23mai 11
Après une semaine de vie médiatique hors-sol autour de l’affaire DSK, la vie du grand nombre a refait irruption dans le débat public sans y avoir été invitée. Je veux parler de l’insurrection tranquille du précariat qui se répand en Europe à partir de l’Espagne. Son contenu démocratique assumé montre que la révolution citoyenne a déjà commencé. A mesure que la domination de l’oligarchie s’étend sur la société, des pans entiers de celle-ci, en particulier dans la jeunesse, revendiquent à nouveau le droit de choisir leur avenir et de ne plus subir la misère de masse que l’Europe libérale leur impose. Tous voient bien que, plus que jamais, les choses ne peuvent pas s’arranger d’elles-mêmes. Le spectacle des crises de la dette qui tournent à la catastrophe est là pour le démontrer. J’en parle aussi car l’Europe autoritaire est en train de franchir à cette occasion une nouvelle étape. Je reviens enfin sur un texte de Clémentine Autain qui a éclairé mon point de vue dans le flot de la semaine écoulée.
Merci à William Domingo dont les photos illustrent ce billet.
En Espagne, les précaires et les jeunes sont en train de prendre la relève du combat contre le pouvoir des banques et des oligarques. Ils le font au nom du mot d’ordre « une vraie démocratie maintenant ». Le mouvement a commencé à se répandre dans toute l'Europe. En France aussi depuis vendredi des rassemblements et campements s'organisent sur les places des grandes villes au cri de "ils prennent l'argent, nous prenons la rue !" En Espagne, la mobilisation continue en dépit des intimidations du pouvoir pour la disperser. Une délégation du Parti de Gauche est sur place à Madrid, Puerta del Sol. Voici le récit d’une camarade présente là-bas depuis dimanche :
"Quand on arrive à Puerta del Sol, on comprend tout de suite qu’une révolution est en marche. La place est comble. On est accueilli par des panneaux d’alertes faits à la main : « Attention, démocratie en travaux, veuillez excuser le dérangement ». Des débats s'organisent un peu partout au milieu des manifestants, des badauds, des tentes et des stands improvisés. Difficile d’accéder à l’assemblée générale du mouvement « démocratie réelle maintenant », désormais appelé « Mouvement du 15-Mai » ou « Mouvement des indignés », qui a lieu au milieu de la place. Sur les murs, les lampadaires, tendus sur des fils partout autour et dans le campement, les mots d'ordre pullulent : "Jamais la voix du peuple ne sera illégale", "Résistance à la dictature économique", "La calle no calla (la rue ne se taira pas)", "Que les banquiers paient la crise", "Stoppons le nouvel ordre mondial", "Ils ne le savent pas encore mais on va les dégager", "« Ici c’est le peuple qui commande et le gouvernement qui obéit ».
L'organisation du campement est très impressionnante. Ici tout est gratuit : boissons, nourriture. Les repas sont « servis à heures fixes » mais il y a toujours de quoi manger au cas où. De l’infirmerie en passant par l’infrastructure et la garderie des enfants, tout est prévu ! Il y a même un point presse appelé « Espace des mensonges » qui met à disposition les journaux du jour. Une commission "légale" informe les gens sur les normes à suivre pour ne pas nuire au mouvement et sur leurs droits en cas d'arrestation.
Dimanche 22 mai, des milliers de personnes sont rassemblées pour l’assemblée générale quotidienne sous un soleil écrasant. Les bouteilles d’eau passent de mains en main, les brumisateurs aussi. Plusieurs personnes se sont dévouées pour faire le tour de l’assemblée en brumisant la foule. Dans toutes les assemblées, le consensus est de mise. On ne rejette aucune intervention a priori. Aucune décision n’est prise tant qu’il y a des membres de l’assistance qui « rejettent absolument la proposition » après le débat. Plusieurs questions se posaient ce jour-là. La principale était : comment poursuivre le mouvement ? Après de longs débats, la décision est prise à l’unanimité : « On maintient le campement une semaine de plus minimum et on restera plus s’il le faut. »
Tous les après-midi, les commissions thématiques se réunissent. Parmi elles, celles qui traite de tous les aspects de façon transversale est la « commission de stratégie à long terme ». C’est la plus grosse des commissions. Elle attire beaucoup de monde. Preuve s’il en est que le mouvement ne fait que commencer ! Ces assemblées sont une véritable école de participation citoyenne. Beaucoup de gens prennent la parole en public pour la première fois. Les voix tremblent mais la rage de parler est plus forte. Ici on parle d’abord lutte contre le capitalisme, que ce soit le capitalisme version néolibérale ou dans sa version capitalisme d'Etat. Il est proposé d'en faire l'axe central de toutes les propositions du mouvement. On parle aussi réduction des droits des multinationales, socialisation de la production et de la vente des biens communs, lutte contre les expulsions de logement (nombreuses ces temps-ci en Espagne), interdiction des privatisations, réquisition des logements vides, abolition de l'héritage, lutte contre la publicité, lutte contre le mercantilisme et grève générale.
Lundi matin 23 mai, au lendemain des élections régionales et municipales, les discussions vont bon train. Les résultats sont à l’image de la politique menée ces derniers mois par le gouvernement de José Luis Zapatero : majoritairement à droite.
Plus de 23 millions d'espagnol-e-s, soit 66,2% des citoyen-ne-s inscrit-e-s sur les listes électorales, se sont déplacé-e-s dimanche pour voter. Officiellement « l’abstention n’augmente pas ». Cela dépend de l’angle sous lequel on prend les choses. On est effectivement 3 % au-dessus de la participation de 2007 à ces élections. Mais on est aussi largement en-dessous des 73,5% de votant-e-s des élections législatives de 2008. Par ailleurs, un nombre signifiant de votant-e-s a décidé de mettre un bulletin blanc ou nul dans l’urne (près de 6%). La désaffection électorale n’est donc pas négligeable.
Le message des urnes n’en est pas moins clair : le gouvernement du PSOE a été sévèrement sanctionné pour ses politiques d’austérité drastique et sa gestion définitivement plus libérale que sociale de la crise. Grâce à cette dérive, le PP (Partido Popular, équivalent de l’UMP française) a obtenu le meilleur résultat de toute son histoire pour ce type d'élections. Il dépasse le PSOE (équivalent du PS français) de 10% et lui prend des provinces et des municipalités historiquement PSOE, en Andalousie notamment. Zapatero ne tire aucune conséquence de ce résultat. Il se contente de "regretter ne pas avoir su expliquer la dimension de la crise" à ses concitoyen-ne-s, notamment aux jeunes. Une bonne nouvelle dans ce désastre annoncé : la force montante à gauche, ce sont nos camarades d’Izquierda Unida. Avec 6,3%, ils doublent leur score de 2008 et deviennent clairement la troisième force politique du pays.
A la Puerta del Sol, les choses sont claires. Ces élections sont vues comme un non-événement, gagné et perdu par le même bipartisme « qui ne nous représente pas ». Ici, on avance. On travaille à la poursuite du mouvement et on s’inquiète d’une possible expulsion. L’assemblée générale a été longue. Elle a été l’occasion de présenter la longue liste de villes françaises dans lesquelles des rassemblements de soutien s’organisent : Paris, Toulouse, Perpignan, Nantes, Grenoble, Lille, Bordeaux, Lyon Montpellier, Marseille, Bayonne, Clermont-Ferrand, Rennes, Amiens, Montluçon…et d’autres. La lecture de cette liste et l’annonce de l’installation de campements à Lyon, Toulouse, Perpignan et Bayonne ont été reçus par un tonnerre d’applaudissement et des cris de joie. Rejoignez-les partout où vous pouvez !
