19mai 11
Une bonne nouvelle espagnole
Le Feuilleton DSK continue certes mais la vie des gens ordinaires que menace le FMI aussi.
Une bonne nouvelle vient d'Espagne. Sous le mot d'ordre "une vraie démocratie maintenant". Le début d'une révolution citoyenne est engagé à Madrid avec la manifestation et campement permanent de la jeunesse précaire. Ainsi le précariat entre sur la scène politique pour la première fois en Europe. Vivement la réplique en France.
Encore un peu de DSK ? En voici quelques lignes. Puis un mot d’épouvante à propos d’une de ses victimes avérées : la Grèce. C’est à dire de ses millions de plaignants, le peuple grec en grève générale pour la dixième fois avant une nouvelle saignée. Et de là j’en viens à la contagion du mauvais état d’esprit qui prévaut désormais parmi les puissants et du régime de terreur économique qu’ils imposent. Enfin, j’en viens une histoire à dormir debout.
Non, vraiment ce n’est pas un évènement banal que celui qui est advenu autour de Strauss-Kahn. Il est bien probable que l’onde de choc perturbe longuement et durablement les esprits. Des millions de personnes se sont identifiées à la candidature de Strauss-Kahn. Elles avaient commencé le lent et profond processus d’appropriation du candidat qui est le versant affectif de l’engagement à gauche. Processus d’autant plus prégnant que la personnalisation de la politique est dorénavant très avancée. Toutes ces personnes n’ont pas été simplement spectateurs d’un drame. Ils l’ont intériorisé. C’est une affaire intime pour eux. L’enjeu pour la droite est de transformer ce deuil en ressentiment contre ceux qui l’ont provoqué. Le notre est de parvenir à ramener le débat sur les contenus. Le vide nous le permet. Non, la gauche n’est pas orpheline ! Cette situation peut ouvrir un moment nouveau pour nous. Il n’y a plus cette invasion de l’écran par le candidat qui a « gagné d’avance » qui tuait toute discussion par son silence et son éloignement. Au PS, les suivants de liste doivent gagner leurs galons. Ils doivent convaincre. Il leur faudra avoir des arguments. Déjà ils commenceront par s’affronter dans leurs primaires. Et un seul gagnera, selon qu’il aura plus ou moins convaincu. Bien sûr la matraque des sondages va taper sur les cranes comme un marteau piqueur. Mais le nombre des résistants va augmenter, du moins dans la période des primaires socialistes, car le nombre de personnes brutalisées par ces injonctions sera plus grand. Dans cette faille de l’espace politique jusque là sévèrement cadenassée par l’opium du « vote utile », nous avons notre chance de faire avancer les idées et d’installer nos marqueurs programmatiques. Tout se joue dans l’aptitude à installer des débats plutôt qu’une mode.
Bien sûr, on sait aussi que la puissance des images est dorénavant telle que de nouvelles images, sur d’autres sujets chassent les précédentes avec la même vigueur que celles–ci se sont collées sur notre cerveau. De toute façon cette histoire va lasser. Il y a un seuil dans la société du spectacle où tout finit par se valoir et où un méga coup doit chasser un giga coup. Alors dans un mois, peut-être bien moins, on parlera d’autres choses. Et tout ce qui vient de se passer sera comme ailleurs, dans un autre temps, sur une autre planète. Le temps court peut dominer les esprits. Ce n’est pas une découverte pour moi. Mais, pour autant, le temps long n’est pas aboli. Depuis le tremblement de terre au Japon, on parle d’autre chose. Mais l’axe de la terre est quand même déplacé de dix centimètres, la pourriture irradiée a bien engagé son chemin de concentration dans les organismes vivants, sur terre et dans la mer, le Japon s’est déplacé de plusieurs mètres en mer. Voila : on parlera d’autres choses mais les dégâts ne cesseront pas pour autant.
Des premières heures de propagation de l’évènement, il restera ce florilège de déclarations où la stupeur s’est aussitôt accompagnée d’une sorte de solidarité qui mettait mal à l’aise, même si on en comprenait les ressorts affectifs. Nous fûmes une petite poignée, toute petite, avec Marie-George Buffet, à nous soucier du fait qu’à côté du présumé coupable il y avait une présumée victime. Une femme de chambre. Je ne le dis pas pour me rengorger mais seulement pour souligner que j’étais certain, au moment où j’écrivais mes trois lignes de communiqué par sms cette fin de matinée du dimanche, que ce serait aussi la pensée de tous ceux qui s’exprimeraient. Il n’en a rien été. Certain(e)s n’arrivaient pas à dire le mot, cherchant comment on nomme ces personnes qui font le ménage dans les hôtels. D’autres la nommèrent sans s’en rendre compte « la soubrette ». Et cela aussi faisait partie de mes motifs de sidération. Ainsi, tandis que comme tout le monde je tachais de mettre de l’ordre dans mes idées devant l’énormité de l’évènement, je relevais aussi comment chacun abordait le sujet. Là était l’évènement, de bien des façons.
Pour finir, il y avait davantage à apprendre des réactions que des faits, dont finalement on ne sait toujours rien. Par la suite, les commentaires ont réintégré la présumée victime. Sitôt qu’elles ont eu la parole, il y eut des bonnes et belles choses de dites notamment par Clémentine Autain et Caroline de Hass. Les bouches officielles ont aussi commencé à prendre le thème. Jusqu’au point où comme le titre le Monde avec une certaine perfidie « le PS ne sait plus quelle victime il doit défendre » Je note que la présumée victime est revenue dans le paysage au moment où elle fournissait une habile transition pour la mise à distance avec le présumé coupable. Je pense que cette personne va maintenant occuper une place grandissante pour cette même raison. Bientôt il y aura sa photo. C’est là que le présumé coupable va encore descendre d’un cran vers le fond. Sa présumée victime aura un visage, une histoire. Il faudra que cette histoire soit décortiquée par des connaisseurs. J’aimerai beaucoup une enquête sur ce thème. Je crois que Daniel Schneidermann et son équipe « Arrêt sur Images » aurait du pain sur la planche. Mais d’ores et déjà je vous conseille de suivre la série d’articles qu'ACRIMED publie sur ce thème.
La scène médiatique fonctionne à coup de rebondissements. C’est son aliment. Et quand il n’y en a plus de disponible, elle fait d’elle-même son objet. Ce phénomène est récurrent dorénavant. Premier temps la curée, deuxième temps l’introspection et l’auto-absolution, troisième temps l’évaporation du sujet. D’abord donc ce fut le début de la séquence introspection-absolution. « Tout le monde savait » affiche France Soir ! Là, c’est au socialiste que le journal s’en prend. Enorme. Le journal cite, entre guillemet, un proche de DSK qui aurait mis en garde contre les comportements de DSK mais qui ne fut pas entendu. Ce thème, « tout le monde savait » plus ou moins délicatement traité parcourt tous les quotidiens. Il est mortel. Qui est « tout le monde ?». Pas moi. Et qui savait quoi, s’il vous plait ? C’est une chose d’avoir entendu dire que telle ou telle personne est érotomane mais s’en est une toute autre de lui connaitre un penchant criminel, alors même que celui-ci n’est pas prouvé. On en revient toujours au même point sur le sujet. C’est comme si le viol, puisque telle est l’accusation, était une variante du sexe. J’ai même entendu dans un reportage une personne dire « on savait qu’il aimait les femmes mais pas à ce point ». Je vais rappeler une banalité mais « aimer les femmes » et les violer sont deux attitudes qui n’ont pas de lien. Elles sont même antinomiques. En tous cas ici le coup est destiné aux socialistes. Il s’agit de laisser penser qu’ils « savaient » mais le cachaient parce que, pour eux, ce ne serait pas important. Il s’agit donc de saper la confiance morale qu’on pourrait leur porter. On voit le but recherché.
