19août 11

Déficit, dette, Sarkozy, Aubry, Hollande, Montebourg, et même Léon Blum

La dette est un prétexte.

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Je suis intervenu jeudi matin sur RMC puis le soir sur ITV sur ce qu'il est convenu d'appeler « la crise de la dette ». Dans les deux cas je me suis dit : « Ce débat marche sur la tête. » Le point de départ est faussé. On nous harcèle en effet sur une dette supposée insoutenable pour justifier une gigantesque purge d'austérité. En fait c’est elle qui est dangereuse et conduit tout droit dans le mur. Il faut renverser ce débat. J'ai expliqué: ce n'est pas la dette qui est insoutenable mais la nouvelle saignée que le pays s'apprête à subir. Je reprends ici le détail de mes arguments par écrit. Puis j’évoque le retournement des socialistes que représente leur ralliement à l’objectif de 3% de déficit dès 2013. Ils ne veulent pas voter la règle d’or, mais ils veulent l’appliquer ! Et je propose, comme une allégorie de conclusion, une petite carte postale de mes vacances. Un passage en Arles.

Je suis affligé par le consensus qui s'installe entre le PS et l'UMP sur les mauvaises solutions d'austérité. Les deux sont désormais d'accord sur l'objectif fixé par Nicolas Sarkozy de revenir à 3 % de déficit dés 2013. Une échéance prévue pour s'aligner sur la règle dogmatique des traités européens depuis Maastricht. Une règle dont personne n'a jamais pu démontrer la pertinence économique. Pourquoi 3 % ? Pourquoi pas 4 % ? Ou même 5 %, comme l'envisageait au départ l'Allemagne dans la négociation du traité de Maastricht ? Saviez vous que telle avait été la discussion à l’époque ? On en trouve la trace, je crois, dans le «Verbatim» de Jacques Attali. Le raisonnement était un peu mécanique. Il s’agissait d’indexer le niveau du déficit autorisé sur le taux de croissance prévisible. Car on croyait alors à un résultat bénéfique du traité en matière de croissance. Les Français étaient pessimistes, les Allemands optimistes. Voila d’où vient la règle que l’on cherche à ériger en loi de la nature ! Rien d’autre qu’un calcul, purement politique. Et un calcul qui, de surcroit, s’est avéré erroné. Il n’y a plus jamais eu ni 3 ni 5 % de croissance dans nos pays. Concrètement, l'application de cette règle datée est aujourd’hui absurde. Elle oblige à une purge sans précédent pour le pays.

Les socialistes ont-ils au moins mesuré l'ampleur des coupes que représente, en à peine deux ans, leur nouvelle doctrine budgétaire ? Passer des 5,7 % de déficit prévus en 2011 à 3 % en 2013 supposerait d'amputer le budget de plus de 50 milliards d'euros en deux ans. C'est quasiment l'équivalent du budget annuel de l'enseignement scolaire qu'il faudrait couper. Et encore, je pars ici de l'hypothèse qu’en 2011 le déficit ne sera pas plus élevé que prévu par l’équipe Sarkozy. Pourtant c’est de moins en moins probable puisque la croissance est à zéro et que donc les recettes fiscales vont stagner.

Mais il y a pire encore que cet objectif absurde de retour à 3 % de déficit en deux ans. Ce sont les semelles de plomb que Sarkozy veut faire chausser au pays avec sa "règle d'or" budgétaire. Cette règle contraindrait le pays à revenir à l'équilibre budgétaire. Les budgets annuels qui ne respecteraient pas cette trajectoire de retour à l'équilibre, c'est-à-dire zéro déficit,  seraient automatiquement amputés pour s'y conformer. Pour revenir à l'équilibre à partir de la situation actuelle la purge nécessaire serait de 110 milliards d'euros, soit 40 % des dépenses de l'Etat ! Un pur délire !

Cette contraction des dépenses publiques garantit le désastre du fait de la réduction de la demande. C’est la panne assurée : la croissance française s’est déjà arrêtée au deuxième trimestre en raison du blocage de la consommation et de la chute des exportations. L’austérité aggravera la récession et augmentera au final la dette. C'est le paradoxe du moment : l'austérité réclamée à tort et à cris par les marchés est la plus mauvaise solution contre la dette. Et d’ailleurs les « marchés » sanctionnent les pays qui appliquent les mesures d’austérité pourtant prévues pour les rassurer. C’est très exactement ce qui est arrivé au Portugal ! Voyez aussi ce qui s’est passé en Grèce où la dette est passée de 125 à 160% du PIB au fil des sept plans d'austérité successifs ! En effet, l'austérité entraîne le recul de l'activité et la hausse du chômage et de la pauvreté. Les finances publiques en sont rapidement affectées par des moindres recettes et une hausse des dépenses sociales. Résultat, dans la quasi totalité des cas, l'austérité creuse les déficits. L’austérité c’est donc la ruine assurée.

Pour justifier l'austérité, on nous répète que la dette française est insoutenable. C'est faux ! Tout part d’un chiffre lui aussi présenté comme une vérité révélée, une loi de la nature. Il s’agit d’un ratio entre le montant de la dette et celui de la richesse produite telle qu’elle est mesurée par le très discutable « PIB ». Il faut tordre le coup à cet indicateur qui sert à affoler les esprits et à aveugler le débat public. Ce ratio est nettement supérieur dans plusieurs pays à celui de la France et pas de peu. Ainsi le Japon a-t-il une dette publique égale à 200% de sa production annuelle. Personne ne lui cherche noise. Il est à un niveau plafond pour les Etats-Unis et pour l’Islande (plus de 100% du PIB). Les Etats unis n’en font qu’à leur tête et les Islandais ont décidé de ne pas payer ! En fait tout dépend en réalité de qui détient la dette et du rapport de force du pays endetté avec ceux qui lui prêtent.  Au Japon ce sont les Japonais qui prêtent à leur Etat. Ils ne lui font donc pas de chantage. Aux Etat unis, l’oncle Sam, ses six cent mille hommes de troupe et ses 50 % de dépenses militaires mondiales ont créé une garantie politique liée à leur  puissance ! En Islande c’est la révolution citoyenne ! La dette et ses taux sont un rapport de force, un fait social et politique. Et seulement, après cela, un problème comptable.

Enfin cet indicateur, celui qui établit le ratio entre la dette publique totale et le PIB annuel est radicalement discutable. Pas cohérent. Il compare un stock de dettes qui courent sur plusieurs années avec un flux annuel de richesses produites (le PIB). C’est comme si on mesurait votre solvabilité personnelle en rapportant le total de vos dettes (voiture, appartement etc.) à vos revenus d’une seule année. Absurde. Le banquier vous prête en fonction de la charge de vos traites, chaque mois, rapportée à votre revenu mensuel. Avec l’Etat c’est l’inverse. On lui demande de comparer sa dette totale au revenu du pays par an ! Ainsi hurle-t-on de peur : le stock de dette publique de la France représente 1640 milliards d'euros ! Soit environ 85% du PIB d'une année. Et alors ? Un peu de sang froid, je vous prie. Mettons les chiffres à leur place ! Pour être honnête et comparer ce qui est comparable, il faudrait plutôt rapporter le stock de dette au PIB, en tenant compte de la durée de vie de la dette. Selon la statistique du Trésor Public, les titres de la dette française sont en moyenne de 7 années et 31 jours.  Donc on doit rapporter les 1640 milliards de dette totale aux 14 000 milliards d'euros environ que produira le pays en sept ans ! Dans ces conditions, le stock de dette représente 12% du PIB cumulé pendant 7 ans ! C’est donc tout autre chose, non ? Ce stock de dette n'est donc pas un réel problème.

En fait ce qui compte, concrètement, chaque année c'est le service de la dette. C'est-à-dire ce que l’on paye aux banques pour rembourser le capital et les intérêts qu’on a été obligés de leur emprunter. C'est-à-dire aujourd’hui 50 milliards par an. La France n'est nullement exposée à ne plus pouvoir l'honorer puisque l'Etat engrange chaque année autour de 250 milliards de recettes fiscales, dont 50 milliards d'impôt sur le revenu et 130 milliards de TVA. De plus le problème est effacé si on augmente les recettes à proportion du besoin. Nous l’avons dit cent fois : en taxant les revenus de  capital comme ceux du travail, selon l’évaluation d’Artus de Natixis c’est 100 milliards de plus dans les caisses de l’Etat. Cela représente deux fois le montant actuel de la traite annuelle à payer pour le service de la dette dans le budget de l’Etat ! La dette est donc soutenable ! Notre thèse est que c’est la purge qui se prépare qui n’est pas soutenable !

