03juin 11
C’était la semaine glauque. De l’affaire DSK à l’affaire Tron en passant par le coup de Ferry, on a bien pataugé. Je me suis tenu à distance des sollicitations médiatique sur ce thème. Car que dire ? Comment dire ? Ce qui est en cause met en jeu des principes également délicats et impératifs. C’est bien pourquoi il y a une justice organisée, avec ses procédures et ses méthodes. Les unes et les autres ne sont pas complexes et lentes du seul fait d’un goût des gens de lois pour les amphigouris. C’est au contraire consubstantiel à la nature des problèmes posés. A cette heure, tout cela est emporté et détruit. D’un côté la justice institutionnelle, de l’autre le tribunal médiatique. Voyeuriste, crapoteux, versatile, il fait feu de tout bois. Il organise le grand déballage et le condamne, fait parler puis fustige les propos. Reprend en boucle le moindre pet de mouche jusqu’à lui donner le retentissement d’une bombe nucléaire. Je suis fasciné par la tentative de prise du pouvoir que cette semaine a permis d’observer de la part des médias. D’abord c’était « avons-nous tu ce que nous savions ». Et de cette pseudo interrogation, puisqu’en réalité ils ne savaient rien qu’ils n’aient montré déjà de toutes les façons possibles, une décision a été notifiée en ritournelle. Dorénavant il y aurait un droit d’inquisition, nommé « devoir d’information » sur la vie privée des personnalités qui ont une activité publique. Ce discours nous en connaissons le fond finalement très années trente et anti-démocratique : c’est pire que « tous pourris », c’est « tous pervers ». Les unes de « Marianne » et du « Nouvel Observateur » évoquent bien la presse d’extrême droite de la pire période. La palme au « Nouvel Observateur », qui m’a fait tant de leçon sur mon populisme, avant de publier sa une où la Rolls de « ceux qui ont tout » est représentée avec une Marianne républicaine comme bouchon de radiateur ! Et avec une cocarde tricolore sur le pare-brise ! C’est le fameux refrain de la « gueuse » des journaux de la cagoule et des autres officines antisémites. Dans ce registre le petit cochon à la une de Marianne ne vaut pas mieux. Mais eux au moins ne font pas la morale aux autres. La bonne technique selon moi est de parler d’autre chose et de laisser les voyeurs à leur étrange invasion de l’espace public. D’autant que pendant ce temps il se passe des choses autrement plus décisives.
On se souvient de la subtile déclaration d'Angela Merkel le 18 mai dernier à propos du farniente dans les pays du sud de l'Europe. La virago avait enfilé les clichés. Pour elles les gens du sud "prennent leur retraite plus tôt que les Allemands" et ils ont des "vacances très longues". En France aussi, ce discours a ses perroquets. Dimanche passé, j'en ai rencontré un spécimen rustique sur le plateau de BFM TV, en la personne de l'économiste Michel Godet. Il était question de l'Allemagne et de son soi-disant merveilleux modèle de croissance. Godet a prétendu que je mentais quand j'ai indiqué que "nous sommes plus productifs qu'eux, nous travaillons plus longtemps qu'eux". Il a ensuite récité les mantras des libéraux : "il faut remettre la France au boulot, on travaille par habitant deux semaines de moins que l'Allemagne". Rien n’y fera pourtant. Je sais que j'ai raison, chiffres à l'appui. Je n’aurai pas attendu longtemps pour être confirmé. Dès lundi matin c’était chose faite. Le 30 mai en effet, une étude économique de la banque Natixis est venue confirmer ce que je disais. Le titre de cette note est explicite : "Les Allemands travaillent-ils plus que les Européens du Sud ? Non, ils travaillent beaucoup moins, et pas plus intensément". Vient alors une démonstration accablante pour le sieur Godet, graphiques et équations à l'appui. On y apprend par exemple que la durée annuelle moyenne du travail est largement supérieure en Grèce, Portugal, Espagne et France qu'en Allemagne. Et cela se vérifie non seulement pour la dernière année connue, 2009, mais aussi sur les 10 dernières années ! Les Grecs travaillent en moyenne 2 119 heures par an contre 1 390 heures pour les Allemands ! Sur les retraites, les mensonges de Merkel sont éclatants. L'âge effectif moyen de départ à la retraite est quasiment le même en Allemagne (62,2 ans) qu'en Espagne (62,3 ans), au Portugal (62,6 ans) et en Grèce (61,5 ans). Quant à ma démonstration sur la productivité des travailleurs français, elle est aussi confirmée par cette étude. Pour les derniers chiffres disponibles à fin 2010, la productivité horaire du travail de la France est supérieure à celle de l'Allemagne. Je ne sais pas si mes lignes peuvent avoir le moindre impact sur le niveau général du débat public quand par hasard il vient sur des faits concrets et des données techniques. Je sais cependant que nous avons pour nous toutes les raisons de tenir bon. Que tous ces gens mentent et truquent les faits n’est pas le plus grave. Ce qui est désolant c’est que leur obsession soit devenue des lieux communs répétés à tout bout de champ. Et que dès lors les décideurs puissent en toute impunité prolonger sans fin des traitements qui nous conduisent tous au désastre.
