiffres de l’élection régionale constatés par canton car ce travail n’a pas encore été fait par le ministère de l’intérieur au contraire de celui qu’il a fait pour les élections européennes. On procède donc sommairement. On prend le total des voix recueillies et on le divise par deux puisque seule la moitié du pays votait cette fois ci. Cela défavorise notre progression dans la mesure où le Front de gauche n’était pas présent dans deux régions et où dans certaines d’entre elles il existait des fédérations communistes qui avaient fait le choix de quitter le bateau collectif pour s’allier avec les socialistes comme en Pays de Loire. Néanmoins on note de nouveau une forte progression. Si l'on ramène le score des régionales à la moitié du pays, on trouve environ 569 000 voix pour le Front de Gauche. Comparés aux 774 666 voix obtenues aux cantonales sur cette même moitié du pays, nous faisons donc une progression de plus de 200 000 voix, soit une nouvelle hausse de 36 %. Dans tous les cas et quel que soit l’angle sous lequel nous examinons les résultats, ces progressions sont plus fortes que celle de toute autre formation politique candidate à cette élection.
J’ai dit combien j’ai été frappé par la confusion qui régnait le soir du premier tour pour annoncer les résultats. Sur les rares plateaux de télé, et dans les duplex organisés, la centralité du FN avait été prévue, pour ne pas dire décidée, à l’avance. Les résultats n’étaient donc interprétés et commentés que d’après cette seule grille d’analyse. C’est déjà un biais qui handicapait la compréhension de ce qui se passait réellement. Mais le ministère de l’intérieur aggrava volontairement la situation. En effet, il lui fallait coûte que coûte minorer le résultat du PS. Un bon moyen était déjà de disperser sous l’étiquette « divers gauche » tous les candidats PRG ou MRC soutenus par le PS. Bien sûr, chacun sait bien que l’étiquette choisie par ces candidats au moment du dépôt de leur candidature est purement indicative. C’est le soutien du PS qui fait le score. Le ministre a donc pu amputer le résultat du PS à la vive satisfaction de l’UMP qui réduisait de cette façon son écart avec lui.
Ce décompte sélectif a aussi été appliqué au Front de gauche. C’est le label Front de gauche qui a fait le résultat. Et tous les candidats étaient présentés en commun. On sait comment cette diminution de notre score collectif fut rendue possible par la demande du PCF lui-même. Mais l’affichage politique voulu par la droite fut obtenu. Le Front de Gauche a été évacué de la scène et seul restait le bipartisme du conflit de l’UMP face au PS auquel la menace du FN sert de serre-file grâce à son effet repoussoir. Que le piège se soit ensuite retourné contre ses inventeurs Sarkozystes est une évidence. Il a dégénéré jusqu'à crééer les conditions d’une implosion de l’UMP et du début d’une crise de régime. Mais c’est une autre histoire. Les consignes données et exécutées par le ministère de l’intérieur pour la soirée électorale ne le prévoyaient pas.
Au second tour, la présentation des chiffres était encore plus absurde. Sachant que les candidats de gauche arrivés en tête bénéficient du désistement de tous les autres, en règle générale, quel est le sens de les classer ensuite par étiquette de parti ? De nouveau le Front de gauche disparut. Pour les mêmes raisons qu’au premier tour. Mais le résultat affiché n’en était pas moins absurde. D’où sortaient ces 4,60 % attribués au PCF ? Surtout quand le total montré sur les écrans faisaient apparaitre qu’il manquait plus de douze pour cent des suffrages !
La confusion grandit en cours de route quand survint un nouveau refrain: une nette progression des verts se serait constatée. On entendit, et on lit même encore depuis, que le mouvement écologiste a étendu son influence avec « 49 élus ce dimanche ». Pipeau ! Ce chiffre inclut les élus non renouvelables. En réalité les Verts ont fait élire 32 des leurs. Et sur ce nombre seulement 6, pas un de plus, par leur propres moyens c’est-à-dire en se présentant seuls au premier tour et en arrivant en tête pour le second. Tout le reste a été pris sur la gauche grâce à une alliance avec le PS ou en se maintenant au deuxième tour contre un autre candidat de gauche. Ce qui est sûr c’est que les verts Europe-Ecologie ont eu six duels avec le Front de gauche en se maintenant contre nos candidats arrivés en tête dans cinq cas. Et dans les six cas ce sont les candidats du Front de gauche qui l’ont emporté. Cerise sur le gâteau de bobards : le total des trente deux élus inclus deux conseillers généraux du Front de Gauche classés par eux « apparentés » sans qu’on sache pourquoi.
Dans une telle ambiance, tout finit donc dans la confusion. Peut-être était-ce l’unique but. Ce n’est que le lendemain que commencèrent les présentations de chiffres un tant soit peu sérieuses. On vit l’essentiel. La gauche comptée ensemble, comme c’est la logique du terrain, atteignait plus de 49 %. Si elle ne franchit pas la barre de la majorité c’est par ce que, dans un reste de trucage, le ministère comptait la catégorie « extrême gauche » séparément, à plus de 1%, catégorie dans laquelle sont comptés exclusivement certains de nos candidats du Front de Gauche du deuxième tour…
L’analyse du score du Front National mérite beaucoup de travail. Et d’abord un travail de désintoxication. Les conforts de lecture sur la montée du Front national charrient toute sorte d’improbables raccourcis de raisonnement. On en rajoute, on en rajoute ! Un chiffre s’est mis à courir sur la progression entre les deux tours du parti des Le Pen. Pour une fois on vit appliquer à cette famille le type de décompte que l’on nous avait refusé au premier tour. C'est-à-dire rapporter le score au nombre de cantons où est effectivement présent le parti considéré. Dans cette approche le Front national fait une moyenne d’un peu plus de 35% des voix au deuxième tour. On sait que, sur le terrain, on a vu en effet un gros transfert de voix de l’UMP sur le Front national quand il affrontait la gauche au deuxième tour.
Mais si l’on examine cette progression entre les deux tours pour mesurer l’écart au score initial il ne faut pas limiter l’exercice au seul Front national. Il faut le faire pour tous. Ce n’est pas inutile du tout. Cela permet de mesurer la capacité de rassemblement de chacun au second tour. Et l’on verra alors que c’est le Front de Gauche qui est le mieux placé de toutes les composantes. En effet ramené aux 131 cantons où ils étaient présents, les candidats du Front de gauche dépassent les 60 % de suffrages exprimés. Dans ceux où ils se trouvaient, les socialistes rassemblent une moyenne de 56,75 % des suffrages. De leur côté, Europe Ecologie – les Verts n’en rassemblent que 46,57 %. De tout cela pas un mot, non plus, nulle part. Et la célébration de la percée foudroyante du Front national s’est achevée en feu d’artifice alors même que le Front de gauche voyait élire 121 de ses membres et le Front national 2. En toute logique.
On en était là quand arrivèrent de nouvelles vagues de sondages. Le dépouillement des bulletins n’était pas encore fini que le sujet de discussion des importants médiatiques était déjà sur les sondages à propos des prochaines présidentielles. On voit l’intensité du réseau Strauss kahnien. Car bien sûr il n’était question que de lui, de son arrivée en tête dans tous les cas. Et bien sûr du danger Le Pen. Le danger qui tient lieu de programme, le danger utile, le danger cloueur de bec. La triade EURO-RSG, fondation Jean Jaurès, FMI tourne à plein régime et l’examen des organigrammes et contrats le montrera un jour ou l’autre. Pour ce qui me concerne je suis naturellement aussi mal traité qu’on peut l’être quand on s’est attaqué comme moi aux organismes de sondage. Mon intérêt dorénavant est plus que jamais de voir le vote de la loi qui devrait refroidir ces rebouteux. Mais dans leurs enquêtes, je continue à être le même miracle scientifique. Seul, la semaine même du vote qui donne le Front de Gauche à dix pour cent je suis crédité de moins de la moitié de nos votes transformés en pourcentage de sondés. Une vraie farce. Elle n’est pas innocente.
