31août 11
2 septembre 2011 : Communiqué
Régle d’or en Espagne : non au coup d’Etat financier !
Par 316 voix contre 5, le Parlement espagnol vient d’adopter la constitutionnalisation de la "règle d'or". Une coalition de députés sociaux démocrates et libéraux en déroute vient d’abandonner sa souveraineté budgétaire et de graver dans le marbre constitutionnel un dogme imbécile.
L es lecteurs attentifs ce blog constatent que cette introduction a changé. En voici en effet une version actualisée. C’est une bonne nouvelle qui me conduit à revoir ma copie. L’émission sur C/Politique avec Géraldine Muhlmann, d'abord reportée aura bien lieu, finalement, ce dimanche 4 septembre. Vous devinez combien j’en suis heureux. Je vous y donne rendez vous car c’est un moment extrêmement dense de politique que cette émission. Elle fonctionne comme une aide à la compréhension d’une pensée et de ses contradictions éventuelles plutôt que comme un coupe gorge du type des émissions avec Aphatie. Cela veut dire que le sujet de l’émission y est bien l’invité et non le journaliste comme le croit Aphatie.
Je vous retrouve aussi, si vous y êtes intéressés, bien sur samedi soir chez Ardisson sur « Salut les terriens ». Cette émission a été enregistrée ce jeudi. Le montage est en cours et je crois que c’est une rude épreuve pour les professionnels qui l’ont en charge car sur le plateau la polémique fit rage avec Henri Guaino. Il y a surtout une séquence terrible avec une ouvrière d’une entreprise délocalisée dont les ouvriers n’ont plus de paye depuis quatre mois. Samedi après midi, je suis à la foire de Lille. J’achève ma tournée des stands syndicaux dans l’espace de la fédération du Parti Communiste où je suis invité à dire quelques mots avant le repas.
Dans cette note je parle de la dernière rentrée scolaire du gouvernement Fillon, et des prises de positions de certains responsables socialistes à ce sujet. Puis je reviens sur mon discours de clôture du Remue Méninges de Grenoble à propos du thème de « l’offre publique de débat » et son contenu. Enfin je traite de l’ambiance autour du Remue Méninges.
La rentrée des classes sera piteuse. 16 000 postes supplémentaires sont en effet retirés du système éducatif en cette rentrée. Cela porte la perte d’effectifs à 80 000 postes depuis l'élection de Sarkozy en 2007. Et ce n'est pas fini puisque 14 000 nouvelles suppressions sont programmées pour 2012. La liste des méfaits que cela entraîne est interminable. Et leurs conséquences à long terme pour la société et l'économie sont inestimables. Chaque euro économisé aujourd’hui coute des centaines et des milliers d’euros perdus sur le long terme. La politique scolaire de Nicolas Sarkozy frappe tout le parcours d’accueil scolaire des jeunes. A l'école, la scolarisation des plus petits recule. A deux ans elle était de 35 % en 2002, quand a pris fin le gouvernement Jospin. Elle est aujourd'hui de 15 %. Le prix de ce recul sera lourd à payer, pendant longtemps. Car la scolarisation au très jeune âge est un facteur d’éveil fondamental. Pour les enfants de toutes les catégories sociales. Je le précise car j’entends si souvent de sottises sur la vie délicieuse que serait celle des jeunes des milieux favorisés enfermés dans les névroses familiales que cela me semble nécessaire de souligner que le savoir et la scolarisation collective sont des bienfaits universels. Quand bien même pourrions-nous disposer d’un professeur par élève que nous n’organiserions pas l’éducation nationale de cette façon. L’école de tous et pour tous est un bienfait pour tous.
En primaire les coupes claires frappent fort. Les intervenants de langue étrangère et d'enseignement artistique sont en voie d'extinction. Les Réseaux d'aide aux élèves en difficulté aussi avec la suppression totale des postes d'enseignants qui leur étaient affectés. Au collège et au lycée, les classes se surchargent et les dédoublements de cours se font rares. Et on ne compte plus les options qui disparaissent. Je m’inquiète particulièrement de ce qu’on appelle les orientations par défaut. C'est-à-dire l’affectation d’élèves dans des cursus qu’ils ne choisissent pas, tout simplement parce que le choix ne leur est pas offert. Ces affectations par défaut se multiplient, notamment vers l’apprentissage, à mesure que la droite ferme des lycées professionnels. 53 d’entre eux ont disparu depuis que Sarkozy a été élu. Le système éducatif public est en train de se décomposer. Il faut savoir que ses personnels vivent leur tache avec le sentiment d’être au bout du rouleau. D'ailleurs même le Figaro écrit pudiquement que « la rentrée tourne au casse-tête pour les proviseurs ». Je crois que le but de la droite libérale n’est pas seulement de faire des économies et de comprimer les dépenses de l’Etat. Il s’agit, bien sûr, d’élargir le marché privé de l’éducation en poussant les gens à y avoir recours. Pour parvenir à ce transfert, rien de tel que la désorganisation du service public. En faisant baisser ses performances, en paralysant son fonctionnement, les libéraux pratiquent cette stratégie du dénigrement que nous connaissons bien dorénavant.
L'appel à la grève lancé pour le 27 septembre par l'ensemble des syndicats du secteur est donc un acte de salubrité publique. Il nous concerne tous. Au nom du Front de Gauche, à la tribune du meeting de clôture de notre « Remue Méninge », j’ai appelé chacun à soutenir ce mouvement, à y participer chacun a sa façon et à exprimer comme il le peut sa solidarité. Il nous faut d'autant plus le faire qu'à gauche tous ne le font pas. Je dois avouer que face à un tel désastre, je suis sidéré par les positions sur l'Ecole que j'entends dans les interventions des candidats à la primaire socialiste.
Nous étions en droit d’attendre autre chose. Dans les conditions actuelles cela s’apparente à un mauvais coup dans le dos. Voyez plutôt. Dans le Parisien du 24 août 2011, Martine explique "aux syndicats d’enseignants" qu'"on ne pourra pas tout faire". Qu’est ce que ce « tout faire » ? Quel syndicat le demande ? Je n’aime pas cette façon de laisser entendre que la défense frontale de l’Ecole serait le fait d’un maximalisme irresponsable. Mon impression défavorable est confirmée par cette autre assertion qui fait mine d’être du bon sens et qui n’en est pourtant guère. "Il faudra mettre plus de profs là où on en a vraiment besoin, accepter qu’il y ait plus d’élèves par classe là où les enfants vont bien, et moins d’élèves là où ils ne vont pas bien." Et elle ajoute cette remarque navrante : "A mon époque, on était quarante et on n’avait pas trop de difficultés." Faut-il d'abord rappeler à Martine Aubry que les difficultés scolaires ou sociales ne sont pas une maladie ni une tare personnelle comme le suggère pourtant sa distinction entre "élèves qui vont bien" et "élèves qui ne vont pas bien ". Peut-être faut-il seulement trouver dans cette expression mal choisie un écho du vocabulaire anglo-saxon des théories du "care" auquel Martine Aubry a dit plusieurs fois qu’elle se référerait. Si j’étais plus sévère j’y trouverai l’idée sous jacente que les maux sociaux sont des "phénomènes biographiques" comme le dit le blairiste Anthony Giddens. Et qu'ils doivent être traités par des "solutions individualisées". Ce qui est exactement la façon de dire les choses que propose régulièrement Martine Aubry. De mon côté je partage le diagnostic des organisations syndicales de l’éducation nationale.
C’est d’ailleurs le point de vue traditionnel de la gauche, me semble-t-il. Nous considérons au contraire que ces difficultés, en général, sont principalement le produit d'un ordre social qui compromet le progrès humain. Dès lors, leur solution ne réside donc que dans des garanties collectives conquises contre ce système. Quant à la remarque finale d'Aubry sur son expérience personnelle des 40 élèves par classe, elle m'oblige à rappeler quelques évidences sur l'évolution du système éducatif depuis 50 ans. Quand Martine Aubry est entrée au collège en 1961, c’était à Notre-Dame des oiseaux, dans le 16ème arrondissement de Paris ! On comprend que pour ceux qui s’y trouvaient « ça allait » ! Je ne lui en fais pas le reproche. Mais non, ça n’allait pas bien pour tout le monde. Dans ce système éducatif, il y avait 45 % des enfants qui arrêtaient après le certificat d’études et n’allaient même pas au collège en 6ème. Autour de moi, au collège d’Yvetot, dès la cinquième, bien des copains partaient en apprentissage. Et quand Martine Aubry est arrivée en classe de terminale, en 1967, et moi à la rentrée 1968, il n’y avait que 15 % d’une classe d’âge qui arrivait au bac ! Il y en a 71 % aujourd’hui. A l’époque, seuls 60 % des candidats obtenaient le bac ! A présent ils sont 86% à y parvenir, toutes filières confondues. Le vieil adage des nostalgiques, « moi de mon temps », n’a jamais mené nulle part, on le vérifie une fois de plus. Donc, toute comparaison avec cette époque est plus qu’hasardeuse.
