12avr 11
Cette fois-ci j’évoque le Conseil national du PCF et celui du Parti de gauche. Je survole. Je parle d’Europe, de laïcité, de précarité. Au fil de la plume, en quelque sorte. Car ce blog n’est pas un organe officiel mais un modeste carnet de route. Rien de plus. De toute façon il faut choisir de quoi j’ai envie de traiter et ce n’est pas le plus simple. Quelle époque passionnante ! Samedi les Islandais ont voté non pour la deuxième fois alors qu’on leur demandait s’ils acceptaient de payer la dette des banques de leur pays ! Ah les braves gens ! Le premier ministre portugais démissionnaire a capitulé et fait entrer le loup européen dans la bergerie pour la punir d’avoir refusé son plan d’austérité ! D’aucuns ont supplié que le FMI ne soit pas admis. « Nein !» ont répondu les Allemands : fromage et dessert pour les banques, et le FMI pour tous. Nicolas Sarkozy a mis en place à coup de missiles Alassane Ouatara et ses mercenaires au pouvoir en Côte d’Ivoire. Les mandats de l’ONU servent-ils dorénavant de chausse pied aux bottes des néocoloniaux ? J’y reviendrai d’autres fois. Cette fois-ci ça me sert juste d’introduction.
Les photo-montages qui illustrent ce billet sont de Arthur Michel. Merci à lui.
C’était une fin de semaine chargée pour deux des trois partis du Front de gauche. Le PCF tenait son conseil national, et le Parti de Gauche de même. L’attention a été retenue par la question de la candidature à l’élection présidentielle. Le fait est que c’est la plus rude des questions à manier pour nous. Mais je plaide pour que ceux qui s’intéressent à nos travaux regardent sur le site du Parti de Gauche à quoi nous nous sommes occupés. A bien d’autres choses. La vérité est que, pour nous, le choix pour la présidentielle est fait depuis le mois de janvier dernier. Nous avons donc travaillé sur un texte concernant l’Euro, sur une résolution générale sur la situation politique, sur le bilan des élections cantonales et sur la situation internationale. Par exemple. Ces travaux sont destinés à homogénéiser la parole et la pensée du groupe humain que nous formons, venu d’horizons si différents, de cultures si diverses. Car s’il est vrai que notre parti a un certain culte de l’action de terrain, pour autant nous n’avons jamais arrêté de réfléchir. De toutes façons nous y sommes contraints. Le parti n’a que trois ans et seulement huit mille membres. Tout est à faire, tout est en construction.
Mais, bien sûr, le résultat de la délibération du PCF était très attendu. Car contrairement à ce que croient beaucoup d’observateurs superficiels, ce qui est entrepris par notre Front de Gauche est extraordinairement compliqué. Il n’y a pas d’équivalent à gauche. Les autres se chargent seulement de régler leurs problèmes internes. Nous, nous devons le faire aussi, comme tout le monde, et en plus nous devons nous accorder à plusieurs partis sur les questions essentielles. Et cet accord ne peut être imposé d’en haut. Pour que la décision finale entraine le plus largement possible, il faut qu’elle ait travaillé son chemin à son rythme. Rappelons qu’il ne s’agit pas de régler une motion de congrès mais de créer une situation d’intérêt et d’adhésion du plus grand nombre possible de citoyens électeurs dans le pays. Nous travaillons donc sous le regard de tous. Quelle que soit l’issue, il faut donner son avis sans gâcher nos chances. Et le plus rude, pour un militant de bonne volonté, est souvent de se faire une idée précise. On discute. Beaucoup. Donc rien n’est jamais fait d’avance. La conclusion des travaux du PCF n’était nullement fixée à l’avance. Et la suite de la procédure engagée ne l’est pas davantage. De même que la décision de la Gauche Unitaire n’était pas non plus faite d’avance et qu’elle n’a pu être unanime qu’à raison du rythme retenu pour la prendre. Au cas précis de la délibération communiste, il va de soi que l’histoire des deux dernières décennies de politique à gauche ont pesé lourd dans la réflexion des communistes.
Il n’empêche, vaille que vaille, mètre par mètre, la cause avance. Le Front de gauche n’est plus mis en cause dans le PCF sinon à la marge. L’idée de la candidature commune aux législatives et à la présidentielle est acquise dans les trois partis. Ce n’est pas rien. Tous ces acquis simplifient les décisions à prendre parce que celles-ci perdent progressivement la dimension personnelle qu’elles avaient lorsque tout le débat nous était résumé dans la question d’un nom à choisir. L’adoption du document "stratégie", puis le dépôt de documents d’étape sur le programme partagé, l’ouverture de la discussion sur les candidatures aux législatives, cela forme un tout. Il met à sa place ce qui doit encore être fait. Il ne faut pas croire que je ne me rends pas compte des tacles qui me sont faits. A force de répéter des mises en garde sur la personnalisation de l’élection présidentielle, on va finir par devoir en parler aussi aux législatives. Chacun répondra sans doute alors que les candidatures anonymes n’existent pas et que quand elles existent elles ne sont pas considérées comme très performantes. Et l’argument d’après lequel « un élu bien connu » entraine localement, doit peut-être avoir aussi sa signification au plan national. Je sais aussi que pas un d’entre nous n’a jamais parlé d’un dirigeant communiste comme certains d’entre eux parlent de moi. André Gérin s’est distingué à ce sujet par sa vulgarité et agressivité. Mais je le dis assez tranquillement, tout cela n’est rien comparé à l’enjeu de notre réussite commune. Une fois en ordre de marche le Front de Gauche sera attractif dans le peuple profond. Nul ne doit s’arrêter aux pronostics et sondages. La vérité politique est celles des urnes. Personne ne peut croire que les électeurs mentent aux urnes et disent la vérité aux sondeurs. La vérité c’est que nous avons rassemblé dix pour cent des électeurs des cantonales et 250 000 voix de plus qu’aux régionales. C’est notre point de départ pour construire le rapport de force des présidentielles. La vérité c’est que le pays n’en peut plus de la potion libérale et qu’il cherche le moyen d’en finir avec. Et pour cela la vraie partie du choix des alternatives se joue entre le Front National et nous et non entre le PS et l’UMP. La vérité c’est que l’explosion de l’UMP donne à cette prochaine élection une dimension de recomposition politique qui implique tout l’espace politique et donc également la gauche. Mais tout cela a un préalable absolu : l’union du Front de Gauche. Sans cela, il n’y a plus aucun point d’appui. Rien. L’isolement et le témoignage impuissant.
Quelques manœuvres ont également pesé sur nos débats depuis des semaines. En particulier celles du PS. Depuis des semaines, en effet, il fait circuler des argumentaires de zizanie, repris en boucle par les journalistes socialistes des différentes rédactions. Ainsi de ce mythe de « l’OPA sur le PCF » de Jean-Luc Mélenchon et ainsi de suite. Il s’agit de créer une ambiance de méfiance. Après quoi viennent les petits jeux venimeux. Le PS fait tout pour choisir ostensiblement ses interlocuteurs au Front de Gauche. Tantôt les communistes sont dorlotés, tantôt les voyous répandent la rumeur que nous sommes déjà en train de négocier les places. Et moi, la mienne, bien sûr. Tout est fait pour empoisonner les relations entre partenaires, et tacher de nous englober dans leurs combines sans principes. Le manque de respect est total, la magouille règne. Bref, ils font tout pour faire éclater notre Front. Leur idée simpliste aux élections cantonales était qu’en isolant le Parti de Gauche et en le maltraitant, mais en cajolant les dirigeants et élus communistes, ils trouveraient la faille. Bien sûr les communistes ont bien vu la manœuvre et ils ont très mal ressenti le mépris que ce positionnement exprime à leur égard. Mais notre meilleur allié pour déjouer ces manœuvres a été l’incroyable avidité des cadres du PS dans les élections cantonales. Ils ont méthodiquement organisé l’agression contre le Front de Gauche, et spécialement contre ses sortants communistes. Leurs paroles mielleuses d’unité ont donc été clairement perçues pour ce qu’elles sont : des trompe l’œil. Qui se fie à eux est perdu, il n’y a pas d’exception à cette règle de la fourberie. Les cantonales l’ont montré. Et tout le monde l’a compris dans les rangs du Front de gauche, à présent. Il en résulte une utile défiance quasi absolue. Le PS ne comprend que les rapports de force. Ils ne faut pas fuir cette réalité mais au contraire l’affronter avec clairvoyance et courage. En faisant de la politique en direction du grand nombre. Discutailler avec le PS n’a pas d’intérêt. Qui les voit adopter devant cent seulement des quatre cents membres du conseil national, à l’unanimité, un texte de programme en retrait sur les précédents, après qu’ait éclaté la plus rude crise du capitalisme depuis un siècle, comprend vite à qui il a à faire. L’abstention est le premier courant du PS et de loin ! La gauche du PS a disparu corps et bien dans le concert des satisfecits mutuels. Elle n’amende plus, ne propose plus. C’est fini. « C’est un bon texte ! » aurait dit Henri Emmanuelli. Les bras m’en tombent. Lisez ma précédente note pour avoir des éléments concrets d’appréciation sur le contenu réel de ce document. C’est donc avec le grand nombre qu’il faut parler de programme et comparer les propositions pour sortir de la situation dans laquelle la droite plonge le pays.