Elle est destinée à peser sur le réel. En tous cas, je vais aller prendre des cours auprès de mon camarade Besancenot qui lui bénéficie de six fois son résultat aux cantonales et deux fois son score personnel aux régionales. Ou auprès de Borloo qui, parti d’entrefilets de presse et de reportages approximatifs, a conquis d’entrée de jeu cinq pour cent des cœurs de sondés. Et ainsi de suite. Cependant, je connais l’impact de ce genre de diffusion sur le moral militant et la « crédibilité ». J’ai vécu cela. Aux européennes je fus cloué à quatre pour cent par les mêmes charlatans et j’ai fini à huit pour cent dans les urnes. Ce qui me frappe c’est l’absolue conformité du paysage mis en scène par ces « sondages » avec les intérêts bien compris de quelques influents de ma connaissance.
Ce sondage-là, intervenant alors même que la leçon du scrutin des cantonales n’est pas disponible, sert évidemment a recommencer le conditionnement en faveur de l’homme-qui-est-absent-mais-tellement-présent. Je n’y insiste pas. J’ai eu la faiblesse de considérer mon cas comme intéressant. Je figure 4 %, au niveau auquel se situe aussi François Bayrou. C'est-à-dire à moins de la moitié des voix que nous venons pourtant de rassembler, non pas il y a cinq ans mais la semaine passée. Cette position appelle un commentaire du fin commentateur absolument pas aussi Strauss kahnien qu’on le murmure. Après m’avoir classé à l’extrême gauche, ce qui situe déjà le niveau de formation de ce politologue, une explication décisive est présentée. «L’extrême-gauche justement, Besancenot le taiseux confirme son avance sur l’hyper-médiatique Mélenchon (7% contre 4%). Ce dernier, sans doute allé trop loin dans sa posture tribunicienne, semble avoir « perdu la main » depuis le début de l’année alors qu’il était parvenu tout au long de l’année dernière à nettement supplanter le leader du NPA ». Admirable. Je me demandais juste de quel abus il est question depuis janvier ? Voyons de quoi s’agit-il ? De mon débat avec Madame Le Pen ? De mon débat avec Christian Jacob ? Ah si ça y est, je sais quand j’ai abusé de ma « posture tribunicienne ». Je ne vois qu’un cas, précisément : m’en être pris aux instituts de sondages pour demander le vote de la proposition de loi sur les instituts de sondage.
Je suis donc maintenant condamné à « avoir perdu la main » chez ces messieurs les hommes de l’art sondagier. Me voici cloué à 4 % après l’avoir été à 5 pendant des mois. Sans davantage de raison, sinon un coefficient de correction du résultat brut décidé au doigt mouillé, à partir d’un mix du score de Marie-George Buffet à l’élection présidentielle et du résultat du score attribué au reste de « l’extrême gauche ». C’est au point que « l’observatoire des sondages » a réagi sur un mode assez ironique.
Sondeurs : démiurges ou magouilleurs ? « Toujours à l’affût d’un sursaut de Nicolas Sarkozy, Gaël Sliman insiste dans son commentaire du sondage BVA-Orange-L’Express France-Inter (29 mars 2011) sur un gain de 2 % des opinions favorables au président de la République, suggérant à deux reprises que la Libye, et non l’alibi, pourrait en être la cause. 2% : au diable les incertitudes et les marges d’erreur. A propos de coefficient de redressement, sur quels résultats électoraux précédents ont été calculés les scores d’intentions de vote des candidats et non candidats que présente également ce sondage ? Exemple : nous apprenons que « l’hypermédiatique » Mélenchon, et candidat, est supplanté par le « taiseux », et non candidat Besancenot (4% contre 7%). On admirera l’explication politologique dépourvue de toute démonstration de Gaël Sliman qui a un vague souvenir de ses études lorsqu’il écrit : "Ce dernier (Mélenchon), sans doute allé trop loin dans sa posture tribunicienne semble avoir perdu la main ». Or il n’y avait pas de Parti de gauche à l’élection présidentielle de 2007. A-t-on fait le redressement à partir du résultat de Marie-George Buffet en diminuant fortement les chiffres bruts ? Probable avec un petit coup de pouce intuitif. Encore une raison de réclamer la publicité des chiffres bruts, comme le Sénat l’a demandée. Cela éviterait peut-être que les sondeurs comme Gaël Sliman fassent leurs confessions idéologiques et se prennent pour des démiurges ».
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L'affaire de l’intervention en Lybie a déclenché un grand nombre de discussions comme c’est normal et prévisible. J’ai déjà écrit ici que je connaissais la difficulté de prendre des décisions dans ce domaine. Au cas précis mes prises de positions ont été dictées par plusieurs facteurs que je voudrais rappeler. Le premier d’entre eux est que, de la veille le soir pour le lendemain midi, il a fallu que je décide de mon vote sur une résolution proposée au parlement européen. C’est sur ce texte étudié comme il se doit littéralement que j’ai travaillé. Mes quatre camarades députés du Front de gauche en ont fait de même et sont arrivés les quatre à la même décision de vote, en dépit de la diversité des cultures et des positions récentes que l’on a pu connaitre et que l’on constate encore sur tant de sujets entre nous. Il s’agit de Jacky Hénin, Patrick le Hyaric et Marie-Christine Vergiat. Puis je me suis rapproché de la direction du PCF en la personne de Pierre Laurent et de Gauche Unitaire en appelant Christian Piquet. Je précise que j’ai également consulté les membres du bureau de la commission internationale de mon parti et le groupe de coordination de la direction du parti.
Tout cela parce que j’étais conscient de la gravité d’une décision que je ne pouvais prendre sans confronter les points de vue pour former mon propre jugement et décider de mon vote. Cet exercice est compliqué à mener pour quelqu’un comme moi qui croit au collectif et qui sait aussi que le mandat impératif n’existe pas en République, je le rappelle pour prendre date pour l’avenir. Je vote et je voterai toujours d’après ce que je crois juste personnellement et que je suis ensuite capable d’expliquer, de faire vivre et de rendre compte. Dans ce cas mon vote est conforme à l’avis de tous ceux qui ont été consultés à deux exceptions près, dans mon parti. Et pour la plus totale clarté et honnêteté je dois dire que mon vote final ne fut pas celui que j’avais d’abord pensé faire. Mon point de vue s’est construit par la discussion et le travail sur le texte. C’est pourquoi je plaide d’autant plus facilement pour le respect de chacun. Je ne dirai rien à ceux qui étaient hostiles à ce texte, et à sa suite logique, d’autre que pour faire le constat d’un désaccord. Je préfèrerais qu’on s’abstienne de m’insulter ou de me repeindre en agent de l’impérialisme américain parce que je ne partage pas le point de vue de mes contradicteurs. Mais, bien sûr, le débat argumenté m’intéresse. Et je le recommande. On est plus fort et mieux préparé quand vient l’heure de décider la fois suivante.
Je note que depuis les prises de position successives du Parti de gauche et mes propres déclarations à propos de l’entrée en scène de l’OTAN, les désaccords qui s’expriment ne portent plus sur les évènements de la semaine passée mais plus directement sur le fond de mon analyse sur l’ordre international. Ce qui est en cause c’est mon attachement à l’ONU. Celle-ci est décrite par divers bulletins que je lis, et qui me font l’honneur d’étudier mes propos, comme une officine vouée aux impérialismes dominants. Je n’en crois pas un mot pour ma part. Ce débat revient en quelque sorte, à sa façon, sur ce que l’on pense des institutions, de leur nécessité ou non, du rapport que l’on peut et doit avoir avec elles du point de vue d’une action de changement radical de la société qu’elle soit nationale ou mondiale. Dans un autre registre j’ai eu cette discussion avec Olivier Besancenot récemment à l’initiative du journal « Regards ». J’en recommande la lecture ou l’audition puisque l’entretien a été filmé.
