08mai 11

Besancenot, Ben Laden, Voynet, Rafael Correa

Le meilleur et le pire

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J e vais parler de Ben Laden ! Bon sang, quel film! Pendant que j’en suis au cinéma juste un mot sur Dominique Voynet dans le rôle de « tatie Danielle » de l'écologie politique. Et pour revenir à l’écologie, la vraie, des nouvelles sur l’affaire des gaz de schistes. Et pour le dessert une bonne surprise : une nouvelle victoire de la révolution citoyenne en Equateur. Par les urnes. Un beau référendum contre les oligarques locaux, leurs comptes en banques et leurs médias. Un régal.

M ais je commence sur autre chose. Dans l’espace politique de l’autre gauche le renoncement d’Olivier Besancenot à la candidature pour l’élection présidentielle est un évènement majeur. Il est absolument évident qu’il modifie profondément les données de notre existence dans l’élection elle-même et dans le moment politique en général. Mais plus largement,  les conditions de l’élection de 2012 sont modifiées puisque celle-ci semble s’annoncer si volatile. Avant d’analyser quelques aspects de la lettre d’Olivier Besancenot, je voudrais d’abord risquer un commentaire plus personnel.

D’abord, j’ai eu du mal à croire que la nouvelle soit vraie. De façon quasi mécanique, j’ai d’abord surtout retenu du document cette affirmation d’Olivier Besancenot que le NPA devrait avoir en 2012 un candidat issu de ses rangs. C’est assez agaçant. Donc la rencontre de la veille avec la délégation du NPA et le rendez vous pris pour « continuer la discussion » sont à nouveau une manœuvre dilatoire. Tout cela ne sert à rien, une nouvelle fois, puisque la décision serait maintenue d’avoir en toute hypothèse un candidat NPA. Comme aux élections européennes, comme aux régionales, comme aux cantonales ? Des rencontres pour dire qu’on les a faites, sans lendemain, juste le temps de créer un espoir puis de le décevoir. C’est rageant.

Puis j’ai été surtout sensible à la dimension personnelle de ce que je lisais. C’est ici, bien sûr, une personne qui exprime d’abord un raisonnement politique. Mais ce raisonnement ne peut être purement abstrait pour cela même que celui qui le présente est en même temps le sujet de l’affaire en cause. Cela m’a amené jusqu'à la trame personnelle du document. J’ai senti la tension terrible de l’homme qui écrit. Il ne veut pas être le candidat permanent, trente ans durant, comme l’a été en son temps, Arlette Laguiller. Tout ce que je vais écrire à présent ne fera que rajouter à l’hommage qui est dû à l’endurance d’Arlette Laguiller. Besancenot ne veut plus d’un rôle personnel qui est un sacerdoce éreintant et rabougrissant. C’est le moment pour tous ceux qui se croient très malins quand ils invoquent à tout bout de champ les « querelles d’égo » à propos de cette élection de se demander par quel dérèglement de leur propre égo ils peuvent croire qu’être sous les projecteurs est un pur délice où l’égo s’épanouit. Foutaises ! C’est une vie sans lieu de repli, puisque tout le monde vous reconnait partout, en toutes circonstances. Dans cet espace sévit un voyeurisme écarquillé. Votre famille, vos enfants, vos voisins, vos amis d’enfance, tout peut être, à tout moment, déshabillé en public. Une meute sans principe et sans vergogne de malheureux qui vendraient leur mère pour survivre sont prêts à tout pour quelques euros de pige. Protestez-vous ? Aussitôt on vous rappelle que vous êtes un « homme public » et que chacun a « le droit de savoir ». Idiotie tirée du vocabulaire pédant des médiacrates. Non ! Nous ne sommes pas des hommes ou des femmes publics, nous sommes des personnes privées qui avons des activités publiques, ce qui n’est pas du tout pareil. Non il n’y a aucun droit à notre sujet qui excède ce qui vaut pour le commun des mortels. Pourtant, sitôt que nous protestons contre quoi que ce soit qui nous est infligé de cette façon nous sommes accusés d’avoir la « grosse tête » et de revendiquer un statut d’exception.

Le pire, je crois, de tout est l’arrivée sur la scène, comme les moustiques attirés par la lumière, des frustrés qui se réclament de connivences particulières. Ils paradent en révélant des confidences à deux balles qui pourtant vous pourrissent la vie, violent votre intimité, alimentent les fantasmes des fous qui vous écrivent des lettres pas toujours anonymes et des malades qui trainent dans la rue. Un monde où tous les coups, et surtout les plus personnels, sont permis, un monde où il faut subir à intervalles réguliers des humiliations publiques télévisées, des inquisitions sans pudeur, accepter d’être brocardé par des ignorants, méprisé par des voyous, et ainsi de suite. Avec internet sévit aussi à présent la possibilité d’envois calomnieux, qui même quand ils sont visiblement absurdes, ne vous empêchent pas de recevoir un nombre significatif de demandes de mise au point, souvent exigées sur le mode postillonnant des piliers de bistrots ou dans le registre d’une inquiétude qui à elle seule est une offense. Et pour le reste, meetings, réunions et colloques tous les week-ends, et presque tous les soirs. Sans oublier les déjeuners, diners et, depuis peu, les funestes petits déjeuners, dits « de travail ». Pour lui, Olivier Besancenot, s’ajoutent deux ou trois jours de distribution de courrier et une paye au lance pierre. Sans oublier l’obligation de tourner autour de son gosse, quand il l’a avec lui, pour éviter qu’on le lui photographie. Besancenot ne veut plus de ça et je le comprends. Pour ma part, rien dans l’action politique ne m’a jamais rebuté et rares sont les fois où je m’y suis ennuyé. Mais ce viol permanent des frontières de la pudeur et de la réserve est un corrosif qui m’a davantage blessé les trois dernières années que pendant les trente ans précédents de mon engagement politique. Qu’Olivier Besancenot aspire à reprendre une position moins exposée à ce feu et plus protégée, c'est-à-dire militante, voilà qui est le signe d’une humanité sauvegardée en lui. Qu’il soit accablé par avance d’y être condamné pour les trente prochaines années d’une élection à l’autre, je l’approuve avec l’impartialité de quelqu’un pour qui cette durée dans une fonction n’est plus envisageable.

De quel côté se tourneront les électeurs potentiels d’Olivier Besancenot ? Il n’est pas du tout assuré qu’ils se reportent sur la nouvelle candidate du NPA. Ni d’ailleurs sur qui que ce soit d’autre en particulier, à gauche. Olivier Besancenot rassemblait sur son nom, dans les urnes des présidentielles, un électorat bien plus large que celui des personnes adhérant aux idées particulières du NPA. Cet élargissement électoral lui semble d’ailleurs artificiel puisqu’il dit ne plus vouloir du substitut à l’action militante que serait une autorité acquise du seul fait de l’influence médiatique. Il écrit : « Que les idées s’incarnent ponctuellement dans un contexte social et politique déterminé, ou qu’il faille déléguer la tâche militante de la représentation publique, par un mandat précis et limité dans le temps, est une chose. Jouer des ambiguïtés du système politique et médiatique pour se substituer à l’action militante réelle au sein de la lutte de classe, en est une autre ». On comprend l’idée et, pour ma part, je la partage. La scène médiatique a une influence majeure, nous le savons bien, sur la formation des représentations mentales collectives. Mais elle ne fonctionne pas de la même manière pour l’ordre établi et pour ceux qui le contestent. La machine reproduit à longueur de journée, et jusque dans les détails de la publicité ou des mises en mots, l’idéologie dominante. La présence des contestataires permet de percer le mur ponctuellement et provisoirement. Le système récupère cette présence pour se légitimer. Il mouline un spectacle. L’illusion serait de croire autre chose. Un porte parole de gauche écouté ne peut compter sur cet effet pour faire le travail d’éducation populaire sans lequel notre ancrage durable serait rayé de la carte en peu de temps. Il faut donc certes jouer avec cette méta-réalité, l’utiliser. Il faut manipuler l’usage des médias pour inscrire dans le paysage les portraits simples et frustres que l’on nomme « l’image ». Mais sans illusions.

Cela signifie aussi qu’il est vain d’espérer échapper à l’identification d’un combat à une personne. Cela n’a jamais été possible à quelque échelle que ce soit. Dans la moindre lutte une figure émerge toujours qui la représente aux yeux de tous. Non ce n’est pas condamnable ! Tout au contraire. Cela est nécessaire pour donner un visage humain aux idées qui sont défendues. De cette façon elles sont bien plus entrainantes. Il faut être gravement imbibé d’idéologie consumériste pour ne vouloir d’une idée qu’aseptisée et débarrassée de son identité humaine. Mais voici la différence. Personnaliser la lutte, dirais-je, c’est la réduire à la personne qui la représente aux yeux des autres. L’incarner c’est autre chose. Dans ce cas la lutte, la cause et la personne sont comme le drapeau et sa hampe. Mais si l’on incarne trop longtemps et trop exclusivement une cause, alors on la personnalise. Et surtout on l’expose aux aléas des comportements individuels de la personne qui en est l’image. Donc on la réduit. Par conséquent ce que dit Olivier Besancenot après dix ans de porte parolat est parfaitement fondé. Je le dis avec la tranquillité d’esprit, encore une fois, d’un homme pour qui cette durée dans une fonction n’est plus possible. Ne vous inquiétez pas de ces références amusées au temps dont je dispose. Il vous assure seulement du fait qu’avec moi pour vous êtes assurés de ne pas risquer l’inamovibilité.

