19mai 11

DSK, Grèce, école, tireur dans le dos

Le spectacle continue mais la vie aussi

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Communiqué de Presse de Jean Luc Mélenchon

Une bonne nouvelle espagnole

Le Feuilleton DSK continue certes mais la vie des gens ordinaires que menace le FMI aussi.
Une bonne nouvelle vient d'Espagne. Sous le mot d'ordre "une vraie démocratie maintenant". Le début d'une révolution citoyenne est engagé à Madrid avec la manifestation et campement permanent de la jeunesse précaire. Ainsi le précariat entre sur la scène politique pour la première fois en Europe. Vivement la réplique en France.

 

Encore un peu de DSK ? En voici quelques lignes. Puis un mot d’épouvante à propos d’une de ses victimes avérées : la Grèce. C’est à dire de ses millions de plaignants, le peuple grec en grève générale pour la dixième fois avant une nouvelle saignée. Et de là j’en viens à la contagion du mauvais état d’esprit qui prévaut désormais parmi les puissants et du régime de terreur économique qu’ils imposent. Enfin, j’en viens une histoire à dormir debout.

Non, vraiment ce n’est pas un évènement banal que celui qui est advenu autour de Strauss-Kahn. Il est bien probable que l’onde de choc perturbe longuement et durablement les esprits. Des millions de personnes se sont identifiées à la candidature de Strauss-Kahn. Elles avaient commencé le lent et profond processus d’appropriation du candidat qui est le versant affectif de l’engagement à gauche. Processus d’autant plus prégnant que la personnalisation de la politique est dorénavant très avancée. Toutes ces personnes n’ont pas été simplement spectateurs d’un drame. Ils l’ont intériorisé. C’est une affaire intime pour eux. L’enjeu pour la droite est de transformer ce deuil en ressentiment contre ceux qui l’ont provoqué. Le notre est de parvenir à ramener le débat sur les contenus. Le vide nous le permet. Non, la gauche n’est pas orpheline ! Cette situation peut ouvrir un moment nouveau pour nous. Il n’y a plus cette invasion de l’écran par le candidat qui a « gagné d’avance » qui tuait toute discussion par son silence et son éloignement. Au PS, les suivants de liste doivent gagner leurs galons. Ils doivent convaincre. Il leur faudra avoir des arguments. Déjà ils commenceront par s’affronter dans leurs primaires. Et un seul gagnera, selon qu’il aura plus ou moins convaincu. Bien sûr la matraque des sondages va taper sur les cranes comme un marteau piqueur. Mais le nombre des résistants va augmenter, du moins dans la période des primaires socialistes, car le nombre de personnes brutalisées par ces injonctions sera plus grand. Dans cette faille de l’espace politique jusque là sévèrement cadenassée par l’opium du « vote utile », nous avons notre chance de faire avancer les idées et d’installer nos marqueurs programmatiques. Tout se joue dans l’aptitude à installer des débats plutôt qu’une mode.

Bien sûr, on sait aussi que la puissance des images est dorénavant telle que de nouvelles images, sur d’autres sujets chassent les précédentes avec la même vigueur que celles–ci se sont collées sur notre cerveau. De toute façon cette histoire va lasser. Il y a un seuil dans la société du spectacle où tout finit par se valoir et où un méga coup doit chasser un giga coup. Alors dans un mois, peut-être bien moins, on parlera d’autres choses. Et tout ce qui vient de se passer sera comme ailleurs, dans un autre temps, sur une autre planète. Le temps court peut dominer les esprits. Ce n’est pas une découverte pour moi. Mais, pour autant, le temps long n’est pas aboli. Depuis le tremblement de terre au Japon, on parle d’autre chose. Mais l’axe de la terre est quand même déplacé de dix centimètres, la pourriture irradiée a bien engagé son chemin de concentration dans les organismes vivants, sur terre et dans la mer, le Japon s’est déplacé de plusieurs mètres en mer. Voila : on parlera d’autres choses mais les dégâts ne cesseront pas pour autant.

Des premières heures de propagation de l’évènement, il restera ce florilège de déclarations où la stupeur s’est aussitôt accompagnée d’une sorte de solidarité qui mettait mal à l’aise, même si on en comprenait les ressorts affectifs. Nous fûmes une petite poignée, toute petite, avec Marie-George Buffet, à nous soucier du fait qu’à côté du présumé coupable il y avait une présumée victime. Une femme de chambre. Je ne le dis pas pour me rengorger mais seulement pour souligner que j’étais certain, au moment où j’écrivais mes trois lignes de communiqué par sms cette fin de matinée du dimanche, que ce serait aussi la pensée de tous ceux qui s’exprimeraient. Il n’en a rien été. Certain(e)s n’arrivaient pas à dire le mot, cherchant comment on nomme ces personnes qui font le ménage dans les hôtels. D’autres la nommèrent sans s’en rendre compte « la soubrette ». Et cela aussi faisait partie de mes motifs de sidération. Ainsi, tandis que comme tout le monde je tachais de mettre de l’ordre dans mes idées devant l’énormité de l’évènement, je relevais aussi comment chacun abordait le sujet. Là était l’évènement, de bien des façons.

Pour finir, il y avait davantage à apprendre des réactions que des faits, dont finalement on ne sait toujours rien. Par la suite, les commentaires ont réintégré la présumée victime. Sitôt qu’elles ont eu la parole, il y eut des bonnes et belles choses de dites notamment par Clémentine Autain et Caroline de Hass. Les bouches officielles ont aussi commencé à prendre le thème. Jusqu’au point où comme le titre le Monde avec une certaine perfidie « le PS ne sait plus quelle victime il doit défendre » Je note que la présumée victime est revenue dans le paysage au moment où elle fournissait une habile transition pour la mise à distance avec le présumé coupable. Je pense que cette personne va maintenant occuper une place grandissante pour cette même raison. Bientôt il y aura sa photo. C’est là que le présumé coupable va encore descendre d’un cran vers le fond. Sa présumée victime aura un visage, une histoire. Il faudra que cette histoire soit décortiquée par des connaisseurs. J’aimerai beaucoup une enquête sur ce thème. Je crois que Daniel Schneidermann et son équipe  « Arrêt sur Images » aurait du pain sur la planche. Mais d’ores et déjà je vous conseille de suivre la série d’articles qu'ACRIMED publie sur ce thème.

La scène médiatique fonctionne à coup de rebondissements. C’est son aliment. Et quand il n’y en a plus de disponible, elle fait d’elle-même son objet. Ce phénomène est récurrent dorénavant. Premier temps la curée, deuxième temps l’introspection et l’auto-absolution, troisième temps l’évaporation du sujet. D’abord donc ce fut le début de la séquence introspection-absolution. « Tout le monde savait » affiche France Soir ! Là, c’est au socialiste que le journal s’en prend. Enorme. Le journal cite, entre guillemet, un proche de DSK qui aurait mis en garde contre les comportements de DSK mais qui ne fut pas entendu. Ce thème, « tout le monde savait » plus ou moins délicatement traité parcourt tous les quotidiens. Il est mortel. Qui est « tout le monde ?». Pas moi. Et qui savait quoi, s’il vous plait ? C’est une chose d’avoir entendu dire que telle ou telle personne est érotomane mais s’en est une toute autre de lui connaitre un penchant criminel, alors même que celui-ci n’est pas prouvé. On en revient toujours au même point sur le sujet. C’est comme si le viol, puisque telle est l’accusation, était une variante du sexe. J’ai même entendu dans un reportage une personne dire « on savait qu’il aimait les femmes mais pas à ce point ». Je vais rappeler une banalité mais « aimer les femmes » et les violer sont deux attitudes qui n’ont pas de lien. Elles sont même antinomiques. En tous cas ici le coup est destiné aux socialistes. Il s’agit de laisser penser qu’ils « savaient » mais le cachaient parce que, pour eux, ce ne serait pas important. Il s’agit donc de saper la confiance morale qu’on pourrait leur porter. On voit le but recherché.

