08juil 11

La Grèce, Sarkozy, Parisot, Hollande, la flotille pour Gaza et ainsi de suite

François Hollande s’intéresse-t-il à ses propres idées ?

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C08ette note est une fois de plus rédigée d’un voyage en train à l’autre, au fil de mes allers et retours. Cette fois-ci entre Strasbourg et Paris pendant la session de juillet du Parlement européen. Il y est question de notre flottille pour Gaza. Puis d’un rapport des socialistes français de la droite et des Verts devant le parlement européen à propos des recommandations pour faire face à la crise en Europe. Je traite de Sarkozy qui roule les mécaniques sur la dette publique. Puis d’une polémique que j’essaie d’avoir avec Hollande au moment où madame Laurence Parisot du Medef le félicite pour ses trouvailles. Je finis avec des petites choses que j’ai sur le cœur. J’écris « petites » pour ne pas tomber dans le mélo. Mais j’ai les nerfs.

Chaque jour, l’Union européenne marche au bord du gouffre qu’elle a elle-même creusé en Grèce. La dette grecque, pourtant dérisoire, devient un risque systémique majeur de la planète financière. Non seulement en Europe mais dans le monde. Absurde ! Cinq mille milliards sans conditions ni garanties avaient été mobilisés en quelques heures pour sortir le système bancaire de son ornière. Trichet en personne avait été convoqué à la table des chefs d'état et avait approuvé. Au bout d’un an, des préteurs chiches et cupides sucent le sang du peuple grec à petites lampées. Chacun fait comme si on n'y pouvait rien. L'Europe tourne en rond au bord du gouffre. Tout cela parce qu'elle continue de s'interdire le rachat massif de la dette grecque par la Banque centrale européenne. La solution qui réglerait tout d'un coup.  Au lieu de ça, les dirigeants de l'UE continuent leur dialogue de sourd sur les conditions d'un nouveau plan de sauvetage. La France avance l'idée que les banques et compagnies d'assurance créancières pourraient reprêter volontairement à la Grèce à mesure où celle-ci les rembourse. Pas bête. Mais cela reste un cercle vicieux. Il ne ferait que maintenir la dépendance de la Grèce face aux charognards qui la tiennent à la gorge. Car cette contribution des banques doit être volontaire et non "imposée". Il s'agit ainsi de préserver à tout prix la liberté du marché comme un principe intangible. Car toute contrainte sur ces banques étant considérée comme la preuve d'un défaut de paiement des grecs. Puisque rien ne doit leur être imposé, les grandes banques sont désormais invitées à la table des négociations avec les ministres des finances et les banquiers centraux. Ce fut le cas mercredi à Paris et jeudi à Rome. La honte. Sans aboutir. Les banques y exercent en effet un chantage intolérable contre les Etats par l'intermédiaire des agences de notation.

Cette semaine les deux grandes agences américaines s'en sont données à cœur joie. Lundi Standard and Poors a prévenu que toute contrainte sur les créanciers de la Grèce serait considérée comme un défaut de paiement du pays. Les banques peuvent donc continuer à rançonner les Grecs en toute impunité grâce à la menace que les agences font peser su000r les Etats. Mardi ce fut au tour de l'agence Moody's de dégrader de plusieurs crans la note du Portugal alors qu'aucun élément matériel n'était venu modifier la situation de ce pays. La conséquence logique de ces menaces a été l'envolée des taux de la plupart des dettes publiques européennes. Pour le plus grand bonheur des investisseurs et des banques. Car on notera qu'ils  qui continuent de se gorger de ces titres tout en criant à leur insolvabilité! La Grèce et le Portugal bien sûr ont encore vu leurs taux grimper. Mais désormais ce sont aussi les taux de l'Italie et de la Belgique qui s'envolent. Les taux de la dette italienne à 10 ans ont dépassé les 5,3 % là où la France emprunte encore à moins de 4 %. En suscitant ces hausses de taux les agences auto-réalisent leurs prévisions alarmistes. Et bien sur elles prennet à la gorge les gouvernements. Toutes sont persuadées que ceux-ci ne résisteront pas et feront le sale boulot de tondre le pays. Leur bétise et leur aveuglement est un fait fascinant de l'histoire du drame en cours. Cette chaine va craquer, c'est une certitude.

En France, plutôt que de tenir tête aux banquiers, la droite joue les porte-voix des agences de notation. Dans la foulée d'Alain Minc qui a commencé le tir ce week-end, les dirigeants de droite relaient ainsi cyniquement le chantage des marchés à l'intérieur du pays. Pour interdire tout débat au nom de "la seule politique possible". Le ministre des relations avec le Parlement Patrick Ollier a exposé cyniquement cette stratégie : "Nous allons continuer à pilonner la gauche sous l'angle du danger de la baisse de la notation de la France". Le pauvre ! Comme si le danger n'était pas déjà là avec Sarkozy.
Pendant ce temps, la Grèce est abjectement traitée comme un pays occupé par une armée prédatrice qui la dépèce vive. La Grèce n’est plus rien, comme nation souveraine, et juste un garde manger pour le système bancaire européen.

L’affaire de la flottille pour Gaza illustre de façon parfaite l’abaissement de ce pays qui était encore il y a peu si jaloux de son indépendance et si prompt à montrer qu’il ne s’en remettait jamais aux autres pour ses décisions.Le récit de nos amis sur place montre que l’Etat grec a laissé les services étrangers opérer sur son territoire pour saboter les embarcations. Le gouvernement socialiste grec a lui-même servilement multiplié les embuches les plus misérables. Et il a, pour finir, décrété une interdiction dont les motifs soulignent encore la lâcheté de ceux qui en ont pris la décision. Le gouvernement israélien a vraiment bien joué en faisant la01 démonstration qu’il est en état d’imposer ses vues et ses pratiques à toute l’Europe. L’escapade de nos amis qui ont forcé le blocus ne manquait pas de panache. Annick Coupé, Olivier Besancenot et leurs camarades ont fait un très joli pied de nez au minable gouvernement grec. En perçant le barrage ils  soulignaient l’absurde des motifs du blocus de Gaza que nous combattons. Croire qu’un tel bateau puisse véhiculer des armes et du matériel de guerre est évidemment impossible. En faisant semblant de le croire le gouvernement d’Israël fait injure à l’intelligence des observateurs, délibérément, comme une nouvelle affirmation du droit d’arrogance qu’il s’arroge. La flottille n’est nullement destinée à transporter des armes. Aucun d’entre nous n’aurait accepté un tel projet. Je crois que conformément aux objectifs politiques de l’organisation de cette flottille, c’est au contraire une certitude totale que les passagers préfèreraient même embarquer des ours en peluche plutôt que n’importe quoi qui donne prétexte à la grossière propagande du gouvernement israélien. La flottille est constituée pour rappeler et protester contre l’existence d’un blocus inacceptable, tout autant que l’était l’opération plomb durci contre Gaza, unanimement condamnée par le monde entier. Ceux qui se donnent l’objectif de faire lever ce blocus agissent en solidarité avec une population  et non en hostilité à une autre comme tente de le faire croire des propagandistes aveuglés. Tant et si bien qu’en toute hypothèse, dans cette affaire, c’est le gouvernement d’Israël qui tire une balle dans le pied de son pays en le rendant odieux aux yeux de tous. Politiquement le point est marqué car la démonstration est faite d’où se trouve l’abus de pouvoir et le mépris du droit international. Aucun Israélien ne peut se réjouir de cela.

Pendant ce temps au parlement européen continuait le ronron des eurosatisfaits, extra terrestres peu sympathiques et même franchement inquiétants. On vota comme un troupeau le dispositif laxiste à pleurer autorisant la libre circulation des produits financiers toxiques, le passeport d’entrée libre pour les agences de notation, un texte sur les ventes de produits financiers à découvert et ainsi de suite. Toutes ces folies manifestent que ces braves gens sont déjà en retard de six mois sur les évènements. Ils continuent à permettre et encourager des pratiques catastrophiques. Vous trouverez le détail de l’analyse de ces textes dans la rubrique de mon blog où sont stockées mes fiches d’analyse des délibérations du parlement européen. Pour l’heure je n’en retiens qu’une qui doit souligner en ces temps de débats et de primaires au PS l’ampleur du double langage que pratiquent ses dirigeants.

Il s’agit d’un rapport de Pervenche Bérès pompeusement présenté comme « Les recommandations du Parlement européen sur la crise ». On me dira que ce texte n’ayant aucune valeur législative, il est inutile d’aller plus loin que le titre. Mais on doit  voter sur le texte et aussi sur les amendements que des forcenés maintiennent jusqu’en séance ! La droite, les verts et les socialistes ont passé des heures à faire des compromis pour présenter et voter ensemble ce texte ! Il y a donc un intérèt à savoir sur quoi ils sont prèts à s'entendre. Et puis tout de même, ce rapport d'initiative est le résultat des 02travaux de la commission parlementaire spéciale sur la crise. Rien que ça ! Le texte ne comporte pas moins de 108 articles au style ronflant. La rapporteure socialiste s'est félicitée de ce rapport en annonçant qu'il exprimait…une exigence de démocratie! Hum ! Voyons. Tout le début est de pauvre intérêt. Une description du fonctionnement de la commission qui a produit le rapport. La suite est faite de l’habituel mélange de bons sentiments sans conséquence et d’affirmations inacceptables. Au chapitre des bons sentiments la dénonciation du creusement des inégalités économiques et la demande de "l'adoption de mesures visant à réduire les inégalités de revenus, en s'attaquant notamment au chômage des jeunes". On imagine que Barroso attendait ce rapport pour y penser ! De même quand vient la mise en cause de la responsabilité des banques dans la crise juste après un vote qui prolonge les moyens de la fête comme je viens de le raconter. Il y a des moments où la conjugaison fournit des recours au conditionnel qui en disent long sur la mauvaise foi des rédacteurs. Ainsi quand le rapport tortille autour du thème des services publics :"bien qu'il soit nécessaire de consolider les finances publiques, il pourrait également être souhaitable de sauvegarder les services du secteur public et de maintenir, par conséquent, les niveaux existants de protection sociale". Il pourrait être souhaitable, mais ce n’est pas sûr… Et des socialistes français votent ça !

