11mai 11
Dans ces lignes, il est question de la piteuse journée de l’Europe, de Laurent Wauquiez et de la façon dont est en train de s’organiser l’espace des mots et des valeurs qui servent à penser dans ce moment de notre histoire. Je veux montrer comment des faits qui semblent sans rapport forment un tout. Puis j’en viens, bien sûr, aux questions qui concernent la bataille politique entre la gauche et la droite et entre les deux gauches en présence. En fait, je parle de la lutte pour l’hégémonie culturelle dans l’espace politique.
Cette vidéo a été consultée 2 fois
Ce billet est illustré par Liliane Guillerm, membre du parti de gauche et artiste peintre. Elle est, bien entendu, chaleureusement remerciée.
Le 9 mai c’était la journée de l’Europe. Vous l’avez su ? Quelques rares médias ont essayé de prendre l’évènement en main. Mais c’était la série noire cette semaine là. Le cauchemar européen se montrait au grand jour. En Grèce commençait la neuvième grève générale. Elle coïncidait avec l’arrivée d’une mission du FMI et de la Commission européenne venue accroitre le pillage du pays. La Grèce emprunte à 25 % dorénavant. Un taux usuraire qui est censé rémunérer le risque du prêt si le pays fait faillite. Gros bobard. Car ces mêmes emprunts soit disant super risqués sont souscrits deux ou trois fois. Qu’il y ait trois fois plus d’offre de capitaux que de demande alors même que le risque est censé être à son comble prouve sa racine dans la cupidité des banques qui se gorgent sur la base de la crise qu’elles ont déclenchée ! En même temps cette situation résume bien la folie du système et la radicale stupidité de la main invisible du marché. Car ceux qui viennent se goinfrer le font à un tarif qui risque quand même bel et bien de jeter la Grèce à terre et donc de tout leur faire perdre. Le marché est impuissant a s’auto-réguler contrairement aux sornettes débitées sur le sujet.
Puis, le Danemark a rétabli ses frontières avec ses voisins. J’arrête là. Le vaisseau coule. La plupart des eurolâtres sont donc restés terrés dans leur cave en attendant que ça passe. Les bouches en cœur du Traité Constitutionnel et du traité de Lisbonne étaient muettes pour cette journée de l’Europe. Un tout autre débat a occupé tout l’espace. Laurent Wauquiez faisait en effet connaitre son projet contre les pauvres. Et pourtant le soir même se discutait à l’assemblée nationale la version française du plan d’austérité exigé par la Commission européenne et l’inscription dans la Constitution de la règle économique néo libérale contre la dépense publique.
Le texte du gouvernement est une bonne démonstration de ce qu’est devenue l’Union Européenne. Elle nous « protègera » bientôt davantage. A sa demande en effet le nombre des fonctionnaires continuera de baisser. La France s’y est engagée. Les subventions aux associations et aux collectivités locales diminueront car elles sont aujourd’hui excessives, c’est bien connu. Le gel des salaires est confirmé ainsi que la poursuite de la baisse des remboursements de médicaments. D’ailleurs il y a un engagement à recentrer ces remboursements vers les soins « les plus médicalement utiles » car les gens sont des malades imaginaires la plupart du temps et les médecins prescripteurs des amis du placebo. C’est pas beau l’Europe ? C’est pas génial comme plan ? Et le symbole, il n’est pas beau ? Voter davantage de mal vivre, sur ordre de l’union européenne pour honorer la journée de l’Europe ? Finalement ça collait assez bien avec la proposition de Laurent Wauquiez contre les pauvres. C’est dans l’esprit et même la lettre du « plan euro plus ». Et d’ailleurs, ca collait bien avec le job gouvernemental de Laurent Wauquiez.
Le génie du Puy (en Velay), ci-devant ministre des affaires européennes, n’est vraiment pas un aigle. Jusque là on ne le connaissait que d’après des articles et des photos le montrant en poses de premier communiant, avec une légère tendance skin. Maintenant tout le monde le connait. C’est le gars qui veut en faire baver aux salauds de pauvres qui se goinfrent de RSA. Et ça s’appelle « droite sociale », ça ! Mais cette notoriété tue dans l’œuf celle qui devrait lui revenir de plein droit. Il est tout de même ministre cet homme ! Ministre ? Mais de quoi ? Des affaires européennes ! Vous devriez suivre un peu les promotions. Donc c’est bien raccord. Proposer de prendre de l’argent au RSA, frapper les pauvres et les insulter, c’est une idée très européenne. C’est conforme à la lettre et à l’esprit du plan euro plus.
Vous connaissez Erostrate ? Maudit soit son nom ! Il ya quelque vingt-trois siècles, je crois, ce salaud a mis le feu au temple d’Artémis, une des sept merveilles du monde antique, juste pour qu’on se souvienne de son nom. Wauquiez, met le feu à l’une des sept merveilles du Sarkozisme pour qu’on sache jusqu'à quelle profondeur peut s’abaisser un réactionnaire pour exciter les instincts les plus vils. C’est trop ! Même pour ses propres amis. Mais leur agitation est vaine. Le mal est fait. Les mots ont fait leur travail de poison.
Certes, nous tenons la preuve ambulante de ce que pensent vraiment les ministres du président des riches. Wauquiez et le RSA seront donc un de nos refrains de campagne. Ses amis ont senti le coup arriver. Ils l’ont donc lâché. Un « discours de beaufitude et des propos de comptoir » a dit Roselyne Bachelot ! Wauquiez, premier beauf de France ! Même cette brute de Lionel Luca, l’ami de la peine de mort, a davantage d’humanité que lui ! « Le vrai cancer du pays c’est le chômage, ce ne sont pas les chômeurs » : a-t-il déclaré. La palme à Rachida Dati qui lui a taillé un short sur mesure sur RFI en lui demandant de s’attaquer aux bonus des banquiers français, contraires aux règlements européens, plutôt qu’au RSA des pauvres.
Auparavant on n’avait guère remarqué ce Wauquiez. On comprend vite pourquoi. Il était ministre de l’emploi. Personnellement, j’avoue que je ne savais pas où son talent s’occupait dorénavant, avant qu’on me propose un débat radiophonique avec lui. Je n’ai jamais entendu parler de lui ni à Bruxelles ni à Strasbourg. En fait comme ministre, il ne fait rien. Il assiste à d’assommantes réunions de routine technocratique où les hauts fonctionnaires tiennent le stylo. Personne ne veut y aller. Donc on envoie monsieur l’ennemi des pauvres, préposé ministre. Dès que c’est du sérieux, arrive le ministre des affaires étrangères. Le super sérieux et grave c’est l’affaire du premier ministre qui fait néanmoins tout ce qu’il peut pour passer la patate chaude au ministre des affaires étrangères. Les questions stratégiques, glorieuses et médiatiques c’est pour le Président, lequel regarde cependant à deux fois avant d’y aller. Car l’Europe c’est le tue la joie. Bref, ils font tout, il fait le reste. Disons ceci pour résumer la situation : la personne qui fait le ménage dans la salle où s’ennuie Laurent Wauquiez fait un travail plus utile pour ses semblables que lui ! Et sans doute fait-il le travail avec davantage de sérieux. Car lui, Wauquiez, ce n’est pas sérieux du tout. Vous imaginez un ministre de l’agriculture à qui on demanderait quel genre d’arbres produisent des pommes de terre et qui répondrait « heu… je ne me souviens plus ». C’est ça le niveau de Wauquiez sur l’Europe.
Pourtant, face à moi, sur France Inter, il faisait le brave. Comme ses arguments sentaient le piano mécanique des oui-ouistes, il est vite parti en roue libre sur les phrases creuses bien connues de ces refrains. Il y a même eu une apothéose caricaturale, bien connue de mes lecteurs. Voyez. « quelle raison avons-nous de vouloir encore l’Europe » demande le journaliste. «Je vais répondre simplement, réplique cet aigle, la Chine la Russie le Brésil et l’Inde ! ». Et voila. Fermez le ban ! Après coup je méditais cette séquence. Tout de même, où en sommes-nous rendus ! Il y a vingt ans n’importe lequel des partisans du rêve européen aurait parlé de paix, de civilisation, que sais-je encore. Et surtout il aurait répliqué la phrase à tiroirs de l’époque. Vous vous souvenez ? « Sauvegarder notre modèle social face aux Américains ». Le modèle social de la « droite sociale » maintenant on connait… N’est-il pas frappant de voir comment l’espace politique de la droite, même celle qui se voulait « sociale » s’est déplacé vers la droite la plus dure. C’est le fond de l’affaire. Je vais y venir.
