15mai 11
oici une note imprévue. J’avais raisonnablement bouclé les sujets qui m’intéressent quand est venue cette nouvelle glauque de New York. Je me trouvais hors de Paris, en famille, si bien que je ne pouvais répondre aux nombreuses sollicitations téléphoniques dont je faisais l’objet à propos de l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn à New York. Cependant j’ai rédigé un petit communiqué par SMS pour l’AFP. Voici ce que j’ai déclaré en pesant mes mots.
Merci à Jean-Jacques Duval pour l'illustration de ce billet.
« Je suis consterné. Je souhaite que ce soit faux car le viol est un crime. Il y aurait alors une victime. C’est déjà assez de l’humiliation que cette information provoque parmi les siens. J’appelle à la retenue. Ne jugeons pas avant de savoir. » Je ne crois avoir grand-chose à rajouter, à cette heure. J’ai écouté les réactions dès que j’ai été à portée d’une radio. Je suis assez content de constater que tout le monde se tient bien, à une ou deux exceptions près. Madame Le Pen et Bernard Debré. La vérité est que toute parole est imprudente. Non seulement par ce que Strauss-Kahn peut être innocent de ce qu’on lui reproche. Mais aussi parce que dans le cas contraire il y a une victime, il faut le rappeler. Je suis un peu surpris de voir que personne n’a l’air de se préoccuper de la femme de chambre de l’hôtel. Affabulatrice ? Peut-être ! Mais si c’est une victime, alors qui la plaint ? Nos paroles ne doivent-elles pas inclure le respect qui lui serait dû ? Personne n’a l’air d’y songer pour l’heure. Je suis étonné de constater que pas un commentaire de femme politique n’envisage cet aspect du drame, c'est-à-dire cette personne là. Une femme de chambre, c’est moins intéressant ? Comme si tout était dans le commentaire de la scène. La politique spectacle éteindrait-elle tout sentiment humain ? Finalement, quoique l’on dise, on dira mal. De toute façon la poubelle est ouverte et les bêtes vont se disputer les ordures.
Ce qui m’avait bien fait aimer ce week end c’est la lecture de la une du « Nouvel Observateur ». « Ils ont tout » hurle la nouvelle maquette. «L’argent, le pouvoir, les privilèges… » Bigre ! Ca sent le populisme à plein nez ça ! Et le sous titre : « enquête sur la nouvelle oligarchie française » ! Oligarchie !!! Et ce n’est pas tout. L’éditorial de Laurent Joffrin est titré « Comme en 1788 ». Au secours ! La gauche revient ! Au Nouvel Observateur ? Pourtant ce journal était parfaitement sain. Social libéral grand teint poursuivant d’une haine sectaire et violent tous ceux qui lui résistent. Partisan de Gaston Deferre et de l’alliance avec le centre au moment où l’union de la gauche se cherchait, répondeur automatique du rocardisme contre François Mitterrand et l’union de la gauche et ainsi de suite sans trêve ni repos de façon si bestiale que même Jacques Julliard a fini par partir pour « Marianne ». J’aime comme une touchante vieillerie cette sorte d’acharnement sectaire qui n’a plus lieu ailleurs. Avec quel souci du détail qui tue ! Par exemple quand ils font la galerie des portraits des candidats, je suis le seul représenté en train de faire une grimace. La même (ouf !), tout le temps, chaque fois. Hé ! Hé ! ça c’est la classe ! Donc personne ne ricanera le jour où l’hebdomadaire rose bonbon prétendra découvrir l’eau chaude ou le fil à couper le beurre. Et cette fois-ci pas davantage quand il nous révèle l’existence d’une « nouvelle oligarchie » qui tient tout dans ce pays. Pas une ligne n’évoque le fait que la découverte du grand journal d’investigation en fauteuil club est déjà l’objet d’une bataille idéologique de première grandeur depuis des mois, que plusieurs livres ont paru sur le sujet, que le journal Marianne a donné des dizaines d’articles sur le sujet, que l’Humanité a déjà sorti des dizaines de pages d’exemples.. Et bien sûr que c’est le thème central du mien qui a tant indigné la longue cohorte des éditorialistes de ce journal. Passé la rigolade sur la veulerie d’équipe capable de tels virages sur l’aile, je me dis que la bataille avance puisque même les sommets de la petite bourgeoisie médiacrâte commencent à comprendre que cette société n’est pas un avenir pour elle davantage que pour qui que ce soit.
Mais monsieur Laurent Joffrin croit-il vraiment ce qu’il dit quand il écrit : « Le système politique français n’est plus exactement une démocratie. Il est oligarchique. Il est concentré entre les mains de quelques uns, les happy few, les nobles sans particules. » Puis, en conclusion : « sous les atours d’une modernité chatoyante un nouvel ancien régime chemine subrepticement ». S’il le croit alors je lui annonce qu’il est positionné sur les fondamentaux du programme partagé du Front de Gauche. Cette ligne c'est exactement celle que présente le premier numéro de la revue du Parti de gauche qui vient de paraitre. Dès lors, rien ne justifie notre mise au ban de son journal. Mais il existe une autre hypothèse. Qu’il le croit ou non peu importerait. Il s’agirait seulement de récupération. Il serait juste question de remettre à niveau, en quelques sortes, pour pouvoir vendre les mêmes salades dans un autre emballage. Un emballage plus proche du ressenti du commun, et notamment des lecteurs, que l’incroyable irénisme social qui est devenu la marque de fabrique de cet hebdo.
