25août 11

Remue méninges, Fillon, Hollande, la Grèce maintenant et en 1930, Trichet le gribouille

Fillon monte dans le bateau de Papandréou.

Ce billet a été lu 28  032 fois.

Je viens à mon clavier, pour quelques instants, avant de faire ma valise pour le « Remue méninge  à gauche » qui va se tenir à Grenoble cette fin de semaine. Fillon vient de faire ses annonces. Atterrant contre sens économique ! La posologie qu’il annonce a déjà fait ses preuves de nocivité totale. Je reviens donc aussi sur l’aggravation de  la situation de la Grèce, cette vitrine du Coup d’Etat Financier qui déroule ses anneaux dans toute l’Europe sous prétexte de « garder la confiance des investisseurs et des marchés » comme l’a dit François Fillon.

Un mot du « Remue méninges » de Grenoble d’abord. Je précise que cette manifestation se tient sous la houlette d’un comité d’organisation qui rassemble des journaux, des blogs, des personnalités et des responsables de toutes les composantes du Front de Gauche. C’est une première. C’est la première « université d’été », pour utiliser une dernière fois ce mot fourre tout de la politique d’appareil, qui soit commune aux composante de notre Front et de la mouvance culturelle dans laquelle il prend place. J’espère qu’elle fasse école et qu’elle devienne un nouveau rendez vous stable pour l’avenir. Ce n’est donc d’aucune façon « l’université d’été du PG », erreur que j’ai pu lire. Le Parti de Gauche, comme la Gauche Unitaire de Christian Piquet, tiennent en effet leurs propres réunions, dans un temps limité, le jeudi et début vendredi, sur place, tandis que le PCF organise son temps propre juste à côté en Haute Savoie. La FASE, co-organisatrice du Remue méninge, tiendra ses propres rencontres à la fin du mois, à Tremblay. J’espère n’avoir oublié personne, ce qui se pourrait pourtant car, à la vérité, je n’ai pas mis les doigts une seule fois dans la préparation du déroulé qui a commencé il y a plusieurs mois. Le vendredi, le samedi et le dimanche sont donc des temps de mise en commun. Le programme de ces rencontres peut être consulté sur le site ouvert pour cette circonstance.
 
En fait ce rassemblement et les débats prévus ne sont pas marqués par les appartenances au parti de chacune des personnes qui vont passer un moment plus ou moins long sur place. Elles seront deux mille, si j’en crois ce qu’on m’en a dit ce soir quand on m’a présenté le programme de mes activités pendant ces trois jours. Je veux dire que l’on ne vient pas confronter, par principe, les idées du programme de nos partis respectifs. Naturellement cet aspect de la pensée sera présent et nullement dissimulé. Pas de risque, vous le savez bien ! Mais ce qui est surtout attendu ce sont des réflexions et contributions individuelles. D’autant que beaucoup de participants n’ont pas de carte à l’un de nos partis. L’idée est que l’on verra non seulement sans doute du neuf, mais surtout du transversal.

Je veux dire qu’il faudra bien constater ceci : les éventuels clivages traversent toutes nos mouvances et mettent d‘accord les gens de façon différente, selon les sujets. C’est précisément ce que l’on appelle un débat ouvert. Sans autre enjeu que de s’aider à penser clairement et contradictoirement sur des sujets compliqués. Notre remue méninges est donc à mille années lumière de la compétition égotique que va être la série de « grand oral » organisé à la Rochelle par le Parti socialiste en pleine primairite aigüe.  Je ne le dis pas pour me gausser. Juste pour situer l’ambiance attendue et plaider une fois de plus pour le retour au gout des empoignades de vision du monde. Dans notre remue méninges il y a soixante ateliers, amphis et ainsi de suite. Jamais de « plénières solennelles», ni aucune hiérarchie des centres d’intérêt. On traitera du sport, de l’eau, de la précarité, de la gauche européenne, d’internet, d’économie sociale et solidaire et de plein d’autres sujets. De soixante sujets, en fait.  Pour moi, l’enjeu est que nous y puisions de l’énergie et du courage, de l’imagination et de l’ouverture d’esprit. C’est un besoin urgent dans cette période ou la tyrannie du vocabulaire libéral tient les cerveaux en laisse pour mieux menotter les mains. 

La politique d’austérité qui vient d’être décrétée par François Fillon, étrangle le budget de l’état et des collectivités territoriales. C’est un contre sens dramatique. Elle ne peut avoir d’autre résultat que d’approfondir la récession économique qui approchait déjà. Les déficits se creuseront donc. Ce sera le prétexte pour de nouvelles amputations des services publics et de l’Etat. Dans l’immédiat elle va déjà creuser les inégalités entre ceux dont le quotidien dépend des services publics et ceux qui peuvent s’en passer. La méthode de financement de ce plan est à l’image de ses conséquences. Injuste et inégalitaire. Ainsi sur onze milliards de coupes claires qui deviennent définitives, les riches ne donneront que moins de 10 % ! Et encore à titre provisoire, « exceptionnel » dit François Fillon. Les riches ne paient que pour un temps. Et les autres pour toujours. Rien n’est demandé aux banques en dépit des superprofits de près de 21 milliards réalisés l’an passé. Rien n’est demandé aux grands groupes du CAC 40 ! Même à titre « exceptionnel »,  on aurait pu faire mettre la main à la poche à Total qui n’a pas donné un euro au pays l’an passé !  Pour ne citer que cet exemple ! 

En réalité, sous prétexte de dépassement d’un prétendu « seuil de tolérance » sur la dette, la France renonce à sa souveraineté face aux marchés financiers. Quelle  pitié d’entendre Fillon se promettre de « mériter la confiance des marchés et des investisseurs » ! Quelle soumission ! Sous le nom de « règle d’or » nous sommes en réalité victime du coup d’état financier organisé dans tous les pays de l’Union européenne par les libéraux. Après quoi il est écœurant d’entendre les dirigeants socialistes faire assaut d’une rigueur de meilleure qualité, en quelque sorte, que celle de la droite. Résultat : le PS ne veut pas voter la règle d'or de Sarkozy, mais il veut l'appliquer. Lors de son BN du mardi 23 août le PS a adopté à l'unanimité, vous avez bien lu, de Hamon à Valls inclus, un communiqué réclamant "un profond changement de politique budgétaire et fiscale". Très bien. Ambigu à souhait. Mais la suite ne l’est plus du tout sur le sens du message même s’il est emballé dans du papier d’euphémisation. En effet le Parti socialiste exprime son refus « d'une prétendue règle d'or ». Trop dure ? Trop injuste ? Non. Pas du tout.  Seulement parce qu’elle « ne règle rien pour réduire aujourd'hui les déficits puisqu'elle ne s'applique pas au gouvernement actuel, et qui ne porte aucune solution pour l'avenir tant elle est facile à contourner ». Autrement dit le PS ne condamne pas le principe de la « règle d'or » mais le fait qu'elle ne s'applique pas tout de suite et qu'elle ne soit pas assez stricte ! » Lamentable. Les amis du « vote utile » vont se régaler. L’austérité utile ? Votez Papandréou !

Pendant ce temps le martyr de la Grèce s’approfondit. Il illustre l’absurdité des remèdes qui sont infligés à ce malheureux pays. Et il prouve, s’il était besoin, quel danger représente l’application de ces mêmes remèdes aux autres pays. Ou en est-on ? Le déficit de l’Etat grec a encore augmenté. Pourquoi ? Parce que la politique d’austérité a provoqué un recul de l’activité économique. Un recul plus sévère que celui prévu. Si la Grèce avait été envahie et en partie détruite cela ne serait pas pire. Le recul de l’activité, tel que prévu était de 3,8 %. Il sera supérieur à 5 %. Donc les rentrées fiscales ne sont pas au niveau attendu. Voyez : le gouvernement a réduit les dépenses de 992 millions d’euros. Mais les intérêts à verser aux banques ont augmenté de leur côté de 1,3 milliard d’euro. Ce cercle vicieux peut-il s’inverser et quand ? Non, il ne le peut pas. Il n’y a aucun horizon d’amélioration possible. La Grèce est passée d’une dette à 125 % de son PIB à une dette de 160% grâce à sept plans d’austérité !