Donc la séquence introspection-absolution de la sphère médiatique finira dans quelques heures. Les uns vont guerroyer sur le terrain finalement bien balisé de « en a-t-on trop fait ? ». D’autres « mais non, nous ne savions rien de sûr et certain. Et notre éthique nous contraint à ne parler que de ce qui est assuré. » La vraie question concrète restera de côté. La voici. La loi interdit que l’on montre une personne menottée ni aucune image humiliante pour elle. Or, pendant des heures, tous les médias audiovisuels se sont souciés comme d’une guigne de la loi ! Au moment-même où ils montraient ce qu’il en coute de la bafouer ! De la délinquance réelle pour dénoncer de la délinquance supposée. Et quelle suite ? Ici ou là quelques commentaires sur le mode des refrains traditionnels sur le « devoir d’informer avant tout » placé au dessus même du respect de la loi et de la souveraineté qu’elle incarne. Et pour quoi cette désobéissance ? Quelle information aurions-nous pu perdre sans cet héroïque acte de désobéissance civile ? Pour une longue orgie voyeuriste ! Rien de plus. La sortie de Strauss-Khan en direct et sans pause ne nous apprenait rien sur rien.
Et pendant ce temps la catastrophe avance ses gros pieds. Je parle des victimes avérées et prouvées du FMI. Les millions de Grecs. Pourtant il n’aura pas manqué d’articles pour célébrer l’action de DSK en Grèce et regretter que dorénavant il ne pourra plus la faire bénéficier de ses précieux conseils et recommandations. Pourtant sur place rien ne marche et tout va de travers. Tandis que les titres de presse se réjouissent d’une prétendue reprise pour en signaler l’impact bienfaisant sur la Grèce, la vie va son chemin de son côté. 0,8 % de croissance en Grèce, annonce-t-on. Sourire bienveillant des bons docteurs qui ont infligé le remède de cheval aux Grecs. Façade. Oui, façade. Car c’est par rapport à quoi ce petit plus ? On se garde de le dire. Voila l’arnaque. En fait, en un an, l’économie grecque a reculé de 7,4 %. Un recul sans équivalent dans le monde ! Les bons docteurs prévoient encore pour cette année quatre points de moins, car rien ne se passe comme prévu. Le prétendu cercle vertueux des libéraux ne donne absolument aucun des résultats annoncés.
Par contre le pillage va bon train et il va continuer à grande cadence. Ce qui est incroyable c’est la cupidité des banksters. Ils ont d’abord ruiné le pays, ils continuent à l’étrangler avec des taux usuraires. Et en plus ils sont commissionnés, c'est-à-dire largement payés pour organiser les privatisations. Le gouvernement grec a annoncé mercredi avoir nommé des conseillers pour la cession au privé d'une série d'organismes publics privatisables. Par exemple : la société des paris sportifs (Opap). Détenue à près de 35% par l'Etat grec, c’est l'une de plus importantes sociétés du pays. Elle a dégagé en 2010 un bénéfice net de 575,8 millions d'euros ! La branche londonienne de la Deutsche Bank et la Banque Nationale de Grèce (BNG) seront payées pour réaliser cette privatisation. Pour la loterie nationale, Papandréou a désigné le Crédit Suisse et l’Eurobank grecque. Le Crédit Agricole CIB et sa filiale grecque Emporiki Bank, vendront l'organisme des courses hippiques (Odie). Pas belle la vie ? Pour les concessions des autoroutes grecques, le gouvernement a nommé Ernst&Young, Rothschild & Sons et Barclays Bank PLC tandis que pour l'industrie grecque des véhicules (Elvo) la Société Générale et sa filiale grecque Géniki Finance SA. A table ! A table les bandits la soupe est chaude ! Quant à "la mise en valeur de l'immobilier de l'Etat", le gouvernement prévoit "la création des sociétés pour répertorier l'immobilier appartenant à des ministères et définir leur statut juridique". Une dizaine de banques grecques, menées par la BNG, ont été désignées pour procéder au dépeçage de la bête. Ce n’est pas tout. La Grèce avait commencé à nommer des conseillers de privatisation fin mars, pour des cessions dans l'aéroport international d'Athènes, l'ancien aéroport d'Athènes situé à Hellenikon, une vaste zone de 55 hectares dans la banlieue balnéaire. Les mêmes dépouilleront aussi les chemins de fer grecs. Jusqu'à quand ? Les Grecs ont fait leur dixième grève générale. Où est le relais politique ? Papandréou, président de l’internationale socialiste et premier ministre. C’est comme ça que s’est appelé « le vote utile » en Grèce.
Pour les banksters, la Grèce sert de cadavre exposé sur un gibet pour impressionner tous les peuples d'Europe. Pour que l'intimidation fonctionne dans la durée, le supplice doit être entretenu, spectaculaire et public. Non seulement la Grèce est donc dépecée mais on lui maintiendra coût que coût la tête enfouie dans la dette. Dans cette stratégie, la Grèce joue le rôle du condamné pour l'exemple. Angela Merkel a donc de nouveau mis en garde tous les pays qui ne rentreraient pas dans le rang. Comme aux premiers jours de la crise grecque, elle a ressorti les grossiers arguments contre les pays du sud qui se la coulent douce. "Il faudrait que dans des pays comme la Grèce, l'Espagne, le Portugal, on ne parte pas à la retraite plus tôt qu'en Allemagne." "Nous ne pouvons pas avoir une monnaie commune et certains avoir beaucoup de vacances et d'autres peu, à la longue cela ne va pas." Moins de retraite et moins de congés, voila le programme de l'Europe allemande. Écœurante arrogance ! Sarkozy n'y oppose pas la moindre résistance. Au contraire. Sa ministre en rajoute donc bien tranquillement. Pressée à droite de se présenter à la direction du FMI, Mme Lagarde en fait des tonnes pour montrer quelle bonne élève libérale elle est. A ceux qui suggèrent de desserrer l'étau de la dette grecque et de mettre pour cela les banques à contribution, elle répond à l'unisson de la Banque centrale européenne : "c'est hors de question, qu'il s'agisse de restructuration, de rééchelonnement ou de reprofilage de la dette".
A domicile, la droite pratique aussi désormais le chantage à la dette, sur une grande échelle. Pour justifier les 16 000 suppressions de postes dans l'éducation, le ministre Chatel n'a plus qu'un seul argument à la bouche : "réduire la dette" ! Au point qu'on ne sait plus s'il existe encore un ministre de l'éducation en France. Il a calculé qu'"on lègue aux enfants scolarisés aujourd'hui 20 000 euros de dettes" ! Pur mensonge. Les titres de dette ont une échéance moyenne à sept ans devant nous. La seule vraie dette que l'on livre au pays c'est celle que laisse une éducation au rabais. Cette dette c’est l’ignorance accumulée et le recul du progrès humain. Celle là est incalculable. Moins instruites, moins qualifiées, moins éduquées, les générations futures paieront les pots cassés du présent fumeux où un Luc Chatel amputait leur futur humain. Et pour ceux qui n’aiment que les arguments économiques soulignons que cette politique se paiera dans la qualité de la production et le niveau de vie du pays qui dépend de la qualification des travailleurs. 50 000 élèves en plus et 16 000 postes en moins. Tout ça pour économiser 500 millions d'euros par an, là où la seule baisse de TVA dans la restauration fait perdre 3 milliards par an à l'Etat. Les parents et enseignants ont donc raison de se mobiliser demain pour la Nuit des écoles.
Les bras m’en sont tombés. Il faut dire que je lisais « Le Figaro ». J’y découvrais dans un article de Sophie de Ravinel des propos entre guillemets tout a fait stupéfiants. « Mais la crise liée à l’affaire DSK suivie d'un possible affaiblissement du PS, provoque tout de même une certaine inquiétude au PCF. Au point d'envisager possible un soutien du Front de gauche au candidat socialiste dès le premier tour. Chargée des élections au sein de la coordination nationale, l'instance restreinte du PCF, Lydie Benoit est convaincue que «le Front de gauche ira au premier tour avec un programme». Mais, «s'il était annoncé assez fort, avec évidence dans les sondages, que la gauche ne devait pas passer au deuxième tour, nous prendrions nos responsabilités». «Tout» doit être envisagé pour «bloquer» Marine Le Pen et éviter un autre 21 avril. Lydie Benoit croit Jean-Luc Mélenchon sur la même ligne. «Il n'est pas un aventurier», note-t-elle, alors que le PCF doit donner, en juin, son avis définitif sur la candidature de l'eurodéputé. ».
