04juil 11

DSK et femme de chambre, of course ! Et le reste.

Après Stalingrad, entre Argelès et Lézan

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Nous avons donc passé le cap. Ce rassemblement place Stalingrad à Paris, c’était vraiment énorme ! J’ai lu ici et là : « 4 000 personnes selon la police et 6 500 selon les organisateurs ». Pas du tout ! La police n’y est pour rien.

 

 

Nous avons compté six mille personnes, au début du discours de Pierre Laurent, à partir d’un plan très précis établi par un architecte, bénévole, cela va de soi qui a dessiné notre implantation sur cette place. Mais comme nous avons annoncé d’abord un premier chiffre de 4 000 en début de soirée, ce fut celui-là qui circula, en même temps que l’autre. La surprise fut aussi pour nous. Le caractère massif de la présence ne doit rien aux méthodes de convoyage en car, utiles d’autres fois. Le Parti de gauche, dont c’était le tour d’organiser les choses, ne faisait pas ce pari. Je veux en disant cela souligner que ce rassemblement est en soi un fait politique. Il y a eu un appel et il y a eu une réponse populaire. Nous comptions qu’en fin de mois de juin, après une telle année, ma candidature étant déjà annoncée aux sept millions de téléspectateurs de TF1, l’intérêt pour ce rassemblement en plein air se concentrerait sur les réseaux militants. Nous pensions qu’avec 2 500 participants, la place serait convenablement occupée. Il en vint près du triple. De tous âges, de toutes couleurs, de tous milieux. Si bien qu’il s’agit de toute autre chose que d’un rassemblement de vieilles connaissances.

Personne d’entre nous n’avait imaginé cet entassement ni ce débordement sur les côtés et les talus qui encadrent la place. D’où quelques problèmes de sonorisation, d’ailleurs. Et comme il y a eu un problème de micro par-dessus le marché, j’y ai laissé ma voix. Je l’ai cassée dans ce discours prononcé certes lentement, mais à plein poumons. Ce qui ne fut pas sans effet non plus sur le style oratoire. On ne peut parler de toutes ses forces, en appuyant la voix autant que possible sur le ventre, sans allonger la phrase et moduler la cadence. Ceux que la chose oratoire intéresse iront trouver mon discours prononcé à Nice qui est de la même eau, pour la même raison de problème de micro. J’ai, en toute modestie, la certitude que je ne suis pas le premier à connaitre cette obligation technique. Jaurès qui parlait sans micro faisait des phrases très longues d’autant qu’elles devaient, de plus, être répétées tous les cinquante mètres par un camarade crieur !

Ce nombre et cette diversité venus place Stalingrad, me font penser aux rassemblements que j’ai observés pendant la campagne de 2005. Bon présage puisque c’est la construction politique que je vise. J’en fus impressionné, je peux bien l’avouer, au moment où l’on me demanda de monter sur la tribune. La foule, sa bigarrure et sa densité me sautèrent aux yeux et au cœur. Comme une délivrance. Politique, puisque le pari s’avérait gagné. Mais personnelle aussi. En effet j’étais auparavant consigné dans une tente à l’arrière de la scène, scrupuleusement surveillée par l’escouade numéro un, le groupe des camarades qui font de la protection rapprochée dans les foules et que dirige le philosophe Benoit Schneckenburger (vous ai-je déjà parlé du livre qu’il vient de publier sur Epicure ?) J’ai suivi tout le début sur un écran de contrôle. Quelle énorme frustration de ne pouvoir comme autrefois me mêler à la fête ! Mais de l’avis de tout le monde, et compte tenu de ce que nous constatons, dans ces sortes de rassemblement avec nos amis, si je me balade de cette façon, il peut se produire de terribles bousculades qui peuvent être dangereuses non seulement pour moi mais aussi pour toute les personnes qui se trouvent sur le parcours. Sur scène il y avait le groupe « la belle rouge » qui déchira le ciel et le canal qui coule à deux pas de là. Après eux, la température émotionnelle avait fait exploser le thermomètre politique. Vint « la parisienne libérée » et j’ai craint bêtement qu’elle se noyât seulette en scène devant cette foule ! Mais je vis bien que je n’y connaissais rien. Car la voila qui vous empoigne entre la cervelle et le cœur et vous bat comme un tapis les raideurs du sentiment. A l’issue des deux,  tout ce talent nous fit tout déliés et fins mûrs pour les discours. J’attendais mon tour en suivant fasciné ce qui se disait. Trois femmes, trois hommes. Ce qui impressionne c’est désormais l’unité de ton et de vocabulaire. Dernière arrivée, pour l’instant, au Front de Gauche, Danielle Obono de « Convergences et alternatives », mouvement issu du NPA s’est installée en souplesse, dans son registre particulier preuve que c’est possible.

Monté sur l’estrade, dans un premier temps, j’étais surtout ému de voir réunis sur ce plateau les représentants de tous ces groupes et partis de l’autre gauche ! Nous étions presque au complet ! Quelle bêtise que le NPA n’y soit pas. Quoiqu’il en soit, je pense que nous avons à présent un impact sans commune mesure avec l’addition même de nos influences respectives. Ce jour-là fut celui d’un déclic. Et je crois qu’il nous reste à en comprendre toute la portée. L’alchimie de l’unité fonctionne. Pour ma part j’ai ouvert encore plus grand les yeux pendant la tournée que j’ai faite à la suite, à partir du vendredi. Car j’ai voyagé entre Argelès dans les Pyrénées Orientales et Lézan dans le Gard avec une escale à Montpellier. J’intervenais dans les deux fêtes populaires des communistes dont j’avais accepté l’invitation de longue date. Affluence record dans les deux cas. Accueil extraordinairement chaleureux. J’évoque ici non seulement celui des communistes mais celui des personnes de toutes origines qui, pour la circonstance, sont venues à notre rencontre. Il y a de l’enthousiasme naissant. Un rien peu mettre le feu à la plaine. Tous les cadres politiques avec qui j’ai fait le point partagent cette impression, fugace, mais assez forte pour qu’on se la dise, même en mesurant sa fragilité.

Cela nous fait devoir. On ne fera pas campagne de la même manière si ce démarrage se confirme. Nous le saurons rapidement. Il n’y a pas d’avenir pour les traines patins dans cet environnement. Ni pour qui voudrait tout contrôler, tout régenter. Il faut être sur la vague et s’y maintenir en l’encourageant. Je crois que c’est une très bonne chose. Car dans mon esprit il ne s’agit pas seulement d’une campagne électorale, comme je l’ai dit à Stalingrad et répété à Argelès et Lezan. D’après moi il faut penser ce que nous faisons comme une composante du moment politique globale et notre campagne comme une contribution au processus de la révolution citoyenne que nous voulons faire naitre. J’en reste là pour cette fois-ci mais j’attire l’attention sur ce point pour pouvoir en avoir écho dans les commentaires qui se feront à la suite de ce billet et que je lis toujours comme un thermomètre. De mon côté, bientôt je dirai par un exemple concret comment cela peut se nouer. Pour cela j’évoquerai, le moment venu, ma rencontre à Montpellier, avec les initiateurs de l’appel du Front de Gauche des quartiers populaires.

Mon mérite est d’avoir pu traverser toute cette fin de semaine sans être étouffé par le nouvel épisode de l’affaire Strauss Kahn. Je me suis contenté de répondre aux deux questions posées mais j’ignore où elles ont été diffusées et comment. J’en dis mon mot. Je répète ce que je vous ai toujours dit ici et mis en pratique dans mes propres déclarations. Chacun de nous n’est ni juge ni policier. La justice n’est pas la vengeance ni l’instruction un pilori. Dans ces sortes d’affaires, la décence commande la réserve et la raison exige de s’en tenir strictement aux principes. Naturellement ce que je dis ne servira strictement à rien. La mécanique qui produit les scènes lamentables dont les médias nous rendent de gré ou de force partie prenante ne peut être enrayée. Elle est inhérente au système médiatique contemporain. Aucun sens moral, aucun respect de la loi n’entravera jamais le voyeurisme radical et obsessionnel des médias de notre temps. Tous ont violé la loi avec une bonne conscience absolue en produisant des images interdites d’un DSK enchainé. Au nom du devoir d’information qui malheureusement ne nous permet pas encore d’être régalé des scènes de pendaisons ou de lapidations qui ont pourtant lieu sans que le devoir d’informer n’en tienne compte. De féroces inquisiteurs sentant à plein nez l’obsession sexuelle sublimée se proclamèrent autorisés à enquêter sur la vie privée de toutes les personnalités politiques. Et ainsi de suite.

