15mai 11
oici une note imprévue. J’avais raisonnablement bouclé les sujets qui m’intéressent quand est venue cette nouvelle glauque de New York. Je me trouvais hors de Paris, en famille, si bien que je ne pouvais répondre aux nombreuses sollicitations téléphoniques dont je faisais l’objet à propos de l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn à New York. Cependant j’ai rédigé un petit communiqué par SMS pour l’AFP. Voici ce que j’ai déclaré en pesant mes mots.
Merci à Jean-Jacques Duval pour l'illustration de ce billet.
« Je suis consterné. Je souhaite que ce soit faux car le viol est un crime. Il y aurait alors une victime. C’est déjà assez de l’humiliation que cette information provoque parmi les siens. J’appelle à la retenue. Ne jugeons pas avant de savoir. » Je ne crois avoir grand-chose à rajouter, à cette heure. J’ai écouté les réactions dès que j’ai été à portée d’une radio. Je suis assez content de constater que tout le monde se tient bien, à une ou deux exceptions près. Madame Le Pen et Bernard Debré. La vérité est que toute parole est imprudente. Non seulement par ce que Strauss-Kahn peut être innocent de ce qu’on lui reproche. Mais aussi parce que dans le cas contraire il y a une victime, il faut le rappeler. Je suis un peu surpris de voir que personne n’a l’air de se préoccuper de la femme de chambre de l’hôtel. Affabulatrice ? Peut-être ! Mais si c’est une victime, alors qui la plaint ? Nos paroles ne doivent-elles pas inclure le respect qui lui serait dû ? Personne n’a l’air d’y songer pour l’heure. Je suis étonné de constater que pas un commentaire de femme politique n’envisage cet aspect du drame, c'est-à-dire cette personne là. Une femme de chambre, c’est moins intéressant ? Comme si tout était dans le commentaire de la scène. La politique spectacle éteindrait-elle tout sentiment humain ? Finalement, quoique l’on dise, on dira mal. De toute façon la poubelle est ouverte et les bêtes vont se disputer les ordures.
Ce qui m’avait bien fait aimer ce week end c’est la lecture de la une du « Nouvel Observateur ». « Ils ont tout » hurle la nouvelle maquette. «L’argent, le pouvoir, les privilèges… » Bigre ! Ca sent le populisme à plein nez ça ! Et le sous titre : « enquête sur la nouvelle oligarchie française » ! Oligarchie !!! Et ce n’est pas tout. L’éditorial de Laurent Joffrin est titré « Comme en 1788 ». Au secours ! La gauche revient ! Au Nouvel Observateur ? Pourtant ce journal était parfaitement sain. Social libéral grand teint poursuivant d’une haine sectaire et violent tous ceux qui lui résistent. Partisan de Gaston Deferre et de l’alliance avec le centre au moment où l’union de la gauche se cherchait, répondeur automatique du rocardisme contre François Mitterrand et l’union de la gauche et ainsi de suite sans trêve ni repos de façon si bestiale que même Jacques Julliard a fini par partir pour « Marianne ». J’aime comme une touchante vieillerie cette sorte d’acharnement sectaire qui n’a plus lieu ailleurs. Avec quel souci du détail qui tue ! Par exemple quand ils font la galerie des portraits des candidats, je suis le seul représenté en train de faire une grimace. La même (ouf !), tout le temps, chaque fois. Hé ! Hé ! ça c’est la classe ! Donc personne ne ricanera le jour où l’hebdomadaire rose bonbon prétendra découvrir l’eau chaude ou le fil à couper le beurre. Et cette fois-ci pas davantage quand il nous révèle l’existence d’une « nouvelle oligarchie » qui tient tout dans ce pays. Pas une ligne n’évoque le fait que la découverte du grand journal d’investigation en fauteuil club est déjà l’objet d’une bataille idéologique de première grandeur depuis des mois, que plusieurs livres ont paru sur le sujet, que le journal Marianne a donné des dizaines d’articles sur le sujet, que l’Humanité a déjà sorti des dizaines de pages d’exemples.. Et bien sûr que c’est le thème central du mien qui a tant indigné la longue cohorte des éditorialistes de ce journal. Passé la rigolade sur la veulerie d’équipe capable de tels virages sur l’aile, je me dis que la bataille avance puisque même les sommets de la petite bourgeoisie médiacrâte commencent à comprendre que cette société n’est pas un avenir pour elle davantage que pour qui que ce soit.
Mais monsieur Laurent Joffrin croit-il vraiment ce qu’il dit quand il écrit : « Le système politique français n’est plus exactement une démocratie. Il est oligarchique. Il est concentré entre les mains de quelques uns, les happy few, les nobles sans particules. » Puis, en conclusion : « sous les atours d’une modernité chatoyante un nouvel ancien régime chemine subrepticement ». S’il le croit alors je lui annonce qu’il est positionné sur les fondamentaux du programme partagé du Front de Gauche. Cette ligne c'est exactement celle que présente le premier numéro de la revue du Parti de gauche qui vient de paraitre. Dès lors, rien ne justifie notre mise au ban de son journal. Mais il existe une autre hypothèse. Qu’il le croit ou non peu importerait. Il s’agirait seulement de récupération. Il serait juste question de remettre à niveau, en quelques sortes, pour pouvoir vendre les mêmes salades dans un autre emballage. Un emballage plus proche du ressenti du commun, et notamment des lecteurs, que l’incroyable irénisme social qui est devenu la marque de fabrique de cet hebdo.
J’en reviens donc à des évènements plus normaux. Encore que l’Europe ne soit pas la chose la plus normale que je connaisse sauf à dire que l’incongruité permanente soit banale. Apprenez que l’autre jour, en séance, j’ai pensé à Wauquiez. Oui, celui qui veut punir les pauvres. Ce nigaud qui ne connait rien au fonctionnement de l’Europe avait fait la bouche indignée en face de moi : je n’aurais pas encore présenté un seul rapport au parlement européen. Quelle honte ! Justement j’avais sous les yeux une ribambelle de rapports. Du même auteur. Celui-là va être super bien classé ! Vingt huit rapports d’un coup ! Evidemment le contenu est maigre. Vingt huit fois, dans les mêmes termes préparés par les techniciens, la même proposition de donner acte pour l’exécution d’une ligne budgétaire. Malin, le « rapporteur » ! Certains députés se sont spécialisés dans ce type de rapport. C’est le cas par exemple de Madame Barbara Matera, de la droite italienne. 31 rapports à son actif, tous sur le même sujet réactualisé à l’envie : le Fonds d’Ajustement à la Mondialisation mis en œuvre ici où là pour graisser la patte des licencieurs.
Une autre chose démoralisante dans ce parlement c’est ce qu’on vote. Je veux signaler que presque tous rapports de la commission où je siège sont des « recommandations » ou des « résolutions ». A la commission des affaires étrangères les textes sont donc de simples déclarations d’intention. Ils n’ont pas d’autre vocation que d’être voté. Ils ne servent strictement à rien. C’est d’ailleurs le cas de la majeure partie des textes issus du Parlement européen. Ca ne les empêche pas d’être nuisibles. Car les rapports font prendre un risque à qui accepte de les conduire. Cette mésaventure est arrivée à Liem Hoang Ngoc (PS). Paragraphe par paragraphe son rapport sur la viabilité des finances publiques avait été réécrit à coups d‘amendements adoptés par la majorité de droite de la commission. Mais ce n’est qu’en séance que le malheureux a pu retirer son nom du rapport. Imaginez que je me sois laissé prendre à cet exercice. On publierait sur les innombrables sites mal intentionnés qui m’injurient sans relâche la copie du « rapport Mélenchon » qui prouverait ma duplicité et ainsi de suite.