Bref, comme le monsieur ne savait pas, finalement, quoi dire, il a fait dégringoler le niveau du débat en passant directement aux coups sous la ceinture : « vous ne faites rien au parlement européen, vous faites parti des 15% les moins présents etc.… etc.…. » Je connais le numéro. Il aurait du donner la liste et on aurait vu si ses copains qui sont dedans se démènent autant que moi ! Pour le monsieur, l’activité européenne se résume au nombre des signatures de présence aux réunions bidons de la chicha Bruxelloise. Ce n’est pas ma conception. Je vous en reparlerai de nouveau bientôt. Je lui ai répliqué qu’il ne connaissait rien au fonctionnement du parlement européen ni au contenu du Traité de Lisbonne. Il n’a même pas essayé de démentir. Mais comme je tenais à pouvoir rester sur le fond c'est-à-dire à démonter méthodiquement, avec des arguments vérifiables, son catéchisme euro-béat, je ne me suis pas lancé dans la révélation de l’ampleur de son ignorance. Pourtant j’étais bien informé sur ses exploits en la matière. Ils étaient récents. La veille, sur BFM télé, le grandiose « ministre des affaires européennes » montrait qu’il ignorait quels étaient les Etats membres de l’espace Schengen, et même quels étaient les Etats membres de la zone euro. Dans le contexte, ne rien savoir sur deux questions en pleine tourmente ce n’est pas sérieux. Je comprends pourquoi il préférait parler d’autre chose.
Le lendemain matin 10 Mai, hasard, le ministrissime était à Strasbourg. Il avait convoqué la délégation des députés français membres du Groupe de droite que préside le français UMP Joseph Daul. Mais son esprit était ailleurs. Il était dans sa croisade contre les pauvres. Donc les députés présents ont été invités à signer un communiqué de soutien à leur ministre préféré. L’accueil fut frais. Un journaliste qui suivrait les affaires européennes et qui n’aurait pas peur de faire de la peine à la droite n’aurait pas manqué de suivre cet épisode haut en couleur. Dommage que l’ordre du jour ne prévoyait rien sur Cuba car sinon ça aurait attiré l’attention. A peine le grand homme avait-il tourné les talons, son agent de liaison se mettait au travail pour écrire la manifestation officielle d’enthousiasme. Le texte du courrier envoyé aux supporters obligés a tout le comique des cirage de pompe sous contrainte.
Mais voila donc à quoi s’occupe le ministre des affaires européennes quand il vient à Strasbourg. « Madame, Monsieur le Député, comme convenu ce matin lors de la réunion de la délégation avec le Ministre des affaires européennes, Jean-Pierre Audy vous prie de bien vouloir trouver ci-dessous une proposition de communiqué de presse des membres de la délégation. Afin de permettre une diffusion rapide du communiqué, je vous serais reconnaissante de bien vouloir m'indiquer avant 16h15 si vous souhaitez cosigner ce communiqué. Je vous remercie d'avance, Bien cordialement, Marion Jeanne » 16 heures quinze ! Mazette ! Le mail est de seize heures ! Mais pour communiquer à l’heure que ne ferait-on pas ?
A présent, juste pour la gourmandise, voici le texte spontané et plein de légèreté qui a été suggéré à ces bons parlementaires de droite pourtant récalcitrants. Remarquez la rédaction. On veut faire croire à un compte rendu de réunion. Il ne vous reste plus qu’à rechercher quel organe de presse aura recopié tout cela sans vérifier si c’était autre chose qu’une grosse opération de propagande. Et ensuite chacun pourra se demander combien de fois ce qu’il lit n’est en réalité qu’un montage de cette sorte. Et si vous ne trouvez trace nulle part de ce noble document c’est que Wauquiez a encore fait un bide. Mais quand Fillon va savoir que son ministre fait des pétitions alors qu’il lui a demandé de fermer sa bouche, ça ne va pas le faire.
Voyez à présent comment les arguments de l’ennemi des pauvres sont repris dans ce communiqué comme si c’était la conclusion consensuelle d’un débat qui n’a pas pourtant pas eu lieu ! "L’équilibre entre droits et devoirs, clé de voûte pour la préservation du modèle social européen" "Notre modèle social européen s'est construit sur la notion essentielle d'équilibre entre les droits et les devoirs des citoyens. Veiller au respect de cet équilibre est la condition pour préserver ce modèle face à la concurrence mondiale et à la crise économique" ont déclaré mardi des députés européens de la majorité présidentielle."Pour favoriser le retour à l'emploi, il est essentiel que les revenus du travail soient privilégiés par rapport aux soutiens issus de la solidarité. C’est une question de compétitivité économique et de dignité humaine." ont insisté les députés européens.
Ce texte est sans doute nul. Mais il montre bien la cohérence politique assumée qui unit l’opération de communication contre les bénéficiaires du RSA et la politique de l’Europe. C’est pour cela que Wauquiez voulait ce texte. La conclusion du document le souligne d’un double trait. "Ce combat ne pourra être mené à bien que s'il va de pair avec une plus grande coordination des politiques fiscales et sociales des Etats membres de l'Union européenne et en soutenant le principe de flexi-sécurité : davantage de flexibilité avec davantage de sécurité de l’emploi" ont ajouté ces membres de la délégation française du Groupe PPE au Parlement européen. Le final est du meilleur style lèche botte. "Nous devons travailler au plus vite à une convergence fiscale et sociale entre Etats membres" ont-ils conclu en saluant l’initiative du ministre Laurent Wauquiez comme une indispensable et utile contribution au débat sur la compétitivité économique essentielle au financement de nos légitimes ambitions sociales. Suit la liste des membres de la délégation FR PPE co-signataires de ce texte.
A côté de cette cohérence entre la politique européenne et l’attaque contre les bénéficiaires du RSA, il y a une convergence idéologique entre cette provocation et les autres faites sur le thème de l’immigration par exemple. Il s’agit de diviser contre lui-même le camp populaire. Au cas précis, il s’agit d’exciter ceux qui misèrent au travail avec ceux qui misèrent au chômage. En comptant sur l’ignorance de la réalité et sur son travestissement. Donnons un éclairage sur les faits réels. Le RSA est fait de deux sortes de bénéficiaires. Les premiers n’ont pas de travail du tout. Ils touchent le « RSA socle ». Ceux là se gorgent avec 411 euros s’ils touchent une allocation logement et sinon ils se roulent dans l’or avec 467 euros par mois ! Qui sont ces gavés ? Des femmes « parent isolé » et des handicapés, pour l’essentiel. Les bénéficiaires du RSA socle sont un million cent soixante dix sept mille ! Ce sont eux que l’infect Wauquiez veut condamner au travail forcé. Cinq heures ! Cruel ? C’est sûr. Mais surtout absurde.
Absurde. Ou trouver cinq millions d’heures de travail gratuit à faire. Les exemples donnés par monsieur le ministre correspondent tous à des emplois aidés actuels. Donc, la mesure Wauquiez détruirait de l’emploi. Que veut-il, alors ? Rien. Juste stigmatiser les bénéficiaires. Il l’avoue. Dans « Les dernières nouvelles d’Alsace », il déclare : « soyons lucides ce n’est pas avec cinq heures que vous allez faire un job. L’idée c’est pas ça. C’est juste de montrer c’est qu’il y a des devoirs. Une société dans laquelle on fait croire qu’il n’ya que des droits et que les gens peuvent juste tirer sur la corde c’est une société qui perd son sens ». Et quel est le sens d’une société où existe du travail forcé ? On vous laisse le dire. Et le roi de beauf d’insister dans le journal « Le Parisien » « Un système social où la différence entre travail et assistanat n’est seulement qu’entre 2 et 3 euros est-il juste pour ceux qui choisissent le travail ? ». Vous avez bien lu ? « Ceux qui font le choix du travail ». Les autres font le choix du chômage et de la misère ? Oui c’est ce qu’il veut dire. Et alors tout est dit. Il faut y réfléchir.
Car toute cette ambiance fait système. Il faut considérer la scène dans son ensemble. L’espace des valeurs et des symboles que construit la droite politique actuelle est en expansion dans la société. Les thèmes qui dominent la scène sont de plus en plus en plus en conformité avec les ressorts « culturels » du système libéral. Pour que la concurrence libre et non faussée s’incruste, il faut une société de compétition de chacun contre tous. Ca s’organise. Chacun à sa manière y contribue dans la droite et l’extrême droite. Un jour les immigrés tunisiens diabolisés, le lendemain les joueurs de foot trop ceci et pas assez cela, le surlendemain les ayant-droits du RSA. Bref il ne se passe pas un jour sans que la machine à stigmatiser ne tourne à plein régime. En fin de course, l’espace sémantique, symbolique et politique de la droite extrême et de l’UMP fusionne en un tout. Il n’est pas dit que le FN soit vraiment celui qui tirera les marrons du feu alors même qu’il y contribue très activement, à la faveur de la campagne de gonflette médiatique que l’on connait.
