19août 11

Déficit, dette, Sarkozy, Aubry, Hollande, Montebourg, et même Léon Blum

La dette est un prétexte.

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Je suis intervenu jeudi matin sur RMC puis le soir sur ITV sur ce qu'il est convenu d'appeler « la crise de la dette ». Dans les deux cas je me suis dit : « Ce débat marche sur la tête. » Le point de départ est faussé. On nous harcèle en effet sur une dette supposée insoutenable pour justifier une gigantesque purge d'austérité. En fait c’est elle qui est dangereuse et conduit tout droit dans le mur. Il faut renverser ce débat. J'ai expliqué: ce n'est pas la dette qui est insoutenable mais la nouvelle saignée que le pays s'apprête à subir. Je reprends ici le détail de mes arguments par écrit. Puis j’évoque le retournement des socialistes que représente leur ralliement à l’objectif de 3% de déficit dès 2013. Ils ne veulent pas voter la règle d’or, mais ils veulent l’appliquer ! Et je propose, comme une allégorie de conclusion, une petite carte postale de mes vacances. Un passage en Arles.

Je suis affligé par le consensus qui s'installe entre le PS et l'UMP sur les mauvaises solutions d'austérité. Les deux sont désormais d'accord sur l'objectif fixé par Nicolas Sarkozy de revenir à 3 % de déficit dés 2013. Une échéance prévue pour s'aligner sur la règle dogmatique des traités européens depuis Maastricht. Une règle dont personne n'a jamais pu démontrer la pertinence économique. Pourquoi 3 % ? Pourquoi pas 4 % ? Ou même 5 %, comme l'envisageait au départ l'Allemagne dans la négociation du traité de Maastricht ? Saviez vous que telle avait été la discussion à l’époque ? On en trouve la trace, je crois, dans le «Verbatim» de Jacques Attali. Le raisonnement était un peu mécanique. Il s’agissait d’indexer le niveau du déficit autorisé sur le taux de croissance prévisible. Car on croyait alors à un résultat bénéfique du traité en matière de croissance. Les Français étaient pessimistes, les Allemands optimistes. Voila d’où vient la règle que l’on cherche à ériger en loi de la nature ! Rien d’autre qu’un calcul, purement politique. Et un calcul qui, de surcroit, s’est avéré erroné. Il n’y a plus jamais eu ni 3 ni 5 % de croissance dans nos pays. Concrètement, l'application de cette règle datée est aujourd’hui absurde. Elle oblige à une purge sans précédent pour le pays.

Les socialistes ont-ils au moins mesuré l'ampleur des coupes que représente, en à peine deux ans, leur nouvelle doctrine budgétaire ? Passer des 5,7 % de déficit prévus en 2011 à 3 % en 2013 supposerait d'amputer le budget de plus de 50 milliards d'euros en deux ans. C'est quasiment l'équivalent du budget annuel de l'enseignement scolaire qu'il faudrait couper. Et encore, je pars ici de l'hypothèse qu’en 2011 le déficit ne sera pas plus élevé que prévu par l’équipe Sarkozy. Pourtant c’est de moins en moins probable puisque la croissance est à zéro et que donc les recettes fiscales vont stagner.

Mais il y a pire encore que cet objectif absurde de retour à 3 % de déficit en deux ans. Ce sont les semelles de plomb que Sarkozy veut faire chausser au pays avec sa "règle d'or" budgétaire. Cette règle contraindrait le pays à revenir à l'équilibre budgétaire. Les budgets annuels qui ne respecteraient pas cette trajectoire de retour à l'équilibre, c'est-à-dire zéro déficit,  seraient automatiquement amputés pour s'y conformer. Pour revenir à l'équilibre à partir de la situation actuelle la purge nécessaire serait de 110 milliards d'euros, soit 40 % des dépenses de l'Etat ! Un pur délire !

Cette contraction des dépenses publiques garantit le désastre du fait de la réduction de la demande. C’est la panne assurée : la croissance française s’est déjà arrêtée au deuxième trimestre en raison du blocage de la consommation et de la chute des exportations. L’austérité aggravera la récession et augmentera au final la dette. C'est le paradoxe du moment : l'austérité réclamée à tort et à cris par les marchés est la plus mauvaise solution contre la dette. Et d’ailleurs les « marchés » sanctionnent les pays qui appliquent les mesures d’austérité pourtant prévues pour les rassurer. C’est très exactement ce qui est arrivé au Portugal ! Voyez aussi ce qui s’est passé en Grèce où la dette est passée de 125 à 160% du PIB au fil des sept plans d'austérité successifs ! En effet, l'austérité entraîne le recul de l'activité et la hausse du chômage et de la pauvreté. Les finances publiques en sont rapidement affectées par des moindres recettes et une hausse des dépenses sociales. Résultat, dans la quasi totalité des cas, l'austérité creuse les déficits. L’austérité c’est donc la ruine assurée.

Pour justifier l'austérité, on nous répète que la dette française est insoutenable. C'est faux ! Tout part d’un chiffre lui aussi présenté comme une vérité révélée, une loi de la nature. Il s’agit d’un ratio entre le montant de la dette et celui de la richesse produite telle qu’elle est mesurée par le très discutable « PIB ». Il faut tordre le coup à cet indicateur qui sert à affoler les esprits et à aveugler le débat public. Ce ratio est nettement supérieur dans plusieurs pays à celui de la France et pas de peu. Ainsi le Japon a-t-il une dette publique égale à 200% de sa production annuelle. Personne ne lui cherche noise. Il est à un niveau plafond pour les Etats-Unis et pour l’Islande (plus de 100% du PIB). Les Etats unis n’en font qu’à leur tête et les Islandais ont décidé de ne pas payer ! En fait tout dépend en réalité de qui détient la dette et du rapport de force du pays endetté avec ceux qui lui prêtent.  Au Japon ce sont les Japonais qui prêtent à leur Etat. Ils ne lui font donc pas de chantage. Aux Etat unis, l’oncle Sam, ses six cent mille hommes de troupe et ses 50 % de dépenses militaires mondiales ont créé une garantie politique liée à leur  puissance ! En Islande c’est la révolution citoyenne ! La dette et ses taux sont un rapport de force, un fait social et politique. Et seulement, après cela, un problème comptable.

Enfin cet indicateur, celui qui établit le ratio entre la dette publique totale et le PIB annuel est radicalement discutable. Pas cohérent. Il compare un stock de dettes qui courent sur plusieurs années avec un flux annuel de richesses produites (le PIB). C’est comme si on mesurait votre solvabilité personnelle en rapportant le total de vos dettes (voiture, appartement etc.) à vos revenus d’une seule année. Absurde. Le banquier vous prête en fonction de la charge de vos traites, chaque mois, rapportée à votre revenu mensuel. Avec l’Etat c’est l’inverse. On lui demande de comparer sa dette totale au revenu du pays par an ! Ainsi hurle-t-on de peur : le stock de dette publique de la France représente 1640 milliards d'euros ! Soit environ 85% du PIB d'une année. Et alors ? Un peu de sang froid, je vous prie. Mettons les chiffres à leur place ! Pour être honnête et comparer ce qui est comparable, il faudrait plutôt rapporter le stock de dette au PIB, en tenant compte de la durée de vie de la dette. Selon la statistique du Trésor Public, les titres de la dette française sont en moyenne de 7 années et 31 jours.  Donc on doit rapporter les 1640 milliards de dette totale aux 14 000 milliards d'euros environ que produira le pays en sept ans ! Dans ces conditions, le stock de dette représente 12% du PIB cumulé pendant 7 ans ! C’est donc tout autre chose, non ? Ce stock de dette n'est donc pas un réel problème.

En fait ce qui compte, concrètement, chaque année c'est le service de la dette. C'est-à-dire ce que l’on paye aux banques pour rembourser le capital et les intérêts qu’on a été obligés de leur emprunter. C'est-à-dire aujourd’hui 50 milliards par an. La France n'est nullement exposée à ne plus pouvoir l'honorer puisque l'Etat engrange chaque année autour de 250 milliards de recettes fiscales, dont 50 milliards d'impôt sur le revenu et 130 milliards de TVA. De plus le problème est effacé si on augmente les recettes à proportion du besoin. Nous l’avons dit cent fois : en taxant les revenus de  capital comme ceux du travail, selon l’évaluation d’Artus de Natixis c’est 100 milliards de plus dans les caisses de l’Etat. Cela représente deux fois le montant actuel de la traite annuelle à payer pour le service de la dette dans le budget de l’Etat ! La dette est donc soutenable ! Notre thèse est que c’est la purge qui se prépare qui n’est pas soutenable !

