08juil 11

La Grèce, Sarkozy, Parisot, Hollande, la flotille pour Gaza et ainsi de suite

François Hollande s’intéresse-t-il à ses propres idées ?

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C08ette note est une fois de plus rédigée d’un voyage en train à l’autre, au fil de mes allers et retours. Cette fois-ci entre Strasbourg et Paris pendant la session de juillet du Parlement européen. Il y est question de notre flottille pour Gaza. Puis d’un rapport des socialistes français de la droite et des Verts devant le parlement européen à propos des recommandations pour faire face à la crise en Europe. Je traite de Sarkozy qui roule les mécaniques sur la dette publique. Puis d’une polémique que j’essaie d’avoir avec Hollande au moment où madame Laurence Parisot du Medef le félicite pour ses trouvailles. Je finis avec des petites choses que j’ai sur le cœur. J’écris « petites » pour ne pas tomber dans le mélo. Mais j’ai les nerfs.

Chaque jour, l’Union européenne marche au bord du gouffre qu’elle a elle-même creusé en Grèce. La dette grecque, pourtant dérisoire, devient un risque systémique majeur de la planète financière. Non seulement en Europe mais dans le monde. Absurde ! Cinq mille milliards sans conditions ni garanties avaient été mobilisés en quelques heures pour sortir le système bancaire de son ornière. Trichet en personne avait été convoqué à la table des chefs d'état et avait approuvé. Au bout d’un an, des préteurs chiches et cupides sucent le sang du peuple grec à petites lampées. Chacun fait comme si on n'y pouvait rien. L'Europe tourne en rond au bord du gouffre. Tout cela parce qu'elle continue de s'interdire le rachat massif de la dette grecque par la Banque centrale européenne. La solution qui réglerait tout d'un coup.  Au lieu de ça, les dirigeants de l'UE continuent leur dialogue de sourd sur les conditions d'un nouveau plan de sauvetage. La France avance l'idée que les banques et compagnies d'assurance créancières pourraient reprêter volontairement à la Grèce à mesure où celle-ci les rembourse. Pas bête. Mais cela reste un cercle vicieux. Il ne ferait que maintenir la dépendance de la Grèce face aux charognards qui la tiennent à la gorge. Car cette contribution des banques doit être volontaire et non "imposée". Il s'agit ainsi de préserver à tout prix la liberté du marché comme un principe intangible. Car toute contrainte sur ces banques étant considérée comme la preuve d'un défaut de paiement des grecs. Puisque rien ne doit leur être imposé, les grandes banques sont désormais invitées à la table des négociations avec les ministres des finances et les banquiers centraux. Ce fut le cas mercredi à Paris et jeudi à Rome. La honte. Sans aboutir. Les banques y exercent en effet un chantage intolérable contre les Etats par l'intermédiaire des agences de notation.

Cette semaine les deux grandes agences américaines s'en sont données à cœur joie. Lundi Standard and Poors a prévenu que toute contrainte sur les créanciers de la Grèce serait considérée comme un défaut de paiement du pays. Les banques peuvent donc continuer à rançonner les Grecs en toute impunité grâce à la menace que les agences font peser su000r les Etats. Mardi ce fut au tour de l'agence Moody's de dégrader de plusieurs crans la note du Portugal alors qu'aucun élément matériel n'était venu modifier la situation de ce pays. La conséquence logique de ces menaces a été l'envolée des taux de la plupart des dettes publiques européennes. Pour le plus grand bonheur des investisseurs et des banques. Car on notera qu'ils  qui continuent de se gorger de ces titres tout en criant à leur insolvabilité! La Grèce et le Portugal bien sûr ont encore vu leurs taux grimper. Mais désormais ce sont aussi les taux de l'Italie et de la Belgique qui s'envolent. Les taux de la dette italienne à 10 ans ont dépassé les 5,3 % là où la France emprunte encore à moins de 4 %. En suscitant ces hausses de taux les agences auto-réalisent leurs prévisions alarmistes. Et bien sur elles prennet à la gorge les gouvernements. Toutes sont persuadées que ceux-ci ne résisteront pas et feront le sale boulot de tondre le pays. Leur bétise et leur aveuglement est un fait fascinant de l'histoire du drame en cours. Cette chaine va craquer, c'est une certitude.

En France, plutôt que de tenir tête aux banquiers, la droite joue les porte-voix des agences de notation. Dans la foulée d'Alain Minc qui a commencé le tir ce week-end, les dirigeants de droite relaient ainsi cyniquement le chantage des marchés à l'intérieur du pays. Pour interdire tout débat au nom de "la seule politique possible". Le ministre des relations avec le Parlement Patrick Ollier a exposé cyniquement cette stratégie : "Nous allons continuer à pilonner la gauche sous l'angle du danger de la baisse de la notation de la France". Le pauvre ! Comme si le danger n'était pas déjà là avec Sarkozy.
Pendant ce temps, la Grèce est abjectement traitée comme un pays occupé par une armée prédatrice qui la dépèce vive. La Grèce n’est plus rien, comme nation souveraine, et juste un garde manger pour le système bancaire européen.

L’affaire de la flottille pour Gaza illustre de façon parfaite l’abaissement de ce pays qui était encore il y a peu si jaloux de son indépendance et si prompt à montrer qu’il ne s’en remettait jamais aux autres pour ses décisions.Le récit de nos amis sur place montre que l’Etat grec a laissé les services étrangers opérer sur son territoire pour saboter les embarcations. Le gouvernement socialiste grec a lui-même servilement multiplié les embuches les plus misérables. Et il a, pour finir, décrété une interdiction dont les motifs soulignent encore la lâcheté de ceux qui en ont pris la décision. Le gouvernement israélien a vraiment bien joué en faisant la01 démonstration qu’il est en état d’imposer ses vues et ses pratiques à toute l’Europe. L’escapade de nos amis qui ont forcé le blocus ne manquait pas de panache. Annick Coupé, Olivier Besancenot et leurs camarades ont fait un très joli pied de nez au minable gouvernement grec. En perçant le barrage ils  soulignaient l’absurde des motifs du blocus de Gaza que nous combattons. Croire qu’un tel bateau puisse véhiculer des armes et du matériel de guerre est évidemment impossible. En faisant semblant de le croire le gouvernement d’Israël fait injure à l’intelligence des observateurs, délibérément, comme une nouvelle affirmation du droit d’arrogance qu’il s’arroge. La flottille n’est nullement destinée à transporter des armes. Aucun d’entre nous n’aurait accepté un tel projet. Je crois que conformément aux objectifs politiques de l’organisation de cette flottille, c’est au contraire une certitude totale que les passagers préfèreraient même embarquer des ours en peluche plutôt que n’importe quoi qui donne prétexte à la grossière propagande du gouvernement israélien. La flottille est constituée pour rappeler et protester contre l’existence d’un blocus inacceptable, tout autant que l’était l’opération plomb durci contre Gaza, unanimement condamnée par le monde entier. Ceux qui se donnent l’objectif de faire lever ce blocus agissent en solidarité avec une population  et non en hostilité à une autre comme tente de le faire croire des propagandistes aveuglés. Tant et si bien qu’en toute hypothèse, dans cette affaire, c’est le gouvernement d’Israël qui tire une balle dans le pied de son pays en le rendant odieux aux yeux de tous. Politiquement le point est marqué car la démonstration est faite d’où se trouve l’abus de pouvoir et le mépris du droit international. Aucun Israélien ne peut se réjouir de cela.

Pendant ce temps au parlement européen continuait le ronron des eurosatisfaits, extra terrestres peu sympathiques et même franchement inquiétants. On vota comme un troupeau le dispositif laxiste à pleurer autorisant la libre circulation des produits financiers toxiques, le passeport d’entrée libre pour les agences de notation, un texte sur les ventes de produits financiers à découvert et ainsi de suite. Toutes ces folies manifestent que ces braves gens sont déjà en retard de six mois sur les évènements. Ils continuent à permettre et encourager des pratiques catastrophiques. Vous trouverez le détail de l’analyse de ces textes dans la rubrique de mon blog où sont stockées mes fiches d’analyse des délibérations du parlement européen. Pour l’heure je n’en retiens qu’une qui doit souligner en ces temps de débats et de primaires au PS l’ampleur du double langage que pratiquent ses dirigeants.

Il s’agit d’un rapport de Pervenche Bérès pompeusement présenté comme « Les recommandations du Parlement européen sur la crise ». On me dira que ce texte n’ayant aucune valeur législative, il est inutile d’aller plus loin que le titre. Mais on doit  voter sur le texte et aussi sur les amendements que des forcenés maintiennent jusqu’en séance ! La droite, les verts et les socialistes ont passé des heures à faire des compromis pour présenter et voter ensemble ce texte ! Il y a donc un intérèt à savoir sur quoi ils sont prèts à s'entendre. Et puis tout de même, ce rapport d'initiative est le résultat des 02travaux de la commission parlementaire spéciale sur la crise. Rien que ça ! Le texte ne comporte pas moins de 108 articles au style ronflant. La rapporteure socialiste s'est félicitée de ce rapport en annonçant qu'il exprimait…une exigence de démocratie! Hum ! Voyons. Tout le début est de pauvre intérêt. Une description du fonctionnement de la commission qui a produit le rapport. La suite est faite de l’habituel mélange de bons sentiments sans conséquence et d’affirmations inacceptables. Au chapitre des bons sentiments la dénonciation du creusement des inégalités économiques et la demande de "l'adoption de mesures visant à réduire les inégalités de revenus, en s'attaquant notamment au chômage des jeunes". On imagine que Barroso attendait ce rapport pour y penser ! De même quand vient la mise en cause de la responsabilité des banques dans la crise juste après un vote qui prolonge les moyens de la fête comme je viens de le raconter. Il y a des moments où la conjugaison fournit des recours au conditionnel qui en disent long sur la mauvaise foi des rédacteurs. Ainsi quand le rapport tortille autour du thème des services publics :"bien qu'il soit nécessaire de consolider les finances publiques, il pourrait également être souhaitable de sauvegarder les services du secteur public et de maintenir, par conséquent, les niveaux existants de protection sociale". Il pourrait être souhaitable, mais ce n’est pas sûr… Et des socialistes français votent ça !