Suggérer qu'on pourrait se satisfaire de 40 élèves par classe du moment qu’il s’agit de jeunes « qui vont bien » est une immense sottise! Si cela vise les « gosses de riches » ce n’est pas davantage acceptable. Réfléchissons. Leurs parents auront vite fait de les emmener là où ils seraient mieux accueillis, ce qui est bien normal pour des parents. L’école publique n’a pas vocation à être « l’école des pauvres entre eux ». Ensuite je le répète, le caractère public laïque et métissé de l’école est un bienfait pour tous, quelle que soit la condition sociale des parents. Le contraire est réactionnaire. Je note d'ailleurs que quelqu'un avait déjà fait le même raisonnement qu'Aubry il y a quelques mois. Il s'agit du ministre Luc Chatel qui expliquait le 1er juin sur RTL qu'«il faut concentrer davantage de moyens là où il y a davantage de besoins. A Henri IV à Paris, on peut être 32 par classe sans problème; par contre, dans un collège d'une zone difficile, il ne faut pas être plus de 22 ».
On retrouve la même banalisation de l’idée d’une école à plusieurs vitesses dans les propositions avancées par un autre émetteur socialiste. Il s’agit de la Fondation Terra Nova. Elle propose dans un récent rapport d'augmenter massivement les droits d'inscription à l'université. Pour la bonne conscience on continuerait d’en exonérer les boursiers. Et elle donne des chiffres : « un triplement des droits d'inscription en licence ». C'est-à-dire passer de 177 euros à plus de 500 euros en licence. Quant aux droits en master, Terra Nova suggère même de les faire grimper à 1.000 euros contre 275 aujourd'hui. Ce système existe déjà. Aux Etats-Unis où les droits d'inscription ont doublé depuis 2001. Ils s'y situent désormais entre 3 000 et 12 000 dollars annuels pour les universités publiques et entre 10 000 et 30 000 dollars pour les universités privées. Cela est le résultat direct de l'autonomie donnée aux établissements et du désengagement financier public. Qui est justement la pente donnée à notre enseignement supérieur par Sarkozy depuis 4 ans avec la loi LRU. Au Front de Gauche nous récusons complètement cette logique. Et nous défendons l'abrogation de la loi LRU sur les universités qui en est l'instrument.
François Hollande a aussi parlé d'éducation à la Rochelle. Il a expliqué que « ça a été une faute lourde de Nicolas Sarkozy de priver le système éducatif de moyens humains et financiers pendant toute la durée de son mandat.» C’est bien dit et c’est tant mieux. Du pur cynisme. Car c’est le même homme qui a déjà exprimé exactement le contraire il y a quelques mois dans l'Express (5 avril 2011) en déclarant qu'il ne reviendrait pas sur ces suppressions de postes ! En effet quand Hollande indique dans cette interview qu'il faut "sanctuariser le nombre de fonctionnaires dans l'éducation", le journaliste lui demande si "on sanctuarise au niveau de 2007 ou à celui de 2012 ?" Et Hollande répond sans ambigüité : « Non, au niveau 2012 même s'il faudra mettre des moyens supplémentaires sur l'école primaire. » Vous avez bien compris. Cela signifie que si Hollande était élu, les postes supprimés par Sarkozy, y compris ceux de cette rentrée, ne seront pas rétablis, notamment au collège et au lycée. Ceux qui vont se mobiliser en cette rentrée pour sauver des classes et des postes ne doivent donc rien attendre d’une telle gauche qui ne lui propose rien d’autre que d’accepter son sort.
Comme on m’a reproché de ne pas dire assez ce que nous ferions à la place de ceux qui dirigent aujourd’hui, je donne les propositions du programme du Front de gauche. En fait je crois que cela permettra de stimuler la lutte à la rentrée. Le Front de Gauche s'engage à mettre en œuvre un plan de recrutement pour rétablir, notamment, les postes supprimés. Nous proposons aussi de renforcer le service public en étendant la scolarité obligatoire de 3 à 18 ans (à la place des bornes de 6 à 16 ans aujourd'hui). Nous voulons ouvrir un droit à la scolarité dès 2 ans. Nous rétablirons également la gratuité complète de l’éducation malmenée par sa marchandisation. Nous n'abandonnerons plus le soutien scolaire aux griffes du privé. Pour nous il doit être pleinement assuré par le service public d’éducation. Et nous augmenterons de 50 % les moyens de l’enseignement professionnel pour accompagner l'élévation du niveau de qualification du grand nombre. Je sais qu'on peut le faire. Car je l'ai déjà fait. Je ne peux manquer de le souligner pour me faire bien comprendre. Avant que la droite ne commence son saccage, j'avais comme ministre de l'enseignement professionnel augmenté de 45 % les recrutements de professeurs de lycée professionnel de 2000 à 2002.
Les trois jours de Remue méninges à Grenoble ont été magnifiques. Ils ont atteint les objectifs qui leur avaient été fixés. D’abord pour les participants. Ce fut un formidable brassage intellectuel autant qu’humain, tant de gens se découvrant, constatant leur diversité d’approche mais surtout leur proximité de point de vue. Deux mille personnes ont ainsi partagé à un moment ou à un autre nos travaux. Le mélange des générations a aussi été un stimulant dont il ne faut pas sous estimer l’impact sur le moral collectif. Cette forme d’écoute mutuelle et ce rejet du sectarisme qui a fait tant de ravage dans les rangs de notre gauche dans le passé me parait être une conquête essentielle pour notre gauche. Selon moi elle vient de loin. De la campagne de 2005 en fait. C’est là que, chacun étant sorti de chez soi, le mélange se fit à partir des argumentaires communs et des powerpoints partagés. Je retrouve cet état d’esprit. Je vois que le mécanisme fonctionne d’une façon assez automatique. Dans la mesure où il n’y a que peu de codes de langage et de culture communs, chacun est obligé d’expliquer ce qu’il dit assez clairement pour être compris au premier degré par ses interlocuteurs. Ce simple état de fait évite des milliers de malentendus et de surcharges venus des polémiques du passé. Un fond de l’air donnant l’envie du succès aide en tout, j’en conviens.
Le rassemblement final dans la patinoire de Grenoble a été très réussi je crois. L’habituelle publication des chiffres de participants m’estomaque toujours autant. Mille chaises occupées, des gens debout et deux travées de gradins remplies donnent entre 800 et mille participants pour les comptes rendus. On ne s’en fiche pas. L’évaluation du remplissage d’une salle un dimanche matin 28 aout n’est pas une question de courtoisie. C’est de la politique. Notre nombre à cet instant de la campagne est un bon thermomètre et une incitation agir pour ceux qui l’observent. Je pense que la table ronde qui a précédé mon discours a été une bonne démonstration de la cohérence des points de vue entre les organisations du Front de Gauche. La forme, moins fastidieuses qu’un défilé d’orateurs, a bien valorisé les propos et la pensée de chacun. Pour ma part j’ai entendu ce qui s’est dit comme un argumentaire commun à plusieurs entrées. En cela il restait dans le registre de l’éducation populaire auquel nous sommes attachés.
Mon discours voulait fonctionner dans ce registre. Mais il avait d’autres tâches à accomplir aussi, bien sur. En tous cas je me suis efforcé de bien préparer toute la partie compliquée qui explique la crise et la question de la dette. Une nouvelle fois cela m’imposait une diction longue avec les effets de style que vous avez pu constater et qui me valent des comparaisons que je trouve finalement flatteuse avec d’autres orateurs du passé. Je m’amuse de penser qu’à ma façon, je crée un style qui sera ensuite collé comme une étiquette à d’autres. Je les plains d’avance. J’ai lu qu’on attribuait ma manière de parler comme un qualificatif pour décrire le message des autres. C’est Platini qui, parait-il, parle comme moi quant au fond. La comparaison me valorise. Pas sur que ce soit la même chose pour lui.