Cette fois-ci en tous cas nous avons battu des records en tant que machine à voter. Nous avons ainsi examiné un gros lot de textes du même auteur sur… les tracteurs agricoles ou forestiers. N’importe où ailleurs ce serait de l’ordre du règlement. Pas ici. Ici c’est l’Europe ! La maison des Shadocks ! Advienne que pourra, on pédale ! Il s’agissait de codifier les normes européennes concernant les « dispositifs de protection en cas de renversement », l’ « installation, emplacement, fonctionnement et identification des commandes », les « dispositifs de freinage », l’ « espace de manœuvre », les « facilités d'accès au poste de conduite et portes et fenêtres » et les « dispositifs de protection, montés à l'arrière, en cas de renversement ». Rien, que ça ! 700 personnes venues de 27 pays pour ça !
On dira cependant que le reste était bien plus motivant. Pourtant il fut adopté à la même cadence et sans un mot de dialogue. Il s’agissait de se prononcer sur la représentation de l’Union Européenne dans les organisations internationales, sur sa politique de défense ou encore la normalisation des laissez-passer offerts aux lobbies au sein du Parlement européen. Au total, 82 textes et des centaines d’amendements votés en à peine trois heures! Tel est le bilan de la dernière séance du Parlement européen. Préparer les votes, au milieu de documents de dernières minutes, qui ne sont pas tous traduits en français, voila le calvaire de mes assistants avant de devenir le mien au moment de fixer le vote. Pour moi, s’ajoute le fait que dans chaque domaine, je m’efforce de consulter la commission du Parti concernée. C’est un miracle que nous ne sous soyons pas encore pris les pieds dans le tapis. Mais cette fois-ci, comme d’habitude, seul dans mon genre, je publierai la totalité de mes fiches de travail et les votes que j’ai émis.
Pendant que des dirigeants européens éteignaient les très discrets lampions de la journée de l’Europe, la Grèce a connu mercredi sa dixième grève générale. En cause : le plan d'austérité du FMI, cela va de soi. Signé il y a tout juste un an le 2 mai 2010. Depuis lors, ce plan, qui devait sauver la zone euro, a complètement enfoncé la Grèce et la zone euro est de nouveau fragilisée. La dette publique grecque est en effet passée de 120 % du PIB à plus de 150 % en à peine un an. Je ne reviens pas sur le mécanisme stupide qui conduit à infliger un médicament qui aggrave le mal. Je note que les évènements donnent raison aux « exagérés » comme moi et nombre d’autres, plutôt qu’aux petits marquis « je sais tout » du social-libéralisme. A moins que tout ceci ne soit qu’un intermède juste destiné à obliger les grecs à tout vendre de leur patrimoine.
Car aussitôt, depuis Francfort, le directeur Europe du FMI, Antonio Borges a invité la Grèce à accélérer son programme de privatisations : "les 50 milliards que le gouvernement s'est engagé à privatiser représentent certainement moins de 20% de ce qu'il pourrait faire. … il y a des obstacles politiques et des résistances syndicales" mais "cela accroîtrait immédiatement leur crédibilité". Cet Antonio Borges est un expert en crédibilité financière. Voyez plutôt. Celui que Strauss Kahn a choisi depuis novembre dernier pour s'occuper de l'Europe au FMI est un ancien dirigeant de la banque d'affaires Goldman Sachs dont il a codirigé de 2000 à 2008 les activités en Europe depuis Londres. Non, vous ne rêvez pas. Goldman Sachs est bien la banque qui a été directement impliquée dans la faillite de la Grèce en lui faisant monter une opération spéculative de swaps de devises pour 15 milliards de dollars. Opération sur laquelle la banque aurait gagné 300 millions d'euros de commission. L'homme choisi par DSK pour s'occuper de l'Europe est donc un expert de la Grèce. Il a aussi sévi au Portugal, la nouvelle victime du FMI, où il a œuvré à la libéralisation du système financier comme vice-gouverneur de la banque du Portugal.
Et bien sûr, au nom du FMI, ce monsieur a exclu toute restructuration de la dette grecque. Une restructuration qui conduirait à annuler une partie de la dette et donc à mettre à contribution les banques qui la détienne. Les seules banques françaises en détiennent pour 33 milliards et elles n'ont pas l'intention de perdre un filon aussi juteux. Les taux qu'elles appliquent pour prêter à la Grèce dépassent en effet aujourd'hui les 20 % ! Une vraie aubaine alimentée par les milliards de prêts du plan d'aide européen. Des milliards que les Européens n'ont pas plus que la Grèce. Ils les empruntent eux aussi aux banques, en France ou en Allemagne, puis les prêtent à la Grèce pour qu'elle les rende aux banques ! Pour sortir de cette spirale absurde, je répète que la dette et les mesures d'austérité qui accablent la Grèce doivent être suspendues. C'est possible à condition qu'on décide d'affronter les banques plutôt que de s'y soumettre. C'est aussi désormais ce que demande la Confédération européenne des syndicats qui a décidé de tenir son congrès à Athènes en solidarité avec les salariés grecs. Son secrétaire général, John Monks a appelé à une restructuration qui comprenne une réduction des remboursements et un allégement de l'austérité.
Les dirigeants des banques continuent de se goinfrer pendant que le peuple grec est à genou. En dépit de toutes les déclarations du G20 et de Sarkozy, les "bonus" sont de retour. De quoi parle-t-on ? Les bonus sont ces rémunérations dites "variables" qui fluctuent chaque année en fonction de la rentabilité des activités de marché des banques. Ces bonus sont réservés aux seuls salariés qui participent directement à cette spéculation. C'est l'outil de leur dévouement aveuglé à la machine spéculative. La Société générale va verser 728 millions d'euros à 3 663 dirigeants, traders et responsables d'activités de marché, soit 199 000 euros de bonus par tête en moyenne. La BNP fait encore mieux : elle a prévu plus d'un milliard d'euros de bonus pour ses dirigeants et traders. 3 464 personnes qui empocheront un bonus moyen de 291 000 euros. Sur un groupe qui compte 200 000 salariés, cela ne représente que 1,7 % des salariés. Les autres sont bien sûr au régime sec.
Mais ces bonus sont sans commune mesure avec les rémunérations fixes des mêmes bénéficiaires, qui ne représentent par exemple à la BNP « que » 479 millions d'euros. Cette différence piétine ouvertement la directive européenne qui prévoyait "un rapport équilibré entre rémunération fixe et variable". La phrase ne voulait pas dire grand-chose et permettait les débordements ordinaires de la profession. Mais les bansksters français sont allés au-delà. Et les champions de l’abus sont bien sûr les grands patrons de ces banques. A la BNP, le patron Baudoin Prot touche 950 000 euros de fixe mais va encaisser 5,2 millions de bonus. Frédéric Oudéa à la Société générale touche 850 000 euros de fixe et va ramasser 3,2 millions de bonus. Dans les deux cas, le rapport est de 1 à 5 … on est donc très loin de « l'équilibre » décidé par la directive européenne. Sans oublier que cette question d'équilibre est d'ailleurs une embrouille.
Car même si le rapport entre bonus et salaires fixes étaient équilibrés, ils resteraient indécents. Et révélateurs du cancer financier qui coûte si cher au pays. Une étude récente de l'économiste Olivier Godechot vient justement de mettre en lumière le rôle déterminant de trois secteurs d'activité dans l'envolée des inégalités en France depuis dix ans. Ces trois secteurs sont : la finance, les services aux entreprises et le divertissement. Là se concentre l'essentiel des très hauts revenus. On parle là des 0,01 % les mieux payés en France, soit 1 692 personnes. Elles gagnent en moyenne 1,6 millions d'euros par an. Pour mémoire je rappelle que la masse des 90 % des salariés les moins payés, soit l'essentiel des 25 millions de salariés du pays, gagnent en moyenne 22 400 euros par an. Parmi les très hauts salaires donc, les représentants de l'industrie ont quasiment disparu. Pourtant, ils représentaient prés de la moitié de ces très grosses payes en 1976. Ils ne sont plus que 14 %. Ils ont été remplacés par des financiers, des commerciaux, des sportifs, des patrons d'entreprise de presse et de spectacle. La finance, le commerce et le spectacle ont pris le pouvoir sur l'économie et la société.