Il est absurde de chercher à se projeter dans des espaces de temps où toute prévision devient une prophétie interchangeable. Nos taches sont actuelles. « Hic et nunc », comme dirait Michel Denisot, ici et maintenant. Notre partie est décisive. Serons-nous le point d’appui du rejet du système ou bien la famille Le Pen va-t-elle pouvoir faire son office de chien de garde de celui-ci ? La division de l’autre gauche nous a cloués au sol. Mais nous ne sommes pas condamnés à y rester. Le Front de gauche a franchi une à une toutes les étapes de la crédibilité et de l’ancrage. En passant la barre des dix pour cent aux élections cantonales un seuil a été franchi. Mais à tout moment, tout peut revenir au point de départ si on ne s’attache à réussir chaque étape, chaque pas. Inutile alors de faire des pronostics. La situation est si volatile que tous sont vrais en même temps. Il faut s’en tenir aux fondamentaux de l’action politique à gauche : on ne réussit que par l’ancrage dans la conscience populaire avec des messages et des méthodes claires. Un travail de fond. Et pour cela il faut un programme, une stratégie et un parti pour porter le tout. Nous avons tout cela. Nous avons le programme partagé, les partis du Front de Gauche, le rassemblement de la gauche de rupture. D’autres auront tôt fait de constater qu’ils n’en sont pas munis comme ils le croient. Dès lors nous avons surtout des taches. Ca au moins c’est du sérieux, concret et mesurable objectivement. C’est à elles que nous sommes attelés. Le travail avance. Le texte du programme partagé sera prêt d’ici à trois semaines.  Puis il mènera sa vie d’abord dans la discussion avec les nouveaux partenaires du Front de Gauche et tout autant avec les citoyens et, parmi eux, les élus et syndicalistes  à qui il va être donné à examiner et enrichir. Les ateliers législatifs sont l’étape suivante de cet enracinement du programme. L’accord de mise en place des candidatures aux élections législatives est, lui aussi, en très bonne voie. Avec tout cela, se rassemblera qui veut bien faire cet effort. Et persistera dans son isolement qui ne le veut pas. Mais du moins serons-nous là, conformes à nos principes, disponibles pour faire l’histoire de notre peuple. Bref nous serons en ordre de bataille fin juin. A ce moment là, la scène médiatique vibrionnera : les primaires seront en marche chez les Verts et au PS. Une folle bourrasque après laquelle ne survivront que les plus solides. Mais d’une façon ou d’une autre tout le monde sera ramené au réel, à une heure ou à l’autre. La politique absurde de l’union européenne, la frustration du peuple pillé et du pays saccagé, portent la pagaille comme l’uranium la radiation. Ca finit toujours par être mortel.

Les scénaristes du film de l’empire nord américain ont fait mourir le personnage Ben Laden. Le prochain épisode va être superbe sans doute. Je trouvais cette série de bien meilleure qualité que la précédente produite sous ce naze de Clinton quand c’était le chef de guerre somalien « l’ennemi public numéro un » des états unis. Le décor n’était pas du tout convainquant. Le débarquement sur une plage sous les yeux des caméras, puis le départ en camion des débarqués tout cela manquait de nerf et de suspense. Surtout j’ai vite compris que cette superproduction tournerait à vide car l’accès au pétrole de ce côté peut être stabilisé bien plus tranquillement qu’en passant par là. En Afghanistan je savais que la comédie allait bientôt finir. On s’y trouvait pour s’assurer du pipe line de la compagnie Unocal. Les talibans étaient des ingrats. Ils avaient été très bien reçus à Washington et la compagnie unocal les avait reçue elle aussi en grande pompe si l’on peut dire. Ces gueux avaient peu de temps après annoncé s’intéresser à une offre des argentins. Aussitôt on s’aperçut de leur sauvagerie. Les femmes voilées et tout ça. Affreux. Donc on a décrété que Ben Laden était là bas.

J’ai kiffé l’épisode où le bombardement commence dans la nuit, après l’histoire des tours, le jour anniversaire de l’assassinat de Salvador Allende. Surtout la scène où le mollah Omar, chef suprême des talibans, s’enfuit à mobylette du palais présidentiel en abandonnant les chèvres qu’il y élevait avec amour. Ensuite on a vu de super images où on recherche le mollah dans les grottes en bombardant avec des bombes intelligentes qui rentrent dans les souterrains et font exploser les montagnes. Bien sur, il y avait des passages moins bons. Par exemple l’assemblée tribale qui décide que la charria est la loi du pays et l’écrit dans la Constitution. Ce n’est pas raccord avec les motifs de guerre. Et la scène du bombardement d’une noce paysanne n’est pas cool du tout ! Je suis d’accord pour aussi dire qu’avoir fait élire Hamid Karzaï comme président ce n’est pas finaud du fait que c’était justement le représentant d’UNOCAL en Afghanistan. Ca faisait complot. C’était réducteur par rapport au côté chevaleresque de la libération des femmes voilées et tout ça. Bon. Mais comme elles le sont toujours, ca choque moins. Enfin, la dernière élection présidentielle c’était franchement nul. Tout ce temps entre les deux tours ! Ces pinaillages sur le résultat réel !! Ca ralentissait l’action. Heureusement qu’il y avait la communauté internationale pour désigner le vainqueur en obtenant le retrait du second.

Cet épisode final est moins fameux qu’il aurait pu être. Pas une image ! Zut ! Quand c’était Saddam Hussein on l’a vu se faire examiner les dents et on a bien vu qu’il était sale et repoussant ! Donc qu’on avait bien raison de le détester. On a même assisté en direct à sa pendaison ! Pour un pays comme le notre où la peine de mort est abolie on peut dire que c’était un spectacle rare. Heureusement qu’il y avait les médias éthiques et intransigeants sur le devoir de tout montrer, heu ! Je veux dire de ne rien cacher, enfin le truc qui dit qu’ils font bien ce qu’ils veulent et si t’es pas content tu peux aller voir une autre chaine mais pas de bol pour toi, gééérard, l’autre chaine te montre la même chose ! Va donc, petit naze qu’est pas capable de voir un type se faire pendre en direct en mangeant ton hamburger ! Enfin, ouf,  grâce à eux on a pu voir et revoir ! Ce qui faisait un peu tache c’était que ses ennemis, présents sur place, aient insulté sa foi au moment où on lui passait un sac sur la tête avant de placer la corde. Mais qui ça choque à part les sunnites ?

Et là ? Pas une image ! Mince alors ! Il y a du y avoir un problème avec Donald Cardwel pour les costumes. On ne comprend pas. Alors que toute la scène a été suivie en direct par l’équipe du président dans la salle de commandement ! J’ai vu la photo ! On voit Obama tout petit dans un coin entourés de toutes sortes de gars un petit peu grassouillets et madame Clinton. Et aussi une secrétaire qui se tord le cou au fond de la photo pour regarder l’écran, plus vraie que nature ! Et la photo du visage du sanguinaire à moitié défoncée ! C’était génial ! Heureusement que des médias sympathiques et intransigeants sur le devoir d’informer,  nous ont passé ça à l’heure du repas comme une révélation que l’on « voulait nous cacher ». Pas de pot, un logiciel français a tout débidonné ! Ah ! Là ! Là ! Cette série est bâclée ! Et le coup du cadavre à la mer ? Ca fait rat. Un, deux, trois ! Plouf ! Terminé. Plat comme tout ! Surtout que pas un bidasse n’a fait une photo ou juste un petit coup de vidéo volée. Rien. Pffffft ! Nul.

Bon heureusement que c’est la fin. La série suivante sera meilleure. Ces séries s’améliorent. Je reconnais qu’après le mauvais passage sur ces images manquantes le reste a été sublimement joué. A Paris, sur tous les murs, il y a les « une » des groupies : « l’Amérique est de retour » Obama par ci Obama par là, le doigt pointé, la mine grave. Et la séquence devant le point zéro et tout ça ! Waooo ! C’est quand même mieux que le machin ringard avec présentation de la fiole de sang béatifié montrée à la foule qui chante sans rythme des abracadabras ! Ou cet autre truc à la guimauve des princes et princesse qui sentent le décor en papier mâché ! En plus ça fait gerber tous ceux que ca révulse de voir des gens se croire supérieurs du seul fait de leur naissance ! Ce type barbu qui se faisait dialyser dans les grottes c’est autre chose ! Le seul truc loupé c’était qu’il s’appelle Ben Laden, un nom de machine à laver. Il va quand même nous manquer.

Les nord américains n’ont aucune raison de rester en Afghanistan à présent. Non pas, bien sur, pour cette histoire de Ben Laden qui est un conte pour enfants. C’est plus profond. Le but était d’empêcher le pétrole de sortir du côté des chinois. Objectif manqué. Les russes et les chinois se sont entendus directement. Ce pan là du « containment » des chinois est planté. La ligne de front bouge. Le bilan des avantages et inconvénients de la ligne d’action précédente doit être fait. De plus la diabolisation des musulmans n’arrange que le micro front moyen oriental. Tout est remis en cause avec les révolutions arabes. Dans le coin, maintenant la digue ce sont les islamistes, sunnites cela va de soi, qui peuvent la fournir. Les nord américains s’activent. La contre révolution c’est aussi une face de la révolution.

Le huit mai, on célèbre la victoire de 1945 sur les nazis. Dans beaucoup de communes on organise des commémorations qui sont l’occasion de discours officiels. Ces discours ont pour but de faire vivre les idées que peut partager la société toute entière sur le sens de certains évènements. Ce jour là, à Montreuil, madame Voynet est partie en vrille sur de la politique spécialement politicienne. J’ai connu Dominique à l’époque où elle bataillait pour survivre dans le Jura. Puis quand nous nous efforcions de faire vivre l’idée d’une coalition Rouge Rose Vert.  Je l’ai vue beaucoup changer, comme d’autres. C’est son affaire. Ca la regarde. La voici dorénavant maire et sénatrice, une cumularde banale. Adieu les discours enflammés du passé sur le sujet. La voici de plus anti communiste compulsive. Bref, elle est aussi banale qu’un bureaucrate quelconque du Parti socialiste de seine Saint Denis. Ce dernier lui a d’ailleurs assuré le gite et le couvert. Ce n’est jamais gratuit et Dominique y a consenti en connaissance de cause. Mais les  électeurs viennent de lui infliger une cuisante défaite aux cantonales. Ils ont élu un conseiller général du Front de Gauche plutôt que le candidat Voinettiste au deuxième tour de la dernière élection. La pagaille qui règne dans sa gestion et son autoritarisme nous ont beaucoup aidés, il est vrai. Mais quand même….

