04juil 11
Nous avons donc passé le cap. Ce rassemblement place Stalingrad à Paris, c’était vraiment énorme ! J’ai lu ici et là : « 4 000 personnes selon la police et 6 500 selon les organisateurs ». Pas du tout ! La police n’y est pour rien.
Nous avons compté six mille personnes, au début du discours de Pierre Laurent, à partir d’un plan très précis établi par un architecte, bénévole, cela va de soi qui a dessiné notre implantation sur cette place. Mais comme nous avons annoncé d’abord un premier chiffre de 4 000 en début de soirée, ce fut celui-là qui circula, en même temps que l’autre. La surprise fut aussi pour nous. Le caractère massif de la présence ne doit rien aux méthodes de convoyage en car, utiles d’autres fois. Le Parti de gauche, dont c’était le tour d’organiser les choses, ne faisait pas ce pari. Je veux en disant cela souligner que ce rassemblement est en soi un fait politique. Il y a eu un appel et il y a eu une réponse populaire. Nous comptions qu’en fin de mois de juin, après une telle année, ma candidature étant déjà annoncée aux sept millions de téléspectateurs de TF1, l’intérêt pour ce rassemblement en plein air se concentrerait sur les réseaux militants. Nous pensions qu’avec 2 500 participants, la place serait convenablement occupée. Il en vint près du triple. De tous âges, de toutes couleurs, de tous milieux. Si bien qu’il s’agit de toute autre chose que d’un rassemblement de vieilles connaissances.
Personne d’entre nous n’avait imaginé cet entassement ni ce débordement sur les côtés et les talus qui encadrent la place. D’où quelques problèmes de sonorisation, d’ailleurs. Et comme il y a eu un problème de micro par-dessus le marché, j’y ai laissé ma voix. Je l’ai cassée dans ce discours prononcé certes lentement, mais à plein poumons. Ce qui ne fut pas sans effet non plus sur le style oratoire. On ne peut parler de toutes ses forces, en appuyant la voix autant que possible sur le ventre, sans allonger la phrase et moduler la cadence. Ceux que la chose oratoire intéresse iront trouver mon discours prononcé à Nice qui est de la même eau, pour la même raison de problème de micro. J’ai, en toute modestie, la certitude que je ne suis pas le premier à connaitre cette obligation technique. Jaurès qui parlait sans micro faisait des phrases très longues d’autant qu’elles devaient, de plus, être répétées tous les cinquante mètres par un camarade crieur !
Ce nombre et cette diversité venus place Stalingrad, me font penser aux rassemblements que j’ai observés pendant la campagne de 2005. Bon présage puisque c’est la construction politique que je vise. J’en fus impressionné, je peux bien l’avouer, au moment où l’on me demanda de monter sur la tribune. La foule, sa bigarrure et sa densité me sautèrent aux yeux et au cœur. Comme une délivrance. Politique, puisque le pari s’avérait gagné. Mais personnelle aussi. En effet j’étais auparavant consigné dans une tente à l’arrière de la scène, scrupuleusement surveillée par l’escouade numéro un, le groupe des camarades qui font de la protection rapprochée dans les foules et que dirige le philosophe Benoit Schneckenburger (vous ai-je déjà parlé du livre qu’il vient de publier sur Epicure ?) J’ai suivi tout le début sur un écran de contrôle. Quelle énorme frustration de ne pouvoir comme autrefois me mêler à la fête ! Mais de l’avis de tout le monde, et compte tenu de ce que nous constatons, dans ces sortes de rassemblement avec nos amis, si je me balade de cette façon, il peut se produire de terribles bousculades qui peuvent être dangereuses non seulement pour moi mais aussi pour toute les personnes qui se trouvent sur le parcours. Sur scène il y avait le groupe « la belle rouge » qui déchira le ciel et le canal qui coule à deux pas de là. Après eux, la température émotionnelle avait fait exploser le thermomètre politique. Vint « la parisienne libérée » et j’ai craint bêtement qu’elle se noyât seulette en scène devant cette foule ! Mais je vis bien que je n’y connaissais rien. Car la voila qui vous empoigne entre la cervelle et le cœur et vous bat comme un tapis les raideurs du sentiment. A l’issue des deux, tout ce talent nous fit tout déliés et fins mûrs pour les discours. J’attendais mon tour en suivant fasciné ce qui se disait. Trois femmes, trois hommes. Ce qui impressionne c’est désormais l’unité de ton et de vocabulaire. Dernière arrivée, pour l’instant, au Front de Gauche, Danielle Obono de « Convergences et alternatives », mouvement issu du NPA s’est installée en souplesse, dans son registre particulier preuve que c’est possible.
Monté sur l’estrade, dans un premier temps, j’étais surtout ému de voir réunis sur ce plateau les représentants de tous ces groupes et partis de l’autre gauche ! Nous étions presque au complet ! Quelle bêtise que le NPA n’y soit pas. Quoiqu’il en soit, je pense que nous avons à présent un impact sans commune mesure avec l’addition même de nos influences respectives. Ce jour-là fut celui d’un déclic. Et je crois qu’il nous reste à en comprendre toute la portée. L’alchimie de l’unité fonctionne. Pour ma part j’ai ouvert encore plus grand les yeux pendant la tournée que j’ai faite à la suite, à partir du vendredi. Car j’ai voyagé entre Argelès dans les Pyrénées Orientales et Lézan dans le Gard avec une escale à Montpellier. J’intervenais dans les deux fêtes populaires des communistes dont j’avais accepté l’invitation de longue date. Affluence record dans les deux cas. Accueil extraordinairement chaleureux. J’évoque ici non seulement celui des communistes mais celui des personnes de toutes origines qui, pour la circonstance, sont venues à notre rencontre. Il y a de l’enthousiasme naissant. Un rien peu mettre le feu à la plaine. Tous les cadres politiques avec qui j’ai fait le point partagent cette impression, fugace, mais assez forte pour qu’on se la dise, même en mesurant sa fragilité.
Cela nous fait devoir. On ne fera pas campagne de la même manière si ce démarrage se confirme. Nous le saurons rapidement. Il n’y a pas d’avenir pour les traines patins dans cet environnement. Ni pour qui voudrait tout contrôler, tout régenter. Il faut être sur la vague et s’y maintenir en l’encourageant. Je crois que c’est une très bonne chose. Car dans mon esprit il ne s’agit pas seulement d’une campagne électorale, comme je l’ai dit à Stalingrad et répété à Argelès et Lezan. D’après moi il faut penser ce que nous faisons comme une composante du moment politique globale et notre campagne comme une contribution au processus de la révolution citoyenne que nous voulons faire naitre. J’en reste là pour cette fois-ci mais j’attire l’attention sur ce point pour pouvoir en avoir écho dans les commentaires qui se feront à la suite de ce billet et que je lis toujours comme un thermomètre. De mon côté, bientôt je dirai par un exemple concret comment cela peut se nouer. Pour cela j’évoquerai, le moment venu, ma rencontre à Montpellier, avec les initiateurs de l’appel du Front de Gauche des quartiers populaires.
Mon mérite est d’avoir pu traverser toute cette fin de semaine sans être étouffé par le nouvel épisode de l’affaire Strauss Kahn. Je me suis contenté de répondre aux deux questions posées mais j’ignore où elles ont été diffusées et comment. J’en dis mon mot. Je répète ce que je vous ai toujours dit ici et mis en pratique dans mes propres déclarations. Chacun de nous n’est ni juge ni policier. La justice n’est pas la vengeance ni l’instruction un pilori. Dans ces sortes d’affaires, la décence commande la réserve et la raison exige de s’en tenir strictement aux principes. Naturellement ce que je dis ne servira strictement à rien. La mécanique qui produit les scènes lamentables dont les médias nous rendent de gré ou de force partie prenante ne peut être enrayée. Elle est inhérente au système médiatique contemporain. Aucun sens moral, aucun respect de la loi n’entravera jamais le voyeurisme radical et obsessionnel des médias de notre temps. Tous ont violé la loi avec une bonne conscience absolue en produisant des images interdites d’un DSK enchainé. Au nom du devoir d’information qui malheureusement ne nous permet pas encore d’être régalé des scènes de pendaisons ou de lapidations qui ont pourtant lieu sans que le devoir d’informer n’en tienne compte. De féroces inquisiteurs sentant à plein nez l’obsession sexuelle sublimée se proclamèrent autorisés à enquêter sur la vie privée de toutes les personnalités politiques. Et ainsi de suite.
