06avr 11
J’ai rédigé cette note pendant mon trajet vers le Parlement de Strasbourg puis dans le train entre Metz et Strasbourg aller et retour. A Metz je faisais une intervention dans une licence professionnelle de journalisme web. Puis un passage sur France 3 à propos de la présentation de notre proposition de loi cadre sur la laïcité et spécialement sur la question du Concordat d’Alsace Moselle. En chemin j’ai dépouillé la presse avec jubilation. Du coup, je traite ici de la dernière de monsieur Guéant sur les musulmans. Mais surtout je jette un premier coup d’œil sur le programme du PS. Grosse affaire ! Attention à la douche froide ! Non seulement c’est vraiment maigre mais il y a aussi une belle bourde. Une mesure proposée qui existe déjà et d’ailleurs adoptée à l’initiative de Sarkozy contre les groupes parlementaires socialistes. Il s’agit d’immigration. Mince ! Puis je reviens sur une ou deux émissions de télé auxquelles j’ai participé. Où il est question de Marine Le Pen et des frères Duhamel.
Ce billet est illustré par Cédric Dazin. Merci à lui.
Du programme socialiste le Parti de gauche a dit qu’il n’était « ni socialiste, ni réaliste ». Mais le journal « les Echos » et la presse économique sans compter « Le Monde » et « Libération », ont souligné qu’il s’agit d’un programme bien « ancré à gauche ». A la précédente étape de la rédaction du projet socialiste, la droite n’avait pas hésité à dire qu’il s’agissait d’un « retour à 1981 ». Cette fois-ci ne peut-on dire qu’il s’agit d’un retour à la révolution bolchévique ? Il le faudrait pour que chacun tienne sa place dans le jeu de rôle. De toute façon personne ne risque rien à raconter n’importe quoi. Car personne n’a de mémoire, personne ne compare à rien, personne ne tient compte d’aucun évènement récent. Tout est dans l’affiche. Quelques exemples.
Mémoire ? Allons bon, quoi encore ? Question : pourquoi faire moins qu’hier quand on veut faire plus ? C'est ce qu'explique un des rédacteurs du projet socialiste, le secrétaire national à l'économie du PS Michel Sapin, cité par l'Humanité : "les Français savent très bien qu'on ne peut pas promettre autant aujourd'hui qu'en 2007 et encore moins qu'en 2002." Exemple. Le programme de Jospin prévoyait 700 000 emplois jeunes dont 300 000 dans le privé. Il n’en réalisa « que » 350 000 dans le public. Dès lors, comment une priorité donnée à la jeunesse, à supposer que cette mesure y corresponde, conduit à proposer 50 000 emplois de moins que ce qui fut fait il y a dix ans et 400 000 de moins que ce qui fut promis alors ? Comparaison. Le Parti de Gauche propose le salaire maximum de un à vingt dans toutes les entreprises, depuis deux ans. A toutes les occasions j’en rappelle l’idée dans les médias qui m’accueillent. Le PS la reprend. Fort bien. Du coup toute la presse chiffre la mesure et cherche des exemples. C’est bon pour nous. Le mot d’ordre avancera dans les esprits. Les socialistes ne pourront plus s’en dégager. Et qui boit la mer doit aussi digérer les poissons. Mais pourquoi le PS réserve-t-il cette mesure aux seules entreprises où l’Etat est actionnaire ? Pourquoi pas à toutes les autres ? En quoi le scandale des sur-rémunérations et son impact global sur le partage de la richesse produite en entreprise est-il limité aux seules entreprises semi publiques ?
Pour nous, avec le salaire maximum, la question posée n’est pas de punir ou de stigmatiser en faisant des exemples. Il est question d’organiser un nouveau modèle de partage de la richesse et un nouveau modèle vertueux de ce partage dans chaque entreprise. Cet objectif n’est pas servi avec une mesure qui ne s’appliquerait qu’à 57 entreprises sur les 3 millions que compte le pays et qui n’emploient que 7 % du total des salariés. Comment accepter que sous un gouvernement de gauche 93 % des salariés continuent de travailler dans des entreprises soumises à l'arbitraire patronal en matière de hauts salaires ? En quoi cette discrimination est-elle socialiste ?
Pourquoi le PS renonce-t-il à augmenter le SMIC ? Qu’est-ce que ce simple "rattrapage du SMIC que la droite a déconnecté de la hausse des prix". Il ne s'agit donc pas d'une augmentation véritable du pouvoir d'achat du SMIC au-delà de l'inflation ? C'est un double recul pour le PS. Encore une question de mémoire. D’abord par rapport au texte issu de sa convention thématique de 2010 sur le "nouveau modèle de développement". Celui-ci prévoyait « la revalorisation du SMIC » comme « levier fort ». Le recul est encore plus important par rapport au projet socialiste pour 2007 qui affirmait : « nous porterons le SMIC au moins à 1500 Euros bruts le plus tôt possible dans la législature ». Mais qui se souvient de quoi que ce soit ? Pas les médias qui traitent de ce programme en tous cas. Ils n’ont rien vu, rien comparé.
Pourquoi le texte du programme du PS est-il si timide sur la précarité ? Pourquoi se contente-t-il d’une simple modulation des exonérations de cotisations en cas de "recours abusif aux contrats précaires". C’est combien un recours « abusif » ? Qui l’évalue ? Avec cette mesure les entreprises pourront continuer à développer la précarité en payant un peu plus ! Et rien n'est prévu non plus pour les 800 000 précaires de la fonction publique. Ils ne sont pas abusifs ceux-là ? Là encore le programme du PS est en recul par rapport au projet socialiste pour 2007. Celui-ci affirmait beaucoup plus clairement son opposition à la précarité : « Pour lutter contre la précarité, nous réaffirmerons la primauté du CDI sur toute autre forme de contrat de travail. »
Ca ne s’arrange pas avec la question des licenciements boursiers. Le nouveau programme donne moins que la loi Jospin en 2002 dite de « modernisation sociale ». Le PS propose en effet seulement de "renchérir" les licenciements boursiers. Mais sans les interdire, ni donner aux salariés de nouveaux moyens pour reprendre leur entreprise en coopérative.
De même, il n’y a rien sur le temps de travail. Le PS se contente d'annuler la défiscalisation des heures supplémentaires. Mais sans revenir sur les mesures de la droite qui flexibilisent le temps de travail. Le projet PS ne comporte par exemple aucune mesure contre le temps partiel contraint, les horaires fractionnés et autres. Le silence du PS sur la réduction du temps de travail est là encore un double recul. Le texte issu de la convention nationale organisée en 2010 proposait de « revenir sur les dispositifs ayant dégradé les 35h et sur la remise en cause du repos dominical ». Et le projet socialiste pour 2007 prévoyait d’aller plus loin encore: « Nous relancerons la négociation sur le temps de travail, pour étendre le bénéfice des 35 heures, avec création d’emplois, à tous les salariés. Si la négociation n’aboutit pas, la loi interviendra. »
Ce qui ne me parait pas réaliste, c’est que le PS déduise de l’injection de 25 milliards de dépenses nouvelles une croissance de 2,5% de la richesse produite. Comment cela se fera-t-il ? Alors même que le pacte de compétitivité adopté par l’Union Européenne ne donnera aucun entrainement venant de l’extérieur ? Ce qui ne me parait pas réaliste c’est ce que le programme du PS ne dise mot de ce que ferait un gouvernement PS si, au vu de son programme les agences de notations s’attaquaient à notre pays et si le système bancaire l’attaquait ! Nous avons procédé à l’inverse en commençant nos travaux sur notre programme par le forum « gouverner face aux banques ». Croire que la question ne se posera pas dans la nouvelle Europe du pacte de compétitivité et du Fmi est un angélisme au dessus des moyens de notre pays. Surtout quand on annonce une croissance à 2,5% que les narquois diront peu probable dans ce contexte et avec ce programme.
Ce qui n’est pas réaliste non plus c’est de promettre toutes sortes de choses qui ne sont pas autorisées par le traité de Lisbonne. Et comme le programme du PS ne propose aucune remise en cause du cadre actuel de l'Union européenne ces propositions sur l'Europe n'ont donc aucune crédibilité. Humour de situation, le PS propose de "changer d'Europe". Sympa. C’était le titre des listes du Front de Gauche pour les élections européennes de 2009 … Récapitulons ces impossibilités :
Il y a d’abord cet "emprunts européens pour financer les investissements du futur". Une idée nouvelle proposée par Jacques Delors il y a quinze ans. Mais le traité impose au budget européen d’être équilibré (article 310 TFUE). La création de nouvelles ressources propres de l’Union serait soumise à l’unanimité à 27 du Conseil puis à la ratification dans chaque Etat (article 311 TFUE) ! On a vu comment cela s’est passé pour mettre en place le fond de stabilisation financière face à la crise. Aucun gouvernement social démocrate n’en a profité pour proposer un tel emprunt.
