22avr 11

Dom Tom, Parti Communiste Réunionnais, autonomie énergétique

À la Réunion, l’Europe détruit aussi !

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V oici quelques lignes rédigées à La Réunion, au terme de mon séjour sur place. Il s’agit d’un peu plus que d’une carte postale, on s’en doute. Mais c’est encore du matériau brut, mis en forme juste avant de décrocher pour de bon, en congé. 

 

C’est mon troisième séjour dans l’île de la Réunion. C’est chaque fois le même vertige de la distance, du faible décalage horaire qui rend tout plus simple et fluide. Puis, sur place, c’est le choc de toutes ces différences dans le cadre si familier des enseignes, pancartes, signalisation communes à tous les départements français. J’ai tout de même ce pincement au cœur de regret que tout soit si uniformisé d’un bout à l’autre de cette planète que j’ai finalement pas mal parcouru. Cet aéroport, cette enseigne agressive, cette forme, cette couleur : ce pourrait être n’importe où ailleurs autant qu’ici. Je sais que ce ne sont pas seulement les choses qui ont été standardisées. C’est leur usage et pour finir ce sont leurs utilisateurs. Ce monde-là nous a uniformisés. Le dedans est sans cesse sous la pression d’être conforme au dehors.

La première fois j’y vins comme ministre de l’enseignement professionnel. J’en garde un souvenir précis. Pas seulement du fait de l’enchantement que me procure toujours un lieu où je séjourne pour la première fois. Il faut dire qu’à cette occasion-là, on avait fait fort. Un survol en hélicoptère pour rejoindre le sud de l’île m’avait frappé au ventre. On ne sort pas indemne d’avoir survolé un volcan. Il s’y ajoutait l’émotion de trouver la France si loin de l’hexagone et je ne veux pas le cacher. Je parle de la France pour désigner notre langue et notre usage républicain. Car pour le reste je suis bien capable de voir au premier coup d’œil quel incroyable mélange de cultures et de styles se noue sur ce territoire. Je n’en ressens que mieux la République qui les rassemble. On me trouvera sentimental. Je ne m’en cache pas. Mais après tout, mes émotions valent bien celles que nous infligent, à longueur d’années, les communautaristes de tous poils avec leurs névroses identitaires.

A l’époque, j’avais aussi trouvé sur place, dans un lycée professionnel, un exemple de méthodes pédagogiques spécialement remarquable. J’en ai fait ensuite cent fois le récit comme d’un modèle. L’exemple illustre la thèse selon laquelle il n’y a pas de contradiction entre l’enseignement professionnel et l’émancipation culturelle des élèves que cet enseignement accueille. Tout le contraire. Là, on avait organisé un cours rassemblant plusieurs disciplines autour de la réalisation de sculptures métalliques géantes. La difficulté venait de ce que ce parcours s’adressait à une classe d’élèves absentéistes. En fait la sculpture métallique géante n’était pas le problème mais la solution. Ce fut un succès total. La qualification professionnelle fut acquise dans le domaine concerné. Celui de la métallerie, si mes souvenirs sont bons. L’intérêt de l’affaire est que les jeunes avaient été conduits à réaliser leur apprentissage à travers un projet en apparence purement culturel. Le secret pédagogique de la démarche est que la réalisation de l’œuvre mettait en jeu des dizaines de compétences qui une fois réunies font une qualification professionnelle. Résistance des matériaux, soudures, stabilité, peinture, autant de disciplines professionnelles, tout cela était appelé à la rescousse pour construire l’œuvre. Mais avant cela il avait fallu avoir l’idée de l’œuvre à construire. C’est pourquoi avaient été organisées des visites d’exposition. Elles furent d’abord subies par les élèves avant d’être réclamées et attendues avec une impatience digne d’une classe de Beaux-Arts. L’absentéisme a cessé dans cette classe et le taux de réussite à l’examen dépassa les 80 %. Ce fut pour moi une éblouissante vérification de l’idée que je me faisais au sujet du lien entre apprentissage technique concrets et cultures considérées comme abstraites. La leçon vaut toujours.

La seconde fois je vins à la Réunion en campagne pour le congrès du Mans. J’y perdis mon temps. Les mœurs socialistes du lieu en matière de vote interne, à cette époque, étaient un mix très acide entre les pratiques métropolitaines des faces de pierre socialistes de la Haute Vienne et des voyous de la fédération de l’Hérault. Je ne sais pas ce qu’il en est aujourd’hui. Mal reçu, maltraité, je ne me réjouis que d’y avoir connu des hommes et des femmes qui depuis, m’ont suivi dans la création du Parti de Gauche. C’est à cette occasion que je fis la connaissance de Jean-Hugues Savigny, ami plein de finesse et d’élégance, qui est depuis adjoint au maire de la commune de La Possession où se tenait ma réunion publique. Et de quelques autres têtes dures et courageuses. Lors de ce second voyage, je fus reçu par Paul Vergès qui présidait alors la Région. Les dirigeants socialistes locaux de l’époque hurlèrent. Leur anti-communisme était déjà pitoyable. Il les a conduits à faire perdre la région à la gauche en 2010.

Car les donneurs de leçons du PS métropolitain qui me harcèlent sur « ce-que-fera-deuxième-tour-sinon-perdre-la-gauche » se gardent bien de dire ce qu’ils ont fait ici. Ils se sont maintenus au deuxième tour en dépit de leurs vingt points de retard. Bien sûr, ils ont fait passer la droite. Exactement la manœuvre qu’ils ont tentée partout où ils l’ont pu avec leur supplétif d’Europe-Ecologie-Les-Verts dans les départements à direction Front de Gauche en métropole. Ici, ils ont eu le dernier mot. Cette violence sectaire permet de comprendre du coup la difficulté pour constituer un bloc majoritaire autour de la gauche ici. Et donc les arrangements déroutant auxquels il faut recourir pour repousser l’UMP. Je ne dis pas que cela me convienne. Je veux faire mieux que de donner des leçons. Je constate donc lucidement quels sont les enchaînements qui conduisent aux situations que j’observe. Comme celle de ce conseil général où socialistes et communistes dirigent en alliance avec un groupe de droite dissident.

J’en étais à cette première prise de contact avec Paul Vergès. Elle commença une relation qui s’est entretenue depuis sur un plan personnel davantage que strictement politique. On pense ce que l’on veut de Paul Vergès, sauf qu’il n’y aurait pas à apprendre de lui. Tant pis pour ceux qui passent à côté. De ce premier contact je repartis avec l’idée d’avoir rencontré un visionnaire dont le niveau de réflexion dépassait de loin toutes les maigres intrigues dont j’avais été régalé sur place jusqu’au moment où je l’ai eu rencontré. Ce sentiment ne s’est pas démenti lorsqu’il vint avec Elie Hoarau me visiter au siège du Parti de Gauche. Cette fois-là, mes centres d’intérêt n’étaient plus les mêmes. Il nous présenta le tableau du plan d’autonomie énergétique de l’île qu’il avait lancé avant que les socialistes lui aient fait perdre sa présidence. Depuis la droite a tout stoppé, tout arrêté. Les projets, notamment tous ceux en vue de conquérir l’autonomie énergétique de l’île, meurent à petit feu.

L’autonomie énergétique est le centre d’intérêt de mon séjour à La Réunion. Le contact avec Vergès et ses équipes ne s’est plus interrompu sur ce thème. Au parlement européen je siège à un fauteuil de distance d’Elie Hoarau le secrétaire général du PCR. Il en résulte une facilité et une familiarité du dialogue que seule forge la pratique fastidieuse de ce soi-disant Parlement. Bref, ces circonstances et cette histoire m’ont rapproché d’un terrain qui certes reste à dix mille kilomètres de ma station de métro, bien sûr, mais se trouve bien moins distant que d’autres avec lequel je n’ai pas encore construit de centre d’intérêt.

Le plus grand résultat qu’apporte l’objectif de la conquête de l‘autonomie énergétique, pour une économie insulaire, c’est la dynamique globale qu’elle engendre. D’abord, chacun prend conscience de l’impact environnemental du mode de production de l’énergie. C’est la sortie de l’irresponsabilité écologique. Ensuite, c’est une prise de conscience de l’état de dépendance dans lequel nous sommes en ce qui concerne l’accès aux matières premières dont nous avons besoin pour produire notre énergie quotidienne. Le gaz, le pétrole, et l’uranium aussi ne se trouvent pas en France.  Cette dépendance est cause de violences et de guerres un jour ou l’autre, que ce soit avec des fournisseurs rebelles ou avec des concurrents trop rudes. La guerre d’Afghanistan n’a pas d’autres causes. Ces deux prises de conscience sont indispensables pour être un citoyen éclairé à l’heure où il faut choisir une politique avec son bulletin de vote. 