J’ai sans doute bien des reproches à faire au « Figaro » en général et à madame Ravinel en particulier si l’on tient compte de nos opinions politiques respectives. Mais jusqu'à présent je ne l’ai jamais trouvée inventant des dialogues entre guillemets. J’ai donc pris très au sérieux ce que je lisais. Que certains dirigeants du PCF pensent ce que dit Lydie Benoit est une chose. Qu’ils se sentent en situation de le dire dans « Le Figaro » est un fait assez exceptionnel pour être noté. Mais il y a plusieurs choses que je sais aussi. La première est que les socialistes, même en deuil, ont le bras long. Mais pas assez pour m’attraper, même par Lydie Benoit interposée. Elle croit et elle dit ce qu’elle veut mais que, du moins, elle ne parle que pour elle. Et non pour moi, dont je me demande comment elle fait pour savoir ce que je pense sachant que je ne crois pas avoir eu de discussion personnelle avec elle depuis au moins deux ans. Et s’il s’agit d’être traité « d’aventurier » si l’on n’est pas de son avis sur cette proposition de capitulation, elle aura tôt fait de découvrir que son propre parti en est rempli. Car la seconde chose que je sais c’est que son point de vue n’est pas celui qui est majoritaire dans les instances du PCF et encore moins à la base de ce parti.
Evidemment c’est un ballon d’essai. Et un mauvais coup. Car ouvrir la période qui suit le retrait de Strauss Kahn par une annonce de ce type c’est tirer une balle dans le pied du candidat du Front de gauche. Au lieu de commencer la suite en parlant du fond, on commence par s’exposer à d’inutiles et toujours suspectes mise au point. Les médias qui m’ont proposé de parler ont donc tous relayé la question. Bien joué les tireurs dans le dos ! Les réactions d’inquiétudes venues de divers secteurs m’ont conduit à ne pas négliger cette déclaration. Elle est tellement nuisible ! Elle jette un doute sur la crédibilité de notre démarche ! Politiquement ce serait un pur désastre qui reviendrait à donner à l’extrême droite le monopole de la rupture avec le système. Nous anéantirions nous même notre existence politique. Cela signifierait que tout ce qui a été fait pour contrecarrer la disparition du courant du socialisme historique sous les coups du social libéralisme n’aurait servi à rien. Et tout ça pourquoi ? Sur quelle injonction ? Les sondages ! Jamais les sondages n'ont commandé mon engagement politique. Pas plus aujourd'hui qu'au moment du référendum du 2005. J’ai donc dû démentir fermement les propos de Lydie Benoit. Et je le refais ici pour m’assurer qu’il n’y ait pas de doute parmi ceux qui me lisent. Et aussi pour prendre date. Le retrait de Dominique Strauss-Kahn de la primaire socialiste ne change rien aux profondes divergences que le Front de Gauche constate avec le contenu du programme adopté unanimement par le PS. Ce projet ni socialiste ni réaliste. Il ne propose aucune des ruptures nécessaires face à la crise. En toute hypothèse, nous proposerons notre candidature pour proposer un autre chemin.
Satisfaction : au festival de cannes le film Pater met en scène un président et son premier ministre. Sujet applaudi par la salle : le salaire maximum autorisé.
Grosse blague : un nouveau sondage indique que je ne « profite pas du retrait de Besancenot ». Non seulement je fais cinq points de moins que nos résultats électoraux dans cette « enquête d’opinion » mais tous les électeurs d’Olivier Besancenot se sont répartis sur Hollande, Hulot ou la droite. Cela seul suffit à situer le sérieux du bidouillage secret duquel est issu ce genre de « résultats ».
@ 187 Née un 19-Août,
Vous avez à mon avis oublié de dire que la justice américaine fonctionne comme une fusée à deux étage.
Au cours du premier, la procédure semble faire la partie belle à la victime. C'est l'acte qui vient de se passer.
La suite est terrible pour la partie qui porte plainte, car les avocats se déchainent conte elle. Tout est passée au peigne fin. En règle générale, c'est la partie la plus fortunée qui gagne. D'ailleurs comment expliquer que 13 % des Américains sont noirs et qu'ils sont à égalité d'occupation des prisons (50 - 50) avec les blancs ?
JL Mélenchon sera à Nice à Acropolis ce mardi 24 à 20h. Une sacrée soirée en perspective. Après C politique, où notre leader a été époustouflant, le rencontrer est un privilège.
@ citoyenne21 : pas de problem ! Il est des jours où je suis "un peu" fière du pays d'une partie de mes ancêtres.
@ Max, dont le post a disparu mais j'ai pu attraper son lien à temps.
Conférence très intéressante, matière à réflexion. Son explication sur la dette est exactement ce que je pense depuis bien longtemps. C'est bien de revenir sur l'historique de la construction européenne. Je vais vérifier le pedigree du conférencier mais il avait l'air de bien maîtriser son sujet. Toujours intéressant à écouter.
Cela dit, et je me pose aussi la question : soit l'on change les institutions, mais il faudra le faire tous ensemble (bon courage, à 27...) - soit on sort de l'UE. Je trouve que c'est un point sur lequel Jean-Luc n'est pas très clair, et il risque de perdre des points face à Le Pen sur ce plan. J'aimerais un éclaircissement de sa part sur ce sujet. On fait comment pour changer la vie en Europe si l'on reste dans le même carcan ? (Même si par ailleurs, j'apprécie ses explications de ce qu'il se passe au Parlement UE).
Ce qui me fait penser à la sécession en 1860 aux USA : c'était sur des choix de société, certes différents de ceux auxquels nous sommes confrontés maintenant en Europe, mais des choix de société, notamment au niveau économique. Mais nous en sommes là en Europe : quels choix de société voulons-nous pour nos populations ? Au vu du choix de société proposé par l'UE, ultra-productiviste et ultra-libérale, je suis pour faire sécession - et non pas en raison du sang confédéré qui coule dans mes veines...
Si l'on doit faire sécession, quelles en seront les modalités ? Je pense cependant, qu'à la différence de mes ancêtres confédérés, on n'ira pas jusqu'au conflit armé avec nos voisins. Mais ce qui est certain, c'est que la guerre, économique celle-là, est bien présente. Contre nous, les peuples européens.
Tête dure et surtout rebelle.
J'ai vu votre passage sur la 5, assorti enfin d'une vidéo sur l'Espagne, et votre émotion, et tout le contenu de ce débat où j'ai ressenti votre interlocutrice assez fermée au départ, et paraissant de plus en plus convaincue. Bref je ne vous ai jamais vu aussi "bon". Je vous ai perçu comme quelqu'un de très sincère et plus limpide que d'habitude, dans la globalité de vos propos, leur cohérence, le côté réalisable aussi est bien passé, ça n'a pas semblé être une utopie mais concret et je vois que vous faites attention à moduler l'excès qui indisposait certains sans en atténuer la verve, et l'énergie. J'en suis très heureuse. Si vous faites d'autres interventions gardez ce cap c'est super ! merci ! Peut-être (excusez-moi, mais je suis sincère) qu'aujourd'hui, alors que j'étais entrain de me désoler sur l'absence d'intérêt pour l'Espagne, pour la première fois, j'y crois !
je partage tout à fait le commentaire de Marie (203) sur votre passage sur France 5
@ jean ai marre (#201) :
Non, je n'ai pas oublié cet aspect, je répondais seulement au post de citoyenne21. Je suis au courant de la procédure US, et ce que vous dites est vrai - pour les deux parties. Il va en être de même pour le passé de DSK qui sera bien fouillé. A ce propos, j'espère que Tristane Banon fera parvenir son dossier contre DSK au procureur de NY... (c'est ce que je ferais si j'étais à sa place, mais je ne suis pas à sa place). Le proc'va avoir un boulevard sur ce coup-là !
Si la proportion de Noirs est bien plus importante dans les prisons US que dans l'ensemble de la population, c'est bien sûr à cause d'une justice à 2 vitesses, on est bien d'accord. C'est aussi parce que la prison est une façon de traiter le chômage aux US - ce qu'il ne faut pas perdre de vue. Je n'ai pas dit que le system US était parfait. Je trouve seulement que le system français est bien laxiste et par trop indulgent avec nos propres politiques lorsqu'ils enfreignent la loi - alors que ces mêmes politiques sont souvent impitoyables avec les simples citoyens que nous sommes.
En tout cas, merci pour l'annonce du passage de Jean-Luc le 24/05 à Nice. J'habite dans le 06, je vais voir si je peux y aller. J'aimerais bien ! Rien que pour avoir le privilège que vous évoquez. Et me rendre compte de l'état des forces de la gauche alternative dans le 06, département ultra-conservateur s'il en est, avec la bande à Estrosi.