Plus subtil que la moyenne, Nicolas Demorrand a commencé dans « Libération » le premier jour une introspection professionnelle. Les journalistes avaient-ils abusé ? Quatre contorsions plus loin le procès était conclu immédiatement par une amnistie générale ! Ouf ! J’ai eu peur un moment que se brise la loi d’organisation du discours médiatique sur lui-même que j’ai déjà décrite à propos du premier épisode : lynchage, introspection, repentance, amnistie, rebond sur l’épisode suivant. Ici je peux annoncer la suite. Après une brève phase d’introspection, on passe de la crucifixion de DSK à celle de la femme de chambre. Notons au passage qu’il mange bon deux fois. A l’aller comme gros lourd, donc voué au viol selon la logique des nouveau inquisiteurs médiatiques qui sentaient déjà si bien tout le commerce qu’ils pourraient faire dorénavant de leurs obsessions voyeuristes. Puis il mange au retour comme inapte à revenir dans la politique dont il a été exclu par une affaire qui dorénavant n’existe plus parait-il. Notons au passage que la femme de chambre aussi mange bon deux fois : à l’aller où elle était l’oubliée des émotions publiques, au retour où elle figure en qualité de menteuse, tricheuse dont il est indifférent de ce fait de savoir si oui ou non elle a été violée. Et ensuite ? D’abord il y aura une brève séquence de sanctification de DSK. Puis il sera de nouveau flétri par le doute car l’avocat de la femme de chambre n’a pas l’air de lâcher l’affaire. Il y aura un rebond. Un truc bien graveleux pour accrocher le chaland. Ce sera la troisième séquence. Et ainsi de suite. Jusqu'à ce que ça ne fasse plus vendre de papier et que l’audimat décroche. Ce n’est pas demain la veille.
Doit-il revenir dans la primaire ? Hum, une case est sautée dans cette question. C’est celle du FMI. Car il n’a démissionné qu’a cause de l’affaire qui n’existe pas. Donc s’il ne va pas aux primaires il devrait être normalement réintégré dans sa fonction. Non ? Et s’il n’y retourne pas, c’est donc pour aller à la primaire. Quel est l’obstacle s’il n’est pas coupable ? Ce que nous avons appris de son train de vie ? Mais ça, ils le savaient tous avant, non ? Ça n’empêchait rien à première vue. Bon, assez musardé. Ce qui va empêcher son retour dans la primaire, c’est que les caciques du PS ne se déterminent absolument pas d’après des principes quoiqu’ils fassent tous grand bruit à leur sujet. Comptent pour eux les sondages et les analyses « qualitatives » des instituts d’opinion. C’est tout. Si entre un avis sur la forme des barquettes de poissons et un autre sur votre odeur préférée vous répondez aux sondages que vous voulez DSK, vous en aurez. Tenez-vous le pour dit et répondez jusqu'à la dernière question en ligne pour toucher la prime.
Jour de honte pour l’Internationale Socialiste que ce deuxième vote au parlement grec pour le deuxième plan d’austérité. Ce sont les socialistes grecs, et eux seuls, qui ont fait passer ce plan, tous les autres partis votant contre, droite incluse. Ce naufrage ne tire pas un commentaire aux camarades socialistes français. Il est vrai que personne ne leur demande rien, non plus. Tous les commentaires portent sur la forme de ce qui se fait. Ainsi à propos de Martine Aubry et de sa déclaration de candidature. Le ciel bleu derrière elle, son apparence présidentielle, son logo, ça oui ! Que de commentaires ! Mais le fond : pouic ! A peine si quelqu’un a noté ce qu’a relevé Roland Muzeau, le porte parole de notre groupe à l’assemblée nationale. Lequel a bien entendu le couplet d’Aubry sur « les sacrifices à répartir » qu’un discours « réaliste » ne pouvait pas manquer de comporter et qui est une signature politique. Les commentateurs ne s’y intéressèrent pas. Les socialistes peuvent donc regarder ailleurs. Le feuilleton new-yorkais arrive à point pour relancer une diversion bienfaisante.
Je ne voudrais pas que ces lignes soient interprétées comme une mise en cause particulière de Martine Aubry. Bien entourée comme elle l’est par la gauche du parti nous espérons bien qu’elle engagera l’inversion du curseur qui, jusque là, a poussé son parti sans pause vers le centre. Je ne le dis pas parce que j’aurais des accointances. Au contraire. Les proches de Martine Aubry se sont livrés à une guerre implacable contre mes amis notamment dans mon département d’origine, l’Essonne. Pour ne rien dire de leur arrogance dans le cadre des élections sénatoriales. Qui recevra sa réplique, bien sûr. Je ne dis pas cela non plus parce que j’aurais des informations. Et encore moins parce que j’aurais des illusions. Mais seulement parce que j’ai l’espoir que la gauche du parti ait au moins obtenu autre chose que des places dans cette campagne interne où elle n’aura pas de candidat du fait de son évaporation. Car je crois que même si Aubry se contente de gauchir un peu le discours, c’est toujours ça de pris pour aider à construire une conscience de résistance dans le pays et nous finirons par en bénéficier. L’inverse nous desservirait tous. Car j’observe que la presse du «cercle de la raison» est déjà en campagne pour s’assurer que les candidats de l’opposition officielle ne sortent pas du cadre sur l’essentiel. Si Aubry fait le choix de se recentrer pour doubler François Hollande sur son terrain cela constituera un renforcement du mur de la résignation dans le pays.
Ce qui est absurde dans la situation qui résulte pour toute l’Europe de ce qui se passe en Grèce c’est que les mesures ne sont pas prises pour empêcher l’effet domino. Je veux dire dans les autres pays qui se trouvent menacés du fait des causes exactement similaires qui existent partout et produiront sans aucun doute le même résultat que celui qui s’est produit en Grèce. On me dit que c’est précisément le but du plan d’austérité « euro plus ». Je crois que c’est totalement absurde. La contraction de l’économie que va provoquer ce plan est une certitude. Comment dans ce cas remplir les caisses publiques d’impôts et de taxes si le nombre des transactions diminuent et si le nombre des personnes en état de les payer diminue lui aussi ? D’une part l’Etat de plus en plus pauvre se désagrège. La société se disloque. Faute de ressources, le déficit de l’Etat s’accroit, la dette augmente et son financement coûte de plus en plus cher accroissant encore mécaniquement la dette. On connait, c’est le cas grec. Alors que le déficit du budget de ce pays a à peine augmenté cette année après les coupes claires pratiquées, la part de la dette par rapport à la richesse produite, elle, a augmenté de plus de dix points du seul fait de l’augmentation des taux d’intérêt ! D’autre part, les personnes privées, privées d’emploi, les commerçants sans activité, et tout le maillage de base de la production et de l’échange en quel que sorte, qui ne peuvent plus payer leur dette menacent le système bancaire. Après tout c’est cela qui s’est passé avec la crise des subprimes aux USA. Au bout de ce chemin c’est le système lui-même qui s’écroule. On croit gagner du temps en étranglant tout doucement la Grèce pour éviter qu’elle se mette en défaut de paiement et ne coule les cinq grosses banques européennes dont elle est la cliente. Erreur, avons-nous démontré mille fois. Les artisans de ce plan ne peuvent l’ignorer. Je me dis : ils le savent, alors pourquoi n’en tiennent-ils aucun compte ? Pourquoi ne nous donnent-ils pas raison et ne permettent-ils pas que notre plan B s’applique dans leur propre intérêt ? Racheter la dette grecque et ouvrir les vannes de l’emprunt à taux zéro pour les autres pays pris à la gorge ne coûte rien pour finir et éteint d’un coup l’incendie.
