25août 11

Remue méninges, Fillon, Hollande, la Grèce maintenant et en 1930, Trichet le gribouille

Fillon monte dans le bateau de Papandréou.

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Je viens à mon clavier, pour quelques instants, avant de faire ma valise pour le « Remue méninge  à gauche » qui va se tenir à Grenoble cette fin de semaine. Fillon vient de faire ses annonces. Atterrant contre sens économique ! La posologie qu’il annonce a déjà fait ses preuves de nocivité totale. Je reviens donc aussi sur l’aggravation de  la situation de la Grèce, cette vitrine du Coup d’Etat Financier qui déroule ses anneaux dans toute l’Europe sous prétexte de « garder la confiance des investisseurs et des marchés » comme l’a dit François Fillon.

Un mot du « Remue méninges » de Grenoble d’abord. Je précise que cette manifestation se tient sous la houlette d’un comité d’organisation qui rassemble des journaux, des blogs, des personnalités et des responsables de toutes les composantes du Front de Gauche. C’est une première. C’est la première « université d’été », pour utiliser une dernière fois ce mot fourre tout de la politique d’appareil, qui soit commune aux composante de notre Front et de la mouvance culturelle dans laquelle il prend place. J’espère qu’elle fasse école et qu’elle devienne un nouveau rendez vous stable pour l’avenir. Ce n’est donc d’aucune façon « l’université d’été du PG », erreur que j’ai pu lire. Le Parti de Gauche, comme la Gauche Unitaire de Christian Piquet, tiennent en effet leurs propres réunions, dans un temps limité, le jeudi et début vendredi, sur place, tandis que le PCF organise son temps propre juste à côté en Haute Savoie. La FASE, co-organisatrice du Remue méninge, tiendra ses propres rencontres à la fin du mois, à Tremblay. J’espère n’avoir oublié personne, ce qui se pourrait pourtant car, à la vérité, je n’ai pas mis les doigts une seule fois dans la préparation du déroulé qui a commencé il y a plusieurs mois. Le vendredi, le samedi et le dimanche sont donc des temps de mise en commun. Le programme de ces rencontres peut être consulté sur le site ouvert pour cette circonstance.
 
En fait ce rassemblement et les débats prévus ne sont pas marqués par les appartenances au parti de chacune des personnes qui vont passer un moment plus ou moins long sur place. Elles seront deux mille, si j’en crois ce qu’on m’en a dit ce soir quand on m’a présenté le programme de mes activités pendant ces trois jours. Je veux dire que l’on ne vient pas confronter, par principe, les idées du programme de nos partis respectifs. Naturellement cet aspect de la pensée sera présent et nullement dissimulé. Pas de risque, vous le savez bien ! Mais ce qui est surtout attendu ce sont des réflexions et contributions individuelles. D’autant que beaucoup de participants n’ont pas de carte à l’un de nos partis. L’idée est que l’on verra non seulement sans doute du neuf, mais surtout du transversal.

Je veux dire qu’il faudra bien constater ceci : les éventuels clivages traversent toutes nos mouvances et mettent d‘accord les gens de façon différente, selon les sujets. C’est précisément ce que l’on appelle un débat ouvert. Sans autre enjeu que de s’aider à penser clairement et contradictoirement sur des sujets compliqués. Notre remue méninges est donc à mille années lumière de la compétition égotique que va être la série de « grand oral » organisé à la Rochelle par le Parti socialiste en pleine primairite aigüe.  Je ne le dis pas pour me gausser. Juste pour situer l’ambiance attendue et plaider une fois de plus pour le retour au gout des empoignades de vision du monde. Dans notre remue méninges il y a soixante ateliers, amphis et ainsi de suite. Jamais de « plénières solennelles», ni aucune hiérarchie des centres d’intérêt. On traitera du sport, de l’eau, de la précarité, de la gauche européenne, d’internet, d’économie sociale et solidaire et de plein d’autres sujets. De soixante sujets, en fait.  Pour moi, l’enjeu est que nous y puisions de l’énergie et du courage, de l’imagination et de l’ouverture d’esprit. C’est un besoin urgent dans cette période ou la tyrannie du vocabulaire libéral tient les cerveaux en laisse pour mieux menotter les mains. 

La politique d’austérité qui vient d’être décrétée par François Fillon, étrangle le budget de l’état et des collectivités territoriales. C’est un contre sens dramatique. Elle ne peut avoir d’autre résultat que d’approfondir la récession économique qui approchait déjà. Les déficits se creuseront donc. Ce sera le prétexte pour de nouvelles amputations des services publics et de l’Etat. Dans l’immédiat elle va déjà creuser les inégalités entre ceux dont le quotidien dépend des services publics et ceux qui peuvent s’en passer. La méthode de financement de ce plan est à l’image de ses conséquences. Injuste et inégalitaire. Ainsi sur onze milliards de coupes claires qui deviennent définitives, les riches ne donneront que moins de 10 % ! Et encore à titre provisoire, « exceptionnel » dit François Fillon. Les riches ne paient que pour un temps. Et les autres pour toujours. Rien n’est demandé aux banques en dépit des superprofits de près de 21 milliards réalisés l’an passé. Rien n’est demandé aux grands groupes du CAC 40 ! Même à titre « exceptionnel »,  on aurait pu faire mettre la main à la poche à Total qui n’a pas donné un euro au pays l’an passé !  Pour ne citer que cet exemple ! 

En réalité, sous prétexte de dépassement d’un prétendu « seuil de tolérance » sur la dette, la France renonce à sa souveraineté face aux marchés financiers. Quelle  pitié d’entendre Fillon se promettre de « mériter la confiance des marchés et des investisseurs » ! Quelle soumission ! Sous le nom de « règle d’or » nous sommes en réalité victime du coup d’état financier organisé dans tous les pays de l’Union européenne par les libéraux. Après quoi il est écœurant d’entendre les dirigeants socialistes faire assaut d’une rigueur de meilleure qualité, en quelque sorte, que celle de la droite. Résultat : le PS ne veut pas voter la règle d'or de Sarkozy, mais il veut l'appliquer. Lors de son BN du mardi 23 août le PS a adopté à l'unanimité, vous avez bien lu, de Hamon à Valls inclus, un communiqué réclamant "un profond changement de politique budgétaire et fiscale". Très bien. Ambigu à souhait. Mais la suite ne l’est plus du tout sur le sens du message même s’il est emballé dans du papier d’euphémisation. En effet le Parti socialiste exprime son refus « d'une prétendue règle d'or ». Trop dure ? Trop injuste ? Non. Pas du tout.  Seulement parce qu’elle « ne règle rien pour réduire aujourd'hui les déficits puisqu'elle ne s'applique pas au gouvernement actuel, et qui ne porte aucune solution pour l'avenir tant elle est facile à contourner ». Autrement dit le PS ne condamne pas le principe de la « règle d'or » mais le fait qu'elle ne s'applique pas tout de suite et qu'elle ne soit pas assez stricte ! » Lamentable. Les amis du « vote utile » vont se régaler. L’austérité utile ? Votez Papandréou !

Pendant ce temps le martyr de la Grèce s’approfondit. Il illustre l’absurdité des remèdes qui sont infligés à ce malheureux pays. Et il prouve, s’il était besoin, quel danger représente l’application de ces mêmes remèdes aux autres pays. Ou en est-on ? Le déficit de l’Etat grec a encore augmenté. Pourquoi ? Parce que la politique d’austérité a provoqué un recul de l’activité économique. Un recul plus sévère que celui prévu. Si la Grèce avait été envahie et en partie détruite cela ne serait pas pire. Le recul de l’activité, tel que prévu était de 3,8 %. Il sera supérieur à 5 %. Donc les rentrées fiscales ne sont pas au niveau attendu. Voyez : le gouvernement a réduit les dépenses de 992 millions d’euros. Mais les intérêts à verser aux banques ont augmenté de leur côté de 1,3 milliard d’euro. Ce cercle vicieux peut-il s’inverser et quand ? Non, il ne le peut pas. Il n’y a aucun horizon d’amélioration possible. La Grèce est passée d’une dette à 125 % de son PIB à une dette de 160% grâce à sept plans d’austérité !