Formidable votre passage ce soir à c'politique, ne changez rien vous avez été convainquant, votre émotion au sujet des évènements en Espagne nous a touché.
Oui ne changez rien c'était effectivement super !
Continuez à exprimer notre opinion, vous êtes en quelque sorte notre outil d'expression, merci !
Bonne prestation de Mélenchon à C/Politique cet après midi, il est clair dans ses interventions et avance convenablement ses propositions. Par contre il conviendrait de mettre l'enregistrement de cette émission dans le programme des Écoles de Journalisme pour bien marquer la différence entre une animatrice de spectacle télévisé et une journaliste, et enseigner ainsi, concrètement, ce qu'il faut ne pas faire.
Elle a réussi à reprocher à telle ou telle victime d'agression sexuelle de n'avoir pas porté plainte, comme si cela était chose facile. Il m'arrive de regarder sur la télévision suisse des interviews, la qualité de la prestation est une leçon de professionnalisme dont pourraient s'inspirer pas mal d'interviewers de notre pays.
Dommage que Mélenchon ait été aussi réservé à son égard, elle n'est vraiment pas à la hauteur de la fonction qui lui est offerte, il doit bien y avoir quelqu'un, parmi les précaires de la télé, qui soit en capacité de la remplacer.
Le lien de C politique : C politique, Jean-Luc Mélenchon, 22 mai 2011
Bon visionnage
Je viens de regarder l'interview d'Elkabach, je suis outré: quelle morgue! Quel mépris! A la limite de la haine!
Quand on voit cet homme se comporter comme une carpette lorsqu'il interroge Sarko et son attitude insultante et agressive vis-à-vis de Jean-Luc Mélenchon, on comprend mieux le combat à mener contre cette oligarchie.
Bravo à Jean-lLc d'avoir gardé son sang-froid, autant que faire se peut dans ces circonstances, mais j'avoue qu'à sa place, j'aurais eu bien du mal!
Courage! Notre combat est juste!
Il y a, en France au début du XXIème siècle, au sujet de l’affaire DSK, une tolérance analogue à celle qui sévissait, aux Etats-Unis au milieu du XXème siècle, au sujet de la ségrégation raciale. En 1955, une femme noire a refusé de céder. Et les Noirs d’Amérique ont gagné des droits. Aujourd’hui, vous avez raison de soutenir cette femme qui a refusé de céder. Puisse sa souffrance aider les femmes à devenir respectées.
Bonsoir. Merci de m'avoir envoyé un mail. J'ai déjà signé l'appel de Jean-Luc Mélenchon. J'ai milité au PCF de 1964 à 1992, date à laquelle j'ai pris du recul pour différentes raisons. J'ai continué à voter communiste, puis front de gauche. J'ai vécu à Saint-Denis. J'étais syndiquée à la Cgt et secrétaire de la section syndicale de mon établissement scolaire. Je suis maintenant retraitée de l'Education nationale. Lorsque j'étais professeure, Jean-Luc Mélenchon a été ministre de l'enseignement professionnel. J'avais apprécié son travail malgré qu'il soit socialiste ! Je fais également passer les informations sur mon blog. C'est un petit blog sans prétention, mais je m'y affiche politiquement. J'y soutiens complètement la candidature de Jean-Luc. J'ai des contacts avec un responsable du parti de gauche de l'Orne qui me fait parvenir les informations de ce département où je suis maintenant domiciliée. Avec mes meilleures salutations. Annie Laute
Encore bravo pour votre prestation, on voit bien que lorsque les idées on le temps d'être développées un minimum la force de conviction est énorme. J'ai envie d'y croire, de croire que le changement est possible. C'est à nous Français de se réveiller ! Pays des droits de l'homme, il est temps qu'on le montre et que se soit effectif. Si on ne joue pas au lotto on ne peut pas gagner. Merci de faire que l'on ne sombre pas dans le défaitisme.
J'ai été épaté par votre calme, monsieur Mélenchon. La crainte - se muant en défiance - dont transpirait cette journaliste, surtout au début, était celle de la meute devant le gibier osant la regarder au fond des yeux. Merci pour votre franc-parler, aussi pour ces trois pierres précieuses à la couronne populaire du front de gauche :
- Exigence toujours maintenue de l'esprit de nuance contre les simplismes bêtes et méchants et bêtes et gentils
- Démontage rationnel des propositions politiques absurdes d'autres camps
- Travail de déconditionnement mental des gens, leur rappelant des solutions sociétales possibles que certains oligarques raillent soi-disant avec leur intellect, en vérité uniquement pour maintenir leur position, leur pouvoir, leur revenus.
A Chouette (211)
Je pense juste que cette femme était appétissante aux yeux du présumé violeur, il a eu envie de la consommer, point ! Ce n'est pas plus compliqué que cela ! Ce n'est pas si rare en nos sociétés de tels schémas de pensée et de comportement vis à vis des femmes et ce à tous niveaux hiérarchiques ! Et plus on est puissant, moins on se sent fautif, cela va de soi... Les mots de Jean-François Khan et de Jack Lang sont assez éclairants, pas besoin de dessin.
je "Mélenchonne" de plus en plus. Tandis que le PS s'enlise chaque jour un peu plus dans le discrédit, on est bien obligé de constater que la seule voix qu'on entende à Gauche est celle de Jean-Luc Mélenchon, et une voix qui dit autre chose que des patentes à gosses ou des mots creux.
Le PS est effondré et ne se relèvera pas de sitôt. Mais je crois que les "socialistes" ne veulent surtout pas du pouvoir en 2012. Ils craignent le syndrome ibérique et grec, c'est à dire de ne pas savoir comment redresser un pays qui se sera complètement écroulé.
A Gauche un seul parti un seul homme donnent des réponses claires aux questions essentielles - sociales et économiques- qui sont posées. Il parait de plus en plus évident qu'il faut rompre avec le capitalisme, système devenu obsolète et délétère..
Jean Luc Mélenchon devrait savoir nous faire ça en douceur.
Enfin ça y est ! Les Espagnols ont compris, pour sortir de la crise et de tout ce qui l'accompagne ils ont votés à droite toute. Mais où va-t-on?
Il est certain que le plus dur est fait, maintenant ils leur faudra encore démonter leurs tentes et puis tout ira pour le mieux an sein de cette Europe qui nous protège. Ouf!
Indignés, oui indignés vous, car comme on le voit, la crise n’est pas là pour tous, mais qu’en sera-t-il dans quelques années ? Chacun pour soi et dieu pour tous. Plus de problèmes, comme le Portugal, Le FMI est déjà prêt à venir au secours de ce royaume.
Comme nous le constatons la défaite des partis de gauche est du à « un vaste éventail » des petites formations.
Question : le « social », c’est quoi pour un socialiste (un vrai) ?
Steph (214) dit
La crainte - se muant en défiance - dont transpirait cette journaliste, surtout au début, était celle de la meute devant le gibier osant la regarder au fond des yeux.
Jules imprécateur dit :
il conviendrait de mettre l'enregistrement de cette émission dans le programme des Écoles de Journalisme pour bien marquer la différence entre une animatrice de spectacle télévisé et une journaliste, et enseigner ainsi, concrètement, ce qu'il faut ne pas faire.
Il n'est pas indispensable de critiquer sur ce blog, chaque fois, le (la) journaliste qui interroge Jean-Luc Mélenchon.
Autant l'interview d'Elkhabach respirait la mauvaise foi partisane, autant l'interview de C/Politique a été de bonne tenue et la journaliste a aussi eu sa part dans la réussite de l'émission.
Jean-Luc Mélenchon a, me semble t-il, franchi un cap dans ses interviews, les maîtrise parfaitement et fait maintenant passer ses idées auprès du plus grand nombre. Alors, cessons ici même de mettre en avant une soi-disant opposition de Jean-Luc Mélenchon avec les journalistes car cela va lui faire du tort. Dépassons ce problème qui n'est plus d'actualité.
@ 203 marie
Restez dans l'émotion Marie pour l'Espagne et gardez vos yeux pour pleurer. Grande victoire du PP, échec du PSOE et IU n'a pas vraiment percé.
Jean-Luc Mélenchon parlait de la "révolution citoyenne" espagnole au sujet des rassemblements. En toute modestie, il disait ne pas savoir ce qu'il en sortirait. Ce matin, il sait (et ce n'est pas un sondage !).
