15juin 11
Communiqué du Parti de Gauche – 19 juin 2011
"Le Parti de gauche se réjouit du vote clair des adhérents communistes en faveur de la candidature de Jean-Luc Mélenchon. Le choix définitif formulé ainsi par le PCF après celui de la Gauche Unitaire, de la FASE et, naturellement, du Parti de Gauche, donne du sens à la dynamique politique du Front de Gauche engagée depuis les dernières élections européennes. Cela confirme bien qu’il existe à gauche une alternative unitaire et conquérante face à Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen. Un autre vote à gauche est possible, celui pour une révolution citoyenne pacifique et démocratique qui mettent fin au règne de l’oligarchie en France.
Le Front de Gauche peut désormais se lancer dans la campagne présidentielle et législative fort de tous ses atouts. Il incarne l’unité, comme va le confirmer dans les jours à venir son élargissement à plusieurs mouvements politiques. Il est le seul à appeler à une implication populaire forte à travers des assemblées citoyennes. Il est le seul, enfin, à porter l’ambition de regrouper une majorité pour gouverner la France sur un programme de radicalité concrète, sociale, écologique et républicaine.
Le Parti de Gauche est heureux aujourd’hui car il s’est créé dans cet espoir et n’a jamais eu de cesse d’en faciliter l’avènement. Ses militants sont fiers que le candidat à la présidentielle du Front de Gauche vienne de ses rangs.
Mais ils savent désormais que Jean-Luc Mélenchon ne sera plus leur porte-parole mais celui du Front de Gauche tout entier. Pour eux et avec eux, il parlera à tous les citoyens pour qu’ils fassent naitre la nouvelle République du partage et de la planification écologique."
Ici juste un mot amusé sur les sorties de Chirac qui ont tant embarrassé ce malheureux François Hollande. Et puisque je suis sur son cas, je dis ce que je pense de la trouvaille de ce dernier qui propose de mettre dans la Constitution une sottise régressive. Après cela je dis un mot d’une note de la fondation Hulot à propos de la façon de financer l’avenir sans creuser la dette. Et comme il est question de dette publique et de ce qu’il en coute de la confier aux banques privées, je me fais le relais de l’appel de Mikis Théodorakis et des Grecs qui se battent contre la mort lente qui leur est infligée. Puis je viens sur une remarque de campagne et je clos avec un extrait de l’interview de Clémentine Autain dans Médiapart, après le vote de la Fase pour intégrer le Front de Gauche. C’est long. Mais ça m’inspirait.
Je ne crois pas que Chirac ait perdu la tête en disant vouloir voter Hollande. En tous cas pas sur ce coup là. Hollande est juste un prétexte pour Chirac. Pas finaud, le camarade prétexte, d’ailleurs. Il faut regarder l’image et le voir fuir, un sourire gêné sur les lèvres, comme si son hôte avait bu et lui faisait honte. Ce n’est pas une attitude très républicaine que celle-là! Venant d’un ancien chef de l’Etat, même de droite, il fallait juste répondre quelque chose du genre : « j’en serai très heureux » ou quelque chose d’approchant. Ca n’engage pas beaucoup, mais en République on ne méprise pas un électeur qui vient vers vous. S’il y a erreur, il suffit de le dire : « Mais voyons monsieur Chirac, je suis socialiste et j’ai un programme à gauche, vous le savez bien ! » Un sourire, une blague et tout est net. Le pire est de raser les murs pour se cacher derrière les affiches ! Mieux aurait valu réfléchir et rebondir plutôt que d’essayer de jouer monsieur « je n’y suis pas, ce n’est pas moi ». Mon idée est qu’il existe une droite qui ne trouve pas son compte dans le mélange qui fait tourner le moteur Sarkozyste. Le libéralisme à la sauce sécuritaire discriminatoire ce n’est pas la tasse de thé de bien des gens même, à droite. A sa façon, un peu déjantée, Chirac exprime cela. D’après moi ce n’est pas fini, même si Villepin, qui incarnait ce rejet traditionaliste, est aujourd’hui le pestiféré de la droite qui a le bras long. Vous en verrez bientôt d’autres signes. A observer sans y toucher. Plaisir des yeux, c’est tout. Sauf si c’est une occasion de marquer un point. Et là c’en était une. Personne ne me fera croire que Hollande est un foudre de guerre et encore moins un ami du « classe contre classe ». Après tout, Jouyet, l’ancien ministre de Sarkozy, n’est-il pas son conseiller ? Dans cette circonstance, pour un homme connu pour son goût des blagues et des réparties de fin de banquet, c’est pauvre ! Hollande aurait du sauter sur l’occasion et renvoyer la balle en soulignant que cette déclaration était un désaveu de plus de la présidence de Nicolas Sarkozy. Mais ces candidats à la primaire sont obnubilés par leur nombril et le quand dira-t-on de leurs perfides concurrents. Ce pauvre Hollande voulait juste qu’il ne soit pas dit qu’il est le candidat de Chirac. Petits bras ! Il fallait marquer le point contre Sarkozy ! Sinon, à quoi ça sert que Chirac se décarcasse ?
François Hollande veut constitutionnaliser le dialogue social. Il le proclame dans « Le Monde » daté du 15 juin. Cette soudaine poussée de réforme constitutionnelle pour quelqu’un qui est par ailleurs partisan du maintien de la cinquième république mérite attention. Je remarque, en lisant son texte, l’habituelle mise à l’index de la grande révolution de 1789 dont seraient sortis tant de maux, c’est bien connu. Et de tous, le pire, celui d’avoir désigné pour unique souverain le peuple, considéré comme un tout. Hollande note donc fielleusement : « Dans un pays comme le notre, qui depuis la révolution se méfie des corps intermédiaires, cette évolution ne va pas de soi » En effet, et tant mieux ! Reste que cette envie de réforme constitutionnelle est sans doute destinée à mettre en scène son identité de social-démocrate. Mot creux, s’il en est un, dans les conditions politiques de la France. Mais l’adjectif en France n’a pas du tout le sens qu’il a dans le nord de l’Europe. L’étiquette est seulement un marqueur de bon aloi. Elle permet de signaler, à qui de droit, un goût extrême pour le compromis. On sait comment fini ce genre de crédo : le compromis devient souvent une fin en soi, indifférente au contenu sur lequel s’accordent les parties prenantes. C’est précisément cela que François Hollande propose.