Les amis du projet socialiste, dont tous parlent sans jamais se référer à son contenu, seront heureux de savoir que leurs camarades au parlement européen votent pour "atteindre les objectifs de la stratégie Europe 2020" et prônent tout au long du texte les "réformes structurelles adaptées", bien sûr! Ils seront contents de savoir que dorénavant le Parti socialiste se félicite des décisions de l'Union européenne à propos des agences de notations au moment où on leur a donné un passeport européen. Ils se réjouiront de savoir que leur parti se "félicite du principe du semestre européen" et ce tout au long du texte. Et même qu’ils demandent un "alignement accru des budgets nationaux affectés à des objectifs communs" ce qui est le principe même du Pacte euro plus.

Le meilleur du socialisme reste à venir dans ce texte. Les électeurs socialistes seront-ils ravis d’apprendre que leurs élus demandent le "démantèlement des barrières commerciales mondiales"? Au contraire du « projet » qui, lui, réclame des « écluses douanières ». C’est Montebourg qui va être content d’apprendre ça! Et le pompon, que dis je, l’apothéose c’est le moment où le texte déclare que " la concurrence fiscale est acceptable dans la mesure où elle ne met pas en péril la capacité des États membres de percevoir les recettes qu'ils sont raisonnablement en droit d'attendre" Ce qui ne veut rien dire. Rien. Absolument rien. A part que la concurrence fiscale est acceptable, bien sûr ! Le reste est fait de crime secondaire comme cette demande de hausse du budget de l'UE et parallèlement de baisse des budgets nationaux. On comprend dès lors que le texte des socialistes et de la droite mette en garde « contre les risques d'un repli dans une Union fragmentée vulnérable au protectionnisme et au populisme". Evidemment il n’y a pas de danger plus grave…

Le pire quand même si c’est possible c’est le moment où cette prose laisse percer le front compassionnel de ses auteurs et révèlent l’idée qu’ils se font de la solidarité dans le moment dramatique que nous vivons. Ces gens-là ne changeront jamais. La démocratie chrétienne n’est pas pour rien la principale fondatrice de cette Union Européenne. Ainsi quand le texte "fait remarquer que les femmes, en particulier, courent un risque accru de vivre dans la pauvreté; constate que la03 pauvreté des enfants a augmenté dans plusieurs États membres pendant la crise; souligne le fait que cela est inacceptable, et que ces tendances négatives doivent être inversées;" Tout cela est bel et bon. Et que propose le rapport pour répondre à cette situation ? Il n'en appelle pas à l'Union européenne, pas aux Etats membres, mais…aux ONG! Mais oui ! Il "appelle par conséquent les organisations non gouvernementales existantes, en particulier, à former un réseau solide pour éradiquer la pauvreté des enfants moyennant des approches centrées sur les enfants, des objectifs spécifiques aux enfants, et à accorder une importance toute particulière aux droits des enfants". Eradiquer la pauvreté devient la mission des ONG. On se demande à quoi sert l’Etat. Mais précisément pour les sociaux libéraux comme pour la droite, l’Etat est toujours de trop.

Avez-vous entendu Nicolas Sarkozy se livrer à l’exercice qui vous pose un « homme-politique-responsable-et-réaliste » ? Il a fustigé le risque "d'explosion des déficits" si la gauche revenait au pouvoir. Il ne court aucun risque avec ce numéro. Tous les éditocrâtes ont déjà recopié à plusieurs reprises cette contine pour les enfants turbulents mais naïfs. Il n’aura donc jamais l’inconvénient qu’on lui demande des comptes sur son propre bilan à ce sujet. Personne n’a de mémoire ? Il y a matière pourtant. A force de réduire les impôts au profit des plus riches et donc d'appauvrir l’Etat, Nicolas Sarkozy a lui-même creusé la dette à un rythme record. Depuis qu'il a été élu en 2007, la dette a augmenté de prés de 20 points par rapport à la richesse nationale produite! Ce n’est pas rien tout de même ! Elle est passée de 67% du PIB à environ 85%. Où pouvez vous lire ces chiffres ? Qui en parle parmi les candidats à la candidature et autres ? Personne. Je me demande pourquoi.

Un analyste attentif pointerait que le creusement de la dette publique est une spécialité des gouvernements de droite et des libéraux spécialement. Mais où sont de tels analystes ? Pourtant tous les records historiques de creusement de la dette appartiennent à la droite. Ainsi avec Balladur et Juppé qui eux aussi l'avait augmentée de 20 points en 4 ans de 1993 à 1997. La dette c’est la droite. Ce n’est pas un slogan, c’est un fait. Quant à la gauche, je rappelle que le seul gouvernement à avoir fait baisser la dette depuis 30 ans est le gouvernement Jospin. Sous son mandat la dette est passée de 59 à 57 % du PIB. Sarkozy ferait donc mieux de se taire.

Evidemment certains au PS ont pris ces provocations au pied de la lettre. Sarkozy parle en pure langue scrogneugneu, et aussitôt ils tremblent d’envie de faire mieux. Ils ont donc cru intelligent de faire des démonstrations zélées d'austérité. Pierre 05Moscovici a ainsi expliqué dans les Echos du 28 juin que si elle gagne la présidentielle "la gauche devrait s'en tenir aux engagements pris" par Sarkozy devant "nos partenaires européens". Le démenti du grand état major de la rue de Solferino a mis deux jours à être écrit. Mais il vient du nouveau premier secrétaire, Harlem Désir. Les autres si bavards d’habitude ont caché leur tête dans le fond du bac à sable où ils jouent à la guerre des primaires. On se demande alors pourquoi organiser une élection puisque Moscovici annonce que rien ne changera en la matière. Il ajoute même que c'est "incontournable". Evidemment, mon cher ! Nous connaissons bien le discours de la "seule politique possible". C’est la marque des vrais connaisseurs réalistes-et-responsables. Sarkozy lui-même n’avait pas conclu autrement  sa conférence de presse. Il affirmait: "il n'y a pas d'autre choix pour notre pays". Donc vous êtes prévenus. Vous savez où est le pareil au même, de l’aveu même des intéressés. Notre but, au Front de Gauche, c’est précisément de montrer qu'un autre choix est possible. Les termes du choix sont donc clairs.

Les gesticulations de Nicolas Sarkozy se sont étendues contre la honte de l'envolée des hauts revenus. Face à ce scandale, Sarkozy applique désormais la même stratégie que face aux méfaits des banques ou aux profits des pétroliers. Il aboie le plus fort possible. Mais il ne mord jamais. Ainsi quand il n’hésite pas à dénoncer les "rémunérations choquantes" de "certains très hauts dirigeants" qui ne vivent pas "dans le même monde". Un avis de connaisseur. Il connait bien la question en effet puisqu'il s'est lui-même augmenté de 172 % au lendemain de son élection, l'indemnité du président étant passée de 7 000 euros à 19 000 euros mensuels. Et sa dureté en parole contre les plus riches est directement contredite par ses actes les plus récents. Sa réforme de l'ISF vient par exemple de faire baisser de 73 % l'ISF dû par les personnes détenant des patrimoines supérieurs à 100 millions d'euros. Ainsi va ce début de campagne. Des monologues qui se superposent et que rien ne vient troubler du côté de ceux dont c’est pourtant le métier de comparer, décortiquer, vérifier. Autre exemple du syndrome « cause toujours », à gauche, cette fois ci.

C’est peu de chose, mais je veux vous en prendre à témoin. Chacun trouvera partout de puissantes et répétitives injonctions à « débattre du fond » dans la campagne qui commence. La caste des éditocrâtes ne manque jamais une occasion de07 hocher du bonnet sur le thème pour admonester « les politiques ». Histoire de se justifier de courir vers les questions cruciales que l’on sait aux alentours des bidets. Dans cette ambiance de vertu civique et de concentration sur l’essentiel, François Hollande a publié une tribune dans le journal « le Monde » du 14 juin. Il propose de donner à un accord entre « partenaires sociaux » une valeur supérieure à la loi. Ce n’est pas rien en général. C’est même une bombe venant du candidat favori des sondages, potentiel président de la République. Que se passe-t-il ? Rien. Le journal « La Tribune » publie ma réponse à cette idée et un texte d’Alain Madelin approuvant François Hollande. Que se passe-t-il ? Rien non plus. Les éditocrâtes ont l’œil vissés ailleurs : sur le trou de la serrure chez Strauss Kahn. Je n’en dis pas plus à leur sujet car je crois que la cause est entendue de tous côtés. Mais si je me donne encore le mal de faire ces lignes c’est que je veux pointer qu’il y a pire désinvolture que celle là.