C’est la signature d’une époque. Olivier Godechot montre que leurs salaires se sont littéralement envolés depuis 10 ans. Leur part dans la masse salariale du pays a doublé alors que celle des 90 % des salariés les moins payés reculait. Pour les seuls financiers, les salaires ont même été multipliés par 8,7. C'est donc une nouvelle démonstration que l'enrichissement des ultra-riches se fait directement sur le dos des autres salariés. Ce sont précisément ces ultra-riches qui sont visés par notre proposition de salaire maximum et de revenu maximum. En taxant à 100 % leurs revenus à partir de 360 000 euros, on casserait radicalement leur domination sur l'économie. Et l'économie réelle et productive aurait à nouveau le droit de respirer sur d’autres objectifs que la production de « valeur ». Le revenu maximum n'est donc pas qu'une mesure de justice. C'est aussi une mesure d'efficacité pour définanciariser l'économie. Dernier enseignement important de cette étude : ces ultra-fortunés se concentrent en Ile de France et plus particulièrement dans les Hauts-de-Seine, le département de Sarkozy, où leur part a été multipliée par trois depuis 1980. Désormais ils sont plus nombreux dans ce département que dans tous les départements de province réunis ! En attendant on sait où ils sont et ce sera d'autant plus facile pour les retrouver, et les taxer.
En attendant, la fête continue. Les ultra-riches vont engranger une baisse d'impôt sur la fortune de prés de 2 milliards d'euros. Le gouvernement a beau avoir mis tous ses efforts de communication sur la suppression du bouclier fiscal (soit 700 millions de récupérés par l'Etat), sa réforme de l'ISF va amputer l'Etat de 1,9 milliards d'euros. Il reste donc plus d'un milliard d'euros de trou à combler pour financer cet allégement de l'impôt sur la fortune. Le gouvernement prétend financer sa réforme par une collection de mesurettes : principalement des hausses de droits sur les donations (+ 290 millions) et successions (+ 635 millions). Ces mesures annulent partiellement des allégements décidés par Sarkozy en 2007. Elles auront un résultat aléatoire en fonction de leur impact sur les donations. Car si les donations sont plus couteuses, peut-être y en aura-t-il moins. Pour boucher le trou de sa réforme, le gouvernement invoque finalement des efforts accrus de lutte contre l'évasion fiscale en pointant les 300 millions qui seront récupérés en 2011 grâce à la cellule de régularisation qui avait été mise en place en 2010. Mais ces régularisations n'interviendront qu'une fois et ne constituent donc pas une ressource durable. En réalité, c'est bien le reste du budget de l'Etat qui va éponger le trou de la réforme de l'ISF, c'est-à-dire tous les citoyens.
A y regarder dans le détail, cette réforme peut se résumer ainsi : une petite exonération pour les patrimoines moyens et une énorme réduction pour les gros patrimoines. La communication du gouvernement est centrée sur la suppression de la 1ère tranche de l'ISF : les 300 000 patrimoines compris entre 800 000 et 1,3 millions d'euros ne seront plus taxés. Mais en réalité l'essentiel de la réforme consiste à baisser les taux d'imposition : passage de 6 tranches de 0,55 % à 1,8 % aujourd'hui à 2 tranches de 0,25 % et 0,5 % demain. Ce sont donc les très gros patrimoines qui bénéficieront le plus de la réforme. Plus les patrimoines seront gros, plus la réduction sera forte : l'ISF baissera de 55 % pour un patrimoine de 3 millions mais il baissera de 73 % pour un patrimoine de 100 millions ! Les plus gros gains seront donc empochés par les 2 000 patrimoines supérieurs à 16 millions d'euros qui verront leur imposition passer de 1,8 % à 0,5 %. Leur économie moyenne d'ISF sera de 396 979 euros par an. L'Etat leur fait ainsi cadeau à chacun de 30 ans de SMIC ! Même ceux qui perdront le bénéfice bouclier fiscal, soit 1 000 sur ces 2 000 très riches, y seront gagnants, de 20 979 euros par an en moyenne.
D’une certaine façon on peut dire que le bouclier fiscal n’a pas vraiment disparu et même qu’il est en réalité étendu à tous les gros patrimoines. Car le gouvernement a conforté au passage les biens exonérés du calcul de l'ISF. Œuvres d'art, voitures de collection, biens ruraux et forêts et surtout l'exonération des biens professionnels. C'est cette exonération qui permet à la vingtaine de milliardaires français de ne payer l'ISF que sur une toute petite partie de leur patrimoine. Le gouvernement leur facilite encore la tache puisque désormais le taux de participation dans une entreprise à partir duquel des actions sont considérées comme bien professionnel pourra descendre de 25 % à 12,5 %. Sarkozy a décidé d'être jusqu'au bout le président des riches.
Perplexité. Il y a peu Jérôme Fourquet de l’IFOP affirmaient que le retrait de Besancenot me profiterait. L’enquête de l’institut confirme : j’ai gagné un demi point. Stupéfiant, non ? Surtout quand on sait qu’un demi point n’a pas de sens dans l’art déjà si difficile du sondeur. Dans cette même « enquête », la droite et le centre sont à soixante pour cent des intentions de votes au total. Conclusion : les sondés qui hier étaient toujours double de ses électeurs pour Olivier Besancenot étaient tous de droite, sauf un demi point d’entre eux. Trop fort ce sondage. C’est beau la science. Ce qui frappe aussi dans ce sondage c’est que depuis juin 2009 je suis stable quel que soit les contextes et les résultats électoraux. Cinq ou six, pas une vague ! Même quand je « profite ».
Nouvelle perplexité. Comme bilan de la situation, le conseil national du NPA vient de décider d’arrêter les rencontres unitaires avec le Front de gauche. Un secteur de la majorité de Besancenot a rejoint la tendance la plus isolationniste du parti pour former une majorité en face de reste de l’ancienne majorité et du courant unitaire. Pour moi, c’est consternant mais je comprends que cela ne le soit pas pour ceux qui ont voté de cette façon. Mon principal souci, à cette étape, est la perte en ligne de militants que ce raidissement va provoquer. Or nous ne sommes pas si nombreux que ça pour tenir tête au monde comme il va. Une chose est sûre, la porte du Front de Gauche est ouverte à toute heure pour qui veut y prendre sa place, individuellement ou collectivement, sans obligation renoncer à ses convictions. Car ce n’est pas renoncer à ses convictions que de faire un compromis avec ses partenaires. La stratégie unitaire doit pouvoir être prise en charge et animée par tous ceux qui savent qu’elle est la seule à la hauteur des circonstances. C’est le sens du texte « stratégie » que les trois partis actuels du Front de gauche ont adopté. Dans cet état d’esprit, si je dois être le candidat commun du Front de gauche élargi, j’informe que je serai toujours disponible pour discuter et chercher les moyens du rassemblement le plus large.
Perplexité supplémentaire. Jean-Pierre Chevènement déclare sur Europe 1 qu'il ne peut me soutenir car je serai partisan de la sortie de l'Euro. Et moi qui croyait que c'était lui qui voulait cette sortie. En ce qui me concerne, comme l'ensemble des partis du Front de Gauche, je ne suis pas partisan de la sortie de l'Euro. Donc Chevènement peut me soutenir si c'était sa seule objection. En tous cas on peut se parler.