Au cours de l’été le journal « Le monde » a présenté une analyse montrant que, même en une génération, les Grecs ne pourraient revenir à l’équilibre budgétaire. La démonstration était sévère. En supposant que le budget grec produise un excédent de 6% avant le paiement des intérêts de la dette et cela pendant dix ans, le niveau d’endettement ne serait que stabilisé. Vous avez bien lu. Tout ce que font les Grecs ne sert absolument à rien, ni pour eux ni pour leur pays, ni pour leur futur. Ce que font les Grecs sert juste à permettre que les titres de dette qui sont dans les coffres des banques soient réputés avoir la valeur écrite dessus. Les Grecs souffrent pour garder des joues bien rouges aux bilans des banques. Le plus odieux est que du fait ces taux d’intérêts que la Grèce a du accepter, elle va rembourser plusieurs fois le capital dont elle avait besoin au départ. Elle a demandé de l’aide parce qu’il lui manquait cent. Et du fait de l’aide qui lui est apporté, il lui manque un multiple de ces cent du début. Ceux qui se souviennent de ce dessin animé reconnaitront là l’œuvre des Shadocks. Naturellement tout cela ne tiendra pas. Il n’y a pas de peuple qui puisse accepter de n’avoir aucun horizon d’amélioration de son sort. Sauf sous une dictature. Pour l’instant la contrainte et l’injonction d’obéir sans discuter est maximale. Papandréou se charge de la répercuter sur le terrain. Mais le moment venu cela ne suffira pas. Le peuple s’en mêlera de façon bien plus ample qu’à présent. Qu’il bloque les plans d’austérité et s’écrouleront dans le sillage les banques et les compagnies d’assurance européennes et mondiales qui sont engagées sur cette dette.

Et que fait la banque centrale européenne pendant ce temps ?  Pour ralentir l’incendie, elle achète des titres de dettes « souveraines » sur le second marché. C’est à dire qu’elle soulage les banques de leurs papiers douteux en le payant plein pot au prix où ces banques l’ont libellé en prenant les gouvernements à la gorge. On apprend que le montant de ces achats s’élève à présent à cent milliards d’euros. C'est-à-dire autant que le montant dont aurait besoin la Grèce pour purger la totalité de ses dettes.  Démonstration par l’absurde de la valeur de notre solution. Si la BCE avait prêté dès le début, comme nous ne cessons de le dire, cette somme à la Grèce au taux de 1%, comme elle prête aux banques, elle aurait éteint la spéculation. Mais elle aurait aussi dans son coffre du papier de dette solide au lieu du papier pourri qu’elle achète en ce moment. Elle n’aurait donc pas besoin de courir acheter des titres de dettes italienne ou espagnole pour obtenir que le niveau du taux des prêts à ces pays veuille bien baisser un peu et que ces deux pays ne sombrent pas à leur tour.

Pendant que cette mule de Trichet applique cette politique de gribouille et cajole les banques, la banque fédérale américaine procède tout autrement. Elle achète directement au trésor américain ses titres d’emprunt. 1550 milliards lors du choc de 2008, et 850 milliards en 2010. Et pourtant les Etats Unis sont déjà endettés à mort. Et ils ont mis en circulation une masse de dollars qui a donné des crampes à la planche à billet. Au point qu’ils ne publient plus aucune indication sur cette masse monétaire depuis 2006. Voyons le résultat. Quel est le taux d’intérêt payé pour les titres de dette des USA sur dix ans ? Le plus bas depuis 10 ans. Même pas 2 % ! Voila ce que valent tous les grands discours terrifiant sur la dette selon lesquels sa gestion relèverait des lois de la nature, de la compatibilité pure et parfaite et tutti quanti ! Le pays le plus endetté du monde, dont la dette publique et la dette privée cumulée représente 350 % de son PIB annuel (dix points de plus qu’en 1929) paye les taux d’intérêts les plus bas du monde pour sa dette.  Fermez le ban. Pendant ce temps, la première puissance mondiale, l’union européenne, premier producteur, premier acheteur et vendeur du monde, qui ne doit pas un euros de dette, refuse de prêter à 1% pour un montant égal à 3% de son PIB comme ce fut le cas pour la Grèce. Tondre une telle bande de pleutres doit être un sujet de rigolade permanent chez les traders. Le paiement de la dette souveraine est juste un rapport de force. La mentalité de vieux rentier épuisé du style Trichet fait de l’Europe une proie sans défense. 

 Je boucle cette note en gardant sous le pied bien des choses. Mais l’heure qu’il est ne me permet plus de développer. Avant de finir, je veux revenir sur une lecture à propos de la Grèce. Je sais qu’elle ne lassera pas mes lecteurs tant ce que je veux montrer est saisissant. La Grèce ne découvre pas la situation de poignardée par des agences de notation qu’elle connait aujourd’hui. Non. J’ai lu sous la plume de  Jean-Marc Daniel, professeur à l'ESCP-Europe, le récit d’un moment particulièrement fascinant de l’histoire de ce pays. La copie de cet article du Monde du 5 avril traine sur mon bureau depuis des semaines et des semaines et j’en reporte sans arrêt le résumé qui me permettra de le garder vraiment en mémoire. Dans l'Europe des années 1930, la Grèce a déjà été la victime des agences de notation. Cela parait à peine croyable.  Voici le récit de Jean-Marc Daniel. On en est saisi d’effroi! Ainsi les grands de ce monde savent tous que toute cette manœuvre a déjà été utilisée une fois ! Et ils en connaissent les conséquences !

« En 1930, en effet, le Trésor américain reproche à ces agences de n'avoir pas vu venir les faillites en chaîne des banques et la crise boursière de l'automne 1929. Celles-ci entreprennent de ce fait d'élargir leur champ d'action des entreprises aux Etats. Elles ont toutefois conscience que les dettes internes – celles exprimées dans la monnaie des Etats – ne doivent pas être notées, car les banques centrales, en tant que prêteurs en dernier ressort, sont là pour les monétiser et éviter la banqueroute. Elles notent donc les dettes en dollars et en livres sterling. Mais la chute des cours des matières premières provoque dans certains pays, notamment latino-américains, des déficits commerciaux qui assèchent leurs réserves en devises. Fin 1930, les agences baissent la note du Brésil et de la Bolivie et, en janvier 1931, la Bolivie fait défaut. Dans les couloirs des administrations de Washington, on reproche aux agences de se concentrer sur la zone américaine et d'ignorer l'Europe. Moody's réagit au quart de tour et repère l'homme malade de l'Europe : la Grèce. A Athènes, le premier ministre est Elefthérios Vénizélos, leader du centre gauche et héros national depuis qu'il a associé la Grèce à la victoire des Alliés dans la première guerre mondiale.

Redevenu premier ministre en 1928 dans une Grèce républicaine depuis 1923, il mène une politique de réformes économiques fondée en particulier sur la réduction du nombre de fonctionnaires et l'augmentation des investissements publics. A l'opposition monarchiste qui l'accuse de ruiner l'Etat, il répond par la distinction entre la « bonne dette qui prépare l'avenir » et la mauvaise qui sert à payer des fonctionnaires, et qu'il a su écarter. Sauf que Moody's ne l'entend pas de cette oreille et dégrade la Grèce. Le résultat ne se fait pas attendre : les taux d'intérêt grimpent, les capitaux fuient, la Société des nations refuse son concours. Le 25 avril 1931, Vénizélos impose un strict contrôle des changes. Quelques bons esprits lui conseillent de dévaluer la drachme pour relancer la croissance, accroître les exportations et permettre à l'Etat grec de trouver les devises dont il a besoin pour honorer ses engagements extérieurs. Il s'y résout et laisse la drachme suivre à l'automne 1931 la livre sterling dans sa chute par rapport au dollar.
Le 1er mars 1932, la Grèce, dont la dette en dollars a explosé du fait de la dévaluation, fait défaut. Les victimes de ce défaut sont d'abord les banques françaises et italiennes. Puis la population grecque : gangrenée par l'inflation due à la dévaluation, l'économie fragile du pays part à vau-l'eau, les émeutes se multiplient, et Vénizélos perd les élections fin 1932.

