19août 11

Déficit, dette, Sarkozy, Aubry, Hollande, Montebourg, et même Léon Blum

La dette est un prétexte.

Ce billet a été lu 39  994 fois.

Je suis intervenu jeudi matin sur RMC puis le soir sur ITV sur ce qu'il est convenu d'appeler « la crise de la dette ». Dans les deux cas je me suis dit : « Ce débat marche sur la tête. » Le point de départ est faussé. On nous harcèle en effet sur une dette supposée insoutenable pour justifier une gigantesque purge d'austérité. En fait c’est elle qui est dangereuse et conduit tout droit dans le mur. Il faut renverser ce débat. J'ai expliqué: ce n'est pas la dette qui est insoutenable mais la nouvelle saignée que le pays s'apprête à subir. Je reprends ici le détail de mes arguments par écrit. Puis j’évoque le retournement des socialistes que représente leur ralliement à l’objectif de 3% de déficit dès 2013. Ils ne veulent pas voter la règle d’or, mais ils veulent l’appliquer ! Et je propose, comme une allégorie de conclusion, une petite carte postale de mes vacances. Un passage en Arles.

Je suis affligé par le consensus qui s'installe entre le PS et l'UMP sur les mauvaises solutions d'austérité. Les deux sont désormais d'accord sur l'objectif fixé par Nicolas Sarkozy de revenir à 3 % de déficit dés 2013. Une échéance prévue pour s'aligner sur la règle dogmatique des traités européens depuis Maastricht. Une règle dont personne n'a jamais pu démontrer la pertinence économique. Pourquoi 3 % ? Pourquoi pas 4 % ? Ou même 5 %, comme l'envisageait au départ l'Allemagne dans la négociation du traité de Maastricht ? Saviez vous que telle avait été la discussion à l’époque ? On en trouve la trace, je crois, dans le «Verbatim» de Jacques Attali. Le raisonnement était un peu mécanique. Il s’agissait d’indexer le niveau du déficit autorisé sur le taux de croissance prévisible. Car on croyait alors à un résultat bénéfique du traité en matière de croissance. Les Français étaient pessimistes, les Allemands optimistes. Voila d’où vient la règle que l’on cherche à ériger en loi de la nature ! Rien d’autre qu’un calcul, purement politique. Et un calcul qui, de surcroit, s’est avéré erroné. Il n’y a plus jamais eu ni 3 ni 5 % de croissance dans nos pays. Concrètement, l'application de cette règle datée est aujourd’hui absurde. Elle oblige à une purge sans précédent pour le pays.

Les socialistes ont-ils au moins mesuré l'ampleur des coupes que représente, en à peine deux ans, leur nouvelle doctrine budgétaire ? Passer des 5,7 % de déficit prévus en 2011 à 3 % en 2013 supposerait d'amputer le budget de plus de 50 milliards d'euros en deux ans. C'est quasiment l'équivalent du budget annuel de l'enseignement scolaire qu'il faudrait couper. Et encore, je pars ici de l'hypothèse qu’en 2011 le déficit ne sera pas plus élevé que prévu par l’équipe Sarkozy. Pourtant c’est de moins en moins probable puisque la croissance est à zéro et que donc les recettes fiscales vont stagner.

Mais il y a pire encore que cet objectif absurde de retour à 3 % de déficit en deux ans. Ce sont les semelles de plomb que Sarkozy veut faire chausser au pays avec sa "règle d'or" budgétaire. Cette règle contraindrait le pays à revenir à l'équilibre budgétaire. Les budgets annuels qui ne respecteraient pas cette trajectoire de retour à l'équilibre, c'est-à-dire zéro déficit,  seraient automatiquement amputés pour s'y conformer. Pour revenir à l'équilibre à partir de la situation actuelle la purge nécessaire serait de 110 milliards d'euros, soit 40 % des dépenses de l'Etat ! Un pur délire !

Cette contraction des dépenses publiques garantit le désastre du fait de la réduction de la demande. C’est la panne assurée : la croissance française s’est déjà arrêtée au deuxième trimestre en raison du blocage de la consommation et de la chute des exportations. L’austérité aggravera la récession et augmentera au final la dette. C'est le paradoxe du moment : l'austérité réclamée à tort et à cris par les marchés est la plus mauvaise solution contre la dette. Et d’ailleurs les « marchés » sanctionnent les pays qui appliquent les mesures d’austérité pourtant prévues pour les rassurer. C’est très exactement ce qui est arrivé au Portugal ! Voyez aussi ce qui s’est passé en Grèce où la dette est passée de 125 à 160% du PIB au fil des sept plans d'austérité successifs ! En effet, l'austérité entraîne le recul de l'activité et la hausse du chômage et de la pauvreté. Les finances publiques en sont rapidement affectées par des moindres recettes et une hausse des dépenses sociales. Résultat, dans la quasi totalité des cas, l'austérité creuse les déficits. L’austérité c’est donc la ruine assurée.

Pour justifier l'austérité, on nous répète que la dette française est insoutenable. C'est faux ! Tout part d’un chiffre lui aussi présenté comme une vérité révélée, une loi de la nature. Il s’agit d’un ratio entre le montant de la dette et celui de la richesse produite telle qu’elle est mesurée par le très discutable « PIB ». Il faut tordre le coup à cet indicateur qui sert à affoler les esprits et à aveugler le débat public. Ce ratio est nettement supérieur dans plusieurs pays à celui de la France et pas de peu. Ainsi le Japon a-t-il une dette publique égale à 200% de sa production annuelle. Personne ne lui cherche noise. Il est à un niveau plafond pour les Etats-Unis et pour l’Islande (plus de 100% du PIB). Les Etats unis n’en font qu’à leur tête et les Islandais ont décidé de ne pas payer ! En fait tout dépend en réalité de qui détient la dette et du rapport de force du pays endetté avec ceux qui lui prêtent.  Au Japon ce sont les Japonais qui prêtent à leur Etat. Ils ne lui font donc pas de chantage. Aux Etat unis, l’oncle Sam, ses six cent mille hommes de troupe et ses 50 % de dépenses militaires mondiales ont créé une garantie politique liée à leur  puissance ! En Islande c’est la révolution citoyenne ! La dette et ses taux sont un rapport de force, un fait social et politique. Et seulement, après cela, un problème comptable.

Enfin cet indicateur, celui qui établit le ratio entre la dette publique totale et le PIB annuel est radicalement discutable. Pas cohérent. Il compare un stock de dettes qui courent sur plusieurs années avec un flux annuel de richesses produites (le PIB). C’est comme si on mesurait votre solvabilité personnelle en rapportant le total de vos dettes (voiture, appartement etc.) à vos revenus d’une seule année. Absurde. Le banquier vous prête en fonction de la charge de vos traites, chaque mois, rapportée à votre revenu mensuel. Avec l’Etat c’est l’inverse. On lui demande de comparer sa dette totale au revenu du pays par an ! Ainsi hurle-t-on de peur : le stock de dette publique de la France représente 1640 milliards d'euros ! Soit environ 85% du PIB d'une année. Et alors ? Un peu de sang froid, je vous prie. Mettons les chiffres à leur place ! Pour être honnête et comparer ce qui est comparable, il faudrait plutôt rapporter le stock de dette au PIB, en tenant compte de la durée de vie de la dette. Selon la statistique du Trésor Public, les titres de la dette française sont en moyenne de 7 années et 31 jours.  Donc on doit rapporter les 1640 milliards de dette totale aux 14 000 milliards d'euros environ que produira le pays en sept ans ! Dans ces conditions, le stock de dette représente 12% du PIB cumulé pendant 7 ans ! C’est donc tout autre chose, non ? Ce stock de dette n'est donc pas un réel problème.