Pour s'affranchir de cette dette, il existe des solutions simples et efficaces. Je les ai déjà exposées sur ce blog. Je veux les récapituler.  On doit revenir sur l'appauvrissement de l'Etat. Remplir les caisses à proportion des dépenses.  Notamment en taxant les banques et les riches à qui on rembourse la dette. Les baisses d'impôts cumulées depuis 2002 représentent aujourd'hui un manque à gagner annuel de 60 milliards ! Rien qu'avec cette somme le service de la dette n'est plus un problème. Je ne dis rien là de la fraude fiscale qui s’élève tout de même à 40 milliards. Evidemment il y a aussi cette taxation des revenus du capital  à égalité avec ceux du travail que je viens d’évoquer ! Tenez compte que le travail est taxé, en moyenne à 40%. Les revenus du capital le sont à seulement 18%. On peut aussi faire un emprunt forcé sur les banques à un taux raisonnable en les contraignant à souscrire de la dette publique à un taux fixé par le parlement. On peut enfin remettre en cause une partie de la dette comme l'ont fait l'Argentine et la Russie par le passé, pour leur plus grand bien. Enfin, je répète que pour faire cesser immédiatement la dépendance des Etats vis-à-vis des marchés financiers, il suffirait que la Banque Centrale Européenne achète directement des titres de dette publique aux Etats au taux auquel elle prête aux banques, c'est-à-dire à 1%. Certes, cette proposition est contraire au Traité de Lisbonne qui interdit à la BCE de prêter aux Etats (article 123 du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne). Mais quelle importance ? Le Traité a été violé mille fois déjà pour faire face à la crise bancaire ! Et d’ailleurs la BCE elle-même viole le traité de la pire manière car elle rachète les titres de la dette aux banques trop contentes de s’en défaire et de réaliser ainsi leurs avoirs, pillage compris. 

Dans ce contexte le ralliement surprise du  PS au 3% de déficit est consternant. Il apporte de l’eau au moulin du catastrophisme dominant qui sert surtout à alimenter le consentement à la politique d’austérité dont Nicolas Sarkozy a besoin. Peu d’observateurs ont souligné l’ampleur du volte face socialiste. Et ce qu’il reste de la gauche du Parti Socialiste est restée muette. Ce brutal retournement de position est un dramatique signal de « papandréouisation » anticipée. Au premier choc, les socialistes français se muent en père et mère la rigueur, de peur de passer pour des dépensiers irresponsables aux yeux de la bonne société. Tout de même quelle brutale évolution ! Car voici ce que dit le projet du PS, adopté à l’unanimité a-t-on souligné maintes fois pour valoriser la cohésion intellectuelle de ce parti et l’autorité de ce texte. Il prévoit un retour à un déficit de 3% du PIB « durant le mandat 2012-2017 ».  Sans crier gare François Hollande, en avril, dans l’Express du 5 avril 2011, annonce un nouveau délai, raccourci : 2014. « Chacun sait, déclare-t-il, que nos déficits seront supérieurs à 3 % en 2013. Donc mieux vaut dire aux Allemands que nous n'y serons qu'un an plus tard ». Le 16 juillet, le journal « Le monde »  le questionne de nouveau sur le sujet en prenant d’ailleurs la nouvelle date donnée par Hollande comme vérité de tous les socialistes. Aussitôt Hollande en rajoute une couche. Lisez. « Question du Monde : Dans le projet socialiste, il est question de ramener les déficits à 3 % du PIB en 2014. N'est- ce pas trop tard ? Réponse : Il faut rééquilibrer nos comptes publics dès 2013. Le Monde : Dès 2013 ? Hollande : Oui. […]Le candidat qui annonce qu'il n'y aura pas d'effort supplémentaire après 2012 sera un président qui se parjurera. » Aussitôt Martine Aubry embraye pour ne pas se laisser distancer. Elle commence d’ailleurs par annoncer 2012, avant de se corriger et de fixer l’horizon 2013. Sur Europe 1, le 17 juillet, elle est catégorique:  « Nous nous sommes engagés, dans le projet socialiste, à respecter les engagements de la France, 3% en 2013 puisque que c'est la règle aujourd'hui. Et nous avons construit le quinquennat et la première année sur laquelle nous travaillons actuellement sur ce principe-là »

Ce calendrier c’est exactement celui fixé par Sarkozy. Mesure-t-on bien de quoi il s’agit ? Le plan de route de Sarkozy, auquel se rallient les socialistes, est le suivant: passer le déficit de l’Etat de 7,7% en 2010 à 5,7% en 2011. C'est-à-dire 110 milliards d'euros de coupes claires, environ. Puis le déficit devrait tomber encore à 4,6% en 2012. Soit 92 milliards de coupes encore. Et enfin à 3% en 2013. Soit encore 60 milliards ! Adhérer à ce plan de route, c’est procéder en un an à une cure d’amaigrissement que le projet initial des socialistes promettait de faire graduellement en cinq ans, à partir de 2012, en comptant sur la reprise et les hausses d’impôts pour amortir le choc et diminuer l’ampleur de ces coupes claires ! C’est tellement vrai qu’ Harlem Désir, Premier Secrétaire par intérim, affirmait encore en juillet au Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI: « Personne ne croit que la France pourra être à 3% en 2013. Nous négocierons avec la Commission européenne un retour crédible à l'équilibre, en tous cas à moins de 3%, dans des délais crédibles, c'est-à-dire dans une année de plus ». Au passage, lui aussi ramenait le curseur à 2014 ! Ainsi donc, en un mois, celui de juillet, au premier signal de crise financière, les socialistes se sont tous alignés sur la révision du projet décrétée par François Hollande en accord avec le calendrier de Nicolas Sarkozy. Le plus incroyable est que Martine Aubry justifie ce virage par le fait que son gouvernement s’engagerait à respecter les engagements pris par «  La France » c’est à dire par Nicolas Sarkozy. Donc, cela veut dire  que tout ce qu’il a promis au sommet du 21 juillet en matière de restrictions budgétaires et d’austérité serait appliqué. Incroyable ! Avec une telle ligne les socialistes vont encourager l’abstention comme jamais ! Pour être rigoureux, mon tour d’horizon exige que je cite la seule parole de résistance socialiste qui se soit exprimée sur ce thème, celle d’Arnaud Montebourg, par un communiqué le 22 juillet : "Le respect d’un déficit de 3 % en 2013, en France, signifierait une levée d’impôts de 30 milliards d’euros dans la loi de finance à l’automne 2012. A la fois intenable socialement, elle serait de surcroît contre productive car il convient de soutenir et non d’étouffer la reprise de la croissance et des recettes fiscales associées".

Je finis cette note par un petit récit de mes vacances, en forme allégorique par rapport à ce que je viens d’écrire. En juillet, je suis allé faire un tour aux belles « rencontres photographie » d’Arles. J’ai fait un long passage là où se présentait « la valise mexicaine », une légendaire collection des photos de la guerre d’Espagne, considérée  comme disparue en 1939 et récemment retrouvée à Mexico. Le travail de Robert Capa, David Seymour et surtout de l’ignorée Gerda Taro. Je ne dis rien de la qualité de la présentation de textes gris sur fond jaune, dans un éclairage glauque, de planches contact. Ni de la présentation des trois photographes sous  l’unique angle de leur religion juive sans dire un mot de leur engagement révolutionnaire qui était pourtant la raison de leur présence et l’angle de leur regard. J’en reste à cette émotion terrible de voir les nôtres au combat, entourés des gestes simples de militantisme, des femmes et des hommes simples aux traits rudes. Et la rage de voir les images de notre défaite. La longue colonne de la « rétirada » qui me mit les larmes aux yeux, encadrée par ces gendarmes français qui obéirent aux ordres de les parquer dans des camps pour ne pas provoquer l’ire des vainqueurs. Quelle lâcheté impardonnable que cet abandon de la République espagnole ! Les glapissements et le prêchi prêcha de Léon Blum et de son gouvernement refusant de s’engager au moment où on pouvait vaincre les nazis et les fascistes, ses pitoyables arguties me soulevaient de chagrin. Elle aura coûté le maximum, non seulement aux républicains espagnols, mais à toute l’Europe et à la civilisation humaine engloutie dans le délire criminel des nazis, encouragés par leur victoire facilitée. Je ne doute pas que Léon Blum croyait bien faire. Ni qu’il ait cru à ce qu’il disait et à ce qu’il faisait. Il a même pensé que c’était du « courage ». Lui-même a payé très cher cette défaite. Mais le refus de l’affrontement et de l’usage de la force que confie notre puissance aboutit toujours à des désastres plus grands que ceux dont on prétend se prémunir par cette posture pédante.   