Plus subtil que la moyenne, Nicolas Demorrand a commencé dans « Libération » le premier jour une introspection professionnelle. Les journalistes avaient-ils abusé ? Quatre contorsions  plus loin le procès était conclu immédiatement par une amnistie générale ! Ouf ! J’ai eu peur un moment que se brise la loi d’organisation du discours médiatique sur lui-même que j’ai déjà décrite à propos du premier épisode : lynchage, introspection, repentance, amnistie, rebond sur l’épisode suivant. Ici je peux annoncer la suite. Après une brève phase d’introspection, on passe de la crucifixion de DSK à celle de la femme de chambre. Notons au passage qu’il mange bon deux fois. A l’aller comme gros lourd, donc voué au viol selon la logique des nouveau inquisiteurs médiatiques qui sentaient déjà si bien tout le commerce qu’ils pourraient faire dorénavant de leurs obsessions voyeuristes. Puis il mange au retour comme inapte à revenir dans la politique dont il a été exclu par une affaire qui dorénavant n’existe plus parait-il. Notons au passage que la femme de chambre aussi mange bon deux fois : à l’aller où elle était l’oubliée des émotions publiques, au retour où elle figure en qualité de menteuse, tricheuse dont il est indifférent de ce fait de savoir si oui ou non elle a été violée. Et ensuite ? D’abord il y aura une brève séquence de sanctification de DSK. Puis  il sera de nouveau flétri par le doute car l’avocat de la femme de chambre n’a pas l’air de lâcher l’affaire. Il y aura un rebond. Un truc bien graveleux pour accrocher le chaland. Ce sera la troisième séquence. Et ainsi de suite. Jusqu'à ce que ça ne fasse plus vendre de papier et que l’audimat décroche. Ce n’est pas demain la veille.

Doit-il revenir dans la primaire ? Hum, une case est sautée dans cette question. C’est celle du FMI. Car il n’a démissionné qu’a cause de l’affaire qui n’existe pas. Donc s’il ne va pas aux primaires il devrait être normalement réintégré dans sa fonction. Non ? Et s’il n’y retourne pas, c’est donc pour aller à la primaire. Quel est l’obstacle s’il n’est pas coupable ? Ce que nous avons appris de son train de vie ? Mais ça, ils le savaient tous avant, non ? Ça n’empêchait rien à première vue. Bon, assez musardé. Ce qui va empêcher son retour dans la primaire, c’est que les caciques du PS ne se déterminent absolument pas d’après des principes quoiqu’ils fassent tous grand bruit à leur sujet. Comptent pour eux les sondages et les analyses « qualitatives » des instituts d’opinion. C’est tout. Si entre un avis sur la forme des barquettes de poissons et un autre sur votre odeur préférée vous répondez aux sondages que vous voulez DSK, vous en aurez. Tenez-vous le pour dit et répondez jusqu'à la dernière question en ligne pour toucher la prime.

Jour de honte pour l’Internationale Socialiste que ce deuxième vote au parlement grec pour le deuxième plan d’austérité. Ce sont les socialistes grecs, et eux seuls, qui ont fait passer ce plan, tous les autres partis votant contre, droite incluse. Ce naufrage ne tire pas un commentaire aux camarades socialistes français. Il est vrai que personne ne leur demande rien, non plus. Tous les commentaires portent sur la forme de ce qui se fait. Ainsi à propos de Martine Aubry et de sa déclaration de candidature. Le ciel bleu derrière elle, son apparence présidentielle, son logo, ça oui ! Que de commentaires ! Mais le fond : pouic ! A peine si quelqu’un a noté ce qu’a relevé Roland Muzeau, le porte parole de notre groupe à l’assemblée nationale. Lequel a bien entendu le couplet d’Aubry sur « les sacrifices à répartir » qu’un discours « réaliste » ne pouvait pas manquer de comporter et qui est une signature politique. Les commentateurs ne s’y intéressèrent pas. Les socialistes peuvent donc regarder ailleurs. Le feuilleton new-yorkais arrive à point pour relancer une diversion bienfaisante.

Je ne voudrais pas que ces lignes soient interprétées comme une mise en cause particulière de Martine Aubry. Bien entourée comme elle l’est par la gauche du parti nous espérons bien qu’elle engagera l’inversion du curseur qui, jusque là, a poussé son parti sans pause vers le centre. Je ne le dis pas parce que j’aurais des accointances. Au contraire. Les proches de Martine Aubry se sont livrés à une guerre implacable contre mes amis notamment dans mon département d’origine, l’Essonne. Pour ne rien dire de leur arrogance dans le cadre des élections sénatoriales. Qui recevra sa réplique, bien sûr. Je ne dis pas cela non plus parce que j’aurais des informations. Et encore moins parce que j’aurais des illusions. Mais seulement parce que j’ai l’espoir que la gauche du parti ait au moins obtenu autre chose que des places dans cette campagne interne où elle n’aura pas de candidat du fait de son évaporation. Car je crois que même si Aubry se contente de gauchir un peu le discours, c’est toujours ça de pris pour aider à construire une conscience de résistance dans le pays et nous finirons par en bénéficier. L’inverse nous desservirait tous. Car j’observe que la presse du «cercle de la raison» est déjà en campagne pour s’assurer que les candidats de l’opposition officielle ne sortent pas du cadre sur l’essentiel. Si Aubry fait le choix de se recentrer pour doubler François Hollande sur son terrain cela constituera un renforcement du mur de la résignation dans le pays.

Ce qui est absurde dans la situation qui résulte pour toute l’Europe de ce qui se passe en Grèce c’est que les mesures ne sont pas prises pour empêcher l’effet domino. Je veux dire dans les autres pays qui se trouvent menacés du fait des causes exactement similaires qui existent partout et produiront sans aucun doute le même résultat que celui qui s’est produit en Grèce. On me dit que c’est précisément le but du plan d’austérité « euro plus ». Je crois que c’est totalement absurde. La contraction de l’économie que va provoquer ce plan est une certitude. Comment dans ce cas remplir les caisses publiques d’impôts et de taxes si le nombre des transactions diminuent et si le nombre des personnes en état de les payer diminue lui aussi ? D’une part l’Etat de plus en plus pauvre se désagrège. La société se disloque. Faute de ressources, le déficit de l’Etat s’accroit, la dette augmente et son financement coûte de plus en plus cher accroissant encore mécaniquement la dette. On connait, c’est le cas grec. Alors que le déficit du budget de ce pays a à peine augmenté cette année après les coupes claires pratiquées, la part de la dette par rapport à la richesse produite, elle, a augmenté de plus de dix points du seul fait de l’augmentation des taux d’intérêt ! D’autre part, les personnes privées, privées d’emploi, les commerçants sans activité, et tout le maillage de base de la production et de l’échange en quel que sorte, qui ne peuvent plus payer leur dette menacent le système bancaire. Après tout c’est cela qui s’est passé avec la crise des subprimes aux USA. Au bout de ce chemin c’est le système lui-même qui s’écroule. On croit gagner du temps en étranglant tout doucement la Grèce pour éviter qu’elle se mette en défaut de paiement et ne coule les cinq grosses banques européennes dont elle est la cliente. Erreur, avons-nous démontré mille fois. Les artisans de ce plan ne peuvent l’ignorer. Je me dis : ils le savent, alors pourquoi n’en tiennent-ils aucun compte ? Pourquoi ne nous donnent-ils pas raison et ne permettent-ils pas que notre plan B s’applique dans leur propre intérêt ? Racheter la dette grecque et ouvrir les vannes de l’emprunt à taux zéro pour les autres pays pris à la gorge ne coûte rien pour finir et éteint d’un coup l’incendie.

Si notre plan B était appliqué que ce se passerait-il ? De l’inflation hurle la banque centrale européenne. Nous dirions "et alors ?". Où est le problème de l’inflation? Les sommes en causes ne feraient pas exploser cette inflation. Elle produirait juste une dévaluation raisonnable de  l’euro par rapport aux autres monnaies. Et alors ? Ce serait juste une prime à l’exportation des marchandises européennes, donc un effet de relance. Bien sûr il y a un aspect très ubuesque. La banque centrale rachèterait des titres de dette grecque aux banques qui les possèdent… grâce aux emprunts qu’elles ont fait elle-même à la banque centrale, et… au prix exorbitant qu’ils ont couté à la Grèce… Mais du moins ces établissements retrouveraient leur mise et il n’y aurait pas de panique ni d’effondrement. Il sera toujours temps de les taxer sur ces profits exceptionnels. L’empêchement n’est donc nullement comptable. Seulement politique. Faire cela c’est changer le statut de la BCE. L’horreur pour les libéraux. Car si on commence là, où ira-t-on ensuite ? Donc ils préfèrent s’arcbouter sur la défense de ce qui est. Même si cela doit pour finir tout faire tomber.