Les crises de la dette sont en train de tourner à la catastrophe. J'avais mis en garde dés le printemps 2010, vous vous en souvenez ? Je n’étais pas le seul. Avons-nous été écoutés ? Non bien sûr. Les très intelligents occupaient tout le devant de la scène et leurs griots médiatiques étaient en pleine crise de psittacisme. Les Duhamel et autres Guetta, Aphatie et consorts annonçaient des alléluias. Ils gobaient tout rond ce que psalmodiaient les dirigeants unanimes de l'UE. Ceux-là prétendaient que tout allait rentrer dans l'ordre avec le Plan de sauvetage de la Grèce. J'ai dit dès ce moment-là, notamment dans un débat face à Jacques Attali dans "Arrêt sur images", que non seulement la Grèce n'était pas sortie d'affaire mais qu'elle serait suivie par d'autres pays, dont le Portugal et l'Espagne. Et qu'à terme ni l'Italie ni la France ne seraient épargnées. La question n'est pas de savoir si la crise de la dette va conduire les marchés à attaquer la France mais de savoir quand cela va se produire. On peut vérifier mes propos. Je ne le dis pas pour vous révéler que je suis un extra-lucide. C’est tout le contraire. Ce que je disais et dis encore est totalement à la portée de n’importe quel observateur. A condition de ne pas être fanatisé comme le sont les drogués du « Oui » avec leur mirage de « l’Europe qui protège ».
Une nouvelle escalade s'est produite depuis un mois. Fin avril, l'agence Standard and Poor's a frappé un grand coup en mettant sous surveillance négative la note des Etats-Unis, une décision qui peut conduire à une dégradation de la note elle-même. Un événement qui montre que les « marchés » et leurs officines ne reculeront devant rien ni personne pour maintenir leur emprise et leur pression sur les Etats. En fait l’agression contre le budget du président démocrate signe le crime. Les agences de notation sont dans la main du clan conservateur nord-américain. Ceux-là ont une stratégie mondiale et ne s’en sont jamais cachés. Ils doivent défendre le statut du dollar comme monnaie de réserve. Sinon il s’écroule et les USA avec. Donc ils doivent écrouler l’Euro. Donc ils doivent frapper le point de fragilité. La faille est dans le système qui fait gérer les déficits des Etats par le recours à l’emprunt bancaire sur le marché financier international.
Ce week-end c'est l'Espagne qui a vu sa note dégradée, ce qui la pousse à son tour vers les griffes d'un plan de sauvetage de l'UE et du FMI. L'Italie aussi, qui figurait pourtant dans le même groupe des dettes "sûres" que la France, a vu sa note mise sous surveillance négative. Et les marchés commencent maintenant à relever que la France est le 4ème pays de la zone euro le plus en déficit … après l'Irlande, la Grèce et l'Espagne, et au même niveau que le Portugal. Pour l'instant cette fragilité n'est pas encore perceptible dans les taux d'intérêt de la dette française, qui sont à peine de 0,3 points au dessus des taux allemands. N’empêche. Si l’Espagne tombe, le fond d’intervention européen est enfoncé car la prise en charge de cette dette est hors de portée de ses moyens. Et s’il apparaît que l’Italie devait suivre, avant même le commencement de opérations tout se bloquera. Car si les gugusses médiatiques ne s’intéressent à rien de sérieux, les gens sérieux eux savent depuis des mois, comme moi et tous ceux qui suivent l’actualité des travaux du Parlement et de la Commission européenne que le système mis en place est un château de cartes.
La situation pourrait rapidement se dégrader avec les rebondissements de la crise grecque. Car c'est la France, comme je vous l’ai raconté, qui est la plus exposée en Europe dans la dette grecque. Au début de l'année 2010, les banques et assurances françaises détenaient 76 milliards d'euros de dette grecque dans leurs comptes, contre seulement 36 milliards pour l'Allemagne. C'est ce qui pousse la France, grandes banques en tête, à s'opposer à une restructuration de la dette hellénique. Seule la BCE continue elle aussi de s'opposer à une telle solution. A l'inverse elle est soutenue par l'Allemagne et le président de l'euro-groupe Jean-Claude Juncker. C'est l'occasion d'un nouveau chantage odieux vis-à-vis de la Grèce. Papandréou s'apprête à présenter un nouveau plan pluriannuel de mesures d'austérité, alors que l'encre du précédent n'est pas encore sèche avec ses 50 milliards de nouvelles privatisations. Mais ce n'est encore rien par rapport à ce que Jean-Claude Juncker a imaginé. Voyez le grand démocrate. Il propose de créer une agence indépendante du gouvernement grec pour piloter les privatisations en lien avec le FMI et l'UE. Il ne s'agit même plus de dire à la Grèce ce qu'elle doit faire mais de le faire à sa place ! L'Europe autoritaire s'installe pour de bon. Et la dette devient l'invariant d'échelle de la soumission des peuples aux marchés financiers. Partout c'est en son nom que le peuple et les intérêts du grand nombre sont écartés.
Dans leur bras de fer face aux Etats sur la dette, les marchés ont une hantise : le retour de l'inflation. Le phénomène est mondial et touche toutes les économies. Même les plus fanatiques de la stabilité de la monnaie n’arrivent pas à y résister. Voyez plutôt : en avril les prix avaient augmenté depuis 1 an de 8,6 % en Inde, 6,5 % au Brésil, 5,3 % en Chine, 4,5 % au Royaume Uni, 3,2 % aux USA, 2,8 % dans la zone euro. La zone euro est certes la moins touchée mais les objectifs d'inflation de la BCE (2 % maximum) sont allègrement enfoncés depuis plusieurs mois. C’est la première fois depuis les années 1980 que toutes les grandes économies de la planète sont touchées en même temps et durablement par ces hausses rapides de prix. Car cela dure depuis plusieurs mois. Les bonds conjoncturels des prix du pétrole ne suffisent pas à expliquer cette lame de fond. La hausse des prix de l’énergie est de toute façon une tendance lourde qui ne peut que conforter cette inflation structurelle et durable.
L’inflation c’est le cauchemar du rentier. C’est le poison qui hante les marchés financiers et les banquiers. Dans leur jargon, ils expliquent que l’inflation "brouille le système de fixation des prix", au détriment de la rémunération de l’argent placé. Avec l’inflation, il devient plus intéressant de consommer ou d’investir productivement que de placer son argent. Pour les marchés, c’est une menace considérable car elle peut tarir le flot de liquidités qui les abreuvent et leur permet d’entretenir leurs spéculations. Venue d’ailleurs, l’inflation n’est pas contrôlée par les marchés et fausse donc tous les calculs financiers. Des milliards risquent donc de jeter l’éponge et de sortir des marchés pour revenir dans l’économie réelle.
L’inflation peut ainsi atteindre le cœur du moteur du capitalisme financier. Elle est donc un allié pour tous ceux qui, comme nous, veulent dé-financiariser radicalement l’économie. Et pas seulement l’économie mais plus largement l’activité humaine soumise jusque dans l’intime à la tyrannie du court terme et de la vitesse qu’induit dans toute la société le règne de la finance. Mais pour que l’inflation s’installe vraiment et ruine la rente, il faut que s’engage une boucle des prix et des salaires. Sinon ce sont à court terme les ménages et les travailleurs qui trinquent avec des hausses de prix non compensées par des hausses de salaires. Même s'il n’est pas encore arrivé chez nous, cet enchaînement est déjà à l’œuvre dans les nouveaux moteurs de l’économie mondiale. Notamment en Chine où les salaires progressent très rapidement : le salaire minimum y a augmenté de 20 à 30 % selon les provinces depuis l'été 2010. L'explosion des conflits salariaux en France en est aussi une illustration éclatante.