Les amis du projet socialiste, dont tous parlent sans jamais se référer à son contenu, seront heureux de savoir que leurs camarades au parlement européen votent pour "atteindre les objectifs de la stratégie Europe 2020" et prônent tout au long du texte les "réformes structurelles adaptées", bien sûr! Ils seront contents de savoir que dorénavant le Parti socialiste se félicite des décisions de l'Union européenne à propos des agences de notations au moment où on leur a donné un passeport européen. Ils se réjouiront de savoir que leur parti se "félicite du principe du semestre européen" et ce tout au long du texte. Et même qu’ils demandent un "alignement accru des budgets nationaux affectés à des objectifs communs" ce qui est le principe même du Pacte euro plus.

Le meilleur du socialisme reste à venir dans ce texte. Les électeurs socialistes seront-ils ravis d’apprendre que leurs élus demandent le "démantèlement des barrières commerciales mondiales"? Au contraire du « projet » qui, lui, réclame des « écluses douanières ». C’est Montebourg qui va être content d’apprendre ça! Et le pompon, que dis je, l’apothéose c’est le moment où le texte déclare que " la concurrence fiscale est acceptable dans la mesure où elle ne met pas en péril la capacité des États membres de percevoir les recettes qu'ils sont raisonnablement en droit d'attendre" Ce qui ne veut rien dire. Rien. Absolument rien. A part que la concurrence fiscale est acceptable, bien sûr ! Le reste est fait de crime secondaire comme cette demande de hausse du budget de l'UE et parallèlement de baisse des budgets nationaux. On comprend dès lors que le texte des socialistes et de la droite mette en garde « contre les risques d'un repli dans une Union fragmentée vulnérable au protectionnisme et au populisme". Evidemment il n’y a pas de danger plus grave…

Le pire quand même si c’est possible c’est le moment où cette prose laisse percer le front compassionnel de ses auteurs et révèlent l’idée qu’ils se font de la solidarité dans le moment dramatique que nous vivons. Ces gens-là ne changeront jamais. La démocratie chrétienne n’est pas pour rien la principale fondatrice de cette Union Européenne. Ainsi quand le texte "fait remarquer que les femmes, en particulier, courent un risque accru de vivre dans la pauvreté; constate que la03 pauvreté des enfants a augmenté dans plusieurs États membres pendant la crise; souligne le fait que cela est inacceptable, et que ces tendances négatives doivent être inversées;" Tout cela est bel et bon. Et que propose le rapport pour répondre à cette situation ? Il n'en appelle pas à l'Union européenne, pas aux Etats membres, mais…aux ONG! Mais oui ! Il "appelle par conséquent les organisations non gouvernementales existantes, en particulier, à former un réseau solide pour éradiquer la pauvreté des enfants moyennant des approches centrées sur les enfants, des objectifs spécifiques aux enfants, et à accorder une importance toute particulière aux droits des enfants". Eradiquer la pauvreté devient la mission des ONG. On se demande à quoi sert l’Etat. Mais précisément pour les sociaux libéraux comme pour la droite, l’Etat est toujours de trop.

Avez-vous entendu Nicolas Sarkozy se livrer à l’exercice qui vous pose un « homme-politique-responsable-et-réaliste » ? Il a fustigé le risque "d'explosion des déficits" si la gauche revenait au pouvoir. Il ne court aucun risque avec ce numéro. Tous les éditocrâtes ont déjà recopié à plusieurs reprises cette contine pour les enfants turbulents mais naïfs. Il n’aura donc jamais l’inconvénient qu’on lui demande des comptes sur son propre bilan à ce sujet. Personne n’a de mémoire ? Il y a matière pourtant. A force de réduire les impôts au profit des plus riches et donc d'appauvrir l’Etat, Nicolas Sarkozy a lui-même creusé la dette à un rythme record. Depuis qu'il a été élu en 2007, la dette a augmenté de prés de 20 points par rapport à la richesse nationale produite! Ce n’est pas rien tout de même ! Elle est passée de 67% du PIB à environ 85%. Où pouvez vous lire ces chiffres ? Qui en parle parmi les candidats à la candidature et autres ? Personne. Je me demande pourquoi.

Un analyste attentif pointerait que le creusement de la dette publique est une spécialité des gouvernements de droite et des libéraux spécialement. Mais où sont de tels analystes ? Pourtant tous les records historiques de creusement de la dette appartiennent à la droite. Ainsi avec Balladur et Juppé qui eux aussi l'avait augmentée de 20 points en 4 ans de 1993 à 1997. La dette c’est la droite. Ce n’est pas un slogan, c’est un fait. Quant à la gauche, je rappelle que le seul gouvernement à avoir fait baisser la dette depuis 30 ans est le gouvernement Jospin. Sous son mandat la dette est passée de 59 à 57 % du PIB. Sarkozy ferait donc mieux de se taire.

Evidemment certains au PS ont pris ces provocations au pied de la lettre. Sarkozy parle en pure langue scrogneugneu, et aussitôt ils tremblent d’envie de faire mieux. Ils ont donc cru intelligent de faire des démonstrations zélées d'austérité. Pierre 05Moscovici a ainsi expliqué dans les Echos du 28 juin que si elle gagne la présidentielle "la gauche devrait s'en tenir aux engagements pris" par Sarkozy devant "nos partenaires européens". Le démenti du grand état major de la rue de Solferino a mis deux jours à être écrit. Mais il vient du nouveau premier secrétaire, Harlem Désir. Les autres si bavards d’habitude ont caché leur tête dans le fond du bac à sable où ils jouent à la guerre des primaires. On se demande alors pourquoi organiser une élection puisque Moscovici annonce que rien ne changera en la matière. Il ajoute même que c'est "incontournable". Evidemment, mon cher ! Nous connaissons bien le discours de la "seule politique possible". C’est la marque des vrais connaisseurs réalistes-et-responsables. Sarkozy lui-même n’avait pas conclu autrement  sa conférence de presse. Il affirmait: "il n'y a pas d'autre choix pour notre pays". Donc vous êtes prévenus. Vous savez où est le pareil au même, de l’aveu même des intéressés. Notre but, au Front de Gauche, c’est précisément de montrer qu'un autre choix est possible. Les termes du choix sont donc clairs.

Les gesticulations de Nicolas Sarkozy se sont étendues contre la honte de l'envolée des hauts revenus. Face à ce scandale, Sarkozy applique désormais la même stratégie que face aux méfaits des banques ou aux profits des pétroliers. Il aboie le plus fort possible. Mais il ne mord jamais. Ainsi quand il n’hésite pas à dénoncer les "rémunérations choquantes" de "certains très hauts dirigeants" qui ne vivent pas "dans le même monde". Un avis de connaisseur. Il connait bien la question en effet puisqu'il s'est lui-même augmenté de 172 % au lendemain de son élection, l'indemnité du président étant passée de 7 000 euros à 19 000 euros mensuels. Et sa dureté en parole contre les plus riches est directement contredite par ses actes les plus récents. Sa réforme de l'ISF vient par exemple de faire baisser de 73 % l'ISF dû par les personnes détenant des patrimoines supérieurs à 100 millions d'euros. Ainsi va ce début de campagne. Des monologues qui se superposent et que rien ne vient troubler du côté de ceux dont c’est pourtant le métier de comparer, décortiquer, vérifier. Autre exemple du syndrome « cause toujours », à gauche, cette fois ci.

C’est peu de chose, mais je veux vous en prendre à témoin. Chacun trouvera partout de puissantes et répétitives injonctions à « débattre du fond » dans la campagne qui commence. La caste des éditocrâtes ne manque jamais une occasion de07 hocher du bonnet sur le thème pour admonester « les politiques ». Histoire de se justifier de courir vers les questions cruciales que l’on sait aux alentours des bidets. Dans cette ambiance de vertu civique et de concentration sur l’essentiel, François Hollande a publié une tribune dans le journal « le Monde » du 14 juin. Il propose de donner à un accord entre « partenaires sociaux » une valeur supérieure à la loi. Ce n’est pas rien en général. C’est même une bombe venant du candidat favori des sondages, potentiel président de la République. Que se passe-t-il ? Rien. Le journal « La Tribune » publie ma réponse à cette idée et un texte d’Alain Madelin approuvant François Hollande. Que se passe-t-il ? Rien non plus. Les éditocrâtes ont l’œil vissés ailleurs : sur le trou de la serrure chez Strauss Kahn. Je n’en dis pas plus à leur sujet car je crois que la cause est entendue de tous côtés. Mais si je me donne encore le mal de faire ces lignes c’est que je veux pointer qu’il y a pire désinvolture que celle là.