Le traitement des problèmes est si absurde ! Les menaces de non versement de « l’aide » à la Grèce n’ont aucun sens. Si la Grèce faisait défaut, plusieurs banques de niveau mondial tomberaient. Le choc effondrerait une bonne part du cœur financier du système. En tout cas cela frapperait à mort plusieurs grands établissements français et allemands. Qui peut vouloir cela ? De même la danse mortelle des agences de notation autour des pays du sud de l’Europe n’est pas innocente. Certes elles permettent aux banques de se gorger. Comme il est frappant de voir que les emprunts demandés par les Etats soit disant en faillite sont souscrits plusieurs fois. Il y a donc une masse de préteurs qui trouvent l’intérêt des taux de profits offerts supérieurs aux risques de ne pas être remboursés. Où est la rationalité de ce comportement ? Quoiqu’il en soit le système des notes ne mène nulle part. Les agences baissent les notes et renchérissent les emprunts parce que le déficit serait excessif. Mais cela même contribue à augmenter les déficits puisque le service de la dette renchérit pendant que l’activité et les rentrées d’impôts diminuent. Du coup, les agences baissent de nouveau les notes et ainsi de suite. Loin d’être des régulateurs efficients, les « marchés » sont la cause du désordre dans « l’allocation des ressources ». Le libéralisme ça ne marche pas.
Mais si l’Espagne tombe après le Portugal, sans parler de l’entrée en lice du cas italien, le « fond européen de stabilité » bla bla, n’y suffira pas. D’ailleurs ce fonds n’existe pas réellement. L’argent promis n’existe pas. Aucun Etat n’en a l’avance puisque tous sont en déficit. La Commission Européenne pas davantage. Et le FMI vit des contributions de ses membres. Pour constituer le fond et le mettre en mouvement tous les protagonistes devront donc emprunter. Leur surgissement sur le marché financier pour de tels montants est un facteur mécanique de renchérissement des prêts. Surtout que les années 2011 et 2012 sont celles où vont se présenter des besoins de financement gigantesques. Il s’agit du « mur de dette » pointé par les rapports du FMI. Les banques elles-mêmes doivent se refinancer pour une masse de trois mille six cent milliards de dollars. La dette privée entre en scène en quelque sorte. Il faut bien se souvenir que c’est elle la plus importante et de loin aujourd’hui. Par conséquent compte tenu de l’instabilité fondamentale que cette situation implique les petits jeux mesquins et étroits de la Commission et de l’Union européenne sont spécialement dangereux. Ils peuvent déclencher la catastrophe du fait même des moyens qu’ils mettent en œuvre pour la conjurer. Si je m’en tiens a ce que je crois et ce que j’ai vu dans un passé récent, je crois que cette échéance ne pourra pas être évitée.
La destruction de la zone euro ne serait pas une mauvaise nouvelle pour tout le monde ! Car si puissants que soient les effets de système qui sont à l’œuvre, nous devons aussi tenir compte du contexte géopolitique qui les environne. Tout n’est pas seulement pur effet de système dans ce qui se passe. La chute de l’Euro est même une très bonne chose pour les Etats Unis d’Amérique. L’existence de l’euro, surtout à une telle valeur d’échange, en fait une monnaie refuge. Le cauchemar. Les USA se rachètent déjà leurs titres de dette, ils ne publient plus de chiffres sur la masse monétaire dollar en circulation. Cette masse de papier surplombe aux Etats unis une production débile dans l’industrie comme dans l’agriculture. La part de ces deux activités dans le modèle nord américain est quasi résiduelle. Le dollar est un artefact. Un bout de papier. Rien de plus.
La planche à billets de la Réserve fédérale américaine est en effet lancée dans une fuite en avant. Pour elle il s’agit d’absorber coute que coute l’envolée des déficits américains. Depuis février s’est produit un basculement qui montre l’impasse financière dans laquelle les Etats-Unis sont en train de s’enfoncer. Le Trésor américain a annoncé que pour la première fois, le plus gros détenteur de bons du Trésor américains n’était plus la Chine qui ne possèderait plus « que » 900 milliards de bons US, mais la Réserve fédérale elle-même qui détenait alors autour de 1 400 milliards de bons dans le stock total de dette américaine (14 300 milliards de dollars). Au rythme actuel de creusement du déficit fédéral, ce chiffre doit avoir atteint les 1 600 milliards aujourd’hui. Avec plus de 1 400 milliards de trou en 2010, le déficit public états-unien dépasse les 10 % du PIB du pays. C’est-à-dire le même niveau de déficit qu’avait atteint la Grèce au printemps 2010 quand elle a été attaquée par les marchés. En valeur absolue, ce déficit public américain représente tout la richesse nationale de pays comme l’Espagne ou l’Inde. Et chaque jour ce trou se creuse en moyenne de 4 milliards de dollars de plus ! C'est-à-dire l’équivalent de la richesse nationale annuelle de la Guinée. A ce rythme le déficit fédéral devrait atteindre 1 600 milliards en 2011.