277 commentaires à “Après Stalingrad, entre Argelès et Lézan”
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  1. Michel Matain dit :

    Si les grecs font "défaut" sur leur dette, les banques françaises et allemandes seront en difficulté. Et comme elles ont pris des assurances sur le "défaut" possible, généralement auprès des banques US, celles-ci seront en très grandes difficultés. Si on oblige les grecs à payer coute que coute c'est vraiment pour sauver le système financier tout entier sans rien changer pour autant. Mais on ne fait que gagner trois mois, six mois peut être, parce que le problème va ressurgir ici ou ailleurs. Parce que le plan imposé est invivable économiquement. Tout le monde le sait mais on recule le moment où ça va vraiment craquer. Même le plus imbécile des économistes le plus libéral, avec sa petite calculette, aura vite fait les comptes : si on diminue les recettes, on ne peut pas espérer tout à la fois rembourser une dette qui augmente et relancer l'économie. Ce n'est pas une question d'intelligence mais de choix de classe. Maintenir les profits du système. Et quand ça craquera, si et seulement si les grecs imposent de dire non à ce remboursement absurde, le système capitaliste ne s'effondrera pas pour autant. Il peut se maintenir très longtemps avec un pole de misère et un pole de richesse. Il se maintient très bien aujourd'hui alors qu'un habitant sur six ne survit pas avec moins d'un dollar par jour. Un peu plus un peu moins de misère n'empecheront pas l'oligarchie de toucher ses bénéfices. Le système ne s'effondrera que sous les coups des opposants. Les grecs viennent de perdre une bataille importante, encore plus grave que nous pour les retraites. Les islandais sont les seuls pour le moment à avoir dit non. Il est urgent que d'autres s'y mettent pour bloquer ce mécanisme pervers qui va conduire à la catastrophe le plus grand nombre. Si un pays comme la France dit enfin non, ça obligera à une négociation mondiale. Si non, on continue à pousser le rocher devant nous...

  2. liquid dit :

    Ça fait plaisir a voir tout ce monde. Enfin, mais auront nous assez de temps?
    Bon, je retourne a mes cours de Chinois.

  3. pascalgauche dit :

    La dynamique amorcée ces jours-ci ira au bout, quoi qu'il en soit. Mr Mélenchon a raison de mettre l’événement dans une perspective plus large que la présidentielle. Le mouvement qui s'amorce pour la gauche est historique et c'est le PS qui en fera les frais (il sera obligé à un moment donné de se couper en 2 ou 3 allez savoir). L’élection présidentielle, il faut l'avouer, va être difficilement gagnable, mais la campagne doit être faite a fond, car c'est du fond du pays qu'il s'agit. Et le PS s'est trop longtemps reposé sur ses lauriers électoraux ou sur le vote utile. Nous sommes le peuple en marche, enthousiaste, et qui sait la tortue du FdG arrivera peut être plus loin que les "lapins " du PS et de l'UMP.
    Souvenez vous aussi les sondages pour le OUI en 2005. Le Front de gauche doit viser non seulement la présidentielle (y a un coup à jouer) mais aussi et surtout l'avenir.
    L'Avenir...

  4. Alin dit :

    Pour ceux qui veulent écouter le discours de Jean-Luc Mélenchon à Lézan, c'est par ici:

    http://www.placeaupeuple2012.fr/discours-de-jean-luc-melenchon-a-lezan/

  5. Louis st O (PG31) dit :

    @Jean-Louis CHARPAL
    Ce que je veux dire ce n’est pas qu’ils ne peuvent pas être en faillite, c’est qu’avant, ils prendront tout aux Grecs, et quand ils seront dans la misère, que les Grecs travailleront pour cette caste comme des esclaves, ils attaqueront un autre pays, rien ne les arrêtera, la chute arrivera, c’est sûr, mais quand, ça peut durer encore des années avant cette chute finale, il y aura une autre crise que le peuple financera encore et encore et il faudra repartir à zéro en ayant perdu tout (nos avantages) non nos droits sociaux comme avant.
    Il faut donc les arrêter, ne pas attendre la fin, leur cupidité est sans limite, c’est à nous de les mettre hors circuit avant qu’ils ne nous prennent tout.

    47 @Point Noir
    Je n’ai jamais dis que l’armée et/ou la police ne soutiendraient pas la loi martiale, aujourd’hui, on voit comment ils s’en prennent à des gens qui sont assis sans bouger, sans défense et sans loi l’interdisant, alors si demain, il y avait une loi martiale, on peut dire que beaucoup d’entre eux (j’ose espérer pas tous) se feraient un plaisir de cogner.

  6. pichenette dit :

    Puisse l'espoir suscité par le regroupement de Forces portant des valeurs humanistes de partage dans un développement soutenable redonnant aux monnaies leurs fonctions d'échanges, puisse cet espoir ne pas être déçu!

    Suite à l'article paru dans A Gauche, une pétition sur internet peut-être signée contre le projet d'aéroport de Notre Dame des Landes, à défaut d'y aller ce week end en grand nombre. Cette bataille est très importante, beaucoup d'enjeux.
    De nombreuses micro révolutions citoyennes relatées dans le "petit" journal "L'âge de faire".
    Une difficulté est de lier le citoyen, unité du peuple, à un parti, avoir le sentiment d'être entendu, au même titre que les "anciens" du parti, à condition bien sûr d'une réflexion appropriée, pas si aisé que ça. En gros gare à "chasse gardée"! Quand on remplit un seau d'eau, d'abord éviter les fuites..
    Il faut à tout prix, pour l'équilibre du monde que les lignes maîtresses du programme l'emportent sur les odieux marchandages actuels faits sur le dos des individus, les "régnants capteurs des richesses matérielles" sont déshumanisés, ils ne se voient plus en êtres humains porteurs de la même humanitude!

  7. numero ouno dit :

    Conclusion de Jean-Luc Mélenchon à Lézan :
    http://www.youtube.com/watch?v=QeIHweo6oBg
    "Pour unifier le peuple il faut être clair, il ne faut pas d'astuces politiciennes, de ruses électorales, de paroles à quadruple sens, ni non plus proposer comme imaginaire collectif, comme ligne d'horizon pour la France, ou bien ceux qui donnent des coups de bâton, ou bien ceux qui distribuent les sparadraps. Il y a une autre possibilité, cette possibilité c'est nous, l'orgueil de la France belle et rebelle, le Front de Gauche."

    Ni PS avec ses sparadraps, ni UMP avec ses coups de bâton. Place au peuple avec le Front de Gauche.
    J'espère qu'aucun camarade du Front de Gauche ne se mettra au service d'un Président socialiste. Ce serait la fin de notre mouvement et des partis qui le composent car plus aucun français de gauche, ceux qui ont voté non en 2005, ne nous feraient confiance. N'oublions jamais que les 2/3 des 54% du non venaient de la gauche soit 36%.
    C'est grâce à eux que nous serons au 2ème tour. Si le Front de Gauche affirme haut et fort qu'il ne participera à aucun gouvernement socialiste, sous quelque forme que ce soit. Il unira ainsi tous les partis à gauche du PS, augmentant ses chances de battre le PS. Surtout, il ramènera au sein de la communauté républicaine, les abstentionnistes qui ne comprendraient pas que le FdG s'associe à un parti ayant permis la ratification du traité de Lisbonne tout en critiquant ce même traité. Cela ne ferait qu'accréditer la thèse du tous complices, et cela renforcerait le FN.

  8. jacques dit :

    Dans quelle banque faut il investir nos quelques sous ou petite assurance vie pour ne pas favoriser la crise Grecque et nos banquiers financiers ? Ne sommes nous pas tous responsables par nos petits placements dans nos chères banques françaises qui, comme des tiques, pompent le sang du peuple ?
    Merci de lancer le mouvement de capitalisation qui aident les entreprises où il fait bon travailler !