Mais il y a davantage. La quête de l’autonomie énergétique déclenche une course à la recherche théorique ou technique qui est un volant d’entraînement pour la société, sa jeunesse et son niveau de qualification. Des millions d’emplois socialement utiles et écologiquement urgents sont à la clef. Ici à La Réunion, la seule mise en branle du programme de développement du photovoltaïque a permis de créer mille deux cent emplois de solaristes. Le record d’équipement individuel en chauffe-eau solaire est battu sur ce petit territoire et le plafond fixé par EDF est pulvérisé. Il faut se représenter cette affaire dans sa dynamique. Les emplois créés orientent la formation de la main d’œuvre à venir. Les gens formés développent une capacité d’innovation et d’adaptation qui est un moteur de progrès technique qui se déploie ensuite comme en réseau d’un compartiment d’activité à un autre. 

On peut même affirmer que la sensibilité ainsi engendrée vers un ordre de solutions techniques, oriente l’imaginaire dans d’autres domaines. Et en tout cas dans tous ceux qui touchent à la question si stratégique de la production de l’énergie. Ici, on brûle la bagasse, déchets de l’industrie de la canne à sucre, pour alimenter les centrales thermiques. Le plan de la Région présidée par Paul Vergès prévoyait aussi l’installation d’une centrale de production d’électricité exploitant la différence de température entre l’eau de surface et celle des profondeurs. Et l’installation d’une machine convertissant en électricité l’énergie mécanique de la houle. Tout cela aujourd’hui est en panne. Ou au ralenti. J’espère être là quand sera lancé la machine expérimentale qui tire partie des écarts de température de l’eau de mer. La DCN va la construire à Saint-Nazaire. Je me demande pourquoi elle est construite à Saint-Nazaire et pas ici. La ressource intellectuelle est disponible. Il y a l’université et l’IUT. Les seules qui soient francophones et de ce niveau à six mille kilomètres à la ronde. La ressource technique s’y trouve aussi. Pourvoir à ce qui manquerait serait un robuste moteur local de progrès collectif. Installer les centres de recherche et de réalisation sur place, c’est accumuler un savoir et un savoir-faire qui pourraient être un capital scientifique et technique de longue durée et de longue portée. Toute la zone a besoin de ces savoirs et de ces techniques. Un territoire isolé passerait ainsi aux avant-postes des techniques de notre temps. Voilà les enjeux : l’autonomie énergétique et la relocalisation de sa production et une locomotive du progrès humain. Cette argumentation va être au cœur de notre programme de planification écologique.  

Sur place, j’ai eu l’occasion de multiplier les rencontres avec des élus et des dirigeants communistes. Je connaissais plusieurs d’entre eux. J’en ai découvert plusieurs autres. Ce sont des personnalités que l’on gagne à connaître pour comprendre leur capacité à influencer la société réunionnaise. La place du mouvement communiste dans l’histoire de l’île est singulière. Elle appartient à cette histoire d’une façon consubstantielle. Le mouvement communiste réunionnais est issu d’une histoire du mouvement ouvrier local. Car il y a eu tôt un mouvement ouvrier. Son développement est surplombé par tous les souvenirs des rebonds de l’histoire de l’esclavage. Dans le récit métropolitain, la question de l’esclavage apparaît sous une forme assez réductrice. Il n’est que rarement tenu compte de la lutte des esclaves eux-mêmes. Le marronnage n’y trouve pas la place qui est la sienne. Un peu comme si la fin de l’occupation nazie en métropole pouvait être comprise sans les maquis, quand bien même le rapport de force était-il tout à fait disproportionné, et que la société toute entière fut loin de s’y joindre.

L’histoire locale n’a que quatre cent ans. Mais seulement cent cinquante ans sans esclavage. D’une façon ou d’une autre cette histoire travaille le présent. Comme celle des conditions de l’arrivée des vagues de migrations plus ou moins contraintes qui formèrent le peuple ouvrier local. Quand un parti se confond avec l’histoire, quand il en fait fond, sa difficulté est d’être à la fois une partie de l’électorat tout en affichant l’intention d’incarner le peuple et le pays tout entier. A l’échelle d’une île, c’est une tension extrême. Et cela demande une imagination stratégique qui doit faire réfléchir. Je me suis senti en phase avec l’idée d’une sortie par le haut du confinement électoral que vit le PCR. Je parle ici de cette stratégie des projets. Identifier un parti à un projet d’intérêt général, qui parle à toute la société et qui la mobilise, du type de celui du programme d’autonomie énergétique.  

J’ai dit que Paul Vergés est une figure qui parle à toute la gauche française. Je n’ignore rien des polémiques qu’il peut susciter sur place. Il va toujours ainsi d’un personnage au puissant charisme. Mais ce qui compte, par delà nos appréciations sur un homme, c’est aussi ce qu’il apporte au bien de toute la société. Ceux qui ne le voient pas à propos de Paul Vergès passent à côté d’une grande source de l’identité réunionnaise. J’ai dit que je venais vers lui comme vers un « maître à penser ». Cela m’a aussitôt valu quelques ricanements et transcriptions exagérées. Comme on le sait, la scène médiatique ne supporte que l’idolâtrie ou la haine. De cette façon j’ai été affublé, jusque dans les commentaires de ce blog, de « jospinolâtrie » ou de « mitterrandolâtrie », à l’unique motif que je refuse d’entrer dans les bilans univoques et simplistes qui sont faits de l’action de la gauche à ces périodes. Il en va de même ici, à propos de mon attitude respectueuse à l’égard de Paul Vergès.

Comme on ne peut imaginer de motifs plus nobles à un homme politique, il se dit et s’écrit que j’agis par intérêt électoral. Comme s’il y avait besoin de cette preuve pour comprendre qu’en effet je ne suis pas venu ici sans me préoccuper également de préparer aussi efficacement que possible la campagne présidentielle et législative ! Mais je n’ai jamais cru que ce serait une question de marques d’estime faites à l’un ou l’autre. Ni une affaire de séduction. Je suis sans illusion sur les motifs qui conduiront où non le PCR à décider de prendre place ou non dans le rassemblement que propose le Front de Gauche. Le PCR ne se dispose pas en fonction des relations personnelles de son fondateur. D’autre part, j’ai déjà eu un avant-goût de la violence des rejets mutuels qui se cultivent sur place, dans l’autre gauche. Au total, c’est un raisonnement et des programmes qui feront la décision de chacun. Je ne sais pas de quel poids peuvent peser mes arguments et les risques qu’implique le fait de les suivre. Mais j’aurais fait mon devoir. Advienne que pourra.  

J’ai commencé une relation détendue et fraternelle avec Yvan Hoarau le secrétaire de la CGT-R et j’ai l’intention de continuer à le consulter à l’avenir. Car le mouvement social est à l’image de la société réunionnaise. Il en est l’aile marchante très avancée. J’y constate un sens des responsabilités qui rend plus angoissant l’appel qui est adressé à tous ceux qui le consultent. Tous m’ont parlé de l’impasse du modèle social actuel. Tous m’ont parlé d’une société épuisée par la pauvreté et le chômage (presque 50% de la population active est au chômage). La discussion avec les jeunes m’a permis de prendre la mesure des frustrations immenses qui couvent. Personne ne pourra dire qu’il n’a pas été prévenu ! Le volcan social gronde. Spécialement parmi les jeunes qui sont ici, en proportion, très nombreux et très mal traités. Fou qui l’oublie. 

Mon point de départ ici encore, c’est mon mandat de député européen. Car autant je dis du mal des institutions européennes et de la politique qu’elles mènent autant je suis attaché à exercer mon mandat, dans la vision que je m’en fais, celle d’un représentant du peuple. Il ne s’agit pas seulement d’écouter. Il faut informer. Travail gigantesque. Le pire est que les gens ne croient pas ce qu’on leur apprend. Aussi incroyable que cela paraisse. Dans les discussions et les rencontres, j’ai donc fait revenir cette dimension de la réalité. Il est vrai qu’ici la politique européenne aura des conséquences particulièrement violentes. Si la Réunion est une zone ultra-périphérique de l’Union européenne, le modèle du centre ne varie pas pour autant. Ici comme partout c’est celui du libre-échange et de la concurrence libre et non faussée. Pour la Réunion, cela veut dire la destruction de toute production locale et le retour au modèle de l’économie de comptoir.