Ce contexte l’a conforté dans l’idée que nous sommes le danger. Elle n’a pas tort. Face à l’écologie des carriéristes anti communistes, il y a l’écologie idéologique et militante. Et celle-ci couvre un champ plus large que le champ de manœuvre des nouveaux commensaux du Parti Socialiste. Dans cet espace nous figurons à notre place et nous y avons gagné nos galons militants. Martine Billard n’est pas pour rien notre co-présidente, Corinne Morel Darleux n’est pas une secrétaire nationale à l’écologie sans légitimité. Gabriel Amar a créé une régie publique de l’eau qui irrite maints partisans du capitalisme vert. Et ainsi de suite.

Donc, pour fabriquer une digue artificielle, elle et quelques autres comme Cohn Bendit ont décidé de me passer les menottes de la caricature stigmatisante. L’insulte est sans limite. L’un m’accuse de draguer le Front National l’autre m’assimile à la montée des nazis, un huit mai dans un discours officiel… Et bien sur, c’est moi qui suis un exagéré. Bref, les sexagénaires de l’écologie mondaine sont aussi rances et méchants que tous leurs prédécesseurs en bonne conscience.  Voilà donc « la Dominique », comme on lui disait affectueusement dans le jura du temps où elle était une écolo à visage humain, qui dénonce dans son discours de commémoration du 8 mai 1945 « le populisme ». Et pour illustrer par l’exemple, elle me cite. Finaude, elle demande ce qu’il faut penser d’« un ancien ministre qui mobilise ses partisans sur le slogan « qu’ils s’en aillent tous » ».

Les électeurs de gauche lui ont déjà répondu, il y a deux mois. Je m’honore d’avoir été faire campagne au deuxième tour avec les miens, sur place. Mais elle aura encore l’occasion de voir ce qu’il en est aux prochaines municipales. Et avant cela, il y aura les législatives. Il est clair qu’elle ne saurait solliciter l’appui des électeurs d’un ancien ministre qui mobilise ses partisans sur un slogan comme « qu’ils s’en aillent tous » ». Pas vrai ?  Surtout quand elle constatera peut-être bientôt, aux élections présidentielles, que l’accueil pourrait être meilleur pour demander « qu’ils s’en aillent tous » qu’il ne le fut pour son message à elle aux dernières élections présidentielles. Résumons. En se comportant de cette manière sectaire madame Voynet cherche l’incident entre le Front de Gauche et les écologistes de gauche. Elle n’y parviendra pas. Son discours est un naufrage.  La stupidité de ses propos dans le cadre de la célébration de la victoire sur les nazis ne flétrit qu’elle. « Les verts sont capables du pire comme du meilleur » a déclaré un jour Cohn Bendit ». Et il précisait « mais c’est dans le pire qu’ils sont les meilleurs ». Si c’est lui qui le dit…

Puisque je suis sur l’écologie politique, voici des nouvelles de la bataille parlementaire sur les gaz de schiste. Comme vous le savez sans doute la droite et le PS ont fusionné leur proposition de loi sur le sujet. Le texte issue de la commission parlementaire arrive en débat et sera soumis au vote. Le résultat du travail de la commission où s’est faite la fusion des textes est d’une hypocrisie totale, me signale Martine Billard. Faisons un tour d’horizon rapide. L'article un interdit à l'avenir les forages d'exploration et d'exploitation par la technique de la fracturation hydraulique actuellement utilisée. L’article deux demande aux sociétés ayant des permis en cours de prouver qu'elles ne les utilisent pas. L'article trois d'origine a été supprimé sous prétexte qu'une refonte d'ensemble du code minier était nécessaire et qu'il ne fallait donc pas l'aborder par morceaux. Son objectif était pourtant d'obliger les demandes de forages prévus par le code minier à respecter les principes d'information de la population inclus dans le code de l'environnement. Ce n’est donc pas innocent de le supprimer. Cette suppression implique donc qu’il y aura, par conséquent, rejet des amendements demandant un referendum local ou un débat public. Cette frilosité est un prétexte. Car une modification du code minier a été introduite par une ordonnance pas plus tard qu’en janvier dernier. Elle ne prévoit que l'information du public,  par voie électronique, sur trente jours. Les auteurs pensaient en avoir fini avec les critiques contre le "simple affichage" prévu auparavant et tant décrié. Elle ne prévoit cependant aucune obligation de débat public. Cette ordonnance doit être ratifiée bientôt par l'assemblée nationale. Malheureusement aucun amendement ne peut  être introduit pour la modifier lors de la ratification.

Voyons le bilan. Il ne sera plus possible de délivrer de nouveaux permis d'exploration et d'exploitation. Mais reste-t-il encore des zones avec des réserves probables de gaz ou huiles de schiste où des permis n'ont pas été attribués ? Quoiqu’il en soit, les permis existants ne sont pas remis en cause. En effet, il suffira que leurs bénéficiaires déclarent utiliser une autre technique que celle refusée aujourd’hui pour que leur permis soit validé.  En réalité l'exploration peut commencer. Notamment pour les gisements d'huiles de schistes correspondant à des zones d'exploitation de pétrole traditionnel comme en Ile de France. On croit comprendre qu'en Alsace la situation serait identique. En fait les permis vont être déposés pour des hydrocarbures classiques et cela permettra de tout préparer pour l'exploitation après 2012. Devant ce texte Martine Billard a déposé trois amendements. Le troisième propose la tenue de référendums locaux dans les zones où des permis seraient envisagés. Elle n’a pas pu disposer de temps de parole. C’est André Chassaigne qui sera l’orateur de notre gauche. On doit donc s’attendre  à une critique construite et argumentée face aux hypocrisies des signataires de ce texte.

Premier "post scriptum", comme dirait Michel Denisot qui parle le latin souvenons nous en. Il y avait un réferendum en Équateur. Personne ne vous en a parlé? Etrange. Ce samedi 7 mai, plus de 11 millions d'équatoriens étaient appelés à se prononcer sur un référendum, ou « consultation populaire » selon la terminologie équatorienne. Celle-ci était composée de 10 questions qui on été au cœur du débat politique équatorien ces derniers mois. Le peuple équatorien s'est  prononcé pour le « oui ". Il a soutenu chacune des 10 propositions du  gouvernement de Rafael Correa. Dans l'ensemble, le « oui » se situe entre 46% et 53% selon les questions alors que le « non » oscille entre 39% et 44%. Il s'agit là de la huitième victoire consécutive dans les urnes du gouvernement de la « Révolution Citoyenne ».

Parmi les dix questions posées, quatre concernaient une réforme du système judiciaire. C'était un des enjeux centraux de ce référendum. En effet, les dysfonctionnements réels du système judiciaire ont récupéré à des fins de propagande pendant des mois par l'opposition qui accusait le gouvernement équatorien d'être à l'origine de l' « insécurité croissante » du pays. Face à ces attaques, le gouvernement a toujours répondu en dénonçant une main mise de l'ancienne partidocratie sur le système judiciaire. Il était donc urgent d'y mettre fin et de réformer ce système pour qu'il devienne réellement indépendant de la sphère politique.

En répondant « oui » à ces quatre questions, les équatoriens ont décidé  ce qui suit : reconnaître la responsabilité des juges lorsque des délinquants sont libérés, en raison d'un délai trop long de jugement ; réguler des mesures substitutives à la prison préventive, jusqu'à ce jour applicables à tous les délits, et ne concernant désormais plus que les délits les moins graves ;  créer un Conseil de la Magistrature de transition qui aura 18 mois pour mettre en place un nouveau Conseil de la Magistrature.

Deux autres questions concernaient les médias. Du point de vue de leur financement d'abord. Il sera dorénavant interdit qu’une institution du système financier privé puisse être propriétaire de moyens de communication et vice-versa, et les directeurs des moyens de communications ne pourront plus être actionnaires de ce type d'institutions. Ensuite, les citoyens équatoriens ont également soutenu la création d'un Conseil de Régulation. Celui-ci sera chargé de normer la diffusion des contenus qui contiennent de la violence sexuelle ou discriminatoire (équivalent du CSA en France). Ce Conseil de Régulation a aussi pour vocation de déterminer les critères de responsabilité ultérieurs des communicateurs et des moyens de communication.

Au total les équatoriens ont majoritairement soutenu par leur « oui », une loi anti-corruption qui condamne l'enrichissement privé non justifié, l'interdiction des jeux de hasard et casinos, l'interdiction des spectacles entrainant la mort d'animaux, et l'obligation pour les entreprises privées d'affilier les travailleurs en situation de dépendance à l'Institut Équatorien de Sécurité Sociale. Saluons la détermination du gouvernement équatorien qui aurait pu décider de faire passer ces réformes par le biais de sa  majorité parlementaire, mais qui a choisi de remettre au cœur de la « révolution citoyenne » la souveraineté populaire, et ce, quelques mois après la tentative de coup d'État qui a failli coûter la vie à son président, Rafael Correa et à la démocratie.Par cette démarche de consultation populaire, le gouvernement équatorien nous montre  une fois de plus que le modèle néolibéral capitaliste a besoin de la répression et de la confiscation du pouvoir politique aux mains d'une oligarchie pour exister mais qu'il est possible de rompre cette domination si le pouvoir est rendu à son souverain:  le peuple.