Au cours de l’été le journal « Le monde » a présenté une analyse montrant que, même en une génération, les Grecs ne pourraient revenir à l’équilibre budgétaire. La démonstration était sévère. En supposant que le budget grec produise un excédent de 6% avant le paiement des intérêts de la dette et cela pendant dix ans, le niveau d’endettement ne serait que stabilisé. Vous avez bien lu. Tout ce que font les Grecs ne sert absolument à rien, ni pour eux ni pour leur pays, ni pour leur futur. Ce que font les Grecs sert juste à permettre que les titres de dette qui sont dans les coffres des banques soient réputés avoir la valeur écrite dessus. Les Grecs souffrent pour garder des joues bien rouges aux bilans des banques. Le plus odieux est que du fait ces taux d’intérêts que la Grèce a du accepter, elle va rembourser plusieurs fois le capital dont elle avait besoin au départ. Elle a demandé de l’aide parce qu’il lui manquait cent. Et du fait de l’aide qui lui est apporté, il lui manque un multiple de ces cent du début. Ceux qui se souviennent de ce dessin animé reconnaitront là l’œuvre des Shadocks. Naturellement tout cela ne tiendra pas. Il n’y a pas de peuple qui puisse accepter de n’avoir aucun horizon d’amélioration de son sort. Sauf sous une dictature. Pour l’instant la contrainte et l’injonction d’obéir sans discuter est maximale. Papandréou se charge de la répercuter sur le terrain. Mais le moment venu cela ne suffira pas. Le peuple s’en mêlera de façon bien plus ample qu’à présent. Qu’il bloque les plans d’austérité et s’écrouleront dans le sillage les banques et les compagnies d’assurance européennes et mondiales qui sont engagées sur cette dette.

Et que fait la banque centrale européenne pendant ce temps ?  Pour ralentir l’incendie, elle achète des titres de dettes « souveraines » sur le second marché. C’est à dire qu’elle soulage les banques de leurs papiers douteux en le payant plein pot au prix où ces banques l’ont libellé en prenant les gouvernements à la gorge. On apprend que le montant de ces achats s’élève à présent à cent milliards d’euros. C'est-à-dire autant que le montant dont aurait besoin la Grèce pour purger la totalité de ses dettes.  Démonstration par l’absurde de la valeur de notre solution. Si la BCE avait prêté dès le début, comme nous ne cessons de le dire, cette somme à la Grèce au taux de 1%, comme elle prête aux banques, elle aurait éteint la spéculation. Mais elle aurait aussi dans son coffre du papier de dette solide au lieu du papier pourri qu’elle achète en ce moment. Elle n’aurait donc pas besoin de courir acheter des titres de dettes italienne ou espagnole pour obtenir que le niveau du taux des prêts à ces pays veuille bien baisser un peu et que ces deux pays ne sombrent pas à leur tour.

Pendant que cette mule de Trichet applique cette politique de gribouille et cajole les banques, la banque fédérale américaine procède tout autrement. Elle achète directement au trésor américain ses titres d’emprunt. 1550 milliards lors du choc de 2008, et 850 milliards en 2010. Et pourtant les Etats Unis sont déjà endettés à mort. Et ils ont mis en circulation une masse de dollars qui a donné des crampes à la planche à billet. Au point qu’ils ne publient plus aucune indication sur cette masse monétaire depuis 2006. Voyons le résultat. Quel est le taux d’intérêt payé pour les titres de dette des USA sur dix ans ? Le plus bas depuis 10 ans. Même pas 2 % ! Voila ce que valent tous les grands discours terrifiant sur la dette selon lesquels sa gestion relèverait des lois de la nature, de la compatibilité pure et parfaite et tutti quanti ! Le pays le plus endetté du monde, dont la dette publique et la dette privée cumulée représente 350 % de son PIB annuel (dix points de plus qu’en 1929) paye les taux d’intérêts les plus bas du monde pour sa dette.  Fermez le ban. Pendant ce temps, la première puissance mondiale, l’union européenne, premier producteur, premier acheteur et vendeur du monde, qui ne doit pas un euros de dette, refuse de prêter à 1% pour un montant égal à 3% de son PIB comme ce fut le cas pour la Grèce. Tondre une telle bande de pleutres doit être un sujet de rigolade permanent chez les traders. Le paiement de la dette souveraine est juste un rapport de force. La mentalité de vieux rentier épuisé du style Trichet fait de l’Europe une proie sans défense. 

 Je boucle cette note en gardant sous le pied bien des choses. Mais l’heure qu’il est ne me permet plus de développer. Avant de finir, je veux revenir sur une lecture à propos de la Grèce. Je sais qu’elle ne lassera pas mes lecteurs tant ce que je veux montrer est saisissant. La Grèce ne découvre pas la situation de poignardée par des agences de notation qu’elle connait aujourd’hui. Non. J’ai lu sous la plume de  Jean-Marc Daniel, professeur à l'ESCP-Europe, le récit d’un moment particulièrement fascinant de l’histoire de ce pays. La copie de cet article du Monde du 5 avril traine sur mon bureau depuis des semaines et des semaines et j’en reporte sans arrêt le résumé qui me permettra de le garder vraiment en mémoire. Dans l'Europe des années 1930, la Grèce a déjà été la victime des agences de notation. Cela parait à peine croyable.  Voici le récit de Jean-Marc Daniel. On en est saisi d’effroi! Ainsi les grands de ce monde savent tous que toute cette manœuvre a déjà été utilisée une fois ! Et ils en connaissent les conséquences !

« En 1930, en effet, le Trésor américain reproche à ces agences de n'avoir pas vu venir les faillites en chaîne des banques et la crise boursière de l'automne 1929. Celles-ci entreprennent de ce fait d'élargir leur champ d'action des entreprises aux Etats. Elles ont toutefois conscience que les dettes internes – celles exprimées dans la monnaie des Etats – ne doivent pas être notées, car les banques centrales, en tant que prêteurs en dernier ressort, sont là pour les monétiser et éviter la banqueroute. Elles notent donc les dettes en dollars et en livres sterling. Mais la chute des cours des matières premières provoque dans certains pays, notamment latino-américains, des déficits commerciaux qui assèchent leurs réserves en devises. Fin 1930, les agences baissent la note du Brésil et de la Bolivie et, en janvier 1931, la Bolivie fait défaut. Dans les couloirs des administrations de Washington, on reproche aux agences de se concentrer sur la zone américaine et d'ignorer l'Europe. Moody's réagit au quart de tour et repère l'homme malade de l'Europe : la Grèce. A Athènes, le premier ministre est Elefthérios Vénizélos, leader du centre gauche et héros national depuis qu'il a associé la Grèce à la victoire des Alliés dans la première guerre mondiale.

