03juin 11
C’était la semaine glauque. De l’affaire DSK à l’affaire Tron en passant par le coup de Ferry, on a bien pataugé. Je me suis tenu à distance des sollicitations médiatique sur ce thème. Car que dire ? Comment dire ? Ce qui est en cause met en jeu des principes également délicats et impératifs. C’est bien pourquoi il y a une justice organisée, avec ses procédures et ses méthodes. Les unes et les autres ne sont pas complexes et lentes du seul fait d’un goût des gens de lois pour les amphigouris. C’est au contraire consubstantiel à la nature des problèmes posés. A cette heure, tout cela est emporté et détruit. D’un côté la justice institutionnelle, de l’autre le tribunal médiatique. Voyeuriste, crapoteux, versatile, il fait feu de tout bois. Il organise le grand déballage et le condamne, fait parler puis fustige les propos. Reprend en boucle le moindre pet de mouche jusqu’à lui donner le retentissement d’une bombe nucléaire. Je suis fasciné par la tentative de prise du pouvoir que cette semaine a permis d’observer de la part des médias. D’abord c’était « avons-nous tu ce que nous savions ». Et de cette pseudo interrogation, puisqu’en réalité ils ne savaient rien qu’ils n’aient montré déjà de toutes les façons possibles, une décision a été notifiée en ritournelle. Dorénavant il y aurait un droit d’inquisition, nommé « devoir d’information » sur la vie privée des personnalités qui ont une activité publique. Ce discours nous en connaissons le fond finalement très années trente et anti-démocratique : c’est pire que « tous pourris », c’est « tous pervers ». Les unes de « Marianne » et du « Nouvel Observateur » évoquent bien la presse d’extrême droite de la pire période. La palme au « Nouvel Observateur », qui m’a fait tant de leçon sur mon populisme, avant de publier sa une où la Rolls de « ceux qui ont tout » est représentée avec une Marianne républicaine comme bouchon de radiateur ! Et avec une cocarde tricolore sur le pare-brise ! C’est le fameux refrain de la « gueuse » des journaux de la cagoule et des autres officines antisémites. Dans ce registre le petit cochon à la une de Marianne ne vaut pas mieux. Mais eux au moins ne font pas la morale aux autres. La bonne technique selon moi est de parler d’autre chose et de laisser les voyeurs à leur étrange invasion de l’espace public. D’autant que pendant ce temps il se passe des choses autrement plus décisives.
On se souvient de la subtile déclaration d'Angela Merkel le 18 mai dernier à propos du farniente dans les pays du sud de l'Europe. La virago avait enfilé les clichés. Pour elles les gens du sud "prennent leur retraite plus tôt que les Allemands" et ils ont des "vacances très longues". En France aussi, ce discours a ses perroquets. Dimanche passé, j'en ai rencontré un spécimen rustique sur le plateau de BFM TV, en la personne de l'économiste Michel Godet. Il était question de l'Allemagne et de son soi-disant merveilleux modèle de croissance. Godet a prétendu que je mentais quand j'ai indiqué que "nous sommes plus productifs qu'eux, nous travaillons plus longtemps qu'eux". Il a ensuite récité les mantras des libéraux : "il faut remettre la France au boulot, on travaille par habitant deux semaines de moins que l'Allemagne". Rien n’y fera pourtant. Je sais que j'ai raison, chiffres à l'appui. Je n’aurai pas attendu longtemps pour être confirmé. Dès lundi matin c’était chose faite. Le 30 mai en effet, une étude économique de la banque Natixis est venue confirmer ce que je disais. Le titre de cette note est explicite : "Les Allemands travaillent-ils plus que les Européens du Sud ? Non, ils travaillent beaucoup moins, et pas plus intensément". Vient alors une démonstration accablante pour le sieur Godet, graphiques et équations à l'appui. On y apprend par exemple que la durée annuelle moyenne du travail est largement supérieure en Grèce, Portugal, Espagne et France qu'en Allemagne. Et cela se vérifie non seulement pour la dernière année connue, 2009, mais aussi sur les 10 dernières années ! Les Grecs travaillent en moyenne 2 119 heures par an contre 1 390 heures pour les Allemands ! Sur les retraites, les mensonges de Merkel sont éclatants. L'âge effectif moyen de départ à la retraite est quasiment le même en Allemagne (62,2 ans) qu'en Espagne (62,3 ans), au Portugal (62,6 ans) et en Grèce (61,5 ans). Quant à ma démonstration sur la productivité des travailleurs français, elle est aussi confirmée par cette étude. Pour les derniers chiffres disponibles à fin 2010, la productivité horaire du travail de la France est supérieure à celle de l'Allemagne. Je ne sais pas si mes lignes peuvent avoir le moindre impact sur le niveau général du débat public quand par hasard il vient sur des faits concrets et des données techniques. Je sais cependant que nous avons pour nous toutes les raisons de tenir bon. Que tous ces gens mentent et truquent les faits n’est pas le plus grave. Ce qui est désolant c’est que leur obsession soit devenue des lieux communs répétés à tout bout de champ. Et que dès lors les décideurs puissent en toute impunité prolonger sans fin des traitements qui nous conduisent tous au désastre.
Le traitement des problèmes est si absurde ! Les menaces de non versement de « l’aide » à la Grèce n’ont aucun sens. Si la Grèce faisait défaut, plusieurs banques de niveau mondial tomberaient. Le choc effondrerait une bonne part du cœur financier du système. En tout cas cela frapperait à mort plusieurs grands établissements français et allemands. Qui peut vouloir cela ? De même la danse mortelle des agences de notation autour des pays du sud de l’Europe n’est pas innocente. Certes elles permettent aux banques de se gorger. Comme il est frappant de voir que les emprunts demandés par les Etats soit disant en faillite sont souscrits plusieurs fois. Il y a donc une masse de préteurs qui trouvent l’intérêt des taux de profits offerts supérieurs aux risques de ne pas être remboursés. Où est la rationalité de ce comportement ? Quoiqu’il en soit le système des notes ne mène nulle part. Les agences baissent les notes et renchérissent les emprunts parce que le déficit serait excessif. Mais cela même contribue à augmenter les déficits puisque le service de la dette renchérit pendant que l’activité et les rentrées d’impôts diminuent. Du coup, les agences baissent de nouveau les notes et ainsi de suite. Loin d’être des régulateurs efficients, les « marchés » sont la cause du désordre dans « l’allocation des ressources ». Le libéralisme ça ne marche pas.
Mais si l’Espagne tombe après le Portugal, sans parler de l’entrée en lice du cas italien, le « fond européen de stabilité » bla bla, n’y suffira pas. D’ailleurs ce fonds n’existe pas réellement. L’argent promis n’existe pas. Aucun Etat n’en a l’avance puisque tous sont en déficit. La Commission Européenne pas davantage. Et le FMI vit des contributions de ses membres. Pour constituer le fond et le mettre en mouvement tous les protagonistes devront donc emprunter. Leur surgissement sur le marché financier pour de tels montants est un facteur mécanique de renchérissement des prêts. Surtout que les années 2011 et 2012 sont celles où vont se présenter des besoins de financement gigantesques. Il s’agit du « mur de dette » pointé par les rapports du FMI. Les banques elles-mêmes doivent se refinancer pour une masse de trois mille six cent milliards de dollars. La dette privée entre en scène en quelque sorte. Il faut bien se souvenir que c’est elle la plus importante et de loin aujourd’hui. Par conséquent compte tenu de l’instabilité fondamentale que cette situation implique les petits jeux mesquins et étroits de la Commission et de l’Union européenne sont spécialement dangereux. Ils peuvent déclencher la catastrophe du fait même des moyens qu’ils mettent en œuvre pour la conjurer. Si je m’en tiens a ce que je crois et ce que j’ai vu dans un passé récent, je crois que cette échéance ne pourra pas être évitée.
