25août 11
Je viens à mon clavier, pour quelques instants, avant de faire ma valise pour le « Remue méninge à gauche » qui va se tenir à Grenoble cette fin de semaine. Fillon vient de faire ses annonces. Atterrant contre sens économique ! La posologie qu’il annonce a déjà fait ses preuves de nocivité totale. Je reviens donc aussi sur l’aggravation de la situation de la Grèce, cette vitrine du Coup d’Etat Financier qui déroule ses anneaux dans toute l’Europe sous prétexte de « garder la confiance des investisseurs et des marchés » comme l’a dit François Fillon.
Un mot du « Remue méninges » de Grenoble d’abord. Je précise que cette manifestation se tient sous la houlette d’un comité d’organisation qui rassemble des journaux, des blogs, des personnalités et des responsables de toutes les composantes du Front de Gauche. C’est une première. C’est la première « université d’été », pour utiliser une dernière fois ce mot fourre tout de la politique d’appareil, qui soit commune aux composante de notre Front et de la mouvance culturelle dans laquelle il prend place. J’espère qu’elle fasse école et qu’elle devienne un nouveau rendez vous stable pour l’avenir. Ce n’est donc d’aucune façon « l’université d’été du PG », erreur que j’ai pu lire. Le Parti de Gauche, comme la Gauche Unitaire de Christian Piquet, tiennent en effet leurs propres réunions, dans un temps limité, le jeudi et début vendredi, sur place, tandis que le PCF organise son temps propre juste à côté en Haute Savoie. La FASE, co-organisatrice du Remue méninge, tiendra ses propres rencontres à la fin du mois, à Tremblay. J’espère n’avoir oublié personne, ce qui se pourrait pourtant car, à la vérité, je n’ai pas mis les doigts une seule fois dans la préparation du déroulé qui a commencé il y a plusieurs mois. Le vendredi, le samedi et le dimanche sont donc des temps de mise en commun. Le programme de ces rencontres peut être consulté sur le site ouvert pour cette circonstance.
En fait ce rassemblement et les débats prévus ne sont pas marqués par les appartenances au parti de chacune des personnes qui vont passer un moment plus ou moins long sur place. Elles seront deux mille, si j’en crois ce qu’on m’en a dit ce soir quand on m’a présenté le programme de mes activités pendant ces trois jours. Je veux dire que l’on ne vient pas confronter, par principe, les idées du programme de nos partis respectifs. Naturellement cet aspect de la pensée sera présent et nullement dissimulé. Pas de risque, vous le savez bien ! Mais ce qui est surtout attendu ce sont des réflexions et contributions individuelles. D’autant que beaucoup de participants n’ont pas de carte à l’un de nos partis. L’idée est que l’on verra non seulement sans doute du neuf, mais surtout du transversal.
Je veux dire qu’il faudra bien constater ceci : les éventuels clivages traversent toutes nos mouvances et mettent d‘accord les gens de façon différente, selon les sujets. C’est précisément ce que l’on appelle un débat ouvert. Sans autre enjeu que de s’aider à penser clairement et contradictoirement sur des sujets compliqués. Notre remue méninges est donc à mille années lumière de la compétition égotique que va être la série de « grand oral » organisé à la Rochelle par le Parti socialiste en pleine primairite aigüe. Je ne le dis pas pour me gausser. Juste pour situer l’ambiance attendue et plaider une fois de plus pour le retour au gout des empoignades de vision du monde. Dans notre remue méninges il y a soixante ateliers, amphis et ainsi de suite. Jamais de « plénières solennelles», ni aucune hiérarchie des centres d’intérêt. On traitera du sport, de l’eau, de la précarité, de la gauche européenne, d’internet, d’économie sociale et solidaire et de plein d’autres sujets. De soixante sujets, en fait. Pour moi, l’enjeu est que nous y puisions de l’énergie et du courage, de l’imagination et de l’ouverture d’esprit. C’est un besoin urgent dans cette période ou la tyrannie du vocabulaire libéral tient les cerveaux en laisse pour mieux menotter les mains.
La politique d’austérité qui vient d’être décrétée par François Fillon, étrangle le budget de l’état et des collectivités territoriales. C’est un contre sens dramatique. Elle ne peut avoir d’autre résultat que d’approfondir la récession économique qui approchait déjà. Les déficits se creuseront donc. Ce sera le prétexte pour de nouvelles amputations des services publics et de l’Etat. Dans l’immédiat elle va déjà creuser les inégalités entre ceux dont le quotidien dépend des services publics et ceux qui peuvent s’en passer. La méthode de financement de ce plan est à l’image de ses conséquences. Injuste et inégalitaire. Ainsi sur onze milliards de coupes claires qui deviennent définitives, les riches ne donneront que moins de 10 % ! Et encore à titre provisoire, « exceptionnel » dit François Fillon. Les riches ne paient que pour un temps. Et les autres pour toujours. Rien n’est demandé aux banques en dépit des superprofits de près de 21 milliards réalisés l’an passé. Rien n’est demandé aux grands groupes du CAC 40 ! Même à titre « exceptionnel », on aurait pu faire mettre la main à la poche à Total qui n’a pas donné un euro au pays l’an passé ! Pour ne citer que cet exemple !
En réalité, sous prétexte de dépassement d’un prétendu « seuil de tolérance » sur la dette, la France renonce à sa souveraineté face aux marchés financiers. Quelle pitié d’entendre Fillon se promettre de « mériter la confiance des marchés et des investisseurs » ! Quelle soumission ! Sous le nom de « règle d’or » nous sommes en réalité victime du coup d’état financier organisé dans tous les pays de l’Union européenne par les libéraux. Après quoi il est écœurant d’entendre les dirigeants socialistes faire assaut d’une rigueur de meilleure qualité, en quelque sorte, que celle de la droite. Résultat : le PS ne veut pas voter la règle d'or de Sarkozy, mais il veut l'appliquer. Lors de son BN du mardi 23 août le PS a adopté à l'unanimité, vous avez bien lu, de Hamon à Valls inclus, un communiqué réclamant "un profond changement de politique budgétaire et fiscale". Très bien. Ambigu à souhait. Mais la suite ne l’est plus du tout sur le sens du message même s’il est emballé dans du papier d’euphémisation. En effet le Parti socialiste exprime son refus « d'une prétendue règle d'or ». Trop dure ? Trop injuste ? Non. Pas du tout. Seulement parce qu’elle « ne règle rien pour réduire aujourd'hui les déficits puisqu'elle ne s'applique pas au gouvernement actuel, et qui ne porte aucune solution pour l'avenir tant elle est facile à contourner ». Autrement dit le PS ne condamne pas le principe de la « règle d'or » mais le fait qu'elle ne s'applique pas tout de suite et qu'elle ne soit pas assez stricte ! » Lamentable. Les amis du « vote utile » vont se régaler. L’austérité utile ? Votez Papandréou !
Pendant ce temps le martyr de la Grèce s’approfondit. Il illustre l’absurdité des remèdes qui sont infligés à ce malheureux pays. Et il prouve, s’il était besoin, quel danger représente l’application de ces mêmes remèdes aux autres pays. Ou en est-on ? Le déficit de l’Etat grec a encore augmenté. Pourquoi ? Parce que la politique d’austérité a provoqué un recul de l’activité économique. Un recul plus sévère que celui prévu. Si la Grèce avait été envahie et en partie détruite cela ne serait pas pire. Le recul de l’activité, tel que prévu était de 3,8 %. Il sera supérieur à 5 %. Donc les rentrées fiscales ne sont pas au niveau attendu. Voyez : le gouvernement a réduit les dépenses de 992 millions d’euros. Mais les intérêts à verser aux banques ont augmenté de leur côté de 1,3 milliard d’euro. Ce cercle vicieux peut-il s’inverser et quand ? Non, il ne le peut pas. Il n’y a aucun horizon d’amélioration possible. La Grèce est passée d’une dette à 125 % de son PIB à une dette de 160% grâce à sept plans d’austérité !