Si cet espace se dilate, au bout du compte, Nicolas Sarkozy peut le dominer, comme Berlusconi y est parvenu en Italie. Pourtant les primaires réussies à gauche et la désignation par trois millions de votants de Romano Prodi comme champion de la « gauche social démocrate et du centre » auguraient une victoire écrasante contre le roi des casseroles et du bling bling. C’est pourtant Berlusconi qui a écrasé tout le monde avec sa coalition de droite et d’extrême droite. Ainsi non seulement François Hollande a dit une bêtise en affirmant que « Sarkozy est déjà battu » mais tout le PS fait prendre un risque immense à toute la gauche avec sa stratégie de campagne. Celle-ci repose sur l’idée que la majorité du pays se tourne vers la « compétence-modérée » pour répondre à la crise du quotidien que vivent tous les foyers. Erreur totale de diagnostic. Ils ne voient donc pas la division qu’ils creusent à gauche par leurs discours et leurs propositions qui méconnaissent absolument l’urgence sociale. Ils ne mesurent pas davantage celles qu’ils ouvrent avec leur candidature Strauss-Kahn. Que l’homme soit le symbole de tout ce qu’a combattu la gauche idéologique qui s’est reconstruite autour des thèmes mis en débat par l’alter-mondialisme, ils ne veulent pas le savoir. Toute leur stratégie repose sur le réflexe du « vote utile » qui selon eux éteindra tous les résistances à gauche. Bilan : tandis que l’espace idéologique de la droite s’homogénéise, celui de la gauche se fractionne.
Je reviendrai sur cette situation. J’en résume cependant l’enjeu. Autour de qui va se faire pour finir le rassemblement de la gauche ? C’est l’enjeu. Cela ne se résume pas à la question de savoir qui sera au deuxième tour pour la gauche. Même si cela en sera l’aspect visible électoral. Je demande ici quel espace culturel symbolique et politique peut devenir central à gauche. A droite ils ont choisit la radicalité de droite. Et à gauche ? Le choix des socialistes ne permet pas de rassembler une majorité populaire. Il n’y a pas le compte. Ni dans le programme, ni dans la vision de la réplique à la crise économique et écologique que la masse a parfaitement compris comme étant grave et profonde. Le grand nombre comprend que c’est la crise d’un modèle de civilisation. Le message de mise en ligne avec la « mondialisation-incontournable » auquel se résume le projet socialiste ne peut absolument pas permettre de construire une majorité populaire. Mais nous le pouvons-nous ? L’autre gauche en est-elle capable ? Pour commencer cette réponse je publie une tribune de Roger Martelli, parue dans l’Humanité à propos de la situation créée par le retrait d’Olivier Besancenot. Si la conclusion en faveur du Font de Gauche et de ma candidature comme candidat commun est certes un évènement sous la plume de Roger Martelli, je veux surtout attirer l’attention sur le raisonnement qui y conduit. C’est lui qui ouvre l’ordre de la réponse que je veux faire à la question que j’ai moi-même posé.
« Une situation nouvelle. Par Roger Martelli. Olivier Besancenot vient d’annoncer qu’il ne serait pas candidat à la présidentielle de 2011. Cette décision personnelle ne sera pas discutée ici. Étant donné l’impact politique réel de celui qui la prend, elle crée une situation nouvelle ; elle doit être négociée du mieux possible dans la gauche d’alternative. Comment faire en sorte que les catégories populaires, déchirées par les effets du système et de sa crise, ne soient pas tentées par l’abstention ou par la pseudo-radicalité de la droite extrême ? Comment raccorder dès aujourd’hui la colère à l’espérance et, demain, battre la droite aux deux scrutins de 2012 ? Certains, par crainte d’un nouvel avril 2002, peuvent être tentés par le rassemblement de toute la gauche dès le premier tour ; d’autres peuvent se résigner à la parcellisation extrême d’une gauche, de fait, très divisée sur le fond.
Ni l’une ni l’autre de ces hypothèses ne sont des solutions pertinentes. Pour gagner les élections de 2012, la gauche devra mobiliser au maximum toutes ses composantes, dès le premier tour de la présidentielle. Elle ne le fera pas si ses couleurs sont portées par un candidat unique, ancré dans la logique qui « plombe » la gauche depuis 1982-1984, celle-là justement qui l’a plongée dans l’incertitude. Rassemblée bon gré mal gré autour d’un tel héritage, la gauche passerait le cap du premier tour, mais risquerait d’être battue au second. Et même si elle l’emportait (face à une Marine Le Pen par exemple), elle provoquerait ultérieurement de nouvelles et tragiques désespérances.
Quand on est franchement à gauche, on peut légitimement penser que la solution la plus porteuse est le rassemblement, au premier tour, de toutes celles et ceux, sans exclusive, qui veulent et que la gauche gagne et qu’elle réussisse en subvertissant les consensus gestionnaires depuis trop longtemps installés. Celles et ceux qui souhaitent qu’elle cherche des résultats immédiats et, pour cela, qu’elle s’engage dans le processus d’une rupture et d’une alternative. Une gauche à la fois contestataire et constructive… Aujourd’hui, force est de constater que c’est le Front de Gauche qui s’approche le plus de cette équation. Il n’est pas encore assez large, pas assez novateur dans son esprit, pas assez citoyen dans sa façon de faire et de vivre ? Peut-être. Mais si quelque chose est utile dans l’immédiat, c’est de contribuer à ce qu’il avance dans la bonne direction, en se transformant.
S’associer à cette démarche n’est, pour personne, un renoncement à son être. Plutôt que de se disperser sur des candidatures vouées à la marge, l’extrême gauche ne se renierait pas en s’inscrivant à sa manière dans l’évolution du Front. Plutôt que de chercher à tout prix à se compter, sur des individus et des projets incertains, les écologistes feraient mieux de cultiver l’idée que l’écologie politique a une pente fondatrice de rupture avec le système, davantage que d’accommodement avec lui. Être écologiste et participer à une aventure pleinement collective, à la gauche du PS, pour « booster » la gauche, ce n’est pas perdre son âme. Pas plus que pour un(e) communiste, un(e)républicain(e), un(e)altermondialiste, un(e)féministe, un(e)autogestionnaire et tant d’autres.
Le Front de Gauche a discuté publiquement d’un « programme partagé ». Chacun peut s’interroger sur telle ou telle formulation, mais pour l’essentiel la logique de ce que l’on peut lire rappelle beaucoup le corps de propositions qui, dans la foulée de la victoire référendaire européenne de 2005, avait réuni heureusement la gauche dite « antilibérale »… avant qu’elle ne bute sur sa candidature commune. L’essentiel est l’esprit qui transparaît de l’ensemble : à la gauche de la gauche, bien à gauche, dans l’esprit d’une gauche de rupture et d’alternative. Chacun met les mots qu’il souhaite ; le plus utile est que ce « machin » aille le plus avant possible, en prenant le plus d’épaisseur populaire et citoyenne possible, en s’ouvrant à la fois aux forces et aux individus. Toute autre solution, fût-elle tentante sur le papier, conduit soit à la parcellisation et à l’échec, soit au vote utile et à une déconvenue plus grave encore peut-être, comme l’a montré le cas italien.
Reste, bien sûr, à déboucher sur une candidature commune, dès le premier tour, à la présidentielle et aux législatives. Là encore, il faut savoir dégager les voies de la raison. À la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon est installé dans une dynamique visible, active, appuyée sur les aspirations à une gauche digne de ce nom. Le reconnaître n’est pas se mettre au garde-à-vous devant un homme providentiel. Ce n’est, là encore, pour personne renoncer à être soi-même. Au demeurant, se préparer à le soutenir activement n’implique aucune mécanique de long terme. On peut le faire dans l’espoir qu’émerge une grande force politique à vocation majoritaire, à la gauche de la gauche ; on peut le faire en souhaitant le maintien du pluralisme partisan existant.
Le choix porte uniquement sur le ou la candidate le mieux à même, en convaincant au premier tour, de permettre à la gauche d’exister dans la dignité, de gagner et de réussir enfin durablement. Un candidat ainsi capable, en rassemblant, de rompre la présumée fatalité d’une gauche française et européenne dominée par une social-démocratie plus ou moins recentrée. En 2007, la faiblesse d’une gauche de gauche éparpillée a fait le jeu de la droite ; en 2012, son dynamisme sera à rebours la clé de la victoire, pour toute la gauche.
Un Front de gauche citoyen, rassembleur et lui-même rassemblé, ouvert à toutes les composantes de la gauche transformatrice : il n’y a pas, à ce jour, dans la réalité telle qu’elle est, de meilleur instrument pour aller de l’avant.
Roger Martelli »
@Gilbert Duroux (#100)
Mais comment ce Descartes peut oser dire, sur un site de gauche, que celui qui est au RSA bénéficie d'un droit de tirage ? C'est scandaleux. Celui qui bénéficie, c'est le patron. Le RSA, c'est d'abord et avant tout un dispositif de soumission du salarié.
Le RSA est un complément versé pendant un temps limité à un "bénéficiaire" de minimas sociaux afin que l'emploi qu'il sera contraint d'accepter ne lui coûte finalement pas plus que ce qu'il percevait en tant que chômeur longue durée ou Rmiste.
Ce qui est scandaleux, c'est que tu te permettes d'agresser les gens alors que tu n'as pas la moindre idée de ce dont tu parles. Le RSA (qui a remplacé le RMI depuis le 1er juin 2009) est un revenu versé à toute personne dont le revenu est inférieur à un certain seuil, et cela sans limite de temps. Il n'est absolument pas conditionné à un "emploi qu'on serait contraint d'accepter". Une personne peut parfaitement toucher le RSA toute sa vie sans jamais travailler. Même si ce choix est volontaire.
Si tu ne me crois pas, tu peux vérifier sur le site http://www.rsa.gouv.com, ou l'on peut même calculer le montant de l'allocation à laquelle on a droit selon la situation familiale.