La culture de la canne et l’exploitation de ses produits sont menacés de mort par l’organisation communautaire du marché du sucre. Tout le monde devine qu’il va être libéralisé c'est-à-dire ouvert à tous vents.  Non seulement toute l’activité économique qui va avec est menacée mais aussi les 20 % de l’électricité locale produite avec la combustion de la bagasse. Et tout ça pourquoi ? Pour quelques centimes, et même moins, d’économie dans l’agro-alimentaire. Tout cela parce que dans les grands marchandages de l’OMC, cette institution destructrice, les pays européens Allemagne en tête, sont prêts à toutes les concessions à propos des produits agricoles en échange de facilités pour leurs produits industriels. L’Union européenne ce n’est que cela. Mais qui nous oblige à supporter sans broncher la destruction de toutes les opportunités que présente l’existence de la Réunion pour nous, Français et progressistes européens ?

Ce samedi, le PS français organise un rassemblement autour de lui avec les représentants des différents partis progressistes de l'Outre Mer français. Tous auront l'occasion de sentir l'intérêt de se retrouver. Pourquoi ne l'ont-il pas fait de leur propre initiative? J'ironiserai volontiers sur cette assemblée générale autour du suzerain qui dans chaque DOM et chaque TOM dispose d'un détachement local qui a programmé la disparition de tout ce qui l'entoure et qui n'est pas lui. Je ne crois pas que ce soit la meilleure ruse pour contenir les fédérations du PS que de se lier à son candidat à l'élection présidentielle. C'est selon moi un raisonnement à courte vue qui ne tient aucun compte des faits comme ceux que l'on a pu observer aux élections régionales à la Réunion ou aux cantonales dans le Val de Marne. Mais ce n'est pas le plus problématique. J'attends avec intérêt de lire comment le PS va faire croire qu'il concilie son allégeance toujours renouvelée au Traité de Lisbonne et les exigences du développement endogène des "territoires ultra périphériques" de l'union européenne. Le PS de La Réunion a déjà répondu: "le développement endogène est un concept fumeux". C'est noté ! Mais quelle est l'alternative? L'économie de comptoir. C'est le seul avenir européen promis aux DOM et TOM.


216 commentaires à “À la Réunion, l’Europe détruit aussi !”
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  1. Marcailloux dit :

    92 Pier7 dit:
    Ce gardien autoproclamé d'un temple mal défini et parfois contradictoire, corrige, impose, administre, à tous, tout et n'importe quoi, a un avis, qu'il juge pertinent et performant, sur à peu près tous les sujets alors même qu'il dégoise une logorrhée du clavier emplie d’un venin pernicieux dont je ne perçois pas de fins autres que déstabilisatrices..........
    Essayez de réfléchir sur la proposition suivante : que se passerait il dans notre organisme si, après un excès de vin, ou de matière grasse au déjeuné, ou encore après une journée au soleil ou dans la polution de la circulation ou toute autre situation dangereuse pour notre santé, nous n'avions pas cette alarme qu'est la migraine ou simplement le mal de tête.
    Eh bien, Descartes a un peu cette fonction et cela n'est ni confortable, ni agréable, mais c'est salutaire.
    D'autre part, il n'est pas que cela, lisez assidument son blog, mais attention à ce que vous écrivez, sinon c'est une volée de bois vert, et après tout c'est un peu comme cela que l'on progresse.
    Enfin, il n'est pas parfait et possède lui aussi ses obsessions et ses fantasmes (le centralisme ou l'aversion de la "classe moyenne entre autres), mais il faut faire avec. Après tout, même l'original, René Descartes, a selon certains grands penseurs, exprimé quelques aneries et cela ne l'empêche pas de figurer parmi nos plus grands esprits.
    À nous de nous montrer assez claivoyant pour faire le tri, exercer notre libre arbitre ou même zapper si cela ne nous convient absolument pas.
    C'est aussi cela qui fait - pour moi - l'intéret du blog de Jean-Luc Mélenchon.
    Sinon, cela devient "soviètique" au pire sens du terme.

  2. Hold-up dit :

    Donc, si je résume, il y a 2.450 ouvriers à l’usine Renault de Sandouville.
    Le Journal du dimanche en a rencontré dix. Sur ces dix, deux seulement, dont une retraitée, envisagent, un an avant la présidentielle, de voter pour la Pen.
    Quelle conclusion en tire Le Journal du Dimanche ? Le Journal du Dimanche en tire la conclusion que la Pen est la « championne du vote ouvrier». " Voilà, c'est à partir de cette anecdote que le JDD a fait sa "Une" hier pour qu'on en parle pendant une semaine, avant le prochain truquage.
    " Menteur comme un sondeur " nous dit J-L Mélenchon, il a raison, car ici, nous sommes dans le pur mensonge et la pure escroquerie.
    Politis : Sur le sondage bidon du JDD : http://www.politis.fr/Les-Proletaires-N-Ont-Decidement,13913.html

  3. toto dit :

    @Tous.
    Seulement 2% des ouvriers voteraient pour le Front de Gauche et donc 98% ne le feraient pas.
    Finalement ce sondage n'est peut-être aussi manipulateur qu'on pourrait le penser. Le pourcentage d'ouvriers intervenant sur ce blog me paraît être du même ordre. Non.
    Pour les plus anciens intervenants souvenez-vous du temps ou Maxou,entre autres, nous parlait avec ses tripes. Son langage n'était ni châtié ni éthéré mais ô combien réaliste. Quelques bonnes âmes l'ont découragé au motif qu'il ne faisait pas mystère de sa sensibilité communiste. Ceci dit pour rappeler qu'il s'est créé comme un climat de défiance du monde ouvrier vis à vis des intellectuels. Même le langage pourtant "carré" parfois de J.L Mélenchon ne parvient pas à créer la passerelle nécessaire au rapprochement des deux mondes. Il est vrai je suis un pessimiste de nature. Pourtant les faits sont là.

  4. Jake dit :

    @ 87 origine incontrolé dit:
    36% des ouvriers voteraient FN et alors ? Cela devrait «déclencher une remise en question » dixit Descartes et puis quoi encore?
    Ces 36% existent bien, et d'après vous pourquoi vont ils vers le FN ?
    Pour son projet économique ? Pour son projet social?
    La plupart d'entre eux y vont pour la préférence nationale, l'islamophobie, le racisme (ordinaire ou pas), le rejet de l'autre,...

    Je ne suis pas aussi négatif que cela, mais si je suis plutôt fataliste. Ce que veulent ces 36%, c'est vivre correctement, avoir du boulot et un salaire décent avant toute chose. Et à force de leur dire que c'est l'immigré qui leur pique leur boulot et profite de leur pognon, ils finissent par l'avaler et recracher la haine. C'est aussi basique que cela.
    Et je suis fataliste car je ne crois pas qu'il sera possible de convaincre cette frange de la population que la solution ne se résume pas à ces quelques simplifications. Avec de tels raccourcis, tu captes vite l'attention, plus vite qu'avec des théories économiques complexes.
    Jake

  5. Hold-up dit :

    Incroyable. On donne les sources du bidonnage du "Journal du dimanche" via Politis, mais rien n'y fait. Certains continuent à relayer la même désinformation comme si de rien n'était. Les faux chiffres, les faux pourcentages, les fausses données. Incroyable. Pas étonnant que N.Sarkozy ait été élu sur des slogans publicitaires dignes des réclames "Bonux" - Les "dominés" répètent en boucle les âneries du "maître". C'est fait pour ça. Pour les abrutir,
    " eux " ! Il faudrait faire lire Machiavel dès le collège, ainsi tout le monde serait prévenu des sortilèges et manigances des puissants qui gouvernent. Cela ne résoudrait pas tout, mais au moins cela déniaiserait pas mal...

  6. Jake dit :

    @ 106 Hold-up

    Qu'est ce qui est incroyable ?

    Que certains l'écrivent ?
    Que certains le répètent ?
    Que certains le cautionnent ?
    Que certains le croient ?

    Désolé, mais je ne vois rien d'incroyable là-dedans. Certains font bien leur boulot.

    Ce qui est incroyable, par contre, c'est que nous ne soyons pas en mesure de mettre au grand jour ces inepties.

  7. Inquiet dit :

    @ Descartes (#99):

    :) Je pense que la grande majorité des votants ne lisent pas les programmes. Par contre, bon nombre d'entre eux écoutent ce que racontent les politiques dans les médias. Je me base plutôt là-dessus. Et certaines propositions de Jean-Luc peuvent laisser perplexe... Il y a la régularisation des "travailleurs sans papiers" qui peut diviser l'électorat mais en ce qui me concerne, celle que je trouve la plus "invendable", c'est le SMIC européen à 1500 euros. Qui peut croire que l'Europe va faire ça ? A la limite, si il le propose pour la France et qu'il est élu, pourquoi pas (mais le vent va souffler très fort...) mais j'imagine mal qu'un président français puisse faire passer quoi que ce soit d'un peu social au niveau européen, dans cette Europe qui n'est de toute façon pas faite pour ça... Du coup, il risque de passer pour un candidat qui promet des choses qu'il ne pourra pas tenir...