Au cours de l’été le journal « Le monde » a présenté une analyse montrant que, même en une génération, les Grecs ne pourraient revenir à l’équilibre budgétaire. La démonstration était sévère. En supposant que le budget grec produise un excédent de 6% avant le paiement des intérêts de la dette et cela pendant dix ans, le niveau d’endettement ne serait que stabilisé. Vous avez bien lu. Tout ce que font les Grecs ne sert absolument à rien, ni pour eux ni pour leur pays, ni pour leur futur. Ce que font les Grecs sert juste à permettre que les titres de dette qui sont dans les coffres des banques soient réputés avoir la valeur écrite dessus. Les Grecs souffrent pour garder des joues bien rouges aux bilans des banques. Le plus odieux est que du fait ces taux d’intérêts que la Grèce a du accepter, elle va rembourser plusieurs fois le capital dont elle avait besoin au départ. Elle a demandé de l’aide parce qu’il lui manquait cent. Et du fait de l’aide qui lui est apporté, il lui manque un multiple de ces cent du début. Ceux qui se souviennent de ce dessin animé reconnaitront là l’œuvre des Shadocks. Naturellement tout cela ne tiendra pas. Il n’y a pas de peuple qui puisse accepter de n’avoir aucun horizon d’amélioration de son sort. Sauf sous une dictature. Pour l’instant la contrainte et l’injonction d’obéir sans discuter est maximale. Papandréou se charge de la répercuter sur le terrain. Mais le moment venu cela ne suffira pas. Le peuple s’en mêlera de façon bien plus ample qu’à présent. Qu’il bloque les plans d’austérité et s’écrouleront dans le sillage les banques et les compagnies d’assurance européennes et mondiales qui sont engagées sur cette dette.
Et que fait la banque centrale européenne pendant ce temps ? Pour ralentir l’incendie, elle achète des titres de dettes « souveraines » sur le second marché. C’est à dire qu’elle soulage les banques de leurs papiers douteux en le payant plein pot au prix où ces banques l’ont libellé en prenant les gouvernements à la gorge. On apprend que le montant de ces achats s’élève à présent à cent milliards d’euros. C'est-à-dire autant que le montant dont aurait besoin la Grèce pour purger la totalité de ses dettes. Démonstration par l’absurde de la valeur de notre solution. Si la BCE avait prêté dès le début, comme nous ne cessons de le dire, cette somme à la Grèce au taux de 1%, comme elle prête aux banques, elle aurait éteint la spéculation. Mais elle aurait aussi dans son coffre du papier de dette solide au lieu du papier pourri qu’elle achète en ce moment. Elle n’aurait donc pas besoin de courir acheter des titres de dettes italienne ou espagnole pour obtenir que le niveau du taux des prêts à ces pays veuille bien baisser un peu et que ces deux pays ne sombrent pas à leur tour.
Pendant que cette mule de Trichet applique cette politique de gribouille et cajole les banques, la banque fédérale américaine procède tout autrement. Elle achète directement au trésor américain ses titres d’emprunt. 1550 milliards lors du choc de 2008, et 850 milliards en 2010. Et pourtant les Etats Unis sont déjà endettés à mort. Et ils ont mis en circulation une masse de dollars qui a donné des crampes à la planche à billet. Au point qu’ils ne publient plus aucune indication sur cette masse monétaire depuis 2006. Voyons le résultat. Quel est le taux d’intérêt payé pour les titres de dette des USA sur dix ans ? Le plus bas depuis 10 ans. Même pas 2 % ! Voila ce que valent tous les grands discours terrifiant sur la dette selon lesquels sa gestion relèverait des lois de la nature, de la compatibilité pure et parfaite et tutti quanti ! Le pays le plus endetté du monde, dont la dette publique et la dette privée cumulée représente 350 % de son PIB annuel (dix points de plus qu’en 1929) paye les taux d’intérêts les plus bas du monde pour sa dette. Fermez le ban. Pendant ce temps, la première puissance mondiale, l’union européenne, premier producteur, premier acheteur et vendeur du monde, qui ne doit pas un euros de dette, refuse de prêter à 1% pour un montant égal à 3% de son PIB comme ce fut le cas pour la Grèce. Tondre une telle bande de pleutres doit être un sujet de rigolade permanent chez les traders. Le paiement de la dette souveraine est juste un rapport de force. La mentalité de vieux rentier épuisé du style Trichet fait de l’Europe une proie sans défense.
Je boucle cette note en gardant sous le pied bien des choses. Mais l’heure qu’il est ne me permet plus de développer. Avant de finir, je veux revenir sur une lecture à propos de la Grèce. Je sais qu’elle ne lassera pas mes lecteurs tant ce que je veux montrer est saisissant. La Grèce ne découvre pas la situation de poignardée par des agences de notation qu’elle connait aujourd’hui. Non. J’ai lu sous la plume de Jean-Marc Daniel, professeur à l'ESCP-Europe, le récit d’un moment particulièrement fascinant de l’histoire de ce pays. La copie de cet article du Monde du 5 avril traine sur mon bureau depuis des semaines et des semaines et j’en reporte sans arrêt le résumé qui me permettra de le garder vraiment en mémoire. Dans l'Europe des années 1930, la Grèce a déjà été la victime des agences de notation. Cela parait à peine croyable. Voici le récit de Jean-Marc Daniel. On en est saisi d’effroi! Ainsi les grands de ce monde savent tous que toute cette manœuvre a déjà été utilisée une fois ! Et ils en connaissent les conséquences !
« En 1930, en effet, le Trésor américain reproche à ces agences de n'avoir pas vu venir les faillites en chaîne des banques et la crise boursière de l'automne 1929. Celles-ci entreprennent de ce fait d'élargir leur champ d'action des entreprises aux Etats. Elles ont toutefois conscience que les dettes internes – celles exprimées dans la monnaie des Etats – ne doivent pas être notées, car les banques centrales, en tant que prêteurs en dernier ressort, sont là pour les monétiser et éviter la banqueroute. Elles notent donc les dettes en dollars et en livres sterling. Mais la chute des cours des matières premières provoque dans certains pays, notamment latino-américains, des déficits commerciaux qui assèchent leurs réserves en devises. Fin 1930, les agences baissent la note du Brésil et de la Bolivie et, en janvier 1931, la Bolivie fait défaut. Dans les couloirs des administrations de Washington, on reproche aux agences de se concentrer sur la zone américaine et d'ignorer l'Europe. Moody's réagit au quart de tour et repère l'homme malade de l'Europe : la Grèce. A Athènes, le premier ministre est Elefthérios Vénizélos, leader du centre gauche et héros national depuis qu'il a associé la Grèce à la victoire des Alliés dans la première guerre mondiale.
Redevenu premier ministre en 1928 dans une Grèce républicaine depuis 1923, il mène une politique de réformes économiques fondée en particulier sur la réduction du nombre de fonctionnaires et l'augmentation des investissements publics. A l'opposition monarchiste qui l'accuse de ruiner l'Etat, il répond par la distinction entre la « bonne dette qui prépare l'avenir » et la mauvaise qui sert à payer des fonctionnaires, et qu'il a su écarter. Sauf que Moody's ne l'entend pas de cette oreille et dégrade la Grèce. Le résultat ne se fait pas attendre : les taux d'intérêt grimpent, les capitaux fuient, la Société des nations refuse son concours. Le 25 avril 1931, Vénizélos impose un strict contrôle des changes. Quelques bons esprits lui conseillent de dévaluer la drachme pour relancer la croissance, accroître les exportations et permettre à l'Etat grec de trouver les devises dont il a besoin pour honorer ses engagements extérieurs. Il s'y résout et laisse la drachme suivre à l'automne 1931 la livre sterling dans sa chute par rapport au dollar.
Le 1er mars 1932, la Grèce, dont la dette en dollars a explosé du fait de la dévaluation, fait défaut. Les victimes de ce défaut sont d'abord les banques françaises et italiennes. Puis la population grecque : gangrenée par l'inflation due à la dévaluation, l'économie fragile du pays part à vau-l'eau, les émeutes se multiplient, et Vénizélos perd les élections fin 1932.