Que le cirque des chroniqueurs-amuseurs ne s’intéresse à rien est dans l’ordre normal. Ceux là font leur métier qui est de divertir et de vendre du papier et des espaces intercalaires pour entourer la publicité. En fait le plus étrange dans cette affaire c’est l’attitude de François Hollande après que deux personnes ont répondu à son texte. Quelle attitude ? Il ne dit rien, ne contacte personne, n’écrit rien de plus. Bref, un petit prout et puis s’en va. Ce n’est pas du mépris, juste de la gaminerie. Il avance ses idées comme ses blagues. Rien de constant, et mépris amusé pour tous. S’intéresse-t-il seulement à son idée ? Ou bien n’est-elle là que pour dire « je me suis exprimé ». C’est 11à croire qu’il n’a pas écrit lui-même son texte. Car qui a souffert à écrire compact sur des sujets aussi complexe ne lâche pas prise si facilement que le fait François Hollande. Croyez-moi. J’ai passé une soirée à écrire ma réponse. Je partais de notes et de mes propres discours antérieurs sur le sujet. Je ne le regrette pas. Cela améliore ma préparation et me permet de proposer des argumentaires bien construits à ceux qui me lisent. Je finis ma rédaction avec un texte de sept mille signes, après diverses amputations. Transmis à « La Tribune », le journal fit encore travailler quelqu’un, un vrai artiste, à diminuer la longueur d’environ mille signes. Je relus scrupuleusement le tout, ce qui ne se fait pas en cinq minutes. Et comme je n’arrivais pas à me résoudre à toutes ces ablations, je publiai sur ce blog, dans le corps de ma note, mon texte initial en version longue. Je raconte tous ces détails pour que l’on comprenne la relation qui peut se créer avec un texte, quel qu’il soit, quand on y travaille soi même. Sans parler du fait qu’on peut aussi être attaché à ce que l’on dit et propose dans le cadre d’une campagne comme celle-ci. François Hollande lui n’a aucun de ces reflexes « ordinaires ». Ni même la courtoisie de répondre à ceux qui s’intéressent à ce qu’il raconte. Ce qui nous montre que cela ne sert à rien peut-être de discuter d’idées auxquelles leurs auteurs n’attachent eux-mêmes aucune importance digne d’un minimum de continuité de leur part. Comme les directions syndicales n’ont fait aucune réaction sur le sujet et les fédérations patronales non plus, j’en déduis que je suis le seul à lire « Le Monde » où le seul à prendre au sérieux ce que dit François Hollande.

J’en étais là de mes pensées quand vient le point de presse du MEDEF. Madame Parisot s’émerveille des progrès formidables accomplis pour le nombre d’accords et de négociations conclues avec les syndicats. Hum. Mais ce n’est pas mon sujet. Car tout soudain, elle se réjouit de nouveau à bouche que veux-tu. Car selon la chef des patrons, "s'il y a un nouveau pas à franchir dans le dialogue social, c'est celui de la constitutionnalisation du dialogue social". "C'est ça le mot-clé, le concept qui permettrait à la France d'être à la pointe de la modernité sociale", a-t-elle dit pour enfoncer le clou. L’AFP a fait le lien que je me désespérais de voir jamais ! « M. Hollande, candidat à la primaire socialiste pour la présidentielle, avait estimé le 15 juin que "la Constitution devrait garantir à l'avenir une véritable autonomie normatives aux partenaires sociaux". Hurrah ! Le débat peut commencer, non ? Ca va être rock and roll car après Alain Madelin et Laurence Parisot, notez qu’un nouveau partisan de l’état corporatif imaginé par François Hollande vient de se prononcer pour cette trouvaille régressive. Il s’agit du secrétaire de la CFDT, François Chérèque. Celui-ci, à son tour, vient de souhaiter que la Constitution "reconnaisse l'existence et le rôle des partenaires sociaux". Du coup madame Parisot doit se sentir moins seule. De joie, elle rend à César ce qui lui revient. Non sans rappeler les droits d’auteur de l’organisation patronale. Elle s'est donc félicitée que M. Hollande ait "repris une proposition de « Besoin d'air", le manifeste du Medef, publié en 2007". Et vous ça vous fait quel effet ce genre de convergences ? Besoin d’air ?

Malgré la relaxe de Xavier Mathieu, l’acharnement continue ! J’espère ne pas lui avoir porté malchance en lui dédiant notre rassemblement place Stalingrad comme à un symbole de l’esprit de résistance dont a tant besoin notre pays. Comment oublier le cri qui monta alors après mes paroles : « Résistance ! Résistance ! ». Nous06 fumes tous cloués par la puissance de cette parole surgie des rangs, anonymes et personnels. Dans un pays où se font mille fichages ADN par jour et 900 000 gardes à vue par an, il faut du courage, beaucoup de courage pour refuser une prise d’ADN et s’exposer à des poursuites judiciaires. Surtout lui, Xavier Mathieu, qui est déjà tellement traqué ! Vous vous souvenez peut être. Mardi 28 juin, Xavier Mathieu passait à nouveau devant le Tribunal de Compiègne pour avoir refusé de se soumettre à ce prélèvement. Jugé le 3 mai 2011, le procureur avait requis 1 mois de prison avec sursis. Puis le verdict a été rendu : Xavier a été relaxé. Enorme ! Le juge a donné l’argument qui compte dans l’esprit des principes de la loi républicaine. On ne peut considérer qu’un syndicaliste qui agit dans le cadre d’une action syndicale puisse être traité comme un délinquant ! Ses attendus montrent qu’une décision de justice n’est pas un simple suivisme de caractère automatique à la lettre de la loi. Dans les couloirs du tribunal les camarades faisaient exploser leur joie : « Relaxé ! Relaxé ! », comme un slogan de lutte. Ce jugement lui avait enfin rendu un peu d’optimisme ainsi qu’à ses proches. Car ne l’oublions pas. Xavier Mathieu est un être humain, pas un symbole abstrait. Leur joie a pourtant été de courte durée. Le parquet, c'est-à-dire le ministère de la justice en quelque sorte, a fait appel du jugement de relaxe. On recommence donc tout à zéro. Maître Marie-Laure Dufresne-Castets, avocate du syndicaliste, dénonce « une forme d’acharnement judiciaire face au symbole de cette lutte victorieuse. Face à un juge d’un remarquable courage, gardien des libertés individuelles, le verdict a redoré l’image de la justice française, une justice libre, préservant les principes du droit pénal ». Xavier Mathieu est plus direct. Il nous interpelle tous. Il situe sa position en termes de lutte collective d’intérêt général : « Maintenant, il ne reste plus qu’à savoir si face à cet acharnement, les syndicalistes, les militants politiques et associatifs tiennent vraiment à cette jurisprudence ! J’appelle à une grande mobilisation de tous ceux qui m’ont soutenu jusqu’à aujourd’hui afin d’obliger les dirigeants politiques à changer voire abroger cette loi scélérate ! Vivre libre ou Mourir ! Que vive et se développe la résistance ! ». Compris ? Tous à vos postes de combat ! En soutien au courage manifesté par le juge ! En solidarité avec tous les militants qui, à l’image de Xavier Mathieu, refusent la criminalisation du syndicalisme ! Impliquez-vous dans un soutien actif et engagé à toute forme d’action allant dans le sens de ce combat.

Qui suis-je ? Je m’amuse des portraits qui se font de moi. Il est, semble-t-il, impossible de me prendre comme je suis. La raison sans doute c’est que je ne rentre pas dans les cases connues et prévues. Les uns, décrivant la pluralité des regards qui peuvent se porter sur moi comme sur toute personne n’étalent donc que leur perplexité. Un révolutionnaire avec une cravate ? Un barbare cultivé, un violent raffiné. Caramba ! C’est moi. D’autres s’essaient frénétiquement à me faire endosser le 09costume d’un autre. Celui de Georges Marchais, celui de François Mitterrand, à présent celui du général De Gaulle. Si j’étais fatigué je dirai que c’est autant de prétexte pour ne pas parler du fond de ce que je dis. Non par ignorance mais par flemme. La grosse flemme des bavards qui se croient intéressants avec leur analyse du café du commerce, ne lisent rien, n’écoutent rien mais jacassent. A dernier épisode, on alla jusqu'à passer une bande sonore avec la voix du général pour montrer… montrer quoi ? Je ne sais pas. Que je parlais comme lui. Que je dise tout autre chose, et à maints égards souvent le contraire a paru totalement secondaire. C’est cela qui est remarquable. Certains mots appartiennent au vocabulaire courant de la rhétorique politique. Ainsi de la « petite popote sur son petit feu ». Des mots, des phrases circulent ainsi d’un bout à l’autre de l’horizon. Les posséder et les utiliser c’est ce qui s’appelle la culture. Heureusement que les vers, les images, les musiques  passent de l’un à l’autre ! Le phénomène porte un nom : la condition humaine. Vivement le jour où quelqu’un recensera les emprunts des autres à mes discours. Sans vantardises on verra que je suis bon achalandeur. Au cas particulier voici comment l’intonation « gaullienne » vient aux lèvres. C’est purement technique. Quand on doit parler à plein poumon, comme j’étais obligé de le faire, la cadence doit ralentir pour tenir le souffle et la phrase doit s’allonger pour éviter de donner l’impression d’aboyer. Donc on se retrouve dans le cas de quelqu’un qui lirait un texte écrit. C’est exactement celui dans lequel se trouvait le général. Il écrivait ses textes, puis il les apprenait par cœur et il les récitait. Réciter est incompatible avec un débit rapide. Le reste vient par surcroit. Le verbe placé à la fin de la phrase qui rallonge le pas du récitant est une conséquence de la culture latine. J’ai fait du latin  pendant sept ans, comme Michel Denisot. Et la voix grave est due au timbre de voix masculin de ceux qui ont beaucoup fumé et qui ont une grande cage thoracique. C’est cela qui fit le style du débit oratoire. Mais je suis heureux que l’on me compare à De gaulle l’orateur. J’ai eu ma période Malraux si vous voulez savoir, celle où pour d’autres raisons tout aussi techniques d’aucuns croyaient entendre sa voix en entendant la mienne. Et ma période Badinter. Je suis une synthèse de tout cela. Parfois une influence affleure, parfois une autre. Ca s’appelle avoir vécu et vivre encore. Très fort.