La destruction de la zone euro ne serait pas une mauvaise nouvelle pour tout le monde ! Car si puissants que soient les effets de système qui sont à l’œuvre, nous devons aussi tenir compte du contexte géopolitique qui les environne. Tout n’est pas seulement pur effet de système dans ce qui se passe. La chute de l’Euro est même une très bonne chose pour les Etats Unis d’Amérique. L’existence de l’euro, surtout à une telle valeur d’échange, en fait une monnaie refuge. Le cauchemar. Les USA se rachètent déjà leurs titres de dette, ils ne publient plus de chiffres sur la masse monétaire dollar en circulation. Cette masse de papier surplombe aux Etats unis une production débile dans l’industrie comme dans l’agriculture. La part de ces deux activités dans le modèle nord américain est quasi résiduelle. Le dollar est un artefact. Un bout de papier. Rien de plus.
La planche à billets de la Réserve fédérale américaine est en effet lancée dans une fuite en avant. Pour elle il s’agit d’absorber coute que coute l’envolée des déficits américains. Depuis février s’est produit un basculement qui montre l’impasse financière dans laquelle les Etats-Unis sont en train de s’enfoncer. Le Trésor américain a annoncé que pour la première fois, le plus gros détenteur de bons du Trésor américains n’était plus la Chine qui ne possèderait plus « que » 900 milliards de bons US, mais la Réserve fédérale elle-même qui détenait alors autour de 1 400 milliards de bons dans le stock total de dette américaine (14 300 milliards de dollars). Au rythme actuel de creusement du déficit fédéral, ce chiffre doit avoir atteint les 1 600 milliards aujourd’hui. Avec plus de 1 400 milliards de trou en 2010, le déficit public états-unien dépasse les 10 % du PIB du pays. C’est-à-dire le même niveau de déficit qu’avait atteint la Grèce au printemps 2010 quand elle a été attaquée par les marchés. En valeur absolue, ce déficit public américain représente tout la richesse nationale de pays comme l’Espagne ou l’Inde. Et chaque jour ce trou se creuse en moyenne de 4 milliards de dollars de plus ! C'est-à-dire l’équivalent de la richesse nationale annuelle de la Guinée. A ce rythme le déficit fédéral devrait atteindre 1 600 milliards en 2011.
Pourquoi ce qui a été jugé inacceptable pour la Grèce est encore jugé acceptable pour les Etats-Unis ? Précisément grâce au moyen de financement illimité que constitue la planche à billets en dollar. Mais ce renflouement permanent en monnaie de singe fait de moins en moins illusion. Les agences de notation, aux mains des adversaires républicains d’Obama, multiplient les coups de canif. J’ai déjà signalé sur ce blog la première menace exprimée début avril par l’agence Standard and Poor’s. Avant-hier ce fut au tour de l’agence Moody’s de mettre la note américaine sous surveillance négative. Ce qui a entraîné une chute de Wall Street effrayée par le "risque très faible mais croissant de défaut passager" des Etats-Unis pointé par cette agence. Ce bras de fer avec les agences de notation recoupe un autre bras de fer entre Obama et les Républicains, désormais majoritaires à la Chambre des représentants qui vote le budget. Depuis le 16 mai, l’Etat fédéral a atteint son plafond légal de stock de dette qui est de 14 294 milliards. Et mardi Obama a essuyé un vote de rejet à la Chambre des représentants à laquelle il avait proposé en urgence de relever le plafond d’endettement à 16 694 milliards. Même sans ce relèvement, la dette publique états-unienne navigue donc désormais au-delà des 100 % du PIB du pays. Comme celle de la Grèce. Et comme le Trésor américain ne peut plus emprunter provisoirement du fait de ce vote de rejet, il bricole dans l’urgence des rustines financières. Il a annoncé jeudi soir la vente à Fiat de la part de 6 % détenue par l’Etat fédéral dans le constructeur automobile Chrysler. Soit plus d’un demi-milliard de dollars de rustine. Avec un impact symbolique énorme : cette vente permet à Fiat de franchir le seuil de 50 % dans le capital de Chrysler !
En ayant rattrapé les Etats Unis sur le plan de la production et ayant accumulé des excédents absurdes, la Chine est elle aussi fragilisée si le dollar va trop mal. Elle a prés de 3 000 milliards de dollars dans ses réserves de change. Mais comment s’en débarrasser ? En achetant tout se qui se présente ? Elle le fait. Avec prudence, compte tenu du niveau de réactivité dès qu’elle se présente comme acquéreur quelque part. Ensuite, en vendant des dollars contre des euros. Mais chaque fois qu’elle le fait, elle mine elle-même la valeur du dollar et accroit le mal qu’elle cherche à parer pour protéger ses actifs. Cercle vicieux, équilibre super instable. La chute de l’euro et la mise au tapis de la vieille Europe est une affaire qui profiterait considérablement au G2, le tandem qui se tient par la barbichette et traine le monde à sa suite. Mon raisonnement est que la chute est inéluctable. D’autres en sont convaincus comme moi. Deux choix se présentent alors.
Premier choix : la solidarité avec les Etats Unis. C’est la ligne de la constitution d’un grand marché transatlantique entre l’union européenne et les Etats unis d’Amérique. Cette stratégie est en route. Elle doit s’achever en 2015. Bien sûr elle n’est débattue dans aucun parlement national alors même que le projet avance à coup de déclarations communes et de plans de transition adoptés avec force congratulations dans les réunions internationales. Elle ne fait non plus l’objet d’aucun débat dans les médias. Mais la chose se fait. Pour moi c’est une faute lourde. Les Etats unis d’Amérique nous considèrent comme leur arrière cour. Ils négocient directement avec les Chinois sans tenir aucun compte de nos intérêts qui ne sont pas du tout les leurs. En caricaturant : eux spéculent, nous, nous produisons. Ils nous parasitent. Nous les alimentons.
Les Etats Unis nous entrainent dans leur chute. Et dans leur déclin. C’est pourquoi dans mon livre « Qu’ils s’en aillent tous », j’ai proposé de garantir notre indépendance et notre souveraineté en négociant de façon privilégiée avec ceux qui sont notre problème en matière de compétition dans la production. Ceux qui seront « le numéro un » du monde, à coup sur, dans moins de vingt ans. Les Chinois ! Mon raisonnement est qu’il vaut mieux être en dialogue et partenariat avec le plus fort que de compter sur un autre pour le faire. De cette position des commentateurs superficiels ont déduit que j’aurais je ne sais quelle « tendresse pour la Chine ». Comme si dans ces sortes de sujet il y avait place pour des sottises de cette nature. Cette formule est née dans un commentaire de Marianne 2 sur mon livre. Et, depuis, elle circule dans les fiches argumentaires des gens qui n’ont pas lu mon livre. Ca leur donne des airs importants d’ami des droits de l’homme. Que je reçoive des leçons dans ce domaine, surtout venant de telles personnes, est proprement incroyable. Mais je dois l’admettre compte tenu de ce que sont mes contradicteurs et leurs liens divers ! Pour autant cela n’enlève rien à mon raisonnement sur lequel je suis étonné de ne jamais rien entendre. Je pense et je propose dans un cadre géopolitique. Je fais de la mondialisation un enjeu, peut-être même un point d’appui pour changer son cours et l’abaissement de la souveraineté populaire en Europe et dans mon pays. En face de moi je ne trouve que des gens qui se contentent d’en faire un phantasme et un prétexte à l’inaction.