527 commentaires à “La dette est un prétexte.”
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  1. @156 PATRICK F 32
    Merci pous cette tranche de vie qui reflète si bien ce à quoi nous nous heurtons tous les jours. N'étant pas plus malin qu'un autre, je n'ai évidemment pas de remède miracle face à des personnes qui refusent de sauter le pas en faveur du Front de Gauche.
    Le plus crispant est de voir qu'elles partagent quasiment les analyses critiques de Jean-Luc,qu'elles seraient d'accord sur les solutions qu'il propose, mais qu'elles ne veulent pas en prendre conscience.
    Pour se remonter le moral, je crois qu'il faut se dire qu'il reste environ 8 mois, que les "grandes orgues" du Front de Gauche sont loin d'avoir encore donné leur maximum, et qu'en politique, il y a une "règle d'or" (lol) : rien n'est jamais gagné, mais rien n'est jamais perdu.
    Personnellement, à ceux qui répètent ce qu'ils entendent sur Jean-Luc dans les médias ou qui s'égarent dans les méandres du vote "inutile" pour le PS, je leur dis qu'il doivent, avant de décider de leur vote,se faire leur propre opinion. Je leur conseille d'aller sur le blog de Jean-Luc afin qu'ils se rendent compte par eux mêmes que cet homme politique n'a rien à voir avec l'image qu'en donnent les médias aux ordres, que c'est un républicain sincère, progressiste, d'expérience, qui a acquis de réelles compétences dans maints domaines y compris au plan éconmique et financier. Que le Front de Gauche est la seule formation capable de proposer concrétement une issue vers le haut au capitalisme fou qui nous mène au désastre.
    Je leur conseille aussi de lire "Qu'ils s'en aillent tous", en leur disant qu'au-delà du titre, il s'agit d'orientations politiques concrètes permettant de substituer aux alternances bidons, un vrai changement.
    C'est pas gagné, mais rien n'est perdu.

  2. Louis St O dit :

    … Suite du commentaire précèdent (200)
    Aujourd’hui sur le Net, on reçoit tous les jours des Messages, des « powerpoints », des vidéos ou liens qui malheureusement sont souvent raciste ou tout au moins contre nos idées. Ce qui veut dire que nos adversaires ont su utiliser ce moyen de communication.
    Et comme chacun l’envoie à ces connaissances cela fait boule de neiges Je crois que tout le monde sur la toile connaît ça.
    On me rétorquera que ce sont des moyens abrutissants, qui ne sont pas dignes de notre mouvement, mais compte tenu du nombre de ces mails que je reçois et de l’écho que j’en ai auprès des gens ou voisins que je connais et qui prennent tout au pied de la lettre par soucis de facilité (sans aucun contrôle de véracité) et ça marche.
    Alors, il n’est pas question de lancer des mails avec des vidéos ou autres qui serait mensonger ou calomniateur (comme on l’a déjà vu avec « les salaires » de JL) mais de petite vidéo ou powerpoint, de pas plus de quelques minutes (4 à 5 max) qui expliqueraient nos propositions (une par une) surtout en ayant pris soin de dater quand cette proposition a été dite ou écrite avec le lien pour contrôle.
    Eventuellement, associées aux propositions contradictoires de nos adversaires on montrant leurs erreurs (ou plutôt leurs mensonges). Pour bien montrer que c’est « nous » qui en avons l’idée les premiers.
    Je suis sûr que si nous avions un tel matériel, nous n’attendrions pas que les gens viennent chez nous, nous lire. C’est nous qui irions à leur rencontre.
    Parce que si on attend que les gens viennent nous lire ou que la ploutocratie explique nos idées, il faudra attendre et attendre en vain.

  3. citoyenne21 dit :

    @ Louis Saint O (201)
    Oui ce matin sur europe 1 idem, une éditrice mettait en avant les bonnes ventes de livres de nos chers politiques et elle a cité Bayrou, Chevènement et pas notre leader, qui pourtant a très très bien cartonné question ventes de "qu'ils s'en aillent tous". Ne vous en faites pas Louis, à la rentrée, cela va se corser et pour ceux et celles qui n'auraient pas encore pas tilté sur les idées du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon aura tout le loisir de montrer l'étendue de ses capacités à débattre et vous allez les voir tous ces pantins qu'il aura en face (toutes chapelles confondues) comme ils vont faire pale figure face à ses arguments. J'ai déjà le moral boosté à l'avance. Qu'ils jouent les perroquets à s'imprégner des idées du Front de gauche et se les accaparant comme si c'était les leurs, qu'importe car je pense que de moins en moins de monde ne sera dupe de leur manque de franchise ! Allez oust, du vent, du balai.

  4. €chosystème dit :

    Enfin une analyse qui nous présente une autre vision des choses et qui'tort le coup" aux dogmes socio-économiques du conformisme intellectuel ambiant que nous impose les partis majoritaires via les médias. Malgré les messages envoyées par le PS, ce dernier n'est que l'épigone de l'UMP dans cette histoire.

    Or, à quoi faut-il s'attendre dans les prochains mois ? Qui sera touché par cette purge annoncée qu'on nous vend comme un vulgaire produit de consommation ? Les surprises vont arrivées dans les semaines qui arrivent!

    Le débat est perverti car ses problématiques se mordent la queue. Il nous faut couper les têtes de cette hydre en expliquant à nos concitoyens l'impuissance, la responsabilité et le cynisme de la gouvernance mondiale.
    L'impuissance, car nos politiques suivent sans clairvoyance et sans aucune volonté les règles dictées par l'immoralité des marchés.
    La responsabilité, car par exemple, les 2/3 des déficits publics sont étroitement liés à la politique économique menée par Nicolas Sarkozy (Nouvel observateur, semaine du 18 au 24 août, p44).
    Le cynisme, car il est fort possible qu'ils aillent dépouiller les braves gens qui chaque matin se lèvent pour aller gagner leur maigre pitance. De plus, ils nous ont dit que la crise était dernier nous, alors comment expliquent-ils ces relents estivaux ?

    Soit nous décidons de continuer dans cette voie, …. soit nous décidons de « purger » profondément le système actuel, notamment, en modifiant les règles de l'économie mondiale en favorisant et en nous engageant dans la transition écologique. Cette voie est la seule et l'unique !

  5. @127 marechal (au sujet de nos échanges, suites aux propos de Jean-Luc sur L. Blum et la Guerre d'Espagne) : "... Comme si c'était une casserole que "nous" trainions" au FdG... On a pas besoin de ça. Je ne sais pas si je me fait bien comprendre".
    Si, si, et je suis d'accord avec toi. Le passé est important, car il permet de tirer des leçons, mais il ne faut pas non plus en être obsédé et le Front de Gauche a bien mieux et plus urgent à faire que de s'inventer des complexes.
    Le rétroviseur c'est bien, c'est même indispensable. Mais ne regarder que lui est le plus sûr moyen d'aller dans le mur.

  6. Catherine dit :

    La dette de l'état, le trou de la sécu, la politique sociale trop chère, les retraites qu'on ne pourra soi-disant plus payer... Tout cela part du même principe, du même postulat : tout ce qui est étatisé n'est pas privatisé ! On veut nous faire croire que nous sommes au bord du gouffre pour mieux nous imposer une politique encore plus "libérale". Comme le souligne si bien Annie Lacroix-Riz le fonctionnariat est l'ennemi du capitalisme et c'est uniquement ça le problème !