Bien sûr les banksters ne vont pas se laisser faire. Pour résoudre le problème de la dette, les Etats et les banques centrales sont face à un choix. Soit laisser filer l'inflation pour dévaluer la dette et ainsi alléger le poids des intérêts à verser. Soit contracter la demande, les dépenses publiques et l'investissement pour dégager de l'épargne supplémentaire pour financer la dette. Les marchés pèsent de tout leur poids pour que la deuxième solution s'impose. Dans la zone euro c’est donc le branle-bas de combat contre l'inflation. Alors qu'elle est encore très limitée en Europe avec 2,8 %, la BCE a sorti en avril l'arme lourde du relèvement des taux d'intérêt. Là où la Réserve fédérale américaine et la Banque d'Angleterre font au contraire le choix du maintien de taux très bas, alors même que l'inflation est plus forte dans ces pays. Eux font donc pour l'instant le choix de financer la dette par l'inflation. Dans la zone euro à l'inverse, la crispation anti-inflation ne se cantonne pas à la BCE. Elle contamine toutes les politiques mises en œuvre. Une des priorités explicitement annoncées du fameux "Pacte Euro-Plus" n'est-elle pas d'éviter des hausses de salaires ? Une telle politique enchaînée aux préoccupations des marchés expose l'Europe à un regain de chômage et de pauvreté. L'économiste Patrick Artus le résume sans détour dans une note de la banque Natixis : "Il va falloir que la BCE déprime profondément l'activité pour que son objectif d'inflation soit respecté. … Le coût en activité et en emploi de la désinflation dans la zone euro sera aujourd'hui très important." Chers lecteurs, vous êtes prévenus.
Dans l'affaire DSK, les réactions de solidarité mal formulées ont aggravé le sentiment d'une solidarité de caste qui, cette fois-ci, prenait en plus le visage d'un mépris ou d'une ignorance d'un fait fondamental : les violences faites aux femmes. C'est pourquoi je crois utile de faire connaître un texte essentiel qui a éclairé mon point de vue. Il s'agit d'une tribune publiée dans "Libération" par Clémentine Autain que je vous invite à lire sur son blog.
Est-ce que les militants de la gauche du PS vont finir se rendre compte, malgré les exhortations de Gérard Filoche, animateur de Démocratie et Socialisme, que Martine Aubry n'est pas forcément moins à droite que DSK, même si elle a été élue à la tête du PS avec les voix de la gauche du PS.
Je viens d’apprendre tardivement (j’étais coupé du monde tout le week-end) que Martine Aubry a soutenu la candidature au FMI de Christine Lagarde. Dans "Aujourd’hui en France" : "Pour Martine Aubry, « ce serait une très bonne chose pour notre pays et pour l’Europe… »
Quelle honte ! Comme s’il n’y avait pas d’affaire Tapie. Comme si Lagarde n’était pas une ultra libérale, un pilier du gouvernement Sarkozy.
Comment est-ce possible après ça de choisir Aubry comme candidate "socialiste" à la présidentielle ? Déjà pour D&S c’était pas facile d’envisager de faire campagne pour DSK, mais là, comment les militants de ce courant peuvent-ils appeler à choisir celle qui soutient la ministre de Sarkozy ?
Ressaisissez-vous, les socialistes de gauche (non, ce n'est pas un pléonasme) !
Je n'apprends pas la vie au porte du soleil mais sur mon lieu de vie dans mon quotidien.
Pas trop d'utopies, mais une confrontation au réel avec les gens ordinaires.
L'Espagne, illuminée ce dimanche par le P.P., le peuple espagnol n'a que faire de ce squat à ciel ouvert et à ces manifestants qui se battent avec des fantômes.
Pourtant en Espagne comme en France, on peut affronter l'ennemi. Chaque lecteur, contributeur de ce blog qui est aussi syndicaliste au sein de son entreprise sait bien que les rapports de force sont durs.
Alors ce qui se passe à la porte du soleil ou le concept utopique de révolution citoyenne, est bien loin de mes préoccupations.
Mr Mélenchon, pour tracer un cahier de route pour sa vie et envisager des objectifs, il importe de savoir se situer.
Au sein de notre univers infini, peuplant une planète finie, le contrôle de notre démographie s'imposera un jour à moins que quelques cataclysmes ne viennent enrayer notre expansion.
Le QUID stipule que la terre peut subvenir à 30 milliards d'individus sur le modèle des paysans du Bengladesh et à 1 milliards s'ils vivent sur le modèle des européens de l'ouest !
Nous avons mis environ 500 mille ans pour atteindre le milliard d'humains vivants sur terre, c'était en 1801 ! En 210 ans nous sommes passés à bientôt 7 milliards, et chaque semaine nous sommes 2 millions supplémentaires !
Pour discerner sa situation et orienter son action le peuple à besoin de participer au débat. Sur une stelle placée devant l'immeuble de l'ONU dans le marbre, gravé par l'oligarchie, l'objectif annoncé de stabiliser l'humanité à 500 millions d'individus !
Sans tuer plus que d'habitude, plutôt en misant sur la stérilisation.
Dans cette délicate réflexion entre les relants d'eugénisme qu'elle implique au regard de l'histoire (pour faire court, la théorie de Malthus qui fit que, dans les années 20 aux USA, 24 Etats pratiquaient l'avortement préventif et répressif visant à éradiquer la mauvaise graine...puis Hitler qui en fait tant, que l'eugénisme est encore aujourd'hui contraint d'agir en secret ou sous couvert de partis politiques identifiés ou de fondations prônant la prévention des naissances), et la dure réalité d'un lieu de vie commun fini, il est difficile de trouver un politique qui ouvre les débats sur la question fondamentale de notre gestion démogrphique mondiale. Cela à l'air de ne concerner que les hautes sphères comme si l'Homme commun ne pouvait pas comprendre ces enjeux pourtant capitaux.
A 1 enfant par couple nous ne sommes plus qu'1 milliard en 7 générations. C'est bien trop simple.
Mr Mélenchon, vous avez dû réfléchir à...
Lorsque la droite gagne en Espagne il ne faut pas se "leurrer" c'est un phénomène de rejet du parti "de gauche" au pouvoir, qui pratique une politique draconienne de réduction des couts, de suppressions d'acquis sociaux... Nous subissons ici la même chose c'est pas la peine de s'étendre, et cette politique "imposée par le FMI" provoque une baisse abyssale du pouvoir d'achat des Espagnols, un chômage très élevé dans toutes les couches de la population, avec un "bonus" pour les femmes et les jeunes.. Ce type de politique est pratiquée dans toute l'Europe.. Et donc régulièrement le parti au pouvoir en fait les frais sans que cela ne change réellement les choses car le bi-partisme est monnaie courante ! La "gauche" n'ayant de gauche que le nom, pratiquant a peu près les mêmes "modèles" économique.. (peut être avec un peu de "beurre en plus ?)
Cette politique, en es ce vraiment une, ce serait plutôt un dictat économique, s'accompagne partout en Europe d'un populisme exacerbée, avec désignations de bouc émissaires (les étrangers) et une parfaite complicité des médias, entrainant du même coup la montée des ex-groupuscules d’extrême droite ce qui permet de tenir en "équilibre" fragile cette entente imparfaite entre la droite et les sociaux démocrates : ils sont tous contents et les vaches a lait sont bien encadrées !
L'imprévu pour le moment, c'est ce qu'ils appellent l'extrême gauche, (sommes nous vraiment extrêmes ? hein ? qui peut faire basculer a tout moment cet équilibre juteux ! Et encore ce n'est pas sur qu'il n'y ait pas pensé, en Espagne, au Portugal, en Grèce, en France, En Allemagne le "sentiment Républicain pour les uns ou la "triste" mémoire pour les autres incite au "vote utile" (quel républicain de gauche irait voter le pen au deuxième tour ?)