Redevenu premier ministre en 1928 dans une Grèce républicaine depuis 1923, il mène une politique de réformes économiques fondée en particulier sur la réduction du nombre de fonctionnaires et l'augmentation des investissements publics. A l'opposition monarchiste qui l'accuse de ruiner l'Etat, il répond par la distinction entre la « bonne dette qui prépare l'avenir » et la mauvaise qui sert à payer des fonctionnaires, et qu'il a su écarter. Sauf que Moody's ne l'entend pas de cette oreille et dégrade la Grèce. Le résultat ne se fait pas attendre : les taux d'intérêt grimpent, les capitaux fuient, la Société des nations refuse son concours. Le 25 avril 1931, Vénizélos impose un strict contrôle des changes. Quelques bons esprits lui conseillent de dévaluer la drachme pour relancer la croissance, accroître les exportations et permettre à l'Etat grec de trouver les devises dont il a besoin pour honorer ses engagements extérieurs. Il s'y résout et laisse la drachme suivre à l'automne 1931 la livre sterling dans sa chute par rapport au dollar.
Le 1er mars 1932, la Grèce, dont la dette en dollars a explosé du fait de la dévaluation, fait défaut. Les victimes de ce défaut sont d'abord les banques françaises et italiennes. Puis la population grecque : gangrenée par l'inflation due à la dévaluation, l'économie fragile du pays part à vau-l'eau, les émeutes se multiplient, et Vénizélos perd les élections fin 1932.

La monarchie est restaurée en 1935 et, en 1936, le général Metaxas s'empare du pouvoir par un coup d'Etat débouchant sur une répression brutale des syndicats et de l'extrême gauche. En 1940, quand Mussolini lance ultimatum sur ultimatum à Athènes, il réclame entre autres le remboursement des sommes annulées, avant d'attaquer la Grèce le 28 octobre. Entre-temps, Moody's a été prise d'une sorte de vertige face au drame grec. En 1936, ses dirigeants expriment leur regret sur ce qui se passe et annoncent qu'ils arrêtent de noter les dettes publiques. Fitch suit en annonçant qu'elle cesse de noter… la dette allemande. » Et voici la conclusion de la main de l’auteur et non de la mienne : « Le temps passe. En 1975, les Etats se lancent dans une nouvelle vague d'endettement : les notations de leurs dettes reprennent, et la Grèce en fait les frais… »

Nota : Si vous l’avez manquée, vous pourrez trouver l’entretien que j’ai eu avec Sylvia Zappi pour le journal « Le Monde » daté du 23 aout. Sous le titre « la dette est un prétexte » j’y développe quelques uns des arguments que vous avez pu lire ensuite dans ma note qui figure sous celle-ci.

 


433 commentaires à “Fillon monte dans le bateau de Papandréou.”
» Flux RSS des commentaires de cet article
  1. sourdon dit :

    L'emprunt d'Etat a servi de tiroir caisse à tous les gouvernements depuis 100 ans avec les USA en chef de file qui continuent allègrement à fabriquer de la fausse monnaie grâce à la planche à billets !?!
    La fausse monnaie n'est-elle plus punie par la loi ?
    Pouvoir emprunter avec comme caution son pays n'a fait peur à aucun des gouvernements depuis Giscard et mieux, c'est l'acquisition de ce pouvoir que les politiques que nous avons "choisies" visent.
    Qu'ils empruntent est une chose, combien en est une autre.
    Mais l'essentiel est: qu'en font-ils ? Et là, le débat tourne court.
    Le traçage de la répartition des emprunts obtenus avec la "caution France" (nous), est rendu impossible car la position est en général enviée par les "oppositions" qui ne trouvent pas d'intérêt à mettre au jour des méthodes d'enrichissement glauques dont ils espèrent à leur tour tirer partie.
    L'oligarchie à mis la main sur les deux partis politiques français, UMP, PS pour s'assurer la victoire et ne s'en cache pas. Ces deux partis sont alignés sur les méthodes à employer pour piller le continent.
    Ces deux partis sont aux mains des mafieux, cliques à yatchs et palais qui se considèrent une race supérieure que les peuples doivent servir si besoin est, en tuant leurs propres enfants !
    Mr jean-Luc Mélenchon est-il l'Homme providentiel ?
    Y-a-t-il encore des issues qui les surprennent, où ont-ils tout bordé et nos choix quels qu'ils soient feront leur jeu ?
    Vu la malléabilité de notre cerveau et l'instrumentalisation de nos élections tronquées des débats essentiels, nous doutons de tout.
    Cependant, force est de constater que l'analyse des évènements par Mr Mélenchon et sa manière simple qu'il a de nous les exposer, est plus enthousiasmante que ce que nous avons pu voir durant les décennies qui ont vu la mafia prendre le pouvoir sur nos destinés.
    Rares sont ceux qui nous considèrent, nous respectent au point de nous instruire des messages cachés et de l'ineptie de LEURS raisonnements.
    Cela suffit à démarquer Mr Mélenchon dont il est aisé de suivre le cours de la pensées et de constater les fruits de ses actions fondées sur la cohérence.
    Nos institutions sont représentés par des têtes d'affiche qui empestent la manipulation.
    Elles sont à vomir, recruter parmi les peureux et financés par l'oligarchie pour leurs seuls talents à abuser de leurs semblables et par la même occasion d'eux-mêmes, ILS musèlent nos vrais experts.
    Nous ne connaissons rien des équipes en coulisses qui analysent le monde pour le compte de nos gouvernements et conduisent à voter telle ou telle loi.
    La pertinence de nos experts français dans tous les domaines de l'existence et leurs conseils, ne fondent plus nos choix. La malveillance fonde les leurs !

  2. marechal dit :

    @ Cronos
    j'osai pas te l'emprunter pour ne pas te gâcher l'effet de ton entrée en trombe mon vieux complice...
    T'as vu la métaphore de Jean-Luc Mélenchon sur le bateau (?) : aller, à l'abordage !

  3. Louis St O dit :

    44 @Fabrice64
    « La droite qui se fait toujours le champion de la bonne gestion fait seulement de la lutte des classes à l'envers. »

    Non, non ce n’est pas de la lutte des classes à l’envers,
    Comme disait le milliardaire américain Warren Buffett à CNN en mai 2005 :: « Il y a une guerre des classes, c'est un fait, mais c'est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner. »

    31 @Bisounours 45 @Enjolras

    Voilà un lien qu’il faut garder et diffuser,(Ode à Jean-Luc Mélenchon d'un libéral convaincu) qui même si le dernier paragraphe n’est pas à notre convenance, c’est un lien que je m’empresse d’envoyer à tous mes amis septiques qui hésitent encore de nous rejoindre, les articles que je leurs envoie sont souvent écrits par des personnes de notre bord.

  4. A-J Holbecq dit :

    Citation : "L'inscription d'une règle d'or sur l'équilibre budgétaire dans la Constitution est approuvée par 60% de personnes interrogées selon un sondage CSA pour BFM-TV, RMC et 20 Minutes."

    Encore 60% de français qui n'ont rien compris... au boulot camarades !

  5. Jean Jolly dit :

    Voici ce que répond la sociologue Monique Pinçon-Charlot à la question :
    Vous dites qu’il n’y a pas de problème d’argent mais un manque de volonté politique pour aller le chercher là où il se trouve. Allez-vous jusqu’à penser que la résorption des déficits publics est un faux problème ?
    Oui, ce débat est totalement faussé. Le déficit et la dette sont des armes économiques et idéologiques. Les néolibéraux s’en servent pour accélérer leur agenda politique et balayer les droits sociaux sur la planète.

    La suite de ce super interview.

  6. A-J Holbecq dit :

    Si une collectivité a:
    1 – un besoin (collectivement souhaitable),
    2 – la volonté de le satisfaire,
    3 – les moyens techniques et énergétiques,
    4 – un excès de main d’œuvre et le savoir-faire,

    … l’impossibilité souvent alléguée du manque de financement est une mauvaise excuse car une vraie richesse résultera d’une création monétaire éventuellement nécessaire pour la réaliser. Il faut évidemment par la suite « détruire » cette monnaie; l’impôt y pourvoira par remboursement progressif d’une dette sans intérêts (et donc la destruction des obligations correspondantes) au fur et à mesure de l’usure (" l’amortissement") des richesses dont la production aura été permise par l’émission monétaire, ce qui, évidemment, n’empêche pas l’émission de nouvelle monnaie pour de nouveaux projets.