J’en reviens donc à des évènements plus normaux. Encore que l’Europe ne soit pas la chose la plus normale que je connaisse sauf à dire que l’incongruité permanente soit banale. Apprenez que l’autre jour, en séance, j’ai pensé à Wauquiez. Oui, celui qui veut punir les pauvres. Ce nigaud qui ne connait rien au fonctionnement de l’Europe avait fait la bouche indignée en face de moi : je n’aurais pas encore présenté un seul rapport au parlement européen. Quelle honte ! Justement j’avais sous les yeux une ribambelle de rapports. Du même auteur. Celui-là va être super bien classé ! Vingt huit rapports d’un coup ! Evidemment le contenu est maigre. Vingt huit fois, dans les mêmes termes préparés par les techniciens, la même proposition de donner acte pour l’exécution d’une ligne budgétaire. Malin, le « rapporteur » ! Certains députés se sont spécialisés dans ce type de rapport. C’est le cas par exemple de Madame Barbara Matera, de la droite italienne. 31 rapports à son actif, tous sur le même sujet réactualisé à l’envie : le Fonds d’Ajustement à la Mondialisation mis en œuvre ici où là pour graisser la patte des licencieurs.
Une autre chose démoralisante dans ce parlement c’est ce qu’on vote. Je veux signaler que presque tous rapports de la commission où je siège sont des « recommandations » ou des « résolutions ». A la commission des affaires étrangères les textes sont donc de simples déclarations d’intention. Ils n’ont pas d’autre vocation que d’être voté. Ils ne servent strictement à rien. C’est d’ailleurs le cas de la majeure partie des textes issus du Parlement européen. Ca ne les empêche pas d’être nuisibles. Car les rapports font prendre un risque à qui accepte de les conduire. Cette mésaventure est arrivée à Liem Hoang Ngoc (PS). Paragraphe par paragraphe son rapport sur la viabilité des finances publiques avait été réécrit à coups d‘amendements adoptés par la majorité de droite de la commission. Mais ce n’est qu’en séance que le malheureux a pu retirer son nom du rapport. Imaginez que je me sois laissé prendre à cet exercice. On publierait sur les innombrables sites mal intentionnés qui m’injurient sans relâche la copie du « rapport Mélenchon » qui prouverait ma duplicité et ainsi de suite.
Cette fois-ci en tous cas nous avons battu des records en tant que machine à voter. Nous avons ainsi examiné un gros lot de textes du même auteur sur… les tracteurs agricoles ou forestiers. N’importe où ailleurs ce serait de l’ordre du règlement. Pas ici. Ici c’est l’Europe ! La maison des Shadocks ! Advienne que pourra, on pédale ! Il s’agissait de codifier les normes européennes concernant les « dispositifs de protection en cas de renversement », l’ « installation, emplacement, fonctionnement et identification des commandes », les « dispositifs de freinage », l’ « espace de manœuvre », les « facilités d'accès au poste de conduite et portes et fenêtres » et les « dispositifs de protection, montés à l'arrière, en cas de renversement ». Rien, que ça ! 700 personnes venues de 27 pays pour ça !
On dira cependant que le reste était bien plus motivant. Pourtant il fut adopté à la même cadence et sans un mot de dialogue. Il s’agissait de se prononcer sur la représentation de l’Union Européenne dans les organisations internationales, sur sa politique de défense ou encore la normalisation des laissez-passer offerts aux lobbies au sein du Parlement européen. Au total, 82 textes et des centaines d’amendements votés en à peine trois heures! Tel est le bilan de la dernière séance du Parlement européen. Préparer les votes, au milieu de documents de dernières minutes, qui ne sont pas tous traduits en français, voila le calvaire de mes assistants avant de devenir le mien au moment de fixer le vote. Pour moi, s’ajoute le fait que dans chaque domaine, je m’efforce de consulter la commission du Parti concernée. C’est un miracle que nous ne sous soyons pas encore pris les pieds dans le tapis. Mais cette fois-ci, comme d’habitude, seul dans mon genre, je publierai la totalité de mes fiches de travail et les votes que j’ai émis.
Pendant que des dirigeants européens éteignaient les très discrets lampions de la journée de l’Europe, la Grèce a connu mercredi sa dixième grève générale. En cause : le plan d'austérité du FMI, cela va de soi. Signé il y a tout juste un an le 2 mai 2010. Depuis lors, ce plan, qui devait sauver la zone euro, a complètement enfoncé la Grèce et la zone euro est de nouveau fragilisée. La dette publique grecque est en effet passée de 120 % du PIB à plus de 150 % en à peine un an. Je ne reviens pas sur le mécanisme stupide qui conduit à infliger un médicament qui aggrave le mal. Je note que les évènements donnent raison aux « exagérés » comme moi et nombre d’autres, plutôt qu’aux petits marquis « je sais tout » du social-libéralisme. A moins que tout ceci ne soit qu’un intermède juste destiné à obliger les grecs à tout vendre de leur patrimoine.
Car aussitôt, depuis Francfort, le directeur Europe du FMI, Antonio Borges a invité la Grèce à accélérer son programme de privatisations : "les 50 milliards que le gouvernement s'est engagé à privatiser représentent certainement moins de 20% de ce qu'il pourrait faire. … il y a des obstacles politiques et des résistances syndicales" mais "cela accroîtrait immédiatement leur crédibilité". Cet Antonio Borges est un expert en crédibilité financière. Voyez plutôt. Celui que Strauss Kahn a choisi depuis novembre dernier pour s'occuper de l'Europe au FMI est un ancien dirigeant de la banque d'affaires Goldman Sachs dont il a codirigé de 2000 à 2008 les activités en Europe depuis Londres. Non, vous ne rêvez pas. Goldman Sachs est bien la banque qui a été directement impliquée dans la faillite de la Grèce en lui faisant monter une opération spéculative de swaps de devises pour 15 milliards de dollars. Opération sur laquelle la banque aurait gagné 300 millions d'euros de commission. L'homme choisi par DSK pour s'occuper de l'Europe est donc un expert de la Grèce. Il a aussi sévi au Portugal, la nouvelle victime du FMI, où il a œuvré à la libéralisation du système financier comme vice-gouverneur de la banque du Portugal.