Mon message politique tenait en six points. D’abord que cette élection de 2012 est un atout et non un empêchement ou une corvée. Ensuite qu’il ne faut à aucun moment oublier le défi de la crise de l’écosystème dont aucun pouvoir ne s’occupe sérieusement. Après cela j’ai voulu décrire en quoi consistait le « coup d’état financier » qui se déroule en ce moment en Europe contre la souveraineté démocratique des peuples. Puis j’ai montré que nous avons deux moyens de répliquer : la lutte sociale sans attendre 2012 et le rassemblement politique d’une majorité du peuple. Delà j’ai déduit une « offre public de dialogue » notamment en direction de la gauche, depuis le NPA jusqu’au PS. J’ai enfin décrit des éléments de notre style de campagne. Je veux, à partir d’extraits que je choisis dans le texte retranscrit de mon discours, donner à voir ce que j’ai dit réellement. Je regrette que mon appel à la lutte sociale derrière les syndicats n’ait pas eu d’écho. J’y reviendrai dans une prochaine note. Mais je veux surtout que le texte en main vous puissiez analyser précisément ce que j’ai dit à propos de « l’offre publique de débat ». J’ai remarqué en effet des erreurs de compte rendu à ce sujet qui nécessitent des éclaircissements. Dans la mesure où cette idée est présente a deux moments différents du discours, je les ai rapprochés dans le collage que vous allez pouvoir découvrir à présent.
« L’élection qui se présente en 2012 est une chance et non une corvée ! Elle n’est pas un obstacle, elle est un moyen extraordinaire : confrontés à des défis immenses, nous allons pouvoir y répondre avec des bulletins de vote, c’est-à-dire d’une manière organisée, consciente, délibérée. Oui, c’est la forme que nous préférons ! Mais nous mettons en garde les puissants, les dominants : si vous refusez au peuple le moyen de ce débat et de sa décision, si vous moquez sa souveraineté et le droit qu’il a de savoir ce qui se passe, si vous nous enfermez les uns ou les autres dans des caricatures pour transformer cette élection en une pitrerie, alors vous verrez se lever des vents violents dont vous n’avez pas idée aujourd’hui, vous qui vous croyez à l’abri du peuple, et qui ne le serez jamais ! C’est pourquoi, parce qu’il y a de tels problèmes et parce qu’il y a ce moyen, le vote, je dis à la droite : respectez la souveraineté populaire ! Le débat que nous devons avoir est nécessairement long ; nécessairement, il est compliqué. Maintes et maints se demandent de quel côté se tourner, qui ne réfléchissent pas seulement d’après des étiquettes politiques, mais qui cherchent à comprendre d’après les solutions qui sont proposées. Je dis à la droite : il faut faire cesser cette mascarade, ces faux suspens de vos candidatures qui auraient lieu ou n’auraient pas lieu. Il est temps que le président de la République, qui sera le candidat de l’UMP, dise qu’il est le candidat de l’UMP ; il est temps que les centristes cessent cette danse qui ne nous permet pas de savoir qui est là pour proposer des idées, ou qui est là pour rabattre des voix vers Nicolas Sarkozy. Respectez le peuple ! Avancez-vous franchement en proposant votre image du futur, et permettez qu’enfin les bulletins de vote tranchent.
Et la même chose vaut pour tous nos camarades et partenaires à gauche. J’en profite pour dire ceci : le Front de Gauche ne mène aucune guerre de personnes ; le Front de gauche ne refuse le débat avec personne ; le Front de gauche ne méprise personne, à la condition qu’on le respecte et qu’on accepte de débattre avec lui des sujets qu’il propose, des perspectives qu’il ouvre. Je suis lassé d’être harcelé, d’avoir à me prononcer sur qui je préfère dans cette primaire qui n’est pas notre affaire, qui regarde le Parti socialiste que nous respectons dans sa démarche. Nous ne nous déterminons pas sur des personnes, mais sur des projets politiques. Nous n’avons pas d’adversaires à gauche mais, oui, nous avons des divergences. Et les exposer, demander qu’elles soient tranchées par le peuple, ce n’est pas entretenir des polémiques inutiles ou tirer à boulets rouges, comme je l’ai vu ; c’est tout simplement respecter le droit du grand nombre à se mêler de ses affaires. Cette règle, c’est celle qui nous permet de mettre cette élection à sa place : elle doit être un grand temps d’éducation populaire collective ; nous allons apprendre les uns des autres en nous écoutant, en argumentant, non seulement à l’intérieur de la gauche mais, je le dis, en ayant les débats lucides, argumentés avec la droite. Il faut faire vivre pleinement notre démocratie. Je suis disponible pour débattre et défendre les propositions du Front de Gauche avec tous ceux qui sont d’accord pour discuter des propositions qui éclairent l’avenir. J’y suis disposé aussi bien face à la droite que j’y suis tout naturellement avec nos partenaires, même lorsqu’ils sont nos concurrents à gauche. (…) Nous devons nous rassembler et, bien sûr, rassembler la gauche. Il n’y a pas de victoire possible pour la gauche sans rassemblement. »
« Mais qu’est-ce que ce rassemblement ? Je prie qu’on cesse de se référer uniquement aux opérations politiciennes qui nous sont proposées – des arrangements en catimini dont on entend parfois dire qu’ils ont commencé (je le démens totalement.)… Des arrangements, des répartitions de postes (il paraît même qu’ils se sont réparti des ministères, des circonscriptions, quoi d’autre encore ?) Non ! Ce qu’il s’agit de rassembler, ce ne sont pas les appareils, ce ne sont pas les états-majors – et il faut des états-majors, il faut des organisations -, c’est le peuple qu’il s’agit de rassembler ! La priorité, c’est le rassemblement populaire ! C’est le peuple qu’il faut rassembler. On ne le rassemble pas en lui mentant – mais pour qui prenez-vous les Français ? Vous croyez qu’ils ne sont pas capables de se rendre compte que certains sont déjà partis dans la course à savoir lequel est le plus austère par rapport à l’autre ? Et lorsque je le dis – mais je ne m’en réjouis pas -, on me dit : « Ah, ben ça élargit vos parts de marché ! » On se trompe ! Nous ne sommes pas une boutique, une épicerie qui aurait – comme c’est normal – à vendre des produits. Notre objectif, c’est le futur, notre objectif, c’est le rassemblement humain autour d’objectifs communs de progrès. Nous ne nous réjouissons pas de voir ce comportement de ces responsables socialistes qui, en se mettant à genoux dès le mois d’avril, et en aggravant l’ardoise à mesure que les semaines passaient dans une surenchère absolument folle entre eux, ont dit qu'ils atteindraient l'objectif des 3% pour cent de déficit public d'abord en 2017, puis en Avril c'était en 2014. Cet été, pris de furie, les voici revenus à 2013, et même, à un moment donné, on a entendu 2012 ! Alors, pourquoi pas ? Voyons. »
« Comment ferait-on ? Mais… qu'est-ce qu'on comprime ? Les dépenses ? Ou bien est-ce qu'on augmente les recettes ? Et si on augmente les recettes, alors nous disons : doivent exclusivement payer ceux qui le peuvent. C'est-à-dire : les banques – qui ont réalisé vingt et un milliards de profit l'an passé -, les compagnies du CAC40, et notamment celles qui n'ont pas payé un euro d'impôt à la patrie qui les a fondées, comme Total, les hyper-riches, les riches ! Le peuple ne paiera pas un euro ! Est-ce que c'est clair ? Vous avez le droit de ne pas être d'accord, mais, si vous êtes d'accord, c'est ici que ça se passe. C'est ici que ça se fabrique. Je dis qu'il faut un cynisme inacceptable pour, après avoir dit, comme l'a fait François Hollande – qui est le responsable d'avoir ramené le curseur de 2017 à 2014 puis à 2013 – aller dire à La Rochelle que, « si tout le débat est entre l'austérité de droite et l'austérité de gauche, alors c'est la démocratie elle-même et l'Europe qui sont en cause ». Cynique ! C'est lui qui a engagé cette compétition ! (…) Eh bien, je vous le dis, on ne rassemblera rien ni personne avec une telle méthode. Les peuples ne sont pas, et notre peuple n'est pas, un peuple qu'on distrait avec des blagues, des bonnes paroles, des retournements de situation inouïs. Notre peuple est sérieux, et il sait qu'il est question de choses qui engagent de façon déterminée son avenir. Rassembler le peuple, c'est parler clair. Alors, pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté, et parce que je ne veux pas que nous passions notre campagne dans une espèce d'isolement mutuel : personne ne parle à personne et tout le monde s'enferme dans ses certitudes. »