    Mais pour cela il faut dire "nous rejetons l'article 123 du Traité de Lisbonne interdisant à la BCE de financer directement les États ou à la Banque de France de financer directement notre propre collectivité"

  7. barreababordtoute dit :

    La règle "d'or" n'est d'or que pour eux ! But ultime contourner les parlements et leurs contrôles (ou votes) des budgets. C'est un "élément de langage" de la finance internationale, qu'ils essayent d'imposer partout actuellement. Ca devrait mettre la puce à l'oreille des peuples, mais non 60% des gens pensent que c'est bien. Z'ont rien compris. Y a du boulot Mr le présidons !

  8. Commandant P. dit :

    De façon générale, sur la problématique de la dette des Etats

    1°) beaucoup d’exemples historiques (emprunts russes de 1917, dettes de guerre issues de 14-18, dettes monétaires, dettes de 1929, …) démontrent le caractère arbitraire du remboursement (certains s’échinent à rembourser, d’autres ne remboursent rien et s’en portent d’autant mieux !).

    2°) ce caractère « arbitraire » me fait penser, par analogie, à toutes les tentatives de renormalisation en Physique depuis 30 ans, autour de la Théorie des Champs.
    Pour résumer, tout champ d’interaction physique s’appuie sur un potentiel, lequel potentiel est défini a une constante arbitraire près (notion de jauge).
    (voir tout le débat autour de l’ « énergie du vide quantique », sachant qu’il est impossible de faire « travailler » cette énergie = elle est « irrécupérable », stérile).
    Cette notion de montant de la dette me rappelle cette constante arbitraire :
    Remplacer « champ d’interaction physique » par « champ d’interactions économiques », et cela nous amène à une réflexion dans le domaine économique.
    Les spéculateurs rêvent de « faire travailler la dette » (en terme d’intérêts juteux), renormalisons cette dette à zéro, et relançons l’économie réelle !

  9. vincent (vost) dit :

    La règle d'or c'est le grand oeuvre de nos alchimistes illuminés qui nous gouvernent ! La transmutation de l'or en semelles de plomb.
    Les grandes étapes successivement sont, l'oeuvre au noir puis au blanc puis au rouge. Noir, blanc, rouge ; un motif tricolore qui leur sied bien il ne manque plus que la tête de mort pour finir le tableau.
    Des pirates ?
    A l'abordage !
    Je devrai consulter un médecin, un couteau me pousse entre les dents.

  10. Daniel MARCO dit :

    Il y a un truc qui m'a sauté à l'esprit lors du discours de notre 1er ministre hier soir: ce que va rapporter à l'Etat l'impôt exceptionnel sur les hauts revenus va payer tout juste les 200 million d'euros que vient de recevoir Bernard TAPIE. Je ne doute pas que cette coincidence sera exploitée sous peu... non?

  11. vincent (vost) dit :

    J'ai dans mes archives photographiques des prises de vue réalisées pour le compte d'une fameuse école de commerce sup. Ainsi j'ai photographié il y a quelques années dans un cours laps de temps trois personnages lors de conférences. Michel Pebereau, Dominique Strauss Khan et Nicolas Sarkozy.
    J’espère simplement que mes phéromones gauchistes développées pour l'occasion afin de créer un bulle de survie autour de moi ne sont pas à l'origine de leur rage. Auquel cas je m'en excuse sincèrement.

  12. Gilbert LAURET dit :

    [...]

    [Edit webmestre : Hors-sujet et copie intégrale d'un article d'Agoravox sans en indiquer la source...]

  13. gilbair dit :

    "Comme disait le milliardaire américain Warren Buffett à CNN en mai 2005 :: « Il y a une guerre des classes, c'est un fait, mais c'est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner.»"

    Et ils continuent en 2011 !
    Certains milliardaires de la classe des riches, qui redoutent l'explosion sociale, acceptent et demandent même, depuis peu, de payer un peu plus d'impôts,ni plus ni moins pour donner un pseudo exemple de "solidarité", de lutte contre la pseudo crise causée par le néo-libéralisme, afin que toute la classe des moins riches, des pauvres, veuille bien accepter d'en faire autant s'en rechigner, pour qu'ils acceptent gentiment encore plus d'austérité, comme décroissance imposée, et surtout sans grève générale et sans mobilisation de la rue !

  14. Lyendith dit :

    @LSO 53

    J’ai constaté avec plaisir que ledit site était horriblement mal conçu, signe de bonne santé d’un parti qui ne perd pas son cerveau dans la communication.

    J'ai pouffé à cette phrase de l'article tant je suis presque d'accord avec. Une formation (et non un parti) qui s'appuie plus sur le terrain que sur Internet c'est en effet bon signe.

    La dernière phrase sur Mélenchon vs Sarkozy, je ne peux également que l'approver. Même si ça serait moins un débat qu'un massacre. Tout ça me rappelle un lecteur de droite il y a quelque temps, qui disait ne pas être d'accord avec les propositions de Mélenchon mais avoir un profond respect pour lui.
    C'est un atout indéniable qu'a JLM : même si on est pas d'accord avec lui, il donne envie de s'intéresser à ce qu'il dit et de débattre avec lui. Bref, c'est un homme politique au vrai sens du terme. D'ici à ce qu'il prenne des voix à la droite, haha !

    Bon sur le billet en lui-même, je suis un peu déçu qu'il n'y ait pas un mot sur la Libye mais en même temps, attendre d'avoir du recul sur la situation n'est peut-être pas plus mal.

  15. breteau jean claude dit :

    Restons calme. Un ami en appelle a une prise de conscience d'Eva Joly et de certains du PS. Pour madame Joly, si elle est de gauche moi je suis le fils du pape. Comme le PS toutes les droites y compris le FN, les Verts à Strasbourg votent les textes libéraux sans mot dire. C'est aux électeurs- trices qu'il faut démontrer le double langage. Il existe aussi dans les municipalités, conseils généraux et régionaux. En Seine Maritime, je l'ai déjà dit ici, le président PS a anticipé la politique de Sarko. Le transport des élèves gratuit est désormais payant. Les candidats à la primaire font assaut d’allégeance en proposant la réduction des déficits a 3 %. Ce qui est grave n'est pas cette posture libérale, elle est naturelle au PS et dans la suite logique de 2005 et tous les coups tordus depuis 1997 et le bref passage de DSK au gouvernement (déjà trop). Le PS va s'appuyer sur ses élus au plus près. Il faut dénoncer la politique libérale qu'ils appliquent au service des entreprises privées délégataires de services publics coutant si cher aux contribuables. Le système est le même partout en France. Il y a matière pour démontrer le rôle néfaste laboratoire de ce que ferait ces libéraux la s'ils étaient au pouvoir. Il n'y a pas de bons libéraux. Le libéralisme n'est pas compatible avec une politique de gauche. La déclaration de Minc est révélatrice de la panique de la bourgeoisie. C'est le moment d enfoncer le clou si nous réussissons ils ne s'en relèveront pas.

  16. Enjolras dit :

    @A-J Holbecq p.56
    Si seulement ce pouvait toujours être si clairement exposé !
    Mais j'ai une question (pour faire suite à la discussion que nous avions par ailleurs)
    Se libérer de ce fameux article 123 du traité de Lisbonne permettrait aux états d'emprunter directement à la BCE... Mais quand même avec un interêt de 1%, dont la charge pour l'état serait nulle si le volume emprunté est inférieur ou égal à 20% de la totalité de la monnaie émise par la BCE, ce qui correspond à la part de la BdF dans le capital de la BCE (j'ai bon ?).
    Cela veut dire que nous serions tout de même limités à 20% volume total émis (que ce soit vers les états ou les banques privées) qui dépend fortement des politiques menées dans la zone euro et de la conjoncture économique...
    La marge de manœuvre est-elle suffisante ?