Deuxième Post Scriptum, comme dirait Michel Denisot. Un coup de projecteur sur l’action de mes amis à Paris en défense des tunisiens réfugiés expulsé de leur squatt. Sur place, Danielle Simonet, élue de Paris, s'est interposée. Son récit, à vif, décrit ce qui se vit en sarkozie ordinaire. Notre solidarité sans faille rend d’autant plus étrange et insoutenable l’exclusive lancée contre la présence des élus et militants politiques décrétées par ceux qui assurent aujourd’hui l’accompagnement de ces tunisiens. Bonne occasion de constater que l’épouvantail de la récupération est souvent agité pour couvrir une instrumentalisation parfois féroce. Au bout du compte, dans ce cas, le résultat est un risque d’isolement parfaitement contre productif. Les tunisiens aimeraient sans doute que leur problème soit réglé. 


152 commentaires à “Le meilleur et le pire”
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  1. Pulchérie D dit :

    Un grand merci à ermler (33) pour le lien.

    J-LM est lumineux, face à un Tilinac remarquablement obscur.
    J’ai pas mal goûté l’expression « faire France de tout bois », de Mélenchon.
    J’ai l’impression que Tilinac devrait revoir la longue Querelle des Investitures, ainsi que la lecture édifiante de l’Histoire des papes, de Ludwig Pastor, qui lui apprendra que pour un Léon X, protecteur des Arts, il y a tous les autres, les Grégoire VII, Sixte-Quint, Pie IX etc.

    Il faut se tenir à quatre pour ne pas bramer : « A bas la c.otte ».

  2. zéro dit :

    à jjmomo (9 mai 2011 à 0h35)

    Standard and Poor's menaçait d'ailleurs récemment d'abaisser la "note souveraine" des USA.

  3. Christian B dit :

    Tout à fait d'accord avec citoyenne21 (24).

    Mettre la cruauté au niveau de l'art, c'est un non sens grave. Cette citation de Gandhi est exprime très bien la situation :
    On peut juger de la grandeur d'une nation et de son progrès moral par la façon dont les animaux y sont traités.

  4. jorie dit :

    M.Mélenchon a été brillant ce matin contre M.Wauquiez. Ce dernier a préféré les attaques personnelles, la délégitimation au vrai combat politique. M.Mélenchon n'a craqué qu'une fois (roquet prétentieux!), une fois de trop, certes, il faudra qu'il fasse attention. Ce sont ses idées qui doivent faire le buzz, pas ses formules d'attaque perso. Mais je comprends et j'admire cette solidité qu'il affiche pour ne jamais perdre le fil de ses idées. Attention, les attaques vont se corser de + en +. Jean-Luc Mélenchon, mettez une armure pour que ça glisse et que vous puissiez maintenir la charge ! Tout à fait d'accord avec son billet sur l'équateur et sur le NPA et sur le besoin d'incarnation des idées, il faut un être humain pour les porter, effectivement, nous avons besoin d'identification c'est une réalité, surtout en France, même si ce n'est pas l'essentiel. Je dois avouer que j'aurais du mal à soutenir le FdG sans Mélenchon. En même temps, j'estime qu'il est temps, pour Jean-Luc Mélenchon de mettre en lumière d'autres phares de ce mouvement (Généreux, coquerel, picquet), cela le soutiendra dans cet effort violent qui lui est demandé, cela apportera de la sérénité. D'autres intellectuels pourraient le soutenir plus ouvertement. Jacques Weber avoue le soutenir,...presque avec regret. POurquoi cette pudeur?. En quoi les idées du pg ou du FdG seraient elles infréquentables, parce qu'elles nt revendiquent les valeurs universelles de la République et que ça nous donne de la fierté collective ? Quant à la corrida, quels que soient les arguments "artistiques" le sacrifice rituel d'un animal avec jouissance "artistique" sont une régression de l'humanité. J'éprouve la même chose dans les combats de boxe qui "démolissent" des êtres humains. L'abattage des animaux est très cruel dans nos pays (transports, violence etc...), l'égorgement à vif est une cruauté égale. Tuer pour manger est légitime, mais attention, ce n'est pas rien. Limitons-nous dans ces droits!

  5. Descartes dit :

    @rosa Luxemburg (#42)

    Le mieux serait d'autoriser la prospection mais avec un moratoire sur l'extraction en attendant une réglementation rigoureuse (sur le plan environnemental), approuvée par référendum.

    Mais quel est l'intérêt de soumettre à consultation populaire une réglementation technique incompréhensible pour l'immense majorité des citoyens ? Et pourquoi d'ailleurs se limiter à la réglementation des forages pour l'extraction d'hydrocarbures ? Pourquoi ne pas faire voter aussi par référendum la réglementation des carrières, la réglementation concernant les appareils sous pression, les règles techniques concernant les chaudières nucléaires, le règlement concernant les ouvrages d'art en béton ? Le référendum est en train de devenir la panacée de la "gauche radicale". Chaque fois qu'il y a une difficulté, on dégaine le référendum.

    @MS (#43)

    Reste le problème Chevènement qui, on ne le comprend pas clairement, n'a pas choisi d'appuyer le Front de gauche.

    Je crois, au contraire, qu'on le comprend très clairement. Et on sait même pourquoi: il suffit de relire l'échange de lettres entre le MRC, le PG et le PCF lors de la formation des listes pour les élections européennes.

  6. komorowski dit :

    La vision Moatti, DSK et consorts des premières années après 1981.
    Me trouvant au Maroc j'ai vu sur TV5 monde la semaine dernière le docu qui passera demain sur France2.
    Que c'était triste et manipulateur Mauroy, Delors, plein de bon sens et consorts qui luttaient contre ces cuistres de Beregovoy et Fabius qui voulaient sortir su serpent monétaire et ne pas faire la politique de rigueur imposée par le capitalisme international (représenté à cette époque par madame Tatcher et Reagan) et tous les économistes néolibéraux monétaristes. On ne voit pas DSK, car à cette époque il muait vers le néolibéralisme. En bref le message de Moatti est le suivant : on ne peut rien changer le capitalisme est le plus fort, on ne peut être que raisonnable et Mitterrand après bien des hésitations l'a enfin compris et aussi acquis la certitude qu'en dehors de l'Europe libérale, il n'y avait pas d'issue. Comme c'est beau l'histoire revisitée 40 ans après au service d'une stratégie bien actuelle de renoncement et de soumission aux puissants de toute la social démocratie européenne. L'avancée de l’extrême droite dans toute l'Europe est surtout le fruit du renoncement de la gauche bien pensante qui n'est plus au service de sa classe !
    Même Elkabach et Jean François Kahn commencent à comprendre cela ! Apparemment pas ceux qui devraient être plus aptes à le saisir. Ils continuent leur triste travail de manipulation qui en définitif à terme risque de servir dramatiquement en France le Front National car si dire que voter à gauche ne sert à rien que de remplacer le conducteur principal de la Porsche, c'est à coup sur assurer à terme le succès du FN.
    N'en déplaise à madame Voynet, par ses propos irresponsables, c'est elle qui roule le plus efficacement pour le front national ! Triste période !

  7. Mario Morisi dit :

    Brillant, Jean Luc, pétillant, saignant, avisé, avec la boussole, toujours, et même hilarant. Vae victis, comme dirait Denisot

  8. lionel-pg44 dit :

    50 Alain

    Je suis pour un referendum sur la validité de corrida en France. J'ai été atterré que cette pratique soit inscrite au patrimoine national de je ne sais quoi. Cette barbarie n'est pratiquée en France que depuis un siècle et demi pour complaire à madame Napoléon III... tradition bien récente au regard de notre histoire !

  9. Pierre25 dit :

    @ amateurs de corridas
    L'Equateur est un pays comme les autres, où il y a des militants écologistes et des défenseurs des droits des animaux et leur débat sur les corridas est le même que dans les autres pays où elles se pratiquent. Je pense qu'on comprendra mieux si on suit ces débats-là avec un peu moins de condescendance, car leur paysage politique n'est pas centré sur la pachamama, la culture "espagnole" (ça fait eux siècles qu'ils sont plus là...) et tout le reste. Ils ont des clivages autour du pouvoir des médias, la révolution citoyenne, le socialisme du XXIe siècle... Prenons-les au sérieux.

  10. Robin CIPOLLA dit :

    Je me suis – bien que sympathisant (et encore plus) du NPA- inscrit sans regrets sur la liste de soutien à JL MELENCHON dès lors qu’il a juré lors d’un débat qu’il ne rentrerait pas dans un gouvernement « qu’il ne formerait pas lui-même ». Je me suis dit bravo, l’intégrité est rare et doit venir avec l’âge.
    Le 5 mai, une nouvelle, bonne ou mauvaise, mais néanmoins porteuse d’un petit espoir sur l’éventualité tant attendue d’une candidature unique à la gauche de la gauche de droite, est tombé : Olivier le Grand ne sera pas candidat.
    Cette déclaration tombe le lendemain d’une rencontre PG-FASE-GU-NPA et encore d’autres, mais à laquelle aucun membre de l’ex-parti des fusillés n’avait daigné participer. Pourtant le PCF, dont le C du sigle laisse trop souvent (et de plus en plus) pantois ne manque pas (à ce qu’il raconte) de dirigeants ou d’élus ayant validé les dernières privatisations de Jospin, qui auraient pu trouver une heure dans leur emploi du temps de « militants de terrain » pour honorer cette riche rencontre de leur présence « communiste ».
    Beaucoup, il y a cinq ans ont accusé -ou dans une moindre mesure montré du doigt- la LCR d’être responsable de l’absence de candidature commune à la présidentielle de 2007. Ils n’avaient d’ailleurs pas forcément tord à 100% mais…
    Mais, la déclaration instantanée de « LAURENT fils » quelques instants après l’annonce de Besancenot, je cite, « pas de NPA dans le Front de Gauche ! », éclaire peut-être (je dis bien « peut-être » par politesse), l’échec de la candidature commune d’il ya quatre ans. Même si l’anarchiste libéral-libertaire Bové porte une immense responsabilité dans le fiasco de 2007.
    Je ne suis personne d’important pour émettre un humble souhait.
    Je souhaiterais que le PG remette en place publiquement le P(C)F sur cette exigence d’exclusion à priori de l’ex-LCR du FG.
    Car, même si je ne sui pas trop futé, je me dit peut-être connement que le bon score du FG aux dernière cantonales d’il y a quelques...