Il y a au moins deux manières d'envisager la question de l’ordre dans les relations entre Etats : la "loi du plus fort", certes adoucie par des coutumes, ou la construction d'un ordre international légal. Mais on peut aussi commencer par déclarer qu'il n'est ni possible, ni fondé, de restreindre la souveraineté des Etats. Et moins encore de la faire superviser par la dépendance à une série de droits déclarés universels et reconnus comme tels par tous. Dans ce cas, le seul "ordre" du monde qui existe est un rapport de force permanent. Et par conséquent, ce sont les puissances militaires et économiques du moment qui dictent leur vision du monde. Les autres Etats ont le choix entre y adhérer et suivre les injonctions que prononcent les plus forts, ou être écrasés. Le monde a fonctionné de cette manière jusqu'au milieu du XXè siècle. Certes, les pratiques coutumières ont peu à peu réglé les façons avec lesquelles on se faisait la guerre. Mais la décision d'utiliser la force armée restait aux mains des Etats. Ils étaient légitimes à envahir leur voisin si cela correspondait à leur analyse de leur intérêt propre. La nouveauté en 1945 est la conviction des Etats survivants à la deuxième guerre mondiale qu'il est possible, et nécessaire, d'organiser les relations internationales autour de règles légales et universelles. L'ordre international ainsi constitué par des traités se trouve sous la protection de l'ONU. L'utilisation de la force y est bannie par principe. Certes, on peut y avoir recours en cas d’absolue nécessité. Mais alors elle ne peut être utilisée que sous autorisation du Conseil de sécurité. C'est donc un renversement total de logique où les droits universels de l'homme sont supérieurs dans la hiérarchie des normes aux intérêts particuliers des Etats.
Bien sûr, cet ordre légal est très imparfait. Il est continuellement bafoué. Il est souvent contourné comme lorsque se réunissent le G8 ou le G20. Cet ordre et cet organisation doivent être réformés, il n’y a pas de doute. On verra utilement le programme de mon parti à ce sujet. Mais je soutiens qu’il doit être considéré, et respecté. Non seulement parce qu’il n’y a pas de construction ultérieure qui soit possible sans partir de cet édifice initial. Ensuite parce qu’il donne dès à présent un point d’appui à nos discours et revendications dans l’arène mondiale. Il donne une légitimité à des décisions que l'on aimerait voir appliquées. Refuser de reconnaître une place et une légitimité à l'ordre onusien c'est de fait renoncer à l'application de multiples résolutions exigeant la reconnaissance d'un Etat palestinien ayant des frontières sûres, par exemple. Ou encore les résolutions votées chaque année par l'Assemblée générale de l'ONU, qui demandent la fin du blocus états-unien contre Cuba. Ne pas s'appuyer sur l'ordre international légal incarné par l'ONU c'est accepter que la résolution faisant du droit à une eau potable salubre et propre un droit fondamental et les résolutions protégeant l'enfance ou les personnes LGBT, votées, ne soient pas mises en œuvre. Enfin, nier l'ONU c'est également valider les interventions des Etats-Unis en Afghanistan en 2001 et en Irak en 2003 toutes lancées sans mandat international.
Les puissants de ce monde cherchent à se débarrasser de l'ONU, pour réinstaller la loi du plus fort. Pendant les années Reagan, puis sous les Bush, tous les moyens furent bons pour discréditer cette organisation et même la faire mourir. Il y eut ainsi des années de contentieux sur le non versement par les USA de leur part de contribution au budget de l’ONU. A l’heure actuelle encore c’est sur l’ONU que nous pouvons nous appuyer pour stigmatiser le refus de certains pays d’appliquer des dispositions de l’ONU. J'en prends pour exemple la non reconnaissance par les Etats-Unis, la Libye, le Maroc ou encore l'Egypte de la Cour Pénale Internationale, pourtant en capacité de juger les responsables de crimes de guerre, de crimes d'agression et de crimes contre l'humanité.
Evidemment, suivant les périodes, l’ONU peut être soit méprisée soit instrumentalisée. Je n’ai aucune naïveté à ce sujet. Le vocable médiatiquement martelé de communauté internationale désigne en général ce qui convient aux USA et aux « occidentaux ». Il arrive que ce soit une décision de l’Onu et le plus souvent c’est une décision des Etats Unis et de leurs larbins. Quoiqu’il en soit, hors de l’ONU que reste –t-il ? Si nous ne voulons pas du commandement de l’OTAN nous avons celui prévu par le statut de L’ONU. Il n’a jamais marché, ou si peu, du fait de la guerre froide. Pour autant il existe et c’est un point d’appui pour nos démonstrations et revendications. Il existe un programme des nations unies pour le développement, le PNUD, qui a mis en scène l’indicateur de développement humain. C’est un point d’appui pour nier les indicateurs de performance de l’économie capitaliste et pour piloter le progrès d’une société. Il existe la CNUCED qui permet de s’opposer au G20 en plaidant le double emploi et la prééminence des puissants dans cette instance. C’est pourquoi je plaide pour l’ordre légal porté par l’ONU. Et je ne cache pas mon étonnement de le voir parfois dénoncer ou relativiser par tant d’amis avec qui je partage mes combats internationalistes.
Dites, je ne suis pas sûre d'avoir bien compris les résultats : que Le Pen n'a que deux conseillers généraux, ça oui.
Mais j'ai cru lire que le front de gauche en aurait 121 ? J'ai dû mal lire ? J'ai pris ça où ? Si c'était exact, on déroulerait le tapis rouge à Jean-Luc Mélenchon, au lieu de lui couper la parole, comme Calvi...
Est-ce qu'on pourrait avoir nettement sur le blog les résultats dans des tableaux bien nets de toutes les dernières élections ? Par exemple en nombre de candidats et aussi en nombre total de voix ?
Merci à J.Luc Mélenchon et au parti de gauche, pour une fois j'ai voté dimanche dernier avec conviction... ça faisait longtemps, les résultats sont très encourageants !
Au vu des analyses, il apparait une progression tout à fait satisfaisante du Front de Gauche.
Mon inquiétude ne vient pas de ces resultats mais de la prochaine élection,c'est à dire les présidentielles.
En effet, ayant assisté à une réunion PCF à Carnoules (83), avec A Gerin et A Chassaigne, j'y ai constaté une certaine méfiance voire une défiance envers le P.G et envers votre candidature à la présidentielle.
Il serait bon de rappeler aux instances dirigeantes du PCF que vous etes candidat à la candidature et non pas candidat auto proclamé du Front de gauche comme pas mal de camarades communistes veulent le croire.
Ceci dans le but de nous renforcer dans l'opinion publique, et de dissiper les malentendus qui à terme pourraient avoir des effets désastreux sur les resultats du prochain vote.
Pierre Beliard, membre du PCF, Front de Gauche, plus qu'hier et moins que demain !
Conseilles généraux
Selon le ministère de l'intérieur ont été élus 116 conseillers généraux du PCF et 5 du PG, ce qui fait bien 121 pour la coalition FdG. Les socialistes en ont 867, les divers gauche 194, les EE-LV 27 et le Modem 16.
La droite en a 753 et le FN 2 - cf site du ministère.
bonsoir
Il sera interressant de connaitre l'avis de Jean-Luc Mélenchon sur les sieur André Gérin and co...
iIs ont promis de faire la peau, non seulement de Jean-Luc Mélenchon et du PG, mais bien du Front de gauche.
Certaines personnes jouent contre leur camp et on ignore bien pourquoi !
C'est vrai qu'au FdG on se bat pas que pour une place de parking.
cordialement
A 203.
Je comprends ton ou tes interrogations. Il me semble qu'il y a d'autres personnalités aussi au Parti de Gauche qui pourraient aussi "jouer" un rôle d'intervenants. Comme Jean-Luc est le seul qui intervient dans les grands médias, cela conduit à des interrogations.