    Ajoutez à cela qu'on nous rebat les oreilles avec le bolchévisme, le stalinisme et... Mélenchon populiste et la plupart des gens, qui ne voient plus loin que le bout de leur nez, gobent tout sans broncher.

    Je me demande bien quand ils finiront à retirer la peau de saucisson qu'ils ont devant les yeux !

  7. QuienSabe_PG66 dit :

    @ thierryjay93 # 199
    Concernant votre deuxième partie qui traite du RIC (Référendum d'Initiative Citoyenne), je ne partage pas du tout votre prudence. Certes, il y a des députés, des élus censés nous représenter, mais qui se révèlent des professionnels de la politique. Dans les faits, compte tenu du nombre toujours très importants d'abstentionnistes, des mouvances minoritaires, des votes blancs, le peuple n'est plus représenté!
    Alors s'en remettre à cette caste d'oligarque, cette néo-noblesse qui nous a confisqué les acquis de la Révolution au lendemain du 4 Aout 1789, sous prétexte de dérives populistes possibles, m'écorche un peu les prunelles.
    Je vous précise que cette proposition figure dans le programme du Parti de Gauche, chapitre 2, paragraphe 11 dit: "principe de la démocratie effective" que vous pouvez consulter sur ce lien.
    D'ici à l'avènement du Front de Gauche, cette proposition de mettre les députés fassent à leur responsabilité sur la question du RIC à tout mon soutien.
    Place au Peuple !

  8. Roland011 dit :

    Concernant le RIC (Référendum d'Initiative Citoyenne).
    Pourquoi pas, mieux vaut plus de consultations « du peuple » que moins, mais il ne faut pas trop rêver non plus, aucun système n’est parfait. Il suffit de regarder ce qui se passe dans le réel. La Suisse qui applique depuis bel lurette ce type de consultation est un pays dominé par les réacs de droite-droite ou un PS voisin du notre, boof, pas trop envie !

    La démocratie sous entend un peuple éduqué et informé (pluralisme) faut il encore que le dit peuple le souhaite et en fasse l’effort (d’être éduqué et informé) car c’est ‘’fatigant’’ ça demande du temps, de ne pas s’occuper que des ses petites affaires, savoir être critique et se remettre en question, etc. Toutes choses loin d’être évidentes.
    Ceci dit, soyons optimistes, c’est possible, Mais !

  9. Redon dit :

    Parlons actualités. Autant je me régale de voir les analyses et les ‘solutions proposées’ sur les problèmes économiques et politiques européens et nationales de Jean-Luc Mélenchon, autant je suis en manque de voir les mêmes analyses absentes pour la politique extérieure et ses engagements. Je veux parler de la Libye et de la Syrie.
    La guerre de Libye est en passe de se terminer, en regard de l’ONU qui commence seulement à s’intéresser à la Syrie, après 10 fois plus de morts syriens que ce qu’avait promis Kadhafi pour les libyens. ONU qui ne veut qu’un seul front à la fois.
    Il est dommage que Jean-Luc Mélenchon ait accompagné cette logique de guerre capitaliste qui fait beaucoup plus de morts que Kadhafi en a fait pendant son règne. Et attendons les gagnants qui, après avoir massacrés les noirs sous prétexte que c’était la milice à Kadhafi et le rétablissement du voile pour les femmes, les nouveaux dirigeants n’ont rien à envier à la cruauté du régime qui tombe. Un retour de 40 ans en arrière pour le pays dont les habitants ont le niveau de vie le plus élevé d’Afrique. J’espère me tromper pour les libyens.
    La Libye, un Iran, un Irak de plus…. Et merci qui ?

  10. thierryjay93 dit :

    @ QuienSabe_PG66 208

    Dans l’hypothèse où la victoire de Jean-Luc Mélenchon aux présidentielles aboutit à l’élection d’une majorité dite de Front de Gauche, diriez-vous que lesdits représentants du peuple constituent une caste d’oligarques, une néo-noblesse ?
    Alors que tout citoyen peut se présenter aux élections, cette façon de s’en prendre aux élus du peuple, et donc au peuple lui-même est tout simplement dangereux.

    La démocratie, la révolution citoyenne démocratique et pacifique, passe d’abord par le respect de nous-mêmes, partie intégrante du peuple, y compris lorsque les choix de celui-ci ne nous paraissent pas les plus appropriés.

    C’est pourquoi, et je persiste, le recours au RIC n’est utile qu’en certaines circonstances. Le programme du Front de Gauche, et d’une de ses composantes, le Parti de Gauche, est un programme de responsabilité et c’est dans ce sens là qu’il faut interpréter les propositions.

  11. Simon dit :

    Je tique sur la dernière phrase : "Mais le refus de l’affrontement et de l’usage de la force que confie notre puissance aboutit toujours à des désastres plus grands que ceux dont on prétend se prémunir par cette posture pédante."

    Un peu rapide et simpliste non ? D'aucuns pourraient s'en servir pour justifier n'importe quelle guerre ! (comme notre intervention en Lybie...)

  12. Alexandria dit :

    @ 148 andré martin 20 août 2011 à 16h58
    « Malgré les efforts d’explication de quelques économistes et de militants comme Jean-Luc Mélenchon, il faut malheureusement constater que 85% des Français ignorent totalement cette cause essentielle de la dette publique.
    Le Sondage Harris Interactive pour Le Parisien/Aujourd’hui-en-France http://www.harrisinteractive.fr/news/2011/10082011.asp d’août 2011
    fait en effet apparaître que « pour réduire la dette et les déficits publics, les Français préfèrent largement une contraction forte des dépenses à une nette augmentation des impôts (85% contre 12%) ».
    S'il vous plaît, n'imputez pas aux Français une “ignorance” qui n'est que la traduction en chiffres de réponses à une question scandaleusement biaisée par l'institut de sondages. Je suis allée chercher, dans le rapport complet sur ce sondage, l'intitulé exact de cette fameuse question. Le voici :
    Si la France devait réduire sa dette et ses déficits publics, préféreriez-vous qu’elle le fasse principalement... ?
    ... en réduisant fortement ses dépenses
    ... en augmentant fortement les impôts
    ... Ne se prononce pas

    Jean-Luc Mélenchon ou un de ses commentateurs a eu naguère l'occasion de nous inciter à utiliser dans la conversation des formules telles que « menteur comme un institut de sondage ». Une preuve de plus sous nos yeux
    Mais, me direz-vous, pourquoi diable répondre à des question aussi ineptes ? Je l'ai moi-même fait cent fois sur Internet. Ces menteurs, euh... sondeurs malins vous laissent toujours, à un endroit ou un autre, une page blanche où indiquer vos états d'âme, explications, etc. Bien sûr ils n'en...

  13. marechal dit :

    @ Jean-Louis Charpal :
    T’inquiète, je l'ai déjà dit à mon vieux camarade Cronos et je le répète on les aura ces empaffés, leur monde est à bout de souffle.
    Aussi pour les passants qui passent : http://blog.mondediplo.net/2011-08-11-Le-commencement-de-la-fin
    Ps : Dis-toi bien que tu es plus malin que les autres parce que tu es au Front de gauche. ?ous sommes des lions. (ça aussi je l'ai déjà dit ici) et ce n'est pas de la méthode Coué, c'est un fait.
    Pour les timides et timorés s'il y en a ici je donne ma méthode perso pour le combat de tout les jours et chaque minutes passées parmi mes congénères.

    Dernier "sketchs" en date.
    Dans une grande surface, un vieux monsieur en caisse qui a peur que celui qui est derrière ne regarde son code de carte bleu. Suis dans la file qui est très longue et le magasin est rempli.
    Moi : " Ne vous inquiétez pas monsieur ici y a personne qui travaille pour le gouvernement donc y a pas de voleur !
    Les gens sont interdits ou amusé moment de flottement dans ma tête. Le vieux monsieur fait de vagues grognements inaudibles mais insiste dans sa peur stupide.
    Moi : " à tiens je pari que vous avez voté pour eux ".
    Je ressors du magasin avec le sentiment du devoir accompli (un peu rouge aussi mais bon le rouge me vas si bien). Y en a qu'on fait tilt, peut-être.
    Dans un café, je suis avec ma compagne enceinte jusqu'aux dents. Un serveur en chemise bleu, je lui dis qu'on le préfèrerait en rouge : retilt.
    Conclusion d'un mec comme un autre : il faut massacrer le flipper.
    Si yen a parmi vous qui ont des d'autres suggestions je suis preneur.