En fait ce qui compte, concrètement, chaque année c'est le service de la dette. C'est-à-dire ce que l’on paye aux banques pour rembourser le capital et les intérêts qu’on a été obligés de leur emprunter. C'est-à-dire aujourd’hui 50 milliards par an. La France n'est nullement exposée à ne plus pouvoir l'honorer puisque l'Etat engrange chaque année autour de 250 milliards de recettes fiscales, dont 50 milliards d'impôt sur le revenu et 130 milliards de TVA. De plus le problème est effacé si on augmente les recettes à proportion du besoin. Nous l’avons dit cent fois : en taxant les revenus de  capital comme ceux du travail, selon l’évaluation d’Artus de Natixis c’est 100 milliards de plus dans les caisses de l’Etat. Cela représente deux fois le montant actuel de la traite annuelle à payer pour le service de la dette dans le budget de l’Etat ! La dette est donc soutenable ! Notre thèse est que c’est la purge qui se prépare qui n’est pas soutenable !

Pour s'affranchir de cette dette, il existe des solutions simples et efficaces. Je les ai déjà exposées sur ce blog. Je veux les récapituler.  On doit revenir sur l'appauvrissement de l'Etat. Remplir les caisses à proportion des dépenses.  Notamment en taxant les banques et les riches à qui on rembourse la dette. Les baisses d'impôts cumulées depuis 2002 représentent aujourd'hui un manque à gagner annuel de 60 milliards ! Rien qu'avec cette somme le service de la dette n'est plus un problème. Je ne dis rien là de la fraude fiscale qui s’élève tout de même à 40 milliards. Evidemment il y a aussi cette taxation des revenus du capital  à égalité avec ceux du travail que je viens d’évoquer ! Tenez compte que le travail est taxé, en moyenne à 40%. Les revenus du capital le sont à seulement 18%. On peut aussi faire un emprunt forcé sur les banques à un taux raisonnable en les contraignant à souscrire de la dette publique à un taux fixé par le parlement. On peut enfin remettre en cause une partie de la dette comme l'ont fait l'Argentine et la Russie par le passé, pour leur plus grand bien. Enfin, je répète que pour faire cesser immédiatement la dépendance des Etats vis-à-vis des marchés financiers, il suffirait que la Banque Centrale Européenne achète directement des titres de dette publique aux Etats au taux auquel elle prête aux banques, c'est-à-dire à 1%. Certes, cette proposition est contraire au Traité de Lisbonne qui interdit à la BCE de prêter aux Etats (article 123 du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne). Mais quelle importance ? Le Traité a été violé mille fois déjà pour faire face à la crise bancaire ! Et d’ailleurs la BCE elle-même viole le traité de la pire manière car elle rachète les titres de la dette aux banques trop contentes de s’en défaire et de réaliser ainsi leurs avoirs, pillage compris. 

Dans ce contexte le ralliement surprise du  PS au 3% de déficit est consternant. Il apporte de l’eau au moulin du catastrophisme dominant qui sert surtout à alimenter le consentement à la politique d’austérité dont Nicolas Sarkozy a besoin. Peu d’observateurs ont souligné l’ampleur du volte face socialiste. Et ce qu’il reste de la gauche du Parti Socialiste est restée muette. Ce brutal retournement de position est un dramatique signal de « papandréouisation » anticipée. Au premier choc, les socialistes français se muent en père et mère la rigueur, de peur de passer pour des dépensiers irresponsables aux yeux de la bonne société. Tout de même quelle brutale évolution ! Car voici ce que dit le projet du PS, adopté à l’unanimité a-t-on souligné maintes fois pour valoriser la cohésion intellectuelle de ce parti et l’autorité de ce texte. Il prévoit un retour à un déficit de 3% du PIB « durant le mandat 2012-2017 ».  Sans crier gare François Hollande, en avril, dans l’Express du 5 avril 2011, annonce un nouveau délai, raccourci : 2014. « Chacun sait, déclare-t-il, que nos déficits seront supérieurs à 3 % en 2013. Donc mieux vaut dire aux Allemands que nous n'y serons qu'un an plus tard ». Le 16 juillet, le journal « Le monde »  le questionne de nouveau sur le sujet en prenant d’ailleurs la nouvelle date donnée par Hollande comme vérité de tous les socialistes. Aussitôt Hollande en rajoute une couche. Lisez. « Question du Monde : Dans le projet socialiste, il est question de ramener les déficits à 3 % du PIB en 2014. N'est- ce pas trop tard ? Réponse : Il faut rééquilibrer nos comptes publics dès 2013. Le Monde : Dès 2013 ? Hollande : Oui. […]Le candidat qui annonce qu'il n'y aura pas d'effort supplémentaire après 2012 sera un président qui se parjurera. » Aussitôt Martine Aubry embraye pour ne pas se laisser distancer. Elle commence d’ailleurs par annoncer 2012, avant de se corriger et de fixer l’horizon 2013. Sur Europe 1, le 17 juillet, elle est catégorique:  « Nous nous sommes engagés, dans le projet socialiste, à respecter les engagements de la France, 3% en 2013 puisque que c'est la règle aujourd'hui. Et nous avons construit le quinquennat et la première année sur laquelle nous travaillons actuellement sur ce principe-là »

Ce calendrier c’est exactement celui fixé par Sarkozy. Mesure-t-on bien de quoi il s’agit ? Le plan de route de Sarkozy, auquel se rallient les socialistes, est le suivant: passer le déficit de l’Etat de 7,7% en 2010 à 5,7% en 2011. C'est-à-dire 110 milliards d'euros de coupes claires, environ. Puis le déficit devrait tomber encore à 4,6% en 2012. Soit 92 milliards de coupes encore. Et enfin à 3% en 2013. Soit encore 60 milliards ! Adhérer à ce plan de route, c’est procéder en un an à une cure d’amaigrissement que le projet initial des socialistes promettait de faire graduellement en cinq ans, à partir de 2012, en comptant sur la reprise et les hausses d’impôts pour amortir le choc et diminuer l’ampleur de ces coupes claires ! C’est tellement vrai qu’ Harlem Désir, Premier Secrétaire par intérim, affirmait encore en juillet au Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI: « Personne ne croit que la France pourra être à 3% en 2013. Nous négocierons avec la Commission européenne un retour crédible à l'équilibre, en tous cas à moins de 3%, dans des délais crédibles, c'est-à-dire dans une année de plus ». Au passage, lui aussi ramenait le curseur à 2014 ! Ainsi donc, en un mois, celui de juillet, au premier signal de crise financière, les socialistes se sont tous alignés sur la révision du projet décrétée par François Hollande en accord avec le calendrier de Nicolas Sarkozy. Le plus incroyable est que Martine Aubry justifie ce virage par le fait que son gouvernement s’engagerait à respecter les engagements pris par «  La France » c’est à dire par Nicolas Sarkozy. Donc, cela veut dire  que tout ce qu’il a promis au sommet du 21 juillet en matière de restrictions budgétaires et d’austérité serait appliqué. Incroyable ! Avec une telle ligne les socialistes vont encourager l’abstention comme jamais ! Pour être rigoureux, mon tour d’horizon exige que je cite la seule parole de résistance socialiste qui se soit exprimée sur ce thème, celle d’Arnaud Montebourg, par un communiqué le 22 juillet : "Le respect d’un déficit de 3 % en 2013, en France, signifierait une levée d’impôts de 30 milliards d’euros dans la loi de finance à l’automne 2012. A la fois intenable socialement, elle serait de surcroît contre productive car il convient de soutenir et non d’étouffer la reprise de la croissance et des recettes fiscales associées".