Il faut examiner de près sa tribune dans « Le Monde ». Pour cela il faut laisser de côté ses polémiques assez convenues avec Nicolas Sarkozy. Ecartons aussi les gavantes logorrhées sur la « méthode » Hollande. Juste trop pompeux et carton pâte. Voyez plutôt. « Ma conviction, écrit Hollande avec la gravité que l’on devine, est que la gauche a besoin d’un pays en mouvement et en confiance. Elle doit lui parler franchement en force politique libre de ses conclusions, pas en autorité froide et encore moins en interlocuteur complaisant » C’est beau comme de l’antique à conditions de comprendre ce que cela peut bien vouloir dire de concret. Laissons tout cela. Allons au cœur de sa proposition.
« La Constitution devrait garantir à l’avenir une véritable autonomie normative aux partenaires sociaux. (…) Concrètement le gouvernement et le parlement seraient juridiquement liés par le contenu de conventions signées entre partenaires sociaux sur des sujets bien précis et après vérifications des mécanismes de représentativité ». Aucun républicain, me semble-t-il, ne peut être d’accord avec une telle idée. Avant de dire pourquoi, je commence par noter que ce n’est pas le plus urgent en matière d’édiction des normes sociales dans notre pays. La première tâche est de rétablir la hiérarchie des normes détruite par Nicolas Sarkozy. Il s’agit de redonner aux accords de branche la primauté sur l’accord d’entreprise. Et aussi d’interdire les conventions de gré à gré dérogatoires à ces accords que les lois de monsieur Xavier Bertrand ont rendues possibles. Résumons, pour tous ceux qui sont un peu éloignés des subtilités de cette matière. Cela signifie qu’il faut mettre le droit qui s’applique aux travailleurs à l’abri du rapport de force toujours plus défavorable quand il s’organise en face à face, de patron à employé, que lorsqu’il se construit à l’échelle de la branche d’activité, niveau auquel les syndicats sont plus forts et organisés. Que Hollande ait oublié cela ne me rassure pas. Mais je lui accorde le bénéfice du doute sur ses intentions réelles.
Pourquoi refuser cette idée que l’accord entre « partenaires sociaux » s’impose aux assemblées et au gouvernement ? Pour cela voyons comment les choses se passent aujourd’hui. Lorsqu’un accord est signé et qu’il comporte une modification du code du travail ou d’un quelconque régime général d’obligations, cet accord est soumis au parlement pour recevoir force de loi. Dès lors son contenu bénéficie à l’ensemble des travailleurs. Cette méthode combine donc démocratie sociale et démocratie parlementaire. Elle fait que dans notre pays 90 % des travailleurs bénéficient par extension des avantages négociés. Et comme aucun accord ne peut être inférieur à l’existant garanti par la loi, la situation est meilleure en France qu’ailleurs et notamment dans les pays de la divine sociale démocratie. En effet dans ces pays, on ne bénéficie de l’accord que si l’on est membre du syndicat qui a signé et, ce n’est pas rien, si le patron est membre du syndicat patronal qui a signé. Dans ces conditions 25% des bienheureux travailleurs du Danemark, qui ne connaissent pas la « méfiance des corps intermédiaires » comme les Français, ne bénéficient d’aucune convention collective. Hollande oublie d’en parler. Donc une fois l’accord négocié, il arrive devant le parlement. Que se passe-t-il ? Le plus souvent fonctionne un petit chantage que j’ai bien connu sur mon banc de sénateur : « vous devez voter sans toucher à rien car c’est un compromis ». Pas question.
J’ai toujours récusé cet argument. Je disais : « cet accord concerne deux partie prenante. Ici je représente la tierce partie, c'est-à-dire la société tout entière qui n’était pas à la table de la négociation ». Cela ne voulait pas dire que pour finir je ne votais pas le texte proposé. Mais cela impliquait d’affirmer que personne n’est au dessus du peuple souverain tout entier et que l’intérêt général résulte de l’action législative et non de la négociation particulière. Je crois que c’est là toute la différence entre un régime de corporation et la République. Hollande prétend le contraire. La loi, qui s’applique à tous, serait faite dans le rapport de force d’une négociation entre salariés et patrons. On se contenterait de vérifier la représentativité des contractants ? Et la conformité au reste du droit ? Et l’intérêt général ? Et le soutien en dernier recours du législateur de gauche à ses camarades en entreprise pris à la gorge par un rapport de force défavorable ? Tout cela est balayé d’un revers pour une trouvaille de communication. Le parlement, déjà abaissé par la constitution de la cinquième République, serait transformé en chambre d’enregistrement des rapports de force de la lutte de classes ! Bonjour la modernité !
« Financer l’avenir sans creuser la dette ». C’est le titre d’une note de la « Fondation pour la nature et l’homme », la fondation de Nicolas Hulot. Je viens de la lire après que Corinne Morel Darleux, la secrétaire nationale du Parti de Gauche pour les luttes écologistes ait attiré mon attention dessus. Je sors de cette lecture confirmé dans mon intuition sur la convergence qui ira s’accentuant entre partis écologistes. Nous qui venons de la tradition sociale et républicaine du combat progressiste, nous avons fait notre métamorphose écologiste. Non par effet de mode mais en approfondissant le contenu de nos projets et analyses du présent. L’interpellation écologiste nous a bien évidemment guidés dans notre démarche. Elle est venue des rangs de nos fondateurs, comme vous le savez. Pour finir, l’élection comme co-présidente du Parti de Gauche de Martine Billard, députée écologiste de Paris est la marque d’un engagement désormais identitaire. Mais du côté d’autres portes d’entrées écologistes, par exemple celle de Hulot, on voit comment la réflexion conduit jusqu’aux solutions hier réservées à des courants comme le notre. Par exemple, dans cette note de « veille et propositions », la Fondation de Hulot propose de revenir sur l’interdiction d’emprunter directement auprès de la banque centrale française. C’est là briser le cœur du système actuel. Comme nous, ses rédacteurs pointent la responsabilité de l’endettement privé dans la crise. Comme nous ils pensent que les dépenses de long terme ne peuvent être confiées au secteur privé. Ils se prononcent donc pour une banque d’investissement financée directement par des emprunts à la banque de France. En ligne, ils argumentent pour une planification de ces investissements. Le cœur de cette note est dans l’objectif suivant : « la politique monétaire au service de l’avenir ». Ces mots pourraient être les nôtres comme le sait qui a lu les documents de notre forum de juin dernier « gouverner face aux banques ». De cela je tire qu’en dépit des apparences et de la confusion tout à fait évidente, pour l’instant, chez les Verts Europe Ecologie, il faut suivre attentivement et sans sectarisme ce qui se dit et s’écrit dans cette mouvance. A l’horizon de moyen terme, l’écologie politique passera entièrement sur la ligne de la radicalité concrète. Là sera l’axe de recomposition de la gauche capable d’unir l’intuition communiste et l’horizon républicain du socialisme.