Le programme du PS propose également une "taxation des transactions financières au sein de l'Union". Bon pourquoi pas. Mais cette proposition est contradictoire avec l'article 63 TFUE qui dit : « toutes les restrictions aux mouvements de capitaux entre les Etats membres et entre les Etats membres et les pays tiers sont interdites. » Une taxation étant clairement considérée par l'UE comme une restriction, elle est impossible sans remettre en cause les traités. Même situation pour cette "augmentation des droits de douane au niveau européen sur les produits ne respectant pas les normes internationales en matière sociale, sanitaire ou environnementale." Le traité de Lisbonne ne permet aucune restriction au libre échange et prône « la suppression des obstacles au commerce international » (article 21 TUE et 206 TFUE). Le Traité affirme même que l’Europe doit non seulement contribuer à la « suppression des restrictions aux échanges » mais aussi « aux investissements directs étrangers, ainsi qu’à la réduction des barrières douanières et autres ». « Et autres » : cela veut dire qu’il est impossible d’imposer des règles sociales ou écologiques aux importations et aux investissements étrangers. Cette proposition du PS est d'autant plus impraticable à mettre en œuvre sans changement institutionnel que la politique commerciale est une politique exclusive de l’Union sur laquelle la Commission a la haute main. Et que penser de cette idée de l’"adoption d'une assiette commune et d'un taux minimal de l'impôt sur les sociétés". Qu’est ce que ce taux minimal ? Ce n’est pas le même pour tous ? C’est juste un seuil en dessous duquel on ne pourrait aller ? Donc le dumping continuerait au-delà ? Comment cette mesure s’articule-t-elle avec la différenciation des taux prévue par ailleurs selon qu’une entreprise réinvestit ou distribue ses bénéfices ? Quoiqu’il en soit, rapportée a l’échelle de l’Europe, cette idée d’un tel taux commun est rendue impossible par le traité de Lisbonne, aux articles 113 et 114 TFUE qui exigent l'unanimité des 27 pour toute mesure dans ce domaine et rendent impraticable l’harmonisation fiscale.
Je me suis arrêté sur une mesure particulière. Celle qui concerne l’énergie. Certes il n’est rien dit à ce sujet sur la place du nucléaire en Europe. Pourtant nous sommes la région la plus nucléarisée du monde avec cinquante huit réacteurs. Sans doute ce silence est-il à mettre en rapport avec la timidité du programme sur ce sujet en France même. Elevé au niveau européen cela donne la rédaction suivante. "Donnons vie aux coopérations renforcées, proposons les contours d'un groupe pionnier adossé à la France et à l'Allemagne, autour d'objectifs précis"" … construction avec les pays qui le voudront, dons le cadre d'une coopération renforcée permise par les traités actuels d'une communauté européenne des énergies ". Donc il s’agit bien d’agir dans le cadre du traité existant. C’est écrit en toutes lettres. Mais alors le texte du PS ignore visiblement le contenu précis de ce traité. Il fait comme s’il suffisait de le décider pour que cela se fasse. Ce n’est pas du tout le cas. En effet celui-ci conditionne le lancement d’une coopération renforcée à l’accord de la Commission européenne. Celle-ci est libre de l’accepter ou pas. Puis après cela il faut encore réunir l’unanimité des 27 pays au Conseil pour l’autoriser. C’est l’article 329 TFUE. Une coopération renforcée n’est enfin possible qu’avec au moins 9 Etats participants. Et encore tout ceci n’est-il possible que dans le mandat explicite de « réaliser des objectifs de l’Union ». Il se trouve que développer un service public de l’énergie n’en fait pas partie. Ajoutons que ces coopérations renforcées ne doivent créer aucune distorsion de concurrence. C’est l’article 20 TUE. Toutes ces conditions rendent donc d’un intérêt très limité et d’une faisabilité encore plus aléatoire une coopération renforcée dans ce domaine de l’énergie. Et tout autant pour "poursuivre des objectifs pionniers" par rapport à ce que fait aujourd'hui l'Union Européenne ! Bref ce survol permet de comprendre que dans le domaine même qu’évoque le texte du programme du PS, c'est-à-dire l’action au niveau européen, les propositions ne sont tout simplement pas réalisables. A moins de remettre en cause le carcan du traité et de réclamer des mesures d’opt-out pour la France. Mais là, c’est ce que réclame le programme partagé du Front de Gauche. La cohérence est de son côté.
Le sentiment de travail vite et mal bouclé que laissent de telles approximations se confirme quand on découvre quelques bourdes particulièrement mal venues. Ainsi de cette étrange référence au "pays millénaire" que serait la France. Ce vocabulaire est étranger à la culture républicaine du socialisme français. Il correspond au contraire à la conception Sarkozyste d'une continuité française remontant à Clovis. La France de l’an 1010 ! Ca va pas la tête ? Pour la gauche au contraire, c'est la rupture révolutionnaire qui fait sens et pas une continuité mythique et millénaire depuis l'ancien régime. Mais ce n’est pas le pire.
C’est à propos d’immigration que le PS déraille totalement. Il n’hésite pas à proposer pour les immigrés "un contrat d'accueil et d'intégration, en faisant porter un effort majeur sur la maîtrise de la langue et la compréhension des droits et devoirs républicains". On se pince ! Cauchemar ! En effet ce contrat existe déjà. Et il porte d'ailleurs très exactement le même nom de "contrat d'accueil et d'intégration" ! Il a été créé par la loi Sarkozy sur l'immigration du 24 juillet 2006. Son objet est d'ailleurs aussi le même puisqu'il porte principalement sur l'apprentissage de la langue et le respect de droits et devoirs. Pour savoir ce qu’il faut en penser je renvoie notamment à la critique qu’avait alors exprimée les groupes parlementaires socialistes notamment celui du Sénat où je me trouvais alors.
N’empêche, il me faut le temps d’arpenter tout le texte du PS et celui de lire ce que les commissions et groupes du Parti de gauche analyseront. Car ce n’est pas rien que ce document. C’est à partir de lui que nous pouvons commencer le débat public à gauche. Un débat sans procès d’intention et sans a priori. Une discussion rationnelle qui s’appuie sur des faits et des comparaisons de programme à programme. De telle sorte que le suffrage populaire fixe le centre de gravité de l’action de gauche. A condition bien sûr que le texte soit stable et non remis en cause sans cesse. Ainsi la présentation par Jérome Cahuzac d’un autre plan de réforme des finances publiques le jour de l’annonce du programme du PS lui-même n’augure guère de cette stabilité. Ni l’information selon laquelle ce serait là une "boite à outils" dans laquelle chaque candidat à la primaire viendrait « prendre selon ses besoins » et « fixer ses priorités ».
Je crois que beaucoup de monde s’est posé la question de savoir pourquoi Claude Guéant s’est exprimé d’une manière aussi provocatrice à propos des musulmans. Croit-il ce qu’il dit ? Pense-t-il qu’il s’agit d’une stratégie payante alors même qu’elle accentue toutes les tensions de la société, ridiculise le parti majoritaire et accroit ses divisions ? C’est tellement « trop » ! Mais précisément parce qu’il s’agit d’une incroyable provocation et d’une authentique incitation à la haine de l’autre, il faut dépasser le niveau de la seule indignation et argumenter. Contre les brumes du fanatisme et de la philosophie des caniveaux, la lumière de la raison. Toute la manœuvre d’un Guéant est de faire passer pour une évidence ce qui est en réalité l’équivalent d’un pur préjugé sans fondement et sans horizon. Guéant pratique la tactique de la boule puante dans la poche du voisin. Donc affirme-t-il, il y aurait trop de musulmans puisque pour lui "l'accroissement du nombre de fidèles de cette religion, un certain nombre de comportements, posent problème".
Argument ? Il n’y en a pas. Certes, mais il a donné un chiffre : dix millions ! Un français sur six ! Colossal ! Mais quand bien même ! Quel problème cela pose-t-il ? En quoi le fait qu’il y ait des musulmans dans telle ou telle quantité est-il un problème ? En quoi consiste ce problème ? S’il y en a un, une fois qu’on aura dit lequel, peut-on en étendre la prémisse ? N’y aurait-il pas trop de catholiques en France ? Si l’on se souvient de leurs exactions contre les minorités religieuses dans l’histoire la question mérite d’être posée, non ? Voyez Guéant. C’est un catholique pratiquant. N’y-a-t-il pas trop de Guéant en France ? En tous cas n’y en-t-il pas davantage que la paix civile peut en supporter ? A moins qu’il y ait trop de protestants ? Après tout n’ont-ils pas provoqué des décennies de guerre religieuse par leur refus d’admettre la vraie religion ? Ne sont-ils pas aujourd’hui totalement dominés par les sectes évangélistes qui nous saoulent encore davantage ? D’aucun opinent qu’il y a trop de mécréants, trop de païens, trop d’indifférents à la religion et que delà se déduit la perte des repères qui affectent la société.
La liste des questions stupides qui prolongent celle de monsieur Guéant est longue. Je connais des gens qui considèrent qu’il y a bien trop de blonds aux yeux bleus dans notre pays, ce qui lui donne un air nordique qui ne correspond pas à ses racines méditerranéennes. Une de mes connaissances considère à l’inverse que les cheveux noirs et les yeux noirs ne sont guère une référence dans un pays fondé par Clovis parait-il. Sans parler des noirs qui sont étranges depuis tantôt trois siècles sous nos latitudes. Et ne disons rien du nombre remarquable, dans tous les sens du terme, de jaunes que l’on rencontre à présent, surtout dans le treizième arrondissement de Paris. N’exagèrent-ils pas d’avoir de tels yeux bridés ? Je suppose que si je demande s’il y a trop de juifs chacun comprendra quel point final comporte ce type d’assertion ? Je note donc de nouveau ce que j’ai déjà écrit et ce que je pense. Pour la nouvelle extrême droite les musulmans occupent la place que la génération précédente donnait aux juifs comme figure emblématique du bouc émissaire des malheurs de la société. Mais laissons cela de côté à cet instant. Raisonnons. Justement, c’est l’impasse mentale sur laquelle débouche cette alerte aux "dix millions" qui me préoccupe.