Donc la séquence introspection-absolution de la sphère médiatique finira dans quelques heures. Les uns vont guerroyer sur le terrain finalement bien balisé de  « en a-t-on trop fait ? ». D’autres « mais non, nous ne savions rien de sûr et certain. Et notre éthique nous contraint à ne parler que de ce qui est assuré. » La vraie question concrète restera de côté. La voici. La loi interdit que l’on montre une personne menottée ni aucune image humiliante pour elle. Or, pendant des heures, tous les médias audiovisuels se sont souciés comme d’une guigne de la loi ! Au moment-même où ils montraient ce qu’il en coute de la bafouer ! De la délinquance réelle pour dénoncer de la délinquance supposée. Et quelle suite ? Ici ou là quelques commentaires sur le mode des refrains traditionnels sur le « devoir d’informer avant tout » placé au dessus même du respect de la loi et de la souveraineté qu’elle incarne. Et pour quoi cette désobéissance ? Quelle information aurions-nous pu perdre sans cet héroïque acte de désobéissance civile ? Pour une longue orgie voyeuriste ! Rien de plus. La sortie de Strauss-Khan en direct et sans pause ne nous apprenait rien sur rien.

Et pendant ce temps la catastrophe avance ses gros pieds. Je parle des victimes avérées et prouvées du FMI. Les millions de Grecs. Pourtant il n’aura pas manqué d’articles pour célébrer l’action de DSK en Grèce et regretter que dorénavant il ne pourra plus la faire bénéficier de ses précieux conseils et recommandations. Pourtant sur place rien ne marche et tout va de travers. Tandis que les titres de presse se réjouissent d’une prétendue reprise pour en signaler l’impact bienfaisant sur la Grèce, la vie va son chemin de son côté. 0,8 % de croissance en Grèce, annonce-t-on. Sourire bienveillant des bons docteurs qui ont infligé le remède de cheval aux Grecs. Façade. Oui, façade. Car c’est par rapport à quoi ce petit plus ? On se garde de le dire. Voila l’arnaque. En fait, en un an, l’économie grecque a reculé de 7,4 %. Un recul sans équivalent dans le monde ! Les bons docteurs prévoient encore pour cette année quatre points de moins, car rien ne se passe comme prévu. Le prétendu cercle vertueux des libéraux ne donne absolument aucun des résultats annoncés.

Par contre le pillage va bon train et il va continuer à grande cadence. Ce qui est incroyable c’est la cupidité des banksters. Ils ont d’abord ruiné le pays, ils continuent à l’étrangler avec des taux usuraires. Et en plus ils sont commissionnés, c'est-à-dire largement payés pour organiser les privatisations. Le gouvernement grec a annoncé mercredi avoir nommé des conseillers pour la cession au privé d'une série d'organismes publics privatisables. Par exemple : la société des paris sportifs (Opap). Détenue à près de 35% par l'Etat grec, c’est l'une de plus importantes sociétés du pays. Elle a dégagé en 2010 un bénéfice net de 575,8 millions d'euros ! La branche londonienne de la Deutsche Bank et la Banque Nationale de Grèce (BNG) seront payées pour réaliser cette privatisation. Pour la loterie nationale, Papandréou a désigné le Crédit Suisse et l’Eurobank grecque. Le Crédit Agricole CIB et sa filiale grecque Emporiki Bank, vendront l'organisme des courses hippiques (Odie). Pas belle la vie ? Pour les concessions des autoroutes grecques, le gouvernement a nommé Ernst&Young, Rothschild & Sons et Barclays Bank PLC tandis que pour l'industrie grecque des véhicules (Elvo) la Société Générale et sa filiale grecque Géniki Finance SA. A table ! A table les bandits la soupe est chaude ! Quant à "la mise en valeur de l'immobilier de l'Etat", le gouvernement prévoit "la création des sociétés pour répertorier l'immobilier appartenant à des ministères et définir leur statut juridique". Une dizaine de banques grecques, menées par la BNG, ont été désignées pour procéder au dépeçage de la bête. Ce n’est pas tout. La Grèce avait commencé à nommer des conseillers de privatisation fin mars, pour des cessions dans l'aéroport international d'Athènes, l'ancien aéroport d'Athènes situé à Hellenikon, une vaste zone de 55 hectares dans la banlieue balnéaire. Les mêmes dépouilleront aussi les chemins de fer grecs. Jusqu'à quand ? Les Grecs ont fait leur dixième grève générale. Où est le relais politique ? Papandréou, président de l’internationale socialiste et premier ministre. C’est comme ça que s’est appelé « le vote utile » en Grèce.

Pour les banksters, la Grèce sert de cadavre exposé sur un gibet pour impressionner tous les peuples d'Europe. Pour que l'intimidation fonctionne dans la durée, le supplice doit être entretenu, spectaculaire et public. Non seulement la Grèce est donc dépecée mais on lui maintiendra coût que coût la tête enfouie dans la dette. Dans cette stratégie, la Grèce joue le rôle du condamné pour l'exemple. Angela Merkel a donc de nouveau mis en garde tous les pays qui ne rentreraient pas dans le rang. Comme aux premiers jours de la crise grecque, elle a ressorti les grossiers arguments contre les pays du sud qui se la coulent douce. "Il faudrait que dans des pays comme la Grèce, l'Espagne, le Portugal, on ne parte pas à la retraite plus tôt qu'en Allemagne." "Nous ne pouvons pas avoir une monnaie commune et certains avoir beaucoup de vacances et d'autres peu, à la longue cela ne va pas." Moins de retraite et moins de congés, voila le programme de l'Europe allemande. Écœurante arrogance ! Sarkozy n'y oppose pas la moindre résistance. Au contraire. Sa ministre en rajoute donc bien tranquillement. Pressée à droite de se présenter à la direction du FMI, Mme Lagarde en fait des tonnes pour montrer quelle bonne élève libérale elle est. A ceux qui suggèrent de desserrer l'étau de la dette grecque et de mettre pour cela les banques à contribution, elle répond à l'unisson de la Banque centrale européenne : "c'est hors de question, qu'il s'agisse de restructuration, de rééchelonnement ou de reprofilage de la dette".