Je finis cette note par un petit récit de mes vacances, en forme allégorique par rapport à ce que je viens d’écrire. En juillet, je suis allé faire un tour aux belles « rencontres photographie » d’Arles. J’ai fait un long passage là où se présentait « la valise mexicaine », une légendaire collection des photos de la guerre d’Espagne, considérée  comme disparue en 1939 et récemment retrouvée à Mexico. Le travail de Robert Capa, David Seymour et surtout de l’ignorée Gerda Taro. Je ne dis rien de la qualité de la présentation de textes gris sur fond jaune, dans un éclairage glauque, de planches contact. Ni de la présentation des trois photographes sous  l’unique angle de leur religion juive sans dire un mot de leur engagement révolutionnaire qui était pourtant la raison de leur présence et l’angle de leur regard. J’en reste à cette émotion terrible de voir les nôtres au combat, entourés des gestes simples de militantisme, des femmes et des hommes simples aux traits rudes. Et la rage de voir les images de notre défaite. La longue colonne de la « rétirada » qui me mit les larmes aux yeux, encadrée par ces gendarmes français qui obéirent aux ordres de les parquer dans des camps pour ne pas provoquer l’ire des vainqueurs. Quelle lâcheté impardonnable que cet abandon de la République espagnole ! Les glapissements et le prêchi prêcha de Léon Blum et de son gouvernement refusant de s’engager au moment où on pouvait vaincre les nazis et les fascistes, ses pitoyables arguties me soulevaient de chagrin. Elle aura coûté le maximum, non seulement aux républicains espagnols, mais à toute l’Europe et à la civilisation humaine engloutie dans le délire criminel des nazis, encouragés par leur victoire facilitée. Je ne doute pas que Léon Blum croyait bien faire. Ni qu’il ait cru à ce qu’il disait et à ce qu’il faisait. Il a même pensé que c’était du « courage ». Lui-même a payé très cher cette défaite. Mais le refus de l’affrontement et de l’usage de la force que confie notre puissance aboutit toujours à des désastres plus grands que ceux dont on prétend se prémunir par cette posture pédante.   


527 commentaires à “La dette est un prétexte.”
» Flux RSS des commentaires de cet article
  1. Cronos dit :

    @ marechal
    Merci pour l'info et le lien, j'espère que les gens du Parti de Gauche vont faire le nécessaire pour ne pas le laisser sans protection, une connerie et si vite arrivée.

  2. Jean Jolly dit :

    @ marechal.
    Je parlais de Denis dans mon précédent commentaire.

    Ouah ! Ce cambriolage semble pour l'heure sans lien avec sa candidature à la magistrature suprême. Le 2e district de police judiciaire (DPJ) a été chargé de l'enquête. AP
    Comme ceux de Ségolène et de la filature de Besancenot... ils nous prennent vraiment pour des cons !

  3. marechal dit :

    @ Cronos Jean Jolly
    Si c'est de l'intimidation ? Les enfoirés !
    je vous avoue ma peur perso. Jaurés... brr...

  4. Jean Jolly dit :

    @ marechal.

    Sans oublier Lincoln, JFK. Toujours est-il que l'enquête décidée suite à la filature de Besancenot aura prouvé que le Directeur de l'entreprise Taser aura employé d'anciens barbouzes et aussitôt après la décision de Sarkozy pour équiper la police de cette arme "non-létale" alors que le NPA combattait farouchement cette décision.

    Quand aux deux cambriolages de Ségolène, on peut toujours mettre ça sur le dos du fantôme de Lee Harvey Oswald ou même de Ruby... pourquoi pas ?

  5. marechal dit :

    En ton cas je suis d'accord avec Cronos, il faudra des mesure de protection.
    Jusqu'ici aux meetings tu rentres comme dans un moulin. A la place Stalingrad, je n'ai vu aucun flic alors que c'était full.
    Je savais pas pour Besancenot...

  6. Mohand dit :

    Voyez-vous où sont-ils arrivés?
    Ils sont capables de tout. Dès que tu commences à déranger leurs intérêts, ils utilisent tous les bas coups. Peut être cherchent-ils à trouver des documents compromettants pour faire du chantage. Ce sont des voyous.
    Et à ceux qui doutent encore pour la Lybie, voilà la preuve de leurs méthodes.

  7. Victor dit :

    Nous sommes tous d’accord d’admettre qu’une des valeurs indispensables pour une vie harmonieuse en société est la solidarité. Celle-ci peut se présenter sous différentes formes ; elles peut s’appliquer autour de nous chaque jour par l’entraide, la convivialité donnant accès à la mise en place des liens sociaux, elle peut et doit surtout continuer et s’intensifier dans le domaine fiscal où des sommes folles nous sont jetées à la figure sans que nous sachions exactement d’où elles proviennent. En effet, cette crise, voire toutes les crises, n’ont eu que pour seul effet que d’enrichir à des niveaux extravagants ces oligarques et les sommes d’argent retirées du réseau économique n’ont fait qu’accentuer les difficultés de la majorité des citoyens. D’autre part, les privations et les souffrances seraient des sentiments que certains pensent pouvoir soulager en nous faisant croire à l’issue proche de cette crise et que les sacrifices consentis n’auront pas été fait en vain.
    Mais enfin, qui sont ces belles personnes, si bien attentionnées pour nous dicter ce qui serait bon pour nous sans que ce système libéral ne soit démantelé ?
    Chacun doit contribuer dans la mesure de ses revenus et de ses capacités à la vie en société. Il est temps de mettre à contribution les plus aisés et surtout de ne plus se laisser endormir faces aux belles promesses pré-électorales.
    Avant de renouer avec la croissance et les bénéfices, renouons les liens sociaux indispensables.

  8. sourdon dit :

    Salut à tous.

    La spoïliation programmée des principales ressources du continent Européen au détriment des peuples s'affiche sans complexe et s'affirme chaque jour. La raison est supplantée par la force brute. Je pense que les peuples ne sont pas dupes mais tenus par la peur.
    Les capacités des oligarques à pouvoir armer et instruire une partie du peuple pour qu'elle soumette l'autre par la terreur, semblent imparables.
    Dès l'instant où nous admettons l'idée que l'humain a besoin d'armes pour cohabiter, pour progresser vers plus de sagesse, de raison, d'intelligence, nous devons nous munir des plus puissantes !
    Voilà comment a cheminé la pensée qui nous a conduit à engloutir nos plus grandes ressources et nos cerveaux les plus brillants dans le but de mieux nous soumettre les uns les autres.
    Alors que la solution ne peut venir des armes, et que tous nous visons l'instauration d'un monde en paix pour y voir nos enfants profiter de l'existence, nous continuons à coopter le financement du bras armé dont ils se servent pour nous soumettre.
    Sans arme, le dialogue devient possible. Avec, il n'est que simulacre.
    Entamer des programmes et proposer des solutions sans s'attaquer aux fondements de leur mauvaise foi revient à faire leurs jeux.
    Le concept consistant à imaginer, à fabriquer, à vendre, à utiliser des moyens poursuivant l'objectif de nous soumettre, voire nous entretuer, doit relever de la psychiatrie. Et les stigmates de la maladie, contraignant l'individu à dominer son semblable au lieu de le respecter, doivent être repérés tôt chez nos enfants car nous avons le savoir nécessaire pour les apaiser et les voir bénéficier des vrais joies de l'existence.
    A tous bon toujours.

  9. Mohand dit :

    À tous mes camarades, à ceux que les médias "officiels" ont arrosé de propagande sur la Lybie, j'aimerai vous inviter à lire par exemple http://www.michelcollon.info/Kadhafi-etait-tyran-sanguinaire-Je.html

    J'espère que nous ne nous ferons plus à avoir et que nous irons chercher la vérité et le savoir même en Chine.
    Si c'était le Front de Gauche qui dirigeait la France ou le parti communiste par exemple, j'en suis sûr que de très bonnes relations seraient établies avec la rive sud de la méditérannée.

    L'Allemagne qui n'a pas pris une position franche pour cette guerre vient de signer un contrat de 10 milliards d'euros avec l'Algérie. L'Allemagne est entrain de préparer un projet "Desertec" de 400 milliards d'euros avec les pays du sud de la méditéranée pour la production de l'énergie solaire. Voici tout de même des gens sensés par rapport au Bonaparte IV français.