Et bien sûr, au nom du FMI, ce monsieur a exclu toute restructuration de la dette grecque. Une restructuration qui conduirait à annuler une partie de la dette et donc à mettre à contribution les banques qui la détienne. Les seules banques françaises en détiennent pour 33 milliards et elles n'ont pas l'intention de perdre un filon aussi juteux. Les taux qu'elles appliquent pour prêter à la Grèce dépassent en effet aujourd'hui les 20 % ! Une vraie aubaine alimentée par les milliards de prêts du plan d'aide européen. Des milliards que les Européens n'ont pas plus que la Grèce. Ils les empruntent eux aussi aux banques, en France ou en Allemagne, puis les prêtent à la Grèce pour qu'elle les rende aux banques ! Pour sortir de cette spirale absurde, je répète que la dette et les mesures d'austérité qui accablent la Grèce doivent être suspendues. C'est possible à condition qu'on décide d'affronter les banques plutôt que de s'y soumettre. C'est aussi désormais ce que demande la Confédération européenne des syndicats qui a décidé de tenir son congrès à Athènes en solidarité avec les salariés grecs. Son secrétaire général, John Monks a appelé à une restructuration qui comprenne une réduction des remboursements et un allégement de l'austérité.
Les dirigeants des banques continuent de se goinfrer pendant que le peuple grec est à genou. En dépit de toutes les déclarations du G20 et de Sarkozy, les "bonus" sont de retour. De quoi parle-t-on ? Les bonus sont ces rémunérations dites "variables" qui fluctuent chaque année en fonction de la rentabilité des activités de marché des banques. Ces bonus sont réservés aux seuls salariés qui participent directement à cette spéculation. C'est l'outil de leur dévouement aveuglé à la machine spéculative. La Société générale va verser 728 millions d'euros à 3 663 dirigeants, traders et responsables d'activités de marché, soit 199 000 euros de bonus par tête en moyenne. La BNP fait encore mieux : elle a prévu plus d'un milliard d'euros de bonus pour ses dirigeants et traders. 3 464 personnes qui empocheront un bonus moyen de 291 000 euros. Sur un groupe qui compte 200 000 salariés, cela ne représente que 1,7 % des salariés. Les autres sont bien sûr au régime sec.
Mais ces bonus sont sans commune mesure avec les rémunérations fixes des mêmes bénéficiaires, qui ne représentent par exemple à la BNP « que » 479 millions d'euros. Cette différence piétine ouvertement la directive européenne qui prévoyait "un rapport équilibré entre rémunération fixe et variable". La phrase ne voulait pas dire grand-chose et permettait les débordements ordinaires de la profession. Mais les bansksters français sont allés au-delà. Et les champions de l’abus sont bien sûr les grands patrons de ces banques. A la BNP, le patron Baudoin Prot touche 950 000 euros de fixe mais va encaisser 5,2 millions de bonus. Frédéric Oudéa à la Société générale touche 850 000 euros de fixe et va ramasser 3,2 millions de bonus. Dans les deux cas, le rapport est de 1 à 5 … on est donc très loin de « l'équilibre » décidé par la directive européenne. Sans oublier que cette question d'équilibre est d'ailleurs une embrouille.
Car même si le rapport entre bonus et salaires fixes étaient équilibrés, ils resteraient indécents. Et révélateurs du cancer financier qui coûte si cher au pays. Une étude récente de l'économiste Olivier Godechot vient justement de mettre en lumière le rôle déterminant de trois secteurs d'activité dans l'envolée des inégalités en France depuis dix ans. Ces trois secteurs sont : la finance, les services aux entreprises et le divertissement. Là se concentre l'essentiel des très hauts revenus. On parle là des 0,01 % les mieux payés en France, soit 1 692 personnes. Elles gagnent en moyenne 1,6 millions d'euros par an. Pour mémoire je rappelle que la masse des 90 % des salariés les moins payés, soit l'essentiel des 25 millions de salariés du pays, gagnent en moyenne 22 400 euros par an. Parmi les très hauts salaires donc, les représentants de l'industrie ont quasiment disparu. Pourtant, ils représentaient prés de la moitié de ces très grosses payes en 1976. Ils ne sont plus que 14 %. Ils ont été remplacés par des financiers, des commerciaux, des sportifs, des patrons d'entreprise de presse et de spectacle. La finance, le commerce et le spectacle ont pris le pouvoir sur l'économie et la société.
C’est la signature d’une époque. Olivier Godechot montre que leurs salaires se sont littéralement envolés depuis 10 ans. Leur part dans la masse salariale du pays a doublé alors que celle des 90 % des salariés les moins payés reculait. Pour les seuls financiers, les salaires ont même été multipliés par 8,7. C'est donc une nouvelle démonstration que l'enrichissement des ultra-riches se fait directement sur le dos des autres salariés. Ce sont précisément ces ultra-riches qui sont visés par notre proposition de salaire maximum et de revenu maximum. En taxant à 100 % leurs revenus à partir de 360 000 euros, on casserait radicalement leur domination sur l'économie. Et l'économie réelle et productive aurait à nouveau le droit de respirer sur d’autres objectifs que la production de « valeur ». Le revenu maximum n'est donc pas qu'une mesure de justice. C'est aussi une mesure d'efficacité pour définanciariser l'économie. Dernier enseignement important de cette étude : ces ultra-fortunés se concentrent en Ile de France et plus particulièrement dans les Hauts-de-Seine, le département de Sarkozy, où leur part a été multipliée par trois depuis 1980. Désormais ils sont plus nombreux dans ce département que dans tous les départements de province réunis ! En attendant on sait où ils sont et ce sera d'autant plus facile pour les retrouver, et les taxer.