On n'est pas sorti de l'auberge, tant que la vrai gauche ne sera pas capable de passer les 20 % et pour notre cas a nous Français être présent au second tour...
La question. Ne vous semble-t-elle pas importante ?
@ Jonathan 28, Jean Mi 37. Je comprend vos objections disons pragmmatiques. Concernant la hiérarchie des salaires, les propriétés singulières d’un travail (du maçon, de l’infirmière, du professeur…) d’un individu déterminé, l’intensité de son effort, ses connaissances, sa créativité, son état de santé, ses soucis de famille, la fatigue, l’ennui ou la satisfaction qu’il éprouve durant sa tâche ne se retrouvent jamais dans la comptabilité du travail abstrait et encore moins dans les justifications de l’échelle salariale (l’heure de travail et son taux horaire par exemple), que l’économiste leur substitue. La force de travail et ses potentialités doivent se présenter comme des marchandises, payées par les salaires. Dans cette opération, résultat d’un rapport de force, il est fait abstraction de la réalité concrète éprouvée de chaque situation de travail réel, qui varient en fonction du contexte de l’entreprise, du métier, de l’emploi occupé, de la souffrance ou du plaisir qu’il procure, des diplômes… mais aussi de l’expérience vécue, de l’âge, de l’histoire, des antécédents générationnels, des talents de chaque individu. C’est pour surmonter l’ impossibilité de mesurer l’effort et la contribution de chacun que le système économique fonctionne avec des catégories de substitution, des équivalents objectifs.. mais dont il capte les énergies, les besoins, les désirs. L’économie les suppose, les vampirise et projette leur réalité hors d’eux-mêmes dans le quantitatif, la valeur, le salaire, les instruments comptables…).
Sans faire le flagorneur, le post de Jean-Luc Mélenchon sur les dettes souveraines est clairvoyant. Bientôt le tour de la France viendra et Christine "the" Gard, comme on la surnomme à Bercy viendra nous expliqué TINA qu'il n'y a pas d'autres alternatives et qu'il faut aller chercher l'argent la ou il se trouve c'est à dire chez les "pauvres" bien sûr !
Honte au PS pour sa position face à la candidature de Lagarde au FMI
Plus jamais le PS au pouvoir, et si J-L. Mélenchon appelle à voter pour le PS au deuxième tour, je ne voterai plus.
A bon entendeur.
Ne nous cachons pas derrière notre petit doigt !
La réalité des manifs espagnoles est le rejet clairement matérialisé de la sociale démocratie que DSK et sa bande comptaient installer chez nous en 2012.
Hollande, Aubry n'en sont pas loin et je les invite à ce poser les questions maintenant et pas en 2012.
Le PS perdra de toute manière les élections de 2012 car les gens ont vu qu'ils ont été trompés, trahis !
Soit le PS est battu au 1er tour par la vrai gauche et nous pourront infléchir le libéralisme. Soit le PS perdra au 2eme tour car abandonné par les électeurs qui ne reconnaissent rien de gauche au PS ! Pas plus les Porsches, que les Riads et que bien d'autres choses. Ils seront laminés et moi je les soutiens pas non plus !
Certains diront ! ou mon dieu le "vote utile", ou le risque de maintenir Sarkozy.! Et alors. Finalement entre un Sarkozy qui s'assume bêtement et crânement et une Martine Aubry qui félicite Mme Lagarde, où est la différence ? où?
On peut prendre le truc dans le sens qu'on veut le PS vient de mourir sous nos yeux depuis le premier acte Jospin et DSK n'y aurait rien changé. D'ailleurs aux personnes qui s'enferment dans leurs illusion je rappelle que Mme Royale avait facilement renvoyé dans les cordes le sieur DSK tout économiste qu'il soit.
Alors maintenant la balle est dans le camp de la vraie gauche ! Soit ils arrivent a s'unir et Jean-Luc Mélenchon à le courage d'être loyal à sa famille de gauche depuis le début ! Soit il s'enferme dans des clochers comme sieur André Gerin qui défend plus que lui même et alors le constat sera clair ! Les gens voterons comme en 1933 ! C'est peut être pas des débats avec la Marine Le Pen qu'il faut faire, mais plus entre les groupes de gauche (la vraie) pour savoir si l'on veut gagner ou disparaitre ! 2012 sera la fenêtre de tir du Front de gauche ! Après si l'on n'a pas réussi, ce sera fini.
Message personnel au Webmestre:
[Edit webmestre : Oui, vous avez bogué dans votre adresse. Et que je la connaisse ou pas n'a strictement aucune importance dans cette histoire ! C'est un système automatique, justement pour que je ne sois pas obligé de valider les messages de ceux qui sont correctement identifiés. Je pensais que vous l'aviez compris... depuis le temps]
Cher WB, j'imagine que votre emploi du temps est bien chargé et je ne souhaite pas vous faire perdre ce temps. Cependant il me semble indispensable de lever un doute: j'ai le sentiment que vous vous sentez à chaque fois quelque peu agressé, (ce qui n'est pas mon intention de même je suppose que les autres intervenants qui vous interrogent) et que vous répondez en conséquence, soit pas forcément ressenti agréablement, vous cherchez des preuves de notre mauvaise foi supposée. (J'ai entendu J-LM dire "je suis fatigué et ça me rend agressif, c'est pas bon !") Détendez-vous, nous venons sur ce blog en camarades, bien sûr avec nos petits défauts mais qu'il faut relativiser.
Chez vous si les bugs n'existent pas, moi mon ordi entre mon adresse de façon automatique (eh oui moi aussi) et si ça a bogué je ne sais pas comment ni pourquoi !
Une fois validé, le tout disparait et même si je savais qu'il y a erreur, que pourrais-je faire sinon rien ou vous réitérer ce même message auquel cas vous prendriez cela pour du harcèlement. Pas bon !
Pour rebondir sur 32 Gilbert LAURET 24 mai 2011 à 10h45 et votre réponse, je vous propose respectueusement une solution qui pourrait vous faire gagner du temps tout en levant l'incertitude des commentateurs: mettre dans la charte un code correspondant a chaque motif de modération et simplement éditer ce code pour expliquer votre modération.
En espérant ne pas vous avoir ennuyé et que ce message sera reçu comme voulu, soit constructif, je vous souhaite bonne continuation dans votre difficile tâche. Restez zen !
Cordialement
Je sais que ce n'est pas politiquement correct à dire mais l'écriture en -e- (citoyen-ne-s, inscrit-e-s, espagnol-e-s etc..) est vraiment insupportable.
Les sondeurs : ceux qui pénètrent... les consciences, nous expliquent aujourd'hui que n'importe quel socialiste ferait au moins aussi bien que DSK à la présidentielle leur seul socialiste qui selon eux était encore, il y a quelques jours le seul qui pouvait battre le brave Nicolas à la présidentielle de 2012.
Bonne question. A quel moement se foutent-ils du monde ? maintenant, il y a une semaine ou en permanence !
Ces pénétreurs de consciences méritent d'être mis en examen pour viol constant des consciences et manipulation permanente des esprits.
Ben oui, n'importe quels socialiste peut faire l'affaire, a condition que ce ne soit pas untel ou untel... ;-)
Et qu'il se contente d'appliquer le programme voté par les militants... (voté avec une longue fourchette).
Soutenir Lagarde au FMI, cela ressemble a de la tactique électorale, a l'Elysée on ne dit rien histoire de pas rappeler au bon peuple que c'est le président qui a "autorisé" DSK a en être le grand ordonnateur, au PS on se dit qu'un autre scandale probable ou non (il suffirai de "jaser" sur l'affaire Tapie) aurait tendance a effacer un peu du discrédit jeté sur les socialistes par un procès qui ne manquera pas de s'éterniser. En gros la campagne va être un joli jeté de fleurs a la tête des protagonistes !