    Ça me fait mal de voir la place de la France se perdre en Algérie par exemple. Avec l'esprit colonialiste de ce Bonaparte IV, les choses ne vont pas s'améliorer. Il est temps de lui donner un coup de pied et mettre des gens compétents dans la diplomatie française. La France a besoin de la rive sud de la méditéranée et réciproquement pour bâtir de vrais partenariats gagnant-gagnant.

  10. vaillant dit :

    Khadafi dictateur j'ai pas de preuves, pour le nain j'en ai plein, pour les marchés aussi...

  11. Hold-up dit :

    Khadafi n'est qu'un prétexte pour vendre la guerre aux opinions publiques mondiales comme hier avec Saddam. Il s'agit d'une guerre des USA contre les intérêts Libyens certes mais surtout contre les intérêts Chinois via les bombardements de l'OTAN. Les prétendants aux contrats pétroliers ont poussé à enclencher la guerre contre la souveraineté Libyenne comme pour l'Irak où les " plans post-Saddam Hussein " existait dès 1997. On assiste au même topo aujourd'hui avec la troisième invasion US-OTAN et le "plan post- Khadafi". Pekin a décidé ces jours-ci de se désengager en bonne partie de la Libye. "Mission accomplished" comme aurait dit l'autre. Faut être naïf dans ce cas précis pour croire encore au combat de la " démocratie " contre " la dictature ". Le PNAC (projet pour un nouveau siècle américain) prévoyait d'envahir d'ici moins d'une décennie six pays du Moyen Orient pour un contrôle renforcé et le partage systématique entre diverses sociétés privées des ressources des pays concernés : Irak, Syrie, Liban, Libye, Somalie, Soudan et in fine, l’Iran. N'oublions pas que le président Afghan actuel était dans le passé consultant de la société d’investissement américaine Carlyle, ça donne une idée du ton d'ensemble. Le PNAC prône « l’imposition directe de ‘bases avancées’ américaines à travers l’Asie centrale et le Moyen-Orient dans l’intention d’assurer une domination économique du monde, tout en muselant tout ‘rival’ potentiel ou toute alternative viable à la vision américaine d’une économie de ‘libre marché’ ». C'est mieux en le disant.

  12. JVTA dit :

    @382
    « Je lis ici et là que Kadafi est un dictateur ! C'est qu'on raisonne avec la mentalité occidentale. Kadafi est très aimé par son peuple et par beaucoup d'africains.»

    [...]

    L'OTAN c'est le bien ? Non.
    Gaddafi c'est le bien ? Non, c'est une crapule fachiste
    Le CNT c'est le bien ? Non, c'est un moindre mal.
    Je ne sais pas ce qui en sortira de cette histoire, mais arrête de prendre les lecteurs de ce blog pour des boeufs. Je suis d'origine arabe, je comprends l'arabe et ton blabla ne m'impressionne pas.
    Tant pis si les mercenaires tchadiens, maliens et nigériens doivent se serrer la ceinture. La diplomatie mégalomaniaque du Fou ne pourra plus corrompre l'Afrique. La Révolution arabe est en marche et personne (pas même Chavez) ne l'arrêtera.

  13. Joel Spiggott dit :

    Jean-Luc, lors de vos deux prochains passages sur Europe1 et France Info, je me doute bien, et fort justement, que vous allez aborder l'arnaque de la dette mais je serais vraiment très déçu si vous n'en profitiez pas pour dénoncer également les faits suivants :

    1) Le cambriolage de votre appartement afin de tenter de vous intimider à l'instar de ce qui s'est passé pour Royal et Besancenot.
    2) Le silence des médias à propos de l'affaire explosive Takieddine/Karachi (cf le site Médiapart).
    3) Les incroyables média-mensonges colportés à propos de la situation à Tripoli (massacres de l'Otan totalement occultés par les média occidentaux, reportages complètement bidonnés comme l'arrestation du fils de Kadhafi ou les images de la foule en liesse à Tripoli filmées en fait dans un décor de carton-pâte à Doha au Qatar)
    4) Et enfin les très grandes menaces qui pèsent sur les vies de Thierry Meyssan et de la poignée de journalistes réellement indépendants, coincés dans l'hôtel Rixos assiégé par les mercenaires criminels au service de l'OTAN.

  14. Jonathan L. dit :

    @ [413-JVTA] et [415-Mohand) - au sujet de leurs précédents messages - et à tout les autres

    Sans entrer dans les détails historiques, il me semble qu'on dit généralement qu'un dictateur fait tourner une dictature quand il a les moyens de pression (pouvoir) sur les autres. Il en est, en réalité l'épicentre de la dictature et seulement il me semble, car il a su s'entourer de collaborateurs sur lesquels il fait également pressions, et qui l'aident dans sa tâche de "moutonnage" bien que la pression.
    Sans non plus juger vos interventions, il y a clairement un malentendu. La Libye et la France (ou plutôt, leurs "état") sont toutes deux des dictatures ! Pourquoi?
    Pour la Lybie, les rapports médiatico-politiques de ce qui s'y passe sont rarement contestables (sauf dans la forme - partisane - souvent ceinte d'une fausse rigueur) et même lorsque l'on pinaille au maximum, cela n'excuse en rien l'oppression et l'insulte aux Droits de l'Homme qu'est la non-remise en question du pouvoir, constante.
    La France également est une dictature, car des Droits de l'Homme, elle en est l'instigatrice ! Pourtant, à l'heure d'aujourd'hui, la démocratie dite représentative ne l'est pas de l'opinion du peuple, elle l'est tout au plus du choix temporel et conjoncturelle aménagé par les plus "pouvant", et non "méritant".
    Mes frères et camarades, je vous le redemande: qui est l'ennemi ?

    Voilà pour la partie explicative, dans ma tête ça donne ces axiomes (à débattre?):
    Reculer à l'aveuglette peut vous faire trébucher et vous blesser, peut-être même mortellement...mais vous n'avancerez jamais vers un lendemain meilleur en restant sur place, car vous êtes sur de dépérir.
    L'ignorance n'est pas un crime, se laisser tromper...

  15. Mohand dit :

    @416 Jonathan L.
    Je n'ai pas bien compris où voulez-vous en venir? Autrement dit pouvez-vous faire plus simple? L'OTAN a bombardé Tripoli avant hier et d'après certains temoignages, il y'aurait 1300 morts. Vous n'avez rien vu à la télé et vous ne verrez jamais les images des massacres que commet cet OTAN. Pour eux c'est un jeu vidéo. On largue des bombes d'1 tonne avec de l'uranium appauvri. On massacre avec des hélicoptères les populations civiles libyennes.

    L'union africaine avait présenté des propositions pour résoudre la crise. En voilà le résumé :
    1.Un cessez-le-feu immédiat.
    2.L'envoi d'observateurs internationaux pour vérifier que le cessez-le-feu est respecté.
    3.La création d’un gouvernement de transition comprenant des membres du CNT et du gouvernement actuel.
    4.La mise en place de réformes démocratiques.
    5.La tenue d'élections pour que le peuple puisse choisir ses dirigeants.
    Le gouvernement libyen a accepté ces propositions mais l'OTAN et les "rebelles" n'en ont pas voulu.

    Que veulent-ils enfin? Une chose est sûre, ils ne veulent pas la paix et la prospérité du peuple libyen. Ils veulent que la haine atteigne un point de non retour.
    Pour ceux qui veulent comprendre un peu le monde arabe, je résume :
    1- La Tunisie, l'Égypte, le Yémen, La jordanie et le Bahrein ont des gouvernements qui exécutait les ordres de l'empire.
    2- L'ex-Irak, la Lybie, la Syrie et le Soudan ont plutôt des partenariats priviligiés avec la Russie militairement et la chine économiquemnent et n'exécutent pas les ordres de l'empire. Pour le groupe 2, ils ont créé des pseudo-révolutions que leur média-mensonges sont entrain de vendre.

