08juil 11
Cette note est une fois de plus rédigée d’un voyage en train à l’autre, au fil de mes allers et retours. Cette fois-ci entre Strasbourg et Paris pendant la session de juillet du Parlement européen. Il y est question de notre flottille pour Gaza. Puis d’un rapport des socialistes français de la droite et des Verts devant le parlement européen à propos des recommandations pour faire face à la crise en Europe. Je traite de Sarkozy qui roule les mécaniques sur la dette publique. Puis d’une polémique que j’essaie d’avoir avec Hollande au moment où madame Laurence Parisot du Medef le félicite pour ses trouvailles. Je finis avec des petites choses que j’ai sur le cœur. J’écris « petites » pour ne pas tomber dans le mélo. Mais j’ai les nerfs.
Chaque jour, l’Union européenne marche au bord du gouffre qu’elle a elle-même creusé en Grèce. La dette grecque, pourtant dérisoire, devient un risque systémique majeur de la planète financière. Non seulement en Europe mais dans le monde. Absurde ! Cinq mille milliards sans conditions ni garanties avaient été mobilisés en quelques heures pour sortir le système bancaire de son ornière. Trichet en personne avait été convoqué à la table des chefs d'état et avait approuvé. Au bout d’un an, des préteurs chiches et cupides sucent le sang du peuple grec à petites lampées. Chacun fait comme si on n'y pouvait rien. L'Europe tourne en rond au bord du gouffre. Tout cela parce qu'elle continue de s'interdire le rachat massif de la dette grecque par la Banque centrale européenne. La solution qui réglerait tout d'un coup. Au lieu de ça, les dirigeants de l'UE continuent leur dialogue de sourd sur les conditions d'un nouveau plan de sauvetage. La France avance l'idée que les banques et compagnies d'assurance créancières pourraient reprêter volontairement à la Grèce à mesure où celle-ci les rembourse. Pas bête. Mais cela reste un cercle vicieux. Il ne ferait que maintenir la dépendance de la Grèce face aux charognards qui la tiennent à la gorge. Car cette contribution des banques doit être volontaire et non "imposée". Il s'agit ainsi de préserver à tout prix la liberté du marché comme un principe intangible. Car toute contrainte sur ces banques étant considérée comme la preuve d'un défaut de paiement des grecs. Puisque rien ne doit leur être imposé, les grandes banques sont désormais invitées à la table des négociations avec les ministres des finances et les banquiers centraux. Ce fut le cas mercredi à Paris et jeudi à Rome. La honte. Sans aboutir. Les banques y exercent en effet un chantage intolérable contre les Etats par l'intermédiaire des agences de notation.
Cette semaine les deux grandes agences américaines s'en sont données à cœur joie. Lundi Standard and Poors a prévenu que toute contrainte sur les créanciers de la Grèce serait considérée comme un défaut de paiement du pays. Les banques peuvent donc continuer à rançonner les Grecs en toute impunité grâce à la menace que les agences font peser sur les Etats. Mardi ce fut au tour de l'agence Moody's de dégrader de plusieurs crans la note du Portugal alors qu'aucun élément matériel n'était venu modifier la situation de ce pays. La conséquence logique de ces menaces a été l'envolée des taux de la plupart des dettes publiques européennes. Pour le plus grand bonheur des investisseurs et des banques. Car on notera qu'ils qui continuent de se gorger de ces titres tout en criant à leur insolvabilité! La Grèce et le Portugal bien sûr ont encore vu leurs taux grimper. Mais désormais ce sont aussi les taux de l'Italie et de la Belgique qui s'envolent. Les taux de la dette italienne à 10 ans ont dépassé les 5,3 % là où la France emprunte encore à moins de 4 %. En suscitant ces hausses de taux les agences auto-réalisent leurs prévisions alarmistes. Et bien sur elles prennet à la gorge les gouvernements. Toutes sont persuadées que ceux-ci ne résisteront pas et feront le sale boulot de tondre le pays. Leur bétise et leur aveuglement est un fait fascinant de l'histoire du drame en cours. Cette chaine va craquer, c'est une certitude.
En France, plutôt que de tenir tête aux banquiers, la droite joue les porte-voix des agences de notation. Dans la foulée d'Alain Minc qui a commencé le tir ce week-end, les dirigeants de droite relaient ainsi cyniquement le chantage des marchés à l'intérieur du pays. Pour interdire tout débat au nom de "la seule politique possible". Le ministre des relations avec le Parlement Patrick Ollier a exposé cyniquement cette stratégie : "Nous allons continuer à pilonner la gauche sous l'angle du danger de la baisse de la notation de la France". Le pauvre ! Comme si le danger n'était pas déjà là avec Sarkozy.
Pendant ce temps, la Grèce est abjectement traitée comme un pays occupé par une armée prédatrice qui la dépèce vive. La Grèce n’est plus rien, comme nation souveraine, et juste un garde manger pour le système bancaire européen.
L’affaire de la flottille pour Gaza illustre de façon parfaite l’abaissement de ce pays qui était encore il y a peu si jaloux de son indépendance et si prompt à montrer qu’il ne s’en remettait jamais aux autres pour ses décisions.Le récit de nos amis sur place montre que l’Etat grec a laissé les services étrangers opérer sur son territoire pour saboter les embarcations. Le gouvernement socialiste grec a lui-même servilement multiplié les embuches les plus misérables. Et il a, pour finir, décrété une interdiction dont les motifs soulignent encore la lâcheté de ceux qui en ont pris la décision. Le gouvernement israélien a vraiment bien joué en faisant la démonstration qu’il est en état d’imposer ses vues et ses pratiques à toute l’Europe. L’escapade de nos amis qui ont forcé le blocus ne manquait pas de panache. Annick Coupé, Olivier Besancenot et leurs camarades ont fait un très joli pied de nez au minable gouvernement grec. En perçant le barrage ils soulignaient l’absurde des motifs du blocus de Gaza que nous combattons. Croire qu’un tel bateau puisse véhiculer des armes et du matériel de guerre est évidemment impossible. En faisant semblant de le croire le gouvernement d’Israël fait injure à l’intelligence des observateurs, délibérément, comme une nouvelle affirmation du droit d’arrogance qu’il s’arroge. La flottille n’est nullement destinée à transporter des armes. Aucun d’entre nous n’aurait accepté un tel projet. Je crois que conformément aux objectifs politiques de l’organisation de cette flottille, c’est au contraire une certitude totale que les passagers préfèreraient même embarquer des ours en peluche plutôt que n’importe quoi qui donne prétexte à la grossière propagande du gouvernement israélien. La flottille est constituée pour rappeler et protester contre l’existence d’un blocus inacceptable, tout autant que l’était l’opération plomb durci contre Gaza, unanimement condamnée par le monde entier. Ceux qui se donnent l’objectif de faire lever ce blocus agissent en solidarité avec une population et non en hostilité à une autre comme tente de le faire croire des propagandistes aveuglés. Tant et si bien qu’en toute hypothèse, dans cette affaire, c’est le gouvernement d’Israël qui tire une balle dans le pied de son pays en le rendant odieux aux yeux de tous. Politiquement le point est marqué car la démonstration est faite d’où se trouve l’abus de pouvoir et le mépris du droit international. Aucun Israélien ne peut se réjouir de cela.
Pendant ce temps au parlement européen continuait le ronron des eurosatisfaits, extra terrestres peu sympathiques et même franchement inquiétants. On vota comme un troupeau le dispositif laxiste à pleurer autorisant la libre circulation des produits financiers toxiques, le passeport d’entrée libre pour les agences de notation, un texte sur les ventes de produits financiers à découvert et ainsi de suite. Toutes ces folies manifestent que ces braves gens sont déjà en retard de six mois sur les évènements. Ils continuent à permettre et encourager des pratiques catastrophiques. Vous trouverez le détail de l’analyse de ces textes dans la rubrique de mon blog où sont stockées mes fiches d’analyse des délibérations du parlement européen. Pour l’heure je n’en retiens qu’une qui doit souligner en ces temps de débats et de primaires au PS l’ampleur du double langage que pratiquent ses dirigeants.
Il s’agit d’un rapport de Pervenche Bérès pompeusement présenté comme « Les recommandations du Parlement européen sur la crise ». On me dira que ce texte n’ayant aucune valeur législative, il est inutile d’aller plus loin que le titre. Mais on doit voter sur le texte et aussi sur les amendements que des forcenés maintiennent jusqu’en séance ! La droite, les verts et les socialistes ont passé des heures à faire des compromis pour présenter et voter ensemble ce texte ! Il y a donc un intérèt à savoir sur quoi ils sont prèts à s'entendre. Et puis tout de même, ce rapport d'initiative est le résultat des travaux de la commission parlementaire spéciale sur la crise. Rien que ça ! Le texte ne comporte pas moins de 108 articles au style ronflant. La rapporteure socialiste s'est félicitée de ce rapport en annonçant qu'il exprimait…une exigence de démocratie! Hum ! Voyons. Tout le début est de pauvre intérêt. Une description du fonctionnement de la commission qui a produit le rapport. La suite est faite de l’habituel mélange de bons sentiments sans conséquence et d’affirmations inacceptables. Au chapitre des bons sentiments la dénonciation du creusement des inégalités économiques et la demande de "l'adoption de mesures visant à réduire les inégalités de revenus, en s'attaquant notamment au chômage des jeunes". On imagine que Barroso attendait ce rapport pour y penser ! De même quand vient la mise en cause de la responsabilité des banques dans la crise juste après un vote qui prolonge les moyens de la fête comme je viens de le raconter. Il y a des moments où la conjugaison fournit des recours au conditionnel qui en disent long sur la mauvaise foi des rédacteurs. Ainsi quand le rapport tortille autour du thème des services publics :"bien qu'il soit nécessaire de consolider les finances publiques, il pourrait également être souhaitable de sauvegarder les services du secteur public et de maintenir, par conséquent, les niveaux existants de protection sociale". Il pourrait être souhaitable, mais ce n’est pas sûr… Et des socialistes français votent ça !