  11. ermler dit :

    @marcailloux
    On peut, et j'en suis, ne pas sauter de joie à l'expédition punitive qui a aboutit à l'éxécution de ben Laden. Mais enfin, qu'est ce que cette sensibilité de midinette qui provoque des réactions hystériques vis à vis de la disparition violente d'un homme qui est devenu familier parce que nous avons tous le visage en tête, mais qui néanmoins est responsable de dizaines de milliers de morts anonymes.

    George W. Bush aussi est responsable de dizaines de milliers de morts anonymes.
    Et si les services spéciaux irakiens localisaient la résidence de Bush, débarquait chez lui en hélico et lui logeaient une balle dans la tête après avoir flingué tout ce qui bouge autour... ça heurterait ta sensibilité de midinette ?

  12. Christian B dit :

    Petite citation d’Émile zola : « La corrida, ni un art, ni une culture ; mais la torture d'une victime désignée ».

    Certains se réclament de la tradition, comme si c’était une injonction implicitement sacrée et intouchable, et qu’il fallait aveuglément s’y conformer, pour des raisons nébuleuses mais impérieuses. Alors il faudrait conserver les traditions de l’excision, de la Burka, du travail des enfants dans les mines, de l’esclavage ? etc.
    S’il y a bien des traditions à conserver, ce sont celles qui éveillent notre sensibilité, notre humanité, et surtout pas celles qui nous avilissent et nous ramènent vers l’obscurantisme.

  13. Robin CIPOLLA dit :

    Juste un truc rapport aux cantonales. J'aimerais savoir ce qu'il s'est exactement passé dans quatre cantons de Marseille "la rebelle qui vote Gaudin et Guerrini" pour qu'il y ait eu quatre candidats "PG-NPA-PCF-FASE-Alternatifs" (dans l'ordre de représentativité effective). Est ce le grand PCF qui a accepté le NPA, ou bien est ce le NPA qui a accepté de rentrer ? J'avoue que ça me ferait plaisir d'avoir la réponse sans langue de bois de la part du PG. Car la déclaration du fils Laurent à l'annonce du retrait du Grand Olivier a été instantanément inquiétante : "Pas de gauchistes dans le FG !". Toujours l'histoire du piolet dans le dos de Trotski, ou bien un calcul sur le futur nombre de députés PCF dont on voit en Italie vers quoi ils ont viré... Merci si un membre du PG a une réponse à me donner, ça me confortera dans mon choix de soutenir JL.

  14. Descartes dit :

    @Robin CIPOLLA (#63)

    Car la déclaration du fils LAURENT à l'annonce du retrait du Grand Olivier a été instantanément inquiétante : "Pas de gauchistes dans le FG ! ".

    Je ne savais pas que Pierre Laurent avait déclaré ça. Je n'ai trouvé aucune trace de cette déclaration. Mais s'il l'a fait, chapeau! Il remonte dans mon estime.

    Toujours l'histoire du piolet dans le dos de Trotski,

    Eh oui, mon vieux. Les trotskystes ont essayé pendant quarante ans de "faire la carrée" au PCF à chaque opportunité. Y compris en s'alliant à l'occasion avec des personnages fort peu recommandables. Et il suffit de suivre par exemple les interventions sur ce blog pour voir à quel point les militants crachent sur le PCF les jours impairs et pleurnichent parce que le PCF ne veut pas d'eux les jours pairs.

    Décide toi: si le PCF est si méprisable, rempli de carriéristes et de larbins du PS, pourquoi diable tenez-vous tant à ce que ses dirigeants participent à vos réunions ? Pourquoi voulez vous tellement participer à un "front" avec des gens aussi détestables ? Le FdG ne peut pas se permettre le luxe d'accepter des organisations qui passent leur temps à dénigrer les autres membres. Le NPA est il prêt à accepter la discipline de s'abstenir de toute agression envers le PCF ? Non ? Alors, dehors!

  15. yanhel dit :

    @64Descartes
    Je crois que ça suffit, il faut siffler la fin de la partie. Les critiques envers les uns et les autres et même envers le PG sont justifiées, qui a milité au PC ou a approché l'ex LCR sait de quoi je parle, même au au PG chez nous(LR) c'est pas terrible. Je crois que les temps sont tels qu'il faut se rassembler pour faire gagner une gauche alternative et antilibérale et qui ? à part JL Mélenchon, qui l'incarne ? Qui la porte? Qui lui donne sa voix ? Personne ! Nadie ! Nobody ! dans toutes les langues possibles.
    En Amérique latine on a gagné comme ça en rassemblant les chapelles et c'est comme ça que l'on gagnera en France. On a plus le temps de souffrir tant, Descartes soyons intelligents... SVP!

  16. Nuno dit :

    Concernant l'Equateur, il est à noter qu'il a répudié dans les années 2000 une partie de sa dette qu'il considérait comme illégitime au grand dam des banquiers US. Comme l'Argentine et maintenant l'Islande cela lui a plutôt réussi d'un point de vue économique.
    La dette comme arme politique sur la tempe des nations européennes (comme n'importe quel pays du tiers monde) avec le FMI comme tueur à gages nous y sommes... le tour de la France c'est pour bientôt ?

  17. Sonia Bastille dit :

    @Jean-Luc Mélenchon

    Olivier Besancenot se montre réaliste et lucide sur le plan de sa réprésentativité et met en accord "sa" révolution par la rue (et ne la croit pas faisable par les élections). Vous, vous la souhaitez par les urnes. Je pense que l'on devrait un peu moins parler révolution sinon on va finir par galvauder le mot et sa signification ! La gauche radicale devrait plutôt s'atteler à bâtir un programme en bonne et due forme, réaliste, chiffré, pour le plus grand nombre et surtout mettant en perspectives un sursaut républicain et un retour à la pleine souveraineté pour notre pays.

    Autre chose sur le gaz de schiste pourquoi l'écarter a priori ? Votre programme c'est le refus du tout pétrole, l'abandon du nucléaire, le refus du gaz de schiste. Ces trois sources et productions énergétiques sont et seront vitales pour notre pays et son économie comme à la vie quotidienne des gens. Au lieu d'aller vers la diversification, la complémentarité, la souveraineté et l'indépendance énergétiques d'une part et un haut degré de protection, de surveillance, de contrôle et d'innovation d'autre part, vous vous engager dans une voie malthusienne qui fait que notre pays va se priver de 3 sources d'énergies qui lui seront nécessaires demain pour son développement économique et son fonctionnement régulier, équilibré et quotidien.

    Pour finir, le ministre Chatel envisage de revenir sur le collège unique. Vous avez été favorable à la suppression du collège unique lorsque vous êtiez ministre délégué à l'Enseignement professionnel (2000-2002). A l'époque, votre ministre de tutelle, J. Lang soutenu par les syndicats (à l'exception du SNALC qui vous avez soutenu) et les fédérations de parents d'élèves avait fait échouer votre démarche ! Quelle est votre position sur la réforme Chatel concernant le collège unique ?

  18. marc dit :

    Ce matin sur France inter ce fut un grand moment.
    C'était comme en 2005 mais en mieux car les journalistes sont restés (relativement) à leur place.
    Sur cette affaire d'Europe nous devons bien faire le distingo entre " l'Europe" et "l'union Européenne";
    Bernard Guetta a même tendu une perche à JL Mélenchon.
    C'est précisément parce que nous aimons l'Europe et souhaitons un rapprochement des peuples pour une construction démocratique, sociale, écologique, pacifique, laïque, que nous combattons l'Union Européenne. En effet celle-ci se résume dans le traité de Lisbonne et ses valeurs sont la concurrence libre et non faussée, tout le reste est second.
    La condition féminine en Pologne ou en Irlande ? le fric d'abord.
    La liberté de la presse en Hongrie ? Le fric d'abord.
    Le respect du suffrage universel (France 2005) ? le fric d'abord. Etc.
    Le plus grand danger pour l'Europe c'est l'Union Européenne.

  19. ermler dit :

    @ yanhel

    Bien d'accord avec toi. Historiquement, de tous temps, la gauche radicale française est composée d'une myriade "chapelles". Hélas, ça fait partie de son patrimone génétique. Ca, on ne le changera pas dans les douze mois.
    Face à l'urgence, donc, le rassemblement ! Est- ce possible ? En tous cas, c'est nécessaire. Que chacun prenne ses responsabilités face à l'Histoire et au désastre que les libéralismes de tous poils (poil dur ou poil doux) nous préparent.
    Mais ne te trompe pas d'interlocuteur. Celui à qui tu adresses ton "ça suffit" et à qui tu demandes d'être "intelligent" (il ne l'est que trop !) ne partage - mais alors pas du tout! - ton désir de rassemblement ! Et il ne lâchera pas prise, tu pourras t'en rendre compte.

    @descartes
    Comme ça c'est toi qui décrètes qui doit être dedans ou "dehors" du Front de Gauche ?! C'est cocasse !