Pourquoi ce qui a été jugé inacceptable pour la Grèce est encore jugé acceptable pour les Etats-Unis ? Précisément grâce au moyen de financement illimité que constitue la planche à billets en dollar. Mais ce renflouement permanent en monnaie de singe fait de moins en moins illusion. Les agences de notation, aux mains des adversaires républicains d’Obama, multiplient les coups de canif. J’ai déjà signalé sur ce blog la première menace exprimée début avril par l’agence Standard and Poor’s. Avant-hier ce fut au tour de l’agence Moody’s de mettre la note américaine sous surveillance négative. Ce qui a entraîné une chute de Wall Street effrayée par le "risque très faible mais croissant de défaut passager" des Etats-Unis pointé par cette agence. Ce bras de fer avec les agences de notation recoupe un autre bras de fer entre Obama et les Républicains, désormais majoritaires à la Chambre des représentants qui vote le budget. Depuis le 16 mai, l’Etat fédéral a atteint son plafond légal de stock de dette qui est de 14 294 milliards. Et mardi Obama a essuyé un vote de rejet à la Chambre des représentants à laquelle il avait proposé en urgence de relever le plafond d’endettement à 16 694 milliards. Même sans ce relèvement, la dette publique états-unienne navigue donc désormais au-delà des 100 % du PIB du pays. Comme celle de la Grèce. Et comme le Trésor américain ne peut plus emprunter provisoirement du fait de ce vote de rejet, il bricole dans l’urgence des rustines financières. Il a annoncé jeudi soir la vente à Fiat de la part de 6 % détenue par l’Etat fédéral dans le constructeur automobile Chrysler. Soit plus d’un demi-milliard de dollars de rustine. Avec un impact symbolique énorme : cette vente permet à Fiat de franchir le seuil de 50 % dans le capital de Chrysler !
En ayant rattrapé les Etats Unis sur le plan de la production et ayant accumulé des excédents absurdes, la Chine est elle aussi fragilisée si le dollar va trop mal. Elle a prés de 3 000 milliards de dollars dans ses réserves de change. Mais comment s’en débarrasser ? En achetant tout se qui se présente ? Elle le fait. Avec prudence, compte tenu du niveau de réactivité dès qu’elle se présente comme acquéreur quelque part. Ensuite, en vendant des dollars contre des euros. Mais chaque fois qu’elle le fait, elle mine elle-même la valeur du dollar et accroit le mal qu’elle cherche à parer pour protéger ses actifs. Cercle vicieux, équilibre super instable. La chute de l’euro et la mise au tapis de la vieille Europe est une affaire qui profiterait considérablement au G2, le tandem qui se tient par la barbichette et traine le monde à sa suite. Mon raisonnement est que la chute est inéluctable. D’autres en sont convaincus comme moi. Deux choix se présentent alors.
Premier choix : la solidarité avec les Etats Unis. C’est la ligne de la constitution d’un grand marché transatlantique entre l’union européenne et les Etats unis d’Amérique. Cette stratégie est en route. Elle doit s’achever en 2015. Bien sûr elle n’est débattue dans aucun parlement national alors même que le projet avance à coup de déclarations communes et de plans de transition adoptés avec force congratulations dans les réunions internationales. Elle ne fait non plus l’objet d’aucun débat dans les médias. Mais la chose se fait. Pour moi c’est une faute lourde. Les Etats unis d’Amérique nous considèrent comme leur arrière cour. Ils négocient directement avec les Chinois sans tenir aucun compte de nos intérêts qui ne sont pas du tout les leurs. En caricaturant : eux spéculent, nous, nous produisons. Ils nous parasitent. Nous les alimentons.
Les Etats Unis nous entrainent dans leur chute. Et dans leur déclin. C’est pourquoi dans mon livre « Qu’ils s’en aillent tous », j’ai proposé de garantir notre indépendance et notre souveraineté en négociant de façon privilégiée avec ceux qui sont notre problème en matière de compétition dans la production. Ceux qui seront « le numéro un » du monde, à coup sur, dans moins de vingt ans. Les Chinois ! Mon raisonnement est qu’il vaut mieux être en dialogue et partenariat avec le plus fort que de compter sur un autre pour le faire. De cette position des commentateurs superficiels ont déduit que j’aurais je ne sais quelle « tendresse pour la Chine ». Comme si dans ces sortes de sujet il y avait place pour des sottises de cette nature. Cette formule est née dans un commentaire de Marianne 2 sur mon livre. Et, depuis, elle circule dans les fiches argumentaires des gens qui n’ont pas lu mon livre. Ca leur donne des airs importants d’ami des droits de l’homme. Que je reçoive des leçons dans ce domaine, surtout venant de telles personnes, est proprement incroyable. Mais je dois l’admettre compte tenu de ce que sont mes contradicteurs et leurs liens divers ! Pour autant cela n’enlève rien à mon raisonnement sur lequel je suis étonné de ne jamais rien entendre. Je pense et je propose dans un cadre géopolitique. Je fais de la mondialisation un enjeu, peut-être même un point d’appui pour changer son cours et l’abaissement de la souveraineté populaire en Europe et dans mon pays. En face de moi je ne trouve que des gens qui se contentent d’en faire un phantasme et un prétexte à l’inaction.
Arlette a la pétoche semble-t-il sur "Newspress".