Les amis du projet socialiste, dont tous parlent sans jamais se référer à son contenu, seront heureux de savoir que leurs camarades au parlement européen votent pour "atteindre les objectifs de la stratégie Europe 2020" et prônent tout au long du texte les "réformes structurelles adaptées", bien sûr! Ils seront contents de savoir que dorénavant le Parti socialiste se félicite des décisions de l'Union européenne à propos des agences de notations au moment où on leur a donné un passeport européen. Ils se réjouiront de savoir que leur parti se "félicite du principe du semestre européen" et ce tout au long du texte. Et même qu’ils demandent un "alignement accru des budgets nationaux affectés à des objectifs communs" ce qui est le principe même du Pacte euro plus.
Le meilleur du socialisme reste à venir dans ce texte. Les électeurs socialistes seront-ils ravis d’apprendre que leurs élus demandent le "démantèlement des barrières commerciales mondiales"? Au contraire du « projet » qui, lui, réclame des « écluses douanières ». C’est Montebourg qui va être content d’apprendre ça! Et le pompon, que dis je, l’apothéose c’est le moment où le texte déclare que " la concurrence fiscale est acceptable dans la mesure où elle ne met pas en péril la capacité des États membres de percevoir les recettes qu'ils sont raisonnablement en droit d'attendre" Ce qui ne veut rien dire. Rien. Absolument rien. A part que la concurrence fiscale est acceptable, bien sûr ! Le reste est fait de crime secondaire comme cette demande de hausse du budget de l'UE et parallèlement de baisse des budgets nationaux. On comprend dès lors que le texte des socialistes et de la droite mette en garde « contre les risques d'un repli dans une Union fragmentée vulnérable au protectionnisme et au populisme". Evidemment il n’y a pas de danger plus grave…
Le pire quand même si c’est possible c’est le moment où cette prose laisse percer le front compassionnel de ses auteurs et révèlent l’idée qu’ils se font de la solidarité dans le moment dramatique que nous vivons. Ces gens-là ne changeront jamais. La démocratie chrétienne n’est pas pour rien la principale fondatrice de cette Union Européenne. Ainsi quand le texte "fait remarquer que les femmes, en particulier, courent un risque accru de vivre dans la pauvreté; constate que la pauvreté des enfants a augmenté dans plusieurs États membres pendant la crise; souligne le fait que cela est inacceptable, et que ces tendances négatives doivent être inversées;" Tout cela est bel et bon. Et que propose le rapport pour répondre à cette situation ? Il n'en appelle pas à l'Union européenne, pas aux Etats membres, mais…aux ONG! Mais oui ! Il "appelle par conséquent les organisations non gouvernementales existantes, en particulier, à former un réseau solide pour éradiquer la pauvreté des enfants moyennant des approches centrées sur les enfants, des objectifs spécifiques aux enfants, et à accorder une importance toute particulière aux droits des enfants". Eradiquer la pauvreté devient la mission des ONG. On se demande à quoi sert l’Etat. Mais précisément pour les sociaux libéraux comme pour la droite, l’Etat est toujours de trop.
Avez-vous entendu Nicolas Sarkozy se livrer à l’exercice qui vous pose un « homme-politique-responsable-et-réaliste » ? Il a fustigé le risque "d'explosion des déficits" si la gauche revenait au pouvoir. Il ne court aucun risque avec ce numéro. Tous les éditocrâtes ont déjà recopié à plusieurs reprises cette contine pour les enfants turbulents mais naïfs. Il n’aura donc jamais l’inconvénient qu’on lui demande des comptes sur son propre bilan à ce sujet. Personne n’a de mémoire ? Il y a matière pourtant. A force de réduire les impôts au profit des plus riches et donc d'appauvrir l’Etat, Nicolas Sarkozy a lui-même creusé la dette à un rythme record. Depuis qu'il a été élu en 2007, la dette a augmenté de prés de 20 points par rapport à la richesse nationale produite! Ce n’est pas rien tout de même ! Elle est passée de 67% du PIB à environ 85%. Où pouvez vous lire ces chiffres ? Qui en parle parmi les candidats à la candidature et autres ? Personne. Je me demande pourquoi.
Un analyste attentif pointerait que le creusement de la dette publique est une spécialité des gouvernements de droite et des libéraux spécialement. Mais où sont de tels analystes ? Pourtant tous les records historiques de creusement de la dette appartiennent à la droite. Ainsi avec Balladur et Juppé qui eux aussi l'avait augmentée de 20 points en 4 ans de 1993 à 1997. La dette c’est la droite. Ce n’est pas un slogan, c’est un fait. Quant à la gauche, je rappelle que le seul gouvernement à avoir fait baisser la dette depuis 30 ans est le gouvernement Jospin. Sous son mandat la dette est passée de 59 à 57 % du PIB. Sarkozy ferait donc mieux de se taire.
Evidemment certains au PS ont pris ces provocations au pied de la lettre. Sarkozy parle en pure langue scrogneugneu, et aussitôt ils tremblent d’envie de faire mieux. Ils ont donc cru intelligent de faire des démonstrations zélées d'austérité. Pierre Moscovici a ainsi expliqué dans les Echos du 28 juin que si elle gagne la présidentielle "la gauche devrait s'en tenir aux engagements pris" par Sarkozy devant "nos partenaires européens". Le démenti du grand état major de la rue de Solferino a mis deux jours à être écrit. Mais il vient du nouveau premier secrétaire, Harlem Désir. Les autres si bavards d’habitude ont caché leur tête dans le fond du bac à sable où ils jouent à la guerre des primaires. On se demande alors pourquoi organiser une élection puisque Moscovici annonce que rien ne changera en la matière. Il ajoute même que c'est "incontournable". Evidemment, mon cher ! Nous connaissons bien le discours de la "seule politique possible". C’est la marque des vrais connaisseurs réalistes-et-responsables. Sarkozy lui-même n’avait pas conclu autrement sa conférence de presse. Il affirmait: "il n'y a pas d'autre choix pour notre pays". Donc vous êtes prévenus. Vous savez où est le pareil au même, de l’aveu même des intéressés. Notre but, au Front de Gauche, c’est précisément de montrer qu'un autre choix est possible. Les termes du choix sont donc clairs.
Les gesticulations de Nicolas Sarkozy se sont étendues contre la honte de l'envolée des hauts revenus. Face à ce scandale, Sarkozy applique désormais la même stratégie que face aux méfaits des banques ou aux profits des pétroliers. Il aboie le plus fort possible. Mais il ne mord jamais. Ainsi quand il n’hésite pas à dénoncer les "rémunérations choquantes" de "certains très hauts dirigeants" qui ne vivent pas "dans le même monde". Un avis de connaisseur. Il connait bien la question en effet puisqu'il s'est lui-même augmenté de 172 % au lendemain de son élection, l'indemnité du président étant passée de 7 000 euros à 19 000 euros mensuels. Et sa dureté en parole contre les plus riches est directement contredite par ses actes les plus récents. Sa réforme de l'ISF vient par exemple de faire baisser de 73 % l'ISF dû par les personnes détenant des patrimoines supérieurs à 100 millions d'euros. Ainsi va ce début de campagne. Des monologues qui se superposent et que rien ne vient troubler du côté de ceux dont c’est pourtant le métier de comparer, décortiquer, vérifier. Autre exemple du syndrome « cause toujours », à gauche, cette fois ci.
C’est peu de chose, mais je veux vous en prendre à témoin. Chacun trouvera partout de puissantes et répétitives injonctions à « débattre du fond » dans la campagne qui commence. La caste des éditocrâtes ne manque jamais une occasion de hocher du bonnet sur le thème pour admonester « les politiques ». Histoire de se justifier de courir vers les questions cruciales que l’on sait aux alentours des bidets. Dans cette ambiance de vertu civique et de concentration sur l’essentiel, François Hollande a publié une tribune dans le journal « le Monde » du 14 juin. Il propose de donner à un accord entre « partenaires sociaux » une valeur supérieure à la loi. Ce n’est pas rien en général. C’est même une bombe venant du candidat favori des sondages, potentiel président de la République. Que se passe-t-il ? Rien. Le journal « La Tribune » publie ma réponse à cette idée et un texte d’Alain Madelin approuvant François Hollande. Que se passe-t-il ? Rien non plus. Les éditocrâtes ont l’œil vissés ailleurs : sur le trou de la serrure chez Strauss Kahn. Je n’en dis pas plus à leur sujet car je crois que la cause est entendue de tous côtés. Mais si je me donne encore le mal de faire ces lignes c’est que je veux pointer qu’il y a pire désinvolture que celle là.