(édit ydaho : oui c'est pas toujours marrant, c'est clair, mais si vous avez besoin d'aide, demandez en ?)
Bonjour,
@ Jean-Mi41 (#60) qui dit, à 13h49, (çà arrive souvent juste après le repas ! ! !):
Une fois validé, le tout disparait et même si je savais qu'il y a erreur, que pourrais-je faire sinon rien ou vous réitérer ce même message auquel cas vous prendriez cela pour du harcèlement
Il y a une petite précaution élémentaire à prendre, surtout si le message est un peu long. C'est de le frapper sur Word ou Works, ou autre TT et ensuite de le recopier sur le site. Lorsqu'il est bien parvenu, vous le voyez s'afficher, même s'il doit être modéré dans les instants suivants. Sauf évidemment si vous devenez "tricard" sur le site, mais là j'ai l'impression qu'il faut avoir "tiré sur la corde" à quelques reprises et subi des rappels à l'ordre.
Le webmestre ne me démentira pas je suppose.
Est-ce que j'enfonce une porte ouverte ?
Amicalement, Marcailloux.
[Edit webmestre : Je ne déments pas. Ce ne sont presque jamais les intervenants qui sont modérés, mais les écrits. Et il peut arriver à tout le monde un hors-sujet, une grossièreté, un lien vers un site poubelle, et dans ce cas il n'y a pas de quoi en faire une pendule. On encaisse la modération et on passe à autre chose. Il peut arriver également qu'une combinaison malencontreuse de mots provoque un rejet automatique par l'anti-spam, auquel cas, le plus souvent, je réintègre le message. Alors évidemment, si on insiste... ou si on insulte...]
Je réitère l'info que jai donnée hier (post 225 sur billet précédent) concernant M.Hollande. Il a reconnu implicitement sur France Inter (8h40 suite à la question d'une auditrice sur son soutien à la candidature de Mme Lagarde) que M.Strauss-Khan était de droite, ayant été choisi pour diriger le FMI par l'"Europe" à qui, dixit M.Hollande, on ne peut demander de choisir une personalité de gauche.
Donc, c'est bien en toute connaissance de cause que le PS allait proposer au peuple de gauche un candidat de droite.
Je trouve cela tellement énorme, mais ne rencontrant pas tellement d'echo ici, fais-je erreur ?
Vous n'êtes pas un extra-lucide pouvant prédire l'avenir mais peut-être une révélateur permettant de mettre en lumière les aspects de notre économie.
Je lis beaucoup d'écrits économique bien que ce ne soit pas ni ma spécialité ni ma tasse de thé, mais par volonté de comprendre et ce depuis 2005, année du rejet du traité européen.
Le système économique actuel tourne en circuit fermé, s'auto alimentant et approchant un peu plus chaque jour du gouffre.
Je pense que ses principaux acteurs le savent, en ont parfaitement conscience, et cherchent par tous les moyens d'en profiter encore un peu.
Tout ce qui est pris n'est plus à prendre et peux servir pour la suite.
Il est donc temps, d'y mettre fin.
L'espagne nous montre le chemin.
Derrière le fétichisme financier, c’est la métamorphose du travail vivant et sa réduction en travail abstrait, en instruments de calcul économique qui constitue l’opération essentielle de l’économie politique, en s’imposant comme une sorte de réalité double et simplifiée de la réalité vivante vécue par chacun. L’économie, les marchés financiers finissent par constituer la seule visibilité du lien social, affaiblissant l’ensemble des structures traditionnelles et des institutions collectives. Dans le monde du capital les rapports entre les individus et leurs conditions de vie doivent être médiatisés essentiellement par la valeur, et sa représentation du monde « dans une identification immédiate avec l’existence qui leur est imposée et avec la société dans son ensemble ». (Marcuse) L’idéologie Sarkozyste a d’ailleurs tenté de jouer cyniquement sur cette confusion entre la revalorisation de la valeur morale du travail et la dévalorisation réelle de la valeur du travail vivant. Le capital se donne lui-même pour le fondement dynamique de tout le système… tandis que l’activité humaine n’est que le support de la valeur d’échange, que le travail vivant, la subjectivité ne sont que des facteurs de production, des chiffres, des variables d’ajustement. Ainsi les règles comptables des entreprises qui formalisent la transformation de la valeur en profit considèrent le travail salarié, le salaire comme un coût de production et donc comme une charge pour les entreprises, situation absurde au regard du fait que seul le travail vivant est susceptible non seulement de dégager du surtravail et donc de créer de la valeur, mais produit effectivement les richesses réelles et reproduit la vie en permanence, préserve la terre et les sols, entretient les infrastructures, les machines, transmet les usages, les savoir-faires et le patrimoine culturel des générations précédentes...
Super, les médias en parlent ! en disant que les révolutions populaires, non adossées à des partis ou des syndicats ne mènent jamais à rien !
Ils font intervenir des experts, ils ont donc la trouille !
Continuons, prenons la relève !
@Boom #46
je résume :
"aucun pays n'osera rééchelonner sa dette... dès que les grecs renverseront leur gouvernement et sortiront de l'Euro, les Allemands enverront leurs chars pour les faire rentrer dans le rang"
Bizarre ?
1°) pourquoi ne pas "passer à zéro" l'ensemble des dettes, c'est un simple jeu d'écriture, les échanges monétaires sont affaires de convention (et la Grèce est moins endettée relativement que les USA, pour rappel...)
2°) pas sûr que les Allemands envoient leurs divisions blindées en mai 2011 à Athènes, nous ne sommes pas en mai 1941 ! Et en mai 1941, ils étaient passés par la Bulgarie et par la Yougoslavie. D'ailleurs, le Parlement vient de supprimer la conscription en Allemagne... (cf. J. Staline : "combien de divisions ?")
59 redline69
"Soit le PS est battu au 1er tour par la vrai gauche et nous pourront infléchir le libéralisme".
Hypothèse invraisemblable, sans vouloir vous offenser. On peut nourrir les plus hautes ambitions, mais faut pas fumer la moquette, tout de même. Le PS reste le parti dominant à gauche, quoi qu'on en pense, et il sera largement devant le FG. Prendre ses désirs pour la réalité, c'est le meilleur moyen d'aller au devant de graves déceptions et par là de décourager les bonnes volontés.
Ah quel billet... Limpide, net et... clairvoyant.
A propos de voyance, pas besoin d'une boule de cristal pour voir ce qui va arriver. Depuis le TCE en 2005 (& la reprise d'études en économie et gestion), je vois aussi la même chose se profiler. Je ne suis pas la seule. Donc nous serions plusieurs extra-lucides (avec ou sans boule de cristal, marc de café, entrailles de poulet, c'est au choix). Bienvenu au club, Jean-Luc !
Trève de plaisanterie, c'est quand même terrible de voir ses prévisions se réaliser - surtout quand elles sont terribles dans leur contenu. Il est des jours où j'aimerais avoir tort. Mais non. La seule satisfaction que l'on puisse en tirer, pour peu que cela en soit une, c'est que le raisonnement et la stratégie suivis par le FdG sont bien les bons et qu'il faut tenir cette corde-là comme si notre vie en dépendait.
Mais si jouer les Cassandre n'est pas jamais confortable, c'est parfois bien salutaire.
Donc, le remède serait l'inflation à relever. J'avais appris aussi en économie que le chômage diminuait si l'inflation remontait (dans les 5 ou 6%). Si la BCE choisit, contrairement aux USA et l'UK, de maintenir très bas l'inflation, cela va favoriser le chômage - ce à quoi nous assistons dans l'UE.