La lutte contre la précarité sera pour moi un enjeu central de l’élection présidentielle. Dans notre équipe d’animation du Parti de Gauche, il avait été décidé que j’en ferai l’axe « social » de mon discours de clôture du congrès au Mans. J’ai déjà pas mal écrit sur ce sujet ici. A la suite de ce choix nous avons demandé à Leila Chaibi de conduire notre action sur le sujet. Elle venait de quitter le NPA et de nous rejoindre, en partie sur l’identification conjointe de cette priorité. Pour elle c’était déjà une évidence de longue date compte tenu de son engagement à « l’appel et la pioche ». En fait, c’est elle qui nous inspirait à ce moment sur le thème. Une tribune de Clémentine Autain avait aussi fixé notre attention à la veille de ce congrès.
Mais surtout nous avions réfléchi sur l’urgence à analyser sérieusement la nouvelle donne du rapport de force social qui rend possible l’extension sans fin des normes libérales et de la surexploitation au travail. Dans les thèses du club « La République Sociale » nous faisions valoir que la pauvreté n’était plus la marge du système des relations sociales mais son centre et souvent le moteur de la dynamique des rapports sociaux. Nous avons fait nôtre le vocable de « précariat », pour décrire cette nouvelle catégorie transversale à tous les niveaux de qualification (lire avec ma note sur le thème). C’est essentiel à présent dans le discours du Parti de Gauche. Je ne compte plus le nombre de fois où, moi aussi, j’ai présenté et soutenu l’idée de titulariser tous les intérimaires contraints des fonctions publiques. Ils sont 850 000. Et de fixer un quota de plafond d’embauche de CDD et intérimaires pour toutes les entreprises du secteur privé. Le discours ne suffit pas. Il faut passer bien plus largement à la pratique.
J’étais dans cet état d’esprit en allant à l’ENS de la rue d’Ulm, que dirige à Paris madame Canto-Sperber. Dans ce haut lieu de l’école républicaine, comment croire que l’on va trouver cette situation. Dix travailleurs précaires de chez précaire. L’une d’entre elles additionne les contrats à durée déterminée depuis dix ans ! Certains n’ont pas duré plus d’un mois ! Et qui couvre ces pratiques ? Qui fait des remarques de caste et de classe à ceux qui argumentent pour améliorer leur quotidien ? Qui refuse toute avancée de la condition de ces gens qui travaillent sans rechigner et assez bien pour être sans cesse réembauchés ? Une directrice qui tient une émission sur l’éthique et signe des tribunes sur ce thème ici et là dans la presse. Duplicité des puissants ! Cruauté de leurs mœurs ! A côté de moi, tandis qu’on cassait la croute ce jour où je faisais une petite visite de solidarité, un gars vraiment bien costaud, grand et bâti comme une armoire à glace. Il me dit d’une petite voix ce qu’est sa vie de précaire à vie. D’abord "j’ai la boule au ventre tous les jours que le chef me dise que c’est fini je ne serai pas repris » « Il vous menace ? » « Non, il me le fait sentir. Si je me plains de quelque chose il me dit que je ne suis pas obligé de rester là ». Ensuite la vie « je n’ai pas de CDI, alors ma demande de logement ce n’est pas possible, ni le prêt à la banque. Mais je viens de me marier, alors c’est dur tout ça ». « Je ne comprends pas. Si je travaille bien pourquoi est-ce que je ne suis pas reconnu ? » Et pour finir, parmi le reste ceci, dit sur le mode de l’évidence résignée. « Le trajet depuis chez moi La Courneuve, c’est long. Et il y a les contrôles à cause des trafics. Parce que moi je suis noir, alors les flics me contrôlent ». Voila, madame, ce qu’est « l’éthique » quotidienne de notre société et des valeurs que vous défendez tous les jours comme libérale.
Je ne vais pas raconter toute cette histoire de ma visite à l’ENS en une seule fois. Il y a longtemps que je n’avais pas eu un contact humain aussi riche que celui-là. Mais je l’évoque pour me situer dans l’univers bien connu de la plupart de ceux qui me lisent. C’est ma façon de justifier que je relaie un appel qui court sur la toile. Il reprend l’esprit de la grande manifestation des précaires qu’ont organisée de la même manière les jeunes Portugais. De retour de cette manifestation, Leila Chaibi nous avait fait une sérieuse description de l’ampleur du mouvement mobilisé de cette façon. Voici venu le tour de ce pays. Je reproduis le texte d’appel.
APPEL DU PISSENLIT « Le samedi 30 avril 2011, comme chaque fin de mois, ça fera déjà dix jours que nous serons à découvert. Nous sommes salarié-e-s au SMIC, en CDD, en intérim, à temps partiel, en Contrat Unique d’Insertion, stagiaires de longue durée à 30% du SMIC, bac + 5 en Service Civique à 540€ par mois, auto-entrepreneurs, pigistes, intermittents, chômeurs en intérim, travailleuses au black au RSA, travailleurs au black, jeunes n’ayant pas droit au RSA, saisonniers, étudiants-salariés…
Nous galérons pour trouver un emploi et un logement, pour payer le loyer. Nous galérons pour remplir le caddie chez ED.
Nous voulons vivre, pas survivre. Nous voulons payer des impôts. Nous voulons payer nos restos, aller au ciné, partir en vacances, arrêter de taxer nos parents, avoir le temps et la place pour élever des enfants, nous doucher avec du gel douche bio, manger du filet de bœuf plutôt que des surgelés, aller chez le dentiste pour retrouver le sourire. Notre précarité est une insulte au passé, alors que nos parents et nos grands-parents ont travaillé pour notre accès à l’éducation, à la sécurité sociale, pour le droit du travail, et pour notre liberté. Privés de stabilité et soumis à la flexibilité, notre avenir est hypothéqué. “C’était mieux Avant”, on finit par le croire.
Parce que nous refusons cette fatalité, nous ne nous laissons pas abattre par ce manque de perspective. Nous sommes des millions ! On se croise tous les jours dans la rue, dans le métro, au boulot, dans les facs, à Pôle Emploi ou à la CAF, ou à l’heure de l’apéro.
Nous sommes éparpillé-e-s et isolé-e-s.
Le samedi 30 avril, rassemblons-nous. A défaut de se payer notre brin de muguet du 1er mai, célébrons le pissenlit pour ne pas le manger par la racine. Avant la fête des travailleurs, retrouvons-nous pour la journée du Pissenlit, fête des précaires. Ce jour là, rendons nos galères visibles. Quelles que soient vos convictions, vos revendications, votre situation, rejoignez nous. En écho à l’énorme mobilisation des précaires portugais le 12 mars, nous vous donnons rendez-vous à Paris tout au long de la rue de Lisbonne, pour un défilé festif, pacifique et non-partisan contre la précarité. Fabriquez pour l’occasion vos propres panneaux, pancartes, banderoles, et inscrivez-y vos coups de gueules et vos messages.
Rendez-vous le samedi 30 avril pour un défilé festif, pacifique et non-partisan !
Carole, 28 ans, salariée depuis 10 ans, au SMIC, encore dépendante de ses parents.
Xavier, 36 ans, chômeur, auto-entrepreneur.
Lily, 25 ans, bac+5, en Service Civique prolongé à 540 euros par mois.
Dimitri, 24 ans, serveur, travaille 50 heures par semaine dont 30 heures non déclarées.
David, 26 ans, chômeur en reconversion professionnelle dans le secteur social.
Nikos, 27 ans, vacataire dans la fonction publique. »
pour plus d'informations sur cette mobilisation c'est ici.
Les leçons à tirer de la catastrophe nucléaire japonaise étaient au menu du Parlement de Strasbourg jeudi dernier. Il y avait plusieurs résolutions soumises au débat sur ce thème. Mais, comme souvent, un document de compromis avait aussi été élaboré entre tous les groupes. C’est ce texte qui passa en premier. Je ne dis pas qu’il m’enchantait, ni que je me préparais à le voter en l’état. Notamment parce qu’il n’envisageait toujours pas de sortir du nucléaire. Mais il y avait du positif. Déjà, le texte insistait sur le renforcement des normes de sécurité et des tests de résistances des centrales. Sur ce point j’ai voté un amendement fixant à 2012 la date d’arrêt des centrales qui n’auraient pas réussies leur test, c'est-à-dire les centrales les plus dangereuses. Le texte argumentait aussi sans complexe pour la « nécessité manifeste d'un dialogue public ouvert sur l'énergie nucléaire dans tous les États membres afin de sensibiliser le public aux effets de l'énergie nucléaire avant toute prise de décision politique ». Je trouve courageux, compte tenu des signataires, qu’on ait "invité" à "un moratoire sur la construction et la mise en service de nouveaux réacteurs nucléaires". Certes il y a un bémol : ce n’est qu’une "invitation à". Deuxième bémol, l'invitation tient seulement "pendant la période au cours de laquelle les tests de résistance seront réalisés et évalués". Moui… Tout aussi bidouillée était l’étrange demande d’interdiction de constructions de centrales nucléaires dans des zones "à fort risque sismique". C'est mieux que rien. Mais pourquoi pas « à risque sismique » tout court ? Et pourquoi pas l'arrêt des constructions tout simplement ? J’étais satisfait de la demande de "promouvoir une interdiction au niveau mondial de construction de centrales nucléaires dans les régions à haut risque, en vue d'aboutir à une convention contraignante des Nations unies à cet effet". C’est bien. Mais pourquoi seulement dans les zones à risques?
Il y avait aussi du négatif. Et pas du plus simple. Par exemple lorsqu’il était déclaré que "l'énergie nucléaire continuera à faire partie de la palette énergétique de plusieurs États membres pendant de nombreuses années encore et que de nouveaux réacteurs sont prévus ou sont déjà en cours de construction". En cas de mauvais résultats à un test de résistance, le texte se contentait de dire « qu'une réponse appropriée pourrait être la fermeture immédiate de la centrale concernée ». Franchement, ce n’était pas à la hauteur.