Que le cirque des chroniqueurs-amuseurs ne s’intéresse à rien est dans l’ordre normal. Ceux là font leur métier qui est de divertir et de vendre du papier et des espaces intercalaires pour entourer la publicité. En fait le plus étrange dans cette affaire c’est l’attitude de François Hollande après que deux personnes ont répondu à son texte. Quelle attitude ? Il ne dit rien, ne contacte personne, n’écrit rien de plus. Bref, un petit prout et puis s’en va. Ce n’est pas du mépris, juste de la gaminerie. Il avance ses idées comme ses blagues. Rien de constant, et mépris amusé pour tous. S’intéresse-t-il seulement à son idée ? Ou bien n’est-elle là que pour dire « je me suis exprimé ». C’est à croire qu’il n’a pas écrit lui-même son texte. Car qui a souffert à écrire compact sur des sujets aussi complexe ne lâche pas prise si facilement que le fait François Hollande. Croyez-moi. J’ai passé une soirée à écrire ma réponse. Je partais de notes et de mes propres discours antérieurs sur le sujet. Je ne le regrette pas. Cela améliore ma préparation et me permet de proposer des argumentaires bien construits à ceux qui me lisent. Je finis ma rédaction avec un texte de sept mille signes, après diverses amputations. Transmis à « La Tribune », le journal fit encore travailler quelqu’un, un vrai artiste, à diminuer la longueur d’environ mille signes. Je relus scrupuleusement le tout, ce qui ne se fait pas en cinq minutes. Et comme je n’arrivais pas à me résoudre à toutes ces ablations, je publiai sur ce blog, dans le corps de ma note, mon texte initial en version longue. Je raconte tous ces détails pour que l’on comprenne la relation qui peut se créer avec un texte, quel qu’il soit, quand on y travaille soi même. Sans parler du fait qu’on peut aussi être attaché à ce que l’on dit et propose dans le cadre d’une campagne comme celle-ci. François Hollande lui n’a aucun de ces reflexes « ordinaires ». Ni même la courtoisie de répondre à ceux qui s’intéressent à ce qu’il raconte. Ce qui nous montre que cela ne sert à rien peut-être de discuter d’idées auxquelles leurs auteurs n’attachent eux-mêmes aucune importance digne d’un minimum de continuité de leur part. Comme les directions syndicales n’ont fait aucune réaction sur le sujet et les fédérations patronales non plus, j’en déduis que je suis le seul à lire « Le Monde » où le seul à prendre au sérieux ce que dit François Hollande.
J’en étais là de mes pensées quand vient le point de presse du MEDEF. Madame Parisot s’émerveille des progrès formidables accomplis pour le nombre d’accords et de négociations conclues avec les syndicats. Hum. Mais ce n’est pas mon sujet. Car tout soudain, elle se réjouit de nouveau à bouche que veux-tu. Car selon la chef des patrons, "s'il y a un nouveau pas à franchir dans le dialogue social, c'est celui de la constitutionnalisation du dialogue social". "C'est ça le mot-clé, le concept qui permettrait à la France d'être à la pointe de la modernité sociale", a-t-elle dit pour enfoncer le clou. L’AFP a fait le lien que je me désespérais de voir jamais ! « M. Hollande, candidat à la primaire socialiste pour la présidentielle, avait estimé le 15 juin que "la Constitution devrait garantir à l'avenir une véritable autonomie normatives aux partenaires sociaux". Hurrah ! Le débat peut commencer, non ? Ca va être rock and roll car après Alain Madelin et Laurence Parisot, notez qu’un nouveau partisan de l’état corporatif imaginé par François Hollande vient de se prononcer pour cette trouvaille régressive. Il s’agit du secrétaire de la CFDT, François Chérèque. Celui-ci, à son tour, vient de souhaiter que la Constitution "reconnaisse l'existence et le rôle des partenaires sociaux". Du coup madame Parisot doit se sentir moins seule. De joie, elle rend à César ce qui lui revient. Non sans rappeler les droits d’auteur de l’organisation patronale. Elle s'est donc félicitée que M. Hollande ait "repris une proposition de « Besoin d'air", le manifeste du Medef, publié en 2007". Et vous ça vous fait quel effet ce genre de convergences ? Besoin d’air ?
Malgré la relaxe de Xavier Mathieu, l’acharnement continue ! J’espère ne pas lui avoir porté malchance en lui dédiant notre rassemblement place Stalingrad comme à un symbole de l’esprit de résistance dont a tant besoin notre pays. Comment oublier le cri qui monta alors après mes paroles : « Résistance ! Résistance ! ». Nous fumes tous cloués par la puissance de cette parole surgie des rangs, anonymes et personnels. Dans un pays où se font mille fichages ADN par jour et 900 000 gardes à vue par an, il faut du courage, beaucoup de courage pour refuser une prise d’ADN et s’exposer à des poursuites judiciaires. Surtout lui, Xavier Mathieu, qui est déjà tellement traqué ! Vous vous souvenez peut être. Mardi 28 juin, Xavier Mathieu passait à nouveau devant le Tribunal de Compiègne pour avoir refusé de se soumettre à ce prélèvement. Jugé le 3 mai 2011, le procureur avait requis 1 mois de prison avec sursis. Puis le verdict a été rendu : Xavier a été relaxé. Enorme ! Le juge a donné l’argument qui compte dans l’esprit des principes de la loi républicaine. On ne peut considérer qu’un syndicaliste qui agit dans le cadre d’une action syndicale puisse être traité comme un délinquant ! Ses attendus montrent qu’une décision de justice n’est pas un simple suivisme de caractère automatique à la lettre de la loi. Dans les couloirs du tribunal les camarades faisaient exploser leur joie : « Relaxé ! Relaxé ! », comme un slogan de lutte. Ce jugement lui avait enfin rendu un peu d’optimisme ainsi qu’à ses proches. Car ne l’oublions pas. Xavier Mathieu est un être humain, pas un symbole abstrait. Leur joie a pourtant été de courte durée. Le parquet, c'est-à-dire le ministère de la justice en quelque sorte, a fait appel du jugement de relaxe. On recommence donc tout à zéro. Maître Marie-Laure Dufresne-Castets, avocate du syndicaliste, dénonce « une forme d’acharnement judiciaire face au symbole de cette lutte victorieuse. Face à un juge d’un remarquable courage, gardien des libertés individuelles, le verdict a redoré l’image de la justice française, une justice libre, préservant les principes du droit pénal ». Xavier Mathieu est plus direct. Il nous interpelle tous. Il situe sa position en termes de lutte collective d’intérêt général : « Maintenant, il ne reste plus qu’à savoir si face à cet acharnement, les syndicalistes, les militants politiques et associatifs tiennent vraiment à cette jurisprudence ! J’appelle à une grande mobilisation de tous ceux qui m’ont soutenu jusqu’à aujourd’hui afin d’obliger les dirigeants politiques à changer voire abroger cette loi scélérate ! Vivre libre ou Mourir ! Que vive et se développe la résistance ! ». Compris ? Tous à vos postes de combat ! En soutien au courage manifesté par le juge ! En solidarité avec tous les militants qui, à l’image de Xavier Mathieu, refusent la criminalisation du syndicalisme ! Impliquez-vous dans un soutien actif et engagé à toute forme d’action allant dans le sens de ce combat.
Qui suis-je ? Je m’amuse des portraits qui se font de moi. Il est, semble-t-il, impossible de me prendre comme je suis. La raison sans doute c’est que je ne rentre pas dans les cases connues et prévues. Les uns, décrivant la pluralité des regards qui peuvent se porter sur moi comme sur toute personne n’étalent donc que leur perplexité. Un révolutionnaire avec une cravate ? Un barbare cultivé, un violent raffiné. Caramba ! C’est moi. D’autres s’essaient frénétiquement à me faire endosser le costume d’un autre. Celui de Georges Marchais, celui de François Mitterrand, à présent celui du général De Gaulle. Si j’étais fatigué je dirai que c’est autant de prétexte pour ne pas parler du fond de ce que je dis. Non par ignorance mais par flemme. La grosse flemme des bavards qui se croient intéressants avec leur analyse du café du commerce, ne lisent rien, n’écoutent rien mais jacassent. A dernier épisode, on alla jusqu'à passer une bande sonore avec la voix du général pour montrer… montrer quoi ? Je ne sais pas. Que je parlais comme lui. Que je dise tout autre chose, et à maints égards souvent le contraire a paru totalement secondaire. C’est cela qui est remarquable. Certains mots appartiennent au vocabulaire courant de la rhétorique politique. Ainsi de la « petite popote sur son petit feu ». Des mots, des phrases circulent ainsi d’un bout à l’autre de l’horizon. Les posséder et les utiliser c’est ce qui s’appelle la culture. Heureusement que les vers, les images, les musiques passent de l’un à l’autre ! Le phénomène porte un nom : la condition humaine. Vivement le jour où quelqu’un recensera les emprunts des autres à mes discours. Sans vantardises on verra que je suis bon achalandeur. Au cas particulier voici comment l’intonation « gaullienne » vient aux lèvres. C’est purement technique. Quand on doit parler à plein poumon, comme j’étais obligé de le faire, la cadence doit ralentir pour tenir le souffle et la phrase doit s’allonger pour éviter de donner l’impression d’aboyer. Donc on se retrouve dans le cas de quelqu’un qui lirait un texte écrit. C’est exactement celui dans lequel se trouvait le général. Il écrivait ses textes, puis il les apprenait par cœur et il les récitait. Réciter est incompatible avec un débit rapide. Le reste vient par surcroit. Le verbe placé à la fin de la phrase qui rallonge le pas du récitant est une conséquence de la culture latine. J’ai fait du latin pendant sept ans, comme Michel Denisot. Et la voix grave est due au timbre de voix masculin de ceux qui ont beaucoup fumé et qui ont une grande cage thoracique. C’est cela qui fit le style du débit oratoire. Mais je suis heureux que l’on me compare à De gaulle l’orateur. J’ai eu ma période Malraux si vous voulez savoir, celle où pour d’autres raisons tout aussi techniques d’aucuns croyaient entendre sa voix en entendant la mienne. Et ma période Badinter. Je suis une synthèse de tout cela. Parfois une influence affleure, parfois une autre. Ca s’appelle avoir vécu et vivre encore. Très fort.