Et maintenant divers petits coups de spot sur des petites choses qui me préoccupent et que j’ai du mal à mettre à distance. Vous connaissez le site Bellaciao ? On y trouve toutes sortes d’analyses souvent intéressantes notamment sur des points de doctrine marxiste. L’inconvénient est un ton incroyablement haineux lorsqu’il s’agit de moi. Je ferai mieux de dire un ton puéril. Quand je vais voir le site et que je tombe là-dessus je m’amuse beaucoup de ces gesticulations et outrances qui me rappellent le bon vieux temps des polémiques entre diverses factions maoïstes. Mais jusque-là c’était de la politique. Comme tel il est normal que tout se discute et que tout se critique même très rudement. Si j’en parle c’est qu’un franchissement se fait ces temps-ci qui m’inquiète. Vient maintenant de la violence sur les personnes et un ton étrange. Cette fois-ci il s’agit de ma camarade Leila Chaibi. C’est la figure de proue du groupe L’appel et la pioche. Ceux qui organisent les pique-nique « sauvages » dans les grandes surfaces. Je doute que l’un quelconque des petits bourgeois qui s’en prennent à elle, ait jamais fait une action de cette sorte. Ici c’est une révélation : elle serait directrice de casting. Plusieurs commentaires de ce blog ont répercuté cette information selon la logique stupide bien connue qui consiste à colporter une rumeur pour pleurnicher un démenti. Directrice de casting n’est pas une profession infâme. C’est un métier légal et délicat. Qui n’empêche nullement d’être de gauche. Mais Leila n’est pas directrice de casting. C’est une invention pure et simple. Elle a répercuté sur son réseau une offre d’emploi d’une directrice de casting. Ceux qui y auront répondu auront un revenu et je crois que ça les dépannera bien. Bellaciao mène des luttes répugnantes contre les personnes. Vous trouverez disproportionné que je m’intéresse à une question aussi limitée et à des gens aussi ridicules. Mais je veux quand même le faire pour renouveler les mises en garde que je formule sur ce thème à de nombreuses occasions. Il est vital pour notre gauche de ne pas sombrer dans les délires sectaires et de sanctionner ceux qui s’y abandonnent. Le dénigrement, l’insinuation, l’injure ne doivent jamais être nos méthodes. Ces lèpres ont dans le passé autorisé les crimes les plus odieux. Dans le moment, ces méthodes sont celles des médias voyeuristes qui sont en train d’assassiner tout le débat politique avec les commentaires et insinuations sur les personnes autour de l’affaire DSK. Nous ne pouvons les critiquer que si nous sommes nous-mêmes irréprochables dans nos méthodes. Leila Chaibi est une formidable militante politique. Son courage et celui des camarades qui militent avec elle est remarquable. J’aurais bien aimé qu’elle soit directrice de casting. Sans doute qu’elle gagnerait mieux sa vie. Et je sais que ça n’enlèverait rien à son dévouement aux autres.

Vous vous souvenez peut-être de mon récit a propos de la lutte des précaires de L’Ecole Normale Supérieure. « Le Monde » avait fait une demi-page sur le sujet et ce fut décisif pour l’information sur cette action menée par des gens simples et désarmés dont certaines cumulaient les contrats à durée déterminée depuis dix ans dans cet établissement. Dans cette lutte les jeunes étudiants avaient pris fait et cause pour les salariés. Un évènement. Un signal du temps présent où la jeunesse qui réussit ne se détourne plus de ceux qui galèrent. Donc, après plusieurs mois de grève, les agents contractuels du restaurant et de l'entretien de l'ENS de la rue d'Ulm ont obtenu des CDI pour tous. Le travail avait repris depuis plusieurs semaines. Tout soudain la Direction a rouvert unilatéralement les hostilités ! Elle convoque en catimini, pendant les congés d'été, le 12 juillet, des conseils de discipline contre 9 élèves fonctionnaires, auxquels il est reproché d'avoir participé à l'occupation des locaux de la Direction pendant le conflit. Plusieurs d'entre eux sont syndiqués à la CGT FERC Sup ou à SUD Etudiants. Mais ce sont aussi des militants politiques du Front de Gauche ou du NPA. La sanction maximale possible est l'exclusion de ces élèves. La direction n’a pas les moyens de ce bras de fer et nous préférons l’en prévenir. Je ne demande qu’à faire de la directrice de cet établissement la figure de mes discours pour illustrer ce qu’est une personne qui prétend faire des cours d’éthique et traite ses employés de cette façon indigne puis ses étudiants avec ces méthodes. Ces élèves doivent être félicités pour leur civisme. Ils ont parfaitement compris les leçons de l’école républicaine concernant le respect du a la loi et donc au code du travail qui interdit la reconduction infinie des contrats précaires. Ils ont parfaitement assimilé les leçons d’altruisme de notre enseignement public qui commandent de se soucier du sort de ses semblables même quand on n’y a aucun intérêt personnel. A l’inverse, la direction de l’établissement devrait être au minimum admonestée pour sa gestion grossière du conflit, pour l’image détestable donnée de l’établissement et pour l’illégalité de ses méthodes de gestion du personnel. Je vous tiendrai largement informé de la suite de cette affaire.

Le texte de mon discours du 29 juin, place Stalingrad a été retranscrit. Il est en ligne sur ce blog. Un grand merci à ceux qui ont fait ce travail. Ceux qui se proposeraient pour faire ce type de travail, qu’il s’agisse de mes discours ou de ceux d’autres porte-parole de notre Front, doivent savoir que c’est extrêmement précieux. D’abord pour ceux qui n’entendent pas mais participent à notre combat. Ensuite pour nous qui prononçons ces discours qui sont souvent le résultat d’un long travail préalable, même si comme moi je n’écris jamais davantage qu’un plan. Si vous êtes en forme pour tenir cette action, vous pouvez nous en informer en déposant un message que le webmaster fera suivre. D’avance mille mercis.


475 commentaires à “François Hollande s’intéresse-t-il à ses propres idées ?”
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  1. turmel jm dit :

    @ 199 ddmm
    Des milliers de gens votent toujours et encore malheureusement pour le PS, croyant qu'il représente le moindre mal, qu'il peut changer leur quotidien sans tout bouleverser ce qui leur fait peur, nous ne pouvons que le regretter.
    Si nous désirons les convaincre un jour, ce qui pour un grand nombre est absolument possible, nous devons agir en responsables politique.
    Imaginez quels seraient les dégâts définitifs auprès de ces citoyens à la sensibilité de gauche si nous agissions comme vous le souhaitez. La question de la crédibilité du FdG alors oui serait bien posée, mais pas dans le sens que vous pensez.
    Après, la question très secondaire "d'écouter ou pas", cher(e) ami(e), militant communiste, il y a bien longtemps que j'ai réglé cette quadrature du cercle, et je ne suis pas le seul. Nous sommes tous des citoyens libres de nos actes lors du vote, ou alors, pour quelle raison mettre des isoloirs ? C'est ce que JL Mélenchon s'évertuait à expliquer aux journaleux du temps où l'ex affameur du FMI était supposé représenter la gauche au second tour.

  2. breteau jean claude dit :

    Légère erreur, Le Pen n'est pas contre le système, il estime qu'il ne va pas assez loin. Retraite à 70 ans, privatisation de la sécu, école privée, la fin des 35 heures et le reste. Cela ressemble beaucoup à l'ultra libéralisme de tous ceux qui ont voté oui en 2005 qu'au programme du Front de gauche. Petit rappel utile, Le Pen est milliardaire. Ses intérêts n'ont rien a voir avec ceux du peuple. Ne pas tomber dans la manip médiatique, c'est y voir clair pour voter.

  3. lisou19 dit :

    Hélas, "Hellas" (Grèce). Il ne s'agit pas de savoir si on va voter pour Aubry au second tour. Il y a plein de gens qui vont le faire au premier tour, hélas. La réalité d'aujourd'hui ne sera pas celle de demain. La réalité politique non plus. Elle va exaspérer les électeurs. Ils ne faut pas se focaliser sur les élections. Convaincre les citoyens de faire la révolution citoyenne passe par un rejet, déjà présent dans l'esprit des gens, du système politique en place. Le peuple aspire à un toit, pouvoir se nourrir et élever ses enfants. Point! Personne à l'heure actuelle peut garantir que ce sera la réalité de demain. L'exemple de la Grèce fait peur, car on ne veut pas que ça nous arrive, à nous français. Et pourtant !
    Les personnes que je côtoie quotidiennement ont peur du chômage, des salaires qui baissent par rapport au niveau de vie et des difficultés dans l'éducation de leur progéniture. Et ils ont raison.
    Aubry peut garantir tout ça ? non ! Le Pen peut garantir tout ça ? non ! Joly le peut-elle?
    Mélenchon peut apporter des solutions inédites en France, comme Correa l'a fait en Equateur. Et il va le faire. Je dis ça pour mes amis communistes qui sont frileux avec Mélenchon, surtout les élus, car ils se rendent compte que sans alliance avec le PS sur le plan local, leur mandat va sauter aux prochaines élections.
    Il se passera ce qui se passera en 2012. La révolution avance. Vous ne la voyez pas. Parlez aux gens ! Ils iront vers le plus crédible par rapport à leur problème.
    Voter Aubry, mais c'est d'un dépassé...

  4. françois dit :

    Nous devons l'emporter en 2012, cela est tout à fait possible, mais:
    1- les abstentionnistes doivent avoir envie de voter pour nous et pour cela il faut rester droit dans nos bottes, c'est à dire pas de désistement au 2ème tour pour le PS. En aucun cas. Plutôt crever.
    2- Les électeurs qui se tournent vers le PS en général doivent recevoir le message simple et clair, la gauche c'est nous.
    Le PS n'est plus de gauche maintenant. Donc il ne faut pas brouiller le message, Mélenchon actuellement manque de radicalisme et cela permet aux socialistes de rester le cul entre deux chaises.
    Une partie des socialistes et des écolos doivent voter pour nous.
    3- Si nous perdons pavillon haut, tout n'est pas perdu. Aux élections législatives qui suivent nous aurons été crédibles aux yeux de tous ceux qui résistent, pour certain en ne votant pas.
    Nous pouvons alors l'emporter.