Je me demande si la BCE ne souhaite pas finalement que l'UE soit une vraie zone de recul social (entraîné par le chômage). L'Europe continentale est une zone où historiquement sont nés les grands mouvements sociaux qui ont contribué à améliorer la vie des gens. Je pense notamment au programme du CNR. Casser tout cela est l'objectif de cette Europe "qui protège". Tout cela est bien voulu. On épargne les USA et l'UK, mais pas les autres - c-a-d nous !
Une fois bien cassée, la population de l'UE sera mûre pour le grand marché transatlantique. Nous serons alors un réservoir de main-d'oeuvre corvéable à merci, ce qui sera tout bénéf pour certains.
Je me trompe ? Vite, ma boule de cristal !
@MichelP
Vous ne faites pas erreur, le PS, c'est ça : la traîtrise !
@ J L Mélenchon,
" La misère est moins pénible au soleil' chantait C. Aznavour.
Les jeunes, les précaires, les sans emplois, vous diront ce soir à Nice leur ressenti de vivre dans une ville où ils sont devant la vitrine de la vie.
Et que dire des handicapés qui ne touchent que 711 € par mois, qui ne peuvent pas travailler, qui n'ont que cette Allocation pour se vêtir, se nourrir, se loger, qui ne peuvent se payer une mutuelle (trop chère) et ne peuvent être bénéficiaires de la Couverture Maladie Universelle Complémentaire (CMUC) dont le plafond s'établit à 634,25 € pour une personne seule.
@ Commandant P. (69)
1) pourquoi ne pas "passer à zéro" l'ensemble des dettes, c'est un simple jeu d'écriture
Si je "passe à zéro" tous vos comptes, ce sera un simple jeu d'écriture, et pourtant quelqu'un aura perdu un peu d'argent non?
2) nous ne sommes pas en mai 1941
En effet les tanks à Athènes, c'était une image pour illustrer la situation: Jean-Luc Mélenchon dit qu'il faut observer avec attention l'état des dettes, comme si la Grèce ou un autre PIIGS allait déclarer un moratoire sur ses dettes très bientôt. Je dit que ça n'arrivera pas, car l'UE préfèrera les tensions politiques, voire la guerre, à un nouvelle crise économique. J'ignore moi-même comment les choses vont évoluer exactement, mais je rappelle que l'UE a déjà violé sa propre constitution en allant aider la Grèce. L'Allemagne a interdit en décembre dernier au premier ministre irlandais de démissionner alors que la majorité le souhaitait. L'Espagne "socialiste" a même interdit les manifestations (visiblement la Lybie n'est pas loin). Qui a parlé de glissement vers l'autoritarisme? C'est le problème récurrent de l'être humain: le manque d'imagination. Malheureursement l'impossible arrive, et même assez souvent. Demandez aux nombreux témoins des camps d'extermination pendant la dernière guerre mondiale. Le constat est toujours le même: personne ne souhaite croire à l'impossible. Bonne chance.
@ Commandant P (69)
2°) pas sûr que les Allemands envoient leurs divisions blindées en mai 2011 à Athènes, nous ne sommes pas en mai 1941 ! Et en mai 1941, ils étaient passés par la Bulgarie et par la Yougoslavie. D'ailleurs, le Parlement vient de supprimer la conscription en Allemagne... (cf. J. Staline : "combien de divisions ?")
Soit dit en passant, l'oligarchie athénienne d'alors les avaient accueilli les bras ouverts, avec un certain soulagement, même.
Jean-Luc Mélenchon : "La question n'est pas de savoir si la crise de la dette va conduire les marchés à attaquer la France mais de savoir quand cela va se produire".
Ça a commencé !
Cf Le Monde. 20 mai 2011 : L'agence de notation Standard and Poor's (S&P) a annoncé vendredi avoir abaissé d'un cran la note de la dette à long terme du groupe Crédit agricole, à A+ contre AA- auparavant, en raison de son exposition en Grèce.
Et voilà le travail...
L'Austérité imposée aux peuples protège la rente de ceux qui détiennent la dette.
La dette Française creusée par le gouvernement actuel accordant des avantages fiscaux aux plus riches (bouclier fiscal, puis allègment de l'ISF, baisse des impôts sur la transmission du patrimoine) et prenant des mesures fiscales réputées d'incitation complètement inefficaces sur le plan de la relance économique (Baisse TVA sur la restauration, détaxation des heures supp.).
Donc virer l'UMP et Sarkozy est du domaine du seul plaisir de voir la République débarrassée de cette ploutocratie ambiante, mais ne constitue point une politique d'avenir.
La gauche et notamment le PS doit bien comprendre que la victoire électorale n'est pas une fin en soi, mais doit-être le début d'une transformation en profondeur de la société.
On ne se satisfera pas d'une politique d'accompagnement et de gestion des dogmes du libéralisme édifiés par le traité de Lisbonne, héritier de la défunte Constitution Européenne soutenue par le PS et les sociaux démocrates Européens.
Tout a fait d'accord avec Jean luc sur l'inflation.
L'inflation maitrisée et les salaires indexés sur l'évolution des prix a été pendant près de 20 ans un formidable levier économique et social qui a permis à beaucoup de gens de pouvoir se constituer un patrimoine immobilier ou professionnel en partant de rien (ascenseur social). De plus, cette inflation poussait les détenteurs de capitaux à investir leur argent dans la production de biens ou services, sous peine de voir leur capital fondre. Une époque où les revenus salariés et de production réelle évoluaient plus rapidement que les revenus du capital. Maintenant la finance internationale a inventé un système où la destruction d'emplois et de richesses par la spéculation est un levier d'enrichissement pour les détenteurs de ces capitaux. La vente à découvert étant le summum de l'enrichissement sans causes. Il faut mettre la finance au pas du...
"La faille est dans le système qui fait gèrer les déficits des Etats par le recours à l'emprunt bancaire sur le marché financier international "
Certes là c'est du lourd, surtout quand la planche à billets est entre les mains des mêmes ou leurs collabos, ceux là mêmes qui veulent détruire toutes les avancées du CNR, à prendre en compte pour toute révolution citoyenne et aussi prolétarienne.
L'articulation chomage/inflation me laisse plus qu'interrogatif, car très binaire et exclut complètement les luttes revendicatives du monde du travail certes qui ont complètement changées de qualité : nous sommes passés en luttes défensives alors que dans les années précédant 1981 les luttes dans les entreprises étaient engagées en offensive gagnantes, un quatrième facteur intervient c'est le manque de travail organisé avec un volant de chômage en pression constante sur l'humain non rentier malgré la robotisation et l'explosion de la bureautique informatique. Nous pourrions bien sur y ajouter le commerce planétaire internationalisé par les multinationales regroupées, se donnant la main pour le plus de profits partout dans le monde avec soi-disant concurrence loyale et non faussée, la bonne blague, nous comprenons mieux les harcèlements tout azimut des propagandes multiples contre l'état-providence, pour le travailler plus et pourquoi pas le pervers rend libre alors que le plein emploi ne peut-être garanti si une baisse très importante du temps consacré au travail ne soit pas décidée, imposée, exigée.
Oui le rapport de forces a complètement changé, c'est très dur pour les précaires et pour tout le salariat, pour tous, sauf pour qui ? ça doit être facile à trouver sans lire dans le marc de café.
A être 100% d'accord avec Henri Brosse- 25- une bonne Gauche à 30000 euros par mois net, ça fait désordre, 7500 ça passerait mieux, et pourquoi pas 3000 du simple au double si y a pas d'inflation.
Lire ou/relire Marx sur le fétichisme.
Et si tous les états qui, à cause de ces notations bidon, et des taux d'intérêts usuraires, sont dans la mouise refusaient simplement de rembourser !