  14. Alexandria dit :

    @156 PATRICK F 32
    « C'est peut être le moment ? Jean-Luc Mélenchon, d'expliquer ce que préconise concrètement le programme du FdG avec quelques mesures phare, des mesures chiffrées compréhensibles par Mr Tout le Monde pour contrer le plan Sarko et montrer qu'une autre politique est possible. »
    Patience... Je me trompe peut-être, mais il me semble qu'il faut attendre la présentation officielle du Programme partagé du Front de Gauche à la Fête de l'Humanité (16-18 septembre) pour distribuer largement ce programme, l'expliquer, le discuter, et fabriquer, à partir de ses préconisations, un vade mecum – cette expression latine signifie : « viens avec moi », autrement dit cela désigne un aide-mémoire de poche – (un quatre-pages, ce serait parfait...), que nous pourrions distribuer comme un tract.
    Mais je pense qu'il faut attendre la présentation officielle du Programme partagé.

    @185 BACHAUD YVAN
    Excellente idée, d'introduire une réactivation du Référendum d'Initiative Citoyenne (ça faisait partie des lots de consolation lors du Congrès où UMP et PS se sont assis sur notre vote de 2005 contre le TCE, en permettant l'adoption du traité de Lisbonne, mais on attend toujours le décret d'application, comme pour les actions collectives en justice). En effet, ça clarifierait les choses à quelques mois de l'élection.

  15. ermler dit :

    @ Simon (212)

    J'avoue que la dernière phrase du billet de JL M que vous citez m'a fait tiquer moi aussi.
    Pourquoi finir sur ce rappel de la "non-intervention" de Blum dans la guerre d'Espagne? En quoi ce rappel est-il d'actualité ?
    Est-ce une métaphore sur la lâcheté de nos gouvernements face aux marchés, face à la "crise"? Si c'est le cas, je ne suis pas sûr que la métaphore soit heureuse et bien comprise, surtout au moment où "l'usage de la force que confie notre puissance"... a embarqué nos armées en Afganistan et en Lybie.

    Peut-être Jean-Luc, lors de son prochain billet, nous précisera-t-il sa pensée et le sens de sa conclusion lapidaire.

  16. Jean Marie dit :

    Avez vous vu l'interview de Dupont Aignan par Thierry Guerrier sur Europe 1? Guerrier est odieux, pire que Pujadas et Chabot réunis, j'espère que Jean-Luc Mélenchon se trouvera un jour face à lui pour lui river son clou.

  17. andré martin dit :

    Il y a une solution simple et de bon sens pour stopper l’accroissement continu de la dette publique due à l’accumulation de déficits budgétaires systématiques. Celle qui consisterait à équilibrer les dépenses nécessaires par une fiscalité (sur les revenus, les patrimoines, les transmissions, les plus-values …) aussi fortement progressive que nécessaire. Or, contrairement à ce que l’on pourrait craindre, ceci est possible sans augmenter les prélèvements sur les revenus modestes et moyens.

    Voir sur http://alternatives-economiques.fr/blogs/godard/2011/08/07/lettre-ouverte-a-monsieur-le-president-de-la-republique/ les propositions d’Alain Godard (ex PDG de Rhône-Poulenc Agrochimie) qui permettraient de faire entrer chaque année environ 100 milliards supplémentaires dans les caisses de l’Etat, sans augmenter la TVA ni les impôts des contribuables (ou foyers fiscaux ?) qui gagnent moins de 60 000 euros par an.

    Quelles sont les raisons qui empêcheraient le FdG et son candidat à la présidentielle de défendre cette solution simple qui, clairement exposée, serait certainement comprise et approuvée par une grande majorité de citoyens ?

    D’autant que d’autres dizaines de milliards pourraient être trouvés en s’attaquant aux différentes techniques d’évasion fiscale bien décrites dans la remarquable enquête de FR 3 « Pièces à conviction ». Accéder aux vidéos de cette émission

  18. poncet dit :

    Mais bien sûr, qu'il faut une cure d'austérité. Bien sûr, que certains ont vécu (très) au dessus de nos moyens au cours de ces neuf dernières années (pour la France, peut-être plus ou moins ailleurs). Bien sûr que la situation économique présente est le résultat de ce pillage sans vergogne des richesses produites.
    Il faut donc une cure d'austérité, mais pas pour ceux qui ne cessent de payer depuis trop longtemps. Il faut une cure d'austérité pour les Bettencourt, Bolloré, Bouygues et Cie. Autant le dire franchement : si le Front de Gauche arrivait au pouvoir en 2012, ils ne seraient pas à la fête. Pourquoi s'en cacher ? ça ne fait que 3 électeurs perdus...

  19. le Prolo du Biolo dit :

    @ - 197 - A.J. Holbecq
    "On pourrait déjà limiter un peu les revenus de certains "super riches" en évitant d'aller sur les stades de foot, en fermant la TV lors des rediffusions, en n'achetant pas les produits dont ils font la promotion..."

    Effectivement.
    Et parallèlement promouvoir l'idée d'un sport pour tous plutôt que d'un sport par procuration, un sport digne de ce nom, à la Léo Lagrange sous le Front Populaire par exemple. Des installations décentralisées couvrant tout le territoire plutôt qu'une stade spectacle immense à Paris.
    Voir tous ces mecs brailler le derrière calé sur un fauteuil et s'enthousiasmer pour des millionnaires qui s'agitent à leur place me laisse à chaque fois pantois.

  20. PATRICK F 32 dit :

    @215 Alexandria
    @202 Jean Louis Charpal
    Je suppose que Jean-Luc Mélenchon a une stratégie de développement de sa campagne déjà et bien programmée.
    Je vais être patient mais je pense quand même que ce n'est pas en janvier ou mars 2012 qu'il faudra s'y mettre. Ce serait trop tard pour remonter la pente.
    "Qu'ils s'en aillent tous" je confie mon exemplaire à une autre personne à chaque fois que celui à qui je l'avais confié me le retourne. Un travail de fourmi. Y aurait il des invendus voire des "abîmés" (désolé!) que nous pourrions acquérir pour l'€ symbolique afin de les faire circule r?
    Autre question pratique: le billet de Jean-Luc Mélenchon peut il être transmis à des amis? Merci de vos réponses techniques (quelquefois je trouve sur des pages web la mention "envoyer à un ami", je ne sais pas la voir sur ce blog).

  21. Jean Jolly dit :

    Quelqu'un pourrait-il me renseigner ? Je compte me rendre à la fête de l'Huma mais je devrais repartir dans le courant de l'après-midi du dimanche, aussi j'aurais voulu connaître les horaires des discours et notamment celui de Jean-Luc. Merci d'avance.

  22. A-J Holbecq dit :

    @ (218) andré martin
    La proposition de Gogard est bien celle d'un riche (qui détient des titres de dette publique ne serai ce que sur des supports d'assurance-vie) et qui ne veut pas que sa famille en perde le bénéfice.
    Taxons donc pour payer chaque heure 5 millions d'euros d'intérêt !
    Non! Il faut monétiser nos besoins et faire un audit de la dette en protégeant ceux pour qui les revenus de ces obligations sont parti d'un revenu raisonnable.

  23. Alain dit :

    Nouvellement interessé par la politique je suis tout à fait d'accord avec l'analyse de Jean-Luc Mélenchon. Je suis un tout petit patron, gérant d'une SARL. Je vois des centaines de commentaires, mais rien n'indique comment faire pour appliquer ces idées. "Le dire c'est bien mais le faire c'est mieux" je pense que le vote ne sera pas la solution.

  24. Cronos dit :

    @ Quiensabe PG66
    D'ici à l'avènement du Front de Gauche, cette proposition de mettre les députés fassent à leur responsabilité sur la question du RIC à tout mon soutien.