A T. Berthon (146)
Ne cherchez plus, J.L. Mélenchon est cet homme providentiel du Front de Gauche qui va remettre les pendules à l'heure du partage des richesses un peu plus équitable.
Le système capitalisme ultra-libéral camouflé derrière une "sociale-démocratie" arrive à son terme. L'air frais du large commence à ce faire sentir.
Les dirigeants du PC ont investi à plus de 65 % J.L.Mélenchon comme candidat unique du Front de Gauche, ça c'est une première bonne nouvelle. Attendons le vote des militants qui j'espère ne manqueront pas ce tournant de l'histoire de notre pays, comme ils ont toujours su le faire par le passé.
Reste les Ecolos avec C. Duflot ?
Quant au PS je n'en parle même plus, tellement ils sont empêtrés dans leur égo.
Votez Utile au premier tour sera le vote Front de Gauche.
La gauche avec Ollanta Humala l'emporte au Pérou !
@Humaniste
Votre position a l’avantage d’être claire ! Une petite remarque seulement par rapport à votre commentaire : De mon point de vue, JL MELENCHON ne doit pas être l’homme providentiel.
Comme je l’indiquais en [147], nous ne sommes plus des enfants à la recherche d’un dieu vivant.
Mais si Jean-Luc Mélenchon et son équipe savent convaincre et rassembler, alors oui, je pense qu’ils pourront représenter le changement politique et obtenir des urnes le moyen de réaliser l’espérance du plus grand nombre.Un gros travail reste cependant à faire.
En effet la gauche l'emporte très probablement au Pérou.
En direct du marché des changes, je peux vous dire que les intervenants n'apprécient pas du tout l'élection de ce nouveau "Chavez" potentiel. Première réaction: la devise décroche de 1.20% avant l'ouverture car on s'attend à ce que Humala taxe (voire même interdise) les royalties versées aux compagnies minières, grosses pouvoyeuses de capitaux. Or la plupart d'entre elles sont américaines, on spécule donc que la plupart d'entre elles plannifient de retirer leurs capitaux. On s'attend aussi à une baisse rapide de tous les actifs volatiles et notamment de la bourse, des obligations et des CDS. Tout ceci risque naturellement d'être dommageable pour l'emploi et l'équilibre fiscal du pays, ce qui réduit nettement la marge de manoeuvre d'Humala.
Néanmoins et dans l'immédiat, la banque centrale a plus de 40 milliards de dollars de réserves, ce qui lui permettra de défendre sa devise (comme elle l'a fait massivement dans les derniers mois). Elle a aussi les moyens de racheter ses propres obligations, ce qui atténuera l'effet négatif de l'arrivée d'Humala sur les taux d'intérêts.
A plus long terme, le marché s'attend cependant à ce qu'une équipe d'économistes près à accomoder le marché soit mise en place. Felix Jimenez, en charge de la plannification économique, a déjà dit qu'il respecterait la structure monétaire et fiscale actuelle et c'est dans l'intérêt d'Humala de rassurer le marché dans un premier temps. Sans filet de protection, un comportement trop aggressif serait catastrophique pour l'économie d'un aussi petit pays. Il faudra donc qu'il soit malin et pour le moment l'incertitude est grande... Réponse probablement sous deux semaines, avec en premier lieu la formation de l'équipe de plannification économique de Jimenez.
@Boom
Le marché des changes réagit. C’est la preuve que la gauche peut encore faire peur. Même si il va sans aucun doute y avoir des mesures de rétorsion, économiquement parlant, c’est une très bonne chose que la gauche puisse inquiéter ceux qui sont aux manettes de l’hyper-libéralisme… Une fois de plus, l’exemple vient d’ailleurs !
Après l'Espagne, voici le Portugal qui vote à droite! Ensuite la France ?
Les médias, les politiques et cette sacro-sainte éducation qui nous rends si brillants font que dorénavant on préfère voter pour ceux qui s'efforcent de mettre tout en œuvre pour que le "péril" grec n'arrive pas jusqu'ici. Peu de jeunes pensent que le changement est une solution pour sortir de ce monde triste et malsain, mais notre devoir est de faire comprendre que notre intérêt commun est de réduire nos difficultés et notre souffrance par une vraie politique de défense des "petits" car ceux qui se goinfrent aujourd'hui deviendront des "petits" demain.
Une question aux communistes qui passent sur ce blog. J'ai vu des réactions de dirigeants PC qui laissaient entendre qu'ils ne croyaient pas à un FdG au 2eme tour. Qu'en pensez vous ? J'ai peur que le PC n'ai pas l'ambition de gagner 2012. Par exemple des phrases comme "il faut peser à gauche" sous entendu faire pression sur le PS, ou "il faut faire un bon score aux présidentielles pour avoir des élus aux législatives". Je le dis sans animosité, ayant remercié le PC dans un précédent commentaire avant même qu'ils ne choisissent officiellement Jean-Luc.
Cela me rappelle il y a quelques années, j'avais quitté un gros syndicat qui avait la culture du syndicalisme de masse pour fonder un petit syndicat avec des anars et des NPA. Ces derniers se fichaient de recruter des adhérents et même de faire connaître le nouveau syndicat. Il va sans dire qu'ils n'imaginaient pas faire un bon score aux élections professionnelles. Ils se voyaient comme l'aiguillon du gros syndicat. Le pousser sur sa gauche. Contre l'avis de tous, j'ai pris mon bâton de pèlerin (avec une camarade) et nous avons fait le tour des services (8000 salariés sur des dizaines de sites...) sans heures syndicales ni moyens (nous n'étions pas "représentatifs"). Aux élections suivantes nous étions la 3eme force sur 8. Il y avait une attente forte qui étaient lassée des grands syndicats. Et comme nous avions une culture et des pratiques différentes, il a suffit de le faire savoir pour engranger des voix. Aujourd'hui nous sommes majoritaires...
Lors de nos "tournées" des services, il ne s'agissait pas de faire un travail de fond comme le propose Chassaigne, car les salariés étaient convaincus que nous avions raison sur le constat et sur les solutions mais ils ne croyaient pas que les syndicats pouvaient changer quoi que ce soit. Il suffisait de les convaincre que nous n'étions pas comme les autres et que nous avions des solutions applicables. Nous nous sommes présentés comme une alternative aux grands syndicats. Comme un syndicat nouveau, hors système. Avec des préoccupations nouvelles comme les précaires, les femmes, les plus bas salaires. Mais sans oublier tous les autres (très important). De nombreux non syndiqués, des jeunes, nous ont rejoins. La parole de deux militants, sans l'appui de tous le syndicat, a suffit à attirer le mécontentement des salariés sur nos listes. Certes ce furent des votes de contestation au départ. Mais une fois que nous avons eu des élus, nous avons fait la preuve de notre motivation et de notre compétence.
Ce parcours ressemble à celui du PG et de Jean-Luc, non ?
@ T BERTHON Vous dites:
Puis-je vous demander un service ? Regardez de plus près les chiffres des élections au Portugal, et en particulier ceux de l’abstention. Qu’une majorité (très relative) ait voté à droite n’est-il pas le reflet d’une colère que l’on retrouve aussi en France et d’autres pays ?