Pour s'affranchir de cette dette, il existe des solutions simples et efficaces. Je les ai déjà exposées sur ce blog. Je veux les récapituler.  On doit revenir sur l'appauvrissement de l'Etat. Remplir les caisses à proportion des dépenses.  Notamment en taxant les banques et les riches à qui on rembourse la dette. Les baisses d'impôts cumulées depuis 2002 représentent aujourd'hui un manque à gagner annuel de 60 milliards ! Rien qu'avec cette somme le service de la dette n'est plus un problème. Je ne dis rien là de la fraude fiscale qui s’élève tout de même à 40 milliards. Evidemment il y a aussi cette taxation des revenus du capital  à égalité avec ceux du travail que je viens d’évoquer ! Tenez compte que le travail est taxé, en moyenne à 40%. Les revenus du capital le sont à seulement 18%. On peut aussi faire un emprunt forcé sur les banques à un taux raisonnable en les contraignant à souscrire de la dette publique à un taux fixé par le parlement. On peut enfin remettre en cause une partie de la dette comme l'ont fait l'Argentine et la Russie par le passé, pour leur plus grand bien. Enfin, je répète que pour faire cesser immédiatement la dépendance des Etats vis-à-vis des marchés financiers, il suffirait que la Banque Centrale Européenne achète directement des titres de dette publique aux Etats au taux auquel elle prête aux banques, c'est-à-dire à 1%. Certes, cette proposition est contraire au Traité de Lisbonne qui interdit à la BCE de prêter aux Etats (article 123 du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne). Mais quelle importance ? Le Traité a été violé mille fois déjà pour faire face à la crise bancaire ! Et d’ailleurs la BCE elle-même viole le traité de la pire manière car elle rachète les titres de la dette aux banques trop contentes de s’en défaire et de réaliser ainsi leurs avoirs, pillage compris. 

Dans ce contexte le ralliement surprise du  PS au 3% de déficit est consternant. Il apporte de l’eau au moulin du catastrophisme dominant qui sert surtout à alimenter le consentement à la politique d’austérité dont Nicolas Sarkozy a besoin. Peu d’observateurs ont souligné l’ampleur du volte face socialiste. Et ce qu’il reste de la gauche du Parti Socialiste est restée muette. Ce brutal retournement de position est un dramatique signal de « papandréouisation » anticipée. Au premier choc, les socialistes français se muent en père et mère la rigueur, de peur de passer pour des dépensiers irresponsables aux yeux de la bonne société. Tout de même quelle brutale évolution ! Car voici ce que dit le projet du PS, adopté à l’unanimité a-t-on souligné maintes fois pour valoriser la cohésion intellectuelle de ce parti et l’autorité de ce texte. Il prévoit un retour à un déficit de 3% du PIB « durant le mandat 2012-2017 ».  Sans crier gare François Hollande, en avril, dans l’Express du 5 avril 2011, annonce un nouveau délai, raccourci : 2014. « Chacun sait, déclare-t-il, que nos déficits seront supérieurs à 3 % en 2013. Donc mieux vaut dire aux Allemands que nous n'y serons qu'un an plus tard ». Le 16 juillet, le journal « Le monde »  le questionne de nouveau sur le sujet en prenant d’ailleurs la nouvelle date donnée par Hollande comme vérité de tous les socialistes. Aussitôt Hollande en rajoute une couche. Lisez. « Question du Monde : Dans le projet socialiste, il est question de ramener les déficits à 3 % du PIB en 2014. N'est- ce pas trop tard ? Réponse : Il faut rééquilibrer nos comptes publics dès 2013. Le Monde : Dès 2013 ? Hollande : Oui. […]Le candidat qui annonce qu'il n'y aura pas d'effort supplémentaire après 2012 sera un président qui se parjurera. » Aussitôt Martine Aubry embraye pour ne pas se laisser distancer. Elle commence d’ailleurs par annoncer 2012, avant de se corriger et de fixer l’horizon 2013. Sur Europe 1, le 17 juillet, elle est catégorique:  « Nous nous sommes engagés, dans le projet socialiste, à respecter les engagements de la France, 3% en 2013 puisque que c'est la règle aujourd'hui. Et nous avons construit le quinquennat et la première année sur laquelle nous travaillons actuellement sur ce principe-là »

Ce calendrier c’est exactement celui fixé par Sarkozy. Mesure-t-on bien de quoi il s’agit ? Le plan de route de Sarkozy, auquel se rallient les socialistes, est le suivant: passer le déficit de l’Etat de 7,7% en 2010 à 5,7% en 2011. C'est-à-dire 110 milliards d'euros de coupes claires, environ. Puis le déficit devrait tomber encore à 4,6% en 2012. Soit 92 milliards de coupes encore. Et enfin à 3% en 2013. Soit encore 60 milliards ! Adhérer à ce plan de route, c’est procéder en un an à une cure d’amaigrissement que le projet initial des socialistes promettait de faire graduellement en cinq ans, à partir de 2012, en comptant sur la reprise et les hausses d’impôts pour amortir le choc et diminuer l’ampleur de ces coupes claires ! C’est tellement vrai qu’ Harlem Désir, Premier Secrétaire par intérim, affirmait encore en juillet au Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI: « Personne ne croit que la France pourra être à 3% en 2013. Nous négocierons avec la Commission européenne un retour crédible à l'équilibre, en tous cas à moins de 3%, dans des délais crédibles, c'est-à-dire dans une année de plus ». Au passage, lui aussi ramenait le curseur à 2014 ! Ainsi donc, en un mois, celui de juillet, au premier signal de crise financière, les socialistes se sont tous alignés sur la révision du projet décrétée par François Hollande en accord avec le calendrier de Nicolas Sarkozy. Le plus incroyable est que Martine Aubry justifie ce virage par le fait que son gouvernement s’engagerait à respecter les engagements pris par «  La France » c’est à dire par Nicolas Sarkozy. Donc, cela veut dire  que tout ce qu’il a promis au sommet du 21 juillet en matière de restrictions budgétaires et d’austérité serait appliqué. Incroyable ! Avec une telle ligne les socialistes vont encourager l’abstention comme jamais ! Pour être rigoureux, mon tour d’horizon exige que je cite la seule parole de résistance socialiste qui se soit exprimée sur ce thème, celle d’Arnaud Montebourg, par un communiqué le 22 juillet : "Le respect d’un déficit de 3 % en 2013, en France, signifierait une levée d’impôts de 30 milliards d’euros dans la loi de finance à l’automne 2012. A la fois intenable socialement, elle serait de surcroît contre productive car il convient de soutenir et non d’étouffer la reprise de la croissance et des recettes fiscales associées".

Je finis cette note par un petit récit de mes vacances, en forme allégorique par rapport à ce que je viens d’écrire. En juillet, je suis allé faire un tour aux belles « rencontres photographie » d’Arles. J’ai fait un long passage là où se présentait « la valise mexicaine », une légendaire collection des photos de la guerre d’Espagne, considérée  comme disparue en 1939 et récemment retrouvée à Mexico. Le travail de Robert Capa, David Seymour et surtout de l’ignorée Gerda Taro. Je ne dis rien de la qualité de la présentation de textes gris sur fond jaune, dans un éclairage glauque, de planches contact. Ni de la présentation des trois photographes sous  l’unique angle de leur religion juive sans dire un mot de leur engagement révolutionnaire qui était pourtant la raison de leur présence et l’angle de leur regard. J’en reste à cette émotion terrible de voir les nôtres au combat, entourés des gestes simples de militantisme, des femmes et des hommes simples aux traits rudes. Et la rage de voir les images de notre défaite. La longue colonne de la « rétirada » qui me mit les larmes aux yeux, encadrée par ces gendarmes français qui obéirent aux ordres de les parquer dans des camps pour ne pas provoquer l’ire des vainqueurs. Quelle lâcheté impardonnable que cet abandon de la République espagnole ! Les glapissements et le prêchi prêcha de Léon Blum et de son gouvernement refusant de s’engager au moment où on pouvait vaincre les nazis et les fascistes, ses pitoyables arguties me soulevaient de chagrin. Elle aura coûté le maximum, non seulement aux républicains espagnols, mais à toute l’Europe et à la civilisation humaine engloutie dans le délire criminel des nazis, encouragés par leur victoire facilitée. Je ne doute pas que Léon Blum croyait bien faire. Ni qu’il ait cru à ce qu’il disait et à ce qu’il faisait. Il a même pensé que c’était du « courage ». Lui-même a payé très cher cette défaite. Mais le refus de l’affrontement et de l’usage de la force que confie notre puissance aboutit toujours à des désastres plus grands que ceux dont on prétend se prémunir par cette posture pédante.   