Elle voit que ça bouge à la Gauche de la Gauche, et que la tour d'ivoire de L.O. risque d'être emportée par la vague Front de Gauche. Comment réagit-elle à cela ?
En débinant la candidature Mélenchon, évidemment...
Terrible le poids des habitudes.
Moi aussi j'ai hâte que la campagne commence et de voir nos adversaires politiques trembler devant l'hyper-compétence et le sens de la répartie de Jean-Luc. La gauche, la vraie, va gagner !
Je suis à fond pour le Front de gauche même élargi. Dans notre département le PCF, le PG et diverses organisations de gauche sont très proches. Les militants PG de notre département sont des militants qui avec le Front de gauche n'ont pas encore fait le pas pour adhérer au PCF et ont donc créé le PG dans ce département. Ce ne sont pas des socialistes reconvertis donc il n'y pas de traitres anti-communistes PG comme dans certains département, dont leur seul objectif est de se présenter contre les sortants PCF. Mon vote dépendra donc de l'attitude de la direction du parti de gauche pour le respect des candidats du Front de gauche.
En conclusion, mon vote dépendra de l’accord aux législatives et sénatoriales. Si le Parti de gauche laisse 80% à 90% des circonscriptions aux élections législatives au Parti Communiste Français comme convenu, et 5% au candidats d'ouverture (Gauche Unitaire, Syndicalistes, MPEP, Fase, NPA Front de gauche,...), ne se présente pas contre les candidats du Parti Communiste Français sortants ou candidats d'ouverture sortants je voterai pour Mélenchon sinon je voterai Chassaigne.
Vive le front de gauche
Une soixantaine de députés front de gauche ou plus à l'assemblée nationale et allez, on rêve la majorité absolue.
Un score dépassant les 8% à l'élection présidentielle et allez, on rêve Mélenchon ou Chassaigne président de la République.
Vive le front de gauche
Je suis triste, j'ai perdu le sentiment d'unité qui se dégageais du FdG et dont je me réjouissais depuis plusieurs mois.
Je ne comprends pas ce revirement au PC, cette remise en question du candidat du FdG, car pour moi JL Mélenchon a la surface médiatique, la pédagogie, le talent pour porter la parole du FdG au nom de tous.
Je ne comprends pas qu'il soit perçu comme une personne qui ne la joue pas collectif.
Même si c'est une belle majorité (+ de 63%) il n'en reste pas moins que 37 % ne se sont pas prononcés en sa faveur. Du coup, j'ai un doute sur cette unité que je pensais partagé, ce que j'appréciai au plus haut point.
Maintenant, je tremble des votes des militants PC à venir et des doutes me viennent, car j'ai un peu l'impression d'assister à une des choses que je n'aimais pas au PS : les disputes entres les personnes pour savoir qui va être le candidat, plutôt que de se centrer sur un programme partagé et porté par tous.
J'espère que c'est juste un mauvais passage.
Voila, j'hésite depuis plusieurs jours à faire ce post qui n'a évidement aucun autre but que celui de dire ce que je pense et en aucun cas blesser ou dénigrer qui que ce soit.
Frédéric 204
Je suis comme toi, mon optimisme en a pris un coup avec toutes ces tractations. J'ai même peur que beaucoup de camarades non organisés abstentionnistes, etc, se disent: "m**** encore les mêmes".
Moi je suis Communiste (internationaliste) sectaire, je n'ai jamais voté.
Il y a un an, j'ai entendu Mélenchon, puis Généreux, j'ai pris ma carte au Parti de Gauche, cela ne m'a pas pris une semaine et cela fait 40 ans que je cherchais...
On veux refonder la société, en partant d'une Constituante, virer tous les politiques qui ont déjà servi et je ne veux pas comprendre l'objet des tractations. Il faut tous tirer dans le même sens.
En ce moment on monte à l'abordage du capitalisme, c'est quitte ou double. Ceux qui se garde une porte de sortie sont des contres révolutionnaires.
2012 n'est pas la fin de la politique, il faut peut être avoir une vision plus lointaine.
Tout cela casse l'enthousiasme, en particulier celui des jeunes.
Frédéric dit :
"Je suis triste, j'ai perdu le sentiment d'unité qui se dégageais du FdG et dont je me réjouissais depuis plusieurs mois. Je ne comprends pas ce revirement au PC, cette remise en question du candidat du FdG, car pour moi JL Mélenchon a la surface médiatique, la pédagogie, le talent pour porter la parole du FdG au nom de tous. Je ne comprends pas qu'il soit perçu comme une personne qui ne la joue pas collectif."
Oui, j'ai aussi ce même sentiment. Cette méfiance des communistes est problématique. Alors que le FdG a un excellent candidat pour défendre et porter nos idées, on lui cherche des poux dans la tête. Il ne faudrait pas que Jean-Luc Mélenchon ne soit plus lui-même sous prétexte de faire attention de ne pas froisser les communistes. Je l'ai trouvé introverti et sous contrôle, baissant les yeux, dans sa conférence de presse. Quant à Chassaigne, on commence à se poser des questions... Hier soir, au 22 h de Public sénat, il essayait de se montrer différent et plus proche des "gens". C'est ridicule, en quoi Jean-Luc Mélenchon serait-il moins proche des gens ? Il est temps que le choix soit fait car ce n'est pas comme ça qu'on va initier un mouvement d'adhésion et d'espoir. Mais bon sang, qu'est-ce qui est le plus important ? des idées, un nouveau projet de société ? ou un nom (parti communiste).