Ne méprisez pas vos propres efforts, mes chers partenaires lecteurs. Car je lis dans les commentaires que d’aucuns soupèsent la présence sur le terrain et l’activité sur internet. Ce n’est pas moi qui vais dire qu’il faut négliger le contact humain et la présence de terrain. Je passe ma vie à ça, toujours par monts et par vaux. Mais les communautés de lecteurs internet ne sont, pas du tout, passives. Elles valent celles que l’on croise dans la rue. Parfois elles sont plus ouvertes. Pour ma part je lie donc étroitement les deux faces de notre militantisme, dans l’idée que je me fais de notre capacité à impacter la société. Etre interpellé sur internet par une liste de diffusion, puis fidélisé par ces lectures régulières, librement consenties est équivalent à une bonne discussion sur un marché ou au porte à porte. A maints égards cependant, le contact par internet peut être dans bien des cas, tout à fait structurant. Il peut ouvrir une relation intellectuelle approfondie. Combien parmi nous sont passés de ce blog à celui d’autres amis que je signale, ou bien à des rendez vous consistants comme ceux que l’on peut avoir avec Lordon et d’autres que signalent mes commentateurs. Je crois que la toile sera notre ligne arrière de résistance quand va déferler la propagande payée par les 21 ou 23 millions d’euros que l’UMP et le PS vont mettre chacun sur la table. Ce défi me remplit d’allant. J’aime l’idée de défier une telle armada. Je m’imagine par avance leur déconfiture. Comme en 2005 ! Les voir vaincus par cette chaine humaine de simples dévouements, ruses, humour et habileté m’enchante. Je ne veux pas vous le cacher car j’appartiens à la vieille école celle qui dit que « l’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes ». Comment dire la même chose en langue contemporaine ? Hum, je crois bien que cela se dit de même.
Notre campagne est autant l’objet de l’élection que peut l’être son résultat. Je le dis, et répète. Car la partie qui se joue enjambe les calendriers courts. La crise actuelle en Europe et son dénouement, c’est l’affaire d’une décennie. A chaque étape ce qui compte c’est l’énergie, la détermination, la compréhension de la situation et le savoir faire qui s’accumulent de notre côté. Voila exactement ce que nous avons à faire, nous tous. Et pour le reste : chacun à son poste de combat. Depuis son ordinateur chacun d’entre vous, et même bien isolé, chacun peut faire porter loin sa voix. De mon côté voici ce que je peux dire : s’il s’agissait demain matin de prendre en main les commandes, je saurais quoi faire et par quel bout commencer le travail. Nous aurions l’équipe pour le faire. Ne doutez pas un instant de notre totale détermination et du soin que nous apportons à notre préparation. Je suis certain qu’en agissant sous l’empire de la radicalité concrète, c'est-à-dire en nous demandant à chaque pas comment nous mettrions en œuvre ce que nous disons, nous mettons de notre côté de la force de conviction et de l’efficacité.
Chers médiacrâtes ! Quel ravage ne fera pas leur habitude de rouler dans les rails ! Ici, il s’agit de deux stars du reportage politique mondain, Sylvie Pierre Brossolette et Michel Revol. Je suis tombé dessus par hasard. Je n’avais pas acheté le journal pour cela ni pour la brève vacharde me concernant, finalement assez routinière. Non, « Le Point » fait cette semaine un numéro très excitant sur l’avant garde des sciences en France. Certes le titre est un peu racoleur, mais le contenu est très tonique. Une bonne vulgarisation, que les scientifiques vont détester, mais qui permet au commun des lecteurs de se tenir un peu informés et de courir voir ailleurs pour en savoir davantage. Pour une fois, les déclinistes avaient été enfermés au chenil. Il se trouve que la une mettait en exergue l’idée d’immortalité des humains, frontière qui me fascine depuis cette phrase lue dans Condorcet qui affirmait un optimisme humaniste radical en affirmant que les êtres humains vaincraient aussi la mort. Ce que je crois en effet. J’ai donc acheté le numéro pour cela, et, bon lecteur, je me suis aussi attardé aussi sur les autres pages. Dont celles consacrées à Martine Aubry. Un assez bon « copié-collé » de ce qui peut se lire sur le sujet depuis un mois un peu partout. Mais juste au détour d’une phrase, dans les plans sur la comète que les deux extra lucides devinent à propos des intentions de Martine Aubry, on apprend qu’elle pourrait rester à la tête du parti tout en étant candidate, histoire de mettre au point « une sorte de programme commun avec les Verts et le PC ». Ce n’est pas du journalisme politique, ça ?
Hum. On en est gêné pour eux. Qui se charge d’informer ces deux importants d’une toute petite modification intervenue depuis trois élections et nommée « Front de gauche » dans laquelle le PCF est la figure centrale ? Par la même occasion peut-être pourrait-on aussi leur faire savoir que la déclaration politique commune de ce Front de Gauche exclut ce genre de « programme commun » avec le PS. Mais surtout ne leur dites pas qu’il y a un programme partagé du Front de Gauche. Ca leur ferait un trop gros choc. Ces deux « hibernâtes » ont bloqué leur pendule en 1998, juste avant la gauche plurielle. L’idée que les choses aient pu changer ou que quelque chose d’autres soit en cours ne les atteint même pas. C’est tellement exotique de lire ça ! Mais qu’on se le dise. La page est tournée. Une nouvelle, toute neuve commence à gauche. Je donne ici le lien avec le blog de mon ami Eric Coquerel qui est l’homme de la première ligne et des tricotages fins dans cette longue marche qui nous a conduit jusqu’à ce point où nous voici rendu, si près du but unitaire que nous nous sommes fixés et que tous les importants ignoraient, à moins qu’ils ne le trouvent ou bien impossible ou bien dérisoire. Cette semaine, ils ne le savent pas et d’ailleurs ça ne les intéressent pas, c’est la semaine décisive, en tous cas pour nous. Et ça ne se passe pas devant la porte du tribunal à New York. Lecture intéressante, dans ce sens, celle de « Médiapart ». Il s’agit d’une interview de Clémentine Autain, par Stéphane Alliés, réalisée à la fin du Conseil d’animation national de la Fase, après le vote de ses adhérents en faveur de l’adhésion au Front de gauche. Voici un extrait de cet entretien.