Et si on plaque ce scénario en France, cela donnera quoi ?
@ 217 Victor
Enfin ça y est ! Les Espagnols ont compris, pour sortir de la crise et de tout ce qui l'accompagne ils ont votés à droite toute. Mais où va-t-on?
C'est un peu plus compliqué.
D'abord les Espagnols ont plus voté : recul de l'abstention d'un point et demi (à mettre en parallèle avec l'appel de certains mouvements sociaux qui appelaient à l'abstention : ils n'ont pas été suivis sur ce point là).
Ensuite la droite recueille 37,5 % des voix contre 36,0 % en 2007. Ce n'est pas un raz-de marée.
C'est surtout le PS qui recule de 35,3 à 27,8 %. Ca c'est une raclée.
La vraie gauche, Izquierda Unida, recueille 6,3 % auxquels il faut rajouter des listes soeurs avec un autre intitulé dans certaines régions autonomes. Total 7,5 %. C'est la première fois depuis 16 ans en Espagne que la gauche progresse. Le nombre d'élus d'IU va doubler parce que dans beaucoup d'endroits il a franchi la barre fatidique des 5 % qui permet d'avoir des élus.
Il reste que 28,7 % des votes se sont portés sur les listes des partis catalans, basques et des autres régions (ainsi que sur de nouveaux petits partis : UPD,...) contre 23,1 en 2007.
Les résultats ne sont pas à analyser comme un triomphe de la droite : il n'a pas eu lieu. Juste un progrès. surtout il y a un recul énorme du PSOE. Les deux grands partis ensemble n'ont recueilli que 65,3 % des voix contre 71.3 il y a quatre ans. Un tiers des Espagnols ne votent plus pour ces deux partis. Une brèche est ouverte dans le bipartisme. Si beaucoup d'Espagnols refusent de donner leurs voix à ces deux partis, le pas n'est pas encore franchi d'une véritable alternative de gauche. Izquierda Unida doit encore progresser. Ces élections auront montré à beaucoup d'électeurs que voter Izquierda Unida n'est plus aujoud'hui un vote perdu. Le chantage au vote utile va reculer et c'est très important dans la préparation des législatives qui auront lieu en 2012.
@ nicolas 70
Le taux d'abstention est de combien pour ces élections en Espagne ? D'après ce que je peux lire, ça et la, l'abstention est assez élevée. De moins en moins de gens croient dans le type de démocratie que nous connaissons en Europe. Le bipartisme tue l'esprit démocratique. Il faudra certainement attendre d’être au pied du mur pour que d'autres solutions soient envisagées par les populations.
S'indigner, résister, manifester, s'engager, se rebeller, oui et voter surtout après avoir proposé, réfléchi, et analyser, s'informer, critiquer, douter, décrypter et s'engager pour être majoritaire et prendre le pouvoir, malgré toutes nos réticences, méfiances des pouvoirs de tout pouvoir pouvant faillir à leurs dits, pour ne plus entendre "à quoi ça sert " ou la soumission du "c'est la vie" du rien à changer, voilà un bon programme, car d'opposer la rue et les urnes favorisent nos divisions et démobilisent aux bénéfices des maitres. D'entendre ni droite ni gauche, en Espagne montre à quel point les responsabilités de cette soc-démo-lib qui apportent toutes les confusions dans les consciences à la mesure d'un Jospin se tortillant à l'Assemblée Nationale pour prouver son non engagement révolutionnaire de sa feu jeunesse.
Il en est tout autrement du candidat Jean-Luc Mélenchon, un moment de vérité, de reconnaissance, de joie et de nostalgie pour ces 20-24 ans et toujours en phase pour tout ce qui bouge et qui avance "debout les vivants" on ne lâche rien, tout ça dans cette émission d'hier après midi, un souffle révolutionnaire toujours intact, que beaucoup ont toujours et auront demain. Un vrai citoyen.
Non B.Guéta (ce matin à France-inter) ce ne sera pas 1968, partout en Europe, car comme il l'a été rappelé dans des commentaires, le raz de marée de la réaction a été dévastateur, par contre la préparation très réfléchie, pensée et en actions multiples, du Front de Gauche et d'une bonne Gauche certes adressée à la droite et aussi aux soc-libs ! sera gagnante, trés pragmatique of course.
Salut à tous.
Mr Mélenchon, un parfum de fraîcheur, une mélodie d'espérance et un désir d’œuvrer, voilà ce que j'ai ressenti durant votre intervention sur la 5. Merci d'accorder au peuple du respect et de la responsabilité à la place de l'éternelle condescendance et bienveillance malveillantes dont font en général usage nos politiques.
La peur, la culpabilisation, l'ignorance et la répression fondent des pensées, des discours et conduisent à des politiques dont nous savons à présent qu'elles n'ont pour objectif que de s'approprier au prix du moindre effort, de l'énergie du peuple à des fins secrètes au profit de nantis déséquilibrés.
Vous nous permettez un point de vue plus élevé, et votre prestation va vous attirer les foudres car vous allez faire peur. Les modèles qui fonctionnent, ils les tuent dans l'oeuf et il faut se préparer à les recevoir.
A 50 ans je n'ai jamais eu de carte d'électeur, pourtant, je suis à votre disposition à partir de ce jour et vais me rapprocher dans ma région du groupe qui soutient votre programme pour y apporter ma modeste contribution.
Trois heures par jour à vous consacrer durant lesquelles habituellement j'écris un livre qui vise d'aider les Hommes. Autant passer à l'application concrète d'une philosophie dans laquelle je me retrouve: la raison. Donc comme vous êtes en pleine action, il vaut mieux prendre un train en marche plutôt que d'attendre de construire ma locomotive. Je ne vois rien d'autre à faire de plus urgent dans l'état de l'état actuel des choses.
Cependant, vous qui avez l'écoute (chèrement gagnée !) profitez-en pour rappeler à la jeunesse que, pour être efficace, il faudra éviter les pièges grossiers de la provocation. Les gouvernements attendent de pieds fermes des conflits violents durant lesquels ils s'autorisent tout et l'impunité.
Le conflit doit être pacifique ou il servira leurs intérêts comme d'habitude. C'est pour cela qu'ILS les laissent mûrir, voire parfois les...
@ 221 cyril
le taux d'abstention est de combien pour ces élections en Espagne ?
Le taux d'abstention a été de 33,8 % contre 36,7 % en 2007. Presque 3 % d'électeurs en plus se sont déplacés. Les appels au boycott ont échoué.
Autre précision : Izquierda Unida avait recueilli 5,5 %, IU passe à 7,5 %. Izquierda Unida représentait 13 % des votes de gauche en 2007, il en représente aujourd'hui 21 %. Ca contribue aussi à montrer qu'une autre solution à gauche existe.
Sidérant! Ce matin sur FI, l'aveu de M.Hollande qui considére M.Strauss-Khan comme un candidat de droite. A la suite de la question d'une auditrice sur son approbation quant à la candidature de Mme Lagarde à la tête du FMI, totalement empêtré dans son argumentaire, il finit par lâcher: "..mais, tout de même, vous ne pouvez pas demander à une Europe de droite, de propser à ce poste une personnalité de gauche ! (à quelques mots prés). Et pas un cillement sur le plateau...
Je partage entièrement les conclusions de M.Matain (220) : la droite a faiblement progressé (1,75 %), le parti socialiste de Zapatero s’est effondré. C’est la multitude de petits partis, bien souvent orientés à gauche, et les nombreuses abstentions qui assument le "triomphe" très amorti de la droite.
Je répète après Michel : « Les résultats ne sont pas à analyser comme un triomphe de la droite ».
Cela nous met en garde contre des partis tels que le NPA, dont le comportement des chefs est incohérent.
Heureusement, le peuple français a encore plus d’un an devant lui pour tirer des conclusions et se rendre compte que son intérêt se trouve dans une union étendue de la vraie gauche.
Il y a un énorme travail pédagogique à accomplir, comme pour le vote de 2005, mais il y a plus de temps pour convaincre le peuple.
Mélenchon, présidons.