Prends place dans les médias Jean-Luc Mélenchon !
Je suis assez interloqué par le fait que quand chacun se plaint ou se gausse de l'actualité, tu ne sois pas la.
La lutte doit être présente aux médias, autant que faire se peut !
Et là, a part ton blog je te vois trop peu de tes messages fort éclairants dans la sphère médiatique !
Si message à passer, il faut commencer ou réactiver le "bourrinage" tout comme eux le font.
un ami fervent.
A l'attention du webmestre
Comme cela se fait sur certains sites, tel que Facebook, ne serait-il pas possible de pouvoir manifester son accord ou son désaccord avec chacun des commentaires ?
Je suis entièrement d'accord avec certains et en désaccord total avec d'autres.
Cette possibilité éviterait "les doublons" et faciliterait la lecture de commentaires parfois très intéressants et très instructifs
merci de votre réponse
[Edit Webmestre : Les sites que vous évoquez comportent une procédure d'inscription, ce qui n'est pas le cas de ce blog. Bien que vous deviez fournir une adresse de messagerie pour valider vos commentaires, vous êtes, pour la plupart, anonymes. Or, le dispositif que vous réclamez est parfaitement incompatible avec l'anonymat des participants. Comment empêcher un visiteur mal intentionné de perturber ce système, alors que rien ne l'identifie ? Le fait d'avoir déjà posté des commentaires n'est même pas un critère, certains n'hésitant pas à changer de pseudo ou de mail selon l'humeur...]
Pour Osez le féminisme, « Dominique Strauss-Kahn est présumé innocent : rappeler ce fait et attendre les conclusions de la justice américaine devrait suffire. Manifestement, non. Il est très peu fait état de la présumée victime dans les différents sujets ». Hier, en effet, excepté Martine Aubry, Eva Joly et François Bayrou, peu de responsables politiques faisaient mention d’un quelconque respect à témoigner à la victime présumée.
Elles ont oubliées de vous lire!
Comme le soulignait un article que j'ai vu défiler sous mes yeux comme tant d'autres, les crimes et les viols il y en a toujours plein dans le monde ("le beau" monde) politique ou des "stars". On pourrait même dire que c'est la règle, dès qu'il y a du pouvoir, tous les autres vices suivent, mais par contre ce qui est intéressant c'est pourquoi on sort telle histoire de l'ombre et on ne la cache pas à un moment donné. Cf Chirac et toutes les autres "affaires".
Pour tous
Ne pas oublier dans l'agenda que c'est demain que Jean-Luc passera sur europe 1 à la place d'aujourd'hui à 8h20 !
Webmestre, ok merci de votre réponse. Pas possible, dommage...
Foin des ragots concernant DSK, penchons-nous sur le FMI.
Voici un résumé du texte rédigé par Eric Toussaint et ses collaborateurs, le 18 mai 2001.
Le FMI n’ aide pas les pays en crise; au contraire il impose des programmes draconiens d’austérité et défend un modèle économique générateur de pauvreté et d’inégalités. Il sauve les banques, tandis que les peuples sont sacrifiés. Profondément antidémocratique, puisque les pays les plus riches disposent de plus de la moitié des voix au sein du conseil d’administration, le FMI est en fait un instrument des grandes puissances pour veiller au maintien du système capitaliste et aux intérêts des grandes sociétés transnationales. Plus que jamais, la lutte des classes bat son plein.
Le FMI a profité de la crise qui a éclaté en 2007-2008 pour reprendre solidement pied en Europe occidentale et imposer aux peuples des pays les plus industrialisés les "remèdes" qui ont mené dans une impasse tragique ceux des pays du Sud qui les ont appliqués.
DSK est arrivé,après la démission en série des directeurs du FMI, dans des circonstances parfois scandaleuses, Avril 2009 à Londres, le G20 décide de renflouer le FMI pour lui permettre d’intervenir auprès des États surendettés. Grand gagnant de l’opération, le FMI a vu ses capacités de prêt tripler, de 250 à 750 milliards de dollars.; DSK s’est efforcé de communiquer l’idée d’un FMI nouveau, gommant les erreurs du passé. Or la logique des politiques imposées n’a pas changé. Partout les conditions sont sévères : réduction ou gel des salaires dans la fonction publique, réduction des pensions de retraite, privatisations des entreprises publiques, allongement de la durée du travail, recul de l’âge de départ à la retraite, etc. Un véritable ouragan d’austérité s’abat sur l’Europe. Le FMI d'aujourd'hui est non seulement capitaliste, mais aussi patriarcal et machiste. Seuls des hommes le président.
Finalement, tout ceci ne fait que confirmer que rien ne changera jamais!
Pour la plupart des Français, DSK est victime d'un complot mondial ! Ben voyons !
Faut pas toucher à nos riches et puissants, ils font rêver le pauvre. Plus ils en croquent et plus on les aime!
On aurait eu le choix entre NS et DSK. Maintenant, le choix va devenir restreint. Les Français veulent du bling bling, et peu importe qu'il soit de gauche ou de droite. Alors, qu'est ce qu'on attend au FdG pour sortir les Rolex ?
Et tout le monde espère que Carlita va nous faire un petit gars pour les élections. çà aidera bien dans les sondages. La relève sera assurée.
@ 200 Hold-up
Les véritables informations sont recouvertes par les faits divers qui font diversion
Cher camarade, toujours aussi lucide.
Je te propose cette réflexion d'un patron de presse:''entre un homme qui se suicide et la paix au liban, je prends la tragédie."
@207 Pulchérie D
Très intéressant. On comprend bien le service que rendait DSK. S'affichant de gauche et ne manquant pas une occasion de le revendiquer, il était le graisseur du système. La caution. D'où l'enthousiasme de ses petits camarades. Personne mieux que lui ne pouvait dorer l'emballage permettant de vendre une potion mortifère.
Et c'est bien pour cette raison que le groupe Lagardère avait décidé de financer sa candidature. Il est bien plus facile d'imposer une politique de droite avec un discours de gauche qu'avec une droite décomplexée. On voit bien que le discours de Sarkozy ne marchait plus. Raison pour laquelle je considérais que DSK était plus dangereux que l'autre. Car au moins, celui-là dit ce qu'il fait. Même si le plus souvent il n'y parvient pas ce qui est plutôt rassurant.
Amicalement
Franz
Comment faire pour vous écouter Jean Luc Mélenchon? Malgré les annonces de votre agenda.
Absent de Mots Croisés lundi soir et ce matin sur Europe 1.
Nous avons tous besoin d'infos pour contrecarrer cet enfoncement de la boite crânienne que nous subissons sans relâche par tous ceux qui craignent pour leur place au soleil.
Tous mes encouragement à la lutte que vous menez. Tenez bon le cap.
Vous êtes craint et c'est un bon signe.
@ 210Franz dit:
On comprend bien le service que rendait DSK. S'affichant de gauche
Vous mettez le doigt à mon sens sur l'essentiel.: s'afficher de gauche.
DSK est il de gauche ? Si l'on se réfère aux fondamentaux, il est difficile de lui donner ce qualificatif.
Si on se réfère à l'idéologie de droite, on ne peut pas le situer dans ce camp.
La tendance pour différencier homme de gauche et homme de droite est de dire qui est pour l'intérêt général, qui est pour l'intérêt particulier ? Est ce suffisant ?
Pouvez-vous me signaler où m'adresser à Lyon, pour assister aux débats locaux de votre formation?
Et m'inscrire officiellement à votre parti.
Bien cordialement.