  20. Marcailloux dit :

    @ ermler (#61)
    Ni plus ni moins !
    Le principal regret que je retirerais de la situation serait le tohu bohu que cela déclencherait dans les média au point de nous assourdir et presque, je dis bien presque, nous faire oublier les milliers de morts quotidiens de par le monde, victimes innocentes des "gens importants" comme dit Jean-Luc Mélenchon.
    Il ne faut surtout pas confondre les gens réellement importants des gens réellement malfaisants.
    On accorde beaucoup trop d'attention aux uns et pas assez aux autres.

  21. ermler dit :

    Quelqu'un a-t-il pu avoir accès à la 2e partie du débat Mélenchon - Wauquiez ?
    (La première figure deux fois sur ce blog).

    Merci d'avance d'envoyer le lien pour ceux qui l'ont trouvé !

  22. Frédéric dit :

    je réponds à M. Cipolla:Un peu fatigant pour moi qui suis communiste de lire certains commentaires de lecteurs mettant le C de PCF entre parenthèses. Juste un mot pour rappeler que notre construction commune possède une double origine: l'appel du PCF à la constitution de "fronts", appel suivi immédiatement par le départ de Jean Luc Mélenchon du PS et la fondation du PG (certains diront que la chronologie est inverse mais celà est-il réellement important?). Je crois qu'il était tout de même souhaitable de le rappeler.
    Puisque notre communiste est tellement entre parenthèses, pourquoi nos militants et nos élus ont-ils pris de tels risques en faisant le pari de recréer un pôle de gauche réellement indépendant du PS et capable de lui ravir des sièges jusque dans ses terres du Nord-Pas de Calais?
    Le PCF est toujours la bonne cible, vers laquelle convergent les projectiles venant de sa droite comme de sa gauche, nous sommes habitués, voués au gémonies, bolcheviques, staliniens, bureaucrates, droitiers, et j'en passe... Ce vieillard que ni les guerres, les crises, les censures, les meurtres ni la chute du mur n'ont su faire disparaître ni même le fiel épanché sur ses militants attachés à ce parti car il fut (et est encore) un instrument réel de libération pour des millions de travailleurs et leurs familles.
    Je n'ai jamais entendu rien de plus commun que la critique acerbe et violente de ce parti nonagénaire (sans doute est-ce par hasard qu'il s'accroche le bougre!). Il n'est pas facile d'être adhérent du PCF parfois, car il semble que rien de ce que puisse faire ou dire ce parti puisse échapper au double feu des railleries ou de l'insulte de droite ou de gauche.
    Qu'importe ceci-dit, nous continuerons, dans le front de gauche à nous battre comme des beaux diables pour que nous puissions éviter l'abîme dans lequel nous plonge l'inhumaine logique de l'argent pour l'argent.

  23. Joel Spiggott dit :

    La suite du débat de ce matin sur France-Inter avec Laurent Wauquiez (en audio seulement) est disponible ici :

    http://www.dailymotion.com/video/ximoa0_melenchon-vs-wauquiez-2eme-partie-debat-france-inter-09-05-2011_news

  24. Dim dit :

    @" Descartes L'unité autour d'un homme, on a déjà donné. C'était en 1981 et on a vu le désastre."

    Si je te comprends bien, la cinquième semaine de congé payé, la retraite à 60 ans, le RMI, la mise en place de l'ISF et la suppression du délit d'homosexualité... sont donc pour toi constitutif d'un bilan désastreux ? On peut émettre toutes les réserves que l'on veut sur Mitterrand, mais in fine, force est de constater les nombreuses avancées sociales et sociétales que nous lui devons.

    "il n'existe pas de projet qui soit commun à l'ensemble de la gauche "alternative et antilibérale"

    Sur les sujets sociaux et fiscaux ceux qui doivent être mis au cœur de leurs projets par les partis de gauche, bien sûr qu'il y a une possibilité de s'entendre entre le PC, le PG et le NPA. Les désaccords sont surtout le fait de querelles de personnes et de différends à propos de la tactique à adopter par rapport au PS... bref rien d'insurmontable quand on voit l'état du pays et l'urgence de proposer une autre voie.

  25. C LA ROSE dit :

    @marc
    9 mai 2011 à 20h33

    Moi aussi cela a été un moment savoureux d'entendre Mélenchon répondre aux contre-vérités de Wauquiez sur l'Europe, hier matin sur France Inter. Et qu'il le traite de "petit roquet prétentieux" ne m'a pas déplu non plus, quand le roquet en question se livrait à des attaques personnelles pour faire diversion et "animer" le débat sur des bases non politiques.
    Le débat était sur l'Europe, et c'était normal en cette journée de l'Europe. Dommage cependant qu'il n'ait pas été question du RSA et des inepties proférées par le Ministre à ce sujet. Comme faire semblant d'oublier que le Rmi ou le RSA, tout comme les allocations chômage s'appuient d'abord sur un droit fondamental : le droit au travail (et non, comme dans le Traité de Lisbonne "le droit de travailler" !).
    Bonne continuation tout le monde et à bientôt

  26. Brelge dit :

    Un instructif et amusant zapping Jean-Luc Mélenchon / Grand Patronat. Avec quelques têtes de fin de race qui vous donnent envie de rejouer 1789!
    http://www.lepost.fr/article/2011/05/07/2487729_partageons-les-richesses-video-sondages-presidentielle-2012.html

  27. David dit :

    @citoyenne21
    Pas courageux ? Franchement pour moi ce n'est pas une question de courage mais enfin : postez-vous devant un toro de combat de 600 kilos et on en reparlera. Vous ne connaissez probablement pas le déroulement de la corrida et êtes influencées par ce qu'on voit à la télé, mais enfin, sachez qu'au troisième tercio, il se retrouve seul face à la bête, avec sa cape. Ce genre d'animaux est beaucoup plus haut en taille qu'on ne le croit. Quant à votre réflexion sur le fait que vous préfériez la mort d'un humain à celle d'un toro, il démontre votre humanisme. Voilà la vraie facette des anti-taurins primaires.

    @ux autres anti corridas qui nous traitent de conservateurs fascistes : lisez, instruisez-vous, vous apprendrez que la première chose qu'a faite Salazar c'est d'interdire la corrida. Donc bon... Je vous invite à aller dire en face à Hervé Schiavetti, député-maire PCF, qu'il est fasciste.
    Savez-vous que le seul parti français ouvertement anti corrida est le Front National ? Je vous propose en retour de changer de carte également, nul besoin pour vous de franchir les Pyrénées pour trouver le parti qui vous correspond...
    Allez et si vous cessiez d'insulter les amateurs de tauromachie et si le débat pouvait s'instaurer de manière sereine ? Vous voyez ce que je reproche à ce référendum, c'est que ce n'est pas une question qui peut être tranchée par référendum, il ne peut pas y avoir de débat et les anti comme les aficionados ne peuvent pas se comprendre.
    Ce que je sais, c'est que les matadors et tout le mundillo de la corrida ce sont des passionnés, ils ont les taureaux dans le sang, ils les aiment bien plus que vous tous réunis, les éleveurs, les aficionados, tous ont la passion du campo, de cet écosystème camarguais. Les anti que je connais n'ont jamais approché une vache de leur vie.
    Nous ne voyons pas de souffrance de l'animal, nous voyons sa noblesse, sa bravoure, et sa rencontre avec l'homme. Cette alchimie qui se crée...

  28. Thalasrum dit :

    Vous parlez de l'Équateur dont la démocratie avance, et dans le même temps, Wauquiez qui vous dénigre sur France Inter, propose des choses dignes du XIXème siècle, absolument scandaleux !

  29. JCM31 dit :

    Après l'excellente intervention de Jean-Luc Mélenchon sur France Inter hier matin, devant le cynisme et les mensonges de Wauquiez, sa participation au débat sur France Culture avec A.Finkielkraut et D.Tillinac est tout aussi limpide.
    Un vrai régal, comme également pour tous les billets qu'il publie que je ne manque pas de lire avec pratiquement tous les commentaires qui suivent.
    http://www.franceculture.com/emission-repliques-laicite-et-identite-francaise-2011-05-07.html
    Plus les choses avancent et plus je suis convaincu et fier de soutenir Jean-Luc Mélenchon pour le Front de Gauche aux présidentielles de 2012.

  30. narine dit :

    Non, Jean-Luc, pas vous ! Pas de "kiffé" SVP... "démago djeun" ? Vous êtes capable de parler un français plus correct.
    Merci, et aussi pour votre intervention face à Tillinac.

  31. citoyenne21 dit :

    A David (78)
    Le courage est ailleurs selon moi et non je ne connais pas les règles de la tauromachie et je ne tiens pas à les connaitre ! Vous êtes sur un blog politique, ne l'oubliez pas et si l'on peut dire si oui ou non on est en phase avec la tauromachie, ce n'est pas le lieu pour venir y expliquer par le détail comment on en arrive à couper les oreilles et la queue d'un taureau et à exhiber fièrement tout ça ! Oui je suis quelqu'un de très humain mais ce n'est pas le lieu pour vous en faire la démonstration ! Et je n'ai pas dit que je souhaitais la mort d'un homme à un taureau mais je ne serais tout de même pas attristée si par malheur le toréador était encorné ! Ce ne sont que les risques du métier ! Personne ne l'obligeait à combattre un taureau ! Sur ce, merci de ne pas renchérir ! J'ai dit ce que j'avais à dire, vous aussi, ne polluons pas ce blog voulez-vous...