  9. Marc dit :

    Avec le meeting du 29 juin le ton a été donné. La dynamique est amorcée.
    J'en veux pour preuve les commentaires des médiacrates : leur ton a subitement changé. ils nous raillaient, ils nous respectent. Leur haine de classe change d'expression.
    Je crois que l'héritage de 2005 est bien arrimé sur le front de gauche.
    L'union est réalisée par les organisations politiques, il reste à la populariser. La force d'attraction unitaire est porteuse d'une valeur émergente qui fait que 3 + 3 ne fait pas 6 mais 7 ou même 8.
    La force d'attraction unitaire déployée par le front de gauche génère de terribles "forces de marée" chez ceux qui refusent l'union, essentiellement le NPA.
    L'union est une construction politique, elle passera par la victoire politique de ceux qui la souhaitent sur ceux qui la refusent. C'est ce qui se passe au NPA, mais aussi à l'intérieur du PCF.
    Tel est me semble-t-il le sens profond du vote des militants communistes.
    J'étais hier à Lézan et c'est ce que j'ai ressenti.

  10. Aurélien Lafarge dit :

    Jean-Luc, bravo pour ton discours à Lézan !
    Présent au meeting Place Stalingrad, j'avoue avoir eu un peu de mal à "me mettre dedans", tellement le ton était différent des dernières interventions en meeting. Merci pour l'explication de texte sur les difficultés de sonorisation.
    Je souhaite de tout coeur qu'il y aura une technique parfaite tout au long de la campagne, qui permet les modulations de voix, ce qui fait tout le sel du discours du Front de Gauche : revendicateur, déterminé, parfois colérique, mais aussi complice, facétieux et parfois drôle (c'est pas parce qu'on va faire la révolution qu'il faut s'emm****r!)

  11. Laurent G. dit :

    "Racheter la dette grecque" ? Mais ça ne va pas du tout ! Je croyais que vous aviez compris ! On ne rachète pas une dette odieuse, on la récuse.
    Quant à l'effet sur les banques, ne devrait-il pas être justement leur nationalisation ? Cela aurait dû être la contrepartie de leur renflouement depuis longtemps.
    Il faut vraiment prendre le pouvoir, et c'est le capital financier qui le détient. Il ne faut pas avoir peur de prendre le pouvoir. C'est le point. C'est la pierre de touche. Les Grecs le savent. De plus en plus de peuples le savent. Pas d'échappatoire.

  12. bertgil dit :

    Martine Aubry parle de sacrifices à répartir.
    Pour les sacrifices c'est toujours les mémes.P our les dividentes et autres bonus la petite oligarchie. Il faut que le Fdg dénonce la complicité du PS avec ce systéme. Il n'y a pas seulement complicité de la part du PS, mais ces hommes et ces femmes ont été d'éminents supporters du néolibéralisme, de la mondialisation de l'OMC et du fonds monétaire international.

    "Pourquoi renforcement du mur de la résignation"
    Il n'y aura pas de résignation si le Fdg donne le signal que courber l'échine c'est terminé. Les français doivent pouvoir avoir la certitude de pouvoir avoir avec le FdG un parti qui ne les trahira pas mais sera à leurs cotés.

    "ce qui est absurde dans la situation"
    Vous vous faites des illusions quand vous écrivez. Racheter la dette grecque et ouvrir les vannes de l'emprunt à taux zéro. Les grecs devraient sortir de l'euro et laisser filer leur monnaie.

  13. Rémi dit :

    Merci beaucoup à Alin (54) pour le lien vers le discours à Lézan.
    Bravo M.Mélenchon! Rholalalala mais quelle Claque ! Un discours qui dépote sévère!
    Structuré, pédagogique et fédérateur, touffu mais accessible, alternant entre l'emphase, l'humour et les grandes lignes du programme du Front de gauche... Un très bon condensé en quarante minutes !
    Je propage de ce pas cette vidéo qui est bien plus puissante, tant sur le fond et la forme, que le discours à la place Stalingrad.

  14. Cascar31 dit :

    Cher Jean-Luc,

    je vous suit depuis quelques mois, et a vous écouter/lire un apaisement intérieur grandit en moi. Enfin! La synthèse du savoir politique et économique qui peut fédérer et être compris de tous.
    Cette phrase "D’après moi il faut penser ce que nous faisons comme une composante du moment politique globale et notre campagne comme une contribution au processus de la révolution citoyenne que nous voulons faire naitre." est fondamentale pour la suite et me réjouit.

    Merci, bon courage. Vous pouvez compter sur moi pour faire connaitre vos idées et celle du parti de gauche.

  15. pascalgauche dit :

    Plus je vous lis chers camarades, communistes, socialistes, républicains, écolos, altermondialistes, plus je me dis qu'on peut passer devant le PS. Tous ensemble ! oh yeah!

  16. Christian B dit :

    Comme vous pouvez le constater, les médias nous parlent des sujets essentiels, DSK et DSK à toutes sauces.
    Bizarrement, il ne se passe plus rien en Grèce, ni en Islande !
    Nous ne pourrons compter que sur nous pour porter l'information, comme en 2005.
    On y est arrivé, on fera encore mieux.

  17. marsouin dit :

    bonsoir,
    En réponse à ce que dit Jean-Luc que voici :
    "Jour de honte pour l’Internationale Socialiste que ce deuxième vote au parlement grec pour le deuxième plan d’austérité. Ce sont les socialistes grecs, et eux seuls, qui ont fait passer ce plan, tous les autres partis votant contre, droite incluse. Ce naufrage ne tire pas un commentaire aux camarades socialistes français. Il est vrai que personne ne leur demande rien, non plus."

    Et bien si, voici une réponse d'un député PS donnée sur le site de Médiapart, voici :
    " Imaginons: vous êtes député au Parlement grec. Auriez-vous voté le nouveau plan d'austérité, ou rejoint les indignés à l'extérieur de l'Assemblée?
    Pierre Laurent.
    Je siégerais car le moment est crucial pour la Grèce. Mais je voterais contre sans états d'âme. On nous présente le plan d'austérité comme un plan de sauvetage de la Grèce, alors qu'il va accentuer l'austérité et accélérer la récession.
    Michel Sapin. On ne peut pas se mettre à la place des Grecs. Mais j'aurais tendance à dire que je partagerais le sentiment des indignés sur la place et que je voterais le plan au Parlement parce que je serais solidaire de mon parti et de mon premier ministre. Cela ne se fait pas dans la facilité ni dans la gentillesse, et je ne partage pas tous les aspects de ce plan. Mais si je partage l'indignation, je partage la responsabilité."

    Vous pouvez constater que les socialistes français sont pour les coups de matraque assénés au peuple Grec.

  18. HamleTTE dit :

    Un message de soutien de plus en passant.
    La raison est de votre côté. De notre côté.
    J'espère un prochain passage dans la région lyonnaise ou en Haute-Savoie, où votre absence se fait sentir.
    Continuemos la lucha.
    Une jeune khâmarade.

  19. wtf dit :

    Je suis vous écouter à Stalingrad, pas tant dans l'idée d'avoir un scoop, que celle d'être un de plus. J'appréhendais un peu, me demandant quelle serait l'atmosphère, n'y aurait-il que des militants encartés ?
    Bref, quelques craintes, mais je ne regrette en rien d"être venu. J'espère qu'il s'agit d'un moment d'Histoire, si j'ignore quel rôle je puis / vais tenir dans ce qui suivra, mais... j'en serais !

    PS : puisque vous dites lire les commentaires, Monsieur Mélenchon, il est probable qu'un inconnu vous salue un de ces jours. Par 2 fois déjà je vous ai croisé à côté de mon travail, alors que j'allais chercher un café au tabac du coin. Ce fameux coin d'ailleurs bien fréquenté puisque j'y ai également croisé C. Autain ;)
    Si le hasard faisait mal les choses : merci de ce que vous dites et faites, continuez, vous me donnez un peu d'oxygène et d'espoir. Et ceci vaut bien sûr pour toute l'équipe du FdG.

  20. léo dit :

    Pour faire court, j'ai 32 ans et jusqu'à maintenant, j'ai voté pour plein de choses, du pc au centre. J'étais présent place Stalingrad. Votre discours exaltant les belles valeurs de fraternité et de solidarité humaine, cette foule si mélangée, m'ont fait monter les larmes aux yeux. C'était beau. Continuez!
    J'étais deux jours plus tôt à la réunion publique d'Arnaud Montebourg. Son discours, et l'intervention de Christiane Taubira, m'ont redonné espoir en la politique. A Stalingrad, il y avait la foule en plus. Montebourg est le seul à porter un vrai projet pendant ces primaires. Et le seul, bien sûr, dont on ne débat pas. Mais comme vous l'annonciez, je voterai Montebourg aux primaires socialistes et probablement pour vous l'an prochain. Bravo à vous et continuez!