    Le mien aussi, et certainement celui de tous les gens de gauche, d'ailleurs nous avons à l'AN quelques députés de notre bord, qu'il y en ai un pour lancer la proposition, nous verrons si le Parti Socialiste veut vraiment virer Satan, il faut 1/5 des députés soit 104, s'ils veulent trouver les voies n'ont qu'à demander au peuple il y a bien 4,5 millions d'électeurs à gauche tout de même.
    Voici ma proposition de Référendum d'Initiative Populaire:
    Monsieur Nicolas Sarkozy doit-il finir son mandat ?
    Je pense qu'il y aura même des électeurs de droite pour participer.
    Que vive la VIè république citoyenne

  25. Pulchérie D dit :

    Propos de J-LM sur la France d'avant 1940

    Des romanciers, dont le plus connu est certes Michel del Castillo, ont publié des récits sur la manière exécrable dont furent traités sur le sol français les Espagnols fuyant Franco en traversant les Pyrénées. Bien sûr, ils étaient 400.000 et aucune structure organisée n’était prévue pour les recevoir. Mais la vie dans les camps de concentration où ils furent parqués était à peine moins dure qu’à Monthausen ou Buchenwald. Un film a essayé de reconstituer l’existence des détenus espagnols à Argelès. Vous pouvez consulter le site http://www.kalimago.com/camp.html
    où vous lirez : "Les républicains étaient enfermés dans un rectangle de fil de fer barbelés, et constamment sous la menace des baïonnettes. Les premiers aliments qu’ils reçoivent sont des pains lancés depuis des camions, ce qui provoque des altercations … Les internés libèrent leurs intestins directement dans la mer. Ils boivent de l’eau contaminée. Ils obtiennent cinq tentes pour servir d’infirmerie, mais ne disposent que d’aspirine. Ils sont en proie à la gale et aux poux. Les morts ne se comptent plus… ".
    Michel del Castillo, enfant de rouges, fut interné un certain temps avec sa mère dans un de ces camps créés sur ordre de Daladier (et non Blum!) pour héberger les « étrangers indésirables », Rieucros.
    Del Castillo décrit le froid terrible et la faim qui y régnaient dans Tanguy.
    Ceux qui, dans leurs ascendants comptent des Espagnols rouges ne peuvent oublier cette France pourrie par la Synarchie, magistralement étudiée par Lacroix-Riz, et ses impitoyables gendarmes qui manifestèrent le même zèle sous Pétain..

  26. QuienSabe_PG66 dit :

    @thierryjay93 #211:
    "Dans l’hypothèse où la victoire de Jean-Luc Mélenchon aux présidentielles aboutit à l’élection d’une majorité dite de Front de Gauche, diriez-vous que lesdits représentants du peuple constituent une caste d’oligarques, une néo-noblesse ?"

    Évidemment que non ! Vous vous égarez. La VIème république, par l'application du programme partagé, saurait nous prémunir des dérives actuelles, justement.

    "Alors que tout citoyen peut se présenter aux élections, cette façon de s’en prendre aux élus du peuple, et donc au peuple lui-même est tout simplement dangereux."
    Vous pensez sincèrement ce que vous dîtes ? Sans doute puisque vous terminez votre phrase en me faisant un procès d'intention... Désolé de vous dire qu'à mon sens: "Alors que tout citoyen peut se présenter aux élections..." relève d'un cliché d'une platitude sans fin. La réalité est toute autre.
    Quand à votre dernière phrase, c'est du pure verbiage que je ne veux pas prendre la peine de citer.
    La révolution citoyenne se fera par la citoyenneté, pas par le sang, mais, n'en déplaisent aux timorés, ce sera quand même une révolution.
    Place au peuple !

  27. Cronos dit :

    @ A-J Holbecq 224
    @ (218) andré martin
    La proposition de Gogard est bien celle d'un riche.

    Non c'est celle d'un con !…

    Exemple : une jeune femme de 30 ans a acheté une petite officine de pharmacie à la campagne 400.000 euros elle n'a que 50,000 euros d'économies (économies de toute une vie) donnés par ses parents, elle a emprunté 400.000 euros à la banque pour pouvoir s'installer, les 50.000 euros ayant servi à payer les intermédiaires (agence, avocat, notaire et frais), emprunt sur 12 ans à 3500 euros de remboursement mensuel, l'officine d'un CA de 550.000 euros laisse environ 65.000 euros de bénéfice, la pharmacienne TNS (travailleur non salarié = travailleur indépendant = artisans = commerçants) est imposé à 30% sur ses bénéfices soit 19.500 euros d'impôts à payer, alors qu'elle a en réalité gagné 65.000-(3500x12) = 23.000 euros, elle doit vivre et avoir le sourire tous les matins avec 290 euros par mois pour vivre, évidemment ses parents ouvriers retraités l'aide tous les mois, mais eux n'ont pas de revenus suffisants pour déduire leurs aides de leurs impôts (personne à charge). Certains me diront qu'elle travaille pour se faire un capital qu'elle touchera 12 ans plus tard à la revente, ce n'est même pas vrai ou peu probable au rythme ou s'écroulent les pharmacies depuis quelques années, baisse des marges, déremboursements des médicaments continus que les patients ne prennent plus, etc. etc. Savez-vous que même les pharmacies déposent leur bilan et font faillite, bref, ceci est une histoire vraie, c'est celle de ma pharmacienne dans mon village, nous nous demandons tous au village quand elle va fermer.

    Ceci est une vie parmi des milliers d'autres, il n'y a pas que les ouvriers qui souffrent dans ce pays

  28. PATRICK F 32 dit :

    @ 219 poncet
    Tout à fait d'accord avec cette cure d'austérité. Je crois même qu'il faut aller plus loin (ou plus bas) dans le plancher de la taxation, par exemple avec 20 fois le SMIC ou 300.000€/an (chiffre déjà annoncé par Jean-Luc Mélenchon sauf erreur de ma part). On pourrait d'ailleurs préciser le rapport SMIC / plus haut revenu / revenu annuel taxable.
    Je connais peu de personnes dans mon entourage qui dépassent ces revenus et les rares que je connaisse n'apporteront jamais leur voix à Jean-Luc Mélenchon. Et si l'on perd quelques joueurs de foot ce n'est pas grave..."Qu'ils s'en aillent tous" jouer chez Berlusconi ou Cameron. Bettencourt, Bolloré, Bouygues and co c'est tellement haut que c'est l'arbre qui cache la forêt, forêt pourtant épaisse.
    N'ayons plus peur de quantifier clairement, concrètement.

  29. stephane.grim dit :

    Petit coup de gueule. Je viens d'écouter Martine Aubry sur BFMTV. Elle attaque Sarkozy sur le fait que les banques de dépôts ne sont toujours pas séparées des banques d'affaires. C'est très juste concernant ce gouvernement mais tout de même... C'est son propre père, Jacques Delors qui a mis fin à la spécialisation des banques instaurée en 1945 ! C'est la loi bancaire 84-46 du 24 janvier 1984, dite Loi de modernisation, qui a produit cela. Mieux, c'est aussi cette même loi qui a encouragé le développement de la titrisation. Delors était Ministre de l'économie, des finances et du budget, il est désormais l'invité de la "cellule de veille sur la crise" dirigée par Daniel Cohen pour la campagne de Martine Aubry. Honte, honte, honte ! Et ils se réfèrent à Mendès France. Menteurs, destructeurs, coupables.
    Je ne sais pas si vous le ferez mais j'espère bien que ce point sera utilisé dans la campagne. Attaquer Delors radicalement et couler le symbole dans l'opinion publique, ceci en le distinguant d'Aubry même si elle porte le même projet ; le but c'est de les coincer dans l'angle jusqu'à ce qu'ils se renient.

    Quelques liens pour illustrer ce point :
    Lien législatif (indigeste): http://www.senat.fr/dossier-legislatif/s82830486.html
    Lien cours d'économie Sorbonne http://team.univ-paris1.fr/teamperso/defever/TD/M1polmonetaire/Expose-final-07-Sujet4-StClement.pdf
    Lien historique intéressant dans wiki.societal ; il fait un point depuis les années 30 aux Etats Unis et en France (ça vient de Cheminade mais le texte mérite cependant le détour) : http://wiki.societal.org/tiki-index.php?page=Glass-Steagall+Act
    Lien simple et facile d'utilisation avec un petit tableau au début : http://www.lafinancepourtous.com/IMG/pdf/IEFP_histoire_des_banques...