Que le cirque des chroniqueurs-amuseurs ne s’intéresse à rien est dans l’ordre normal. Ceux là font leur métier qui est de divertir et de vendre du papier et des espaces intercalaires pour entourer la publicité. En fait le plus étrange dans cette affaire c’est l’attitude de François Hollande après que deux personnes ont répondu à son texte. Quelle attitude ? Il ne dit rien, ne contacte personne, n’écrit rien de plus. Bref, un petit prout et puis s’en va. Ce n’est pas du mépris, juste de la gaminerie. Il avance ses idées comme ses blagues. Rien de constant, et mépris amusé pour tous. S’intéresse-t-il seulement à son idée ? Ou bien n’est-elle là que pour dire « je me suis exprimé ». C’est 11à croire qu’il n’a pas écrit lui-même son texte. Car qui a souffert à écrire compact sur des sujets aussi complexe ne lâche pas prise si facilement que le fait François Hollande. Croyez-moi. J’ai passé une soirée à écrire ma réponse. Je partais de notes et de mes propres discours antérieurs sur le sujet. Je ne le regrette pas. Cela améliore ma préparation et me permet de proposer des argumentaires bien construits à ceux qui me lisent. Je finis ma rédaction avec un texte de sept mille signes, après diverses amputations. Transmis à « La Tribune », le journal fit encore travailler quelqu’un, un vrai artiste, à diminuer la longueur d’environ mille signes. Je relus scrupuleusement le tout, ce qui ne se fait pas en cinq minutes. Et comme je n’arrivais pas à me résoudre à toutes ces ablations, je publiai sur ce blog, dans le corps de ma note, mon texte initial en version longue. Je raconte tous ces détails pour que l’on comprenne la relation qui peut se créer avec un texte, quel qu’il soit, quand on y travaille soi même. Sans parler du fait qu’on peut aussi être attaché à ce que l’on dit et propose dans le cadre d’une campagne comme celle-ci. François Hollande lui n’a aucun de ces reflexes « ordinaires ». Ni même la courtoisie de répondre à ceux qui s’intéressent à ce qu’il raconte. Ce qui nous montre que cela ne sert à rien peut-être de discuter d’idées auxquelles leurs auteurs n’attachent eux-mêmes aucune importance digne d’un minimum de continuité de leur part. Comme les directions syndicales n’ont fait aucune réaction sur le sujet et les fédérations patronales non plus, j’en déduis que je suis le seul à lire « Le Monde » où le seul à prendre au sérieux ce que dit François Hollande.

J’en étais là de mes pensées quand vient le point de presse du MEDEF. Madame Parisot s’émerveille des progrès formidables accomplis pour le nombre d’accords et de négociations conclues avec les syndicats. Hum. Mais ce n’est pas mon sujet. Car tout soudain, elle se réjouit de nouveau à bouche que veux-tu. Car selon la chef des patrons, "s'il y a un nouveau pas à franchir dans le dialogue social, c'est celui de la constitutionnalisation du dialogue social". "C'est ça le mot-clé, le concept qui permettrait à la France d'être à la pointe de la modernité sociale", a-t-elle dit pour enfoncer le clou. L’AFP a fait le lien que je me désespérais de voir jamais ! « M. Hollande, candidat à la primaire socialiste pour la présidentielle, avait estimé le 15 juin que "la Constitution devrait garantir à l'avenir une véritable autonomie normatives aux partenaires sociaux". Hurrah ! Le débat peut commencer, non ? Ca va être rock and roll car après Alain Madelin et Laurence Parisot, notez qu’un nouveau partisan de l’état corporatif imaginé par François Hollande vient de se prononcer pour cette trouvaille régressive. Il s’agit du secrétaire de la CFDT, François Chérèque. Celui-ci, à son tour, vient de souhaiter que la Constitution "reconnaisse l'existence et le rôle des partenaires sociaux". Du coup madame Parisot doit se sentir moins seule. De joie, elle rend à César ce qui lui revient. Non sans rappeler les droits d’auteur de l’organisation patronale. Elle s'est donc félicitée que M. Hollande ait "repris une proposition de « Besoin d'air", le manifeste du Medef, publié en 2007". Et vous ça vous fait quel effet ce genre de convergences ? Besoin d’air ?

Malgré la relaxe de Xavier Mathieu, l’acharnement continue ! J’espère ne pas lui avoir porté malchance en lui dédiant notre rassemblement place Stalingrad comme à un symbole de l’esprit de résistance dont a tant besoin notre pays. Comment oublier le cri qui monta alors après mes paroles : « Résistance ! Résistance ! ». Nous06 fumes tous cloués par la puissance de cette parole surgie des rangs, anonymes et personnels. Dans un pays où se font mille fichages ADN par jour et 900 000 gardes à vue par an, il faut du courage, beaucoup de courage pour refuser une prise d’ADN et s’exposer à des poursuites judiciaires. Surtout lui, Xavier Mathieu, qui est déjà tellement traqué ! Vous vous souvenez peut être. Mardi 28 juin, Xavier Mathieu passait à nouveau devant le Tribunal de Compiègne pour avoir refusé de se soumettre à ce prélèvement. Jugé le 3 mai 2011, le procureur avait requis 1 mois de prison avec sursis. Puis le verdict a été rendu : Xavier a été relaxé. Enorme ! Le juge a donné l’argument qui compte dans l’esprit des principes de la loi républicaine. On ne peut considérer qu’un syndicaliste qui agit dans le cadre d’une action syndicale puisse être traité comme un délinquant ! Ses attendus montrent qu’une décision de justice n’est pas un simple suivisme de caractère automatique à la lettre de la loi. Dans les couloirs du tribunal les camarades faisaient exploser leur joie : « Relaxé ! Relaxé ! », comme un slogan de lutte. Ce jugement lui avait enfin rendu un peu d’optimisme ainsi qu’à ses proches. Car ne l’oublions pas. Xavier Mathieu est un être humain, pas un symbole abstrait. Leur joie a pourtant été de courte durée. Le parquet, c'est-à-dire le ministère de la justice en quelque sorte, a fait appel du jugement de relaxe. On recommence donc tout à zéro. Maître Marie-Laure Dufresne-Castets, avocate du syndicaliste, dénonce « une forme d’acharnement judiciaire face au symbole de cette lutte victorieuse. Face à un juge d’un remarquable courage, gardien des libertés individuelles, le verdict a redoré l’image de la justice française, une justice libre, préservant les principes du droit pénal ». Xavier Mathieu est plus direct. Il nous interpelle tous. Il situe sa position en termes de lutte collective d’intérêt général : « Maintenant, il ne reste plus qu’à savoir si face à cet acharnement, les syndicalistes, les militants politiques et associatifs tiennent vraiment à cette jurisprudence ! J’appelle à une grande mobilisation de tous ceux qui m’ont soutenu jusqu’à aujourd’hui afin d’obliger les dirigeants politiques à changer voire abroger cette loi scélérate ! Vivre libre ou Mourir ! Que vive et se développe la résistance ! ». Compris ? Tous à vos postes de combat ! En soutien au courage manifesté par le juge ! En solidarité avec tous les militants qui, à l’image de Xavier Mathieu, refusent la criminalisation du syndicalisme ! Impliquez-vous dans un soutien actif et engagé à toute forme d’action allant dans le sens de ce combat.

Qui suis-je ? Je m’amuse des portraits qui se font de moi. Il est, semble-t-il, impossible de me prendre comme je suis. La raison sans doute c’est que je ne rentre pas dans les cases connues et prévues. Les uns, décrivant la pluralité des regards qui peuvent se porter sur moi comme sur toute personne n’étalent donc que leur perplexité. Un révolutionnaire avec une cravate ? Un barbare cultivé, un violent raffiné. Caramba ! C’est moi. D’autres s’essaient frénétiquement à me faire endosser le 09costume d’un autre. Celui de Georges Marchais, celui de François Mitterrand, à présent celui du général De Gaulle. Si j’étais fatigué je dirai que c’est autant de prétexte pour ne pas parler du fond de ce que je dis. Non par ignorance mais par flemme. La grosse flemme des bavards qui se croient intéressants avec leur analyse du café du commerce, ne lisent rien, n’écoutent rien mais jacassent. A dernier épisode, on alla jusqu'à passer une bande sonore avec la voix du général pour montrer… montrer quoi ? Je ne sais pas. Que je parlais comme lui. Que je dise tout autre chose, et à maints égards souvent le contraire a paru totalement secondaire. C’est cela qui est remarquable. Certains mots appartiennent au vocabulaire courant de la rhétorique politique. Ainsi de la « petite popote sur son petit feu ». Des mots, des phrases circulent ainsi d’un bout à l’autre de l’horizon. Les posséder et les utiliser c’est ce qui s’appelle la culture. Heureusement que les vers, les images, les musiques  passent de l’un à l’autre ! Le phénomène porte un nom : la condition humaine. Vivement le jour où quelqu’un recensera les emprunts des autres à mes discours. Sans vantardises on verra que je suis bon achalandeur. Au cas particulier voici comment l’intonation « gaullienne » vient aux lèvres. C’est purement technique. Quand on doit parler à plein poumon, comme j’étais obligé de le faire, la cadence doit ralentir pour tenir le souffle et la phrase doit s’allonger pour éviter de donner l’impression d’aboyer. Donc on se retrouve dans le cas de quelqu’un qui lirait un texte écrit. C’est exactement celui dans lequel se trouvait le général. Il écrivait ses textes, puis il les apprenait par cœur et il les récitait. Réciter est incompatible avec un débit rapide. Le reste vient par surcroit. Le verbe placé à la fin de la phrase qui rallonge le pas du récitant est une conséquence de la culture latine. J’ai fait du latin  pendant sept ans, comme Michel Denisot. Et la voix grave est due au timbre de voix masculin de ceux qui ont beaucoup fumé et qui ont une grande cage thoracique. C’est cela qui fit le style du débit oratoire. Mais je suis heureux que l’on me compare à De gaulle l’orateur. J’ai eu ma période Malraux si vous voulez savoir, celle où pour d’autres raisons tout aussi techniques d’aucuns croyaient entendre sa voix en entendant la mienne. Et ma période Badinter. Je suis une synthèse de tout cela. Parfois une influence affleure, parfois une autre. Ca s’appelle avoir vécu et vivre encore. Très fort.