OK pour la colère. Mais qu'y a t'il derrière la colère? Certainement pas la volonté de révolutionner les choses. Les gens veulent que çà change, oui, mais pour eux. En France, exprimer sa colère en choisissant le PS plutôt que l'UMP, c'est vouloir récupérer quelques avantages corporatistes que NS a redonné à d'autres. Ce n'est pas pour faire un monde plus juste et plus humain.
Si le changement n'est pas profond, systémique, ce seront toujours le G8, le FMI, l'UE qui dicteront leurs conditions, et la couleur politique de l'élu ne changera rien. On aura les mêmes refrains, liberté du commerce, marché équitable, bienfaits de la finance, l'Europe qui protège,...
Les grands argentiers, comme vous dites, l'ont bien compris. Si tout le monde voulait nous caser DSK, c'était pour calmer les foules et avoir l'assurance que rien ne changerait. Cela aurait fait 5 ans de gagné. Maintenant les grand argentiers sont embêtés. Qui va t'on mettre à la place ?
Merci Mr Mélenchon et merci à toutes celles et tous ceux qui lui font confiance pour porter le Front de Gauche à la présidentielle.
J'ai envie de demander à Mr Sarkozy si il serait prêt éventuellement à sortir les armes, les vraies les lourdes, si les français descendaient dans la rue en réclamant son départ et celui de son gouvernement comme cela c'est fait au Maghreb et dans beaucoup d'autres lieux aussi. Où est donc le journaliste qui aura les... le courage de lui poser la question ? En tous cas de mon côté, je le vois très bien en petit Kadafi nerveux, près à tuer tous ceux qui voudraient le renverser.
Mélenchon Présidons !
@numero ouno : la gagne.
Comme le reste cela se construit, il y a comme une forme de superstition à l'affirmer en début de campagne. Mais rappelons-nous 2004-2005. Ceux qui disaient qu'on allait gagner le 29 mai 2005 se comptaient même pas sur les doigts d'une main. Et pourtant nous l'avons fait, collectivement et pas à pas en menant un débat intense exigeant dans tout le pays. Voilà ce qui nous attend, et qui doit nous donner de l'énergie à revendre. Comme le dit Jean-Luc dans sa conférence de presse d'hier "il va nous falloir vider la mer avec nos mains, creuser les montagnes avec nos doigts" mais "Yes we can". Nous sommes au début d'une aventure enthousiasmante et on va le sentir collectivement quand on franchira le cap de la gagne possible comme nous l'avons senti le 16 mai 2005 à la maison du Peuple de Clermont-Ferrand où étaient réunis : Claude Vallenet président d'Attac, Claude Debons, Martine Billard, André Chassaigne, Olivier Besancenot et Jean-Luc Mélenchon. Voilà et la démarche et les forces à rassembler. A mon avis la réunion du 24 juin à Gennevilliers devrait lancer un nouvel appel des 200 qui comme en 2004 lancerait la dynamique irrésistible du front de gauche élargi et donc transformé.
@Jake B [158]
Je suis tout à fait d’accord avec vous. En aucun cas, la gauche « traditionnelle », autrement dit le P.S. n’est capable de répondre aux attentes de toutes les personnes qui osent descendre dans la rue malgré les agressions des forces de l’ordre, et de toutes les personnes qui ne descendent pas dans la rue mais qui ne supportent plus le joug des extrémistes libéraux.
Je suis aussi d’accord avec vous quand vous dites que ce n’est pas la colère qui doit guider notre vote. C’est l’indignation, qui est une association de colère et de réflexion.
C’est avec la réflexion que l’on doit voter, pour que le vote amène les vrais changements nécessaires et une politique qui prouve qu’il n’y a pas que l’ultralibéralisme comme modèle économique. Et dans ce contexte, JL Mélenchon commence à être vraiment intéressant.
A suivre
@JLM
Le libéralisme ça ne marche pas.
Bravo! Tout n'est qu'une question de rassemblement sur des thèmes évidents, pour que les gens vous écoutent. Ils peuvent être de n'importe quel parti, cela ne me gène personnellement pas (n'oublions pas la résistance française et le CNR qui en découle). D'ailleurs ils n'ont, en général pas de parti politique. Ils approuvent ou rejettent, souvent tout en bloc dans un parti, mais peu s'encartent pour mener l'action. Croyez-vous que les tunisiens ou les égyptiens voulaient vraiment tout le changement qui s'est opéré grâce à eux, fin de la dictature, liberté de la presse et des partis politiques. Lorsque Michel Serres dit "les découvertes se font par hasard", il veut dire à mon sens que quand quelque chose ne marche, on ne connait pas à l'avance ce qui va le remplacer ou l’améliorer. Et même malheur à celui qui voudrait l'imposer.
L'exploitation de l'homme par l'homme ne marche plus, et il n'y a pas de libéralisme sans exploitation. Tout le reste n'est qu'une question d'argent. Il est temps que l'homme se libère (vous savez ces pucerons sur les rosiers qui se font exploiter par les fourmis, pour le seul bénéfice de leur survie).
"Adelante"
@ numero uno(post 157)
"J'ai peur que le PC n'ai pas l'ambition de gagner"
Gagner, les communistes y croient !
Lors de son précédent congrès, le PCF a conçu le projet de rassembler des majorités de citoyens dans des fronts de lutte capables de changer le quotidien des victimes du système capitaliste, qui sont en effet majoritaires aujourd'hui.
Pour que ces fronts de lutte remportent des victoires durables, ils doivent profiter d'un vent favorable, et c'est celui du Front de gauche, conçu pour changer la donne à gauche, en faveur de vrais changements. Pour que le changement soit vrai, il doit répondre à l'urgence sociale en premier lieu.
Plus ce souffle sera puissant, plus les luttes sociales, sociétales et environnementales obtiendront de résultats concrets. Mais plus ces victoires apparaitront à la porté de cette majorité des victimes contre ce système injuste, plus la victoire politique du Front de gauche sera possible. Il ne s'agit donc pas que des seules présidentielles.
Qu'ont dit les délégués du dernier Conseil national du PCF ?
"Confiants en nos propres capacités, nous cherchons les meilleures voies dans les conditions d’aujourd’hui pour bouleverser les rapports de force politiques et frayer un chemin à notre idéal communiste".
On ne peut pas demander au communistes français de dire le contraire.
Un jour, avec ou sans Front de gauche, les communistes ou leur héritiers diront comme vous dans votre petit syndicat : "Aujourd'hui nous sommes majoritaires"
@Alain Guillou
Je suis à 100% d'accord avec vous. Les élections se gagnent là où se trouvent les électeurs qui ont le plus besoin du FG. Ceux qui ne votent plus, qui ne croient plus à la politique.
Dans un commentaire, je proposais que les comités FG, au lieu de se réunir pour discuter stratégie, fassent des collectes de nourriture, de jouets à Noël etc. et les distribuent aux victimes du système capitaliste.
@ barrachois 140
Merci! Je me suis reconnu, et nous sommes nombreux dans mon cas, je vous crois sincère, et cela me fait chaud au coeur.
Maxou, tu vois !
Davantage de nouvelles en provenance du Pérou...
Les deux principaux conseillers économiques d'Humala sont des économistes modérés et reconnus sur la scène internationale: Kurt Burneo et Oscar Dancourt, anciens directeurs de la Banco de La Nacion et de la Banque Centrale sous la présidence de Toledo. Il est donc presque garanti qu'il n'y aura aucune mesure extrème ou anti-investisseurs.