  5. thierryjay93 dit :

    @ Lisou 19
    Depuis 2009, dans le cadre du Front de Gauche et donc hors alliance avec le PS, les positions électorales des communistes ont été consolidées. Donc, pour le PCF, leur survie ne passe plus nécessairement par cette alliance avec le PS.
    Le vote favorable au PS au second tour de 2012 ? J’avais pris beaucoup de plaisir à voter Mitterrand, et même Jospin, et le PS à chacune des élections. Je n’en éprouve aucun regret.
    Depuis 2002, les socialistes ne savent plus qui ils sont, ils s’entourent d’experts qui se contrefichent des souffrances populaires et pour eux seuls comptent, l’appétit du pouvoir.
    Par conséquent, il est pertinent de se poser la question de se qui les distingue fondamentalement de la droite. La droite est acteur enthousiaste du système capitaliste fou. Les socialistes en sont les idiots utiles.
    La question n’est pas de savoir s’il faut voter pour le PS, c’est second, mais s’il est possible à la vraie gauche qu’incarne le FG, de convaincre suffisamment d’électeurs pour être aux deux premières positions du 1er tour.
    Les évènements actuels autour de la catastrophe financière qui s’annonce, de l’inefficacité des plans d’ajustements structurels imposés par la troïka, de l’invraisemblable machine a-démocratique de la commission de Bruxelles, le tout avec le consentement béat des socialistes par ailleurs admiratifs des Papandréou, donnent raison à nos analyses.
    La véracité de nos analyses doit être le point d’appui à la crédibilité d’un programme d’alternance, radicalement concret et fiable. Si la campagne électorale, qui risque de se concentrer non pas sur le fond, mais sur les styles et le people, permet à Jean-Luc Mélenchon d’imposer le débat des idées, alors le FG à de sérieuses chances de séduire les abstentionnistes, d’ébranler les actuels électeurs socialistes et écologistes plongés dans le doute.
    Si nous parvenons à ce résultat, la question du report des voix au second tour au profit du PS ne se posera donc plus.

  6. Christian B dit :

    @Nicolas VDR 193
    Je rajouterais que cela fait 30 ans que cela dure, le report pour le vote utile.
    Après le PS fait une politique de droite avec des aménagements de gauche, mais il ne remet rien en cause sur le pourvoir de l'économie aux mains de la finance (on se souvient de la phrase de Jospin), sur le partage des richesses et la démocratie réelle, citoyenne. En effet, les élections, c’est d’abord expliquer un programme nébuleux, puis voter utile, et on en prend pour 5 ans. Ensuite, on a le droit de fermer sa gueule jusqu'à la prochaine fois.
    Cela s'appelle la monarchie Républicaine.
    Alors ça suffit, il faut stopper cela, et en aucune manière se déplacer pour le PS, si par malheur il était au second tour. Ou alors il faudrait des accords gravés dans le marbre avec le FdG, mais ils ne le feront pas.
    La seule solution est de tout faire pour que les Français comprennent que nos idées ne sont pas virtuelles, mais vivantes, authentiques, concrètes et qu'ils se prononcent en majorité dans le premier tour pour leurs idées et aspirations. Oui, je crois vraiment qu'on peut gagner au premier tour et au second.

  7. Saul dit :

    @ François post 205,
    Entièrement d'accord, ce vote utile n'est qu'une escroquerie et finalement une manœuvre antidémocratique.
    si Mélenchon appelle au vote PS à un second tour, il ne ferait que confirmer ceux qui l'accusent de jouer en réalité les rabatteurs pour le PS.
    Encore que si ce n'est qu'à la présidentielle ! La catastrophe serait des appels à l'union avec le PS pour les législatives qui suivraient. Là ce serait la fin du FdG.
    En tout cas perso vote blanc au 2nd tour si Mélenchon n'y est pas, quels que soient les candidats qualifiés.
    Plutôt crever que voter PS.

  8. ddmm dit :

    Très bien, alors comme le préconisent certains, tous pour le PS au second tour !
    Quelques strapontins au gouvernement, l’escorte des sociaux démocrates dans l’accompagnement de la démolition, tout comme avant quoi… Rien ne change alors ?
    Dans ces conditions, le monde ne s’arrêtant pas en 2012, ne peut on pas craindre que le FN récupère encore des voix pour la suite ? Où se reportera la désillusion prévisible pour nombre d’électeurs de gauche ?

  9. Lisée dit :

    Mélenchon au 1er tour, c'est sûr. Au 2ème, je crains malheureusement que non. Alors !
    - soit je revote Mélenchon au 2ème, donc vote blanc,
    - soit désistement républicain pour Aubry.
    - soit je mets une enveloppe vide dans l'urne.
    Aubry est un moindre mal pour les moins favorisés plutôt que Sarko ou un semblable. Mais alors, voter Aubry au 2ème peut sembler donner raison à l'aile gauche du PS qui dit "venez nous renforcer dès le 1er tour pour tirer le parti à gauche" (on connaît la chanson depuis longtemps). Et alors plus besoin de front de gauche.
    Ou bien, le front de gauche se reporte sur Aubry au 2ème, à condition d'avoir obtenu des avantages écrits importants en faveur des moins favorisés.
    Ou le front de gauche ne donne pas de consigne de vote pour le 2ème tour.
    J'en suis là. La campagne n'est pas encore vraiment lancée. Nous avons encore un peu de temps pour la réflexion pour le 2ème tour.
    Ce qui ne m'empêchera pas de faire la campagne du 1er tour pour Mélenchon dès que le programme du front de gauche sera connu et imprimé, qui servira de base pour nos rencontres militantes avec les électeurs sur les marchés et autres.
    Amicalement,
    Lisée.

    Amicalement.
    Lisée.

  10. Rachel dit :

    @Lisée
    Gardez bien à l'esprit que la Grèce est dirigée par un social-démocrate, président de l'Internationale Socialiste, et qu'il est soutenu par le PS et Aubry, qui a aussi osé soutenir Lagarde comme candidate à la direction du FMI. J'ai comme l'impression que les Grecs ne voient plus la différence entre la droite et cette gauche. Si vous pensez directement que le Front de Gauche ne peut pas accéder au second tour, et gagner, alors vous vous résignez à finir comme des Grecs.

  11. sha1966 dit :

    @ gilbert (165)
    La main d’œuvre d'ailleurs c'est des personnes en situations illégales, ce sont des travailleurs de l'est de l'Europe (Pologne, R. Tchèque, Slovaquie, Hongrie, j'en ai vu construire des hôtels entiers dans certaines stations de sports d'hivers ou j'ai travaillé) qui viennent sous contrats de leur pays. Il faut le dire çà existe.

  12. Saul dit :

    Franchement, je ne vois vraiment en quoi le PS, c'est le moins pire pour les moins favorisés. Certes ils donnent quelques miettes à leur nécessiteux histoire de les faire taire, mais c'est toujours la même politique libérale de destruction de nos services publics, de destruction de la nation et asservissement à la finance mondiale, la même politique favorisant les privilèges. Pour se démarquer, ils ne font juste que du sociétal type "le nom de la mère donné à l'enfant", "le vote des immigrés" (ça fait 30 ans que c'est au programme, mais ça ne sera jamais appliqué, car sinon quoi mettre dans le programme ?) bref rien que de l'urgent !
    C'est vrai ça se voit moins avec eux, comme le disait un pote : "la différence entre la droite et la gauche [comprendre : le PS], c'est que la gauche rajoute du beurre pour que ça passe mieux, c'est tout..."
    Même la cuisine au beurre, j'aime pas.

  13. Rachel dit :

    À lire certains commentaires, j'ai vraiment l'impression que beaucoup de gens oublient complètement le contexte international dans lequel nous sommes. Ohé, les gens, nous vivons une crise monumentale (économique, écologique et démocratique). Le PS que vous avez connu est mort, exactement comme le PS grec. Leurs politiques sociales sont désormais inapplicables, puisqu'ils soutiennent le Traité de Lisbonne, le Pacte Euro +, et avec la crise, et le FMI et la Commission Européenne qui nous tournent autour, on finira comme les Allemands sous Schröder si le PS passe. C'est pourtant simplissime ! Je tombe de ma chaise à chaque fois que je lis ou entend un commentaire qui ne prend pas ce contexte en compte.

  14. françois dit :

    Imaginez un Jean Luc Mélenchon qui annonce tout de go: "plutôt crever que de voter Parti Socialiste". D'un coup tous ceux qui ne croient plus en rien sont galvanisés et les mous du PS savent qu'ils ont perdu.
    Le capitalisme est en crise généralisée nous devons être le fer de lance, la lumière qui éclaire le chemin dans la tourmente qui arrive. Le peuple, dont je suis, ne comprend pas qu'on puisse, en ce moment, regarder à droite, à gauche ou en arrière. Un seul chemin, devant. Je comprends les petits calculs des notables, mieux vaut une petite pensée pour le PS que de ne pas être élu.

  15. JeanClaudeVandale dit :

    Si, aidé par une médiacratie inféodée, le travail de sape intellectuel, organisé par quasiment les mêmes politiques successives depuis plusieurs années, dont le processus c'est fortement accéléré cette dernière décennie, consistant à maintenir la population dans l'ignorance et la bêtise, favorisant la pensée unique, tentant de l'abrutir 24/24 à la TV, la radio et à n'importe quel coin de rue avec une myriade de spots publicitaires indigestes, et encourageant le public à se complaire dans la médiocrité intellectuelle n'a pas atteint son but, alors le Front de Gauche et Jean Luc Mélenchon peuvent afficher plus que de grands espoirs pour 2012.
    Aussi, les élections lors des primaires d'Europe Écologie m'ont conforté dans l'idée qu'il y a finalement bien moins de moutons de Panurge que ce que les sondages bidonnés, avec lesquels on nous matraque, veuillent bien le laisser entendre.
    Vivement que tous les candidats pour 2012 soient désignés, afin que le débatteur hors pair qu'est que Jean Luc Mélenchon, mette la plupart de ses interlocuteurs devant leurs contradictions et leurs mensonges, surtout l'UMP et le PS, La Pen ayant déjà eu son compte sur BFMtv. Cela dit, je ne serai pas contre le fait de la voir se prendre une nouvelle claque.