Naturellement il n’y a pas dix millions de musulmans en France. Pour arriver à de tels chiffres le ministère de l'intérieur compte les personnes originaires des pays présumés "musulmans" ou ayant des parents originaires de ces pays. Etant né au Maroc, il y a des chances que je fasse partie des musulmans pour Guéant ! En réalité, les musulmans seraient un peu plus de 2 millions en France, si l'on en croit les calculs de l'Insee et de l'Ined, qui se basent eux, non pas sur l'origine des personnes mais sur les croyances déclarées. Mais quand bien même. Admettons qu’il y en ait dix millions. Et admettons que ce soit un problème comme l’est tout ce qui n’est pas catholique pour des Français du type de Claude Guéant. S’ils sont trop nombreux, oui, que faut-il en faire ? En expulser un certain nombre ? Combien ? A partir de quelle quantité la situation redevient-elle supportable pour monsieur Guéant et ceux qui l’approuvent ? Je ne sais pas. Et monsieur Guéant ne le dit pas. Louis IX, dit Saint louis avait trouvé une solution : bannir les juifs du royaume. Puis Charles VI les avaient expulsés. Tous. C’est bien dommage que monsieur Guéant ne disent pas combien de musulmans sont supportables. Car alors on pourrait se poser des questions pratiques.
Comment expulser des concitoyens du fait de leur religion ? Problème juridique qui mériterait d’être médité par le ministre chargé de faire que force reste à la loi : la peine de bannissement est contraire au droit international en vertu de l'article 15 de la déclaration universelle des droits de l'homme qui garantit le "droit à la nationalité". Donc aucun pays n’acceptera que la France lui déverse dessus dix millions de personnes. Surtout s’ils sont français c'est-à-dire râleurs, gréviculteurs, fainéants au-delà de trente cinq heures, peu doués pour les langues et ainsi de suite comme disent les amis de cocktail mondains de monsieur Guéant.
Mais supposons qu’on trouve preneurs. Ici ou là des pays diraient « donnez, on vous prend vos compatriotes dont vous ne voulez plus ». Allez, zou ! En route ! Allez prier ailleurs, leur dirait monsieur Guéant en levant son verre avec ses potes de bar ! Combien de trains, de bateaux et d’avions pour réaliser ce transfert ? Et surtout, qui va payer ? Pas nous, pas nous, disent les amis de bistrot de monsieur Guéant ! Zut ! Il n’y a pas de solutions au problème posé par monsieur Guéant. En fait, si, il y en a une. Convertir les musulmans pour qu’ils ne le soient plus. Voilà la solution. Monsieur Guéant répartirait les musulmans entre les religions qui ne lui posent pas de problèmes et hop, on les convertirait. On pourrait faire comme Louis XIV : des dragonnades. Celui qui ne veut pas se convertir doit accueillir chez lui un soldat chargé de le convertir. Dix millions de nouveaux juifs, protestants et catholiques et même de bouddhistes ! Il n’y aurait plus de problème pour monsieur Guéant. Mais si les musulmans ne veulent pas et si les religions d’accueil n’en veulent pas non plus ? Misère ! Il n’y a pas de solution ! Le problème que pose monsieur Guéant n’a pas de solution ! C’est sa principale caractéristique. Même si on admet l’idée qu’il soulève il n’y pas de solution concrète. Il n’y pas de meilleure preuve qu’en réalité il n’y a tout simplement pas de problème. Ou plus exactement il n’y en a qu’un : monsieur Guéant lui-même. Un Guéant n’est ce pas déjà trop compte tenu de certains comportements qui lui sont propres ?
J’ai eu l’opportunité de participer la semaine passée à deux grandes émissions de télévision. D’abord «mots croisés », animée par Yves Calvi, puis « la semaine critique » de Franz-Olivier Giesbert. Je ne reviens que rarement sur ce blog à propos d’émissions auxquelles j’ai pris part. A quoi bon ? On les a vues, par hasard ou par choix et le contraire va de même. Ensuite on peut les voir ou les revoir, soit dans ma vidéothèque soit en fouillant sur la toile. Je ne pousse pas à la consommation, d’autant que ces émissions là ont battu leur record d’audience annuel. Que peut-on y ajouter ? Des protestations ? Je n’en ai pas à formuler dans ces deux cas. Des commentaires ? Chacun se sera fait les siens, à mesure qu’il aura suivi ces échanges. Mais les thèmes mis en débat parfois continuent d’agiter ma réflexion après que j’ai quitté le plateau.
De l’émission de Calvi je garde l’image fugace mais bien ancrée d’une Marine Le Pen perdue sitôt qu’elle quitte ses antiennes sur l’immigration. C’est à savoir et à noter. Le dimanche soir, chez Mazerolle sur BFM, elle semblait encore totalement hors de son sujet sitôt qu’il fut question d’économie. Je la voyais fouiller ses fiches comme je l’avais vu faire dans le débat qui nous opposa sur cette même chaine, avant de débiter sans conviction son roman sur les droits de douane à géométrie variable à instaurer aux frontières de la France.
Mais je serai insuffisant si je ne notais pas aussi devant vous un moment du débat qui pourrait revenir et laisser pantois comme le fut Cécile Duflot à cet instant. Je pense à la séquence de « Mots Croisés » où Marine Le Pen affirma, l’air gourmand, que le Front National était écologiste depuis bien aussi longtemps, et même avant, que le parti Les Verts. C’est vrai. C’est un fait établi avec une longue histoire assez glauque. Il nous faut tenir compte de cela. En sachant quoi répondre. Le naturalisme est en effet un courant lié aux origines de la culture de référence de l’extrême droite et même du nazisme. Pour ceux-là, l’inégalité dans l’ordre social a ses racines dans l’état de nature et dans les « lois » de celles-ci. Cette pensée est la réplique à celle des Lumières qui proclamait l’égalité initiale des êtres humains et en déduisit l’universalité de leurs droits. Les penseurs de la contre révolution prétendirent immédiatement appuyer l’existence des inégalités sociales non sur les privilèges mais sur un ordre naturel antérieur à la société politique. Leur refrain : l’égalité est une chimère idéologique dangereuse. Elle n’existe nulle part dans la nature. Au contraire, la loi de la nature c’est la loi du plus fort et son plein exercice garantit un équilibre « naturel ».
C’est la variante naturaliste de « la concurrence libre et non faussée » et de « la main invisible du marché ». Elle en reprend toute la construction. L’ordre social devrait donc rendre compte de cet état de nature et ne pas favoriser artificiellement les faibles et les inférieurs. On connait. Bref les lois de la nature plaideraient pour un ordre social qui s’en déduise et les transpose. Telle est l’écologie d’arrière plan à l’extrême droite. La rupture que l’écologie politique moderne apporte c’est précisément de ne plus faire cette déduction. A l’inverse même, elle ne fait pas de la nature un sujet de l’histoire quand bien même elle cesse d’en faire un pur objet de consommation ou de domination. Notre écologie pense l’interaction entre les êtres humains et la nature. Sa pensée se concentre sur cette interaction plutôt que sur un mythique et réducteur ordre naturel qu’il faudrait étendre à l’ordre social.
S’il en est ainsi c’est du fait du parti pris philosophique matérialiste qui fonde la pensée de gauche. Nature et humanité sont des réalités changeantes en proie à l’histoire. Par exemple, l’air que nous respirons et qui rend la vie humaine possible est le résultat d’une pollution. Celle des êtres élémentaires des débuts qui inspiraient du carbone et recrachaient de l’oxygène. Je sais combien l’idée d’une histoire de la nature qui relativise notre intuition spontanée d’un ordre naturel immuable peut surprendre. Mais l’idée permet de se familiariser avec le point de vue matérialiste pour qui toute réalité est interaction entre des parties changeantes. Oui, l’histoire et ses rebondissements concernent la nature autant que les êtres humains. Elles ne s’analysent ni séparément ni comme un « en soi ». Ainsi la nature de la relation entre les humains et leur environnement naturel, son impact global n’est pas la même selon le niveau de développement et la nature des forces productives mises en œuvre par l’humanité. Les chasseurs cueilleurs et les sidérurgistes n’impactent pas de la même façon leur environnement et celui des générations futures. Enfin l’incidence de la prédation humaine doit aussi être analysée en relation avec le nombre de la population globale. L’humanité à cent mille personnes et celle à sept milliards n’interagissent pas avec la nature de la même façon, quoiqu’il en soi de ses forces productives du moment.
Dans ces conditions, il me semble que pour notre écologie politique, le rapport à la nature doit être réaliste. C'est-à-dire qu’il doit se garder d’une illusion dangereuse celle de la transposition d’un ordre qui irait de soi, ordre « naturel » en quelque sorte, et qui nous serait donné de l’extérieur. Ce point de vue est celui de l’extrême droite. Notre écologie est raisonnée en ceci qu’elle situe le problème posé à un autre point de départ. Elle commence avec la conscience d’une nécessité incontournable, celle d’un intérêt général lié à la conservation de l’écosystème qui rend la vie humaine possible. Dans cette approche la liberté humaine reste complète. Son imaginaire social et politique reste libre. Sa mise en œuvre rencontre une condition de faisabilité comme c’est le cas pour toute autre liberté et aptitude. Un point c’est tout. Mais c’est beaucoup. Ignorer la nécessité de protéger l’écosystème dans toutes les décisions que l’on prend est aussi stupide ou inconscient que de s’avancer dans un escalier en décidant de ne tenir aucun compte de la gravité universelle.