Humala lui-même vient de dire que les spéculateurs qui ont tenté d'attaquer la devise ce matin-même perdront la partie. Humala dit qu'il guarantira l'autonomie de la banque centrale et conservera un régime anti-inflationniste.
Le plus "beau" - si j'ose dire - dans ce court discours: il souhaite réduire le ratio Dette/PIB. Il dit enfin que son conseiller Burneo sera le promoteur "agressif" de l'investissement privé et qu'il fera tout pour respecter les contrats déjà signés.
Clairement un discours orienté pro-marché les amis!
M. Mélenchon vous êtes un visionnaire en ce qui concerne la mondialisation.
"... Les Etats-Unis ont été fondés sur le massacre des populations autochtones et sur l'esclavage, avec 800 bases militaires hors de ses frontières, envahissant des pays et renversant des gouvernements, ou commettant des actes de terrorisme !
C'est ce que l'Amérique fait maintenant. Cela ne doit pas se passer avec la Chine.
Ce modèle est-il applicable à d'autres pays ? Est-ce le modèle que l'ont veut que la Chine suive ? Il est vrai que les Etats-Unis se sont transformés en démocratie, forte par bien des aspects. Mais cette démocratie partie de ce modèle n'est pas nécessairement ce que toute personne rationnelle aurait envie de suivre.
La Chine devrait se demander quel rôle elle souhaite avoir dans le monde. Fort heureusement, la Chine n'adopte pas la posture d'un agresseur, avec un gros budget militaire, etc. Mais la Chine doit jouer un rôle. Elle est un énorme consommateur de matières premières, avec ses aspects positifs et négatifs.
La Chine change déjà le monde. La Chine et l'Inde représentent ensemble près de la moitié de l'humanité. Elles progressent et se développent.
Cela ne sert à rien de comparer leurs influences globales à celles des pays riches. Mon espoir est qu'ils parviennent à exercer une influence positive sur le monde, mais il faut surveiller cela de près..."
Source : Noam Chomsky," la Chine et la mondialisation"
Global voices via Rue 89.
@ 164
Je me souviens d'une initiative du PC, que le FdG pourrait reprendre à son compte.
Vente directe de fruits et légumes (du producteur au consommateur). Même en comptant la location des camions et l'essence, chacun s'y retrouvait, le producteur qui vendait et l'acheteur. Les tomates, pêches etc avaient été vendus en un temps record dans les quartiers HLM.
Merci à "Boom" de remettre les pendules à l'heure par rapport à la "grande victoire" de la gauche au Pérou. La fasciste japonaise peut se frotter les mains, elle a un tapis rose socialdem'déroulé devant elle pour dans cinq ans. As usual... lorsque la gauche n'est plus la gauche. Au fait, au Brésil depuis Lula, plus aucun gosse n'est obligé de vendre un rein ou un œil pour faire bouffer sa famille n'est ce pas ?
Allez, en France comme ailleurs, on ne vote qu'au premier tour... à moins que Jean-Luc Mélenchon soit au second bien sûr (j'ai fait un grand pas du NPA au vote pour un ex-socialo, non ?).
Elle n'est pas japonaise ! Elle est Péruvienne... Pour le reste elle est comme toute la droite sud américaine !
Après les années 68, j'ai eu l'espoir de changer de société avec le PSU. En 81, j'ai fait crédit au PS auquel je suis restée fidèle dans mes votes à chaque élection même si parfois j'avais conscience que je n'y trouvais pas mon compte. Mais là, ce n'est plus tenable. J'en ai assez du vote utile pour barrer la route à tel ou tel candidat. J'avais de la sympathie pour Besancenot mais à tort ou à raison, il n'était pas "présidentiable" pour moi. Jean Luc Mélenchon a le mérite à mes yeux d'analyser avec un scalpel la situation politique et économique dans laquelle nous sommes englués. Le FdG propose enfin du neuf. Il s'agit d'une autre société. Plus besoin de colmater ou de camoufler. Les Français et plus globalement l'Europe veulent un vrai changement. Je viens de lire le dernier billet de Jean Luc Mélenchon. Enfin, j'ai l'impression de ne pas être prise pour une conne. Je me sens "nourrie". J'attendais cette politique bio et gastronomique, j'étais lasse de bouffer de la politique fast food servie par l'UMP et le PS. Comme je suis convaincue par le FdG, j'ai décidé de militer à ma manière. Je prends le temps de discuter, de faire de la pédagogie avec des arguments techniques (le plus dur pour moi étant le débat financier même si j'ai la vague impression d'avoir tout compris), d'expliquer que le vrai changement appuyé par une argumentation détaillée, c'est le FdG. Je dois dire que j'ai déjà convaincu pas mal de monde et je demande à chacune des personnes "converties" d'avoir la même démarche avec leur entourage et de se fixer un nombre minima de personnes à convaincre de "vive"voix", par téléphone ou internet. Je me suis fixée un minimum de 20 personnes (je pense d'ailleurs en convaincre beaucoup plus en un an) qui à leur tour je l'espère convaincront 20 personnes chacune. Je trouve cela beaucoup plus productif qu'un tract distribué à la sortie d'un marché. Il faut se mobiliser et se...
A riot et a tous ceux qui veulent être de nouveaux fier de leur pays.
Je tente comme vous de convaincre d'expliquer de débattre avec qui le veut, d'inviter un maximum de proches a réfléchir a écouter la parole du Front de gauche, j'ai acheté plusieurs livre de Jean-Luc Mélenchon ainsi que de Jacques Généreux pour que chacun ouvre les yeux ou pour le moins ne se résigne pas. Je renvoie à leur contradiction les voteurs utiles qui n'en peuvent plus d'un PS qui gache tout car si ils étaient animés par la même conviction, le même désir implacable de proposer une autre logique de société, nous n'aurions pas a constituer ce Front de la même manière. Bref. Voila sachez que beaucoup reprennent de l'espoir, et que nous sommes notre seul média. La tâche est dure, mais quand on ne joue pas au loto on ne risque pas de gagner.
Deux remarques : en ce qui concerne "le cul", le problème, tel que ressenti par la majorité de la population, est plus important qu'il n'y paraît et pas seulement parce que le viol est devenu insupportable aujourd'hui : c'est que le peuple a, de tout temps, été tenu dans "l'ordre moral" tandis que les "Grands" pouvaient faire ce qu'ils voulaient. Deux exemples : les femmes du peuple adultaire sous les Romains étaient condamnées à mort. Pas les Patriciennes. Les homosexuels au Moyen Age étaient condamnés à mort. Pas les nobles. Que cette double législation, l'une pour les petits, l'autre pour les Grands, se perpétue en 2011 est insupportable réellement pour le vrai peuple, celui qui a trouvé un peu de dignité après les révolutions politiques et sociales des 18e et 19e siècles et qui, sur le plan des moeurs, juge que cette dignité ne colle vraiment pas avec des comportements de violence envers les femmes et les enfants. Le "entre adultes consentants" n'est par exemple pas admis lorsqu'on a affaire à un vieux beau et un gamin de 18 ou 20 ans et les jeunes filles qui vont avec des vieux pour leur argent sont toujours considérées comme des trainées (on accuse le vieux beau avec son gamin mais les jeunes filles avec leur vieux, ça n'a pas changé...)