La monarchie est restaurée en 1935 et, en 1936, le général Metaxas s'empare du pouvoir par un coup d'Etat débouchant sur une répression brutale des syndicats et de l'extrême gauche. En 1940, quand Mussolini lance ultimatum sur ultimatum à Athènes, il réclame entre autres le remboursement des sommes annulées, avant d'attaquer la Grèce le 28 octobre. Entre-temps, Moody's a été prise d'une sorte de vertige face au drame grec. En 1936, ses dirigeants expriment leur regret sur ce qui se passe et annoncent qu'ils arrêtent de noter les dettes publiques. Fitch suit en annonçant qu'elle cesse de noter… la dette allemande. » Et voici la conclusion de la main de l’auteur et non de la mienne : « Le temps passe. En 1975, les Etats se lancent dans une nouvelle vague d'endettement : les notations de leurs dettes reprennent, et la Grèce en fait les frais… »
Nota : Si vous l’avez manquée, vous pourrez trouver l’entretien que j’ai eu avec Sylvia Zappi pour le journal « Le Monde » daté du 23 aout. Sous le titre « la dette est un prétexte » j’y développe quelques uns des arguments que vous avez pu lire ensuite dans ma note qui figure sous celle-ci.
100 @Martine
"... Et j'ai des désirs de violence incontrôlée..."
Ça peut se comprendre (vu tout ce qu'ils essaient de nous faire, et pour l'instant, malheureusement ça passe), mais gardons l'énergie pour informer et communiquer auprès de notre entourage.
J'ai commencé dans ma famille, après des premières impressions plus ou moins "attendues" lorsque je parlais de Jean-Luc Mélenchon et du FdG : "Ah oui Mélenchon, il fait du rentre-dedans, il a du bagou, mais bon, avec ce caractère, président..." ou autre "ah oui, lui, il est "marrant" (assez surprenante celle-ci mais passons). Je laissais donc passer ces premières impressions, puis je commençais à parler du fond, et là, le sérieux revient, et les personnes deviennent plus réceptives.
Le travail est énorme, on le sait, Jean-Luc Mélenchon le fait dans les médias de mieux en mieux, le FdG s'organise, et à nous aussi de participer chacun à notre niveau. Voilà comme on doit passer notre énergie jusqu'aux présidentielles. Après, dans un cas comme dans l'autre, c'est une autre histoire...
@ martine
tu dis "j'ai peur"
pour mon peuple, pour mes peuples.
Que veux-tu dire camarade, je ne comprends pas....?
Les annonces de Fillon sont quand meme moins pires que dans les autres pays, ils n'ont pas voulu se lâcher avant 2012 ! C'est vrai qu'il ne prend pas beaucoup aux plus riches mais ils augmentent la taxation des revenus du capital, ce qui va dans le sens de vos propositions. Taxer les plus-values immobilières va aussi dans le bon sens (je pense même qu'il faudrait taxer lourdement les revenus de la location d'appartements). Les taxes sur alcool, tabac, c'est du classique, et concernant les boissons avec sucre ajouté ça me choque pas plus que ça, ça nous évitera peut-être d'engraisser Coca-Cola et consorts et de pourrir l'environnement.
Je note juste une mesure qui va toucher personnellement mon portefeuille et celle des agents d'EDF/GDF en général: l'alignement des cotisations du secteur énergétique. Il est probable que l'entreprise compensera l'alignement dans un premier temps (au prix d'une facture élec plus élevée) mais globalement c'est un impact non négligeable pour les bas salaires du secteur énergétique.
Ce problème de la dette nous ramène au sujet de la création monétaire, un des éléments centraux qu'aura à régler l'assemblée constituante après la victoire du FdG. Or, j'ai vu que dans le programme que le FdG souhaitait que l'assemblée soit désignée au suffrage universel, ce qui veut certainement dire à nouveau une campagne électorale épuisante à l'issue très incertaine (l'oligarchie n'étant pas prête à lâcher le morceau). A contrario, un tirage au sort, organisé dans des circonstances correctes tel que c'était le cas dans les institutions athéniennes (avec notamment des comptes à rendre a posteriori et éventuellement des punitions appropriées) a des chances de permettre une proposition de rédaction de constitution garantissant de s'affranchir des pouvoirs de l'argent. Bien sûr, c'est ensuite un référendum qui décidera in fine (ce qui ferait une troisième élection à gagner). Plus généralement, l'élection (en dehors des référendums) n'est-elle pas un piège depuis maintenant 200 ans, une fabrique du consentement pour reprendre la formule de Chomsky ?
J'aimerais bien qu'il y ait un billet de Jean-Luc pour nous exposer sa vision du processus constituant un de ces jours...
Jean-Luc Mélenchon ne dit pas qu’il faut faire du déficit, ni de ne pas en faire.
De fait, la priorité n’est ni la gestion du déficit, ni celle de la dette mais de créer les conditions d’un retour à une croissance durable dans le cadre d’une bifurcation écologiste
La réforme fiscale devra supprimer les niches fiscales « inefficaces » et les allégements sociaux « n’ayant pas prouvés un réel impact positif pour l’emploi », réintroduire une réelle progressivité de l’impôt sur les revenus, mettre la fiscalité sur les revenus du capital à niveau sur celle pesant sur les revenus du travail. En procédant de la sorte, les déficits seront très réduits voire supprimés.
En exigeant le changement des règles de financement de la dette publique en rendant possible le prêt auprès de la BCE, la France, 2ème économie de l’UE peut engager un bras de fer à la Thatcher, à la longue payante.
Dans le même temps, tout l’effort sera de se doter de secteurs publics dynamiques, d’investir massivement dans l’Education, la Recherche, la reconversion du secteur agricole, industriel, des services vers la mutation écologique.
Le progrès social doit redevenir un impératif.
Bref, en propulsant une politique vigoureuse, ambitieuse, responsable et résolument progressiste, la question des déficits et de la dette deviendra secondaire.
@tagespuma
N'oublions pas une chose en ce qui concerne les futures élections (ok là il y aura une vraie presse d'opposition contrairement à maintenant). Après une victoire du FdG, c'est que la télévision publique redeviendra réellement publique avec des informations économiques non biaisées et des débats qui se passeront avec de vraies questions soulevées. Quand on voit ce que Sylvestre à a répondre aux paroles vraies.
Ah les gens de droite ! Vous êtes toujours des curiosités : pour vous situer dans l'existence d'abord vous pensez à vous- même et seulement ensuite vous tolérez l'existence du monde autour de vous petit à petit, alors que nous gens de gauche, nous observons d'abord le monde avant d'y voir la place qu'occupe notre petite pomme. Et cette différence là rien n'y fait, vous ne la saisirez jamais. C'est bien là notre richesse,
Et cette distance qui nous sépare : celui ou celle qui se pose des questions de celui ou celle-ci qui ne s'en pose jamais.
C'est si simple en vrai.
Pfff...
Et si l'entreprise dans sa structure actuelle vivait ses dernières heures, et si la façon que nous concevons la production et les échanges vivaient également ses dernières heures. Comme le dit le philosophe Michel Serres lorsque change le couple support/message tout change, le droit, la politique, l'éducation, la science, l'économie, le rapport aux être et aux choses. Nous sommes arrivés à ce moment là car depuis une vingtaine d'années avec l'informatisation des bourses mondiales et de leurs interconnexions tout a été bouleversé. Pour que nous retrouvions des capacités d'action ne faudrait t'il pas armer les peuples des mêmes armes que les puissants de ce monde en leurs offrant les connexions cellulaires numériques à très haut débit pour que chacun comme un David avec sa fronde numérique terrasse le Goliath économique et le décapite du même coup. Le dure ne dur pas, seul le doux dure nous dit le philosophe, en offrant les moyens numériques à chacun d'échanger le doux (textes, sons, images et vidéos) partout, en tout lieu et à tout moment nous pourrons peut être changer le cours des choses. Celui qui détient le savoir détient le pouvoir, si nous distribuons à chacun le savoir, le pouvoir se diluera du même coup et peut être qu'une nouvelle démocratie naîtra de cette métamorphose, peut être, peut être...
Je suis complètement d'accord avec G.Lauret mais peut être sommes nous en avance d'un siècle... ou pas!