Ces réflexions ne sont pas les seules qui m’aient poursuivi après ces deux émissions. Le temps de débat avec les frères Duhamel dans « La semaine critique » de Franz-Olivier Giesbert m’a beaucoup amusé. Le comportement d’Alain Duhamel m’a proprement stupéfait et je ne dois pas être le seul dans ce cas. Mais cette fébrilité assez désordonnée qu’il affichait, et cette condescendance assez surprenante qui le conduisit sur le plateau même à dire que l’émission à laquelle il participait n’était pas de bonne qualité m’ont impressionnés. Il faut comprendre que l’exercice est totalement inhabituel pour de tels hommes. Ce sont eux qui, d’ordinaire, donnent et reprennent la parole, brisent la cohérence du propos des autres en suivant leur seule logique personnelle. Quand il leur faut se soumettre à cet exercice dans la position inverse ils sont totalement désorientés. Toute la situation leur apparait comme elle nous est apparue à nos premiers pas sur de tels plateaux : un odieuse agression humiliante pour l’esprit et l’estime de soi. Mais eux n’auront jamais le temps d’apprendre. D’autant que face à un élu politique leurs préjugés sont d’une violence totale. Elle se conjugue avec un sentiment de toute puissance et de magistère moral qui semblerait insupportable venant de qui que ce soit d’autre. Que ne diraient pas les médiacrates si un élu politique tenait les mêmes propos que ceux d’Alain Duhamel.
Jugez en à partir du livre qu’ont écrit ensemble Patrice et Alain Duhamel. C’est Patrice, assez étonnamment, le plus distancié à l’égard du pouvoir médiatique et des conditions de son exercice. Alain Duhamel au contraire est dans une étrange posture raidie qui donne tous les signes d’un corporatisme de principe. Voyez comment il apprécie la situation. "Déférence face au pouvoir, relations consanguines avec les politiques…Que n'entend-on dans la bouche de Français qui continuent de se défier, de plus en plus, de la presse !" Loin d’en tirer la moindre remise en cause, Alain Duhamel incrimine la sottise du peuple incapable de faire la différence entre le messager et la nouvelle qu’il porte. "[…] c'est parce qu'ils sont des messagers que les journalistes sont souvent assimilés aux responsables de cette crise et qu'on a tendance à les associer à la classe dirigeante, à les regarder comme appartenant au clan des puissants".
Cette approche condescendante entraine un tour de passe passe supplémentaire : celui de faire croire à un journaliste pur « messager », neutre et impartial. Dés lors, ce qu’il dit ne serait jamais une injonction ou bien une opinion parmi d’autres, mais une vérité objective et quasi indiscutable. Je n’exagère pas. L’arrogance d’un tel point de vue lui donne pour ainsi dire un caractère totalitaire. Car ce n’est pas le fait qu’une personne soit sure de son fait et de son raisonnement qui pose problème. Tous les points de vue raisonnés ont leur place dans l’analyse d’une situation. Ce qui n’est pas acceptable c’est qu’un point de vue s’auto-proclame seul possible et de surcroit se drape dans un argument d’autorité qui le soustrait au débat. Il est clair que dans une telle posture, le mépris du peuple ajouté à l’auto satisfaction et au corporatisme forment un mélange détonnant. En a-t-il conscience ? Je crains que non. Car sinon comment aurait-il osé écrire ce qui suit et que j’ai lu sur le plateau, à propos du référendum de 2005 : "il a été reproché à l'ensemble des éditorialistes français ou presque de "rouler", pour ainsi dire comme un seul homme, en faveur du oui, alors qu'une majorité de Français s'apprêtait à dire non […] ce que personne n'a osé dire à propos de cette question […] c'est que l'opinion avait tout bonnement tort." Tout le reste des propos des deux frères Duhamel est empreint peu ou prou du même esprit de caste. Tout le mal vient des autres, du peuple rebaptisé « opinion » et des « politiques » présentés comme une catégorie globale. Jusqu’au point où Patrice Duhamel rend ces « politiques » responsables de la raréfaction quasi absolue des espaces de débats politiques à la télévision. Incroyable mais il a osé ceci : "l'un des autres éléments […] qui alimente le climat de suspicion généralisé, c'est l'absence de grandes confrontations politiques à la télévision ou à la radio, parce que la plupart des dirigeants politiques s'y refusent, les jugeant trop risquées". Tenez vous le pour dit : s’il n’y a pas de débats politiques à la télévision c’est parce que les responsables politiques ne veulent pas débattre !
Oui Rachel vous avez parfaitement raison, il faut insister là-dessus.
Prés de 55% d‘électeurs ont dis non au référendum. La démocratie vue par Sarkozy a consistée à s’y asseoir dessus. Les socialistes n’ont pas bronchés.
Il doit etre rendu justice à ces 55% là ! Même s’il y a dedans des FN, Ils ont encore le temps de changer d’avis et de venir dans un FdG qui met lui aussi en avant le non au traité de Lisbonne.
Sarkozy espère-t-il voler plus haut dans les sondages en se perchant sur le(s) "zèle (s) de Guéant ?
gare à la chute!
Le Parti communiste adoube Jean-Luc Mélenchon pour 2012
La direction du PCF apporte officiellement son soutien à la candidature du patron du Parti de gauche pour la présidentielle.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20110408.OBS0957/le-parti-communiste-adoube-jean-luc-melenchon-pour-2012.html
Dans son rapport devant le Conseil national, le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, explique : « je pense que la candidature de Jean-Luc Mélenchon peut être envisagée par notre parti dans le cadre d’un accord d’ensemble avec nos partenaires » du Front de gauche. Cet accord doit « garantir le respect d’engagements collectifs à la hauteur des enjeux », « la diversité de notre rassemblement et la place de notre parti », notamment dans l’accord pour les législatives, selon lui.
L’accord selon Lénaïg Bredoux de Médiapart ce matin :
... Le PCF revendique un candidat issu de ses rangs dans 80% des circonscriptions, les 20% restants étant à répartir entre les autres forces du Front de gauche. Une proposition évidemment inacceptable pour les deux autres composantes, le PG et Gauche unitaire. Les amis de Mélenchon proposent quant à eux 50% des circonscriptions pour le PCF, 30% pour eux, 10% pour Gauche unitaire et 10% pour d’éventuelles nouvelles forces les rejoignant (notamment la Fase, de Clémentine Autain)...
... Il n’empêche : l’architecture à construire est un vrai casse-tête. Il faut protéger les sortants qui se représentent tous, le PCF veut aussi «sanctuariser» une trentaine de circonscriptions prometteuses, Mélenchon veut être candidat – et quitter Bruxelles où il n’a pas fait mystère de s’ennuyer –, et Gauche unitaire rêve d’un mandat pour son chef, Christian Picquet. Sans parler de l’enjeu crucial du financement par l’argent public de toutes ces organisations, intimement lié aux voix qu’ils feront aux législatives....
Une droite divisée serait une bonne nouvelle à condition que la gauche ne le soit pas...
Quand je vois ce qui se prépare sur le flanc gauche de l'échiquier politique, c'est un peu plus encore que de la division c'est l'atomisation, la querelle d'égos et aussi les attaques du PS contre l'autre gauche et les attaques de l'autre gauche contre le PS. Il risque d'y avoir au minimum 9 candidats à Gauche (déjà 3 sous l'étiquette plus ou moins trotskystes : POI, LO, NPA), 1 communiste dissident (Gérin ou Gremetz ou les deux), 1 Front de Gauche (JL Mélenchon), 1 MRC (Chevènement), 1 Socialiste (DSK, Aubry, Royal, Hollande au choix !), 1 écologiste (Joly, Duflot, Hulot, là aussi au choix), peut-être 1 Radical de Gauche, d'autres peuvent apparaître.... Donc la gauche est quand même pas mal divisée, atomisée (pour la gauche radicale) et le vote utile risque de jouer à plein pour le candidat PS comme il jouera à plein pour Sarkozy si il y une foule de candidat sur la droite de l'échiquier politique.
Autre chose, hier soir dans "A vous de juger", je suis restée un peu sur ma faim en vous regardant et en vous écoutant. Je vous ai trouvé certes plus dynamique et présent que lors de l'émission "Mots croisés" mais par contre pourquoi moins précis et surtout confus. Je sais que vous interveniez dans l'entre deux (après le clapotis Borloo) et avant la discutaillerie journalistique.
A propos des intervenants qui ont posté un commentaire sur la Côte d'Ivoire, n'oublions pas que derrière Ouattara, il y a certes des forces militaires mais aussi politiques (un conseil politique) qui va des communistes à la droite libérale avec également des syndicalistes, des gens de toutes les contrées du pays (j'évite de parler d'ethnies), de toutes les confessions religieuses (musulmane, catholique, animiste, protestante...) et aussi des agnostiques et des athées, des féministes, des industriels. Ouattara n'est pas que le libéral du FMI que nombreux ici présentent !
Superbe J-L Mélenchon " à vous de juger "
Homme de rhétorique, serein, confiant, interrogatif et soucieux de l'avenir.
Cette émission a affiché beaucoup de contrastes. Borloo, Moscovici, JL Mélenchon et même Duhamel.
Borloo, sur le plan de la com a été très bon. Il met en place une méthode managériale entraînante du style de Barak Obama. Tout est possible si vous le voulez.
C'est la même façon de faire que Sarko, en beaucoup moins gesticulatoire. Tout en nuance : on pose le problème, propose des solutions en fonction des règles déjà fixées, immuables, débat et ensuite on fait valider les réponses et l'acceptation du comment faire.
Moscovici (54 ans) a paru vieux, figé dans une culture politique de l'an dernier. Vieux cheval de campagne.
Borloo (60 ans), même si c'est un mulet, fait plus jeune, capable de créer un courant ascendant, avec une phrase choc : " La république des solutions'
Jean-Luc Mélenchon (60 ans), homme de conviction, serein, parfaitement en harmonie avec ses idées, nous a montré une autre facette de la politique : la transformation, et l'espoir dans l'avenir en instituant une constituante, pour une VI e République.