Et maintenant divers petits coups de spot sur des petites choses qui me préoccupent et que j’ai du mal à mettre à distance. Vous connaissez le site Bellaciao ? On y trouve toutes sortes d’analyses souvent intéressantes notamment sur des points de doctrine marxiste. L’inconvénient est un ton incroyablement haineux lorsqu’il s’agit de moi. Je ferai mieux de dire un ton puéril. Quand je vais voir le site et que je tombe là-dessus je m’amuse beaucoup de ces gesticulations et outrances qui me rappellent le bon vieux temps des polémiques entre diverses factions maoïstes. Mais jusque-là c’était de la politique. Comme tel il est normal que tout se discute et que tout se critique même très rudement. Si j’en parle c’est qu’un franchissement se fait ces temps-ci qui m’inquiète. Vient maintenant de la violence sur les personnes et un ton étrange. Cette fois-ci il s’agit de ma camarade Leila Chaibi. C’est la figure de proue du groupe L’appel et la pioche. Ceux qui organisent les pique-nique « sauvages » dans les grandes surfaces. Je doute que l’un quelconque des petits bourgeois qui s’en prennent à elle, ait jamais fait une action de cette sorte. Ici c’est une révélation : elle serait directrice de casting. Plusieurs commentaires de ce blog ont répercuté cette information selon la logique stupide bien connue qui consiste à colporter une rumeur pour pleurnicher un démenti. Directrice de casting n’est pas une profession infâme. C’est un métier légal et délicat. Qui n’empêche nullement d’être de gauche. Mais Leila n’est pas directrice de casting. C’est une invention pure et simple. Elle a répercuté sur son réseau une offre d’emploi d’une directrice de casting. Ceux qui y auront répondu auront un revenu et je crois que ça les dépannera bien. Bellaciao mène des luttes répugnantes contre les personnes. Vous trouverez disproportionné que je m’intéresse à une question aussi limitée et à des gens aussi ridicules. Mais je veux quand même le faire pour renouveler les mises en garde que je formule sur ce thème à de nombreuses occasions. Il est vital pour notre gauche de ne pas sombrer dans les délires sectaires et de sanctionner ceux qui s’y abandonnent. Le dénigrement, l’insinuation, l’injure ne doivent jamais être nos méthodes. Ces lèpres ont dans le passé autorisé les crimes les plus odieux. Dans le moment, ces méthodes sont celles des médias voyeuristes qui sont en train d’assassiner tout le débat politique avec les commentaires et insinuations sur les personnes autour de l’affaire DSK. Nous ne pouvons les critiquer que si nous sommes nous-mêmes irréprochables dans nos méthodes. Leila Chaibi est une formidable militante politique. Son courage et celui des camarades qui militent avec elle est remarquable. J’aurais bien aimé qu’elle soit directrice de casting. Sans doute qu’elle gagnerait mieux sa vie. Et je sais que ça n’enlèverait rien à son dévouement aux autres.

Vous vous souvenez peut-être de mon récit a propos de la lutte des précaires de L’Ecole Normale Supérieure. « Le Monde » avait fait une demi-page sur le sujet et ce fut décisif pour l’information sur cette action menée par des gens simples et désarmés dont certaines cumulaient les contrats à durée déterminée depuis dix ans dans cet établissement. Dans cette lutte les jeunes étudiants avaient pris fait et cause pour les salariés. Un évènement. Un signal du temps présent où la jeunesse qui réussit ne se détourne plus de ceux qui galèrent. Donc, après plusieurs mois de grève, les agents contractuels du restaurant et de l'entretien de l'ENS de la rue d'Ulm ont obtenu des CDI pour tous. Le travail avait repris depuis plusieurs semaines. Tout soudain la Direction a rouvert unilatéralement les hostilités ! Elle convoque en catimini, pendant les congés d'été, le 12 juillet, des conseils de discipline contre 9 élèves fonctionnaires, auxquels il est reproché d'avoir participé à l'occupation des locaux de la Direction pendant le conflit. Plusieurs d'entre eux sont syndiqués à la CGT FERC Sup ou à SUD Etudiants. Mais ce sont aussi des militants politiques du Front de Gauche ou du NPA. La sanction maximale possible est l'exclusion de ces élèves. La direction n’a pas les moyens de ce bras de fer et nous préférons l’en prévenir. Je ne demande qu’à faire de la directrice de cet établissement la figure de mes discours pour illustrer ce qu’est une personne qui prétend faire des cours d’éthique et traite ses employés de cette façon indigne puis ses étudiants avec ces méthodes. Ces élèves doivent être félicités pour leur civisme. Ils ont parfaitement compris les leçons de l’école républicaine concernant le respect du a la loi et donc au code du travail qui interdit la reconduction infinie des contrats précaires. Ils ont parfaitement assimilé les leçons d’altruisme de notre enseignement public qui commandent de se soucier du sort de ses semblables même quand on n’y a aucun intérêt personnel. A l’inverse, la direction de l’établissement devrait être au minimum admonestée pour sa gestion grossière du conflit, pour l’image détestable donnée de l’établissement et pour l’illégalité de ses méthodes de gestion du personnel. Je vous tiendrai largement informé de la suite de cette affaire.

Le texte de mon discours du 29 juin, place Stalingrad a été retranscrit. Il est en ligne sur ce blog. Un grand merci à ceux qui ont fait ce travail. Ceux qui se proposeraient pour faire ce type de travail, qu’il s’agisse de mes discours ou de ceux d’autres porte-parole de notre Front, doivent savoir que c’est extrêmement précieux. D’abord pour ceux qui n’entendent pas mais participent à notre combat. Ensuite pour nous qui prononçons ces discours qui sont souvent le résultat d’un long travail préalable, même si comme moi je n’écris jamais davantage qu’un plan. Si vous êtes en forme pour tenir cette action, vous pouvez nous en informer en déposant un message que le webmaster fera suivre. D’avance mille mercis.


475 commentaires à “François Hollande s’intéresse-t-il à ses propres idées ?”
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  1. Quousque tandem dit :

    Quel plaisir de suivre votre blog, de vous lire, de lire les commentaires.
    Lueurs d'espoir dans ce monde si opaque.
    Merci et continuez.
    Qm.
    Ps : vous n'avez pas à vous défendre contre un ton gaullien. A l'heure actuelle, avec tous ces handicapés de la parole et ces adonnés à la langue de bois, c'est plutôt un hommage. De Gaulle de droite certes, mais résistant.

  2. Emmanuel L'échassier dit :

    @GB 54
    Votre citation: "...nous demandons à déterminer par accord entre patronat et syndicats la durée du travail sans qu’il soit nécessaire qu’une loi la fixe une fois pour toutes et pour tous de façon rigide."

    Ma réponse: Il n'y a rien de léger dans la réponse de JL Mélenchon, qui au contraire condamne l'abaissement de la loi devant ces accords aléatoires, et souvent en défaveur des salariés quand le rapport de force est à leur désavantage.
    La Loi est là pour protéger les salariés les plus fragiles (L'Etat est là pour protéger les plus fragiles en général), non ? Or, la rigidité citée ci-dessus, et si néfaste aux yeux de madame Parisot ou Hollande, est le mur de protection des salariés, qui, s'il tombait, les ménerait aux 39, 40... 45 heures ? Un retour au 19ème siècle. Etonnant, non ?
    Si j'avais mal interpété votre message, merci de nous éclairer sur votre démonstartion.

  3. Jean Jolly dit :

    Je me joins à ceux qui sont indignés de voir la tournure que prend le PS. Après Jacques Chirac qui ne se cache pas de vouloir voter François Hollande voici maintenant Mme Parisot qui en remet une couche, Pierre Moscovici qui se rabat aussi sur lui après la non-candidature de Dominique Strauss-Kahn, en oubliant les Besson, Kouchner et autres mauvaises Lang. Si ce parti est à gauche alors je veux bien changer de boussole car mes points de repères seraient, dés lors, tous faussés.
    Comment ce parti fait-il pour endormir autant d'électeurs ?... d'après les sondages bien-sûr. A part une manipulation des esprits, je ne vois pas bien comment y arriver.

    Qui est populiste Mr Valls? (je viens de revoir la vidéo du zapping vidéo "populisme" sur la Télé du Front de Gauche). Celui qui prétend être de gauche en favorisant des mesures à faire pâlir de jalousie la droite ou celui qui porte la parole du peuple opprimé ?

  4. Jean Marie dit :

    Mais qu'est ce qu'il attend Montebourg pour laisser tomber cette bande de minables frelatés et pour rallier le front de gauche?

  5. jean ai marre dit :

    @ J-L Mélenchon:
    Et vous ça vous fait quel effet ce genre de convergences ? Besoin d’air ?

    Ca me fait l'effet que cette dame ne manque pas d'air !

    Quand on se rappelle les négociations pour diminuer le temps de travail, l'intérêt général était d'un seul coté de la table....

  6. Menjine dit :

    @GB
    Fixer par la loi le temps de travail, et en général ce qui concerne la protection du travail, ce n'est pas faire preuve d'une quelconque "rigidité", c'est au contraire protéger les plus faibles.
    Les plus faibles c'est toujours les travailleurs, dans les grandes entreprises le chantage au référendum pour prétendument "sauver "l'emploi à condition d'accepter un recul sur les acquis se généralisera quant aux petites entreprises, aux commerces, aux petites boîtes du tertiaire la loi est déjà tournée, de simples accords seraient constamment remis en cause. Discuter ne protège pas et les "partenaires "sont dans un rapport d'inégalité.
    La constitution qui accorderait un "espace"d'autonomie à la discussion, accorderait du même coup un espace d'exploitation sans protection à la réalité effective du travail.
    La négociation entreprise par entreprise ou branche par branche c'est un recul de 100 ans du code du travail.
    C'est ahurissant dans la bouche d'un socialiste et cela marque la collusion, la confusion et la connivence des discours UMP et PS. En plus et cela m'indigne sur le terrain du travail!
    Jaurès à l'aide! Hollande se dit "socialiste"!