A domicile, la droite pratique aussi désormais le chantage à  la dette, sur une grande échelle. Pour justifier les 16 000 suppressions de postes dans l'éducation, le ministre Chatel n'a plus qu'un seul argument à la bouche : "réduire la dette" ! Au point qu'on ne sait plus s'il existe encore un ministre de l'éducation en France. Il a calculé qu'"on lègue aux enfants scolarisés aujourd'hui 20 000 euros de dettes" ! Pur mensonge. Les titres de dette ont une échéance moyenne à sept ans devant nous. La seule vraie dette que l'on livre au pays c'est celle que laisse une éducation au rabais. Cette dette c’est l’ignorance accumulée et le recul du progrès humain. Celle là est incalculable. Moins instruites, moins qualifiées, moins éduquées, les générations futures paieront les pots cassés du présent fumeux où un Luc Chatel amputait leur futur humain. Et pour ceux qui n’aiment que les arguments économiques soulignons que cette politique se paiera dans la qualité de la production et le niveau de vie du pays qui dépend de la qualification des travailleurs. 50 000 élèves en plus et 16 000 postes en moins. Tout ça pour économiser 500 millions d'euros par an, là où la seule baisse de TVA dans la restauration fait perdre 3 milliards par an à l'Etat. Les parents et enseignants ont donc raison de se mobiliser demain pour la Nuit des écoles.

Les bras m’en sont tombés. Il faut dire que je lisais « Le Figaro ». J’y découvrais dans un article de Sophie de Ravinel des propos entre guillemets tout a fait stupéfiants. « Mais la crise liée à l’affaire DSK suivie d'un possible affaiblissement du PS, provoque tout de même une certaine inquiétude au PCF. Au point d'envisager possible un soutien du Front de gauche au candidat socialiste dès le premier tour. Chargée des élections au sein de la coordination nationale, l'instance restreinte du PCF, Lydie Benoit est convaincue que «le Front de gauche ira au premier tour avec un programme». Mais, «s'il était annoncé assez fort, avec évidence dans les sondages, que la gauche ne devait pas passer au deuxième tour, nous prendrions nos responsabilités». «Tout» doit être envisagé pour «bloquer» Marine Le Pen et éviter un autre 21 avril. Lydie Benoit croit Jean-Luc Mélenchon sur la même ligne. «Il n'est pas un aventurier», note-t-elle, alors que le PCF doit donner, en juin, son avis définitif sur la candidature de l'eurodéputé. ».

J’ai sans doute bien des reproches à faire au « Figaro » en général et à madame Ravinel en particulier si l’on tient compte de nos opinions politiques respectives. Mais jusqu'à présent je ne l’ai jamais trouvée inventant des dialogues entre guillemets. J’ai donc pris très au sérieux ce que je lisais. Que certains  dirigeants du PCF pensent ce que dit Lydie Benoit est une chose. Qu’ils se sentent en situation de le dire dans « Le Figaro » est un fait assez exceptionnel pour être noté. Mais il y a plusieurs choses que je sais aussi. La première est que les socialistes, même en deuil, ont le bras long. Mais pas assez pour m’attraper, même par Lydie Benoit interposée. Elle croit et elle dit ce qu’elle veut mais que, du moins, elle ne parle que pour elle. Et non pour moi, dont je me demande comment elle fait pour savoir ce que je pense sachant que je ne crois pas avoir eu de discussion personnelle avec elle depuis au moins deux ans. Et s’il s’agit d’être traité « d’aventurier » si l’on n’est pas de son avis sur cette proposition de capitulation, elle aura tôt fait de découvrir que son propre parti en est rempli. Car la seconde chose que je sais c’est que son point de vue n’est pas celui qui est majoritaire dans les instances du PCF et encore moins à la base de ce parti.

Evidemment c’est un ballon d’essai. Et un mauvais coup. Car ouvrir la période qui suit le retrait de Strauss Kahn par une annonce de ce type c’est tirer une balle dans le pied du candidat du Front de gauche. Au lieu de commencer la suite en parlant du fond, on commence par s’exposer à d’inutiles et toujours suspectes mise au point. Les médias qui m’ont proposé de parler ont donc tous relayé la question. Bien joué les tireurs dans le dos !  Les réactions d’inquiétudes venues de divers secteurs m’ont conduit à ne pas négliger cette déclaration. Elle est tellement nuisible ! Elle jette un doute sur la crédibilité de notre démarche ! Politiquement ce serait un pur désastre qui reviendrait à donner à l’extrême droite le monopole de la rupture avec le système. Nous anéantirions nous même notre existence politique. Cela signifierait que tout ce qui a été fait pour contrecarrer la disparition du courant du socialisme historique sous les coups du social libéralisme n’aurait servi à rien. Et tout ça pourquoi ? Sur quelle injonction ? Les sondages ! Jamais les sondages n'ont commandé mon engagement politique. Pas plus aujourd'hui qu'au moment du référendum du 2005. J’ai donc dû démentir fermement les propos de Lydie Benoit. Et je le refais ici pour m’assurer qu’il n’y ait pas de doute parmi ceux qui me lisent. Et aussi pour prendre date. Le retrait de Dominique Strauss-Kahn de la primaire socialiste ne change rien aux profondes divergences que le Front de Gauche constate avec le contenu du programme adopté unanimement par le PS. Ce projet ni socialiste ni réaliste. Il ne propose aucune des ruptures nécessaires face à la crise. En toute hypothèse, nous proposerons notre candidature pour proposer un autre chemin.

Satisfaction : au festival de cannes le film Pater met en scène un président et son premier ministre. Sujet applaudi par la salle : le salaire maximum autorisé.
Grosse blague : un nouveau sondage indique que je ne « profite pas du retrait de Besancenot ». Non seulement je fais cinq points de moins que nos résultats électoraux dans cette « enquête d’opinion » mais tous les électeurs d’Olivier Besancenot se sont répartis sur Hollande, Hulot ou la droite. Cela seul suffit à situer le sérieux du bidouillage secret duquel est issu ce genre de « résultats ».


288 commentaires à “Le spectacle continue mais la vie aussi”
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  1. Air One dit :

    Deux excellents articles sur Rue89 et Slate reprennent les déclarations hallucinantes de certains défenseurs de DSK, ces deux articles sont signés par des femmes. Je ne suis pas féministe dans l'âme mais je note que mis à part Jean-Luc Mélenchon, Nicolas Dupont-Aignan et le collectif d'Acrimed, on a trouvé peu d'hommes pour se soucier du sort de la présumée victime. Cela prête à tout le moins à réflexion.
    Quant aux déclarations périphériques pour plomber l'avancée du Front de Gauche, elles ne dupent personne, tout comme ces sondages bidons qui créditeraient le mouvement de 4 à 5 % d'intentions de vote. Quelle farce !
    Que les journalistes ne s'étonnent pas de la défiance massive des citoyens à leur égard quand on observe avec quel mépris ils court-circuitent le processus démocratique en le parasitant de milles sondages bidonnés et d'éditos partisans.

  2. Bibli dit :

    Penser que parce que DSK est out, cela va faciliter le tache de Jean-Luc Mélenchon est vraiment méprisant.
    Heureusement le FMI a déjà un nouveau président et la Grèce va pouvoir être sauvée.

  3. cyril dit :

    Content d'avoir lu que la divergence entre le Front de gauche et le Ps ne pouvait créer un désistement du Front de gauche au bénéfice du PS. A quoi joue cette Lidye Benoist? Pour qui roule-t-elle ? Pour l'affaire grecque, j'admire la patience de ce peuple. On pourrait sincèrement se demander pourquoi ils ne foutent pas en l'air le système tout simplement en refusant de rembourser le moindre copec. En ce qui concerne le passage de Jean-Luc Mélenchon sur Europe1, j'ai trouvé Elkabbach d'une arrogance et d'une suffisance caricaturale. Dégoulinant de servilité pour le régime en place.