@ bugsy # 103
Le Parti communiste adoube Jean-Luc Mélenchon pour 2012
La direction du PCF apporte officiellement son soutien à la candidature du patron du Parti de gauche pour la présidentielle.
Hou la camarade !… c'est loin d'être fait, d'ailleurs tu le précise toi même plus loin, faut voir les conditions exigées par le PCF pour les législatives, c'est là que le bas va blesser, pour ma part je pense qu'il faut miser sur la présidentielle pour le PG et laisser le gros des législative aux autres formations du Front de Gauche, c'est un bon moyen pour pouvoir élargir, j'ai aussi entendu parler de "France de Gauche" et je trouve cela plus fort en terme d'adhésion pour les électeurs que Front, cela éviterait la confusion, et ferait cesser les comparaisons douteuses.
@ Sonia Bastille # 104
Une droite divisée serait une bonne nouvelle à condition que la gauche ne le soit pas...
Totalement d'accord avec vous, sinon on peut envisager de reporter nos désirs à 2017, de toutes manières il n'y a qu'en groupant les deux élections que l'on aura assez d'arguments vers les diverses formations et partis de gauche ainsi que vers les électeurs.
"Ouattara n'est pas que le libéral du FMI que nombreux ici présentent !"
C'est tout à fait vrai, mais il ne faut non plus perdre de vue qu'il en a fait parti, s'en souvenir !…
Bonne nouvelle et signe de bonne santé du front de gauche aujourd'hui avec la première étape du choix PCF.
J'ai trouvé Chassaigne très classe puisqu'il dit qu'il respectera le choix de son parti et ne brouillera pas les cartes en choisissant de lutter au sein du FdG. c'est une bonne chose, car ce front de gauche nous engage tous et la proposition centrale de 6eme république peut fait revenir des abstentionnistes partis depuis longtemps devant la non représentation de leur élus.
Finalement le combat d'arrière garde de André Gérin n'a visiblement pas du tout le soutien qu'il voulait faire croire et son attitude sur commande du PS sera dévoilé en son temps.
Le Front de gauche depuis le début et sous le choix de 3 organisations politiques réussi son pari et les premiers résultats lors des cantonales sont encourageant. Nous arrivons à fédérer des groupes d'idées sous une bannière qui pourra le moment venu proposer son calendrier et ses propositions sans tenir compte d'un PS moribond et sans perspective.
L'avenir nous est ouvert !
Avec le FdG, nous rallierons le peuple de gauche car nos visions sont justes.
J'invite le représentant presque définitif à garder contact étroit avec nos amis du NPA pour échanger sur la notion de 6eme république et ouvrir la politique pour trouver tous nos représentants élus à l'assemblée et plus quelques personnalités qui finissait par renier notre propre vote comme l'a fait le PS et l'UMP sur le traité de Lisbonne.
J'ai bien aimé le travail sur soi que JL Mélenchon a fait pour ne pas se montrer agressif dans "A vous de juger". Les excuses à Arlette Chabot, sur la forme, d'un point de vue de la communication, sont également les bienvenues. Car je crois que JL Mélenchon a eu jusque-là un gros problème d'image. On n'écoute pas quelqu'un qui apparaît colérique, aussi brillant et juste soit-il sur le fond. J'espère que cela va continuer car combien de fois ai-je entendu autour de moi : "Mélenchon, il a des bonnes idées, mais je ne voterai pas pour lui parce qu'il est trop agressif, qu'il dérape, qu'il insulte, etc."
On peut détester la société de communication, ses codes, mais si l'on veut faire 25% à une présidentielle, et pas 5%, on est obligé de travailler son image médiatique, de paraître maître de soi, rassurant, ce qui peut tout à fait aller de pair avec le fait d'être convaincant. En somme, de ne pas répondre aux tics, aux questions enfermantes, aux préjugés journalistiques (souvent insupportables j'en suis bien d'accord) par de l'emportement et de la violence verbale.
Cela ne veut d'ailleurs pas dire, à mon avis, que les personnes jugent uniquement sur la forme (la cravate, le côté sympa, le sourire, etc.), mais la forme les prédispose à écouter sur le fond. J'espère que l'entourage de Mélenchon continuera à avoir une réflexion sur cette question et osera lui dire tout haut ce que les téléspectateurs ressentent tout bas.
Dernière précision : je distingue bien sûr l'image médiatique de quelqu'un de sa vraie personnalité. On peut apparaître agressif à la télévision et être tout à fait charmant dans la vraie vie. Là n'est pas la question. Et moi, en tant que soutien du Front de gauche, c'est bien sûr l'image médiatique de Mélenchon qui m'importe. Sa "vraie personnalité", ce n'est pas mon problème.
Le FdG veut-t-il devenir ce qu'il doit devenir, c'est-à-dire la force politique à la fois ancrée dans un passé dont la gauche peut être fière (celui, entre autre du PCF) et tout à la fois lancé à la conquête des innovations attendues, avec un afflux de militants nouveaux et divers, toutes générations confondues ? Si oui, alors je ne vois pas pourquoi le PCF devrait "sacrifier" ses positions déjà acquises, ses députés, alors que cette base est un point de départ utile pour que la GU et le PG, voire la FASE et d'autres, gagnent des élus nouveaux, ceux qu'il faut gagner sur l'abstention, et sur la "fausse gauche" libérale, en décomposition programmée (programme Aubry...).
Ce n'est pas en s'autodigérant par usurpation des sièges PCF que le FdG déclenchera la dynamique attendue.
Il y a donc une logique candidat présidentiel-candidats députés-dynamique unitaire-programme partagé : d'autant plus que l'idée d'élargir les adhésions directes au FdG, elle, avance bien dans les 3 partis fondateurs.
Une superbe nouvelle que l'appui du PC pour la candidature de Jean-Luc Mélenchon, parce que je dois dire que nous sommes assez déçus du résultat des cantonales à l'échelle locale, je m'explique :
Après nous êtres battus pendant la dernière campagne aux côtés du PC, après qu'il nous ait été promis une certaine "reconnaissance du PG parmi le FdG", et un étiquetage "Front de Gauche" au conseil général, tout ceci s'est envolé aux lendemain des élections.
On parle déjà d'une victoire PC et non pas FdG... nous avons l'impression qu'on s'est servis de nous, et que nous sommes les dindons de la farce... Bien sûr, le PC existe depuis très longtemps, le PG sur notre canton depuis peu, mais je ne pense pas que ce soit une raison pour nous piétiner. Nous espérons qu'une solution va être trouvée dans notre canton, et aussi dans toute la France, car il est très probable que notre cas ne soit pas isolé.
Vive le PG, vive JLM
@ 108 Julia @106 redline69,
Notre réussite est liée aux propositions certes, mais à la manière de les présenter.
Il faut sortir de la politique de grand papa. Proposer des solutions, sur un socle des fondamentaux de Gauche, avec un espoir de renouveau. C'est l'horizon VI eme République qui est magique. Mettre du mouvement, de la dynamique, où le citoyen est au centre des préoccupations.
N'éluder aucun pb.aussi difficile qu'il soit.
En premier les jeunes. Mettre le paquet sur ces classes d'age, dont l'horizon est bouché. La formation, le logement, les emplois avec la liaison inter génération.
L'Ecole laïque, où l'on apprend le respect, la tolérance, le vivre ensemble.
Prendre en considération (même si ça nous choque) le désarroi des parents face au comportement de leur enfant. Les rassembler dans l'école et dégager les solutions, pour avoir un espace éducatif sécurisé.
Construire des établissement de taille humaine, ne pas faire ressembler l'école à une usine.
Chiche, la réussite est au bout de nos convictions.
@ elcaze 107,
Parfait, un Jean-Luc Mélenchon qui range son populisme au vestiaire, et présente ses excuses à Arlette Chabot. J'en attends de même pour mon parti, le NPA… et deux de ses dirigeants, Pierre-François Grond et Catherine Faivre d'Acier. Pour mémoire, extrait de son blog (je souligne en gras) :
Rien n’y a fait. Pire : au congrès du NPA des rapporteurs de la majorité n’ont pas hésité à ressortir la veille artillerie lourde des canons à m**** que leurs prédécesseurs reprochaient aux staliniens. Imaginez : la rapporteuse du texte majoritaire avança comme argument contre moi que je n’étais « pas clair » sur le cas de Moubarak ! Avant cela Pierre François Grond, le numéro deux du NPA, que j’ai connu mieux inspiré, déclara dans la presse que de nouvelles divergences étaient apparues. Ce serait cette fois ci sur la Chine et sur la Wallonie. Pourquoi pas ? Au point où on en est, oui, pourquoi pas ça aussi. Mais au moins que n’y mettent-ils un peu les formes. Ou est la ligne officielle du NPA sur ces deux questions cruciales ? Il n’y en a pas, bien sur. Mais sans doute ces deux graves questions vont elles être au cœur du programme du NPA, n’est-ce pas. Pfffft ! Je suis certain que s’ils essayaient d’en parler entre eux le résultat serait encore plus confus que sur la laïcité.
108 @JULIA
« alors je ne vois pas pourquoi le PCF devrait "sacrifier" ses positions déjà acquises »
Personne ne demande que le PCF sacrifie ses positions concernant ses députés.
Mais j’entends dire (je pense qu’il faut attendre un doc officiel) que le PCF demande 80% des circonscriptions, et le reste à se partager avec tous les autres ? C'est à dire PG, GU, peut-être Fase, Npa, voir d’autres qui se rallieraient…
Aujourdhui, il y à je crois 577 députés, et le PCF en a une quinzaine (à un ou deux près) or il demande (80%) soit 461 candidats aux élections…
Je te laisse réfléchir. Est-ce que tu ne crois pas que c’est un peu hégémonique.