527 commentaires à “La dette est un prétexte.”
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  1. Louis St O dit :

    Petite réflexion sur la taxation !

    Il y a des incohérences dans le salaire et le revenu maximum que vous proposez dans le programme partagé.
    Si un patron crée une entreprise et gagne comme il est indiqué dans le programme partagé la somme maximum, soit 20 fois le salaire le plus bas de l’entreprise (le SMIG par exemple) soit, 360000 euros environ, donc supérieur au revenu maximum qui est de 20 fois le revenu médian 27630 par an, soit environ 332 000 euros.

    1er anomalie, le salaire max est supérieur au revenu max donc on ne peut gagner plus que le revenu médian…

    2 ième anomalie, si ce même patron, veut créer une deuxième entreprise, qui créerait donc des embauches, qui n’a rien à voir avec la première, pourquoi le ferait il puisque que ce patron, ne pourrait toucher comme salaire de cette deuxième entreprise que 0 euro, puisque tout salaire supplémentaire lui serait confisqué par les impôts.

    A réfléchir.

  2. Pulchérie D dit :

    Pour le représentant permanent de la Russie auprès de l'Otan, Dmitri Rogozine, le concours de l'Otan en Libye est évident (RIA Novosti, 24 août 2011).
    Officiellement l'Otan n'a pas lancé d'opération terrestre.
    Mais : « L'implication de l'Alliance nord-atlantique du côté de la rébellion dans la guerre civile libyenne est évidente et n'a pas besoin de commentaires supplémentaires » déclare Rogozine.
    «Outre l’entraînement des rebelles par l’OTAN, ceux-ci sont appuyés par des "soldats de fortune" - ex-militaires de l'Otan au service des forces de sécurité informelle. Ils prennent part aux opérations terrestres et aux assauts des villes ».
    « L'Otan a usurpé l'application de la résolution du Conseil de sécurité des Nation unies »
    Ajoutons à cela qu’hier, une envoyée de la radio-TV française a déclaré qu’un bombardement naval par des unités de l’OTAN avait lieu (France-Inter).

  3. Rodfab dit :

    La dette est un prétexte et parfois elle est organisée au profit de Goldman-sachs:

    http://www.dailymotion.com/video/xkjb0c_goldman-sachs-analyse-d-une-pieuvre-financiere-mondiale_news

    Très instructif, j'espère que Jean-luc regardera (et le plus de monde possible)

  4. JM dit :

    @Jorie/Coltrane et à tous les camarades.
    Il y a un malentendu : je ne demandais pas de précisions sur la différence entre taxer le capital et les revenus du capital mais je remarquai à moins de me tromper, que pour financer les retraites comme pour régler le pb de la dette Jean-Luc Mélenchon faisait appel notamment à la taxation des revenus du capital soit 100 milliards par an, est-ce jouable ?
    Par contre, petite précision utile ensuite pour convaincre les sceptiques, pour quelqu'un comme moi ne maitrisant pas le principe de la progressivité de l’impôt sur le revenu: prenons un patron de revenus annuels 400 000 euros (soit plus de 360 000) combien va-t-il payer d’impôt au final si on fait 14 tranches avec la dernière à 100% (à la louche bien sur).
    Concernant Debons, l'huma révèle qu'il reprocherait le centralisme du PG et une dérive gauchiste Il me semble que ces mêmes reproches avaient été formulés par un économiste qui a quitté le parti il y a trois quatre dont j'ai oublié le nom: attention à ne pas perdre ce qui fait la force du PG et du FdG : sa diversité, non?
    Merci à tous.
    Mélenchon, présidons.

    Dernière chose l'exemple donné par Louis StO me semble pertinent, non ?

  5. Jean Jolly dit :

    @ Louis St O.

    Il m'est avis que les patrons qui gagnent plus de 30 000 euros mensuel ne doivent pas courir les rues (ni les champs comme disait Coluche). Toujours à mon avis, il est donc à parier que cette mesure ne toucherait que les entreprises du CAC 40 et peut être une infime partie des PME-PMI (et encore, je n'en suis pas certain).

    Concernant l'hypothèse selon laquelle un patron arrivant au salaire maximum mais qui souhaiterait tout de même ouvrir une deuxième entreprise, je ne vois pas trop bien les motivations qui le pousseraient à agir de la sorte. Mais admettons que celles-ci soient nobles et dépourvues de toute cupidité, imaginons par exemple qu'il voudrait développer une idée géniale, rien ne l'empêche de placer un membre de sa famille à la tête de la boîte, il ferait ainsi plusieurs heureux dans un total souci humanitaire.

  6. Simon Bolivar dit :

    Louis St O

    1) Il n'y a pas d'anomalie.
    Lorsqu'on parle de "salaire", la référence est toujours le brut. ainsi, le SMIC est actuellement 1365 €/mois, ce qui donne (dans le cas où le plus petit salaire de l'entreprise est le SMIC) 27300 €/mois ou 327600 €/an brut !
    Une fois déduites les cotisations sociales, on arrive à quelque chose plus près de 265 000 € nets par an. Ce qui est déjà énorme.

    Lorsqu'on parle "revenu" (et en particulier dans l'évaluation du médian), c'est sur la base des déclarations d'impôts sur le revenu, et donc il s'agit de valeurs nettes. Les derniers chiffres sont déjà anciens (2008) mais il semblerait que l'évolution soit lente et que le revenu médian soit aux environs de 1600 €/mois, soit 19200 €/an (attention, le chiffre que tu cites correspond au revenu médian disponible par "ménage" et inclut des doubles salaires)
    Le revenu maximum serait donc 384 000 €/an.
    Ce qui laisserait au ultra-riches pas loin de 120 000 €/an de revenus hors salaires.

    Pas de quoi verser une larme.

    2) Pour qu'un créateur d'entreprise puisse prétendre à un "salaire" dans son entreprise, il faut qu'il y occupe une fonction (gérant, directeur général...). S'il occupe cette fonction dans 2 entreprises, ce sont au mieux des mi-temps, donc demi-salaire.
    Et s'il perçoit des revenus de ses entreprises sans y occuper une fonction réelle, ce ne sont pas des salaires, donc pas concernés par le salaire maximum. En revanche, concernés par le revenu maximum.

  7. alexis denis dit :

    Je crois que c'est une erreur de parler d'un montant au delà duquel la taxation sera de 100%.
    D'une part cela fait peur, d'autre part cela ne fait pas crédible. Cela fait trop couperet.
    Par contre tout le monde comprendrait des tranches de 50,60,70,80 %. (seuils à définir)
    L'intérêt de s'arrêter à 80% (par exemple) est de ne pas dissuader certains revenus fous, je l'admets inadmissibles, et de permettre à l'état, donc nous, de tirer profit de 80% en en laissant que 20% au bénéficiaire.
    Si on fait 100%, ce sera inéviablement 100% de zéro, donc zéro. (Je n'oublie pas que cet argent non distribué pourra rester dans l'entreprise...mais)
    Ceci évite de parler de bonus, et autres, si on fait tout rentrer dans l'impôt sur le revenu.
    En faisant ainsi, les classes moyennes (hautes quand même) comprennent que les plus riches sont mis à contribution. Ce qui n'est pas le cas quand on s'arrête à 50% comme le prévoit le PS.