    C'est peut-être, comme tu le dis, un manque de foi de ma part...

  8. Cronos dit :

    L'apologie de monsieur Paul Vergés faite par J-LM, me consterne et m'ennuie profondément dans le sens ou ce monsieur à qui certes on ne peut reprocher une très grande intelligence, et l'une des pires canailles politiques qu'il m'ait été permis de croiser dans ma vie, le "clan" chez les Vergés est plus qu'une institution, un simple petit exemple, afin d'éclairer les lanternes des lecteurs de ce blog, sa fille Françoise Vergés, elle aussi femme brillante, mais tout comme son père non désintéressée, est directrice rémunérée depuis des années d'une structure n'existant pas "la Maison des Civilisations et de l'Unité Réunionnaise" titre pompeux et vide de contenus, un objet creux en sorte créé par papa Paul lors de sa Présidence de la Région, beaucoup d'autres exemples de même envergure existent. Bien qu'étant dans l'ordre du jour, je vais arrêter là mon commentaire sur la famille Vergés et l'île de la Réunion que je connais bien pour y avoir séjourné plusieurs années en tant qu'entrepreneur, mais malheureusement cette île est dans un état de décomposition avancée dut à un laxisme ambiant incroyable et un détournement des fonds publics* qui font que l'île s'honore de n'avoir aucun élu qui n'ait fait un stage en prison, pas un seul !…

    *les subventions nationales et européennes concernant l'extraterritorialité pour l'île de la réunion étaient d'un montant supérieur à 16 milliards d'euros pour la période 2000/2006.(source DDRT)

  9. origine incontrolé dit :

    @Descartes
    milles excuses, c'était une erreur de ma part car j'avais mal lue ton commentaire et je m'emballe un peu trop vite

  10. jean ai marre dit :

    @ 96 Hold-up
    Environ 1 500 classes seraient fermées dans le primaire à la prochaine rentrée scolaire selon le ministre de la Déséducation, M.L Chatel

    Le ministère de l'éducation nationale organise les 2 et 3 mai 2011 les assises du harcèlement à l'école.
    Ces assises sont dans la continuité du discours sécuritaire général et sur l'attaque que subit notre système éducatif (suppression de postes, fermeture de classes, extinction des RASED, heures de soutien mal placées,...)

    Au lieu de faire croire que l'on connait bien les violences des enfants à l'école, pourquoi ne pas se pencher sur le ressenti des enfants et non sur notre imagination, ce qui aurait l'avantage de trouver des solutions pour lutter contre la violence et le harcèlement.
    Lorsque l'enfant en état de se construire va à l'école, il amène avec lui les faits qu'il découvre dans la société qui l'entoure, rien d'étonnant de retrouver dans la cour de la récré, la violence plus ou moins aigu.

    Je pense que le thème sécuritaire est véhiculé par l'idéologie politique. Faire porter la responsabilité à l'école ou au laxisme des enseignants, est un moyen de plus pour discréditer l'Ecole laîque,

    Tout est lié, le rejet du politique,le refuge dans le camp de la marine, et on ferme le cercle de l'idéologie dominante par les discours sécuritaires tous azimuts. Pas étonnant que les parents excédés se précipitent dans le privé pour " sauver' leur enfant, et discréditent l'école de la République pour justifier son abandon.

  11. Arte dit :

    Sondage vote ouvrier : Et même si il y avait une réalité à ces chiffres, 36% pour Le Pen, cela fait 64% contre !
    Si les sondages posaient la question : "Qui ne voulez vous absolument pas voir gagner la présidentielle ?", Le Pen serait 1ère, à 80% !
    L'immense majorité des Français ne veulent pas de Le Pen. Il serait temps de le dire. Et de s'appuyer sur ces gens (qui commencent à en avoir un peu ras le bol, de ces débats interminables sur le minois de Le Pen).
    Ce débat ne porte pas sur l'immigration, mais sur la montée de Le Pen dans les sondages.
    Tout ceci est une stratégie (très opportuniste) de "droitisation" du débat politique, planifiée par l'UMP. Et une fois les thèmes de Droite imposés dans le paysage, vous verrez Sarkozy développer une campagne plus à gauche que la gauche : Modèle français, Protection, Partage, Jaurès... etc. Le contraste, c'est sa technique de campagne préféré. Il a commencé.
    Ces questions de sondage ne correspondent pas à la réalité politique française. Il s'agit là d'un petit jeu de siphonnage des voix à l'intérieur de la Droite. La Gauche doit exprimer son mépris pour cette affaire "interne", renvoyer la Droite à ses problèmes "d'identité" ridicules, dire simplement que tout ceci est d'un grand mépris pour les 80% de français à qui le FN donne des boutons.

    Et imposer ses thèmes. Systématiquement. Avant que Sarkozy ne le fasse.

  12. Descartes dit :

    @Hold-up (#106)

    Incroyable. On donne les sources du bidonnage du "Journal du dimanche" via Politis, mais rien n'y fait.

    Normal. On a tellement l'habitude de voir les publications de la "gauche radicale" genre Politis casser le thermomètre chaque fois que la température ne lui convient pas, qu'on a appris à l'ignorer. Il faut se rappeler qu'avant les cantonales tout ce beau monde nous expliquait déjà que le FN était en recul, et que la soi-disant "montée du FN" était une invention des médias et une manipulation des sondeurs. Ces voix se sont faites beaucoup plus discrètes lorsque le FN a plus que triplé son score par rapport à l'élection cantonale précédente (15% contre 4,8%, pour être précis).

    D'autant plus que si l'article du JDD est plutôt idiot (dans la ligne habituelle de la publication), les résultats du sondage Ifop-ParisMatch-Europe1 sur lesquels ils s'appuie sont assez crédibles pour ceux qui ont gardé l'habitude de faire du porte-à-porte et de discuter avec les collègues dans les quartiers ouvriers, ou le sentiment d'abandon est criant et où le discours "sociétal" de la gauche ne passe décidément pas.

    @origine incontrolé (#110)

    milles excuses, c'était une erreur de ma part car j'avais mal lue ton commentaire et je m'emballe un peu trop vite

    Pas de mal, ce sont des choses qui peuvent arriver aux meilleurs...

  13. ermler dit :

    @ hold-up, Jake...

    Peu importe que certains sondages soient ou non " bidouillés". On ne peut bidouiller qu'en exagérant une réalité, pas en fabriquant un pur mensonge. Et si, bidouillage il y a, il ne doit pas être le prétexte à nous faire ignorer, à nous, cette réalité.
    Or, la réalité est que le FN attire de plus en plus l'électorat populaire (Je me fous bien que ce soit 37, 33 ou 30%. C'est pareil !).
    La réalité est - surtout ! - que l'électorat populaire, pour l'instant, ignore quasimment le Front de Gauche ! (2, 4, 6 %..? Là aussi c'est pareil...!).
    Aussi insupportable que nous soit cette réalité, on ne la changera pas en lançant des diatribes contre les sondeurs.
    - Pourquoi l'influence du Front de Gauche est-elle, pour l'instant, si proche de zéro auprès des ouvriers, des employés, des chômeurs ?
    - Où est la "faille" ?
    - Qu'est-ce qui dépend du Front de Gauche lui-même? Qu'est-ce qui lui échappe ?
    Voilà sur quoi il faut nous interroger, les amis ! On a un an pour le faire en espérant faire évoluer la tendance.
    Alors, s'il vous plait, plus de temps à perdre à débusquer les"complots" des sondeurs ! Interrogeons-nous sur nous mêmes. Sur le lien à établir avec ce peuple au nom du quel nous parlons et qui, pour l'instant ne nous entend pas !
    Je sais, c'est moins facile que de tirer à boulet rouge sur les médias... N'empêche que...