En ce qui concerne l'Union européenne, il est évident qu'on va au crash. Et qu'il est impossible de réformer ce tas de m****. Dans ces conditions, l'unique solution est de s'en retirer en prenant alors toutes les précautions, et en matière de change, et en matière de commerce extérieur. Tout le reste est littérature, pourrait-on dire, tout juste bon à ne pas effrayer le bourgeois. Lequel sera de toute façon confronté à pire s'il persiste à croire que l'UE est "l'unique chance de la France" : quand ses enfants seront virés de leurs boulots et que leurs petits enfants n'en trouveront pas, il ne pourra pas faire face et les sauver tous en même temps. Et le processus est largement entamé...
Oui la formule de RIOT (171) est une des solutions que j’applique depuis longtemps et j’ai déjà atteint mon « quota » des 20 et continue ma croisade Jean-Luc Mélenchon.
Par contre, je ne peux garantir que dans l’isoloir le futur vote sera pour le Front de Gauche. Mais le but est d’insciter les amis d’aller lire le blog du Front de Gauche de discuter, d’échanger, de suivre les débats télé, etc., pour l’instant j’ai pas mal d’opinion qui sont en train de basculer vers nous. Il faut comme la fait la droite, que les gens de Gauche se décomplexent d’être de Gauche progressiste humaniste, et condamner l'étiquette de "populiste, ou d'extêmiste".
Je suis sûr qu’André Chassaigne est un super candidat mais pour l’instant il faut reconnaître que Jl Mélenchon à plusieurs tours d’avance en matière de pédagogie gouvernementale et économique ; de plus il a un véritable don d’orateur, de débatteur qui fait de l’audience. Aussi et surtout il représente un nouveau groupe de partis qui formeront une force Humaniste et permettront un très large ratissage de tout ceux qui ne se reconnaissent pas dans un parti (j’en suis) mais qui dans cette unité seront présent lors du vote. Je suis aussi fier de voir que ce groupe (et je l’ai écrit plus bas) se constitue avec des forces politiques comme le PC qui a marqué avec honneur l’histoire de la France.
Alors à tous mes camarades PC je vous serais reconnaissant de suivre le vote de vos pères et d’investir J.L Mélenchon pour que la victoire nous soit promise avec A. Chassaigne comme chef de Gouvernement ; c’est pas beau ce rêve, qui peut être à notre porté.
M. Attali, nouveau soutien de campagne ?
Le 1er mai dernier, en rédigeant sa chronique, M. Attali pensait-il à Jean-Luc Mélenchon ?
Attachez-vous au dernier paragraphe, tout le reste est déjà dans le titre :
http://blogs.lexpress.fr/attali/2011/05/01/2012-comment-la-gauche-va-perdre/
Arrêtez de parler d’élections, de candidats, arrêtez de faire du PS. Pour l'instant, il est clair dans l'esprit des gens que la droite va s'effondrer, l’extrême droite va monter, que la gauche va gagner. pour quel bénéfice: Sarko va partir ! Ouf ! On est sauvés ! Sarko ne sera peut-être pas candidat, le PS peut imploser a tout moment, les écolos aussi, Le FN, alors, là ? De quoi demain sera-t-il fait ?
On fait comme RIOT, selon notre âme et conscience, on se bagarre au près, comme au rugby, on gagne tous les jours un peu pour amener les gens au vote (certains en sont très loin) de préférence Jean-Luc Mélenchon, car lui, il a le discours, la tchatche convaincante, l'argument qui énerve les nantis et les "anti". On le lit, on l’écoute, on analyse et on convainc. Je peux vous dire que les gens écoutent et ça c'est nouveau.
@jb#45 :
Faire voter les diverses prestations dues aux élus et au gouvernement (revenu mensuel, primes, retraites, frais de missions) par un collectif indépendant et non plus par le parlement. (mission Boutin à 9500€/mois).
Toutes ces dépenses ne peuvent être décidées que par la loi, et la loi n’est pas établie par un “collectif indépendant”, mais votée par le Parlement.
En conclusion d'un plan cul médiatique, je viens de voir un ex et ex futur quelque chose entrer dans un tribunal sous les huées de dizaines de femmes de ménage. Plus encore que le "Indignez vous!" de Hessel ou le "Dégage!" des Tunisiens, leur cri m'a marqué: "Shame on you !" Encore moins politique, toujours plus en amont dans la prise de conscience, mais si fort.
Ne sous estimons pas l'impact et l'exemplarité de ces faits divers qui nous montrent comment les dominants croient pouvoir s'approprier nos vies, jusqu'à nos corps et le rejet violent qu'ils provoquent.
A RIOT 171,
Tout comme vous j'étais las de bouffer de la politique fast food servie par l'UMP et le PS. Tout comme vous je suis convaincu par l'analyse et le discours du FdG, moi aussi j'ai décidé de militer à ma manière.
Mon objectif est plus modeste, juste convaincre mon entourage qui ne vote pas (ou plus) écœuré pas cette "mal bouffe" politique.
Je les oriente vers ce blog où ils trouveront matière à réflexion, et où ils pourront faire la part des choses, et en conscience orienter leur choix après être convaincus d'aller s'exprimer dans un isoloir.
Je pense que si j'ai pu convaincre 5 proches de faire confiance au Front de gauche, alors j'en serais très heureux, content d'avoir participé à cet acte citoyen !
Jean-pierre Montreuil
@ humaniste 174
"Suivre nos pères"
Il faut que vous sachiez ceci. Les délégués de la conférence nationale du pcf qui ont proposé JL Mélenchon, furent élus par nous! C'est donc eux qui ont "suivi" loyalement ce pourquoi nous les avions mandaté.
Mais il est vrai que tous les communistes ne se son pas encore prononcés, je suppose que c'est dans cette direction que s'adressaient vos commentaires sympathiques. Pas de crainte à avoir...
Pour en revenir aux questions financières, je vous propose de lire l'article intéressant de J. ATTALI http://blogs.lexpress.fr/attali/2011/06/06/la-democratie-financiere/
Son analyse est excellente et les réponses aux questions qu'ils pose, on les trouve, et pour moi ce n'est pas un hasard, dans le blog de JL Mélenchon !
Du Pérou...
La première journée suivant l'élection d'Ollanta Humala a été un choc pour les investisseurs. Le marché action a décroché de 12.5% et a été suspendu pour la journée. C'est la première fois que cela arrive depuis la crise de 2008. Les obligations souveraines ont elles aussi plongé, pour atteindre un taux d'intérêt supérieur à celui de la Grèce.
La raison principale: la crainte que le pays revienne sur ses engagements passés avec les compagnies minières d'investir 50 milliards de dollars sur 3 ans. Le problème c'est que le pays doit maintenir une croissance annuelle de 6% rien que pour compenser l'arrivée des jeunes entrants sur le marché du travail. La principale incertitude concerne donc toujours la nomination du ministre des finances.
Ces évènements rappellent ceux qui ont touché le Brésil juste après l'élection de Lula. Résultat: hier Humala a envoyé une "Lettre au peuple péruvien" prévenant qu'il maintiendrait les politiques de restriction budgétaires mises en place par son prédécesseur Alan Garcia. Il a aussi envoyé de nombreux signaux qui laissent penser qu'il se rapprocherait de Lula (le Brésil est la première économie latino-américaine). En sus, il prend ses distances avec Chavez, contrairement à ce qu'il avait fait lors des élections présidentielles de 2006 (ce qui lui avait coûté l'élection). L'inflation au Venezuela a atteint 27.40% en mars, actuellement la plus élevée au monde, ce qui garde la plupart des investisseurs hors des frontières (10 milliards de dollars de sorties de capitaux en 2010).