En attendant, la fête continue. Les ultra-riches vont engranger une baisse d'impôt sur la fortune de prés de 2 milliards d'euros. Le gouvernement a beau avoir mis tous ses efforts de communication sur la suppression du bouclier fiscal (soit 700 millions de récupérés par l'Etat), sa réforme de l'ISF va amputer l'Etat de 1,9 milliards d'euros. Il reste donc plus d'un milliard d'euros de trou à combler pour financer cet allégement de l'impôt sur la fortune. Le gouvernement prétend financer sa réforme par une collection de mesurettes : principalement des hausses de droits sur les donations (+ 290 millions) et successions (+ 635 millions). Ces mesures annulent partiellement des allégements décidés par Sarkozy en 2007. Elles auront un résultat aléatoire en fonction de leur impact sur les donations. Car si les donations sont plus couteuses, peut-être y en aura-t-il moins. Pour boucher le trou de sa réforme, le gouvernement invoque finalement des efforts accrus de lutte contre l'évasion fiscale en pointant les 300 millions qui seront récupérés en 2011 grâce à la cellule de régularisation qui avait été mise en place en 2010. Mais ces régularisations n'interviendront qu'une fois et ne constituent donc pas une ressource durable. En réalité, c'est bien le reste du budget de l'Etat qui va éponger le trou de la réforme de l'ISF, c'est-à-dire tous les citoyens.
A y regarder dans le détail, cette réforme peut se résumer ainsi : une petite exonération pour les patrimoines moyens et une énorme réduction pour les gros patrimoines. La communication du gouvernement est centrée sur la suppression de la 1ère tranche de l'ISF : les 300 000 patrimoines compris entre 800 000 et 1,3 millions d'euros ne seront plus taxés. Mais en réalité l'essentiel de la réforme consiste à baisser les taux d'imposition : passage de 6 tranches de 0,55 % à 1,8 % aujourd'hui à 2 tranches de 0,25 % et 0,5 % demain. Ce sont donc les très gros patrimoines qui bénéficieront le plus de la réforme. Plus les patrimoines seront gros, plus la réduction sera forte : l'ISF baissera de 55 % pour un patrimoine de 3 millions mais il baissera de 73 % pour un patrimoine de 100 millions ! Les plus gros gains seront donc empochés par les 2 000 patrimoines supérieurs à 16 millions d'euros qui verront leur imposition passer de 1,8 % à 0,5 %. Leur économie moyenne d'ISF sera de 396 979 euros par an. L'Etat leur fait ainsi cadeau à chacun de 30 ans de SMIC ! Même ceux qui perdront le bénéfice bouclier fiscal, soit 1 000 sur ces 2 000 très riches, y seront gagnants, de 20 979 euros par an en moyenne.
D’une certaine façon on peut dire que le bouclier fiscal n’a pas vraiment disparu et même qu’il est en réalité étendu à tous les gros patrimoines. Car le gouvernement a conforté au passage les biens exonérés du calcul de l'ISF. Œuvres d'art, voitures de collection, biens ruraux et forêts et surtout l'exonération des biens professionnels. C'est cette exonération qui permet à la vingtaine de milliardaires français de ne payer l'ISF que sur une toute petite partie de leur patrimoine. Le gouvernement leur facilite encore la tache puisque désormais le taux de participation dans une entreprise à partir duquel des actions sont considérées comme bien professionnel pourra descendre de 25 % à 12,5 %. Sarkozy a décidé d'être jusqu'au bout le président des riches.
Perplexité. Il y a peu Jérôme Fourquet de l’IFOP affirmaient que le retrait de Besancenot me profiterait. L’enquête de l’institut confirme : j’ai gagné un demi point. Stupéfiant, non ? Surtout quand on sait qu’un demi point n’a pas de sens dans l’art déjà si difficile du sondeur. Dans cette même « enquête », la droite et le centre sont à soixante pour cent des intentions de votes au total. Conclusion : les sondés qui hier étaient toujours double de ses électeurs pour Olivier Besancenot étaient tous de droite, sauf un demi point d’entre eux. Trop fort ce sondage. C’est beau la science. Ce qui frappe aussi dans ce sondage c’est que depuis juin 2009 je suis stable quel que soit les contextes et les résultats électoraux. Cinq ou six, pas une vague ! Même quand je « profite ».
Nouvelle perplexité. Comme bilan de la situation, le conseil national du NPA vient de décider d’arrêter les rencontres unitaires avec le Front de gauche. Un secteur de la majorité de Besancenot a rejoint la tendance la plus isolationniste du parti pour former une majorité en face de reste de l’ancienne majorité et du courant unitaire. Pour moi, c’est consternant mais je comprends que cela ne le soit pas pour ceux qui ont voté de cette façon. Mon principal souci, à cette étape, est la perte en ligne de militants que ce raidissement va provoquer. Or nous ne sommes pas si nombreux que ça pour tenir tête au monde comme il va. Une chose est sûre, la porte du Front de Gauche est ouverte à toute heure pour qui veut y prendre sa place, individuellement ou collectivement, sans obligation renoncer à ses convictions. Car ce n’est pas renoncer à ses convictions que de faire un compromis avec ses partenaires. La stratégie unitaire doit pouvoir être prise en charge et animée par tous ceux qui savent qu’elle est la seule à la hauteur des circonstances. C’est le sens du texte « stratégie » que les trois partis actuels du Front de gauche ont adopté. Dans cet état d’esprit, si je dois être le candidat commun du Front de gauche élargi, j’informe que je serai toujours disponible pour discuter et chercher les moyens du rassemblement le plus large.
Perplexité supplémentaire. Jean-Pierre Chevènement déclare sur Europe 1 qu'il ne peut me soutenir car je serai partisan de la sortie de l'Euro. Et moi qui croyait que c'était lui qui voulait cette sortie. En ce qui me concerne, comme l'ensemble des partis du Front de Gauche, je ne suis pas partisan de la sortie de l'Euro. Donc Chevènement peut me soutenir si c'était sa seule objection. En tous cas on peut se parler.
@289
C'est lui, fidèle a lui-même, le larbin depuis 30ans de l'oligarchie médiatique.
Vite la révolution citoyenne !
Bonjour,
Dans la Tribune, M. Harlem Désir, N° 2 du PS, demande ce jeudi à Mr Sarkozy d'intervenir en faveur de DSK.
Quel manque de dignité avec le PS nous aurons tout vu !
Je retiens deux choses du "cirque" de ce matin sur Europe :
La 1ère que Jean-Luc se maîtrise tout à fait raisonnablement face au paquet de provocations et de conneries qu'on lui inflige et ramène systématiquement l'adversaire (oui, ce n'est pas un journaliste) sur le terrain des idées et des propositions, là où personne parmi ces guignols ne veut aller.