  4. Robin CIPOLLA dit :

    OK globalement avec Erwan sur le score du FdG. J'ai voté à Marseille dans un des trop rares cantons où il y avait des candidat(e)s PG-NPA-PCF-GU-Alternatifs. Résultat, 11 % grosso modo à la louche le résultat du FdG partout.
    Le NPA dont je suis traditionnellement électeur même si je suis "inscrit" cette fois sur la liste de soutien à Jean-Luc Mélenchon, n'avait pas présenté de candidats sauf dans de très rares cantons en France. Voyons donc les choses avec sérénité : les électeurs du postier ont voté pour le FdG aux cantonales, ce qui explique en partie le bon résultat. Ceci n'a pas été assez dit.
    Là, le facteur se retire pour laisser la place à une des deux charmantes militantes de l'ex-LCR (dont j'étais aussi électeur). Leur score - malheureusement d'ailleurs - risque d'être pitoyable. C'est désolant, mais simplement parce qu'elles ne sont pas Olivier, c'est ainsi... on ne passe pas un droit de voter comme un permis de conduire. Donc Jean-Luc Mélenchon mangera les deux tiers de l'électorat du seul ex-candidat salarié à 2000 euros mensuels.
    Et c'est peut-être tant mieux.
    Pour ma part, à moins que je "sente" des tractations malodorantes entre le FdG et le PS sur autre chose que des exigences d’intérêt général (nationalisations, retour aux 37,5 annuités pour la retraite à taux plein, construction de crèches, écoles, hôpitaux, maisons de retraites publiques... puis arrêt des aides à l'enseignement privé, etc..), par exemple des strapontins traditionnels aux sports, au tourisme, à l'économie "solidaire" ou à toute autre connerie de ce gabarit, je voterai FdG.
    J'espère ne pas entendre trop fort un traditionnel refrain, "les élus c'est important" - "on fait avancer les choses de l'intérieur" - "il faut aller à la vitesse des gens"... bref on connait.
    Sinon ce sera NPA ou LO.

  5. jjmomo dit :

    Courage Jean-Luc Mélenchon et persévérance ! Il faut que de nombreux esprits se transforment et évoluent (comme le souligne Alain Accardo) pour que le vote futur se fonde sur notre intelligence et non nos bas instincts ou nos peurs viscérales flattés par le duo Sarko/Le Pen ou notre soumission à une fausse fatalité avec le PS. Allez bouquiner un peu chez Sapir avec "la démondialisation" ou chez Jorion, Lordon, Généreux et autres économistes hétérodoxes afin de prendre la mesure de la situation étrange à laquelle nous sommes confrontés et à laquelle aucune offre politique ne semble répondre en dehors de celle esquissée et amorcée par le Front de Gauche et qu'il lui faut encore insérer dans un cadre opérationnel préparé et anticipant les réactions d'épouvante des agents économiques les plus nantis si jamais, si seulement... et pourquoi pas après tout... un second tour... bien mieux qu'un petit tour et puis s'en va !

  6. Arlequin dit :

    "Taisez-vous Elkabbach" ! disait G.Marchais : aujourd'hui... il est encore plus méprisant, la prochaine fois venir avec un cadeau : un costume de valet ou une petite boite d'ou sortirai un clown en imitant les perroquets.

  7. JC dit :

    "Nous sommes bel et bien dans une période de montée des périls, marquée du sceau des guerres et des révolutions. Loin de nous affoler, nous devons savoir que l'espoir reste toujours à la mesure des risques. Le chaos, qui gagne par brusques embardées au cœur de l'ordre ancien, ne prédétermine aucune issue d'avance. A mes yeux, il multiplie les occasions de reconstruire le monde sur d'autres bases. C'est pourquoi je lui dis bienvenue."
    A la conquête du chaos 1991 Jean-Luc Mélenchon

  8. lélenchonmuche dit :

    De temps à autre, je vous trouve trop agressif -même si souvent pertinent - avec les journalistes et je pense que cela vous dessert. Pour la première fois, je vous ai trouvé trop doux avec Elkabbach, insupportable d'arrogance et de vacuité. J'admire votre patience...

    Bien à vous.

  9. brusyl dit :

    Monsieur Mélenchon, je vous en supplie, dites à vos copains du PS d'arrêter leur délire : dites-le à Harlem Désir qui vient de demander à Sarkozy d'intervenir pour la libération de DSK, dites-le à Bartolone qui vient d'évoquer un complot franco-russe pour exprimer son déni, dites-le à Jean-Pierre Chevènement qui vient de déclarer que cette affaire lui rappelait l'affaire Dreyfus...et à tant d'autres qui sont en train de perdre toute rationnalité, et ceci sans un mot pour la victime présumée.
    La dignité réclamée par le PS est à double sens et de tels propos si peu rationnels et si peu confiants dans le travail de la justice américaine sont indignes de démocrates, tellement révélateurs d'une solidarité de classe, d'une justice de classe et de la corruption du monde politique. Que penser quand même Jean-François Kahn grand pourfendeur de cette a-moralité qualifie l'acte dont est accusé DSK de "troussage de domestique"? c'est injustifiable, inadmissible.
    De telles réactions font un mal incroyable à la gauche, je lis les commentaires sur Internet, et je ne peux que constater que devant ces réactions, beaucoup d'internautes sont en train de se détourner de la gauche et annoncer un vote Front National.
    Par pité, Monsieur Mélenchon, dites-leur !

  10. Robin CIPOLLA dit :

    Merci brusyl ! C'est une exploit en un coup de gueule de 15 lignes de résumer toute cette affaire avec un tel contenu politique. Très sincèrement, bravo ! Jaurès ou Allende n'aurait effectivement jamais fait passer "l'amitié de classe" avant l'intérêt général. Merci pour tant de lucidité en quelques lignes.

  11. Jean-François GODARD dit :

    @5 jjmomo
    Je signe des 2 mains. On peut ajouter à la liste des lectures édifiantes et éclairantes, des "pas que économistes", tels Todd, Naomie Klein, Kempf, Picketti...
    Tiens pour info M Mélenchon, Daniel Mermet a cité ce blog et votre déclaration et en particulier, la mention toute particulière à la victime (... l'agresseure ou l'absente des autres réactions) ce lundi 16 mai. Dites votre famille n'est pas du côté de Thorens en Glière, haut lieu de la résistance souillée par la propagande de notre petit Nicolas. Tous les AMG y avaient rendez-vous ?! Bon faut pas répondre ! Cela ne nous regarde pas. Après la pub pour le TDCA sur DSK dans ce blog, renvoi d’ascenseur qui me réjouit par LàBas Si J’y Suis.
    Dernier point, la révolte ("Non Sire! C'est une révolution!") tenterait de passer le Gibraltar. Ca à l'air de s'agiter du côté de Madrid. Il ne reste plus que les Pyrénées.
    J'essaye d'informer modestement les gens autour de moi en leur rappelant des faits (en "pelant" simplement les infos: "l'Islande vous êtes au courant,...", " vous vous souvenez la directive Bolkenstein,...").
    Je diffuse des DVD des vidéos de Jean-Luc Mélenchon, ces billets mis sur word au préalable. Revenir au CNR de S Hessel. Travailler dans l'ombre comme des taupes, à saper l'édifice. Ne nous trompons pas. Je signe de mon nom. Jean-Luc Mélenchon est dans la lumière. Nous sommes les obscurs relais qui transmettons la flamme...
    Pour reprendre une citation d'E Morin déjà mise ici: "Il est fou de penser que nous réussirons! Il serait encore plus fou de ne rien tenter!" - en exergue de La Méthode