Néanmoins l'énorme différence avec le Vénézuela est la croissance économique du Pérou (7% sur les 13 derniers mois), qui la classe au premier rang des pays d'Amérique latine. La marge de manoeuvre face aux compagnies minières semble donc importante, pour obtenir une répartition des richesses orientée vers les plus pauvres. Néanmoins il semble que les marchés ne lui laisseront le bénéfice du doute...
Aller au charbon, bosser, relever les manches, suer le burnous, être crevé, et maintenant vider la mer avec ses mains, avec ce qui reste creuser des montagnes, tu parles d'un programme !
Eh, y a les congés payés depuis 1936, les 8H, la semaine des 40, la retraite à 60, un emploi garanti de droit (cdi) car en ce qui concerne les devoirs ça on connait, la santé, les écoles, eh bien il est remarquable que ce minima pour vivre debout soit bafoué à chaque instant par cette Europe, sa politique économique et financière catastrophique réservée que pour la continuité voire l'augmentation des injustices.
Lorsque qu'il est distillé à longueur de discours les plus de justice, d'égalité, c'est de se remettre encore une fois passivement aux pouvoirs, car profondément les peuples veulent de la justice et non pas ce petit plus réducteur style soc-dem sans parler des demos-lib charitables à la sortie des offices.
Là, y a un giga clivage, soit une acceptation aux maitres,soit une dynamique d'ensemble qui apporte une perspective visible et manifeste pour construire du mieux, ça doit être facile au regard des dérives actuelles.
Lorsque des écrits sur cet espace que permet notre candidat disent avec quel moyen et méthode convaincre autour de soi, petit à petit, de relever là tête pour s'exprimer et apporter en prenant en compte son dit qui n'est pas rien, ça rappelle l'année 2004 de la constitution Giscard gagnante par les sondeurs à tous les coups, l'effort d'explication des dangers multiples inclus dans ce texte et qui sont devenus notre quotidien. La victoire en 2005 et il fallait voir leurs têtes, quelle joie, quel peuple, quelle intelligence, ils, elles ont osé.
Cet affrontement, cet engagement résistant et de projet alternatif, font que nous allons détourner le présidentialisme d'image, de spectacle dégoulinant, du c'est lui, l'unique, en une explication de textes, d'arguments vrais, non seulement de possibles mais vital avec...
Bonjour à tous
Je suis un petit nouveau (Belge de surcroit) et je suis un peu la politique française (vu que la belge, hein !)
Et je doit dire que dans le zoo qui vous est échu, Mélenchon étonne et détonne. Je le trouve comme beaucoup, drôle, l'air sincère, gladiateur...
Mais sur le fond, là il m'épate. Il tient la dragée haute à beaucoup de spécialistes apparemment. Rarement pris en défaut de raisonnement, ni faux chiffres.
D'où une question: qu'attend-on pour le faire jouter avec ces adversaires politiques ? Je crois que sous cette conditions, il pourrait très bien y arriver.
Y a-t-il un autre moyen de connaitre la température à part les instituts de (faux) sondages ?
Bonjour, juste un remarque, l'autre jour sur le plateau de BFM on oppose a notre cher Jean-Luc Mélenchon un pseudo économiste de droite, droit dans ces bottes pour servir le capital et débitant cliché sur cliché, sur France culture vendredi dernier même chose avec Montebourg pour tenter de dégommer son projet de démondialisation. Ce n'est clairement pas normal! Ou alors même plat de résistance pour tous pour tous: à quand Jacques Généreux, Jacques Sapir, Emmanuel Todd ou Frédéric Lordon pour reprendre chacune des âneries débitées à la chaine par les ultra libéraux sur les plateaux? Pourquoi n'amener de contradicteur qu'aux politiques au discours novateurs et anti système? j'ai peur de comprendre...
A tous ceux qui s'indignent de la perversion des médias dominants : un jour "le journal de jaurès" peut disparaître sous les dettes destinées à barrer la route à tout ce qui ne sert pas la pensée unique.
L'Huma est une formidable arme non violente que les communistes ont sauvée du désastre de la presse indépendante du système dominant. S'ils l'ont fait, que ce soit pour servir leur idéal ou pour continuer le journal de Jaurès coûte que coûte, il en résulte qu'aujourd'hui le Front de gauche élargi dispose d'un outil pour pénétrer dans les fêtes, les marchés, les quartiers populaires, un sacré outil capable de fonctionner de façon très interactive avec ses vrais journalistes professionnels qui savent pratiquer l'expérimentation de directeurs de la rédaction invités. L'huma est l'instrument de culture des communistes, car il invite les autres. La révolution citoyenne y a pris une longueur d'avance sur la société française: ne boudons pas l'ouverture en cours !
Bonjour à tous,
Le " Journal du Front de Gauche " pour chaque département vendu sur les marchés comme au bon vieux temps !
C'est tout à fait réaliste.
Rosay à +
Alain Guillou
Bonne idée, du PG et du FG, je vais m'abonner à l'Huma.
Dans quelques jours aura lieu le vote des militants communiste. Espérons qu'ils fassent le bon choix et que notre Jean-Luc puisse continuer à parler haut et fort pour que se réveille enfin un vrai électorat en sa faveur. Des fois je me demande si le mot communiste ne fait pas peur à ces électeurs trop endormis pour voir les idées profondément humaines qui caractérisent cette pensée. Le communiste d'hier n'est pas celui d'aujourd'hui et les excès du passé ne peuvent servir que de leçon. Je crois qu'il y a un vrai besoin de pédagogie auprès de l'électorat français en ce qui concerne les idées du communisme aujourd'hui. Merci Jean-Luc Mélenchon pour votre blog ! Je crois en vous ! Je souhaite que les français se réveillent et décident afin de réagir.
En effet l'Huma sera une des clés de la réussite pour le Fdg.
Réponse @ Bertrand (le Belge) [184]
Tout d’abord, merci de vous intéresser à notre « petit » pays (« petit » par la politique qui y est appliquée…)
Concernant les joutes de JL Mélenchon avec des adversaires politiques, elles vont réellement commencer à ce que les français appellent la rentrée de septembre (après les congés d’été). Et là, connaissant un peu la répartie et la précision des propos de Jean-Luc Mélenchon, cela devrait être du plus grand intérêt.
Comme vous le dites, les instituts de sondage sont faux, non pas qu’ils soient fondamentalement malhonnêtes, mais de part leur fonctionnement, puisque les sondages sont réalisés et payés sur commande.
La télévision étant totalement aux ordres, il reste la presse, largement inféodée, mais dans laquelle il subsiste tout de même des ilots de résistance, avec des journaux de bonne qualité et de bonne neutralité. C’est peut être le seul moyen pour connaitre la température, en multipliant, mais c’est une règle de base, les sources d’information.
Amicalement
Je vois que JM Aphatie a dû lire le blog de Jean-Luc Mélenchon, le sujet de intervention dans le grand journal sur Canal + hier concernait « les choses importantes que l’on oubliait de développer dans les journaux TV et radio pendant que l’on parlait de DSK »
Avant son intervention, un journaliste honnête aurait dit « lu sur le Blog de JLM ».
@ 189 guydu69
Dommage que les communistes d'aujourd'hui ne soient pas ceux d'hier !
Si avoir été résistant, déporté, torturé, avoir été le premier parti de France ne sont pas des références, on peut bien se demander ce que doit être un communiste Français.
Moi, j'en ai plein ma famille (je ne suis pas communiste) mais je suis très fier de tous ces gens qui se sont défoncés pour leur prochain.
Alors puissent les communistes d'aujourd'hui être à la hauteur de ceux d'hier!
Merci
Bravo Jean-Luc Mélenchon.