  30. PATRICK F 32 dit :

    @ cronos 228
    Si vous pouviez éviter d'écrire que la proposition de Godard est celle d'un con, j'apprécierai!
    Quant à votre exemple de la pharmacienne de votre village il ne faudrait pas oublier que l'officine de pharmacie est régie par l'autorisation d'une pour X habitants mais surtout qu'il s'agit d'une profession libérale soumise au "marché".
    Si la jeune pharmacienne a acheté son fonds trop cher...c'est son problème !
    Faudra peut être d'ailleurs un jour réformer la vente des médicaments en France car le pharmacien est devenu un commerçant jouissant d'un certain "monopole" au moins local lié à ce rapport nombre de pharmacies/ nombre d'habitants.
    Il faut plaindre, peut être, les résidents de votre commune: proposez à la pharmacienne une souscription pour l'aider... une forme de SCOP par exemple.
    Pour info...j'exerce une profession libérale

  31. Jean Jolly dit :

    @ PATRICK F 32.

    par exemple avec 20 fois le SMIC ou 300.000€/an (chiffre déjà annoncé par Jean-Luc Mélenchon sauf erreur de ma part)

    C'est exactement 30 000 euros/mois donc 360 000 euros/an, bon on pourrait dire qu'on ne chipote plus avec de tels chiffres mais 60 000 euros/an feraient le bonheur de plus d'une famille. Je n'ose même pas parler de millions de certains tellement ça n'a plus aucun sens... on dit qu'une femme enceinte doit manger pour deux, eux ils mangent pour des milliers.

  32. thierryjay93 dit :

    @ QuienSabe_PG66 227

    Aucune Constitution, aucun régime, fut-il parlementaire, républicain, même imaginé et acté par une Assemblée Constituante puis validé au suffrage universel par voie référendaire, ne peut immuniser contre tout risque d’indigence de la classe politique laquelle faut-il le rappeler est issue du peuple lui-même y compris avec tous les filtres partisans.

    De fait, tout citoyen peut être candidat même si les conditions de campagne électorale auprès du corps électoral n’est pas égalitaire, et ne le sera jamais.

    La révolution citoyenne se fera, et donc le peuple, moi-même, vous-même, en une entité très hétérogène, y participera mais au final, en démocratie, le plus mauvais des systèmes à l’exception de tous les autres, la représentation du peuple au Parlement ne peut être ignorée.

    La qualité de la vie démocratique dépend tout à la fois de sa Constitution, de ceux qui sont chargés de la faire vivre et aussi du peuple lui-même.

    Peut-être est ce du verbiage mais, sans procès d’intention aucun, je doute qu’il existe un alternative à la fois démocratique et acceptable pour l’ensemble des citoyens.

  33. KRISTB dit :

    Je suis d'accord, un plan d'austérité bloquerait la croissance. Ils disent "qu'il faut prendre aux plus pauvres parce qu'ils sont plus nombreux".

  34. Jacques G dit :

    Parmi les cessions d'actifs publics auxquelles se sont livrés nos dirigeants actuels, et qui ont sévèrement appauvri l’État, il en est une qui est oubliée : en 2005 (et rendu public en mars 2006) la Banque de France a vendu 161 tonnes d'or, dans le cadre d'un plan décidé en 2004 de vente de 500-600 tonnes en 5 ans. Le cours de l'or était alors aux environs de 500 dollars l'once. Il est aujourd'hui à 1850 dollars l'once. Quel était le ministre visionnaire responsable de cette opération mirifique ? M. Nicolas Sarkozy !

  35. Lyendith dit :

    @Hybris 201

    Mais nous étions encore dans un cadre républicain. Entre Daladier et Pétain, avec la section spéciale, la milice, la LVF, le statut des juifs, les déportations, il y a tout de même un « saut qualitatif » non ?

    Certes : disons que ce «saut qualitatif» ne fut en gros que le passage d'une politique officieuse et plus ou moins dissimulée (sous des décrets «contre la propagande étrangère» qui dans les faits ne visaient que la gauche ou sous un refus de tout conflit avec l'Allemagne, c'est-à-dire de tout ce qui pouvait contrarier Hitler) à un régime officiel et affiché. En tout cas pendant cette période 38-40 les ligues fascistes et nazies avaient les mains plus que libres en France et la IIIè République n'était déjà plus que l'ombre d'elle-même.

    Après peut-être que si le Front Populaire était resté au pouvoir la République ne serait pas tombée aussi facilement… on ne saura jamais.

    @Marechal 172
    On est tous catégoriquement antifasciste ici, on est tous d'accord là dessus. Si j'ai bien compris tu es encore plus d'accord que les autres. C'est un choix pertinent. J’apprécie ton panache camarade continue le combat. Content de te relire bientôt.

    Merci bien mais, que voulez-vous dire exactement ? Je ne doute pas que tout le monde ici soit antifasciste, encore heureux !

  36. Christian B dit :

    @Cronos 228

    Juste démonstration.
    Oui, il n'y a pas que les ouvriers, la majeure partie des travailleurs est sous pression, la fameuse pression des marchés et de la libre concurrence libre et non faussée !
    Parmi les conditions les plus dures, les ouvriers intérim de la sidérurgie.

  37. Jean Jolly dit :

    @ KRISTB.

    Ils disent "qu'il faut prendre aux plus pauvres parce qu'ils sont plus nombreux".

    Non seulement ils sont plus nombreux mais surtout plus dociles, malléables et reproductibles à presque volonté.

    Imaginons nous dans un monde où le lion serait un animal parfaitement domestiqué, prolifique et complètement inoffensif, la crinière du mâle serait l'une des bases du tissage et la viande de l'espèce une denrée courante. En revanche, le mouton serait rare, dangereux et immangeable.

    Tout n'est donc que rapport de force. De moutons bêlants à l'approche de l'abattoir, devenons les lions rugissants mais surtout intelligents, propriétés qui devraient caractériser notre espèce animale dite "régnante" sur les autres... à moins que nous ne voulions retourner dans les arbres cueillir les bananes par la faute d'une poignée de profiteurs que nous aurions laissé faire par simplification.

  38. Claude DELORME dit :

    Réflexion sur la « crise de la dette » et autres foutaises

    La politique d’aujourd’hui – au sens commun - se réduit à un discours sur l’état de l’économie. Ainsi il en va, entre autres discours, de la crise de la croissance, de la crise du chômage, de la crise du pétrole, de la crise financière et dernière venue, de la crise de la dette.
    Les apôtres, économistes experts certifiés ou pas, nous annoncent : qui la sortie du tunnel, qui la reprise ; mais c’est toujours pour demain, voire après-demain telle la terre promise…; ou bien encore l’apocalypse à venir, pour bientôt si…vous n’êtes pas sages, ou réalistes, ou responsables ; tout est vrai et le contraire aussi, si bien qu’ils nous suffit d’y croire.
    Il s’agit de la doctrine du libéralisme politique qui pose comme postulat « le marché idéal comme procédure parfaite du point de vue de l’efficacité » (J Rawls)
    N’étant pas expert économiste, je ne discuterais pas « l’efficacité », mais je pointerais, ici, la fonction de ce discours comme « idéal » , dont la devise est inscrite sur le dollar US « God we trust » ; c’est à dire pour paraphraser Gramsci « la religion de notre temps ». Car, c’est bien comme faisant fonction de religion que le discours du libéralisme politique opère.

    Le marché ? Quelle est cette représentation mentale ? Peut-on tenter de la décrire ? C’est un flux, ou plutôt des flux de produits, de capitaux, de services, de gens, de travailleurs ; une espèce d’écoulement permanent dont la principale caractéristique serait d’être « impénétrable » - la fameuse main invisible du marché - ; ce flux revendique sa pleine liberté : rien ne doit entraver la liberté du commerce. Ainsi l’OMC (le Concile) et les différents accords dont celui de L’AGCS érigent le droit commercial en « droit canon »...

  39. Mario Morisi dit :

    Il ne le fera pas, Arnaud, et pourtant, après ce que l'on peut lire ci-dessous, qu'est-ce qui fait de lui un responsable du PS ?
    http://www.liberation.fr/politiques/01012355318-a-la-fete-de-la-rose-cette-annee-arnaud-invitait-montebourg

  40. Christian B dit :

    Chers camarades, n'ayez pas d’inquiétude, les décisions futures seront certainement discutées dans les fameux diners du Siecle, du moins le croient-ils dans leur hyper arrogance. Sauf qu'on est pas décidé à les laisser faire.
    Le Front de gauche sera le sursaut de la conscience citoyenne.
    Que se vayan todos !