Je trouve très bien que les militants communistes aient le choix entre différents candidats pour être le candidat à la présidentielle. Ce ne sera pas les dirigeants d'en haut des partis politiques qui auront décidé seuls.
Le résultat risque d'être serré, mais si Jean-Luc Mélenchon est en tête, il n'en sera que plus légitime.
Il ne faudrait pas que Jean-Luc Mélenchon ne soit plus lui-même sous prétexte de faire attention de ne pas froisser les communistes. Je l'ai trouvé introverti et sous contrôle, baissant les yeux, dans sa conférence de presse..
On a plutôt l'impression que Jean-Luc Mélenchon était désappointé, déçu de ce résultat mitigé et calculateur puisqu'il semble être une ultime pression sur la négociation des législatives. Le Front de Gauche va-t-il en sortir renforcé ou amoindri? Là est la question.
J'avoue que comment est apparu Jean-Luc à sa conférence de presse suite au choix du PC m'a étonnée ! Ou il était très ému et n'a pas pu le cacher ou il pense que faire profil bas est mieux adapté vu les circonstances et vu les tractations à n'en plus finir ! Ca commence à bien faire tout ça ! Perso, je ne suis pas encartée, je soutiens la candidature de Mélenchon pour ce qu'il représente d'abord alors les hésitations des communistes, hein ! Et peut être Jean-Luc aurait dû aborder un virage plus républicain où des centristes auraient pu y trouver leur compte que trop axé extrême gauche ! Mais bon la configuration initiale du Parti de gauche ne pouvait surement pas déboucher sur autre chose, hélas ! Franchement si ce n'est pas Jean-Luc qui est choisi, pas sur que je voterai en 2012, ce sera abstention et advienne que pourra et de toute façon tout s'écroule autour de nous, un peu plus, un peu moins ! Comme c'est parti, la tâche ne va pas être facile pour Jean-Luc, sans compter toutes les langues de vipères sur d'autres blogs qui se permettent de glousser derrière son dos et qui prétendent savoir mieux que Mélenchon lui-même quelle stratégie adopter !
Le Front de gauche est une composante pluraliste, un mouvement d'union basé sur un accord programmatique. Il faut se dire que dans ce combat contre la politique ultra réactionnaire de la droite, nous conservons tous nos différences. Au fond, ce que l'on pourrait reprocher aux communistes, est-on certain que les autres alliés n'ont jamais rien à se reprocher ?
Accepter nos différences est sûrement un grand combat que nous devrons gagner dans cette bataille des élections présidentielles-législatives. Elle est presque aussi importante que la lutte contre la droite et la vision sociale-démocrate, elle conditionnera le mouvement dans sa durée.
Maintenant, je crois que Jean-Luc Mélenchon sera le meilleur candidat pour ce front, il faudra également que toutes les composantes s'impliquent et se voient.
Une campagne qui devra sortir des clous et s'afficher. Parce qu'il faudra compter sur les prismes déformants de la presse "bien-pensante" et les coups bas.
Maintenant, montrer bien haut le contenu du programme partagé, c'est le meilleur des arguments et le seul fédérateur.
Cette union dans le Front de Gauche est issue de 2005 et beaucoup ont poussé les partis, les mouvements,les groupes de s'unir en prenant en compte la victoire politique en vraie grandeur par cette élection et par toutes les luttes, ensemble, revendicatives, syndicales, jusqu'à la dernière d'envergure contre la réforme rétrograde des retraites très politique ou le Front de Gauche a été visible par sa présence.
Tout le monde a pu constater qu'il nous manquait une force d'envergure d'union politique du monde du travail organisé, efficace et gagnante pour stopper toutes les dérives imposées et passer à un projet alternatif de conquête de pouvoir.
Là se posent toutes les suppositions, les a priori, les réflexes, et d'autres encore, de rester en petits groupes, ayant seul la vérité, les autres pas assez ouvriers alors que c'est de l'union politique du prolétariat qu'il s'agit, et qu'en face leur internationale sévit au quotidien et met en cause toutes les avancées historiques issues des luttes, c'est presque à désespérer, à tout laisser faire la nature et les maitres décomplexés des retours au pire, bref à rendre les armes, drapeau blanc, de grâce vous êtes les plus forts et nous errants.
Comme pour le NON en 2005, nous lutterons pour une union politique élargie dans le Front de Gauche ou chaque membre n'ambitionne aucun strapontin, maroquin, pour appliquer une politique dévastatrice soc-dem-lib.
Pour le vote des camarades communistes dans leur parti, chaque voix compte, et beaucoup sont surpris par le manque de bureaucratie, oui le centralisme bureaucratique a été abandonné depuis des lustres, ce n'est pas un conseil d'adminstration du CAC40 ou les patrons-dirigeants ordonnent à des troupes, mains sur la couture du pantalon, opinant sans débats, personne ne peut regretter les votes à 99,9 %.