La monarchie est restaurée en 1935 et, en 1936, le général Metaxas s'empare du pouvoir par un coup d'Etat débouchant sur une répression brutale des syndicats et de l'extrême gauche. En 1940, quand Mussolini lance ultimatum sur ultimatum à Athènes, il réclame entre autres le remboursement des sommes annulées, avant d'attaquer la Grèce le 28 octobre. Entre-temps, Moody's a été prise d'une sorte de vertige face au drame grec. En 1936, ses dirigeants expriment leur regret sur ce qui se passe et annoncent qu'ils arrêtent de noter les dettes publiques. Fitch suit en annonçant qu'elle cesse de noter… la dette allemande. » Et voici la conclusion de la main de l’auteur et non de la mienne : « Le temps passe. En 1975, les Etats se lancent dans une nouvelle vague d'endettement : les notations de leurs dettes reprennent, et la Grèce en fait les frais… »

Nota : Si vous l’avez manquée, vous pourrez trouver l’entretien que j’ai eu avec Sylvia Zappi pour le journal « Le Monde » daté du 23 aout. Sous le titre « la dette est un prétexte » j’y développe quelques uns des arguments que vous avez pu lire ensuite dans ma note qui figure sous celle-ci.

 


433 commentaires à “Fillon monte dans le bateau de Papandréou.”
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  1. ermler dit :

    @ Roland 011 (143)

    Merci pour ton calcul... et pour JM !
    Une chose m'étonne néanmoins : 11 e tranche à 50% puis on passe directement à 80% ?!
    Tu es sûr ?

  2. Cooltrane dit :

    Sur un coup de colère suite à un différent avec le webmestre, colère pas retombée d'ailleurs, j'avais écrit que je n'interviendrais plus, mais j'ai 40 ans de militantisme politique et syndical avec un suivi que j'estime attentif (à tord ou à raison) de l'évolution de ce pays, je partage de ce fait beaucoup d'avis énoncés sur ce blog, surtout sur ce qui est dit ça et la, à savoir en définitive un changement radical de société, fondé sur des vrais valeurs de solidarités, d'échanges, bref une société humaine... en tous les cas pas une société que l'on nous présente comme inéluctable, à savoir (comme je l'ai lu par ailleurs) en réalité le vol de la terre et de ses richesses par une minorité au détriment de l'humanité dans son ensemble. Je reviens ici parce-que je pense que nous vivons peut-être à un tournant historique, si nos idées (celles défendues par Jean-Luc Mélenchon et le FdG mais pas seulement) parviennent enfin à ralentir et en définitive à stopper la casse mise en application lentement mais surement depuis une quarantaine d'années. C'est donc à une énorme bataille (David contre Goliath cf gilbert lauret 109) qu'il va falloir s'atteler, compte tenu des enjeux fondamentaux qui sont devant nous, mais l'espoir nous est permis, en 2005 le NON au TCE n'était pas gagné loin de la et pourtant nous y sommes arrivés.
    Merci à toi JL pour ton formidable travail d'explications, d'argumentations et de réflexions, dont nous avons tous le plus grand besoin.

  3. citoyenne21 dit :

    @ Seb (145)
    Vous traduisez mes propos dans un sens qui vous arrange ! Je trouve que bien au contraire je met à l'honneur tous ces jeunes qui ont le courage malgré la dureté de la vie (ceux qui bossent pour payer leurs études ne font pas partie des bien lotis) de ne pas se laisser aller et à tout faire pour s'en sortir. D'autres avant ont fait des petits boulots du temps de leur jeunesse et ils n'en sont pas morts et ils savaient aussi que si ils ne voulaient pas faire ça toute leur vie, il fallait qu'ils se bougent un peu et je ne parle pas d'arrivisme, on est bien d'accord !
    J'arrête là parce que ce blog n'est pas un lieu de débat...

  4. barreababordtoute dit :

    A JM
    Un type qui gagne 400 000 annuel, on lui prend les 40 000 qui dépassent au dessus des 360 000, ça fait jamais que 10% d’impôts ! Pour le taxer à 45% il faut lui prendre encore au moins 140 000 donc au total 180 000. Il lui restera donc 18 333 euro/mois soit un rapport de 1à10 avec un salaire moyen de 1800/mois !et tout de même presque deux smigs annuels chaque mois. Le pauvre, parviendra-t-il à survivre dans ces conditions aussi dramatiques ?
    Bourses à moins 1,60% à midi, toujours l'effet Fillon sur les marchés. L'effet Mr Bricolage comme dit le Vicomte DeVilliers !
    N’empêche quelle belle formule. Humour d'aristocrate s'il en est. Il a rallié le sérail mais ça le démange encore !
    Quant à la règle d'or, mise à part la pirouette sémantique de règle bien sur, je le répète attention grand danger car c'est le verrouillage de la souveraineté des parlements sur la grande finance. Plus aucun parlement ne pourra plus voter ou décider de son budget librement :donc le libéralisme inscrit de fait dans la constitution ! Imaginez si Hollande ou Aubry arrivent au pouvoir ils auront une excuse toute trouvée pour ne rien faire de "social". C'est une règle de même importance (impact) que la loi de 73 sur la BDF !

  5. Yves Resse dit :

    Des pommes des poires et des scoubidous hou !
    Ramasser des pommes pour trois fois rien, pourquoi pas ! Si c'est pour survivre, alors c'est honteux et digne de l'esclavage.
    Comment peut on accepter (dans une société démocratique et moderne) que certains en soient réduits à accepter ce travail de "charité" pendant que d'autres se douchent au champagne sur leur yacht au pavillon de complaisance.
    Il est vrai que dans l'imaginaire il faut d'abord accepter de ramasser les pommes pour pouvoir s'acheter le yacht.
    Je ne crois pas que tous nos jeunes "oisifs" seraient réticents à effectuer un travail justement rémunéré.
    La seule et unique question est celle-ci : le programme du FdG est il utopique ou réaliste.
    Moi j'y adhère.
    Que se vayan todos.

  6. JM dit :

    @Rolland011 et Ermler
    Merci camarades pour cette explication. Je vous rassure je n'étais pas spécialement inquiet pour mon célibataire à 400000 euros annuels que je cotoies tous les jours sur mon lieu de travail (l'éducation nationnale regorge d'assujettis à l'ISF). Nénamoins je reste persuadé que la formule "au dessus de 360 000 je prends tout" nécessite d'être suivie par un "il leur restera qd même d'après le calcul à la louche 250 000 euros annuels soit x fois le SMIC par mois" ! Tout ça bien sur dans un souci de convaincre et pas de faire peur aux électeurs.
    Pour le citoyen qui gagne moins de 1500 euros par mois son calcul d'imposition est simple et il n'est pas forcément au fait des calculs par tranche que vous m'avez détaillés.

  7. Cooltrane dit :

    @stephane 113
    Encore heureux qu'il n'y ait pas de taxation sur les plus values de la résidence principale, en cas de revente de celle-ci, sauf à devenir SDF avec un gros compte en banque, comme c'est votre résidence principale, il vous faudra bien racheter un bien similaire, en gros à un prix d'achat à peu près identique à votre prix de vente, donc en cas de taxation de plus value, il faudrait reprendre un crédit équivalent pour combler le manque à gagner (excellente idée pour aider un peu plus les marchés financiers), une plus value n'a d'existence réelle c'est à dire sonnante et trébuchante que si l'on on ne rachète rien.
    J'espère avoir été clair car il s'agit d'une fausse bonne idée qui serait catastrophique en cas d'application. J'ai une maison qui vaut le double de sa valeur d'origine (elle est en vente par ailleurs, d'ou ma réaction), par ailleurs une fois terminé de payer, le remboursement du crédit équivaut presque au double aussi, donc je serais taxé sur une plus value qui en réalité n'existe pas, ce qui est scandaleux par contre c'est bien le niveau des prix de l'immobilier sans aucune réalité avec la vie de tous les jours.