    NB: les riches qui veulent contribuer par solidarité, exceptionnellement, temporairement, dans des conditions raisonnables, ! Ils ont compris qu'il valait mieux faire l'aumône que d'avoir un système comme ci dessus

  8. Genialle dit :

    Bonne nouvelle dans tous ces fatras du monde! J. Généreux sort un livre : http://jacquesgenereux.fr/news/nous-on-peut-en-librairie-le-8-septembre
    "NOUS on peut!" génial non?
    Peut être qu'une personne l'a annoncé, mais comme le fait JL Mélénchon, il faut répéter et répéter cent fois, il en restera quelque chose.

  9. komorowski dit :

    L"Euro peut-il rester la monnaie de toute l'Europe ?
    En 1993 bon fédéraliste européen j'ai voté pour cette intégration financière pensant que cela conduirait à l'Europe fédérale et sociale. Force aujourd'hui est de constater que cette Europe n'existe pas et que s'est développé à la place de cet objectif humain et de paix, un monstre technocratique fondé sur l'idéologie monétariste qui profite aux seuls rentiers au sens de Marx. Comment faire avec des états qui utilisent le dumping social et fiscal les uns contre les autres, avec une Europe libérale qui refuse toute forme de régulation dans le cadre de la mondialisation ultra libérale, même l'outil inflationniste ne permet pas de mener de manière efficace une politique appuyée sur une certaine dette publique.
    Sérieusement, aujkourd'hui, la mort dans l'âme, je pense que nous ne pouvons que revenir au Serpent Monéraire Européen en attendant des jours meilleurs pour l'Europe sociale et fédérale sinon, on va vers la crédibilisation de tous les souverainismes et sans doute pire encore !

  10. Gilbert La Porte dit :

    @ alexis denis 458
    A Toutim ou Titoum (je ne me rappelle plus du nom exact de cet "économiste") qui avait sursauté sur son siège en disant à Jean-Luc "mais ce sont des menaces", Jean-Luc a répondu posément mais fermement "mais non, Monsieur, ce sont des promesses". J'ai trouvé cela parfaitement crédible et totalement audible pour un partisan comme moi de la radicalité concrète.
    Qu'une tranche à 100 % ne plaise pas à certains (0,05 %), j'en suis fort aise. Il faut insister sur le fait qu'il s'agit de revenus supérieurs à 300 000 €/mois. A ce niveau, ce n'est plus du revenu, c'est forcément du vol. Et quand on prend un voleur, on ne lui reprend pas que 80 %, on prend tout.
    Si ça ne plaît pas à certains, eh bien le Front de gauche n'est pas là pour faire plaisir à ceux qui volent la République.

  11. sha1966 dit :

    A propos de la dette cette petite vidéo très instructive
    http://www.youtube.com/watch?v=3DjBVeouPTk

  12. Jean Jolly dit :

    J'ai la désagréable impression que beaucoup n'ont pas saisi le but de la tranche d'impôt fixée à 100 % et pourtant beaucoup ici ont tenté de l'expliquer, a priori sans succès. A mon tour je vais tenter la pirouette (cacahuète).

    Ce n'est pas pour punir qui que ce soit, non plus dans le but de remplir les caisses de l'État seulement que par cette mesure. Celle-ci est destinée à briser (dans un premier temps) le cycle infernal de l'accumulation qui pourrit notre société et qui incite à croire, dès le plus jeune âge, que le sens de la vie est d'amasser de l'argent à l'infini. C'est non seulement dangereux mais complètement improductif dans une société.

    Il faut absolument prendre conscience que le partage des richesses consiste à établir un cercle vertueux en cessant le monopole de ces richesses qui sont détenues dans les mains d'une minorité. Pour imager plus facilement le concept, le fromage ou la galette reste le principe le plus simple à comprendre.

    Disons que 10 % des français se partagent la moitié de cette galette (que tous ont pourtant contribué à fabriquer) et l'autre moitié de cette galette sera distribuée au 90 % restant. On peut bien sûr objecter que tous ne contribuent pas de la même manière à la fabrication de cette galette et que logiquement chacun recevra la part relative à son effort. Certes, mais de là à croire qu'un seul français aurait l'appétit de neuf autres, ce n'est plus un bon mangeur... c'est de la boulimie. Ce type est donc malade et la moindre des choses est de venir à son aide, surtout que trois français sur les neuf sont sous-alimentés et à l'article de la mort.

    Croire que pour régler ce problème, il suffirait de fabriquer une galette plus grosse, c'est de l'utopie, de l'enfumage puisque la quantité des ingrédients est restreinte pour la simple et bonne raison que la surface du pays est limité.

  13. ermler dit :

    @ louis st O (423)

    "Fabuler" était une expression malheureuse que je retire. Désolé.
    Quant à moi, je n'"avalise" rien du tout. Relisez-moi.
    Salutations.

  14. Sonia Bastille dit :

    @ Ceux qui parlent du salaire ou du revenu maximum
    D'abord c'est par l'impôt sur le revenu donc suivant les revenus déclarés. Le taux de 100 % s'appliquera au montant qui relève de la tranche dite supérieure de cette nouvelle grille fiscale et non sur la totalité des revenus !
    Ensuite, il y a en France un salaire minimum le Smic qui est fixé par le gouvernement. La grille des rémunérations dans chaque entreprise dépend de la convention collective de la branche activité à laquelle est rattachée l'entreprise. C'est du domaine de la négociation collective entre partenaires sociaux qui fixe la rémunération de tel ou tel emploi en tenant du coef, de l'indice, de la qualification, de l'ancienneté etc....
    Le salaire maximum peut-être décidé de trois manières. Réglementaire par décret ou arrêté ministériel après avis en Conseil d'Etat soit par la loi avec vote au parlement ou par la négociation collective entre partenaires sociaux par branches d'activités et l'intégration de ce salaire maximum dans les CC et applicable comme élément réglementaire.
    Enfin, tout le monde parle de salaire ou de revenu maximum et personne n'aborde le prix maximum ! Instaurer, un salaire et un revenu maximum c'est bien beau, fiscalement cela fera rentrer fort peu d'argent dans les caisses de l'Etat mais par contre les classes populaires, les ouvriers, les chômeurs qui ne paient pas d'IR eux payent les hausses de prix des produits ! D'où un prix maximum pour chaque produit et service ou groupe de produits et de services.
    Envisager le retour d'une politique des prix et des revenus (échelle mobile des salaires, éventail des salaires de 1 à 7 (1 à 20 c'est se moquer du monde ouvrier !) et le blocage des prix et des salaires sur une période...

  15. Jacques G dit :

    @ 432 marechal
    449 Jean Jolly
    Je crois comme vous aux vertus de la répétition. Mais en quoi ressasser le slogan "Je taxerai le capital comme le travail" fait-il avancer ? Tout le monde a compris dès la 1ère fois. Et tout le monde se dit "de combien va-t-il me taxer sur les (maigres) revenus de mon épargne ?".
    Ne serait-il pas temps de changer de refrain, d'être un peu plus précis, et de sortir des slogans ?

  16. Arte dit :

    Je regarde à l'instant les dernières vidéo de vos interventions médiatiques. Le mot qui me vient est "maturité".

    Je pense au temps de la naissance du Parti de Gauche et aux critiques (parfois malsaines) qui vous étaient faites : les procès en archaïsme, les raccourcis surannés sur le Marxisme, le populisme et, plus subtilement, parfois, de la part des convaincus eux-même, cette curieuse angoisse qui les prenait lorsque vos intonations, votre expression devant les foules, prenaient des accents Gaulliens !

    J'attendais ce moment où cette phase, mal comprise, aboutirait à la légitimité, celle d'avoir eu, sans en changer jamais, une analyse précise, claire, argumentée, que la réalité corrobore comme une évidence.

    Votre "résistance" devient aujourd'hui une évidence, y compris sur les plateaux de TV. Quel travail !

    Il semble que l'on commence à vous écouter. J'espère que nous passerons bientôt au temps où vous serez entendu. On y travaille, armé de ces années consacrées à "comprendre", ici et ailleurs, votre travail politique.