  17. Cronos dit :

    @ monsieur Holbecq,
    Je suis ravi que vous insistiez bien sur cette loi inique, moi même cela fait plusieurs mois que je me bat à chaque conversation pour bien faire comprendre que la dette des états n'est qu'une fabrication fantasmatique, mais que par contre les intérêts qu'elle génère eux sont bien concrets, nous n'avons nous citoyens en tant qu'état aucune dette, nous ne devons de l'argent à qui que ce soi, retournons la loi contre ceux qui l'on fabriqué à leurs fins, qu'ils s'adressent à la BCE pour réclamer leur argent, elle a (la BCE) d'ailleurs commencé à le faire, mais elle doit rembourser ou acheter, comme vous voulez, sans intérêts, qu'ils reprennent leur argent ces vautours, ces hyènes, ces chacals puants et qu'ils aillent crever avec ailleurs, c'est pas grave il paraît que c'est de la fausse monnaie d'ailleurs il faut le marquer ce fric avec un sigle pour qu'il ne soit pas remis en circulation en Europe, ou en Afrique (j'aime bien les africains), qu'ils aillent s'amuser avec aux Bahamas, aux îles Caïman, enfin ailleurs.

    @ marechal, salut l'ami, dis moi c'est un bateau ou une galère ?

  18. Tiago_Jaïme dit :

    Je suis loin!...mais toujours là.
    Je ressens ce partage rationnel économicoindustrialofinancier (bien sûr cet amalgame galimatiesque n'est que littéraire!)!
    Toujours est il que bien que non spécialiste...je suis presque en osmose avec tous les textes sur le sujet financier que je rejoins ou que je précède dans mes réflexions.
    Cela m'interpelle..pourquoi, pourquoi si peu nombreux.
    Je n'ai pas le temps que je veux pour agir...
    Alors bravo Mélenchon, il te faut ouvrir et convaincre.....
    Il te faut obtenir l'adhésion des petites classes moyennes et aussi de toutes les classes moyennes qui ont fait des études supérieures!
    Ces classes moyennes n'ont pas le droit de se laisser acheter par le grand capital. Et elles ne le veulent pas si on les convainc que nous ferons payer ce grand capital.
    6, 7, 8% tu es le candidat de la gauche qui aurait du être en 2007.
    12, 13 14 % tu es le candidat du partage et de la redistribution des richesses que veut le peuple de France !
    Dém****s toi ! il faut réussir Mélenchon!
    Soyons raisonnables, exigeons l'impossible!
    Hasta la Victoria!
    Grande Abraso!

  19. A-J Holbecq dit :

    @ 66 Enjolras.

    Tout bon ;)

    Ce serait déjà un grand pas car chaque pays de la zone euro pourrait bénéficier, sans intérêts et sans formation de dette, de son pourcentage sur le total d'une monnaie émise par la BCE.
    L'augmentation annuelle de M3 est actuellement souhaitable à 4,5% par an, soit environ 400 Md€/an donc 80 Md€ pour la France. C'est donc, si la BCE prenait à sa charge cette augmentation au bénéfice des États en limitant parallèlement la capacité des banques commerciales, une capacité de financement importante... mais hélas si nous continuons à payer 50 Md€ d'intérêts, il ne restera pas grand chose: c'est d'abord les intérêts sur la dette, près de 5 fois les économies que veut nous faire avaler Fillon en 2012, 120 millions d'euros par jour, qui plombent l'équilibre des budgets de l'Etat et des autres APu comme je l'ai montré

    Je pense que ce pas, qui réclamerait l'unanimité des nations de l'UE (me semble t-il), serait donc insuffisant : le seul moyen est de faire disparaître (geler) une partie de la dette par le passage au 100% monnaie qui corresponds à une "nationalisation" de l'émission monétaire... difficile dans le cadre politique actuel.

  20. Gilbert La Porte dit :

    @Louis St O 53
    Merci pour ton lien sur Gaspard Koenig. Vraiment époustouflant. C'est quasiment du culte de la personnalité. On dirait qu'il meurt d'envie d'avoir un leader maximo comme Jean-Luc Mélenchon !

  21. ActuAlex dit :

    53 @Louis St O dit:
    "... Voilà un lien qu’il faut garder et diffuser, (Ode à Jean-Luc Mélenchon d'un libéral convaincu) qui même si le dernier paragraphe n’est pas à notre convenance..."
    J'ai un avis différent, Koenig rend hommage aux qualités indéniables de Mélenchon (y'a tellement de mauvaise foi que ça fait du "bien" des gens francs), mais le dernier paragraphe me laisse sur ma faim : en effet Koenig se contente de dire que malgré ces qualités, il n'est pas d'accord avec Mélenchon (en citant 3 thèmes), mais il oublie de faire son argumentation. Alors le message c'est quoi : malgré les qualités, il ne serait pas crédible ?! Ce billet de Koenig n'est pas honnête en ce sens à mes yeux, car l'interprétation peut en être "Mélenchon, un "homme intéressant", mais à ne pas suivre malgré tout". Mr Koenig, argumentez sur les 3 thèmes que vous citez, et on en reparle, merci.

  22. sourdon dit :

    Leur plan sacrifie les peuples et en aucun cas ne cherchent à les assainir.
    La liste des désordres induites par leur conduite comprend tous leurs actes, alors que les avantages dont la masse bénéficie durant leur gouvernance ne sont qu'illusion, ou indépendants de leur volonté.
    Il devient beaucoup plus ardu de trouver dans leur politique des actes favorables aux peuples que de souligner les malversations dont ils se rendent coupables.
    ILS considèrent que nous sommes trop et ne pensent pas utile d'ouvrir un débat public sur la question.
    Et pour cause, ils ont choisi lesquels vont survivre.
    Donc, point d'objectif louable, avouable qui puisse faire consensus dans les programmes qu'ils envisagent.
    Ils bâtissent sur la défiance des uns envers les autres pour partager leur peur mais jamais les bénéfices qu'eux en retirent.
    Au lieu de ça, des secrets, des conflits et des crises télécommandées destinées à justifier l'impensable racket qu'ils ont mis en place. Pour apaiser leur couardise maladive, ils sont contraints de dominer et se soigner de cette atteinte qui revient à apprivoiser ses peurs, ne s'imposera qu'avec le temps.
    Nos tiroirs regorgent de solutions pour mieux être, individuellement, et en communauté.
    Il nous manque le courage d'accorder nos actes à nos nobles pensées mais nous progressons avec fulgurance en exigeant de nous-mêmes que le bonheur ne puisse être éprouver que s'il est global. Et dans un monde miséreux, il ne peut être que congru, accidentel, illusoire voire insipide.
    Je ne suis pas choqué quand certains réclament d'être plus imposés et me dis que, si je suis capable de compassion, d'autres individus, bien qu'aisés, puissent se sentir concernés par la misère et nous devrions cultiver et encourager le geste et non le blâmer.

  23. JC dit :

    Juste un mot pour dire que je ne crois pas que Trichet, la Commisison et autres eurocrates soient des innocents abrutis et économiquement dogmatique, même s'ils sont moins malins qu'ils ne le pensent. Leur "politique" est très claire me semble t il : émasculation du peuple. Vous dites que les peuples ne pourront supporter cela pendant longtemps sans broncher : mais c'est ce qu'ils font depuis 25 ans et plus ça va moins ils bronchent. Vous dites qu'il n'y a qu'en dictature qu'un peuple ne se révolte pas (on pourrait en discuter) : mais nous sommes en dictature, dictature avec droit de vote. Plus des 2/3 des lois votées par le parlement sont décidées par l'Europe. Qui est élu en Europe ? la Commision ? le Conseil ? la troicka le duo etc ? Non personne n'est élu et pourtant ils gouvernent sans problème. Les "partis de gouvernement" des pays européens tous le même programme à des variantes insignifiantes prêt, aucun choix démocratique si ce n'est se faire tondre par la droite ou tondre se faire par les sociaux démocrates. Au passage, je remarque que l'Etat de droit et notre chère République subissent des assauts réguliers, preuves que le but n'est pas qu'économique. Enfin, un mot sur le "plan" Fillon et sa taxe sur les hauts revenus : cette taxe va rapporter 200 millions d'euros, une paille. Ainsi est démontré que ce n'est pas en taxant les riches que l'on remettra le budget d'aplomb mais en diminuant les dépenses cqfd. d'une pierre deux coups, salut l'artiste. Comme quoi ils ne sont pas si cons, ces cons.