« C'est la première fois de sa jeune histoire que le Front de gauche s'agrandit, composé depuis les européennes de 2009 du Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, du PCF et de Gauche unitaire, petite composante issue de l'ancienne LCR. Samedi, la Fédération pour une alternative sociale et écologique (Fase), qui comprend notamment d'anciens communistes, a voté à environ 60% pour rejoindre ce rassemblement, au terme d'une consultation interne à laquelle environ 900 personnes auraient participé. D'autres groupes de la gauche radicale pourraient suivre le même chemin, en particulier des déçus du NPA, à l'instar du courant “Convergences et alternative”, qui a quitté l'organisation anticapitaliste en février. Entretien avec Clémentine Autain, co-directrice du mensuel Regards et figure de la Fase.
Médiapart : « Votre mouvement, la Fase, vient de choisir de rejoindre le Front de gauche et de soutenir Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle. Pourquoi? »
Clémentine Autain : « Nous mesurons l'urgence à sortir de l'alternative, qui n'en est pas une, entre une droite dure et une gauche molle. Les plans de rigueur, ce n'est pas notre horizon. Que faire? Le NPA, dans sa majorité actuelle, a tourné le dos au rassemblement et choisi de faire cavalier seul. Quant à Europe Ecologie-Les Verts, même s'il reste en son sein une tendance de gauche antilibérale, il contribue à polariser la gauche au centre. Aujourd'hui, le Front de gauche est le cadre le plus unitaire pour une transformation sociale et écologique. S'il n'est encore qu'un cartel d'organisations, il a exprimé sa volonté de s'ouvrir. Nous avons donc lancé une consultation interne à la Fase pour savoir si nous voulions travailler avec le Front de gauche ou intégrer ce cadre pour contribuer à le changer : c'est la deuxième option qui l'a emporté. Partout où cela sera possible, nous chercherons à fédérer plus largement, comme en Limousin ou en Aquitaine. Quant à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon apparaît comme le candidat qui peut porter cet espace commun. Sa candidature présente un atout de taille, historique : elle est en passe d'obtenir l'accord du PCF. »
Médiapart : « La Fase appelle de ses vœux à un «Front de gauche transformé». Qu'entendez-vous par là? »
Clementine Autain : « Ne pas en rester à une alliance de partis. Le Front de Gauche s'est engagé à lancer des assemblées citoyennes et à s'ouvrir à d'autres forces. Cela doit se traduire dans les faits. Il faut impérativement s'adresser à tout l'arc des forces, du NPA à la gauche d'EELV, en passant par les déçus du PS. Selon nous, ce rassemblement ne doit pas être seulement organisationnel, il doit viser tous ceux et celles qui sont en dehors des partis, qui partagent nos convictions mais ne souhaitent pas adhérer au PG ou au PCF. Il faut dépasser la frontière entre le social et le politique, et permettre à des syndicalistes, des militants et des personnalités du mouvement social d'en faire partie. Pas seulement pour distribuer des tracts ou remplir une salle de meetings mais pour être pleinement acteurs d'un nouvel espace politique. »
Médiapart : « Les principales composantes du Front de gauche refusent pourtant de faire de ce rassemblement une nouvelle force à part entière, avec des adhésions directes… »
Cléméntine Autain : « Elles appellent à des assemblées citoyennes. Bien sûr, il y a des ambiguïtés et toutes les composantes du Front de Gauche ne sont pas forcément sur la même longueur d'onde à ce sujet. Il faut trouver ensemble les formes concrètes de l'inclusion des individus et de l'élargissement. Du côté du Front de gauche, des pas significatifs ont été franchis, et la Fase veut participer à ce travail d'invention d'un espace politique à la hauteur des enjeux. Nous vivons un terrible paradoxe : on voit une droite très contestée, une social-démocratie en échec, une crise du capitalisme, des luttes sociales, et une gauche radicale qui ne casse pas la baraque. On n'a pas encore trouvé le sésame. Tout comme dans le reste de l'Europe, où l'on plafonne aux alentours de 5%. Ce qu'il faut fédérer, ce n'est pas simplement nos organisations, mais le peuple. »
Ça continue sur Internet les attaques débiles contre Mélenchon.
C'est trop bête et trop nombreux pour que cela ne soit pas orchestré par le groupe Terra Nova assisté d'autres flèches soi disant socialistes. Tout y passe et son contraire.
Nous vivons une crise violente du capitalisme et eux ils pensent à leurs postes et leurs sinécures électorales bien payées surtout pour ce qu'ils y foutent.
Bon, au moins c'est clair au second tour je ne voterai pas Hollande car de tels comportements ne peuvent être encouragés. Et puis il n'aura pas besoin de ma voix il aura déjà celle de Chirac, Villepin et consorts.
C'était pas terrible hier, Mots croisés
1- On percevait mal la ligne de fracture entre le PS et le FdG car E. Guigou collait à la culotte JL Mélenchon qui approuvait ses réponses (en gros), on ne voyait plus en quoi le PS est social libéral car elle dénonçait le rôle de la BCE tout comme Jean-Luc Mélenchon.
Puis comme ils étaient tout occupés à entendre les âneries de Wauquiez et y répondre, cela a créé de la confusion.
2- En outre le fait d'être mêlé à cette fine équipe, pouvait donner l'impression que JL Mélenchon est comme eux. D'ailleurs mon fils dégoûté a dit : "tous pareils". Voilà je crains que chez la masse des abstentionnistes et autres non politisés, cette émission soit contre-productive et pour nous qu'elle ne présente pas de qualité de débat suffisante pour s'en servir.
Un bémol, c'est quand même un régal d'entendre parler le français de Jean-Luc Mélenchon, quoique j'en aie !
Pourquoi tant de haine?