Il y a encore beaucoup de rivalités partisanes (pourtant notre leader est clair) et d'ègo très forts mais bon nous pouvons toujours espérer le mieux en ouvrant nos portes. A te lire.
@marechal et ActuAlex
Je dis "j'ai peur pour mes peuples" : mes peuples sont tous les peuples de tous les territoires et, présentement je songe aux Libyens mais pas seulement. Mais on ne se refait pas ! J'ai d'abord peur pour moi-même et pour mon "engeance" ! Tant il est vrai que nous sommes, avant tout, des animaux. La planète ne se plaindra pas de ce point de vue et il (ce point de vue) m'importe beaucoup.
La loi du capital, celle de la lutte de classe où c'est lui (le capital lorsqu'il s'oppose au travail) qui gagne ne me convient pas. Il convient de moins en moins au monde entier. Et, in fine, je pense (et j'en suis persuadée) que la planète, disons la "Nature" si vous voulez, ne gagnera pas dans le système du capital, dont la nature est, par essence, destructrice.
La quête de l'humain (et donc du "social"), seule, me semble-t-il, nous tirera du marasme.
Mais il reste que j'ai peur.
Car nous b'avons qu'une seule vie. Mon arrière grand-père (qui croyait au communisme sur terre suite à la "Grande guerre" et ce qu'il en avait chié ne jurait que par le "communisme sur terre". Il est mort en 1945 sans voir l'avenir radieux du "communisme". Et en se joignant à la cause de la collaboration, cet ouvrier maçon, si déçu de la grande histoire qui l'avait envoyé au front 4 années alors qu'il avait 30 ans !
Qu'entendait-il par là ? J'en sais rien.
Par contre, je ne laisserai pas fouler au pieds ce que mes ancêtres avaient gagné pour moi et ma descendance. Et lorsque j'évoque mes "désirs de violence", sachez qu'ils sont bien réels !
Si j'ai bien lu l'exemple grec, à trois reprises dont celle-ci qui n'est pas achevée, la Grèce a connu les affres de l'étau spéculatif. Le peuple grec s'en est sorti les deux premières fois, mais au prix de deux dictatures et, parmi les autres Peuples, d'une guerre mondiale.
J'ignore si l'approfondissemnt de la "crise" d'adaptation actuelle peut nous conduire vers les mêmes extrémités violentes.
En leur temps, le Brésil et l'Argentine, si je n'en n'oublie pas, ont dévalorisé les créances que d'autres possédaient sur leurs économies. Grand bien leur en est venu.
J'ai lu récemment une citation (source oubliée) de je ne sais plus quel ministre de je ne sais plus quel roi au sujet des dettes de son monarque (et du royaume) qu'il lui plaisait de ne plus reconnaître, au grand dam des spéculateurs, les seuls à s'être vraiment trouvés ruinés. Il avait préféré cela à la ruine et au désespoir de son peuple.
Voici une méthode régalienne, en temps de République, qui me convient parfaitement!
Ce qui nous manque c'est en 1, la volonté politique pour ce faire et en 2 les instruments techniques appropriés.
J'approuve entièrement le commentateur qui évoque la nécessité de diffuser l'instruction et le savoir le plus largement possible et en très grande vitesse.
Cela rejoint parfaitement le Rapport sur l'Instruction présenté par Condorcet à la Convention. on trouve ce texte aisément. Sa lecture en vaut la peine.
JL.Mélenchon: comment briser le mur du silence et de l'ignorance dans le déballage actuel face à l'opinion?
Plutôt qu'un plan d'austérité qui fera surtout souffrir les plus modestes d'entre nous, je pense que:
* Il faudrait que les revenus du travail soient moins taxés que ceux du capital car seul le travail peut garantir la relance de l'économie.
* De plus, je ne vois pas pourquoi les plus values immobilières des résidences principales seraient exonérées d'impôts alors que le travail ne bénéficie pas de tels avantages. Aussi, il faudrait imposer toutes les plus values sans distinction mais en tenant compte malgré tout de l'inflation. Ainsi, cette argent pourrait être utilisé pour aider ceux dans le besoin.
* Enfin, je ne comprends pas comment on peut taxer les sodas (essentiellement consommés par les plus modestes) sous prétexte d'alléger les dépenses de santé en luttant contre l'obésité sans pour autant faire en sorte de baisser les prix des fruits et légumes, nécessaire à une bonne alimentation mais qui sont désormais hors de prix. Si l'alimentation était plus saine et variée, la santé serait d'autant meilleure et les frais moins importants.
D'accord ou pas ?
Si oui, feras-tu entre autres ces propositions ?
Au sujet de la fiction dite "règle d'or". L'arnaque est lexicale: le mot "or" évoque le nec plus ultra de la valeur en toute chose. L'utiliser est marquer d'un sceau de perfection toute mesure, tout propos, toute action. Essayez. Le ballon d'or, la règle d'or appliquée à l'architecture etc.
Il parait que 60% de Français interrogés par sondage, je le suppose, sont d'accord avec cette fameuse "règle d'or" appliquée au budget national. C'est qu'ils sont éblouis par la connotation poétique du concept, l'arnaque que j'évoque plus haut. Et parallèlement, ils ont en tête l'idée de bonne gestion des ressources de leur ménage personnel. Ce qui exige d'eux (de nous tous) une bonne dose d'héroisme quotidien. Les efforts et les sacrifices permanents qu'on nous ressert épisodiquement, comme si nous n'y étions pas astreints chaque jour depuis toujours.
Il est indispensable de démythifier l'économie spéculative et son agent électoral multiforme (le gang Sarko-DSK pas totalement mis hors jeu à ce sujet-Hollande-Aubry-Royal-Bayrou et tous les autres).
Deux grands thèmes d'instruction me semblent prioritaires à étudier : le mécanisme de la création monétaire et celui de la circulation de la dite monnaie sous toutes ses formes.
Quels sont les flux financiers et en gros, comment la richesse concrète produite est aspirée vers la bulle spéculative d'où elle ne redescend plus.
S'il y a dette d'état, il est légitime de contraindre le redémarrage de la circulation de monnaie réelle en démonétisant les dites dettes et en affectant leur contre-valeur en flux vers les peuples et leurs vie quotidienne, notamment par l'investissement productif (santé, éducation, irrigation, adduction, recherche, protection de l'environnement etc.).
@thierryjay93
mais de créer les conditions d’un retour à une croissance durable dans le cadre d’une bifurcation écologiste
Non, non et non, il ne faut pas rechercher une «croissance durable», qui est contraire à l'idée même d'une politique écologiste. À court terme on peut chercher à relancer la croissance histoire de «stabiliser» la situation économique, mais sur le long terme il faudra bien se débarrasser de cette foutue dépendance à l'illusion d'une croissance infinie. Ce dont, fort heureusement, JLM lui-même est conscient si on en juge par son entretien avec le Sarkophage.
Les Français demandent simplement que les riches payent autant d'impôts que les pauvres, car si on y regarde de plus près, les pauvres paient bien plus, proportionnellement, que les riches.
Camille Landais, Thomas Piketty et Emmanuel Saez, ces économistes réputés, expliquent en détail ce curieux paradoxe dans leur récent livre « pour une révolution fiscale »(éditions du seuil) : 50% des Français les plus modestes, ayant des salaires situés entre 1000 et 2 200 euros subissent un prélèvement moyen de 45%, et plus les ressources s’élèvent, plus ce prélèvement est modeste : il ne dépasse guère 35% pour les 0,1% de Français les plus riches.
Quant au plan d'austérité déroulé par Fillon, là vraiment ils nous prennent pour des quiches :
- l'augmentation de la taxe sur les sodas, ayant soit disant des vertus diététiques (lutte contre le diabète). Un nutritionniste s'exprimait à la radio en expliquant que les jus de fruit (non concernés par cette augmentation) étaient encore plus sucrés que les dits sodas. Disons que les pauvres boivent davantage de sodas (moins onéreux) et on voit là quelle couche de la population est visée.
- La modeste taxe imposée aux riches ne représente que 200 millions d’euros, ce qui est ridicule par rapport aux 12 milliards recherchés.