  24. ouax dit :

    Il s’agit que les Français réalisent que leurs intérêts ne sont pas du tout défendus par l’actuel gouvernement et que cela risque de durer encore longtemps. Si les cartes ne sont pas rebattues, radicalement, solidairement, lors de la nomination du nouveau roi en 2012.
    Quelle sera leur situation en 2017 ?
    Il me semble intéressant de soumettre / communiquer aux Français (mois, semaine, jour ? moyens et forme à définir) une question, une idée, un fait qui les invitent à s’impliquer en apportant leur réponse personnelle et à disposer progressivement du recul nécessaire leur permettant d’évacuer la peur, la culpabilisation, la division qu’ils vivent au quotidien.
    Les priorités sont malheureusement imposées par la machinerie financière gorgée de taux d’intérêt :
    - « la règle d’or » : règle historique, éthique et morale, signifiant « Ne fais pas à autrui ce que tu n'aimerais pas que l'on te fasse ». C’est la dernière supercherie qui circule, permettant à ceux qui profitent du système d’espérer qu’il peut durer encore un peu – ce qui est pris n’est plus à prendre et après moi le déluge…
    Ce n’est qu’une idée.
    Cordialement.

  25. Pulchérie D dit :

    @ JC (73)
    qui affirme :
    « Ainsi est démontré que ce n'est pas en taxant les riches que l'on remettra le budget d'aplomb mais en diminuant les dépenses cqfd. d'une pierre deux coups, salut l'artiste. »
    Qu’est-ce qui est démontré ?
    Uniquement qu’en taxant les grandes fortunes à la manière de Fillon,on n’obtiendra qu’ « une paille ».

    Je me contenterai de vous conseiller de relire ou de réécouter les mesures proposées par J-LM.
    Si le FdG triomphe, la paille de 200 millions deviendra un mât de misaine qui permettra au pays de naviguer correctement, en s’éloignant des écueils.

  26. lionel mutzenberg dit :

    Titre incomplet, en vérité il faut lire : " Fillon monte dans le bateau de Papandréou, de Martine Aubry, de François Hollande, de Ségolène Royal," car aucun de ces candidats à la candidature n'a véritablement contesté les politiques économiques mises en œuvre par leurs camarades de la social-démocratie des pays en difficultés économiques. Même mieux, le candidat à la candidature Manuel Valls, se réfère à Clemenceau, le fusilleur de la classe ouvrière, ce qui n'augure rien de bon en cas d'élection de leur gauche, et des manifestations qui s'ensuivraient avec un programme néo-socialiste-libéral.
    Il faut dénoncer les socialistes de 1983, tant qu'ils n'auront pas clairement remis leur projet à gauche. Point. Ils veulent des solutions ? Qu'ils lisent, Mélenchon, Généreux, Montebourg, Chevénement, et bien d'autre qui m'excuseront de ne pas les citer.
    Il y en a marre de cette histoire de bouteille à moitié pleine ou à moitié vide. Si ça continue dans la direction qu'ils ont pris, la bouteille sera vide...et ils la prendront sur la tronche !
    Ils veulent quoi à la fin ? Que les français élisent la droite comme les Portugais, préférant l'original, à la copie ?

  27. Daneel dit :

    Autour de moi, on me pose toujours cette question simple, mais à laquelle je ne sais pas répondre: Concrètement, si une version grecque de JL Mélenchon arrive au pouvoir dans les prochaines semaines, quelles seraient les actions prises pour sauver le peuple grec, et quels seraient les résultats directs et indirects (court, moyen et long terme)? Pouvez-vous m'aider sachant que les gens ne sont pas tous des experts en finance. Ceci d'ailleurs pourra servir pour communiquer sur le pouvoir concret du FdG à changer positivement les choses et à sortir les peuples de leurs difficultés.
    Sur un autre registre, j'entends rarement parler des propositions sur le problème de logement et les méthodes qui sont proposées par le FdG pour résoudre ce problème grave (à part construire du logement social, y a t-il des idées pour pousser vers la réduction des loyers, etc...?)

  28. thierryjay93 dit :

    Les oligarques et banksters poursuivent avec une obstination leur oeuvre de destruction massive de la Grèce puisque ce jour malgré leut vieil ami Papandréou les taux de "rendements" battaient tous les records : 18,548 % sur dix ans, et... 45,892 % sur 2 ans !
    Leurs lendemains chanteront tout autant à l'égard de la France où leur envoyé spécial Fillon leur prépare un dossier solide, outre les déficits qui s'accumulent sur fonds de cadeaux fiscaux aux riches et de délabrement prémédité des services publics et régaliens, le chômage a battu le triste record de Février 2000 !
    Le Front de Gauche, plus que jamais, doit être à l'avant garde du combat !

  29. jurassienne dit :

    Le capitalisme n est pas mort, il en est loin et a encore de beaux jours devant lui, c'est certain. Je me dis qu'il faudrait passer à l'action et arrêter le bla, bla mais si nous sommes traités de la meme maniére que les Grecs ce n'est pas gagné, alors que faire? Que vont décider les syndicats? Ce plan de rigueur, c'est de la poudre aux yeux, un grand mépris pour le peuple. Les porte-monnaie sont vides et va falloir acheter de la vaseline.

  30. Estelle dit :

    Belle analyse de Sourdon, le bateau ne risque-t-il pas de couler à force d'embarquer trop de passager ?

  31. @77 Daneel
    " Autour de moi, on me pose toujours cette question simple, mais à laquelle je ne sais pas répondre: Concrètement, si une version grecque de JL Mélenchon arrive au pouvoir dans les prochaines semaines, quelles seraient les actions prises pour sauver le peuple grec"

    Il me semble qu'il suffit de lire les billets de Jean-Luc qui a expliqué bien des fois et très clairement ce qu'il faut faire en Grèce. Si vous êtes décontenencé par le sujet et ne savez trop que dire, incitez vos interlocuteurs à consulter le blog de Jean-Luc en disant qu'il explique très pédagogiquement les choses.
    Concernant le logement, c'est vrai qu'on en parle peu ici, alors que dans le budget des ménages il occupe une place bien trop importante. " A part construire des logements sociaux..." dites vous. Je crois que ça serait déjà très bien de construire tous les logements sociaux dont le pays a besoin, ce qui calmerait la spéculation éhontée qui sévit dans le secteur. Mais un contrôle du montant des loyers, voire un moratoire temporaire de leur augmentation, dégagerait du pouvoir d'achat,conciliant ainsi relance de l'économie et justice sociale.

  32. alexis denis dit :

    Je ne sais si les abonnés à Médiapart voteront tous front de gauche.
    Je sors d'un article sur le rendez vous PS à La Rochelle. La plupart des commentaires descendent en flamme le PS. Nombreux sont ceux qui invitent à aller voter Montebourg aux primaires PS.
    Yen a même un qui invite à une plateforme Montebourg, Eva Joly, Mélenchon, et à désigner le candidat au tirage au sort pour éviter les problmes d'égo !
    çà bouge vraiment !