Y. Buonomo.
Je n'aurai jamais soupçonné l'Océan de haine qui se déverse sur ce blog - précisément -à propos de DSK. Que de gens se délectant du malheur d'un homme qui aura réussi à cristalliser toutes les rancoeurs, car possédant tout ce que l'être humain lambda rêverait d'avoir (beauté, richesse, puissance, intelligence, succès auprès des femmes, appelé aux plus hautes fonctions de son pays...).
C'est vrai que c'est mieux que d'être laid, bête, boudin et de dépendre de la CAF pour vivre.
En France, c'est bien connu, on déteste la réussite - même honnête et acquise à la sueur de son front - et on jalouse toujours le bien-être et le bonheur des autres. Cette affaire, par le flot de commentaires à charge, en est la parfaite illustration. Telle est notre mentalité.
[Edit webmestre : Votre commentaire est tout à fait déplacé. Les commentaires de ce blog sont sujets à modération. Quelques propos plus critiques que les autres à l'encontre de DSK ont été épargnés par la modération, parce que le reste du commentaire le justifiait. Néanmoins, l'ensemble des commentaires reste dans les limites de la retenue exigée par Jean-Luc Mélenchon. Il en va tout autrement sur d'autres sites ou blogs, et cela me prend assez de temps pour que je me sente mis en cause par votre commentaire provoquant. Votre histoire "d'océan de haine" est donc parfaitement risible. Je vous invite à changer votre angle d'attaque rapidement sous peine d'une modération qui ne vous plaira pas forcément. Et j'invite les autres commentateurs à ignorer votre provocation.]
En quoi consistait la martingale DSK ? Comme le PS n'avait aucune intention de faire évoluer son programme vers une prise en compte des problèmes des plus humbles, il pouvait s'appuyer sur une large frange de la droite. Stratégie parfaitement illustrée par les prises de position de Terra Nova.
Ceci lui permettait de bénéficier du soutien des milieux financiers en tant que "parti de gouvernement crédible". Avec d'autant plus d'empressement que son leader était le mieux placé pour fournir l'emballage nécessaire aux mauvaises potions à venir. Exactement ce qu'il faisait au FMI à la satisfaction de ses mandants.
Ceci explique la fausse position favorable dans les sondages. Fausse parce que cette adhésion était largement boostée par le soutien d'électeurs de droite. Fausse parce que les médias vendaient une bonne mine qui n'avait pas encore dit un mot sur son programme. D'où les séisme. Le projet ne reposant que sue l'apparence, tout s'effondre quand l'image se déchire. Il n'y avait rien derrière.
Ceci dit, ça pose un autre problème. Où l'on voit qu'un candidat aux présidentielles doit obtenir l'adhésion d'une majorité de citoyens, laquelle dépasse le positionnement d'un seul parti.
Ce serait bien que Jean-Luc Mélanchon admette cette nécessité si son intention est bien d'être élu au deuxième tour.
Amicalement
Franz
A Jake (208)
Et oui hélas les conditionnements sont tels que tout ne fonctionne que par le spectacle permanent ! Jean-Luc Mélenchon ne serait donc pas assez bling bling pour le peuple, tel est le constat ! Les gens qui brillent par leur intelligence sont moins prisés que ceux qui brillent par l'éclat de leur bracelet-montre ! Quant Mitterrand a voulu apporter la culture sur les écrans de télé après son élection, le peuple n'en a pas voulu, il a fallut leur redonner du Guy Lux et ça aussi ça ne s'invente pas ! C'est bien la preuve qu'on ne peut pousser quiconque à évoluer si il n'en ressent ni l'envie, ni le besoin ! Donc la circonférence du ventre de Carlita va bien plus accaparer l'attention que toutes les très bonnes prestations de Jean-Luc au cours des divers débats qui vont avoir lieu d'ici les présidentielles et c'est assez désolant ! Pourra-t-on vraiment rectifier le tir un jour ?
Bonjour,
max dit:(# 201)
Prends place dans les médias Jean-Luc Mélenchon !
Je ne suis pas sur que Jean-Luc Mélenchon renforce son image d'homme d'État à se répendre sur ce qui n'est actuellement qu'un fait divers, très important certes, mais qui va probablement occasionner beaucoup de sottises dont les auteurs pourront se repentir à brève échéance.
Ce que nous savons de cette affaire est ce que nous en dit la presse mondiale et la justice américaine dont on ne peut pas vraiment tirer des conséquences politiques responsables.
Viendra dans quelques jours l'après DSK politique et alors là il s'agira d'en examiner pour Jean-Luc Mélenchon les conséquences. Avant cette échéance, ce qui est dit risque toujours de se retourner contre lui, donc en quoi cela peut il faire avancer le schmilblick ?
@Au webmestre :
Mon commentaire n'avait nullement l'intention de mettre en cause votre travail, que j'apprécie par ailleurs.
En écrivant sur ce blog - précisément - je voulais mettre en exergue mon étonnement du fait que des personnes se réclamant de gauche puissent ainsi charger DSK, alors que rien n'est conclu dans cette affaire.
Amicalement
@213 Buonomo : il suffit d'aller sur le site du Parti de Gauche, de cliquer sur "Comités", et ensuite sur "Rhône(69)", puis d'envoyer un mail à l'adresse indiquée.
Reste à espérer que nos "têtes-pensantes-de-gauche-du-PS" (hummm?) ne se mettront pas en tête de remplacer la candidature de DSK par celle de Laurent Fabius....
Je plussoie les commentaires @207 Pulchérie D et @210 Franz, sur DSK vous m'avez littéralement enlevés les mots de la bouche :-)
@213 Buonomo : vous pouvez aussi directement envoyer un mail à l'adresse de votre comité local que vous trouverez ici : http://69.lepartidegauche.fr/index.php?option=com_content&view=category&layout=blog&id=402&Itemid=139
Au sujet du cas DSK, aujourd'hui a paru un sondage exprimant que la majorité des français croiraient à un coup monté. Les images ont choqué car elles n'étaient accompagnées d'aucune explications de la part de la défense. Seule la voie lourde de l'accusation est entendue, comme le veut le protocole judiciaire, qui est strictement à charge les premiers jours, aux USA. Quelle que soit l'issue du procès, la méthode employée m'a fait penser à une émission très instructive parue sur Arte courant Mars : La stratégie du choc...
"S’il est une personne à avoir compris très tôt ce phénomène, c’est Milton Friedman, Prix Nobel d’économie en 1976. Friedman soutenant l’ultralibéralisme, conseilla aux hommes politiques d’imposer immédiatement après une crise les réformes économiques douloureuses avant que les gens n’aient eu le temps de se ressaisir."
Il serait interressant de voir les réformes économiques douloureuses qui vont se présenter en Grèce et Europe dans la foulée.
En réponse à Citoyenne 21, ce n'est pas du bling bling que JL Mélenchon doit afficher pour séduire les français mais de développer ses yeux de velours pour se rendre sympathique car il a encore l'air trop sévère, mais il a fait beaucoup de progrès. Il faut que JL récupère le désarroi du PS, c'est une occasion unique pour montrer qu'une autre politique est possible.
Monsieur le Webmestre.
J'ai envoyé un commentaire cette nuit qui n'apparait pas dans les commentaires publiés. Ya t'il eu un problème technique ou vous êtes vous sciemment opposé à cette publication. je vous remercie de me répondre pour éviter tout malentendu.
[Edit webmestre : Evitez le coup du bug ! Si votre commentaire n'apparait pas, c'est parce qu'il a été effacé. Comme vous l'avez certainement constaté, personne ici n'a eu l'inélégance de détailler et de commenter le fond des faits dont la justice américaine accuse DSK, que ce soit à charge ou à décharge. Je n'allais certainement pas vous laisser être le premier. Vous précisiez d'ailleurs "certains trouveront mon propos bien hardi". Oui ! Moi ! Si ce genre de spéculations graveleuses vous passionne, il doit bien exister des sites poubelle qui se repaîtront de vos commentaires éclairés.]