La catastrophe de Fukushima rappelle au monde qu'en matière de nucléaire il n'y a pas de risque zéro. Le danger que l'énergie nucléaire fait peser sur l'humanité n'est donc pas soutenable. Par conséquent, il faut aller bien plus loin qu'une sûreté améliorée et des tests de sécurité. Il faut préparer tout de suite un plan européen de sortie du nucléaire. Sortir du nucléaire prend du temps. Ne pas commencer dès maintenant à organiser cette sortie est pour moi un crime. J’avais prévu de ne pas voter cette résolution si les amendements prônant la sortie du nucléaire étaient rejetés. J’ai voté tous les amendements présentés par les Verts. Deux d’entre eux furent majoritaires. Cela semble avoir dissuadé la droite de maintenir l’accord. Le texte ainsi amendé a donc été rejeté. Et toutes les autres motions sur le sujet le furent aussi. En fin de compte le Parlement européen, sous la pression des partisans du nucléaire n’a rien à dire sur le sujet. Plutôt morts que verts a dit la majorité du parlement !
Une résolution sur la situation en Syrie, à Barheïn et au Yémen est arrivée sur nos tables de députés européens. J’en parle parce que je la trouve tellement représentative de la fumisterie ordinaire de ce parlement. Pourtant on disposait même de la version française, alors qu’il s’agit d’une zone chasse gardée de l’empire ! Ce qu'elle a d'intéressant c'est qu'elle exprime sa solidarité avec les peuples yéménite, bahreïni et syrien en lutte. Excellent ! Elle condamne la répression brutale et demande la libération de prisonniers politiques. Je suis mille fois d’accord ! On peut même y lire qu'elle s'inquiète de la présence des troupes du Conseil de coopération du Golfe à Bahreïn. Notre chère Union serait-elle enfin devenue honnête dans ses relations internationales ? Inutile de rêver. Voilà que commence la manipulation. Cette résolution se caractérise avant tout par une émotion à géométrie variable. D'un côté elle demande au dictateur yéménite Ali Abdullah Saleh de quitter ses fonctions « comme il l'a promis ». Elle signifie au syrien Bachar al Assad que « la démission du gouvernement syrien ne suffira pas à étouffer la colère du peuple en lutte pour ses droits ». Cette dernière assertion me fait bien rire compte tenu de ceux qui la rédigent ! Après cela le texte cite avec précision le nombre de morts et de blessés victimes de la répression dans ces deux Etats. L’indignation frémissante de ces lignes s’interrompt aussitôt pour faire place à une anesthésiante aimable demande. Le texte en effet se contente de "demander au gouvernement de Bahreïn et aux autres parties d'engager sans délai ni conditions préalables un dialogue efficace et constructif qui se traduira par l'adoption de réformes". De l’intervention militaire des voisins pour tirer sur les manifestants : pas un mot ! Du nombre des morts et des blessés, rien non plus. Les victimes de la répression du régime du roi Hamad bin Isa Al Khalifa, avec l’aide militaire des Etats du Conseil de coopération du Golfe, c'est-à-dire les voisins d’Arabie Saoudite et des Emirats Arabes Unis, ne sont pas aussi victimes que les syriens ou les yéménites.
Et pour quoi ça ? Quelle explication ? Qu'est-ce qui rend Bahreïn si délicat aux yeux de l'eurocratie? Figurez-vous que sa capitale, Manama, abrite depuis 63 ans le commandement de la 5ème flotte états-unienne. Les USA, leurs agences et leurs porte serviette européens ménagent donc cet allié crucial, très proche des Etats du golfe. L'enjeu est de taille : 4.200 militaires états-uniens sont stationnés à Manama. Bahreïn est au cœur du contrôle des voies d'approvisionnement en pétrole des Etats-Unis et de l'Union européenne dans la région. Il est tiraillé entre l'Iran, l'Arabie Saoudite et le Qatar. Les médias dits "occidentaux" mais aussi arabes sont donc spécialement muets sur la répression contre la révolte bahreïnie. Tout cela pue à plein nez la bonne conscience ordinaire de l’empire et de ses supplétifs. Mais il faut voter. Alors ? Si j'avais voté contre cette résolution, du fait de son hypocrisie et de ses lâches préférences, tous les Aphatie et Quatremer de la Terre me seraient tombés dessus pendant des semaines avec toute la finesse qui caractérise leur militantisme aveuglé. Mais je ne voulais pas cautionner ce deux poids deux mesures. Je tenais par contre à dire ma solidarité avec les révoltes populaires arabes. Je me suis donc abstenu. Ainsi va la vie, dans cette enceinte stérile.
Une proposition de loi cadre pour la laïcité, comme vous le savez, a été présentée par le Parti de gauche. Celle-ci contient notamment l’abrogation du Concordat en Alsace-Moselle. On constate depuis une certaine émotion de ci de là. Je note sur ce thème une confusion dans la présentation de cette proposition dont j’ai du mal à croire qu’elle soit innocente. Je ne veux pas cacher le malaise que m’a inspiré la présentation de France Trois Région sur ce thème. Un bref sujet, précédant mon interview, affirmait qu’abolir le Concordat se serait abolir en même temps le régime local de protection sociale, bien plus protecteur que le régime qui s’applique ailleurs en France, le droit local et le droit de chasse spécifique. Bien sûr, c’est archi faux. Le Concordat et le régime local de protection sociale sont deux choses totalement distinctes. D’abord, ils n’ont pas la même origine. Le Concordat résulte de la loi du 18 germinal an dix signée Napoléon Bonaparte. Le régime local de protection sociale résulte de la politique menée par Bismarck dans les années d’occupation allemande après 1870. Ce régime est donc totalement indépendant du Concordat. Les mesures portées dans la proposition de loi du PG n’ont aucun impact ni lien avec la protection sociale. Il s’agit de permettre à l’Etat d’économiser environ 55 millions d’euros chaque année en ne finançant plus l’entretien des lieux de culte et la rémunération des ministres du culte. Il s’agit de supprimer le statut scolaire particulier. Aucun lien avec le régime local de protection sociale. Il s’agit de la suppression du délit de blasphème. Aucun lien avec le régime local de protection sociale. Ni avec le droit spécifique de la chasse, cela va de soi ! On voit là qu’en réalité, en organisant sciemment la confusion dans les esprits entre le droit local des cultes et le régime local de protection sociale, les Eglises subventionnées et leurs amis, agitent un épouvantail idéologique pour garder le juteux pactole de leurs privilèges ! Mais leur manœuvre nous ouvre une piste. Puisque le régime de protection sociale d’Alsace-Moselle est plus favorable que le régime qui s’applique sur le reste du territoire national, il faudrait l’étendre aux autres départements !
Venons-en au Concordat tel qu’il s’applique en Alsace Moselle. Beaucoup ignorent de quoi il s’agit. C’est une affaire qui vient de loin. C’est une disposition qui s’applique depuis deux cent dix ans. Un record. En effet, le régime concordataire a commencé en 1801 ! A l’époque il s’appliquait à tout le pays. Le Concordat ne concerne que les questions du rapport de l’Etat aux religions. Il reconnaît, organise et subventionne le culte catholique, le luthérien, le réformé et l’israélite. Tout cela a été abrogé par la loi de 1905. Sauf en Alsace Moselle. Pourquoi ? Cette exception au droit général de notre République a une histoire. Quand la grande loi du 9 décembre 1905 organisant la laïcité a été adoptée, les trois départements concernés, le Bas-Rhin, le Haut-Rhin et la Moselle étaient annexés par l’Allemagne depuis 1870. Dans les territoires français occupés, le Kaiser et Bismarck n’ont pas abrogé le Concordat. En 1918, après la libération des départements français annexés, le retour de l’Alsace-Moselle au sein de la République n’a pas remis en cause cette situation particulière. C’est même le contraire. En effet, la loi du 1er juin 1924 a pérennisé le droit concordataire. Un avis du Conseil d’Etat du 24 janvier 1925 a même confirmé que la loi établissant le concordat était toujours en vigueur. Et elle le reste depuis cette date. Après l’invasion nazie en 1940, Hitler n’a pas davantage aboli le Concordat dans ces départements de nouveau occupés. Vint la Libération. Les libérateurs abolissent aussitôt les dispositions prises par le régime collaborateur de Philippe Pétain et de sa « révolution nationale ». L’ordonnance du 15 septembre 1945 a donc rétabli la légalité républicaine telle qu’elle était à la date du 16 juin 1940. Dans le cas de la zone concordataire, cela revenait à reconduire la loi de 1924 qui elle-même reconduisait celle de 1801. C’est clair ? Cette disposition censée être provisoire est donc devenue durable… Voila pour l’histoire. Voyons les conséquences.
L’application du Concordat en Alsace-Moselle entraine la reconnaissance des cultes, un statut scolaire spécifique et même l'existence de délits religieux. Contrairement à la loi de 1905, en Alsace et en Moselle, les cultes sont reconnus et subventionnés. Les ministres du culte, sauf les musulmans, sont rétribués par l'Etat et les collectivités territoriales participent au financement du culte paroissial. Les sommes concernées ne sont nullement symboliques. Depuis 2006, les lois de finances ont alloué environ 55 millions d’euros par an aux budgets des cultes alsacien-mosellan pour environ 1.400 emplois temps plein travaillés. Une hausse de 20 millions d’euros par rapport à 2003. Sont ainsi salariés 1100 prêtres catholiques, 308 pasteurs protestants et 27 rabbins.