L'émission C Politique, n'a rien gagné au départ de Demorand (qui n'était pourtant pas une flêche). Madame Muhlmann, malgré son long pédigrée au Parti Socialiste est d'une médiocrité confondante, et l'on se retrouve non pas avec un(e) journaliste qui pose des questions mais un procureur qui convoque, assène, enjoint. Tous les poncifs y passent : vote utile, FN, Chavez dictateur et le traditionnel "vous savez bien que ce n'est pas possible".
Mais cela a un intérêt, c'est une une répétition de ce qui va se passer dans les mois qui viennent et ça permet de rôder les arguments.
Je passe sur la "performance" d'Elkabbach qui devrait pour son bien et celui des auditeurs être envoyé à la retraite, de préférence loin, en Sibérie par exemple, ou au Pôle Nord.
@ Pulchérie D (#226)
Je partage entièrement les conclusions de M.Matain (220) : la droite a faiblement progressé (1,75 %), le parti socialiste de Zapatero s’est effondré. C’est la multitude de petits partis, bien souvent orientés à gauche, et les nombreuses abstentions qui assument le "triomphe" très amorti de la droite.
Le 14 avril 1931, suite à des élections du même type (municipales), la puerta del sol de Madrid était en liesse, avec de belles perspectives (chute des Bourbons, avènement de la 2ème république, une véritable révolution socialiste…), ce matin elle se réveille avec « la gueule de bois ». J’espère que tout ceux qui, au sein des mouvements de révolte, ont appelé à l’abstention ou au vote nul, plutôt que de soutenir IU, vont réfléchir et analyser les conséquences de cette stratégie.
Ce qui est terrible, c'est qu'avec ce gain de 1.75 % la droite franquiste prend le contrôle de nombreuses municipalité et régions. Par exemple Castilla La Mancha, le pays de Don Quichotte, qui avait toujours été dirigée par le PSOE (PS espagnol) depuis la fin de la dictature sanguinaire de Franco, passe aux mains des héritiers du franquisme.
La semaine dernière, je me suis intéressé, fortuitement, entre deux "DSKades", au soulévement populaire espagnol. Etonné, admiratif et ravi, J'y ai souscrit, conforté par l'approbation réjouissante de Mr Mélenchon ce dimanche sur France 5. Ce matin, je constate qu'aux municipales, la gauche est défaite, mais, oh surprise et malheur, c'est au profit de la droite ! N'est-ce pas le condamné qui vote pour la corde avec laquelle il va être pendu ? Comment se sortir de ce paradoxe ? Elections, piège à cons ? La seule solution n'est-elle que la révolution radicale pour imposer une Constituante ?
@ 195 alin
Vous avez raison! Onfray me semble adorer Onfray, au point d'attaquer la psychanalyse comme nous le capital. Qu'il soutienne qui bon lui semble. Avec ses collègues BHL, Clusman etc. Moi qui ne possède que mon certificat d'étude, je vais en arriver à vouloir m'intéresser à la "philo ", mais par les écrits de l'ineffable Luc Ferry. Voyez le mal que peuvent faire ces philosophes de l'ordre établi, sur la pensée du petit peuple en quête de connaissance.
Continuons notre chemin, et laissons l'élite déliquescente...
Bravo pour vos écrits et informations précises, pleins d'enseignements, très politiques, Pulchérie et Michel, en vraie grandeur les résultats sans tripatouillage d'élection montrent la marche à suivre et pulvérisent tous les sondages manipulateurs.
Je retiens le recul des abstentions, certes un frémissement, oui nous avons un peu de ce temps précieux et si rare pour faire connaitre notre projet "Présidons", et jusqu'aux conseils d'administration des CAC 40 !
Osons.
@ 228 argeles39
J’espère que tout ceux qui, au sein des mouvements de révolte, ont appelé à l’abstention ou au vote nul, plutôt que de soutenir IU, vont réfléchir et analyser les conséquences de cette stratégie.
Le point positif c'est qu'ils n'ont pas été entendus : la participation a augmenté de 3 %. Ca n'empeche que si quelques % d'électeurs révoltés et indignés ont été amenés à ne voter pour personne, c'est comme mettre un boulet à la dynamique de changement qu'est en train de créer Izquierda Unida en Espagne.
Mais après 30 ans de dépolitisation des jeunesses du monde, d'individualisme exacerbé, le réapprentissage de la politique et du collectif est parfois compliquée et prend des formes contradictopires. Les vieilles idées (on ne fait pas de politique, on ne prend pas partie, on n'est membre d'aucune organisation...) cohabitent avec les nouveaux comportements de révolte, d'organisation, de solidarité, de remise en cause du système. On s'abstient aux élections tout en criant "el pueblo unido hamas sera vencido" slogan électoral de l'Unité Populaire au Chili en 1970. Allez, encore un effort, et ça votera vraiment à gauche !
@ 229 Lapin dixit
D'où vient cet étonnement ? Depuis bien longtemps, les gens ne votent que pour les partis dits "légitimes", en France ce sont l'UMP et le PS, en Espagne, en Allemagne,etc. C'est des noms différents mais des réalités identiques.
Les autres partis ne semblent pas sérieux. Ils n'ont pas l'étoffe nécessaire pour diriger un pays, ou bien ils risquent de déstabiliser ce bel équilibre qui nous sert si bien.
Donc, tu punis la droite en mettant la gauche, et vice-versa. Sans vraiment te rendre compte que ce sont les mêmes. Le tout est de bien dire que l'autre fait le contraire de ce qu'il faudrait faire. Comme cela, tu te dis que çà va changer. Mais pas du tout.
Ce ne sont pas quelques milliers de précaires qui vont changer les choses.
Y'a encore du pain sur la planche !
Incroyable que les idées soutenues par le PG soient régulièrement reprises, admises par les uns ou les autres, comme E. Todd pour ne citer que lui et ensuite blocage, pas possible de les entendre reconnaître que finalement, le Parti de Gauche n'a pas la place qu'il mérite et que ce parti peut redonner espoir aux Français qui se sentent exclus de cette société, à ceux qui ne se reconnaissent pas dans les "valeurs" et les choix défendus actuellement par les détenteurs des pouvoirs!
Pourquoi cette frilosité, cette gêne à ne pas faire le pas, pourquoi plutôt filer ou vers un parti qui lâche les individus au profit d'une finance débridée inconséquente ou vers un autre d'apparence condescendante pour le peuple mais dont il se sert pour raser ce qui l'empêche de tout dominer? Pourquoi fermer les yeux, ne pas tenir compte du passé, montée du fascisme entre autres ?
Pourquoi tous ces dénis?
Ce qui gêne est classé suspect, les jeunes, ils vont pousser les "vieux" dehors, ces vieux qui s'accrochent à leur pouvoir, qui se veulent immortels et qui crèvent les écrans!
Zut zut, retrouver le sens de la mesure, de la vérité, chaque être est de passage, oiseau des villes, oiseau des champs, que chaque âge se joue normalement! Place aux jeunes, comme un jour les anciens ont cédé leur place.
Le devoir des dirigeants n'est-il pas de permettre à chacun, à tous une vie digne d'être vécue!
Contrat non rempli, sauf si l'on ne veut pas voir ce qui "dérange": ce dimanche traversée pédestre parisienne, après une journée "verte" sur le nucléaire, états généraux où Martine Billard, comme à son habitude a fait une bonne prestation le camarade du PC a soulevé quelques inquiétudes), donc proche de la Bastille, sous les armatures verticales, sans toit toilé, un groupe compact d'individus (une manif?), quelques mètres devant eux, une distribution de nourriture! La glace! Complètement chavirée devant ce wagon transparent, le silence!
Concernant le remboursement de la dette et la résorption des déficits publics il est étonnant (pas vraiment au bout du compte) que ne soit pas avancé par nos "interviewers" (peut-on parler de journalistes ?) le coût des différents cadeaux consentis aux patrons, aux restaurateurs, qui conduisent à amputer le pays de ressources fiscales. Pendant ce temps les profits continuent d'exploser ; à quand un mouvement comme celui qui se passe en Espagne ? ! et voilà que ce gouvernement en remet une couche en diminuant le taux d'imposition sur la fortune ! Un sujet d'inquiétude, sur un projet qui se profile à l'assemblée : l'écriture dans le marbre (ce qui veut dire que cela deviendrait constitutionnel) de la réduction des déficits publics. Mais par contre rien ne serait dit sur les moyens ; quand on voit la politique suivie par ce gouvernement on se dit que l'inquiétude est légitime. J'aimerais avoir l'avis de J.L. Mélenchon sur ce sujet...