La prochaine fois, informe toi avant d'agresser les gens.
Les choses avancent. Hier soir,la réunion de travail des membres du PCF de mon quartier au cours d'une vaste discussion,ont pris l'option de ce qui ce qui sera déterminant c'est le projet partagé.
Malgrès quelques réticences, la majorité a pris l'option de soutenir en juin la candidature de Jean-Luc.
Cette orientation rejoint l'avis formulé par notre dernier comité de section.
Nous avons décidé de nous revoir avant la fin du mois. Ceci pour désigner démocratiquement nos candidats aux élections législatives.
Une démarche permettra de mobiliser encore plus les membres du PCF de notre quartier, donc de notre ville.
Pour mémoire notre ami Ouzoulias a été élu conseilier général avec 75% de voix au second tour face au FN!
104 Descartes
"Ce qui est scandaleux, c'est que tu te permettes d'agresser les gens alors que tu n'as pas la moindre idée de ce dont tu parles. Le RSA (qui a remplacé le RMI depuis le 1er juin 2009) est un revenu versé à toute personne dont le revenu est inférieur à un certain seuil, et cela sans limite de temps."
Mais tu prends les lecteurs pour des andouilles. "Sans limite de temps", pour ceux qui bossent, c'est pour ceux qui sont maintenus dans des salaires indignes. C'est ça qui n'est pas normal, une allocation pour aider à maintenir des salaires tirés vers le bas. Qui profite le plus de ce système sinon les employeurs qui peuvent embaucher des diplômés ou de personnel qualifié pour peanuts.
Dis-moi, pour qui tu roules, à justifier ça, alors même que des élus de droite s'insurgent contre Wauquiez. L'un d'eux va même jusqu'à le comparer à Le Pen :
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2011/05/12/rsa-jego-compare-le-discours-de-wauquiez-a-celui-des-le-pen-europe-1/
@Gilbert Duroux (#106)
Mais tu prends les lecteurs pour des andouilles. "Sans limite de temps", pour ceux qui bossent, c'est pour ceux qui sont maintenus dans des salaires indignes.
T'en as du culot, toi. Dans ton message #100 tu affirmes que le RSA est versé "pour un temps limité". Et bien ça, c'est faux. Il est versé sans limite de temps. Tu pourrais au moins avoir la décence de reconnaître ton erreur, au lieu d'essayer de noyer le poisson. Dans le même ordre d'idées, tu avais affirmé qu'il était versé "afin que l'emploi qu'il sera contraint d'accepter ne lui coute (....)". La aussi, tu te trompes: le RSA est versé inconditionnellement, et n'implique aucune contrainte d'accepter quelque emploi que ce soit.
Dis-moi, pour qui tu roules, à justifier ça, alors même que des élus de droite s'insurgent contre Wauquiez.
Si je comprends bien, tu fais confiance au jugement des élus de droite, maintenant ?
L'un d'eux va même jusqu'à le comparer à Le Pen :
Oh, tu sais... être comparé à Le Pen, cela est arrivé à des gens très bien. A notre hôte, sans aller plus loin. C'est notre "point Goodwin" à nous français...
Ben oui plutôt que de s'abstenir de voter qui est improductif au possible, il faudrait que tous ceux qui sont malmenés actuellement (et ceux qui le sont un peu moins aussi) aillent voter contre le gouvernement actuel mais pas pour se jeter dans les bras de Marine Le Pen qui ne sera pas plus tendre avec eux. N'auraient-ils pas l'impression en agissant contre de déjà faire un pas en avant pour la délivrance ? le fait de ne rien faire, de baisser les bras et de laisser le destin choisir pour eux augmente ce sentiment d'impuissance selon moi et ca n'aide pas à se sentir mieux moralement que de ne pas agir. Qu'importe si la motivation n'est pas au rendez-vous pour certains qui ne croient plus en rien, déjà voter front de gauche, devraient-ils se dire, cela ne peut qu'être mieux de toute façon vu les pourris qui sont en place en ce moment ! Vu que l'on vit le pire en ce moment, franchement, le choix devrait être vite fait, même pour les gens que la politique ne branche pas ! Ce qui compte c'est de se sentir en action et de participer à l'éradication de la racaille en col blanc. Pour moi c'est primordial que cette société retrouve un peu de moralité. Cela devient irrespirable !
Et pour couronner la victorien, finale nous offrons un séjour gratuit à tous les RMI/RSA sur le yatch de Bolloré historique après le 8 Mai 2012 et après la première action concrète de mettre à disposition tous les yatchs pour que bullent tous nos fainéants pauvres qui auront à leur retour très faim et iront gratos se pourlécher au Fouquets, pour la note salée les comptes mafieux des différentes banques seront mises à contribution. C'était sur qu'il y aurait du grabuge dès que la lumière du cogito est articulée : travail-temps-argent. Les capitalistes ont trouvé : tout pour leur pomme, le reste c'est ce qui reste pas grand chose.
Papa (105)
Ouzoulias, Inscrits 13 805, votants 5236, exprimés 4953, Francis Plainchant FN 1223 voix, Maurice Ouzoulias 3730 voix.
Je suis moi aussi communiste et je pense que Jean-Luc Mélenchon mérite d'être le candidat du Front de gauche, je dis bien je pense ?
Mais je suis certain qu'André Chassaigne lui aussi est un bon candidat pour le Front de gauche, alors franchement se réjouir d'une victoire avec 3730 voix sur 13 805 inscrits aux cantonales, il n'y a franchement pas... Je dirais plutôt même que c'est inquiétant, reporté au niveau national... bref.
Je le répète, je suis communiste mais encore très hésitant à cause de très mauvais commentaires à l'encontre du PCF de la part de beaucoup de blogueurs de ce site, pour beaucoup d'entre eux le PCF est plutôt à ranger du côté des traîtres, voilà pourquoi je suis encore très hésitant.
@113maxou
Suite à votre commentaire je souhaite repositionner votre questionnement dans une perspective plus large.
Il ne s'agit pas de penser que les militants communistes soient des traitres, ni qu'il n'existe pas un idéal commun entre nous, hors partis, avec le PG, le PC, les Verts ou le NPA.
Nous poursuivons tous la recherche d'une société plus juste sur le plan économique, plus viable sur le plan écologique (quoique, là le productivisme nous sépare) et plus vivable sur le plan humain.
Si trahison il y a eu, elle est venue de certains de vos dirigeants, qui ont choisi de suivre le PS pour se perpétuer, en dépit de la trahison réelle du PS qui a d'ailleurs aboutit au départ de JL Mélenchon
Alors oui, un candidat commun est nécessaire, mais il doit être au delà des partis.
Et justement Mélenchon est tout à la fois, communiste pas le sens de la sa lutte, ancien de l'extrême gauche, puis ancien de la social démocratie, il est nous tous à la fois et se trouve au carrefour de cultures militantes proches et différentes à la fois. Voilà pourquoi il est le dénominateur commun et le rassembleur maximal.
Face au coup terrible pour nos classes ouvrières et salariés à venir du FMI que nous sert le PS comme alternative, la seule alternative qui scellerait un destin commun à la gauche vient bien de JL Mélenchon, sans hésitation.
En espérant camarade vous avoir précisé le sens des critiques que vous avez perçues. Ne passons pas à côté de cette chance historique.
Hasta la Victoria Siempre!
Les "Engraxates" ou petits cireurs de chaussures des rues d"Amérique du Sud (et d'ailleurs, car nous allons les croiser très vite par chez nous...) remercient le blog de Jean-Luc Mélenchon de leur donner sinon une voix, du moins une présence.
Lilig, artiste, femme avec enfant, handicapée non renouvelée à l'AAH (décideur =payeur), et donc au RSA en attendant les résultats de son recours et bénévole depuis longtemps, mais par choix, dans de nombreuses association locale où je suis loin de compter mes heures...
Maxou @113,
Cher camarade.
Les commentaires de ce blog reflètent différents opinions et sensibilités, les commentaires de certains assez critiques sur le PCF, reflètent à mon avis :
- soit d'une envie de division du front de gauche pour une minorité,
- soit d'une volonté de clarification et de vérité sur la force de l'union des composantes du front de gauche.
- soit d'un désir de soulever des contradictions par manichéisme ou faire valoir,...ça peut être utile parfois.
Pour ma part avant d'adhérer au Parti de Gauche, j'étais sensible à la force d'engagement des communistes, mais je ne voyais pas quelle direction ce parti proposait pour le pays, avec le peu d'engagement qui était le mien alors.
Je me pensait socialiste, car en phase avec le discours et la sensibilité, mais de là à adhérer c'était pas suffisamment clair dans mon esprit. Après 2007, le congrès du Mans,le fait de passer outre le NON des français, l'Europe des marchands, j'ai fini de croire au PS. Peu à peu le discours du PG, certaines connaissances, m'ont décidé à le rejoindre, à m'investir du peu que je peux dans l'action. la situation de la France, et de beaucoup de Français et d'immigrés est trop grave, qu'on ne peut rester les bras ballants, il en va de l'avenir de nos enfants, de nos valeurs, je ne veux pas la résignation et la désolation, alors que d'autre s'empiffrent aux frais de l'état.