Je suis sûr, que le PCF ne demande pas ça. Ce ne sont que des "on dit".
J'ai bien aimé le raisonnement par l'absurde à propos des tirades guéantesques : cela donne des arguments aisés à utiliser.
Quant au programme du PS, comme je n'en attendais pas grand chose je n'ai, hélas, pas été déçu. Mais ce que vous avez repéré sur l'immigration vaut son pesant de cacahuètes...
Programme du P.S. : La montagne a accouché d'une souris ! Vraiment très rachitique ! Même M. Borlo sur la 2 ce jeudi soir n'a pas eu de mal à le contrer sur les salaires patronaux du privé auxquels on ne touche pas ! Je souhaite que sur un an la supercherie soit dévoilée par le Front de Gauche en dépit du peu de temps que lui consacrera la médiatique officielle grand public !
Bravo pour ce billet, et pour votre prestation chez Arlette Chabot. Je vous ai trouvé très clair, très convaincant, et aussi beaucoup plus maîtrisé qu'en d'autres occasions. Je souscris moi aussi à l'idée qu'une attitude plus "policée" rassure certaines personnes, de sorte qu'elle me semble, in fine, beaucoup plus efficace d'un point de vue strictement stratégique. Car il ne sert à rien, ou à peu de choses, d'avoir des idées précises et des solutions enthousiasmantes, si elles ne sont pas audibles en raison de (vaines) polémiques médiatiques sur telle ou telle réaction prétendument outrée. C'est pourquoi j'ai également trouvé très élégantes et très habiles les excuses que vous avez présentées à Arlette Chabot (que je n'aime pas du tout, par ailleurs!) Dommage qu'elles aient presque disparu dans le tumulte de cette fin d'émission! Enfin, j'aimerais vous féliciter pour le passage tout en ironie sur Guéant. On dirait Swift et sa Modeste Proposition, même si, dans le cas présent, vous montrez qu'il n'y a pas de solution parce qu'il n'y a pas de problème.
A l'assemblée nationale, Mr Fillon et plusieurs de ses accolytes ont prié le "PS" de se réveiller suite à la parution de leur programme. Suite à votre démonstration que vous élaborez dans votre billet, il est évident que l'un des objectifs du parti socialiste est d'attirer ceux qui ignorent totalement le fond de ce programme, mais également que le plus social de ce dernier pourra tout simplement être retiré par (s'il est candidat) sa majesté DSK (ou tout autre candidat).
Le traité de Lisbonne est bien là pour entraver et stopper des démarches démocratiques qui pourraient permettre une amélioration des conditions de vie pour tous. Mais il a été imposé. Les Français disent non, mais on l'ignore, les Irlandais disent non et ont les fait revoter, les Belges ne disent rien car on décide pour eux,...
Ne serions nous pas capable de "casser" ce système de protection du capitalisme qui de plus en plus fait beaucoup de dégâts social autour de nous?
L'argent est présent de manière outrageuse dans beaucoup de domaines qui ne semblent pas connaitre la crise (la chanson, le sport,...) mais là pas ou peu de réactions. Que faire pour que ces "personnes" paient leur contribution au pays?
Mélenchon, présidons!
Sur la forme:
M. Mélenchon, je vous ai souvent écouté et entendu: révolté, en colère, démarrant "au quart de tour" mais aussi sincère, cultivé, engagé et capable d'argumenter avec méthode. Si le vin était charpenté et séduisant, il laissait parfois au palais un petit goût amer. Depuis votre dernier passage chez Mme Chabot, je vous ai aussi découvert mesuré et élégant. Cela me rassure car j'ai le sentiment que vous tenez compte des remarques qui ont pu vous être faites ici ou là (notamment sur ce blog). Petit à petit, un grand cru s'affirme avec finesse et sans pour autant renier ses qualités (convictions) premières qui sont celles de son terroir...
Sur le fond:
Il faut impérativement donner une dimension concrète à votre projet de VIème République. Comment cela va-t-il s'organiser si le Front de Gauche gagne la présidentielle et les législatives. Comment cette rupture va-t-elle se traduire dans notre quotidien ? Pour l'instant le concept est enthousiasmant mais reste encore trop théorique. J'ai du mal à me projeter dans ce nouveau cadre institutionnel. Et c'est pour moi dans ce cadre que tout le reste s'inscrira...
Tenez bon !
Monsieur Mélenchon. Politiquement correct, l'intervention auprès d'Arlette Chabot. Sans doute était-ce volontaire pour toucher le plus grand nombre de sensibilités.
Heureusement les thèmes du programme sont passés, ouf, de quoi relancer les citoyens en porte-à porte qui auront vu l'émission.
Par contre, alors qu'Arlette Chabot n'aborde que des thèmes typiquement insipides ("le PG est là pour faire perdre les socialos"; "le PG est populiste, nian, nian, nian", "Marine Le Pen, bla, bla") cette courtoisie de bon ton ne collait pas trop puisque c'est une forme d'insulte à votre, à notre intelligence, de n'aborder que ces sujets...ou alors, l'objectif de votre intervention était justement de faire glisser les pets de la journaliste sur la toile cirée pour, en si peu de temps, éviter de gaspiller les minutes en querelles et le consacrer à notre programme ? Objectif atteint dans ce cas.
Une objection au contre-argument "les investisseurs risquent de quitter le pays" : pourquoi ne pas répondre que ces derniers ne créent rien, que les entrepreneurs et les salariés, eux, ancrés au territoire ne partiront pas. Bref, décrédibiliser ces fameux "investisseurs", réels parasites inutiles et dangereux.
D'accord avec le commentaire #118
A présent il faut décliner le programme en formules qu'on retiendra, par exemple sur la VIe république : expliquer en une phrase ce que permettra une constituante (je pense que beaucoup de gens n'en savent rien, ni n'ont en tête les références auxquelles certains ici peuvent penser : celle de 1789, ou des exemples sud-américains)
je me souviens d'une bonne formule de Jean-Luc Mélenchon : accéder à la présidence et jeter dans la Seine les clés de la 5e république, ou quelque chose comme ça...
Mélenchon, continuons !
Je continue à penser que le silence de ce site sur la Côte d'Ivoire et la Libye est pesant.
Le correcteur orthographique que j'ai appelé de mes voeux pendant des années c'est fort utile.
La vie privée c'est la vie privée.
Mais Madame Ouattara est française et a épousé monsieur Ouattara en 1990 à Neuilly. Mariage célébré par Monsieur Sarkozy. Tout ceci n'est pas grave en soi.
Guéant c'est un piège... C'est fait c'est bien alors n'en parlons plus tant que ce ne sera pas nécessaire.
17 min 30s. Court, convaincant et maitrisé : un candidat rassurant avec des propositions clivantes.
Un marathon s'engage, avec l'appui de la direction du PCF - ça fait pas de mal même si le chemin sera encore semé d'embuches-, pour devenir la première force politique de gauche du pays et donc celle pouvant gouverner et non témoigner.
La forme employée sans pour autant céder sur le fond convaincra à n'en pas douter un électorat plus large que le ton plus agressif et sur la défensive des récentes prestations qui lui pouvait inquiéter.
Borloo, Bayrou, Hulot, DSK/Hollande/Aubry, que de démocrates-Lisbonaux compatibles et convaincus qui nous laissent un boulevard !
Toujours la même question que dans un de mes messages précédents : le SMIC européen (proposé sur BFMTV)- dont la faisabilité me semble plus qu'improbable dans un court terme- une ancienne utopie ou un réel projet à long terme?
Bon courage.
118 Bien Modestement
"Sur le fond: Il faut impérativement donner une dimension concrète à votre projet de VIème République. Comment cela va-t-il s'organiser si le Front de Gauche gagne la présidentielle et les législatives".
Euh... on peut être enthousiaste sans forcément délirer.
Il me semble que le message N° 118 de " Bien Modestement " est explicite. Il est bon de le souligner.
Il donne le cap et l'essentiel de la conviction à construire. Quel contenu pour la 6° République ? Ne voyons-nous pas que c'est le concept phare qui rénove tout et balaie l'ancien monde ? Celui où 60 % du peuple de France s'abstient aux élections ? Il faut un nouveau cadre à l'action politique comme parfois il faut un saut paradigmatique à la pensée pour atteindre de nouvelles perspectives concrètes. Pendant qu'un régime (UMP...) se meurt ici, lui-même enchâssé dans "le Transatlantisme Européen" de fin d'empire, le PG et le FdG a une longueur d'avance sur tous les autres partis parce que c'est un pari audacieux. Il faut transformer l'essai. Le faire savoir. Oui, la 6° république conditionne toutes nos vues sur le présent et le futur. En France et aussi en Europe. Il s'agit maintenant de donner corps au contenu politique au delà du contenant et de mettre en avant ce nouveau paradigme. La voie claire qui convaincra au delà de nos champs de forces politiques respectifs se nomme : 6° République.
Les phrases prononcées actuellement par le ministre de l'intérieur ne sont pas neuves "Il m'arrive de me sentir étranger dans mon propre pays" a été dite par Sarkozy lors d'une rencontre avec les étudiants de l'université de Columbia le 4 octobre 2004 (source Sarkozy l'avenir d'une illusion de Pierre Defrance/Jean-lus Gonneau page 177). Donc si on veut savoir jusqu'où ira le ministre dans la démesure replongeons nous dans les méandres de la pensée du Président quand il n'était que ministre de l'intérieur.