    Pour le 1er groupe, l'empire a sacrifié des personnes mais il fait tout pour maintenir les régimes.

  16. JVTA dit :

    Moi je commence à en avoir marre des "géopolitologues" de pacotille... La "science allemande" et son déterminisme à deux balles, ça commence à me courir sur le haricot... Je ne veux pas étaler ma "kultur" de si bon matin, donc je conseille la lecture des articles du Dictionnaire de la géographie et de l'espace des sociétés par Levy et Lussault. Vous y trouverez toute la généalogie des concepts d'asymétrie, d'hégémonie, d'empire etc. de Marx/Engels à Negri.
    ...
    Tout cela part d'une lecture historique de la mondialisation : soit on la voit comme l'extension spatiale du capitalisme occidental prédateur (notamment via l'asservissement des Amériques et la colonisation) ; soit on considère que c'est un phénomène universel qu'on retrouve à l'identique dans l'expansionnisme nippon de l'ère Meiji ou dans les velléités (mortes-nées) de bien d'autres civilisations : les Chinois entre le 15° et le 18°, les Turcs et les Moghols au 17° etc. Si on renonce au prisme "exceptionnaliste" hérité de la géographie marxienne (Engels en fait dans son analyse du colonialisme), on voit que le monde ne se divise pas en 2 : les bons et les méchants.
    Tout le monde est méchant, ou souhaiterait l'être. Aujourd'hui les USA ont le gros baton et des intérêts prédateurs partout dans le monde : oui et ça durera jusqu'à ce qu'un autre méchant prenne la relève.
    ...
    Si vous faites cet exercice de saine recontextualisation de la mondialisation qui n'est pas une lutte manichéenne mais une mélée cannibale où la fracture sociale traverse tous les continents et toutes les sociétés, vous renoncerez à ce stupide prisme géopolitique qui contraint les progressistes à faire ami-ami avec des crapules au prétexte de "résister à l'Empire"...
    Bagbo, Khamenei, Assad, Gaddafi,, NON...

  17. Jonathan L. dit :

    # fin, et complément de mon précédent commentaire [416]

    Il semble qu'à force de chercher une forme qui articule bien mon propos, j'en ai oublier de finir une phrase:

    "Il [le dictateur] est, en réalité "l'épicentre" de la dictature et seulement il me semble, car il a su s'entourer de collaborateurs sur lesquels il fait également pressions, et qui l'aident dans sa tâche de "moutonnage" bien que la "pression" s'exerce bien évidemment de l'autre côté. En somme, il s'agit d'un pacte avec le diable, mais pas avec le dictateur: avec la corruption ! D'où cet aspect d'équilibre, de stabilité, bien que seul demeure le régime. Lorsque l'on veut feindre la légitimité d'un pouvoir désiré malgré l'absence d'un aval expresse du peuple, une sale chimie se fait, à base d'inclusion de réalité dans le mensonge, et inversement, en des proportion nivelées de manière pyramidale, pour une hiérarchie des puissants correspondante. Cela permet tout simplement de faire passer "des vessies pour des lanternes" niveau par niveau, avec en bas(e) le peuple, qui concrètement dirige et oriente cette pyramide (ici comme le "sommet" le désire) Une schizophrénie, mais qui se répands comme un cancer ! "

    Je pense comprendre le message que désire faire passer Mohand, mais je comprends totalement la réaction certes "(d)étonnante" mais relativement polie de JVTA envers lui, qui certainement souhaitait souligner la même chose que moi en mettant en parallèle la désinformation en Libye toutes ces années, et l'actuelle mondiale...

    P.S, au Modérateur : Vu l'heure de la tournure de dialogue qu'a pu prendre le fil de commentaire...cependant, si je me suis permis d'intervenir de la sorte, c'est que je trouvait également le parallèle enrichissant, à approfondir...

  18. marc dit :

    Jean-Luc a été très bon sur europe 1, il a été très clair et ne s'est pas laissé détourner de l'essentiel.

    Une remarque cependant : les 100 milliards de la taxe sur les revenus du capital ne doivent pas servir à payer les 50 milliards du service de la dette.
    Le gouvernement du Front de Gauche peut éviter de payer les 50 milliards du service de la dette en se finançant gratuitement auprès de la banque de France.
    Il faut violer l'article 123 du traité de Lisbonne. Celui-ci qui est illégitime en France puisque nous avons dit NON en 2005.

  19. Philippe BETTON dit :

    Jean Luc MELENCHON se trompe-t-il sur les agences de notations comme le prétend "Marianne 2"?

  20. Séb, c'est bien! dit :

    Je ne voudrais pas jouer au conseiller politique, mais la rencontre de ce matin sur E1, n'a pas été suffisante. A peine 5 minutes, dont la moitié sur le PS et DSK, et l'autre partie, à toute vitesse, au milieu des comiques. Le message de notre représentant n'a pas dû être entendu par les auditeurs de cette radio propagandiste. Ils ne relèveront rien, comme d'hab, concernant Jean-Luc Mélenchon (sur leur site ou leurs "infos").
    Sinon, courage à Monsieur Mélenchon au sujet de son cambriolage, au-delà du préjudice matériel, c'est bien le fait d'avoir été violé dans son intimité qui blesse dans un cas comme celui-là (on m'a déjà cambriolé et bien qu'il n'y avait rien de valeur, je comprends le mal que ça fait de savoir que quelqu'un est entré dans son domicile et à fouillé dans sa vie privée).

  21. ducono69 dit :

    cher JLM
    Je t'ai vu dernièrement à la télé expliquer que l'argent coule à flots en France et qu'il suffirait d'aligner les cotisations sociales sur les revenus boursiers comme celles qui frappent les salaires pour récupérer 100 MD d'euros.
    Suis à fond pour, ajoutons les stock options !
    Ce qui me gêne dans cette argumentation, c'est que pour nous militants de base sur les marchés, rabâcher la bonne parole, c'est bien mais insuffisant.
    Ne pourrait-on pas disposer, par exemple dans notre hebdo, d'un tableau récap des cotisations salariés - revenus boursiers - stock options avec les grandes lignes de cotisations communes (quand il y en a) CSG RDS, et les autres avec en total le % des cotisations sociales des uns et des autres. Un rappel des sommes en jeu et une règle de 3 permettront de prouver nos revendications.

    ce genre de support tant pédagogique que politique pourrait aussi repris en tract ou en flyer, mis sur le net, mailé à tour de bras, facebooké, bref diffusé largement dans toute la population.

  22. Louis St O dit :

    375 @ermler

    Mon cher ermler, avant de parler de « fabulation », vous auriez même pu dire affabulation, parce que les faits existent, relisez mon commentaire.
    Je critiquais l’intervention, je disais « en avalisant l’intervention » ce que vous faîtes aussi d’ailleurs et pour l’oncle Sam je ne parlais pas de la Libye mais des pays d’Amériques Latines, en disant que « tous les jours ils sont sur leurs gardes »
    Mais peut être que les petits soucis de Cuba avec les États-Unis ne sont que des fabulations.

    Il aurait été plus sympa que vous me disiez, je crois (non je pense) que tu te trompe au lieu de me traiter de fabulateur,

    Amicalement.
    Place au peuple

  23. Humaniste dit :

    Ca c'est du "concentré" ce matin sur EU 1. En 5 minutes il a été à l'essentiel.
    Je constate que la chanson de J.L. Mélenchon, commence à être fredonnée par tous les politiques (Il avait dit il y a quelque temps, que si d'autres partis reprenaient, ne serait-ce que le refrain, nous aurions en partie gagné. Je vois que maintenant ils commencent à y ajouter les paroles.) Très bien, il n'est plus le seul et ce n'est plus "tabou" de dire qu'il faut taxer les très riches.