Après tout ce n'est qu'un contrat entre gens de confiance. Quand une partie la joue mafieuse, pourquoi se gêner.
Ce 24 mai 2011.
Première allusion, dans la Croix (!), du mouvement de soutien aux « indignés » espagnols, qui occupe, depuis vendredi, la place de la Bastille. Ils seraient 200.
Sur ce blog, je n’ai pas encore lu d’information à ce sujet. Ni que d’autres « indignés » occuperaient la place du Capitole, à Toulouse, depuis jeudi dernier.
Pour cette information, la source est un site francophone : http://french.irib.ir/info/international/item/115401-france-les-indigné-e-s-occupent-la-place-du-capitole-a-toulouse
Quelqu’un aurait-il des renseignement à ce sujet ?
bonjour,
à Gilbert, et bien il n'y a pas que M. Aubry car, et au fond rien d'étonnant puisqu’ils font partie du même PS "la sociale démocratie devenue le croupion de a droite européenne" et oui F. Hollande aussi n'a rien à redire sur la nomination de C. Lagarde au FMI !
Qu'ils s'en aillent toutes et tous.
@Arte, 76
Ah! Bon "la note de la dette à long terme du groupe Crédit agricole" ?! Comment ça endetté, mais Christine Lagourde, heuh! pardon Laguarde nous a juré que la crise était derrière nous et que les banques renfloués au frais du contribuables font des profits mirifiques. On m'aurait menti ?
@ Boom (#74)
Je dit que ça n'arrivera pas, car l'UE préfèrera les tensions politiques, voire la guerre, à un nouvelle crise économique. J'ignore moi-même comment les choses vont évoluer exactement, mais je rappelle que l'UE a déjà violé sa propre constitution en allant aider la Grèce. L'Allemagne a interdit en décembre dernier au premier ministre irlandais de démissionner alors que la majorité le souhaitait
Mais la guerre économique existe déja, l'Allemagne par la force de ses excédents impose un euro bien trop fort pour que les autres pays de la zone euro puissent à terme se désembourber du marais dans lequel ils sont plongés.
Seul un armistice économique évitera de très larges remous politiques et sociaux dont on ne sait pas à quoi ils pourraient conduire.(Ils commencent en Espagne, mais attention il n'y a pas autant à se réjouir que çà !)
On peut imaginer que nos voisins allemands ont tout à fait conscience du risque et qu'ils n'ont aucun intéret à ruiner leurs principaux clients.
Nous sommes dans un immense jeu de go.
Voici la synthèse du cahier de doléances de SOL:
- Abolition des lois considérées comme répressives et injustes: Loi SINDE, réprimant le téléchargement pirate, le Plan dit du "processus" de Bologne -réforme universitaire-, la loi sur les résidents étrangers, la loi règlementant les partis politiques et la loi électorale.
- Mesures fiscales et économiques: une TVA progressive, l'établissement de la taxe Tobin sur les profits de la spéculation financière, la nationalisation des banques sauvées de la banqueroute grâce aux emprunts publics, gestion par l'Etat des entreprises en difficultés, réduction des dépenses militaires, fermeture des usines d'armement, retrait de l'Espagne des conflits dans lesquels elle est engagée (Afghanistan et Lybie).
- Mesures sociales: transports gratuits pour les chômeurs, salaire minimum de 1200 euros mensuels, fin des emplois abusifs de stagiaires et boursiers.
- Mesures environnementales: privilégier les transports en commun, fermeture immédiates des centrales nucléaires.
- Mesures à caractère institutionnel: proclamation de la 3ème République, démocratie participative, mandat impératif (par Internet), interdiction pour des inculpés d'être candidats à un mandat électif, fin du financement de l'Eglise par l'Etat.
Enfin, une mesure symbolique: demande de la condamnation du franquisme, comme acte majeur de recouvrement de la mémoire historique.
Oui, bon, qui au Front de gauche n'appelle pas de ses voeux la contagion d'une "révolution citoyenne" qui balaierait toutes ses institutions pseudo démocratiques qui font que le refus et les aspirations des peuples se trouve invariablement confisqué par Janus - ce dieu de la mythologie romaine qui avait deux visages comme nos oligarchies - un de droite (Ump, PP, Cdu...) et l'autre de "gauche" (Ps, Psoe, Spd, Pasok etc...) ? Il est vrai qu'il y a loin de la coupe aux lèvres, mais il faut bien un début ! Quant à l'utopie, il en faut ma non troppo ! Passer du refus et du rêve à la réalité agissante et révolutionnaire, c'est du boulot militant - quotidien, difficile et de longue haleine -, et pas toujours festif et exotique comme le happening madrilène de Puerta del sol !
Moi aussi j'estime que l'écart de 1 à 20 pour l'échelle des salaires c'est encore trop ! un à cinq me semblerait plus acceptable ! Après tout qui a besoin de 30 000 euros par mois pour bien vivre ? Ah bien sur, on en trouvera toujours sur le chemin pour nous dire que DSK méritait son très haut salaire du fait de sa génialissime personne et de ses très hautes responsabilités internationales ! Et que nous les va nu pieds, qu'on s'estime heureux entre 1000 et 1500 euros pour la plupart ! Tout le monde met la main à la patte pour faire tourner cette société, du bas en haut de la pyramide et tout le monde doit être dignement récompensé et considéré à hauteur de sa peine et de sa participation ! Bien sur il est normal qu'à responsabilités plus importantes, salaires plus important soit distribué, mais il y a une limite à ne pas dépasser et de toute façon l'argent à profusion rend fou et imbu de sa personne quiconque en est gavé au delà du raisonnable (vous en avez eu des exemples sous les yeux récemment à droite comme à gauche, pas de jaloux) et ce n'est pas envier son prochain plus riche que soi que de vouloir que les richesses soient mieux réparties. Quand bien même le citoyen de base ne serait doté d'aucun génie capable de porter les autres au fil des siècles, celui-ci ne mérite pas d'être considéré comme un inférieur déjà d'un point de vue intellectuel ! C'est vrai je suis souvent agacée de voir que les gens préfèrent les spectacles faciles aux vrais débats d'idées capables de renverser les mentalités parce que je considère justement que même l'ouvrier devrait avoir le droit à un choix de vie plus axé sur la vraie culture, pas celle de moindre qualité réservée qu'aux couches populaires. C'est là où je veux en venir quand parfois j'ai l'air de railler le peu d'exigence que je constate souvent...
Antigone
"fermeture immédiates des centrales nucléaires"
Ah ben que voilà un programme qui tient la route!
Sachant qu'un gros quart (ou un petit tiers) de la production espagnole est assurée par les 8 réacteurs de ses 5 centrales, que rien ne permettrait de les remplacer à court terme, ce ne sont pas moins de 12 à 15 millions d'Espagnols qui se verront instantanément privés d'électricité. Hop ! Comme ça !
D'autant plus que dans le domaine précis de la production d'énergie, l'urgence de l'Espagne serait plutôt de diminuer ses émissions de CO2, réduite à acheter des "droits d'émission de CO2" aux pays de l'Est.
Avant les centrales nucléaires, c'est les centrales à énergie fossile qu'ils feraient bien de réduire (50% de la production totale).
Peut-être que le mot "immédiate" a légèrement dépassé la pensée des auteurs de cette liste éblouissante.
@Pulchérie p.80
voilà ce que j'ai trouvé.
http://www.lepost.fr/video/2011/05/24/2504783_toulouse-soutient-les-indignes-espagnols.html
j'irais faire un tour ce soir...
@Simon Bolivar.
Je suis d'accord que l'exigence d'immédiateté sur le nucléaire n'est pas réaliste (il y sûrement un effet de mode) mais le reste de la liste demeure raisonnable.