Car ce n’est pas le fait qu’une personne soit sure de son fait et de son raisonnement qui pose problème. Tous les points de vue raisonnés ont leur place dans l’analyse d’une situation. Ce qui n’est pas acceptable c’est qu’un point de vue s’auto-proclame seul possible et de surcroit se drape dans un argument d’autorité qui le soustrait au débat.
Bien vu Méluch, Duhamel qui tout comme Zemmour il y à peu de temps face à Yamina Benguigui au sujet de son film ose prétendre sur le plateau de Ruquier que (je cite de mémoire) son "rôle est de décrypter les messages idéologiques sous-jacents des oeuvres qu'on lui soumet", et ceci en croyant de toute bonne foi (semble t'il) que lui même n'est pas conditionné par un filtre culturel et de classes (dominantes en l’occurrence), bref, un Zemmour autoproclamé pur esprit sans nul influence qui vient révéler la bonne parole d'une réalité sociologique de quartier. Quelle (triste) blague que ces gens et leurs influences non méritées ni légitimes qui n’existent que par leurs capacités à occuper le petit écran.
Jean-Luc ! Une semaine sans vous entendre parce que voyageant dans un trou de bretagne paumé, c'était trop. J'ai pu remarquer que vous aviez repris des forces, de la sérénité et qu'en fait, vous ne vous laissiez plus piéger par les polémiques, continuez comme ça, sur ce ton, préservez-vous, préservez vos idées et préservez-nous parce que nous comptons sur vous. Enfin, bonne nouvelle si le PC vous adoube aux présidentielles, vous pourrez atteindre le peuple français dans sa majorité, c'est ça qui compte, réveiller la république laïque, sociale et solidaire, voilà de quoi nous redonner de l'espoir ! Les communistes pourront faire autre chose que de la figuration auprès du ps, le programme partagé ouvre des perspectives. Les gens en général attendent des moyens concrets de prendre la finance internationale à la gorge et de restituer un peu de souveraineté à notre république. Ils veulent des emplois, des perspectives de vie. Si vous voulez récupérer du fric pour investir et que ça puisse donner des résultats immédiats sur les emplois, donnez des pistes concrètes, parce que personne n'y croit plus au point que nous en perdons tous le sens de la citoyenneté. Le Capital va vous attaquer par tous les moyens, il faudra nationaliser immédiatement un max. de banques et réquisitionner nos entreprises stratégiques. Pour empêcher les capitaux de fuir (ce qu'ils avaient fait en 1981), quel moyen avons-nous contre la volatilité des capitaux par l'informatique ? Si quelqu'un peut répondre. Faudra aller hyper vite contre ces prédateurs. Avons nous les reins assez solides sur le plan économique? En tout cas bravo sur votre calme, il vous en faudra, les coups vont pleuvoir. Faites vous accompagner sur les plateaux, par exemple, par M.Généreux, l'économiste. Parlez moins "révolution", en terme sémantique, ça fait peur, mais faites-la en parlant d'économie, de récup de pouvoir, en parlant des "opt out" du traité de lisbonne, de l'apprentissage, revaloris° des ptits...
Bonjour, tout le monde...
Donc pour ma part, je soutiens la vision que les investisseurs dont les capitaux peuvent fuir ne sont pas les plus intéressant pour notre république.
Les PME / PMI, artisants, et TPE voilà à mon sens, la vrai source de stabilité de notre pays, car pour la plus part :
:: Ils se "fournissent" sur le marché national ou Européen
:: Les "employés" sont considérés comme des collaborateurs et non comme des "ressources"
:: Ils subissent en premier les mesures "naives" visant soit disant à punir les mauvais patrons, alors que les patrons dont on parle tous, ce sont des PDG salariés donc rien à voir avec les investisseurs en fond propre que sont les patrons de ses petites structures.
Ensuite, les fameuses structures à gros capitaux, de toute manière, délocalisent dès qu'elles trouvent "moins cher" ailleurs, et sur ce point notre pays n'est pas (et tant mieux) à la hauteur : il faudrait revoir nos salaires à la baisse, nos matériaux à la baisse, travaillaient encore plus pour être encore plus rentable, et ainsi de suite pour être au niveau des pays pauvres qu'elles n'oublient pas d'ailleurs d'exploiter (Call Center et TIC déportées).
Donc faisons peu cas de ces sauterelles et construisons une France "100% durable" ;-)
Bon week-end à tous
124 Hold -up
Oui toute la 6ème République pour mettre au vestiaire complètement malades les dépassés, les anciens régimes, les aristos de cette pseudo république monarchique de luxe y compris ceux du 8 Mai 2007, mettre au rencard les tenants du coup d'état permanent et construire enfin une République de lumières ou le prolétariat ne sera plus la dernière roue du carrosse mais cette reconnaissance tant attendue pour s'émanciper de tout maitre.
Un sacré Programme. Qu'il soit partagé, finalisé, porté par le plus grand nombre et en particulier par tous nos abstentionnistes pour la plupart très politisés mais écoeurés par tant de compromissions de collaborations de classes et j'en passe, de divisions sectaires groupusculaires à se dire "j'ai la vérité" pour le pouvoir seul ? Une chance inouie historique s'offre à nous. Nous avons un champion gagnant en passe d'etre reconnu par les très politiques du Front de Gauche, cette autoroute gratuite à nouveau dans le bien commun va faire péter tous les péages, gabelles et autres taxes sur taxes pour faire payer les coupables et responsables de l'exploitation des misères, des faillites, des crimes.
Oui nous avons la gagne et pour longtemps !
Bonjour
Je voulais réagir à la vidéo d'A vous de juger de jeudi dernier, mais je n'ai trouvé l'espace qu'ici.
Une fois de plus je déplore que sur 20 mn de discussion seuls 5% soit dédiés au programme et aux actions qui seront engagées. Tout le reste, du fait des questions d'Arlette Chabot, ne consiste qu'à se justifier de telle ou telle attitude par rapport aux autres candidats potentiels, aux autres partis. Arlette Chabot est une journaliste de la vieille garde qui n'a toujours pas compris que ce qui nous intéresse ce sont les contenus, les solutions proposées et non les statures, la petite phrase que la presse ressortira le lendemain en exergue de leur commentaire sur la prestation de Mr Mélenchon.
SMIC. Arrêtons cette fixette sur ce salaire minimum ! Et je t'augmente le SMIC par ici et on est social par là! Ce sont les énarques qui ont inventé ce truc ! Et petit à petit on augmente la différence entre le salaire le plus haut et le salaire le plus haut ! Il faut augmenter les salaires, tous les salaires de la même somme en euro pour faire que le SMIC soit à 1500 € mais que l'ouvrier qualifié augmente aussi et que cadre sup ne s'en foute pas plein les fouilles ! Et petit à petit ce n'est pas 1/20 mais 1/19 etc etc la différence entre le plus haut et le plus bas se réduira !
Le SMIC est nécessaire.
Ce qui tire les salaires vers le bas ce sont les allègement de cotisations sur la tranche basse de la rémunération.
Jean Luc, votre débat sur le plateau « La semaine critique » fut une des meilleures, sinon la meilleure intervention à la télé. Non seulement vous avez déstabilisé Alain Duhamel, qui à l'occasion à montré une fois de plus sa bêtise.
Cela mis à part, vous avez été calme, pondéré, percutant, démonstratif, vos explications et arguments étaient clairs, audibles. Merci de parler pour nous, et de proposer une vision d'avenir ou tout le monde aura sa place !
Je vous félicite pour tout cela et me réjouis de l'évolution du parti de gauche.
Autour de moi les gens parlent de vous, c'est bon !
Bien parlé Monsieur Mélenchon lors de votre passage chez Arlette Chabot le 7/4,vous avez bien résumé la souffrance que nous vivons au quotidien et qui est de plus en plus lourde à gérer et qui plus est inacceptable, j'écoute les uns et les autres, je souhaite de tout coeur que la droite soit battue et surtout que nous ne nous retrouvions pas dans le même cas de figure des présidentielles de 2002 où j'ai voté à droite pour la 1ère fois de ma vie pour faire barrage à ce parti dont le nom n'est pas digne de figurer ici... Tout le monde comprendra à quel "parti" je fais allusion... Merci de nous redonner espoir, on y croit.
@ 113 Louis st O
Mais j’entends dire (je pense qu’il faut attendre un doc officiel) que le PCF demande 80% des circonscriptions, et le reste à se partager avec tous les autres ?
Et j'entends dire que Cocquerel ne propose que 50 % des circonscriptions au PCF d'après l'AFP. Ce qui est tout aussi ridicule qu'exiger 80 %. Au début d'un marchandage, tout le monde demande le max, et on finit, après moult palabres, à un accord à mi chemin : (50 + 80) divisé par deux, ça fait 65 %. Bref les deux tiers des circonscriptions pour le PCF, ça sera plus ou moins l'accord final. S'il y a la volonté d'y arriver, on trouvera toujours un compromis acceptable par tous.
Par ailleurs, même s'il n'y a aucun accord d'aucune sorte avec le NPA, je pense qu'il faudrait réserver une circonscription gagnable à Olivier Besancenot pour que le NPA soit représenté à l'Assemblée (en attendant la proportionnelle).
@ 121 Tiago_Jaïme
Complètement d'accord : la France est engagée dans deux guerres très discutables en Afrique. Et on n'en parle pas ici. Je crois que la Front de Gauche devrait exiger un cessez le feu immédiat et demander à confier à l'Afrique du Sud, un des seuls états réellement indépendants des puissances occidentales en Afrique, une mission pour arriver à une solution politique et non militaire en Cote d'Ivoire comme en Libye.
Le PS comme la droite ont les mêmes conseillers du CAC40. Ils ne vont pas les conseiller d'augmenter le smic....
Le pognon c'est pour eux.