L’exotisme ne s’arrête pas là. Existe avec cela un statut scolaire particulier. La religion est enseignée obligatoirement à l’école primaire et au collège. On ne peut en être épargné qu’en en faisant la demande écrite en début d'année scolaire. En cas de dispense, les élèves du primaire assistent à des cours de "morale". Les collégiens, eux, sont simplement dispensés de cours. Dans certains établissements, en particulier les lycées professionnels, le cours se nomme « faits religieux ». Cette sorte d’enseignement donne lieu, depuis un arrêté en date du 25 janvier 2000 à la création d’un CAPES des religions ! Le tableau ne serait pas complet si je ne mentionnais un autre particularisme. Celui de l’existence d’un code pénal local d’Alsace-Moselle. Lequel comporte des dispositions concernant le rapport aux religions. C’est ainsi que par déduction de l’esprit du Concordat deux articles du code pénal allemand de 1871 y sont repris. Ils sanctionnent deux « délits » dans le domaine religieux. L’article 166 de ce code pénal local punit le « blasphème public contre Dieu » d’une peine de trois ans de prison maximum. Et l’article 167 de ce code fait de même pour les atteintes au libre exercice du culte. Pincez-vous, si vous voulez mais c’est la pure vérité. Naturellement plus personne ne demande l’application de telles dispositions. Mais c’est la loi qui peut s’appliquer à tout moment localement, non en Iran mais sur le sol de la République française !
Mais nous ne nous contentons pas de parler et de proposer. Nous sommes la gauche décomplexée. Nous sommes passés aux actes partout où nous le pouvions. A force la ténacité a payé. Apprenez qu’à l’occasion de la discussion du rapport cadre sur la politique sociale d’Ile de France, le groupe Front de Gauche et des alternatifs, présidé par Pascale Le Néouannic allié aux groupes PRG – MUP a obtenu une belle victoire de la laïcité régionale. Ils ont rassemblé une majorité de votes favorable sur leur amendement visant à exclure les crèches confessionnelles des aides régionales en direction des structures d’accueil collectif des jeunes enfants. A cette occasion on aura vu le double jeu de l’UMP et la lamentable déshérence du PS. En effet Jean-François Copé voulait avec son débat nauséeux sur l’islam faire croire aux nigauds que l’UMP était attachée au principe de la laïcité. Moins de deux jours plus tard, le double jeu se voyait comme le nez au milieu de la figure ! Ce jeudi 7 avril 2011, le groupe majorité présidentielle au Conseil Régional d’Ile-de-France, conduit par sa présidente Valérie Pécresse, a montré au grand jour sa vision étroite de la laïcité. L’UMP a voté contre notre amendement. Pour l’UMP la laïcité c’est l’emballage de l’hostilité aux musulmans. Comme ellle était prompte à exiger de l’usager des services publics lui-même une neutralité qui revient pourtant à remettre en cause le principe de liberté de conscience ! Mais là, fini les exigences sans fin. Retour à la niche cléricale. L’UMP défendait là le versement de subventions publiques aux quatorze crèches confessionnelles Loubavitch ultra orthodoxes déjà financées par la ville de Paris. Isolé, Jean Paul Huchon a tenté jusqu’au bout d’empêcher l’adoption de notre amendement. Allait-il être suivi par les siens ? Non. Au moment de voter avec la droite, incapables d’avoir une attitude ferme les élus PS ont quand même préféré s’abstenir. Notre amendement a donc été adopté. Les élus du Parti de Gauche et des Alternatifs exultaient ! Ils ont enfin trouvé la brèche ! L’intérêt général a prévalu. Le communataurisme a été mis en échec. C’est la preuve que les laïques peuvent l’emporter pour peu qu’ils relèvent la tête et affichent clairement leurs couleurs.
Les élections cantonales ont montré au sein du Front de Gauche le poids du PCF. Plus de 90 % des élus sont communistes. Et les sortants PG (anciens élus socialistes) n'ont pas montré qu'ils étaient capables d'attirer à eux leurs anciens électeurs (y compris dans l'ancien département et l'ancien canton de Jean-Luc Mélenchon). Il ne faut surtout pas surestimer la capacité de rassemblement sur le terrain des candidats PG. Inversement, au second tour dans les duels imposés par le PS et les Verts, le Front de gauche mené par des candidats communistes (sortant ou non) l'a largement emporté. C'est pourquoi comme l'a écrit Ermler (@41) un PG qui viendrait plumer le PCF ça n'a pas de sens : le PG n'en a pas encore les moyens (au cas où il en aurait la volonté ce que je ne discerne pas chez Jean-Luc Mélenchon).
C'est pourquoi, s'il y a réellement la volonté d'arriver à un accord global, il ne sera pas trop difficile de réaliser une bonne négociation entre nos chers dirigeants, une négociation gagnante pour tous : répartir les subventions publiques, les temps de parole sur les télés et les radios publiques, les circonscritions gagnables (celles qui ont déjà un député front de gauche sortant voyant leur sortant être le candidat), organiser l'organisation globale et collective.
Cet accord est impératif sinon on se retrouvera dans la situation grecque ou portugaise : une gauche importante mais éclatée et sans aucune capacité d'influence réelle sur le cours des choses. (Portugal, bonne nouvelle, le PCP et le Bloc des Gauches ont recommencé à se parler. A suivre). Alors sur ce blog ne mettons pas d'huile sur les feux potentiels de discorde, encourageons plutot nos dirigeants à avancer dans le bon sens.
Les orientations du Conseil national du PCF vont dans le bon sens. Espérons que les militants communistes y adhérent. La responsabilité est lourde. Espérons que les camarades communistes ne se laissent pas berner par la vulgarité et l'inconséquence d'André Guérin !
Espérons que les militants du NPA imposent à leur direction la voix de la raison : celle du rassemblement des gauches anti-libérales, écolo, laiques et républicaines. La direction du NPA s'enferme dans un sectarisme impressionnant alors que les français souffrent au quotidien. Les militants de "convergences et alternatives" ont écrit un trés bon papier à ce sujet...
M. Mélenchon, vous avez toute ma confiance, surtout quand vous ne vous laissez pas piéger par les journalistes qui veulent vous décrédibiliser en vous faisant passer pour un guignol excité.
Tout à fait d'accord avec Michel Matain (n°51). Nous avons les moyens de créer une belle surprise aux prochaines élections, ne la gâchons pas pour des questions d'équilibre au sein du Front de gauche, qui sont en l'occurrence sans intérêt.
Tout à fait d'accord avec fabien(52).
Ne vous inquiétez pas, nous sommes majoritaires à adhérer aux orientations proposé par le CN du PCF.
Encore une belle prestation télé sur la matinale de Canal+, bravo Jean-Luc.
Ce n'était pas évident face à une cruche qui n'a pas écouté une seule de tes réponses et te coupait la parole sans cesse pour écluser sa liste de "questions".
Le combat pour les remettre dans le droit chemin continue. Amitiés et soutien total.
Je peux éteindre la télé maintenant.
voici le lien : La matinale de canal + - Jean-Luc Mélenchon
ermler- Hold-up
Bonjour, si vous relisez tous, je dis tous les commentaires de ce troll, sur tous les billets de Jean-Luc Mélenchon, vous vous rendrez compte, qu’il n’est là que pour critiquer le PG, ou pire pour monter le PCF contre le PG, le NPA contre le Fdg, La FASE contre le PCF et le PG, c’est ça raison d’être, sans parler de son site.
Comme il attend que l’on réponde à ses commentaires pour lui redonner de la vie, s’il vous plait, ne lui répondez pas, il n’attend que ça. Laissez-le à l’idée qu’il se fait sur sa personne, avec ses contradictions. Lui qui ne vit que par le site de Jean-Luc Mélenchon, je le nomme pas, vous le reconnaîtrez, lui aussi.
Comme toute communauté humaine, mon Parti, le Parti communiste Français n'est pas un groupe "monolithique"!
Il est fait de femmes et d'hommes de chair et de sang !
Les discutions sont parfois tendues.
Et pour ma par j'ai toujours fait mienne la formule: "Pas de mannequins dans le Parti! Que les bouches s'ouvrent!"
Il en sera de même pour enrichir le programme à partager avec toutes celles et tous ceux qui souhaitent remettre sur ses pieds cette société qui marche sur la tête.
A titre personnel, si j'étais pour une candidature communiste pour la future élection de 2012, je fais aujourd'hui mienne la décision de mon conseil national.
Je voterais donc en juin pour que Monsieur Jean-Luc Mélenchon soit le porte drapeau de notre Front de Gauche !
Ayant été plus que méfiant en 1981, je ne crois pas et toutes ses interventions dans ce sens, que Jean-Luc baissera pas son pantalon devant le soit disant "réalisme économique" comme l'a fait Mitterrand en 1983 !
Est-il exact que notre Front de Gauche en serait à dépasser les 14%? (dernier sondage) ?
@papa (#58)
A titre personnel, si j'étais pour une candidature communiste pour la future élection de 2012, je fais aujourd'hui mienne la décision de mon conseil national. Je voterais donc en juin pour que Monsieur Jean-Luc Mélenchon soit le porte drapeau de notre "Front de Gauche" !
Avant de "faire tienne" la décision du CN, tu aurais intérêt à la lire avec attention. Car la décision du CN n'est pas de faire de Jean-Luc Mélenchon le "porte drapeau du Front de Gauche" inconditionnellement. Voici ce que le CN dit de cette candidature: "Elle est pour nous conditionnée à la conclusion d'un accord d'ensemble satisfaisant nos objectifs politiques, un accord qui garantisse le respect d'engagements collectifs, la diversité de notre rassemblement, et la place de notre Parti". Et dans son rapport, Pierre Laurent explique très bien ce que cette phrase sibylline signifie: Un accord sur le "programme partagé" qui sera celui du candidat, un accord sur la distribution des circonscriptions législatives.