Arlette, Alain, les camarades de LO, de LCR dans le NPA rejoignez le Front de Gauche, ça changerait la donne, un évènement historique.
Ferry, 4500 € de RSA, Copé transforme le RSA en STO tout est cohérent. Car Ferry bavache opération brouillage en cours. Plus que 11 mois a tenir. Amis du Front de gauche, je suis coco (42 ans) et je soutien Jean-Luc Mélenchon depuis février. Gardons notre calme, l'enjeu pour la bourgeoisie se chiffre en milliards d'euro (4,500...), ça va secouer. Interrogeons nous sur ce que chacun peut faire pour virer et la droite et tous les DSK restant au PS et les verts. C'est aux électeurs qu'il faut s'adresser. Nous avons besoin de confiance, laissons le brouillage a ceux qui veulent que tout change pour que tout reste pareil. Un programme, un accord électoral, un candidat, c'est construit, c'est sérieux. Maintenant c'est a nous de convaincre comme en 2005.
@Victorine,
« En conclusion, mon vote dépendra de l’accord aux législatives et sénatoriales. Si le Parti de gauche laisse 80% à 90% des circonscriptions aux élections législatives au Parti Communiste Français comme convenu, et 5% au candidats d'ouverture (Gauche Unitaire, Syndicalistes, MPEP, Fase, NPA Front de gauche,...), ne se présente pas contre les candidats du Parti Communiste Français sortants ou candidats d'ouverture sortants je voterai pour Mélenchon sinon je voterai Chassaigne. »
On dirait un petit chantage !
Heureusement que beaucoup de communistes ne pensent pas comme vous, vous êtes trop généreuse, je pense que vous devriez demander directement que les 100% soient communistes.
Petit rappel.
Les positions acquises au parlement sont aujourd’hui de 15 députés sur 577 soit 2,6% d’élus, sachant que beaucoup de ces élus ont été élus avec l’aide de nos voix, (càd non communiste et je suis fier d’avoir voté pour eux.)
Bon vous êtes à moitié pardonnée en écrivant en suivant « vive le Front de Gauche » je pense que vous devriez relire le post 212 de @breteau jean claude.
En tout cas, pour moi, ça me redonne de l’espoir de voir enfin de vrais partis de gauche se rassembler.
Sans rancune.
L'homme de la situation.
Ancien militant du PC, je suis navré et lassé de constater à chaque élection, présidentielle et législatives en particulier, les faibles résultats des représentants de cet ancien grand Parti. Ce qui m'oblige à déposer aux seconds tours un bulletin socialiste.. Aussi, suis-je satisfait que la Gauche soit enfin représentée par J.L Mélenchon qui est l'homme de la situation pour 2012. Je suis convaincu qu'il a les moyens d'élargir le Front de Gauche, déjà avec les Communistes et j'espère avec les autres formations de Gauche, y compris les militants du NPA, qui doivent lui apporter leur soutien.
On ne peut pas ne pas être en symbiose avec Mélenchon, et avoir le front d'exiger que le Parti de Gauche fasse des concessions exagérées à ses alliés. Cela serait oublier que grâce à lui la Gauche de la Gauche pourra prétendre à un score à deux chiffres, dont chaque partie sera bénéficiaire.
Plus je lis, plus j'écoute, plus j'entends J.L Mélenchon et plus je suis convaincu, non seulement qu'il apporte les vrais solutions aux problèmes que nous connaissons, mais encore qu'il saura les mettre à exécution avec compétence et loyauté.
Son honnêteté intellectuelle et politique ne fait pas l'ombre d'un doute. De plus soyez rassurés, lisez bien ce qu'il écrit, notamment dans " Qu'ils s'en aillent tous", vous verrez entre autres qu'il n'a aucune tendresse ni pour les oligarques, ni pour la Chine et encore moins pour les E.U. La tendresse, il la réserve aux Français et surtout aus gens du Peuple.
@redline69
Je vous réponds avec retard, désolé.
Mon commentaire tentait juste d'expliquer que la discussion au P.C.F. est ouverte, pleine de "castagne", comme dirait Jean-Luc, et qu'il faut aussi comprendre la part de déchirement qu'il y a à ne pas présenter de candidat. Ce n'est pas du fétichisme, je le redis, mais l'histoire ne nous laisse pas que des bons souvenirs, en particulier le Programme Commun.
Ce déchirement se double d'un soucis de cohérence: le P.C.F. a appelé de ses voeux la création de ce Front de Gauche, et maintenant il existe, il réussit.
Le moment est donc historique.
Quand je dis "en de hors de nous", je parle du regard sardonique des journaleux, des experts, des "économistes", des "penseurs" qui persistent à dire que ce Parti est fini (ils le disent depuis... pfff, je ne sais plus !), influençant grâce au système médiatique le peuple à qui ont fait identifier communisme à stalinisme.
Quand je dis "pour nous", il est justement question de la possibilité de dépasser enfin le capitalisme, de le jeter à bas, de lancer avec tous les pays dans le monde qui participent déjà de ce mouvement à un changement de civilisation.
C'est cette ambition qui craint d'être liquidée, si je puis dire.