Pourquoi voter pour le PSOE, si le PSOE fait la politique du FMI et de L'UE? Que Castilla la Mancha soit passée au PP n'est que la conséquence du manque de perspective politique,les franquistes de tout poil ont relevé la tête. Quand un véritable choix nouveau se présentera les divers pays européens le feront. Izquierda unida n'était peut-être pas si claire que cela (voir par exemple les problèmes en Asturie). En attendant Donostia s'est choisi un maire Bildu, c'est là une victoire de la démocratie, et pas celle de l'UE.
@ 221 cyril : Une faible participation ne remet nullement en compte le système. Voyez aux États-Unis d'Amérique.
Je pense qu'il y a erreur d'analyse tant par rapport aux mouvements populaires dans les pays arabes qu'en Espagne.
Pour moi, les arabes et les espagnols crient leur amour au système capitaliste et veulent consommer autant qu'ils le souhaitent.
Avez-vous vu dans les pays arabes des manifestants réclamant le Socialisme ? Et en Espagne à part quelques groupuscules les urnes ont parlé.
Seul le nouveau mouvement issu de Batasuna a percé. Un mouvement de gauche dons, mais patriotique voir nationaliste.
Pourquoi Jean-Luc Mélenchon ne fait-il pas le choix de la République et du Socialisme, donc celui d'une gauche patriotique ?
J'ai suivi votre interview à C politique par Mme Mulmann, hier dimanche à 17h40. Il y a deux points qui à mon avis posent probléme.
L'immigration: les réponses que vous avez faites ne sont pas réalistes ni crédibles.
l'europe: vous êtes un européen convaincu et en cela il n'y a pas de différence avec vos amis socialistes et le PC. Je ne suis pas sûr que les français vous suivront dans cette voie. Quand j'écris Europe ce sont les traités européens. Vous dénoncez semaine après semaine tout le mal de ces institutions et pourtant vous restez accroché à cette Europe. Il n'y aura je l’espère et cela le plus rapidement possible qu'une seule solution pour la France ce sera de sortir de ce corset.
Il est rare d'entendre sur nos antennes aussi clairement, que nous traitons l'immigration en ignorant que nous avons vampirisés les indiens aux Amériques en les éradiquant, puis les africains, en choisissant plutôt d'en faire des esclaves exportables ou des miséreux vivants sur le continent le plus riche de la planète... Ceux qui crient de faim aujourd'hui sont ceux que nous avons affamés hier !
Merci Mr Mélenchon de souligner l'évidence qui consiste à considérer le problème à la racine au contraire de ceux qui considèrent que repousser et cloisonner les miséreux puisse engendrer la résolution raisonnée de la question. Merci aussi de nous citer les nombreux exemples de modèles qui fonctionnent et font leurs preuves dans tous pays et tous domaines, et qui pourraient avec de la seule volonté, se substituer aux modèles de nos institutions qui sont désuets. Et merci plus encore d'avoir durant cet intervention élevé l'image de l'Homme en rappelant que nous sommes capables de réflexions et d'actions pertinentes fondées sur le bon sens et la raison et reconnaissons de mieux en mieux celles qui se bâtissent sur l'ignorance et la peur en visant des objectifs inavouables puisque malsains.
Nous redonner de l'importance, c'est nous rendre plus dignes et donc plus impliqués et responsables.
Et notre dignité, croyez-moi, est bien mal en point lorsque nous voyons à quel point ils parviennent à utiliser nos peurs et à les transformer en agressivité "télé-commandée" avec une promptitude effrayante qui nous laisse habituellement démunis et seulement conscients de notre futilité. Vous conseillez à l'inverse de pratiquer la raison négociée avec un regard et des idées qui prennent leurs sources aux coeurs des véritables questions d'où est exempt la langue de bois. Vous semblez avide d'actions constructives, pressé de tomber d'accord pour avancer concrètement et capable de fédérer l'élite des penseurs car la consultation d'autrui vous est chère à...
Depuis plusieurs mois Le Figaro nous présentait DSK, via des sondages très rapprochés, presque quotidiens, comme le candidat préféré des militants socialistes en 2012 puis, par mouvement de glisse, en tant que candidat préféré des français, le seul capable de battre MLP au premier tour comme au second, le seul candidat sérieux, capable, ou pas, mais surtout l'unique "sauveur" républicain.
En décryptant sans gros effort tous ces effets d'annonce au jour le jour il fut aisé de comprendre que DSK était bel et bien le candidat favori du Figaro, de ses lecteurs, en partie, à qui l'on forçait la main, ou la pensée, de ses financiers surtout.
En Espagne, on entendait certains manifestants dire que la droite et la gauche, c’est pareil, basta.
C’est vrai la droite et la social-démocratie en Europe, c‘est la même politique antisociale aux services des puissants. Mises à part les lois sur les 35h, la CMU en France. C’est bien, mais cela ne change en rien l’accentuation de la politique néolibérale menée sans état d’âme.
Il faudrait arrêter d’appeler les sociaux-démocrates, la Gauche, c’est une forfaiture.
Le PS n’est plus un parti de gauche depuis longtemps (même s’il y a des gens de gauche au PS). Bien sur les médiacrates renvoient à travers des sondages téléguidés, le scénario unique,
quand il parlent de la gauche, c’est le PS.
Ils le martèlent, feignant de ne pas voir le gouffre entre le peuple et ses représentants, ils essaient d’ostraciser l’autre gauche (comme ils disent), mais grâce au travail extraordinaire de Jean-Luc, ils y arrivent de moins en moins.
Democracia real ya !
Elections en Espagne.
Le PS espagnol est désavoué par les électeurs qui avaient confiance en lui. Les électeurs qui ont voté pour la droite s'apercevront rapidement que la politique de l'Espagne sera la même que celle des socialistes. Cette politique est décidé par le FMI, Bruxelles et l'Allemagne. Les espagnols comme les Français doivent sortir de cette Europe.
Les événements d'Espagne mettent en évidence d'une façon criante l'incongruité de rester dans l'Union européenne.
Il n'y aura pas de salut pour aucun peuple européen dans cette institution travaillée au corps par des milliers de lobbies depuis sa création. Cette institution-là est définitivement irréformable car jamais, de bon gré, la nomenklatura des eurocrates, et à leur tête, la Commission, ne se laisseront faire. On voit bien les diktats qui ont été imposés aux peuples français, irlandais et neerlandais qui ont vu leur parole bafouée. On voit tout aussi bien, et quotidiennement, la vampirisation progressive des Etats-nation de leurs prérogatives souveraines. Rester dans cette Europe-là, c’est avaliser la négation de la démocratie !
Prenez contact avec l'économiste Etienne Chouard qui a exposé récemment ses dix raisons de sortir de l'Union européenne (Agoravox), avec comme François Asselineau qui a exposer les dix siennes et qui veut :
1. une sortie urgente de l’euro, dont les effets sont désastreux dans tous les domaines et dont la désintégration est inéluctable,
2. la réattribution à la Banque de France de son rôle normal de financement de l’État et des collectivités locales,
3. la réappropriation par la France de son droit inaliénable à défendre elle-même ses propres intérêts à l’Organisation Mondiale du Commerce(OMC),
4. le rétablissement effectif du contrôle des flux de capitaux, de marchandises, de services et de personnes,
5. la renationalisation de notre politique étrangère, accompagnée d’une sortie de l'OTAN et du retrait de nos troupes engagées dans des guerres juridiquement illégales, moralement honteuses, et très meurtrières (comme en Afghanistan,
6. la sortie au plus vite de l’Union européenne car toutes les mesures précédentes, vitales pour redresser la France, sont toutes contraires aux traités européens. Cette sortie est parfaitement possible : l’article 50 du traité sur l’UE l’a prévue.
Faisant parti de ceux qui se mobilisent en soutien à l'Espagne dans la volonté de créer un mouvement similaire en France, je voulais intervenir sur deux points:
1- Le mouvement Français est d'ores et déjà en route, les médias ne le relayent juste pas certainement de peur de le voir grossir à son tour. A Paris (Bastille), Strasbourg, Lyon, Bordeaux Toulouse, Perpignan, Bayonne, Nantes, Rennes, Brest et ailleurs s'organisent des campements sous le mot d'ordre Democracia Real ya (ou réelle démocratie maintenant).