J'ai confiance au Parti Communiste, je ne pense pas qu'un candidat communiste même si c'est André Chassaigne puissent rassembler autant que Jean Luc Mélenchon, et qu'un grand parti accepte que son candidat pour les présidentielles soit issu d'un petit parti, sera un signal fort pour œuvrer au rassemblement des forces de gauche. Ce mode d'élection est critiquable, on le sait, la bipolarisation arrange bien du monde. Une fois passé ce cap, il y aura les législatives, le FdG y travaille actuellement, l'union est déjà en marche. J'ai confiance et espoir, alors on pourra...
@antigone 114, Si j'ai bien compris votre démonstration, les adversaires seraient donc la droite,(extrême droite), bien entendu, DSK aussi, enfin bref.
Imaginons André Chassaigne, PCF, contre n'importe le quel des candidats précités, je vais vous poser la même question que tout le monde pose à Jean-Luc Mélenchon, pour quel candidat voteriez-vous ?
@119 maxou
Et bien en effet, c'est bien le sens de ma remarque. A Chassaigne n'est pas un comnun dénominateur car il vient d'une seule culture militante. Il n'est pas écologiste dans le sens que le PC n'a pas remis en cause le productivisme, ni le nucléaire, ni la culture du coopérativisme (voir les luttes de la CGT sur les emplois qui n'offrent pas ces alternatives.)
Donc A Chassaigne ne peut pas être en position d'être le seul canditat recouvrant nos différents particularismes dans la gauche alternative.
Sur la culture également (voir la dernière vidéo sur ce site) Mélenchon est disons plus en phase avec les mileux alternatifs et sait les comprendre chose que je n'ai jamais vu dans ma période PC.
Alors, si j'admets la nécessité que toutes ces voix là (PC VERTS FASE NPA...)soit présentes pour passer devant le PS, et il est bien question qu'elles y soit toutes représentées, là encore sans hésiter, celui qui peut nous porter tous c'est Mélenchon. J'ai d'ailleurs été bluffée à Mèze(Montpellier) lors du Premier meeting du FdG, la salle était bourrée de miltants communistes qui par leur organisation et leur énergie manifestaient une capacité d'action de npmbre de bobos de gauche n'ont pas, et bien j'ai été enthousiaste de voir que Mélenchon savait leur parler et qu'il était raccord avec eux comme avec nous qui n'étions plus depuis longtemps raccrochés à aucun parti,comme avec les FASE et les CUAL et même certains de mes amis plus anars, qui enfin se proposent de venir voter! C'est ce qui a fondé ma détermination. J'espère que nous allons la partager, vraiment.
@Antigone (114)
"Et justement Mélenchon est tout à la fois, communiste pas le sens de la sa lutte, ancien de l'extrême gauche, puis ancien de la social démocratie, il est nous tous à la fois et se trouve au carrefour de cultures militantes proches et différentes à la fois."
Jean-Luc Mélenchon a appartenu à l'OCI-PCI, un parti trotkyste lambertiste qui n'est pas à franchement parler communiste ! Puis depuis 1976, il se revendiqua Républicain socialiste et il s'en réclame toujours. Certes, il a appartenu à un PS qui fut social démocrate mais en aucun Jean-Luc Mélenchon ne s'est revendiqué communiste.
Voilà pourquoi il est le dénominateur commun et le rassembleur maximal.
Je pense que pour que Jean-Luc Mélenchon devienne le dénominateur commun et le rassembleur maximal, il aurait du agir, organiser et parler en républicain et en gaullien au dessus des partis et en etant le point de rassemblement et d'attraction du peuple autour de l'idée de souverainété, d'unité et de république. Là, il a pris le chemin inverse l'alliance minima Front de Gauche puis les accords stériles avec ou pas les alternatifs et le NPA.
Face au coup terrible pour nos classes ouvrières et salariés à venir du FMI que nous sert le PS comme alternative, la seule alternative qui scellerait un destin commun à la gauche vient bien de JL Mélenchon, sans hésitation.
Le coup terrible n'est pas servi par le PS et le PS n'est point l'alternative. C'est une alternance et rien que cela ! L'alternative sérieuse serait celle des convergences républicaines autour d'un sursaut républicain de souveraineté et de production. Aucun candidat n'est en mesure d'engager cette alternative et c'est pour cela que nous allons avoir trois têtes d'afiches les siamoises UMP (Sarkozy) et PS(DSK) et l'embusquée Marine Le Pen !
Le destin commun de la gauche vous rigolez. Le destin semble être l'atomisation et la désunion !
Sur rue89, un article sur les allocataires du RSA qui ne votent plus devrait nous inquiéter. Je pense que les comités FG devraient organiser une aide directe aux français les plus démunis. Nourriture, vêtements, jouets pour les petiots à Noël, vacances à la mer et à la campagne pour les plus grands comme le PC faisait autrefois... Mais aussi aide pour remplir les papiers administratifs, soutien scolaire.
Bref, être visibles et utiles à ceux pour qui le FG a été créé. Alors peut-être feront-ils le choix de soutenir le parti qui les défend le mieux. C'est aussi le seul moyen d'expliquer nos points de vue à ceux qui ne lisent ni la presse ni les blogs, ne viennent pas aux réunions et meetings.
La vidéo de Jean-Luc Mélenchon sur Mitterrand prouve qu'il a tiré les leçons de l'échec de 83 : maintien de l'euro contre les attaques sur les monnaies nationales, maintien du marché européen, mise au pas de la finance, besoin d'une réforme constitutionnelle.
Mais je pense qu'à l'époque, Mitterrand aurait du rendre aux salariés au moins une partie du capital du tiers de l'industrie et de l'ensemble des banques nationalisés. Même si l'Etat pouvait rester temporairement majoritaire. Pour le coup cela aurait vraiment été une révolution... citoyenne.
Le temps est venu de croire aux miracles, oui comme les trois enfants de choeur qui se sont vus offrir un aller retour zélé à Rom'en optant pour la béééattitude sur les deniers des con tribuables. Avoir foi, frères pour éviter la crise homonyme, foi dans les vertus miraculeuses de la colère! Appel à Zeus pour bannir ces misérables nantis arrogants, méprisants les plus faibles, suscitant haine et violence, brisant à l'envi toute cohésion sociale.
Elus ou choisis, l'histoire en fera sans doute des damnés. Mais en attendant que de destructions!
Pourtant leurs caquets devraient être rabattus face à la matière soumise à l'universalité de sa constitution, matière libérée de frontières imposées par des législations futiles:
-noyaux radioactifs voguant par les airs, les eaux, les terres, fi des chefs d'Etas costumés jouant avec des zallumettes inextinguibles.
-sols nourriciers stériles craquelés, les fonds vaseux des rivières font surface, noires psychanalyses.
L'évaluation des dangers est fonction des intérêts de quelques Uns, viscérablement dépourvus de toute honte.
Ainsi, danger considérable que celui présenté par un bougre ou une bougresse perdant la boule,dans un monde shizophrène et, pour la divine sécurité électorante, vite coulons le ou la dans une résine transparente avec bourrage médicamenteux! Eliminé! Et ce malgré les avis de tous les soignants; La démocratie qui protège!
Danger minimisé lorsqu'il s'agit des petits excités, si petits (tout ce qui est petit est gentil), invisibles à l'oeil nu, inodore, sans saveur, filant par delà toute frontière, peau humaine, océans, atmosphère (de quoi faire la gueule).Transparents les rayonne ments alpha, béta (la meute joyeuse ne pouvant se passer de la bonne fée électricité), gamma. Patients aussi -hôpitaux! Tiens une jolie lecture comme un conte à recommander : "la supplication".
Et pendant que cheminent ces rayons, l'énergie humaine se dilapide contre des voleurs d'avenir menteurs.
Wauquiez par ci, Wauquiez par là et ces c... de journaleux qui vous dégoisent sans ciller que l'on entends pas la gauche lui répondre. De quelle gauche ils parlent ? De celle de DSK, comme si elle ressemblait à la gauche !
Et si 2 français sur 3 sont d'accord avec ce ministricule, je m'en vais prendre le maquis.
@121Sonia Bastille
Alors pour vous préciser et essayer d'effacer quelque trace de votre indignation: quand je dis communiste je veux dire dans l'idéal. Enfin un idéal qu'à gauche nous partageons tous. Et qui est si indéfinissable, qu'il n'a jamais existé et dans lequel souvent on s'est perdus. En somme c'est le sel de notre utopie, d'amour, de compassion, face à l'humaine condition.
JLMélenchon au carrefour de ces mouvements, tous basés sur idéal républicain de la révolution française incarne au mieux aujourd'hui cette aspiration (à au moins aller dans ce sens-là) et peut fédérer au-delà de nos clivages qui semblent comme une plaie dont nous complaisons à gratter la surface.
Pour le reste si vous n'avez pas vu que l'on a un candidat, et un seul en commun, porteur de l'alternative républicaine, écologiste et antilibérale en la personne de JL Mélenchon, je ne sais pas où et comment trouvera-t-il la force pour se faire entendre plus qu'il ne le fait déjà?