Cette ambivalence, ce dilemne existentiel, on ne peut pas y échapper d'un claquement de doigts. Donc nous débattons, les pro-Melenchon, les pro-Chassaigne, comment le programme va-t-il être porté par Jean-Luc (le programme partagé n'est pas sur le site du P.G. à moins que j'ai mal cherché. C'est embarrassant !), quelles idées nouvelles de campagne pour montrer la différence du FdG, comment impulser de la VIème République dans le débat de la Vème ?
Le "nous" que j'emploie est une multitude de "je". Vous m'avez mal lu: nous ne sommes pas monolithique. Etant dans le Rhône, je combat personnellement Gerin, et Chassaigne saura ne pas se faire instrumentaliser. Et bien entendu, je ne crois pas en une volonté de démolition du P.C; par...
Je ne comprends pas la réserve de m.chassaigne que j'ai entendue également. Ce type honnête ne devrait pas se laisser réduire par les tractations d'appareil et devrait appuyer Mélenchon, enfin quoi, comment soupçonner Jean-Luc Mélenchon de vouloir phagocyter le pc alors que le pc bien souvent tisse des alliances avec son pire ennemi:le ps dont l'idéologie social démocrate n'a absolument plus rien à voir avec les objectifs du pc et du pg ! Le programme partagé du FdG et les idées du pg sont bien plus radicales que le programme commun! et Jean-Luc Mélenchon en a le courage, s'il est appuyé à fond par le pc, la gue et la fase, on a toutes les chances de nous rallier les abstentionnistes, le peuple! cela fait des années que jlm se bat comme un chien tout seul au ps et maintenant tout seul en dehors du ps pour vulgariser la chance d'un autre possible ! C'est un as en géopolitique et en plus il est très pédagogique et accessible au plus grand nombre, enfin, écoutez bien les médias et même nos adversaires, ils reprennent quasiment nos mots, nos idées (oligarchie, cupidité, gestion des banques, prédation etc...). Cet esprit de fraternité, il est le seul à pouvoir le réinsuffler dans le pays, c'est pas le moment de tergiverser, la définanciarisation de l'économie, voilà le coeur de nos solutions. Le monde accélère, le capital se réorganise pour mieux nous écraser, l'Europe est en passe de s'effondrer après la chute des "Pigs"...il faut un véritable courage politique pour bloquer cette évolution mortifère. On ne peut le faire qu'ensemble. Un candidat "local" si honnête soit il n'a pas l'envergure nécessaire, d'autant que les Français ne voteront jamais pour un président "communiste", même s'ils seraient prêts à des mesures révolutionnaires, celles ci doivent se revendiquer de la République, du vrai sens de la république. Seul Mélenchon peut faire passer ce message.
Je souhaite proposer cet ajout à l'analyse déjà très performante de Jean-Luc Mélenchon des "solutions financières" que FMI et Commission Européenne préconisent pour la Grèce et d'autres pays. Les privatisations ne consistent pas seulement à vendre des entreprises, des immeubles, des locaux, qui en eux-mêmes ne rapportent rien, mais à vendre des travailleurs, des salariés, des employés qui eux rapportent énormément. Si les banksters et autres prédateurs sont "intéressés" par ces privatisations, c'est en raison de la possibilité qui leur est donnée d'augmenter l'exploitation de la force de travail. J'imagine très bien Jean-Luc Mélenchon dire aux journalistes ébahis que ce ne sont pas les murs de leur immeuble ou de leur studio qui intéressent ces requins de la finance, mais les gens, c'est-à-dire eux, elles, qui y travaillent et qu'ils veulent faire travailler à leur profit exclusif.
Je souhaiterai aussi que soit abordée la question des abstentionnistes. Comment les faire sortir de cette négation de l'élection?
Je pense qu'il faut affirmer que les élus, tous les élus, ne les représentent pas, et qu'il faut dire, par exemple aux habitants des banlieues qui désertent les urnes, que seule la proportionnelle intégrale sans seuil de pauvreté électorale permet cette juste représentation du corps politique d'une nation. A ces habitants de se donner le courage d'affronter le suffrage de leurs concitoyens dans un scrutin qui les respecte d'abord et leur assure une représentation ensuite.
Proportionnelle et non-cumul des mandats, pas de mandats successifs pour ne pas "installer" une classe politique et ne pas rompre avec son milieu socio-professionnel d'origine, ce sont des mesures simples qui devraient permettre de redonner, à la longue, sens à la vie politique dans notre pays.
J'ai posé la question du mode d'élection de la Constituante qui devrait élaborer les textes fondateurs d'une 6è république. Je n'ai pas eu e réponse à ce jour, et la repose donc.
Corialement
C'est horrible ! Comment se peut-il que le monde entier puisse accepter l'horreur de la mentalité libérale ? Comment les Etats, peu importe les régimes, acceptent-ils de perdre des pans entiers de leurs pouvoirs régaliens et de leurs pouvoirs étendus au secteur privé ? En dehors de toute idéologie politique, par quel tour de passe-passe, les entreprises, multinationales privées, se retrouvent-elles en situation de diriger, de choisir, de déréglementer, de dédouaner, de pratiquer l'usure à l'echelle internationale, Grêce, Portugal ? Mais le plus horrible, n'est pas tant la tentative fructueuse de quelques uns de commettre des hold-up à répétition, sur des régions du globe, Asie du Sud, Moyen-Orient, Afrique, l'Europe aujourd'hui, mais les peuples qui se laissent manipuler par leurs dirigeants politiuqes, à coup de spectacles en tout genre, de scandales malsains, de magouilles vénales et cupides.