J-LM revient souvent sur les bonnes actions (socialement parlant) accomplies en France sous les gouvernements socialistes des deux dernières décennies du XXe siècle : retraite à 60 ans, semaine des trente –cinq heures, abolition de la peine de mort, etc.
Et il a parfaitement raison.
Mais il ne faut pas passer sous silence les véritables trahisons sociales commises par le ministre des finances socialiste de l’époque, Dominique Strauss-Kahn.
On a pu dire que Lionel Jospin avait plus privatisé que Alain Juppé (Le Monde, 7 août 1998). En effet, son ministre des Finances, DSK, après entretien avec le PDG de France Télécom en 1997, va harceler Jospin qui finira par se rendre « puisqu’il n’ya pas d’autre solution », lui qui avait affirmé : « Nous refusons la privatisation des services publics et leur transformation en objet de profits. » La commission des privatisations sera rebaptisée commission des transferts, et Strauss-Kahn privatisera avec allégresse France Télécom d’abord, Thomson-CSF, Thomson Multimédia, Air France. DSK est reconnu par les Echos du 3 novembre 1999 comme « le plus grand des privatiseurs ».
C’est encore l’œuvre de DSK, la privatisation de l’Aérospatiale, confiée aux soins particulièrement compétents de Lagardère.
Grâce au même DSK, les Caisses d’Epargne vont se transformer en en « banques coopératives », nettement plus lucratives, ce qui constitue un « véritable bouleversement » comme le titre La Tribune (7/02/00).
DSK soulage l’Etat de la dernière banque publique, en l’occurrence le Crédit Foncier (Libération, 11/07/99)
Résumé de l’article paru dans Fakir : « Les sept péchés capitaux de Dominique Strauss-Kahn ».
http://www.fakirpresse.info/articles/361/les-sept-peches-capitaux-de-dominique-strauss-kahn.html
A Alain 44 (224)
Etre bling bling c'est un état d'esprit ! Jean-Luc Mélenchon diffuse autre chose de plus authentique de par sa manière d'être et j'y suis davantage sensible ! N'est pas bling bling qui veut, il faut avoir la mauvaise mentalité et la décomplexion qui va avec ! Plus sérieusement, l'atout majeur de Jean-Luc est qu'à l'inverse de ses concurrents, c'est son improbable corruption ! Cette campagne va effectivement être intraitable avec les candidats et le moindre faux pas ressurgissant du passé sera mis sur la place publique alors gageons que sur ce registre, un des rares qui pourra s'en sortir indemne sera lui :-)
@ 227 Citoyenne 21
Je suis d'accord avec vous, encore que certains n'hésitent pas à calomnier publiquement Jean-Luc Mélenchon, par exemple cf Waukiez par rapport au parlement européen..
A Air Hache
Les calomnies de ce roquet n'ont aucune valeur, tout le monde sait bien que les inaptes dans son genre n'ont d'autres solutions pour masquer leurs failles, que de trouver de faux motifs de critiques complètement infondés et d'ailleurs Jean-Luc a très bien su recadrer les choses à son avantage, avec pertinence ! on s'en fout des coups bas de ce genre, c'est stérile et facilement contournable ! les vrais coups seront distribués sans modération soyez-en sur par les adversaires et il est donc très probable que Jean-Luc l'emporte haut la main quant à leur désactivation ! si le peuple a un sursaut de bon sens, il se rendra compte que voter pour un plus clean est l'assurance de la fin progressive de leurs soucis
Bonjour à toutes et tous,
Dans ces périodes hautement perturbées, la parole de J-L Mélenchon est espérée pour nous permettre de sortir des discours répétitifs convenus, sans aucune valeur ajoutée et proches le plus souvent des caniveaux. Ses analyses et commentaires nous ont habitués à plus d'objectivité et à plus de respect du droit des personnes, alors que tant d'autres ne perdent pas une seconde pour parler outrancièrement sans savoir en se livrant aux plus scabreuses déclarations et flatter ainsi les plus bas instincts chez nos compatriotes.
C'est pourquoi nous attendons la parole de J-L Mélenchon comme si nous allions nous abreuver à une véritable source de jouvence, afin que soient remis à l'endroit ce que d'aucuns se sont évertués à mettre cul-par-dessus-tête ! Et que disparaisse ainsi cet étrange sentiment d'écoeurement qui sournoisement s'installe en nous devant ces acharnement nauséabonds que l'on nous assène heure après heure!
D'où notre déception de ne l'avoir pas vu et entendu s'exprimer lors de l'émission Mots Croisés (même si l'on peut comprendre les impératifs liés à l'évènementiel !) ni à la Matinale de ce matin sur Europe 1. Aurons-nous droit à la même péripétie vendredi et dimanche prochains, participations annoncées ci-dessus ? Gageons que nous ne serons pas tenus plus longtemps dans ces interrogations et incertitudes...
@ 229 Citoyenne21
Je suis d'accord avec vous en ce qui concerne les personnes déjà attentives, curieuses et vigilantes, qui arrivent à faire la part des choses. Je pensais surtout aux dégats occasionnés chez les indécis, ceux qu'il reste à convaincre, ceux qui ne se documentent que par la TV. Ceux-ci, victimes des médiacrates, peuvent se laisser distraire par les roquets prétentieux. Jean-Luc Mélenchon s'est très bien défendu par rapport à la dernière attaque de Wauquiez, j'ai notamment pu voir une vidéo tournant sur le web mettant en pièce ces faux arguments. A nous de faire circuler ces infos !
Au départ, les parrains du FMI espéraient doter le système des échanges mondiaux d'une référence monétaire mondiale, tel le "bancor" proposé par John Maynard Keynes. Il s'agissait d'instaurer une sorte d'étalon géré par une banque mondiale. Ce "bancor" devait donc être indépendant de toute forme de spéculation directe comme pourrait l'être une monnaie indexée sur l'or. Mais finalement, c'est la proposition de l'américain Harry Dexter White qui a été retenue instaurant un système appuyé sur l'or et le dollar américain. Le ver était dans le fruit, qu'importe on a fait comme si il n'y était pas en instaurant :
=> la valeur des monnaies sur le marché des changes ne devait fluctuer que dans une marge de 1 % par rapport à leur parité officielle.
=> chaque État était chargé de défendre cette parité en veillant à équilibrer sa balance des paiements.
Le système était intenable il a été enterré en 1976 par les accords de la Jamaïque.
Le rôle initial du FMI qui était de garantir la stabilité des taux de change dans une marge de 1 %, pour sécuriser les échanges a disparu. Du coup, depuis, la confiance en une monnaie dépend non pas de la qualité de vie et industrieuse d'un pays, ni de ses ressources, mais uniquement de sa capacité à générer un maximum de profit pour un minimum d'investissement. Tout en étant tenu de soutenir en plus le dollar dont seuls les US et/ou qq financiers détiennent les clés de la planche à billets. Peu importe, FMI oblige les pays en difficulté à emprunter, c-à-d à acheter du dollar sur-évalué contre la sueur du travail. Ainsi le dollar est valorisé par le travail des autres.
On est à l'opposé du Bancor de Maynard Keynes, géré par un organisme mondial. Au contraire ! un pays à toute liberté de spéculer sur la monnaie de référence. Aussi longtemps que les accords de la Jamaique dureront, le dollar continuera à siphonner l'économie mondiale.
@Karim 214
Je ne pense pas que sur ce blog que l'on déteste la réussite. Ici beaucoup de lecteurs expriment leurs dégouts face à la médiocrité de nos prétendues élites. DSK était un imposteur. Les médiacrates essayaient de nous l'imposer pour son charisme et sa compétence nonobstant l'absence de preuve réelle.