@JLM
En juin 2010, vous aviez enregistré deux « Auditorium » que vous aviez diffusé en Juillet et août de la même année.
Je suppose que le résultat attendu ne devait pas être à la hauteur de votre attente, puisque l’exercice ne s’est pas reproduit.
Peut-être était-ce trop tôt pour ce genre d’exercice.
Aujourd’hui, vu les questions posées par les « Journalistes », ou très peu du temps est consacré au sujet qu’attendent les français, la meilleure façon d’expliquer le programme serait cette façon, qui je le conçois, n’a pas l’attrait d’un débat, et fait un peu « PUB », mais à le mérite de poser les bonnes questions (c'est-à-dire les questions que tout le monde attend concernant le programme) pour surtout apporter les « bonnes réponses», quel est le programme du FdG et surtout la façon dont vous l’appliquerait.
Tout le monde ne lit pas le « Programme Partagé », ni ce blog, et je le regrette, par contre les vidéos sur Dailymotion ou autres sont regardées très souvent.
PS : à l’attention des personnes qui sont sur ce blog, n’hésitaient pas à aller sur Google est rechercher des textes ou vidéos de Jean-Luc Mélenchon, plus vous y accédez, plus ces textes et vidéos seront en haut de la liste de recherche et donc plus vus. Bonne recherche.
Le programme socialiste, c'est le mammouth qui accouche d'un pet !
La plupart des mesures PS sont d'une indigence, d'un manque de volonté, incroyables.
Rien sur la suppression de toutes les lois UMP anti sociales !
Ils ne reprennent même pas le retour à la retraite à 60 ans !
Comme on sait qu'en plus ils ne respecteront pas la moitié de leurs engagements s'ils sont élus, et qu'ils en profiteront même pour ajouter quelques mauvais coups au nom de l'état de la France, je peux d'ores et déjà vous dire que je ne voterais certainement pas pour eux au second tour.
Avec un tel non-programme, celui de Sarkozy (ou similaire...) va apparaitre comme très volontariste et social !
Alors je vous l'annonce : je voterai Jean-Luc Mélenchon au premier tour et me réserve de voter Sarko au second.
Quitte à continuer à me faire empapaouter, je préfère garder la vaseline avec laquelle je suis habitué, ce sera plus clair...
@ 129 Berdagué, Hold-up;
C'est d'abord affirmer avec force et argumentations que la politique de papa, c'est fini.
Demain, c'est un nouveau visage de la république qui sourit. Celle qui prend en compte les individus et les place au centre des préoccupations.
Attirer l'attention de tous: des votants, des abstentionnistes, des déçus de la politique affairiste, des pas d'accords sur les passe droit.
Et surtout, s'adresser aux jeunes. La VIéme République sera la République du mobilisable., du possible, de l'égalité,du changement, de la transformation.
135 @Michel Matain
Je suis entièrement d’accord avec vous attendons les discussions qui je suis sûr seront équitables.
Je ne faisait que répondre à 109 @Julia qui « trouvait normal ces 80% pour ne pas « sacrifier » le PCF aux positions déjà acquises ».
Je lui faisais simplement remarquer que les positions acquises au parlement étaient aujourd’hui de 15 députés sur 577 soit 2,6% d’élus et non pas 80%.
Je souhaite vraiment que le FdG puissent avoir une majorité (ou au moins de blocage) dans la prochaine législature et je trouverais normal que le PCF en ai plus (beaucoup plus) que le PG ou les autres composantes.
Quant au NPA (dont je ne fais pas parti), vous êtres vraiment très généreux de vouloir leur réserver « une circonscription ». Il ne faudra pas ensuite s’étonner si il présente des candidats sur les autres circonscriptions.
Sans rancune, juste un peu d’humour, le principal, c’est que nous soyons tous pour le FdG.
Un sympathisant.
à propos du commentaire #137
Il est clair qu'il faut trouver un format, plus court et plus "produit", pour faire passer des idées-forces (càd comme disait Bourdieu, qui aient une force sociale)
Vous-souvenez vous des vidéos de "l'autre campagne" ?
Je partage l'analyse de Rachel (94) même si elle est trop catégorique car le PS: c'est la gauche (même si ce n'est pas celle qui nous convient).
Mais pour développer l'idée de Rachel, je pense qu'il faut des exemples très précis illustrant les contradictions entre le traité de Lisbonne (et les directives de Bruxelles) et les propositions du PS. Comme elle je pense qu'il ne faut pas être trop dans la généralité mais dans la démonstration. Car on nous fera toujours un procès d'intention dès que nous émettrons une critique non étayée sur des faits.
Manifestation : "sortir du nucléaire" le 16 avril à Grenoble 15h rue Felix Poulat..
Venez nombreux!
Grenoble et tout le quart sud est de la France est concerné au premier chef sur ces questions là.
138 - alain verce : " Le programme socialiste, c'est le mammouth qui accouche d'un pet ! "
A ce propos : L'émission " La rumeur du monde " sur France Culture est le rendez-vous des éditocrates Sarkozystes réunis, qui radotent sur l'antenne au coin du feu, à l'ombre du service public. A ce jour, il n'y a pas pire émission vicieuse. Le trio ou quarteron d'idéologues néolibéraux est toujours désopilant à entendre et renseigne sur la malignité de pas mal de personnes. L'émission d'aujourd'hui fait l'analyse du programme du PS - dixit : " un bijou d'habilité politique fait de manière à ce que le futur candidat PS à la présidentielle puisse parfaitement s'en détacher - Aucun problème là dessus. Un programme qui pour la première fois rompt avec l'histoire du socialisme. Un programme honteux de traitrise politique, mais juste ce qu'il faut, pour qu'à la gauche du parti socialiste on continue à voter pour le parti socialiste " - Vous voyez le ton de l'émission avec ricanements à l'appui de leur démonstration et clin d'œil en coin. Le pire c'est que c'est vrai et entendu. Fermez le ban. N'en rajoutez plus. Nous voilà prévenus ! Le programme du " parti socialiste" n'est pas socialiste. Le "syndrôme de Jospin" fait encore de beaux ravages. La machine à perdre est déjà enclenchée. Tenons-nous le pour dit.
Quand je ne sais pas où placer ma jactance, je poste sur l'édition électronique de France-Soir. Bon. Ce n'est pas un quotidien de gauche, vraiment pas mais j'arrive à y faire publier mes confidences, que personne ne lit.
Aujourd'hui, le modérateur a renvoyé au néant mes élucubrations.
Comme j'y disais ma satisfaction de voir le Front de gauche à peu près uni sur la candidature Mélenchon à la présidentielle de 2012, j'ajoute le reste:
Sur le programme, j'attends seulement du candidat du Front de gauche trois mesures génériques.
1) Plafonner les retours sur investissement et autres intérêts bancaires à 7/8 % des bénéfices d'entreprises (Ils sont en moyenne de 15 %, si je suis bien informé). et redistribuer les 7/8 % repris aux requins aux postes développement de l'entreprise et masse salariale.
2) Mettre en place un contrôle rigoureux des mouvements de capitaux vers l'étranger, cela afin d'empêcher les détenteurs d'actions de faire s'envoler leurs porte-feuilles vers des contrées plus hospitalières.
3) Retirer la signature de la France à tous les traités ou articles du traité de Lisbonne de nature à nuire à notre économie, à nos acquis et projets sociaux à notre indépendances.(Cela va faire une paquet).
Il va de soi, que ces trois mesures seront imprescriptibles et qu'en conséquence, un gouvernement Front de Gauche s'engagera devant les Français à contrer immédiatement toutes manoeuvres de la droite, du MEDEF et de la haute finance, visant à rendre ces mesures inefficaces (on ne lit pas dans le marc de café. Elles ne sont pas prévisibles).
Pour moi, tout le reste n'est que littérature de gare et promesses déjà oubliées avant que d'être dites. Il faut laisser cela aux démagogues du PS.
Magnifique article auquel j'adhère totalement!
145 - Yves Lainé -
En écho avec votre message énergique. Que l'on s'informe sur le futur éclatement de "la zone euro" et qu'on s'y prépare sans détours. Il nous faut avoir une " vision haute " et déjà anticiper sur le futur proche.
"C’est terrible, mais la logique de cette dynamique est simple : en Espagne, la perspective de l’émergence d’un lumpenprolétariat, encore plus imposant qu'il ne l'est déjà, est la plus probable. Si l’Espagne se présente à son guichet avec ses 800 milliards de dettes publiques, le système s’effondre". ("dette espagnole" /marianne2.fr)
@ 145 Yves Lainé
Je ne sais si votre sera l'ainé d'autres commentaires, et j'ajouterais si vous le permettez de taxer les plus values sur les opérations boursières virtuelles. Obliger les détenteurs d'actions à les garder au moins 24 heures.
Empêcher les spéculations boursières à court terme.
De l'air nouveau, des méthodes transparentes.
Bonjour à tous,
J'ai regardé la dermière emission "A vous de juger" de MM. Chabot et J'ai adoré la réponse de J. L en lui souhaitant bon vent à la "perruche".
Les journaliste doivent faire leur boulot, le vrai bien sûr, s'ils veulent que l'on les considère. En même temps, on a besoin d'eux pour relayer la vraie parole, celle de dire la verité.
@ 148 jean ai marre
Je ne sais si votre sera l'ainé d'autres commentaires, et j'ajouterais si vous le permettez de taxer les plus values sur les opérations boursières virtuelles.
Non, les interdire !
"Obliger les détenteurs d'actions à les garder au moins 24 heures."
24 mois ! Empêcher les spéculations boursières à court terme en les taxant a 100%.
En clair faire du Lordon efficace.
Cordialement