  32. Michèle dit :

    Je n'ai pu écouter que 10mn du débat avec L.Wauquier avant d'aller travailler et la mise en bouche proposée par les deux protagonistes avait déjà dit l'essentiel dans la forme et dans le fond, magistral pour vous, inintelligible bien que très ordonné chez l'autre parce que l'un parle aux hommes et l'autre parle aux chiffres. Cela m'a mis du baume au coeur ayant raté la suite. La suite est indigne de la part de Wauquier qui avait perdu la partie du moment qu'il a commencé à attaquer l'homme.
    Attaquer l'homme, c'est bien le sujet de votre billet qui annonce les choses avant le déchainement des présidentielles, dont nous avons ici un échantillon. Alors l'invitation à se concentrer sur la tâche, sur son texte à la manière des acteurs, sans se laisser distraire voire déstabiliser par les changements (sondagiers) de décor, c'est efficace et salvateur. Dans les classes, les élèves qui ont du mal à se concentrer sont aux prises avec l'envahissement de l'environnement et le retour aux fondamentaux, c'est le fil d'Ariane.

  33. Lapin dit :

    Concernant la mort de Ben Laden, l'aspect essentiel qui est à mon sens insuffisamment évoqué par nos attachés de presse dans les journaux, c'est cette avancée médicale majeure qui va changer la vie de tous les gens qui souffrent d'insuffisance reinale et de diabète : MANGEZ DES PASTÈQUES !
    Votre petit résumé de cette histoire est très bien vu, ça fait plaisir.

  34. yanhel dit :

    @72Frédéric
    Votre vision des choses est disons très... romantique. Ayant eu toute ma famille au PC et ayant été JC, élevée dans cette culture. J'ai vu de près ce qui s'est passé dans les années 80. Rien à voir avec votre lamento victimaire.
    Après nous avoir tous virés (ma mère a même été virée par son frère avant que le meilleur ami de celui-ci ne le vire à son tour qui lui même est actuellement un gros élu et notable PS de la ville de Montpellier), donc vous êtes devenus la force d'appoint accommodante du PS.
    Vivotant des miettes et des prébendes ministérielles. A Montpellier, autour de Frêche, les élus communistes nous ont trahi tant et plus avec le très libéral Frêche qu'il traitait comme des moins que rien d'ailleurs, ça faisait peine à les voir s'écraser pour garder une délégation.
    Alors je crois que la proposition est à inverser ce n'est pas vous Le PC qui nous ouvrez une voie, c'est nous qui vous accueillons à nos côtés malgré les erreurs, les compromissions, et les reniements dont vous vous êtes rendus coupables.
    Pourquoi nous voulons un rassemblement antilibéral? Parce que ça urge. Espérons que vous ne nous trahissiez pas comme ici en LR quand vous vous êtes divisés en 2 ceux qui gardent leur mandat avec le PS à la Région avec feu Frêche, ceux qui (sans mandat encore cherchaient à se placer avec le FdG) comme un de mes cousins et disent être au FG se répartissant ainsi le gâteau.
    Donc venez! Oui luttez avec nous autour de notre meilleur candidat pour la présidentielle, et ne trahissez pas notre lutte dans les bras des sociaux libéraux, mais de grâce ne nous faites pas croire que vous êtes les artisans de cette dynamique. C'est nier que JL Mélenchon qui nous a réveillés.

  35. Michel Matain dit :

    @ 84 yanhel
    Espérons que vous ne nous trahissiez pas comme ici en Languedoc ROussillon quand vous, le PCF, vous êtes divisés en 2 ceux qui gardent leur mandat avec le PS à la Région avec feu Frêche, ceux qui (sans mandat encore cherchaient à se placer avec le FdG).

    Yanhel, félicitations ! Encore bravo !
    Avec toi, les communistes n'ont définitivement plus aucune chance.
    S'ils sont avec Frêche, ils trahissent.
    S'ils vont avec le Front de Gauche, c'est uniquement pour placer ceux qui ne sont pas encore placés.
    Je te conseille de ne plus te fatiguer avec des gens pareils : fais ton front tout seul, comme ça tu n'auras plus besoin de te fatiguer à critiquer le PCF s'il choisit pile et de le critiquer encore s'il choisit face.

  36. Nicolas B. dit :

    76 Brelge, merci pour ce lien, comment ne pas être interloqué, c'est à diffuser sans modération autour de nous. Le nerf de la guerre c'est l'argent et la répartition des richesses, l'humour, la répartie de Jean Luc Mélenchon font merveille !
    Présidons !

  37. Descartes dit :

    @Dim (#74)

    Si je te comprends bien, la cinquième semaine de congé payé, la retraite à 60 ans, le RMI, la mise en place de l'ISF et la suppression du délit d'homosexualité... sont donc pour toi constitutif d'un bilan désastreux ?

    Oui. Pour être précis, c'est l'actif du bilan. Maintenant, regardons le passif: banalisation du chômage de masse, privatisations, destruction des institutions (et d'abord de l'école), dépècement de l'Etat pour faire place aux "baronies" locales et à la dictature des institutions européennes, abandon de la souveraineté monétaire, les "années fric" et leurs paillettes, la mise en place de politiques libérales dans tous les domaines...

    Quand on pèse l'actif et le passif, oui, le bilan est désastreux. Mais pas pour tout le monde, bien entendu. Il est d'abord désastreux pour les couches populaires. Pourquoi crois-tu que depuis 1993 elles ne sont guère enthousiastes à l'idée d'un retour des chevaliers de 1981 ?

    Sur les sujets sociaux et fiscaux ceux qui doivent être mis au cœur de leurs projets par les partis de gauche, bien sûr qu'il y a une possibilité de s'entendre entre le PC, le PG et le NPA.

    C'est loin d'être évident, mais admettons. Seulement voilà, on ne peut pas faire un projet exclusivement sur les sujets "fiscaux et sociaux". Pour partager, encore faut-il produire. Et sur les questions de politique économique, les désaccords sont béants.

    Les désaccords sont surtout le fait de querelles de personnes et de différends à propos de la tactique à adopter par rapport au PS...

    C'est ce qu'on répète quand on veut se rassurer. Mais je ne crois pas que ce soit aussi simple. Derrière les désaccords "tactiques" se trouvent des désaccords politiques de fond. Si l'on veut "l'union", mieux vaudrait regarder comment on peut vivre avec ces désaccords que de faire comme s'ils n'existaient pas.

  38. yanhel dit :

    @86Michel Matain
    je crois que vous ne placez pas bien l'ordre des facteurs. Le FdG est là, à vous de le rejoindre pour grossir les forces antilibérales. Après... que vous gardiez votre idiosyncrasie ne me dérange pas. Je ne suis pas au PC et je sais très bien pourquoi, libre à vous de défendre votre chapelle! Le tout est que: a la hora de la chiquita (comme on dit en Amérique Latine pour désigner le moment de vérité), nous fassions front ensemble.
    Nous pouvons être tous côte à côte au FdG, nous avons des luttes et des aspirations communes. S'il est vrai que nombre PC ont déjà été élus grâce à cette dynamique alors que d'autres ont essayé chez les verts par exemple, comme chez nous, la filleule de Georges Marchais (A.B.) qui est devenue verte puis maintenant hésite à partir sur PS car elle a un beau mandat et elle y a pris goût!
    C'est à dire... j'en connais tant comme ça, que je ne me sens plus de vendre des vignettes comme une poire voyez-vous?
    J'aspire à changer de modèle économique, pour nos enfants et ce ne sera sûrement pas avec le PS ni avec vous tous seuls (pas fiables), ni avec le NPA(adolescent). Ce sera tous unis autour de JL Mélenchon.

  39. Rachel dit :

    @narine : vous n'avez vraiment pas compris la raison du virement stylistique de ce paragraphe ?...

  40. M André dit :

    Bonjour Monsieur,

    Les idées y sont, reste à travailler le style et la gestuelle de la sérénité...
    Il est conseillé aux candidats d'avoir des accompagnateurs en communication verbale et gestuelle.
    Tout cela pour vous dire qu'il est préférable de trouver votre style avec comme modèle comportemental celui du sage et de regarder préférablement Outre Atlantique...
    Bon courage et bonne continuation!

    M André

  41. rosa Luxemburg dit :

    @55 Descartes dit:
    Le recours au référendum vient du fait qu'une victoire aux présidentielles du FdG, ne se traduira pas forcément à une majorité au parlement d'où ce recours fréquent aux consultations populaires.

  42. Testclin dit :

    Bon, bon... Voilà quelques temps que j'écoute Jean Luc Mélenchon à travers des médias... C'est ce qui m'a décidé de venir faire un tour sur ce blog... Le côté "tout rouge" de sa politique m'inquiète un peu dans la mesure où il m'apparaît impossible de faire de la politique sans faire de compromis sous peine d'arriver à une dictature. J'apprécie, en revanche, le discours franc sans langue de bois, pour autant, est-ce que "langue de bois" veut dire " sans comédie" ? J'ai un peu de mal à trancher au fond... Cependant, je me réjouis du dernier post sur ce blog où M.Mélenchon parle de Ben Laden. En effet, il me semble être le seul homme politique français à se poser des questions sur cet évènement même s'il est parfois très ironique. Contrairement à l'un des commentaires que j'ai lu ici, on NE doit pas se foutre de cet évènement, et je m'en explique : A mon sens, très modeste, cet évènement est très significatif de l'état d'esprit du monde actuel et c'est à ce titre que je me réjouis que M.Mélenchon n'ait pas été dupe de cet évènement très intéressant et qui en dit long... Je reviendrai donc avec un certain plaisir lire les interventions de M.Mélenchon même si, pour l'instant, je ne suis pas encore convaincu par le "tout rouge"...