« Je fais une offre publique de débat à tous nos partenaires de gauche, qu'il s'agisse de nos camarades du NPA ou qu'il s'agisse de nos camarades socialistes. Je vous en prie, acceptez le débat ! Discutons de nos idées, demandons à notre peuple ce qu'il en pense. Je ne vais pas être long, je ne prends qu'un exemple. Je vous pose la question : si nous avons convenu qu'il nous faudra développer les services publics, revenir sur les suppressions de postes, notamment dans l’Éducation nationale – mais pas seulement dans l’Éducation nationale -, si nous voulons une justice assez sereine pour délibérer au nom du Peuple français dans la grandeur du souci de l'égalité et de la liberté, il nous faut des moyens. Eh bien, si nous voulons tout cela, alors il faut cesser la politique d'appauvrissement de l’État délibérée qui a été organisée. Il faut donc des recettes nouvelles. Je vous ai dit tout à l'heure : nous, on peut ! Je pose la question : êtes-vous d'accord pour dire que nous proposons comme objectif à tous les Français que les revenus du capital soient taxés à égalité avec ceux du travail ? C'est-à-dire, en moyenne, tous les prélèvements sont pour les revenus du travail de quarante pour cent, pour les revenus du capital, ils sont de dix-huit pour cent. Il s'agit donc d'aller chercher vingt-deux points d'impôts dans la poche des riches. C'est un sujet qui est assez grave, qui nécessite un renversement du niveau des prélèvements tel qu'il ne faut pas biaiser avec lui : il ne faut pas le mettre au détour d'une page ou d'une conversation, comme un de ces vœux pieux que l'on formulerait d'autant plus facilement qu'on s’apprêterait à y renoncer l'instant d'après. »
« Taxer les revenus du capital comme ceux du travail, c’est une mesure de justice et de dignité personnelle. L’argent qui se gagne à la sueur de son front, à la force de son intelligence et de son dévouement au travail doit être traité avec la même dignité et le même respect et les mêmes précautions que l’argent gagné, en dormant, sur le dos des autres ! C’est une affaire de dignité, de morale de la vie, de respect de soi, que cette taxation ! Alors, vous le voyez, les socialistes ne peuvent pas, s’ils en sont d’accord avec nous, passer à côté de la leçon qui va avec ce mot d’ordre. Il faut que le peuple s’en mêle. Tirons la leçon de notre histoire : tous les gouvernements de gauche, quelle qu’ait été leur bonne volonté, se sont brisés sur le même écueil : l’implication populaire n’a pas eu lieu. Il faut donc cesser de gouverner comme nous avons gouverné dans le passé. Il faut gouverner autrement, c'est-à-dire de bas en haut plutôt que de haut en bas. Il faut appeler le peuple à l’action, et c’est ce que nous nommons la révolution citoyenne. »
Mon discours de clôture du Remue méninge a été retransmis par LCP Public Sénat et par LCI. J’en remercie ces deux chaines. D’une façon générale les médias de presse écrite et audio visuelle ont été bien présents pendant nos trois jours de travail. Dans ces conditions nous pouvons dire que nous avons supporté la comparaison avec l’Université socialiste de La Rochelle sans être effacés du tableau, ce qui n’est pas un mince exploit. La disproportion de temps de parole accordé aux uns et aux autres n’est pas un problème aussi longtemps qu’elle n’aboutit pas à notre effacement. Car le problème posé ne vient pas seulement de l’a priori politique qui peut se trouver à la tête d’une rédaction. J’ose même dire que c’est rarement le cas. Les militants politiques comme Jean Michel Aphatie, cantonnés dans une niche de la grille horaire, pèsent moins sur la forme de l’information que le directeur des « ressources humaines ». En effet il faut connaitre les conditions matérielles de fonctionnement des médias pour comprendre la difficulté d’une telle juxtaposition de réunions politiques. Leurs équipes sont très réduites, surtout pendant l’été, les moyens matériels peu nombreux. Dès lors, la part affectée à « la gauche » est inscrite dans cet ensemble. La diminution des moyens, la contraction des couts est une donnée qui pèse directement sur la production médiatique et explique un grand nombre des biais et simplifications auxquels elle a recours pour s’y adapter. La multiplication des médias ne soulage pas ce problème. Au contraire elle aggrave le tableau. Une concurrence impitoyable fonctionne qui pousse aux extrêmes le modèle économique du fonctionnement de chacun. Journalistes en CDD, cameramen en contrat d’intermittent du spectacle, durée de travail inouïe sont souvent la règle générale et le traitement correct l’exception. Le recours aux « boite de prod. » pour fournir la matière première des grandes chaines finit souvent, comme bien des sous traitances dans la production en général, par une surexploitation vertigineuse des personnels. Je renvoie au livre d’Ignacio Ramonet sur le sujet car il décrit à mon avis assez bien le bouleversement en cours et les tendances du futur sur le sujet.
Actuellement, en pratique, la plus grande difficulté pour l’expression politique vient de la confusion des rôles qui se présentent face à moi. Journalistes professionnels, « indépendants », occasionnels, associatifs, rédacteurs de blog personnels ou collectifs se présentent ensemble, dans une cohue souvent humiliante pour eux, et se perturbent les uns les autres. A ceux-là s’ajoutent « les humoristes », qui se présentent comme des journalistes, mais dont ce n’est pas le métier réellement. Leur métier c’est faire de rire de tout, à n’importe quel prix et par n’importe quel moyen. C’est bien leur droit. Mais la confusion des genres avec les métiers de l’information conduit à des situations professionnelles ingérables. Car ils n’hésitent pas à s’incruster dans les rendez-vous de leurs collègues, à les piétiner pour filmer devant eux la scène de travail, au mépris de tous les usages et codes, au point de provoquer une exaspération générale dont ils disent eux-mêmes, en privé, avoir honte. De Paris, des autorités invisibles les aiguillonnent et leur capacité sociale de dire non est égale à zéro compte tenu de leur statut de précaires. Imaginez la tête des militants quand ils entendent une équipe comme celle du « Petit Journal » déclarer qu’elle « n’en a rien à foutre du discours ! On est venu filmer les moches ». Oui, « les moches », vous avez bien lu ! Le mépris de la dignité humaine de cette façon de faire de l’info soit disant drôle est parfois consternant. J’espère que cela ne passera pas à l’antenne.
Au webmestre: ce message est évidemment à retirer: Ma remarque n'a rien à voir avec l'article mais les flyers du meeting. Je suis moi même dans la PAO et j'ai été étonnée (voire inquiète pour notre mouvement), de ne pas y trouver les mentions obligatoires, à commencer par "ne pas jeter sur la voie publique". A qui je peux signaler cet oublie pour ne pas le revoir? Ou peut-être y a-t-il des exceptions?
@ 37 Brelge dit:
"Cher Jean-Luc, je me réjouis comme vous de la place, petite mais réelle, qui a été accordée à votre récent remue-méninges. Lecteur de ce blog depuis plusieurs années, sympathisant (belge) du Front de Gauche, je ne m'explique pas bien par contre la timidité des médias qui devraient en principe nous être les plus proches. Je pense en particulier au quotidien "L'Humanité", qui pourrait, me semble-t-il, être dans cette campagne, un formidable outil collectif, ce qui ne pourrait profiter qu'au journal lui-même, au PCF ensuite, et bien sûr au Front de Gauche et à toutes ses composantes."
Cher monsieur notre voisin, notre cousin, notre frère d'Europe, vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point vous rendez service à notre mouvement, si votre commentaire est lu par nos responsables politiques, personnes ici en France ne sait aperçu que nous avions au Front de Gauche un organe de presse qui est en vitrine de tous les kiosque de France, dans toutes les gares, dans tous les points presse de France et de Navarre, que cet organe de presse appelé "l'Humanité" pourrait faire toutes ces premières avec le Front de Gauche et Jean-Luc Mélenchon, mais pensez vous ! Peut-être pense-t-il qu'il n'aurait pas d'audience, je ne sais pas, il faut lui poser la question, vous savez que moi même je n'y avais pas pensé, que je m'échine à vouloir à tous prix créer un journal du FdeG pour la campagne présidentielle, alors qu'il est là qui nous attend …
@ 48 bertgil
Merci, Bertgil, un grand merci je finissais par croire que j'étais seul à le penser, je me sentais un peu seul.
Permettez-moi de soumettre au staff de Jean-Luc Mélenchon cette réflexion de Renaud Camus, qu'on ne devrait jamais perdre de vue un instant, surtout lorsqu'on essaie de déjouer le piège qu'elle analyse :
"Il faut bien le savoir, on ne peut pas mener contre la presse une guerre médiatique. S'y essaie-t-on, on se trouve à peu près dans la situation d'une armée qui n'aurait d'autres munitions que celles que l’ennemi lui envoie pour donner l'illusion qu'il y a une vraie guerre, à la loyale. Il serait trop peu dire que l'adversaire a le choix des armes : il en dispose seul. Il dispose seul du choix du terrain, il dispose seul du choix du moment. Il dispose entièrement de vous. Vous n'êtes qu'une marionnette entre ses mains, qu'il revêt du costume ou de l'uniforme de son choix, et qu'il agite un peu de temps en temps, pour donner au public l'illusion que son pouvoir n'est pas absolu."