  7. jennifer dit :

    J'ai l'impression que toute la réaction européenne se concentre autour de la flottille pour Gaza. L'Union Européenne se fait remarquer par son incapacité a mettre en acte ce qu'elle vote dans des résolutions de l'ONU. Elle est contre le blocus sur le papier mais dans les faits, elle deconseille fortement aux pacifistes de naviguer vers Gaza.
    C'est donc qu'elle se prend pour acquis qu'Israël peut attaquer et au lieu de dire a Israël,vous n'avez pas a attaquer puisque l'ONU a recommande dans la resolution 1860 d'acheminer de l'aide humanitaire et c'est ce que font ces militants pacifistes, elle dit aux militants "n'y allez pas!".
    En gros pas un mot a Israël, mais une critique a ceux qui font leur devoir de citoyens, le devoir de s'indigner, de défendre les droits de l'homme.
    Mais les militants continuent et ça, c'est insupportable pour Israël. L'Europe devient de plus en plus polarisée entre les populations civiles (grecque, espagnole, militants de la paix pour Gaza) qui ont décidé de ne plus se taire et la lâcheté de nos élites qui ne représentent plus les peuples, et se rangent du coté des réactionnaires de tout poil (Israel, FMI, UE etc...)
    En tout cas dans les élites, de plus en plus prennent le parti du peuple. 450 élus et responsables politiques ont signé l'appel a un bateau pour Gaza. Des conseils régionaux et municipaux ont votė pour, amener leur contribution financière... Une autre France elue, du cote du peuple est en train de naitre et la population civile commence a réaliser a cela sert d'avoir des élus. Car la cause palestinienne et en particulier le sort du peuple gazaoui enferme dans une prison a ciel ouvert parlent au coeur des citoyens francais. On ne peut plus continuer a opprimer un peuple de cette facon dans le monde du 21eme siècle. Il est tant que ce martyr finisse et qu'on laisse les palestiniens vivre dans des frontieres sures et garanties. Vivre sous l'occupation, comme un peuple assiégé, persécuté, sans...

  8. Jean Jolly dit :

    @ zéro.

    Tu as sans doute une meilleure proposition à faire pour équilibrer la "balance", à moins que tu préconises le zéro absolu et donc la fin de l'humanité par essence. Même avec une extraordinaire imagination, j'imagine mal la fin du capitalisme mondial par un coup de baguette magique, donc d'autant plus improbable à un niveau national, mais pourquoi pas. Imaginer le monde de George Miller dans sa trilogie doit en faire rêver certains... Non merci, sans façon, je préfère imaginer le meilleur pour mes semblables et leurs progénitures pour les siècles et les siècles à venir.

  9. Jean Jolly dit :

    Je rends à César ce qui lui appartient...c'est à dire l'impérialisme de la connerie, sinon il va de soi que le site Bellacio émet, le plus souvent, des articles tout à fait cohérents avec le point de vue de la vraie gauche, celle qui pense qu'entre le chaos et l'esclavage il existe une multitude de choix possibles, il suffit de déplacer le curseur selon son choix.

  10. numero ouno dit :

    J'ai visité le site Bellaciao les 2 ou 3 jours suivant le choix de Jean-Luc par les communistes.
    Tous mes commentaires (une dizaine en 3 jours) expliquant l'intérêt de s'unir à la gauche du PS ont été supprimés.
    Les auteurs des articles sur le site Bellaciao ne supportent pas la contradiction ni le débat. C'est juste un site de propagande antidémocratique.

  11. graine d'ananar dit :

    Ils peuvent arrêter les gens, les gazer, les jeter en prison, les expulser, les empêcher de circuler, ils peuvent faire l'autruche tant qu'ils veulent, ils ne peuvent éteindre l'espoir, "qui luit comme un brin de paille dans l'étable".

    Lisez ce message d'un Gazaoui, Ziad Medoukh :
    "De Gaza sous blocus, Gaza la douleur, mais Gaza la vie, et Gaza l’espoir, de la Palestine occupée, la Palestine blessée, mais la Palestine résistante, j’adresse mon message aux amis et solidaires, en France et partout dans le monde, aux gens de bonne volonté qui ont essayé de prendre des bateaux et des avions pour témoigner de leur solidarité à notre peuple opprimé à Gaza comme en Cisjordanie, notre peuple qui souffre d’un blocus inhumain et des mesures atroces imposées par une occupation aveugle qui déteste la vie et la lumière

  12. Menjine dit :

    D'abord, solidarité avec les Palestiniens et avec les militants de la solidarité. Ensuite questions:
    1- D'où vient la liste de 350 noms de persona non grata préalablement donnée aux compagnies aériennes ?
    2- Comment les services spéciaux Israéliens connaissaient-ils ces noms ? écoutes? courrier lu ? surveillance en France?
    3- Pourquoi des compagnies aériennes peuvent-elles interdire à des passagers d'embarquer alors qu'il s'agit de Français en France porteur de visas et de billets réguliers?
    4- Si on comprend (!) qu'Israël refoule des gens qui se présentent sur son sol pour transiter alors qu'ils vont contester sa politique dans un territoire qu'ils ont préalablement "libéré", rien ne permet de comprendre que la République Française contraigne la liberté de mouvement de ses propres ressortissants qui ne sont ni des délinquants ni des terroristes, ne troublent en rien l'ordre public dans l'aéroport.
    Bien entendu je considère que quand Israël refoule de son sol les militants qui ont réussi a y accéder il montre avec acuité la violence barbare de sa politique tout notre soutien au peuple palestinien et aux militants de la paix, d'ici et d'Israël aussi.

  13. pierrot dit :

    Bellaciao, parlons-en. J'avais rarement regardé ce blog. Je viens d'y voir une vidéo d'un débat Pierre Laurent/Nathalie Artaud datant de juin 2011. Toute la critique/argumentaire de Artaud est de dénoncer le fait que les communistes (et maintenant le FdG) participent et participeront, de fait, à un gouvernement PS. Toutes ses interventions dans le débat concerne ce sujet. J'ai ete surpris de voir (ou de ne pas voir) Laurent ne jamais dire clairement : "Nous ne sommes pas ici pour participer ä un gouvernement PS. Il n'en est pas question" Mais plutôt de laisser planer le doute tout au long du débat, de sorte que cela donne du crédit a LO.
    Pourtant moi, je croyais qu'il n’était en aucune façon question de s'allier au PS. J'ai mal compris? N'ai je pas entendu JL Mélenchon dire plusieurs fois: il n'en est pas question!
    Peut on avoir des explications à ce sujet ? Divergences PG/PCF? Le PCF a l'issu du premier tour, dans l'option peu réaliste que le FdG ne soit pas en tete de la gauche, fasse alliance avec le PS?
    Merci de m'eclairer sur ce sujet.

  14. Louis dit :

    Jean-Luc
    " Nicolas Sarkozy a lui-même creusé la dette à un rythme record. Depuis qu'il a été élu en 2007, la dette a augmenté de prés de 20 points par rapport à la richesse nationale produite! Ce n’est pas rien tout de même ! Elle est passée de 67% du PIB à environ 85%. Où pouvez vous lire ces chiffres ? Qui en parle parmi les candidats à la candidature et autres ? Personne. Je me demande pourquoi."

    Mais ce n'est que la partie émergée de l'iceberg, en avril la balance commerciale est déficitaire de 7,14 milliards d'euros, itou en mai 7,42, cela fait un déficit annuel de plus de 80 milliards d'euros, dû à la désindustrialisation de la France, soit 4,25 points du PIB. A court terme cette dette sera plus importante à celle de l'état auquelle elle s'ajoute plus ou moins.
    La création de production française, même non exportatrice, à usage local est urgente, il y a encore qqes années la transformation de produits alimentaires bruts en conserves, charcuterie, plats préparés, biscuits était française (et de qualité) les hard discount vendent des produits à peine mangeables importés de n'importe où, mais le pouvoir d'achat est tellement au ras-des-pâquerettes qu'une grande partie de nos concitoyens sont dans l'obligation de passer sous leurs fourches caudines. Longtemps seuls les produits industriels déclinaient, maintenant c'est aussi notre fleuron : la bouffe à la française qui part à la dérive.
    Le cercle vicieux des bas salaires, contrairement à tous les racontars du Medef ou du gouvernement, crée donc du chômage et ces bien-pensants en rajoutent une couche en demandant sinon une baisse (quand ils le peuvent) mais un maintien des misérables salaires ouvriers !

  15. Rosa de Gouche dit :

    Je lis toujours ta prose avec plaisir, mais là je te salue, Jean Luc, car tu dois être super occupé, et celà ne t'empêche pas d'être attentif même à ce qui pourrait apparaître comme de petites choses et qui n'en sont certes pas : par ex. Leila Cheibi, et ce qui se passe à l'ENS sont des révélateurs de ce qui se passe partout, mais enfin une personnalité politique de premier rang (toi) en est justement scandalisée
    Quel courage, quel travail, merci.
    Une vieille dame qui aurait aimé t'avoir pour fiston

  16. MichelD dit :

    Il n'en appelle pas à l'Union européenne, pas aux Etats membres, mais…aux ONG !

    Ça ne date pas d'hier. Je vous livre la lettre d'une lectrice du Diplo de 1999 :

    "En 1999, le prix Nobel fut décerné à... MSF et iI me semble dangereux de baser la société sur une collaboration entre associations humanitaires ou caritatives et partis politiques.
    D’une part, cela aurait pour conséquence que les partis, voyant que les associations prennent en charge la gestion de la misère provoquée par le système capitaliste, persisté dans leur politique du tout économique et se déresponsabilisent face aux conséquences inhumaines qu’entraînent leur politique.
    D’autre part, si on veut arriver un jour à une société égalitaire et juste, il est absolument nécessaire que la population prenne conscience que la solution aux problèmes qu’elle connaît ne peut qu’être politique. C’est pour cela que l’engagement politique est essentiel. Et les associations, bien que légitiment, quelles qu’elles soient, ne vont pas dans ce sens. Les Resto du coeur, AC !, le DAL, Greenpace, Amnesty International et les autres (ndrl dont MSF) essaient au contraire de mobiliser sur des bases apolitiques
    ."
    Le fait de primer MSF du Prix Nobel de la Paix revient à encourager les contradictions d’un système qui affame des populations entières, provoque la guerre plutôt que de l’éviter, bref donne bonne conscience aux biens pensants tout en se dédouanant des méfaits du système dont ils font partis ! "

    No comment !

  17. Michèle dit :

    Oui, ainsi que vous le pointez la Solidarité qui fait appel à la générosité via les ONG est une solidarité de circonstance et se différencie de la solidarité citoyenne fondamentale au sens où elle fait corps avec la question de fond. Ne s'en tenir qu'à la première relève de la B.A, de la B.C, bonne conscience et de son chapelet de B.
    La seconde se conjugue avec la belle, la rebelle, la révolutionnaire du fait de toutes ces forces ajoutées pour promouvoir le bien commun. Autrement que le don, c'est de ralliement dont il s'agit, c'est la solidarité à son plus haut niveau, au niveau politique, lequel se retrouve à briller de tous ses éclats car sans elle il s'éteint.