  14. jean ai marre dit :

    @ 114 Ermier,
    " La réalité est - surtout ! - que l'électorat populaire, pour l'instant, ignore quasimment le Front de Gauche"

    Bonne réplique, mais tout de même tu ne peux pas occulter que l'opinion de ceux qui sont sensibles à certaines idées, se renforce par les effets d'annonce qui les confirment leur choix.
    La question essentielle : pourquoi ne viennent ils pas à la Gauche radicale ?
    Parce que le tous pourris englobe tous les politiques, pas un pour rattraper l'autre !
    Parce que le " sauve qui peutest de mise pour ceux qui n'ont rien sinon la peur du lendemain.
    Parce que c'est toujours le faute de l'autre, de l'assisté, du feignant, de celui qui ne paye rien et qui a droit à tout.
    Parce que le discours sécuritaire est un présent bien habile.
    Pour que le Front de Gauche attire, il est nécessaire que le discours présente une perspective crédible.
    Il est urgent que les partis de la Gauche radicale, présentent un objectif à atteindre. Clairement défini, du style : c'est là que nous voulons aller avec force et conviction.
    Un programme intuitivement saisissable par tous.

  15. Bibli dit :

    Le front de gauche n'attire pas les ouvriers mais seulement quelques cadres, des fonctionnaires et des retraités militants du PCF.
    Que ceux qui ne font pas parti de ces groupes lèvent la main...
    Les ouvriers ne sont pas ici, ne cherchez pas, pour les attirer il faudra être plus efficace (du reste 2% ca me parait deja élevé par rapport à ce que le fdg pourrait espérer).

  16. Gilbert Duroux dit :

    115 jean ai marre dit:
    "La question essentielle : pourquoi ne viennent ils pas à la Gauche radicale ?"

    Mais qu'est-ce que vous appelez "gauche radicale" ? On ne peut décemment pas ranger dans la gauche radicale un rassemblement électoral dont la principale composante a participé à un gouvernement qui a privatisé davantage que la droite et qui ne s'en est pas le moins du monde repenti. Je comprends que l'on n'accorde pas sa confiance aussi facilement.

  17. Yannick (sympathisant pdg) dit :

    @ Bibli

    Je ne suis rien de tout ça, je suis étudiant infirmier la moitié du temps, aide soignant l'autre moitié (et dans le privé). Mon amie est à la recherche d'emploi, son père retraité ancien sympathisant socialiste, un frère qui livre des pizzas, un autre en terminale. Et tous sympathisant du parti de gauche.
    2 % chez les ouvriers, c'est largement sous évalués d'après moi.

  18. A.Sirius dit :

    C'est tout de même surprenant, venant de contributeurs informés, de constater qu'un sondage sur le vote ouvrier en faveur de la droite extrême les conduisent à se battre la coulpe en cherchant où il y a erreur ! Comme si le vote ouvrier devrait être "mécaniquement" un vote de gauche, voire d'extrême gauche... et que pour des ouvriers le vote fasciste est une aberration ! Ils semblent oublier que "la conscience de classe" ne vient pas toute seule aux exploités et ils sous-estiment manifestement la force de la domination idéologique de l'oligarchie sur les classes moyennes et ouvrières.Une seule question : comment se fait-il qu'en 2007 le" Président des riches "- c'est-à -dire le candidat de même pas 200 familles ! - a remporté les élections présidentielles en se faisant élire par des millions de petites gens et parmi elles, des ouvriers ? Certes, la social libéralisation du PS et l'affaiblissement du PCF au cours des 30 dernières années est une des causes du "glissement" à droite et à l'extrême droite d'une partie des ouvriers, mais cela n'explique pas tout. Malheureusement, et de tout temps, on a vu des exploités prendre fait et cause pour leurs exploiteurs et combattre ceux qui voulaient abolir l'esclavage, les rapports sociaux féodaux (le servage) et plus près de nous le système capitaliste. Mon grand père disait : " on ne mord pas la main à qui te donne à manger" ! Cette résignation fataliste à l'aliénation capitaliste a été continûment entretenue par les églises, l'école et la presse quand les pauvres ont pu et su lire, écrire et compter. Et on a pu voir souvent dans l'histoire les classes populaires, dûment guidées, tourner leur colère contre des boucs émissaires et les "partageux" que leur montraient du doigt le patron, le curé, le politicien de droite ou d'extrême droite....

  19. Christian B dit :

    Mais pourquoi selon le songage (du JDD), 98% d'ouvriers ne voteraient pas pour le Front de Gauche ?
    Mais d'ou vient le précariat ? D'ou vient le rejet de la politique et des politiques ?
    Ce n'est pas un hasard.
    Déjà ça commence mal à l'école, où une grande partie, laissée à l'abandon depuis la primaire, dégage en en 3ème pour venir grossir les rangs des travailleurs pauvres et pour certains du précariat.
    Pourquoi les enfants d'enseignants échappent en grande partie à cette fatalité ? Pourquoi les enfants de la haute bourgeoisie font les grandes écoles (en très grande partie) ? Est-ce que les enfants d'enseignants ou de la haute bourgeoisie sont plus intelligents, et/ou plus courageux ? Est-ce que l'on veut des classes à 10 ou 32 élèves ? Avec un gavage des programmes, pour apprendre, ou apprendre à apprendre ?
    Pourquoi est-ce pratiquement impossible (pour la grande majorité ) une fois adulte, de reprendre le chemin des études ?
    L'égalité du savoir pour au moins parler d'égal à égal, sans un expert d'un domaine n'existe pas.
    Le chemin vers la République est loin d'être terminé, et quand l'espoir renait avec "Changer la Vie", il dure deux ans (1981 1983).
    Qui va comprendre cette situation sans tabou, et traduire en mots et en actions compréhensibles, la possibilité d'un changement réel, palpable et enthousiasmant ?

  20. Menjine dit :

    D'accord avec l'analyse d'Hybris (post101)

    Pour ce qui est de ce qui est entendu du discours de Le Pen je pense qu'il y a certes la question de l'immigration une certain nombre de gens se laissent prendre à son discours.
    Mais je crois que l'impact de ses slogans sur l'Europe et l'Euro portent tout autant.
    Lors du referendum nous avons su montrer où nous entraînait le projet de constitution, nous avons réussi à détacher de l'appel à voter oui du PS une majorité d'électeurs de gauche, mais après nous n'avons pas su engranger par un débat et une argumentation conv

  21. Chouette dit :

    Tout à fait d’accord sur, notamment, le dernier paragraphe et la préférence, l'exigence même, d'un rassemblement à la gauche du PS. Comme le dit Clémentine Autain : "La compétition à l'intérieur de la gauche radicale est un cadeau pour le FN, la droite et le PS". D'autant que, de l’autre côté, la droite a une vision à long terme de son union avec l’extrême droite ; ce n’est pas une question d’homme, ou de femme, celle-ci peut remplacer celui-là, mais ils continuent d’agir, et continueront longtemps, longtemps.

  22. Marc dit :

    116 Bibli
    Le front de gauche n'attire pas les ouvriers mais seulement quelques cadres, des fonctionnaires et des retraités militants du PCF. Que ceux qui ne font pas parti de ces groupes lèvent la main..."

    Moi je léve la main je suis ouvrier du batiment, retraité depuis peu et jamais été communiste, par contre suis trés pour un front de gauche.

    105 Jake
    La plupart d'entre eux y vont pour la préférence nationale, l'islamophobie, le racisme (ordinaire ou pas), le rejet de l'autre,..."

    Le FN a toujours récupéré ce genre de vote qui d'ailleurs est plus venant d'électeurs de droite, meme si pas tous, c'est donc pas nouveau, par contre ce que vous oubliez de souligner c'est ce qu'il récupére avec la corruption et l'impunité des politiciens véreux.
    C'est ça qui s'appelle le vote-bombe en vérité.
    Je prétend que c'est bien plus important que le vote sur l'étranger ou l'insécurité.
    Je peux vous dire que moi sur les chantiers et pas que sur les chantiers d'ailleurs, ça fait un moment que je l'ai senti monter la haine sur les politiciens véreux qui échappent à tout malgré les affaires et les tombereaux de fric qui vont avec, alors qu'ils votent des lois pour que le tout-venant lui n'échappe à aucune de ses obligations avec majoration au moindre retard de paiement ou se prend une prune direct pour le moindre parcmétre oublié, etc.
    Vous feriez bien de vous penchez là-dessus et en particulier Mélenchon parce que ça en fait partie de la motivation du "qu'ils s'en aillent tous" pour reprendre le terme de Mélenchon.
    Prenez conscience que tout le monde en a ras le bol des truands politiques jamais punis ni meme jugés.
    Ne le laissez pas au FN, il s'en régale.

    Amicalement de passage.