  17. Louis St O dit :

    457 @Simon Bolivar
    Je sais ce que représente le salaire brut, net. Pour les impôts si ça n’a pas changé, c’est 20 fois le revenu médian max.
    Je voulais juste faire remarquer un petit problème.

    465 @Sonia Bastille
    « Échelle mobile des salaires, éventail des salaires de 1 à 7 » Je suis d’accord avec vous.
    Mais comme vous le dites, si il faut stopper la hausse des prix, il faut surtout contrôler les marges des intermédiaires entre le producteur et le client final.

    Petite anecdote, mon Bof à un cancer et suit un traitement chimio, la boite de médicament de 30 cachets (1 / J) coûte 2500 € je dis bien 2500 € que la SS paye.
    Ils profitent du remboursement par la SS pour s’en mettre plein les fouilles.
    Je serait curieux de savoir combien coûte cette boite à la fabrication (surtout que la plupart des médicaments sont fabriqué dans les pays sous-développés.)
    Ce qu’il faudrait proposer c’est que le prix de fabrication soit affiché à coté du prix de vente et donner une marge max. Je pense que les agriculteurs seraient d’accord avec cette mesure.

  18. Jean Jolly dit :

    @ Jacques G.

    Tout le monde a compris dès la 1ère fois

    Je n'en mettrais pas la main au feu mais il paraît évident que tous les français ne vont pas écouter dix minutes d'émission à un instant précis, sans oublier qu'il serait étonnant que ceux qui écouteraient cette émission le fassent d'une oreille attentive. Je vais peut être choquer, mais la plupart allume la radio machinalement sans vraiment écouter, juste pour simuler une présence.

    En ce qui concerne des détails précis telle que l'épargne que tu soulignes et qui en inquièterait certains, c'est le rôle du journaliste que d'approfondir, Jean-Jacques Bourdin (par exemple) le fait très bien tout en respectant son interlocuteur. Le principal but recherché pour un candidat sincère étant d'asséner les points forts d'un programme pour éveiller la curiosité et forcer ainsi les consciences à se renseigner objectivement plutôt que d'avaler toutes crues les couleuvres servies dans les médias aux ordres... et ceci dans un laps de temps qui ne permet pas de s'étendre. C'est tout le contraire du/de la candidat/e démagogique qui tentera d'embrouiller les esprits en se fixant sur un seul sujet consensuel, cachant ainsi un programme catastrophique.

    Quoi qu'il en soit, à chacun sa stratégie de pré-campagne, viendra bientôt l'heure des débats de fond et je pense que beaucoup ne sont pas à l'aise à l'idée d'être confrontés à la réalité que nous défendons en ces temps difficiles... tellement habitués, qu'ils étaient, à hypnotiser leurs proies facilement.

  19. Louis St O dit :

    464 @ermler

    Quand j’ai dis
    «… Je critiquais l’intervention, je disais « en avalisant l’intervention » ce que vous faîtes aussi d’ailleurs … »
    Ma phrase est mal construite. je ne me relis pas souvent malheureusement.
    Je voulais dire que vous aussi vous critiquiez l’intervention, peut être manquait-il une virgule ou j'aurais dû intervertir la dernière partie de la phrase.
    Je pense que l’incident est clos.

    Salutations

  20. cooltrane dit :

    @ sha 1966

    Il y a, il me semble une erreur dans ton commentaire, il s'agit de 30,000 € / mois et pas 300.000. € par mois soit 360.000 à l'année tout de même, mais sinon d'accord avec toi pour dire qu'au dessus d'un certain seuil c'est du vol légal ou pas. Juste pour information le coût financier de la guerre en Afghanistan reviendrait aujourd'hui à avoir versé 3000 € par mois à chaque afghan depuis le début de cette occupation (sans commentaires).
    Sinon je reviendrais poster plus tard un document sur l'effet des niches fiscales sur les haut revenus qui m'avait fait bondir, sur le site du principal syndicat des impôts, si j'ai bonne mémoire, en gros un couple ou chacun gagne 100.000 €/ an soit soit 200.000 €, en utilisant au maximum les niches fiscales, (en gros mettre de l'argent de coté), ils ne payaient à eux deux que 1500 € d'impôts voir moins que cela mais je vais chercher le truc en question.......
    Sinon d'accord avec toi comme avec jean jolly 449, il faut effectivement marteler sans cesse un certain nombre d'évidences pour contrer l'enfumage des médias.

  21. vaillant dit :

    @Camarade odp
    Un mensonge répété 1000 fois devient vérité. Mieux vaut attendre les preuves tangibles pour croire l'info (exemple d'intox : les mensonges de Bush pour justifier la guerre d'Irak...). Si c'est la deuxieme partie de ma phrase qui vous étonne je peux préciser aussi...

    @webmestre
    J'évoque Madame Danielle Mitterand.

    [Edit webmestre. J'ai bien compris de qui vous parliez. Je m'étonnais que vous vous adressiez à elle sur ce blog ! Ou alors s'agit-il d'une figure de style dont la portée m'échappe...]

  22. ermler dit :

    Seize patrons du CAC 40 découvrent l'esprit civique !
    Ils veulent bien, ô magnanimes, payer un peu plus à l'état à condition, bien sûr, que :
    - Cette contribution soit "exceptionnelle" et ne remette pas en cause le barème de l’impôt, c'est à dire la redistribution des richesses.
    - Que le système ultra-libéral en vigueur ne soit nullement remis en cause.
    - Que cette proposition soit à l'initiative des patrons eux-mêmes et non pas imposée par un quelconque politique qui se prendrait pour Mélenchon.
    - Que les pauvres et les classes moyennes se serrent encore plus la ceinture et que ça leur fasse bien mal.

    Bref, à ces conditions-là et à ces conditions seulement, les patrons les plus riches de France - et dont les entreprises échappent sans vergogne à l'impôt sur les bénéfices - acceptent de contribuer à "l'effort national", étant entendu qu'ils conservent à tout moment la possibilité d'augmenter leur salaire de 30, 50 ou 150% pour compenser à leur guise les effets indésirables de cette douloureuse contribution.

    On atteint le comble du cynisme !
    Et cette grotesque pantalonnade amuse les médias depuis deux jours !
    J'attends avec gourmandise les commentaires de JL M...

  23. Louis St O dit :

    Surtout quand, en plus, ils se permettent de dire :
    « quand on gagne 1 000 000 € par an, vous savez 1% représente 10 000 € ce n’est pas grand-chose »

    Vivement Jean-Luc Mélenchon.

  24. jorie dit :

    A propos de la taxation du capital, 90% c'est + rentable que 100% (pour éviter la dissimulation ou l'abandon d'activités). But essentiel: freiner l'accumulation qui ne sert qu'à alimenter le boursicotage et permettre le retour de ce fric dans l'activité économique. La réglementation des prix est essentielle pour ceux qui n'accumulent rien du tout et freiner la cupidité des intermédiaires. Les producteurs doivent associer leurs moyens pour éviter un max d'intermédiaires.
    Les répétitions de Jean-Luc Mélenchon sont essentielles pour entrer des thèmes porteurs dans la tête des gens et éviter de se faire piquer nos idées par nos adversaires, les médias tentent maintenant de louer sarko pour des mesures....pour lesquelles on nous moquait il n'y a pas longtemps! SURTOUT, la campagne va être longue et il ne faut pas lasser les gens ni dévoiler trop tôt nos arguments concrets du programme partagé. Voilà pourquoi Jean-Luc Mélenchon reste cantonné sur certaines idées phares. Mais rassurez vous, le programme sera là et dans toutes ses déclinaisons concrètes et efficientes, notamment pour la relance des pme et de l'emploi. Le fric est là. Il faut s'en emparer. Cela passera par une refonte fiscale totale. Nos dettes ? ça se négocie et ça se traite autrement. Il est prévu d'intervenir contre le traité de Lisbonne. Le FdG aura les c....pour le faire. L'abîme ? on y fonce déjà. Seul Jean-Luc Mélenchon pourra mobiliser les masses sur un programme concret, efficace sur le plan économique et social. Comme certains internautes, ce serait bien que Jean luc fasse apparaître maintenant des intellectuels d'envergure et totalement marginalisés, tels que J/Généreux et plein d'esprits capables qui l'aident à monter le programme FdG. S'il apparaît trop seul, il ne sera pas crédible.