Signe que Jean-Luc Mélenchon est l'adversaire le plus dangereux pour l'UMP, comme pour les sociaux-démocrates du PS..
http://www.rtl.fr/actualites/politique/article/serge-july-20-juin-2011-7696918765
A Antigone 403
Ce n'est qu'une émission parmi d'autres et pas de celles où Jean-Luc a pu s'extirper mais cela n'est pas grave. Ca va venir les vrais débats de fond, les têtes à têtes avec toutes les têtes à claques qu'il va falloir rosser sans ménagement. Jean-Luc montrera toutes ses qualités d'homme de coeur et il fera la différence car à être authentique on emporte toujours l'adhésion surtout en ces périodes sombres. Ne pas se focaliser sur les émissions pour rien, Jean-Luc aura encore tout le loisir de faire la différence avec tous ces faux culs. Mélenchon face à Hollande, hum... il y aura de quoi se régaler à la rentrée :)
Mots croisés sur F2 :
Les mêmes qui se font un plaisir a tirer sur Jean Luc dés qu'ils sont face à lui c'est "je suis d'accord avec vous" n'est ce pas M Bourlange...
Wauquiez! il me tue ce mec.
Quand on lui pose une question simple où la réponse est un oui ou non, il part dans toutes les directions et au bout de 10 minutes, on oublie la question qui lui a été posée."Un politique à fragmentation".
Les réponses sont toujours "il faut être clair" et "c'est très simples", on se dit magnifique on va comprendre et il enchaine par des exemples et ou ça se passe à Puy en Velais.
Je demande à tous les politiques si vous voulez avoir des exemples types pour vos arguments allez au Puy en Velais et vous pouvez plaquez sur le reste de la France. Idéalement demandez à Wauquiez les adresses.
En fin de compte le seul qui a élever le débat sans langue de bois (Bourlange) sans contre vérités (Wauquiez) sans renier ses idées (Guigou) c'est Jean Luc...
La révolution citoyenne est en marche...
@ JLM
vous aviez l'air bien fatigué, et surtout las de cette comédie, hier soir.
J'imagine qu'on se sent un peu sale après une émission comme celle-là.
Bon courage pour la suite, et au 29 à Jaurès/Stalingrad.
Un petit lien, sans rapport direct avec la Grèce mais en rapport avec l'Europe qui protège, qui m'a sidéré :
http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20110620trib000630660/la-commission-europeenne-se-dit-contrainte-de-mettre-les-pauvres-a-la-diete.html
En résumé l'Europe va diminuer son aide alimentaire destinée aux plus miséreux des européens de 500 Millions € à 110 Millions parce que cette aide contrevient aux règles du commerce !
Je ne sais pas si ce lien a déjà été posté sur ce blog, mais l'on peut aussi écouter Mr Mélenchon sur le site de Politis :
http://www.politis.fr/Jean-Luc-Melenchon-Nous-allons,14578.html
Attention à la tentation d'être omniprésent!.
La visite de l'usine Fralib à Gémenos en terrain conquis plus "Mots croisés" en terrain hostile à quelques heures d'intervalle c'est beaucoup pour un seul homme. Qui trop embrasse......
bonjour
Je retourne ce lien pour alerter les militants socialistes et leur proposer de rejoindre le Front de gauche massivement. Là, leurs intérêts seront défendus.
http://www.rue89.com/2011/06/20/comment-jai-ete-degoute-par-la-gauche-des-pays-bas-210052
Ce reportage montre ce que sont devenus finalement les PS de l'europe.
Je profite de ce post pour féliciter Jean-Luc Mélenchon pour son élection à la tête du FdG et les Communistes qui se rassemblent pour défendre l'intérêt du pays au travers d'une réelle vision de gauche et pas quelques personnes d'arrière garde qui n'ont pas compris que le Front de gauche est une chance de rallier tout les déçus des politiques du FMI, de l'UMP, du PS et de l'Europe des banques et assureurs.
cordialement
bonjour,
Je pense qu'il est important voir primordial que Jean-Luc ne soit pas le seul à représenter le Front de gauche lors des passages médias, surtout télévisuels.
Comme antigone (403) le fait remarquer, il était difficile de distinguer la position de Jean-Luc de celle de Guigou.
Et c'est là qu'apparait la supercherie. Autant je me met en colère lorsque j’entends le discours d'un Hollande, d'un Valls ou d'un Fabius, autant il est possible d'écouter les prises de paroles d'un Montebourg ou d'un Hamon.
Il sera donc impossible pour un électeur non averti d'avoir un sentiment passionné ou exacerbé vis à vis du parti socialiste au contraire du style marqué (et c'est tant mieux!) de notre représentant qui lui sera soit approuvé ou répudié.
C'est une grosse ficelle qui sera très difficile de détricoter tant les médiacrates usent et abusent de ce système qui permet au PS (et à l'UMP aussi) de séduire à un moment ou un autre celui ou celle que la prise de connaissance programmatique des partis en lice rebute ou n'intéresse pas.
Gageons que le discours d'un Piquet, d'un Laurent, d'une Autain et d'autres moins connus du citoyen lambda pourrait séduire aussi et faire fleurir l'espoir dans les esprits déçus ou résignés qu'une vraie alternative crédible et collective est en marche contre ceux qui entretiennent volontairement la confusion des genres... il va falloir ruser!
Après la vidéo à Géménos, voici l'article :) : Le candidat du Front de gauche à la présidentielle a fait sa 1ère sortie à Gémenos
@ 376 Hold -up
L'ami de Nicolas Sarkozy, le journaliste en chausson, monsieur Serge July vient de vomir un article comme on pousse un pet
J L Mélenchon est très diplomate lorsqu'il parle de tourner la page (TF1 20 h dimanche)
Il va falloir se saisir du balai pas pour balayer tous ces gens mais pour taper dessus.
Le combat va être rude.
Lorsque nous aurons gagné il faudra être très vigilant avec les soldats de la dernière heure qui voudront nous enlever le manche.
Salut à toi
Mélenchon Présidons.
Décidément, Aphatie n'aime pas Mélenchon.
Hier au soir, lors du Grand Journal, Aphatie a commenté l'intervention de Mélenchon sur TF1 et l'expression qu'il a prononcé : "la France, belle et rebelle". Aphatie a continué en disant "c'est sûr que moche et remoche, ça passe moins bien".
En plus de sa subjectivité notoire, Aphatie a ainsi fait preuve d'inculture. "La France, belle et rebelle" est issu d'une chanson de Jean Ferrat.