Si notre plan B était appliqué que ce se passerait-il ? De l’inflation hurle la banque centrale européenne. Nous dirions "et alors ?". Où est le problème de l’inflation? Les sommes en causes ne feraient pas exploser cette inflation. Elle produirait juste une dévaluation raisonnable de l’euro par rapport aux autres monnaies. Et alors ? Ce serait juste une prime à l’exportation des marchandises européennes, donc un effet de relance. Bien sûr il y a un aspect très ubuesque. La banque centrale rachèterait des titres de dette grecque aux banques qui les possèdent… grâce aux emprunts qu’elles ont fait elle-même à la banque centrale, et… au prix exorbitant qu’ils ont couté à la Grèce… Mais du moins ces établissements retrouveraient leur mise et il n’y aurait pas de panique ni d’effondrement. Il sera toujours temps de les taxer sur ces profits exceptionnels. L’empêchement n’est donc nullement comptable. Seulement politique. Faire cela c’est changer le statut de la BCE. L’horreur pour les libéraux. Car si on commence là, où ira-t-on ensuite ? Donc ils préfèrent s’arcbouter sur la défense de ce qui est. Même si cela doit pour finir tout faire tomber.
Salut Jean Luc. J'ai vu ton discours en direct sur LCP. Superbe. Toujours au Top. Tu le sais je ne partage pas tes priorités d'aujourd'hui. Je fais parti de ceux qui se "tapent" l'autre morceau du job. Celui au sein du Parti Socialiste.
Tu nous reconnais une part de légitimité puisque tu écris: "Bien entourée comme elle l’est par la gauche du parti nous espérons bien qu’elle engagera l’inversion du curseur qui, jusque là, a poussé son parti sans pause vers le centre. Je ne le dis pas parce que j’aurais des accointances. Au contraire. Les proches de Martine Aubry se sont livrés à une guerre implacable contre mes amis notamment dans mon département d’origine, l’Essonne. Pour ne rien dire de leur arrogance dans le cadre des élections sénatoriales. Qui recevra sa réplique, bien sûr. Je ne dis pas cela non plus parce que j’aurais des informations. Et encore moins parce que j’aurais des illusions. Mais seulement parce que j’ai l’espoir que la gauche du parti ait au moins obtenu autre chose que des places dans cette campagne interne où elle n’aura pas de candidat du fait de son évaporation. Car je crois que même si Aubry se contente de gauchir un peu le discours, c’est toujours ça de pris pour aider à construire une conscience de résistance dans le pays et nous finirons par en bénéficier. L’inverse nous desservirait tous."
Content que nos combats convergent. A chacun son chemin, on se retrouve au bout
Pilou
201 @jacques87
Nous sommes tous ici conscient du travail que tu as fourni pour cette transcription.
Je n’arrive pas à copier la vidéo sur mon portable.
Je pars en début d'après midi en vacances (il n'y a pas Internet) j’ai copié ton texte et si j’arrive à copier la vidéo, je ferais l’impossible pour me libérer une heure ou deux par jour pour faire ce que tu demandes.
Si quelqu’un peu me dire comment on peut copier cette vidéo ?
Merci d’avance. (Urgent !)
Louis
Vous n'avez pas remarqué que l'on ne voit plus la queue d'un sondage sur la présidentielle ?
Pourquoi ? Des résultats surprenants qui embarrasseraient l'UMP et le PS et même les autres ?
Pour avoir une idée de la popularité de Manuel Valls au sein du peuple de gauche, rendez vous sur Rue89 et lisez les commentaires des internautes.
L'accueil a été frais, les questions adressées à l'élu majoritairement acides au point qu'il a déclaré "se sentir plus de gauche que les intervenants qui le critiquent" sur le site.
Moscovici avait reçu le même accueil et suscité les mêmes réactions.
@88 Genialle @199 De Lorean
"... j'ai aussi été gêné par cette fin qui semblait siffler la fin de la récré, comme pour nous préparer à ne pas nous laisser aller à voter pour la vraie gauche" (à propos de l'émission de la 2 sur le Front Populaire en 36).
Il faut voir les choses de façon dynamique et non figée, dans la durée et dans la dimension historique. Dire qu'après chaque Révolution c'est l'échec est à la fois vrai et faux. C'est vrai si on adopte la "philosophie du nez dans le guidon", mais complètement faux si on regarde plus loin que le bout de l'événement. Quand un peuple se révolte on peut toujours dire qu'il y a des lendemains qui déchantent. C'est la stratégie des conservateurs et réactionnaires en tout genre. Mais il faut voir qu'à chaque fois des points ont été marqués, de façon indélébile, et qui vaudront pour l'avenir.
On peut toujours dire : après 89 ce fut Napoléon, après 1830 qui a viré Charles X, ce fut Louis Philippe, après 1848 il y a eu napoléon III, après la Commune, 35000 communards ont été assassinés par Thiers, toutes les grèves de la fin du XIXè et du début du XXè se sont soldées par des ouvriers (femmes et enfants compris) fusillés par la troupe, après 68 une majorité massive de droite a investi l'Assemblée etc.
Mais la réalité vraie, et non apparente, est tout autre : 89 a laissé la déclaration universelle des droits de l'homme et toutes sortes de libertés en découlant. 1830, 1848, 1871 ont montré qu'existait un peuple prêt à se battre pour sa dignité et contre une misère inacceptable et qui ne renoncerait pas. Forçant à chaque révolte ou Révolution les réactionnaires à jouer "une carte en-dessous". 1936 a laissé la semaine de 40h et les congés payés. Et de 68, cerise sur le gâteau de la longue marche du peuple français vers son émancipation, est restée une libéralisation des moeurs encore appréciable aujourd'hui, sans oublier des hausses de salaires très importantes.
Mélenchon, présidons pour plus de justice fiscale au niveau des entreprises aussi !
Là aussi, les petites paient pour les grosses : http://www.mediapart.fr/article/offert/c122ca8a23d781dd10047a09cf9b27be
avec mon soutien et mes encouragements, cordialement. JL
@ Nicolas VDR – 197
Si selon vous le PS est de droite, ce que j’ai tendance à approuver (le PS est l’antichambre gauche de l’UMP) bien qu’ayant moi-même militer dans ce parti durant presque 20 ans avant de le quitter en 2008, alors Valls comme DSK sont parfaitement à leur place dans ce parti. En revanche, on peut se demander ce que font dans cette galère les Montebourg (qui se fait titiller par ses camarades pour les avoir déranger sur l’affaire marseillaise : un comble !), les Emmanuelli, Les Vidalies et autres Lienneman.
En revanche, l’argumentation selon laquelle le fait d’être bourgeois disqualifie l’étiquette de gauche me semble un tantinet médiocre. Je ne récuse pas, et même j’admire, les Blum, Jaurès, Mendès-France, Mitterrand qui furent des bourgeois mais aussi de grands hommes de la gauche, de la vraie gauche confrontée au pouvoir mais prenant des décisions fortes qui feront l’honneur de la gauche.
Mais les socialistes sont devenus imbuvables, le cerveau branché dans le raisonnable funeste de la raison du plus fort, celle qui domine, la dictature des marchés. Dans ces conditions, le chantage au vote utile est inacceptable.
Au challenge Mélenchon contre Le Pen, je préférerais un autre plus honorable pour le pays et pour la gauche, celui d’un challenge au second tour opposant Mélenchon au président sortant Sarkozy dont le score au 1er tour avoisinerait les 20 %. Ce serait là, l’occasion pour les électeurs socialistes du 1er tour, d’une véritable révolution morale, citoyenne dont le Front de Gauche tirerait tout le bénéfice tant pour une Présidence Mélenchon que pour les législatives qui suivront. Je ne voudrais pas que la victoire de Mélenchon fut acquise par défaut grâce à l’appoint d’électeur de droite.