En plus son vote sur l'intervention des forces d'interventions sous le patronage de l'ONU en Libye est apparu à certains comme étant plus que "naif". Il sous estimait le rôle des states que ceux-ci voulait jouer prioritairement. Ceci au travers de l'Otan ! Il ne pouvait en être autrement de la part de Obama. Trop d'intérêts sont en jeu (pétrole notamment). Donc interrogations. Car il ne convient pas de sous-estimer le rôle des forces impérialistes.
Il conviendra donc une fois l'établissement de notre programme à partager avec les citoyens de la jouer collectif !
re bonsoir !
Redline69
As tu lu mon post, moi en tout cas j'ai lu le tien et c'est vrai il y a une espece de campagne de déstabilisation autour de l'élection présidentielle.
Il me semble que les 2 André(s) jouent contre le Front de gauche.
C'est ce que je dirai à la prochaine réunion locale du PCF.
cordialement ...
Vous faite erreur Mr Mélenchon, en soutenant la guerre en Libye sous mandat de l'ONU. L'histoire a prouvée que l'ONU, aussi collegiale et democratique soit elle, s'est toujours effacée face a l'OTAN, la CIA qui encadre les operations et les interet impérialistes qui passent sur les ruines prendre sa part du gateau... sans compter, apres massacre et destruction (le 2e jour d'intervention les USA faisant des victimes civiles) les multinationales du batiment et compagnie peuvent signer de juteux contrats... une position naive difficile a comprendre de votre part?
Le PS vient de dévoiler son programme. ! Ben, le Front de gauche à la voie libre et n'aura pas trop d'ombre... Enfin, je m'en doutais un peu. Le PS c'est comme le Canada dry, ça y ressemble mais ça n'en est pas ! Dire que les médias rapportent qu'ils mettent le cap à gauche ! MDR ! Entre l'UMP ou le PS mon bulletin de vote je le connais, une feuille de papier cul !
Allez pour le plaisir de tous, un extrait de l'émission "semaine critique" Mélenchon/duhamel
Un vrai régal d'un point de vue intellectuel ! Partout où Jean-Luc passe, il hausse le niveau et franchement je trouve cela très appréciable ! Et même si il n'a pas forcément raison sur tout, au moins il va au charbon, il argumente avec talent, force de conviction ! Pour moi Jean-Luc ne peut qu'être notre candidat en 2012 !
Gremetz a la critique facile mais je le vois mal assurer comme Jean-Luc si il devait venir débattre sur les plateaux de télé ou en meeting ! il se dit plus proche des ouvriers et a l'air de considérer que Jean-Luc n'est qu'un intellectuel, à voir.... mais doit-on exiger d'un présidentiable qu'il minimise ce qu'il est ! si Jean-Luc a de la culture et sait mettre cette culture en valeur par un charisme que personne ne peut lui nier et en faire profiter ceux qui ont envie d'entendre des échanges de qualité, c'est plutôt un bénéfice pour tous qu'un handicap, non ?
Pourquoi bien que ces élections soient importantes vous n'avez ni les uns ni les autres abordés plus longuement les problèmes qui "nous saignent à blanc", toutes ces hausses sur le gaz l'alimentation et les salaires qui ne suivent pas, la plupart des gens à ce jour se fichent de savoir qui a fait tel ou tel score... Ils se demandent plutôt comment boucler les fins de mois, j'en connais qui ne peuvent plus se chauffer, c'est une honte, je crois au parti de gauche, j'en suis adhérent, mais ce que je veut dire c'est que les gens n'en peuvent plus de vivre comme cela !
Je voulais vous faire part du raz le bol général et de notre souffrance au quotidien... merci de votre attention.
Suite au message de maver (212) : je pense qu'il serait bien qu'il y ait à la télévision des débats entre Jean-Luc et associés du front de gauche et le peuple ! que le peuple puisse poser des questions directement liées aux difficultés qu'il rencontre dans sa vie quotidienne ! sans doute que ce genre de débat s'organisera à la télé ou sur le net une fois que le candidat aura été choisi ! Mais que c'est encore loin le mois de juin...le PS commence à piquer les idées du front de gauche dans leur programme (plafonnement du salaire des patrons (rapport de 1 à 20) !....
212 Maver
Vous avez raison de soulever la question du pouvoir d'achat.
Toutefois le problème c'est que cette partie de la population désespérée ne vote pas !
C'est donc tout le travail qui nous revient au Front de gauche de les amener à se rendre aux isoloirs !
Dans nos quartiers, lorsque-que vous dialoguez, nous entendons trop l'argument du "tous pareils" !
Et bien c'est à nous les militants de leur démontrer qu'avec le Front de gauche ils ont une perspective pour pouvoir changer la vie, leur vie de misère !
D'où l'importance de populariser le plus vite possible nos orientations "programmatiques!" Non ?
@citoyenne21 : Suite au message de maver (212) : je pense qu'il serait bien qu'il y ait à la télévision des débats entre Jean-Luc et associés du front de gauche et le peuple ! que le peuple puisse poser des questions directement liées aux difficultés qu'il rencontre dans sa vie quotidienne ! sans doute que ce genre de débat s'organisera à la télé ou sur le net une fois que le candidat aura été choisi !
Oui ! c'est pourquoi il faut dès maintenant creuser l'idée d'une constituante "hybride": organisant systématiquement la confrontation-coélaboration d'une "constitution partageable", assemblée doublement légitime car composée pour moitié d'élus au suffrage universel et pour moitié de délégués populaires "tirés au sort" !
cela instituerait l'inclusion systématique du "peuple" dans le champ politique officiel !
Le présent vécu en France est fait de déferlantes brouillant les pistes pour masquer les origines des choix.
Ainsi les services publics sont dévastés pour apparaître inefficaces, coûteux, dans les fissures ainsi voulues, le privé s'engouffre là où il peut faire des profits.
Dommage le manque d'écoute et de soutiens aux personnels hospitaliers engagés dans des luttes comptables au détriment des soins et de leur propre santé, lors des rassemblements de ce samedi.
Les citoyens auraient dû se joindre aux mouvements et clamer que l'hôpital n'est pas un centre commercial que le citoyen dans un service hospitalier n'est pas un client, mais un patient. Génial, les femmes accouchant transformées en mères pondeuses dans des centres d'élevage en batteries loin bien sûr de leur ferme! Y a de la BD dans l'air, des augmentations de pertes aussi, mais dans les statistiques, ça passe! La réalité est devenue caricature, la vie est dans le virtuel.
Etre persuadé que sa place ce samedi était à côté des personnels soignants, c'est être citoyen, la pause sur les pelouses ensoleillée oui, mais après la bataille. Dans tous les gestes quotidiens, se sentir citoyen, exiger que les produits résiduels, appelés déchets, soient considérés sur le modèle proposé par Monsieur le Maire de Mansbach ("fiscalité captive"..), que les nouvelles contraintes imposées par le gouvernement contre le photovoltaïque, soient supprimées (un article dans le dernier "sciences et avenir" donne des arguments), ces contraintes cassent les dynamiques de recherches et des entreprises performantes. Trop d'Interruptions Volontaires Industrielles choisies par le gouvernement, alors qu'elles pourraient être adaptées aux exigences et environnementales et humaines.
Plus que jamais il y a urgence à agir, à faire d'autres choix de modes de vie nécessitant l'implication des citoyens bien informés, mais c'est le gavage des primaires qui est valorisé!
citoyenne 21@ 211
Ne t'attarde pas sur Gremetz. Il y à longtemps que ses analyses, comportements, etc.., sont plus que pathétiques. Bien qu'il ne soit plus membre du PCF, et que parfois sur certaines questions il a absolument raison, il faut toujours qu'il en rajoute jusqu'à l'absurde. Refus également d'accepter la démocratie au sein de son propre camp, provocation en tout genre, pourquoi ? Afin d'exister ? Fuite en avant pour exorciser le regret d'un temps passé ?