  18. COMARD dit :

    J'ai 50 ans cette année pourriez vous me dire ou je peux rejoindre une section du Front de gauche sur Lyon, Vénissieux.
    Au chômage, je suis terriblement touché par votre collectif. Je deviens radical ds mes propos.
    Passionné d'environnement, gestion ruralité, j'ai BTA agraire et j'ai travaillé 20 ans près des exploitants agricoles.
    Mr Mélenchon, comment abordez vous cet électorat ? Des hommes des femmes vont se faire bouffer par des idées nationalistes ou des centristes, ceux des culs bénis, des cathos extrémistes, apeurés comme en 1981.
    C'est pas les bobos ecolos axant leur action sociale sur ce sujet qui répondront à leur solitude agricole, l’implosion de la gestion de la petite paysannerie.
    Dynamiser nos campagnes, parler comme eux, protection des friches, jachères, le joug européen, La PAC n'est plus. Comment revisiter cet électorat ?
    Indignation et vous qu'en pensez vous?

  19. CHER dit :

    Pour ceux qui n'ont pas assez d'éléments en économie, merci de nous demontrer dans l'hypothèse où la BCE racheterait la dette quels seraient les effets primaires et secondaires sur l'Union européenne ?

  20. A-J Holbecq dit :

    Si nous n'avions pas du payer d'intérêts (c'est à dire si la banque de France avait pu financer les besoins de trésorerie passagers des administrations publiques), nous aurions une dette inférieure à celle de 1980.
    En euros constants valeur 2010 :
    - Les soldes primaires (sans intérêts) des budgets des Administrations publiques sont sensiblement en équilibre moyen sur la période 1980 – 2008.
    - Les déficits presque systématiques des budgets des Administrations publiques sont dus aux intérêts qu’il a fallu payer et qui représentent maintenant le second poste budgétaire après l’enseignement.
    - Fin 1979, la dette, déjà injustifiable, était de 243 Md€ (21% du PIB); Fin 2010, la dette s’établit à 1591 Md€, 82% du PIB !
    - Entre 1980 et 2010 la dette a augmenté de 1348 Md€
    - Nous avons, sur cette période, payé 1 408 Md€ pour les seuls intérêts: 125 millions par jour en moyenne, 5 millions par heure!
    - Ces intérêts (que nous avons du emprunter) ont, par effet boule de neige, grossi la dette.
    Si nous n’avions pas eu à payer ces intérêts la dette publique serait de 194 Md€ (10% du PIB), plus faible aujourd’hui qu’en 1979!

  21. Nicolas VDR dit :

    @Menjine (71)

    Le lobby israélien est très puissant; voilà une preuve de plus. Sachant que 70% des exportations israéliennes vont en Europe et que très peu de nos produits vont en Israël, les gouvernements européens pourraient peser très fortement sur ce pays afin de mettre un terme à ce scandale de l'occupation, de la colonisation de la Palestine qui maintien dans la souffrance depuis des décennies plusieurs générations d'êtres humains. Pour ma part, je boycotte tout produit venant de ce pays scélérat. Dans notre belle démocratie des droits de quelques hommes, il est mal vu de tenir ce genre de propos sous peine d'être traité d'anti-sémitisme...

  22. ddmm dit :

    @ pierrot (72)
    En effet JL Mélenchon à dit plusieurs fois exactement : « Personnellement, je ne participerai à aucun gouvernement que je ne dirigerai moi-même. »
    Ce qui veut dire que les autres pourront y aller s’ils y sont appelés et s’ils le souhaitent.
    La politique est aussi un métier, ceux qui l’exercent y gagnent leur vie et un esprit carriériste les pousses à gravir les marches, pourquoi pas vers un ministère, se disent-ils…
    Je sais ! Ca fou les boules ! Ils s’assoiront sur les quelques strapontins que les socialistes voudront bien leur réserver, sans bien sur, ne rien pouvoir faire qui contrarierait la social démocratie, accompagnant le libéralisme, le traité de Lisbonne et le reste. Les expériences du passé nous l’ont hélas, déjà démontrées. Connaissant un peu le domaine des transports, je me souvient très bien par exemple, d’un certain Jean Claude Gayssot, alors ministre communiste des Transport sous le gouvernement Jospin, allant signer main dans la main avec Jospin est Chirac, tous les traités de démolition des services publics, notamment SNCF, pour permettre la privatisation demandée par l’Europe, et idem pour le reste…
    Raison de plus pour que le Front de gauche prenne la tête de la gauche. Si ce n’est pas le cas, nous ne sommes pas obligés n’est ce pas, d’aller voter social démocratie au second tour…

  23. GB dit :

    @ l'échassier et j'en ai marre.
    Nous sommes d'accord sur le fond.
    Mais je n'ai pas trouvé sur la page le contenu détaillé (sauf erreur de ma part).
    Pointer la convergence est fort juste mais le sens concret me semble absent.
    A ce sujet j'ajouterai juste un point que l'on m'a expliqué sur le Canada. Le dialogue social est institutionnalisé: il y a des périodes de négociations annuelles. Les grèves sont autorisées pendant ce temps et interdites le reste du temps...Est-ce vers cette pente que nous nous dirigeons?...
    Vous pouvez voir ici:
    http://newswire.ca/en/releases/archive/April2011/18/c5071.html
    Bonne journée

  24. Gérard Bailbé dit :

    ça fait longtemps que vos idées trottent dans ma tête; c'est aussi ma philosophie de la vie et du monde, mais jean-Luc (permettez-moi de vous appeler ainsi, car depuis le temps que je vous lis, j'ai l'impresion que nous nous connaissons depuis longtemps) vous exprimez tout cela bien plus clairement que moi; bravo!
    Les Ecologistes se posent la question de savoir quelle planète nous allons laiser à nos enfants; ils ont raison, mais à mon avis prennent le problème au milieu et non au début. je pense qu'il faudrait commencer par se poser cette question; Qelle société voulons-nous laisser en héritage à nos enfants et petits enfants:si c'est cette foutue société libérale, alors c'est foutu; par contre si à la place de l'argent roi, nous y substituons l'homme, et alors là, je pense que l'on peut se mettre à espérer. Et l'écologie y trouverait tout naturellement la place que les verts veulent; je pense que leur combat devrait rejoidre celui du Front de Gauche. Quoi qu'il en soit avec eux ou sans eux, continuez sur ces rails, sans jamais prendre le mauvais aiguillage, qui nous éloignerait de cette ligne de conduite, dictée par la raison et le coeur

  25. Mavi dit :

    Après la flottille qui n'a pas le droit d'aller a Gaza, avec la complicité première de la Grèce, il y a maintenant les 350 Français a qui on refuse d'aller en Palestine, cette fois-ci c'est les compagnies aériennes soumises aux menaces d’Israël.
    Pourquoi Israël ne permet pas qu'on voit les palestiniens? Est-ce si horrible leurs conditions qu'on sera immédiatement convaincu de ce qui se passe réellement la-bas, au-delà de la propagande absurde d’Israël comme quoi il n'y a pas de blocus a Gaza.
    Il ne faut pas voir. Laisser les palestiniens enfermes derrière le mur de séparation de Cisjordanie, dans Gaza complétement bouclée. Ne pas voir, ne pas témoigner, écraser tout cela. Rentrez chez vous et fermez les yeux.
    Delit de solidarité. Or la première solidarité est d'aller se rendre compte par soi-même de ce que vivent exactement le peuple palestinien. Par contre Israël pour redorer son image de marque bien ternie depuis ces dernières années, fait de la pub pour que les touristes affluent en Israël. Tel Aviv oui, mais pas Ramallah: pas le droit d'y aller.
    La mer morte oui, c'est bon pour la sante etc.. En oubliant de mentionner que c'est en pleine Cisjordanie, en pleine zone occupée. Mais effectivement il y a une autoroute directe qui y va, comme cela on ne s’arrête pas pour voir les palestiniens. C'est le système de routes en Cisjordanie: on peut voyager d'une implantation (a savoir une colonie) directement a Jérusalem sans jamais voir un palestinien car ces autoroutes sont interdites aux palestiniens. Le projet de tramway idem: de Jérusalem Ouest il traverse tout le territoire palestinien sans un seul arrêt pour les palestiniens.
    Isoler les palestiniens, les laisser dépérir loin de tout, de tous. Nier aussi leur existence comme continuent a le faire les sionistes endurcis qui affirment que la Palestine n'existe pas.

  26. Lorenzy dit :

    Bonjour. Je me ressource à chacun de vos communiqués. Je précède l'envoi de votre courriel qui nous informe qu'un nouveau bulletin est en ligne en allant, à des tas de reprises, voir s'il n'est pas déjà là. C'est comme les chaussures devant la cheminée à Noël. Mille mercis de cette force, de ce travail, de cette lucidité, et de cette générosité.

  27. Le webmestre dit :

    Afin de vous permettre de coordonner vos efforts de transcription des discours de Jean-Luc Mélenchon et des autres intervenants du Front de Gauche, sans vous retrouver noyés dans le flot des commentaires relatif au dernier billet, je viens d'ouvrir les commentaires dans la rubrique Agissons, où j'ai également relayé l'appel de Jean-Luc Mélenchon à ce sujet.
    Un lien dans le dernier paragraphe du billet ci-dessus conduit directement à cette page.