Mélenchon, Présidons !
@ citoyenne 21,
Il faut se rappeler qu'en fait au PS il y a deux programmes :
Celui du parti qui donnent les lignes pour les législatives et qui engage que le parti.
Celui du candidat présidentiable, qui est tourné vers le clientélisme, pour ratisser large et qui n'engage que ceux qui le croient.
Je pense que Jean-Luc peut être au deuxième tour. Il faut l'aider.
De toutes façons pas questions de se désister pour la gauche libérale, social-démocrate.
C'est parti pour une longue et forte campagne mais, c'est vrai, la mayonnaise prend.
On répercute sur notre site: Pour une alternative citoyenne à gauche (hautes Alpes)
206,88,199,Doc Le Front Populaire :
Cela m'a surpris qu'un tel documentaire soit sur une chaine publique à une heure de grande écoute, je ne voulais pas sombré dans une inquiétude gratuite, mais globalement je pense que cela fut positif, mais incomplet. j'ai préféré voir d'autres commentaires sur ce blog pour en parler, pour mieux évaluer mon opinion. En tout cas ce fut un voyage agréable que de visionner ces évènements, ces images d'archives de nos anciens.
Ce que j'ai apprécié du documentaire sur le Front Populaire, c'est que toute cette solidarité cette ferveur populaire
après la défaite et l'occupation, a facilité aussi l'esprit de résistance, et je comprends mieux l'implication et l'importance du parti communiste dans ce combat, merci à eux. Cela aurait pu être mis plus en exergue dans ce documentaire. Heureusement le documentaire se termine avec les acquis du CNR avec De Gaulle de 44 à 46, sécurité sociale, code du travail,services publics,... Un débat aurait pu suivre ce documentaire, avec des intervenants divers, historiens, politiques, économistes, France 2 aurait fait honneur à sa fonction de télé publique, mais là faut pas trop en demander, je sais.
À quand la deuxième partie ? avec la destruction des acquis sociaux et publics par L'Europe qui protège, la libre concurrence, le délabrement du pouvoir des états, le non respect du choix populaire de 2005, et l'avènement du Front de Gauche !
Place au peuple !
@ thierryjay93 [208]
[En revanche, l’argumentation selon laquelle le fait d’être bourgeois disqualifie l’étiquette de gauche me semble un tantinet médiocre]
Je ne veux pas dire que, systématiquement, parce que l'on a du fric ou que l'on appartient à la bourgeoisie, on est de droite. Il doit bien exister quelques (rares) exceptions.
Cependant, lorsque je vois que P. Moskovici (dit de gauche) est vice-président du cercle de l'industrie, que son prédécesseur n'est autre qu'un certain DSK (dit de gauche également) je me pose des questions et je réitère ce que j'ai écrit précédemment : comment ces gens là pourraient-ils être en mesure de comprendre les problèmes que rencontrent les ouvriers, employés, chômeurs et autres petites gens (comme ils disent) alors qu'ils fricotent avec ce que j'appellerai la racine de nos problèmes ?
Ah oui, au fait, c'est quoi le cercle de l'industrie ?
Tout simplement les entreprises du CAC 40.
Lobbying ?
Sans doute des gens qui nous veulent du bien...
Merci beaucoup à Jacques87 pour la transcription du discours de Jean-Luc Mélenchon.
En l'aérant, je me régale de ces paroles si fortes, justes et sensibles, rationnelles et passionnées qui m'ont fait vibrer en les entendant.
Il a traduit haut et fort, avec coeur, ce que beaucoup de gens pensent tout bas ou se disent entre eux lors de conversations amicales, car il est bien rare que ces conversations ne débouchent sur l'amère et inquiétante constatation: mais où cette marche sur la tête de la France, de l'Europe et du monde entier va-t-elle nous mener? Que font-ils donc de tout ce fric qu'ils accumulent en ruinant la vie des autres? A quoi ça leur sert le CAC 40 et les milliards qu'il font circuler? Ils sont donc devenus complètement cinglés ces financiers et ces gouvernants à leur botte qui ont perdu toute dignité, tout sens de l'humain. Ils vont détruire la planète avec leur arsenal nucléaire, leur gaspillage insensé des ressources, l'organisation démente de la misère des peuples ! Qu'est-ce qu'on peut faire individuellement pour arrêter cette course vers la mort?
Voilà ce que beaucoup de gens honnêtes se disent actuellement et ils se désespèrent de n'avoir comme pouvoir que leur seul bulletin de vote, lequel n'a fait jusqu'à maintenant qu'empirer la situation.
Ce texte sérieux, juste, rassembleur, démontre avec conviction qu'il est nécessaire d'établir de nouvelles règles de vie en commun dans nos sociétés et que c'est la puissance de l'union de toutes et tous, sur des objectifs économiques, sociaux, et politiques communs clairs et respectueux de ces règles qui donne la réponse à "Que puis-je faire moi?" pour celles et ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas militer de façon organisée.
Il faut éditer ce texte en plaquette comme le "Indignez-vous" de Stéphane Hessel et le faire connaître massivement.
@ Hélène GRESSIN [213]
[Que font-ils donc de tout ce fric qu'ils accumulent en ruinant la vie des autres ? A quoi ça leur sert le CAC 40 et les milliards qu'il font circuler?]
Si je puis me permettre de donner un lien, amusez-vous à aller sur le site marinetraffic.com et cliquez sur la zone géographique se trouvant au sud de la France, en Méditerranée. Regardez bien les symboles de couleur rose se trouvant le long de la Côte d'Azur et vous y découvrirez les jouets que se paient les gens qui, non satisfait de nous tondre, veulent désormais nous bouffer. (en cliquant sur les symboles de couleur rose, vous avez la photo et les dimensions des joujoux ainsi que leur pavillon (port d'attache)) de ces pauvres gens à qui l'on fait des misères parce que nous ne sommes pas assez compétitifs par rapport aux allemands et aux chinois.
Bref, tout ça pour dire que cette part de gâteau, ou plutôt le gâteau tout court puisque, jusqu'à présent, ils nous avaient concédé quelques miettes qu'ils sont en train de nous reprendre, ils ne le lâcherons pas d'eux même et qu'il va bien falloir légiférer pour arrêter (diminuer ?) ces excès.
@jacques87
J'ai relu le discours de Stalingrad) en y apportant des corrections orthographiques ou de ponctuation. Comment te faire parvenir le texte (format word) ?
Amitiés militantes
A Thierry (208)
Parce que vous croyez que les électeurs de droite qui ont voté Sarkozy en 2007 (non pas ceux qui l'ont fait par désœuvrement mais ceux qui l'on fait en toute lucidité) si il y avait une finale Mélenchon/Le Pen auraient des hésitations quant à choisir Le Pen ? Certains déçus du sarkozisme s'étaient déjà focalisés sur DSK en 2012 (ce qui est bien la preuve qu'il ne respire pas une odeur de gauche) mais si exit DSK, ils voteront Le Pen à n'en pas douter. Il ne faut pas croire que le vote Le Pen serait l'acte d'un désœuvrement d'une partie de la population trinquant le plus. Ceux qui sont bien lotis savent que Sarko a des chances de perdre et de toute façon ils sont déçus et n'en veulent plus et misent déjà sur Le Pen. Donc Mélenchon face à Le Pen ne gagnera pas grâce aux voix de ceux de la droite qui se raisonnant voteraient à gauche pour échapper au fascisme (la droite et l’extrême droite c'est quasiment kif kif) mais parce que ceux dont le cœur est à gauche décideront que c'est Mélenchon qui ne peut que rendre à la France sa dignité et ses lettres de noblesse !
Ce blog est politique, il est nécessaire de lever les yeux et de regarder la mouvance politique dans notre environnement.