Sans partager la position de ceux qui déblatèrent sur le fait qu'il ne travaille plus depuis longtemps (cette réflexion ne vaut telle que pour les anciens manuels,ou également pour les intellos?) c'est tout à son honneur d'être le seul ouvrier à l'Assemblée Nationale. Durant toute sa vie il fut le défenseur des sans grades. Réélu député très largement, ce qui prouve qu'il a des qualités que le peuple lui reconnait, il devrait à ce titre montrer une autre image. Ce n'est malheureusement pas le cas. Pour de nombreux communistes qui comme moi n'ont pas l'habitude de "jeter le bébé avec l'eau du bain", nous trouvons cela très très triste.
Au sujet des comptages de voies lors des cantonales.
Depuis Maastricht je n'ai plus du tout confiance dans les élections, pour moi un coup de pouce a été donné afin de mettre en place leur décision et ce qui pouvait les servir, et certainement pas celle du peuple ! On voit bien comme cela se passe : tant qu'ils n'ont pas obtenus ce qu'ils veulent, ils maquillent, représentent a nouveau avec de soi-disant modifications, jusqu'à ce que ce soit accepté ou voté. Ou alors carrément ils se passent de notre avis et font ce qu'ils veulent.
Jean-Luc Mélenchon sur Direct8: 2012 Portaits de campagne.
Et sur France2: Semaine critique.
En avant, cher Mélenchon. Nous serons de plus en plus nombreux à vous soutenir.
Prenons part à cette bataille contre la désinformation. Inscrivez-vous dans tous les sondages. Ecrivez aux rédactions des radios et des journaux écrits et télévisées. Réclamons la présence à l’antenne de Mélenchon. Dites et redites les bons chiffres et marquez votre étonnement d’avoir à subir la présence des manipulateurs. Réclamez que cesse cette magouille !
Mélenchon-Besancenot, le face à face
Rencontre organisée par le mensuel Regards
1.les révolutions arabes
2.les urnes ou la rue
3.révolution, la méthode
4.une gauche divisée
@ Jullia (commentaire 215)
Vous dîtes : "Oui ! c'est pourquoi il faut dès maintenant creuser l'idée d'une constituante "hybride": organisant systématiquement la confrontation-coélaboration d'une "constitution partageable", assemblée doublement légitime car composée pour moitié d'élus au suffrage universel et pour moitié de délégués populaires "tirés au sort" ! cela instituerait l'inclusion systématique du "peuple" dans le champ politique officiel ! "
Depuis 1789 puis 1792, le Peuple élit des représentants, les parlementaires délégués du peuple. Donc, ils sont l'expression souveraine de l'expression du suffrage universel. C'est la république du peuple qui élit ses représentants. Peuple un et indivisible. Le corps électoral composé des citoyens souverains et égaux en droits. Le Peuple citoyen est souverain, un et indivisible. Les représentants du peuple, les parlementaires constituante à l'occurrence sont égaux en droits.
Votre proposition de constituante hybride est le contraire de l'égalité entre citoyens. Vous divisez le corps électoral. Vous divisez la représentation des élus du peuple. Ici des citoyens élus au suffragre universel là d'autres élus par triage au sort ! Bonjour l'égalité et la république une et indivisible de l'égalité des droits et du citoyen souverain égal en droits.
Votre proposition qui sent bon le conseillisme est le contraire des principes républicains que porte et promeut la gauche depuis 1789 et notamment depuis l'avènement de la République.
Si cette proposition devait être validée par le PG, puis le FdG et être présente dans leur programme et bien, je ne soutiendrais pas ce programme et je ne voterais pas pour le candidat le portant.
S'il on continue, avec un gauchisme sans avenir concret comme cette proposition déconnectée de la réalité historique et politique de notre pays et bien nous allons tous dans le mur !
@ pierre beliard du 83
Je serais content de lire vos remarques concernant la réunion que vous aurez dans votre cellule PCF. J'attends également que Jean-Luc Mélenchon parle de Mr André Gerin ou qu'il lui parle directement car franchement on se demande ce qu'il à manger pour en vouloir ainsi au FdG. Autant j'arrive maintenant à comprendre le NPA (posture de rejet de sur le FdG mais sans critiquer se que fait le FdG) autant André Gérin brule tout ce qu'il peut autour du rassemblement du FdG.
Bien triste sire !
@ Papa # 214
… Dans nos quartiers, lorsque-que vous dialoguez, nous entendons trop l'argument du "tous pareils" !
Et bien c'est à nous les militants de leur démontrer qu'avec le Front de gauche ils ont une perspective pour pouvoir changer la vie, leur vie de misère !
D'où l'importance de populariser le plus vite possible nos orientations "programmatiques ! " Non ?
Mais bien évidemment qu'il faut le faire, mais pour cela il nous faut du matériel de propagande, et au jour d'aujourd'hui qui va payer ce matériel (tracts, journal "j'insiste", affichette style "avis à la population", etc… etc…) ?
À l'évidence il faudrait commencer sans perdre de temps, mais voilà par mauvaise stratégie politique, ou plutôt par calcul stupide, à attendre de savoir qui sera candidat chez les socialistes, ce dont on se fout complètement, on perd seulement 3 mois, c'est pas beau ça, pour connaître la votation des communistes ; alors on va tranquillement attendre l'été et les vacances pour commencer la campagne, cela veut dire que nous perdons déjà 5 mois, vous imaginez bien que cet état de chose me met en joie, enfin j'en ai marre de me battre contre des moulins qui ne moulinent rien d'autre que du vent, a trop se regarder le nombril, on perd beaucoup de chose de vue.
Le peuple qui a faim n'a rien a foutre des actualités, ce qui l'intéresse c'est ce qu'il va lui devenir demain, c'est de ça qu'il souhaite qu'on lui parle et comment les politiques compte s'y prendre, je suis désolé de le dire de cette manière, mais c'est ce que fait le FN, et lui ne compte pas perdre 5 mois pour gangréner un peu plus le peuple français !
Ce n'est pas démagogique ni populiste que dire cela.
Simple remarque sur les otages français.
A Mrs les journalistes qui avaient la chance de lancer tous les jours dans les "tuyaux" vos informations pour certains et leurs propagandes pour d'autres.
Je vous rappelle que vous devriez, si vous souhaitez véritablement la libération des otages ouvrir plus largement les ondes à J.L.Mélenchon pour qu'il développe sa politique "humaniste Universelle" (comme dans son dernier discours de Toulouse) et qu'ainsi il soit porté par tout un peuple qui aspire à ce renouveau de notre République. Je pense que vous n'êtes pas quand même tous "aliénés" au pouvoir ; alors le programme de J.L. Mélenchon en matière de politique Internationale avec le désengagement armé total d'Afghanistan et la sortie de l'OTAN, permettrait des négociation avec les pays concernés plus productive et jouera favorablement en leur libération.
A bon entendeurs ; faîtes votre boulot, sans passe droit, mais tout simplement de l'information objective dans la pluralité des leaders politiques ; Le Front de Gauche est la 4 ème force politique du paysage français, alors ne vous arrêtez pas à la 3ème !
@ redline69 post 224
Gérin, c'est comme Maxime, mais dans un autre genre: au de la du PCF (parti guide..) point de salut!
A sa décharge, Mitterrand n'a pas laissé que des bons souvenirs(...) Il pense peut être: "chat échaudé craint l'eau froide? " Mélenchon ne serait il pas de la même veine ?
Pour tout un tas de raisons, c'est absurde bien évidemment, mais sachez que pour un certains nombre au PCF cette réflexion se pose.
@ Julia, Citoyenne 21, Mayer, et tous les autres qui déplorent l'absence du quotidien.
Vous pouvez téléviser toutes les émissions politiques ou citoyennes que vous voudrez, la question est : qui les regarde ?