En espagnol on dit más claro no canta un gallo.
Courage à tous. C'est vraiment très dur et ça n'a pas encore commencé.
@ 119 maxou
Si j'ai bien compris votre démonstration, les adversaires seraient donc la droite, (extrême droite), bien entendu, DSK aussi, enfin bref.
J'avais oublié de vous dire que votre "enfin bref "m'inquiète. je vous retourne donc votre question: N'êtes vous pas convaincu que DSK est le candidat de la finance et donc du capitalisme et donc de droite?
Et donc est-ce que vous pensez qu'un candidat quel qu'il soit, imaginons, A Chassaigne, devrait s'il ne va pas au 2e tour, accepter d'entrer dans le gouvernement de DSK et que ceci soit manifesté dès le 1er tour? Au prétexte de faire gagner la gauche face à Sarko par exemple?
Mon commentaire 122 est le 100 000ème !
J'ai gagné quelque chose ? ;D)
Je voudrais être invité par Jean-Luc Mélenchon et le voir de visu (je parle latin comme Jean-Luc) faire son discours de victoire au soir du 2e tour de la présidentielle 2012.
Et on irait tous faire la fête ensuite !
J'admire les hommes politiques, je ne serais pas peut etre pas capable de supporter toutes les attaques personnelles qu'ils subissent. Bravo à vous Mr Mélenchon, Mr Wauquiez a sorti l'ineptie de la semaine, il est bon de le souligner.
Descartes dit:
@ Descartes, suite @Gombald (#97)
– Mais que ces rentes sont le produit et l"héritage du travail de l'ensemble de la société et que cette manne doit être répartie entre tous les citoyens.
Descartes ajoutait :
– Si cette "rente" est le "produit du travail de l'ensemble de la société", je ne vois aucun scandale à la partager entre tous les citoyens qui travaillent. Mais pourquoi faudrait-il la partager avec ceux qui ne travaillent pas ?
Parce que cela reviendrait à établir un principe instaurant que "celui qui ne travaille doit être banni de la société".
Un bannissement qui mettrait cette société sur une pente dangereuse quand elle se poserait la question suivant : que faire des bannis et de leurs familles ?...
(Puis-je vous faire remarquer que la religion catholique condamne le bannissement, voudriez-vous faire revenir les mentalités plus de 2000 ans en arrière ? A moins que vous vouliez réinstaurer le "le servage" ou la "corvée" moyenâgeuse ? Soyons sérieux !
En 2007 Sarkozy proposait de travailler plus pour gagner plus, le principe du revenu général de base propose de : "travailler pour gagner plus".
Simplement, on ne le laisse crever personne, personne n'est banni : quoi qu'il arrive dans la vie des uns ou des autres on ne risque plus une exclusion sans retour.
Le travail ou plutôt "la participation au progrès de la société" devient une affaire personnelle, un choix où la motivation et l'enthousiasme transcende l'individu et du coup, la société dans son ensemble.
Si vous arrêtez de vous polariser sur la seule question du profit–profit qui n'est en soit porteur d'aucune valeur, vous arrêterez de vous polariser sur ce que font les mains de votre voisin, pour vous occuper de ce que vous faites des vôtres.
Ce qui ferait de vous (soit dit en passant) quelqu'un de bien plus intéressant.
Peu en rapport avec le billet de notre hôte mais difficile de le garder pour soi.
Ça continue - et moi même en le relayant -: aujourd'hui dans Libé (le samedi pas d'Huma et festival de cannes oblige) "pourquoi ils rallient le FN" avec Menard et Collard en couverture avec en prime la suite du casting d'intellectuels et de personnalités de premier plan (sic) : Couteux (ex Chevênement/Seguin/Pasqua/ DeVilliers dans l'ordre chronologique), Engeleman (le syndicaliste CGT), Cassen (ex de Respublica). En lisant un peu, c'est un peu plus compliqué que cela question adhésion au FN pour certains d'entre eux mais peu importe. Une belle banalisation du vote FN.
A ce sujet si on pouvait même sur ce blog cesser d'appeler Marine Le Pen, Marine comme pour mieux la rendre sympathique j'avoue que ça ferait du bien. Certains jouent à un jeu dangereux et si leur objectif est le vote utile PS premier tour je pense qu'ils font le mauvais calcul.
Pour sans doute se donner bonne conscience dans l’édito d'un certain Paul Quinio on nous parle de l’échec de Jospin qui ne serait pas du seulement à la multiplication des candidats. Enfin ! L'auteur conseille au PS de s'adresser enfin aux classes populaires. Avec un programme socialiste? Non faut quand même pas déconner non plus !
Concernant l’émission sur RMC d'hier encore beaucoup de temps passé sur l'homme à la Porsche tranquille, trop peu sur les solutions à apporter face à la crise mais du bon Jean-Luc Mélenchon quand même !
Mélenchon, présidons.
bonjour
Arrêtons avec cette notion de traîtres au PCF, mais par contre pouvons nous aborder clairement ce qui pose question à des André Gerin ou autres pour rejeter le FdG.
Franchement, j'avoue ne pas comprendre encore les arguments de certains camarades PCF qui soutiennent finalement deux lignes de conduite
1/ celle du dG
2/ mais une politique indépendante vis à vis du FdG
Il y a un peu ambiguïté dans ce rôle permanent du dedans en étant dehors!
Chassaigne et Gerin organisent un débat sur Paris sur le rôle du PCF ! J'espère qu'ils auront invité quelques PG et GU histoire qu'on sache où l'on va.
L'un des deux est très clairement opposé au FdG (je parle même pas de Jean-Luc Mélenchon mais bien du FdG) et l'autre se laisse entrainer vers un grand écart mortel pour le FdG comme pour le PCF.
Alors soyons clair ! merci
Tout le travail de Jean-Luc Mélenchon n'aura aucun sens, nos remarques non plus si un candidat hors du PCF se profile en plus de celui du FdG. D'ailleurs il est plus du tout sûr que Jean-Luc Mélenchon puisse être candidat et nous avons été un peu rapide dans nos analyses.
Pour l'instant n'en doutez pas, j'irai au première heure voter pour FdG comme prévu en 2012 ! Mais l'analyse du rapprochement réel ou supposé, voir imaginé, du PCF au sein du FdG prend une drôle de couleur face au souhait de certains communistes pas réellement convaincu que l'union soit gagnante.
Le rôle du PCF vis à vis du PS n'est pas très clair non plus pour moi, car si certains reprochent que Jean-Luc Mélenchon soit un ancien socialiste, certains ne voit pas d'un mauvais œil l'attelage PCF - PS pour des histoires de comptabilité électorale.
J'ose une question ! Car quelques fois je m'inquiète !
Mr Laurent est il encore légitime comme dirigeant du PCF ? Car quand on voit comment Gerin parle de lui c'est pas rassurant.
cordialement
@ # 121 Gombald du14 mai 2011 à 9h14
"Simplement, on ne le laisse crever personne, personne n'est banni"
J'ai pas bien compris si c'était une affirmation concernant l'état actuel des choses ou un vœu pieux ?
" quoi qu'il arrive dans la vie des uns ou des autres on ne risque plus une exclusion sans retour."
Si ces deux citations sont des affirmations, le terme "banni" mis à part au sens strict, alors nous ne vivons pas dans le même monde, celui où par exemple des personnes même si elles ont un travail en sont réduites à dormir dans leur véhicule ou dans des cartons sous un pont de voie rapide.
Une fois ce salaud de pauvre suicidé par mort rapide ou lente, il n'est effectivement plus à comptabiliser parmi les exclus.
@123redline69
Merci pour votre analyse, c'est intéressant ce que vous dites et votre ressenti est à la fois triste et encourageant.
Face au risque d'explosion du FdG déjà mis à mal par le NPA puis sabordé par le PC pour des calculs de boutiquiers, que seuls les dirigeants font et qu'ils ne partagent pas avec les militants. Il faut juste leur faire gober la couleuvre c'est tout l'art des responsables politiques.
Sauf que là, vos remarques prouvent qu'il y a une réflexion parfaitement autonome chez nombre d'entre vous, qui ne contredit pas la loyauté du militant car c'est bien une situation de double bind à laquelle on vous soumet.
Sur les manifs des retraites, n'avez-vous pas eu le sentiment que nous étions freinés?
Si vous avez eu ce sentiment, alors vous avez tout compris.
Le Front de Gauche peut-être une telle alternative révolutionnaire, qu'il faut le freiner et c'est le rôle du PC puisqu'il a la force militante de contenir et de canaliser voire à calmer avec quelque succès aux élections locales grâce aux accords avec le PS.
En même temps, le NPA fera la même chose, avec des arguments opposés, le tout est de contrôler les forces du changement.
Et bien nous serons plus déterminés nous tous issus du PC NPA FASE et Ecologistes et Non Encartés, nous tous comme peuple, pour soutenir, appuyer et porter au pouvoir celui qui seul refuse la division pour créer les conditions de notre victoire colllective. C'est cela même la révolution citoyenne.
"Le destin commun de la gauche vous rigolez. Le destin semble être l'atomisation et la désunion !"