    Je constate aussi qu'il y a de plus en plus de contributeurs sur le site (plus de 400 !)
    Nous sommes sur la bonne voie.

  24. Delbrayelle Gilbert dit :

    Jacques Généreux sort un nouvel ouvrage le 8 septembre "Nous, on peut"
    J'espère qu'il va prendre toute sa place dans la campagne et qu'il sera présent dans les médias. Le Front de Gauche a besoin de son sérieux, de sa compétence et de sa pédagogie.
    Après "Qu'ils s'en aillent tous"... "Nous, on peut" !

  25. Louis dit :

    Me réjouissant de la chute de Kadhafi et en réponse au post 375 de ermler, je cite Michèle Bachelet, ex présidente du Chili, dans une réunion à Washington : "Savez vous pourquoi il n'y a jamais de putsch à Washington ?... Parce qu'ici il n'y a pas d'ambassade des USA". Cela à, paraît-il, jeté un froid dans l'assistance. Cette phrase résume beaucoup la situation politique mondiale.
    Pour Cronos et ceux qui s'intéressent à l'industrie pharmaceutique, ce lien est bon à lire : http://www.rolandsimion.org/spip.php?article218
    J'ai été intoxiqué, le foie est atteint, par un médoc, dont l'AFSSAPS m'a répondu que la prescription était bonne et que l'on n'en connaît peu d'effets nocifs !
    Cronos, je vous félicite car un ancien artisan/commerçant au PG c'est rare ! J'en connais plus à l'UMP ou pire au FN, car comme mon frère, artisan en retraite (76 ans), venus du poujadisme l'adhésion au FN en est la suite logique. Les seuls petits patrons où la gauche est encore majoritaire ce sont les patrons marins-pêcheurs car ils sont, par la rémunération à la part, leur propre employé et ils sont syndiqués CGT/CFDT (rares sont les patrons CGT !). Dans ma section du PG il n'y a aucun artisan/commerçant ou profession, que des salariés dont l'Education nationale fait le gros de la troupe.

  26. Maria dit :

    Chantage aux peuples, en Espagne pour la première fois en huit ans, les deux grands partis (PSOE et PP) sont d'accord, pas pour rendre un système électoral plus juste, ou faire payer d'avantage les plus riches, non, mais pour réformer La Constitution et empêcher l'État de s'endetter si c'était nécessaire. Ce qui veut dire qu'au moment des difficultés la Constitution empêchera l'État d'aider le peuple. Voilà c'est le prix que l'on paye en Espagne grâce à Madame Merkel (j'ai l'impression que le titre de Madame est grand pour parler d'elle), Monsieur Sarkozy (id), Monsieur Trichet (id) et lâcheté d'un parti qui devrait effacer de son nom le terme socialiste. La troisième guerre mondiale et là depuis quelques années sans bombes mais pleine d'offensives financières.
    Salud y República.

  27. JM dit :

    Inquiétude en lisant l'humanité ce matin : Claude Debons quitte le PG tout en restant actif cependant au sein du front de gauche. Certes, seuls les initiés connaissent Claude Debons, mais quand même.
    Il est dommage que le PG ne sache pas retenir ses meilleurs éléments, non ?

    Sinon, pour reprendre un post d'un camarade la taxation à 100% pour les revenus à plus de 360 000 euros par an ne me semble pas électoralement pertinente : le "on prend tout" me laisse perplexe alors que 90% certes enlève du symbole mais ne passe pas pour les non convaincus pour de la haine anti-riches.
    Enfin, histoire d'être perplexe ce matin : Jean-Luc Mélenchon évoque la taxation des revenus du capital au même niveau que ceux du travail - pour l'électeur lambda il faudrait à mon avis expliquer ce que sont les revenus du capital - ce qui rapporterait 100 milliards par ans soit 2 fois ce qu'il faut pour honorer la dette - ou ses intérêts voir les post des camarades là encore à éclaircir. Cette taxation n'était-elle pas déjà envisagé pour sauver les finances du système des retraites et préserver la retraite à 60 ans avec 40 annuités ?

  28. Jacques G dit :

    Je suis déçu des dernières interventions de Jean-Luc Mélenchon, lesquelles tournent au rabâchage et à la récitation de phrases toutes faites, au point que ce matin sur Europe 1, alors que la question portait sur les revenus salariaux, la réponse incluait "je taxerais les revenus, je dis bien les revenus, pas le capital".
    Par ailleurs, quand j'entends "taxation des revenus du capital" je vois un rocardo-balladurien créant, puis augmentant en loucedé le taux de la CSG, puisque c'est "indolore". Je vois un Martin Hirsch répondre sur France inter à une dame qui s'indignait de voir les revenus de son épargne ponctionnés de 90 € par an pour financer le RSA : "Qu'est-ce que c'est que 7 € par mois ?"

  29. NANOU 50 dit :

    Dites nous, cher Jean Luc, quelle tête a fait Bruce Toussaint, ce matin,sur Europe 1, quand vous lui avez annoncé qu'au dessus de 360 000 euros nous prendrions tout? Sachant qu'il va ramasser 500 000 euros par an ! (j'espère que cette somme est exacte)

  30. sha1966 dit :

    Bonjour
    Un certain nombre d'intervenant, surement sincères, de plaignent de l’espèce de rabâchage que fait jean Luc Mélenchon dans les médias. Mais il a raison. c'est en répétant encore et encore les fondamentaux que ça marchera car c'est aux personnes qui ne s’intéressent pas, peu ou prou a la politique qu'il faut s'adresser et à tout ceux qui sont dégouter de la celle-ci.

  31. marechal dit :

    @ Joel Spiggott (414)
    Tu dis
    Les incroyables média-mensonges colportés à propos de la situation à Tripoli (massacres de l'Otan totalement occultés par les média occidentaux, reportages complètement bidonnés comme l'arrestation du fils de Kadhafi ou les images de la foule en liesse à Tripoli filmées en fait dans un décor de carton-pâte à Doha au Qatar)
    Tu as plus d'infos la dessus ? ou quelqu'un en a?
    Sinon je suis d'accord avec toi, il faut aborder un maximum de sujets, mais on connait le temps médiatique et ses limites. Le risque si Jean-Luc Mélenchon dénonce (à chaud et sans preuve) le cambriolage comme moyen d'intimidation, c'est de passer pour un parano auprès des auditeurs : laissons faire le canard enchaîné la dessus et attendons...
    @Jacques G
    Tu exagères, le rabâchage de Jean-Luc Mélenchon est nécessaire aux oreilles qui n'entendent plus rien, et cela nous permet à nous militants d'être ressourcer sur "l'essentiel", qui plus est, les "gens" ne sont pas insensible à la "petite musique" de notre porte-parole : c'est pratique pour la castagne, sur le terrain des tracts et journaux

  32. Cronos dit :

    @ Louis

    Merci pour le lien, effectivement très instructif, mais sans réelles nouveautés concernant l'industrie pharmaceutique, il faut rappeler que c'est la première industrie française en terme de rentabilité.

  33. vaillant dit :

    Conséquences du libéralisme débridé, les groupes industriels étendent leur part de marché dans tous les domaines (presse, télé,radio,édition,institut de sondage). Si les journalistes ont une charte de déontologie librement établie, aucune législation n'oblige les propriétaires des organes de presse à y souscrire. Ainsi les journalistes sont moins complices que complétement dépendants de leur employeurs ceci provoquant bien des remous dans les rédactions n'en doutez pas! Ce qui est nouveau aujourd'hui et très handicapant pour le Front de Gauche, concentration oblige, sauf pour quelques titres autofinancés peu lus, les maîtres de l'opinion ne sont plus qu'une poignée pour 30 000 journalistes. Arnault, Bolloré, Lagardère, Dassault intimes du monarque et le monarque lui même qui désigne les directeurs de l'audio-visuel public comme aux heures sombres de l'ORTF. "C'est la peur qui règne" dit un journaliste délégué cgt-france2 sur le site http://www.letemps-du-jt-marceltrillat. Voir aussi le site voltaire.org, rubrique médias, qui donne quelques infos sur la situation actuelle en France.