La 2ème est que l'on a le prototype des "intervews-assauts" auxquelles on va assister dorénavant vis à vis du Front de Gauche. Et ce sera sans doute pire encore. Comment lutter contre cette entreprise de destruction ?
N'y a t il pas à créer une radio "libre" pour appuyer le combat pendant "la durée de la guerre" ?
Je n'avais jamais entendu ou vu Elkabbach. Pourquoi? Sans doute parce qu'il n'en sort rien d'intéressant !? Après avoir visionné et écouté cet entretien, deux choses me restent à l'esprit:
1/ Elkabbach : Pitoyable.
2/ Mélenchon : Respect total pour votre sang froid.
Courage le Front de Gauche ! A ma connaissance, vous êtes les seuls à donner un cap clair et juste pour tous.
J'ai écouté Europe1 ce matin : il n'est en effet rien sorti d'intéressant du débat avec JPE, sauf que Jean-Luc a su se maîtriser et ne pas répondre à la provoc de premier degré (cf. le n° précédent avec un certain N. Demorand).
En 1958, cela se serait réglé à coup de poings dans les couloirs (comme à l'Assemblée à l'époque)...
"Car je suis un personnage qui déclenche des passions : les uns m'adulent, les autres me haïssent. "
(Interview dans France Soir, 19/05/2011).
Monsieur Mélenchon, certains vous suivent avec moins de "passion", prenant le temps de l'analyse, et gardant leur libre arbitre. Je ne vous adule pas, et vous hais encore moins. J'investigue beaucoup, sur la base de vos analyses politiques et propositions. L'affection pour l'homme n'est pas exclue pour autant, elle a valeur d'encouragement face aux attaques que vous devez subir pour porter vos idées. Mais elle n'a rien de passionnelle.
Cette attitude évite la déception. Si je vote pour vous, c'est par choix raisonné, et non par pulsion, ce qui présente l'avantage d'assumer par avance les erreurs possibles, et de les assumer (je ne suis pas un "déçu" de Mitterrand, pour les mêmes raisons).
Enfin, c'est toujours dans le calme de l'argumentation sans passion, mais avec votre précision, votre attachement aux faits, que j'arrive à convaincre d'une autre écoute de votre projet politique autour de moi.
Enfin la personnalité qui peut faire changer les choses, vous Mr Mélenchon.
Votre programme fait peur à ceux qui seraient obligés de participer à l'effort collectif pour une société plus juste, il ravit ceux qui trouvent en celui-ci les idées de fraternité et de partage. La personne humaine est au centre de votre programme peu importe son origine, son sexe ou ses convictions propres. Vous êtes le seul à consacrer un espace dans vos commentaires, vos billets ou vos discours aux "gens", ça fait chaud au cœur d'entendre parler de "nous" et non pas de ces sommes colossales qui seront trouvées, injectées puis récupérées par tel ou tel organisme de bienfaisance des états démocratiques.
La fidélité est une valeur essentielle dans un couple, elle restera à tous jamais entre vous et le peuple.
L'interview de J-LM sur Europe I me rassure : le FMI est bien dans les sujets du blog actuel. Voici un deuxième document démontrant les dangers que le monde court en maintenant en vie cette institution. Le 22 février 2011, Jérome Duval faisait des constats pénibles pour le FMI dans América Latina en Movimiento
http://alainet.org/active/44568&lang=es
Le FMI prétend «contribuer à un niveau élevé d’emploi et à la stabilité économique et de faire reculer la pauvreté. » Or, grâce à lui, le chômage ne cesse d’augmenter, l’instabilité économique règne et partout où sévit le FMI, la pauvreté atteint des sommets. Le constat est flagrant, le FMI échoue sur toute la ligne, Monsieur Camdessus « expert, ancien directeur du FMI, a été directement impliqué dans les nombreuses crises qui ont éclaté du fait des politiques imposées par le Fonds : Mexique (1994), Thaïlande (1997) puis toute l’Asie du sud est (1997-1998), Russie (1998), Brésil (1999), Turquie (2001)… Largement contesté, il a du quitter ses fonctions le 14 février 2000." Incorrigible, Mr Camdessus a adressé à Sarkozy un rapport "qui tente une réforme du système pour vivre en pleine croissance dans un monde sans crise,". Mais loin de chercher une voie salvatrice et porteuse d’espoir, il se raccroche aux fondamentaux qui mènent les peuples à toujours plus de misère. Ainsi le FMI poursuit son rôle de gendarme d’un marché dérégulé et impose ses sanctions aux pays qui n’abdiquent pas. Il protège un capitalisme sauvage par des règles de plus en plus strictes.
Quel personnage odieux ce Elkabach. Comment peut-on parler à un responsable politique avec autant de hargne ? Comment peut-on être aussi arrogant, mal élevé, insultant ?
C'est un tueur cet homme, ce n'est pas un journaliste. Il ne cherche pas à entendre, il ne sait que détruire.
J'interviens rarement sur ce blog. J'ai pu approuver ou contredire certaines prises de positions. Là, je dis bravo, Jean Luc. Garder son sang foid dans de telles conditions ne doit pas être facile. Merci pour nous qui avons tant de mal à le faire entendre ce Front de gauche. Les personnges du style d'Elkabach célèbre par ses tentatives de mise à mort de Georges Marchais vont, tout faire pour nous discréditer, nous enfoncer, nous diviser. Je trouve normal que le PCF dont je suis, donne son avis sur le choix d'un candidat commun. Quand la décision sera prise, il faudra que tous ensemble nous ayons la force et la claivoyance de ne pas tomber dans les pièges de la division. Trop de gens ne sont nulle part politiquement parce que leur vie est si dure qu'ils ne rêvent plus et ne plus rêver c'est mourir.
Et si attendre en espagnol se dit esperar, c'est une bien belle traduction. Attendre 2012 et la suite... esperar.
Et quand je pense que c'est cet Elkabbach qui se permet de dire à Jean-Luc d'arrêter de dire des bêtises...