  21. Patrick Toca dit :

    Félicitations aux Front de Gauche et à son interprète (JL Mélenchon).

    Ici à Londres (je suis un français de Londres) on observe sérieusement ce que vous faites en France. La décision du PCF est historique. En Angleterre, 3 partis de droite... en France 3 partis de droite (néo-conservateurs) mais, et surtour le FdG...
    C'est décisif. Le FdG sera devant le PS et gagnera les élections de 2012, les hommes ne peuvent que s'indigner aujourd'hui. Le FdG doit leur donner une incarnation politique. L'union fait toujours force.

  22. fabrice 95 dit :

    C'est la 1ere fois que j'écrit un commentaire. Sachez que nous sommes nombreux à être sensible au discours de jean-Luc, du fdg, des blogs diverses, des commentaires si nombreux et si stimulant, je le ressens partout autour de moi. Les anonymes qui ne se prononcent pas (encore!) mais qui ne se tromperont pas au moment de voter. Le fait que le fdg n'est pas beaucoup d'argent pour la campagne rendras la victoire encore plus belle, l'enthousiasme de ce rassemblement donne envie à tous les autres, c'est évident. Tous les discours des politiques de droite comme de gauche sont influencés par les positions du fdg. Ils ne cessent, sans jamais le dire, de répondre à Jean-Luc. Il a eu plusieurs coup d'avance(la grece les salaires la laicité etc...) tout les lecteurs de ce blog le savent. Malgré le mépris, les insultes et l'indifférence calculée le fdg est au centre de cette élection, qu'on l'aime ou pas, le simple fait de le déprécier comme le font les médias montrent que c'est lui le plus craint, ce qui prouve entre autre qu'il est dans la bonne direction...
    Alors merci à tous pour vos commentaires (et merci Jean-Luc mais cela va sans dire)

  23. Hold-up dit :

    Michel Sapin (PS) dit que s'il était député grec en Grèce ou si les banques fédéraient demain leurs nuisances pour mettre à genoux la France et le peuple français, il voterait avec les banques. Il le dit et il le répète. Pour lui capituler devant le plus fort du jour est de l'ordre de " la responsabilité " !? On se pince en lisant la déclaration hypocrite de ce nouveau sinistre qui trahit "les Indignés" tout en se disant proche d'eux ! Horreur ! Vade retro satanas ! Cependant, réjouissons-nous, au moins les choses sont clarifiées. Nous savons désormais où se trouvent les heureux commis des banques et les fédérateurs du peuple en résistance - Il suffit de tendre l'oreille, de les croire en actes et en paroles chacun d'eux. Comment les militants de Gauche encore encartés au PS, ce parti devenu inepte où s'associent les vendus satisfaits (M.Sapin) et les réactionnaires en herbe (M.Valls) peuvent-ils encore rentrés la tête dans le sable, tandis que le peuple Grec crie sa révolte et sa puissance ? Souvenons-nous plutôt de Victor Hugo et de Delacroix qui honorèrent chacun à leur façon la lutte du peuple Grec pendant le siège de Missolonghi en 1826, épisode phare de la guerre d’indépendance grecque. Que Se Vayan Todos !

  24. numero ouno dit :

    Le Front de Gauche va devoir se dépatouiller d'une situation difficile. Le PS, qui a perdu les 3 dernières élections présidentielles, dit que le FdG ne peut pas gagner sans lui. C'est plutôt lui qui ne peut pas gagner sans le FdG.
    Mais qu'importe, de toute façon à titre personnel je ne souhaite pas la victoire de la gauche, contrairement à d'autres que je ne citerais pas mais seulement la victoire de la vraie gauche. Emmanuel Todd à raison, le PS est un parti de droite et Manuel Valls à raison, il faut débaptiser le PS et enlever le mot socialiste du nom de ce parti.
    Même si le PS et EELV peuvent avancer sur des mesures sociétales (PACS) ou appliquer des mesures fortes (35h), Jean-Luc nous montre dans ses notes de blog, que tout cela c'est changer pour que rien ne change. En tant que syndicaliste (redevenu simple militant car dans mon syndicat nous n'autorisons que 2 mandats successifs) la note sur Hollande m'a vraiment énervé.
    D'ici à 2012, tout peut arriver. Il faut partir au combat sûrs que la victoire est à notre portée. Et ensuite advienne que pourra.
    La situation économique, politique, diplomatique et militaire joue en faveur du programme du FdG.
    Nous gagnerons si nous mettons nos actes en accord avec nos discours. Indépendance totale vis-à-vis du PS, qu'il soit terrestre, marin ou fluvial.
    Nous gagnerons si nous savons passer outre le boycott des médias, et pour cela internet est notre ami. Alors investissons les forums de TF1 et de France 2, soyons présents en tant que FdG auprès des français qui souffrent de la pauvreté, dans nos villes, dans nos campagnes, organisons des distributions de nourriture, faisons des réunions publiques etc.
    Bien sûr si par hasard le PS est au 2ème tour, le FdG appellera à battre Sarkozy ou La Pen.
    Mais le FdG doit tout faire pour être devant le PS le 22 avril 2012 au soir. C'est possible..

  25. sha1966 dit :

    Merci Jean Luc pour ce discours (et les autres)
    Quand tu parles des précaires et des petits salaires, je lève le doigt (1200e pour 5, ma femme n'a plus de boulot, ou tellement peu) et pas augmenté d'un centime depuis 3 ans. C'est pourquoi je vais evidement te suivre pendant la campagne mais aussi en parler autour de moi.
    Merci encore.

  26. AG91 dit :

    Je me disais bien aussi, mercredi dernier à Stalingrad, qu'il y avait un ténor dans la place qui lançait à la volée les partitions de l'Union de la Gauche.
    Mais à la place de la Marseillaise, l'hymne européen non, bon juste une idée comme ça, parce que la marseillaise, les accents patriotiques ça met un peu des barrières non ?

  27. Patouille dit :

    Cher Monsieur Mélenchon,
    Je vous ai "découvert" après avoir acheté votre livre. J'ai été séduit, enthousiasmé par tant d'audace politique. Vous m'avez encore plus conquis au fil de vos sorties médiatiques. Je vous regardais parler, jubilant du fait qu'une personnalité politique puisse à ce point porter haut notre parole, celle des anonymes ne possédant pas votre rhétorique, votre verbe, avec des mots et des phrases simples, rabaissant le caquet de nos oppresseurs et remettant à leur place nos prédateurs.
    Je suis Algérien d'origine, et je sais à quel point nous sommes redevables, nous français de seconde zone selon la vox-populi nourrie à la sauce Marine-Guéant, au peuple de Gauche et à ses leaders charismatiques, à votre instar. J'ai juste eu un petit différend, si l'on peut dire, avec vous à propos de l'affaire DSK. Je ne pouvais souffrir que l'on salisse et humilie un homme qui à tant fait pour les gens comme nous, j'ai tant souffert de le voir ainsi traité à tort - et l'actualité me donne raison -, et vous ai reproché à l'époque la tiédeur de votre réaction. Aujourd'hui, je suis heureux. Heureux que Dominique ait été blanchi, heureux aussi que vous ayez été investi comme Candidat du Front de Gauche à l'élection Présidentielle.
    J'ai beaucoup aimé le commentaire de Gilbert La Porte (72), il m'a fait réfléchir, je serai si heureux de vous voir nous représenter au 2ème Tour de l'élection Présidentielle ! Je lis les posts enthousiastes sur votre blog et j'aime cette dynamique, j'aime tout ce beau peuple de gauche qui y croit.
    En attendant je suis dans l'expectative, je ne sais vraiment plus quoi penser. Mon rêve serait de choisir entre vous et le candidat PS au 2ème tour, et là il n'y aurait pas photo ! En attendant, et après cette petite fâcherie, je vais (ré)appuyer sur le bouton pour soutenir votre candidature... pardon au passage à notre cher modérateur pour lui avoir occasionné tous ces désagréments, je suis si passionné...

  28. Rémi dit :

    @ AG91 (76)

    Et oui, pas bête. Pourquoi ne pas en composer un nouveau ?
    Pourquoi ne pas composer, non pas un hymne du passé, mais une scandeur ?