  34. Cooltrane dit :

    @ Maria 427
    En effet je vous rejoins sur le fait que les partis socialistes en Europe n'ont plus de socialiste que le nom. En 2002 la social démocratie régnait en Europe, Blair - Schroder - Jospin - et Zapatero en autre mais j'en oublie peut-être, mais rien que ces quatre la auraient pu inverser le cours de l'histoire à cette époque et l'avenir de l'Europe. Sans Commentaires. Alors quand je vois le PS aujourd'hui et ses prises de position, je me dis que la gauche est mal partie.
    Sinon pour la troisième guerre mondiale, le sous-commandant Marcos avait écrit, il y a quelques années une analyse pertinente dont le titre était "La troisième guerre mondiale a déjà commencé" ou quelque chose de similaire.

    @ux autres intervenant, quelle réaction vous inspire l'appel lancé dans le N. Obs de la part d'un certain nombre de riches de ce pays à contribuer avec une (petite) partie de leur argent au remboursement de la dette.
    Bref ça me laisse songeur, très songeur !

  35. François LACOSTE dit :

    La "règle d'or" et autres interdiction de dépasser 3% de déficits rappelle à quel point les hommes sont constant la gestion des difficultés qu'ils contribuent eux même à produire.
    Cette règle d'or est une ligne Maginot, qui enrichit ceux qui la mette en place, protège de rien du tout et surtout leur permet de ne pas avoir à faire le nécessaire qui demanderait courage et sacrifice aux plus riches.
    On n'a jamais vu les riches partager spontanément leur richesse, et d'autant moins qu'elle est monstrueuse.
    Il est donc urgent de les combattre sans état d'âme et pour cela ayons confiance en J-L. Mélenchon.

  36. marechal dit :

    @ Cronos
    Salut chaleureux à toi camarade
    Me suis fait bannir du site de l'UMP... lis bien la suite
    @ Jean Jolly
    Eh oui je me suis permis de reprendre dans ton post 405 après l'annonce du cambriolage : l'enquête décidée suite à la filature de Besancenot aura prouvé que le Directeur de l'entreprise Taser aura employé d'anciens barbouzes et aussitôt après la décision de Sarkozy pour équiper la police de cette arme "non-létale" alors que le NPA combattait farouchement cette décision.
    puis pouf, "bannissement": motif invoqué : Aucun argument si ce n'est des insultes, quoi attendre d'un toxico en même temps.
    En tout les cas, le camp d'en face, ils sont tellement sûre d'eux qu'on doit pouvoir leur mettre une déculottée maison.

  37. Cooltrane dit :

    @ JM 428
    Désolé je n'avais pas vu ton post. Concernant la démission de Claude Debons (que je connais pas) il y a sur Médiapart, une explication de Jacques Fortin, une tentative dirais-je, car je ne comprend rien à ses propos, un coup il est trop (Jean-Luc Mélenchon) proche du NPA, et d'un autre coté pas assez proche du PS sachant que celui ci est incontournable (mais c'est dit de manière tellement ironique qu'il est difficile de comprendre sa position -celle de jacques Fortin-) Cet article reflète t-il les raisons du départ de Claude Debons.
    Bref si quelqu'un peut m'expliquer ce qu'il en est, je suis preneur. Merci.

  38. marechal dit :

    @ cooltrane
    A ton post 435 : cela me rappelle la nuit du 4 Aout camarade. Lorsque quelques nobles renoncent à leurs richesses à cause du tohu bohu populaire. Et vint ensuite l'abolition des privilèges, non seulement ça laisse songeur, mais en plus ça me fait doucement marrer. La fin de ce monde pourri de fric?
    Continuons le combat !

  39. Truhania dit :

    Une excellente interview de notre candidat sur Europe 1 ce matin.
    http://www.europe1.fr/Politique/Grece-Melenchon-critique-le-docteur-DSK-E1-682379/

    Et une interview dans Le monde d'aujourd'hui.
    Jean-Luc Mélenchon : "La dette est un prétexte, on cherche à faire peur"

  40. sourdon dit :

    Salut à tous.

    La pensée selon laquelle les élections telles qu'organisées à ce jour, vont permettre aux peuples de la planète d'améliorer leur sort, et de remplacer par des gens sains nos oligarques couards et déviants semble obsolète.
    Les structures actuelles sont les fruits d'esprits mafieux. Elles ne permettent que le renforcement de leur puissance de feu, ainsi que la domination et la capacité d'exploitation des peuples. Ils sont armés et pas nous !
    Ils sont en chasse contre des gens qui désirent vivre en paix, pas demain grâce aux armes (elles ne servent que l’avilissement de notre espèce), mais tout de suite, à l'aide de la raison.
    Cette raison qu'ils redoutent, ils s'en sont "prémunis" car le déni de leur maladie leur est vital, et leur remise en question impossible. Ils l'évitent au moyen du rideau de balles et de bombes qui s'abattent dès l'instant où il est question de répartir le pouvoir et les ressources.
    Quelles que soient les déclarations, révélations et actes qui tentent de les décrédibiliser, ils les maîtrisent à l'aide des institutions mises en place à cette seule fin (malgré les déclarations de bonnes intentions sur lesquelles elles étaient fondées pour nous tromper) dont ils ont tout le contrôle.
    Armées, polices, justice(s), leurs servent à voler et à tricher impunément. Nous les leurs avons payé et nous en paierons le prix de notre sang. Et, les élections et leur organisation ne sont que la continuité d'une mascarade où tout débat sérieux sur le désarmement à l'intérieur nos têtes, sur l'apaisement, est substitué par la culture de la peur qui justifie de s'armer ! Mais bon, nous avons bien compris que les téméraires qui ont eu de quoi faire vaciller les magnats de l'armement ne sont plus là pour en parler !

  41. odp dit :

    @ Vaillant 411: Khadafi dictateur j'ai pas de preuves, pour le nain j'en ai plein, pour les marchés aussi... Tu es sérieux camarade?

  42. Jonathan L. dit :

    Bravo Jean-Luc Mélenchon pour ce matin, j'attends impatiemment les retours du remue-méninges !
    Je sais pas pour vous camarades, mais tout ces échos aux idées/programmes du FdG parmi les autres personnalités politiques, et puis ces riches qui capitulent (encore discrètement), et aussi ces médiacrates qui ne tiennent plus tellement ils bouillonnent de rage et ouvrent leur bouche (ou leur articles de presse) à leurs dépends et à notre grande joie... ça me donne du baume au cœur et de la détermination. La révolution citoyenne est en marche !
    A côté de ça, en lisant quelques commentaires qui m'ont beaucoup inspirés, je ne résiste pas à l'envie de vous encourager ici-même sur ce blog à donner des idées/suggestions quant aux solutions pour nous différencier des autres partis. Non pas au niveau du programme (ça, on sait) mais plutôt de la forme.
    Pourquoi penser cela ? Parce qu'autant on peut trouver des oreilles attentives et sincères vu qu'on raconte des choses vachement intéressantes et enrichissantes, autant d'un autre côté, même si c'est somme toute réjouissant, on milite souvent auprès de personnes qui pensent comme nous en général mais ne le disent pas comme nous, ou pour les mêmes raisons.

    Voilà quelques idées de "démarquage" constructif (je l'espère)
    - Donc, amener nos expression, continuer le "refrain" de notre discours mais y adjoindre une version traduite en langage "politico-médiacratique" que les citoyens entendent jours après jour, au point d'étouffer le vrais esprit critique.
    - Aussi: inviter les membres fondateurs et "éminents" du FdG et de ses composantes de tenir une page internet commune afin de se présenter (au choix), ainsi que son rôle...etc.
    - Ou bien encore: un signe distinctif "a-partiste" de ralliement des "révolutionnaires...