Et maintenant divers petits coups de spot sur des petites choses qui me préoccupent et que j’ai du mal à mettre à distance. Vous connaissez le site Bellaciao ? On y trouve toutes sortes d’analyses souvent intéressantes notamment sur des points de doctrine marxiste. L’inconvénient est un ton incroyablement haineux lorsqu’il s’agit de moi. Je ferai mieux de dire un ton puéril. Quand je vais voir le site et que je tombe là-dessus je m’amuse beaucoup de ces gesticulations et outrances qui me rappellent le bon vieux temps des polémiques entre diverses factions maoïstes. Mais jusque-là c’était de la politique. Comme tel il est normal que tout se discute et que tout se critique même très rudement. Si j’en parle c’est qu’un franchissement se fait ces temps-ci qui m’inquiète. Vient maintenant de la violence sur les personnes et un ton étrange. Cette fois-ci il s’agit de ma camarade Leila Chaibi. C’est la figure de proue du groupe L’appel et la pioche. Ceux qui organisent les pique-nique « sauvages » dans les grandes surfaces. Je doute que l’un quelconque des petits bourgeois qui s’en prennent à elle, ait jamais fait une action de cette sorte. Ici c’est une révélation : elle serait directrice de casting. Plusieurs commentaires de ce blog ont répercuté cette information selon la logique stupide bien connue qui consiste à colporter une rumeur pour pleurnicher un démenti. Directrice de casting n’est pas une profession infâme. C’est un métier légal et délicat. Qui n’empêche nullement d’être de gauche. Mais Leila n’est pas directrice de casting. C’est une invention pure et simple. Elle a répercuté sur son réseau une offre d’emploi d’une directrice de casting. Ceux qui y auront répondu auront un revenu et je crois que ça les dépannera bien. Bellaciao mène des luttes répugnantes contre les personnes. Vous trouverez disproportionné que je m’intéresse à une question aussi limitée et à des gens aussi ridicules. Mais je veux quand même le faire pour renouveler les mises en garde que je formule sur ce thème à de nombreuses occasions. Il est vital pour notre gauche de ne pas sombrer dans les délires sectaires et de sanctionner ceux qui s’y abandonnent. Le dénigrement, l’insinuation, l’injure ne doivent jamais être nos méthodes. Ces lèpres ont dans le passé autorisé les crimes les plus odieux. Dans le moment, ces méthodes sont celles des médias voyeuristes qui sont en train d’assassiner tout le débat politique avec les commentaires et insinuations sur les personnes autour de l’affaire DSK. Nous ne pouvons les critiquer que si nous sommes nous-mêmes irréprochables dans nos méthodes. Leila Chaibi est une formidable militante politique. Son courage et celui des camarades qui militent avec elle est remarquable. J’aurais bien aimé qu’elle soit directrice de casting. Sans doute qu’elle gagnerait mieux sa vie. Et je sais que ça n’enlèverait rien à son dévouement aux autres.
Vous vous souvenez peut-être de mon récit a propos de la lutte des précaires de L’Ecole Normale Supérieure. « Le Monde » avait fait une demi-page sur le sujet et ce fut décisif pour l’information sur cette action menée par des gens simples et désarmés dont certaines cumulaient les contrats à durée déterminée depuis dix ans dans cet établissement. Dans cette lutte les jeunes étudiants avaient pris fait et cause pour les salariés. Un évènement. Un signal du temps présent où la jeunesse qui réussit ne se détourne plus de ceux qui galèrent. Donc, après plusieurs mois de grève, les agents contractuels du restaurant et de l'entretien de l'ENS de la rue d'Ulm ont obtenu des CDI pour tous. Le travail avait repris depuis plusieurs semaines. Tout soudain la Direction a rouvert unilatéralement les hostilités ! Elle convoque en catimini, pendant les congés d'été, le 12 juillet, des conseils de discipline contre 9 élèves fonctionnaires, auxquels il est reproché d'avoir participé à l'occupation des locaux de la Direction pendant le conflit. Plusieurs d'entre eux sont syndiqués à la CGT FERC Sup ou à SUD Etudiants. Mais ce sont aussi des militants politiques du Front de Gauche ou du NPA. La sanction maximale possible est l'exclusion de ces élèves. La direction n’a pas les moyens de ce bras de fer et nous préférons l’en prévenir. Je ne demande qu’à faire de la directrice de cet établissement la figure de mes discours pour illustrer ce qu’est une personne qui prétend faire des cours d’éthique et traite ses employés de cette façon indigne puis ses étudiants avec ces méthodes. Ces élèves doivent être félicités pour leur civisme. Ils ont parfaitement compris les leçons de l’école républicaine concernant le respect du a la loi et donc au code du travail qui interdit la reconduction infinie des contrats précaires. Ils ont parfaitement assimilé les leçons d’altruisme de notre enseignement public qui commandent de se soucier du sort de ses semblables même quand on n’y a aucun intérêt personnel. A l’inverse, la direction de l’établissement devrait être au minimum admonestée pour sa gestion grossière du conflit, pour l’image détestable donnée de l’établissement et pour l’illégalité de ses méthodes de gestion du personnel. Je vous tiendrai largement informé de la suite de cette affaire.
Le texte de mon discours du 29 juin, place Stalingrad a été retranscrit. Il est en ligne sur ce blog. Un grand merci à ceux qui ont fait ce travail. Ceux qui se proposeraient pour faire ce type de travail, qu’il s’agisse de mes discours ou de ceux d’autres porte-parole de notre Front, doivent savoir que c’est extrêmement précieux. D’abord pour ceux qui n’entendent pas mais participent à notre combat. Ensuite pour nous qui prononçons ces discours qui sont souvent le résultat d’un long travail préalable, même si comme moi je n’écris jamais davantage qu’un plan. Si vous êtes en forme pour tenir cette action, vous pouvez nous en informer en déposant un message que le webmaster fera suivre. D’avance mille mercis.
A Thierry (350)
C'est aussi ce que je me permets d'espérer que derrière ces sondages bidons, sont susceptibles de voter front de gauche une masse non négligeables de citoyens estampillés PS. Pour ceux qui pensent encore que voter Front de gauche, ce ne serait que pour mieux se retourner vers le PS au second tour se disent que ce que cachent les médias au peuple est bien au contraire la preuve que nous avançons, quoi qu'ils essaient de minimiser. Nous avançons et nous gagnerons, c'est pour moi la seule issue possible. En imaginer une autre me plongerait illico dans le néant, donc je garde le cap. On doit tous garder le cap dans le sens de la victoire bien plus probable que certains le laissent entendre. Si vraiment on comptait pour du beurre, personne n'aurait à nous craindre et n'orienterait les sondages dans le sens opposé. Si on cherche à nous museler, c'est bien que le risque est réel que nous l'emportions, déjà par le contexte social qui nous est plus que jamais favorable. Et la situation des français va empirer d'ici 2012 !
@thierryjay93
Je partage totalement votre analyse sur le grand nombre de "socialistes" qui ne parviendraient pas à assumer le fait, qu'au fond d'eux-mêmes, ils sont beaucoup plus proches de nous que des socio-démocrates, de la droite...Je comprends qu'il puisse être difficile à certains de faire le grand saut qui emmène d'une gauche officielle (même si elle ne mérite plus cette appellation) à une gauche "extrême" (terme parfois effrayant).
Encore une très belle interview de Jean-Luc, hier sur Europe 1.
Le bref passage sur les recettes fiscales et notamment le souhait d'imposer les grandes multinationales me fait penser qu'il va nous falloir sacrément travailler le sujet fiscal, le droit des sociétés car les structures actuelles sont internationales et conçues, pensées pour ne pas payer l'impôt. Une multinationale n'a que de la dette dans les pays à fort taux et des recettes dans des pays "accueillants".
Comment faire pour relocaliser l'impôt sans faire fuir les structures ? Il ne faut évidemment pas compter sur une moralisation internationale. Que faire pour créer une menace ou une pression suffisante pour amener les grosses compagnies et leurs dirigeants à cesser de se gaver au détriment de l'intérêt général ?
Paraphrasons Lénine
La maladie sénile du socialisme : la social-démocratie.
Que vous avez vieilli, Monsieur Hollande.
Tremblotez-vous, Madame Aubry.
Prenez garde au vieillissement précoce, Monsieur Montebourg
à Michèle (346)
Traité de Lisbonne :
1.Toute personne a droit à la vie.
2.Nul ne peut être condamné à la peine de mort, ni exécuté.
Mais, toujours le TCE :
La mort n’est pas considérée comme infligée en violation de cet article dans les cas où elle résulterait d’un recours à la force rendu absolument nécessaire (...) pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection.
TCE, approuvé par l'UMP et le PS.