  29. Bruno dit :

    Bravo a toi Jean-Luc et a l'ensemble du FdeG pour cette union qui nous est si chère, si indispensable.
    Je fus très ému lorsque tu citas les libertaires, les socialistes anarchistes tant dénigrés depuis 72ans.
    Allons tous ensemble pour une République Participative.

  30. Menjine dit :

    Aujourd'hui nouveau ballon d'essai contre la retraite à soixante ans et à trente sept annuités et demi de cotisation que nous exigeons, puisque notre espérance de vie a encore augmenté. Nous allons devoir cotiser un trimestre de plus et ce n'est qu'un début.
    J'ai entendu un débat sur France Info, économiste de droite contre économiste de gauche, et tous de dire qu'effectivement il allait falloir faire quelque chose et que bien sûr c'était triste pour les gens mais qu'il fallait protéger nos enfants et ne pas être de vieux égoistes etc. etc. Eux même comptaient bien continuer encore quelques années leurs chroniques sur les radios.
    Nous étions trois millions dans la rue cet automne, les grecs sont des millions et on nous sert toujours cette même soupe compassionnelle assortie d'un recul effectif de la protection sociale, de nos droits acquis par notre travail et nos luttes et perdus par les profits sans limite.
    Remarques:
    1- L'espérance de vie qui augmente c'est pour l'enfant qui vient de naître, les salariés et les retraités actuels ne sont pas concernés de la même façon.
    2- Les retraité ont cotisé, élevés des enfants à leur charge plus longtemps qu'il ne l'avaient été à celle de leurs parents (et c'est tant mieux), leur retraite est un dû, c'est en quelque sorte un salaire différé.
    3- Les affaires sordides des milliardaires sexagénaires qui se voient très fringants, cachent la réalité effective de l'usure au travail, y compris pour les intellectuels et les cadres.
    4-Les socialistes de Rocard à DSK en passant par Jack Lang et tutti quanti ne peuvent représenter les aspirations et les exigences du peuple.
    Conclusion : Front de gauche... le plus rouge possible.

  31. bob dit :

    Bonjour Jean-Luc, bonjour à toutes et à tous.
    Je reviens sur cette phrase : "D’après moi il faut penser ce que nous faisons comme une composante du moment politique global et notre campagne comme une contribution au processus de la révolution citoyenne que nous voulons faire naitre."
    Une "composante" et une "contribution", je trouve que ces termes révèlent une modestie tout à fait honorable et peu habituelle chez la plupart des ténors politiques. De plus, j'y trouve un écho à ma propre intuition, partagée par beaucoup dans mon entourage, large, de gens divers, politisés ou non, selon laquelle nous vivons une période clé, dont on ne soupçonne qu'à peine la dimension, la nature profonde et les conséquences possibles. En tentant, péniblement, de prendre beaucoup de recul, et d'avoir la vision la plus large possible, en y intégrant des tas d'éléments, de données, de faits, d'infos, qui parfois ne semblent rien à voir entre eux, le puzzle se met en place et l'image qu'il propose pourrait se résumer en quelques mots : c'est l'humanité elle-même, dans son ensemble, qui est appelée à se dépasser. Comme d'une nécéssité universelle. Une lame de fond dont notamment les révolutions citoyennes et les mouvements populaires spontanés sont une expression, une traduction politique. En ce sens, oui, l'existence même du Front de Gauche en est une composante, et sa contribution, pour notre pays, notre peuple (mais pas seulement), essentielle, car, semble t-il, en adéquation avec le mouvement même de la vie, et qui plus est, avec la marche de l'Histoire.
    Voilà, j'espère ne pas être trop compliqué à saisir. Je ne suis ni politologie ni sociologue. Je ne suis qu'un artiste, plus souvent le nez en l'air que les yeux baissés. Mais j'ai senti qu'un vent se lève et qu'il porte un espoir réel. Enfin.
    Bon courage à toutes et à tous.

  32. toussaint dit :

    Mélenchon, présidons !
    Merci monsieur Mélenchon d'être la en ces années terribles pour la France et sa grandeur. Je suis un homme des antilles fier et debout. Votre discours me touche alors lâchez rien. Ceci dit juste une petite observation : le slogan Place au Peuple ! c'est très bon court efficace mais le hic a mon gout c'est le point d'exclamation. Je pense que "Place au Peuple." Avec un point c'est plus affirmatif et plus approprié a notre lutte, non ? Dernière chose, DSK fait son come back. Je doute vraiment qu'un libertin puisse faire l'unanimité dans les rangs du PS et surtout des femmes de gauche enfin j'espère, le contraire serait honteux !

  33. jprissoan dit :

    Merci ALIN pour ce lien.
    Plus ça va, plus j'aime Mélenchon. Quelle hauteur de vue, quelle justesse politique.
    En avant !

  34. Jean-Pierre GODELLE dit :

    Je suis et poursuis l'aventure Jean-Luc Mélenchon avec passion. Mon coeur et mon cerveau brulent de reconnaissance pour cet homme digne et instruit qui (re-)valorise le role des femmes et hommes politiques. Enfin un bel exemple! Depuis Michel Rocard, j'attendais un être de cette trempe et, par effet de miroir, tous ceux qui l'accompagnent dans une lutte qui depasse la campagne 2012. Le PS fait vraiment pitié et à part helas pour des raisons absurdes et partisanes, je ne comprends pas le refus de NPA de s'inclure dans ce mouvement magnifique. J'avais voté Besancenot en 2005. 2012 : JL Mélenchon,vous avez ma voix et croyez-moi. Je fais de la pub, a vous et aux idees que vous portez.
    Merci 1000 fois.
    JP GODELLE

  35. Bonjour Mr Mélenchon !
    J'aimerais avoir vôtre avis (si vous en avez le temps) sur la Belgique.
    Voilà un pays qui vit sans gouvernement depuis plus d'un an (record mondial, parait-il). Il se trouve que je dis à mes collègues de travail depuis plus de 6 mois, que ce pays est entrain de faire la démonstration qu'une nation peut continuer à avancer sans gouvernent. Les agences de notation (à qui je ne reconnais aucune légitimité) avaient dans un premier temps envisagé des sanctions (de quel droit !) mais aujourd'hui, voyant que la Belgique s'en sort plutôt bien, ont décidé d'abandonner leurs menaces (je me base ici sur un article de Marianne paru cette semaine).
    Vous pouvez imaginer que les ultra-capitalistes vont se servir de cet exemple pour enfoncer encore un peu plus la démocratie (qu'il exècrent) voir même lui donner un petit coup de pouce pour mieux accréditer leur thèse que l'état est le problème.
    Vos commentaires.

  36. Berdagué dit :

    Il se passe quelque chose de fondamental, ce sont les commentaires qui soulignent la force politique unie qui manquait pour prendre le relais politique des nombreuses luttes syndicales et ouvrières pour stopper toutes les dérives et matraquages que le monde du travail subit avec une violence comme étant normale, car il faut sauver d'après tous ces collabos ce système pourri.
    Oui maintenant le Front de Gauche est, et aura un tel avenir que personne ce jour peut prévoir une quelconque défaite, presque plus personne spécule sur ce 2ième tour tant il y a un champ immense pour convaincre en adhésion, cette ouverture est essentielle, regroupés sans être encartés nous avons toujours le militantisme pour s'engager dans un des 3 partis et maintenant + 3 et plus à venir, mais l'enjeu est tel qu'il n'y a plus ce barrage partisan d'être d'un parti et pourquoi pas le parti frère à coté qui défend le prolétariat, car ce programme populaire et partagé est très ambitieux et réaliste de plus dynamique : il tient compte de chaque proposition, doléance, revendication, il interpelle le reste du NPA qui n'est pas rien et LO, avec Arlette, ainsi que des libertaires, notre mouvement correspond aux objectifs de leurs penseurs, certes avec des différences tactiques et parfois stratégiques mais en actions dans les luttes, ou sont les différences?
    Notre Front de Gauche ne peut que grandir car il est issu du peuple par lui et pour lui avec son prolétariat comme moteur.