  23. orero ramon82 dit :

    Alors, avec ces 36% le FN serait, le parti politique qui défendrait le mieux les ouvriers ? C'est cela, oui !
    Les avez-vous vu quelque fois manifester un quelconque soutien dans quelque mouvement que ce soit, dans les manifestations pour défendre nos retraites, pour défendre les emplois des Conti, des Molex, des Célanèse, pour défendre le système educatif, les avez-vous vu se "bouger le fondement" pour défendre l'Hopital Public, et plus largement les Services Publics et les agents de la fonction publique, la Poste, les avez-vous entendu proposer une quelconque action pour défendre quelque attaque que ce soit visant quelque emploi, service, institution que ce soit et venant de quelque gouvernement que ce soit ?
    Seront-ils présents les 14 et 15 Mai prochain au rendez-vous du Plateau des Glières avec tous les défenseurs-résitants du Consei National de la Résistance ? Bien sûr, en masse, leur blonde égérie de bleu-marine vêtue, à leur tête, francisque au vent !
    Rien, jamais présents... Jusqu'à renier même ce 1er Mai traditionnel (si mal perçu par les organisations syndicales qui en font plutôt une journée auto-promotionnelle...) au profit d'une célébration improbable et grotesque !
    C'est perdre son temps que de dégoiser sur ce sondage bidonné, à 12 mois de l'échéance princeps, alors que seuls quelques candidat(e)s à la candidature se sont manifesté(e)s sauf à vouloir faire le bonheur des Instituts de Sondage, de M. Calvi et autres M. Barbier ou M. Régnier, etc... et de toute la presse bien pensante, à commencer par Le Figaro.
    Parlez de ces 36%, faites-en des tonnes, et cette idée s'installera et s'imposera dans les têtes des moins armés, des plus démunis, et des grincheux, grippe-sous et autres "gros c..s" (pardon M. Carlier, ceci est à propos de votre commentaire si bien réfuté en retour par qui vous savez!), car il y "succés" artificiellement construit pour jouer le rôle que lui ont dévolu leurs promoteurs !

  24. Thomas dit :

    Avançons !
    Le déclin d'une certaine cohésion des travailleurs, assommés par la puissance de l'idéologie individualiste, la pression du capital, le manque de temps, la peur du lendemain... laisse bien à penser que la révolution, qu'elle attende les urnes ou non, ne saurai plus vraiment se baser sur un ancrage populaire ouvrier. La lutte et les idées peuvent et doivent renaître au cœur des villes, parmi les oubliés de la foire aux profits. C'est ici que des classes ouvrières autant que supérieures sont dégoutées, déracinées, précarisées. C'est ici qu'on va remettre en question l'idée du travail, qu'on va élaborer le revenu citoyen et réinventer le bonheur.
    Précaires de tous les pays, unissez-vous !
    Évoqué précédemment, le compte-rendu de Leila Chaibi sur la manifestation des précaires portugais est à lire ici (invitée d'AlterBlog) : http://alterblog.fr/node/61
    Tous à la Fête des précaires et du pissenlit le 30 avril !

  25. kontarkhosz dit :

    Et si la classe ouvrière et la classe moyenne était K.O debout ? Abrutis de travail, d'emm****ments de toutes natures, brisés et lestés d'une incapacité "orchestrée" de se projeter au delà de 24 heures, tellement les urgences quotidiennes, ou mensuelles, les assaillent qu'il en serait trop long d'en faire la liste ici ! Peut-on dans ces conditions, penser à la politique, penser la politique, s'interdirait t-on, ainsi de "panser" celle ci dans un geste salvateur qu'elle ne mérite pas, et au fond, mérite t-elle nos précieux soins et attentions se disent beaucoup de nos contemporains... Certains à en croire les derniers sondages conçoivent quelques mesures prophylactiques en terme de thalassothérapie marine, pour seul traitement opérant, c'est à désespérer, je suis très très en colère, mais contre qui ?

  26. Michèle dit :

    Le FN et la droite utilisent l'arme redoutable qui consiste à attiser les conflits non résolus sur le plan individuel: la jalousie et la rivalité fraternelle: si je suis lésé, frustré, précaire...c'est la faute de l'autre, le fonctionnaire, l'immigré, l'autre qui me prend ma part. Pas besoin de réfléchir, c'est le système primaire qui est aux commandes avec son cortège de fantômes ou de monstres.
    La question qui se pose alors est celle de l'entrée en jeu du système secondaire, celui de la pensée et du raisonnement. Il intervient pour soulager les tensions, apaiser les conflits en mettant du sens. C'est là que les "formules", les "slogans" viennent capitonner la multitude et l'errance des idées contradictoires. Ceux qui rassurent comme "la force tranquille" sont très efficaces. Le concept d'égalité est le contre poison qui doit inspirer notre réflexion. A nos trouvailles les amis ! Je pense que ce blog est à même de les susciter, de les accueillir et de les transmettre.

  27. Nicolas 70 dit :

    @ 125 Thomas : Votre commentaire est plein de générosité et de bons sentiments, mais il m'apparait coupé de la réalité.

    Il a un côté hédoniste. Cela sent bon la deuxième gauche. Moi, je suis Socialiste et Républicain, première gauche. C'est de la lutte, de la confrontation que nait la solidarité. C'est sur cette base que nous devons construire et non pas sur une dérivée d'un néo "Peace and love" qui a toujours eu la côte dans les classes moyennes mais pas dans le peuple.

    Vous faites à la fin la promotion de la Fête des précaires et du pissenlit le 30 avril. La fête, c'est la fête des travailleurs le 1er mai.

  28. Jake dit :

    Bon, et bien comme je vois que personne ne peut rien et ne propose rien contre cette montée inéluctable de l'extrême droite, que le FdG n'est pas représentatif des classes laborieuses, je vais aller essayer un autre blog, histoire de voir si ailleurs ils ont des idées.
    Amitiés
    Jake

  29. François dit :

    La pensée du FN ("les immigrés mangent notre pain"), quand je le peux, je la contre de cette façon, en reprenant les arguments développés ici et là :
    1- les caisses de l'états ont été vidées par les riches à raison 195 milliards/an, soit 3000 euros par français (bébé et vieux compris)
    2- le pays n'a jamais été aussi riche (PIB doublé en X? années)
    3- Quand le nouveau pauvre, le "français-dit-de-souche" qui dégringole arrive à la caisse pour ses prestations sociales, ils se rend compte qu'il y avait déjà la queue devant lui avec la couche sociale la moins favorisée, et que cette dernière est essentiellement constituée de ceux qu'on appelle "les-noirs-et-les-arabes" (hier ils venaient d'ailleurs)
    4- Comme les caisses sont vides, il n'y en aura pas pour tout le monde
    5- Oui dans le lot "des-noirs-et-des-arabes" il y aussi des râleurs et des revendicatifs un peu nerveux, mais que chez tous les pauvres d'avant il y en a toujours eu (je me souviens comment on traitait les portugais qd j'étais gosse : sales, menteurs, voleurs... et comme le pauvre-de-souche peut aussi être revendicatif... la pauvreté rend nerveux).
    6- Que les gros, avec leur gros gateau sous le bras, nous disent : "holala, regardez'les-noirs-et-les-arabes'ils mangent vos miettes !" (le gros gâteau est si bien caché sous leur bras).
    7- Que les musulmans sont comme tous les croyants (il y a des gens normaux et des énervés et je parle de la révolution tunisienne qui ne comportait pas Allah dans ses revendications)
    8- et puis je prescris cette vidéo recommandé par Lyendith @217 dans le billet précédent : http://www.archive.org/details/le_revenu_de_base

  30. Descartes dit :

    @orero ramon82 (#124)

    Alors, avec ces 36% le FN serait, le parti politique qui défendrait le mieux les ouvriers ? C'est cela, oui !

    Non, ce n'est pas "cela". Avec 36%, le FN est le parti politique que les ouvriers déclarent vouloir voter. Ce n'est pas tout à fait la même chose.

    Les avez-vous vu quelque fois manifester un quelconque soutien dans quelque mouvement que ce soit, dans les manifestations pour défendre nos retraites, pour défendre les emplois des Conti, des Molex, des Célanèse, pour défendre le système educatif, les avez-vous vu se "bouger le fondement" pour défendre l'Hopital Public, et plus largement les Services Publics et les agents de la fonction publique, la Poste,

    Non. Mais il faut être conscient que cette longue liste de combats est aussi une longue liste de combats perdus. Et que les ouvriers peuvent légitimement se demander si ceux qui sont venus leur "manifester leur soutien" font autre chose que soigner leur mauvaise conscience dans un geste qui n'a aucune efficacité. Le vote FN est aussi l'expression d'un ras-le-bol des résistances glorieuses qui au bout du compte ne servent à rien. Et on le voit bien dans les luttes: alors que les leaders de la "gauche radicale" prêchent la résistance jusqu'au bout, les travailleurs négocient les indemnités de licenciement, conscients que leur usine est condamnée.