Bref, Aphatie toujours à son niveau proche de zéro. Est-ce surprenant ?
M.Mélenchon, félicitations pour votre candidature !
Je viens d'entendre ce Serge July, c'est une honte, ça me dégoute des soi-disant journalistes.
Je n'ai qu'un voeu, que vous passiez en tête en 2012. Mais j'ai toujours autant de craintes, de peurs.
Je viens de lire rapidement que lors de l'émission d'hier (que je n'ai pas encore vue) apparemment les différences avec un certain PS ne se font pas sentir. Ça me fait très très peur !
Je vais peut-être dire une bêtise mais ramener certaines grosses personnalités du PS dans nos rangs pourrait peut-être nous donner encore plus de poids: Emmanuelli, Hamon, Guiguou, Montebourg ? non ?
Je me suis abonné dès le premier numéro à Marianne et au même moment au Monde Diplomatique. J'appréciais leur dénonciation des aberrations et injustices de l'ultra libéralisme sauvage et mondialisé. Concernant le Diplo, je continuerai, je l'apprécie toujours autant. Mais pour Marianne, mon abonnement vient bientôt à échéance et je ne le renouvellerai pas.
Je vais faire une belle lettre à M. Szafran lui expliquant pourquoi et je m'en lèche les babines par avance. Il y a deux choses qui ne passent pas :
1° Un boycott en règle du Parti de Gauche et du Front de Gauche qui relève de la plus lamentable désinformation.Alors que les articles sur le Front National se multipliaient (pour cause de vote utile).
2° La fermeture des commentaires sur Marianne 2. Nous étions un certain nombre à ferrailler dur en faveur du Front de Gauche (Jean Jolly, 4 août et baucoup d'autres).
A l'avenir, je pourrai acheter des numéros de Politis et de l'Huma et m'abonner à " A Gauche" (ce que j'aurais dû faire depuis belle lurette, mais pour l'instant je le reçois gratuitement).
J’adore quand les médias banalisent cette candidature officielle du Front de gauche, "sans surprise, comme prévu... ". On pourra comparer leur commentaires quand les autres candidats ayant grâce à leur yeux seront désignés.
Pour le sieur July, il faudra conserver la vidéo et son commentaire injurieux, quand nous aurons gagné, on lui rappellera pour l’empêcher de tourner sa veste, c’était minable. La meute commence à aboyer, mais la caravane du Front de Gauche balaiera tout cette bassesse !
Bravo à nos camarades communiste pour ce vote historique, Papa peut être fier de son parti, l’union fait la force du front de Gauche. J’espère quelle sera comprise par tous et qu’elle rassemblera le plus grand nombre pour la victoire du peuple et de la république.
Gardons le cap, la tempête ne fait que commencer.
Mélenchon Présidons !
Et encore bravo à vous, Mr Mélenchon pour ce que vous faites pour ce Front de Gauche et la France.
Très bien. Avec un peu de lucidité, de culture politique et de connaissances économiques et historiques, on ne peut que trouver vos réflexions sur l’Europe particulièrement pertinentes.
Je me cogne depuis 2005 régulièrement sur le blog de Quatremer contre tous les ayatollahs du fédéralisme européen, les sbires idéologues du libéralisme à toutes les sauces et les cabris de toutes sortes. Ils sont irrécupérables et sont près, pour sauver l’eurocratie et l’oligarchie quelle protège, à rendre le continent invivable (Surtout pour les plus modestes mais y compris pour eux-mêmes).
Je me demande donc comment, sur des questions très concrètes comme par exemple celle émise par Hulot et que vous citez « emprunter directement auprès d’une banque centrale nationale », vous faites pour les concrétiser si vous ne dénoncez pas d’abord les traités européens (qui l’interdisent) et envisagez sérieusement à la fois une sortie de l’Euro et une sortie de l’Union Européenne ?
Bien à vous
M. Mélenchon,
Nous avons échangé quelques mots à l'université de Metz, où vous avez débattu avec les étudiants journalistes. Ce fut pour moi un plaisir et un honneur et depuis l'île de la Réunion où je réside, je vous fait part de ma joie de vous voir officiellement candidat du Front de Gauche. Vous pouvez compter sur ma participation enthousiaste à la campagne qui va pouvoir commencer. Je serai le 29 juin au meeting de Paris.
Il y a longtemps que je me suis débarrassé de mon poste de télévision (on vit très bien sans !), et je suis néanmoins chacune de vos interventions par d'autres moyens. Suite à celle d'hier soir à Mots Croisés, je me demandais s'il fallait vraiment entrer dans ce débat cher à M. Wauquiez, quant au RSA. Ce débat n'est-il pas non seulement un pauvre débat, mais un débat de pauvre, duquel il vaut mieux ne pas se mêler, qui consiste à monter les uns contre les autres, ceux qui n'ont que les miettes à se partager. Le Front de Gauche ne joue pas dans cette cour-là. Pas plus que son candidat, qui, une fois élu, s'occupera du gateau tout entier, et non pas des miettes que ceux qui se gavent laissent parfois tomber. La réponse à cette question, de la part du candidat du Front de Gauche, n'est-elle pas que lorsque seront établis le revenu maximum, que l'échelle des salaires en entreprise sera de 1à 20, que les milliards passés des poches du travail à celles du capital seront récupérés, que la fiscalité sera - j'allais dire réformée, mais je n'ose plus employer ce mot - alors disons révolutionnée, que les emplois se créeront au fur et à mesure de l'avancement de la planification écologique, alors plus personne ne se posera la question de savoir s'il faut condamner les allocataires sociaux aux travaux forcés. Comme vous dites souvent vous-même : le Front de Gauche ne prône pas un changement à la papa !
Merci...et bon courage à nous tous, il en faudra !
A ceux qui vont bientôt faire des économies sur leurs abonnements à Marianne, à ceux qui serait tentés de dépenser 1 euro pour le vote des primaires PS, gardez votre argent pour le FdG, des journaux comme l'Huma ou encore Fakir.
Franchement, au PS, ils ont si peu de militants qu'ils sont obligés de faire de la retape pour qu'on vote à leurs primaires ? Et il faut payer en plus ?
Lamentable et pathétique.