Les attaques commencent (ou continuent). Vu ce soir aux infos le problème des employés de la Fonderie du Poitou auxquels la direction veut imposer 15% de réduction de salaire. Honteux scandale. Voilà le capitalisme dans toute son ampleur.
Oui il est temps que cela change.
Cela fait trop longtemps que le "social libéralisme" (le PS) trompe les électeurs de gauche."l'Etat ne peut pas tout" sous Jospin, devient sous Aubry "on ne pourra pas tout faire". Pourquoi discuter avec ces suppôts du libéralisme financiarisé (créateur des stoks-options, merci Strauss Khan!). Ils ne servent que leur maitre, le Capital, pour mieux rouler ds la farine les électeurs de gauche. Ils n'auront pas mon vote cette fois ci et pour moi comme beaucoup d'autres le vote utile en 2012 c'est le Front de Gauche.
Mélenchon présidons!
A Canal Plus ce soir, S.Royal répond à Aphatie qui semblait douter de son sérieux en matière économique, et lui confirme en retour (et comme gage de bonne éducation ?) qu'elle elle est d'accord avec la "règle d'or". Super ! +1
Tombent systématiquement dans le piège ces dirigeants "socialistes", ne savent que se raccrocher aux branches. On se demande même s'ils le font exprès ou s'ils sont carrément incultes.
Tiens, ce serait marrant de lui demander ses raisons à elle aussi, et son analyse de ce qu'est cette fameuse "règle d'or" qui semble tant lui plaire, et de ses conséquences :
-Pourquoi 3% et pas 4 ou 2 ?
-Comment on investit pour l'avenir sur plusieurs générations si n'a plus le droit d'emprunter (=faire du déficit) quand le budget est trop ric-rac ?
-La rigueur qui s'abat sur l'économie française est-elle la seule façon d'équilibrer les comptes ?
Etc... Juste pour voir ce qu'on apprend à l'E.N.A. dans les cours d'Economie...
Dans Le Parisien-Aujourd’hui en France daté du 25 août, Martine Aubry affirme en effet qu’il faudra « accepter qu’il y ait plus d’élèves par classe là où les enfants vont bien, et moins d’élèves là où ils ne vont pas bien ; moi, je n’ai pas de problème pour dire que dans les endroits privilégiés on peut être beaucoup par classe. A mon époque, on était quarante et on n’avait pas trop de difficultés ». dit-elle.
Jacques Delors écrit p18 de La France par l'Europe: « .....la grande question de l'école, qui a provoqué le départ du gouvernement Mauroy, relevait elle aussi d'une lecture dépassée de l'histoire. »
Dans une interview à l'Humanité-Dimanche hors série de mai 2011, le journaliste demande à Pierre Mauroy : Mais alors, pourquoi votre départ en 1984? et voici sa réponse :
« On ne pouvait pas maintenir notre politique de relance......Donc il fallait prendre des mesures. En plus, à ce moment là j'ai eu le problème de l'école. C'était notre engagement de campagne. Il fallait mettre fin à cette double école laïque et privée. La France se devait d'avoir une seule école républicaine. Il fallait absorber l'enseignement « libre »..... François Mitterrand m'a demandé de retirer le projet de loi sur l'école. J'ai refusé, convaincu qu'il ne fallait qu'une seule école de la République, et j'ai donc démissionné laissant ainsi la place à Laurent Fabius. »
Des études, des statistiques ont-elles-été réalisées comparant le développement de l'école privée et la régression de l'école laïque de la maternelle à l'Université de 1984 à nos jours?
Quand la France aura-t-elle enfin « une seule école de la République »?
Salut
Juste une petite "critique"
Il ne faudrait pas reprocher aux clowns de faire autre choses que des "clowneries" même si ils ont une carte de presse et que parfois ils vont un peu trop loin, au mieux ignorez les !
A
En tous cas, le journal de France 2 de dimanche soir n'a pas consacré une seule minute au Remue Méninges et à votre discours. J'ai écrit à la chaine pour m'en plaindre mais j'attends toujours sa réponse.
80 000 postes d'enseignant + 14 000 en 2012 si la droite voir le PS prennent les commandes.
Pas étonnant que les pauvres jeunes qui ont des Masters en enseignement même avec mention Bien soient au chômage !
Les recherches dans d'autres secteurs pour pouvoir tout simplement manger, vivre, etc. sont désastreuses pour certains petits boulots.
Par exemple en crèche les réponses sont les suivantes :
Trop diplômée pour des tâches subalternes, même si la pauvre petite insiste pour ne pas faire valoir ses diplômes, elle demande simplement le SMIC. C’est non quand même !
Autre réplique : pas d'expérience. Circulez rien à voir. Que doit elle faire à son jeune âge, tant son désespoir est grand : le trottoir, la dope, un casse, un vol, etc.
Nous parents ont a belle mine de l'avoir poussé et "seriné" sans cesse de faire de bonnes études pour avoir un bon boulot dans sa passion qu'est l'enseignement.
Obligés avec notre petite retraite de lui verser une petite pension pour qu'elle ne sombre pas dans un pessimisme destructeur.
Alors oui, je fais tout pour convaincre autour de moi de voter Front de Gauche avec JL. Mélenchon pour que tous ces destructeurs de vies humaines, soient comme le dit si bien le PC, « poursuivis pour non assistance à personne en danger ».
Comme d'habitude c'est un florilège d'excellents commentaires qui suivent un nouveau billet sur ce blog, il est donc difficile d'y être original et de ne pas répéter les vérités que décrivent si bien nos camarades ici. Il y a pourtant matière à discussions, voire à polémiques tellement le cirque médiacratique est devenu l'arène où se déroulent désormais les combats à mort de nos gladiateurs politiques, mort sondagière il va de soi.
Je reviendrai sans aucun doute sur plusieurs sujets abordés dans ce billet mais une phrase de Jean-Luc aura attirée mon attention :
Imaginez la tête des militants quand ils entendent une équipe comme celle du « Petit Journal » déclarer qu’elle « n’en a rien à foutre du discours ! On est venu filmer les moches ».
C'est clair, non ? Nous sommes moches parce que nous n'acceptons pas l'esclavage, consciemment ou inconsciemment nous avons une philosophie de partage, nous refusons d'entrer dans le jeu du "plus fort gagne" alors qu'un nombre majoritaire d'entre nous a les compétences suffisantes pour devenir un pourri de chez "Pourri". En principe, les vrais se réunissent accessoirement au Fouquet's ou au café du Flores et mensuellement Place de la Concorde dans le cadre "inter-magouille", sinon il existe des tas de réunions internationales régulières et méconnues du grand public car complètement oblitérées par nos illusionnistes du journalisme actuel.
Pour revenir au « Petit Journal », j'imagine que pour ces enfoirés incapables de faire du journalisme, ils décrivent "les moches" comme les salauds de pauvres qui "ne savent pas y faire dans la jungle moderne" mais ces mêmes faux-comiques sont les premiers à réclamer des peines exemplaires pour les bougres qui n'ont pas eut la chance de suivre un cursus universitaire.
Ne pensez-vous qu'il faudrait lancer une souscription de soutien à la candidature de JLM
Par exemple sur le thème "un café pour Jean Luc". Chaque mois, régulièrement, selon les possibilités de chacun, ont pourrait offrir un café (1 euro) ou ++ pour le financement de la campagne électorale.
Un compteur sur le blog, en temps réel, permettrait de vérifier le soutien populaire de la candidature.
Votre discours de clôture tout simplement Gaullien.
J’ai trouvé par hasard ces petits reportages sur J.L. Mélenchon qui retracent son parcourt, qui depuis le début, est ancré dans une Gauche Humaniste.
Au travers de ces 7 reportages on le voit combatif au sein du PS pour l’ancrer à Gauche et sa déception de voir la motion Hamon minoritaire. Puis la « liquéfaction » du PS.
Aussi, son départ, la création du PG et du Front de Gauche, en passant par les Européennes, les cantonales, etc.
Je me suis régalé sur ces petits épisodes qui durent 7 minutes. J’espère que ceux qui ne connaissaient pas ces petits reportages fait par TV TOC se régaleront.