D'autre part, j'observe que l'abrogation de la loi anti-piratage est en tête de la liste. Je regrette que M. Mélenchon (à l'exception de son blog) ne s'exprime jamais dans les autres médias sur les lois répressives votées ou en projet (DADVSI, HADOPI, LOPPSI, ACTA, IPRED).
Je pense que c'est un point à ne pas négliger et que sa vaut bien son pesant de cacahuètes en terme électoral.
Aussi longtemps que le peuple croira ce que les grands médias lui racontent tous les jours et qu'il lui manquera la volonté de faire autre chose de son destin que subir et consommer à crédit, alors nous resterons dans cette situation où le pouvoir économique est confisqué par l'oligarchie capitaliste et le pouvoir politique par des partis interchangeables de droite et de "gauche". Beaucoup conviennent en effet que l'UMP et le PS c'est bonnet blanc et blanc bonnet. Ne croyant plus à rien ils s'abstiennent en masse de voter pour l'un ou pour l'autre. Dans une période récente on a vu que tout était fait pour que ce qu'on appelle "l'opinion publique" préfère les discours haineux et démagogiques de la droite extrême, ou le yakafokon autour de l'anisette ou du barbecue, plutôt que la pédagogie révolutionnaire du leader populaire et médiatique du Front de Gauche, notre ami et camarade Jean Luc Mélenchon ! Voilà pourquoi, à moins d'un an des élections présidentielles et législatives de 2012 et alors même que les forces politiques ne sont pas encore en ordre de bataille, le doute en saisit plus d'un sur la conquête d'un vrai changement par les seules urnes.
@ julie 88
Un grand merci pour le lien. La vidéo est brève mais elle est sur un site connu, et confirme qu'un mouvement citoyen se développe dans la ville rose. La déclaration semble rédigée dans l'esprit Mélenchonien.
A suivre donc.
Candidature de C. Lagarde au FMI.
Mme Aubry approuve avec beaucoup de zéle la candidature.
F. Hollande n'a aucune réserve sur sa compétence.
Silence sur l'enquéte pour abus de pouvoir affaire B Tapie.
Silence sur le licenciement de lynda Asmani.
Silence sur le fait que mme Lagarde est une ministre des plus libérales de la 5éme république.
Mme aubry et F Hollande sont du méme jus des néocons.
Mais si on en parle de C.L.
http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/05/23/la-candidature-de-christine-lagarde-au-fmi-hypothequee-par-des-affaires-judiciaires_1526296_823448.html
L'express aussi reprend la soi disant rumeur d'inculpation..
Le premier étage de la fusée est parti !
@Bertgil, 92
Et une casserole de plus : "Christine Lagarde rattrapée par un conflit d’intérêt avec l'entreprise du fils du patron d'OSEO. Procédure judiciaire en cours."
à Gilbert Duroux. "Le PS reste le parti dominant à gauche [...] il sera largement devant le FG. Prendre ses désirs pour la réalité, c'est [...] aller au devant de graves déceptions et [...] décourager les bonnes volontés"
Je ne suis pas d'accord. Tout peut arriver. Qui aurait dit il y a 1 mois que DSK serait hors course ? Qui nous dit que ce qui se passe en Espagne ne va pas arriver en France et prendre de l'ampleur ? Et quand bien même cela n'arriverait pas, les consciences des français éclairées par l'action des jeunes dans la rue peut nous apporter des voix. C'est pour cela que nous devons les soutenir. N'a-t-on pas vu Izquierda Unida en Espagne passer de 3% aux élections générales de 2008 à 7% dimanche dernier ? Et si comme lui le FG doublait son score des cantonales ? La situation économique peut se dégrader encore plus d'ici 2012 et l'exaspération être à son comble, qui peut le dire ?
De plus, je pense que la situation peut évoluer quand tous les candidats seront déclarés. Ce ne sera pas la même chose si c'est Hollande ou Aubry qui se présente face à nous. Villepin va-t-il déposer sa candidature ? Quand commencera réellement la campagne électorale à la rentrée de septembre les français jugeront moins sur la bonne mine et (un petit peu) plus sur les programmes.
Je vous rappelle que Bayrou a fait 7% en 2002 et 19% en 2007. Il était encore seulement à 8% en décembre 2006. C'est plus qu'un doublement et personne n'avait rien vu venir.
Jospin a fait 16% en 2002, il pourrait suffire de faire 17% pour être au 2d tour. C'est à notre portée.
Bref je vous trouve irréaliste à nier que tout peut encore arriver. Ne soyez pas défaitiste. C'est vous qui découragez les troupes :D)
@redline69
Tout à fait d'accord avec le message 59 : toutes les conditions sont (et seront) réunies pour que la vraie gauche soit au second tour en 2012. Il faut s'en convaincre nous mêmes d'abord pour qu'elle devienne réalité.
Non ce n'est pas fumer la moquette que de l'affirmer, comme l'écrit Gilbert Duroux. C'est possible.
Observez ce qui se passe en Espagne (donc en Europe), ça fait penser à la Tunisie voire l'Egypte: pas des anars qui cassent des vitrines, des gens simples qui ouvrent les yeux, réfléchissent, n'ont plus peur.
Jean-Luc Mélenchon est un tribun sincère, le peuple en marre de cette classe politique dans laquelle il n'a plus confiance (UMP/PS comme dit Marine L.P.) Il nous faut un programme clair, motivant et l'expliquer à l'ouvrier du coin pour qu'il ne tombe pas dans l'escarcelle du FN qui lui fait dans le facile national socialisme.
Et surtout qu'on vienne pas me dire qu'il faudra attendre 2017 ou les municipales de 2014. Pour moi ce sera 2012 ou ce sera fini. Entre Sarko et Aubry / Hollande je voterai Sarko car au moins je ne serai pas un deuxième fois (Cf 1988) un déçu du socialisme... Le vote utile, je joue plus, la gauche caviar socio démocrate non merci.
La declaration du mouvement du 15mai (acampadas) en francais (et 5 autres langues) http://www.acampadaparis.com/
Merci de nous informer sur les réalités qui malheureusement entachent quotidiennement notre "vivre ensemble" dans l'Europe et l'ensemble du monde.
Les têtes dures (comme vous aimez nous appeler) sont derrières vous!
Courage pour le combat d'idée que nous entamons et que nous espérons voir suivi par les autres formations politiques.
Pour moi et ce depuis le début, bien avant la chute de DSK et bien avant 2007, ce sera sans les socialos même si à certains moments de doutes et découragée par les propos de certains ici, je m'étais presque convaincue que... mais non, le comportement du PS me dégoûte trop ! Ce sera vote front de gauche ou rien ! De toute façon je pars du principe qu'on a nos chances vu le contexte de tempête sociale et d'ici 2012, les casseroles de gauche comme de droite vont toutes nous jouer la mélodie des cocus alors je ne préfère pas penser qu'on n'y sera pas au second tour ! Parce que penser cela, ce serait déjà s'avouer vaincus avant la bataille. Il ne sert à rien de jouer les oiseaux de mauvais augure, tout peut arriver et puis de toute façon si on rate la révolution par les urnes, ce sera fatalement la révolution par les armes tôt ou tard... parce que quand tous les désabusés qui auront voté FN ou Hollande ou Sarko bis (il faut croire qu'il y en a qui sont masos) s'apercevront qu'ils vont encore trinquer, ca va faire très mal alors trinquons par anticipation à notre victoire.
Jean-luc dit dans France Soir : "je répands une énergie d'enfer sur les gens, et un optimisme complet". C'est exactement cela, j'ai la banane. Merci Jean-Luc
Je suis palois (citoyen de la ville de Pau) et je compte bien me rendre au rassemblement demain soir.
Apparemment le mouvement prend de l'ampleur, et je veux être de ceux qui changeront les choses.