  8. Séb, c'est bien! dit :

    @citoyenne 21
    Avez-vous lu ce que "Parisienne" vous écrit; elle exprime exactement ce que je pense.
    Voyez-vous, j'ai commencé à travailler à 16 ans, et ça ne m'a pas empêcher d'être SDF pendant 9 ans. Et même si je travaillais courageusement, ça ne m'a pas permis de débloquer ma situation. Aujourd'hui détruit par cette "jeunesse", je suis usé (31ans) et touche le RSA le temps de pouvoir me reformater et accepter de travailler pour un salaire de misère.
    Pensez-vous que le courage suffit en soit dans cette société qui ravage tout et tout le monde?
    Peut-être avez-vous connu le plein emploi des jeunes dans les années 70, mais l'énergie que dépensent ces jeunes ne sera, pour certains, pas suffisant pour s'en sortir!
    De plus, il serait bien de penser aux personnes qui viennent pour la première fois sur ce blog, et qu'il ne faudrait pas effrayer avec un discours proche de Mmes Boutin et Le Pen.
    La révolution citoyenne c'est avec toutes les composantes de notre pays, pas les bien-pensants contre les idiots.
    Chère camarade, je prends souvent plaisir à vous lire, mais des fois, vous allez trop loin. Sans rancune.

  9. Roland011 dit :

    152ermler dit: 26 août 2011 à 15h11 @ Roland 011 (143) Merci pour ton calcul... et pour JM ! Une chose m'étonne néanmoins : 11 e tranche à 50% puis on passe directement à 80% ? ! Tu es sûr ?

    Non.
    J’avais dit : Précision : Ceci est bien entendu qu’un exemple sur coin de table pour explication de la démarche
    Il faut d’abord gagner les élections Pd et Députés, et ensuite voter les lois, avant ou après la constituante ? Je dirais avant et après selon la nouvelle constitution. On peu rêver un t’y chouia ?

  10. citoyenne21 dit :

    @Roland011 (150)
    Préférer qu'un jeune dans la force de l'âge aille faire les vendanges (ou autre activité) pour se faire un peu d'argent de poche (15 jours/un mois maxi) plutôt que de le voir glander tout l'été, c'est trop inhumain alors ? Et tous ne considèrent pas que faire les vendanges soit l'enfer : un jeune dans un train en parlait avec plein d'enthousiasme à l'idée d'aller dans le vignes l'autre jour et en plus il bossait à côté... Je ne dis pas que c'est la panacée, mais faute de mieux, quant on peut faire en sorte de mettre un peu de beurre dans les épinards, c'est toujours mieux que de pleurer sur son sort ! je pars du principe qu'une action positive en entraine d'autres et conduisent à un dénouement plus heureux à long terme...

  11. Cooltrane dit :

    J'ai une question par rapport aux 360.000 € annuel
    Quid des sportifs, des artistes, et des roi de la médiacratie qui pour une bonne part gagnent largement plus que les sommes évoquées, un remède peut être ? Pour remettre un peu de décence dans une partie du monde sportif par exemple les salaires mirobolants pour ne pas dire scandaleux de certains footballeurs. Sans parler du show-biz cf. l'exilé argentin dont le nom ne me revient pas.

  12. antigone dit :

    @ 159 Séb, c'est bien!

    Un petit reportage de leur étape à Montpellier (en espagnol en haut et en français en dessous! Des jeunes espagnols qui sont hors système et en même temps, par la marche des Indignés vers Bruxelles avancent sans se reformater mais juste pour tout changer par leur façon de marcher ensemble.
    La révolution citoyenne devra aussi inclure d'autres façons de vivre que dans le formatage du travail salarié et la consommation. Et à ce moment-là, l'expérience de ceux, sortis du système ou ceux qui ont décidé volontairement de faire un pas de côté comme les décroissants va être indispensable. Pour les Nïmois, allez les saluer, ils seront à Nîmes ce soir étapes

  13. Arte dit :

    Video Europe 1 - J'adore ! Le calme dans la voix. La sérénité de l'évidence. Quel travail en 2, 3 ans !...

    J'ai hâte de cette présidentielle qui vient. Mais je sais que, depuis votre officialisation comme candidat du Front de Gauche, le temps qui nous sépare de 2012 est un allié. Un plus un plus un, ce temps compte pour diffuser, diffuser, diffuser... Chauqe jour, il devient plus facile de le faire. L'écoute est là.

    Comme si quelque chose, déjà, avait été gagné !

  14. Roland011 dit :

    Cooltrane
    @stephane 113, encore heureux qu'il n'y ait pas de taxation sur les plus values de la résidence principale,

    Oulala ! Renseigne toi ! A que si il y a taxation des plus values sur la résidence principale.
    Tu peux ajouter au prix d’achat initial les travaux réalisés par une entreprise (factures) les frais dument identifies (voir notaire) et au dessus, carton.
    Bon je peux "oublier" les dernières mesures (2/3 ans) mais m’étonnerait qu’ils ont fait sauté ça.

  15. citoyenne21 dit :

    @ Seb (159)
    Jj'étais trop jeune dans les années 70 et n'ai pas connu cette époque bénie du plein emploi :)
    Je fais partie du contingent de ceux qui ont ramé dans les années 80/90 !
    Je suis sure que devant un verre on se comprendrait mieux, pas toujours facile sur le net...
    Salutations camarade

  16. Sonia Bastille dit :

    Je voudrais dire que l'on ne peut pas comme cela de but en blanc bouleverser voir changer totalement la fiscalité de notre pays sans désorganiser la structure budgétaire de l'Etat et par transfert celle des collectivités territoriales !

    Un chamboulement fiscal et quand je lis certains c'est plutôt un big bang fiscal voir budgétaire sans prise réelle avec la réalité. L'heure est à la crise non ? Et cette crise nécessite d'abord et avant tout de ne pas faire n'importe quoi et de lancer un audit. Puis il y a l'UE qui nous restreint toute liberté de manoeuvre à grand échelle dans le domaine de la fiscalité, dans le domaine du crédit, dans le domaine budgétaire, dans le domaine social.

    Depuis quelques années le budget de l'Etat est soumis au saut des critères de Maastricht puis de ceux de la RGPP et de la LOLF et donc le législateur comme le gouvernement ne peuvent pas (ou plus) faire ce qu'ils veulent !

    De plus, il y a eu la mise sous tutelle des budgets des Etats des pays de l'UE décrétée par la Commission de Bruxelles, aujourd'hui s'avancent à grand pas le gouvernement économique de la zone euro et la "régle d'or" qui ne sont que des éléments du traité de Maastricht remis au gout du jour et ce que je sache s'applique en l'état à notre pays vu qu'il est membre de l'UE et a pour monnaie l'euro !

    Pour ma part, je suis pour la sortie de notre pays de l'UE, de l'euro ce qui permettrait de retrouver la souveraineté sur notre monnaie, sur notre budget et donc directement sur la fixation de nos impôts et d'envisager à la fois les politiques de sortie de crise et la réforme fiscale que nous souhaitons !

  17. Cooltrane dit :

    @ roland011
    Possible qu'il y ait une taxation mais sans commune mesure avec celle appliqué dans le cas de revente d'une résidence secondaire, déjà les frais indirects notaire agence etc. pèsent au bout du compte bien assez lourd comme cela.
    Mais en définitive la proposition de Stephane reste quand même injuste sur le fond non ? Compte tenu de la réalité du marché immobilier et de ce que coûte un crédit (sur 20 ans, je n'imagine même pas sur 30 ans comme une bonne part des crédits récents, ce qui a eu pour incidence d'empêcher l’effondrement du marché immobilier pour que les organismes de crédit continuent de s'en mettre plein les poches). Je suis pratiquement certain qu'en cherchant un peu on retrouve en final les mêmes individus que ceux qui dirigent la finance européenne ou internationale.