Je vous propose d'aller voir l'audience des émissions à deux balles diffusées par TF1 ou M6 et les autres chaînes privatisées, C'est effarant de voir l'audimat et les catégories sociales qui regardent !
Ces émissions ont pour objectif de chloroformer et d'idéaliser les téléspectateurs. Elles rentrent dans le concept général de l'abrutissement.
Ce qui faut proposer, c'est un changement des mentalités, redonner aux citoyens les moyens de la critique.
C'est tout le projet de 2012, auquel nous avons à faire face et à convaincre.
Une piste: allez sur les sites des émissions et posez les questions aux intervenants sur vos soucis du quotidien. Ca me paraît être un démarche préparant la révolution citoyenne de demain.
A j'en ai marre (228) : vous dites : Je vous propose d'aller voir l'audience des émissions à deux balles diffusées par TF1 ou M6 et les autres chaînes privatisées, C'est effarant de voir l'audimat et les catégories sociales qui regardent !
Ces émissions ont pour objectif de chloroformer et d'idéaliser les téléspectateurs. Elles rentrent dans le concept général de l'abrutissement.
Je suis moi-même issue d'un milieu modeste et on écoutait Brel, Brassens, Ferrat, Ferré à la maison ! On n'allait pas au théâtre ni à l'opéra mais mon père nous confiait son admiration pour Léonard De Vinci, entre autres !
Ne me dites pas que tous les ouvriers ne matent que de la téléréalité ? si c'est le cas c'est affligeant et il faut les secouer alors ! une cure de Mélenchon leur sera d'un grand bienfait ! je ne suis pas d'accord pour accepter cet état de fait ! tout individu est en droit d'évoluer et il a le devoir de se servir de son cerveau, bon sang !
@ citoyenne21 # 229
… Je suis moi-même issue d'un milieu modeste et on écoutait Brel, Brassens, Ferrat, Ferré à la maison ! On n'allait pas au théâtre ni à l'opéra mais mon père nous confiait son admiration pour Léonard De Vinci, entre autres !
Ne me dites pas que tous les ouvriers ne matent que de la téléréalité ? si c'est le cas c'est affligeant et il faut les secouer alors ! une cure de Mélenchon leur sera d'un grand bienfait ! je ne suis pas d'accord pour accepter cet état de fait ! tout individu est en droit d'évoluer et il a le devoir de se servir de son cerveau, bon sang !
Premier point : ne jamais prendre son cas pour une généralité, ne pas croire que parce que l'on est intelligent tout le monde se doit de l'être, et, que si l'on a reçu une bonne éducation ce n'est pas le cas de tous, là est le début des problèmes que nous connaissons.
Deuxième point : admettre que les gens qui sont en bas de l'échelle sociale n'ont rien à faire de s'informer et se politiser, ils rament trop au quotidien pour pouvoir manger chaque jour, que les bofs qui allument la télé au café du matin et l'éteignent le soir au coucher sont tellement décervelés par des gens comme Yvan Levaï qu'il vaut mieux éduquer une bande de chimpanzés avec plus de certitude de réussite.
Enfin, le "garde à vous" la récréation est finie, faut vous informer les gens, ça ne marchera jamais, on en est au stade des jeux du cirque et à l'opium du peuple, le foot, les séries américaines et le "grand cabaret" de Sébastien.
Dans le cas ou vous voulez apporter du positif à ces gens, et j'en suis d'accord il faut le faire, la seule solution et d'aller à leur rencontre, aux sorties des usines, des super-marchés, des agences pour l'emploi, des allocations familiales, des restos du cœur, mais avec du matériel de propagande, ceci pour la province, pour Paris et sa banlieue pas vraiment d'idées qui tiennent la route, à Paris on a vite les flics sur le dos.
Merci cher Jean-Luc pour cette note, réconfortante notamment pour les chiffres que vous nous communiquez de nos résultats aux dernières Cantonales. Vous êtes véritablement le chef d'orchestre de l'opposition de gauche, vos propositions que j'ai pu voir dans vôtre dernier livre en attestent. Merci aussi de rester courtois avec nos amis socialistes, car qu'on le veuille ou pas ce sont nos alliés naturels. Je vous demande de ne pas trop vous emporter face aux journalistes du système (ce n'est pas facile, je sais !), car nous ne voulons pas d'un black-out médiatique à votre encontre, vous avez, nous avons besoin de votre exposition maximale car vous êtes un communicateur hors pair et sans-pareil pour vôtre faculté à expliquer simplement les choses compliquées de la politique.
Avec tout mon soutien.
Bonjour,
Pour les ceusses qui râlent de l'absence de J Génereux, il existe encore, si si, et même qu'il intervient
Voir et écouter : les Forums :
"L'argent pour satisfaire les besoins humains" : les vidéos DIMANCHE, 03 AVRIL 2011 20:09 Étaient notamment présents, Pierre Laurent, secrétaire national du Parti Communiste Français, Christian Picquet, porte-parole de Gauche Unitaire et Jacques Généreux secrétaire national à l'économie du Parti de Gauche. http://www.lepartidegauche.fr/front-de-gauche/actualites-du-front-de-gauche/3657-qlargent-pour-satisfaire-les-besoins-humainsq--les-videos
Que pensent les responsables politiques du FdG des 8 propostions urgentes pour une autre Europe d'Eric Toussaint, membre du Conseil international du Forum social mondial?
Je retrouve dans ces propositions un grand nombre d'idées du programme partagé ainsi que des propositions intéressantes concernant l'annulation d'une grande partie de la dette illégitime des états.
http://www.legrandsoir.info/Huit-propositions-urgentes-pour-une-autre-Europe.html
@ Karim 230
Bonjour ami, je ne peux pas être d'accord avec toi, les socialistes ne sont pas nos amis et loin s'en faut, certes il y a quelques uns avec qui nous pouvons nous accorder, mais ce ne sont pas ceux qui décident dans leur parti, et je pense que la rupture avec la sociale démocratie, telle que le PS l'entend (l'oligarchie financière et le capitalisme n'étant pas remis en cause par eux), est non seulement nécessaire mais indispensable, si l'on veut que le discours de Jean-Luc Mélenchon et du Parti de Gauche soit crédible, pour l'heure je m'arrête à ce dernier, car pour l'instant rien n'est réellement décidé au niveau du Front de Gauche.
Si des socialistes veulent nous rejoindre au PG c'est avec un immense plaisir que ce parti les accueillera, mais je le répète encore ici, la cohérence avec le discours tenu oblige de ne se commettre ni avec le PS ni avec EELV, dans le cas contraire tous les mouvements et partis qui se revendiquent de la gauche radicale nous tourneraient le dos, et c'est seulement tous ensembles que nous pourrons éventuellement gagner si nous faisons bien notre travail d'information.
Selon le dernier texte d'accord écrit en commun avec nos amis communistes et de la Gauche Unifiée, la porte n'est pas fermée aux socialistes du PS et verts d'EELV, mais à la seule condition de prendre à leur compte le programme partagé du Front de Gauche, il est donc naïf de croire qu'ils vont nous suivre comme un seul homme.
En conclusion en politique qui n'est pas mon ami et mon ennemie, mais il est tout aussi vrai qu'un ami peut être un ennemie voilé.
M.Mélenchon, je ne doute pas que vous ayez lu le dernier livre de Jean-Pierre Chevènement?...
Il me semble que vous devez vous y retrouver sur bien des points, et notamment sur cette Europe néo-libérale dont il nous relate la genèse avec maestria.
Alors à quand un Front Républicain avec le seul homme capable de l'incarner au plus au niveau de l'Etat ?
Merci Arnold 221 et Roland011 231,
Cela fait pleurer de joie que d'entendre Généreux, merci....
Donner des liens.
@ Citoyenne, Cronos,
Je continue à écouter Brassens(aussi Sétois que moi) Brel, Renaud, à les faire aimer de mes petits enfants, et j'ai toujours les yeux humides en écoutant Ferrat chanter " Ma France ".