  37. citoyenne21 dit :

    Bob (82) dit
    " Je ne suis ni politologie ni sociologue. Je ne suis qu'un artiste, plus souvent le nez en l'air que les yeux baissés. Mais j'ai senti qu'un vent se lève et qu'il porte un espoir réel. "

    Exactement, il n'est pas nécessaire d’être encarté ou forcément très engagé politiquement pour parvenir à sentir quand une direction peut être positive ou non pour nous citoyens. La politique ne m'intéresse actuellement que par rapport aux propositions du Front de gauche et aux chances que nous avons de gagner de par la personnalité très charismatique et respirant l'authenticité de notre leader.
    En tant qu'être humain, si on veut être en accord avec soi-même, avec ses valeurs morales, il suffit juste parfois d'observer, de se laisser porter par ses impressions et de ressentir. Se fier à son intuition est souvent bien plus juste et porteur que de trop analyser. Me concernant, il ne m'a pas fallu longtemps pour piger où étaient mes intérêts citoyennement parlant et en plus je n'ai même pas eu à faire un effort pour plonger. C'est naturellement que je fus saisie par l'envie de m'exprimer par rapport aux idées du Front de gauche, de participer à ma façon et déjà rien qu'en allant confronter mes réflexions à d'autres, achevant la mutation. Mutation parce qu'il fut un temps (j'étais alors trop jeune sans doute) où justement de nature artiste aussi, souvent plongée dans mes rêveries, je n'avais pas réalisé l'importance de prendre part au combat politique pour un meilleur avenir pour tous et depuis 2007, j'avoue que ma tête explose de tant de sollicitations citoyennes et il est clair que désormais, je ne resterai pas muette, ni aveugle, ni sourde et encore moins inactive. Je vais le faire sentir mon vote en 2012 !
    Rien que d'imaginer notre pays entre les mains de l'ex monsieur FMI, ça me fait frémir mais ça n'arrivera pas, les femmes de tout bord sauront dire non à cette candidature !

  38. Louis st O (PG31) dit :

    Je viens d’écouter le discours de Lézan, encore un discours que l’on ne se lasserait pas d’écouter et de réécouter.

    Il nous faut de la matière pour distribuer et faire savoir, j’ai lu quelqu’un qui demandé de faire des tracs en PDF que l’on mettrait à notre disposition sur le net pour imprimer et distribuer ou envoyer par mail à nos amis, notre famille en espérant que ça fasse boule de neige.
    Je ne sais pas si ça a déjà été fait ou penser, mais il faudrait reprendre toutes les idées fortes qui seront dans le programme et en faire une ou plusieurs vidéos, pas trop longues, que l’on pourrait envoyer par Mail, comme les mails que l’on reçoit et qui parcourt tout le net, au moins ce serait des vidéos qui ne critiquerait pas JL comme celle de son salaire ou autres.

  39. citoyenne21 dit :

    Oui Louis, je n'ai visionné que le début du discours à Lézan (au boulot vite fait profitant d'un moment de tranquillité) et je me réserve de voir la suite à un moment où je serai bien disponible histoire. J'aime bien Jean-Luc parce qu'il sait rester simple, pas fier à bras, c'est tellement rare de nos jours et ça force le respect. Ça ne se discute pas. Ce n'est pas que pour le programme que Jean-Luc a emporté l'adhésion, c'est aussi ce qu'il laisse transparaitre, d'humainement compatible avec nos valeurs, qui plait et qui tranche avec les autres, imbus, magouilleurs, indécents. On ne peut pas avoir ces intonations dans le discours et ces expressions là sans les ressentir vraiment, c'est ce que je pense et combien même il serait un très bon comédien, cela ne suffirait pas car à ne pas respirer ce qu'on dit, on n'attire ni n'enchante les foules... on ne peut convaincre qu'en étant convaincu soi-même de la réalisation de son destin !
    Vive le front de gauche, vive Mélenchon et que passent vite ces vacances d'été, j'ai hâte d’être en septembre qu'on entre dans le vif du sujet avec des débats qui à mon avis resteront gravés dans les mémoires.

  40. mazette dit :

    Tout en admettant qu'il est souvent nécessaire de faire court pour être compris, je suis un peu inquiet pour la suite de votre campagne et votre crédibilité que vous persistiez à demander à la BCE de racheter les titres des états de la zone euro en difficultés alors même qu'elle a d'ores et déjà procédé à de tels achats, d'après la presse financière anglo-saxonne (cf. http://online.wsj.com/article/SB10001424052702303763404576419801533499650.html). Ces achats n'ont d'ailleurs été qu'une cautère sur une jambe de bois. Aller encore plus loin est difficile à envisager car, au bout d'un moment, la dette va croître de manière explosive rien que du fait de la progression exponentielle des intérêts.
    Que faire alors ? Il me semble que, dans une perspective de gauche, il faudrait s'intéresser aux classes sociales qui bénéficient de la croissance de la dette. Par exemple, en France, elle s'explique pour une large part par la réduction de la fiscalité pesant sur les plus riches, la multiplication des projets d'infrastructure délirants pour le plus grand bien de Bouygues et consorts, la progression délirante des revenus des bénéfices des entreprises et des professions libérales qui vivent de la sécu (maisons de retraite privées qui pullulent, honoraires des spécialistes de plus en plus rares etc). Il serait de toute justice que les chouchous de la droite soient invités à alimenter un circuit court du financement de la dette publique via un emprunt forcé comme l'ont fait en leur temps Raymond Barre ou Pierre Maurroy, sauf que cette fois-ci se serait à taux zéro. D'autres mesures d'économies comme l'arrêt des dépenses immobilières pendant quelques années ou la réduction des dépenses militaires (3 fois la moyenne de la zone euro en Grèce !) ne feraient également pas de mal. Cela donnerait l'oxygène nécessaire à une majorité de gauche pour appliquer un vrai programme de redistribution en lui épargnant de devoir passer sous les fourches caudines des marchés.

  41. bernard dit :

    Voilà un certain temps que j'ai décroché du blog, pour me donner du recul et revenir aux fondamentaux de la politique (économie,social,sociétal).
    Le programme partagé s'avère être le seul à poser les vraies questions.
    - la démocratie. Refonder sa légitimité,la séparation des pouvoirs, dé-privatiser l'état et se débarrasser des oligarques (véritables aristocrates des temps modernes), en un mot une nouvelle constitution, une VIème République
    - l'économie. Reconnecter l'argent et les moyens de production (biens et services), sortir de la logique néo libérale (libre circulation débridée, compétitivité outrancière, globalisation ricardienne qui nous conduit au modèle nord américain de consumérisme et d'endettement croissant avec les conséquences dont la grecs font les frais et qui les portent vers l'état de lumpenprolétariat).
    - revenir au progrès social amorcé à l'après guerre et détricoté depuis les années 70-80 avec une accélération depuis la crise, alibi des dirigeants de nos démocraties bien relayés par les médiacrates.
    - sortir du traité de Lisbonne, des dictats germaniques, établir une zone euro sans dumpings de quelque nature qu'ils soient, faire de la BCE l'équivalent de la FED, relocaliser par la contrainte, abolir les paradis fiscaux au sein de l'Europe(Luxembourg,Monaco).
    - relier l'écologie au social et à l'économie par le biais des alternatives énergétiques créatrices d'emplois et dynamisant la recherche.
    - sortir des guerres coloniales menées par l'Otan sous la houlette des USA.
    Bref l'agenda est chargé. La France a su lutter en 1790 contre les coalitions. Tous les espoirs sont permis.
    Vive la révolution citoyenne !

  42. Hold-up dit :

    86 -phiphi the biker

    J'ai entendu une émission l'autre jour assez conséquente sur les évènements de Belgique. Il était bien dit que les gouvernements "fédéraux" permettaient au pays de ne pas se dissoudre dans le chaos. Le fait qu'il n'y ait pas de
    gouvernement central est une décision politique en haut lieu et donne du grain à moudre aux sécessionnistes de tous poils tout en permettant à la commission européenne de renforcer son pouvoir de prétention à représenter une centralité autoritaire non élue, à l'inverse de la centralité démocratique élue. La volonté des capitalistes étant d'écraser la souveraineté populaire, tout est fait pour multiplier les dissensions qui détruiront les dits "Etats-nations" au profit absolu de l'Empire transatlantique. Allez voir du côté de Leopold Kohr et de son livre " The Breakdown of Nations " (1957) - Tout est fait pour privilégier les états minuscules afin de diluer la puissance démocratique et la force de frappe des peuples libres.

  43. Michel Matain dit :

    Je ne connais pas le programme mais j'espère qu'à la Fête de l'Huma Jean-Luc Mélenchon pourra s'exprimer sur la grande scène le dimanche après-midi au traditionnel meeting du PCF. Ce serait une première qu'un non-communiste s'y exprime. Et ça nous ferait une rentrée du feu de dieu : un meeting avec des dizaines de milliers de personnes !

  44. Hélène GRESSIN dit :

    J'aimerais me procurer le texte de votre discours du 29 juin pour en reprendre les idées et les images et les diffuser au cours de mes conversations...
    Une version téléchargeable existe-t-elle et où?
    Puisque l'espoir est de retour partageons-le largement.