  25. ermler dit :

    @ Louis st O (470)

    Dont acte !

  26. vaillant dit :

    @468 louis st o
    La ss paie les 2/3 des assurances des toubibs, mesure Xavier Bertrand 2006. La SS paie 9500 euros annuels aux toubibs, mesure Bachelot 2011. Pour vider les caisses plus vite ?

    @webmestre
    Il est permis de rendre hommage à une personne en son absence !

    [Edit webmestre : PTDR ! (une fois n'est pas coutume)]

  27. Cronos dit :

    Nous avons déjà à notre portée pas mal d'outil nous permettant de réguler les prix, les salaires hauts et bas, les taxes et impôts, servons nous en pour commencer.
    1°/ remettre le contrôle des prix en vigueur
    2°/ remettre l'alignement des salaires sur la hausse des prix ou de l'inflation
    3°/ mettre le salaire minimum à 1500 e brut et les prélèvements sociaux salarial et patronal à 40%
    4°/ mettre une grille de salaire en entreprise de 1 à 20 (du manœuvre non qualifié, au PDG de l'entreprise) en 8 tranches
    5°/ suppression du plafond de la SS, et des plafonds de tranche A, B, C etc…
    6°/ une seule et même caisse sociale (santé et retraite) pour tous les acteurs économiques, prélèvements sociaux identiques pour tous 40% du revenu net
    7°/ la retraite à 60 ans avec 35 annuités les retraites représentent 70% net des 5 meilleurs années de salaire
    8°/ suppression des intérêts bancaires, ils sont remplacé par une TVA bancaire de 5%
    9°/modifier les barèmes de TVA 2% pour la santé, l'habitat et l'alimentation à 150% pour les gains aux jeux et au casino (50% à la charge du joueur, 100% à la charge de l'établissement de jeu), en passant par 75% pour les produits de luxe jusqu'à 200.000 e. et 100% sur les valeurs de plus de 200.000 e net.
    10°/ établir des tranches d'imposition (minimum 12) de 5% à 95% de tous les revenus, plus values, donations et successions comprises.
    11°/ Taxer les exportations de capitaux à hauteur de 3 fois la valeur faciale du pays de destination, tous fraudeurs se verrait privé de ses droits civiques et ses biens serait saisis au profit de l'état.
    12°/ Obligation pour les multinationales de droits français ou pas de déclarer l'ensemble de leurs bénéfices sur et hors territoire national.

  28. thierry dit :

    @ 479 cronos

    Pourquoi pas ? mais fais une colonne dépenses et une colonne recettes. Prends ta calculette, fais tes calculs et donne nous le résultat.
    Sans chiffrage, c'est juste ridicule.

  29. laforcedupeuple dit :

    @cronos,
    Je rajouterais: remise en place de la TVA à 19,6% dans la restauration (= 3,5 milliards d'Euros) et cela ferait effectivement un bon début. Il faudra ensuite s'attaquer aux paradis fiscaux, aux ventes différentielles que pratiquent les multinationales pour échapper à l'impôt, aux ventes à découvert, etc...

  30. Truhania dit :

    Un conseil pour notre candidat au vu des réactions que j'ai pu lire sur le site du Monde au sujet de son interview.

    La taxe à 100% au delà de 360 000 euros passe mal. En revanche l'explication au delà de 30 000 euros mensuel passe beaucoup mieux.

  31. sha1966 dit :

    @ cooltrane
    Tu as du te tromper d'interlocuteur je n'ai pas parlé de 30000 € par mois mais ce n'est pas grave !

  32. @474 ermler
    Je suis bien d'accord avec vous. Cette fine fleur de l'oligarchie raconte n'importe quoi et nous prend pour des imbéciles. S'imaginant, comme les privilégiés en 1788, que leur monde va durer éternellement (1000 ans ?), ils pensent que la charité, condescendante, est le fin du fin en matière d'altruisme. Or ce que nous voulons, ça n'est pas la charité mais la justice et en l’occurrence la justice sociale. Que des médias et les petits moutons décervelés qu'ils engendrent, tombent dans le panneau n'a rien d'étonnant. Nous n'avons que faire de leurs aumônes ! Nous n'avons pas besoin d'eux pour répartir plus justement les richesses que nous produisons par notre travail !

    @480 thierry :
    " @ 479 cronos Pourquoi pas ? mais fais une colonne dépenses et une colonne recettes. prends ta calculette, fais tes calculs et donne nous le résultat. sans chiffrage, c'est juste ridicule."

    Je ne vois pas ce qui vous autorise à traiter de la sorte, en l'humiliant, un citoyen qui apporte sa contribution et dont les propositions sont tout à fait pertinentes et n'ont rien de ridicule. Par contre, je crois que vous ignorez ce qu'est un citoyen dans une république démocratique. C'est au citoyen et à lui seul de dire dans quel monde il veut vivre, de proposer des pistes, des orientations, des solutions. Aux experts ensuite, de les mettre en musique.
    L'Agora démocratique n'est pas un compétition de caniches savants dansant sur les pattes de derrière pour épater la galerie.
    " C'est mettre bien haut ses conjectures que d'en faire cuire un homme tout vif " a dit Montaigne. J'ajouterais que c'est mettre bien haut ses conjectures que de clouer au pilori un citoyen qui veut faire son métier de citoyen.

  33. Cooltrane dit :

    @ sha 1966--- 482

    Avec toutes mes excuses, autant pour moi en fait il s'agissait du post précédent le tien, celui de Gilbert La Porte 461 qui écrivait 300.000 € / mois.

    Juste pour corriger cette erreur. Car c'est mon dernier post sur ce forum puisqu'il parait que je gazouille dixit le webmestre, propos que je trouve insultant, à la hauteur du mépris de ce personnage qui n'a même pas eu la décence de répondre aux objections que je lui faisait en retour.

  34. marechal dit :

    @ Cooltrane
    Je reprend ton post où tu constates que d'un coté ce gouvernement prend des dispositions pour réprimer l'insurrection à venir, tandis que de l'autre il tente d'y échapper avec cette fable de taxation des riches. Tu as raison mais ce qui est notoire c'est que les ultra-riches lancent aussi leur fumigènes dans la presse pour endormir "les gens": d’où un parallèle qui crève les yeux avec la nuit du 4 aout : "Ils ont peur" de la réaction populaire...
    @ tous
    je renvoi tous le monde pour soutenir mon propos à la définition de Beaudrillard sur la modernité.
    http://www.egs.edu/faculty/jean-baudrillard/articles/modernite/
    Quand vous l'aurait avalé, vous verrez sans doute comme moi le monde capitaliste comme une pelote de laine qui ne peut pas être détricotée puisqu'elle a le pouvoir de transformer toute tentative... en fil de laine.
    Et pourtant tous les ingrédients de dé-tricotage et de la révolution citoyenne sont là devant nous.
    @ Jean jolly
    Je disais ; l’oligarchie "a peur". D'un autre côté leur propre incompétence semble pouvoir nous aider à leur prendre les manette du pouvoir : je m'explique : ce qui fut flagrant en faisant mon petit tour sur le site de l'ump c'est à quel point le camp d'en face compte sur les voix d’extrême-droite pour se maintenir au pouvoir ; exemple : même des gens du "centre droit" sont bannis de leur forum.
    je conclu, c'est leur "peur", leur "xénophobie" et leur "bêtise" qui les tuera...
    Méditons la phrase du poète maudit qui dit en faisant la manche : "monsieur, le monde m'a fait beaucoup de mal et vous en faites partie, alors donnez moi 5 francs"
    ce monde, cette pelote de laine,maintenant, lâche prise et les 5 Francs.

  35. Jean Jolly dit :

    @ Sonia Bastille.

    Enfin, tout le monde parle de salaire ou de revenu maximum et personne n'aborde le prix maximum

    En réglementant les revenus (ou salaires), il va de soi que l'on bloque, de fait, l'idée même de la spéculation et donc les prix erratiques des matières premières pour finalement stabiliser les prix. Viens alors les "mondialistes" qui hurlent en disant "Vous voyez, ce sont des extrémistes-nationalistes qui s'enferment sur eux-mêmes". Pas du tout, nous sommes partisans des échanges qui ne sont pas basés sur la spéculation mais sur le prix réel, ce n'est qu'une question de bon sens.