Notre combat est colossal face aux manias de l'info, aux maisons de disques, maisons d'éditions, aux penseurs du nouveau monde, ceux qui veulent vous apprendre la vie, aux publicistes à la rollex.
Je ne porte pas de jugement de valeurs, j'admets et je comprends qu'arrivé en fin de soirée, fatigué par une journée de travail, un peu de récré facile est de mise. Cet état de fait est insidieux, il est venu petit à petit gangréner les esprits, le terrain a été gagné sur les luttes de classe,sur les activités des C.E., sur les clubs de jeunes, sur les maisons de la culture.
Regarder une émission à deux balles, pourquoi pas, le pb c'est qu'ils ont enlevé l'esprit critique, fini le regard objectif, la télé nous regarde dormir.
Soulever ce petit coin de culture nous fait prendre conscience qu'il est salutaire de passer à une autre république pour changer les mentalités.
JL M nous aidera, mais il est temps de prendre notre destin en main, de dire, de faire, ce que nous souhaitons.
Je viens d’écouter le face à face Mélenchon-Besancenot, sur la révolution et donc pour Olivier, il faut attendre que le peuple se révolte à la tunisienne, par la rue, peut être faut-il que quelqu’un s’immole par le feu, puisqu’il ne faut rien attendre d’une élection ni d’un président fût il de la gauche de la gauche.
J’espère qu’il montrera l’exemple et que personne du NPA et surtout pas Olivier ne se présentera aux élections présidentielles, ou alors il contredirait tout son beau discours sur l’attente de la révolution par la rue…
Je me pose encore la question, pourquoi y a-t-il des candidats NPA aux élections (quelque soit les élections, cantonales comprises) puisque ils ne croient pas à la révolution par les urnes.
Dans la vie quand on croit à ses idées, il faut les assumer jusqu’au bout, ou fermer…
Front de Gauche : Une "Maison Commune" à plusieurs entrées et à deux portes de sortie, celle de la victoire culturelle et politique du peuple français et de la 6° République. Pour le meilleur. Tant qu'il est encore temps. Quel objectif pour l'avenir ? : "Enfin ce qui reste à faire au Tiers pour prendre la place qui lui est due".
Souvenons-nous de ce temps là en 1788, lorsqu'un texte désormais devenu célèbre retentissait et précisait que le Tiers-État ne représentait rien dans l'ordre politique. Parmi les 25 millions de Français que comptait alors le Royaume de France à la veille de la Révolution, les Nobles étaient aux environs de 400 000 et les membres du Clergé, environ 150 000. Les privilégiés ne représentaient donc pas plus de 2% de la population française. C'était pourtant eux comme nous le savons bien, qui avaient tous les pouvoirs...
1788 : " 1) - Qu'est-ce que le Tiers-Etat ? - Tout. 2) - Qu'a-t-il été jusqu'à présent dans l'ordre politique ? - Rien.
3) - Que demande-t-il ? - A être quelque chose "
Tout à fait d'accord avec Louis (237)
Besancenot apparaît borné et figé dans ses contradictions... Changer le système... Le grand soir... Donner le pouvoir au peuple... Mais il n'explique pas le comment du pourquoi...
Finalement, il faut que le NPA arrête d'aller aux élections puisqu'il se réduit à un syndicat qui est dans les luttes.
Jean-Luc Mélenchon ne peut pas le dire mais moi simple citoyen, je ne décolère pas contre Besancenot qui va faire perdre nos idées.
Dans le journal italien "libaro" appartenant au groupe de Berlusconi, on peut y lire que la guerre en Libye était prévue dès l'automne 2010, pour répondre à la menace de Kadhafi, d'exclure les firmes pétrolières occidentales au profit de celles de Chine et de l'Inde.
Selon le quotidien chinois le peuple : "La Chine et l'Allemagne ont tenu un dialogue bilatéral, vendredi à Beijing, et appelé à une solution politique de l'actuelle crise libyenne.La Chine continue à affirmer que les pays concernés doivent strictement respecter la résolution de l'ONU, ainsi que la souveraineté, l'indépendance, l'unité et l'intégrité territoriale de la Libye, a déclaré Yang Jiechi."
"Le problème devra être traité de manière appropriée grâce à la voie politique et diplomatique", a-t-il ajouté.
Ce qui confirmerait que les Français, Anglais et Américains veulent écarter le colonel pour mettre en place un nouveau pouvoir.
La Russie, la Chine, l'Inde et le Brésil ne vont pas tarder à faire entendre leurs avis sur ce conflit.
Bravo pour cette analyse et cette critique fondée du champs médiatique. Cependant, il ne suffit pas de dénoncer et j'éspère que le Font de Gauche tiendra compte de ses discussions avec Acrimed et consorts pour appeler dans son programme à une vraie réforme des médias et de son contrôle et appeler à la fin de concession de TF1.
Cordialement,
Raf
En réponse à "papa"
Je suis complétement d'accord avec ce que vous dites, j'ai regardé la vidéo du débat avec Désir et Le Pen (quelle horreur), et j'ai trouvé qu'ils s'étaient trop étendus sur les chiffres d'ou ma réaction, j'ai été quelque peu déçu, je faisais parti il y'a encore peu de temps des abstentionniste, la politique me déguoutait et me révoltait, mais quand j'ai entendu parler Mélenchon j'ai eu envie d'y croire à nouveau.
Il n'a pas sa langue dans sa poche et se bat avec son coeur et ses tripes, c'est çà qui m'a redonné l'espoir d'une société plus juste, plus équitable, c'est lui qui m'a fait retourner aux urnes, mais lors de ce débat sur France 2, je pense que les personnes présentes auraient du s'étendre sur la souffrance des gens qui sont dépouillés de tout ce qu'ils ont par un véritable vol "légalisé" par un état qui ressemble plus à un état totalitaire qu'à une démocratie, quand au Front national, je crains le même scénario qu'avec Chirac en 2002... le danger est là aussi, j'espère que les gens vont se ressaisir et retrouver la voie du bon sens, les gens ont la mémoire courte... c'était il y'a à peine 60 ans, c'était hier...
Mais j'ai l'espoir que le FG fasse un bon score, le FG est un parti qui n'a pas fini de faire parler de lui et je salue Monsieur Mélenchon et le remercie de nous redonner le gout des urnes à nous les "petits" qui souffrons tant devant toute cette misère et ces injustice... Oui qu'ils s'en aillent tous...
à bientot
Je viens de visionner les clips des discussions sur le Regards publiés sur le blog de Clémentine Autain, pour moi des discussions comme celles-ci me paraissent intéressantes et donnent des éclairages qui permettent des ouvertures.
Je vous recommande le blog d'Eric Coquerel : http://www.eric-coquerel.fr/?p=684
qui donne quelques éléments supplémentaires sur quelques "cailloux" de ces élections cantonales.
Il parle aussi des suites de l'accord sur la stratégie du 31 mars : accueil favorable de la FASE, envoyé aux autres forces dont le NPA. J'ai aussi mis sur ce blog un commentaire sur la partie législatives de l'accord.
@ Jean ai marre (#240) :
Théorie plausible à vérifier. Toujours se demander à qui profite le crime. Ce qui ferait de la France un supplétifs des puissances pétrolières occidentales (bravo pour la défense de la liberté au passage...). Hypothèse d'autant plus plausible que nous ne savons pas grand chose des membres du Conseil National de Transition. Certainement pas des débutants en politique et encore moins des enfants de choeur.
Ce qui me fait penser au capitalisme du désastre : attendre l'opportunité d'une crise ou d'un événement de grande ampleur (ici la révolution libyenne), voire même la provoquer, pour pouvoir s'installer durablement. Cf. le livre de Naomi Klein, "La Stratégie du Choc", où elle explique bien ce type de phénomène. Depuis que j'ai lu ce livre, bcp d'événements m'apparaissent sous un jour nouveau.