  18. Jean Jolly dit :

    @ anonymous.
    J'avais aussi remarqué le peu d'intérêt du journaliste pour le rendez-vous du Front de Gauche, qui insistait au moins deux fois sur "remue-ménage", préférant obtenir de Jean-Luc une possible polémique sur l'université d'été du PS pour satisfaire (croyait-il) l'audience et peut être provoquer le "buzz"... Pas de chance mon journaleux, ton piège ne peut pas fonctionner, ou plutôt tu te trouves dans la situation du piégeur piégé puisque c'est précisément le but. La stratégie du Front de Gauche, face à la médiacratie, porte ses fruits.
    Comme disait François Delapierre "C'est une forme de Judo politique, nous nous servons de la force de l'adversaire pour le renverser et le mettre à terre".

    La médiacratie est à ce point débile et incompétente que c'est un régal de voir ses esclaves se vautrer.

  19. vaillant dit :

    Bareme pour 2011 des taux d'imposition : jusqu'a 5 954 euros 0%, de 5 954 à 11 896 5,50%, de11 896 à 26 420 14%, de26 420 à 70 830 30%, au delà 70 830 euros 41% pour tous. JM, je te laisse faire le calcul.
    Remarque, l'impot n'est plus progressiste, pour 70 831ou 100 000 000 c'est le même taux, ainsi on dit que les classes moyennes paient proportionnellement plus d’impôt que les ulta- riches. En 1993 Sarko ministre du budget de Balladur 2ème cohabitation fait passer les tranches de 13 à 7. En 2007 Sarko, encore lui, dit qu'il veut que personne ne paie plus de 50% de son revenu du travail ? Fumisterie puisque tous les Français sont imposés en impôt direct au dessous de 40%. Enfin le rêve des ultras, la tranche unique par exemple à 20%, donc plus pour les gens d'en bas et moins pour les autres. Pourquoi se gêner ?

  20. Cooltrane dit :

    @Sonia Bastille 167
    Bien sur il ne s'agit pas du grand soir ou d'un big bang si d'aventure nous prenions le pouvoir, mais par rapport à l'Europe, j'aimerais voir l'action de tous ceux qui de leurs bureaux et de leurs tours d'ivoires prennent des décisions pour lesquelles ils n'ont pour ma part aucune légitimé démocratique sortie des urnes, les différents commissaires, JC Trichet etc. Qu'auraient-ils à nous opposer comme arguments, des mensonges, des arnaques, des duperies dont ils sont coutumiers. Avec le pouvoir nous aurions aussi les moyens de diffuser de l'information il y a une chaine publique. Et surtout pas quitter l'Europe, parce que derrière il y la Grèce, le Portugal, l'Irlande, l'Espagne, et leurs peuples surtout, qui sont victimes de cette politique abjecte et je pense que le premier qui va oser sortir du carcan du néolibéralisme et de la finance internationale fera basculer les autres (la théorie des dominos) alors que sortir de l'Europe dans laquelle nous sommes totalement imbriqué, nous posera infiniment plus de problème, comme si nous devenions une cellule cancéreuse qu'il faudrait abattre à tout prix.

  21. barreababordtoute dit :

    A Boileau martine @149
    Et pour parler de la Libye, le pétrole est le premier motif qui vient à l'esprit évidemment en dehors de l'alibi officiel qui consiste à protéger les populations ! Nb à ce propos qu'on annonce ouvertement des bombardements directs sur les qg de Khadafi bafouant la résolution de l'ONU.
    Le deuxième motif semble être la volonté de l'OTAN de prendre pied en Afrique, pour contrer les Chinois, Indiens et autres Russes qui s'y implantent très fortement depuis quelques temps. Au passage une petite partition de ce pays en zones tribales rivales c'est bon pour les affaires. Mais il semble que la raison principale et donc totalement occultée serait d’empêcher Muhamar de mettre à exécution son projet de faire payer son pétrole en Dinars or, ce qui aurait eu pour effet de faire chuter le dollar tout en donnant de mauvaises idées aux autres producteurs ! Il aurait du se méfier plus car le dernier à avoir essayé ça c'est Saddam Hussein. Mal lui en pris !

    Je me pose une question au sujet de l'augmentation du chômage des jeunes : ne serait ce pas un des premiers effets pervers de la réforme des retraites ? Une histoire de vases communicants, les anciens ne partant plus, y a moins de places pour les jeunes ! C'était à mon avis un des enjeux de cette reforme :augmenter le précariat des jeunes et des plus de 50 ans au chômage pour écraser un peu plus l’échelle des salaires aux deux bouts de la chaine des âges, et même au milieu tant qu'à faire !
    Ah, not'Nico -la-bricolle, l'est quand même très fort !

  22. guil dit :

    Tandis que tout le monde parle du pourboire que vont laisser les riches dans ce "plan de rigueur" (10% de ce que va coûter la réforme de l'ISF quand même), personne ne parle de la hausse généralisée cachée de la CSG, qui touche elle tout les salariés, sans discrimination et surtout sans progressivité, pour trois fois le montant de la taxe exceptionnelle des plus riches.
    Plan de rigueur : qui a vu la hausse déguisée de la CSG ?
    Et on peut aussi parier que cette hausse ne sera pas exceptionnelle, mais dans la durée.

  23. Cronos dit :

    @ 168 Cooltrane dit:

    Possible qu'il y ait une taxation mais sans commune mesure avec celle appliqué dans le cas de revente d'une résidence secondaire, déjà les frais indirects notaire agence etc. pèsent au bout du compte bien assez lourd comme cela.

    Non pour le moment il n'y a pas de taxes sur la plus value d'une vente de résidence principale, ce n'est pas moi qui le dit mais l'express, mais il n'est pas impossible que cela soit décrété, ils sont capable de tout.

  24. Jean Jolly dit :

    Je rectifie mon dernier commentaire car je me suis très mal exprimé, j'ai écrit, parti dans la lancée :

    La médiacratie est à ce point débile et incompétente que c'est un régal de voir ses esclaves se vautrer.

    Ce qui n'est pas exact et ne reflète pas ma pensée puisque les esclaves de la médiacratie sont les précaires de cette profession, aussi je préfèrerais :

    La médiacratie est à ce point débile et incompétente que c'est un régal de voir les esclavagistes désignés par une dictature se vautrer.

  25. komorowski dit :

    Marianne ET Jack Dion
    Eh bien Jean-Luc, pour Marianne tu deviens plus terrible qu'Obélix. En effet après avoir reconnu la justesse de ton action et de ta campagne, et essayé d'envoyer des gravillons dans tes chaussures avec des histoires pour enfants qui se règleront tranquillement. Ils le savent et cela les gène, ils te demandent de terrasser ce week end médiatiquement tous les seigneurs socialistes de La Rochelle. En dehors du fait que cet objectif fixé par Marianne est ridicule et impossible à atteindre car il serait extraordinaire que pour te voir au milieu de tes amis tout le cirque médiatique se déplace à Grenoble, il montre la pertinence et l'inquiétude que le front de Gauche et donc toi suscite chez ces messieurs.
    Par contre le fameux Jack Dion qui t'avais énervé sur la culture a fait un bon texte sur DSK et les socialistes. Comme ce texte est juste et montre ô combien les hiérarques du PS ne sont pas dans la réalité et loin du peuple.
    Triste tout cela !

  26. thierry dit :

    @ 172 Cooltrane
    "alors que sortir de l'Europe dans laquelle nous sommes totalement imbriqué, nous posera infiniment plus de problème, comme si nous devenions une cellule cancéreuse qu'il faudrait abattre à tout prix".
    Dès qu'on parle de sortie de l'euro, on nous oppose toujours le discours non argumenté des Aphatie, Minc, Attali et autres. Les partisans du maintien de la France dans la zone euro (et sur ce blog, ils sont largement majoritaires) ne se rendent pas compte de l'incompatibilité totale entre leur programme et le maintien d'une monnaie largement surévaluée.
    Si tu veux voir la catastrophe que sera la sortie de la zone euro, tu peux comparer les pib de l'Allemagne et de la France avec la Suède (pays qui a refusé l'entrée dans la zone euro malgré le forcing de l'oligarchie locale).