  41. Lyendith dit :

    Concernant le lien sur Montebourg, il parle de mettre les banques sous tutelle plutôt que de les nationaliser… c'est quoi la différence exactement ?

  42. Martin dit :

    Bonjour,

    @metoken, plume
    Je réagis sur ce sujet léger, mais bien sûr ce n'est pas l'essentiel:
    En fait Avignon était un pays, ça été le Vatican-sur-Rhône pendant plusieurs siècles.
    J'ai entendu dire que le "en" était là pour éviter le hiatus "aha" (Aharles, Ahavignon). Mais alors, supprimons la 2e classe, pas la première (vieille revendication communiste). A partir d'aujourd'hui, Alençon, Amiens, Asnières, Agen et les Autres doivent avoir droit au "en". "Je réside en Aubervilliers", ça classe, non?
    Et puis, on peut quand même s'autoriser un petit archaïsme de temps en temps, non, dans le registre facétieux (ou touristique)?
    Amitiés,
    Martin

  43. Jean Jolly dit :

    @ Mario Morisi.

    Tout juste Mario, c'est ce qui fait que le PS ne peut être crédible puisqu'ils (les différents candidats à la soit-disant primaire) se partagent le ralliement des différents troupeaux, tels les bergers lors de la transhumance annuelle, pour finalement les parquer dans un enclos où les bestiaux finiront tondus, dépecés et broyés.

    Le PS est devenu une succursale du système, les belles paroles tintent comme les clochettes accrochées aux cous des bestiaux à la tête des troupeaux, c'est magique, les gens applaudissent au passage du folklorique défilé devenu un rituel.

    Comment finiront les excellentes propositions annoncées par Arnaud Montebourg, complètement plagiées sur celles du Front de Gauche, lorsque le candidat sortira de l'œuf "socialiste" (tout le monde connait ; qui de l'œuf est de la poule..etc..) appelée "Primaire" ? Ça peut paraître étrange venant d'une famille éléphantesque, mais comme disait Éric Besson : "Tromper n'est pas jouer"...un grand joueur d"échec pour le moins.

    Bec en moins, les veaux de de Gaulle étant devenus moutons (entre-temps)... ça va être compliqué de remettre de l'ordre dans tout ce méli-mélo animalier. Neuf mois, ce n'est pas de trop à mon avis, surtout que le Front de Gauche ne bénéficiera pas du même budget de campagne que celui des deux éternels favoris, loin de là, c'est du 10 % pour nous autres comparé au parti dit "mouvement populaire" et à celui dit "socialiste".

    Malheureusement, le mensonge et la démagogie ne tuent pas, sinon nous n'aurions même pas besoin de préparer une campagne qui s'avère pour le moins musclée.

  44. Alexandria dit :

    @ 189 toto 21
    Clémentine Autain, avec la FASE, est partie prenante du Front de Gauche.
    Va voir ici, Place au Peuple !

    @ 190 Carol DEBY
    Monsieur, cela fait longtemps que je suis, du coin de l'œil, toutes vos interventions, toujours utiles et pleine de sens. Je m'adresse à vous aujourd'hui pour vous remercier de votre témoignage, modeste et bienveillant.

  45. Cronos dit :

    @ PATRICK F 32 ()231
    @ cronos 228
    Si vous pouviez éviter d'écrire que la proposition de Godard est celle d'un con, j'apprécierai !

    Je suis désolé monsieur F32 Patrick, mais s'il me plaît d'appeler les gens inscrit au "Whod Whos de France" des cons, c'est mon droit le plus absolu.

    Pour information une pharmacie est sensée couvrir une population de 3500 habitants en zone urbaine et 2500 en zone rurale, ce qui veut dire que des département comme la Creuse ou la Corréze ont en zone rurale une pharmacie tous les 120 km, et qu'en zone de montagne une toutes les 3 vallées, c'est vrai que vous vous en foutez certainement avec votre raisonnement de citadin.

    Sachez d'autre part qu'un pharmacien n'a pas le statut de profession libérale, c'est une profession de santé avec un statut de commerçant, oui il y a un monopole de distribution que les charognards de la grande distribution tel Mr M.E. Leclerc voudraient voir tomber (libéralisme toujours), êtes vous un libéral qui s'ignore Monsieur F32 ? Heureusement que les médicaments ne sont pas distribués par n'importe quel commerçant, docteur en pharmacie = bac+6 !…

    Non, la pharmacienne a payé l'officine moins cher que le prix du marché (comme vous dites) normal, et ce n'est pas un atelier de confection pour se transformer en scoop, vous dites n'importe quoi, sans savoir, et pour clore là cette discution absconde, connaissez vous le montant des retraites de paysans ? Nous ne sommes pas dans la vallée de Chevreuse ici.

  46. ermler dit :

    @ carol deby

    Je m'associe pleinement au commentaire d'Alexandria (245). On ne pouvait mieux dire.
    On espérant vous relire plus souvent encore.
    Salutations

  47. Philippe dit :

    Bonjour,
    Bravo pour les insurgés Libyens d'avoir capturé Seif al-Islam ! Ce lâche pourra être jugé et répondre de ses actes.
    Maintenant, c'est au tour de son géniteur : Mouammar Kadhafi d'être dos au mur... de la honte !
    La roue tourne... Encore Bravo !
    Vive la Liberté !

  48. JeanClaudeVandale dit :

    @Philippe (#248)

    Sur la Libye et les véritables motivations, raisons et conséquences de cette guerre pseudo-humanitaire, totalement manipulées par la presse occidentale depuis le début de ce conflit.
    À lire donc :
    - Libye, OTAN et médiamensonges
    - Washington planifie une occupation prolongée d'une partie de la Libye
    - Libye : et dire que j’ai failli douter de cette histoire d’intervention humanitaire
    - Washington tente de voler 1,5 milliard de dollar pour payer ses salariés du CNT

    En 2007, sous l'ère W Bush a été créée l’US AFRICOM (US Africa Command).
    49 nations africaines ont rejoint l’AFRICOM, et parmi celles qui ont refusés de rejoindre la mise sous tutelle du continent africain, on trouve entre autre... la Libye et la Côte d’Ivoire !

  49. brigitte dit :

    Il a existé en 2009 à l'hôtel de Sully une expo encore bien plus bouleversante sur le même thème, auquel se rajoutaient les vues des camps de réfugiés, de notre côté de la frontière, et qu'aujourd'hui nous nommerions simplement camp de rétention... Ces photos-là étaient un coup de poing à l'estomac pour nous qui sommes si prompts à lancer nos apophtegmes à la face des peuples. Après ça, il n'y avait plus qu'à balayer devant notre porte. L'artiste était Agusti Centelles.

  50. marechal dit :

    @ Lyendith 104
    Honnêteté salutaire sur la faute du gouvernement Blum.
    Malheureusement en matière de guerre vous avez aussi votre casserole avec la Libye.
    Je finissais par croire que tu refusais le débat camarade, j'ai déjà réagi à ton post 104 et à ta "petite précision" plus loin, et je ne suis pas le seul. J'ai même fini par penser que tu étais un timide renfrogné.
    Bref, je m’étonne de ne pas être compris. En clair je pense que tu vas trop loin sur ce sujet.
    Jean-Louis Charpal le dit mieux que moi en 206 : Le passé est important, car il permet de tirer des leçons, mais il ne faut pas non plus en être obsédé et le Front de Gauche a bien mieux et plus urgent à faire que de s'inventer des complexes.
    Le rétroviseur c'est bien, c'est même indispensable. Mais ne regarder que lui est le plus sûr moyen d'aller dans le mur.

    J'ajouterai à cela que considérer que Jean Luc Mélenchon traîne des casseroles nous amène (je dis bien nous FdG) tout droit à des "et il aurait dû faire comme ceci" et des "c'était évident qu'il fallait faire comme ça" et à des considération stériles ou pire à de "l'uchronisme" :
    Je te cite ; Après peut-être que si le Front Populaire était resté au pouvoir la République ne serait pas tombée aussi facilement… on ne saura jamais.
    Donc content de te lire bientôt. (Et cette fois-ci ce n'est pas de l'ironie de ma part, puisque ce sujet m'intéresse au plus haut point...)


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