Ne voyez pas là un discours anti-parlementaire ou quoi que ce soit, seulement je m'étonne qu'à l'heure où l'humanité dans sa globalité n'ait jamais été aussi bien instruite et aussi nombreuse, il ne se passe quasiment rien. Ca bouge dit-on, ici et là. En Amérique du sud, dans le monde arabo-musulman, en Espagne, au Portugal et... et... Nous voulons négocier avec les riches, avec l'oligarchie ? Mais il n'y a rien a négocier. Quand la France créee EDF, Airbus, Ariane, le nucléaire, les Télécoms avec les impôts et les factures des citoyens, et qu'ensuite pour de sombres histoires d'argent, nos représentants acceptent de privatiser tout ça en catimini, à coup de chuchotement et de sourires de connivence, et qu'ensuite ceux à qui ces entreprises nationales sont confiées jouent les maîtres tout puissants et vous arrachent votre porte monnaie par tous les moyens des plus fallacieux, alors, il n'y a rien aà négocier. Qu'ils s'en aillent tous, et qu'ils s'estiment heureux qu'on leur laisse la vie sauve.
J'ai bien apprécié de lire que Jean-Luc appelle Angela Merkel " la Virago ". J'avais l'habitude d'appeler Angela Merkel "La grosse vache" et je me disais que j'exagérais.
Merci Jean Luc, çà me confirme que nos appréciations politiques sont bien les mêmes.
Et bien sur, que nos dirigeants actuels préfèrent occuper le peuple avec des histoires "cucul la praline " et niaiseries de toutes sortes, plutôt que de l'informer sur le fonctionnement ultra libéral des diverses instances mondiales. En tout cas, en vue de l'élection présidentielle, c'est une très bonne nouvelle d'être débarrassés de DSK.
Salut et courage
Réjane Di Bianca
Juste quelques citations qui livrent certaines clefs... Sans vouloir rentrer dans le vif du sujet…
(Déclarations non portées à la connaissance du public, pour la plupart d’entre elles).
8 juin 1991, Essen, Allemagne, au terme d'une réunion du Groupe de Bilderberg, D. Rockefeller énonça :
« Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, au Time Magazine et autres grandes publications, dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecter les promesses de discrétion pendant près de quarante ans. Il nous aurait été bien impossible de développer notre projet pour le monde et si nous avions été soumis aux pleins de l’actualité pendant ces années. Mais le monde est maintenant plus sophistiqué et disposé à marcher vers un gouvernement mondial…La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et des banquiers mondiaux est sûrement préférable à l’autodétermination nationale que l’on pratiquait les siècles passés… »
Walter Ulbricht, imposé à Moscou à la tête de l’Allemagne de l’Est, le 3 mars 1946 à la veille d’élection truquées : « La démocratie ne signifie pas que toutes les tendances sociales ont le droit de s’organiser et de s’exprimer ».
Economiste américain, (membre du CFR), H. Perlmutter déclare en 1971 lors du forum de Davos : « Il faut, que d’ici 1991, nous soyons plus qu’environ 300 multinationales pour contrôler tout ce qui concerne la recherche, l’exploitation et la répartition dans le monde des matières premières clefs de notre époque. »
Henry Kissinger (Bilderberg 2002) : « Nous serons la puissance dominante du XXIème siècle. Aucun Etat ou groupe d’Etats ne pourra l’empêcher. Mais la tactique doit être d’y parvenir par le consensus plutôt que par la force. »
Etc…
bonjour Jean-Luc,
Merci d'abord pour être un observateur très sérieux. Vous observez comment la machine fonctionne, quels sont les mécanismes. Vous les commentez et les critiquez seulement après avoir une vision du particulier dans le global (avec toutes les interconnections/dépendances que cela comprend).
J'avoue que vous êtes le seul homme politique qui me parait rationnel, dans le sens ou votre lecture et votre analyse du monde ne sont pas le fruit d'une messe récitée bêtement avec gros drapeaux et cie mais d'une écoute et d'une sensibilité qui vous permettre d'entendre ce que d'autre ne perçoivent pas toujours.
Je suis aussi sensible au fait qu'a mon gout vous n'êtes pas encore tombé dans le kitsch politique (celui dont parlait Kundera) du fait de votre démarche sensible - qui fait figure d'exception bien que cela devrait être la norme pourrait-on souhaiter. Ceci dit vous en êtes pas a l'abri, cette une ombre qui suit toujours les formations politiques quelles qu'elles soient.
Bref, je me suis mis a suivre l'actualité du FdG.
En lisant votre billet, très intéressant, il me manque quelques connaissance pour comprendre le mécanisme de ce que vous appelez "la planche a billet". Si vous avez l'occasion de l'expliquer plus précisément, ça devrait en intéresser plus d'un. Sinon peut-être que les lecteurs de ce blog pourront m'expliquer ?
Merci