  16. Lisée dit :

    à Rachel et à Saul,
    Je suis bien d'accord avec vous.
    Mais je ne vois pas en quoi être réaliste et prévoir que Mélenchon ne sera probablement pas au 2ème tour c'est être défaitiste ou s'aligner sur la politique de centre droit du PS.
    Cela ne m'empêchera pas de faire mon possible pour la campagne du 1er tour. Et quand on a fait tout son possible, on a fait son devoir.
    Mélenchon lui même a dit que le PS au 2ème tour c'était la même politique que la droite "avec quelques sparadraps en plus".
    Est-ce que je prends les sparadraps pour les moins favorisés, est-ce que le front de gauche peut espérer des avantages plus importants pour ces classes sociales ou est-ce que je me désintéresse de la question.
    Permettez qu'on se pose ces questions, ce qui n'enlève rien à la campagne du 1er tour.
    Amicalement,
    Lisée.

  17. Nicolas 70 dit :

    @ saul
    J'ai déjà lu votre prose, avec plaisir, sur d'autres sites.
    Soyez réalistes : Jean-Luc Mélenchon appellera à voter pour le PS au 2ème tour comme tous les partis de gauche et d'extrême-gauche l'ont fait jusqu'à présent.
    Le défi de Jean-Luc Mélenchon et du FdG est, selon moi, d'être devant EELV aux Présidentielles en vendant cher l'appel au vote PS au second tour. En effet, EELV a bien négocier son accord avec le PS aux Sénatoriales ce qui risque d'être préjudiciable à des élus PG ou PCF.
    J'espère que la monnaie de la pièce sera élevée aux Législatives et que le franc sera fort.

  18. Papa dit :

    Il nous faut raison garder !
    Il ne s'agit aucunement de savoir ce que le Front de gauche fera pour le second tour, mais de savoir ce qu'ensemble nous allons faire pour que nous fassions grandir notre score du 1er tour !
    Le reste n'est que pré-supposé. Allons à la rencontre des Français qui souffrent de cette politique du grand capital.
    Nous envoyons une bouée de sauvetage. Que les Français s'en servent, sinon le futur pouvoir, qu'il soit UMP ou PS ne réglera aucunement les difficultés présentes.

    "Ce n'est pas la conscience des hommes qui détermine leur être, mais inversement c'est inversement c'est leur être social qui détermine leur conscience!"
    Karl Marx - Contribution à la critique de l'économie politique

  19. Remo dit :

    Il faut sortir de sa tête le venin du "Mélenchon ne peut pas être au second tour". Ca entretient l'idée que de toute façon, le vote raisonnable, c'est pour le PS, alors autant voter PS dés le 1er tour.
    Non, il faut s'imprégner mentalement que nos idées peuvent être au second tour. Il faut le dire, le répéter, pour que ceux qui hésitent autour de nous, se disent pourquoi pas? au lieu de c'est impossible".
    Bien sûr que ce sera difficile, que l'obstacle est costaud, qu'on va se manger des coups bas, de la désinformation, du chantage idéologique, des accusations dégueulasses, des anathèmes. Tout ça aura pour but de faire croire que le vote PS restera toujours le vote raisonnable quand on est de gauche. Alors autant affirmer pour soi-même et pour les autres : Le vote raisonnable, je l'emm... !

  20. Saul dit :

    @ Nicolas 70,
    thanks :-)
    Qu'il appelle à voter PS au 2nd, je ne me fais pas d'illusions, et si ça ne se limite qu'à ça, ce ne sera pas bien grave. Mais il prendra le risque de se voir labellisé "supplétif du PS".
    Je pense quand même que le report de voix FdG - PS sera des plus mauvais, que sa consigne ne sera pas suivie, même au nom du "devoir républicain".
    Car pour tout dire, le PS et l'UMP n'ont plus rien de républicain et ne le sont pas plus que le FN. Comme ce dernier, ces 2 partis trahissent et sapent la République.

    @Lisée,
    Qu'on se pose la question, oui certes mais dites vous bien que ces sparadraps, c'est une emplâtre sur une jambe de bois. Ces classes sociales défavorisées n'ont rien à espérer comme avantages de la part du PS, ils n'auront droit qu'aux miettes, et cela s’avèrera encore plus catastrophique, car suscitant la division parmi ces catégories de population. Cf. l'idée de Terra Nova le think-tank du PS, ils préconisent carrément d'abandonner le populo estampillé gaulois qui serait perdu pour eux, au profit de ceux issus de l'immigration. Le PS est totalement sur cette ligne, et donc imaginez ce que ça donnera une fois celui ci au pouvoir : un boulevard pour le FN, vu les réactions de frustrations et de rancœur que cela aura suscité.
    Ajoutons que le PS, on les a déjà vu à l’œuvre au pouvoir, et rappelons le encore, c'est un de leur gouvernement qui a le plus privatisé et démantelé nos services publics, sous toute la Vème.
    Le PS, c'est la même politique que la droite mais version mort lente, et un risque accru d'avoir un parti extrémiste au pouvoir à l'avenir.
    La droite, c'est la même politique mais de manière plus brutale ce qui aurait comme avantage de réveiller les consciences populaires, et de les amener à voir la gauche (la vraie), comme seule alternative crédible.

  21. françois dit :

    Je suis d'accord avec cette citation de Marx.
    C'est pourquoi nous ne voulons plus des "sparadraps" du PS qui nous tiennent dans un état de sous humanité. Le jour ou je serais convaincu que Mélenchon appellera à voter PS, je rendrais ma carte PG.
    Je retournerai d’où je viens, un mec qui ne participe pas à "élection piège à con".
    Il faut vous mettre dans le crâne que les abstentionniste sont eux la radicalité concrète, mais pas en baratin.

  22. phiphibrin de tole dit :

    Je suis venu, j'ai lu, mais je n'en ai qu'un...!
    Je suis en accord avec votre propos monsieur Mélenchon. Le mix entre communisme (utopique,à mon sens) et socialisme tient la route. Vous en faites la démonstration. Vouloir tout remettre à plat, et redistribuer les rôles, cartes (ce qu'on veut, en fait, je ne suis pas sectaire) avec comme priorité l'équité, l'égalité pour tous, c'est beau, et louable. Et vous donnez vraiment l'impression d’être sincère, convaincu et d'avoir les épaules (j'ai failli glisser,chef) pour y parvenir. En trois mots: je vous suis. Mais saurez-vous remettre à plat la situation élitiste des élus? Saurez vous scier la branche sur laquelle vous êtes ? Celà dit, pour le vote du 2eme tour, il faut s'attendre au pire. Ça fera moins mal (mets de l'huile, qu'il disait). Le ps restera une valeur refuge (je sais, c'est dur à lire). Mais imaginez Martine Hollande président(e): pourquoi pas Mélenchon premier ministre? Quelle gueule ça aurait ! Dites-moi, svp, s'il est réellement utopique de ma part de vous imaginer à la tète d'un tel gouvernement ?
    Bon vent à toutes et tous.

  23. Nicolas VDR dit :

    @ Lisée 209
    Aubry est un moindre mal pour les moins favorisés plutôt que Sarko ou un semblable.

    Je ne veux pas choisir entre la peste et le choléra. La France est suffisamment tombée dans la médiocrité comme ça pour continuer de voter "utile". Nous avons eu affaire à des traitres (PS) qui ont contribué grandement à la privatisation de masse (Jospin est le plus grand privatiseur, ayant suivi les conseils d'un certain DSK), à la quasi mort du syndicalisme, à la destruction du PC. Bon, ça va, on a essayé, on s'est trompé, ça marche pas. On les croyait à gauche alors qu'ils œuvraient pour le libéralisme et ceux d'aujourd'hui, c'est kif kif (peut-être à l'exception de Montebourg, et encore...).

    Maintenant, si une bonne partie de la population électorale vote à droite alors qu'elle est dans la mouise et qu'elle à peur des rouges et de la gauche en général, et bien qu'elle continue à bouffer de la m...de.

  24. turmel jm dit :

    @ 208 ddm

    Non! Seulement tout faire pour battre la droite. A défaut de pouvoir mettre un terme à ses recettes fussent elles appliquées par des gens dit de gauche.
    Agir ainsi, nous permet de garder contact avec ces milliers d'électeurs qui se positionnent toujours PS au premier comme au second tour.
    Qui plus est, se désister ne veut absolument pas dire se rallier, rien ne nous interdit d'expliquer par ailleurs notre démarche, afin de ne pas en rajouter sur les illusions qui, s'ils elles devaient exister seraient très vite déçues.

  25. Genialle dit :

    Vous avez tous une boule de cristal devant vous pour savoir qui va ou sera peut-être au 2éme tour ?
    Nous votons une première fois et attendons, le reste viendra !
    Pour demain, voila ce que j'ai lu. C'est donc une légère majorité de sondés, dont 30 % plutôt pas favorables et 21 % pas du tout favorables, qui se déclare opposée à l'intervention de la coalition militaire en Libye, formée notamment de la France, du Royaume-Uni et des Etats-Unis contre les forces du colonel Kadhafi." Donc il parait que 51 pour cent des Français sont contre l'intervention militaire en Libye. Et 482 députés sont pour. Là il y a un vrai problème.
    Si nous étions en démocratie, on nous demanderait notre avis (car je pense qu'il y a beaucoup plus que 51% des Français qui sont contre) et donc nous cesserons vite fait cette guerre stupide et qui nous coûte très cher aussi bien sur un plan financier que moralement. Je pose une vraie question : que peut-on faire concrètement ? Maintenant, pas dans un an.
    A vous lire.

  26. riberolle guy dit :

    La manifestation organisée par le collectif des nuits du 4 août n'aura finalement pas lieu à Eymoutiers (87), la mairie ayant eu peur, mais à Peyrelevade (19). Donc démonstration le parti dit Socialiste n'aime pas l'abolition des privilèges, des privilèges capitalistes à notre époque, et dès demain moi je boycotte le vide grenier de cette commune. Faites donc comme moi.