@ Suticos
Sur la fiscalité des sociétés à structures internationales ayant des activités en France, il faut évidemment travailler sur la fiscalité sur plusieurs aspects :
- Un impôt sur les bénéfices qui ne pourrait être en aucun cas inférieur au montant des dividendes distribuées, ce qi reviendra de facto à rendre inopérante les niches fiscales permettant de réduire le montant de l'impôt qui se calcul sur le bénéfice dit fiscal (c'est à dire le bénéfice de l'exercice déduit de toutes les déductions fiscales)
- une "taxe importée sur les bénéfices" qui concernerait les entrerpises dont le siège social "fiscal" se trouve hors du territoire français et qui pour cetter raison "d'optimisation fiscale" payent pour ainsi pas ou peu d'impôt sur les bénéfices. Cette taxe se calculerait sur le montant des bénéfices déclarés au niveau du siège social "fiscal" et qui serait proportionnel au chiffres d'affaires réalisés en France. Et là aussi, cette taxe ne pourrait être être inférieure au montant des dividendes versées (toujours en proportion dudit chiffre d'affaire en France).
- une "taxe paradisiaque" frapperait les entreprises ayant leur siège social "fiscal" dans un paradis fiscal. Son montant serait à hauteur de 50 % de la "taxe importée sur les bénéfices" et qui s'ajouterait évidemment à cette dernière.
- L'impôt sur les bénéfices distribués sur les dividendes passerait à 50 % si le montant des bénéfices distribués en dividende est supérieur au montant des bénéfices réinvestis.
Cette fiscalité permettrait précisément de mettre fin tout à la fois des possibilités d'optimisation fiscale, la fuite des capitaux dans les paradis fiscaux et une certaine moralisation fiscale mettant au moins sur un pied d'égalité les actionnaires et les Etats.
Pour ceux qui, comme Jennifer, désirent la victoire de Jean-Luc Mélenchon mais croient qu’elle est impossible, faisons le point à 11 mois de l’échéance.
Quand Jean-Luc a fondé son parti, fin 2008, nombre de Français ignoraient encore son existence.
Quand les médias se sont intéressés à lui (surtout après la constitution du Front de Gauche) parce qu’il commençait à inquiéter les Grrrands (dont les médias sont les chiens de garde), J-LM, fut interviewé de la manière la plus inélégante : il était sans cesse brimé, les molosses lui coupaient la parole et avaient des attitudes insultantes. On voulut même l’impliquer dans une fétide histoire de brimade sadique d’étudiant en journalisme. On le contraignit à répliquer vertement, à élever la voix, à se fâcher.
Nous sommes maintenant à la mi-2011.
Hier, Jean-Luc répondait aux questions posées par un journaliste d’Europe I.
Les questions furent intelligentes ; le temps fut largement accordé pour des réponses claires et complètes. Bref, le respect a caractérisé cette interview.
Et il en est ainsi depuis des mois.
Le peuple français commence à connaître un des meilleurs candidats qui se soient présentés depuis des décennies.
Et il dispose de 11 mois encore pour mieux apprécier son futur président.
Allons Jennifer, secoue ta déprime : tu peux être optimiste.
Pulchérie
@ 344 citoyenne21 dit à michel matain (342)
Votre remarque est à côté de la plaque ! Inutile donc d'y accrocher des fantasmes passéistes qui n'ont rien à faire là.
Puisque 1932 en Allemagne ce serait du fantasme passéiste, je propose un fantasme plus récent, Chili 1973. Le président Allende a tenté de négocier un compromis avec la démocratie-chrétienne en 73 pour éviter le coup d'Etat. L'aile "gauche" du PS et le MIR s'y sont opposés, avec succès malheureusement. Il n'y a donc pas eu de compromis avec la démocratie-chrétienne, mais on a eu droit à Pinochet pour 30 ans.
C'est pourquoi des phrases du type "Si on perd, rien à foutre que ce soit Hollande ou Marine Le Pen", me font réagir. Le pire n'est jamais à souhaiter. Et surtout, il faut plus de discernement, il n'est pas possible de tirer un trait d'égalité ente FN, UMP et PS. Ce type d'analyse est strictement suicidaire. Est-ce que 33 ou 73 sont déjà trop loin pour que la mémoire fasse défaut ? Ou est-ce parce que ces évènements se sont produits hors des frontières de France ? L'expérience des autres peuples, au delà des frontières, au delà du temps, ne peut pas être négligé.
Allemagne 33 ou Chili 73, ça relève de la même logique : ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous. Mais le Front de Gauche aspire à devenir le nouveau Front Populaire, et petit rappel, le Front Populaire 1936 s'est construit en France contre la montée du fascisme. Le Front Populaire, c'était : tout ceux qui sont contre le fascisme sont avec nous. C'est pourquoi au sein du Front Populaire, il y avait la SFIO, les radicaux et les communistes, tous les syndicats, les associations des Droits de l'Homme, bien d'autres encore, et même le Grand Orient ! Quand au Front de Gauche, nous faisons référence au Front Populaire, c'est bien à ce rassemblement très large que nous nous référons.
A Michel Matain (359)
Quand je dis "rien à foutre que ce soit Hollande ou Le Pen", ce n'est que l'expression de mon point de vue de citoyenne (et rien que le mien, libre à ceux qui le souhaitent de faire des compromis au deuxième tour, moi j'en veux pas) au vu de la présidentielle de 2012. Ne plaquez donc pas sur moi des faits passés (que je ne nie pas) qui n'ont rien à voir avec ma radicalité présente et à venir. Lle cul entre deux chaises, trop peu pour moi, je suis ferme et déterminée et je ne suis pas du genre à bouffer à tous les râteliers. C'est ou ça passe ou ça casse, c'est tout ou rien, tout le monde ne sera pas aussi extrême que moi, tant mieux ou tant pis mais en ce qui me concerne ce sera ainsi. Ce que je voulais dire c'est que si on a Hollande ou Le Pen ou Sarko bis, l'insurrection ne sera plus très loin si on rate le coche de la révolution citoyenne par les urnes. Donc cela n'aura plus aucun sens pour moi d'aller voter au deuxième tour sous cette configuration. Si Jean-luc n'est pas au deuxième tour (ce que je ne crois pas), je laisserai ceux qui sont partants faire leur devoir de citoyens, moi il s'arrêtera où j'estimerai qu'il doit s'arrêter, pas du genre à respecter les consignes (si consignes il y a), je suis un électron libre et personne ne me dictera ma conduite, pas même Jean-Luc Mélenchon (que pourtant j'admire). Je ne pense pas être la seule qui réagirait ainsi, que ça paraisse suicidaire ou pas, de toute façon on ira à notre perte qu'on vote socialo ou pas... Donc on doit gagner, point !
@Pulchérie : excellent!
Quant à moi je suis super contente d'être dans un parti ou son président est le premier à être juste envers une femme, même si elle n'est pas de son parti, qui a été attaqué injustement par une espèce de ministre.
Vous avez suivi les autres ? Personne, si si la Martine (en vacances?) 24 heures après, suivi par les petits.
Les faits historique cités par Michel Matain sont fondamentaux.
C'est pourquoi il faut sans cesse les rappeler, au reste de socialistes et autres ramolos,
afin qu'ils fassent bloc avec nous, après les élections victorieuses.
Quand on a que des attaques indignes à proposer, au lieu de répondre et d'argumenter selon ses idées, cela montre la haute idée qu'ils ont du débat public et le peu de considération pour la moitié des français, voire plus, qui ne pense pas comme eux !
Un seul objectif le deuxième tour, après on verra, les batailles se gagnent une après l'autre.
Place au Peuple.
Il faut profiter des vacances pour mener une campagne intense, y a un coup à jouer, je vous le dis. J'ai commencé autour de moi, les convaincus s'enthousiasment, les douteux se demandent si finalement ils vont pas voter Front de Gauche. La campagne se joue cet été. Camarades en avant ! Y a un coup à jouer ! On a un candidat en or et des militants hors du commun... Et puis on est les seuls à être tous ensemble.
"il n'est pas possible de tirer un trait d'égalité ente FN, UMP et PS"
Ah bon ?
Franchement je n'arrive même plus à faire de différences, hors cosmétiques.
Même sur la question de l'immigration et du racisme, PS et UMP participent au regain de racisme et à la division entre les Français : le PS en s'extasiant devant le communautarisme et fustigeant comme raciste tout ceux qui s'y refusent, ainsi qu'en acceptant toute les attaques contre la laïcité, quant à l'UMP, pas la peine de préciser, je crois que leur course aux voix FN depuis Sarko se passe de démonstration.
En vagabondant sur le net j'ai trouvé cette citation du président américain Thomas Jefferson qui fait froid dans le dos tellement elle est en adéquation avec la situation actuelle. Il aura fallu à peine 200 ans pour que le rêve des banques deviennent réalité.
I believe that banking institutions are more dangerous to our liberties than standing armies. If the American people ever allow private banks to control the issue of their currency, first by inflation, then by deflation, the banks and corporations that will grow up around the banks will deprive the people of all property until their children wake-up homeless on the continent their fathers conquered.
Thomas Jefferson (Letter to the Secretary of the Treasury Albert Gallatin, 1802)
Traduction française:
« Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis »
360/citoyenne21
Je suis tout à fait d'accord avec vous.
Le PS n'est plus un parti de gauche. La démarche dite républicaine pouvait se justifier avant 1983. Le désistement pour un PS au second tour serait un suicide pour le PG et pour le FdG.