  27. Cooltrane dit :

    @Cronos 175

    En fait tout part d'un post qui réclamait, trouvant cela juste, d'avoir une taxation sur la plus value d'une résidence principale auquel j'ai répondu en essayant d'expliquer l'injustice que cela pouvait entrainer voir post 158, et on m'a répondu qu'il y avait bien une taxation, ce que je ne crois pas, raison pour laquelle j'ai mis "possible".
    Pour le post Sonia Bastille 167 j'ai commencé à répondre de manière simple mais sans équivoque du moins je l'espère.

  28. Cooltrane dit :

    @ 178 thierry
    Les raisons pour lesquelles je ne suis pas pour la sortie de l'Euro n'ont bien évidemment aucun rapport avec Aphatie, Attali et autre Minc, un peu comme si "a contrario" je te faisais remarquer que le FN aussi préconisait de sortir de l'Euro, je ne penserais pas pour autant que tu partages ce point de vue pour les mêmes raisons, merci de le noter.
    Maintenant en ce qui concerne la Suède, il y a une différence de taille c'est qu'elle n'y est pas rentré, dans l'Euro, pour nous il s'agirait donc d'en sortir, soit deux démarches très différentes, d'autant plus différentes que la Suède contrairement à nous (à savoir rester ou sortir de l'euro) ne remets pas en cause les fondements de l'Europe telle qu'elle s'est construite depuis Maastricht.

  29. Bravo M. Mélenchon et merci pour ce résumé de l'histoire de la Grèce (les mêmes agences de notation, les mêmes décisions "démocratiques" etc.)
    Je ne me prive pas d'utiliser vos brillantes démonstrations pour parler et essayer de convaincre mes collègues de travail
    Et certain messages commencent à passer (la comparaison de la "dette" de le France et celle d'un ménage : imparable ! Et je constate le trouble de certains devant la simplicité d'une telle démonstration. Je précise que je travaille dans un milieu de cadres et maitrises et je me rends compte que j'arrive à obtenir une écoute que je n'avais pas il y a quelques mois. Oui, les gens en ont marre ! Maintenant, je ne sais pas pour qui ils voteront, mais là aussi je m'emploie à faire passer des messages.
    Merci donc pour le boulot que vous et vos équipes font !
    " la règle d'or " : parfaitement bien nommée, c'est de l'or pour les assassins de la démocratie.
    Hubert Védrine aurait déclaré : " nous entrons dans une époque post démocratique ".
    Vos réactions SVP (j'ai, nous avons besoin de vos analyses).
    Continuez !
    A +

  30. Louis St O dit :

    169 176 @Jean Jolly
    « deux fois sur "remue-ménage", préférant obtenir de Jean-Luc une possible polémique sur l'université d'été du PS pour satisfaire (croyait-il) l'audience et peut être provoquer le "buzz" »

    Mais en plus il l’a comparé la proposition de JL concernant les impôts à G. Marchais et comme JL a dit qu’il ne se rappelait pas, il a insisté, je crois qu’il a dit (de mémoire): « oui, oui, vous vous en rappelez forcément »
    En espérant une mauvaise réaction de JL pour créer ce fameux « buzz » comme tu dis.

  31. ab dit :

    J'attends toujours des responsables politiques de proposer une harmonisation du smic au niveau international et aussi la normalisation des indemnités chômages (75% du smic pour tous quelque soit son salaire).

  32. thierry dit :

    @ 180 Cooltrane
    Je ne vois pas quel problème entraînerait la sortie de l'euro. Chacun reprend ses billes et adapte sa monnaie par rapport au niveau de son économie. Cela entraîne bien évidemment la sortie de l'UE (franchement, qu'est ce que tu veux garder de bon là-dedans!).
    Mais bon, on discute de l'euro, alors que pour certains économistes, et je suis d'accord avec eux, il est déjà condamné.

  33. Jean Jolly dit :

    @ Crapules, BASTA !.

    Pourquoi ne pas exiger immédiatement un référendum pour une présidentielle anticipée ?

    Je serais vicieux, je rajouterais : Pourquoi ne pas organiser une révolution par la rue ?

    C'est déjà compliqué de tenter d'expliquer à nos compatriotes et néanmoins concitoyens d'aller voter aux élections "régulières". Alors le "référendum" est une utopie inventée par les illusionnistes chevronnés pour simuler la "démocratie... nous l'avons vu en 2005 et pourtant ce n'est pas une mince affaire que d'organiser un tel vote improvisé.

    Non, c'est beaucoup plus complexe et dépasse l'imagination du citoyen lambda, nous sommes arrivés à une telle complexité politique que nous nous sommes fait piéger en faisant confiance à des soi-disant experts et en laissant les clefs de la maison-République à ces spécialistes, alors que ceux-ci étaient les pires bandits de la pire espèce, sévissant sur les multiples places boursières du Monde.

    Moralité : L'éducation d'un peuple en matière sociétale n'est pas gagnée au niveau national. Au niveau mondial, il faut espérer que nos descendances ne soient pas aussi connes que notre génération.

  34. Erca dit :

    Bonsoir.

    Je souhaiterais obtenir des réponses par rapport à une incompréhension de ma part, pour ne pas dire une désapprobation sur un point concernant le réglement et le programme du Parti de Gauche, à savoir la parité. Je précise que je compte à l'heure actuelle voter pour Mélenchon l'an prochain et que je suis en accord dans les grandes lignes, je viens sans animosité pour éclairer ma lanterne et débattre.

    Je ne comprends pas comment le Parti de Gauche a pu tomber dans le piège de la parité, qui est à mon sens un système portant atteinte aux principes républicains les plus élémentaires car il s'agit d'une discrimination positive et d'un système de quotas, donc d'un système communautariste. En effet, avec lui on ne considère plus une communauté de semblables, mais une communauté fondamentalement divisée en deux types d’individus. C’est exactement ainsi que fonctionne et raisonne le système patriarcal : et au lieu de changer radicalement de logiciel en considérant des citoyens égaux et indistincts et en passant dans une société post-sexuelle (ou post-sexuée, comme on voudra), le système paritaire continue de voir deux groupes impossibles à “mêler”, et se contente de substituer une logique égalitaire à une logique d’exclusion. Ainsi, au lieu de considérer seulement des compétences, on considère des identités génétiques et on enferme les individus dans celles-ci. Une femme n’est plus à un poste politique ou hiérarchique uniquement pour ses compétences, mais aussi, et même avant tout parce qu’elle est une femme : ceci est non seulement anti-républicain selon moi, mais anti-féministe car c’est jeter un discrédit inouï sur les femmes.

    Merci pour vos réponses.

  35. Eric dit :

    Pourquoi garder l’Euro, en effet? Ben parce que il évite qu’en traversant l’Europe on doit changer en Lires (Italie), Tolar (Slovénie), Kuna (Croatie), Dinars (Serbie), Dénars (Macédoine) et enfin Drachmes si on veut aller en Grèce. Avec chaque fois un change et bien sur la monnaie qui vous restera dans une boite sur la commode jusqu’à la fin des temps…
    Il permet aussi au travailleur polonais ou roumain de se demander pourquoi il est payé moins qu’un français pour le même travail…
    De plus, quels problèmes le retour au Franc résoudraient-ils et par quelle sorte de magie ? On peut décider que la supposée dette ne soit plus de 1000 Euros mais de 6600 Francs, et ça change quoi ? Imprimer de Francs comme les Allemands des Marks après la 1 GM ? Ils ont certes réussi à ne pas payer les réparations mais ont ruiné leurs économie et jeté les populations dans la misère.
    J’ai cru comprendre ce que n’était pas le but.