Ce qui me fait penser à ce que j'avais lu il y a quelques années de cela à propos de l'Axe du Mal de George Bush : les producteurs de pétrole que sont l'Iran, l'Irak et le Vénézuela (j'écarte la Corée du Nord qui n'en produit pas). Ces 3 pays auraient eu l'idée de libeller leurs ventes de pétrole en euros et non plus en dollars... ce qui aurait à terme signifié la fin de l'hégémonie de Wall Street et signé l'arrêt de mort d'une grosse partie de l'économie US, qui vit à crédit sur le dos du reste du monde grâce aux rentrées d'argent effectuées via Wall Street et le pétrole...
Assisterions-nous à un cas de figure similaire ? A méditer... Sauf que maintenant, nous sommes trempés jusqu'au cou dans un beau m*****r. Cher Jean-Luc, à rajouter au programme si vous êtes élu Président (ce que je souhaite de toute ma raison) : désengager les troupes françaises de là où elles sont (Afghanistan, Libye) où elles servent de supplétifs à l'OTAN - ce que nous n'avons pas besoin d'être. Si Sarko et BHL veulent la guerre, qu'ils y aillent eux-mêmes, façon "brigades internationales". (Bon débarras !)
245 Née un 19-Août
"Théorie plausible à vérifier. Toujours se demander à qui profite le crime. Ce qui ferait de la France un supplétifs des puissances pétrolières occidentales (bravo pour la défense de la liberté au passage...). Hypothèse d'autant plus plausible que nous ne savons pas grand chose des membres du Conseil National de Transition. Certainement pas des débutants en politique et encore moins des enfants de choeur. "
Ce qu'on sait, c'est que celui qui dirige le Conseil national de Transition était il y a peu ministre de la Justice de Khadafi, poste qu'il avait obtenu après avoir, en tant que président du tribunal, condamné à mort par deux fois les 5 infirmières bulgares et un médecin palestinien. Sachant cela, ce n'était pas très malin de voter la résolution de l'ONU vite transformée en opération guerrière de l'OTAN.
@ Gilbert Duroux (#246) :
C'était aussi ce à quoi je pensais. On est bien d'accord.
S'il est vrai que l'appui des insurgés a quelque peu redonné du souffle aux autres révolutions, il n'en reste pas moins que l'intervention a trop tardé pour être considérée comme un soutien réel à cette révolution (un retard entre une semaine et 10 jours, à mon humble avis). C'est donc qu'il se passe autre chose, que les motivations réelles derrière cette intervention ne sont pas ce qu'elles semblent être. Je deviens méfiante vis-à-vis de toute cette histoire. Ce n'est pas clair, mais alors pas du tout.
Sans parler que cette affaire va permettre à Sarko de laver l'affront qu'il avait reçu lors de la visite de Khadafi en France + revitaliser son étoile pâlissante - et sa campagne présidentielle du même coup, en passant pour l'homme fort qui protège son pays des méchants terroristes libyens à la solde de Khadafi. Ce qui, du coup, pourrait entraîner un durcissement des lois liberticides, façon Patriot Act, et ensuite sa ré-élection.
Comme le dit Jean-Luc, notre pays est en danger, mais le danger viendrait plutôt de l'intérieur que de l'extérieur.
J'aimerais bien que "ce cher" Muammar se bouge un peu pour faire éclater les révélations qu'il a promises à propos du "service" qu'il aurait rendu à Sarko. Je conçois bien qu'il doit être fort occupé à l'heure actuelle mais bon, quand même, qu'il se magne de le faire avant de recevoir un obus qui l'en empêcherait définitivement.
Bonjour les ptits loups.
Pour moi il est très pénible que les commentaires commencent par les derniers et génétiquement je lis de haut en bas.
Quand je viens ici c'est pour lire Jean-Luc Mélenchon mais aussi pour parcourir les news des commentateurs...
C'est aussi quand je ressens une douleur une impuissance. Et là ça commence à bien faire je ne comprends pas les bellicistes et leurs arguments, cette passion pour les peuples de droite qui glorifient et soutiennent les révolutions africaines.
Le ponpon semble venir de Côte d'Ivoire. La seule solution était le dialogue, lequel ne saurait se traduire dans un langage CTPC par Bagbo doit quitter le pouvoir immédiatement.
Il fallait tout simplement convaincre Bagbo et Ouattara de refaire des élections dans 6 mois ou un an et de les amener à prendre conscience que le battu s'en ira... la diplomatie ce n'est pas la guerre. Le conseil constitutionnel de la France c'est de la m****? Alors le conceil constitutionnel de la Côte d'Ivoire non plus.
Ouattara va prendre le pouvoir par la force et l'appui des canonniers de l'Armée Française.
Et bien sûr tous les ivoiriens vont se réjouir.
Il va falloir que nous grandissions et que nous nous élevions mais je crains que cela ne se produise pas.
Ce sera donc Strauss Khan le président de 2012. Il soutiendra les révolutions des peuples au Magreb. Très bien.
Mais sur le plan de l'appauvrissement des pauvres et l'enrichissement des riches il ne se passera rien.
La majorité du peuple de France se fiche "royalement" (ah! elle a une qualité, de ne pas être totalement liée à l'appareil socialiste) de cela, alors que les peuples du monde entier attendent que le peuple français descende dans la rue pour faire partir Sarkozy.
Enfin, Bravo Jean luc Mélenchon. Je n'ai pas actuellemnt ton courage. Continue car on se sait jamais. Magnifique parcours depuis ton départ du PS. J'y suis encore mais je te soutiens à fond. Tu devrais être le candidat du PS...
248 Tiago_Jaïme
"Pour moi il est très pénible que les commentaires commencent par les derniers et génétiquement je lis de haut en bas".
Je suppose que lorsqu'on vous propose "Les Dernières Nouvelles" vous êtes malheureux. Parce que vous auriez préféré "Les Premières Nouvelles". Sérieusement, vous n'avez toujours pas compris les raisons de l'ordre inversé ? Est-ce que vous avez déjà consulté d'autres forums de discussions ou de commentaires ?
J'ai visionné le débat Mélenchon - Besancenot.
Je suis affligé par le discours d'OB ! Par son immaturité politique. Il parait que les révolutions tuninisiennes et égyptiennes le font à nouveau rêver du "grand soir", chez nous. "La révolution par le bas", comme il dit.
Faut-il rappeler au camarade Besancenot que jamais dans l'Histoire aucune révolution populaire ne s'est accomplie dans une démocratie fondée sur le suffrage universel ? Jamais ! (La parenthèse russe de 1917 est totalement à part).
Par contre la dynamique électorale à su faire bouger les lignes capitalistes en France en 1936, au Chili en 70, au Vénézuela, en Bolivie... L'Histoire lui donne tort sur toute la ligne !
En outre, si Besancenot méprise à ce point le processus électoral pourquoi diable s'obstine t-il à se présenter à l'élection présidentielle ? Qu'il soit cohérent. Qu'il s'abstienne donc d'y aller à ces élections ! Qu'il appelle même au boycott, si ça lui chante !
En fait la seule "efficacité" de la candidature d'OB sera de faire baisser le score du Front de Gauche. Point ! Et le PS lui en sera très reconnaissant.
Face aux ravages du libéralisme, l'attitude de Besancenot est totalement irresponsable.
Il est clair désormais que le NPA veut "tuer" le Font de Gauche. Pour supprimer un "concurrent" dans la gauche anticapitaliste. Chez OB, donc, la logique du boutiquier se joint à l'infantilisme post-gauchiste. Désespérant !
Allez, courage, les amis ! Le chemin sera long...
Le face à face Mélenchon-Besancenot de la revue Regards est très intéressant. Olivier Besancenot est totalement utopique.
Jean-Luc Mélenchon prononce cette phrase importante: Je n'irai dans aucun autre gouvernement que dans celui que je dirigerai.