J’espère aussi que le Webmaster les laissera en ligne, car ils apportent une continuité dans les convictions politiques de JL. Mélenchon, qui aujourd’hui donnent plus de force à ses discours et son programme.
Les « sceptiques » constateront que cette continuité, ne leur permet plus de dire que les discours et le programme de JL. Mélenchon sont de circonstance présidentielles.
http://www.dailymotion.com/video/x7966z
http://www.dailymotion.com/video/x7aw4g
http://www.dailymotion.com/video/x7beci
http://www.dailymotion.com/video/x7bto5
http://www.dailymotion.com/video/x9h90x
http://www.dailymotion.com/video/x9i4wy
http://www.dailymotion.com/video/x9kex4
@Dardanos
Elle est bien belle ta prose, mais elle ne nous donne pas vraiment de solution à part baisser les bras, ce que nous ne ferons pas, naturellement.
@Emilio
Super d'accord avec toi...mais bon il ne faudrait pas imiter la campagne d'Obama.
Le PS est d'une stupidité politique assez insensée !
La droite lui a tendu un bon gros piège bien visible avec "la règle d'or" et l'austérité. Le PS a plongé la tête la première, bien trop occupé à ses semblants d'élections internes pour réfléchir sereinement à des solutions, et a lancé la course à l'échalote de l'austérité et de la réduction du périmètre du service public.
Et maintenant, Sarkozy va tout simplement se décaler et dire haut et fort (il a déjà commencé) que la rigueur tue la reprise économique et qu'il ne faut pas tomber dans l'excès. Au final, le PS aura hérité de l'image du parti qui prône la rigueur et Sarkozy prendra la posture du sauveur qui va éviter le serrage de ceinture généralisé !
Quelle leçon de stratégie ! Comme quoi, on peut détester des personnalités et leur reconnaître certaine qualités !
@Genialle.
1. Nous ne nous connaissons pas : vous n'avez pas à me tutoyer
2. Ce n'est pas ma prose mais celle d'un auteur dont je cite le nom.
3. Qui parle de baisser les bras ? C’est justement le contraire qu'il faut faire, en s'appuyant sur une analyse pénétrante d'un problème. Moi-même militant du PDG, je suis bien d'accord pour offrir un café par mois au FdG, et même plus, mais c'est un peu court.
4. Il me semble justement que Jean-Luc Mélenchon joue avec une grande habileté de cette corde-là : il ne peut pas mettre au jour trop brutalement le rôle pernicieux du pouvoir médiatique sans risquer le coup d'éclat (quoique, face à Arlette Chabot ("Allez au diable ! ")...), mais il oppose fermement une résistance à servir de jouet aux journalistes. Voilà qui le distingue de ses concurrents et de ses adversaires.
"D’une façon générale les médias de presse écrite et audio visuelle ont été bien présents pendant nos trois jours de travail. Dans ces conditions nous pouvons dire que nous avons supporté la comparaison avec l’Université socialiste de La Rochelle sans être effacés du tableau, ce qui n’est pas un mince exploit."
Non, non et non ! Vous rêvez. Vous vous illusionnez. A lire les commentaires ici les télés ont quasiment fait le black-out. Je n'ai pas la télé j'écoute la radio (France info, France culture) et je peux vous assurer que si La Rochelle a été évoquée jusqu'à plus soif vous et votre RM avez été complètement zappés : pas un mot, pas une référence, rien, le vide complet.
Alors les journalistes que vous voyez présents sachez que leurs papiers et reportages, s'ils en font, passent aux oubliettes. Il y a probablement des consignes. Et vous êtes la dupe de cette arnaque.
Tout se passe comme si on vous enfumait. Un peu comme si, dans un forum internet, on vous faisait croire que votre commentaire est bien publié mais qu'en fait il ne paraisse que sur votre seul écran...
@Dardanos : Excusez moi.
@Dardanos
Merci pour cette citation de Renaud Camus. J'aime pas cet auteur mais ça se passe exactement comme il écrit. Donc la seule solution c'est de créer un manque : ne pas aller dans leurs medias (pour qui "vous n'êtes qu'une marionnette") et se concentrer exclusivement sur internet. Refaire le coup du referendum, quoi.
Il faut absolument expliquer aux membres de nos familles, à nos amis, à nos collègues... bref à notre entourage que le programme du PS est bouclé et qu'importe la personne qui sortira de ces "primaires", le ou la candidate n'aura pas d'autre choix que de suivre le programme fixé auparavant par l'appareil.
Autrement dit et selon les sondages (nous savons qu'ils ne valent rien mais nous sommes obligés de nous en référer puisqu'ils sont considérés comme fiables par la dictature en place), ce sera François Hollande puisque comme tout le monde le sait, le malade mental Dominique Strauss-Kahn (c'est son pote Rocard qui l'a dit, donc ça doit être vrai).
Admettons que ça soit Saint François de la Hollande (en oubliant le non du Pays plat et des moulins à vent en 2005). Que fera cet énergumène une fois que l'étable de de Gaulle aura veautée ?
Belotte et Re.
Je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression de revivre sans cesse une vie inutile.
Une contribution constructive sur Acrimed qui peut nous inciter à aller plus loin dans la vision d'un PAF au service et ouvert au débat publique. La pratique de la démocratie telle que nous la souhaitons ne peut se passer d'une reconstruction totale du paysage médiatique en France. Et bien présenté cela peut provoquer un débat largement souhaité et nourri.
Chers amis,
Nos concitoyens ne sont pas dupes. Le 07/09/2011 sera une date "fondatrice", car nous comprendrons tous (les Français), qui a raison depuis longtemps.
Herman Van Rompuy dit ce jour que: la règle d'or est un plus, mais pas une nécessité (source BFM TV et I TELE 31/08/2011)
" Imaginez la tête des militants quand ils entendent une équipe comme celle du « Petit Journal » déclarer qu’elle « n’en a rien à foutre du discours ! On est venu filmer les moches ». Oui, « les moches », vous avez bien lu ! Le mépris de la dignité humaine de cette façon de faire de l’info soit disant drôle, est parfois consternant. "
Nous ne sommes plus dans " l'humour " signe de l'intelligence sensible dans ce triste cas de figure, mais déjà dans un succédané fasciste " light ", bien dans l'air du temps. La "poilade" cynique des Kapos hilares de Canal +, la chaine Sarkozyste en diable, en dit long sur tout le reste et l'échec de la pensée chez ces humains là. Pitoyables humains. Un tout " Petit Journal " effectivement. A plier en quatre quand on a rien d'autre sous la main.
Ses accents Gaulliens vont toucher le subconscient de beaucoup de Français, d'autant mieux que son discours analyse infiniment plus la situation que celui de ses concurrents (hors Montebourg) et que ses propositions, allergisantes ou pas, ont, elles, le mérite d'exister. Quoi qu'il arrive Jean-Luc Mélenchon performera mieux qu'on nous le prédit, et il est même permis d'espérer. Merci Jean-Luc.
En ce jour de pré-rentrée, temps de concertation et "mise en commun" pour les équipes des établissements scolaires, le propos porte sur les questions collectives, sur les moyens, les modalités et contenus de l'enseignement. Les projets et leur viabilité animent la flamme pédagogique et les problématiques individuelles ne sont pas à l'honneur.
L'on peut dire que c'est la question de la politique scolaire qui est envisagée et je m'étonne qu'une candidate à la présidence, chargée de politique, ne se saisisse pas de ce moment inaugural de l'année scolaire, ainsi que vous le faites ici, pour se positionner sur l'essentiel. Au lieu de cela, des propos défensifs, rabattus sur l'individuel qui du coup ne s'y retrouve pas dans cette généralisation de l'individuel, des propos qui signent la défaite avant même "le début du commencement": "Nous ne pourrons pas tout faire..." En effet, il n'est pas possible de faire une chose et son contraire, changer de politique et payer la "dette"!
Lancer le défi du débat aux dirigeants socialistes, oui, tendre la main aux électeurs socialistes, c'est evident... mais tendre la main aux dirigeants socialistes, jamais ! Ces gens là sont du camp d'en face.
Autre point très important, le désistement républicain consiste à s’effacer au second tour devant quelqu'un de son camp mieux placé... pas à voter pour l'autre camp.
Voter socialiste au second tour serait trahir notre cause en votant pour un ramassis de traitres.
Je me bats pour gagner. Ces gens là sont le passé.
J'ai été très ému en écoutant votre discours de clôture de remue méninges.
Il y a du J. Jaurès en vous et du De Gaulle.
Bref je me réjouis que Jean-Luc Mélenchon représente la gauche à laquelle je crois...