Le gouvernement a donc choisi la taxe, faisant ainsi payer aux plus pauvres, pour éponger une partie des dettes du pays : la taxe sur l’alcool fort devrait rapporter 340 millions d’euros, celle sur le tabac ; 690 millions d’euros, la hausse sur les sodas, 120 millions d’euros, et les parcs à thème seront mis à contribution : bénéfice espéré 90 millions d’euros, soit au total 1 240 000 € !
- Fillon veut aussi raboter les niches fiscales d’un petit 10%, pourquoi ne pas les faire disparaitre ?
71 @ActuAlex
« il n'est pas d'accord avec Mélenchon (en citant 3 thèmes) »
Contrairement à vous, c’est ce qui est drôlement important dans ce papier, je trouve que c’est ce qui donne du poids à ce billet. En effet vous connaissez beaucoup de libéraux qui veulent le partage des richesses, la planification écologique ou la sortie du traité de Lisbonne, Non, et s’il avait été d’accord avec ça, aurait-on pu le classer comme libéral ? Et pourtant ce sont 3 de nos principaux arguments.
Donc, maintenant, imaginez ceux qui sont d’accord avec ces trois arguments mais qui se disent, sans l’avoir lu ou entendu vraiment JL, qu’il n’est pas crédible, qu’il n’arrivera pas, ou même en voyant les extraits de nos cher ploutocrates que c’est quelqu’un d’inconséquent et bien, ce papier prouve exactement le contraire, qu’il est quelqu’un d’érudit, de raisonné, connaissant ses dossiers … et j’en passe et donc si j’avais voulu convaincre quelqu’un qui doutait de JL mais pas de son programme, je ne m’en serait pas pris autrement.
@ - 95 Pascal-Oberson Gilbert
Vous écrivez " seulement voilà, depuis bientôt 40 ans que la France fait du déficit, quels investissements ont été réalisés ? Quelques uns certes, mais sûrement pas à hauteur des 1 700 milliards cumulés à ce jour. Ce déficit a surtout servi au fonctionnement d’un état beaucoup trop dispendieux."
Bien sur que les investissements ont été faibles, d'ailleurs l'évolution du patrimoine des administrations publiques nous le montre bien ?
Mais vous oubliez qu'il a fallu payer, depuis 1979, plus de 1400 milliards d'euros d'intérêts sur la dette. Les budgets primaires des APu seraient restés sensiblement en équilibre sans cette "obligation".
Une petite allégorie pour commencer la journée !
Je vois ces annonces de politique d'austérité comme un boyau dans une grotte.
Au départ nous sommes tous debout, puis courbés, puis à genoux, enfin nous allons ramper dans la boue mais au bout de ce boyau : il y aura peu être une salle des merveilles qui débouchera sur une sortie à l'air libre !
Bref, je me dis qu'au plus ils en rajoutent et au plus ils décideront les indécis.
Comme le PS a l'air de vouloir les suivre d'assez prêt : c'est une chance pour la vraie Gauche.
Il faut nous faire entendre encore plus maintenant que la dernière ligne droite est en vue !
Les mutuelles ne tarderont pas à augmenter leurs tarifs déjà prohibitifs.
La soi disant crise de la dette : c'est peu être notre chance !
@tous et aux spécialistes de l'impot sur le revenu
Discussion en lisant l'huma ce matin entre électeurs FdG au sujet de la proposition :
"création de 14 tranches avec la dernière à 100% pour les revenus annuels supérieurs à 360 000 ou reformulé par Jean-Luc Mélenchon "au dessus de 360000 : on prend tout""
- mon interlocuteur : je ne comprends pas, on leur prend tout, ils leur restent combien?
- moi : je ne sais pas mais c'est sur on leur prend pas tout, seulement tout ce qui est au dessus de 360 000 pour le reste... je ne sais pas combien ils leur restent.et donc sur ces 360 000 quel est le pourcentage global sur lequel ils sont taxés. je ressorts l'argumentaire sur les 90% de Roosevelt mais rien n'y fait je ne suis pas convaincant et convaincu.
Je pense :
1° que la formule on prend tout est très problématique
2° taxation à 100% au dessus de 360000 doit être accompagné d'un il leur restera X euros pour un célibataire quand même à ce petit malheureux !
SVP Quelqu'un peut-il me dire au final pour un célibataire gagnant 400 000 euros annuels combien le fisc lui prendrait si le FdG gouvernait ? Avec une explication sur les différentes tranches je ne suis pas contre non plus.
Merci.
Le journal bien connu pour être bolchévique "le Figaro" titre La très inquiétante remontée du chômage en juillet, je sais, je suis maso pour lire ce torchon numérique mais j'aime bien y déceler les contradictions à la ligne politique qu'il défend.
En effet c'est inquiétant, surtout en Juillet, période estivale où généralement les "heureux" vacanciers sont remplacés par des jeunes en quête de petits boulots. Or, on apprend que cette catégorie progresse de 1,4 %. On y apprend aussi que les séniors (qui logiquement devraient être en vacances) continuent leur descente aux enfers avec une progression du nombre d'entrants de 15 % sur un an, elle a servi à quoi la réforme des retraites dans ce cas ?
Le plus comique, accrochez vous : Sans s'en servir de paravent, le gouvernement met toutefois en avant la très forte progression de la population active pour expliquer ce renversement de tendance depuis le début de l'année.. Il y aurait donc 53 000 personnes, qui sortent d'on ne sait où, pour envahir le marché du travail, certainement des roms dira Guéant.
Et puis notre cher (très cher) mister Président a stoppé sa recherche de croissance avec les dents pour cause de villégiature estivale, il ne peut pas être partout le bougre.
J'ai la tête qui tourne et des vertiges me font pencher à gauche, dans le réel ! et j'enrage de n'avoir pu partir au remue-méninges mais ce que ces maux m'inspirent comme réflexion c'est que l'accès à la politique fut révélé par la crédibilité du discours de Jean-Luc Mélenchon et que désormais c'est une déferlante de prises de conscience successives sur un nombre croissant de sujets passionnants que j'ai retrouvés dans le programme du Remue-Méninges comme par enchantement, de quoi en avoir le tournis pour y puiser "de l'énergie, du courage, de l'imagination et de l'ouverture d'esprit". Ces mots traduisent l'effet R.M, et aussi ce qui se réalise sur ce Blog.
@ 120 - Maréchal -
La question n'est pas de tirer sottement sur les socialistes, mais de bien faire la différence entre le Front de Gauche, et le parti socialiste; nous n'allons pas nous conduire comme les candidats à la candidature qui veulent se distinguer les uns des autres, en adorant à l'unanimité le même projet.
Si nous, nous ne disons pas clairement ce qui nous sépare des candidats "des marchés", parce que tout de même, Martine Aubry avait préparé la candidature de Dominique Stauss Kahn; aujourd'hui elle souhaite le remplacer...François Hollande aussi, ce n'est pas cette gauche la qui nous sortira de la crise que nous subissons, ce n'est pas la fille de Jacques Delors qui combattra le néolibéralisme installé par son père; ce n'est pas Le premier secrétaire pendant onze années du parti socialiste, qui nous a fait perdre les élections de 2002, et celle de 2007, en duo avec sa concubine, Ségolène Royal.
Il existe une constante dans notre vie politique, depuis plus de deux décennies la droite met à mal les comptes de la République, la gauche socialiste vient au pouvoir et répart les dégâts. de ce fait elle oublie par qui, et pourquoi elle a été élue, et est, systématiquement battue à l'élection suivante. Le parti socialiste a été le meilleur défenseur du capitalisme, sous toutes ses formes, alors qu'il prétendait le combattre. Point.
Ils écrivent bien, leur projet est toujours d'une haute tenue, voir encore dernièrement la lettre de Martine Aubry. Mais quand l'on pose pour principe que, il n'y aura, " pas d'augmentation de salaire si la croissance n'augmente pas" dixit Aubry Martine, l'on signifie aux personnes qui vous écoutent, ou qui vous lisent, que l'on a rien compris à la crise...ou que l'on défend autre chose que ce que l'on prétend.
Bonjour à tous,
Jean Luc Mélenchon hier sur France Inter, a 18h jeudi soir :
http://www.franceinter.fr/reecouter-diffusions/637
Interessé par la vidéo de JL Mélenchon au JT de la Nuit en tout cas...