Salut Pulchérie D
Je ne suis pas si déprimée que cela car il y a toutes les révolutions arabes, le succès de la flottille et le travail à la base du FdG qui avance. Je suis simplement réaliste et je ne pense pas qu'on puisse passer de 11% à je ne sais pas combien pour passer au deuxième tour. En plus je vois que partout en Europe la gauche de gauche passe à la trappe Die Linke qui d'ailleurs n'a pas soutenu la flottille pour Gaza car c'était de l'antisémitisme! En Angleterre c'est le Parti Travailliste qui remonte face à la droite. Ce n'est pas ce que je souhaite mais les gens face à la droite votent utile. Je ne l'invente pas. Ca c'est toujours passé ainsi et ça se vérifie une fois de plus, même avec toutes les compromissions de la social démocratie et dieu sait qu'il y en a eu en Angleterre des compromissions incroyables.
Donc c'est une analyse que je fais et non de la dépression. Mais je préfère me taire puisque ne pas envisager que Jean-Luc Mélenchon soit au 2ème tour semble être le pire des crimes de pensée ou d'analyse. On m'accuse même d'être un troll de la droite, j'en passe et des meilleures. C'est un peu juste comme liberté de pensée. Mais bon! Si ça continue, si la droite repassait on dira que c'est de ma faute. Ca me rappelle des méthodes du passé...
Il faut aussi comprendre qu'il y a un phénomène européen des classes dirigeantes qui attaquent les populations car elles refusent la seule solution logique pour sortir de la crise: investir (créer des industries, des jobs etc...). Donc la dépression c'est la population qui la vit et va la vivre de plus en plus.
Je suis fort étonnée de la virulence avec laquelle on m'empêche de dire cela. Bizarre et inquiétant en soi.
@Jennifer
Je rejoins totalement votre analyse (et ne suis pas un troll non plus). Je souhaite, tout comme vous, la victoire du FdG mais conserve toute ma lucidité quant à la difficulté de la tâche, au risque de m'attirer les foudres des optimistes inconditionnels (et indispensables), majoritaires ici...
Hollande aurait donc son propre langage. Certes certes !
François Hollande n'est-il pas de ceux qui comme l'UMP et le PS et des verts (y inclus EEV) ne voulait simplement que mettre à la poubelle de résultat du référendum sur la constitution Européenne ?
Pas très démocratique tout cela. Comme d'ailleurs ne pensait une certaine Eva Joly.
De nos jours que propose t-il de cher Monsieur Hollande (mais Aubry propose t-elle plus? Ce n'est pas si sur) sinon s'agenouiller devant les tests des banques dont presque une sur dix n'est pas capable de résister au un choc théâtral proposé par les républicains d'outre Atlantique pour promouvoir ici en Europe un gouvernement avec un ministre de l'Euro, qui serait forcément Anglophile alors que les Anglais veulent l'Euro mais pas de l'Europe.
(Nous voulons un homme de gauche, je n'ai pas dit un homme du DSK, (ou Lagarde) ou Aubry.... j'ai dit "de gauche")
Ne nous voilons pas la face. Il nous faut aider la Grèce alors que l'UE et le monde savait que la Grèce arrangeait ses comptes autant que l'Italie, la Bosnie le Portugal et tant d'autres le faisait.
Il nous faut aider le Grèce alors que l'on sait qu'une banque sur dix ne passe pas les tests des banques qui ont été renflouées par l'Europe et l'euro il y a peu de temps.
Il faut aider à sauver la Grèce et surtout aider à pendre l'Angleterre qui héberge l'Autorité bancaire européenne alors que l'Angleterre ne veut que profiter de l'euro mais pas de l'Europe.
(Pendre l'Angleterre, oui, mais pas forcément le Anglais qui sont comme vous et moi, des gens!)
Il faut aussi aider la Tunisie que les "Tour Opérators" et les banquiers le tuent à petit feu.
Et d'abord pourquoi donc l'Angleterre n'est-elle pas dans l'Euro ?
Est-ce comme Comme pour la Norvège qui n'est pas dans l'Europe ?
On peut reprocher à la Grèce de profiter, certes, mais coté Angleterre ou Norvège. Là, avec la Norvège, ou la Suède ou encore...
Dans mon village, il y a beaucoup de communistes, même si c'est rare.
Je n'aime que ce qui est rare et ce qui est rare est précieux...
Je vais donc les rejoindre pour porter, avec mes voisins cocos eux aussi conquis, non seulement les espérances que vous incarnez (pour nous autres et tant d'autres qui peut-être l'ignorent), mais aussi des décisions et choix politiques affirmés et déterminés.
Merci et bien à vous.
En plus, j'aime le ton et le style de vos textes, ainsi que votre acharnement. Pour moi ça compte aussi.
P.S. - Hollande et Aubry me font peur. Je n'ai jamais vu le PS tomber aussi bas. Pauvre monde.
Ce n'est pas seulement l'élection de 2012 qui se joue ici mais la constitution d'une vraie gauche unie et solide, un pôle proposant un avenir meilleur et crédible. La question du second tour ne se pose pas encore. Il faudra du temps au front de gauche pour convaincre une majorité de français. Cependant beaucoup de choses peuvent survenir au cours des mois à venir. Les idées du front de gauche vont-elles progresser assez vite ? Serons-nous présents au second tour ? Nous verrons bien...personne ne peut aujourd'hui répondre à cette question. Ce qui est important c'est ce que nous construisons jour après jour. Le FdG doit survivre à ces élections afin de proposer une alternative crédible. Chacun se déterminera ensuite au second tour au cas où Jean-Luc Mélenchon est éliminé. Personnellement je ne confond pas "PN, SN et UPM" mais je n'envisage pas pour l'instant voter PS au second tour. Qu'ont-ils à proposer de vraiment différent ?...l'antisarkosysme n'est pas un programme c'est un épouvantail. De plus l'éventuelle participation de personnalités du FdG à un gouvernement PS (à des postes clés bien sur du style ministre des sports...) serait de nature à briser cette unité qui nous caractérise. Soyons optimiste et laissons le temps aux idées pour faire leur chemin.
A Saul (370),
Vous dites :"la plupart des gens n'aiment pas s'attacher à une cause ultra minoritaire." Est-ce à dire que ceux qui croient en la victoire du front de gauche contre vents et marées sont soit de gros naïfs ou soit sont très peu influençables et indépendants d'esprit ? ce qui est une caractéristique peu répandue il est vrai et donc ayant une incidence très limitée quant à la victoire du PG, on est bien d'accord !
Vu le découragement des gens à la lecture des sondages cantonnant le résultat du PG à 7 %, quel sera le levier le plus porteur qui les incitera à ne pas voter utile pour éviter que la droite ne repasse ? car j'imagine que la majorité des français dans la m**** actuellement n'a qu'une idée en tête, liquider Sarkozy, quitte à voter Hollande ou Aubry (ou DSK du temps de sa splendeur :() pour parvenir à leurs fins !
Ce serait donc une histoire de confiance avant tout ! il faut que le citoyen français soit rassuré quant à la portée de son vote PG, histoire qu'il ne soit pas tenté de voter utile pour virer la droite à tout prix, quel que soit le prix à payer par la suite, le PS ne représentant pas une sortie des schémas négatifs existants !
Le vote utile par peur de l'inconnu, voilà là où il faut creuser, donner confiance au peuple afin qu'il n'ait pas peur du changement ! c'est cela qu'il faut combattre, la trouille ! car au fond tout le monde est un peu effrayé par ce qu'il ne connait pas et il faut donc apprivoiser les peurs qui ne sont que des projections protectrices pour mieux fuir la réalité parfois ! Rassurer le peuple que le vote PG ne conduira pas à un résultat minime et ainsi les citoyens en masse voteront pour leur bien être futur et non juste pour mettre un terme au règne de Sarkozy !
Je suis affolé par les oiseaux de mauvaise augure qui se basent sur les sondages. Pourquoi ne pas retenir les leçons du passé, en 1997 souvenez-vous des sondages qui donnaient Balladur victorieux, et Chirac au ras des paquerettes un an avant le résultat, en 2002, nous devions avoir le duel Chirac Jospin, en 2006, tout le monde donnait Bayrou en 4ème position derrière Le Pen, total il a talonné Ségolène.
Bref les candidats ne sont pas tous connus, tout le monde n'a pas ses 500 signatures, la campagne ne s'est pas encore déroulée, il peut se passer plein de choses d'ici là qui peuvent faire monter les intentions de vote sur Mélenchon, le climat des affaires (Karachi), la crise financière, l'éclatement de l'euro, etc le contexte peut très bien jouer en notre faveur. Si nous ne menons pas une campagne digne de ce nom, comme cela a été le cas pour le TCE en 2005.
Alors de grâce, cessez-vos prédictions à deux balles sur ce que sera le premier tour et allez plutôt sur le terrain convaincre le peuple. Ni vous ni moi ne le savons de ce que sera fait 2012.
Mélenchon présidons
Nous sommes à une époque ou tout se consomme vite.
Alors je vous met en lien, un zapping de Jean-Luc Mélenchon. Montrer à votre entourage ces beaux passages d'un homme plein de talent, de culture et détermination. Une fois leurs curiosité et attention capté, ils pourront allez chercher plus profondément les idées du FdG, dans les divers interventions de notre candidat.