Parfait, il n'y a plus qu'à rentrer à la maison, n'est-ce pas, puisque les partis sont le poison de cette union tant désirée. Croit-on qu'il soit si facile d'être membre d'un parti ? Mais c'est déjà là que se fait sur le plan politique l'expérience de l'union entre personnes qui bien souvent s'accordent au prix d'efforts insoupçonnables, et c'est pourquoi vouer au mépris les partis, c'est comme ne pas boire à une source d'eau alors qu'on crève de soif sous prétexte qu'elle a un goût ferrugineux. Certains devraient faire leur cet adage : In veneno veritas. Je traduis pour les non latinistes : La vérité est dans le venin. Si le chemin de l'union qu'a pris J-L Mélenchon semble trop ardu, suivez l'autoroute des certitudes, il vous conduira au pays du déjà vu.
Maxou 108 -
Je ne comprends pas, tout comme toi cet anti communiste que l'on retrouve sur ce blog et je le déplore.
Ce qui a cours ici c'est "la base contre la direction". Ce serait très simple finalement mais un peu court à mon avis.
C'est la première fois, si l'option Jean-Luc Mélenchon est choisie, que le PC ne présentera pas un de ses membres. Laissons le temps de la discussion se faire chez eux et soyons confiants. Notre gauche ne peut se rassembler sans les communistes et ils y ont toute leur part. Dans l'histoire ils ont été seuls, très souvent à défendre ce que nos défendons ensemble maintenant. Il faudrait lire un peu mieux Jean-Luc Mélenchon qui se bat pour rassembler et non pour diviser.
Je suis convaincue que Jean-Luc Mélenchon est le bon candidat pour le FdG mais qu'il aura besoin de la force militante du P.C.
Il le sait - lui - et c'est bien.
Le parti de gauche et le front de gauche sont sur la bonne voie. Le système est au bord de l'explosion et il ne faut pas l'oublier. Tous les petits calculs des chefs, PS, PC, NPA ont pour conséquence de vider ces partis de leurs militants de base.
Ce que nous proposons, préparer l'organisation de "la révolution citoyenne" est un ras de marée qui va noyer tous les misérables calculs.
Cela fait 40 ans que j'attends cette synthèse du Parti de Gauche et je ne suis pas seul. Je suis un élément de cette multitudes qui a sans doute du mal à s'exprimer sur ce blog. Mais nous sommes inventifs et concrets.
Mes respects, Monsieur,
Bonjour à tous.
@Daniel Merino, poste 126.
"Si le chemin de l'union qu'a pris J-L Mélenchon (vous) semble trop ardu, suivez l'autoroute des certitudes, elle
vous conduira au pays du déjà vu."
Formule magnifique, Monsieur. Merci.
Bonjours à vous,
COLERE ET ESPOIR 127 à 11 h 35,
Je ne comprends pas, tout comme toi cet anti communiste que l'on retrouve sur ce blog et je le déplore.
Encore une fois, je vais poster une question claire et net, "à vous tous" (répondre par, oui ou non !), c'est la question que Jean-Luc Mélenchon en a ras-le-bol qu'on lui pose sur tous les plateaux de télévision. Voilà la question que ces messieurs les journalistes lui posent à chaque fois devant un élu PS évidemment ! Question. M. Mélenchon, si le candidat PS (DSK) arrive en tête au premier tour de la présidentielle avec un candidat de droite en face (Sarkozy), donnerez-vous la consigne à vos militants de voter PS (DSK) ?
Alors, voici ma question à moi, je rêve un peu, je sais, mais j'ai bien le droit de rêver, non, alors imaginons...
Si le candidat Front de gauche André Chassaigne (PC) arrive en tête au premier tour de la présidentielle avec un candidat de droite en face (Sarkozy), pour qui donnerez-vous des consignes de vote et voterez-vous pour le candidat du Front de gauche (PC) André Chassaigne ! Et vous n'avez pas besoin de faire de commentaires, la question est très simple, pour le candidat PC, oui ou non !
Si vous me retournez la question, dans le sens de Jean-Luc Mélenchon (PG), pour moi sans hésitation je donne la consigne et je vote évidemment pour le candidat Front de gauche (PG) Jean-Luc Mélenchon !
Voilà, c'est simple non !
Je me jette a l'eau..
Je ne voterai pas dsk ni au premier ni au deuxième, quelque soit le candidat en face..
Je ne vote pas pour les candidats de droite ou du centre ou de l'extreme droite,
Je ne vote pas pour les hurluberlu des "partis" créés pour l'occasion..
Je pourrais voter écolo si c'est Eva joly qui les représente ce qui me semble peu probable,
Et aujourd'hui je te le dit tout net, je ne voterais pas pour Chassaigne André car je ne le connais pas..
Et toujours pour aujourd'hui il me semble n'avoir comme alternative que le vote fdg avec Jean-Luc Mélenchon en porte parole parce que pour l'instant au moins, lui, je le "connais" a travers ses multiples prises de positions, même si toutes ne me conviennent pas bien sur. (mais ça c'est normal).
Toutefois si le candidat Jean-Luc Mélenchon a la tête du fdg ne me promet pas des jours meilleurs (concrètement) et qu'il annonce que la vie ne sera pas facile aux lendemain de juin 2012 il y a de fortes chances que je reste a la maison.
C'est catégorique mais c'est comme ça.. Et ne me racontez pas que je vote pour "l'homme", je vote pour les idées que je partage et pour la personne qui me semble capable de les assumer et de les imposer a ses troupes "disparates"... Que Chassaigne André fasse ses preuves et on verra ensuite, mais il me semble que pour s'imposer au plan national faut démarrer la "course" de bonne heure !
voilà Maxou, une réponse d'un lambda.
@ydaho,(131) à 14 h 20,
Langue de bois, la question était très simple, donc la réponse ne me convient pas, c'était oui ou non, là tu expliques tout simplement que tu ne voteras jamais communiste.
Donc j'ai ma réponse quand même, (Anti-Communiste).
A +
amitiés
maxou
Le fonctionnement de ce blog me laisse plus que perplexe !
Hier soir je me débats dans mes 2000 caractères pour répondre à Descartes, le message disparaît. Comment ? Pourquoi ? car très correcte sur le fond
Maintenant je vois certains qui peuvent poster des messages nettement plus long (cf n°100) et que le dit Descartes occupe une place incroyable avec parfois 2 notes successives ! (cf 101 et 102). Une fois j'ai tenté 2 messages, à moi, on a dit niet !
[Edit webmestre : En effet, on sent que vous vous êtes débattu ! Un message confus, écrit pour la plupart en langage proche du SMS (contraire à la charte) ! Le minimum requis sur ce blog est que les commentaires aient un sens. Je vous laisse juger d'après votre définition de la Liberté :"se libérer de la domination ressenti consciemment par rppt à la l'action des autres et la Liberté du libre arbitre, à savoir de « l'essence » de cette disposition, et partant de sa faculté d'action dans la Sté..." Et ce n'est pas le passage le plus abscons.]
@maxou 130
Si Chassaigne est désigné par le front de gauche, pas de problème je voterais pour lui sans aucun état d’âme, par contre si c'est Guerin je pense que je ne voterais pas pour lui.
@Maxou 130
Ma réponse est oui - même si c'est Chassaigne le candidat du Front de gauche, je voterai Front de gauche - et cela grâce à Jean-Luc Mélenchon à qui je fais entièrement confiance...
Il y aura bien longtemps que j'aurai voté PC (rire), dont j'ai été virée il y a quelques 50 ans...)
@origine incontrolé, 134 à 14 h 53,
voilà une réponse très claire qui me convient !
A+
maxou
Entièrement d'accord avec Etudes et Francis. Comment je procède quant à moi.
1ère étape je ne lisais plus les commentaires mais je me suis aperçu qu'il y en avait de très constructifs et c'est vraiment dommage de ne pas les avoir lus pour enrichir sa propre réflexion.
D'où maintenant mon attitude : je ne lis que les commentaires qui ne comportent pas le mot Descartes soit ses commentaires soit ceux qui lui répondent.
J'invite chacun et chacune à en faire de même et on s'en portera tous beaucoup mieux, avec un moral au beau fixe.
Comme beaucoup, pas d'état d'âme ! Si le candidat est communiste je vote pour lui à la seul condition qu'il le fasse sous les couleurs de notre grand rassemblement, le front de gauche à un sens, une utilité concrète.
D'autres part je souhaite que les trois partis organisent le débat latéral sur tout les points qui inquiètes les sympathisants.
Une dernière fois, on apprécie le travail, l'histoire et la puissance du PCF, mais l'on souhaite comprendre où porte les hésitations.
Plein d'éléments me rassurent, comme le témoignage de "papa" plus bas qui parle de sa réunion de cellule, même si sincèrement il reconnait que rien n'est facile.
On avance ensemble ou l'on "meurt" ensemble....
Le point important en dehors de nous, très favorable aux 3 partis et leur union, c'est "image" de sérieux qu'on doit à ceux qui des groupes extérieurs, des PS déçu au soir de leur primaire où les pauvres devront choisir pour la première fois un candidat plus proche de la droite et du fmi qu'un porteur de programme. Une star quoi !