En tout cas très bien le lien renvoyant à la vidéo issue de Politis ! Un Jean-Luc chaleureux, enthousiasmant, respirant l'authenticité. A montrer à ceux qui auraient encore des à priori à son sujet quant à son sale caractère pour l'avoir vu moins posé par la passé (le buzz était nécessaire pour parvenir à percer et Jean-Luc a su finement le comprendre et s'adapter en conséquence) ! Maintenant il peut se permettre de baisser d'un ton sans y perdre en force de persuasion :) La différence est là !
@ - 418 - Bob
"je vais peut-être dire une bêtise mais ramener certaines grosses personnalités du PS dans nos rangs pourrait peut-être nous donner encore plus de poids: Emmanuelli, Hamon, Guiguou, Montebourg ? non ?"
Qu'on fasse appel aux militants socialistes qui défendent sincèrement leurs idées, c'est évident.
Mais qu'on se ramasse aussi les caciques qui ont clairement fait preuve de leur incompétence et qui sont complètement décrédibilisés, non merci !
Je n'ai pas envie que le PG se transforme en PS et qu'en deux trois coups de cuillères à pot ces gens-là détruisent notre projet de l'intérieur...
Qu'attendre de ceux-là ?
De Guigou et de ses arguments truqués sur le traité européen en 2005, ou de Hamon qui apparemment se soucie de son fauteuil plus que de ses positions politiques, puisque à chaque contreverse il rengaine ses idées "de la Gauche du PS" avec son mouchoir par dessus.
Et puis au nom de quoi débarqueraient-ils au P.G. dans les postes de responsabilités, passant devant des militants de la première heure, juste par le bénéfice de leur nom, eux qui se sont toujours trompés ?
Ou alors qu'ils fassent leurs preuves pour commencer.
Tiens, comme colleurs d'affiches, comme tout le monde.
Bonjour,
concernant le sieur Aphatie dans son intervention d'hier soir, il a été plutôt ridicule. Visiblement, il n'a toujours pas avalé de s'être fait cloué le bec par JL Mélenchon il y a quelques mois dans cette même émission. Alors il casse du Mélenchon pour casser du Mélenchon tout en étant persuadé qu'il est un grand journaliste : c'est bête et méchant et cela en dit long sur le personnage. Si il servait aussi bien les limonades qu'il fait du journalisme, il devait y en avoir de la casse sur la terrasse de son café.
@ - 401 - Air One
Sur "Marianne" au sujet de J.L.Mélenchon:
"appartenance à une famille trotskyste", "stalinien"
Difficile à concilier... C'est l'un ou c'est l'autre.
Tu as raison, ils perdent les pédales, on dirait un nid de frelons shooté au fly-tox.
Et c'est plutôt bon signe.
Je reviens de 2 semaines d'Irlande, j'y ai pris le bon Eire. Sur toutes les rencontres un seul ronchon, que des gens aimables, n'hésitant pas à faire 100 m pour vous montrer le bon chemin. (je baragouine l'anglais d'Oxford du collège, pas l'étatsunien parlé dans les Îles Britanniques), j'ai rencontré notre plombier polonais. Je marche avec des béquilles et ma compagne n'est pas carrée un tenniswoman, nous grimpions dans notre location (Nissan Pixo) quand un homme cogne aux vitres, montre un pneu à plat. Je n'ai pas pu faire le moindre geste, il a saisi les clés de la poubelle, et a mis la galette de secours, tout rangé dans le coffre, me dit en mauvais anglais (c'est pour cela que je l'ai compris) qu'il est Polonais, de Varsovie, je n'ai même pas pu lui payer une Guiness, il a refusé tous remerciements, chapeau ! La France est loin !
En Bi ande Bi, on discute, leur crise économique, ils l'encaissent mal. Beaucoup admirent l'Islande et leur "Banks go home !" Quant au problème de l'Ulster, on est loin de le comprendre. Les Irlandais du nord sont divisés en deux opinions, les pauvres (un pauvre du Nord est de classe moyenne en l'Eire) qui accepteraient la réunification et les classes moyennes et au-dessus qui n'en veulent surtout pas. Leurs revenus leur font acheter en Eire la majorité de leurs besoins à des prix doux, de faire construire une immense résidence secondaire pour une poignée de pounds (en UK la construction est hors de prix), à 20 km de l'Ulster (il n'y a plus de frontière, seuls les panneaux routiers indiquent où l'on se trouve), une marina artificielle, dans un fjord abrité, peuplée uniquement de bateaux UK, la taxe par anneau est 10 fois moins chère.
Et nous, pauvres républicains français qui croient qu'ils veulent tous devenir citoyens de l'Eire. Dernier recensement dans Derry (Londonderry pour les UK) 80000 habitants : 49,9% de cathos, 49,9% de protestants... 34 athées et 3 sataniques. Difficile de...
@ 417 Jean Louis CHARPAL
La fermeture des commentaires sur Marianne 2. Nous étions un certain nombre à ferrailler dur en faveur du Front de Gauche
Mouhai... Ils ont laissé passer toute la haine pro-FN pendant des mois, et c'est quand ça s'est calmé qu'ils ont décidé d'arrêter les commentaires, au motif justement des insultes racistes. C'est un peu tiré par les cheveux cette excuse ! Ce qui m'énerve, c'est que maintenant ils peuvent écrire n'importe quoi sans risquer la moindre contradiction. Campagne électorale oblige ? Vive l'internet 1.0 !
@419 Justin
"Je me demande donc comment, sur des questions très concrètes comme par exemple celle émise par Hulot et que vous citez « emprunter directement auprès d’une banque centrale nationale », vous faites pour les concrétiser si vous ne dénoncez pas d’abord les traités européens (qui l’interdisent) et envisagez sérieusement à la fois une sortie de l’Euro et une sortie de l’Union Européenne ?"
Jean Luc l'a déjà expliqué un référendum et dans l'affirmative "Burn-out" comme les anglais.
Je ne suis plus sur du terme de mise à l'écart des traités européen.
@ 428 pmousque
Jean Luc l'a déjà expliqué un référendum et dans l'affirmative "Burn-out"
Burn-out, ça s'applique plutôt aux Grecs ;-) ! Les Anglais préfèrent l'opt-out.
Bien heureuse que vous soyez le candidat du Front de Gauche.
Je tâcle au maximum les commentaires du Figaro.fr et Le Point qui vous démolissent. Certains ne sont pas tristes ou disent n'importe quoi. C'est ma façon à moi de participer.