    @Jake (#129)

    Bon, et bien comme je vois que personne ne peut rien et ne propose rien contre cette montée inéluctable de l'extrême droite, (...)

    Mais bien sur qu'on peut. Moi j'ai fait une proposition (et je ne suis pas le seul): constituer un groupe d'expertise pour travailler sérieusement à un projet réaliste et chiffré prenant en compte les problèmes soulevés par le monde du travail. Et travailler à l'institutionnalisation d'un parti capable de porter un tel projet. Cela n'a pas soulevé l'enthousiasme... faut dire que c'est du boulot!

  31. Rachel dit :

    @Jake : propose, toi ! On cherche des solutions sans arrêt, tu sais ! Si t'en as, on est preneurs ! La démocratie, c'est le pouvoir au peuple. Si tu attends que les solutions viennent de quelqu'un d'autre que toi, alors ne te plains pas si le pire arrive !

  32. Shakealot dit :

    Meuuuuh ! Sans vouloir débarquer comme un cheveux sur la soupe, on était pas sensé retrouver monsieur Mélenchon ce matin sur la Matinale de radio classique ? A la place de ça je me suis tapé un certain Maurice Leroy...

  33. Rachel dit :

    Mais où êtes-vous ? Ce matin, je me lève et je lis : un salarié de France Télécom s'immole par le feu ! Horrible hommage à la révolution tunisienne ! Message des médias : "Encore un suicide, la vie continue". J'attends votre intervention sur itélé, en vain. Que s'est-il passé ?

  34. citoyenne21 dit :

    C'est quoi cette déprogrammation sur I-télé ? et ce soir, Jean-Luc Mélenchon est-il bien présent à l'émission de Guillaume Durand sur la 2 à 23h00 à la place de José Bové, comme je l'avais vu sur le net ?

  35. Rachel dit :

    @citoyenne21 : apparemment non ; ou bien France Soir s'est planté, ou bien cette intervention a également été annulée. Guillaume Durand recevra le chef d'entreprise Charles Beigbeder et... le PDG de Total ! Si, si, ça ne s'invente pas. Mieux vaut en rire, mais j'avoue que c'est de plus en plus difficile pour moi...

  36. citoyenne21 dit :

    Ce qui est à constater c'est que j'entends des gens autour de moi dire mais on ne le voit jamais à la télé Jean-Luc Mélenchon ! En fait il passe à des horaires incompatibles avec le mode de vie des classes populaires (8h du mat, 11 h du soir) ! La seule émission où les classes populaires ont pu le visionner ce fut chez Drucker mais bon on ne peut pas dire que ce soit une émission de référence ! Moi non plus ca ne me fait pas rire tout ça ! Jean-Luc Mélenchon va-t-il adopter une autre stratégie à partir de juin ?

  37. noel dit :

    En 2007, le produit de la vente de 3 % du capital d’EDF a servi à financer le plan campus à hauteur de 3,7 milliards d’euros. Ce plan campus financé également par le Grand Emprunt profite essentiellement à cinq grands pôles géographiques d’excellence et précipite les petites universités vers la dévolution du patrimoine immobilier qui est la dernière étape de la loi LRU après l’autonomie financière.
    Le gouvernement Sarkozy fait ainsi d’une pierre deux coups en privatisant EDF et ouvrant l’enseignement supérieur aux marchands. Quant à nous, nous payons plus chère notre électricité sans contrepartie sur la sureté de nos centrales nucléaires et nous condamnons nos enfants à un enseignement supérieur élagué de ses valeurs humanistes et probablement hors de prix.

  38. Rachel dit :

    @citoyenne21 : euh... mais ça ne dépend pas de lui ! Êtes-vous à ce point naïve ? Pourquoi pensez-vous qu'il ne passe presque jamais aux heures de grande écoute ? Si vous avez en tête une "autre stratégie", faites-le savoir !

  39. citoyenne21 dit :

    A Rachel (139) : mais je n'incrimine pas Jean-Luc Mélenchon ! Je disais cela comme pour renforcer le fait qu'effectivement rien n'est fait pour que la classe populaire soit réactive dans le bon sens ! Et ca ne signifie pas non plus qu'il n'y a rien à changer du coté de la stratégie de Jean-Luc pour parvenir à toucher davantage les classes populaires ! Certains ici disent avoir proposé leurs idées pour structurer les choses et n'avoir reçu aucune réponse favorable en retour. Je constate c'est tout ! Quelques aménagements sont certainement nécessaires, vous ne pensez pas ?

  40. JC dit :

    A propos de la communication de France Télécom-Orange sur les suicides de ses employés. On doit tout de même remarquer le soin qui est mis à éviter d'associer la marque Orange à ces drames terribles. Effectivement l'on peut dire que Orange n'est qu'une marque d'une entreprise qui se nomme France Télécom et cependant cette marque est omniprésente sur les contrats, sur les factures sur l'identité visuelle des agences qui sont d'ailleurs construites comme des boutiques. Il est clair que l'on assiste à un basculement sémantique de la perception de ce qui a été un des services publics les plus symboliques vers un établissement privé fortement identifié. Il ne faut donc surtout pas associer la marque "Orange" à ces suicides qui sont les révélateurs d'une transformation de fond puisqu'elle agit entre autre sur la volonté d'une personne à se donner la mort (souffrance insupportable, image de soi éparpillée…). On comprend bien là que c'est à France Télécom d'assumer cela et non pas à Orange. On comprend bien donc cette préservation de la marque qui va remplacer l'établissement.
    En conséquence, il semble opportun de ne pas séparer les termes France-Télécom et Orange lorsqu'on aborde le sujet.

  41. Cronos dit :

    BASTA AVEC LES SONDAGES

    Puis-je me permettre de faire remarquer que c'est hors sujet.

    @ tous
    Ne pensez vous pas qu'il y a d'autres sujets bien plus cruciaux à débattre en ce moment, et bien plus politique, vous semblez ignorez que nous sommes sur un blog politique, certes personnel à J-LM mais politique tout de même, vous avez quoi dans le cerveau les Gens ?

    OUI @ Marc 123 dans sa réponse à Jake 105
    Voilà effectivement un thème de discussion un peu plus analytique et politique (hé ! les intellos du blog ! Marc l'ouvrier est maçon, et cela ne l'empêche pas d'avoir un raisonnement juste, lui), c'est la première fois que le sujet du "Tous pourris" est abordé dans le bon sens. J'y faisais brièvement allusion dans mon commentaire précédent concernant les hommes politiques de l'île de la Réunion.

  42. Jake (fausse sortie) dit :

    @ 132 Rachel
    @Jake : propose, toi ! On cherche des solutions sans arrêt, tu sais ! Si t'en as, on est preneurs ! La démocratie, c'est le pouvoir au peuple. Si tu attends que les solutions viennent de quelqu'un d'autre que toi, alors ne te plains pas si le pire arrive !

    Je n'attends rien des autres pour moi-même. Je pourrais très bien voter Sarko ou Dsk et m'en contenter personnellement car j'ai le bol d'avoir une bonne situation. Toutefois, ce n'est pas ma façon de voir l'avenir de ce pays et des gens qui l'habitent. Face aux moyens et méthodes déployés par ceux d'en face, j'aimerais assez que nos têtes pensantes passent moins de temps à se quereller sur qui sera le chef et nous proposent du concret et du solide pour contre-attaquer. Des idées simples et fortes et des vecteurs de communication qui touchent les masses.

    çà, moi, je ne sais pas faire.

  43. jean ai marre dit :

    @ 117 Gilbert Duroux
    On ne peut décemment pas ranger dans la gauche radicale un rassemblement électoral dont la principale composante a participé à un gouvernement qui a privatisé davantage que la droite et qui ne s'en est pas le moins du monde repenti.

    Mais qui vous dit que je range dans la Gauche radicale ce ramassis là ?
    Chaque fois que les médias ou tous les autres discours parlent de la gauche, c'est le PS dont il est question.
    Et bien, non, il y a une autre Gauche qui a le même socle de valeurs historique, qui ne va pas vers la Social-démocratie, qui refuse la fatalité, qui ne veut pas " gérer" de la même façon le capitalisme, qui propose de nationaliser le système bancaire, de vouloir l'intérêt général à l'intérêt particulier, et qui veut former un Front de Gauche.
    Ais je bien répondu ?