  36. laforcedupeuple dit :

    Donc ils vont contribuer exceptionnellement à hauteur de 3% supplémentaire pour le montant d'imposition retenu de 500 000 Euros minimum. Autrement dit, après abattage des nombreuses niches fiscales, du bouclier fiscal, des frais "professionnels en tous genres, des 20%, puis des 10% et pourquoi pas de la charge de leur grand mère?
    Sarkozy et les chiens continuent à prendre le Peuple de France pour des cons analphabètes.

  37. Cronos dit :

    @ 479 thierry

    Pourquoi pas ? mais fais une colonne dépenses et une colonne recettes. prends ta calculette, fais tes calculs et donne nous le résultat.
    sans chiffrage, c'est juste ridicule.

    "Tout à fait thierry", pas de problème thierry, il faut juste que vous me prêtiez le ministère du budget et son personnel, je sais pas moi, environ 3 ou 4 mois, et je vous communique les chiffres, ah bon !… ce n'est pas possible …

    Heureusement le ridicule ne tue pas, sinon je serais déjà mort par tant de perspicacité.

    Pour faire pencher la balance en ma faveur, prenez ne serait-ce que le 5°, en supprimant le plafond de la SS sur les hauts salaires, on sort la SS de son fameux trou, exemple : actuellement un cadre supérieur (il y en a beaucoup en France) ne paye que sur 2946 e de son salaire, imaginons qu'il gagne 9000 e / mois, il paiera 2,32 fois plus de charges sociales qu'aujourd'hui, son entreprise aussi ; que dire du PDG qui lui gagne de 50.000 à 500.000/mois, lui aussi subit le plafond de la SS, quand il a un cancer il coûte aussi cher à la communauté que n'importe quel ouvrier, non.

    Oui, je ne me trompe pas, pas 3,27 fois mais 2,32 fois grâce, attention je vais employer un gros mot, à la péréquation du prélèvement actuel qui est 75% (salarial + patronal) et de 40% prélévement préconisé, par contre l'ouvrier qui aujourd'hui lui paie 28% de charges sociales, n'en paiera plus que 12,2%, c'est ce qu'on appelle dans ma langue faire de la redistribution de richesse indirectement (ces chiffres n'ont aucune valeur contractuelle, évidemment, ils ne servent qu'à la démonstration).

    Pour étayer davantage mon post précédent, bien sûr tous les prélèvements impôts et taxes se font à la base des revenus perçus.

  38. Simon Bolivar dit :

    @478 Cronos

    6°/ une seule et même caisse sociale (santé et retraite) pour tous les acteurs économiques, prélèvements sociaux identiques pour tous 40% du revenu net

    Je suis saisi d'un petit doute.
    Les cotisations sociales se calculent sur la base brute, pas sur le net. C'est certainenement un faute de frappe.

    En revanche, la moyenne des prélèvements sociaux s'établit en France, (selon l'OCDE), à 58% du brut, part patronale et part salariale cumulées.
    Pour les employés sous le plafond, la part patronale s'établit à environ 42%, la part salariale aux environs de 16%.
    Pour les cadres, le rapport est un peu moins favorable : 18% et 40%.
    Je viens de vérifier tout simplement sur un de mes bulletins de salaire.

    Donc, si je comprends bien, on baisse tout ça à 40% ?
    Je ne suis pas certain que tu évalues correctement la part patronale des charges, qui figure pourtant sur le bulletin de salaire. Ce que tu proposes représente moins que la part patronale actuelle.

    Wikipédia, que je n'affectionne pas particulièrement, donne un tableau intéressant (chercher "cotisations sociales")

  39. Sonia Bastille dit :

    @ Jean Jolly (486)
    Les revenus et les salaires sont de choses différentes. Salaire c'est la rémunération de la personne qui a un statut de salarié. Dans la fonction publique cela s'appelle le traitement. Etc.. un revenu est aussi une retraite, une allocation chômage, des honoraires, le loyer perçu, les dividendes, les intérêts, etc... Pour l'Etat, ces revenus ou ses ressources sont le fruit, entre autre chose, des impôts et des taxes. Pour l'entreprise, les choses se compliquent :
    Le revenu d'entreprise doit être clairement distingué du revenu d'emploi, du revenu de biens et du gain en capital. Le revenu d'entreprise représente toutes les activités économiques, commerciales, industrielles ou financières capables de générer un bénéfice et qui sont plus que de la détention ou de la propriété passive.

    Vous dites : « qu'en règlement les revenus(ou salaires); il va de soi que l'on bloque, de fait, l'idée même de la spéculation [...] stabiliser les prix. »
    Je vous répondrais que la spéculation n'est point bloquée par une réglementation des revenus car toute spéculation est déconnectée de la sphère économique productive. Il y a spéculation sur les matières et bien le seul moyen pour en atténuer l'effet c'est de bloquer les prix et les marges tout au long du processus et décréter un cours forcé maximum pour telle ou telle matière premiere et par la même décrété un prix de vente maximum pour tel produit fini ou vendu. C'est ce que j'appelle une politique des prix et des revenus et la gestion socialisée de l'économie par des offices publiques. Mais pour faire cette politique, il faut sortir de l'UE et de l'euro et se réapproprier la monnaie, l'économie et les marchés ! Etre républicain et socialiste en quelque sorte !

  40. SAUVAT dit :

    Plusieurs commentateurs s'étonnent de l'aspiration de responsables du PS à voir DSK reprendre des responsabilités politiques.
    Tous nos commentaires ne pourront empêcher les éléphants(es) du PS de poursuivre jusqu'à 2012 leur partie de jeu à qui perd gagne

    Allez Jean-Luc!

  41. Genialle dit :

    @laforcedupeuple dit :
    "Sarkozy et les chiens continuent à prendre le Peuple de France pour des cons analphabètes."
    Mais oui. Tant que les Français le voudront bien!
    J'ai encore entendu ce matin, d'une amie qui vote à gauche "mais tu sais Mélenchon est trop idéaliste" arghhhh
    Y a du boulot les enfants, y a du boulot !
    Allons on continue, la répétition paie parfois!

  42. le Prolo du Biolo dit :

    Vous avez dit "civisme" ?

    Les riches (du moins certains, n'exagérons rien...) acceptent de payer plus (un tout petit peu plus, faut pas déconner non plus).

    Ci-dessous un commentaire trouvé sur le site du Parti de Gauche à propos des "américains" qui ont lancé le mouvement :

    Cette contribution exceptionnelle donc transitoire à l’inverse des autres projets gouvernementaux, doit servir d’exutoire et de paravent de fortune au fait que les plus riches et les revenus du capital échappent largement à l’impôt progressif. Et que là est justement la cause première du déficit.

    Interrogé sur cette proposition émanant du financier Warren Buffet, son collègue Soros vend la mêche : « Warren Buffett est un investisseur talentueux et malin. Il réfléchit à long terme et sait défendre les intérêts des super-riches. Il a conscience que si les riches ne font rien aujourd'hui, ils se mettront le public à dos dans les prochaines années. »

    Suite: http://www.lepartidegauche.fr/editos/4013-austerite-degonflons-le-bobard

    Et à part ça ceux qui applaudissent à ce geste généreux n'ont pas l'air cons...

  43. Jean Jolly dit :

    @ Sonia Bastille.3

    Ne m'embrouilles pas Sonia s'il te plait, poses simplement ta question, sinon nous allons tourner en rond "éternellement" comme les milliards de galaxies qui nous entourent et composent l'univers.

    Je viens de la rue contrairement à BHL et Jean-Philippe Smet.

  44. Sonia Bastille dit :

    @laforcedupeuple (480)

    "Je rajouterais: remise en place de la TVA à 19,6% dans la restauration (= 3,5 milliards d'Euros) et cela ferait effectivement un bon début. "

    Je vous repondrais que ce serait une grosse erreur de rétablir le taux de 19,6% pour la TVA dans la restauration. La baisse de la TVA pour ce secteur d'activité a été bénéfique pour les petits commerces et artisans cafetiers ou restaurateurs. Remettre serait une catastrophe économique et sociale ! De plus, vous oubliez que le taux de TVA et sa modification et son affectation dépend de l'UE et ceci à l'unanimité. Il a fallu des années et des années pour que la France obtienne cette mesure propre de baisse de la TVA et vous voudriez repartir pour un tour de cirque européen pour dix années de plus !