D'abord je trouverai bien mieux que l'on restitue les majuscules de Jean-Luc Mélenchon dans le premier bloc qui s'affiche en haut de ce blog.
Ensuite je me réjouis que nous nous rapprochions de la désignation de Jean-Luc Mélenchon comme le candidat à l'élection présidentielle de 2012. C'est une victoire d'Union de la Gauche par l'existence du FdG avec l'espoir d'autres soutiens indispensables à gauche qui donneront chaque fois plus de poids à notre offre de révolution citoyenne.
Cependant la victoire de 2012 ne saurait se limiter au vote des militants et sympathisants du FdG: 6 à 11% des citoyens.
Même si l'on peut penser que le franchissement de la barre de 10% par Jean-Luc Mélenchon au premier tour de 2012 sera une très belle victoire qui pourrait créer une dynamique de confiance dans le pays, ce score sera insuffisant et notre objectif est autre.
A partir de 13% voire 12 nous entrerons dans une dynamique de révolution citoyenne et tout devient possible. Même si nous rêvons tous, nous souhaitons tous que Jean-Luc Mélenchon arrive devant le candidat du PS, nous savons que c'est loin d'être gagné. avec 13% nous ne serons pas loin et le parti socialiste risque alors d'être obligé de comprendre que le peuple souhaite autre chose que la sociale démocratie. Je n'attends pas que les élites élues du PS soient touchés par la grâce. Mais les militants du PS pourraient comprendre et faire entendre leurs voix.Les primaires du PS sont une tentative d'étouffer cette possibilité d'adhésion des militants du PS à plus de Gauche mais elles se limiteront au choix d'une personnalité bon chic bon genre à laquelle on prêterait une intelligence supérieure et une sagesse qui n'existent pas.
Les électeurs fidèles à gauche du PS voteront comme un seul citoyen pour Jean-Luc Mélenchon. Faisons leur confiance.
C'est une opportunité historique que personne à gauche ne peut manquer.
Il va nous falloir convaincre les électeurs traditionnels du PS de voter Jean-Luc Mélenchon. Leur vote...
(et vlan trop de...
Une jeunesse européenne indignée, révoltée, révolutionnaire ?
Là est bien la question. Observons tout d'abord que les rassemblements juvéniles sur les places de quelques villes-capitales de la vieille Europe font peut-être sensation d'un point de vue médiatique mais que représentent-ils en réalité ? Une petite partie de la jeunesse européenne s'estimant sevrée d'individualisme forcené et de consumérisme capitaliste et clamant son désir d'une autre vie, d'une autre société et d'un autre monde que celui que lui imposent les oligarchies financières et leur économie de marché destructrice de l'homme et de la planète.
On notera ensuite l'absence d'une autre jeunesse, celle qui aurait le plus intérêt à changer ce vieux monde et qui peuple les banlieues et les quartiers "sensibles" de nos mégapoles.
Enfin, pour ceux et celles qui depuis longtemps sont engagés dans les luttes sociales et les combats émancipateurs de notre temps, cette prise de conscience spectaculaire que décidément il faut révolutionner l'économie, la politique et le société ne peut que leur être sympathique.
Pourtant, il faut convenir que tout cela foisonne d'idées brouillonnes, de yakafokon, d'ignorance ou de méconnaissance des luttes organisées par les syndicats et les partis politiques d'hier et d'aujourd'hui. Or, du refus de l'intolérable à la construction d'un monde meilleur - en bref de la révolte à la révolution - l'expérience montre qu'il faut bien autre chose qu'un happening géant, festif et coloré, récupéré par les professionnels de la communication et des médias pour qui il faut bien que "jeunesse se passe".
S'indigner, c'est bien, mais s'engager, par exemple en France, dans le front de gauche et y militer pour changer vraiment la vie c'est encore mieux si l'on ne veut pas que cette indignation et sa force transformatrice ne soient pas qu'un feu de paille suivi d'un retour dans les rangs. Ce qui donnerait raison à ceux qui pensent que l'on...
Mr Mélenchon : Félicitations pour votre investiture au front de gauche ! Je souhaite vous voir gagner aux présidentielles..
Sirius : je suis bien d'accord avec vous, j'ai assisté à une manifestation récente de type "indignés", tout cela manquait vraiment d'organisation, et la doctrine "on n'appartient à aucun mouvement politique" prive ce mouvement d'une perspective à long terme.
Mais le problème, c'est qu'après avoir compris cela, légèrement dépité, j'ai tenté de contacter le parti de gauche de ma ville, et je n'ai toujours pas de réponse. Peut-être ai-je mal formulé mon mail, peut-être sont-ils très occupés... comment savoir ? N'ayant jamais été impliqué de près ou de loin à une lutte politique ou syndicale, je n'ai aucune connaissance en la matière.
Cela ne va pas m'empêcher d'adhérer par internet, mais je veux également participer d'une manière différente, bénévole... Tout cela pour dire qu'il n'est pas si facile de "s'engager" pour un néophyte, même dans un jeune parti. En attendant j'essaie de convaincre petit à petit mon entourage, et je viens régulièrement sur ce site. J'y apprends beaucoup, notamment qu'en toute circonstance, il faut "marcher son chemin".
@ 180 turmel jm
Tout à fait, mais j'ai confiance en mes camarades communistes.
Je peux vous dire que certains, vont "raser" les murs quand il faudra qu'ils débattent avec JL. Mélenchon.
De super émissions en perspectives !
Choix du candidat par les militants du PC et billard à 3 bandes :
Guérin, anti-Front de Gauche, appelle a soutenir Chassaigne, partisan du Front de Gauche.
J'avoue que je m'y perds un peu...
J'ai le même soucis que Vincent (195), j'ai envoyé un mail il y a une bonne dizaine de jours à l'adresse electronique indiquée dans la liste des comités du PG de ma ville et je n'ai toujours pas reçu de réponse !
Je n'ai jamais été encartée de ma vie et même que par le passé, je ne votais pas, par manque de conviction (il faut dire qu'il faut être sacrément motivé pour aller voter pour quelqu'un en qui on peut croire et là je le suis) et aujourd'hui, même si je sais que j'aurai peu de temps pour le militantisme, j'aimerais tout de même savoir ce que je peux faire à mon niveau, histoire de mettre la main à la pâte à ma façon. Aller coller des affiches ou distribuer des tracts ne me branche pas trop. Par contre, il y a peut etre d'autres actions que l'on peut mener.. Merci de nous dire ce que l'on peut faire pour entrer en relation avec les membres des comités des PG vu que par mail, cela ne fonctionne pas !
Cordialement
198 le Prolo du Biolo (PG 69)
"Choix du candidat par les militants du PC et billard à 3 bandes : Guerin, anti-Front de Gauche, appelle a soutenir Chassaigne, partisan du Front de Gauche. J'avoue que je m'y perds un peu..."
C'est pourtant très simple. Et très cohérent du point de vue de Gérin. Si Chassaigne est choisi par les communistes, le Front de gauche tel qu'il est constitué éclate. Le deal "70 % de candidats PCF aux législative contre la candidature Mélenchon à la présidentielle" ne tient plus.
Là où ça se complique, c'est que le 3ème communiste, encore plus anti-Front de gauche que Gérin, lui se maintient alors qu'il n'a aucune chance.
La position de Dédé Chassaigne, qui est un type adorable par ailleurs, n'est pas très claire. Il dit qu'il se présente pour porter la candidature du Front de gauche alors qu'il sait bien que s'il gagne, ça va faire éclater le FG.