  33. donimico dit :

    @77 daneel
    Concernant le logement, je pense fortement que la mesure limitant l'intérêt de gagner de l'argent à 30 000 euros par mois (tous revenus confondus) va fortement limiter les loyers des plus gros propriétaires (et certainement faire eclater une bulle immobilière) donc finalement de la plus grande partie des propriétaires par ricochet, de plus les augmentations de salaires prévues par certaines mesures (smic par exemple) aideront aussi à diminuer la part des loyers dans le budget. La construction de logements sociaux sera d'autant plus nécessaire qu'il risque pendant un temps de transition d'y avoir moins d'investissements spéculatifs.

  34. sourdon dit :

    "Ils ne sont pas si cons ces cons" ! Est-il possible de s'estimer mieux, de s'épanouir en abusant des autres ?
    Compromissions, trahisons et corruption peuvent-elles avoir valeur d'élévation pour nos esprits et l'édification du monde dans lequel nous voulons voir nos enfants évoluer ?
    N'est-il pas établi que c'est en aidant les autres à s'accomplir que nous nous donnons le plus de chance de jouir des bienfaits de l'existence ?
    Les nantis qui contrôlent leurs peurs l'ont bien compris et ne sont plus dans le déni qui consiste à considérer que pour "réussir" il est nécessaire d'écraser les autres. Ils savent que cela revient à "grimper en restant sur le plat" voire à dégringoler.
    La compassion est un sentiment tout nouveau sur la planète. La Nature nous en a confié la culture mais l'éprouver n'est pas encore donné à tous, de même que la capacité à contrôler ses peurs de manquer...
    Aussi, je me plais à penser que l'accession à la quiétude est répartie dans toutes les couches de la société même celle des nantis.
    Et puis, afin de préserver mon intégrité et mon équilibre, je ne peux me résoudre à condamner les Humains sans en souffrir car ils sont à mon image, parfois exaltants et parfois pitoyables.
    Ce que nous étions est important, une source d'enseignements, mais ce que nous devenons l'est plus encore et quelle que soit notre position dans la vie, nous pouvons choisir d'y édifier du solide dessus.
    Je ne suis pas un doux rêveur, aveugle des nuisances dont notre espèce se rend coupable, mais je suis aussi conscient à l'échelle du temps de notre inexpérience, de notre ignorance et de tous les travers et ratés qu'elles induisent.
    Nos bonnes idées appliquées seraient déjà en mesure de nous faire faire un pas de géant en direction de la sagesse.

  35. Enjolras dit :

    Je viens d'éteindre mon post de radio alors que j'étais à l'écoute de cette émission qui a vraiment touché le fond : "le téléphone sonne".
    J'ai été outré d'entendre les même réponses absurdes, la même façon de couper les auditeurs qui posent des questions gênantes.
    Face à ce genre de mascarades, le combat à mener est gigantesque.
    Nous devrions tenter de "saturer" les standards de ces émission où on "laisse" parler ces pauvres français qui n'y comprennent rien, pour intervenir en posant les vrais questions et se donner les moyens de le faire, avec des fiches préparées à l'avance à partir de tout le matériel produit par notre tribun préféré.

  36. Sonia Bastille dit :

    Je crois qu'il ne faut pas attribuer trop d'importance aux mesures Fillon. Ce n'est pas de l'austérité et ce n'est point de la rigueur. C'est une banale politique de réduction des dépenses de l'Etat et de taxation de la consommation. Les Français ont connu cela à de multiples reprises dans les trente années passées. Si l'on remonte en arrière, j'aimerai vous rappeler que les français ont connu une véritable politique de rigueur (l'austérité disaient les communistes). C'était en 1983 sous le gouvernement de la gauche. Rappelez-vous : emprunt forcé de 10%, contribution de 3%, forfait hospitaiier mis en place, taxes sur les carburants, l'alcool et le tabac, contrôle renforcé et limitation des dépenses à l'étranger et des avoirs en devises, annulation des programmes du plan, annulation et gel de crédits budgétaires, soutien au capital, lamination de l'outil industriel (fermeture des mines, de la sidérurgie, du textile, suppressions d'emplois dans l'automobile), déremboursement de médicaments etc.
    La politique de Messieurs Sarkozy et Fillon frappe certains au porte monnaie. Ici les marginalement les riches (n'amènera rien dans la caisse de l'état), là la consommation (soda, tabac...),ou encore les revenus immobiliers notamment le durcissement de la fiscalité (plus value) sur les résidences secondaires. Bref, c'est de la mauvaise petite rigueur qui ne résoud rien et surtout que le taux de croissance fixé à 1,75% sera plus prêt des 1,2 ou 1,4 que des prévisions gouvernementales même réajustées à la baisse.

    Demandez aux Grecs ce qu'est une politique d'austérité !
    La rigueur ou l'austérité viendra sans doute après les élections de 2012 quelque soit le président et quelque soit le gouvernement et la majorité parlementaire !

  37. Arno dit :

    Non, véritablement, il ne suffit pas de proposer la construction même massive de logements sociaux ou un moratoire. C'est un objet de combat important, un cheval de bataille en soi, le logement.
    1. Il faudrait trancher avec l'habitude de logements de relégation pour une haute qualité aux logements sociaux. Qualité écologique et aussi qualité de vie ! Ceux construits récemment donnent la chair de poule, de vrais clapiers ! Et je ne parle pas des lotissements en zone périurbaine, nombreux, qui suscitent cette émotion : "que va-t-on en faire dans 20 ans?"
    2. La spéculation immobilière conduit à des situations incroyables. Dans ma ville qui connaît une émigration importante, le nombre de logements vacants croît mais les prix ne baissent pas. Les agences maintiennent, artificiellement si l'on croit encore à l'ajustement par le rapport de l'offre et de la demande, le prix des locations et des ventes au plus haut.
    3. En certains endroits, il est impossible, même pour des ménages aisés (4000 € mensuels de revenu), de vivre là où ils sont nés et là où vivent leurs parents tellement la demande (étrangère généralement) fait monter les prix et empêche leur accession à la propriété et les locations semblent relever du racket organisé.
    Je pourrais continuer dans le constat, mais il est évident que l'accès à la propriété, au logement social ou à la location privée est aussi un enjeu de justice sociale.

  38. Pascal-Oberson Gilbert dit :

    Attention à ne pas tomber dans le piège que Sarkozy est en train de tendre à la gauche sur la dette. Il est malin et prêt à tout oser pour être réélu.
    En 2007, il a réussi à faire croire qu’il allait gouverner en rupture avec la droite de Chirac et aujourd’hui, personne ne se rend compte qu’il est en train d’asseoir sa prochaine campagne sur la règle d’or ! Règle qu’il bafoue sans vergogne depuis 5 ans.
    Reprenons les chiffres voulez-vous ? Avant la crise de 2008, la France présentait un déficit structurel de 45 à 50 Milliards d’€uros, tout les économistes sont d’accord pour estimer l’impact de la crise à 50 ou 60 milliards. Hors, le déficit est de 145 milliards ! On a beau retourner les chiffres dans tous les sens, il manque au bas mot 40 milliards, où sont-ils passés ?
    Réponse : Gabegie de Sarkozy et sa clique. Quelques milliards par-ci avec le paquet fiscal, quelques milliards par là, avec Madame Bachelot qui achète des vaccins inutiles sous le fallacieux principe de précaution – il est beau le principe de précaution avec l’affaire du médiator, merci Monsieur Servier, encore un pote à Sarkozy – Des soi-disant économies en ne remplaçant pas un fonctionnaire parti en retraite sur deux, seulement voilà, comment ne pas être atterré d’entendre Jean Arthuis (Président de la commission des finances du sénat) dire : « depuis trois ans et demi on a pas remplacé 80 000 fonctionnaires et malgré tout la charges des salaires des fonctionnaires a augmenté de 860 millions d’ €uros. Il est vrai que dans le même temps, les salaires de certains hauts fonctionnaires ont explosé ».