  12. woshe dit :

    La révolution de Jasmin, trois semaines sur les dictatures au Maghreb (pour ceux qui découvrent). Puis, panoramique.
    Fukushima, 15 jours sur le nucléaire. Puis, changement d'angle.
    Ben Laden, la mort de l'ennemi public numéro 1 : une semaine. Cut.
    Les quotas de la FFF et la démission de Laurent Blanc, une semaine sur les discriminations. Cut.
    DSK, la sidération collective (moi, ça va super), et les manquements des journalistes qui savaient : déjà 5 jours.
    On passera bien vite à d'autres, en d'autres lieux, d'autres façons. Ca s'appelle le journalisme. Créer du spectacle pour vendre. Du papier, de l'audience. A flux tendu. Une info chasse l'autre. Leurs analyses, leurs experts, leurs éditions spéciales : du business.
    En les écoutant, vous en redemandez. Et vous vous rendez malheureux pour rien. C'est du vide, un nuage qui passe au-dessus du monde. Laissez-le passer et continuez les luttes desquelles on veut vous détourner.
    Le monde est à nous tous, et à nos enfants, demain...

  13. David 91 dit :

    Bonsoir
    bravo jean luc pour votre calme ce matin face à ce porte coton des oligarques qu'est Elkabach.Vous l'avez bien remis en place. Concernant DSK qu'elle honte de Aubry et consort du PS avec leurs larmes de crocodile alors que cet homme et son institution on mit des peuples plus bas que terre par leur mesure d'austérité, quelle honte pour ces journalistes et ces " soit disant personnes de gauche" qui s'indignent de voir leur mentor menoté alors qu'ils ne s'indignent pas pour ces hommes -femmes et enfants qui sont scotché comme des vulgaires cartons et que le gouvernement expulse aux mepris des conventions internationales, et ces mêmes hommes et femmes de cette formation politique (PS) qui s'offusque de sa détention alors que dans leur propre pays des jeunes pour moins que ca sont mis en garde à vue - peuvent passer une nuit dans un local ou même ils ne ferait pas dormir leur propre animal domestique. Alors mesdames et messieurs du PS arretez votre cinema et occupez vous de revenir à des vraies valeurs de gauche et appelez a voter Front de Gauche, car votre programme ne nous represente plus.
    Continue comme ca Jean Luc, vite un salaire maximum.

  14. Joss dit :

    A l'écoute de votre interview sur Europe 1 m'est venue la conviction que vous devriez boycotter Elkabbach. Ce misérable pantin ne pense qu'à vous piéger et à vous insulter ! Personnellement, mes nerfs ont été une fois de plus mis à dure épreuve... J'ai bien compris qu'il fallait, selon vous, aller partout on l'on vous donnait la parole mais je ne suis pas d'accord : il y a des limites. Regardez ce qu'on fait les médias de votre venue sur Skyrapt. Ils n'ont même pas pris la peine de savoir ce que vous aviez dit, ils s'en sont servis sans vergogne pour vous ridiculiser.

  15. Commandant P. dit :

    à jjmomo (post 5)

    Oui, lire "la démondialisation" de Jacques Sapir, notamment pages 48 - 50 sur la conférence de La Havane (oct 47 à mars 48) qui établissait les règles du Commerce International sur la base d 1 logique de croissance et de lutte contre le sous-emploi.
    Extraits :
    La libéralisation des échanges n'était mentionnée que dans la mesure où elle contribuait au progrès économique et social.
    L'article 2 de la charte ("Charte de La Havanne") fait de la lutte contre le chômage un objectif international.
    etc...
    Lisez dans le texte !

  16. A-J Holbecq dit :

    "Réduire la dette", dit Chatel.
    Mais sait-il que les 1600 Md€ de dette n'existent que parce qu'il a fallu emprunter aux "zinzin" les 1350 milliards d'euros d'intérêts cumulés depuis 1980 et que si nous n'avions pas signé l'article 104 de Maastricht la BCE pourrait financer les besoins éventuels de trésorerie (budget primaire de l'Etat équilibré en moyenne entre 1980 et 2007).
    Bref, il faut dénoncer l'actuel article 123... qu'attendez-vous Monsieur Mélenchon ?

  17. Hugo dit :

    Lydie Benoist a démenti formellement l'article du Figaro dans un communiqué. Ce n'est pas le premier piège que nous tend cette presse : mais il est regrettable que celui-ci ait fonctionné, et que vous vous jetiez sur la cible que vous désigne cette journaliste.

  18. Guil dit :

    @6 - Arlequin

    On ne le dira jamais assez, Marchais n'a jamais au grand jamais dit le fameux "Taisez-vous Elkabbach !". Cette phrase est extraite d'un sketch de Thierry Le Luron

  19. lisou19 dit :

    Plus les jours passent,plus les mois défilent, plus le PS s'enfonce: " Vite le pouvoir, qu'on leur montre à tous ce qu'on va faire! Ah mais...!", disent-ils. Ils croient qu'on va voter pour eux, les yeux fermés, les doigts sur la couture du pantalon. Ils sont ignobles, irrespectueux des petits, prêts à tout, comme beaucoup l'ont été pendant la deuxième guerre. N'oubliez jamais les Kouchner, Besson, Fadela Amara, et consorts. En ce qui me concerne, aujourd'hui, ancien communiste, fils de résistant communiste, Compagnon de la Libération (il y en a pas eu beaucoup), je ne voterai pas socialiste au mois de mai 2012, au deuxième tour, je vais rester chez moi pour m'occuper de mon jardin, il le mérite lui.

  20. Impressionné par la longévité d'un hargneux comme Elkabach. Bravo d'avoir su garder votre calme. Dire que ce type était déjà odieux avec Marchais. Je n'étais pas vieux à l'époque mais j'en ai encore des frissons. Je ne pourrais pas tenir plus de cinq minutes avant de lui sauter à la gorge (métaphore) si j'étais en face de lui. Comment faire pour s'en débarrasser définitivement (en utilisant des méthodes légales bien entendu !).
    Bon courage, pour la suite, vous allez avoir à répondre encore et encore (plusieurs fois par interview) à la question "Êtes-vous content d'être le meilleur allié de Sarkozy ?" ça va être dur !

  21. Chouette dit :

    Espérons que, dans les semaines à venir, les médias en feront de moins en moins au fur et à mesure que cette affaire passera de la une des journaux à la rubrique politique française, puis à la celle des faits divers.
    Espérons également que, dans les mois à venir, la justice américaine prononcera une sentence contre le coupable qui aidera la victime dans sa reconstruction.
    Espérons enfin que le débat suscité entre les Français fera prendre conscience au plus grand nombre de la nécessité de garder de la mesure quand on confie des pouvoirs ou qu’on verse un salaire exorbitants à un individu.
    Espérons que les gens comprendront que l’argent et le pouvoir sont corrupteurs, font tourner la tête, rendent parfois fou, souvent asocial.
    Les lapsus démontrent avec humour que le subconscient est alors saturé par : sexe, pouvoir, sexe, pouvoir, argent, argent et sexe. Malheureusement, c’est un sujet parfois trop grave pour avoir envie d’en sourire.