Les images de cette réunion sont aussi très réjouissantes.
Cdt. QT.
@ (56) le Prolo du Biolo.
Ce qu'on apprends à l'ENA lors des cours d'économie apparait bien ici sur cette vidéo d'une "interview" de Hollande
Des suppressions de postes certes moins fortes que pour le public mais des suppressions de postes tout de même touchent le secteur scolaire privé confessionnel ! Ce qui n'est pas plus acceptable l'un que l'autre !
Le public financé par le public, les privés par les privés. L'Etat doit cesser de financer les écoles privées ! Quelles sont les positions du Front de Gauche sur ce sujet ? Les premières mesures pour revenir sur les lois Debré ?
En ce qui concerne le système éducatif (comme dans la plupart des domaines), la totalité des partis et candidats ne proposent que de belles phrases ou de vagues aménagements. Il semblerait qu'au moins ceux qui se réclament de l'anti-capitalisme aient une conception radicalement différente de ce qui ne cesse de conduire au mur. Nous ne la voyons exprimée nulle part. Tant dans la conception de ce qui fonde un projet que dans les nouvelles structures dans lesquelles il pourrait se réaliser. Un programme ne devrait être que les mesures transitoires et urgentes s'inscrivant dans une perspective plus large, encore faut-il connaître cette perspective. Comment s'engager derrière quelqu'un quand on ne sait où il voudrait nous conduire ?
je me pose une question, Jean Luc Mélenchon serait il interdit d'antenne sur France Inter ? Avez-vous remarqué, cela fait des mois et des mois qu'il n'a pas été l'invité politique à 8h20, comme c'est bizarre vous ne trouvez pas !
Alerte médiatique! Comme vs le savez France inter est très écouté à l'émission le 7/9, notamment les interviews politiques de 8h20. J'ai fait le compte, vérifiez par vous même et relayez, lancez des appels aux médias. Sur 42 invitations du 23 juin à fin août, 11 seulement à gauche (en comptant Hirsch et Bové) dont une seule à Pierre Laurent. Pour appuyer sur la dérive droitiste de cette radio censée représenter le débat public, vous observerez l'absence totale de Mélenchon à ces heures cruciales, les invitations libérales (pérol/bque, Thiriez sur le foot etc...) la double invitation de Besson, de Pécresse, de Bayrou. Me Le Pen a été invitée. Pour finir par un cafard total, ce matin doit avoir lieu une émission sur "être jeune au FN" avec 2 militants FN, une vraie promo. Je dis bien sur France Inter ! Prenez votre souris et dénoncez cela en masse à France inter et Radio France. Enfin moi je le fais et j'espère que d'autres m'appuieront.
Résistez, résistez !
Mettre à égalité le Capital et le Travail dans la taxation de l'un et de l'autre, n'est pas différent de la notion d'association du capital et du travail remise au goût du jour pas Mr Hollande. Cette revendication, typiquement social-démocrate, court depuis des décennies à travers l'histoire des luttes sociales des pays développés. En faire une question de justice et de morale, de dignité, c'est verser dans la complaisance en faveur des valeurs défendues par la classe politico-médiatique au pouvoir. Cette revendication est de la même mouture que celle qui veut taxer les revenus du Travail et ceux du Capital. Ce que l'on ne nous dit pas ici, c'est à quelle hauteur cette taxation doit être fixée, à quel taux inégal ou égal intervient-elle sur les différentes parties. Supposons que le pourcentage soit égal, puisqu'on s'en remet au principe de l'égalité bourgeoise, alors on retombe dans l'inégalité actuelle des taxes à la consommation qui ne gênent pas les riches et extorquent les pauvres. Or pour éviter cela, la taxation doit être inégale pour être " sociale ". Par conséquent ne pas exister et être remplacée par un impôt sur le revenu et le patrimoine fortement progressif ! Je rappellerai à l'auteur de ce blog que c'est la classe des financiers qui s'approprie le Capital valorisé et produit par le Travail. L'antagonisme entre les deux est sans solution (ni association, ni collaboration) en dehors du renversement du Capital par le Travail.
La Grèce s'enfonce grâce aux potions magiques du docteur DSK et et de la troïka (BCE, FMI et Commission Européenne)
Nous apprenons ce matin que selon un rapport public d'une commission grecque de contrôle de la dette, composée d'experts indépendants " La dynamique de la dette grecque est désormais «hors de contrôle» et les dérapages par rapport aux objectifs de réduction du déficit, exacerbés par une profonde récession, menacent d'annuler les bénéfices du nouveau plan de sauvetage"
Vous avez bien lu ? ce n'est pas fini.
Ce rapport ajoute ceci : «une augmentation importante de la dette, un grand déficit de départ et une profonde récession ont poussé à l'extrême la dynamique de la dette qui est maintenant hors de contrôle» et ceci «Ces développements semblent contrebalancer dans une large mesure l'impact positif du dernier plan de sauvetage de l'Union européenne qui s'élève à 159 milliards d'euros consenti en juillet !»
Le ministre des Finances, Evangelos Venizelos, déclare que le PIB diminuerait vraisemblablement de plus de 4,5 % en 2011, contre 3,5 % prévu. Entre-temps, la dette grecque a enflé pour atteindre 350 milliards d'euros.
Vous avez bien lu !
Malheureusement pour les Grecs, toute la démonstration développée ces derniers mois par Jean-Luc Mélenchon se trouve ainsi vérifiée.
Les médiacrates et autres experts "médiacratisés" devront expliquer aux français pourquoi, eux, qui nous avaient vendu à l'opinion publique l'excellence des décisions du docteur DSK et de la troïka, s'ils persistent et signent dans l'erreur, ou pire, dans le mensonge.
@ - 80 - A-J. Holbecq
Réf.: La vidéo sur le discours économique de F. Hollande.
Merci pour l'info. Accablant effectivement...
Notamment et en substance : "Continuer à emprunter auprès des marchés (pas question de contester la création de la monnaie par les banques privées...), mais de façon groupée, au niveau européen, pour ainsi bénéficier d'une meilleure note et donc d'un meilleur taux, un élément de solidarité".
On se fait arnaquer à plusieurs, c'est solidaire...
E.N.A., H.E.C., licencié en Droit, Député, etc, tout ça pour arriver à ça, ça fait souci moi j'dis...
P.S.: Depuis hier plongé dans "la Dette publique, une affaire rentable". Clair et net...
L'éducation va mal en raison de la politique menée par Nicolas Sarkozy. Il faudrait changer de politique, avoir ce courage, et rétablir la pédagogie Célestin Freinet. Cette pédagogie motive et donne du sens. Freinet l'insurgé - décédé en 1966 - apprend à l'élève à communiquer, à prendre des initiatives. L'instituteur sert de chef d'orchestre. En avant la belle musique et pas toujours le même refrain monotone de Sarkozy.
Célestin Freinet, retenez ce nom !
@thierryjay93.
Entendu le même rapport sur RMC ce matin. Le brillant "économiste"qui nous a pondu l'article a dit "aucun dirigeant politique ne dénonce cette situation". Ce couillon n'a du jamais ni lire, ni écouter Mélenchon ou alors c'est un larbin du système.
Il est de plus en plus difficile d'intervenir sur l'antenne de RMC, dès que l'on attaque les problèmes de fond, on est systématiquement rejeté.
Va y avoir du ménage à faire.
@Jean Jolly
A taper sur les journalistes comme vous le faites il me semble que vous précipitez les déçus de Sarko chez la Marine.
Comme Jorie sur son commentaire 84, j'écoute ladite émission de 10h aujourd'hui jeudi 1er septembre comme un coup sur la tête! Un de + de la part de F.Inter. Merci MM Hees et Val!
Bonjour,
Juste une remarque sur un sujet qui me tient aussi "Hacker"...
Quand vous écrivez : "le mélange se fit à partir des argumentaires communs et des powerpoints partagés", vous faites involontairement une publicité incongrue pour une marque dont l'éthique est telle que le fait d'accoler le nom d'un de ses produits à "partage" constitue au bas mot un oxymore...
Pour avoir suivi la croisade héroïque de Martine Billard dans l'hémicycle à propos de la loi "Hado-pire", j'ose espérer que nombre des agitateurs de méninges présents à Grenoble, utilisaient un des équivalents libres de "Pauvre-point". Sinon, il leur reste quelques mois (j'entends jusqu'à votre élection) pour mettre en conformité leur actes avec leur conscience. D'autant que le programme partagé du FdG est sans ambiguïté quand à la défense des logiciels libres !