2- Ce mouvement refuse tout lien à quelque parti politique que ce soit, tout comme il refuse les liens avec les syndicats. Nous avons tous des sensibilités qui nous sont personnelles, mais aujourd'hui nous dépassons les clivages ainsi générés pour avancer et lutter ensemble contre ce qui nous touche tous.
Cela ne veut pas dire que les militants du PG n'y ait pas leur place, mais tout simplement qu'en rejoignant le mouvement qui se passe près de chez eux, ils laissent au vestiaire les autocollants, drapeaux et tracts du PG.
C'est tout ce que je voulais dire!
Tous ceux qui disent qu'il faut sortir de l'Europe et quitter l'euro ont bien assimilé la propagande des gouvernements socialistes et UMP qui dit que l'on ne peut rien faire, c'est la faute à la crise, c'est la faute à l'Europe.
Non !
C'est la faute aux dirigeants français. Mais ils n'assument pas car ils savent que les français sont contre cette Europe qui ne favorise que les riches.
Le PS et Europe Ecologie / les verts votent le trimestre européen et le traité transatlantique au parlement européen. Le PS et Europe ecologie / Les Verts votent pour affaiblir les retraites par répartition au parlement européen. Je ne vous parle même pas de la droite. Qui les oblige à voter ainsi ? Personne ! Ils sont majoritaires au parlement européen. Ils sont libres de choisir leur politique.
Et ce sont les français qui les ont élus !
Il faut sortir du traité de Lisbonne. Nous devons imposer la rédaction d'un nouveau traité européen qui sera social et démocratique comme nous allons imposer la création d'une nouvelle constitution en France si le Front de Gauche est élu en 2012.
Mais que pesera la France face à la Chine, face aux Etats-Unis ? Nous avons besoin de l'Europe. Ne soyez pas comme des enfants qui boudent et refusent de jouer car ils sont mécontents des règles. Changez les règles.
Jean-Luc Mélenchon dit "Jusqu'à quand ? Les Grecs ont fait leur dixième grève générale. Où est le relais politique ?"
Je me rappelle pourtant d'élections législatives au suffrage universelle et démocratiques l'année dernière. Peut-être monsieur Mélenchon pourrait-il nous en rappeler le résultat? Le parti en place avait été largement plébicité... Si le peuple grec était au bord de la crise de nerfs, pourquoi n'a-t-il pas crié sa rage à cette occasion?
A moins que toute cette supposée "souffrance" ne soit en fait qu'un trompe l'oeil... En effet, qui peut sérieusement penser qu'on peut mettre la pression sur les grecs? Les plus grandes banques européennes, au premier rang desquelles les banques allemandes et françaises sont exposées à hauteurs de centaines de milliards d'euros. Que l'Union Européenne essaie de "presser le kiki" aux grecs! On va bien rigoler.
Les gouvernements européens savent trop bien ce qui se passeraient s'ils exigeaient véritablement le remboursement de la dette. En quelques mois le pays serait à feu et à sang, et Papandréou serait probablement rensversé comme un Ben Ali. Quelques communistes ou anarchistes prendraient alors le pouvoir et ferait un doigt d'honneur aux banques. Puis, ils décideraient sûrement une sortie de l'Euro pour pouvoir dévaluer massivement, ouvrant la porte à une série de révolutions européennes, et peut-être à l'effondrement de la zone euro, voire de l'union européenne...
Tous nos chers dirigeants le savent, qui font tout pour préserver les apparences. En réalité, loin d'imposer des mesures insoutenables, les dizaines de milliards d'euros de prêts et ralonges se succèdent en Grèce, maintenant le pays hors de la spirale révolutionnaire. Telle est la réalité.
Les résultats des élections locales espagnoles montrent que les manifestants ne sont que le haut des classes moyennes et la petite bourgeoisie urbaine ou péri-urbainne et qu'ils ne représentent rien électoralement ni même politiquement ! L'abstention n'a pas augmenté ! Le PSOE a pris sa veste comme annoncée. La droite "populaire" se maintient en gagnant quelques points comme IU bref pas de révolution à l'horizon ! A l'avenir, chaque responsable politique doit faire preuve de réflexion et de mesure lorsqu'il y a un mouvement social ou populaire, ici ou là. Eviter de s'emporter sur des mouvements qui n'ont rien de révolutionnaire, ni d'enracinement populaire ! Annoncer, ici ou là une révolution citoyenne qui aurait franchie la Méditerrannée pour venir s'imposer en Espagne et demain franchir les Pyrénées pour conquérir la France est un peu léger et surtout basé sur rien de réel actuel ni de possible dans un futur proche. La déconvenue risque d'être au bout de telles positions ou propos dits qui ne sont et ne seraient jamais vérifiés, validés par les faits, ni politiquement, ni électoralement, ni socialement ! Le mouvement social en Espagne est un mouvement classes moyennes urbaines (c'est de l'urbi est rien d'autre !) qui n'entraine pas les classes populaires, les ouvriers, les paysans,et n'est annonciateur en rien d'une révolution. L'avertissement est clair ! Calmons-nous avec les grands mots et les slogans et aussi ne galvaudons-pas ce qu'est une révolution !
@243 Bernard Van Muy, @242 bertgil, @ 236 Menjine,@232 Michel Matain,
@ 226 Pulchérie D,
Vos posts me donnent l'occasion de réagir sur le fond, sur le pourquoi des manifestants.
Barcelone et Girona sont passées sous le contrôle de la Convergence Démocratique de Catalogne (CIU), alors que ces villes étaient dirigées depuis 22 ans par le PS de la catalogne.
Evidemment Madrid est restée sous la tutelle du PP. de droite.
Les manifestants des places de Barcelone et d'ailleurs ont critiqué la loi électorale qui ne laisse aucune place aux autres partis. Les deux partis minoritaires (PSOE et PP) ont profité du vote utile et les manifestants n'avaient qu'une solution : celle de voter blanc! Usés, cocufiés par le système qui tous les 4 ans remet les mêmes au pouvoir, ils refusent car ils ne se sentent pas représentés.
Ces manifestants sont devenus hors la loi, en bravant le code électoral qui interdit toute manifestation 48 h avant les votes. Ils ont continué à manifester, à s'indigner conte la social démocratie.
Ce qui est remarquable, tout comme en Tunisie ou en Egypte, il n'y a pas de meneurs déclarés, ce sont les réseaux sociaux qui servent de relais. Les partis politiques se trouvent désemparés, ils sont tous mis dans les même sac.
En France, les BHL, JF Khan, Badinter, Finkielkraut, Lang, se sont disqualifiés, en montrant qu'ils appartenaient à une même caste, un même communauté et qu'ils privilégiaient le système et idolâtraient leur représentant.
JL Mélenchon a dit que la révolte va traverser la méditerranée, même si elle vient à la nage, pour sûr qu'elle va faire des dégâts, et c'est tant mieux.
@ Alin (# 195) et turmel (#230)
Bonjour,
La philosophie, étymologiquement amour de la sagesse, n'a rien à voir avec les prises de position erratiques ou non de tel ou tel philosophe ou prétendu tel. Elle permet à ceux qui la pratique, c'est à dire presque tous à des degrés divers et suivant des préceptes plus ou moins valides, d'acquérir un minimum d'indépendance d'esprit et de jugement personnel face l'avalanche d'informations dont nous faisons l'objet.
La sagesse requiert de prendre du recul devant des déclarations prélevées "à la volée", dans un contexte particulier.
Lecteur habituel de M. Onfray, je suis convaincu qu'il est un homme de gauche véritable sans pour autant me sentir le moins du monde inféodé à l'une ou l'autre de ses prises de position.
Dans le domaine politique, il est à mes yeux un citoyen comme vous et moi et ce serait faire preuve de panurgisme que de suivre fidèlement son cheminement.
Ses 5 ouvrages sur "La contre histoire de la philosophie" décrivent et analysent ce qu'a été la pensée au cours des siecles, des élites intellectuelles qui, contre vents et marées, ont développé des pensées qui font la base de la réflexion socialiste.Point n'est besoin de posséder une licence de philo pour les parcourir.
Alors, laissons Onfray à ses hésitations d'électeur et lisons quelques uns de ses ouvrages pour renforcer notre capaciter à choisir notre système de valeurs.
Cordialement.
ça y est: http://reelledemocratie.com/