La bataille de 2012 va être chaude, nous vivons un moment très fort, et je remercie Le Front de Gauche de nous donner l'espérance d'un autre avenir que celui que la droite nous prépare.
Le congrès de l'UMP est significatif, ses membres se disputent et jouent au chantage : "retiens moi ou je fais un malheur "ou " si pas d'accord, je démissionne', pour revenir illico (L. Lucas).
En fait les membres de l'UMP de la droite populaire sont si prêts du FN, qu'ils souhaitent recueillir les suffrages de ce parti et être présents au second tour. Il y va de leur fond de commerce.
Les thèmes de la binationalité ou l'émigration déclinée en insertion ne sont que prétexte pour montrer aux électeurs potentiels du FN qu'ils sont sur leur lignes, partagent les mêmes idées fortes.
En fait ils leur faut 25 % au premier tour, donc vital de récupérer les voix des déçus de Sarko, qui menace de se tourner vers la Marine.
J'attends avec impatience le billet de notre camarade Jean-Luc sur les stratégies politiques et les enfumages.
MELENCHON, Présidons.
Je viens de finir la lecture de la note. Merci M. Mélenchon pour ce travail !
Pour ceux qui n'ont pas vu le discours de M. Mélenchon à Lézan :
http://www.dailymotion.com/video/xjpeag_discours-de-jean-luc-melenchon-lezan-gard_news
Allez tout le monde, on se retrousse les manches et on va convaincre nos amis, nos familles, notre boulanger, notre chauffeur de bus, les passants dans la rue... que Mélenchon est le candidat qui défendra le mieux l'intérêt général !
Et surtout, avancez-vous auprès de ces gens avec des chiffres, des choses très concrètes. Il faut être concis et faire mouche !
Il est toujours facile de parler d'autre chose que de la politique... Ça peut demander un effort d'aller vers l'autre. Mais c'est nécessaire pour que le France entière ouvre les yeux !
@ 203 Louis st O (PG31)
Si quelqu’un peu me dire comment on peut copier cette vidéo ? Merci d’avance. (Urgent !)
Salut, je ne sais pas quel est ton problème, mais voici le lien direct (clic droit puis "enregistrer la cible")
http://proxy-36.dailymotion.com/video/437/459/32954734_mp4_h264_aac_hq.mp4?auth=1310041988.615926ee29f792eb8bd287a20766d30f&OBT_fname=Dailymotion%20-%20Discours%20deJean-Luc%20Melenchon%20Place%20Stalingrad%2029%20juin%202011%20-%20une%20vid%C3%A9o%20Actu%20et%20Politique.mp4
@ pierre timsit (202)
Pardon de m'immiscer dans votre débat avec votre ex-camarade Mélenchon... mais...
de quelle "autre partie du job" parlez vous ? Aider Martine Aubry à "gauchir" son discours ? Avec qui ? Delanoe, Cambadélis, les strauss-kahniens...? Avec DSK, lui-même pour lequel elle était prête à s'effacer avant l'"affaire" ?
Avec les gens de Terra Nova qui ont fait une croix sur la classe ouvrière ?
Que va faire la "gauche" du PS aux primaires ? Au minimum soutenir Montebourg ? Ou se fondre (comme Hamon) dans le ventre mou de Solférino autour de Martine et des strausskahniens ?
Et au premier tour de la présidentielle, pour qui voterez-vous ? Pour Hollande, comme Chirac... pour Ségolène Royal
qui rêve de Bayrou comme premier ministre ou... pour Jean-Luc Mélenchon, dont vous prétendez partager le combat ?!
Où est la voix de cette pseudo-gauche du PS qui reste silencieuse quand son parti se félicite de la nomination de Christine Lagarde au FMI et décerne des brevets de "courage" à un Papandréou qui courbe l'échine devant les banques, brade son pays et asphixie son peuple ?
"Nos combats convergent. On se retouvera au bout", dites-vous... Vaste blague ! Ca fait trente ans qu'on nous chante la rengaine et que retrouve-t-on "au bout" ? La capitulation, le reniement, la trahison !
Et si vous preniez la question par l'autre "bout" ? Celui par le quel tout peut se refonder: le Front de Gauche !
Pourquoi ne pas le rejoindre au lieu de faire de la figuration-caution de gauche dans un PS embourbé jusqu'à la moëlle dans son libéralisme clientéliste ?
Jean-Luc peut penser ce qu'il veut, mais moi - je vous le dis en toute "camaraderie" - vous ne m'aurez pas !
Pas cette fois !
Mélenchon, présidons !
@Jacques 87
J'ai l'habitude de corriger des épreuves d'imprimerie, et j'ai commencé à toiletter et à mettre en page le discours de Jean-Luc Mélenchon. Où puis-je t'envoyer le discours corrigé?
Jean Llavador
@Louis st O
Suggestion: en vacances et sauf randonnée ou autre aventure sauvage, on peut trouver des " hotspots" ou se connecter en sirotant à la terrasse d'un café.
Bonnes vacances.
[...]
[Edit webmestre : Ce lien a déjà été donné plusieurs fois et tout le monde est en train d'en parler ici (commentaires 187, 196, 200, 201, 203, 213, 215 et 221). Lisez les commentaires ! votre intervention est inutile.]
A citoyenne 21 message 216 qui disait : Ceux qui sont bien lotis savent que Sarko a des chances de perdre et de toute façon ils sont déçus et n'en veulent plus et misent déjà sur Le Pen.
Non, vraiment non. La politique libérale "néocon" incarnée en France par Sarkozy et Cie, est à des années lumières de la vision du capitalisme protectionniste du FN.
Les libéraux néocons veulent échapper aux contrôles des états, ils veulent imposer leur propre vision du monde par le lobbyisme et les pressions financières. Ils veulent abattre toutes les protections sociales et douanières pour mieux imposer leurs propres règles.
Le FN veut un peu la même chose –mais– pense qu'il est possible de le faire en protégeant le "patron made in France" derrière des frontières.
Pour cette raison, le FN veut le retour au contrôle de la monnaie (retour au Franc) et la sortie des traités européens.
Même si le contrôle de la monnaie est une vraie question que l'on peut se poser aussi, Martine Le Pen se fera étriller par tout le monde.Oofficiellement parce qu'on l'accusera de toute sorte de mots en "isme"...
officieusement pare que le lobby financier néocon œuvrera dans l'ombre pour : soit la mettre hors jeu, soit la faire revenir dans le giron de l'Euro et de l'Europe... Ce qui serait une volte face déshonorante... mais d'autres l'ont faite avant elle...
ermier 220
"nos combats convergent" (avec le PS ?)
Vaste blague, je ne me ferais pas prendre également. Il n'y a pas de convergence, mais divergence absolue.
@ JLCharpal 206
Je pense que vous n'avez pas compris le sens de mon petit mot, donc je vous laisse un corrigé.
Je suis d'accord avec vous sur TOUS les progrès sociaux après chacune de nos révolutions, ce n'était pas cela que je remettais en cause, loin de là. Mais sur le fond du documentaire qui a laissé (pour ma part) une fin bizarre et qui a balayé le reste. Et je vous assure que je n'ai pas le nez dans mon guidon :-) et merci pour ce petit rappel d'histoire de France.
@Mario
Tu as raison. Pas le moindre petit sondage, même avec Yves et ses copains. J'aimerais laisser un petit mot plein d'humour pour Guéant, mais je n'arrive pas, comme quoi il y a certaines personnes qui ne nous inspirent pas.
Merci à Jacques 87 et son travail. Fraternité.
@221 de passage
bonjour, je pense - j'espère qu'en allant sur le site http://reseau.dynamique-frontdegauche.fr, après avoir choisi "les réseaux" puis le réseau "discours importants" il y a un bandeau général qui propose article, forum et documents, plus d'autres choses. J'espère que tout le monde peut soit créer un nouvel article, soit ajouter un nouveau document.