Je me permets cette parenthèse tant il serait dommage de froisser par inadvertance les libristes acquis à "la cause" : vous n'imaginez pas à quel point ces bestioles sont d'une susceptibilité à fleur de peau quant il est questions de liberté, de neutralité du net, de partage de connaissance, etc.
Et puis, eh, on va avoir besoin de toutes les bonnes volontés pour la gagner cette élection, hein ?
Merci pour tout le reste.
En effet, France Inter snobe le Front de gauche,et ne veut pas relayer la parole ô combien "archaïque" à leurs yeux de Jean Luc Mélenchon...! Résistons ! Peut-être qu'un envoi massif de réclamations à ce service public de l'information (?) finira par les faire adhérer à la réalité ?
Merci A-J Holbecq -80
A question simple réponse compliquée confuse de qui déjà? Ou il se perd en gesticulations fumeuses du comment m'en sortir pour ne pas faire voir jusqu'ou va mon soc-libéralisme, au bout d'une minute j'ai censuré sa réponse magistrale d'enfumage.
Cette question pertinente mérite une réponse simple, je m'y risque: les virer tous, contrôler (les Peuples européens) la BCE, battre monnaie, si pas possible dans un premier temps faire un sacré bras d'honneur à la commission en battant l'euro dans l'Hexagone, d'autre part je ne crois toujours pas à l'interaction classique d'école entre l'augmentation de la masse monétaire et l'inflation, nous ne sommes pas dans les années1930 avec la mondialisation avec échanges exponentiels de nos années de misère pour le plus grand nombre, car avec la disette monnaie pour nous et les contradictions des bulles financières spéculées giga et même plus à faire varier tous les cours pour gagner plus en n'en foutant pas une rame, l'inflation sévit, le chômage augmente, la tva variable d'ajustement d'injustice fiscale toujours sous la main, comme la CSG à manipuler pour faire passer l'ardoise que dépense les nantis, ah j'oubliai leur contribution charitable certes éphémère faut pas exagérer, juste un peu de justice et surtout le faire savoir, ça ils peuvent ! Bref ou ils ont les jetons c'est bien de notre Révolution Citoyenne ou nous saurons faire appliquer une autre approche en économie de réussite oui nous on peut, chiche !
D'ailleurs c'est la seule possibilité pour un avenir, car d'entendre le Villepin du rocher, pêcheur de moules, ce matin sur radio-France avec sa reconnaissance que le plein emploi impossible d'ou revenu citoyen,et de lire Humaniste -60-...
Après les billet de lepierrot (#83) et jorie (#84), relatifs à la fréquence minum des passages de Jean-Luc Mélenchon pour le FdG sur France-Inter, je souhaite également attirer votre attention sur un fait étrange qui se passe sur le site Médiapart, et qu'un internaute a récapitulé ici
Pour faire rapide, lorsque vous cherchez un article sur Jean-Luc Mélenchon (et il y en a pas mal), et que vous tapez "Mélenchon" dans la fenêtre "Recherche", le résultat donne : ► Essayez avec cette orthographe : Mépynchon
Par contre, si vous cherchez tous les articles sur Aubry, Le Pen, Hollande, Royal, Sarko, Bayrou, etc., ils apparaissent comme par enchantement.
Gageons qu'il ne s'agit là que d'un bug momentané, et que Mr Plenel fera bientôt le nécessaire pour remédier à cette anomalie.
@cabstory 85
Oui, il est clair qu'une progressivité sérieuse des impôts directs doit être réinstallée, avec des taux élevés pour les tranches élevées, y compris pour les successions, même si la fille de Liliane proteste, elle ne sera pas au pain sec.
À propos de Websérie… Pas sûr qu’un «Plus belle la vie» au Front de Gauche soit une si bonne idée ! Je ne veux pas dire par là que le feuilleton de F3 serait (devenu) lassant…
À propos des mariolades (et autres petites cervelles) j’avais cru comprendre que Jean-Luc Mélenchon avait fait armande honorable ! En effet, sous le titre « Jean-Luc Mélenchon est de plus en plus populaire » :
http://www.youtube.com/watch?v=e5QSb1A1STE&feature=related
Maintenant ! Qu’Aphatie l’ait eu dans l’os …
http://www.rtl.fr/actualites/politique/article/jean-luc-melenchon-monsieur-aphatie-vous-l-avez-dans-l-os-7662097003
J’avoue avoir préféré cette « saine colère »… In cauda venenum !
http://lemediascope.fr/video-melenchon-en-colere-contre-apathie-chez-denisot/
Et pour revenir au discours du « Remue-méninges » de Grenoble, je désespérais de trouver un article - disons - « favorable ». Sans être dithyrambique …
http://www.estrepublicain.fr/fr/france-monde/info/5606153-Le-candidat-du-Front-de-Gauche-accuse-Francois-Hollande-de-cynisme-et-veut-debattre-avec-le-PS-Melenchon-cherche-interlocuteurs
Oui, Jean Luc Mélenchon est sacqué par les relais habituels mais l'affaire Prevost-Desprez nous offre un boulevard vers Grand Public. La sarkonisation des médias (la peur) s'est aussi dans le système judiciaire, le dire haut et fort parce que le militantisme ne peut pas tout, qu'internet n'est pas encore un moyen connu de tous(par exemple ici nous ne recevons pas l'ADSL).
Votre avis du merveilleux militant que vous êtes Jacques87 m'intéresse beaucoup.
B'jour à tutti,
La partie va être rude mais passionnante. En écoutant le discours de Mélenchon lors du remue méninges de Grenoble, j'ai pensé soudainement au scénario que connurent les gens de 1789 et les mois et années qui suivirent lorsque les royautés, sentant le danger d'une expansion citoyenne à l'Europe, regroupèrent leurs troupes pour mettre fin à la révolution. En 2012 que se passerait-il si le deuxième tour de la présidentielle voyaient s'affronter les deux fronts : le front de gauche et le front national ? Jean-Luc Mélenchon avait posé cette question à mister Sapin (du PS) lors d'un débat télévisé. Question à laquelle il s'était bien tenu de ne pas y répondre et pour cause pour eux ce scénario est improbable, mais l'avenir tout proche risque bien de les y obliger. Plus le temps passe, et ses catastrophes avec (humaine tout d'abord) et plus sera visible le choix entre le chaos ou l'espoir. Les termes peuvent paraître désuets mais la classe politique de droite, du PS recentré depuis des lustres, du centre, de l'extrême droite ne tient plus qu'à un fil tellement fin qu'à la fin, juste avant qu'il ne casse définitivement, s'ouvrira clairement les choix que les populations devront opérés pour sortir du bourbier. Là réside sans nul doute ce qu'en d'autres mots plus puissants, plus porteurs, expriment les bâtisseurs du front de gauche où, et j'ai particulièrement apprécié la dimension, il n'est pas seulement question de la destinée nationale, mais bien d'actes fondateurs de ce qu'attac appelait lors de sa création : un autre monde possible. Bien à vous tutti
Formations continues en économie/finance, informations fiables et dignes des meilleurs services de renseignement de la réalité à mettre en lumière ce réel qui devient de plus en plus clair pour nous armer dans la résistance au pire, ton blog Jean-Luc constitue une libération telle qui fera date, en effet ça dégage, décoiffe par l'argumentaire pertinent et juste, les docs sensibles, les analyses, les recherches, les découvertes, par tes écrits et aussi par tous ces commentaires constructifs.
Car à suivre les conseils de A-J Holbecq-80-, question simple, réponse accablante, compliquée pour enfumer, la doc de Thierryjay -86- de preuves actuelles des prévisions catastrophiques pour en premier chef les Grecs, à suivre pour tous les autres peuples, avec des éléments d'analyses des plus justes de cabstory -85-, c'est un travail incessant de réflexions et de pensées, de débats en dialectique pour agir et faire le ménage, le dégagement salutaire, l'urgence d'engagements, et l'alerte générale pour l'appel à résister, résistez, résistons, car nous sommes très faibles et forts à la fois.
Bref de lire Humaniste -60- il m'est très difficile de garder mon calme et de ne pas passer à une action plus radicale de militantisme en partisan en quelque sorte, genre Fabien, FTP, MOI-FTP.
Oui les gros responsables terroristes des casses des Peuples se dévoilent au fil du temps, ça en fait un max, notre impatience à les dégager a des limites, certes y a le vote mais c'est encore loin et ils vont encore détruire encore et encore.
Solidarité de classe.
Jorie et les autres
"Prenez votre souris et dénoncez cela en masse à France inter et Radio France"
Avec plaisir. Mais comment leur laisser des messages ? je n'ai pas trouvé le moyen de le faire.