Par contre, personne ne dénonçait ces méfaits (le régime fiscal des stock-options, la privatisation de la Sté Aerospatiale au profit de ses amis du groupe Lagardère, son combat acharné contre la loi des 35H, l'étranglement de l'économie Grecque...)
A gauche, il ne reste plus que Jean Luc et éventuellement Montebourg pour exprimer le vrai changement qu'une bonne partie des Français attendent. Au P.S regardez les comme ils sont frileux, hésitants. J'y vais ou j'y vais pas. Puis subitement c'est la panique, la catastrophe. Celui que tous -enfin beaucoup- attendaient vient de se prendre les pieds dans le tapis et va chuter, chute dont il ne relèvera pas...
D.S.K au tapis, à leur yeux, il ne reste plus grand monde. Les uns sont trop jeunes et les autres trop vieux. Soixante ans c'est l'âge de D.S.K mais aussi celui de Jean Luc M. Un bel âge pour devenir Président de la République. L'un s'en va, l'autre progresse lentement mais surement pour peut être devenir le leader de la gauche, toute la gauche, rien que la gauche.
Bonne chance Jean Luc et attention au tapis...
@Transparence.
Je ne suis pas si optimiste. Je crois que le forfait de DSK sera plutôt une perte substantielle du déport (au profit du FdG) des voix des électeurs du PS effarés par la vision ultra-libérale de DSK.
Comme vous tous et toutes, j'évolue dans mes réflexions relativement à l'affaire...
Admettons, simple hypothèse de départ, que DSK soit innocent, complètement, de ce dont on l'accuse. A mes yeux il reste coupable de quelque chose de plus monstrueux encore. Nul ne peut nier, sauf à tomber dans le négationisme, que DSK fait partie de l'oligarchie mondiale, ultra minoritaire, qui depuis plus de 20 ans, défend, promeut, illustre une conception de l'économie incompatible avec la dignité de l'être humain, qui considère l'homme comme une vulgaire et méprisable variable d'ajustement, de la chair à canon de la guerre économique mondiale.
C'est dans ce contexte d'inhumanité assumée et revendiquée que les travailleurs de tous les pays sont exploités et harcelés. Y compris sexuellement.
Peut-on imaginer chaque année le nombre de femmes victimes de harcèlement sexuel et qui ne peuvent que subir car leur emploi, vital, est en jeu. Combien de millions de cas dans le monde, aux Etats-Unis, en France, en Chine, partout ? Il est évident que dans un système moins cruel et moins sadique pour les plus faibles on ne déplorerait pas autant de victimes. Je ne dis pas que DSK est responsable de tout ça, tout seul, bien évidemment.
Je dis qu'il y est pour quelque chose et ça, à mes yeux, c'est impardonnable.
Etes-vous au courant de ce qui se passe actuellement en Espagne ? Non ? Et bien nous sommes en pleine "Révolution Ethique" depuis le 15 mai dernier, mouvement né à Madrid et aujourd'hui d'une ampleur nationale ! Et je n'entends rien dans nos médias à ce sujet et pourtant cela bouge très fort de l'autre coté des Pyrénées !
http://www.publico.es/espana/376979/diez-respuestas-indignadas-elecciones2011
Voici un extrait que j'ai traduis du manifeste "Democracia Real, Ya !"
"Le manifeste de Démocratie Réelle, Maintenant ! Les organisateurs des manifestations, croient en des valeurs comme l'égalité, le progrès, la solidarité, le développent durable, le bien-être et le bonheur. De plus, ils exigent que soient garantis certains "droits fondamentaux" comme le droit au logement, le droit à un travail et le droit de participation à la vie politique. D'autre part, les manifestants demandent que le système économique ne soit plus "un obstacle au progrès de l'humanité" et que le système démocratique développe des "liens directs" de participation citoyenne dans la vie politique et que ce système ne se borne pas à "s'enrichir et à prospérer sur notre dos, favorisant les seuls intérêts des grands pouvoirs économiques". C'est la raison pour laquelle, ils refusent que "l'accumulation d'argent soit au dessus de la valeur de "bien-être de la société" et sont contre l'appétit et l'accumulation de pouvoirs partagés seulement entre quelques uns" dans un système économique devenu "obsolète et contre nature"."
Ah ! Socialisme d’apparat quand tu nous tiens...
Permettez que je parle d'autre chose que de cette triste et terrifiante affaire DSK. Laissons le temps nous dévoiler la vérité.
En plein débat au PCF pour désigner notre candidat unique pour la Présidentielle de 2012, ci joint un court extrait de ma contribution qui va passer dans notre journal, tiré à des centaines d'exemplaires:
"Il faut savoir dégager les voies de la raison par rapport à celles du coeur. Je pense que sur la base du programme partagé, la candidature de Mélenchon est la mieux placée pour faire un score très intéressant, synonyme d'une bonne dynamique pour les législatives qui suivent.
En se prononçant ainsi,est-ce renier son parti? Est-ce faire injure à A Chassaigne, pire, faire allégeance à un homme providentiel? Mille fois non, bien au contraire!
C'est d'une autre dimension que la stratégie suicidaire du repli identitaire, c'est plus enthousiasment que de passer pour "des portes flingues" éternels du PS, qui usent et désabusent les militants, et surtout inefficace en terme de changement de société."
etc etc
235 rosa Luxemburg disait:
@Transparence : Je ne suis pas si optimiste. Je crois que le forfait de DSK sera plutôt une perte substantielle du déport (au profit du FdG) des voix des électeurs du PS effarés par la vision ultra-libérale de DSK.
DSK ou pas, le FdG n'a pas le droit de compter sur la faiblesse de ses concurrents pour gagner. Le FdG est supposé arriver avec une "révolution citoyenne". Il a besoin de les exprimer haut et fort et il a besoin que la majorité des citoyens adhère à ces propositions. Comment peut espérer faire une révolution citoyenne avec des citoyens qui seraient arrivés à voter FdG par dépit ?
Il faudrait arrêter de se lamenter sur tous les malheurs que nous fait subir le système actuel pour parler enfin des mesures que le FdG va prendre pour le changer => Et si les gens y adhèrent ce sera gagné => point/barre !
@238 turmel jm
"la candidature de Mélenchon est la mieux placée pour faire un score très intéressant".
La mieux placée pour quoi ? Mais pour gagner ! Mais dites-le ! Si vous ne croyez pas en notre victoire, autant abandonner directement le militantisme. Haut les cœurs !
Nous avons le devoir de gagner, c'est tout ! Sinon, la "concurrence libre et non faussée" continuera ses destructions comme jamais, gouvernement PS ou pas, car, comme l'a rappelé Jean-Luc Mélenchon, une politique de gauche ne peut être appliquée si l'on ne rompt pas avec le Traité de Lisbonne. Il faut le répéter partout, expliquer à tous ce qui est en train de se passer avec le Pacte Euro +, mettre au pied du mur les "socialistes" du PS, mais aussi ceux d'Europe Écologie qui prétendent vouloir "réguler" la finance tout en soutenant le Traité de Lisbonne. Du foutage de gueule !
@240 Rachel
Nous avons le devoir de gagner, c'est tout !
Nous avons le droit de gagner. Le nous c'est la Gauche radicale.
Je viens de rencontrer un élu important (hiérarchiquement)du PS.
A ma réflexion sur l'intolérable, l'inadmissible, attaque de Wauquiez, il m'a été répondu que le dandy était téléguidé et qu'il exprimait tout haut un ressenti de la frange des citoyens qui ne votent pas ou votent FN.
"Nous avons fait l'analyse après les cantonales, de ceux qui votent".
La stratégie est d'aller chercher les votants, les satisfaire pour avoir leurs suffrages.