Sur le partage des richesses :
http://www.dailymotion.com/video/xikn1i_zapping-melenchon-partage-des-richesses_news#from=embed
Sur la retraites :
http://www.dailymotion.com/video/xf6j9r_zapping-retraites-avec-melenchon_news#from=embed
Sur le populisme :
http://www.dailymotion.com/video/xjr5nf_zapping-melenchon-populisme_news#from=embed&start=4
Sur le chantage des grands patrons :
http://www.dailymotion.com/video/xjdgxu_zapping-melenchon-le-chantage-des-grands-patrons_news#from=embed&start=0
A vos mails et Bonne lecture.
"Mélenchon à la rencontre de la "vraie France" à Vaulx-en-Velin"
http://www.france24.com/fr/20110714-melenchon-a-rencontre-vraie-france-a-vaulx-velin
à citoyenne21 (373)
"la victoire du PG" "la portée de son vote PG" "Rassurer le peuple que le vote PG" "le résultat du PG à 7 %"
PG, c'est le nouveau sigle du Front De Gauche ?
Michel Matain @ 302 et suivants /Jennifer @ 288
Juste une remarque sur votre référence à l’attitude du PC allemand au moment de la montée du nazisme. Le DKP était bien entendu sur une ligne sectaire initiée par le Komintern sous l’influence des dirigeants soviétiques. Pour autant il ne faudrait pas en déduire que la social-démocratie allemande appelait à l’unité. Le SPD qui avait un lourd héritage répressif à l’égard du mouvement révolutionnaire (Comme les Assassinats de Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg, ou les dizaines de victimes de tirs contre des manifestants) s’était cantonné vis à vis des Nazis à une attitude plutôt passive, strictement légaliste fondée sur une sous estimation du risque.
Les Nazis n’ont jamais été majoritaires à eux seuls tant que les élections ont été démocratiques. Financés par la grande industrie et la banque, ils n’ont pu accéder au pouvoir dans le contexte de la crise économique des années 30 (6 millions de chômeurs en Allemagne) qu’avec le concours de partis conservateurs et l’aval du chef de l’Etat et des chefs de l’armée. Il faut au moins reconnaître au KPD le mérite de les avoir combattus avec courage et détermination à défaut d’efficacité. Entre le KPD et le SPD, les torts sont donc au moins partagés.
La stratégie du Front Populaire était effectivement la bonne réponse politique face au danger fasciste. Chez nous les fascistes n’ont pu arriver au pouvoir que « dans les fourgons de l’ennemi ».
Quant à savoir ce qu'il convient de faire au second tour de 2012... Strauss-Kahn étant éliminé, je ne vois pas l'intérêt en ce qui me concerne, d'en parler maintenant, si ce n'est pour dire que je ne changerai pas d'opinion politique entre les deux tours et qu'au second tour comme au premier, je compte bien voter pour Jean-Luc Mélenchon le candidat du Front de Gauche. Voilà voilà...
Je rejoins celles et ceux qui pensent que rien n'est perdu alors que tout est à gagner et ça me semble aller vers le bon chemin. Cependant, il ne faut rien laisser au hasard, c'est pourquoi je conserverai un bulletin Front de Gauche du premier tour pour m'en servir au deuxième au cas "où", deux précautions valent mieux qu'une.
Il est clair que ça ne changera strictement rien au résultat mais comme le vote blanc est considéré comme "nul" et qu'il m'insupporte de voter pour l'éternelle alternance, qu'en plus je prends mon devoir de citoyen au sérieux... autant que cette enveloppe glissée dans l'urne m'apporte une minuscule satisfaction.
Post-scriptum (le PS ne veut plus rien dire) : Une combine pour ceux qui sont abonnés à l'hebdomadaire A Gauche, conservez les, et plutôt que de les jeter inutilement, nous leur donnerons une seconde vie et une deuxième lecture en les joignant avec nos tracts, lors de la fin de campagne (début 2012), que ce soit dans les boîtes aux lettres ou sur les marchés (pas ceux de la finance, il va de soit)... Et puis tant qu'a faire de sauver la planète, autant commencer tout de suite par des gestes simples et logiques.
Merci Ghanem, excellent le zapping - Mélenchon. Allez un petit effort pour le regarder, cela remet les pendules à l'heure tout en s'amusant.
Éva Joly a raison. François Reynaert, du Nouvel Obs', rappelle l'origine du défilé du 14 juillet.
D'accord avec Eve37.
Il faudra quand même revoir des petits détails. Je viens de remarquer les affiches dans mon quartier (ce qui m'oblige à avouer que je n'ai pas participé à leur collage...) et je me suis dit qu'il fallait changer d'agence de communication.
D'abord, la photo de Jean-Luc Mélenchon n'est pas terrible. Trop sévère, et puis on ne sait pas très bien pourquoi il regarde en haut à droite comme ça.
Ensuite, le mot d'ordre n'est pas très politique. Je suis indulgent. Sortie du contexte de la chanson, la phrase ne veut plus dire grand chose. (par exemple "Qu'ils s'en aillent tous" illustrée d'une photo de traders hystériques devant les écrans de la bourse, aurait plus de sens.)
Il reste le fond gris...
Vraiment dommage, car après les discussions directes autour de nous, les affiches sont le meilleur moyen de communication à notre disposition. Bien plus efficaces qu'un tract (regardez les publicitaires : pourquoi n'ont-ils que rarement recours au tract ?) et bien plus à notre portée que les moyens télévisuels.
J'espère qu'il y en aura d'autres.
Bonjour à toutes et à tous
Je suis d'accord avec 379 Jean Jolly
- je garderai un bulletin du premier tour, au cas où....
- il ne faut rien jeter, ni A gauche, ni les tracts, ils faut qu'ils servent plusieurs fois
j'ai déjà suggéré - et je continue chaque fois que je peux - de remplacer la mention "ne pas jeter sur la voie publique" écrite tout petit par une mention plus grosse : ne pas jeter sur la voie publique, faire circuler !
Haut les cœurs, Place au Peuple !
Soit, nous nous inscrivons dans la 5ème république, ou seul compte l'élection du Président, et si ce n'est pas notre candidat tout est foutu.
Soit, nous nous servons de ce passage obligé (pour l'instant), et la question du 1er tour devient fondamentale.
Que JL Mélenchon devienne Président, avec un gouvernement FdG pour la France, je souscrit pleinement à cette heureuse hypothèse. Mais je me refuse d'en rester là.
Un score important au 1er tour, mais insuffisant pour être au 2nd ce ne serait pas la fin du monde, mais un formidable tremplin pour les législatives qui suivent.
Une assemblée ou siègeraient une centaine d'élus FdG, empêchant la réaction, et les carpettes d'appliquer leur politique dans toute sa violence, est ce à rejeter d'un revers de manche?
Seulement, pour envoyer ce maximum de députés, le FdG et son candidat, devront avoir un comportement politique responsable au second tour de la Présidentielle.
Comment voudriez vous que des citoyens qui se sont prononcés pour le, ou la représentante du PS, des Verts, voir d'autres satellites de la social-démocratie, votent pour nous aux législatives au 2ème, mais également au 1er tour ? Cela s'est déjà vérifié !
Alors, après les comportements individuels des uns et des autres, sur ce blog, ou ailleurs, j'ai envie de dire on s'en f...!.
Ce n'est pas politiquement l'essentiel, bien que j'en comprenne le sens, et que par rapport à cette question dés 1983 j'ai réglé sans état d'âme.
@384 turmel jm
"Alors après, les comportements individuels des uns et des autres, sur ce blog, ou ailleurs, j'ai envie de dire on s'en f... !"
Objection camarade. On s'en fout pas. C'est même fondamental : cf le reférendum de 2005. L'a t-on assez dit. Et face aux médias et sondagiers aux ordres, c'est la seule stratégie possible.
"Seulement,pour envoyer ce maximum de députés, le FdG,son candidat, devront avoir un comportement politique responsable au second tour de la Présidentielle."
Ca serait bien que vous explicitiez votre point de vue. En quoi consiste, selon vous, un comportement responsable ou a contrario, un comportement irresponsable ?
@ Gilbert Duroux
Eva Joly a raison, demandons un 14 juillet citoyen !
l'article de Plenel dans Mediapart à ce sujet :
http://www.mediapart.fr/article/offert/c68fbecde33b8af51cd78c1fcfc1d516
Toute cette déprime agrippée aux sondages est vaine. Pourquoi se laisser ballotter et influencer par le moindre pet du spectacle. Le Front de Gauche et son candidat sont systématiquement censurés partout dans la presse écrite, à la télévision et à la radio. A quelques exceptions près, les seules allusions visent à ridiculiser Jean-Luc à la moindre occasion en le présentant sous un jour défavorable. Sur cela il faut être lucide. La démocratie est verrouillée institutionnellement et bien contrôlée par les appareils de communication. Seules de grosses difficultés dans la sphère financière, c'est à dire les contradictions du capital, et leurs retombées dans la vie concrète des gens font bouger les lignes et peuvent ébranler les murailles de l'idéologie dominante. Ce sont donc les failles et les faiblesses du système qu'il faut utiliser, sans illusions ni déceptions, car nous savons à quoi nous en tenir. Bon courage.
@ 385 jl charpal
Un comportement politiquement responsable afin que les législatives deviennent une victoire pour le FdG c'est de se désister au second tour pour le ou la candidate de gauche afin de faire barrage à la droite, dans l'hypothèse ou notre candidat serait éliminé dés le 1er tour.