++
Nous vivons le stratégie du choc voulue par nos gouvernants, la peur s'insinue dans nos têtes pour inhiber toute volonté d'action de notre part. Lisez le bon livre de Bertrand Rothé et Gérard Mordillat "il n'y a pas d'alternative" trente ans de propagande économique et vous aurez tout compris. Nos gouvernants nous poussent vers une récession savamment organisée afin de démontrer que ce qui reste de services publiques est un frein au redressement des économies. La guerre est aussi une solution pour eux, il n'y a pas d'alternative à la guerre du golfe(George Bush). Les financiers veulent s'emparer des ressources publiques pour s'enrichir toujours plus, surtout que maintenant il n'y a plus honte d'être riche. Mais, il faut garder en tête que la bataille de la redistribution de la richesse ne peut pas se faire sans une remise en cause de la croissance, la croissance durable avec planification écologique, c'est de la démagogie de congrès. Nous devons quitter un imaginaire actuel fait de consommation dans le but inconscient de conjurer notre peur de mourir pour un autre imaginaire qui reste à construire. Il y a beaucoup de jeunes et d'initiatives alternatives qui méritent attention. Il ne faut pas attendre la grande révolution qui fera table rase,trop décevant, je crois plus aux initiatives individuelles qui feront tâche d'huile.Nous devons être plus critique, plus autonomes, nous devons admettre tel Socrate que nous ne savons rien, mais que nous sommes attentifs et prêt à poser des questions et que nous ne nous laisserons pas faire.
@ Lionel Mutzenberg
Cela a déjà été débattu ici, je suis de ceux qui pense que ce parti n'a de socialiste que le nom.
Tu dis
il n'y aura, " pas d'augmentation de salaire si la croissance n'augmente pas" dixit Aubry Martine, l'on signifie aux personnes qui vous écoutent, ou qui vous lisent, que l'on a rien compris à la crise... ou que l'on défend autre chose que ce que l'on prétend.
Et j'ai peut-être mal compris ton propos, mais il me semble bien que tu es d'accord avec moi.
En clair, la plupart des gens qui votent Ps sont pris au piège par le vote utile,(c'est ce que je constate sur le terrain) en ce sens ils sont presque autant endormi que les abstentionnistes et se sentent plus sages que nous, plus réaliste. Et en brandissant notre révolution citoyenne ils nous prennent soit pour des idéalistes, soit pour des violents. Je trouve cela stupide de leur part surtout au regard des événements actuels: (la régle d'or, la crise,la dette etc...)
@ Lyendith – 115
Je crains que nous soyons en accord total.
Le concept de croissance durable ne signifie pas la croissance infinie (et productiviste, consumériste qui s’y rattache) mais une croissance fondée sur le bien-être collectif.
Par exemple, on reconsidère les concentrations urbaines en y développant partout des éco quartiers, ce qui a pour conséquences la destruction – reconstruction de l’habitat, des lieux de vie, des espaces verts, le retour à des emplois de proximité, la lutte contre toutes les formes de gaspillages au profit de biens non énergétivores, de qualité, et biodégradables.
Par cet exemple, on créé les conditions d’une société en harmonie avec la nature, tout en permettant à tous d’exercer des activités socialement, collectivement utiles.
C’est une autre forme de croissance, non pas celle du PIB, bien que cela ne soit pas contradictoire, mais celle liée à l’IDH (Indice de Développement Humain).
C’est cela la croissance durable.
Au sujet de l'augmentation du chômage des jeunes, il faut considérer qu'il y a aussi les emplois proposés qui ne sont jamais pourvus. J'écoutais Bourdin ce matin et un auditeur nous faisait part du fait qu'il recherchait des gens pour ramasser des pommes et résultat des courses, il ne trouve personne. Selon d'autres témoignages, il serait davantage question de gens d'un certain âge qui se présenteraient à des propositions d'emplois, pas des jeunes ! Donc au vu de ces exemples, on ne trouverait pas de jeunes décidés à se faire un peu d'argent de poche (durant les mois d'été), ne serait-ce que pour aller ramasser des pommes... il faut aussi admettre que les mentalités ont changé, indépendamment de la crise actuelle.
@ 122 Jean Jolly dit:
Le plus comique, accrochez vous : Sans s'en servir de paravent, le gouvernement met toutefois en avant la très forte progression de la population active pour expliquer ce renversement de tendance depuis le début de l'année.. Il y aurait donc 53 000 personnes, qui sortent d'on ne sait où, pour envahir le marché du travail, certainement des roms dira Guéant.
Mais non grand couillon, ce sont les exilés fiscaux qui rentrent en France en masse pour venir aider leurs 16 copains à sauver la mère patrie, comme ils n'ont pas de boulot, ils s'incrivent au chômage pour pas perdre les avantages sociaux.
@ marechal.
Un petit clin d'œil pour le Parti Socialiste, nous sommes de plus en plus nombreux pour dénoncer que ce parti n'a plus rien de socialiste. Mais si l'on y réfléchi bien, c'est bel et bien un parti socialiste sauf que depuis plusieurs années il ne font du social que pour les nantis. D'ailleurs, Terra-Nova, avait clairement annoncé que les classes populaires n'étaient plus leur priorité en tant que réservoir électoral. Le hic, c'est que les français continuent de penser que c'est un parti de gauche, embrouillés qu'ils sont par cette appellation de "Parti Socialiste", qui, forcément fait remonter à la mémoire les grands moments de luttes et de victoires issus de ce parti.
Si ce parti était honnête, il devrait désormais s'appeler PSPR, Parti Socialiste Pour les Nantis.
Je ne partage pas le point de vue des quelques intervenants qui considèrent que les mesures annoncées par Fillon ne constituent pas une politique d'austérité. Il s'agirait de "mesurettes" anodines bien moins dures que celles que connait la Grèce.
C'est ne pas comprendre le dogme ultra libéral, ses pompes et ses oeuvres. Le pouvoir sarkoziste, comme le PS, est tout entier au service de la pensée unique, alias TINA. Ce système engendre une économie déflationniste et de récession, qui n'est pas conjoncturelle, mais structurelle, puisqu'elle a été inventée pour ça : la ceinture pour les peuples, la grande java pour 1% de l'Humanité (en comptant large !).
L'austérité est le but de guerre de l'oligarchie, qui dispose de deux stratégies : laisser filer les choses, comme en Grèce, et punir les peuples ensuite, grâce au grand inquisiteur FMI. Ou bien, comme l'Irlande, se saigner par avance et appliquer de soi même le dogme dans toute sa rigueur. Dans les deux cas les résultats sont catastrophiques, car les pays entament une dégringolade sans fin vers toujours plus d'austérité qui s'auto entretient et augmente sans cesse.
La stratégie de la France qui est celle de l'Irlande est vouée à l'échec. Dans un pays qui compte 8 millions de pauvres et 4,5 millions de chômeurs, les mesures de Fillion sont catastrophiques, car elles veulent dire aux marchés : voyez je continue sur la "bonne voie". L'austérité est déjà là et Fillion l'entretient (cf ce qui se passe dans les hôpitaux, l'éducation, les services publics où la situation d'austérité devient insupportable).
Une chose est risible : Fillon a dit du PS qu'il était incompétent, or ce parti est un chaud partisan de l'austérité. Bel aveu d'incompétence de l'arroseur arrosé !
@ Cronos
Tu as raison, je n'avais pas pensé à cette hypothèse.
Mais a quoi sert la droite ? tout le monde en a ras le bol de cette droite, et de leurs gouvernements qui a chaque fois au pouvoir, détruisent l'économie de la France (a savoir le FN ce sera pas mieux) et font payer au peuple leurs erreurs, bien sur en expliquant bien que c'est a lui (le peuple) de faire des efforts. Le seul GVT qui a fait du bon boulot, c'est celui de jospin, et pourtant il ne s'est pas attaqué aux riches, mais il a réussi, a remettre les comptes de la Sécurité sociale excédentaires, puis créé 1 million d'emplois, une croissance au beau fixe 4 a 5 %.