Un autre camarade, daniel M, a également fait de la relecture et de la mise en page, et j'ai chargé depuis son blog le résultat en l'enregistrant comme document au format word 2007, word 2010 et pdf.
d'où ma proposition sur ce site de mettre un commentaire disant : je relis, je transcrit tel truc, ou je complète si ce n'était pas fini, pour éviter que plusieurs fassent la même chose, celà dit relire à plusieurs, c'est bien aussi.
si tu n'arrivais pas à charger ton document, tu peux soit le mettre en commentaire sur ce réseau des documents, avec l'adresse où je pourrai le télécharger, soit remttre un commentaire sur le blog de Jean-Luc que je lis tous les jours, voir plusieurs fois, et dont je lis tous les commentaires que nous publions.
amitiés militantes
@ Génialle
Puisque tu as relevé ma mini remarque, je vais un peu plus loin...
Toutes choses étant égales par ailleurs, avec toutes les précautions du genre, admettons qu'un sondage n'est commandé et ne sort que lorsqu'il sert les intérêts des grosses légumes. En tout cas du Duo UMP/PS. Qu'aucun des journaux qui leurs sont affidés ne commandite un sondage est peut-être en signe. Affaiblis par leurs escarmouches internes (l'UMP entre la nouvelle droite, les néo-libéraux et les gaullo-centristes ; le Ps entre les Vallseuses et Marcel Hamon, avec tous les dégradés du genre), il se pourrait bien qu'ils n'aient aucune envie de montrer au peuple que Jean-Luc Mélenchon et le FdG sont à + 3 ou 4, et le FN à - 3 ou 4...
Surtout si l'on pense qu'il leur faudra attendre fin octobre pour connaître les candidats en lice...
Qu'elle en est heureuse, notre petit bébête de gauche qui monte, qui monte...
@ Elmer (220) en réponse à Timsit Pierre (202)
Jean-Luc peut penser ce qu'il veut, mais moi - je vous le dis en toute "camaraderie" - vous ne m'aurez pas ! Pas cette fois !
Je crois bien que vous ne serez pas le seul, loin de là, à penser ou à dire du PS « vous ne m’aurez pas ».
S’il reste vraiment des gents pour appliquer une vrai politique de gauche dans ce parti, qu’ils le prouvent !
Il y a des partis à la gauche du PS, qui sont là pour les accueillir.
Alors ! Messieurs dames les volontaires socialistes … levez le doigt si vous êtes sincères !
Quoi ? Personne ! C’est bien ce que je pensais : Vous n’êtes tous que des imposteurs !
Vous vous êtes trompés en nous vendant il y a longtemps avec la droite, l’Europe de Maastricht, l’Europe qui protège, c’était une erreur. Soit ! L’erreur est humaine. Mais aujourd’hui, persister à dire oui au traité de Lisbonne, repoussé par une majorité de Français est une faute, que dis je une trahison ! C’est impardonnable !
Bon, je sors un peu la tête du guidon des vidéos......
Ce matin, annonce au jt de la télé : le syndicat des tuyauteurs lance une alerte 1l d'eau potable sur 4 est perdu à cause des fuites, le réseau est très mal entretenu, et sans les nommer mais la Générale des Eaux et la Lyonnaise, sous leurs nouveaux noms sont accusées, oui oui, sur la 2 au journal de 7h, sont accusées disais-je d'avoir encaisser l'argent destiné à l’entretien du réseau, mais de n'avoir jamais fait les travaux nécessaires. Bien sûr un député UMP avait déjà annoncé que les contribuables allaient devoir mettre la main à la poche tellement le coût de la remise en état allait être élevé.
Une idée : avoir touché l'argent de l'entretien et l'avoir mis dans sa poche, ça ne serait pas du détournement de fonds, par hasard ? Et si on nationalisait sans indemniser, mais sans oublier de râcler les belles personnes qui se sont goinfré au passage. Et pour les députés qui maintenant disent qu'il faudra y remettre de l'argent de l'état, ça ne pourrait pas faire de la complicité de détournement de fonds ? Et nous leur donnions rendez-vous prochainement devant la barre d'un tribunal, pour ça et pour ceux-là, pour diffamation, ceux qui traitent les bénéficiaires du RSA de fainéants et de tricheurs, peut être qu'ils seraient de moins en moins nombreux à la ramener d'une façon aussi indécente ?
Résistons !
@Jacques87 - 230
Il va de soi que la nationalisation (sans indemnisation est inconstitutionnelle) des producteurs, distributeurs d'eau, des entreprises d'assainisement de l'eau usée, doit faire partie des engagements du futur programme partagé.
Ce grand groupe public de l'eau doit rendre possible la mise en régie publique par les collectivités territoriales qui le souhaitent, du traitement de l'eau.
En d'autres termes, l'alternative sera entre la régie publique de l'eau et le groupement public d'intérêt général de l'eau (GPIGE !).
A Gombald (224)
Les anti-gauche absolue voteront Le Pen à défaut de Sarko parce qu'ils veulent que la France continue à rouler comme elle le fait en ce moment et ceux là n'en n'ont cure du reste. Tout ce qui compte pour eux c'est la sauvegarde de leur niveau de vie et la protection de leurs économies point barre : que le front de gauche propose de prendre à partir d'un certain niveau, leur fout la trouille donc l’extrême droite leur ira très bien d'un point de vue purement financier. Ceux qui ne misent et ne vivent que pour le fric ne voient généralement pas plus loin que leur petit confort personnel qu'ils imaginent éternel. Les propositions du Front de gauche définissant, entre autres, le partage des richesses leur fait horreur. Les de droite pure et dure sont prêts à virer extrême droite pour que la France ne tombe pas aux mains de la vraie gauche. La différence est là, les gens aux petits revenus qui seraient tentés de voter FN c'est surtout par ras le bol vu la conjoncture actuelle et désespérance. Les bien lotis eux c'est surtout parce que Sarkozy n'a pas fait le sale boulot qu'ils attendaient de lui et surtout eux ne sont pas dupes que Le Pen ne mettra jamais de social dans ses actions une fois élue. Eux le savent, ils ont d'autant moins de scrupules à vouloir voter pour elle pour ces raisons. Le partage c'est un gros mot pour ceux-là, eux qui disent avoir mérité leurs fonctions et leurs salaires du fait de leurs efforts consentis. Les mal lotis n'étant pour eux que des incapables qui n'avaient qu'à mieux faire pour mériter des salaires plus dignes. Voilà la mentalité des gens de droite pure et dure !
@jacques87
Mort de rire : transcrire le discours de Jean-Luc Mélenchon bravo, gros boulot, mais écrire son nom avec un "A" comme le 1er hostile à Jean-Luc Mélenchon venu c'est un sacré lapsus calame...
@graine d'ananar:
Un peu calamiteux le reproche: lapsus calami ne croyez vous pas ?
[Edit webmestre : La remarque est fondée. Il y a sur ce blog un correcteur d'orthographe qui, entre autres, rectifie le nom de Jean-Luc Mélenchon pour couper l'herbe sous le pied des "hostiles" dont parle notre ami. Cela avait pour effet de casser le lien de jacques87, et j'ai perdu un temps précieux à le reprogrammer... En revanche, je n'avais pas prévu de correcteur en latin !]
@229
ddmm et @ Elmer (220) en réponse à Timsit Pierre (202)
"Jean-Luc peut penser ce qu'il veut, mais moi - je vous le dis en toute "camaraderie" - vous ne m'aurez pas ! Pas cette fois ! "
C'est pareil pour moi. Jamais plus de vote pour les socialistes. Vous êtes démasqués et tous les discours même les plus Mitterrandiens n'y feront plus rien vos fêtes de la musique languisées, et vous pourrez marier les homosexuels par wagons entiers que nous ne vous croirons plus non plus. Damned... demasqued!