DSK hors service, ils pètent les plombs ! En tout cas Jean-Luc a su rester fairplay et combien j'imagine cela doit être dur pour lui face à un tel mépris ! L'essentiel c'est qu'Elkabbach se ridiculise tout seul et Jean-Luc en sort grandit en ne ripostant pas sur le même ton ! Vivement 2012 ! pour ma part je n'ai jamais été aussi pressée d'avoir un an de plus :)
Il y a tout de même une personnalité qui s'est intéressée à la femme de chambre: c'est Marine Le Pen. Et c'est là que le bas blesse, surtout quand on entend des déclarations comme celles de Lang pour qui, tout de même, "il n'y a pas mort d'homme".
Et une petite remarque: je n'ai lu que le début de votre article, que je trouve intéressant, mais ensuite c'est quand même extrêmement long pour un blog, et ça m'a découragé.
En tout cas, bonne continuation M. Mélanchon.
Bonjour à toutes et tous, camarades,
Je voudrai vous féliciter tous, blogueurs ou pas, pour votre grille de lecture attentive de l’actualité, les liens fournis, votre militantisme, votre enthousiasme.
La jeunesse espagnole était dans la rue, alors que la manifestation madrilène était interdite je ne sais ni pourquoi ni à quelle initiative.
Peut-on faire la somme, la multiplication, de nos revendications pour faire un Programme Partagé.
Ils l’ont fait parce que… c’était impossible.
Il faut apprendre le langage de l’ennemi !
Restons vigilant !
Vieille tête dure … Continue J-L Mélenchon … (« Taisez-vous, Elkabbach ! » dixit Georges Marchais)
Je ne connais pas cette fameuse Lydie Benoist mais comme elle a démenti Jean-Luc Mélenchon tu peux lui pardonner de s’être fait avoir par des journalistes malveillants !
Pour le reste tu sais bien que des personnes au sein du PC défendent cette position sans doute pour des considérations alimentaires : il n'y a pas qu'au PS que les choix ne sont pas toujours politiques parmi les élus ! Et comme la situation économique est difficile on comprend que certains n'aient pas envie de vivre un reclassement douloureux ! Ce n'est pas moi qui leur jetterai la pierre même si cela est bien triste. Tout le monde n'a pas l’âme du martyr même si en agissant ainsi ils ne font que reculer l'échéance et qu'il pousse de plus en plus leurs concitoyens vers la misère sociale et pire encore dans les bras de madame Le Pen !
Bonjour à tous
L'affaire DSK va suivre son chemin d'affaire totalement privée très prochainement. La justice fera son travail et "réparera" au mieux la femme qui a subit les derniers outrages et exit le VIP !
Une nouvelle actualité prend le relai et c'est tant mieux, je veux parler des manifs de "la puerta del sol" à Madrid.
Et oui cela arrive petit à petit, le peuple présuré veut prendre son destin en main ! Et ne croyez pas que cela va se calmer en quelques jours, bien au contraire. Va on envoyer nos "policiers" pour aider les forces de l'ordre espagnoles... Nous sommes si "bon" dans ce domaine.
J L Mélenchon vous allez certainement vous informer et réagir à ces évènements qui peuvent prendre une ampleur considérable grâce à la mobilisation des jeunes et moins jeunes en France (Toulouse, Bordeaux...) et retraverser la Manche, le Rhin...
Je viens de voir l'interview d'Elkabbach sur Europe 1 où vraisemblablement M. Mélenchon a perdu son temps.
M. Mélenchon je vous en conjure plutôt que de vous faire poser 1000 fois la même question insultante et stérile de savoir si vous affaiblissez la gauche, rétorquez leur:
"Selon votre raisonnement, j'affaiblis la gauche avec mes idées et je ferais mieux de me ranger derrière un candidat socialiste. Si j'adapte votre raisonnement insultant à votre personne: pourquoi, au lieu de faire perdre des parts de marché à vos concurrents du divertissement de masse avec vos interviews politiques, n'abandonneriez vous pas plutôt votre carte de journaliste pour faire chroniqueur mondain chez Ruquier!".
Tous ces journalistes qui vivent des nouvelles chaînes de TV où ils ont leur liberté de ton, préféreraient-ils faire de la figuration à l'ORTF ? Retournez-leur la question!
Ces interviews sont de plus en plus insupportables surtout de la part de ceux qui s'auto-proclament garants de la liberté d'expression.
@Clément 311
Salut Clément, tu trouve que le billet de Jean-Luc Mélenchon est extrêmement long, pour ma part il me parait toujours trop court car je le dévore avec appétit. Donc je te conseille de le croquer par tranche comme cela tu n'auras pas d'indigestion
passe une bonne journée !
DSK n'est pas encore sous le coup d'être jugé que les candidats à sa succession jouent des coudes (si les faits sont avérés, parlera-t-on de la victime? Pour l'instant la majorité de tenants de la morale politique et de la morale tout court oublient la victime au profit de l'acteur dont on ne doit pas "montrer d'image dégradante"...). On ne sait pas encore si il y aura procès, et même nature à faire un procès... Et déjà les émissions se multiplient !
Lagarde sera peut être au FMI ? La liste des présidents potentiel(le)s s'allonge, que déjà les avocats médiatiques de DSK se pressent devant les caméras !
Bien que le pire avocat du FMI soit surement Strauss Kahn lui même !
En effet le FMI est aux pays endettés ce que SOFINCO ou CODIDIS sont aux ménages dans le besoin (Un moyen de prêter de l'argent au taux le plus fort en les étranglant et en libéralisant ce qui est à peu près rentable, pour en faire des pays vraiment pauvres!).
En février 2000, un autre Français Michel Camdessus a été obligé de démissionner du FMI. Tout simplement parce que c'est en n’appliquant pas les recommandations du FMI que l’économie de l'Argentine s'était redressée !
Peut être pourrait-on remplacer DSK au FMI par Christine Lagarde ? La preuve ? De nombreux dirigeants trouvent que Lagarde est efficace. Et elle est efficace, l'affaire Tapie en est la preuve !