Que le CN exige un accord qui "garantisse le respect d'engagement collectifs" montre bien où se situe le problème du PCF. L'expérience a montré qu'un candidat présidentiel - surtout s'il fait un résultat honorable - acquiert une aura et un pouvoir personnel qui lui permet de "peser" fortement dans la suite. En faisant de Mélenchon le candidat du FdG, le PCF prend le risque de voir les accords sur les législatives remis en cause après la présidentielle. Pas étonnant dans ces conditions que le PCF exige que les deux élections constituent un "paquet" ficelé dès maintenant.
Conclusion: Si tu "fais tienne" la décision du CN, alors tu peux difficilement décider aujourd'hui pour qui tu voteras en juin. Il te faut tout de même vérifier avant que les "conditions" posées par le CN sont satisfaites, n'est ce pas ?
Bien sûr que l'accord doit être global. Il y a déjà l'accord stratégique du 31 mars. Deux annexes doit venir et sont en phase de finalisation : le programme et l'accord législatives. Concernant ce dernier point nous venons de tenir sur la circonscription de Montluçon une réunion de notre collectif d'animation. Nous sommes unanimes (PCF-PG-GU-non encartés) pour demander que l'accord national crée une seule association de financement et décide comment les fonds publics seront répartis entre les forces (PCF-PG-GU-FASE...) afin que les collectifs de circonscription ne se battent pas entre camarades et que la (le) candidat(e) désigné soit celle (celui) qui sera le (la) meilleur(e) susceptible de faire gagner le front de gauche. Nous allons tenir une assemblée citoyenne fin mai. Concernant la présidentielle il faudrait à mon avis que Jean-Luc dise qu'il respectera à la lettre tous les points du programme partagé. Que jusqu'à maintenant il a donné son avis personnel ou celui du PG mais qu'à partir du moment où il y aura un programme il en sera le porte parole. Il faut aussi qu'il fasse de la partie suivante de la résolution politique du PG le point essentiel de ses interventions futures : Il faut une Assemblée Constituante débouchant sur une Sixième République. C’est dans cette perspective que nous envisageons l’élection présidentielle. Nous ne voulons pas faire élire un président qui concentre tout le pouvoir, mais qui dès son élection le restitue au contraire au peuple souverain. Ce point peut rassembler les citoyens bien au delà de nos rangs et permettre d'être au 2e tour. Un autre aspect de l'accord stratégique c'est le responsable de l'équipe "qui ne sera pas le candidat". Pourquoi les communistes sur la position de leur direction ne proposerait pas à André Chassaigne ce rôle là beaucoup plus important me semble-t-il que le porte-parole à la présidentielle?
@Gerard Blanchet (#62)
"Nous ne voulons pas faire élire un président qui concentre tout le pouvoir, mais qui dès son élection le restitue au contraire au peuple souverain". Ce point peut rassembler les citoyens bien au delà de nos rangs et permettre d'être au 2e tour.
Est-ce que tu crois vraiment qu'une majorité de citoyens sont contre l'élection du président de la République au suffrage universel direct et à la "monarchie républicaine" qui en est la conséquence ? Je ne suis pas aussi sur que toi. Au contraire, les faits montrent que les français en général sont très attachés à cette élection, la seule qui ne soit touchée par la désaffection des électeurs... je suis loin d'être persuadé que l'abolition des institutions de la Vème soit aussi "rassembleuse" que ça en dehors du marigot de l'extrême gauche traditionnelle.
Il faut arrêter de croire que parce qu'une idée te te pait a toi elle plaira nécessairement aux autres. D'ailleurs qu'est ce qu'on propose exactement ? De remplacer le président-monarque... par quoi ? Un régime d'assemblée style IVème République ? Un régime parlementaire à l'anglaise ? C'est très joli d'appeler à une "constituante". Mais croire qu'une assemblée fabriquera ex-nihilo une constitution, c'est se bercer de douces illusions. Une constituante travaillera nécessairement sur les propositions que feront les différents partis. Qu'est ce que le Front de Gauche propose comme institutions ?
bonjour
il faut à un moment que les internautes qui voit dans Jean-Luc Mélenchon un danger d'hégémonie sur le PCF se rassurent.
en effet, le Front de gauche est très clair dans son principe.
on se rassemble à gauche.
il s'agit pas de participer à un concours de beauté pour savoir si le PCF est plus sexy que le PG ou la GU.
soit on réalise cette union, soit les diviseurs seront les payeurs. en effet toute division sera perçu négativement par l'électorat et donc ils le restera l'abstention ou le FN pour punir des politiques incapables de s'unir.
je pense que le PCF est à maturité de se transfert d'autorité sur un homme hors de son sérail.
je vois pas comment 25% de communistes imposeraient une stratégie à 75 autres PCF.
il faut que les "André Gerin" soit plus réalistent et participent au Front de gauche ! sinon le coup de balai sera impitoyable.
personnellement je suis pas du tout PCF, mais loyalement je suis près à travailler avec eux sur cette plateforme "habile" du FdG.
alors de grâce ! donner comme Jean-Luc Mélenchon plus de chance au projet qu'aux étiquettes ou aux fauteuils.
de plus le PCF ne paye rien d'avance ! c'est plutôt l'inverse puisque que le vote du FdG à booster les PCF des cantonales. c'est d'ailleurs certainement ce que vient de voir la direction du PCF.
si il y a des partis qui payent pour l'instant c'est plutôt le PG et la GU ultra à fond dans le FdG..
ceci dit j'espère que parallèment nous arriverons à un dialogue avec nos amis du NPA. pour qu'ensemble (hors de l'aspect révolutionnaire) nous puissions soutenir la vrai gauche.
si tous les groupes de gauche se rassemblent ! le PS sera pulvérisé ! sinon est bien nous reverrons nos votes.
cordialement
@ Jean Luc Mélenchon : "Le Front de gauche n’est plus mis en cause dans le PCF sinon à la marge".
je viens de donner mon soutien à ta candidature, mais il est important de ne pas raconter des histoires pour garder le soutien des uns et des autres : la réalité est que le FdG est une initiative née au dernier congrès du PCF et dont l'idée a été approuvée par plus des trois quarts des adhérents (le troll de service donnera son chiffrage, mais il ne pourra démentir)... Ensuite, comme cette "idée attendue" n'était pas la propriété exclusive des communistes, il est heureux qu'elle permette à un parti comme le PG de naître et de recruter rapidement là où sa naissance était "attendue"... Tout aussi normal que cette idée, puisqu'elle est "attendue", incite les camarades du NPA à rejoindre le Fdg d'une manière ou d'une autre, et que la GU, à son tour, puisse développer son engagement avec ce front de gauche dont il reste "attendu" qu'il s'élargisse,, qu'il provoque une "ouverture" du PCF qui ne soit pas un reniement du "parti des fusillés", bref: qu'enfin émerge la "gauche décomplexée", fière de son histoire pour les bonnes raisons, et lucide quant à cette histoire pour les mêmes raisons !
Quel bonheur dans notre société nauséabonde, individualiste, et haineuse (...) de lire des trucs comme ça! De la verve et de l'initiative au service des plus belles valeurs: Humanité, Ecologie, Solidarité, Lutte contre la précarité, Amour de l'Autre... de l'humain bordel, l'intérêt général quoi ! y'a pas de honte à faire de la politique avec son cœur! Ça fait vraiment plaisir !
@ Louis st O
J'aime bien votre façon de voir le problème. Faisons tous de même avec lui !
Bonjour,
Claude Allègre sort un livre : Faut y sortir du nucléaire ? Ha, Ha, Ha.... !
Claude Allegre est à la science ce que BHL est à la philo, Hulot à la politique, Luis Fernansez à la radio, etc. etc.
On vit une époque remarquable... Dommage, né beaucoup trop tôt, Bourvil aurait pu être 1er ministre...
Bonne continuation.
6 mois avant le référendum de 2005 une majorité de français étaient pour l'Europe donc pour le TCE.
L'explication menée à partir de l'appel des 200 a permis de renverser la tendance et de faire comprendre que c'est de cette europe libérale là que nous ne voulions pas. Si on (tous les partis du FdG ainsi que le NPA et la FASE sauf... Descartes) explique que grâce à la constitution de le 5e modifiée,on est parvenu à un régime monarchique où c'est Napoléon le petit qui décide de tout alors on peut renverser la tendance. N'est-il pas symptomatique qu'après avoir dit "dégage" à leur Sarkozy local les peuples égyptiens et tunisiens réclament une constituante, et aussi le peuple islandais. Le peuple français serait-il plus conservateur que ces peuples? Le contenu des institutions et de cette 6e République le FdG a travaillé dessus et ce sera un des points importants du programme partagé mais l'orientation clef c'est de "redonner la parole au peuple". Par exemple le référendum devrait être obligatoire pour toute modification de la constitution. Mais tous ces points seront l'objet du débat lorsqu'il s'agira d'élire l'assemblée constituante. Peut-être faudra-t-il d'ailleurs travailler avec des cahiers de doléances comme en 1789. C'est ce que propose d'ores et déjà l'association pour une constituante où j'ai d'ailleurs rédigé un article.
Allègre a fait perdre à Jospin plus de voix chez les enseignants que Chevènement. C'est un des pires ministres que j'aie connus avant l'ère Sarkozy.