Les gens nous regardent de loin et doivent se dire ! Mon dieu leur union est surprenante et je veux en être !
Moi je suis pas là encore pour gagner ! Notre formation est jeune, mais elle peut mettre le PS face à une réalité sociale qu'il ne soupçonne même pas encore.
Que ce soit Chassaigne ou Jean-Luc Mélenchon, votez massivement au premier tour ! Vous verrez qui gagne !
Tous pour le front de gauche.
@ maxou, Moi aussi je voterai en homme discipliné pour le candidat désigné par le Front de Gauche quel qu'il soit. Mais il reste que je considèrerais comme une erreur un choix autre que celui de Jean-Luc Mélenchon.
On peut visionner toutes les vidéos qu'on veut pour tester les potentialités des uns et des autres, c'est bien la personnalité de Jean-Luc qui domine dans tous les compartiments du jeu.
Merci,
merci à tous ceux qui ont donné des réponses très claires, oui ou non, même avec quelques explications, je vais arrêter de vous répondre sur ce sujet, pour ne pas fâcher le Webmestre.
A +
maxou
@Daniel MERINO (126)
"Parfait, il n'y a plus qu'à rentrer à la maison, n'est-ce pas, puisque les partis sont le poison de cette union tant désirée."
Où vous voyez un appel à rentrer à la maison dans mon propos et que les partis sont le poison de cette union ? Je faisais remarqué qu'il n'y avait aucun destin commun car l'autre gauche (NPA et Front de Gauche) ne veut pas gouverner avec le PS ! Jean-Luc Mélenchon la rabâcher qu'il ne participerait pas à un gouvernement présidé par DSK ! Donc, il y a atomisation de la gauche radicale (autant de candidat que de chapelles) et division et atomisation de la gauche ; donc pas de destin commun de toute la gauche !
"Croit-on qu'il soit si facile d'être membre d'un parti ? Mais c'est déjà là que se fait sur le plan politique l'expérience de l'union entre personnes qui bien souvent s'accordent au prix d'efforts insoupçonnables, et c'est pourquoi vouer au mépris les partis, c'est comme ne pas boire à une source d'eau alors qu'on crève de soif sous prétexte qu'elle a un goût ferrugineux. Certains devraient faire leur cet adage : In veneno veritas. Je traduis pour les non latinistes : La vérité est dans le venin. Si le chemin de l'union qu'a pris J-L Mélenchon semble trop ardu, suivez l'autoroute des certitudes, il vous conduira au pays du déjà vu."
A qui le dîtes vous ? Plus de vingt années de pratique militante à Gauche et à chaque fois une adhésion à un parti !
Gauche radicale et Gauche socialiste ont certes une même source (quoique c'est de moins en moins vrai !) mais vont-elles vers la même embourchure et prendront-ils le même courant fluvial ? De ce que j'en vois et bien j'ai bien peur que non !
@ J L Mélenchon, je vous trouve malgré vos écrits peu sévère avec ce dandy qui tape sur les plus pauvres.
Choisit-on d'être au RSA ? Ceux qui se goinfrent du RSA sont des handicapés, ce sont aussi ceux qui ne savent où loger, ceux qui sont en survie. Ces gens ne sont pas des profiteurs, ils souhaitent récupérer leur dignité.
Les minima sociaux sont-ils les cancers de la société ?
Les bénéficiaires de l'Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) perçoivent 727,61 €/mois, et sont condamnés à vivre toute leur vie largement sous le seuil de pauvreté.
Wauquiez en proposant de " plafonner le cumul de tous les minima sociaux à 75 % du SMIC" propose t il aux personnes d'être condamnées à rester dans la précarité toute leur vie ?
Une personne qui ne peut pas ou plus travailler en raison de son handicap ou de sa maladie sera donc forcément exclue à vie de la société ?
Que penser de la décision d'exempter le ministère de l'éducation nationale, du recrutement de 6 % de travailleurs handicapés (soit 16 000 emplois potentiel) d'où une contribution de remplacement au FIPH (soit 100 millions d'euros non perçus) au prétexte qu'il emploi des AVS au profit des élèves handicapés?
En Suisse, où la loi d'octroi de l'assurance invalidité avait fait l'objet d'un référendum, une minutieuse campagne de désinformation médiatique avait été mise en oeuvre et avait fait passer les bénéficiaires des rentes pour des profiteurs, le gouvernement par ce biais a économisé sur les rentes d'invalidités.
@Maxou
Oui
Mes respects Monsieur,
Bonjour à tous,
Hors sujet sûrement, du moins par rapport au billet, mais une question qui me travaille depuis un moment, plus précisément depuis que j'ai internet à la maison (1998) et que par hasard, en m'essayant à la navigation, j'ai découvert ce blog et J-L Mélenchon.
Comment peut- t-on concevoir de s'octroyer le droit de commenter le travail de quelqu'un de connu, qui a un nom et un prénom, qui engage sa responsabilité et son honneur sur des questions lourdes, sous couvert d'anonymat ?
Ou peut-on trouver sa légitimité à défendre une citoyenneté quelconque en s'"identifiant" par un "pseudo" ?
Comment peut-on prétendre à militantisme sans commencer à s'avancer soi-même sous son identité, à découvert?
@ maxou
Langue de bois ? tin pourtant y'a pas plus cjair, je ne vote pas pour quelqu'un que je ne connais pas ! Je vais pas mettre dans la cacate plus de 60 millions de personnes parce que je n’ai pas réfléchi et que j'ai voté en file indienne comme un mouton ? tu trouve qu'on n'est déjà pas assez dans la m**** avec le vote de 2007 ? Un président une fois élu il peut se débarrasser allégrement de ses idées de ses promesses et de ses amis politique, il n'a même pas besoin d'une majorité pour rester en place pendant 4 ans !
Et je ne suis pas anti communiste, j'ai défendu le programme commun bec et ongle, les communistes ont toujours été du coté du peuple et la CGT idem ! et pas depuis deux jours... Et je ne doute pas que sans le P.C. et la volonté d'union de quelques uns contre beaucoup d'autres le FdG serait un embryon ! Mais cela n'empêche pas de réfléchir quand même !
Chers camarades,
Juste petite erreur dans l'extrait de Jean-Luc face au roquet. Sur le marché intérieur, en codécision, le Parlement européen a son mot à dire, à égalité avec le Conseil des ministres. Pas d'harmonisation sociale et fiscale, bien sûr, hélas, c'est exact (sinon par le bas :)). Par contre, bien pire (encore) la "comitologie": 2/3 des actes juridiques européens (fiscalité, agriculture, santé alimentaire, OGM...) sont pris par la Commission avec des experts en dehors de TOUT contrôle du Parlement européen. Une injure pour la démocratie.
Jean Lemaître
Prof de politiques européennes à l'IHECS-Bruxelles (Institut des Hautes Etudes des Communications Sociales). Et sympathisant du PG...
As-t-on conscience que parmi les bénéficiares de RSA, il n'y pas seulement des femmes seules, des handicapés ou des "fracassés de la vie ?
Qu'il y aussi des travailleurs ordinaires qui - pour des raisons diverses - ont perdu leur emploi après cinquante ans !
As-ton conscience que pour quelqu'un de 54, 56, 58 ans il est quasiment impossible de se faire embaucher !
Ceux-là, sont condamnés à être au RSA jusqu'à la retraite. (Pas à 62 ans, mais à 67, puisqu'ils n'auront pas les 42 annuités).
Bizarre qu'on n'évoque jamais cette catégorie d'"assistés". Car ceux-là, pour la plupart, n'ont aucune perspective !
Maxou
Je voterais pour le front de gauche ou je resterai chez moi, aucune configuration ne me fera bouger. Je me fiche totalement de la personne choisie pour défendre les couleurs du front de gauche. J'adore Mélenchon, il me met les larmes aux yeux. Mais le plus important est le Programme partagé. De plus si Mélenchon passe Président de la République en 2012, il ne pourra pas être dans l'Assemblée Constituante ni dans le gouvernement qui suivra.
Donc comme je l'aime trop, je voterais Chassaigne avec joie.
Je signale être un abstentionniste déterminé. 2012, n'est pas la fin du monde. Une bonne défaite pavillon haut est mieux qu'une compromission avec le PS. Pensons à l'avenir...
maxou apprend a lire,
@ ermler, oui le RSA est le lot de nombre de gens de tout age, c'est clair..
@ermler, tout à fait d'accord avec toi, les femmes les hommes, mais aussi les handicapés ne sont pas les seuls touchés, même avant 50 ans, des personnes après 45, 46, 47 ou 48 ans, ne sont plus rentables selon les patrons, mais bien entendu tout cela est tu !
maxou
à maxou :
Oui.
Je suis sympathisant PG et je voterais pour Chassaigne sans hésiter si c'est lui qui est désigné pour représenter le FdG.
C'est vrai qu'il y a des gens qui votent surtout pour un personnage qu'ils espèrent providentiel, sans percevoir l'enjeu, le travail collectif et le projet de société qu'il incarne, mais je serais vraiment très étonné que ça soit le cas des électeurs qui désirent l'unité de "l'autre gauche" :)