Oui je rejoins l'ensemble des auditeurs indignés du comportement de Elkkabach au regard de J.L. Mélenchon
Beaucoup d'encre a coulé sur l'apostrophe "Taisez vous Elkkabach" lancé par G. Marchais lors d'un interview voilà une trentaine d'années. Sur ce point j'ai tout simplement envie de dire qu'il devienne un mot d'ordre.
L'heure n'est elle pas à boycotter cet individu.
Malgré les tentatives d'interdiction des manifestations le printemps Ibérique continue !
http://www.youtube.com/watch?v=Ome-zUReflw&feature=player_embedded
@Madiran
Un petit rappel sur ce qu'est le rôle du FMI créé en Juillet 1944 à la Conférence de Bretton Wood. Selon ses statuts et son article premier qui en fixe les buts : « Encourager la coopération monétaire internationale; faciliter l'expansion et l'accroissement harmonieux du commerce mondial; promouvoir la stabilité des changes; aider à établir un système multilatéral de paiements; mettre temporairement, moyennant des garanties adéquates, ses ressources générales à la disposition des États membres qui font face à des difficultés de balance des paiements. Plus généralement, et conformément à ses autres buts, le FMI a pour responsabilité d'assurer la stabilité du système financier international. » Le FMI est en ce sens, le responsable de dernier ressort de la liquidité du système financier international, pour éviter le blocage des échanges et la contagion à tout le système (risque systémique) de problèmes momentanés de solvabilité d'un pays ou d'une banque centrale donné. C'est une sorte de « banque centrale des banques centrales et trésors publics ».
Il est clair que les Etats-Unis cherchent à récupérer la Présidence du FMI qui par convenance leur échappait depuis l'origine. Ils viennent de la récupérer en la personne de John Lipsky au titre de l'intérim suite à la démission de DSK et, de nombreux observateurs aux Etats-Unis disent que les USA souhaiteraient la conserver au delà de la phase intérimaire actuelle. Il est clair que la direction du FMI doit rester à la France sinon nous aurons une modification des priorités et des choix d'intervention et des dossiers de soutien. Les USA seront moins propices à vouloir une intervention du FMI en Europe. Avec un Etat-Unien à la tête ou un représentant de la sphère anglo saxonne, il est à prévoir que pour la Grèce se serait encore plus dure ! C'est à dire : Plus d'austérité et moins de soutien financier du FMI !
Entendu ce matin Jean-Luc Mélenchon face à Elkabasch, ce type est absolument odieux. La compromission de ce type avec la droite n'étant plus à prouver, il devient franchement insupportable à écouter. Suffisant, sur de lui, chantre du pouvoir il se permet même de définir la stratégie du PS et fustige tous ceux qui ne la suivrait pas, incroyable non ? Il a quand même pris un sacré coup dans les étiquettes avec l'incarcération de son pote DSK ! Quand ce type prendra-t-il sa retraite ? Qu'il entraine avec lui les Duhamel et consorts, place au jeunes !
Au sujet de la réponse de Mélenchon sur Europe1 : le bilan de DSK au FMI "nul et cruel".
Rien à redire clair net et précis.
Ouh la la, vous avez vu ce qui se passe en Espagne ?"
¡ Basta ya !" "
¡ No los votes !" Ne votez pas pour eux !
¡ Queremos más democracia, más libertad, más derechos para todos !
Nous voulons davantage de démocratie, plus de liberté, davantage de droits pour tous !
La révolte commence à s'exprimer et sur des mots d'ordre extrêmement subversifs pour le gouvernement espagnol et l'Europe.
A suivre de très près : les manifestations persistent malgré l'interdiction du gouvernement de la Junta de Madrid...
Qu'elle chance d'avoir des Elkabbach s, ils paniquent et deviennent vraiment risibles.
La revue "à gauche", très bien, beau papier...
Nous devons savoir que 2012 n'est pas la fin de l'Histoire.
Je pense que le Front de Gauche ne doit pas laisser penser qu'il y a une négociation possible avec le PS. Ce côté absolu, est le seul moyen de rallier les abstentionnistes.
Négocier avec le PS cela veut dire négocier avec les copains du mec en prison. La population veut des trucs clairs. Il faut que les mecs du PG (dont je suis) se mettent cela dans le crâne.
Une assemblée Constituante, une planification écolo avec nationalisation des banque et de la grande distribution, redistribution de la richesse produite, etc... cela est clair pour tout le monde
M. J.L.Mélenchon, je vous soutiens depuis 2005, tout me conduit à penser que mon vote vous est acquis si le Front de gauche vous désigne. Néanmoins, comme je l'ai martelé au PCF pendant des années (j'ai quitté ce parti il y a très longtemps à cause de son opposition à ma proposition entre autres raisons), créez une radio, louez-la, émettez de l'étranger que sais-je. Il est encore temps. Radios et télévisions sont squattées par l'UMP et le PS comme dirait "l'autre". Lancez une souscription pour vous donner les moyens modernes, de masse, pour expliquer votre programme car vous voyez ce qui se passe sur les ondes appartenant aux financiers et industriels, vous croyez qu'ils vont vous faire des cadeaux ? Bon courage.
@francois
Négocier avec le PS cela veut dire négocier avec les copains du mec en prison.
Si tu avais un copain en prison on ne devrais plus te parler ou négocier?
Les copain de DSK ne sont pas responsable de ses actes quand à négocier avec le PS, dans l’état actuel des choses il n'y a rien à négocier.
Quoi qu'il en soit, positivons : un de moins, c'est beaucoup de temps de gagné, au moins un quinquennat !
Je veux bien que l'on puisse avoir les idées large, mais, des milliardaires de gauche ayant pour terrain de jeux la France : c'est bon, ça suffit !
Papa, Maman, Fifille semblent adorer les USA et leur culture, ils s'y sentent bien, qu'ils y restent ! Je ne pense pas que ce genre d'individus puissent représenter le peuple tel que nous le sommes.