  43. Erick dit :

    Vous me confortez dans l'idée que je me faisais de la lente chute morale et politique de Dominique Voynet, qui a assez de jugeotte pour savoir que le combat contre "notre gauche" favorise le F.N. ! Sa haine viscérale pour Jean-Pierre Brard, qui la lui rend bien, montre combien le calcul est carriériste et mesquin.
    Elle semble la répétition de Noel Mamère qui se gargarise d'avoir pris une ville aux communistes, mais en bien pire.

    En ce qui concerne Besancenot, la possibilité de voir des votes N.P.A. venir dans le giron du F.D.G., encore faut-il que les choses se passent bien entre nous, P.C.F., P.G., G.U....

    La presse réactionnaire, en l'occurence le Figaro, fait ses choux gras dans un titre cinglant: "Sénat : Mélenchon fait pression sur le PC". " "Pour obtenir des sièges, le Parti de gauche menace de faire sa liste à Paris, mettant en danger le siège du secrétaire national du PCF."

    Peut-être veulent-ils mettre en colère les militants communistes comme moi favorables à votre candidature ? Peut-être. En tout cas, ce n'est pas le moment d'aviver des tensions. Le Pacte qui va se créer entre nous pour les présidentielles ne devra laisser aucune place à la méfiance, aux querelles larvées. L'échec, l'éclatement, restent des perspectives angoissantes. Nous nous souvenons du Programme Commun, et comment cela s'est conclu.
    Je préfère me référer au années d'union sacrée du Front Populaire. Celui-ci vola en éclat également.

    Si le Front de Gauche devait un jour faire de même, ce serait la fin de la gauche dans ce pays. Le champs libre aux Huchon et Voynet. Alors attention à l'équilibrisme.

    L'intérêt commun par-dessus les ego ne doit pas rester une vaine phrase.

  44. ermler dit :

    @ yanhel (88)

    C'est étrange. Hier, tu appelais au rassemblement en réclamant la cessation des querelles, et là, c'est toi qui en remets plusieurs couches !
    Je te rappelle que le PC est à l'origine de la création du Front de Gauche (avec Mélenchon). Il n'a donc pas à le "rejoindre", puisque c'est lui qui l'a fondé.
    Ce n'est pas en distribuant des leçons de vertu à tout le monde qu'on dynamisera le Front de Gauche. Cette attitude condescendante et méprisante vis à vis de nos partenaires n'est pas de mise.
    Mélenchon n'est pas " l'astre solaire" du rassemblement autour duquel les "autres" sont invités à se réunir, malgré leurs tares et leurs errements... Un peu de modestie. Mélenchon est sans conteste le meilleur candidat pour la présidentielle. Ca ne nous autorise pas à mépriser les autres, encore moins à leur donner des leçons. Après tout, question "erremements du passé", tout le monde au Front de Gauche, a eu son lot.

    Avec mes sentiments sincèrement unitaires.

  45. brigitte dit :

    Aujourd'hui, 10 mai. 30 ans après, 30 ans déjà.
    Dans les concerts d'hommages plus ou moins hypocrites depuis ce matin, on ne t'a pas entendu, camarade... Alors, je m'y colle.
    Voici ce que je lis sous la plume de Christophe Bourseiller, dans son récent Mai 1981 raconté par les tracts : " Son programme (celui de François Mitterrand, bien sûr) d'une grande radicalité est comparable à celui d'un Mélenchon aujourd'hui..." Alors, qu'est-ce qu'on dit ? Merci Jean-Luc de maintenir la lumière allumée, quand tant d'autres l'ont remisée sous le boisseau des compromissions.

  46. Aubert Dulac dit :

    @ yanhel, Michel Matain, Frédéric,
    Faire l'Histoire passe par son récit. Les communistes rendraient un service à la démocratie, ils embêteraient moins le monde avec leur linge sale, et s'embêteraient moins les uns les autres s'ils commençaient, je veux dire si la direction du PCF commençait par reconnaître en dignité leurs différents, qui n'ont rien d'anodin... Le PCF n'a pas su gérer sa crise depuis le soi-disant échec de l'actualisation du Programme Commun de 1977. La crise est devenue générale après les élections européennes de 1984. Il a fallu attendre 1994 une volonté de tardive mutation pour qu'un pluralisme de droit intervienne : une reconnaissance de différentes sensibilités, comme on dit. Autrement dit, en clair, la fin du 20ème siècle, pour que le PCF admette totalement la liberté de conscience de chacun de ses membres, assortie d'une expression ouverte. Le compte-rendu dans l'Humanité des réunions de CC, puis de CN, ne datant lui-même que du lendemain du terrible 25ème congrès de 1985. La moindre des choses serait, de la part de la direction, afin d'assainir l'histoire de ce Parti sur les trente cinq dernières années, de reconnaître par un retour critique élémentaire, que le fait de cette crise n'avait fondamentalement rien à voir avec un complot, comme par exemple quelqu'un comme Jean-Claude Gayssot, à l'époque secrétaire à l'organisation, l'a soutenu dans un livre, explicable par des comportements déviants. Car non, cette crise qui n'est pas rien, qui a obligé des dizaines de milliers de communistes à retrouver autrement (ou pas) un militantisme, avec la résolution de faire de la politique autrement, elle n'était pas explicable autrement que par elle-même ! Autrement dit par un système, non par des individus.

  47. briens dit :

    Bonjour M. Mélenchon,
    Je vous ai plusieurs fois entendu sur france inter et maintenant je vous écoute. Vos idées et votre manière de les exprimer avec précision et concision m'a réconciliée avec la politique. Si vous vous présentez aux présidentielles sachez que j'espère pouvoir voter pour vous à moins que je doive faire un vote utile à cause du trop grand nombre de candidats inutiles. J'ai toujours voté à gauche au 2ème tour (sauf l'accident Chirac) et écolo au 1er. Malheureusement cette fois, je n'ai aucune sympathie pour Eva (mis à part son vrai métier), quant au type qui dirige le FMI qu'est-ce-qu'il vient faire dans cette élection ? Restez vous-même, ne vous laissez pas déstabiliser par les journalistes qui espèrent devenir la dernière "victime" de Mélenchon... Vous avez un discours riche de bonnes idées, constructifs et original. Je vous souhaite de réussir cette élection et vous aiderait volontiers à mettre un grand coup de pied dans ce ramassis d’égoïstes, prétentieux imbus de leurs privilèges, donneurs de leçons et complètement à côté de la réalité du citoyen ordinaire.
    Roselyne Briens, 57 ans, ancienne commerçante au chômage, qui se débrouille avec des petits boulots et qui ne demande pas à vivre "au crochet de la société", simplement vivre dans une société juste.

  48. Dim dit :

    à Descartes
    regardons le passif: banalisation du chômage de masse, privatisations, destruction des institutions (et d'abord de l'école), dépècement de l'Etat pour faire place aux "baronies" locales et à la dictature des institutions européennes, abandon de la souveraineté monétaire, les "années fric" et leurs paillettes, la mise en place de politiques libérales dans tous les domaines...

    On peut critiquer le bilan de Mitterrand mais encore faut-il le faire avec des arguments factuels et vérifiés. A propos de son passif, tu parles de privatisations, Lesquelles ? Il a commencé son septennat en nationalisant toutes les banques ainsi qu'un tier de l'industrie. C'est la droite, lorsqu'elle est revenue au pouvoir en 1986 qui a mené une vague de privatisation dont on ne peut rendre Mitterrand comptable puisqu'il a refusé de signer les ordonnances et a tout fait pour faire trainer en longueur les procédures. La seule chose qui fut privatisée sous Mitterrand (et encore partiellement), ça a été le crédit local de France (Daxia aujourd'hui) : pas exactement un acteur financier de premier ordre ou un fleuron de notre industrie...
    Pour ce qui est de la banalisation du chômage de masse, ça avait déjà commencé sous Giscard et ce n'était pas un phénomène franco-français puisque le taux de chômage en Angleterre pendant quasiment toutes les années 80 a été au dessus de qu'il était en France. On peut reprocher à Mitterrand de ne pas avoir trouver les solutions face à ce problème mondial, pas d'en être responsable.
    Pour le reste de son "passif" tu es dans l'incantation argumentaire, il n'y a rien de concret, je ne peux pas y répondre....On peut émettre tous les bémols, regrets que l'on veut sur les septennats de Mitterrand (et oui il y en a) mais je regrette, un bilan qui a à son actif la retraite à 60 ans, la semaine de 39h et la 5ème semaine de congé payé ne peut être qualifié de désastreux.

  49. redline69 dit :

    bonjour
    Si 10 à 13 % de Ségolène (ils auront du mal à voter pour DSK) au PS venait à voter dès le 1er tour pour le candidat de la vrai gauche, et si 1/3 du NPA faisait de même cela serait déjà pas mal !
    Le front de gauche est une dynamique ! Soit l'on s'en approche et on dynamise sa propre structure ! Si l'on s'en éloigne on fini par étouffer son parti dans un isolement mortifère.
    L'histoire le démontrera!
    Pour l'instant le parti qui fédère le mécontentement s'appelle le FN.
    Les électeurs des uns et des autres veulent l'union ! A chaque organisation de créer le mouvement nécessaire.

  50. Dim dit :

    on ne peut pas faire un projet exclusivement sur les sujets "fiscaux et sociaux"

    Tu as raison mais à partir du moment où ce qui nous rassemble est plus grand que ce qui nous séparent sur ces sujets là, nous devons nous rassembler.

    Si l'on veut "l'union", mieux vaudrait regarder comment on peut vivre avec ces désaccords que de faire comme s'ils n'existaient pas.

    Là aussi je suis d'accord avec toi, il faut régler les désaccord avant l’élection sous peine d'exploser après mais pourquoi "si" ? Bien sûr que l'on veut l'union, jamais on ne pourra créer une dynamique dans le pays si chacun dans son parti se comporte en boutiquier de la gauche de la gauche.


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