Un point presque passé inaperçu Marine Le Pen reprend le programme économique de Chevènement ! Les contre argumentaires doivent être revus. Car l'effet Dracula risque d'être insuffisant et les arguments de Jacques Généreux doivent être mieux popularisés car sortir de L'Euro n'est pas fatalement la meilleure solution. La redistribution des richesses semblent, elle, plus efficace pour relancer le système économique et sortir du précariat voulu par l'Europe libérale de l'accord de Barcelone de Mars avril 2002 cosigné par Jospin et Chirac et repris dans le traité de Lisbonne après la violation du référendum de 2005. Chevènement ressuscite chez Marine, l'histoire est pleine d'aléas fâcheux. Espérons que dans les économistes des Le Pen aucun n'a transité par le parti de gauche, chose dans laquelle je ne mettrai pas ma main au feu ! Marine s'aligne progressivement sur le frère Kascinski cela devient compliqué pour expliquer que c'est une libérale plus extrémiste que les socio démocrates européens car c'est totalement faux ! La xénophobie nationaliste peut s'appuyer sur l'Etat quand tous les autres servent le capital et l'empire !
Et pendant ce temps Gérin et quelques autres dénoncent Mélenchon ! Quelle tristesse, la partie est déjà assez difficile comme cela ! La raison et l'intelligence ne l'emportant pas toujours quand les puissants ne voient pas que le sol se dérobe sous leurs pas. Quant au PS style Hollande je ne vois pas ce qui le différencie de Fillon. Ils sont sur la même ligne libérale et n'ont qu'un seul objectif répondre positivement aux futurs injonctions de la Commission européenne et du FMI. Encore un effort et à la présidentielle on pourra aller à la pêche aux deux tours !
Cher Descartes
Je vois que tu joues les prolongations. Comme il est triste que vous ayez emmené dans cette aventure une personne aussi respectable et plutôt sympathique : André Chassaigne.
Refaites des meeting ridicules comme celui d'Audun le roman qui a manqué d'entrainer dans la défaite le conseiller général sortant communiste face au socialiste. Les électeurs avaient malheureusement compris face à une telle farce que leur conseiller général était un vieil identitaire aigri et l'ont presque remercié pour cela. En plus il n'en était rien et ce brave homme avait été manipulé dans une opération sans objet. Chassaigne a pu voir d'autres identitaires que ceux de Lyon de près, certes peu nombreux accompagnés de quelques disciples social démocrates du sénateur du Val d'Oise en ce lieu extrême de la France.
Bonjour à tous,
Merci à Jean-Luc Mélenchon de la précision apportée à la distinction entre Concordat et le Régime Local d’Alsace-Moselle. Ca soigne mon ego… (lol) puisque j’en avais abordé la nécessité militante dans une précédente intervention.
Continuons le combat, tous ensemble ! (même les pisse-froids).
Abrogation du concordat en Moselle Alsace
Attention Mr Mélenchon c'est un sujet scabreux qui risque de faire des vagues.
Les mosellans et alsaciens sont attachés aux différentes spécificités qui résultent de l'histoire particuliére de ces régions. Ces spécificités ou particularismes, par rapport au droit national sont appropriés globalement sans les distinctions et analysent que vous avez faites. Pour les populations de ces régions toucher au concordat, c'est toucher à l'ensemble des particularismes. Je ne pense pas que les 55 M euros sauveront la France, encore que les petites rivières font les grands ruisseaux.
Je vois que l'agenda de ce site n'annonce pas le débat sur le plateau d'Arrêt sur images de ce vendredi: http://www.arretsurimages.net/index.php Je n'aime pas le bandeau qu'ils ont fait pour annoncer le débat avec Todd.
Je suis déçu de na pas avoir suscité de commentaires avisés concernant mon message N° 39. Est-ce que la position qu'à pris le FN sur la dette et les banques a pris de vitesse le FdG ? Serait-on, du coup condamner à défendre l'Euro et l'Europe juste pour nous se distinguer du FN et échapper, si possible, aux accusations de "populisme" ?
Si le FdG reste dans l'Europe et dans l'Euro, quel autre programme économique sera possible que celui des socialistes ? Où compte-t-on faire mieux ? Où se distingue la fameuse gauche décomplexée et sa révolution citoyenne ?
Va t on rester sur les questions de laïcité, de savoir s'il faut plus ou moins de mosquées, etc ?
Si c'était le cas, "le diable de confort" aurait bien fonctionné aussi pour le FdG.
En attendant, je constate que le FN, lui, ne s'est pas lié les mains du côté économiques, ce qui à l'évidence n'est pas un handicape. Pourquoi faut-il donc que ce soit le FdG qui s'entrave au départ ?
J'aimerais bien avoir des réponses.
39 et 73 Gombald
Je suis d'accord avec vous. J'ai fait les mêmes remarques il y a 3 semaines.
@ Jean-Luc Mélenchon : Les leçons à tirer de la catastrophe nucléaire
L'agence Japonaise de sureté nucléaire a décidé de classer au niveau 7 la catastrophe de Fukushima, c'est à dire à la même valeur que celle de Tchernobyl ! Ce n'est pas encore définitif, elle peut même dépasser si la fuite continue.
Nous avons pu débattre sur ce blog avec un exalté pro du nucléaire, un ancien gardien, qui faisait confiance aux hommes de Tepco en place qui essayaient de rassurer alors que la situation leur échappait.
Il y a avant la catastrophe les dispositions consignées dans des registres et face à l'évènement un groupe d'hommes qui doit réagir et qui constatent que les écrits, les consignes, les prévisions ne correspondent pas à la situation présente.
Cette situation doit nous faire réfléchir, et rien après cette catastrophe ne peut être comme avant.
Il est urgent qu'en France, un audit sur la maintenance se mette en place et soit instruit par des experts indépendants et neutres de toute idéologie en somme une sorte de constituante.
@Gombald (#73)
Je suis déçu de na pas avoir suscité de commentaires avisés concernant mon message N° 39. Est-ce que la position qu'à pris le FN sur la dette et les banques a pris de vitesse le FdG ? Serait-on, du coup condamner à défendre l'Euro et l'Europe juste pour nous se distinguer du FN et échapper, si possible, aux accusations de "populisme" ?
Je ne crois pas que cela ait à voir avec le FN. Il ne faudrait pas oublier que Jean-Luc a été Maastrichien en 1992, et qu'il n'a jamais eu un retour critique sur cette position. Du côté du PCF, cela fait plusieurs années qu'on dérive de la position jacobine qui était la tradition de cette organisation vers une position "fédéraste", comme l'ont abondamment montré les débats de la "convention nationale" que le PCF a organisé il y a quinze jours (les vidéos sont disponibles sur le site du PCF).
De toute évidence, la place de la Nation dans la doctrine du PG et du PCF pose problème. La meilleure preuve étant le refus de l'inscrire dans le programme du FdG pour les élections européennes, refus qui provoqua la rupture avec le MRC. Petit à petit, ces organisations ont admis la doctrine dominante selon laquelle "l'Europe (et l'Euro) sont notre avenir". Et comme tu le dis très justement, une fois qu'on a admis cette doctrine, les marges de manœuvre sont quasi-nuls. Ils se réduisent à avaler les couleuvres libérales en espérant comme le messie un hypothétique "SMIC européen".
Le problème de la "gauche radicale", c'est qu'elle est toujours en retard d'un train: elle était souverainiste quand l'opinion ne jurait que par "l'idéal européen", elle devient "fédéraliste" alors que tout le monde commence à réaliser que la construction européenne ne mène nulle part... De ce point de vue, le FN a été bien plus intelligent: après avoir ramé contre le courant pendant trente ans, il va enfin toucher les dividendes de sa constance...
à Gombald (post 73) et bertgil (post 71)
Le CN du PG du 10 avril a examiné une proposition de texte sur l'euro et l'europe (9 pages) très précis sur la position et la stratégie du PG. A ce jour je ne sais pas si ce texte a été validé en l'état ou amendé. En (très résumé) ce texte part des principes suivants. :
- une nécessaire refondation de l'union monétaire, devenue l'instrument d'une régression économique et sociale du fait des politiques conduites par l'UE (avec le soutien des gouvernements nationaux, y compris sociaux-démocrates) ;
- l'analyse selon laquelle les méfaits imputés à l'euro sont en fait surtout le produit des choix politiques ;
- la mise en évidence des marges de manoeuvre dont dispose un gouvernement national déterminé, dont celles consistant à "s'affranchir des règles européennes qui imposent aux politiques un carcan néolibéral" ;
- l'élaboration d'options face à un éventuel éclatement de la zone euro (idée d'un euro sud ou euro solidaire) ;
- le rappel de cette ligne directrice "On peut faire sauter soit la monnaie unique, soit les politiques néolibérales, soit l'euro, soit l'eurolibéralisme. Le PG ne campe pas sur la monnaie unique pour préserver un quelconque totem... nous pouvons si nécessaire considérer d'autres options... En restant dans la place, en démontrant qu'une politique progressiste est possible sans sortir de l'union monétaire, un gouvernement déterminé peut déontrer aux peuples voisins qu'ils peuvent eux aussi exiger une autre politique".
"Le PG entend oeuvrer à la refondation du projet européen et non à sa dissolution.... il n'exclut pas l'abandon de cette monnaie unique s'il s'avère impossible de réformer et de démocratiser le cadre de sa mise en oeuvre"
@ Descartes
"De ce point de vue, le FN a été bien plus intelligent: après avoir ramé contre le courant pendant trente ans, il va enfin toucher les dividendes de sa constance... "
Se faire élire ce sont des dividendes? C'est mal comprendre comment fonctionne la politique...
Re-bonjour,
Pas de fixette sur la monnaie qui n’est, somme toute, qu’un instrument d’échange. Elle n’a de valeur que celle qu’on lui accorde. Même les théoriciens de l’école de Washington (Milton Friedmann) en sont d’accord. C’est sur le rôle de l’anticipation que les avis divergent.