  36. Stéphane dit :

    @Cooltrane 158

    Même si vous étiez taxés sur votre plus-value (avec une inflation à 0% pour simplifier le calcul), vous auriez toujours un gain et vous ne seriez pas SDF loin de là. Par exemple, vous avez acheté votre maison 150 K€ et plusieurs années après, elle vaudrait 300 K€. La plus-value serait alors de 150 K€ et même avec une taxe de 30%, vous gagneriez quand même 105 K€. Donc au final, la vente de votre maison vous rapporterait 255 K€. Vous pourriez tout de même espérer acheter une plus grande maison (qui serait également moins chère, en empruntant moins et donc en donnant moins au marché financier) avec ce bénéfice et l'argent prélevé aiderait tout ceux qui ne peuvent rien s'acheter du tout (donc rien vendre non plus).

    L'intérêt d'une telle pratique serait de calmer la spéculation sur les biens immobiliers et cela rendrait forcément plus accessible l'accès à la propriété. En effet, comment se fait-il qu'un même bien, vieux de plusieurs années (donc en principe en moins bon état) coûte plus cher que son prix de vente lorsqu'il était neuf ? C'est le même délire pour les locations. Vous louez un appartement qui devient de plus en plus cher avec le temps alors qu'il se dégrade également au fur et à mesure... Pour les locations, il faudrait faire comme aux Etats-Unis où le prix de la location est dégressif au fur et à mesure de son occupation et à l'entrée dans les lieux, le propriétaire rénove systématiquement son bien (sans quoi il ne peut espérer le louer).

    Ce que je comprends, c'est que lorsqu'il faut faire des efforts, c'est toujours aux autres de les faire... C'est en effet le mal de notre époque: les plus modestes ont peur de perdre le peu qu'ils ont et ils protègent sans s'en rendre compte les plus riches (qui eux possèdent...

  37. le Prolo du Biolo dit :

    @ - 186 - Erca

    D'accord avec toi.
    "Tous les individus sont libres et égaux en droit quelque-soit la couleur, la religion, l'origine, etc... et le sexe."

    Sans doute un point à éclaircir lors de prochaines rencontres.
    On peut juste de dire qu'il s'agit sans doute là d'une position provisoire et permettant de dégripper la machine patriarcale, en attendant de vivre dans une société idéale.

    Je me souviens de réunions pourtant "militantes" et syndicales, où la voix des femmes portant moins que celle des hommes, elles avaient beaucoup de peine à prendre la parole. Et où il fallait donc nommer un-e arbitre chargé-e de modérer et de donner la parole à tout le monde.
    Un peu le même principe ?

  38. Erca dit :

    @le Prolo du Biolo
    "On peut juste de dire qu'il s'agit sans doute là d'une position provisoire et permettant de dégripper la machine patriarcale, en attendant de vivre dans une société idéale."

    => Je connais cet argument, qui est utilisé pour justifier notamment la discrimination positive et la mise en place de quotas ethniques. Le problème est : peut-on être pour les quotas sexuels (c'est-à-dire la parité) et contre les quotas ethniques ? Il me semble pourtant qu'il s'agit exactement de la même problématique. Il y a donc d'abord un souci de cohérence car à ma connaissance, le PG est opposé aux quotas ethniques.
    Ensuite, sur le fond du problème, j'entends bien le pragmatisme de l'argument mais la fin justifie-t-elle les moyens et y a-t-il vraiment une situation légitime pour abandonner, même temporairement, les principes républicains ? Un autre problème concerne l'arrêt de cette période transitoire : quand arrêtera-t-on le processus, qui décidera, sur quels critères ? Et j'en viens enfin au souci majeur : est-ce que la parité fait vraiment changer les choses ? A mon sens, absolument pas, et c'est même l'inverse : il s'agit d'une situation artificielle qui n'invite pas à s'attaquer aux racines du problème et fige par conséquent l'inégalité derrière un rideau égalitaire. Car ce n'est pas en faisant accéder une poignée de femmes à des postes que l'on augmente le niveau global des femmes, et surtout que l'on change les mentalités.
    A mon avis, il faut s'en tenir strictement aux principes républicains et universalistes, et miser en parallèle sur l'éducation et la pédagogie pour mettre fin par exemple à l'inhibition que peuvent ressentir certains individus (femmes ou autres) sur le terrain politique.

  39. Pascal-Oberson Gilbert dit :

    @ 118 A-J Holbecq
    Vous écrivez : « Bien sur que les investissements ont été faibles, d'ailleurs l'évolution du patrimoine des administrations publiques nous le montre bien ? Mais vous oubliez qu'il a fallu payer, depuis 1979, plus de 1400 milliards d'euros d'intérêts sur la dette. Les budgets primaires des APu seraient restés sensiblement en équilibre sans cette "obligation". »

    Entièrement d’accord avec vous, non seulement les investissements ont été faibles mais en plus, ceux qui pourraient rapporter comme l’exploitation des autoroutes ont été bradés pour un gain immédiat. Je ne peux pas non plus oublier la vente de l’hippodrome de Compiègne pour 2.5 millions d’€ (une misère) avec la bénédiction de M. Woerth ! le monsieur qui n’a jamais rien à se reprocher.
    Nous avons affaire à une bande de gloutons qui n’en ont jamais assez.
    C’est pour cela que j’aimerais entendre Jean Luc Mélenchon dire s’il compte réduire le train de vie de l’état et comment il s’y prendra. Je suis inquiet lorsque je l’entends dire qu’il faut continuer à faire du déficit.
    Rassurez-vous, je n’oublie pas qu’il faut payer des intérêts et c’est bien pour cela que le budget doit être ramené à l’équilibre au plus vite, parce que la solution de la banque centrale qui prête à zéro % je veux bien pour sortir les pays endettés du bourbier mais si cela devient une habitude, ça s’appelle la planche à billets.
    Bien à vous tous,
    Gilbert

  40. Cooltrane dit :

    @ Thierry 184
    Le dernier livre "Nous on peut !" apportera certainement pas mal d'éclaircissement en ce qui concerne la pertinence ou non de rester dans la zone euro, dans la dernière partie du livre il y a un chapitre qui s'intitule "Ce n’est pas l’euro qui engendre la crise, mais le capitalisme et les politiques néolibérales". En ce qui me concerne, un des problèmes qui ne sera peut-être pas traité dans ce livre, est d'ordre pratique, en admettant que nous gagnions l'élection présidentielle, le retour au Franc ne serait pas vraiment simple à mettre en oeuvre, au niveau de la monnaie, des comptabilités, enfin de tout ce qu'on peut imaginer devoir remettre en place au quotidien, non seulement cela aura un coût financier non négligeable, mais de plus un coût humain très important pour revenir en arrière, coût humain d'un point de vue temps et énergie alors qu'il y aura tellement de choses à faire avant cela et indépendamment de cela, que je ne suis pas sur que le jeu en vaille la chandelle si tant est que cela soit pertinent d'un point de vue économique, pour finir c'est d'abord le carcan néo-libéral et ses critères imbéciles, et l'action de la banque centrale qui pose problème (la non action je dirais de la banque centrale en ce sens qu'elle ne joue pas du tout le rôle qui devrait être le sien), l'euro joue le jeu qu'on veut bien lui faire jouer, de plus il n'y a pas que la France qui est en jeu, mais aussi la Grèce, le Portugal, l'Espagne, si ces pays bougent dans le même sens que nous, alors l'euro, monnaie commune, sera certainement un point d'appui très important pour faire de l'Europe ce que nous aimerions qu'elle soit réellement.

  41. Robin CIPOLLA dit :

    A Eric (187).
    Pourquoi quitter l'euro ? Car dans un beau pays qui a connu la plus belle des conquête, le contrôle des prix, le passage à l'euro s'est fait après son abolition. Résultats, dans la conversion du début des splendides années 2000, seuls les salaires et les retraites ont été divisés par le dogmatique "6.56". Le reste a divisé par moins voire par rien. Au bout du compte un sandwich émarge aujourd'hui à 28 balles. Avec un retour au franc, tu crois qu'un commerçant oserait faire ça ? Et louer un studio à 3500 balles ? Et te servir un demi à 20 balles ? Mais tu as raison, le véritable problème c'est la liberté (qu'elle est belle cette liberté pour laquelle je me suis battu dans les années 70') des prix. Même à Cuba elle est introduite. C'est dire si la liberté a fait du chemin et même des autoroutes payantes !