Alors en 2012 je voterai Le front de gauche, et il y aura un gouvernement socialo communiste, qui sera plus rouge que rose.
Pourquoi les "gens" pensent et croient que le PS est toujours à gauche et en est le seul représentant, parce que l'on leur répète à longueur de journée à la radio, à la télé et dans les journaux (la médiacratie fait bien son boulot de sape à notre endroit), quand elle parle de la gauche (la médiacratie = la propagande de l'oligarchie) c'est exclusivement au PS que les "gens" pensent, cela s'appelle de l'endoctrinement ou du lavage de cerveau. Le socialisme est tombé bien bas dans ses valeurs et ceci partout en Europe, pourquoi n'abandonnerions nous pas ce terme galvaudé au profit de l'humanisme social, même que social soit encore de trop, car in fine, il s'agit bien de remettre l'homme au centre des préoccupations et des valeurs, non ?
Et bien voilà, c'est fait, ils viennent d'annoncer leur plan, on efface tout et on recommence, aux mêmes maux les mêmes remèdes, toujours les mêmes qui vont trinquer, toujours les mêmes qui vont être épargnés, comme toujours c'est le mauvais choix qui a été fait, inutile, dangereux, contraire au bon sens et dans quelques semaines on sera encore plus au fond du trou, vivement "qu'ils s'en aillent tous".
132 @Jean Jolly
« D'ailleurs, Terra-Nova, avait clairement annoncé que les classes populaires n'étaient plus leur priorité en tant que réservoir électoral »
Quand je t’ai lu, je voulais te parler de ce que j’ai entendu au sujet d’une autre invention de ces chers socialistes Terra Nova favorable à une augmentation des inscription concernant les droits d’inscription à l’université et avant, je suis allé faire un tour sur le site du PCF et voilà ce qui dit : « Terra Nova, propose d'augmenter les droits d'inscription à l'université : "un triplement des droits d'inscription en licence et un quadruplement en master et en doctorat sur cinq ans". »
Elle est pas belle la vie au pays social-démocrate.
@ Jean-Louis.
Dans un sens ils n'ont pas tout à fait tort ceux qui pensent que les mesures annoncées par François Fillon ne sont pas tellement austères (tout est relatif) venant d'un gouvernement dictatorial, et il est facile d'en deviner la raison, je m'en explique.
L'UMP et le PS nous bassinent, via la médiacratie aux ordres de l'oligarchie, que la situation "gravissime" de la dette nécessite un très gros effort, nous savons ici que c'est une immense fumisterie pour tondre le duvet qu'il nous reste sur la peau. Nous sommes en période pré-électorale pour deux élections majeures, ils y vont donc "piano" et pondent des mesurettes pour faire croire qu'ils continuent de travailler sérieusement pour le bien du pays et beaucoup de français vont le croire, c'est toute la finesse digne de Machiavel.
Les nantis préfèreraient voir gagner l'UMP l'année prochaine mais ils se contenteraient volontiers du PS et pourquoi pas du FN. En toute logique cela annonce des mesures draconiennes à venir qui vont faire passer celles présentes pour du social en comparaison.
Si le Front de Gauche ne sort pas victorieux en 2012, j'entrevois une guerre civile d'ici peu mais je suis confiant en repensant à 2005 surtout que le peuple français est tellement imprévisible.
@tous
Je n'ai pas de réponse même approximative à mon post 121. De deux choses l'une, soit personne ne sait y répondre et dans ce cas, je dois attendre que quequ'un ayant plus de compétences que moi dans ce domaine se connecte et y réponde soit celle-ci indiffère ce qui me paraît regrettable : n'étant pas totalement stupide je pense ne pas être seul dans mon cas et mon interlocuteur de ce matin non plus, de plus cette mesure pas seulement symbolique d'ailleurs fera sans doute partie des propositions "phare" du programme partagé et si de simples citoyens convaincus comme moi ne peuvent l'expliquer à des esprits plus chagrins envers nos propositons c'est regrettable.
Réponse à citoyenne 21
chère amie, les pommes... certains y sont allés et c'est très dur et très mal payé, les jeunes ont besoin de vrais salaires et en ont marre de travailler comme des sous-hommes ou femmes, ça s'appelle de l'exploitation, il faut que ça change vraiment, pour ma part je souhaite que le Front de Gauche élargi agisse plus à la base.
Dans mon département rien ne bouge, il va falloir être nombreux à résister aux mesures de F.Fillon, protester, manifester pour regagner la confiance des salariés qui désespèrent et des retraités qui regardent "marine".
Courage à toute l'équipe du Parti de gauche. nine 72
@Nine72(139) :
Je comprends parfaitement que toute personne qui a fait tout ce qu'il faut dans sa vie pour ne pas avoir à exécuter de tâches pénibles, puisse occuper un poste pour lequel il s'est battu et être payé décemment en conséquence, quel que soit le niveau (de l'ouvrier spécialisé au cadre sup). Ces cueillettes de pommes, j'imagine que c'est dur comme les vendanges mais il est des jeunes (pas tous) qui préfèrent glander tout l'été, à faire la fête 7 jours sur 7, fumer des pétards et se prendre des cuites à répétition, logés nourris par papa maman, que de bosser au moins un mois pour se faire un peu de thune. Et ça il faut le dire aussi ! Aujourd'hui la mentalité de beaucoup c'est "j'attends que tout me tombe tout cuit dans le bec" et point barre. Désolée mais quand vraiment on a rien voulu faire à l'école pour s'en sortir par la grande porte et qu'en plus on ne daigne même pas faire quelques petits boulots, ne serait-ce que pour se prouver qu'on peut y arriver tout de même, je ne trouve pas cette attitude très positive ni très génératrice de répercussions favorables dans le futur. Et je vous assure Nine que ces jeunes ne se sentent pas le moins du monde concernés par les problèmes actuels, ils sont complètement à l'ouest. Pas tous encore une fois. J'en vois au contraire de courageux, caissiers et caissières des grandes surfaces pour se payer leurs études. Ceux là ils ne glandent pas et ce serait dommage et profondément injuste qu'ils ne trouvent pas de boulot à la fin de leurs études, effectivement ! Les autres désolée, ceux qui sont partisans du moindre effort, ils se contenteront de leur RSA quand ils seront en âge de le toucher et basta et moi je préfère les teigneux aux lymphatiques....
Les « faux-monnayeurs » sont camouflés en dirigeant du Capitalisme : il faut donc les arrêter et les jeter en prison !
Comme au bonneteau, les mains s’agitent, le verbe est haut, il faut distraire le chaland pour lui faire les poches et augmenter la recette.
Orienter les débats sur les déficits et la « dette » est un calcul politique qui nourrit un climat de peur, de crainte et d’angoisse. Se précipiter sur l’or n’est que le reflet des incertitudes.
Entre la règle du veau d’Or du Sarko ou la règle de l’humain d’abord : il faut choisir !
bonjour
Soyons honnêtes ! Il n'y a pas que Fillon à monter dans le bateau de Papandréou !
Le PS suit de près notre premier ministre de circonstance et surtout d'inconsistance.
Martine Aubry du PS dit "L'ambition c'est d'être l'architecte d'un nouveau système"
A bon ! moi qui croyait que le PS avait voté oui au projet de constitution libérale de l'Europe, elle qui félicitait Mme Lagarde pour son arrivée au FMI. Cette même responsable qui participe depuis longtemps à la mise en place du contrôle des banques et assurances sur nos parlements. Cette même Martine Aubry qui était presque à soutenir le plan retraite du gouvernement Fillon.
La nouvelle architecture ne passe plus par des formules électorales de circonstance, mais par un programme rigoureux et annoncé. Or, le programme PS se limite au découpage des fauteuils et des places !
Votez massivement pour le front de gauche est la seule alternative crédible ! Le reste n'est que posture et discours.