  28. Mario Morisi dit :

    @Antoine (8)

    Je ne sais pas ce que tu as vu sur googlemaps, mais j'y étais et je peux te dire que l'espace qui a été envahi fait bcp plus de 50 m sur 30 m. De l'entrée du petit port quand on vient du métro Jaurès au dernier stand qui se trouvait à l'autre extrémité, il y avait bc plus de 50 mètres. Quant à l'espace en large, il se déployait jusqu'au petit restaurant à deux étages, et à la passerelle, dans trois ou quatre directions. Quant à la densité, j'étais calé près du stand PG et au moment du discours de Jean-Luc Mélenchon, les gens du quartier qui voulaient rentrer chez eux en traversant l'esplanade protestaient car ils n'arrivaient plus à avancer.
    Il y a par ailleurs eu deux annonces, une avant Clémentine Autain, vers 18 h 30, où l'animateur a annoncé 4500 personnes. Vers la fin, c'était vraiment comble.
    De toutes manières, les gens du quartier disaient et répétaient qu'ils n'avaient jamais vu autant de monde. Et un monde où se mêlaient les vieux et les jeunes, les gens de toutes origines et milieux. Un moment fondateur en tout cas, entre Jaurès et Stalingrad, et des intonations présidentielles qui en ont secoué plus d'un. Comme le prouve l'unanimité dans la presse, même de droite.

  29. jorie dit :

    Jean luc, vous allez nous manquer si votre mission présidentielle au FdG devait vous couper de vos internautes. Grâce à vous, on comprend presque tout et simplement. Enfin, si on vous accuse d'avoir des accents gaulliens, que cela ne vous empêche pas de continuer. Parce que le grand Charles comme on dit, même si on lui a balancé des pavés en 68 avait au moins le mérite, comme vous, d'aimer votre pays, de détester les marchands de soupe, d'avoir une farouche détermination et un courage indestructible, seul contre tous. Vous avez ça dans la peau. Démocratie en plus, sans omettre votre amour de l'humanité et votre combat social. Bravo, excellent discours à Nice du 24 mai, tellement clair, mobilisateur. Quand Bourdin vous invitera-t-il à nouveau ? Vous avez remarqué à quel point vous êtes censuré par omission sur les plateaux télé ? On souhaiterait vous y voir plus souvent pour défendre le programme du FdG dont personne ne débat, malgré vos multiples appels à confrontation. Tenez-bon dans vos alliances, il n'y a que vous pour nous faire aimer la République et la reprendre là où on l'a laissée. La belle, la rebelle....

  30. pichenette dit :

    Chaud et froid!
    Effroi, en lisant par exemple que le Maire UMP de Thonon restreint l'accés à la cantine aux enfants de parent(s) chômeur(s), que les terres agricoles se stérilisent au béton d'aréoport ou de délicats produits mortels, que une dizaine de députés votent le puçage commercialisé de notre identité, que les rapports rigoureux de la Cour des Comptes ne sont pas pris en compte, que c'est la régression qui est à l'oeuvre, en scotchant les bouches, en réprimant fortement les courageux comme Xavier Mathieu, les étudiants de l'ENS, que...
    Après la glace, la chaleur de la dynamique portée par le parti de gauche et le front de gauche, dynamique nourrie d'analyses argumentées, de solidarités, visant un avenir plus conforme à la paix que celui imposé par les choix actuels, choix actuels assis sur la violence intérieure, extérieure, la division, l'exclusion, la destruction tous azimuts, des sous-sols au vivant, choix actuels fondés sur des mensonges enrobés de sucreries.
    Dans les commentaires, souvent des demandes pour des contacts locaux avec le PG, gros travail à faire pour créer des adresses postales, ou internet, ou...
    Les contacts humains sincères, mettant un peu à distance, dogmes, idéologies, sont indispensables pour que en France l'espérance, le goût de reprendre sa place dans les choix sociaux, politiques, environnementaux, rennaissent, les comités PG doivent s'efforcer d'être ouverts, organisés, divers s'alimenter de la diversité.
    Rien à attendre de consistant des "média", guère "entre", plutôt à des extrémités.
    Au lieu de réclamer la transparence, vouloir que les choses soient claires, c'est plus satisfaisant, comme est l'esprit de cet excellent billet. Essaimer, essaimer, pauvres abeilles qui vont avoir à tant lutter contre ces pulvérisations tueuses pour le bien de ?

  31. thierryjay93 dit :

    @ A-J Holbecq – 80

    En total accord avec votre démonstration, je la prolonge par quelques autres conclusions.
    Autrement dit :

    1 – Les déficits publics, pour peu qu’ils soient raisonnables (à hauteur de 3 % du PIB) et essentiellement consacrés aux investissements futurs (notamment éducation, développement des infrastructures, aménagement des territoires) n’aggravent pas la dette, voire même contribuent à la réduire. Puisque 2 –

    2 – La croissance engendrée, le cas échéant par les investissements liés aux déficits publics, va accroître mécaniquement les recettes fiscales, à taux de prélèvements constants, et donc financer la dette hors intérêt. C’est pourquoi, il faut revenir à la situation qui prévalait jusqu’en 1973, voir point 3

    3 – La capacité d’emprunter auprès de la BCE (Banque Centrale Européenne), comme auprès de la Banque de France jusqu’en 1973, au taux interbancaire, soit entre 0 et 1 %, permet de constituer une dette sans intérêt ou de façon très limitée. Par conséquent, en reprenant les points 1 et 2 et la démonstration de A-J Holbecq (80), la France, mais aussi les autres Etats européens, sauf rare exception, seraient dans une situation très confortables.

    Bref, au lieu de faire des cadeaux financiers considérables aux banques, la capacité d’emprunter auprès de la BCE au taux interbancaire, nous aurait surement permis :
    - D’éviter la crise de 2008
    - De bénéficier d’une croissance plus soutenue
    - De connaître un niveau proche du plein emploi
    - De préserver plus aisément le pouvoir d’achat à prélèvement obligatoires constants
    - De conserver voire même de renforcer les services publics
    - D’avoir des institutions européennes probablement plus démocratiques, moins néolibérales et donc dispensées de ce scélérat traité de Lisbonne

    En d’autres termes, l’interdiction de se financer auprès de la BCE est une machine de guerre idéologique néolibérale contre les peuples et totalement favorable aux oligarques financiers et autres banksters.

  32. Rachel dit :

    @77 COMARD : contactez le secrétaire du comité 14 du Rhône : Idir Boumertit (boumertitidir@hotmail.com).

  33. avionnette dit :

    Concernant le titre de ce billet, il semble que l'on puisse répondre simplement par NON. A la suite d'E. Todd expliquant dans son livre "après la démocratie" le grand siphonage de la gauche par Sarkozy en 2007 par la professionnalisation du personnel politique. plus de convictions particulières, juste le désir de durer, assurer son gagne pain. la classe politique gouvernante est à l'instar du peuple, dépolitisée. cette idée ou une autre, peu importe.
    je prédis qu'il n'y aura pas de débats avec le centre (le PS) dans cette campagne et c'est ennuyeux car cela nous aurait bien aidé à faire passer nos idées. ces robots de la politique ont déjà compris qu'il se feraient mettre en pièces, faute de pourvoir soutenir des idées cohérentes et montrer un désir fort de travailler au bien commun

  34. Mario Morisi dit :

    Superbe promotion du FdG sur la Deux ce midi...
    Sujet : les Autoroutes
    Titre : Spécial Investigation
    Thème - La manière dont le privé, le lobby du BTP and Co et leurs alliés de la droite (et du Ps) ont dévasté les finances publiques en bradant les artères vitales du pays.
    Dowloader, analyser, débattre, transmettre, exploiter

  35. Dodo30 dit :

    Liberté, Egalité, Fraternité.
    Front de Gauche 2012

  36. alain dit :

    Camarades, militants, amis.
    Soudain l'angoisse me saisit après l'analyse des propos et de l'attitude de F.Hollande par Jean-Luc Mélenchon. Si j'ajoute l'affaire DSK, le rapport négatif de Terra Nova sur les classes populaires, les propos de Valls sur les retraites, les trafics du PS des Bouches du Rhône, je me dis que cette gauche ne sera pas crédible malgré des sondages bidonnés. Nous le savions, alors pourquoi cette angoisse ? Parce que si le Front de Gauche n'est pas au deuxième tour, c'est perdu pour toute la gauche : la droite gagnera à nouveau. Quelle responsabilité pour ce PS ! Et mesurons la responsabilté que nous avons, l'autre gauche, avec Jean-Luc Mélenchon, pour préserver nos valeurs républicaines et travailler à un avenir d'humanité.
    Angoisse mais aussi espoir immense... Résistance.

  37. jerome v dit :

    Encore du soutien et des encouragements pour Jean-Luc Mélenchon et tous les militants!

    La lutte continue et va continuer pendant 9 mois encore!

  38. HERMAN Thierry dit :

    Pour un 2ème tour PS - Jean Luc Mélenchon en 2012 !

  39. el jefe dit :

    @alain 97
    Citoyen Alain, notre responsabilité historique est de convaincre les électeurs socialistes et les abtentionnistes que justement le PS n'est plus un parti de gauche.
    A gauche toute!

  40. Menjine dit :

    @Mario Morisi.
    D'accord avec vous sur l'intérêt de cette émission que j'ai regardée.
    Deux remarques cependant : le reportage insistait assez dans une perspective anti Villepin, jouait un peu l'antagonisme entre les forces de droite, et n'insistait pas beaucoup sur le fait que l'idée d'une privatisation de cette sorte, par concession des profits à de nouveaux fermiers généraux en la personne (morale!) des sociétés d'autoroute, avait été lancée par le gouvernement Fabius. Pour en faire une arme proprement front de gauche il faut que nous expliquions cela. Les privatisations ont été aussi le fait de la sociale démocratie.
    L'autre point c'est que on sent à l'oeuvre dans la liquidation du fret SNCF et dans les attaques contre la SNCF poindre quelque chose du même type.
    Soyons attentifs à ce qui va se passer avec les horaires qui vont être déterminés au mois de décembre.
    Le "cadencement" des trains, sous couvert de satisfaire les "clients (j'allais écrire usagers, mais cela n'existe plus)
    va permettre de libérer des créneaux de circulation pour d'autres compagnies que la sncf compagnie nationale. La privatisation voulue par l'Europe va devenir effective, nous allons comme citoyens nous faire déposséder une fois de plus d'un bien commun au profit de compagnies privées, quant aux effets sur les cheminots actuels ou futurs n'en parlons pas.
    Soyons attentif, réactifs, actifs avant que tout cela ne devienne effectif, après coup on n'aura plus qu'à déplorer la suppression des trains sur les lignes non rentables,l'augmentation des tarifs et l'abandon de pans entiers du territoire de la République.