Et ne me parlez pas du 2e tour. La vraie gauche, qui ne vote plus depuis longtemps, qui avait perdu son espérance devant des DSK, Delors, Hollande, Valls, Aubry et Pascal Lamy, Guigou, se retrouve en JL Mélenchon et nous passons devant ce parti de la capitulation, nous avons plus qu'une acampada de indignados pour dire aux socialistes ce l'on pense de leur alternative. Ici, nous avons une révolution citoyenne en marche par les urnes et ça va être implacable.
On n'attend qu'une chose, que vous tiriez les conséquences comme jadis JL Mélenchon après de référendum et que vous basculiez dans le sens de l'histoire avec nous, pour reconstruire une gauche républicaine anti-libérale, anti-productiviste, écologiste, réunie enfin!
Et que le PS devienne ce qu'il est, un Parti Démocrate à l'étasusienne version Mamandréou. Libre à lui de se retrouver avec des libéraux européistes militants, mais pas avec nos voix!
@antigone (235) @ddmm (229)
"Saintes" colères.
Quelle verve !...Et quelle lucidité !
Si seulement nos voix - et celle de Jean-Luc - se faisaient mieux entendre par les électeurs de gauche.
Ca viendra. Tenons-bon !
En tout cas, ça s'est vraiment radicalisé sur le blog parce qu'il y a encore quelques mois de cela, me rappelant avoir fait savoir que pour moi ce serait le Front de gauche ou rien, quelques uns avaient laissé entendre que peut être il faudra bien faire des concessions et aujourd'hui les concessions au trou pour ne laisser place qu'à la victoire absolue et sans avoir à mendier quoi que ce soit. Nous serons devant si nous parvenons à fédérer au maximum. Il faut que Jean-Luc s'impose de toutes ses forces en tant que républicain incontournable même à ceux qui à la base ont des a priori du fait de son alliance avec le PC. Il faut que notre alternative ne soit pas considérée d’extrême gauche mais juste la seule gauche possible. Dès que je le peux je le place mine de rien à des collègues qui pour certains restent mitigés mais ils y viendront car en septembre je vous dis que ça va chauffer dans la fonction publique du fait de la RGPP qui cause des ravages dans la gestion du travail et de plus en plus d'agents tombent malades tant ils n'en peuvent plus des conditions dégradées de leur travail ! Ça va bouger, je vous le dis, avant la présidentielle et il faudra saisir l'occasion pour diffuser la bonne parole salvatrice :)
Pour une fois, le documentaire de France 2 hier soir sur le Front Populaire ne s'est pas cantonné aux images folkloriques des tandems et de l'arrivée des congés payés sur les plages des bourgeois (quelle horreur !).
Un louable essai d'analyse politique et sociale précédait la vision du démarrage des grèves et occupations. On aurait peut-être souhaité plus fouillé mais le commentaire insistait déjà suffisamment sur le fait que sans le mouvement social, il n'y aurait pas eu les avancées que l'on connait. On nous dit aussi clairement que les dirigeants syndicaux ont été mis hors jeu dès le départ et pas du tout suivis lorsqu'ils demandaient la reprise du travail.
En dehors de la trahison des radicaux socialistes paralysant le Front, ce point fondamental du soutien populaire (pas sollicité) appuyant la victoire politique est à méditer. Car si la gauche libérale l'emporte en 2012, elle aura besoin immédiatement d'être poussée au cul sans trop de ménagement vers une politique qui, là aussi, ne serait pas forcément celle qu'elle souhaiterait mettre en place.
A méditer également le point sur les moyens mis en œuvre par le patronat et la droite pour saboter la politique du Front et en particulier le comportement des banques refusant de prêter à l'Etat.
Mais aussi le manque de courage politique (nationalisation des banques) et la crainte du rapport de forces en n'appelant pas à nouveau le peuple à se manifester rudement.
@237 citoyenne21
Vous dites qu'il ne faut pas que l'on passe pour des gauchistes.
Et oui! c'est l'argument ultime de nos amis du PS, d'une mauvaise foi abyssale, c'est en fait une commodité pour servir de repoussoir. Mais ça allait du temps de Jospin, celui dont le programme n'était pas socialiste quand désespérés, nous sommes certains à avoir voté le petit facteur sans être gauchistes, juste pour envoyer un message clair à un PS devenu autiste et d'une arrogance aveugle. Cette fois-ci, la donne a changé c'est le PS qui a perdu toute sa crédibilité à gauche et c'est JL Mélenchon qui a relevé le drapeau tombé à terre de nos espoirs, de notre affirmation radicalement anti-libérale et citoyenne, en fait, la pleine repossession d'une démocratie confisquée par la finance. Alors nous ne sommes pas des gauchistes mais nous sommes bien la gauche radicalisée. Nuance!
Il va se passer beaucoup de chose avant les élections présidentielles.
Communiqué public du GEAB (15 Juin 2011) : Dernière alerte avant le choc financier de l'Automne 2011 : Quand 15.000 milliards USD d'actifs financiers partiront en fumée.
C'est ici : http://www.leap2020.eu/GEAB-N-56-Special-Ete-2011-est-disponible-Crise-systemique-globale-Derniere-alerte-avant-le-choc-de-l-Automne-2011_a6658.html
@ 233 graine d'ananar
Ok j'ai corrigé, ouf, il n'y avait que les titres. ça ne faisait pas trop trop de corrections à faire, mais merci pour ton aide camarade. Et à bientôt, car je sais que tu vas bientôt revenir nous aider (et si tu fait quelques erreurs au bout de plusieurs heures à taper les textes, on ne t'en voudra pas, on n'est pas comme ça). Plus sérieusement, je suis désolé pour ceux que ça a gêné, salut et fraternité.
@ 231 thierryjay93
À propos des sociétés assurant des régies comme la régie de l'eau, je suis persuadé que d'avoir perçu l'argent prévu pour l'entretien des canalisation sans avoir effectuer les travaux correspondants est au minimum motif à dénonciation du contrat, aux tords exclusifs de la société, et doit permettre de les faire condamner pour leur faire restituer les sommes indument facturées. Et je pense qu'avec quelques juristes pointus sur le sujet, certains maires ou députés maires ayant signé des services faits alors que ce n'était pas le cas pourraient avoir quelques soucis à se faire.
Mais bon, je bavarde, je bavarde, alors qu'il y a encore des vidéos à transcrire.
Des nouvelles du scandaleux procès contre Gérard Filoche qui a eu lieu hier mercredi 6 juillet.
http://www.politis.fr/Proces-de-Gerard-Filoche-l-ex,14807.html
Que se vayan todos!
A Antigone (239), je pense juste qu'en apportant un peu plus de neutralité au front de gauche, on ait plus de chance de plaire aux citoyens réfractaires à l'extrême gauche ! Je fais ce que je peux à mon niveau pour tenter une approche auprès de mes collègues mais il ne m'est pas permit déontologiquement parlant de faire de la propagande ouvertement front de gauche sur mon lieu de travail !
@241citoyenne21
en fait il ne faut pas confondre gauchiste et communiste. Quand on nous accuse d'être gauchiste c'est être révolutionnaires et un peu adolescents (en gros) et communiste c'est être staliniens, dans l'esprit des détracteurs et du PS. Il a longtemps cependant que les gauchistes ne sont plus révolutionnaires et les communistes sont souvent devenus dangereusement sociaux démocrates.
Bon et bien, ce qu'il y a de nouveau c'est que JL Mélenchon avec le Front de Gauche a fait bouger les lignes idéologiques et nous sommes le peuple qui vient, ou le peuple qui manquait aux urnes, ou celui qui éparpillait son vote dans une myriade de non choix, nous sommes enfin un creuset de toutes ces forces et d'autres encore, comme la pensée écologiste et même la décroissance.
Donc un centriste non gauchiste a sa place dans l'émergence de ce mouvement citoyen et républicain qui veut rétablir le politique, les valeurs du CNR, et les idéaux des lumières et de la révolution qui furent ceux des lumières (sans son scientisme aveugle).