Une chose sensée qu'a dit la juge Jackson (celle devant qui, même innocent, on se ferait dessus tellement elle est avenante...) : ces gens-là fonctionnent en réseau, donc, aucune confiance à leur accorder. Pour preuve, on fricote avec les Lagardère (communication avec la Porsche) et consorts; on tourne en rond, c'est le serpent qui se mord la queue (et ça, c'est moi qui le dit, pas la juge), on prend les mêmes et on recommence. Basta !
Je ne sais comment remercier ce Monsieur, Mr Mélenchon, pour le travail abattu à travers tt ces textes! Y-t-il beaucoup de forces à l’œuvre autour de lui? Je reste admiratif, et quand un ami hier soir me disait que JL Mélenchon faisait bien son numéro: s'il n'était animé de profonde conviction qui lui donne toute cet énergie pour participer à x niveau aux débats essentiels, il ne pourrait pas faire ce qu'il fait. Quand au côté "numéro", M. Mélenchon continuez, comment vous encourager, comment faire que vous duriez, quels que soient les prochains résultats électoraux. La société a besoin de vous.
Merci.
Nous apprenons par les médias que le couple DSK- Sinclair possède une fortune de 35 à 55 millions d'euros. Dont deux appartements à Paris de 3 et 4 M€, dont une maison de 4M$ à Washington, un appartement à New York de 3M$, et une propriété au Maroc de 3M€.
Questions : ces propriétés sont-elles déclarées au fisc ? Est-ce que le couple paie des impôts sur une fortune de 35 à 55 M€ ?
Ou est-ce que le manque de rigueur morale d'un supposé viol se traduit aussi par une fraude fiscale monstre au détriment du pays qu'il voulait diriger, et des contribuables ?
Au vu de ce qui se passe autour de l'affaire DSK dans les média, aujourd'hui, je suis surpris de voir ou en est la condition de la femme ainsi que ses condition de travail, à croire que pour beaucoup une femme de chambre doit faire aussi la réception, voir s'expliquer sur ces conditions de travail en place de la direction de cette hôtel.
Et personne ne se demande ce que peut faire un individu a poil dans une chambre d’hôtel qu'il aurait du avoir quitter (sur internet les horaires de check-out de l’hôtel sont 7H/12H) sans en avoir prévenu la réception.
J'ai visionné sur C+ "la stratégie du choc" ou les théories ultra-libérales de Milton Friedman sont mises en application par les dirigeants de nos pays dits libres c'est édifiant, ça commence par le Chili....
Ce documentaire est tiré du livre de Naomi Klein, La stratégie du choc, la montée d'un capitalisme du désastre.
A voir et faire voir.....
@ Gilbert Duroux
Donc, selon toi, il ne faut pas militer et convaincre puisque chaque nouveau convaincu est par définition quelqu'un qui pensait autrement avant !
Excuse-moi, mais ça me rappelle quelques vieux staliniens, avant que je ne quitte le PC il y a fort longtemps.
Pour ma part, je continuerai à militer pour diffuser et faire progresser nos valeurs et nos idées, et tant pis si certains changent d'idée en venant nous rejoindre !
Ils sont les bienvenus, camarade !
Il convient de noter que dans le barnum médiatique déclenché par un client du Sofitel New York sur un sujet délectable pour les grandes gueules dites populistes, si la grosse caisse de Marine a résonné, Jean-Luc Mélenchon s’est fait d’une rare et exemplaire discrétion malgré sa légendaire connivence avec DSK. Inutile donc de ricaner aussi longuement sur tel média de la pseudo Gauche bobo et caviar qui aurait reçu récemment la lumière sur l’oligarchie qui nous dirige et dont le champion quelque peu groggy vient de tenir mondialement la vedette.
Il y avait d’autres réflexions à tirer :
Ce flambeau de la presse politique « progressiste » n’avait pas remarqué jusque là que DSK était l’époux de la télégénique et talentueuse journaliste Anne Sinclair, très en vogue et hyper-payée (mais entre confrères on est pudique) sous l’ère Mitterrand-Jospin, avec son émission « Sept sur Sept », titre qui dans le déballage actuel a des relents de partouze, ou d’autres… Tout est symbole… Ni que par ailleurs, la belle Anne était la riche héritière du marchand de tableau de Picasso Paul Rosenberg. Les 70 Millions de dollars de toiles vendues ces dernières années ne sont que la partie émergente de l’iceberg. Ni que le maire de Sarcelles - riant « melting pot » du Val d’Oise dont les joyeuses Cités ont inspiré dans les années 70 le néologisme de « Sarcellite » (On parlera un jour de « France-télécomite » pour l’épanouissement au travail) - avait son appartement de fonction Place des Vosges, pas loin de chez Jack Lang, ah la ghettoïsation de la Gauche Socialiste… Le Peuple de Gauche avait décidément trouvé son porte-étendard !
A propos de ce que vous affirmez sur le manque de réaction des femmes politiques en France. En effet, j'ai été surprise du traitement de classe et de caste que cette information avait suscité. Personne ne semblait se mettre à la place de la victime. Comme si dans notre France on estimait "normal" d'utiliser une personne contre son gré et avec violence. Je n'ai pas été interpellée mais proprement révoltée. Je suis secrétaire générale adjointe d'un petit parti nouvellement créé à la Martinique, Martinique Ecologie et j'ai immédiatement réagi présumant que d'un côté comme de l'autre il fallait être prudent; Tout en imaginant que les forces de police américaines ne se seraient pas permises d'arrêter le responsable du FMI sans faits sérieux.
J'ai donc mobilisé les femmes sur mon facebook les encourageant à signer la pétition "contre le viol" et à s'insurger contre ce traitement de l'affaire. Je tenais à vous signaler donc, que si dans votre France métropolitaine sclérosée, embourgeoisée et vieillissante, on ne réagit pas, à la Martinique il y a des gens qui ont été profondément choqués et qui n'adhèrent absolument pas au point de vue présenté dans les médias hexagonaux.