  44. pascale71 dit :

    Devant I-télé ce matin, à 8 h pétante, jusqu'à la 2ème partie : point de jean Luc Mélenchon, grosse déception !
    On verra se soir, mais y en a marre. Les médias font la pluie et le beau temps. Alors, un coup de blues et hop un tour sur le blog, façon de se dire que l'on est pas tout seul, surtout en vivant à la campagne.
    Alors pour le 1er Mai on ira manifester. Il faut garder le moral et en ce moment c'est dur...

  45. guile45 dit :

    Jean-Luc est l'invité de la deuxième partie de "Face aux Français" ce soir et non de "Semaine Critique" comme indiqué dans l'agenda du blog de notre porte-parole.

  46. Gilbert Duroux dit :

    144 jean ai marre
    "Mais qui vous dit que je range dans la Gauche radicale ce ramassis là ? Chaque fois que les médias ou tous les autres discours parlent de la gauche, c'est le PS dont il est question. Et bien, non, il y a une autre Gauche qui a le même socle de valeurs historique, qui ne va pas vers la Social-démocratie, qui refuse la fatalité, qui ne veut pas " gérer" de la même façon le capitalisme, qui propose de nationaliser le système bancaire, de vouloir l'intérêt général à l'intérêt particulier, et qui veut former un Front de Gauche. Ais je bien répondu ?"

    Non, vous n'avez pas bien répondu. Je crois que vous ne m'avez pas bien compris. Ou vous faites semblant, je ne sais pas ? Je ne parlais pas du PS mais de son principal allié de temps des privatisations allègres. En niant la réalité vous entretenez la confusion. Bien évidemment qu'on ne peut pas dire que le Front de gauche, c'est la gauche radicale tant qu'on n'aura pas l'assurance que demain il ne servira pas de supplétif au PS. Certaines attitudes, lors des élections locales, ne contribuent pas à rassurer ceux qui recherchent une certaine radicalité (au bon sens du terme).

  47. jean ai marre dit :

    @ 147 Gilbert Duroux
    Non, vous n'avez pas bien répondu.Bien évidemment qu'on ne peut pas dire que le Front de gauche, c'est la gauche radicale tant qu'on n'aura pas l'assurance que demain il ne servira pas de supplétif au PS.

    Il faut nommer qui est le supplétif au PS.
    Je pense que vous voulez désigner le PC. Pour ce qui est de ce parti, avons nous le droit de faire un procès d'intention ? L'histoire nous a montré que c'est le PS et les radicaux de gauche qui ont délaissé le programme commun., qui représentait tant d'espoir pour ma génération.
    Il est vrai qu'actuellement ce sont les élus du PC qui mettent la main au portefeuille et agissent sur les orientations et stratégies électorales, La peur d'aller au Front de Gauche est motivée par le risque de perdre leur mandat.
    La direction, elle, est plus catégorique et sa stratégie de renouer avec les classes populaires pour redevenir le parti ouvrier passe par la rupture avec la social démocratie incarnée par l'équipe de DSK, Hollande.
    Je vous avoue que ma réponse est tendancieuse, par de procès d'intention, le ralliement de toute la vraie Gauche (qu'on appellera radicale) allant du PC au NPA en passant par le PG, pour former un Front de Gauche uni qui puisse faire le contre poids au PS.
    Je n'ai pas l'intention d'entretenir la confusion. Pourquoi faire ? Dans quel but ? J'ai tellement envie que ça change au plus profond. Radicalement...

  48. Descartes dit :

    @jean ai marre (#148)

    Il est vrai qu'actuellement ce sont les élus du PC qui mettent la main au portefeuille et agissent sur les orientations et stratégies électorales, La peur d'aller au Front de Gauche est motivée par le risque de perdre leur mandat. La direction, elle, est plus catégorique et sa stratégie de renouer avec les classes populaires

    Je pense qu'avec une telle analyse vous allez au devant de grandes déceptions. Opposer la direction du PCF aux élus n'a pas de sens. D'abord, parce que la direction du PCF est essentiellement composée d'élus. Mais surtout, parce que depuis le 28ème congrès ce sont les élus qui font et défont au PCF. La stratégie de Front de Gauche de la direction du PCF est exactement ce que veut l'immense majorité des élus: une alliance souple qui leur permet d'aller aux élections sans l'étiquette PCF. Et si le prix est de donner la candidature présidentielle, pas de problème: pour les élus, ce qui importe c'est ce qui se passe dans leur petit Landerneau. Les questions nationales, ils s'en foutent. On peut d'ailleurs constater que les rares élus opposants à la stratégie du Front de Gauche avec candidature non-communiste à la présidentielle sont des députés, c'est à dire, des élus nationaux.

    Alors ce seraient des élus jaloux de leurs petits privilèges qui s'opposeraient à une direction désintéressée aux nobles motivations ? Allons... croire que la direction du PCF cherche à "renouer avec les classes populaires" est une douce rigolade. Il n'y a qu'à lire les documents des derniers congrès, ou les questions "sociétales" occupent tout l'espace, et les revendications des couches populaires sont traitées sur le mode de l'incantation. Ou regarder son secrétaire national, le premier dans l'histoire du PCF à n'avoir jamais travaillé pour un patron ni adhéré à un syndicat de travailleurs.

  49. Cronos dit :

    @ kontarkhosz 126 dit :
    Et si la classe ouvrière et la classe moyenne était K.O debout ?

    Ceci est une vérité réelle et funeste, qui ne pourra s'inverser que lorsque l'oligarchie ploutocrate sera renversée, jugée par la justice du peuple, et mise en internement définitif derrière des portes qui ne s'ouvriront plus jamais pour eux, il existe suffisamment de lieux putrides pour les enfermer à vie, leur interdisant de ce reproduire ; rien que la confiscation de leurs biens et de leurs richesses remboursera la dette de la France, et il en restera encore assez pour construire et loger les gens mal ou pas logés, on nationalisera leurs sociétés et leurs banques, cette manière de voir pourrait paraître fascisante, ce n'est qu'un juste retour des choses en beaucoup plus brutal car nous n'avons aucunement besoin d'eux pour vivre, mais croyez moi, si un jour ils n'ont plus besoin de nos vies ils n'hésiteront pas à nous appliquer le régime que je leur préconise.

    Abrutis de travail, d'em m****ments de toutes natures, brisés et lestés d'une incapacité "orchestrée" de se projeter au delà de 24 heures …

    hé oui ! bien sûr ! pour ceux qui en on encore un … Mais qu'en est-il pour ceux sans travail, pour les assistés comme ils les appellent ? et pour les non assistés que sont les petits artisans et commerçants que la grande distribution ruinent et font faillir, qui au mieux meurent de chagrin après une vie de labeur quotidien ou qui se suicident n'ayant droit à rien, mais dont on ne parle jamais, les médias ont des pudeurs cachées !…

    … c'est à désespérer, je suis très très en colère, mais contre qui ?

    Je suis bien plus qu'en colère, j'ai la haine contre les oligarques des 200 premières fortunes de France qui détiennent plus de 200 milliards d'euros, les 50 premières font à elles seules plus de 146 milliards d'euros, dans les 50 premières vous trouvez la bande du Fouquet's, contre qui !…

  50. Gilbert Duroux dit :

    Mais quelle idée a eu Jean-Luc Mélenchon de soutenir Skyrock, une radio des plus crapoteuse.
    Il aurait mieux fait de laisser les actionnaires se dém****r entre eux.
    Ça me rappelle l'époque où NRJ avait mobilisé 100 000 personnes dans les rues, Johnny Halliday en tête, au nom de la liberté (alors que cette radio écrasait tout le monde avec une puissance d'émetteur 10 fois supérieure à celle autorisée).
    La dernière de Bellanger, patron de Skyrock, révélée par le site d'Arrêt sur images (article payant).

    Extrait :
    "La liberté de toute une génération est aujourd'hui menacée à tout jamais." C'est à coups de tels slogans, brandissant la liberté d'expression, que Skyrock a organisé la défense médiatique –réussie– de son patron. Ecarté par le fonds d'investissement Axa Private Equity, puis réintégré à son poste après une campagne tonitruante, Pierre Bellanger est un libertaire autoproclamé, qui se veut le chantre de l'affranchissement des tabous.
    Sexe, ego et radio - Libération 13/10/08 - image Médias le magazine, 24/04/11
    Mais cette liberté de parole, revendiquée à l'antenne de Skyrock, n'est apparemment pas la première des priorités de Bellanger lorsqu'elle est pratiquée par d'autres médias.
    @si a ainsi eu la surprise de découvrir que Bellanger avait fait supprimer du site de Libération le compte-rendu du procès d'octobre 2008, où il comparaissait pour corruption de mineure, et qui avait laissé apparaître de larges pans de sa vie de polygame...


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