Le Front de Gauche doit ratisser large, provoquer les déçus de la politique, et convaincre qu'une autre politique est possible, en mettant l'espérance dans une constitution de la VI république qui remettra les citoyens au coeur de leur destiné.
Cette affaire montre les limites du mode d’élection du président. Vite changeons le rôle du chef de l’État. Le danger est trop grand. L'actuel a ridiculise la France, DSK nous aurait humiliés. Ouf, nous l'avons échappée belle.
La 6ème république s'impose. L'oublier serait irresponsable.
A Jean ai Marre (241)
Ratisser large dans le sens choper aussi des déçus du sarkozisme vous pensez que c'est possible un tel grand écart ? Remarquez pourquoi pas, certains citoyens PS (visiblement) tirent bien à boulet rouge sur le parti gauche ! Ah gagner en 2012, hum pour leur prouver qu'ils avaient tord de ricaner à l'idée de nos seulement 6 petits pourcents, que nous pourrions récolter ! Comme ce serait bon à savourer cette victoire ! A discuter de ci de là, il y en a qui voient une finale, y compris de l'autre côté de la méditerranée Mélenchon/Hollande, est-ce crédible ? (c'est instructif d'avoir l'avis de gens hors de France qui s'intéressent à la politique et qui seront aussi concernés positivement si le PG passe.)
Moi perso, tout ça m’écœure de plus en plus, quand je vois les commentateurs sur les antennes pérorer qu'ils "savaient" que "tout le monde" savait sauf eux bien sûr. Et j'en passe et des meilleures, ça me renforce aussi dans le "qu'ils s'en aillent tous" !
Et de plus ils sont tous là a essayer de nous fabriquer en deux coup de cuillère a pot, un nouveau candidat plausible qui est déjà en tète des sondage, le roi est mort, vive le roi ! C'est du n'importe quoi ! Oui !
"la poubelle est ouverte et les bêtes se disputent les ordures."
Ils agissent en circuit fermé, exactement comme si nous n'existions pas, ou que nous ne soyons que quantité négligeable !
Et pendant ce temps ou tous les coup bas semblent permis Jean-Luc Mélenchon publie ceci : http://www.lepartidegauche.fr/front-de-gauche/actualites-du-front-de-gauche/3765-communique-de-jean-luc-melenchon
Voici ce que je viens de lire sur le blog du Yéti : Le lundi 16 mai 2011 était annoncé depuis longtemps comme une date fatidique pour les États-Unis d’Amérique. Ce fut exactement le cas. Le plafond d’endettement public autorisé du pays a été atteint comme prévu et il aurait fallu un accord du Congrès, dominé par l’opposition républicaine, pour pouvoir repousser légalement ce plafond. Timothy Geithner, secrétaire au Trésor, vient donc d’annoncer des mesures d’une exceptionnelle gravité : le gel sine die de l’alimentation des caisses de retraites des fonctionnaires à partir de ce sombre lundi (source : AFP). Faute d’obtenir un accord du Congrès à cette échéance du 2 août, les Etats-Unis se retrouveraient dans l’impossibilité d’honorer certaines de leurs obligations. Une inévitable mise en défaut de paiement s’ensuivrait. Et les prévisions du LEAP sur une crise systémique globale à l’automne 2011 (prévisions renouvelées dans son tout dernier bulletin du 15 mai 2011) s’en trouveraient largement renforcées.
Je n'ai lu cette information nulle part ailleurs ? Si elle s'avère fondée, l'affaire DSK, la présidentielle de 2012 seraient alors bien secondaire. Etrange d'ailleurs que la presse n'en fasse pas état ?
Car en la matière c'est une vraie bombe mondiale à retardement.
Je voulais rebondir sur ce qu'annoncait GONZALES. Le 15 Mai il s'est passé quelque chose de bien plus important que l'affaire DSK.
Serait-ce le début de cette révolution européenne que nous attendons tous. Effectivement les grands médias français ne nous en parlent pas.
http://www.youtube.com/watch?v=RZ55PC-ElSE&feature=player_embedded
@125 - webmestre
Je suis étonnée que vous ayiez trouvé des propos orduriers dans certains commentaires, car mon commentaire évoquait seulement ma compréhension par rapport à ce qui était rapporté par les médias, et sur le web comme beaucoup le font très bien sur le blog. Cela veut dire d'après la définition du dictionnaire : "qui dit ou écrit des choses sales, obscènes..." Je ne trouve pas que mon message correspondait aux propos que vous mentionnez. Donc comme beaucoup de gens et de personnalités raisonnables le disent, il vaut mieux attendre que la culpabilité de DSK soit prouvée et qu'un jugement ait lieu.
[Edit webmestre : Et qu'est-ce qui vous donne à penser que je parlais de vous? Votre commentaire n'était pas ordurier comme d'autres. Il nous informait seulement d'un scoop que vous semblez seule à détenir selon lequel la victime de cette agression présumée était "sûrement" un agent du FBI (je ne vous donne pas la définition de "sûrement" selon le dictionnaire). Colporter ce genre d'imbécilités est probablement ce que vous appelez "évoquer votre compréhension"...]
@ Jean-Luc Mélenchon dit:
Laurent Joffrin croit-il vraiment ce qu’il dit quand il écrit : « Le système politique français n’est plus exactement une démocratie. Il est oligarchique. Il est concentré entre les mains de quelques uns, les happy few, les nobles sans particules ». S’il le croit alors je lui annonce qu’il est positionné sur les fondamentaux du programme partagé du Front de Gauche. Cette ligne c'est exactement celle que présente le premier numéro de la revue du Parti de gauche qui vient de paraitre.
Ah oui !… Parlons-en !… Le n°1 de la revue de "À Gauche" est nul, peu d'illustrations et de légendes, trop chic (papier glacé) ! Donc connotation trop cher ! Et, le contenu politique, on le cherche (bla, bla, bla bla d'intellos) ; il faut absolument que les communicants du Parti de Gauche prennent conscience que tout le monde n'est pas bac+… les rédacteurs de cette revue se sont trompés de cible, ils ne feront venir personnes vers nous avec des textes pareils, en tous cas pas les abstentionnistes ni les petites gens du peuple, à moins qu'il soit écrit pour les adhérents convaincus, dans ce cas c'est de l'argent gaspillé.
@ tous ici présent, à ceux qui respectent le mot de Gauche et qui ne se trompent pas de sens, il nous faut encore attendre 1 mois pile pour savoir si Jean-Luc Mélenchon sera ou non intronisé par nos amis communistes, encore un mois de silence assourdissant de la part des partis de Gauche qui sont muselés pour l'instant, j'espère que lorsque la parole sera libérée on va enfin entendre tous les ténors de Gauche venir au devant du peuple pour délivrer les bonnes paroles, pour expliquer enfin le contenu du programme partagé, qu'on va enfin voir fleurir les affiches sauvages de propagande "avis à la population" sur les murs, dans les abris-bus, dans le métro parisien et ailleurs, qu'enfin un journal de parti va voir le jour (le meilleur vecteur de propagande qu'il soit).
@ 243 citoyenne21, Bien sur que j'y crois.
Cronos @ 248 a aussi je pense la même optique. Son second paragraphe est éloquent.
Notre cheval de bataille est : le VI République, voila le liement de ce qui doit changer la politique, plus rien comme aujourd'hui.
Après qu'ils s'en aillent tous, qui aujourd'hui trouve écho, il faut être capable de proposer.
Les hommes politiques sont des séducteurs, du charisme, JL Mélenchon a tout ça dans le bons sens, il est capable d'être au second tour face à la Marine.
@246 Jean Philippe Santerres
Merci pour ce très beau lien !
Pour un sens commun à travers toute l'Europe !