  42. donimico dit :

    @188 stephane

    Pour commencer je ne pense pas que les ventes de la résidence principale soient une donnée importante de la spéculation.
    Ensuite si à ma retraite je revends ma maison (si tant est que nos gouvernants me permettent de la payer jusque là sachant que vu la situation j'ai peut de chances d'atteindre 2017 vu le gel des salaires et l'inflation galopante) pour me rapprocher de la résidence de mes enfants et acheter vers chez eux je trouverais injuste de payer une part sur l'eventuelle plus value sur ces 25 ans (ou alors il faut retirer des plus values les intérêts d'emprunts) ce qui risque de ne pas me permettre de me rapprocher de mes enfants (je ne pourrai pas acheter dans leur région sauf si j'achète beaucoup plus petit et peu de chance que ma retraite me permette de faire un emprunt pour payer l'imposition que vous souhaitez) donc les soins que ne m'apporteront pas alors mes enfants seront payés par la société...
    Si réellement vous pensez qu'il y a spéculation sur les résidences principales, admettons qu'il peut y avoir imposition sur plus value si le propriétaire l'est depuis moins de 5 ans sauf dans le cas ou un changement professionnel rendrait cette vente impérative (distance x kilomètres du nouveau lieu de travail)

  43. Cooltrane dit :

    @ Stephane 188
    Je n'ai jamais dit que je deviendrai SDF si on m'imposait sur une plus value, j'ai écrit que n'ayant qu'une maison si je voulais réaliser une plus value confortable, certes, il faudrait que je n'ai plus d'endroit où habiter et mettre cette somme en banque, pour faire simple je revends une maison, pas par choix en plus, et celle que j'espère acheter coutera quasiment la même somme, auquel il faudra que je rajoute les frais de notaire etc, où voyez vous une plus value dans ce cas la, évidemment ma maison vaut ce qu'elle vaut au prix du marché mais celle que je devrais acheter a augmenté aussi, ce dont je ne suis pas responsable, et de plus n'étant pas un spéculateur pourquoi voulez vous me taxer ? Vous dites combattre la finance et tout son cortège d'abérrations, de création de misère, et d'horreur économique, et vous voulez me taxer d'une plus value qui en réalité n'existe pas ce qui aurait pour conséquence de me faire reprendre un crédit. Il y a une sacré contradiction dans vos propos, à ce sujet je ne suis qu'un ouvrier qui a fait pas mal de sacrifices pour se payer une maison (laquelle n'est pas fini de payer) et pas un nanti comme vous semblez le croire.

  44. Enjolras dit :

    Le débat sur la "spéculation" immobilière me semble bien éloigné des réalités qui nous attendent. Vu la situation le risque serait plutôt de faire des moins-values.
    Ensuite il y a plus-value et plus-value : qu'est ce qui fait que je peux vendre ma maison plus cher ? Si j'ai fait des travaux dedans il m'ont coûtés en matériel et en main d'oeuvre. Pour ceux qui font faire les travaux, pas de problème ils ont les factures, pour ceux qui ont fait les travaux eux-même, comment évaluer la dépense ?
    Et puis pour reprendre certains arguments, il faut bien noter qu'il faudrait retirer de cette plus-value (en sus des éventuels travaux d'amélioration) les frais financiers non négligeables.
    Enfin ces débat sur l’immobilier sont sans fin car on touche là une corde très sensible : être propriétaire de son chez soi est pour beaucoup le projet de toute une vie, il faut prendre garde.
    pour ceux que le sujet de l'immo intéresse, un bon site plein de débats.

  45. Jean Jolly dit :

    @ Erca.

    Dans l'absolu tu as parfaitement raison mais dans la réalité c'est un casse-tête permanent, l'actualité en est la preuve et démontre la complexité pour une caste cataloguée inférieure, par toutes sortes de préjugés plus ou moins bien argumentés, qu'il est difficile de pousser du coude pour faire sa place.

    Commencer par imposer une parité homme-femme ne me semble pas aller contre l'humanité, au contraire. Bon, bien sûr, il ne faut pas prendre l'exemple de Lagarde, Bachelot, Pécresse, Aubry etc.. Encore moins l'exemple Thatcher pour la politique et surtout pas l'exemple Carla Bruni Sarkozy machin-chouette pour représenter l'art audio-visuel.

    Les femmes sont l'avenir de l'homme disait Aragon que Ferrat chantait si bien en faisant inconsciemment allusion à Louise Michèle et Rosa Luxemburg et certainement à tant de vaillantes humanistes que je ne connais pas par manque de communications éducatives.

    La médiacratie évite Martine Billard, pourtant co-présidente du PG et parlementaire, pourquoi ?

  46. Cooltrane dit :

    @domenico 93
    Merci d'apporter de l'eau à mon moulin, franchement je trouve bizarre d'être obligé d'expliquer que de revendre sa maison principale, et la seule en ce qui me concerne, m'oblige à acheter une maison au même prix que celle que je vends et que de ce fait je ne réalise pas de plus value, et non seulement ça je vais aussi repasser par la case notaire qui sont comme tout le monde le sait des philanthropes.

  47. thierry dit :

    @192 Cooltrane
    Bien sur que ça aura un coût, mais moins important que les milliards qu'on va jeter par les fenêtres pour essayer de sauver ce qui ne peut plus l'être. Il vaut mieux la fin de la crise que la crise sans fin qu'ils nous promettent.

    @ 187 Eric
    Argument typique des classes moyennes (ceux qui peuvent encore partir à l'étranger). Quand au parallèle avec un pays ruiné par la première guerre mondiale, il est tellement ridicule que je ne commente même pas. Tu nous a quand même évité l'épidémie de choléra qui suivra la sortie de l'euro, c'est déjà bien.

  48. Erca dit :

    @Jean Jolly
    Comme je l'ai expliqué dans mon précédent message, la parité ne résoudra rien au problème, bien au contraire.

  49. le Prolo du Biolo dit :

    @ - 190 - Erca

    Parité :
    "A mon avis, il faut s'en tenir strictement aux principes républicains et universalistes, et miser en parallèle sur l'éducation et la pédagogie pour mettre fin par exemple à l'inhibition que peuvent ressentir certains individus (femmes ou autres) sur le terrain politique".

    J'avoue que je n'ai rien à redire à ça.

    Je me faisais juste l'avocat du diable. Mais cela fait des années que je peste moi aussi contre cette fausse solution qui en réalité infériorise et dévalorise les personnes à qui on l'accorde.

    Un sujet pour le prochain "remue-méninges"...

  50. Cooltrane dit :

    @ enjoiras 196
    Tout à fait d'accord une discussion sur la spéculation immobilière n'est pas vraiment de mise ici, pour autant je ne pouvais pas laisser pas passer ce genre de propos voir le post 188, je ne parle même du calcul fait sur ce post qui est complètement hallucinant, et pour finir dire qu'il ne comprend pourquoi on ne peut pas prendre dans la poche de ceux qui n'ont pas grand-chose, pour donner à ceux qui n'ont rien comme disait le regretté Coluche. Je préfère de loin, parler de la sortie ou non de la zone euro voir post 180 et 192 et 172 entre autre post.

    @ Thierry 199
    Sortir de l'Euro et faire face à une spéculation dévastatrice en ce qui concerne notre économie, croyez vous que les autres économies européennes inféodés aux marchés financiers ne vont pas avoir de cesse de nous ruiner, compte tenu du danger que nous représenterions si nous étions élus, l'avantage d'avoir une monnaie commune c'est que ça leur est beaucoup plus difficile à mettre en oeuvre mais je retiens néanmoins votre formule " Il vaut mieux la fin de la crise que la crise sans fin qu'ils nous promettent."


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