De toute façon autant être clair tout de suite !Je combattrais le PS que je tiens co-responsable des reculades sociales de ses dernières années avec l'UMP.
cordialement
138 JM
@tous Je n'ai pas de réponse même approximative à mon post 121. (120)
M’enfin ! 14 tranches d’impôts (ou 10 ou 12) reprend ta feuille d’imposition :
1er tranche de 0 a 10 000 (c’est des exemples, avoir selon vote des lois) imposition 1% = impôts 100
2em tranche de 10 a 20 000 – 2% = impôts 200
3em tranche de 20 000 a 50 000 – 5% = impôts 1 500
J’abrège : 11em tranche de 300 000 a 350 000 – 50 % = impôts 25 000
Dernière tranche de 350 000 a 400 000 – 80% = impôts 40 000
Au dessus 100 %
Ressource 400 000 €. Impôt : 100 + 200 + 1500 + les intermédiaires + 25 000 + 40 000 = a la louche pifomètre 150 000 d’impôts. Reste 250 000 € : 12 = 21000 €/mois x 6.56 = 138 000 ex Francs … ça paye le sel
Précision : Ceci est bien entendu qu’un exemple sur coin de table pour explication de la démarche. On insistera jamais assez pour dire qu’une imposition par tranche jusqu'à 80% ceux-ci ne s’appliquent que sur la dernière tranche.
@ Louis St O.
Tout à fait, cela sent (pue) la magouille pour réserver l'accès à l'éducation à une certaine catégorie socialement aisée. De plus, nous savons que les futurs dirigeants politiques (UMP et PS) se côtoient sur les bancs de l'ENA et de Science-Po sans même savoir de quel bord politique ils envisagent de se projeter, ils laissent le vent de la facilité décider de l'orientation favorable à leur destinée... ça c'est de la conviction pure et dure.
@citoyenne 21
Serait-it possible que vous arrêtiez d'être insultante envers les jeunes et les gens au RSA, s'il vous plaît trés chère Madame "je sais tout" ?
Ca n'est pas la première fois et ça devient pénible de lire vos messages montés contre certains.
Essayez de comprendre les gens, au lieu de mettre des catégories à chaque individu.
Merci.
Nous présiderons tous ensemble, et je le répète: pas les uns contre les autres, ne vous en déplaise!
@ Citoyenne 21
Votre vision de la jeunesse et de la société en général, pardonnez-moi, me semble bien réductive.
Sous prétexte qu'un paysan annonce à la radio qu'il ne trouve pas de ramasseurs de pommes vous pensez que les jeunes sont flemmards et bons à rien ?
Je ne sais pas si vous avez des enfants en âge de travailler mais sachez qu'il n'est pas chose aisée de trouver un job étudiant. Pendant l'été, les propositions sont plus nombreuses et réalisables compte tenu du temps libre accordé pendant les vacances, mais les rémunérations restent dérisoires. Quant à exercer une activité professionnelle en plus de ses études, c'est un privilège qui n'appartient pas à tout le monde : les horaires de travail sont rarement compatibles avec les emplois du temps. Et c'est valable aussi pour les jobs spécifiques aux étudiants tels que les baby-sitting ou les recruteurs de donateurs pour ONG.
Sans vouloir tomber dans le drame, ce n'est pas pour rien si autant de métiers parallèles se développent, tels que la prostitution ou le trafic de drogue. Faire des études, avoir son appartement et avoir un emploi relève du défi, surtout en région parisienne : c'est impossible d'avoir une telle situation en vivant dans plus de 10m2 si l'on ne reçoit pas d'aide de ses parents. Même avec les avantages de la CAF, les logements les moins chers en région parisienne sont des chambres de bonne minuscules louées à près de 400euros par mois (réductible selon les aides de la CAF, mais jamais plus de 200euros).
La vie est devenue difficile pour tout le monde, et d'autant plus pour les étudiants qui oui, en effet, sont bien contents de pouvoir fumer des pétards et boire de l'alcool. Malheureusement le cannabis est interdit donc cher et mauvais, et l'alcool ne peut être consommé...
@beber49
Merci pour le lien.
Pourquoi le journaliste ne cesse de dire "remue ménage" au lieu de "remue méninge" ?
Je n'ai pas trouvé d'espace sur France Inter pour y laisser un commentaire d'observation.
@ JM
Pour répondre à ta question (120), il faudrait connaître précisément le nouveau barême d'imposition proposé par le Front de Gauche. J'avoue que je l'ignore. Attendons la sortie du programme chiffré. Patience, c'est pour bientôt !
Ce que je sais c'est qu'il existe actuellement quatre tranches d'imposition. De mémoire : 5%, 14%, 30%...et 41% pour la partie supérieure à 77 000 euros. Le Front de Gauche propose d'augmenter le nombre de tranches pour instaurer plus de progressivité et de taxer les tra&nches les plus hautes à 50,60,70,80,90 %..et 100% pour la tranche supérieure à 360 000 euros.
Quant à la question qui a l'air de tant te turlupiner, toi et ton copain : combien d'impôt payera un célibataire qui gagne 400 000 euros ? je te répondrai donc comme Fernand Raynaud : "Une certaine somme !" En tout cas beaucoup, beaucoup plus que ce qu'il paye actuellement, ce qui n'est que justice (fiscale) !
Et pour reprendre ta question : "combien lui restera-t-il ?" Réponse : largement de quoi (bien) vivre, rassure-toi.
Peut-être un expert du PG poura-t-il te faire le calcul exact, puisque tu as l'air d'y tenir.
Est-ce si important ?
Tu en connais beaucoup des qui gagnent ça ?
je n'ai rien à ajouter sur toutes les analyses de la politique intérieure de la France et j'en partage évidemment les conclusions négatives.
Je suis étonnée, inquiète du silence(à ma connaissance) du Front de gauche et de J. L. Mélenchon sur l'intervention et le rôle de la France en Libye.
Ne sommes nous pas coupable d’ingérence ? Les média, de mensonges, au mieux, par omission ? Pire,le gouvernement français n'est il pas complice de massacre de civils, femmes et enfants ?
En cette période de crise, l’intérêt en fait, n'est il pas le pétrole? N'est ce pas au peuple Libyen, lui même, de se déterminer?
J'attends avec impatience, comme d'autres personnes autour de moi, une analyse et prise de position (comme il sait le faire) de J.L. Mélenchon.
Qu'en est il de la manifestation du 3/09/11 à Paris ?
Pourquoi pas une pétition, comme celle des Belges, en direction des élus et du gouvernement français pour que cesse cette intervention militaire qui tue et qui doit coûter cher en terme de budget, alors que l'on ferme dans le même temps des classes dans les écoles !
Avec mes remerciements pour une réponse et toutes mes excuses si j'ai laissé passer une analyse ou une prise de position quelque part.
140 citoyenne21
Ben dit-don ! ça dérape sérieux là ! Et tu es étonnée du peu d’engagement d’une majorité de la population ? Mais ‘’ils’’ ont a peu de chose prés ce type de discourt et pour les moins pire "’vote utile".
Si tu veux vraiment convaincre FdG il va falloir sérieusement réviser les bases type « lutte des classes » même remises a jour, et les mécanismes de « la servitude volontaire ».
Bon courage et amicalement tout de même.
@137 Jean Jolly
Je comprends ton point de vue, qui n'est pas incompatible mais complémentaire avec le mien. Ce que je voulais dire c'est que le gouvernement pratique déjà, depuis des années, une politique très dure d'austérité pour la grande majorité du peuple et que les mesures présentes de Fillon, savamment dosées certes (élections obligent), n'en signifient pas moins qu'il entend poursuivre dans cette voie, alors qu'il faudrait, comme le propose le Front de Gauche, faire exactement le contraire en relançant l'économie par la justice sociale.
Son message pour les marchés consiste à dire : "Rassurez vous, j'enfonce le clou, je ne faiblirai pas ". C'est cette consolidation cynique de l'austérité existante qui est lamentable.
Par contre et là je te rejoins tout à fait, si la droite gagne les élections, la situation ayant empiré, les tours de vis seront encore plus dramatiques, puisqu'ils ne savent faire que ça.
J'ajouterais en complément de mon message précédent, que cette adoration des marchés par la plupart des politiciens, n'est pas seulement une crétinerie économique évidente, mais au plan politique une forfaiture. Donner une priorité absolue à une poignée de spéculateurs dénués de toute légitimité, et considérer "pour du beurre" le peuple souverain, relève de la haute trahison.