  22. Quand on voit ce qui se passe en Grèce et qui est l'oeuvre du FMI, je trouve insupportable le concert de louanges qui va à DSK, démissionnaire de cette officine, qui l'aurait modernisée et réfomée. Cette pseudo rupture est une légende éhontée et de la désinformation pure et simple. Le FMI est toujours le grand inquisiteur du même dogme tel que précisé par l'horrible Camdessus, prédécesseur de DSK : privatisations à outrance, appauvrissement planifié des peuples, inégalités sanctuarisées, liquidation de la démocratie, gouvernement direct par les spéculateurs.
    La droite française est en train d'essayer de faire ce que l'Irlande a fait il y a quelques années. Appliquer à froid et par anticipation les médications du FMI, à base de saignées, ne pouvant déboucher que sur une déflation et une récession suicidaires. Moyennant quoi, fort logiquement, l'Irlande est allée dans le mur, direct, et très vite. Le Front de Gauche est la seule organisation (avec Die Linke en Allemagne), à proposer dans une démocratie de lutter contre ces dérives ultra réactionnaires. Il est de ce fait urgent et prioritaire pour l'oligarchie de l'abattre ou à tout le moins de l'affaiblir le plus possible. N'oublions pas que la cheftaine du MEDEF, pratique le beau métier, si utile au pays, de "marchande de sondages"...

  23. Nicole RIOU dit :

    Jean-Luc, plus vous deviendrez dangereux pour la droite et le PS, plus le FdG trouvera des peaux de banane d'ici 2012.... le dernier en date est une véritable ignominie. Courage et répondez coup pour coup !
    Bravo pour votre action !

  24. rAF dit :

    Regardons les manifestations en Espagne.. le réveil ?

  25. jean-marc dit :

    Oui les manifestations en Espagne, apres l'Egypte, la Tunisie, la Grèce etc... la méditerranée bouge, la conscience monte, monte, il faut préciser que cela dure depuis dimanche dernier. Mais pour le moment il n'y a que peu de relais en France.

  26. xavier37 dit :

    Bonjour,
    Mr Elkabach, ministre des questions et des réponses, qui se voit comme le meilleurs journaliste de l'univers. Pitoyable.
    Mr Mélenchon bravo pour la "zenitude", ça devait bouillir en dedans !

    A tous, je me permet de conseiller le dernier livre de J Sapir, "la démondialisation". Une synthèse de l'histore des mécanismes écomonomiques à l'oeuvre depuis 30 ans (les socialistes ne sont pas épargnés...) et des solutions.
    Courage!

  27. jean le hussard dit :

    Affaire DSK jour n° 6 ! Et puis 7,8,9... Y'en a marre !
    Deux révélations quand même : la première c'est que tout était joué d'avance aux primaires du PS ! C'est un scandale en soi ! Encore une manip vis à vis des électeurs et sympathisants de ce parti démocratique(?) et je puis témoigner de la mobilisation en cours des troupes d'anonymes qui allaient se mobiliser pour ces primaires, qui ne seront si elles se déroulent qu'une vaste tarte à la crème car le nouveau candidat officiel près choisi est le Hollande de service !
    M... je suis dégouté et ne vais pas voter pour ce parti ex PS mais devenu le PI (présumé innocent)!
    La seconde est que la droite extrême va nous jouer la sérénade (tout comme le petit président) chez nous tout est "blanc" (avec jeu de mots!), tout est clair, nous n'avons pas de "pervers" dans nos rangs (seulement des racistes et des corrompus !)
    Qu'allez vous faire vite pour relever le niveau de notre monde politique en crise, M Mélenchon ?
    Que vos alliés tiennent vite un langage d'unité. Désignez vite votre candidat qui pour la majorité d'entre nous ne peut être que vous.
    Le peuple d'Europe et d'ailleurs gronde et bouge ds certaines capitales. Allons nous faire de même ?
    Avant la prise de La Bastille, bien des mouvements populaires se sont déroulés dans les provinces de France.
    Les temps du changement radical sont arrivés, ce sera soit la VIème République, soit le Front National
    C'est une certitude.

  28. Papa dit :

    Attention Monsieur Mélenchon aux réactions hâtives!
    Lidy Benoist a dans une mise au point, réfuté l'article du "Figaro" !
    Nous n'en sommes qu'au début de la mise en place par la droite de toute une stratégie pour tenter de déstabiliser notre "Front de Gauche"!
    Les peaux de bananes ne vont plus cesser. La hargne fait partie de la panoplie de cette droite inquiète pour ses privilèges. Donc restons zen!

  29. Michel P dit :

    J'espère que M Jean Louis Charpal (post 22) n'a pas écouté France Inter ce matin, sa journée sera mauvaise.
    M B. Maris, alias Oncle Bernard de Charlie Hebdo élu je crois meilleur économiste de France en son temps, a carrément encensé l'action de DSK au FMI pratiquement sans réserve. C'est son contradicteur M.D.Seu, que l'on peut sans prendre trop de risque classer à droite, qui a semblé plus nuancé. Comme on le lit souvent sur cet espace, cela n'est pas simple de s'y retrouver et de convaincre certains...

  30. Vital Georges dit :

    Voici le démenti de Lydie Benoist...il est en ligne sur le site du PCF depuis deux jours
    Ici : http://www.pcf.fr/9790

    Le Figaro de ce jour prête au PCF et à moi même, responsable nationale, l'intention de se désister au premier tour de la présidentielle en faveur du candidat socialiste. Je démens catégoriquement tout cela. Jamais au PCF nous n'avons évoqué une telle possibilité, jamais nous n'en avons discuté. Que les choses soient claires : le combat contre le FN est une priorité absolue mais nous ne pouvons le combattre qu'en redonnant de l'espoir à notre peuple.
    Lydie Benoist, responsable aux élections pour le PCF

  31. jean le hussard dit :

    Sur votre très bonne remarque sur la suppression de poste dans le monde de l'E Nat. il est certain que la stratégie de la droit libérale est de casser la formation des peuples ! Des fois qu'ils deviendraient intelligents !
    Cf ce qui se passe dans les pays du pourtour méditerranéen.
    Aux USA, la formation minimale est donnée aux enfants, pas plus et s'ils veulent aller plus loin, soit il faut qu'ils soient très supérieurs à la moyenne et les bourses existent, soit ils sont de famille très aisées. De plus même pour ces derniers ils sont endettés pour des décennies !
    Sauvons et reconstituons une école en France avec une réforme, une planification sur 20 années dans tous les domaines et notamment sur la formation professionnelle à tous les âges.

  32. Jean-Pierre MONTREUIL dit :

    Merci pour cette littérature, avec ce point de vue qui ne peut pas laisser insensible à la détresse de l’Europe en mal d’existence. Ce billet est certes un peu long à lire, mais il recadre bien les contours du monde dans lequel nous vivons, et dont "les belles Personnes" nous disent que c'est le meilleur. Sauf que des fois ces mêmes donneurs de leçons oublient qu'ils auraient pu déraper... sur le tapis d'une chambre d’hôtel @+ JPM

  33. turmel jm dit :

    Heureusement qu'il y a un démenti de Lydie Benoist! J'espère surtout que ce n'est pas du rétro-pédalage.
    De toute manière, cette vision, à supposer qu'elle parcoure les petits esprits, elle est quasi inexistante à la base.

  34. Rachel dit :

    Dans ce cas Lydie Benoît doit porter plainte contre le Figaro, si elle n'a vraiment pas prononcé ces phrases citées par le journal de droite.