Quant aux comportements des uns(e) et des autres, c'est à dire de ne pas respecter cet appel, je veux souligner que c'est une attitude dont je comprend le sens, et dont je me permettrai pas d'y apporter un jugement particulier, à partir du fait quelle est politiquement sans importance eu égard à son caractère marginal, il suffit de regarder les dernières élections.
Suis je assez clair camarade?
@Ghanem 375
Bonjour!
Merci beaucoup encore une fois pour les liens.
Ces vidéos sont tout à fait passionnantes et démonstratives de la place qu'occupe Jean-Luc Mélenchon dans le paysage politique français, avec son courage politique, sa force d'intellectuelle, puissante et honnête, sa capacité à faire comprendre les idées et à les faire partager, sa dimension humaniste à la fois positive et clairvoyante.
Je voudrais faire partager à mon entourage le contenu de ces vidéos, mais je ne sais pas s'il est possible de les enregistrer, ni comment faire. Quelqu'un peut-il me renseigner?
Merci d'avance.
Pour notre part, nous ferons tout ce que nous pourrons pour diffuser la parole de Jean-Luc Mélenchon qui redonne, avec l'espoir, tout son sens au combat politique.
Le bateau français pour Gaza "le dignité" a enfin réussi à quitter les eaux grecques. Il est maintenant dans les eaux internationales. Suivez son cheminement
http://www.unbateaupourgaza.fr/index.php/Nouvelles/Communique-La-Flottille-de-la-liberte-n-est-pas-morte-le-bateau-francais-Dignite-Al-Karama-est-dans-les-eaux-internationales.-Il-est-parti-laissez-le-passer
Ah! ce vote utile du 2ème tour, évidemment et je n'en doute pas si le score du 1er tour est très significatif pour nous, cela montrera que la politique du FdG aura été bien perçue au niveau national par la population et il ne fait aucun doute que cela aura des répercussions positives pour les législatives. Maintenant attendons le débat des primaires socialistes ou nous démontrerons facilement que leur programme est une impasse, formidable opportunité médiatique à ne pas manquer.
Bonnes vacances.
Merci à @ jean Luc 385 pour l'article sur Médiapart, encore une fois les leaders socialistes on dut remettre les voiles dans le bon sens, pour ne pas se discréditer une fois de plus en commentant les propos d'Eva Joly. Jean Luc Mélenchon a eu une saine réaction (voir interview d'Europe 1), et cela montre une fois de plus la clairvoyance qu'on lui connait et que j'apprécie.
Place au Peuple.
Tout à fait d'accord avec Eva Joly pour démilitariser le 14 Juillet.
Ce devrait être une grande journée du souvenir de notre épique histoire vers la démocratie plutôt.
Oui, pour honorer chaque année en ravivant dans les mémoires une date qui symbolise le courage de certains pour le progrès de la condition de notre peuple !
Merci thierryjay93 pour ta réponse sur le sujet, certes technique, mais ô combien crucial de la fiscalité.
C'est un sujet qui, au delà de l'impôt, touche à la structuration même des sociétés se construisant non seulement par "habileté" fiscale, mais aussi avec le souci du "contournement" du droit social. C'est à mon avis, ce qui doit être le cœur d'une grande bataille de la révolution citoyenne.
Il faut investir la règle de droit qui ne doit pas rester l'apanage de la finance et du dieu Marché.
Tout à fait d'accord avec Alain 44. Démontrons que le programme du PS est une impasse et va nous mener à plus de crise. Mais ayons nous-même un programme audacieux.
Je remarque encore que rien n'est dit sur l'investissement. On ne peut pas sortir de la crise sans investir, remettre en marche la production. Regardez la Chine (quoi qu'on pense d'elle politiquement). Tous les pays qui veulent s'en sortir établissent des liens économiques et commerciaux avec la Chine qui a toujours une croissance très élevée, investit (c'est-à-dire force les banques à investir). Ici rien de tel: on ne va tout de même pas forcer les banques à investir, toucher au sacro saint droit à la propriété!
Tant que la gauche ne s'attaquera pas directement au capital - et ce n'est pas seulement l'isf qui suffira - l'impôt ne résoudra pas la crise. C'est l'investissement qui permet de remettre la machine de production en marche. Je rajouterai de façon écologique et respectueuse de l'environnement pour devancer les critiques qui ne manqueront pas des décroissants comme quoi la croissance est réactionnaire (!?) et anti écologique. La question est de produire assez pour éliminer la faim dans le monde (cf en Afrique en ce moment) etc... C'est donc une question de distribution, une question politique, de choix politique.
Petite remarque de vocabulaire Alain: le vote utile c'est au 1er tour voter PS pour éviter de se retrouver par exemple avec au 2ème tour à choisir entre Le Pen et sarko (mais je pense que la Le Pen ne passera pas au 2ème tour, Sarko et la classe bourgeoise ne sont pas fous). Voter PS au 2ème tour s'appelle le désistement républicain, ou le front unique, ou voter pour le candidat à gauche le mieux placé etc...
Bonjour Monsieur
Plus le temps passe et plus il devient évident que c’est vers vous que se portera mon vote le moment venu. J’espère –je n’ose y croire- que c’est par deux fois que je ferai ce geste. Comment, au vu de l’ampleur de la catastrophe qui se profile chaque jour davantage, un plus grand nombre de personnes peuvent ne pas encore avoir admis la justesse de votre position, la clairvoyance de votre analyse ?
Je vous entendais l’autre soir sur Europe, avec poincarré : vous étiez serein, rasséréné, paisible : je n’ai aucune leçon à vous donner bien sûr, mais c’est le meilleur moyen qu’il porte comme il se doit. Je comprends- ô combien- l’indignation qui vous habite. C’est elle qui vous porte, mais c’est hélas elle aussi qui déforme ou dénature vos propos, les rendent moins audibles pour quelques uns qui hélas, s’en tiennent à la forme au lieu d’en écouter le fond. Sans compter que quelques autres sont assez malin pour s’arc bouter sur cette véhémence et cette hypersensibilité pourtant légitime pour y dépeindre de l’arrogance, des inflexions dictatoriales ou que sais je….
Vous ajoutiez que l’on était d’autant plus aimable à votre endroit que les sondages, qui vous laissent perplexes et dubitatifs, vous donnaient de bons scores. Il va sans dire que, si cette progression se confirme, d’autres phénomènes surviendront : vous inspirerez crainte, défiance, et vous deviendrez l’homme à abattre, mais je ne vous apprends rien : Sarko vous verra d’un bon œil, ce qui n’est pas le moindre de paradoxes, puisque vous empiéterez sur les plates bandes de ses rivaux les plus redoutables, actuellement, ce PS mollasson qui, lui, vous considèrera comme un ennemi au lieu de s’inspirer de vos colères et de les faire siennes également.
Puisse votre audience croître bien plus encore, puissiez vous éviter les chausse-trappes qui vous seront tendus dès lors que votre score potentiel atteindra les deux chiffres, ce qui ne manquera pas de survenir, et du fait de l’ampleur de la catastrophe qui couve et du fait de votre talent pour l’expliquer à nos concitoyens.
Vous avez utilisé l’expression « ça me serre le cœur » en parlant des intermittents du spectacle : On n’entend jamais ce type de propos, et quand c’est le cas c’est rarement sincère. Vous avez cette qualité d’authenticité. J’espère simplement que beaucoup s’en rendront compte très prochainement, mais il est clair que par ce biais là, vous avez la possibilité d’infléchir les jugements un peu hâtifs que certains se sont faits sur votre compte.
De nombreux candidats à l'élection présidentielle se trouvaient ce week-end en Avignon. Or la presse nationale et locale ne s'est intéressée qu'au passage des seuls socialistes, alors que Jean- Luc Mélénchon s'est taillé un beau succès salle de la Mairie. Aussi j'aimerais connaître la teneur de son intervention en conclusion du forum sur "Art Culture et Information". D'avance merci.
Je rejoins à 100% le commentaire de François évoquant votre authenticité qui fait la différence avec les autres candidats dont on ressent généralement le calcul derrière l'intervention.
En effet, très bel article d'Edwy Plenel sur Médiapart, qui fait référence à Brassens, Prévert, Vian, et dont Jeanluc (commentaire n° 386) donne le lien.
Il faut bien dire que Jean-Luc Mélenchon m'a déçu sur ce coup là : il est pour ce stupide défilé militaire, avec un argument absurde, de dissuasion des nations voisines de s'en prendre à la République française. Ce qui a permis aux médiacrates de dire que toute la classe politique, "de l'extrême droite à l'extrême gauche", y compris Mélenchon, était contre Eva Joly. Dommage !
Le texte de Plenel est comme de coutume d'excellente facture et frappé au coin du bon sens, avec l'humanité coutumière du bonhomme. Jean luc pourquoi n'y souscrivez vous pas, je ne vous ai pas entendu sur ce thème précis, vous voir dans la cohorte de ceux qui ont poussé des cris d'orfraies suite aux propos d'E. Joly me surprendrait et me désespérerait.
Y a t il une nuance qui nous aurait échappé dans votre position?
Fête Nationale de la République Française.
Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est la République, qui ne le savent plus ou qui l’ont oublié, voici un texte qui le rappelle et que nous pourrions faire nôtre : http://www.mediapart.fr/journal/france/170711/en-defense-deva-joly-leur-14-juillet-et-le-notre
Il y a un peuple de Gauche.
[Edit Webmestre : "Le peuple de Gauche" n'est pas forcément abonné à Médiapart. Évitez les liens vers des sites payants. Ils ne servent à rien.]