  41. Saul dit :

    Bon, pour résumer, la grande question est de savoir combien y'avait de personnes au meeting de Stalingrad, sortir la phrase que personne n'a vu qui démontre une fois de plus le génie de Jean Luc et si oui ou non la flottille pourra entamer sa croisière médiatique vers la Palestine (parce que c'est quand même un peu ça...).
    Je suis pro FdG, estimant que voilà enfin un vrai parti de gauche, loin du sectarisme triste NPAiste et l'imposture du P.S qui n'a de gauche que le nom. Enfin un parti de gauche qui sait quelles sont les préoccupations populaires, qui ose arborer dans ses meetings le drapeau tricolore avec le rouge et entonner la Marseillaise avec l'Internationale, refusant cette posture clownesque "symboles nationaux = fascisme ".
    Que l'on parle de tout les sujets, oui pourquoi pas, mais Israël-Palestine franchement, sans vouloir prendre parti pour l'un ou l'autre bord, ça commence sérieusement à gonfler, il s'agit là d'un conflit extérieur, qui ne compte pas dans les préoccupations majeures des Français.
    Ce sujet est bien plus facteur de division que de rassemblement, aussi je ne vois pas trop l'intérêt d'en faire des tonnes là dessus : que Mélenchon et le FdG donne son avis why not, mais sans plus, ça méritera plus de place une fois Mélenchon président (rêvons un peu... :-)
    Or, pour l'instant, il s'agit de rassembler et convaincre une majorité de Français, pas de les rebuter avec ces histoires de conflits à la con dépassant largement le cadre de la morale et du combat du bien contre le mal (car certains camarades de lutte sur cette thématique sentent plus que le souffre.)
    voilou...

    (wait a minute : le temps de creuser ma tranchée et de poser quelques sacs de sable :-D)

  42. gerard27 dit :

    Attention, ne tombons pas dans le piège! Depuis quelques temps, tous les médias s'y mettent. Ils appellent désormais le Parti socialiste, "la gauche" ? Non. ll faut appeler les choses par leur nom. La gauche tout court, c'est nous, le "Front de gauche". Le Parti socialiste, c'est simplement... le Parti socialiste, la gauche de la droite.

  43. Petite tranche de vie, comme vous devez en vivre souvent. J'ai déjeuné hier avec un ami. Celui-ci s'intéresse de près à la politique. Il est comme on dit de gauche et épris de justice sociale. Evidemment, nous avons parlé de politique.
    Il s'est mis à me dresser un tableau extrêmement critique du PS et une liste impressionnante des trahisons de ce parti (dans lequel il a jadis milité), qu'il considère maintenant comme de droite.
    Dans ma petite tête, je me suis dit : "Toi tu es mûr pour le Front de Gauche", c'est couru d'avance et je me réjouissais d'engranger sans effort un vote de plus pour 2012. Je me suis donc mis à parler de Jean-Luc Mélenchon, du parti de Gauche et du Front de Gauche, et... je suis tombé de l'armoire.
    Il connaissait certes, Jean-Luc Mélenchon, mais sans plus, et m'a sorti en toute bonne fois, toute la panoplie des poncifs et idées toutes faites des medias à la botte : c'est l'extrême gauche, il n'a pas de programme (sic), s'il arrivait au pouvoir, les capitaux quitteraient le pays, ça serait la faillite, la France seule ne peut rien faire et comme dirait Jean-Luc : bla, bla, bla etc...
    Dans un cas de ce genre, c'est comme dans un incendie : pas de panique et garder son calme. J'ai argumenté pour lui expliquer simplement tout ce qu'il ignorait, parce que les medias sciemment le cache à l'opinion. En conclusion, je l'ai vivement incité à aller chercher les bonnes infos là où elles se trouvent et lui ait dit, cent fois plutôt qu'une, d'aller sur le blog de Jean-Luc.
    Je ne dis pas que c'est gagné, mais quand on s'est quitté, il m'a promis qu'il irait sur le blog. Je ne le lâcherai plus (en toute amitié) et je suis quasi certain qu'il va réfléchir d'ici 2012 et qu'il votera "comme il faut".
    Ce qui est extraordinaire, c'est que cet ami est en phase avec le Front de Gauche, mais qu'il ne le sait pas ! Il faut garder l'espoir : plein de gens comme lui pourront plein de gens comme lui pourront basculer du bon côté.

  44. JULIA dit :

    BRAVO A-J HOBECQ (post 70) !

    Il faut vraiment que le FdG renforce sa dynamique aussi en pensant à l'intervention citoyenne dans l'économie.
    Les critères de gestion libéraux nous sont imposés, c'est la loi d’airain: l'argent veut plus d'argent.
    Le volet économie de notre révolution citoyenne sera crucial : tirons les fils et dénouons les arnaques soi-disant incontournables. Au bout, il y a une révolution économique nécessaire, avec l'instauration d'une monnaie commune de coopération pour soutenir l'investissement utile aux humains, à la vie et à l'environnement.
    Il y a peut-être logiquement aussi la nécessité d'un pôle public financier pour servir ces priorités et dégonfler le pôle privé spéculateur.
    Il y a peut-être encore, selon cette même logique une fiscalité rendant à la politique les rennes du pouvoir économique, afin de guider fiscalement les chevaux trépignants du capital vers là où il faut, et non plus vers là où leur cupidité commande !

  45. Eric dit :

    Bon, entre ceux qui reproche à J.L. Mélenchon son initial appui à l’intervention en Libye, et ceux qui demandent pourquoi on ne fait rien en Syrie, ceux qui ne veulent pas des ONG mais qui appuient la flottille pour la Palestine (soutien au Hamas), et je peux multiplier les exemples de demandes et exigences de différents intervenants, le boulot pour un programme clair n’est pas facile.
    Et je ne parle même pas de ceux qui vont reprocher au désormais candidat son passé et autres, parfois, errements, je peux voir qu’il n’y a pas vraiment besoin de presse hostile pour faire le jeu de la Droite.
    Si certains pouvaient se concentrer un peu moins sur le passé et un peu plus sur ce que le candidat va représenter (nous?), ce serait un mieux.
    Moi qui suis prêt et près de voter après des années d’abstention, je suis parfois sidéré de ce que je lis dans les commentaires.

  46. Cathar dit :

    @96 thierryjay93
    Que disaient les sondages déjà pour le duel Joly-Hulot chez EELV ? Et plus loin dans le temps pour le Oui au referendum européen ?
    "Sondage, oh beau sondage, dis-moi donc qui est le plus beau..."

  47. ActuAlex dit :

    Jean-Louis CHARPAL
    ... Ce qui est extraordinaire, c'est que cet ami est en phase avec le Front de Gauche, mais qu'il ne le sait pas ! Il faut garder l'espoir : plein de gens comme lui pourront plein de gens comme lui pourront basculer du bon côté.

    J'ai le même ressenti, mais pourquoi donc les gens ne se documentent pas plus on ne passent pas au-delà des images/clichés donnés par les médias ?!
    Je viens de voir Hollande au 20H de France2, je n'ai évidemment pas été surpris par ces propos, mais ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi autant de gens veulent encore voter PS ! Hollande ne dit pas (voire jamais ?) un mot sur ces capitalistes et financiers qui ruinent tout, punaise mais quand les gens se réveilleront-ils ?

    J'ai espoir que le FdG fasse un bon score (et je rêve même de mieux), mais le boulot de communication à venir est énorme : mon autre rêve est que les médias fassent un jour leur boulot avec éthique, indépendance et équité... oui je sais, je rêve beaucoup...
    Soutenons FdG, soutenons Mélenchon !

  48. Jérôme69 dit :

    Le message numéro 93 de Jean-Louis Charpal est absolument effrayant. Cette façon de faire d'un vague sympathisant un électeur en puissance (même s'il s'ignore !) procède d'une vision totalitaire et odieuse du débat démocratique.
    Ce monsieur Charpal semble préférer contraindre plutôt que convaincre.
    J'espère que cette façon de voir est minoritaire au sein du FdG.

  49. dlauren dit :

    Que va donc voter le Front de gauche, mardi 12 juillet?
    Avec peu de surprise, le Bureau National du Parti Socialiste vient d’annoncer qu’il voterait la poursuite de la guerre en Libye lors du vote prévu à l’Assemblée nationale le 12 juillet prochain.
    Plus que la position elle-même, c’est le coté lénifiant de l’argumentation qui la justifie qui ne lasse pas d’inquiéter sur l’état du Parti Socialiste à un an des élections présidentielles.
    On y retrouve tous les messages de la propagande officielle sur le mandat de l’ONU, sur une intervention militaire nécessaire, censée assurer la protection des civils, etc …
    verification: http://www.parti-socialiste.fr/communiques/position-du-bureau-national-du-parti-socialiste-sur-la-prolongation-de-l-intervention-mi

    Mr Mélenchon, que va voter le parti de gauche ?

  50. Jérôme69 dit :

    ActuAex dit :

    mon autre rêve est que les médias fassent un jour leur boulot avec éthique, indépendance et équité... oui je sais, je rêve beaucoup...

    Bon sang de bonsoir, quand comprendrez-vous que ce n'est pas parce que les médias ne pensent pas comme nous qu'ils sont asservis, sans éthique ni esprit d'équité. C'est cette vision manichéenne et dépassée du débat qui nous enferme dans un gauchisme suranné et stérile. Soyons modernes, acceptons l'environnement médiatique tel qu'il est ; servons-nous de lui et, dès lors, nous entrerons enfin dans le débat démocratique, le seul qui vaille.
    Geindre et râler en permanence ne même nulle part. Si, à l'échec.


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