    @ Cronos @ Simon Bolivar

    Baisser la part des cotisations sociales à 40% comme le suggère Cronos serait très domageable pour la sécurité sociale, les allocations famiilales, les caisses de retraite, l'allocation chômage, etc...
    La cotisation sert au financement des retraites, de l'assurance maladie, etc.. c'est du salaire différé. C'est encore de la politique des prix et des revenus (principes du CNR). Vous n'y voyez que question de richesses !
    Votre proposition amène la mort de la sécurité sociale telle issue du CNR et son étatisation ! Nous devons maintenir le système actuelle et voir comment on peut provisionner un fonds de réserve et de financement à long terme par un prélèvement sur les salaires (parts patronales, parts salariales) de 0,1%.
    Et puis aucunement vous ne parler, dans votre catalogue de mesures, de politique économique industrielle et agricole volontariste, de reconquête du marché intérieur, de protectionnisme et de droits de douanes !

  45. Cronos dit :

    @ 489 Simon Bolivar

    6°/ une seule et même caisse sociale (santé et retraite) pour tous les acteurs économiques, prélèvements sociaux identiques pour tous 40% du revenu net

    Je suis saisi d'un petit doute.

    N'ayez pas de doute, en règle générale lorsque je me permet de mettre des chiffres dans ma démonstration, il émane d'une info vérifiée, ou d'un calcul comparé.

    Les chiffres de l'OCDE sont faux et ce n'est un mystère pour personne, il dise 58% du brut, la fiche de paye établie par un cabinet d'expertise comptable, elle dit 73,24% du salaire brut en 2009, sur une fiche de paye d'un cadre catégorie A.

    Les choses ont évoluées et pas dans le bon sens, pour plus de détail :
    Sur salaire total brut, part salariale = 9,98%, part patronale = 26,70%
    Sur Salaire plafonné tranche A, part salariale = 12,98%, part patronale = 18,1%
    Sur salaire plafonné tranche B, part salariale = 8,62%, part patronale = 17,93%

    Si l'on veut être plus juste en pourcentage d'argent, dans cet exemple le salarié à en retenue 22,12% de son salaire brut. L'entreprise elle paie pour sa part 51,12% du salaire brut de son employé. Soit un total de 73,24% du salaire brut.

    Si l'on prend la fiche de paye d'un salarié non cadre (ouvrier ou employé) le salarié paiera proportionnellement plus que le cadre en terme de pourcentage de l'ordre de 3,5 à 4,5% selon les conventions collectives.

    N'ayez pas de doute en simplifiant nous ferons rentrer plus d'argent dans la caisse de sécurité sociale, ceci en supprimant le plafond, et avec plus de justice sociale, voir la démonstration de mon post précédent.

  46. Simon Bolivar dit :

    @496 Cronos

    Notre courte discussion va s'arrêter là.
    Je ne souhaite absolument pas vous manquer de respect, mais permettez moi quand même de vous dire que les chiffres farfelus que vous alignez n'ont absolument aucune signification. D'ailleurs, même en reprenant vos chiffres détaillés tranche par tranche, on arrive à un résultat global plus proche de ceux que j'ai annoncés que des vôtres.
    Mais là n'est pas la question.

    Vous vous méprenez sur les effets du plafond de la Sécu.
    Parmi les cotisations recouvrées par l'URSSAF, la seule qui est plafonnée est la cotisation vieillesse.
    Et pour cause, le recouvrement des cotisations hors plafond est confié à des régimes prives (ARRCO et AGIRC) ou publics (IRCANTEC), le taux d'appel des cotisation étant bien supérieur à celui des cotisations plafonnées.

    Les cotisations maladie, allocations familiales et accidents du travail sont déplafonnées, et la CSG/RDS cotisent sur 97% du salaire.
    Ainsi, votre vision fausse selon laquelle les hauts revenus ne cotiseraient que sur la partie plafonnée de leur salaire ne repose sur rien.
    Il est également à noter que la cotisation maladie étant déplafonnée, votre histoire de cancer et d'injustice au niveau des soins de santé est une erreur.
    Si les cadres ne cotisent le régime vieillesse qu'à hauteur du plafond, lorsqu'ils solderont leur retraite, la sécu ne le versera que la part qui lui est confiée, c'est à dire un peu moins d'un demi-plafond mensuel. Le reste étant versé par les complémentaires (auxquelles le cadre a également lourdement cotisé).

    Ainsi, en supprimant le plafond, vous ne rapporterez pas un centime de cotisations supplémentaires.
    Je vous souhaite une bonne soirée et vous invite à continuer vos délires sans moi.

  47. Jean Jolly dit :

    @ Sonia Bastille.

    Je vais, cependant, tenter de répondre en reprenant la fin du commentaire que tu m'as aimablement adressé (en même temps, c'est plus facile de faire référence à la fin d'un commentaire, en général).

    Mais pour faire cette politique, il faut sortir de l'UE et de l'euro et se réapproprier la monnaie, l'économie et les marchés ! Etre républicain et socialiste en quelque sorte !

    Je ne suis pas convaincu qu'en sortant de l'UE nous réglerons les problèmes, il me semble qu'il faille remettre en cause la constitution européenne qui nous aura été imposée, ce qui n'est pas tout à fait la même chose.

    Pour la monnaie, et après les divers avis exprimés ici qui m'auront permis d'évaluer les diverses possibilités, je pencherais volontiers vers la solution de la monnaie "commune".

    En gros, il me semble néfaste d'abandonner l'Europe, ce serait rendre les armes à l'empire américain tel Vercingétorix à César ou l'empire romain.

    Non, nous valons plus que ça, nous sommes capables de nous mettre d'accord pour mettre à genoux l'impérialisme Ricain, nous allons rassembler nos tribus européennes pour imposer la véritable démocratie, nous sommes l'élite du monde libre...bordel !

  48. alexandre dit :

    @ Gilbert La Porte : Je pense que vous voulez parler de Marc Touati, non?

    Sinon je suis d'accord avec Jean Jolly sur la taxation à 100% au delà de 360 000 euros annuels. Si on se convainc que ce n'est pas une mesure punitive, ni même une mesure destinée forcément à faire rentrer de l'argent dans les caisses de l'Etat, mais cela force une meilleure répartition des richesses dès le départ. Je pense que c'est la marque d'une société saine d'éviter que certains attrapent la "maladie de l'argent". (Tout comme on essaie d'encadrer les alcooliques, les boulimiques, etc.)

  49. JM dit :

    @aux plus anciens du blog
    Petite précision purement égocentrique : en parcourant les archives du blog, je me suis aperçu qu'un autre JM avait sévi sur le blog en 2008 notamment. Je ne "poste" que depuis deux ans donc pas de confusions avec un illustre prédécesseur.
    Toujours en consultant ces archives une question : les Jennifer, Maxou, Nipontchchik, hold-up, langue rouge, claude,Toto sont-ils encore de temps en temps sur le blog ?

  50. Cronos dit :

    @ simon bolivar
    La vindicte n'a jamais été la meilleure façon de prouver quoique ce soit, les chiffres que je me suis permis de donner et de façon précise sont extraits d'une fiche de paye dont voici le lien fiche de paye, D'autre part, je reconnais mettre trompé concernant les prélèvements pour la maladie il sont effectivement déplafonné, par contre la retraite est elle plafonné et effectivement les versements de retraite sont proportionnels au versement, d'où les complémentaires qui sont à l'heure actuelle privées et que je remet dans le giron de la caisse sociale, à votre avis qui est cause de trou dans le système de la SS aujourd'hui la maladie ou la retraite, c'est la retraite. Quant au chiffre de 40%, ce n'est qu'un chiffre, il se discute et surtout il se calcule, c'est le principe qui est intéressant, réduire les charges sociales au niveau des entreprises et unifier le système en récupérant la partie viable des retraites.


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