  45. Bonjour
    Je ne pouvais être présente mais je suis toujours là pour me tenir au courant, c'est très important.
    J'ai eu le plaisir de voir une blogueuse que je connais un peu (virtuellement s'entend) Vieille Dame que je salue et que j'embrasse.
    Je vous souhaite d'excellentes vacances Monsieur Mélenchon, l'avenir est moins noir grâce à votre combat :-)

  46. citoyenne21 dit :

    @ tous
    Après la con­tre-réforme illé­gi­time de 2010 repous­sant l'âge de départ de 2 ans, le gou­ver­ne­ment uti­lise le Con­seil d'Orien­ta­tion des Retrai­tes (COR) pour pas­ser le nom­bre d'années de coti­sa­tions à 41 ans et demi. Dans un pre­mier temps, il l'appli­que­rait au privé, puis le géné­ra­li­se­rait aux fonc­tion­nai­res et enfin aux régi­mes spé­ciaux, aux dates com­pa­ti­bles avec les con­tre-réfor­mes de 2003 et 2007/2008.

  47. jacques87 dit :

    Bonjour à toutes et à tous
    A propos de la Grèce et des marchés financiers, un éditorial de François Delapierre du parti de gauche particulièrement édifiant pour montrer qui est aux manettes : http://www.lepartidegauche.fr/editos/editoriaux/3931-leurope-sous-protectorat-de-la-finance
    Moi, les discours des médias, de l'UMP, du PS, du FMI, cela me rappelle de plus en plus le film « l’arnaque », ils ont planté le décor, chaque acteur vient nous servir sont petit couplet, mais en réalité il s'agit juste de gens qui ont trouvé le moyen de faire marcher la pompe à phynance avec le pognon que leurs complices leur prêtent (pour rien, voir l'édito ci-dessus qui montre qui sont les complices et où ils sont) pour qu'ensuite ils le prêtent aujourd'hui à la Grèce, demain à l'Italie, puis à l'Espagne, et à la France car nous sommes aussi dans leur ligne de mire, en se gavant au passage. Racheter la dette, c'est juste pour ne pas ajouter immédiatement des difficultés au peuple Grec, la solution nous a été montré par les Islandais. Ils ont dit NON, et c'est la seule solution. Et comme le dit si bien Jean-Luc, ils ne seront pas contents, ils seront même très en colère, et alors ! Ils nous mettront une mauvaise note, et alors ! Quand c'était dur et risqué, nos ancien-ne-s, Louise Michel, Rosa Luxembourg, et tant d'autres, et ceux de la résistance, et tant d'autre dans le monde et depuis nous ont montré le chemin, nous ont montré que l'on pouvait vaincre la peur, que la peur pouvait changer de camp, et j'ai l'impression qu'elle est en train de changer de camp, la peur.

    @ 95 Hélène GRESSIN, moi aussi j'aimerai avoir ces textes, mais il faudrait aussi pleins d'extraits du blog de Jean-Luc, il y a tellement de choses à faire connaître. Si il y a des volontaires qui ont un peu de temps, en s'y mettant à plusieurs, on devrai pouvoir y arriver, par exemple avec le site http://www.reseau.dynamique-frontdegauche.fr

  48. @86 phiphi the biker
    Ce qui se passe en Belgique est le résultat d'une histoitre mouvementée et complexe et nul ne peut dire avec certitude ce qui va se passer. Mais la situation actuelle ne peut que ravir les ultra libéraux les plus extrêmistes.
    Dans le Monde Diplomatique de juin dernier j'ai lu un article proprement sidérant sur l'application au Honduras
    d'une "idée" d'un économiste américain, ultra libéral fanatique, qui consiste à créer dans les pays qui veulent se "réformer", de vastes enclaves, en fait des zones de non droit, susceptibles d'attirer les investisseurs, alias spéculateurs, qui pourront y faire de fabuleux profits, à l'abri des gouvernements, empêcheurs de s'en mettre plein les poches.
    Il s'agit rien moins que de zones possédant leurs propres lois (celles de la jungle de préférence), leurs tribunaux, leur police, où, cela va de soi, aucun impôt ne sera payé "au pays d'accueil" (sic). Va donc être créé dans ce malheureux pays, une enclave de 1000km2 (33 km par 33), véritable fief digne du système féodal.
    J'ai toujours considéré le système mondial actuel comme économiquement totalitaire : une oligarchie non élue dirige l'économie de la planète et donc nos vies. Mais cet économiste américain déjanté fait la jonction sans complexe entre le totalitarisme économique et le totalitarisme politique. Ce lien existait de fait évidemment et est aussi vieux que le capitalisme, mais les ultras libéraux, forts du succès de l'immense bond en arrière appelé "modernité", n'ont plus aucune retenue et demandent tout simplement au grand jour la suppression de la démocratie, fût-elle simplement formelle.
    Pour en revenir à la Belgique, ce qui se passe fait fantasmer M. Paul Romer,(c'est le brillant "éconmiste" précité) : quelle belle enclave de non démocratie ça pourrait faire ! J'espère évidemment pour nos frères belges qu'il n'en sera rien.

  49. Jean-François dit :

    "Ils veulent appliquer en Grèce le même remède qui a tué l'Argentine"

    Christina Fernandez, présidente de l'Argentine [ici, et sur beaucoup d'autres sites, mais silence radio chez nous...].
    Il s'agit d'une guerre ouverte de l'oligarchie européenne contre les peuples (la mise en application accélérée de la Stratégie du choc, selon Naomi Klein). Quoi qu'en pensent (si toutefois ils pensent) les béni-oui-ouistes de 2005, les pires craintes que nous avons soulevées alors sont en train de se réaliser.
    "La souveraineté de la Grèce sera énormément restreinte"
    Juncker, chef de l'Eurogroup, et premier ministre du duché bancaire qui hébergeait le sinistre Clearstream (cf. Denis Robert).
    Ils créent un organisme de pillage à l'image de la Treuhand, qui a bradé le tissu industriel de l'Allemagne de l'Est après son annexion par l'ouest, créant chômage et pauvreté.
    Les réponses doivent être à la hauteur de leurs attaques, et ignorer la bien-pensance des importants. Cesser de payer la dette, faire procéder à un audit et rejeter les dettes odieuses ou illégitimes.
    Des pistes sérieuses sont données, entre autres, par Frédéric Lordon et Jacques Sapir et bien sûr par le CADTM, notamment leur tout dernier ouvrage : La dette ou la vie, dirigé par Eric Toussaint et Damien Millet, 2011 Bruxelles : Editions Aden.

  50. Truhania dit :

    Excellent discours, et j'avoue que même s'il était involontaire ce nouveau style oratoire était très impressionnant. On avait un peu l'impression d'entendre le général De Gaulle lors de son appel du 18 Juin pour nous exhorter à la résistance.
    Sinon je viens de lire sur le figaro un article qui montre l'arrogance incroyable du patronat.
    "Seul le Medef, qui réclame la fin de toute référence légale à la durée du travail depuis 2006, applaudit des deux mains. À la condition toutefois que cela ne remette pas en cause les allégements de charges liés aux 35 heures dont bénéficient les entreprises - 12 milliards par an, selon l'UMP - et ne renchérisse pas le coût du travail. «Tant que les courbes de productivité ne sont pas à la hausse, on ne peut pas se permettre une telle baisse de compétitivité», justifie un proche de Laurence Parisot. Même la promesse de maintenir pendant trois ans les exonérations pour «les entreprises vertueuses» ou de compenser le surcoût engendré par un transfert des cotisations familiales sur la TVA ou la CSG ne rassure pas les patrons."
    Maintenant ils veulent le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière.
    Plus de référence légale donc plus d'heures supplémentaires à payer. Mais on veut conserver les sous qu'on nous donnait pour nous aider aux 35 heures.
    Hier déjà l'UMP proposait une mesure de justice fiscale en proposant de baisser les cotisations sur les salaires en échange d'une hausse de 3 points de la TVA sur le taux réduits. Donc taxons les pauvres via les produits de premières nécessité pour que le patronat puisse faire d'avantage de profits.
    L'autre fois c'était la droite sociale qui proposait de réinstaurer le travail forcé dans notre pays pour les allocataires du RSA.

    Alors qu'aurons nous la prochaine fois? La suppression du droit de grêve, celle du droit de vote, voir mieux le rétablissement du servage.


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