  35. Jean-Mi 41 dit :

    # 16 de A-J Holbecq
    Je ne sais s'il s'agit de la même personne que je serais heureux de voir participer ici, mais pour sortir de l'affaire DSK ainsi que du carcan de la prison de la politique politicienne et s'attaquer aux véritables racines de nos maux, je vous invite à lire le bouquin d'André-Jacques Holbecq intitulé "Un regard citoyen sur l'économie, sortir de la pensée unique", il est intellectuellement très accessible et fait état d'expériences économiques aux résultats très positifs mais qui ont été contrecarrées notamment par les arguments suivants: " si cette malveillante politique financière devait perdurer, alors ce gouvernement fournira sa propre monnaie sans frais, il sera sans aucune dette. Il deviendra prospère à un niveau sans précédent dans toute l'histoire de la civilisation. Ce gouvernement doit être détruit ou il détruira toute monarchie du globe" (Sir Goschen, porte-parole des banquiers de Londres, 1865)

  36. Fredéric K dit :

    Bonjour,
    Je suppose que vous voulez parler d'un présumé innocent en début d'article...

  37. Michel Matain dit :

    @ 34 Rachel
    Dans ce cas Lydie Benoît doit porter plainte contre le Figaro, si elle n'a vraiment pas prononcé ces phrases citées par le journal de droite.

    Sous-entendu : si elle ne porte pas plainte c'est qu'elle l'a dit ? Il est étonnant qu'ici sur ce blog il y ait autant de critiques virulentes des médias dominants et de leurs larbins, et d'un seul coup ce que dit Le Figaro devient parole sacrée ? Terminons avec cet incident. Il faut savoir vérifier les rumeurs ou les ragots que colportent les journaux de droite avant de s'enflammer, de condamner, de répondre, de commenter... Des provocs il va y en avoir plein d'autres !

  38. breteau jean claude dit :

    il y a belle lurette que je n ecoute plus Europe1 mais hier je n'ai pas été déçu. Elkabach sénile, incapable de se mettre au niveau de la discussion, restant sur la lecture des questions de son maitre Lagardère, une vraie caricature. Il est avéré que maitre et DSK sont intimes financièrement. C'est sans doute leur vision de la liberté mais certainement pas celle de notre devise. Lamentable...

  39. noel dit :

    Peu m'importe que le courant strauss kahnien s'effondre, il représentait à mes yeux le parti unique et la victoire de la mondialisation, le PS ne survivra pas à ce séisme en restant dans le déni, c'est seulement en reprenant la lutte des classes et en démontant son "think tank" schizophrène, Terra Nova, qu'il pourra nous redonner espoir. En attendant le front de gauche est la meilleure option pour nous la multitude opprimée.

  40. Poisson David dit :

    Bravo pour le match face à helkabach!
    Il fallait avoir du cran pour ne pas se laisser aller au coup de boule, après de tels coups bas. Quand les chiens de garde se prennent en plus pour des divinités...on touche le fond!
    Et il faut justement y rester sur le fond et continuer à parler des vrais gens, quitte à se faire traiter de populiste!
    Pour ma part, je me désole depuis 2002 (le fameux21/04),de l'absence de discours radical, avec franc-parler, à gauche.
    Cette façon de faire qui donne visiblement des boutons au PS a pourtant beaucoup de succès de l'autre côté de l'échiquier.
    Le FN n'est évidement pas un étalon, mais lui laisser l'exclusivité d'un discours proche du terrain est la vrai cause de son succès.

  41. Berdagué dit :

    Certes des vrais amis se manifestent quand les difficultés apparaissent mais à ce point je reste sidéré par des propos de défense intenable qui percutent dans le malaise ambiant, ça va laisser des traces.
    Les dits d'un économiste comme M. Maris ce matin sur France inter doivent engager encore plus les économistes atterrés se posant des questions sur les régimes dévastateurs pour les peuples mis en place dans ce monde.
    A mettre en regard avec votre écrit sur ce qui se passe en Grèce, Portugal, Espagne, Irlande et à qui le tour, de cette mise au pas forcé des contraintes imposées contre toute avancée du mieux vivre pour toutes et tous.
    Régression à tout prix, c'est leur seul objectif pour nous faire payer toutes leurs turpitudes leurs dérives quotidiennes.
    Seul le Front de Gauche saura faire pour les stopper et offrir une perspective d'avancées concrètes et dans la réalité, le réel.

  42. ydaho dit :

    Humeur ou humour... ?
    Pauvre Lydie Benoist, la voici vouée aux gémonies aussi. S'il fallait porter plainte a chaque fois que le figaro ou un de ses confrère lance un hameçon dans la mare. Les tribunaux changeraient de couleur (de prévenus, bien sur).
    Quoi qu'il en soit tout cela relève de la tactique de la désinformation, exactement comme au P.S. ou pendant les 4 dernières années, le jeu a consisté d'éviter a tout prix des primaires avec un vote sincère des militants et sympathisants à s'arranger à ce qu'il n'y ait qu'un candidat crédible (pour la direction) et enfumer les militants. Finalement c'est un comportement de multinationale... Le fayot doit absolument être promu. Ce fayot là étant dans les choux, d'aucun pourrait se dire que prendre des risques a ce point, était une erreur, qu'il est inutile d'en remettre une couche. Mais non, "on" s'entête !
    Les médias (aux ordres) bien sur ne se privent pas d'en rajouter, et joue avec délectation au jeu "désignons le candidat du P.S.", l'occasion étant trop belle ! Le candidat élu devant avoir le plus possible le profil a récolter des voix chez le voisin de l’Élysée... Pas trop difficile d'en trouver un !
    Mais pourtant s'il y a des primaires, des vrais primaires : La plupart de ces candidats possibles seraient laminés par Ségolène et ses troupes de désir d'avenir. Trop rigolo ! Et alors que font ils, les poids lourds du P.S., ils se rabattent sur Martine. Hé oui... c'est tout ce qui reste quand on est désespéré ! Martine qui risque de pas bien supporter non plus le laminage. M'enfin! Nous verrons bien !
    Mais qu'allons donc nous faire de Ségolène a la fin ? Et vous M. Jean-Luc Mélenchon ? vous, la vraie gauche, qu'imaginez vous de faire ? Et nous, vos électeurs, lorsque nous serons a la fin de ce deuxième tour avec vraisemblablement un bon chiffre ? Jouerons-nous le role du P.C. de 1981 ou serons nous plus malins ?

  43. noel dit :

    Nounours pris la patte dans le pot de miel ou T-Rex obnubilé par son casse croute, les grecs doivent avoir la réponse !

  44. Pier7 dit :

    Bonjour à toutes et tous, camarades,

    Les oppositions homme/femme, blanc/noir, riche/pauvre, vice/vertu, bon/mauvais, fort/faible proposent des dichotomies simplistes, auxquelles chacun peut trouver une pertinence. Ces catégorisations sont belles comme de l’Antique et servent de schèmes que le discours médiatique, sans risque aucun, peut vendre au profit d’audiences records. Elles font fi du continuum de la réalité, de la diversité, des nuances.

    Autre chose, de l’Antiquité (Code Justinien) jusqu’en 1804 environ par besoin de financement des guerres, avec des périodes de hausse ou d’interdiction, le taux d’intérêt des prêts était d’environ de 5%, que pensent les instances du Parti de Gauche et du Front de Gauche d’une limitation bancaire, obligataire et actionnariale du taux d’intérêt (Shareholder Limited Authorized Margin (SLAM) Marge Actionnariale Limite Autorisée) ?