  43. Daneel dit :

    Je rejoins pas mal d'autres sur la question de la taxation à 100%. En effet elle n'est pas pertinente car elle va pousser automatiquement à limiter les salaires à ce niveau, donc priver l'état de sommes importantes de revenus. Un pourcentage très élevé mais qui n'atteint pas les 100% (90%?) serait beaucoup plus efficace et utile. Ainsi ceux qui veulent beaucoup plus, devraient partager avec l'état (et donc indirectement avec toute la population). Tout le monde sera gagnant.

  44. vaillant dit :

    Une info du Canard. Tatie Danielle ne pouvant se déplacer à Grenoble a invité Mélenchon à Latche. Récemment Madame, j'ai vu une photo de vous sur la blogosphère. Au bras de José Bové vous manifestiez contre les gaz de schistes. Chapeau bas, Madame !

    [Edit webmestre : A qui parlez vous ?]

  45. odp dit :

    @mohand
    Fais attention camarade (cf ton post 310 du 22/08), réalises-tu que ton argumentaire est un copier-coller de la propagande vichyste en 1944. C'est vrai, selon Radio Paris, et je reprends les termes de ton post mot pour mot, avant les crimes et exactions de mercenaires téléguidés et utilisés par des forces étrangères (les communistes et les gaullistes) pour solder leur compte avec la Révolution Nationale, les français vivaient heureux sous la férule du Maréchal. Ils (les forces alliés) bombardent, tuent, où est leur humanité. Prends garde à l'erreur de perspective camarade.

  46. jorie dit :

    Merci à Paloma pour sa réponse sur la taxation différentielle des planqués de l'évasion fiscale. C'est déjà une réponse, pour JM428, je pense pouvoir apporter un éclaircissement sur la taxation des revenus du capital. Cela veut dire 1) les intérêts rapportés par les placements (argent qui fait de l'argent). ce sont des "revenus" de capital. Ils doivent être taxés autant que les revenus du travail que sont les salaires. 2) Lorsque l'on possède un capital sous forme d'immeubles en location, le revenu ainsi généré doit aussi être taxé comme les revenus salariaux.
    Quand il dit "revenus du capital, et pas capital", Jean-Luc Mélenchon souligne qu'il n'a pas l'intention de s'attaquer à la propriété privée. Si quelqu'un possède des propriétés privées dont la valeur vénale dépasse 360 000 €, il ne s'agit pas de s'attaquer à son "bien", il s'agit juste d'imposer les "revenus" éventuels de ces propriétés et non de s'attaquer au principe de la propriété. D'autant que ces propriétés sont déjà taxées par les impôts locaux (taxes foncières et habitation). Certaines personnes ont la chance d'être propriétaires de leur soi disant fortune alors que leur revenu est nul (syndrôme de l'ile de Ré), parce que leur bien est situé dans une zone privilégiée. Par contre, lorsque ces gens "revendent" leur bien, ils sont taxés sur la plus value réalisée selon un barème établi. Si jlm insiste là dessus, c'est pour souligner que son but n'est pas d'exproprier les gens. Beaucoup confondent tout. J'espère avoir été claire.

  47. Pulchérie D dit :

    Voilà une excellente intervention de J-LM, ce matin, sur Europe I (voir URL sur le post 440)
    Très calme, très clair, très convaincant.
    Bravo, Jean-Luc !
    Présidons, avec Mélenchon.

  48. Jean Jolly dit :

    @ Jacques G.

    Je rejoins les autres intervenants pour confirmer qu'il est indispensable de répéter sans cesse la vérité pour que ça rentre dans les crânes et notamment chez les zombies lobotomisés par la médiacratie. C'est en fait la même méthode employée par Sarkozy en 2007 mais inversée, Sarkozy n'aura fait que mentir pour endormir les français (pouvoir d'achat, pas de mandat pour réformer les retraites, sécurité, président de tous les français, etc..etc..etc..) et il a réussi. Il faut donc à présent réveiller nos concitoyens de cette hypnose, ce qui n'est pas une mince affaire. La logique ne saute pas forcément aux yeux de tout le monde de la même manière, c'est navrant mais c'est ainsi.

    Et puis il faut noter que les journalistes posent toujours les mêmes questions, je n'irai pas jusqu'à dire que c'est dans le but de piéger Jean-Luc pour l'amener à se contredire, mais dans le doute il vaut mieux prendre ses précautions et s'en tenir aux mêmes réponses... connaissant les zoziaux. En même temps cinq ou dix minutes d'interview ne permettent pas de développer un sujet précis et il faut donc faire passer un maximum de messages dans un minimum de temps.

    @ marechal.

    Tous ceux (de gauche) qui ont essayé de défendre leurs idées sur les sites réacs, même avec la plus grande des politesses, s'y sont cassés les dents. Je classe ces personnes dans les zombies irrécupérables, ils sont totalement vidés de matière cérébrale, un peu comme les crabes "une grosse boîte crânienne pleine de matière fécale".

  49. jorie dit :

    JVTA 413.
    Et oui, j'abonde dans ton sens, l'homme est un prédateur en herbe et il n'y a pas d'un côté les gentils et de l'autre les méchants. C'est bien plus complexe, c'est pour ça qu'on essaie de se civiliser par des lois, des freins, des tabous à notre cupidité, notre égoïsme. Même les religions pourtant "aliénantes" essaient d'agir sur nos cerveaux reptiliens ! mais ce n'est pas une raison pour désespérer, la conscience totale universelle, c'est pas pour demain et c'est pas pour tout le monde ! mais politiquement, petite échelle, on est bien obligés d'aspirer à rétablir une meilleure justice, inspirer un sentiment de fraternité. Viser des objectifs de plus en plus "fraternels", même si nous ne sommes pas frères, parce qu'on sait que l'humanité ne pourra s'en sortir que "collectivement" et que l'individualisation àt out crin, c'est la jungle assurée....Il faut un équilibre, un espoir de "mieux" et de la justice. Même si l'homme n'est pas "foncièrement" un ange, les 3/4 d'entre nous cherchons tout simplement à vivre, éduquer nos enfants, avec un rêve de maison à soi. Nous sommes pareils sur les fondamentaux. Nous devons donc développer ce sentiment d'appartenance sans renier le droit de chacun à se réaliser. Pas de dégoût, du combat, et des règles de justice. C'est le souhait d'une République laïque, sociale et solidaire. C'est aussi ce que j'apprécie chez Jean-Luc Mélenchon dans ses discours, il réveille ce sentiment de fraternité, sans tomber dans la mièvrerie. Bref il fait appel à notre sens de justice. Les autres politologues à la langue de bois, sans aucune empathie, sans vraie culture de l'histoire dont tu te revendiques, on n'en a plus rien à faire.....

  50. le Prolo du Biolo dit :

    Cinéma.
    Sortie ce Mercredi du film à grand spectacle : "Poker Menteur" (sous-titre : "les riches acceptent de payer plus")
    Avec des artistes prestigieux, genre Ch. de Marjorie, Lili Shampoing, Bergé, et bien d'autres.
    Le film que l'on va nous faire voir et revoir sur les écrans ces prochains mois. Histoire de nous mettre dans l'ambiance (et accessoirement de nous faire prendre des vessies pour des lanternes).
    Après ça, comment nous autres smicards pourrions nous, à moins d'être de très mauvais Français(ou marxiste rétrograde), refuser de participer nous aussi à "l'union nationale contre la dette" que préconise Mr Fillion ?
    Et que Mr Hollande semble lui aussi trouver à son goût.


Blog basé sur Wordpress © 2009/2015 INFO Service - V3 Archive