Alors oui les indécis, ceux qui n'entendent rien à la chose politique, il faut les chercher, leur expliquer, les convaincre.
Mon mari à sa cantine IBM a dit simplement à ses camarades de la CFDT ou CGT pas très politisés (curieusement) et à sa tablée de compagnons de galère : vous voulez la retraite à 60 ans et supprimmer les 42 annuités? Alors ce ne sera pas avec le PS ce sera avec Mélenchon. Parfois prendre une ou deux mesures qui nous concernent tous sert à amorcer le débat.
@thierryjay93 231
"Il va de soi que la nationalisation sans indemnisation est inconstitutionnelle"
C'est pas grave, on peut revoir la constituion pour le bien commun, eux ne se sont pas génés de la modifier pour leur bien exclusif contre le bien du peuple.
Fraternellement
C'est je crois jacques87 qui a parlé de l'eau et quelqu'un a dit que la constitution nous interdit de nationaliser sans une juste indemnité. Or c'est dans la déclaration des droits de l'homme de 1789 que le préambule de la constitution de 1958 fait sien : « La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité.»
Je propose que si nous ne pouvons pas, pour cette raison, nationaliser des biens communs sans indemnité ni rachat, nous le fassions dans la constitution de la 6e République en prévoyant de préciser que la propriété privée des biens communs est interdite. Ceux-ci appartiennent à la Nation qui les met à disposition de tous les citoyens à égalité. Je ne retrouve pas la constitution de 1793 qui s'attaquait au droit de propriété.
Dans le documentaire sur 1936 cette question de la propriété a été le point clef de l'accord avec les radicaux. Osons le mettre en cause à commencer pour ce qui est des biens communs.
Franchement, c'est déplorable. Le parti Socialiste et ses renoncements, son abandon des classes ouvrières et salariées. Une primaire ouverte à tous et à toutes, comme dit Ségo ce matin sur France-Inter, je la cite: "de l'extreme-gauche au centre-humaniste". C'est du grand n'importe quoi. Ayrault maire de Nantes, qui recommande Hollande, Ayrault, le même qui administre le CHU de Nantes, et qui a baissé son pantalon devant le soit-disant plan de contrat au retour à l'équilibre financier, soit disant pour cause de déficit. Coups de canifs dans les acquis locaux dont 4 jours de congés en moins pour des infirmieres à bout de souffle, des centaines de CDD dehors, aides-soignantes, infirmières. Ayrault a signé cela! Ce meme Ayrault qui délègue à ses subordonnés le soin de recevoir les doléances des salariés du CHU avec les délégations syndicales. Mieux, la directrice du CHU nommée par le ministère et donc approuvé par Mr Ayrault, depuis sa nomination pour tailler dans les effectifs hospitaliers, ne peut plus apparaitre devant les agents sans se faire huer. Socialistes en peau de lapin, rose à l'extérieur, blanc à l'intérieur et toujours prets de l'assiette au beurre.
Un syndicaliste hospitalier.
M. Murdoch a des ennuis. Ce milliardaire ultra réactionnaire, expert en désinformation, qui a lavé le cerveau des peuples anglo-saxons pendant des décennies, doit liquider un de ses journaux (News of the World) pour avoir fliqué ses contemporains et procédé sur une grande échelle à des écoutes téléphoniques illégales. C'est sûr que ces façons de faire sont scandaleuses, mais je trouve dommage qu'il ait été nécessaire qu'un délit ait été commis pour s'interroger sur ce personnage. Il est incroyable qu'on ait toléré si longtemps, dans des pays qui se disent démocratiques, qu'une seule personne concentre tant de medias entre ses mains pour asséner toujours le même message en faveur de l'ultra libéralisme ou abrutir les foules par une presse et une TV de caniveau.
Je raisonnerais de la même façon avec DSK : il a fallu le fait divers que l'on sait pour s'interroger sur lui, comme si une remise en cause ne s'imposait pas depuis longtemps du fait des ravages et des agissements scandaleux du FMI.
@208 thierryjay93.
Petite précision : Jaurès ne fut pas un bourgeois. Il est né dans une famille paysanne du Tarn extrêmement pauvre et a connu la misère. C'est grâce à des bourses et à des aides extérieures à sa famille qu'il a pu faire de brillantes études et faire la carrrière politique que l'on sait.
@ 226 Genialle.
Vous n'étiez pas du tout concernée par mon message 206. Je m'en prenais aux conservateurs et réacs en tout genre (ou à la gauche frileuse et molle) qui ne voudraient jamais voir les gens se révolter au prétexte que ça fint toujours mal. J'ai essayé de démontrer qu'au-delà des échecs apparents, les révoltes et révolutions faisaient toujours progresser les choses, ce qui en soi est une réussite.
Monsieur Mélenchon,
Vous nous mettez en face de nos responsabilités. Dans vos allucutions, discours et échanges, vous vous adressez à nous en nous considérant comme des adultes éclairés. Sur certaines de vos positions, vous nous poussez dans nos retranchements, vous nous poussez à nous remettre en cause et être véritablement socialiste au sens utopique du terme. J'ose espérer des rencontres et des débats sur les fondamentaux des programmes des partis en lice pour 2012 tels que ceux vous confrontant à des Emmanuel Todd et Jacques Attali. je ne vois aucun autre porteur de projet, dans le champs des candidats, capable d'argumenter avec autant de pédagogie et de substance que vous le faite. Vous élevez le débat, j'admire et je partage vos postures idéologiques et conceptuelles. J'espère sincèrement que les raccourcis et amalgames des médias ne vous porterons pas trop de préjudice.
Je mise énormément d'espoir sur votre élection en 2012 et j'essaie de faire connaître de mon entourage votre projet et les idées du Front de Gauche.
Nb : N'y aurait-il pas moyen de confronter voire rapprocher vos idées et de formaliser des connivences avec certaines (les) démarches des AMG de Là-bas si j'y suis ?
@Gérard Blanchet – 246
La nationalisation du secteur de l’eau souhaitée par Jacques87, à laquelle je souscris totalement, ne peut s’effectuer sans indemnisation, en vertu, effectivement, de la déclaration des droits de l’homme et des citoyens.
L’idée de procéder à des modifications constitutionnelles pour commodité doctrinaire est dangereuse. Si l’Etat pouvait nationaliser sans indemnité toute société jugée d’intérêt national, nous entrerions dans un climat d’insécurité juridique pour toute entreprise puisque les détenteurs du capital pourraient être dépossédés à tout moment. Ainsi, le droit à la propriété serait gravement mis en cause. Telle n’est pas l’ambition du Front de Gauche !
En dehors du cas spécifique de trahison à la Nation (ce fut le cas de la société Renault nationalisée en 1945), il est normal que les nationalisations fassent l’objet d’une indemnité juste et normale. La seule question est de savoir ce que revêt une indemnité juste et normale.
Enfin, la définition des biens communs est délicate. Par voie législative ou référendaire, la Nation définit ce qui revêt de l’intérêt général et que dans ce cadre précis, il revient à la puissance publique d’œuvrer sous la forme de service public, de missions régaliennes ou d’entreprises publiques. Pour cela, la nationalisation d’entreprise du secteur peut se révéler nécessaire. Mais, cela ne peut se faire sans indemnisation des actionnaires.
Pour moi, tout le secteur de l’armement, de l’énergie, de l’eau, de la distribution postale, de la recherche en matière de santé publique, des transports en commun, d’aide en matière d’éco- financement des PME – PMI (y compris artisanales, commerciales et agricoles) doit revenir au secteur public. La question doit être sérieusement posée s’agissant de la téléphonie, de la gestion des ports marritimes et des pompes funèbres.
250 thierryjay93
Les secteurs que vous évoquez officient pour le compte public dans des cadres contractuels différents. Par conséquents les modalités de réappropriation collective d'un service ou d'une entreprise dans son ensemble ne sont pas les mêmes.