Par contre, dans le cadre d’une souveraineté nationale respectivement européenne, il faut en finir avec l’indépendance des banques nationales respectivement européenne (BCE). Celles-ci, à mon sens, peut-être aussi de celui de Généreux, doivent soumises aux politiques. Tocqueville n’avait pas imaginé un pouvoir financier indépendant. Sujet autrement intéressant que la dissertation relative au pouvoir médiatique même au travers de ses nuisances.
La désobéissance prônée sera-t-elle suffisante ? Ce n’est pas joué d’avance. Et la France peut être novatrice.
Vielle tête dure…
@jean ai marre (#75)
L'agence Japonaise de sureté nucléaire a décidé de classer au niveau 7 la catastrophe de Fukushima, c'est à dire à la même valeur que celle de Tchernobyl !
On voit que cela te cause une joie profonde... t'as raison, on n'a pas tous les jours des occasions de se réjouir. Cela étant dit, faut comprendre exactement ce que veulent dire les "niveaux" de l'échelle INES. L'échelle en question sert en fait à deux choses: d'une part, à classer les incidents sur la base de données de l'IAEA pour organiser le retour d'expérience. Ceci ne concerne que les incidents (niveaux 0 à 2) qui sont relativement nombreux. Au delà, c'est essentiellement un outil de communication. Ainsi, un accident "niveau 6" est défini par "Rejet important susceptible d'exiger l'application intégrale des contre-mesures prévues" alors que le niveau 7 se traduit par "Rejet majeur : effet étendu sur la santé et l'environnement". On le voit, la distinction est bien subjective...
Ce n'est pas encore définitif, elle peut même dépasser si la fuite continue.
Pas vraiment: l'échelle INES est fermée et n'a que 7 niveaux. Eh oui, c'est fini, tu n'auras plus l'occasion de sabrer le champagne...
Nous avons pu débattre sur ce blog avec un exalté pro du nucléaire, un ancien gardien., qui faisait confiance aux hommes de Tepco en place qui essayaient de rassurer alors que la situation leur échappait.
Je n'ai pas l'impression que la situation "leur ait échappé". Ils ont réussi à préserver l'intégrité des enceintes de confinement, ils ont trouvé les moyens de refroidir les cœurs et les piscines. Va falloir te résigner: l'hécatombe tant espérée par les antinucléaires n'a pas (et n'aura probablement pas) lieu...
@ #65 d'Obelix
Bravo pour les analogies, splendide ! Exactement ce que je pense ! Qu'est-ce que j'ai ri en vous lisant, les gars !
Sans parler de Nadine Morano qui confond Renaud (le chanteur) et Renault (le fabricant de voitures)...
Mais c'est quoi, ces taches ?! Après la droite la plus bête du monde, maintenant le gouvernement le plus bête du monde. Pourtant, je croyais qu'on avait atteint des profondeurs colossales de stupidité avec Georginet (GW Bush). Mais non.
Que cette droite continue comme ça, à se scinder, c'est très bien.
Quant aux écolos, il y a fort à parier que nombre d'entre eux ne vont pas aller voter pour ce boy-scout de Hulot - à moins qu'il joue très bien la comédie du mec sincère - faut pas faire de peine à ses sponsors, hein ? Sauf qu'à son niveau, ce n'est plus de la naïveté, c'est de la bêtise. Je crois qu'il a confondu la France avec le pays des Bisounours ou encore celui de Candy (je sais, mes références "culturelles" datent un peu, mais bon, à 40 ans, j'ai le droit, non ?! MDR).
C'est là que ces écolos pas du tout tentés par Hulot vont peut-être se tourner vers le FdG et sa planification écologique. On est déjà dans un tout autre registre. De toutes façons, dans un débat Mélenchon/Hulot, je parie sur Jean-Luc ! Face à lui, Hulot n'a plus qu'à sortir les pagaies et à ramer. Ca tombe bien, c'est un moyen écolo pour se déplacer sur l'eau (avec la voile).
Je crois que ces élections vont devenir définitivement très intéressantes dans les prochains mois. Comme Jean-Luc le dit face à MLP dans un reportage (en substance) : les circonstances plus les âneries des uns et des autres, suffisent à remplir le seau. Que c'est vrai ! Avec des gens comme Morano, BHL, Allègre et Hulot, certaines formations politiques n'ont pas besoin d'adversaires pour se prendre les pieds dans le tapis et s'étaler !
Même Coluche était plus sérieux et plus humain.
78 Bruno
Le texte a bien été adopté au Conseil National par 201 voix, 15 abstentions et un refus de vote. C'est une pierre incontournable dans la construction du Front de Gauche.
@ Descartes
"Je n'ai pas l'impression que la situation "leur ait échappé". Ils ont réussi à préserver l'intégrité des enceintes de confinement, ils ont trouvé les moyens de refroidir les cœurs et les piscines. Va falloir te résigner: l'hécatombe tant espérée par les antinucléaires n'a pas (et n'aura probablement pas) lieu..."
Non non ils ont bien géré, ils ont relâché des millions de litres d'eau irradiée à dans la mer... pour refroidir ils auraient pu envoyer les chefs pissé sur le cœur, au bout d'un moment et quelques bourses en moins, ils auraient aussi été efficaces.
En tant qu'antinucléaire (depuis 2002) je ne guette pas l'arrivée d'un homme à 3 bras souffrant le martyr et filmé en gros plan, j'espère juste que tout le monde aura compris l'ampleur de la catastrophe et le danger que ça représente avant que ça n'arrive.
J'ai été en faveur du nucléaire, mais je n'étais pas assis sur des assurances bornées, et je n'avais pas une estime de moi m'empêchant de me dire que j'avais pu me tromper.
@ Michel Matin 51
Faux. Dans le Jura, le sortant, ex PS en conflit total avec la fédé PS - soutenu à fond par notre PG 39 - a éliminé le PS officiel (arrivé 4e avec 600 voix de moins !), le PC qui n'a pas voulu nous suivre - et le FN au premier tour, finissant en tête.
Avant d'infliger une défaite historique à l'UMP (58 vs 42) avec le ralliement de toutes les gauches, y compris les radicaux !
Tout dépend du candidat, de la qualité du programme et du travail citoyen entre blog et quartiers, argumentaires et terrain.
Moi qui apprécie le "style" de Jean Luc Mélenchon (discours, comportement), je regrette presque qu'il ai d'autres chats à fouetter que de répondre au pitoyable Yann Moix qui signe un billet pathétique présentant Jean-Luc Mélenchon comme un schtroumpf inculte et malade sur le site du fabuleux (fable) Bernard Henri Levy.
Comme il paraît que l'autoproclamé néo-philosophe siège au conseil d'administration de Libération, d'Arte et maintenant du Monde, cela laisse peut être présager du contenu à venir de certains médias (quelle surprise !)
@ tous bonne soirée.
@ 84 Mario Morisi : En accord avec toi.
Le ralliement en dernière minute de Patrick Viverge a été un très bon coup politique du PG.
Il est très important que le PG ait des élus. Viverge sera un bon point d'ancrage pour le PG39. Il en devient son leader naturel ?
A née un 19 août (81)
Même Coluche était plus sérieux et plus humain.
Entièrement d'accord avec vous ! L'engagement de Coluche était sincère à la création des restos du coeur ! ce qu'est devenue cette belle entreprise humaine emplies de peoples qui ne sont plus là que pour promouvoir leurs albums ou donner leur avis sur l'hôtel de luxe à choisir pour le repos des guerriers est assez stupéfiant ! il fut un temps où la sincérité et l'humanisme des gens n'était pas feints ! on ne peut pas en dire autant aujourd'hui ! Puisse Jean-Luc Mélenchon démontrer la sincérité de son implication réelle, qu'il est bien le bel humaniste qu'il semble être ! Que le bec piaffant des langues putréfiées soient cloué sur le champ !
Quand une manif pour protester contre l'augmentation du cout de la vie...? là il y aura du monde.
Je salue le travail je salue la pensée je salue l'expression je salue l'enthousiasme de Jean Luc Mélenchon.
Je salue le courage et le sérieux du positionnement à développer, comme annoncé, sur les "guerres onusiennes et otanesques".
Le Front De Gauche est bien vivant. C'est une très belle réussite.
Avec mes connaissances et mes lacunes politiques mes pensées cheminent.
Je ne vois pas pourquoi le FdG se priverait d'accueillir le MRC et Jean Pierre Chevènement si ils le veulent.
Alors que faut il faire pour œuvrer dans ce sens là?.
Si le MRC décidait de rallier le PS, il me semble que ce serait un échec ou pour le moins un handicap pour le FdG en 2012.
Des questions et des réponses… Sans interrompre constamment l’invité dans ces explications.
Si les journaleux de la télé pouvaient en faire de même…
http://www.linternaute.com/actualite/politique/jean-luc-melenchon-chat-avec-jean-luc-melenchon/
@ 90 ddmm et à tous
Un grand merci pour ce lien et entièrement d'accord avec ce commentaire. Lorsqu'il est interviewé correctement J-L Mélenchon se montre agréable et n'hésite pas à répondre sans langue de bois à touts les questions, les choses se clarifient autant que cela est possible et rapidement, et nous y trouvons notre compte. Tout en sachant que J-L Mélenchon reste un être humain, donc faillible, j'estime quand-même que nous avons de la chance de l'avoir avec ses qualités et son charisme. Regroupons autour de lui et du F de G toutes nos bonnes volontés au lieu de nous chamailler pour des choses de "second ordre" (j'ai un peu de mal à trouver le terme qui convient) en comparaison de la première étape indispensable à franchir qui est de remporter les élections ce qui nous donnera les leviers pour agir concrètement, sinon c'est parler stérilement car nous ne pourrons rien faire sans cela, sauf Grosjean comme devant à nous rejeter les uns les autres la responsabilité d'un nouvel échec.