  39. jurassienne dit :

    Oui, occuper la rue, ça finira par etre la seule alternative, jen ai bien peur. De toute façon comme tu dis, cinq ans encore de cette politique et on y sera un max de monde dans la rue alors...

  40. laforcedupeuple dit :

    "La rigueur ou l'austérité viendra sans doute après les élections de 2012 quelque soit le président et quelque soit le gouvernement et la majorité parlementaire !"
    Il ne fait pas bon regarder "c'est à dire" sur la 5. Ta phrase est un copier/coller de ces pseudos experts en économie et politique (de droite, évidement).
    Ah, endoctrinement quand tu nous tiens...

  41. Pascal-Oberson Gilbert dit :

    Suite de mon post précédent …

    Alors Jean Luc, quand je vous entends dire aujourd’hui : « il faut continuer à faire du déficit » vous faîtes selon moi une grossière erreur car vous accréditez les somptueux déficits du quinquennat Sarkozy.
    Personnellement je préfèrerais vous entendre dénoncer cette dérive sans précédent et annoncer un retour prochain à l’équilibre par une augmentation des recettes – en taxant les riches – ce que vous dites sans ambiguïté, merci ; mais aussi en mettant fin à cette gigantesque gabegie des dépenses de l’état, car, contrairement aux discours convenus du monde journalistico-politique, les marges de manœuvre n’ont jamais été aussi importantes.
    En d’autres termes, j’ai beaucoup de mal à accepter le fait que vous n’envisagiez pas d’agir sur ce terrain là. Si vous n’y prenez garde, Sarkozy va encore entortiller la gauche en 2012.

    Bien à vous tous.

    Gilbert

  42. Sonia Bastille dit :

    @ laforcedupeuple (91)
    Je ne regarde jamais "c'est à dire" sur la 5 et je ne suis point endoctrinée !

    J'ai dit que les mesures Fillon sont de banales réductions budgétaires d'une part et de banales taxations sur la consommation d'autre part comme l'ont déjà pratiqué ce même gouvernement depuis 2007 et comme l'ont fait les précédents y compris dirigés par la gauche. Je rappelle l'exemple de 1983 qui là pour le coup fût de l'austérité vu la contraction des dépenses, de la production, de la consommation que cela a engendrés. Le Juppé, Premier Ministre de 1995 fût plus dur que le Fillon de 2011. Après les réductions des crédits budgétaires, la baisse de la croissance, la perte sèche du pouvoir d'achat, la croissance avait reculé en 1996 d'un 1/2 point.

    Je pense que Jean-Luc Mélenchon et la Gauche font erreur en comparant la politique de Fillon actuellement présentée avec celle de Papandréou. Je ne dirais pas que Fillon monte dans le bateau de Papandréou mais par contre je dirais que Fillon entre dans la seringue du Traité de Maastricht. Le plus dur est à attendre pour l'automne 2012 lors de la discussion budgétaire !

  43. le Prolo du Biolo dit :

    @ - 91 - Pascal Oberson Gilbert

    "Alors Jean Luc, quand je vous entends dire aujourd’hui : « il faut continuer à faire du déficit » vous faîtes selon moi une grossière erreur car vous accréditez les somptueux déficits du quinquennat Sarkozy."

    Tout dépend à quoi sert ce déficit et comment on le comble.

    Si c'est un déficit créé par les cadeaux fiscaux faits aux plus riches, et qu'en plus on pousse l'Etat à le combler par l'emprunt auprès de banques privées et à fort taux d'intérêt (marque de fabrique du Sarkozysme), c'est effectivement du pillage de ressources publiques au profit d'une caste, et un très mauvais type de déficit.

    Mais par contre si c'est pour pouvoir réaliser des investissements utiles et productifs (écoles, hôpitaux, recherche, etc) et ainsi assurer l'avenir du pays, et qu'en plus on se finance auprès de la banque centrale en lui demandant de créer la monnaie nécessaire à 0% le temps voulu (position de J.L.M., si j'ai bien compris), le déficit alors n'est plus une notion négative mais un outil très utile.

  44. Enjolras dit :

    @ prolo du biolo
    Et qu’en plus on se finance auprès de la banque centrale en lui demandant de créer la monnaie nécessaire à 0% le temps voulu (position de J.L.M., si j’ai bien compris)
    Justement je ne crois pas que ce soit exactement sa position qui n'est pas si claire. Tant que ce problème de création monétaire n'est pas tranché clairement, je trouve que la question de la fiscalité (hormis pour leurs aspects moraux et humanistes que je partage) est secondaire. Il serait peut-être temps d'avoir une explication claire à ce sujet

  45. Pascal-Oberson Gilbert dit :

    @ 93 le Prolo du Biolo
    Totalement d’accord avec vous, seulement voilà, depuis bientôt 40 ans que la France fait du déficit, quels investissements ont été réalisés ? Quelques uns certes, mais sûrement pas à hauteur des 1 700 milliards cumulés à ce jour. Ce déficit a surtout servi au fonctionnement d’un état beaucoup trop dispendieux.
    Et j'aimerais beaucoup entendre de la part de Jean Luc Mélenchon un discours qui ne se limite pas à l'augmentation des recettes par la taxation des riches mais également à la réduction des dépenses inutiles. Dépenses qui je le répète sont gigantesques et mal réparties.

  46. ddmm dit :

    @Sonia Bastille(92)
    En effet, si l’on devait résumer tout ça en quelques mots, le traité de Maastricht est le point de départ, le début de la fin.
    La droite et les socialistes nous ont expliqué il y a trente ans que c’était bien, le pire est qu’ils continuent toujours la même mystification trente ans après. Il est certain que ni les uns ni les autres ne régleront rien dans ces conditions.
    Voila pourquoi comme nous non plus, nous ne sommes pas endoctrinés nous ne voterons pas pour eux!

  47. Enolras dit :

    @Pascal-Oberson Gilbert
    Outre les dépenses outrancières de notre président et de sa bande de voyous, on peut rajouter la dépense la plus importante et la plus inutile : La charge de la dette.

  48. zaza dit :

    Bonjour,

    Vu aujourd'hui au zapping de canal plus une intervention de JL Mélenchon dans le jt nuit de france 2. En cherchant sur le site de france 2 l'interview de JL Mélenchon, aucune vidéo du JT de nuit n'est accessible. Pourquoi ?

  49. le Prolo du Biolo dit :

    @ - 86 - Sonia Bastille

    "Je crois qu'il ne faut pas attribuer trop d'importance aux mesures Fillon /..../ C'est une banale politique de réduction des dépenses de l'Etat et de taxation de la consommation. Demandez aux Grecs ce qu'est une politique d'austérité !"

    D'un autre côté nous n'en sommes qu'au début...
    Quand on en sera comme eux au 7ème plan en 2 ans, il sera peut-être trop tard pour réagir.
    Dénoncer et essayer de tuer l'arnaque dans l'oeuf dès maintenant me paraît préférable.

  50. Martine dit :

    Merci d'exister ! Merci au PC et au PG d'exister. Ainsi qu'à tous les autres. Et aussi à tous ceux qui viendront nous rejoindre, vous et nous : nous tous.
    Ayant examiné, en général mais aussi par le menu, les mesures Fillon-Sarko depuis hier soir jusqu'aujourd'hui, je prends peur. Mais il y a longtemps que j'ai peur. Pour moi-même, pour ma fille, pour mes proches, pour mon peuple, pour mes peuples.
    Et j'ai des désirs de violence incontrôlée. Gardons-nous en si possible et sauvons nous tous ensemble !
    Merci encore à ce blog, avec le travail que cela suppose.


Blog basé sur Wordpress © 2009/2015 INFO Service - V3 Archive