    Il faut apprendre le langage de l’ennemi !
    Restons vigilant !
    Vieille tête dure … Continue J-L Mélenchon …

  45. spartacus dit :

    A Europe1, sur 8 minutes d'interview, pardon d'interrogatoire, Elkabach a parlé 4mn30 et Jean-Luc Mélenchon 3mn30. A quoi sert-il d'aller dans de pareille émission. On peut se poser la question, mais moi je crois que cela ne sert que Europe1. Qui peut ensuite se prévaloir de sa neutralité : "vous voyez nous invitons tous les courants de pensée". Sauf que quand Elkabach reçoit les représentants de la droite et de l’extrême droite française, il est servile et sert la soupe, sans interrompre l'invité a tout bout de champ. Elkabach joue son rôle de caniche, il le joue bien. A cannes il aurait eu la palme d'or. Jean-Luc, n'y va plus, tant que tu n'est pas officiellement le candidat du Front de Gauche.

  46. CN46400 dit :

    Désormais les pleureuses vont se taire. La carrière politique de DSK est terminée, reste juste à sauver les meubles du ménage DSK-Sinclair, ça coutera cher mais ils ne seront pas ruinés et vont pouvoir couler une retraite cool.
    Par contre les dégâts politiques en France, au PS surtout, bien que camouflés du mieux possible sont réels. Les questions posées aux socialistes français sont les suivantes :
    Comment l’un des deux partis de gouvernement français a pu proposer, et soutenir, la candidature DSK à la Présidence de la République, alors que tous les cadres de ce parti ne pouvaient pas ne pas connaitre les faiblesses sexuelles de l’impétrant ? Donc les dangers colossaux qu’on était prêts à faire assumer à notre nation, et accessoirement à leur parti !
    Qu’est devenu le "Straus Kahnisme", c’est à dire le libéralisme débridé, majoritaire, si l’on croit les sondages, jusqu’à dimanche matin, dans le PS ? En clair que vont devenir, que vont faire, ceux qui, malgré les penchants sexuels de DSK, l’avaient choisi, en fonction de ses choix politiques et économiques ? Qui vont-ils, maintenant, soutenir, ou présenter ? Ou bien va-t-on se rabattre sur un clone-DSK ?
    Paradoxalement, quand on regarde la "morne plaine socialiste", seuls Hollande, qui, pourtant, labourait le même espace que DSK, et Montebourg, peuvent, parce qu’ils étaient candidats contre DSK, revendiquer la posture du cheval blanc. Aubry, et Fabius, pacte de Marrackeh oblige, sont englués, jusqu’au cou dans le DSKisme, Royal qui s’apprêtait, secret de polichinelle, à rendre les armes à DSK, est hors jeu tout comme Valls qui roulait ouvertement pour DSK.
    D’ailleurs il suffit de noter les appréciations dithyrambiques sur l’activité de DSK au FMI pour constater que ce qu’on veut sauver ce n’est plus DSK, mais le DSKisme, c’est à dire le capitalisme qu’on nous dit "éclairé", "entrepenerial" dirait Sarkozy, parce qu’il n’est plus possible dans ce monde de vanter, au PS comme partout, le...

  47. gerald rossell dit :

    Elkabach par son agressivité sans borne ne montre que la faiblesse de son argumentation.
    Il convient donc, comme vous l'avez si bien fait en l’occurrence de garder son calme.
    Les roquets aboient, c'est bon signe.

  48. Arte dit :

    Rien n'est écrit. Pas même, malgré l'urgence, la révolte. Un mouvement, naissant de Grèce, ou d'Espagne, peu importe, mettant à bas 30 ans d'idéologie, se rependant en Europe avec l'ampleur des révoltes Tunisiennes, Arabes, brisant les logiques et les agendas électoraux, y compris celui de la Présidentielle de 2012. Nous n'en savons rien.

    Je sais simplement que, si ce temps venait, des JL Mélenchon seraient les figures politiques nécessaires pour assurer le relais politique de la révolte, et en sortir par le haut.

  49. LITHANA dit :

    C’est « Festen » à l'échelle planétaire. Avec DSK dans le rôle de l’abuseur, et la famille socialiste qui, parce que les faits relatés ne collent pas avec l’image qu’ils se font de ce « père », parce que ça les met en cause sur ce qu’ils ont préféré ne pas voir, nient violemment la parole de l’abusé. Bien sûr, nous pouvons comprendre leur angoisse et leur impossibilité à croire à la culpabilité de leur ami, mais nous ne pouvons par contre accepter qu’ils imposent à la planète toute entière ce spectacle pitoyable : celui de responsables politiques (car c’est cela qu’ils sont aussi, pas seulement des amis de DSK) qui transforment la présomption d’innocence d’un accusé en présomption de culpabilité de sa victime présumée. Qui refusent, avec une violence surréaliste, qu’on parle de l’hypothèse de la culpabilité de DSK. Car tout de même, vu les lourdes charges qui pèsent sur lui, il n’est tout de même pas interdit d’envisager cette hypothèse, même si c’est douloureux, impensable, même s’il faut bien évidemment l’assortir de multiples précautions. On peut comprendre la violence que ça représente pour une « famille » d’imaginer l’un des siens en violeur, mais précisément pour cette raison, et parce qu’on ne peut être juge et partie, ne vaudrait-il mieux pas que cette famille s’abstiennent de s’exprimer en public ? Car le spectacle planétaire que donne cette famille dans le déni, avec tous ses dérapages verbaux, est pitoyable pour l’image de la France dans le monde, pour l’image de la classe politique en France, pour l’image de la gauche. Que dire enfin de ce cri de joie indécent poussé par ces mêmes amis, au spectacle d’un accusé libéré parce que sa sa femme est riche ? Qu’ils se réjouissent à titre personnel et discrètement est une chose… Qu’ils étalent leur joie publiquement et présentent cette décision comme vertueuse en est une autre. Qui aujourd’hui en France, saluerait la remise en liberté d'un présumé violeur ?

  50. Christian B dit :

    C’est incroyable cette avalanche de commentaires sur l’affaire du Baron DSK, cette théâtralisation au scénario biaisé qui tente de lier le Personnage politique et Son Peuple.
    C’est ahurissant d’entendre les dirigeants socialistes tenter de rassurer les Français avec la méthode Coué, en évitant les sujets de fond.
    En somme, nous les manants, n’aurions d’autre possibilité que de nous conformer aux scénarios qui nous sont proposés par l’oligarchie ambiante. Si on est de gauche, point de salut hors du PS. Vote et tais-toi.
    Cette personnalisation à outrance, ou l’on s’adresse aux consommateurs pasteurisés, ou cerise sur le gâteau, on entend la Duchesse de Chirac dire que le bébé des Sarko « c’est l’avenir de la France », et ou le choix se limite au vote dit utile, est une forfaiture, et un mépris profond des gueux, et de la République citoyenne.
    Une bonne nouvelle qui éclate la glauque situation, c’est les manifestations en Espagne, dans 60 villes pour une réelle démocratie.
    Il est temps que les idées du FdG circulent largement, pour donner de l’oxygène et d’envisager l’avenir les mains et l’esprit libre.
    Que dégage la Monarchie Républicaine.

    Melenchon Présidons.


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