Et je viens (enfin) d'acheter votre bouquin "qu'ils s'en aillent tous".
Bonne campagne et bon courage.
le Prolo du Biolo (PG 69)
Sur "Marianne" au sujet de J.L.Mélenchon: "appartenance à une famille trotskyste", "stalinien"
Le texte exact est que les troskystes (les Lambertistes dont j'étais membre) allaient à la barre de fer contre les "stals" c'est à dire les cocos du PCF, à l'époque l'ennemi intime prioritaire.
Ce n'est donc pas du tout semblable!
Je vois avec plaisir que Jean-Luc se porte mieux sur le Net qu'à la télé où je l'ai trouvé très fatigué hier soir à côté d'une Gigou elle-même pas très fringante. Heureusement qu'en face le ministre Vauquier était à faire peur et que le vieux centriste paraissait gâteux ! Repose toi, Mélenchon, afain d'aborder la présidentielle en pleine forme. Car, quoi en dise ton ex adversaire au PC, dans notre monde médiatisé, l'élection présidentielle reste la rencontre d'un homme avec un peuple, même si, comme vous tous, je le déplore...
Je ne suis par contre pas d'accord avec la victoire de l'homme sur la mort. Car il pourra sans doute arriver à prolonger la vie jusqu'à "plus soif". Certainement et pas dans très longtemps. Mais qu'arrivera-t-il aux sociétés humaines ?! Vous pouvez l'imaginez aisément ou bien rester dans votre petit univers personnel et égoïste. La mort est indispensable aux sociétés, c'est à dire aux autres. Et quand on aime les autres, on ne peut pas vouloir la vie éternelle...
Wauquiez ce fils de très riche oublie un droit inscrit dans la constitution, le droit au travail. C'est pour cette raison que l'Etat doit organiser en cas de licenciement l'indemnisation des victimes des patrons. Dans la constitution de VGE en 2005, ce droit n'existe plus et avec l'obligation de soutien aux chômeurs. Dans la nouvelle constitution 6ème République, il faudra l'inscrire en lettres d'or. C'est un devoir d'Etat. Wauquiez est en dessous de tout, il ne connait rien il oublie et ment. Quel pédigrée.
Tous pour un et un pour tous.
D'après ce que j'entends, ici et là, c'est avec une grande satisfaction que Jean- Luc Mélenchon est accueilli en sa qualité de candidat de la vraie gauche à l'élection présidentielle. Enfin, officiellement un homme de gauche de qualité représentera les travailleurs, salariés et autres entrepreneurs appartenant à différentes corporations. Tous ceux qui attendent un politique qui ait un langage de vérité et qui ont l'assurance que ce qu'il aura dit sera fait, s'en réjouissent.
Certains évidemment ne trouvent pas à leur goût les propos pourtant pertinents et percutants de Mélenchon qui excelle dans les débats. (Certes celui face à un Wauquiez de mauvaise foi, mal dirigé par Calvi, n'est pas un exemple, mais pour autant il faut manquer de jugement pour dire tous pareils.)
Je trouve que les commentaires, les réponses, et surtout les arguments bien étayés de notre candidat sont rarement pris en défaut. Il maîtrise bien les situations, et grâce à ses connaissances polyvalentes il est toujours convaincant. Ce n'est pas pour rien que les partis, les mouvements, tel FASE, le rejoignent. Car ils reconnaissent en lui le candidat susceptible de créer l'unité qui ne fera que se développer dans les jours à venir. Tous ceux qui sont les victimes des oligarques et autres lobbies se rassembleront autour de lui. C'est une chance pour qu'un grand front de gauche se lève en 2012 pour emmener Mélenchon à l'Elysée. Il en a les compétences, alors tous pour lui et pour nous !
à le Prolo du Biolo (PG 69):
Merci pour ta réponse
Je sais bien que le PS n'est pas l'exemple et que voir arriver certains d'entre eux pourrait faire peur, mais je pense que si quelques têtes quittaient encore le PS en disant qu'ils se sont trompés et que le PG est vraiment la solution, cela serait un nouvel effet médiatique qui nous ferait du bien.
Je veux que le Front de gauche gagne en 2012. C'est mon voeu le plus cher, mais je crains que médiatiquement seul la tache sera lourde, trop lourde !
Par exemple pourquoi ne voit-on pas un Jacques Généreux discuter sur des plateaux télé des plans foireux appliqués en Grèce ?
En Seine-Maritime, nous avons notre Papaendreou. Le président PS du conseil général se couche devant la politique d’austérité de Sarkozy plutôt que la combattre. Il serre la ceinture (Paris Normandie du 23 juin) du département comme l'UMP ailleurs, ose le journal très libéral. Ainsi une fois de plus les libéraux sont sur la même ligne. Cela montre clairement qu'en 2012 la bataille politique se situera entre les tenant du libéralisme, ceux qui ont soutenu la constitution de VGE plus l'extra libéral FN et les partisans du non réunis dans le Front de gauche. L'espace pour l espoir du changement est très important. C'est aux 55% de 2005 qu'il faut en priorité s'adresser. Cela explique la virulence des attaques après le choix responsable des communistes. La dynamique est de ce coté. Rendons-la irrésistible, profitons de l’expérience de 2005.
Le Front de gauche s'élargit, tant mieux, une vraie gauche plurielle, sociale, démocrate, reposant sur des hommes et des femmes de terrain dont émanent, transpirent les aspirations profondes des petits, des besogneux, des "monsieur et madame tout le monde" sans la démagogie des sociaux libéraux à la bonne conscience qui creusent les mêmes sillons et empruntent les mêmes chemins que le centre mou et la droite dure. Avec homme tel que Jean-Luc Mélenchon qui associe au lieu de diviser, qui consulte au lieu de pérorer comme un qui sait et autant de militants en recherche de représentativité, le front de gauche peut et doit gagner.
A lors à tous ceux qui font avancer le front, la réflexion, la démocratie participative, merci...
Monsieur Hollande ?
Ce n'est pas cet ancien secrétaire du parti Socialiste qui était favorable au OUI de traité pour la constitution, et qui plus tard était favorable au fait de poubéliser le résultat de ce référendum... Hum hum...
Pas très démocratique ce monsieur là !
Hollande ou Aubry, peut être sont-ce des gens du PS, mais surement pas des gens de gauche.
Hollande n'est pas de gauche. Il est juste PS !