  27. jean 28 dit :

    @ A ceux qui sont déjà branchés sur le 2ème tour
    Jean-Luc a déjà déclaré que le soir du 1er tour il s'exprimera au nom du FdG (les 6 composantes) et non pas en son nom seul, ni en celui du PG.
    En France, aucun parti ne fait seul 50% des voix, donc il doit s'allier pour gouverner.
    Je pense que le FdG peut arriver en tête au 1er tour, donc pour que le FdG gagne au 2ème tour, il lui faudra trouver des alliances, avec qui le PS ? EELV ? Comment faire venir à nous ces millions d'électeurs ayant voté socialiste ou vert ?
    Si le FdG frôle la victoire et que le PS est légèrement devant nous, comment allons nous valoriser le vote de ces millions de citoyens et de citoyennes qui nous ont donné leur confiance et qui veulent un profond changement ?
    La réponse viendra en son temps, elle dépendra de notre score au 1er tour, donc aujourd'hui l'heure est à gagner les consciences à notre combat, à se mobiliser pour la création des centaines de comité FdG dans tous les départements pour débattre et diffuser notre programme et pour gagner!

  28. Jake B dit :

    Second tour
    D'abord, étant donné qu'on ne parle pas du Front de Gauche (encore ce matin sur notre belle radio nationale France Inter, Sarko, Le Pen, Hollande, Aubry, Borloo, et Joly pour le dernier sondage, les autres exit, inconnus). Donc puisque l'on n'en parle pas, sauf pour en dire du mal, je n'ai pas trop d'illusions. Ce qui ne m'empêche pas de lutter avec mes moyens de petit propagandiste.
    Donc, au second tour, j'irai à la pêche ou je commencerai à fabriquer mon arsenal de petit résistant. Pas question de voter pour des pourris qui ne cherchent qu'à nous vider les tripes pour enrichir quelques gros salopards (excusez moi, je suis colère).
    J'ose espérer que nos chers dirigeants du FdG écouteront leur base.
    Jake

  29. ermler dit :

    Arrêtons un peu de dire nimporte quoi sur le second tour.
    En 2007, même Besancenot, même Laguiller avaient appelé à voter PS pour battre Sakozy. Le FdG fera la même chose et ça ne le décrédibilisera pas. Discipline républicaine ça s'appelle et question totalement secondaire.
    Ne confondons pas tout :
    1. Appeler à voter ne signifie pas qu'on soutiendra le gouvernement, encore moins qu'on y participera.
    2. Mélenchon peut toujours, sans perdre son âme, appeler à voter. Nous, ses électeurs, on fera ce qu'on voudra.
    La priorité, c'est le maximum d'électeurs pour Mélenchon et arriver en tête au premier tour. Occupons de ça au lieu de nous poser des fausses questions sur le second tour.

  30. françois dit :

    Le Front de gauche l'emportera (à tous les tours) si au cours des 9 mois qui arrivent la situations des divers pays devient intenable du fait de la crise généralisée du capital et si nous apparaissons comme une option crédible.
    Pour avoir ce crédit, il ne faut pas se comporter comme le NPA ou Laguiller qui en fin de compte apporte leurs voix à la sociale démocratie. C'est la sociale démocratie qui a massacrée Rosa de Luxembourg et qui maltraite les grecs.
    Les sociaux démocrate sont nos pires ennemis, car ils avancent masqués.

  31. Jake B dit :

    @ 228 ermler
    Comment pourrait on continuer à supporter un FdG si ses dirigeants appellent à soutenir le PS ?
    Moi, je ne le pourrais pas. J'appellerais çà renier ses idées. On n'a rien de commun avec ces types là. Si les dirigeants du FdG appellent au vote d'une Aubry ou d'un Hollande, on passera pour des bouffons, seulement attirés par un maroquin. On donnera raison à tous ceux qui nous haïssent parce que nous représentons justement l'espoir du peuple. Si le Fdg appelle à voter socialiste, je ne donne pas cher de son avenir.
    Et çà, je ne le veux pas.

  32. marsouin dit :

    bonjour,
    Pour ma part, Jean-Luc, si par malheur il n'est pas au second tour, devrait, il me semble de par ses dires passés, ne pas donner de consigne de vote !
    Il dit lui-même que le candidat n'est pas propriétaire des voix qui se sont portées sur son nom et donc il doit laisser les gens, nom qu'il emploie souvent, libres de leur décision.

  33. Nicolas VDR dit :

    @Jake B (231)

    Tout à fait d'accord avec vous. La déception et le désespoir seraient si forts que le PG, le Front de Gauche s'effondreraient pour disparaître, et une radicalisation en découlerait probablement. Je pense que pour beaucoup d'entre-nous, nos derniers espoirs sont dans ce parti et que nous devons en faire le plus possible la promotion tout autour de nous en expliquant simplement pourquoi nous en sommes-là et que la mondialisation et autres "c'est irrémédiable, les acquis sociaux c'est ringard" sont des arguments avancés par l'oligarchie et leurs perroquets TV/radio/Presse.

  34. jacques87 dit :

    Quelqu'un a dit : C'est pourquoi, à l'horizon de 2012, nous faisons davantage qu’une campagne électorale. Dans ce contexte ce n'est pas d'une alternance à la papa dont il est question. Ce n'est pas que les uns remplacent les autres dans les postes d'importance pour substituer ceux qui donnent des coups de bâton à ceux qui proposent des sparadraps, à moins que ce ne soit l'inverse.
    Tiens c'est Jean-Luc Mélénchon qui a dit ça, place Stalingrad. On peut le lire, le relire, le texte est ici sur le site, et ça fait un bien fou de le lire et de le relire, bientôt on pourra aussi trouver le texte du discours de Martine Billard, et des vidéos sous titrées... et de tous les participants et aussi des textes superbes donnant une argumentation solide comme l'intervention de Jacques Généreux lors du forum "l'argent au service des besoins humains". Les textes, ont peu les imprimer, les faire circuler (mettre une mention : ne pas jeter sur la voie publique, faire circuler) et les différents sites vont bientôt être coordonnés.
    La campagne, c'est tout le monde, et c'est maintenant, et nous sommes le nombre, nous sommes l'intelligence !

  35. françois dit :

    Le dialogue qui s'installe me donne du coeur à l'ouvrage.
    Je pense que notre chef bien aimé Jean Luc Mélenchon doit clairement dire "nous ne voterons en aucun cas pour le Parti Socialiste".
    Le Parti de gauche peut avoir cette position, mais est ce que le Parti Communiste Français peut tenir un tel langage.
    Faut il un moment donné passer par dessus les partis et s'adresser au cœur du peuple.
    Je n'ai pas la solution, mais cette question mine le débat depuis le début.
    Les 80 % pour le PC, je n'ai rien contre mais cela montre le niveau des engagements.
    Pourtant une crise d'un niveau jamais vu arrive à toute vitesse. Les événements vont précipiter bien des choses.

  36. Alexandria dit :

    @ François
    « L'élection de 2012 n'est pas la fin du monde. »

    Non, partie comme est l'Europe, elle aura lieu avant...
    Bon, bon, j'ai rien dit ! j'm'en vais...

  37. Sonia Bastille dit :

    Je reviens commenter sur le blog et quand je lis certains commentaires et bien le propos qu'il contienne me font peur !

    Le fait que Jean-Luc Mélenchon ne soit pas au second tour et un scénario plausible et fort probable en l'état des études d'opinion (qui sont une photographie des intentions de vote exprimées par des personnes sondées au moment donné et rien d'autre. Que le sondage soit bon, moyen ou mauvais pour n'importe quel candidat) et je pense qu'il faut prendre en compte cette donnée sinon nombreux courent à la désillusion, à la dépression post-électorale.
    Jean-Luc Mélenchon, malgré les fortes critiques envers le PS, ne pourra pas faire autrement que d'appeler à voter au second tour pour le candidat du PS, s'il est le candidat de gauche le mieux placé. Le PCF n'acceptera pas que le candidat qui représente le FdG n'appelle pas à voter socialiste. Les élections législatives qui viendront 6 semaines après ne le permettent pas. Il est fort probable que un ou des membres du FdG soit dans un gouvernement de Gauche qui sera une nouvelle version de la gauche plurielle (une gauche plurielle plus en quelque sorte). Peut-être pas Jean-Luc Mélenchon mais des camarades communistes ou du PG peuvent très bien y entrer.
    C'est là que je pense que nous devons être mesuré et lucide dans l'expression de la suite à donner au second tour et donc éviter de faire croire que le FdG n’appellera pas à soutenir le candidat socialiste s'il arrive en tête. Un commentaire le rappelle disant que la LCR ou LO ont appelé en leur temps aux présidentielles et aux législatives à voter pour le candidat socialiste ou communiste ou vert s'il était le mieux placé et présent au second tour. Donc rien de choquant, ni de compromettant. Cela peut le devenir si le FdG fait monter la sauce en disant des choses irréversibles, catégoriques ou définitives (que comprendrait comme telles l'électorat du FdG) à l'égard du candidat socialiste !

  38. Mario Morisi dit :

    Halte !
    Le petit malin qui a glissé ce thème : votera-t-on, supportera-t-on, appelera-t-on à voter pour le PS au deuxième tour, nous a tous grugés et les visiteurs ennemis doivent bien rigoler de voir le baroufle que cela a causé.
    Le problème est tout autre : Est-ce que le Ps et tous les socio-libéro-mollos du pays appelleront à voter pour le FdG quand ils seront foudroyés par la surprise de nous voir au second tour ?
    Les 30 derniers commentaires sont une pub pour nos adversaires et autres ennemis idéologiques.
    Arrêtez moi tout ça (s'il vous plaît bien sûr) !

  39. Michel Matain dit :

    @ 230 françois
    Pour avoir ce crédit, il ne faut pas se comporter comme le NPA ou Laguiller qui en fin de compte apporte leurs voix à la sociale démocratie.