La seule vraie première grande tache préalable à débattre serait peut-être de définir le cadre à proposer de la nouvelle constituante, à supposer déjà que tout le monde connaisse parfaitement celle de la Cinquième République, ce dont je doute ! (faites donc un auto-test pour voir)
Sans nous voiler la face, restons à l'écoute, constructifs et non diviseurs, de toutes façons, nous n'avons d'autre choix que de lui faire une confiance raisonnée et il sait très bien les risques qu'il encourrait à nous trahir, mais ne lui faisons pas de procès d'intention. Je me fous du sexe des anges. Un temps pour chaque chose et chaque chose en son temps. La critique,c'est bien, faire en sorte d'aller de l'avant c'est encore mieux !
@ 86 Nicolas 70 et @ 84 Mario Morisi
Le ralliement en dernière minute de Patrick Viverge a été un très bon coup politique du PG.
C'est bien la preuve que ce n'est pas un cas général. Il s'agit d'une situation particulière dans ce département. Je parlais de façon plus globale. Les sortants PG (pas ce ralliement de dernière minute pour des désaccords internes à la fédération PS du Jura dont j'ignore tout et qui ne m'intéresse pas et dont on ne peut pas tirer une leçon nationale) ont eu du mal à garder leur siège. Par contre le PG a su en gagner d'autres et plus significatifs (Haute-Vienne...).
Les leçons à tirer de la catastrophe nucléaire japonaise (J-LM)
Il me semble qi’il soit impossible de sortir du nucléaire en peu d’années. Que ceux qui croient le contraire nous fournissent des données chiffrées, ou nous renseignent des sources qui démontrent, chiffres en main, la réalité des bases de leurs affirmations.
Mais, mon cher J-LM, il y a des mesures politiques que l’on peut prendre en urgence : la nationalisation intégrale de la production d’énergie nucléaire. J’ai soutenu ce point de vue à plusieurs reprises sur ce blog.
La centrale de Fukushima était construite sur un site à risques sismiques élevés. Pour améliorer le prix de revient, l’entreprise privée a construit ses édifices en bordure de mer, avec le risque à courir d’un tsunami (mot japonais signifiant raz-de-marée) phénomène bien connu au Japon.
Et enfin, les constructeurs privés ont négligé, vraisemblablement pour diminuer encore le prix de revient, de construire des groupes électrogènes dans l’enceinte des centrales au lieu de compter seulement sur l’électricité amenée par pylônes fournie par des centrales thermiques situées à des dizaines de kilomètres, par des lignes qui ont été rompues dès la première forte secousse.
Avec la coupure des lignes, c’était la perte automatique du contrôle des processus de fission et l’emballement..
Supprimer le nucléaire, c’est une possibilité à long terme.
Renforcer considérablement la sécurité des centrales et permettre une transparence totale de leur fonctionnement devrait faire l’objet de mesures urgentes, notamment en les nationalisant.
Cela n’empêcherait pas la continuation des recherches sur d’autres moyens de production d’énergie « écologique », non seulement la géothermie, mais la réalisation chimique du processus de la photosynthèse.
Merci à ceux qui ont bien voulu engager le débat sur L'Europe, l'Euro, la dette et les banques
@ Bruno 77 qui concluait :
"Le PG entend œuvrer à la refondation du projet européen et non à sa dissolution.... il n'exclut pas l'abandon de cette monnaie unique s'il s'avère impossible de réformer et de démocratiser le cadre de sa mise en oeuvre".
Depuis 1981, non seulement la gauche a démontré qu'elle était incapable d'influer sur les orientations ultra-libérales de l'Europe mais au contraire, l'Europe a imposer à la gauche de se renier : privatisation des entreprises publiques, privatisation des services publiques, sacrifices du monde du travail (du salariat) au profit du monde de la finance. (reniement des 35 heures, reniement des droits à la retraite...). Inscription dans le marbre des droits des financiers et remises en cause perpétuelle des droits des salariés.
Vouloir des arbitrages et des rééquilibrages... parfait, le PS ne fait que ça, et ne peut sans doute faire que ça. Avec quel résultat depuis 1981 ! Il s'est ridiculisé !
Alors voila le PdG qui débarque avec les mêmes bonnes intentions ! Mais de quelles "armes" dispose-t-il pour faire plier l'Europe dès lors que l'on annonce au départ qu'il n'est pas question de quitter la galère ?
De mon point de vue, la démonstration n'est plus à faire : il n'est pas possible de changer l'orientation ultra-libérale de l'Europe. Il est même possible que le premier rôle de l'Europe est de faire obstacle aux politiques de gauche. Repartir pour un tour d'essai me semble inutile.
@Descartes #80
Ainsi, un accident "niveau 6" est défini par "Rejet important susceptible d'exiger l'application intégrale des contre-mesures prévues" alors que le niveau 7 se traduit par "Rejet majeur : effet étendu sur la santé et l'environnement". On le voit, la distinction est bien subjective...
Je trouve pas cela si subjectif que ça. Un niveau 6, on peut arriver à retenir les rejets mais avec un effort important (l'intégralité de toutes les contre-mesures) donc a priori on peut minimiser les effets du rejet. Un niveau 7, on a beau déployer toutes les contre-mesures, on peut rien empêcher et encore moins diminuer l'impact de l'accident. S'il y a 7 niveau, le niveau 7 est pas la pour faire joli.
Je viens de regarder le lien sur "l’internaute" que nous a donné @ddmm.. Super.
@ Pulchérie D et autres
Je crois que personne ne demande de sortir du Nucléaire tout de suite. Et vous avez raison pour la nationalisation, mais c’est ce qu’il dit qu’il ferait. Que cela redevienne Public.
Ce que l’on demande c’est de mettre les moyens pour la recherche de toutes les possibilités d’énergie, et pas quelques euros pour calmer les anti-nucléaires. Sait-on que pour la recherche de la Géothermie puisque c’est à l’ordre du jour, Villepin avait débloqué un budget de 200 000 Euros…. Sur 5 ans… De qui ce moque-t-on. Je ne vous dis pas si on devait le comparer au budget de la recherche sur le nucléaire aujourd’hui…
On ne demande pas que l’énergie nucléaire soit replacé par une autre énergie quel qu’elle soit, ce que l’on demande c’est que l’énergie soit diversifiée pour à terme supprimer cet engin de mort.
Ce n'est pas ce qui manque...
hydraulique (barrages, fil de l’eau),
éolien,
solaire photovoltaïque,
solaire thermodynamique (concentration par miroirs des rayons du soleil pour atteindre des températures suffisamment élevées),
géothermie à haute température, et basse température
énergies marines,
marémotrice,
énergie des vagues,
énergies hydroliennes utilisant les courants,
énergie thermique des mers
Les biocarburants ou agrocarburants,
l’Hydrogène et je dois sûrement en oublier.
Alors ne me dites pas que si on fait des recherches plus approfondies sur les nouvelles techniques, et que l’on développe des techniques connues même par petites unités, on est pas capable d’éteindre ces centrales dont les vestiges seront encore là dans plusieurs générations.
Si les centrales nucléaires avaient été inventées sous Louis X (Le hutin) soit en 1315 (environ 7 siècles) on serait encore en train de surveiller les déchets...
@ 93 Pulchérie
Supprimer le nucléaire, c’est une possibilité à long terme.
Renforcer considérablement la sécurité des centrales et permettre une transparence totale de leur fonctionnement devrait faire l’objet de mesures urgentes, notamment en les nationalisant.
Complètement d'accord. Si on doit maintenir une part de nucléaire pendant quelques années, ceci nécessite de développer considérablement la démocratie : informations contradictoires, contôles contradictoires des installations, possibilité d'une vigileance citoyenne, rôle accru des syndicats dans la gestion quotidienne, rôle accru du Parlement, autorisations données auxanti-nucléaires de vérifier les informations, controles internationaux croisés... Le nucléaire devrait être interdit dans tout pays où les citoyens ne sont libres d'intervenir, de s'informer contradictoirement, de controler,... Bref là où il y a des failles sismiques sévères dans le système démocratique.
94 @Gombald
« Vouloir des arbitrages et des rééquilibrages... parfait, le PS ne fait que ça, et ne peut sans doute faire que ça »
C’est là justement qu’il y a erreur, le PS ne cherche pas aujourd’hui des rééquilibrages en Europe puisqu’il vote toutes les lois à l’encontre de ce rééquilibrage. C’est justement ce que le FdG doit faire comprendre non pas au PS mais à la gauche en Europe et à tous ces pays qui souffrent aujourd’hui, de cette nécessaire refondation de l'union monétaire et économique et sociale.
Il faut se battre et non pas laisser à l’Allemagne de diriger l’Europe comme elle l’entend, pour son seul intérêt contre tous les autres pour une Europe Sociale, Elle sera sociale ou elle éclatera.
Un lien d'un débat très intéressant l'Option nucléaire mise en question
Transcription d'une entrevue avec le physicien français Jean-Pierre Viger de l'Institut Poincaré
A Obélix (#65), Née un 19 août (#81), Citoyenne21 (#87): En attendant il ne suffit pas de traiter du dérisoire par la dérision. Je serais personnellement pour une élection présidentielle à 3 tours, afin de diminuer l'effet vote utile, et de bénéficier d'une primaire authentique, qui accueille même des clowns. En attendant,...le soin apporté par Nicolas Hulot à sa déclaration de candidature, si reste entier la question de se demander "qui il est pour parler comme ça", interdit qu'on la prenne par dessus la jambe. Il faut le prendre au mot, car sur le fond, dites-nous ce qu'il y a à redire !...