    Tu veux dire être encore plus gauchiste et sectaire que le NPA et LO réunis ? Non merci.
    Si dans une circonscription, nous sommes en tête de la gauche, nous attendons du PS, des radicaux de gauche et d'EELV qu'ils se désistent pour nous. Et inversement c'est ce qu'ils attendront de nous. C'est ce qui s'est passé aux élections cantonales dans à peu près tous les cantons. Si au deuxième tour, sous prétexte d'être des "purs" (et durs ?) nous maintenant nos candidats dans l'ensemble des circonscriptions, que nous soyons arrivés en tête ou non, ça veut dire une chose très claire : l'UMP est sur d'avoir la majorité à l'Assemblée Nationale même si Sarkozy était battu ! Ca veut dire que nous n'aurons quasiment aucun élu à part une douzaine de députés communistes bien implantés localement. Si c'est le but il faut le dire clairement (en tout cas ce n'est pas le mien).

    Par ailleurs, il faut bien avoir en tête qu'un rapport de forces, ça se construit, ce n'est pas tout ou rien. Si on arrive à l'Assemblée avec un groupe suffisamment fort pour empêcher toute majorité sans nous, ce qui serait déjà un beau succès, alors oui nous aurons du poids. Et ce résultat passe obligatoirement par des désistements au sein des formations de la gauche.

    Il est certain que si le PG voulait jouer à plus gauchiste-sectaire que LO-NPA en refusant la règle des désistements réciproques au sein de la gauche, il ferait éclater le Front de Gauche et détruirait tout espoir de gagner à nous des forces qui actuellement sont malheureusement encore plus proches du PS et d'EELV que de nous. Le PG se réduirait de lui-même à l'état peu enviable du NPA-LO.

  40. Genialle dit :

    @Mario
    Je suis d'accord avec toi, c'est la seule question à se poser. Et je laisse un fil pour changer cette discussion plutôt hasardeuse :
    http://www.slateafrique.com/11901/algerie-apres-le-printemps-des-revoltes-l-ete-des-repressions

  41. mongraindesel dit :

    @ Sonia Bastille dit 13 juillet 2011 à 17h56

    Est-ce vous ne voyez pas quelque-chose de « choquant, (et) de compromettant »!
    Ces deux-là font-il « monter la sauce en disant des choses irréversibles, catégoriques » et « définitives »?

  42. @Tous
    Pas de panique ! Rien n'est gagné, mais rien n'est perdu. En 9 mois, il peut de passer beaucoup de choses. La situation économique aux Etats-unis, (on en parle peu et pour cause), est catastrophique, comme jamais elle ne l'a été. Quant à l'Europe elle n'est guère en meilleur état. Les analyses du Front de Gauche vont apparaître de plus en plus pertinentes et ses propositions vont en faire réfléchir de plus en plus.
    Tous les médecins de Molière de l'ultra libéralisme déjanté se pressent autour du malade.Ils réalisent que c'est leur médecine à base de purges à répétition qui a rendu malade puis moribonde, une Europe qui était jadis en bonne santé et qui avait tout pour réussir,
    Ils dissertent à n'en plus finir, sans vouloir s'avouer qu'ils sont les uniques responsables de la situation et que ça n'est qu'en s'éloignant de leur dogme stupide(Purgare !), qu'ils pourront améliorer les choses. Ils tournent autour du pot et avancent des débuts de solutions qui sont un aveu de leur aveuglement criminel : ils en viennent à penser que,peut -être, il faudrait échelonner certains prêts et octroyer des aides à des taux moins surréalistes ? Sinon tout va exploser. Ce que des milliers de gens voient depuis des années comme une évidence, commence à se frayer un chemin dans leurs cerveaux embrumés de soi disant experts.
    Ca n'est pas le PS avec ses alternances bidons et son approbation fautive du système qui apparaît crédible pour redresser la barre. Le Front de Gauche est la seule formation politique pivot d'une remise sur les rails d'une économie exsangue à force de saignées absurdes.
    Il faut souhaiter que le Front de Gauche soit l'acteur principal du redressement. Si ça n'est pas le cas, la majorité de ses électeurs ne votera pas pour le PS. Ensuite, à voir si l'aventure continue. Pourquoi pas ? Ca dépendra de nous. Plus le score aura été important, plus grandes seront les chances de rebondir.

  43. Michel Matain dit :

    @ 221 françois
    les abstentionniste sont eux " la radicalité concrète"

    Non, le dicton clame "Qui ne dit mot consent" et le coup de la majorité silencieuse, la droite nous l'a fait bien des fois. L'abstention, dans les conditions de la France d'aujourd'hui, n'a rien d'une idée de gauche. Plus il y a d'abstentions, plus la droite gagne. Rappelez vous avril 2002, record d'abstentions et présence de Le Pen au second tour. Et qu'avons-nous gagner à un affrontement droite contre extrême-droite ? Rien. Ceux qui ont peur du vote ne sont pas de notre côté.

  44. Jean Jolly dit :

    Pour moi c'est clair, je glisserai un bulletin Front de Gauche au premier tour ainsi qu'au second quoi qu'il arrive, au moins j'aurai la conscience tranquille et bien entendu il faudra mettre le paquet aux législatives.

  45. françois dit :

    @239 Mario
    Je suis un militant dynamique et sincère du PG. "Les socios-ramolos..."comme vous le dite si bien, ne voterons pas pour le Front de gauche.
    Regardez les débats, le silence radio est total jamais le PS ne réintroduit le Front de gauche dans les débats.
    Tenez vous le pour dit. Le PS en tant que structure est notre ennemis comme l'UMP et FN. Il ne voterons pas pour nous.
    Par contre, il faut faire douter le peuple qui vote PS et EEVL. J'en connais plus d'un qui est parti en cassant la porte.

    @238 Sonia
    Laissez les sondages, se sont juste des moyens pour ceux qui tiennent le système pour savoir si les virus sont bien passés dans la population. Quand cela passe mal ils trafiquent les résultats. Dans certains cas le sondage devient aussi un moyen d'injection de la maladie. Quand l'économie va mal, les maladies ne prennent pas et les sondages sont mis minables, exemple: référendum 2005 et l'élection d'Eva.
    C'est vrai que le PC apparait comme l'élément réactionnaire du Front de gauche. Le problème est que ceux qui ne votent jamais, ne voterons pas pour des combines pas claires.

    @240 Michel
    le problème n'est pas de récupérer les quelques uns qui resterons de EELV après notre campagne, mais de donner envie de voter pour nous à une multitude qui en on assez des magouilles.
    Le cinéma de EELV du PS etc, épuise le peuple qui se retranche dans le foot. Il faut raisonner avec les fondations de la société qui tremblent de tous les côtés.
    Le peuple va se réveiller d'un coup et a ce moment il faut être là et crédible.

  46. ddmm dit :

    Le petit malin qui a glissé ce thème, peut très bien être un petit malin du PS, qui regarde par le trou de notre serrure. Histoire de prendre la température en quelque sorte, pour savoir ce que l’on pensait du second tour par exemple.
    Il a pu voir sur une majorité de commentaires que l’éternel désistement du second tour pour le PS est en voix de disparition. Il va faire son rapport à sa hiérarchie.

  47. Menjine dit :

    Bien malins ceux qui savent ce qui va advenir d'ici le printemps prochain.
    En attendant nous savons ce que nous voulons: une révolution citoyenne qui renverse ce système et ne le prolonge pas pour qu'il reprenne du poil de la bête sur notre dos (si j'ose la métaphore).
    Cette révolution citoyenne elle ne peut advenir que dans l'union des forces qui y tendent, et cette union est en construction, et plus qu'en construction elle commence à marcher.
    Nous avons aussi permis, par nos votes en sa faveur dans nos diverses organisations, à Mélenchon d'être le porteur de nos aspirations, je fais confiance à sa pugnacité, à ses analyses, à son verbe porteur et électrisant (ça compte aussi) et surtout à la force collective qui est la nôtre pour le pousser dynamiquement.
    Nous voterons pour lui au premier tour car c'est le seul vote qui peut représenter l'intérêt du peuple français, du prolétariat et du précariat.
    Que ce vote soit massif il faut s'y employer. Après,mais seulement après deuxième tour et législatives: en fonction de notre poids, non seulement électoral, mais du poids et de la conviction de nos idées qui se seront exprimées et se seront répandues,notre force négociera et discutera âprement de la suite.
    Point n'est besoin maintenant d'anticiper, le désistement réclamera dans un sens comme dans l'autre, que nous soyons devant ou derrière, des compromis, notre force et notre lucidité devra faire de ces compromis autre chose que des compromissions. Si tel n'était pas le cas rien,ni appel, ni lamentation ne ferait bouger l'électeur.
    Attelons nous à la campagne pour notre front de gauche et la Révolution citoyenne.

  48. jean ai marre dit :

    @ 191 Jean Jolly
    S'il faut des morts inutiles pour satisfaire certains, pourquoi pas ?

    Comme disait mon ami G. Brassens " Mourir pour des idées, mais de mort lente".
    Le mouvement créé par la dette va va faire de gros ravages. D'ici les élections nous allons assister et être acteur de prises de positions concernant l'austérité.

  49. Harry Corouge dit :

    françois
    "C'est vrai que le PC apparait comme l'élément réactionnaire du Front de gauche".

    Vous dites n'importe quoi. Les réactionnaires sont ceux qui veulent faire tourner la roue de l'histoire à l'envers. Ce n'est pas du tout le cas du PCF qui se projette dans l'avenir avec la cration du front de gauche.
    Cordialement

  50. Michel Matain dit :

    Ce n'est pas parce que la crise s'aggrave que le vote à gauche devient automatique. Au Portugal il y a quelques semaines, le Bloc des Gauches s'est effondré (il a perdu la moitié de ses électeurs) et le PCP a très légèrement progressé. Le bilan des forces anticapitalistes est donc très négatif. Et il ne faut pas réver à un troisème tour social dans la rue : ça ce sont les éternels fantasmes de la droite qui joue à faire semblant de se faire peur. Il vaut mieux se poser la question : comment amener les gens (socialistes, de droite, verts,... qui subissent la crise) à faire le bon choix politique plutot que de se réfugier dans l'abstentionnisme (en général par anti-communisme comme dans le cas portugais).


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